Luxuriant N°10

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Culture Luxembourg

numéro 10

‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡

Kris Van Assche

l’Homme Dior est belge Numéro Mode

BEL 2 ` — FRA 2 `

Emilie Simon ‡ Dave Spoon ‡ Burning Man ‡ Tamara Mellon


Vous apprécierez son dynamisme en un seul coup d’œil. L’Audi A5 Sportback. La force du design épuré. Design émotionnel et fonctionnalité sont la principale force de l’Audi A5 Sportback. La puissance de son design, qui tient ses promesses sportives à chaque fois que vous prenez la route, alliée à son espace et à son efficacité, lui confèrent un pouvoir de séduction indéniable. En prime, la transmission intégrale permanente quattro® aux quatre roues avec différentiel sport, proposée en option, renforce son dynamisme, caractéristique fondamentale du design Sportback. À coup sûr, vous le verrez par vous-même. Découvrez la nouvelle Audi A5 Sportback chez votre concessionnaire Audi.

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Š GrÊgoire Alexandre

Crise de mode

Pour qui se prend-elle, cette crise, pour imaginer, une seconde, qu’il est de mon intention d’être raisonnĂŠ ? A dire vrai, la jeune arrogante m’amuse et m’excite davantage qu’elle ne m’effraie. Elle veut que je fasse des ĂŠconomies et, immĂŠdiatement, j’ai envie d’or, de diamants et de galuchat. Il suffit qu’elle me parle de privation pour que je me rĂŠconcilie pour toujours avec le luxe le plus ostentatoire. Elle tente de culpabiliser mes dĂŠsirs qu’elle juge futiles et je me flatte de n’aimer que l’ÊphĂŠmère que je trouve littĂŠralement romantique. Elle me demande de freiner mes envies impulsives mais je ne peux pas mettre fin Ă la sensation de manque qui, finalement, m’anime plus qu’elle ne me frustre. Elle me chuchote des conseils rationnels. En vain, seuls les mots et les images des faiseurs de beau me touchent.

Ceux du crĂŠateur et artiste Kris Van Assche me vont droit au cĹ“ur lorsqu’il dĂŠclare que, de nos jours, le luxe se dĂŠfinit par ÂŤ des dĂŠtails qui disent l’exception Âť. L’irrĂŠvĂŠrence dĂŠlicieuse de Jimmy Choo qui s’invite chez H&M me comble. Les clichĂŠs que nous offre GrĂŠgoire Alexandre (LaurĂŠat du prix HSBC de la photographie 2009) m’enorgueillissent d’aimer la mode. Dans la sĂŠrie ÂŤ You, everywhere you go Âť, il met en scène trois femmes sans soucis de complexes modestes, qui exhibent des clous trop prĂŠcieux, des perles trop grandes, des ĂŠpaules trop exagĂŠrĂŠes, des bodies trop sexy, des talons trop complexes et des bustiers trop judicieusement dĂŠmodĂŠs. Que la fĂŞte continue. †Pascal Monfort

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HDBB6>G:

Luxuriant 10 Editeur Responsable ..................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg Tirage ..................................................... 20 000 exemplaires Directrice Artistique ..................................................... Alice Litscher Fashion & Lifestyle Editor ..................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ..................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu TĂŠl : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 RĂŠdacteur en chef ..................................................... SĂŠbastien VĂŠcrin sebastien@luxuriant.lu TĂŠl : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 IT Project manager ..................................................... Laurent Childz laurent.childz@luxuriant.lu Parutions ..................................................... 10 numĂŠros par an

RÊdaction ..................................................... Ben Andrews Marley Hutchison Steve Kugener Anne-Marie Schmit Christian Pearson Antoine Weber Thomas Decker Christine Delvaux Laurent Bravetti Caroline Puerta GÊraldine Grisey LÊa Revon Christophe Hanesse RÊgis Kuckaertz A.R Mari A.V Christophe Michel Fabien Rodrigues RS. François Koch CÊline Goncalves Julien Lion Photographes ..................................................... FrÊdÊric Berns Julia Champeau GrÊgoire Alexandre Vincent Habay Olivier Dessy Illustrations ..................................................... Minisushi Gilles Uzan SecrÊtaire de RÊdaction ..................................................... StÊphanie L. Abonnement et rÊservation ..................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu www.luxuriant.lu

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Sommaire ............................................................................................................... Éditorial........................................................................................... Luxorama

Charles Mandica..................................................

DĂŠcibel

Cico ......................................................................... Emilie Simon ....................................................... Die Out................................................................... Rockhal .................................................................. NathaĂŤl ...................................................................

Vitrine

Punky b.................................................................. Vitrine .................................................................... Tamara Mellon..................................................... Kris Van Assche ................................................... You, Everywhere you go ...................................

Vroum Service ................................................................................. Eldoradio ......................................................................................... Metropolis

Christiania.............................................................

La nuit.............................................................................................. Burning Man ........................................................ Extrabold ......................................................................................... LFI .................................................................................................... Steve’s corner .................................................................................. Fresh ................................................................................................. Blabla............................................................................................... Hangover ......................................................................................... In web we trust ............................................................................... Agenda ............................................................................................. Horoscope ........................................................................................



AJMDG6B6

Interview Charles Mandica  Mon plaisir ne devait pas souffrir d’une castration de toutes les libertÊs.  Cette interview conte l’histoire de Charles Mandica : l’homme qui visant la lune, est tombÊ sur une petite Êtoile. Il a rÊussi le pari d’accoucher d’un mÊlodrame dont l’intrigue principale se passe chez nous, au Luxembourg. Premier coup d’essai transformÊ en coup de maÎtre pour son roman intitulÊ Le Puzzle De Bestzeller, en passe de devenir un bestseller. AllÊluia !

s Amoureux du Grand-DuchÊ ? C’est mon pays d’attache, le plus beau du monde. J’y trouve une quiÊtude, une dynamique culturelle et un tissu social intÊressant, doublÊ d’un capital Êconomique palpitant. Je serai plus que fier si, par ce roman, je pouvais aider un peu à faire grandir la francophonie au Luxembourg.

s Tu as ĂŠditĂŠ ton roman tel un punk selon la mĂŠthode ÂŤ Do It Yourself Âť ? J’ai complètement autoproduit et distribuĂŠ mon premier livre. C’est un projet en dehors de mes rĂŠfĂŠrences professionnelles. Je ne voulais pas qu’il y ait d’interfĂŠrences externes. Mon plaisir ne devait pas souffrir d’une castration de toutes les libertĂŠs. s MĂŞme le prix est punk ? Le prix est plus que punk : 11,88 pour un bouquin avec ces mensurations, 248 pages, 11 x 2,2 x 17,8 cm pour 246 grammes. C’est donnĂŠ ! s Philanthrope ? Mon livre n’est pas une entreprise avec un business model pour un objectif financier mais je ne veux pas pousser cela jusqu’à la philanthropie car, au bout du compte, j’aimerais gagner 300 ` pour partager un bon resto avec des amis. s Pourquoi 11,88 ` ? Je suis attachĂŠ aux symboles, pour le prix, le 11 est mon mois de naissance, le premier 8 reprĂŠsente l’infini et le second, celui du bonheur en Asie. La parution officielle s’est faite le 09/09/09. s Demain ? Hier, ĂŠcrire ce livre fut pour moi un dĂŠfi, ensuite il s’est vendu, c’est devenu une prouesse et aujourd’hui il plaĂŽt, cela ressemble Ă un petit exploit. Demain, le rĂŞve cachĂŠ derrière cette aventure, serait que mon livre devienne le scĂŠnario d’un film rĂŠalisĂŠ par les frères Dardenne‌ ou Jean-Jacques Annaud. Cela ne fait pas partie de mes projets de fin 2009 (rires). s Le pitch ? Un manuscrit dramatique tombe entre les mains d’un antihĂŠros qui s’amourache de la championne du monde des malheurs. Leurs histoires vont fusionner vers un mĂŠlodrame mĂŞlant amour, voyage, crime, garde-Ă -vue et manipulation. s Une part d’autobiographie dans ton bouquin ? Oui, je cuisine bien le lapin aux olives, j’ai sĂŠjournĂŠ Ă Riga et en Australie mais je n’ai jamais tuĂŠ personne...

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s Dans quelle mesure rends-tu hommage au Luxembourg dans ton roman ? Je suis le premier Ă prĂŞcher la proximitĂŠ, mon livre est pensĂŠ, ĂŠcrit et imprimĂŠ au Luxembourg. L’histoire se dĂŠroule au Grand-DuchĂŠ, mais ce n’est pas un guide touristique, mon deuxième livre comportera beaucoup plus de descriptions locales. s Les premières lignes de ton prochain ouvrage ? Il faisait tellement chaud, ce jour-lĂ Ă la Schueberfouer, que les talons-aiguilles des femmes s’enfonçaient dans le goudron de la place du Glacis‌ †SĂŠbastien



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Interview Cico

Cico, l’ex tifoso du groupe Uranami, dĂŠfendra son album Libero Como Erminio sur les planches du festival Sonic Vision, le 27 novembre Ă la Rockhal. Le rappeur rital invite pas moins de neuf artistes du Grand-DuchĂŠ Ă pousser la chansonnette Ă ses cĂ´tĂŠs et nous livre une pop sincère qui fleure bon la dolce vita. s S.S. Lazio ou A.S. Roma ? Lazio ! Dans mon bled en Italie, quand ta famille supporte depuis plusieurs gĂŠnĂŠrations la Lazio, tu es forcĂŠment de la Lazio. s Ta couleur prĂŠfĂŠrĂŠe ? Le jaune, je suis daltonien et c’est la seule couleur que je perçois. Toi, par exemple, comme tu n’as pas de jaune sur toi, je te vois en noir et blanc. VoilĂ pourquoi le Roude LĂŠiw sur mon disque est en jaune au lieu d’être en rouge et bleu. s Les spots d’un vrai rital au Luxembourg ? Un vrai rital cĂŠlibataire, c’est partout sauf Ă la maison et un vrai rital avec femme et gamins, c’est Ă la maison et nulle part ailleurs. s Libero come Erminio ? C’est un clin d’œil au jeu de mots italien ÂŤ Libero come Erminio Ottone Âť, soit d’être libre comme un ÂŤ mignottone Âť, un gigolo. L’idĂŠe est de montrer que je suis libre, sur un point de vue musical, d’aller avec qui je veux et je le prouve avec les nombreux featurings de ce disque. Je suis accessible Ă tous les styles de musique, toutes les couleurs et toutes les religions. s Multi instrumentaliste, quel est ton joujou de prĂŠdilection ? Je me dĂŠbrouille avec pas mal d’instruments, mais c’est vraiment la guitare qui m’Êclate. Je suis informaticien alors quand je rentre du boulot, si j’ai envie de jouer de la musique, je prĂŠfère chercher une mĂŠlodie pendant deux heures sur ma guitare plutĂ´t que de bricoler une boucle de rap sur mon ordinateur.

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ÂŤ Je suis daltonien et c’est la seule couleur que je perçois. Âť

s Qui est ta princesse ? Ma mère, mais la chanson Ă laquelle tu fais rĂŠfĂŠrence est sur mon ex. Tu vois un peu l’ambiance, quand tu es dĂŠtruit par le fait qu’elle t’a abandonnĂŠ et que tu penses que tu ne t’en remettras jamais. Et bien c’est faux, aujourd’hui j’ai la plus belle femme du monde (sourire). s Un mot pour la communautĂŠ italienne du Luxembourg ? Je vous aime ! s Pour le pape ? Ora pro nobis, priez pour nous. s Et pour Silvio Berlusconi ? Allella ! Je suis ni pour, ni contre, je fais de la musique, pas de la politique. Va savoir, avec tout le fric qu’il a, si Ă sa place, nous n’aurions pas envie de faire les mĂŞmes conneries que lui. Il est spontanĂŠ et grâce Ă lui, l’Italie est mondialement connue d’un point de vue comique. †SĂŠbastien


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Interview Emilie Simon

ÂŤ L’Êcriture s’est essentiellement passĂŠe derrière mon piano. Âť L’impĂŠratrice glaciale continue sereinement sa marche. Elle vient de parfaire le pianotage de son dernier album Big Machines dans la Big Apple. Big up Ă princesse ĂŠlectro et gageons que son rĂŠcital rencontrera un big succès le 26 novembre sous les projecteurs du club de la Rockhal. s Le fil conducteur de ton album ? New-York, j’y suis partie parce que j’avais envie de prendre des vacances et finalement, j’y suis restĂŠe parce que cette ville m’apporte beaucoup d’Ênergie. s Tu n’en veux donc plus aux AmĂŠricains de t’avoir boudĂŠe quant au changement de la BO de La Marche De l’Empereur ? Je ne leur en ai jamais voulu de ne pas avoir gardĂŠ ma bande son pour la diffusion sur le marchĂŠ US de ce film mĂŞme si, effectivement, cela m’avait fait de la peine de voir mon travail balayĂŠ (sourire). s Tu en as profitĂŠ pour recruter ta nouvelle cour musicale Ă New-York ? Les musiciens invitĂŠs sur mon disque sont des gens rencontrĂŠs au jour le jour, exceptĂŠ deux intervenants français. Ils font tous partie de mon aventure nord-amĂŠricaine, puisque j’ai aussi enregistrĂŠ Ă MontrĂŠal, une autre mĂŠgalopole que j’aime beaucoup.

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s Tu assumes ta filiation de Kate Bush ? J’assume, il n’y a pas de problème, en plus Kate Bush est une des premières femmes compositeurs et rĂŠalisatrices de l’histoire de la musique. Elle fait partie des artistes qui m’ont beaucoup marquĂŠe ĂŠtant enfant au mĂŞme titre que les Beatles et Johnny Michels. Maintenant, allez savoir pourquoi des rĂŠfĂŠrences très ÂŤ katebushiennes Âť sont sorties sur cet album ? s La big machine qui t’a servi Ă composer tes mĂŠlodies ? L’Êcriture s’est essentiellement passĂŠe derrière mon piano avec simplement ma voix. La structure des morceaux a ĂŠvoluĂŠ comme cela pendant un peu plus d’une annĂŠe, avant que je dĂŠcide de passer au stade de la rĂŠalisation et de la production des sons sur mon ordinateur. s Un biopic sur toi, tu aimerais quelle actrice pour jouer ton rĂ´le ? On me dit souvent que je ressemble Ă Audrey Tautou ou Marion Cotillard mais je pense que je serais prĂŞte Ă assumer le rĂ´le moi-mĂŞme (rires). s Viendras-tu Ă la Rockhal avec des instruments bizarres ? J’aurai une nouvelle version du ÂŤ Bras Âť, un appareil dĂŠsignĂŠ par Cyril Brissot de l’IRCAM qui me permet de traiter ma voix sur scène en temps rĂŠel. †SĂŠbastien


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ÂŤ Nous concrĂŠtisons un vieux rĂŞve Interview de rocker. Âť

Die Out!

Nous avons alpaguĂŠ Mathieu et Lionel, respectivement guitariste et chanteur de la formation hardcore Die Out!, pour leur chaparder une copie de leur dernier disque intitulĂŠ ItĂŠration. Les deux sbires natifs du plat pays ont accordĂŠ un peu de leur temps Ă Luxuriant et nous parlent des pyramides humaines, d’alcool et de luxe. Will hardcore survive ! s IdĂŠalement vous aimeriez mourir comment ? Sur scène, Ă la fin du set ! s Live fast, die young ? Profiter Ă fond du moment prĂŠsent, remplir notre vie d’expĂŠriences et ne rien avoir Ă regretter. s Die Out! dĂŠveloppe-t-il le syndrome de Peter Pan ? Nous voulons ĂŠvidemment exploiter notre jeunesse mais en toute intelligence, afin de poursuivre l’expĂŠrience de notre passion toute notre vie. s Est-ce que Die Out! est hardcore jusqu’à la mort ? MĂŞme si nous ne lâchons pas nos boulots pour la musique hardcore (NDLR Mathieu est architecte et Lionel, graphiste), l’investissement est vraiment jusqu’à la mort. Nous dĂŠfendons une certaine mentalitĂŠ qui englobe un respect des choses, des ĂŞtres et de sa propre vie. s C’est quoi ĂŞtre hardcore? Cela peut ĂŞtre de ne pas boire d’alcool mais ce n’est pas notre cas. Il y a plein de mouvements nihilistes ou super nĂŠgatifs qui stĂŠrĂŠotypent le hardcore. En tous cas, nous ne sommes pas hardcore dans le sens oĂš nous refusons tout en bloc, l’alcool, la drogue, les sociĂŠtĂŠs de consommation ou la viande.

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s Vous refusez quoi alors ? Nous ne refusons rien mais nous donnons un avis sur des choses (rires). Notre musique parle d’actualitĂŠ et de rapports humains. s Vous remerciez sur votre site tous ceux qui vous ont laissĂŠs dormir sur leur sol, c’est cela le vrai luxe pour vous en tournĂŠe ? Le vrai luxe c’est de se retrouver chez quelqu’un qui, mĂŞme si nous dormons sur son sol, va faire l’effort après le concert, de nous faire dĂŠcouvrir sa ville et de nous emmener en boĂŽte. s Un 7 pouces Ă 300 copies : c’est pas encore trop clichĂŠ en 2009 dans la scène hardcore ? C’est clair que c’est clichĂŠ, mais nous nous en moquons car nous concrĂŠtisons un vieux rĂŞve de rocker. Si tu n’as pas de platines vinyles, dans le disque, tu as une carte de tĂŠlĂŠchargement avec les tracks et 4 bonus supplĂŠmentaires. s D’ailleurs, vous demandez aux internautes de copier et de partager votre musique avec tous leurs potes, Die Out! c’est tellement pourri que personne ne veut l’acheter? Quoi qu’il arrive, ils le feront, alors autant leur donner notre bĂŠnĂŠdiction : cela permet de rĂŠpandre notre musique et d’avoir plus d’opportunitĂŠs de concerts. s Qu’est-ce qui vous fait plaisir dans vos concerts ? Quand les kids nous prouvent leur gratitude en montant une pyramide humaine devant nous. Nous trouvons cela plus fun et plus positif qu’un pogo bourrin Ă coups de pieds retournĂŠs ! †SĂŠbastien


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The Asteroids Galaxy Tour

L’Êcho de la Rockhal Les vendredi 27 et samedi 28 novembre, la Rockhal propose sa seconde Êdition du Sonic Visions Showcases & ConfÊrences. Au programme cette annÊe : focus sur l’Italie, rencontres entre professionnels venus de toute l’Europe, forums de discussions, confÊrences mais aussi un vÊritable bombardement de plus de 20 concerts rÊpartis sur deux jours. À l’affiche, quelques mÊgatonnes du moment avec notamment les Silversun Pickups, The Asteroids Galaxy Tour mais Êgalement des torpilles prometteuses comme Piano Club, Hal Flavin, The Yupps, Abstract Sound Project ou encore les 2 obus Êlectroniques de fabrication locale, Flashy Rock et Christal & Crack. Un armement destructeur donc côtÊ programmation et côtÊ animations, l’artillerie lourde est aussi de sortie : la Rockhal, ÊpaulÊe par son centre de ressources, propose une sÊrie d’ateliers, de confÊrences et de forums afin d’ouvrir le dÊbat sur les sujets qui prÊoccupent et passionnent le monde de la musique : son financement futur et actuel. L’orateur principal de cette confÊrence est un gÊnÊral de renom, Carl Leigthon-Pope.

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Petite revue du paquetage : The Asteroids Galaxy Tour (DK) : première partie du concert de Katy Perry en juillet dernier Ă la Rockhal, le groupe danois revient ce 27 novembre au Sonic Visions pour prĂŠsenter Fruit, sa toute nouvelle arme de sĂŠduction massive. Silversun Pickups (USA) : rĂŠvĂŠlation 2009 et assurĂŠment Le groupe Ă suivre dans les prochaines annĂŠes. Les amĂŠricains ont le vent en poupe, un vent martial qui vient de les pousser jusqu’ Ă partir en campagne dans toute l’Europe, en première partie de Placebo. Swoon, leur dernier opus en date, est une vĂŠritable bouffĂŠe d’air frais qui synthĂŠtise Ă lui seul les termes indie et alternative. Julie’s Haircut (I) : sans aucun doute l’une des formations les plus intĂŠressantes de la scène rock alternative italienne qui combine une ĂŠnergie live digne de Primal Scream et Kasabian. Bref une deuxième ĂŠdition qui, nous l’espĂŠrons, fera quelques dĂŠgâts collatĂŠraux‌ †AV


BAKFORM


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Interview NathaĂŤl ÂŤ Meng bescht ErĂŤnnerung ass den ĂŠischten deel vu Busta Rhymes. Âť Dir kennt hien bestĂŤmmt vun der ÂŤMore Than RnBÂť CD oder dir waart den Busta Rhymes an d‘Rockhal lauschteren wou hien fir d‘Première Partie d‘BĂźhn gerockt huet... ech hunn mam NathaĂŤl iwer Musek, Projeen an LĂŤtzebuerg geschwat... s WĂŠini hues du däin Talent an däin Interessi fir d‘Musek a besonnesch R&B entdeckt? Ech war schon ĂŤmmer un Musek interessĂŠiert, säit ech kleng war, besonnesch d‘Musek dĂŠi meng Eltere gelauschtert hunn, klassesch Musek, afrikanesch Musek an nach „Chanson française“...GĂŠint 16 Joer hunn ech da vill Rap gelauschtert, mä vu dass ech ĂŤmmer gäre gesongen hunn sinn ech ĂŤmmer mĂŠi a Richtung R&B gaangen, dat heescht lo awer net dass ech mam Rap fäerdeg sinn. s Wat waren deng ĂŠischt musikalesch „Coups de cĹ“ur“? Dat ass wierklech schwĂŠier ze soen well ech bĂŤssen vun allem lauschtere mä R Kelly, den ĂŠischten Album vu Saian Supa Crew oder Boyz II Men sinn bestĂŤmmt ĂŤnner deenen. s Wat waren deng ĂŠischt BĂźhnen, ĂŠischt Gruppen, Musek-Partneren? Meng ĂŠischt BĂźhn wor an engem LycĂŠe mat menge Kollege vum A.L.S.; de K, GodiĂŠ an duerno sinn nach den Trefle 4 an de Lil‘Star ukomm. Deemools hate mir nĂŤmmen en Minidisc vun engem Kolleg fir an der Kummer opzehuelen. Mat hinnen hunn ech wierklech meng Passioun vun der BĂźhn erlieft. An obwuel ech lo mĂŠi am Domaine R&B schaffen bleift A.L.S. meng ĂŠischt Famill.

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s Ass et schwĂŠier sech eng platz ze man am R&B Milieu zu LĂŤtzebuerg, ass d’ Szeen gutt lieweg? Éierlech gesot gouf et fierun kuerzem nach keng Szeen... Mä et fänkt lues a lues un mat wuessen. Et gi puer Artisten dĂŠi cool Saache man. Läscht Joer hunn ech fir d‘CD vu MORE THAN R&B geschafft, op dĂŤser CD hunn puer vun deenen beschte LĂŤtzebuerger Artisten matgemaach, wĂŠi Bolingo oder Ravidson mat deenen ech hautdesdaags ganz enk schaffen. An mir probĂŠieren vis Ă vis vum Ausland bĂŤssen d‘FändelsdrĂŠier vum LĂŤtzebuergesche R&B/Soul Muwwement ze sinn. s Deng bescht ErĂŤnnerung vun der BĂźhn? Meng bescht ErĂŤnnerungen sinn bestĂŤmmt den ĂŠischten deel vu Busta Rhymes an der Rockhal an en anere Show zu Sal am Cap-Vert 2008. Mä ech hunn der ganz vill anerer am kapp ĂŤnner deenen meng Collaboratioun mat der BrĂŠisseler Crew (JR, Six, Gandhi) oder nach d‘Première Partie vum Booba mat Taipan an Nytt mä mir hunn och mat Lord Kossity, Seyfu, les Neg‘Marrons d‘BĂźhn gedeelt. s Wat sinn deng Zukunftspläng? Fir dâ€˜ĂŠischt ass eng 5 Titel CD ĂŤnnerwee dĂŠi fir Ufank 2010 geplangt ass. Dann kennt mäin Master an Droit. Ech schaffen och op verschidden Projeen mam Bolingo, Ravidson an Amiel (mäin Brudder), jo ech mengen 2010 gĂŤtt en schĂŠinen „Jorgank“. s Deng 5 Hotspots zu LĂŤtzebuerg fir eppes z‘iessen, e Patt ze drĂŠnken, Party oder Musek ze lauschteren? Fir d‘Iessen fannen ech de Patagonia zu Hesper gutt, de Verso an Clausen fir en BĂŠier, fir Party fannen ech persĂŠinlech de White flott. Gutt Musek ginn ech an der Rockhal, den Atelier oder den Exit07 lauschteren. †François Koch


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NumĂŠro spĂŠcial mode

Š GrÊgoire Alexandre

Selon Coco Chanel,  la mode, c’est quelque chose au bord du suicide , un peu comme le bouclage de ce numÊro spÊcial mode à la fois excessif, intense et riche en art du changement. Alors des pieds à la tête, de la rue aux podiums, nos invitÊs se mettent à nu pour vous exposer leur vision de la mode.

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K>IG>C:

Une fille, son look, ce jour-lĂ s Qui es-tu ? Je m’appelle Nirina Schiltz, j’ai 29 ans, je vis et travaille au Luxembourg. Je suis propriĂŠtaire d’une petite boutique dans le centre-ville appelĂŠe ÂŤ Hello Beluga Âť. s Quand as-tu portĂŠ ce look ? Premier lundi de novembre, par un temps grisâtre et pluvieux, dans les rues de Hollerich. s DĂŠcris-nous ce que tu portes ? Je reviens tout juste d’un week-end Ă Stockholm oĂš j’ai dĂŠnichĂŠ plein de petites merveilles, notamment cette robe de la marque Velour ainsi que ces bottines de Minimarket qui ne quittent plus mes pieds. Il faudra très vite que j’en trouve une autre paire car j’ai peur de les avoir usĂŠes avant mĂŞme que l’hiver n’ait vraiment commencĂŠ. Je porte une cape SessĂšn de la saison prĂŠcĂŠdente. Le bracelet est de la jeune marque Daydream Nation pour laquelle j’ai eu un ĂŠnorme coup de foudre rĂŠcemment. Le collier avec des vraies lunettes vintage est de la crĂŠatrice Claire Pain. Pour raviver le tout, j’ai ajoutĂŠ mon ĂŠcharpe fuschia de McQ. s Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-lĂ ? Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, je ne me sens jamais plus Ă l’aise que dans une robe. Ce matin-lĂ , j’avais envie de confort d’oĂš rien de mieux que ma nouvelle acquisition scandinave. Elle est incroyablement douce et sa coupe ĂŠvasĂŠe tellement facile Ă porter. Les bottes plates et ĂŠtanches pour affronter le mauvais temps. Et ma grosse ĂŠcharpe Ă enrouler plusieurs fois autour du cou pour me rĂŠchauffer car soyons honnĂŞtes, il y a mieux qu’une cape pour tenir chaud. s En quoi ce look te reprĂŠsente (ou pas) ? Je crois que ce look me reprĂŠsente assez bien, simple mais avec une petite touche de couleur et d’humour. Certains de mes amis sont parfois morts de rire quand ils voient mon look ! Mais moi j’aime et j’assume. s Si tu ĂŠtais un look pour une occasion particulière, tu serais ? J’adore l’univers de Charles Anastase, surtout sa dernière collection printemps – ĂŠtĂŠ. Il y avait lĂ une silhouette, dans des tons crème, avec un haut drapĂŠ Ă volants, portĂŠ sur une crinoline semi transparente. Le tout accessoirisĂŠ avec des compensĂŠes hautes dans les mĂŞmes tonalitĂŠs. C’Êtait un look romantique mais avec une touche punk girly, un ensemble que je me verrais bien porter Ă un mariage, le mien peut-ĂŞtre dans un futur proche. †Propos recueillis par Punky b www.punky-b.com

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En retenue RĂŠalisation : Pascal Monfort Photos : D.R.

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The Tamara ‘Jimmy Choo’ Mellon Interview Fashionistas, be prepared to go wild. Jimmy Choo is coming to your very own branch of H&M. The distinguished British fashion house will partner with the giant Swedish clothing retailer to bring you a stunning collection of luxury shoes and designer bags. The outstanding creations will be available exclusively in Luxembourg from the city H&M store, starting 14th November. We meet Tamara Mellon, President and Founder of the Jimmy Choo designer shoes line, to find out more about this intriguing alliance.

s How did the collaboration come about? The H&M marketing department got in touch with me and we had our first meeting in February. Immediately it was a ‘yes.’ I thought it would be very nice to do a shoe and bag collaboration and H&M has not done that before. I have been watching what H&M has done with other designers and the product is so well executed, and the idea is pioneering so we also felt flattered. We got straight on with the project of creating a fun, accessible collection with perfect party pieces to reach a young customer with a fashionable and independent spirit in this one-time collaboration. Then Margareta Van den Bosch, the H&M Creative Advisor, came back and suggested clothes. At first I thought help! But then I thought about how great it would be to create a complete look and vision for the Jimmy Choo for H&M woman. s What is the difference between the Jimmy Choo core customer and the woman who shops at H&M? The H&M customer is slightly younger, yet we wanted to stay true to what Jimmy Choo is. There’s always a rock chick there but also a sense of elegance. The Jimmy Choo Autumn/Winter 09 collection had a big Debbie Harry and chic punk rock inspiration - leopard, neon studs, dynamism - so that was our starting point. For H&M you can see the trickle-down effect. We were not sure at first whether we could use real leathers, studs, crystals and rivets, but when we found what was possible, it completely exceeded our expectations. s Heels and bags is a real departure for H&M, isn’t it? They have created shoes for the Viktor & Rolf collaboration and sneakers for Matthew Williamson but never a collection with an accessory designer. The pieces are slightly upgraded in prices from around 59 euros to 99 euros and the boots are more expensive but designs are made from leather with leather soles. With the big volume of production, they were able to keep this high level of quality. The range will go into around 200 stores globally. s How did you approach the clothes? I was essentially thinking about what would I wear with the shoes and bags and Margareta wanted it to be about party dressing as the range reaches the stores in November. A lot of my inspiration came from vintage pieces. Funnily enough I had recently been to Miami on a research trip and had come back with a number of pieces with a 80s feel including little dresses in leather or with crystal stone embroidery. When Margareta called, it felt like serendipity. I spun that 80s feel to have a modern, fresh appeal in the suede and leather

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dresses, and its great as leather in itself is so big for Autumn/ Winter.

Every piece was tested, and the team and I also did fittings to make sure the elegance, comfort and durability was there.

s In the current economic climate have you rethought how you dress? Funnily enough I am having more fun with my accessories. I am taking simple basic coloured dresses from my wardrobe - old, but good shapes - and putting new accessories with it. Suddenly that dress will look modern and fresh. The idea of that simple, easy dress really informs the collection. Last night I put on the one shouldered black leather dress with the cheetah shoes and I was ready to go.

s The entire collection is really in keeping with current Autumn/Winter trends - the 80s, leather, punk. You haven’t held back or recycled past collections... This was really about pushing it; not dumbing it down. It’s our first big collaboration, so we wanted to go for it.

s What about a heel height? Jimmy Choo is known for staggeringly high heels! I have gone for 110mm for most of the shoes in the Jimmy Choo for H&M collection, whereas at Jimmy Choo, our heel heights have a wide spectrum of range to encompass every aspect of the Jimmy Choo woman’s lifestyle, from flats & biker boots to the highest evening shoes constructed on 120mm.

s And out of interest, what were you wearing as a teenager in the 1980s? It was all about Alaia and bodycon. I used to save up to buy specific pieces. Before that I was into denim shorts and cowboy boots. But only I got into Debbie Harry, the reference point for this collection, back then in the late 1970s. I think I was too young so it’s wonderful to discover someone first time around. †Anne-Marie Schmit

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Interview Kris Van Assche  Ce n’est pas demain que les hommes porteront des robes. 

Kris Van Assche, c’est le Belge qui dessine Dior Homme, un directeur artistique authentique en perpĂŠtuelle quĂŞte d’esthĂŠtisme et de poĂŠsie. Il aime cĂŠlĂŠbrer une masculinitĂŠ qui prendrait le temps de se choyer et une fĂŠminitĂŠ qui ne cesserait de se rĂŠinventer. Parallèlement Ă Dior Homme, ce stakhanoviste du beau dirige sa propre ligne de vĂŞtements siglĂŠe KRISVANASSCHE. Ses crĂŠations glorifient le chic d’antan, vĂŠnèrent le sens du dĂŠtail et exaltent une attitude sophistiquĂŠe en rupture avec l’uniformisation sportswear. Entretien ÂŤ mitraillette Âť avec l’Homme Dior.

s Comment ĂŞtre ĂŠlĂŠgant aujourd’hui ? En ayant une allure qui reflète l’ÊlĂŠgance du cĹ“ur, intĂŠrieure. En ĂŠtant sobre et moderne tout en ĂŠvitant la convention ou, inversement, l’outrance. s Quelle est, selon vous, l’antithèse de l’ÊlĂŠgance ? Le dĂŠguisement et le ÂŤ n’importe quoi Âť. Vouloir ÂŤ faire jeune Âť Ă tout prix est une attitude ridicule. Ou bien vouloir se vĂŞtir pour exprimer un statut social. s A quoi sert la mode Ă l’aube de 2010 ? Un antidote Ă l’ennui.

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 Vouloir ‚ faire jeune › à tout prix est une attitude ridicule. 

Exposition Ă Hyères, 2009 s Qu’est-ce que le luxe de nos jours ? Des dĂŠtails qui disent l’exception, le savoir-faire et la beautĂŠ. s Que trouvez-vous ÂŤ beau Âť ? Ce qui est dĂŠsirable. s Qui est la femme KVA de votre dernier dĂŠfilĂŠ ? Une fausse bourgeoise qui revisite les classiques en les modernisant. Elle incarne une fĂŠminitĂŠ ĂŠternelle, dans des robes impeccables et sexy, sans vulgaritĂŠ. Elle est nette, coupĂŠe, stylĂŠe dans la simplicitĂŠ et l’Êvidence de sa sĂŠduction. Imaginez Grace Kelly dans les rues d’Anvers. s Vos clientes ressemblent-elles Ă la femme que vous imaginez lorsque vous crĂŠez ? Je n’imagine aucune femme en particulier. Je pars d’une silhouette, d’un dĂŠsir d’harmonie que doivent ĂŞtre capables de s’approprier toutes les femmes. Pas d’Êlitisme, la femme KVA me surprend toujours et j’en suis ravi. s Quels sont les essentiels d’un vestiaire fĂŠminin ? Une robe noire, une chemise blanche, un manteau, un trench... Finalement, ce n’est pas très loin du vestiaire masculin. s Y-a-t-il une pièce ou un accessoire qui ne fera jamais partie de vos collections ? Personne ne sait ce que je risque de faire d’ici 30 ans‌ MĂŞme pas moi.

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s Faut-il ĂŞtre schizophrène pour crĂŠer pour KVA et Dior Homme ? Non. Il faut ĂŞtre organisĂŠ et efficace, ce qui est le contraire de la folie. Les moyens dont dispose chaque maison, KVA et Dior, dĂŠterminent les collections. D’un cĂ´tĂŠ, on a une ĂŠconomie serrĂŠe, une logique de jeune maison indĂŠpendante qui doit inventer tous les jours la formule pour concilier crĂŠativitĂŠ et rentabilitĂŠ. De l’autre, chez Dior, l’ampleur des moyens autorise l’expĂŠrimentation, le luxe et la dĂŠmesure. Les ateliers sont la pierre angulaire de cette organisation. Leur savoir-faire permet de crĂŠer des collections dans un esprit couture propre Ă Dior. s Travaille-t-on une collection pour la femme de la mĂŞme façon que pour l’homme ? Avec la mĂŞme intensitĂŠ mais pas avec les mĂŞmes contraintes. Le vestiaire masculin est rĂŠduit et, quoi qu’on dise, ce n’est pas demain que les hommes porteront des robes ou des imprimĂŠs chocs. Inversement, on peut faire Ă peu près tout ce que l’on veut chez la femme. Il s’agit donc de resserrer, de recentrer le propos, d’être prĂŠcis et cohĂŠrent. Pour l’homme, il faut s’Êvader. Pour la femme, il faut ĂŠlaguer. s Vous trouvez-vous des points en commun avec Monsieur Christian Dior ? Je ne pourrais jamais affirmer quoi que ce soit. Quelle prĂŠtention‌ Mais il semblerait qu’il recherchait avant tout ÂŤ la beautĂŠ ‌ Je me retrouve lĂ -dedans.


Collection homme automne / hiver 2009-2010 s Quelle vulgaritĂŠ pourrait vous conduire Ă vous mettre en grève ? De devoir travailler avec quelqu’un que je mĂŠprise. s Votre dressing ressemble-t-il Ă une boutique Dior Homme ? Non, pas vraiment, mĂŞme si j’ai beaucoup de pièces Dior Homme bien-sĂťr. J’ai aussi beaucoup de vĂŞtements KVA et des t-shirts sans marque particulière que j’ai rapportĂŠs de mes voyages.

s Le jogging est-il nÊcessaire au vestiaire masculin contemporain ? Drôle de question. Non, je ne crois pas, parce qu’il n’embellit pas tout le monde. Contrairement à un costume bien coupÊ ou une chemise blanche. s Avez-vous une mÊthodologie que vous appliquez systÊmatiquement pour prÊparer vos collections ? Non, pas de rituel. Mes sources et mes influences sont diverses et changeantes. Un voyage, une musique, une photo peuvent numÊro


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ÂŤ La femme KVA me surprend toujours. Âť

Collection femme printemps / ĂŠtĂŠ 2010 : backstage

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constituer le point de dĂŠpart d’une collection. Je ne veux pas de cadre rigide. Il me faut de la libertĂŠ pour crĂŠer, c’est indispensable. s Quelles sont les destinations de voyage qui vous ont le plus inspirĂŠ? Buenos Aires est ma ville sĹ“ur, celle vers laquelle je reviens sans cesse. J’y retrouve une ambiance urbaine Ă laquelle je m’identifie, entre passĂŠ et modernitĂŠ. La rue est une scène permanente, la sensualitĂŠ est partout, le mouvement et les contrastes aussi. Je ne m’en lasse pas car elle change tout le temps. s Pourriez-vous imaginer une collection inspirĂŠe d’un voyage au Grand-DuchĂŠ du Luxembourg ? Aucune idĂŠe, tout dĂŠpend de ce que je pourrais y vivre.

Collection femme printemps / ĂŠtĂŠ 2010

s Quel patrimoine culturel hĂŠritĂŠ de Londerzeel, votre village natal, retrouve-t-on dans votre travail ? L’apprentissage et le dĂŠfi. La belle lumière froide du Nord. La volontĂŠ de s’Êchapper du gris aussi‌ s Avez-vous parfois l’impression d’offrir Ă Dior une mode ÂŤ Ă la belge Âť ? Ma ÂŤ belgitude Âť est incontournable. Elle est faite de passion et de sobriĂŠtĂŠ mĂŞlĂŠes. De rigueur et de dĂŠmesure. C’est une alliance de contraires qui se bousculent et forment une alchimie.

Collection femme printemps / ĂŠtĂŠ 2010 : backstage

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 Ma ‚ belgitude › est incontournable. 

Collection homme printemps / ĂŠtĂŠ 2010 s A qui avez-vous envie de dĂŠdicacer votre jeune carrière ? A ceux que j’aime, mais c’est encore trop tĂ´t. s Avez-vous une dent contre les couleurs ? Au contraire, je les adore. Mais je trouve qu’elles sont vite inadaptĂŠes au vestiaire masculin, qu’elles frĂ´lent le dĂŠguisement. Par contre, j’ai souvent utilisĂŠ des couleurs très fortes pour la femme. Des rouges sanguins, des bleus, des jaunes. s Quels sont les basiques d’un vestiaire masculin ? Toujours les mĂŞmes : costume noir, chemise blanche, manteau, trench etc. Ces exercices de style sont immuables. Il faut composer avec et inventer quelque chose de nouveau Ă partir d’eux. s Avez-vous une muse ? Pas de muse ÂŤ immuable ‌ PlutĂ´t des personnes qui m’inspirent, mais cela change rĂŠgulièrement. s Que trouve-t-on Ă la lettre ÂŤ J Âť de votre I-pod ? Justice, bande-son originale du dĂŠfilĂŠ Dior Homme: Blow. s Lisez-vous des magazines de mode ? Oui, mĂŞme si, le week-end, je prĂŠfère les quotidiens.

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s Quel est votre livre de chevet ? The Precious Present de Spencer Johnson. s Y a-t-il un lien entre votre crĂŠation de mode et votre travail d’artiste ? Oui et non. Les installations que je conçois sont un univers Ă part, très distinct de la mode. J’y explore des donnĂŠes conceptuelles, dĂŠtachĂŠes des contraintes commerciales du prĂŞt-Ă -porter. Cependant, tout ce que j’entreprends en art comme dans la mode est gouvernĂŠ par une quĂŞte de beautĂŠ et de sens. s Avez-vous mangĂŠ toutes vos betteraves, chez Françoise, vendredi soir, au dĂŽner de Rick Owens ? Non. Je connais bien les soirĂŠes mode maintenant. Je sais que l’on n’y va pas pour manger‌ J’avais donc mangĂŠ avant. Mais la soirĂŠe ĂŠtait très rĂŠussie : un mix de gens ĂŠtranges et inattendus. Très ÂŤ frais Âť. †Pascal Monfort Photo : Portrait : Julia Champeau DĂŠfilĂŠ : Patrice Stable Backstage et Accessoires : GaĂŤtan Bernard



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You, everywhere you go Photographe : GrĂŠgoire Alexandre Styliste : Rebecca Leach

Chemise, veste et chaussettes Uniqlo Pantalon en ciur Balenciaga Chaussures Converse model’s own

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Robe, chaussures et collants Alexander McQueen Page de gauche : Manteau-cape Giles Chaussures et jeans model’s own numÊro


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Robe en laine beige brodÊe de clous et perles Giles Chaussettes model’s own Chaussures Gianvito Rossi Page de droite : Vestes Maxime Simons

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Page de gauche : Body Vilsbol de Arce Bottes VÊronique Leroy Ci-dessous : Robe Bottega Veneta Chaussures Gianrito Rossi Pochette Nina Ricci Pile de vetements model’s own

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Robe longue avec col de perles gĂŠant Moschino Chaussures Accessoire Diffusion Page de gauche : Robe Ă pompons Lie Sang Bong Photographe : GrĂŠgoire Alexandre Styliste : Rebecca Leach Maquilleuse : Takako Olliver-Noborio Coiffeur : MickaĂŤl Jauneau Mannequins : Erica Krauter (Elite), Masha Kirsanova (Elite), Isabella Lindblom (Elite) Assistantes stylistes : Claire George et ChloĂŠ Neyret Vioz numĂŠro


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Ass Kickin’ Figure de proue des sportives ÂŤmade in U.S.Âť, la Corvette entretient le mythe depuis maintenant plus de 50 ans. Sa mouture actuelle, dĂŠnommĂŠe C6, se rĂŠvèle diablement efficace et s’impose comme une rĂŠelle alternative aux rutilantes et ostentatoires germano-italiennes. Attention, pression sanguine en hausse ! Back to the Future Indissociable de l’AmĂŠrique des 50’s, la Corvette a vu le jour en 1953 Ă Flint, Michigan. Roadster biplace habillĂŠ d’une carrosserie en fibres de verre et dotĂŠ d’un 6 cylindres en ligne ÂŤblue flameÂť Chevrolet de 150ch, elle s’impose d’emblĂŠe comme LA rĂŠponse aux petits roadsters anglais très en vogue Ă l’Êpoque. Si l’engin affiche des performances modestes, il offre par contre un impressionnant concentrĂŠ de technologies et un comportement exemplaire encore inĂŠdits pour l’Êpoque. (R)ĂŠvolution Si les 60’s voient le renforcement du caractère sportif de la Vette, les 70’s marqueront un tournant dĂŠcisif en insufflant Ă l’engin diabolique un design rĂŠvolutionnaire‌ et rĂŠsolument frimeur. 1984, retour au sommet avec une refonte totale du bolide en phase avec l’AmĂŠrique de Reagan et les aventures de Marty Mc Fly et autres Ferris Bueller : l’Êlectronique fait sa fulgurante apparition! 1997 marque le lancement de la C5. En près de 40 annĂŠes d’existence, la Vette est passĂŠe du statut de roadster spartiate Ă celui de GT ultra-performante Ă la tenue de route irrĂŠprochable et aux performances toujours Ă la hausse. Dernière en date, la C6 est commercialisĂŠe depuis 2006. Notre version d’essai affiche une cylindrĂŠe de 6200 cm3 et une puissance de‌ 436 ch. De quoi envoyer la sauce et titiller une F430. L’essai s’annonce fort en coups de pieds au c** ! LAPD & co Lorsque la charmante Laure me confie les clĂŠs de ma redoutable et inquiĂŠtante C6 en me lançant un ÂŤbon amusement !Âť, je suis immĂŠdiatement pris d’une proustienne rĂŠminiscence et les souvenirs commencent Ă m’envahir. Je me vois sur le tapis du salon familial occupĂŠ Ă briquer ma collection de Hot Wheels Ă coups de bombe Pledge en prĂŠvision d’une hĂŠroĂŻque course de miniatures durant laquelle je colle une bonne paire de queues de poisson Ă mon fidèle cousin de 2 ans mon cadet. Sur le fier poste de tĂŠlĂŠvision Saba (Ă l’Êcran aussi plat que la morphologie de Shakira), Jon et Ponch de la sĂŠrie CHiPs sont occupĂŠs Ă en dĂŠcoudre avec deux malfrats en fuite Ă bord de leur Stingray noire. Ils envoient sĂŠvère dans les collines de Mulholland Drive. J’ai des ĂŠtoiles plein les yeux et je passais les 10 annĂŠes suivantes Ă tanner mon oncle pour qu’il me laisse tenir le volant, puis passer les vitesses et enfin mettre sur 2 roues sa blanche Ritmo dans les parkings de supermarchĂŠs les dimanches après-midi. RĂŠveil !

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Born in the U.S.A. La mĂŠmoire rafraĂŽchie, je tourne la clĂŠ de contact, je presse le bouton ÂŤstartÂť et‌ et‌ que dire ? Eh bien que la sonoritĂŠ du 6.2L est exquise, rauque et enivrante. Au diable l’hybride et les restrictions de CO2 (pendant 3 heures seulement) ! Les 436 bourrins vous propulsent dans un imaginaire plus proche des fabuleuses courses d’Indycar que du pĂŠlĂŠrinage familial chez Cactus le samedi après-midi. Et tout est lĂ pour vous le rappeler : de la typo de compteur Ă l’affichage du logo Corvette sur le large ĂŠcran de navigation. Bref, ÂŤnous ne sommes pas lĂ pour beurrer les sandwichsÂť. Je pourrais ĂŠpiloguer sur une pelletĂŠe de dĂŠtails techniques, mais je prĂŠfère laisser cela aux revues spĂŠcialisĂŠes. Ici, on parle de pur plaisir automobile, de sensations, d’huile et d’adrĂŠnaline. A peine quelques kilomètres et je me prends Ă rĂŞver d’une fuite Ă bord de mon bolide. Les passants se retournent Ă s’en dĂŠvisser la tĂŞte et je jubile Ă l’idĂŠe de me manger quelques kilomètres de bitume. Je m’engage donc sur l’autoroute Luxembourg-Esch et je tente une petite poussĂŠe‌ Bluffant ! Le tonnerre gronde, la mĂŠcanique charge et mon cĹ“ur s’emballe. Puissante, rapide, hargneuse et volontaire, elle est bel et bien une GT exceptionnelle qui n’a rien Ă envier Ă ses rivales. Voiture de macho ĂŠgoĂŻste ? Sans doute, mais Voiture avec un grand ÂŤVÂť comme Vette. Conclusion La Corvette est de tous les superlatifs et joue la carte de l’hyper-sportivitĂŠ. Vous l’aurez compris, la fiche technique apparaĂŽt secondaire tant le plaisir procurĂŠ est immense. A bord de la C6, vous ĂŞtes seul et le regard rivĂŠ sur le compte-tours. Cela sent le cuir‌ et la fureur de vivre. On a aimĂŠ TOUT‌ mais aussi: La ligne exceptionnelle Le caractère polyvalent de l’engin, roulable tous les jours La taille du coffre La position de conduite La sonoritĂŠ du 6.2L Les sensations de conduite ÂŤpure et dureÂť Le mythe tout simplement On a moins aimĂŠ La rigiditĂŠ et le cĂ´tĂŠ ÂŤ cheap Âť de certains plastiques †La Chevrolet Corvette C6 est disponible chez Autopolis (www.autopolis.lu) Christophe Michel


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Š Elizabeth Weinberg

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ELDORADIO CD-TIPP

Passion Pit: Manners Passion Pit aus Massachusetts si kierzlech mat hirer EP „Chunk of change“ an dem hyperaktiven HeliumHit „Sleepyhead“ em den Eck komm. An op hirem DebĂźtalbum maachen si elektronesch Kannerlidder fir Erwuessener dĂŠi staark un den New Yorker Duo MGMT erĂŤnnert. Mat engem Ă‹nnerscheet: Passion Pit sinn zu fĂŤnnef a kĂŤnnen nach vill mĂŠi halluzinogene KamĂŠidi maachen. InvitĂŠieren fir e puer Lidder gläich e richtege Kannerchouer an de Studio, am Plaz di kleng Kanner aus der BĂŠcks jäizen ze loossen. A wann den omnipresente Produzent Chris Zane, de Gitarrist Seth Jarbour an d‘BlĂŠiser vum Antibalas Afrobeat Orchestra am Studio optauchen, ass de geplangte Chaos komplett. Synthetesche Psychedelia mat Achtzeger-Touch? Souwisou. ElektrifizĂŠierten Indie-Rock? Och. World Music? Ass op mannst am Geescht präsent. Hitten ouni Enn? Wourop ee Substanzen huelen kann. DĂŠi een dann op di verschiddenste Plazen brĂŠngen. Am Opener „Make light“ zum Beispill an e Spillbuttek. Ee Lidd mat dreiwendem Bass an enger Neonsonn aus fiepsegen Synthesizer. Mee dono geet et rĂŠischt richteg lass. „Manners“ ass net nĂŤmmen deen Ăźblechen Indie-Rock-Album mat e puer individuelle Mierkmoler, mee huet wĂŠinst sengem elektroneschen Ă‹nnerbau vrun allem eent: ee richtegen Groove. Deen een beim lĂŤschtegen Titel „Little secrets“ direkt dozou verleet, mam Kannerchouer am Krees ze danzen. „The reeling“ taumelt dann am Delirium iwwert d‘Danzpist an spĂŠitstens dee verdrĂŠinten „Sleepyhead“ an dee kitschegen „Let your love

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grow tall“ loossen d‘Beem dann definitiv an den Himmel wuessen. Munitioun fir op mannst dat nächst halleft Joer „Weekend wars“ bitt „Manners“ allemol. Am beschten also gläich nach eemol nolueden. †Christine Delvaux


Winter by

Fashion

de gauche à droite et de bas en haut : Samsung B7620 Armani, oreillette Bluetooth Swarovski, oreillette Bluetooth Bang & Olufsen, Sony Ericsson Jalou Dolce & Gabbana, Asus Eee Swarovski, Samsung I7500 Armani.

Helpline gratuite 24h/24 et 7j/7: GSM 4321 - Tél. fixe 8002 4321 - www.luxgsm.lu LUXEMBOURG-GARE I BELLE ETOILE I CITY CONCORDE I DUDELANGE I ESCH-SUR-ALZETTE I ETTELBRUCK I JUNGLINSTER I KIRCHBERG I REDANGE I TROISVIERGES


B:IGDEDA>H

Christiania, ma bien-aimĂŠe Au commencement, vous avez le Danemark, grand gagnant 2009 des pays europĂŠens oĂš il fait bon vivre. La nation met un point d’honneur Ă gommer les inĂŠgalitĂŠs ĂŠconomiques entre les diffĂŠrentes classes sociales : pas de trop riches et encore moins de trop pauvres. Ensuite, vous avez sa capitale, Copenhague, splendide mĂŠtropole rythmĂŠe par les cultures alternatives hors normes, un culte de la boisson sans limite, une bonhommie Ă toute ĂŠpreuve et, pardonnez mon machisme, une fourmilière de blondes damoiselles hautes perchĂŠes, bonnes comme le bon pain. Et au milieu de tout cela, vous avez une commune libre baptisĂŠe Christiania, un paradis utopiste hors de l’Europe, autogĂŠrĂŠ par un bon millier de hippies, de squatteurs, de doux rĂŞveurs et de bohèmes contestataires : suivez le guide ! A peine arrivĂŠs aux abords de Christiania, des panneaux vous interdisent de prendre des photos. A mon humble avis, les gentils freaks de ce village d’irrĂŠductibles glandeurs n’ont ni envie d’être dĂŠrangĂŠs dans leur oisivetĂŠ, ni envie d’être shootĂŠs comme des bĂŞtes de foire et encore moins envie d’attirer les foudres du gouvernement sur leurs mĹ“urs anti-bourgeois. Qu’à cela ne tienne, le journaliste d’investigation rebelle et engagĂŠ que je suis, a choisi l’option espion du KGB, en camouflant son vieux numĂŠrique sous son t-shirt, pour vous voler quelques images, certes pourries, mais authentiques de l’autre façon de vivre de ces insoumis. CrĂŠĂŠ en 1971 dans une

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caserne abandonnĂŠe, et depuis, maintes fois menacĂŠ d’expulsion par les autoritĂŠs danoises, le quartier libertaire dĂŠrange mais sĂŠduit aussi grandement tous les hurluberlus en quĂŞte d’expĂŠrimentations sociales. La vie s’est organisĂŠe autour de petits commerces sympas et atypiques : radio libre, boulangerie bio, jardin d’enfant verdoyant, cinĂŠma indĂŠpendant, salles de concert, skatepark, sans oublier les cĂŠlèbres tricycles Ă benne estampillĂŠs Christiania Bikes et, sur Pusher Street, les petites ĂŠchoppes de vente de cannabis. La drogue douce s’affiche sur tous les faciès, un joint coincĂŠ dans le bec ĂŠdentĂŠ mais toujours souriant de 9 christianites sur 10. Quand aux drogues dures, elles ont longtemps ĂŠtĂŠ un problème de la citĂŠ et continuent de circuler maladroitement sous le manteau de zombies aux joues malingres. Lors de notre passage, une descente de 20 policiers a immobilisĂŠ pendant une heure le quartier. L’action coup de poing s’apparentait plus Ă une grosse fan-


faronnade pour rassurer l’opinion publique qu’à un vĂŠritable dĂŠsir de nettoyage, mĂŞme si les petits comptoirs de haschich se sont vite pressĂŠs de plier bagages ‌ pour rĂŠapparaĂŽtre quelques heures plus tard. On parle quand mĂŞme d’un business de 27 millions d’euros. Mais Christiania reste une belle ballade originale au milieu des bâtiments psychĂŠdĂŠliques qui ĂŠgaieront vos soirĂŠes et vos chill dominicaux. Pour ce pèlerinage scandinave, l’ouverture d’es-

prit et la bonne humeur sont plus que conseillĂŠs. En tous cas, moi je plĂŠbiscite ce droit Ă la diffĂŠrence, Ă la nonchalance, Ă la paresse et au rejet du poncif travail-famille-patrie. Je pourrais encore philosopher sur cette anarchie pendant de nombreuses pages, mais ce Luxuriant 10ème ĂŠdition s’est laissĂŠ sĂŠduire par l’univers de la mode, alors une fois encore, le luxe remplace la luxure dans ce magazine. †SĂŠbastien numĂŠro


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POST-REPORT DU KNIGHT CLUBBER ! Voilà maintenant 10 ans que le Catclub est nÊ, 10 ans qu’il rythme les nuits luxembourgeoises, 10 ans qu’il Êmoustille les papilles des gourmands de ses saveurs ÊpicÊes.

bourg. DÊsormais, les mojitos et autres cocktails estivaux se savoureront toute l’annÊe  en terrasse  snobant la brise glaciale, la pluie et le froid du grand nord.

Au fil des annÊes, le Catclub s’est imposÊ comme un endroit incontournable de notre capitale, presque une institution pour les noctambules du Grand-DuchÊ (et ils sont nombreux !).

Autre nouveautĂŠ, les restaurants thaĂŻ et continental fusionnent et nous proposent une toute nouvelle carte prĂŞte Ă aiguiser les appĂŠtits. Que vous soyez plutĂ´t cuisine asiatique ou traditionnelle, vous trouverez forcĂŠment votre bonheur parmi la large variĂŠtĂŠ de mets Ă savourer.

Le secret de cette longÊvitÊ ? Un cadre original et un concept enchanteur oÚ se côtoient hommes d’affaires surbookÊs, brunes pÊtillantes, blondes Êclatantes et oiseaux de nuit dÊchaÎnÊs. Pour son anniversaire, le Catclub prend ses aises et brise les murs, offrant un espace bar qui s’Êtend à la terrasse jusqu’alors rÊservÊe aux quelques mois (jours ?!) de chaleur à Luxem-

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En 10 ans de fĂŞtes, le Catclub n’a pas pris une ride‌sans Botox, ni chirurgie, il a rĂŠussi l’audacieux pari de rester l’un de ces lieux favoris de notre capitale. Ă€ dans 10 ans ! â€


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Burning man J’ai dĂŠcouvert le Burning Man un peu au hasard de mes annĂŠes de zapping, en regardant du coin de l’œil un reportage ou deux sur ce curieux festival. Je me disais d’ailleurs qu’il fallait vraiment ĂŞtre allumĂŠ pour passer une semaine dans un dĂŠsert aride quand tant de destinations paradisiaques vous tendent les bras. Je me suis finalement laissĂŠ convaincre par deux amis que nous avions suffisamment eu notre lot de mers turquoise, de cocotiers et de sable fin, et qu’il ĂŠtait temps de faire partie de ces excentriques pour l’Êdition 2009. Pour un allergique chronique aux acariens, une semaine Ă manger du sable promettait d’être dĂŠpaysante. A peine dĂŠbarquĂŠ sur le tarmac de Las Vegas, me voilĂ parti pour un road trip Ă travers la Death Valley, destination Black Rock City, citĂŠ du Burning Man et ĂŠphĂŠmère troisième plus grande ville du Nevada. Le panneau ÂŤ Planet Exit Âť, Ă la sortie de la dernière bourgade traversĂŠe, annonce la couleur. Le Burning Man, c’est cinquante mille personnes qui se rĂŠunissent pendant la dernière semaine d’aoĂťt dans le dĂŠsert autour d’un grand bonhomme en bois, qui sera brĂťlĂŠ le dernier jour. Le but de tout cela est de vivre une expĂŠrience communautaire et artistique, basĂŠe sur l’Êchange en s’autorisant toutes

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les extravagances possibles et inimaginables. Le camp est un gigantesque ovale constituĂŠ de cercles concentriques autour du ÂŤ Man Âť, avec des heures, comme un cadran et des lettres pour dĂŠfinir les rues. Chacun ramène de quoi subsister et se loger car il n’y a absolument rien si ce n’est des gens, de la poussière et des toilettes de chantier. L’argent n’a aucune valeur et l’Êconomie n’existe pas, seul le partage et le ÂŤ gifting Âť font office de loi du marchĂŠ. Tout le monde est le bienvenu, personne ne vous demande ce que vous faĂŽtes dans la vie, mais simplement votre prĂŠnom, d’oĂš vous venez et ce que vous voulez boire. Je parle aux inconnus, pas de rĂŠseau tĂŠlĂŠphonique ni Internet, pas de montre au poignet, rien Ă vendre ni Ă acheter, je mange quand j’ai faim, je me lave avec des lingettes et surtout, je suis heureux d’être lĂ . Chacun vit Ă son rythme au grĂŠ d’une fĂŞte permanente et d’activitĂŠs aussi diverses que dĂŠcalĂŠes. En vrac, j’ai fait du roller disco, j’ai participĂŠ aux flashes mobs dĂŠguisĂŠ en abeille, j’ai fait du vĂŠlo dans des tenues extravagantes, je me suis fait faire une carte d’identitĂŠ gĂŠnitale ou encore, j’ai aidĂŠ des artistes sur leurs projets. Les rencontres sont insolites et riches en anecdotes. J’ai discutĂŠ dans un bar de fortune, tenu par un chimiste nu, avec un corĂŠen sous acide qui jurait voir les lignes de sa main onduler. J’ai fabriquĂŠ une marionnette en chaussette avec


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les enfants du Kid village. J’ai trinquĂŠ avec des Russes et j’ai fini dans une tente pour assister Ă une dĂŠmonstration de ÂŤ Shibari Âť, l’appellation japonaise glamour du bondage, sur des volontaires curieux. Et tout cela le temps d’un après-midi. La nuit apporte elle aussi son lot d’expĂŠriences. J’ai dĂŠambulĂŠ de camp en camp, guidĂŠ par le hasard et le bruit. J’ai assistĂŠ Ă des performances thÊâtrales, squattĂŠ les nombreux dancefloors, chantĂŠ du U2 au micro en courant derrière la voiture karaokĂŠ. Je me suis accoudĂŠ Ă de nombreux comptoirs pour boire de la vodka soda tempĂŠrĂŠe, mon verre toujours en bandoulière. Je dis ÂŤ mon Âť verre car oui, il y a une dĂŠmarche ĂŠcologique derrière tout cela. Si l’alcool est gĂŠnĂŠreusement offert par les participants, les festivaliers ne cautionnent pas le gaspillage.

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Ainsi, bien que la fête soit permanente, je n’ai jamais vu traÎner le moindre dÊchet malgrÊ l’absence de poubelles. Les participants s’engagent à ne pas altÊrer le site protÊgÊ classÊ rÊserve naturelle et à le rendre dans le même Êtat qu’en arrivant. A la fin du festival, des volontaires restent pour s’assurer qu’aucune trace ne subsiste, comme si rien ne s’Êtait passÊ. C’est un peu cela le Burning Man, à chaque coin de rue, on dÊcouvre quelque chose de drôle, d’original, de surprenant, le tout dans une ambiance digne d’une gigantesque cour de recrÊation pour adultes. On s’amuse et on apprend à se connaÎtre simplement et sans prÊjugÊs, à partager, à ne rien attendre en retour de nos actes. L’annÊe prochaine, j’y retourne. †Julien Lion


Regagnez des couleurs, COMMUNIQUEZ!

Ne pas communiquer en pรฉriode de crise, cโ est prendre le risque de devenir invisible. Pourtant, communiquer permet : d %}BVHNFOUFS PV EF QSย TFSWFS TFT QBSUT EF NBSDIย MFT DPODVSSFOUT BZBOU UFOEBODF ย TF DBDIFS d %}FNQยกDIFS MB DPODVSSFODF E}FOUSFS TVS VO NBSDIย 7PJSF M}JODJUFS ย FO TPSUJS d %F NBJOUFOJS FU EF Eย WFMPQQFS MB WBMFVS FU M}JNBHF E}VOF NBSRVF d %F OF QBT EFWPJS SBUUSBQFS VO HSPT Eย ร DJU EF DPNNVOJDBUJPO QBS MB TVJUF

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La crise et le luxe

Le G20 de Pittsburgh Ă peine achevĂŠ, les spĂŠcialistes s’accordent Ă dire que la prochaine bulle spĂŠculative se constitue dĂŠjĂ . Essayer d’Êviter un nouveau krach ĂŠconomique, c’est comme donner un Nurofen Ă quelqu’un qui a une calvitie. Le monde financier s’est offert le luxe d’une nouvelle crise, mais pour la première fois, elle a entraĂŽnĂŠ une vĂŠritable crise du luxe. Quelles sont les causes qui ont rendu la barrière entre la consommation courante et la somptuositĂŠ permĂŠable? Quelle en est la portĂŠe et comment les maĂŽtriser? Avant toute chose, il convient de revenir aux origines du luxe et Ă l’Êvolution de ce concept. La notion moderne de luxe remonte Ă la fin du XIXème siècle, pĂŠriode oĂš la rĂŠussite d’un individu ne se traduit plus par ses propriĂŠtĂŠs terriennes ou la table qu’il dresse pour ses invitĂŠs, mais par des signes distinctifs immĂŠdiats : la mode, les bijoux et plus tard l’automobile. Le phĂŠnomène d’industrialisation aboutit au dĂŠbut des annĂŠes 1970 Ă une industrie du luxe. Ces deux mots ont apparemment autant de choses en commun qu’un calcul mental et un calcul rĂŠnal, mais l’enjeu est de taille : rĂŠussir le grand ĂŠcart entre le maintien de la tradition et la production en sĂŠrie, union contre nature scellĂŠe par la publicitĂŠ. Cartier ouvre la voie en 1972 par la crĂŠation de la gamme Must, qui offre pour la première fois des objets griffĂŠs mais abordables. Aujourd’hui, n’importe qui peut s’offrir une part de rĂŞve, grâce au crĂŠdit, Ă la mondialisation et Ă internet. La rentabilitĂŠ d’une marque prestigieuse passe par la vente de parfums, lunettes et autres accessoires, auxquels on renonce en situation ĂŠconomique prĂŠcaire. En ĂŠlargissant la base de leur clientèle, les grandes enseignes du luxe se sont dĂŠveloppĂŠes, mais fragilisĂŠes. Le vin est tirĂŠ, il faut le boire jusqu’à la lie : Chanel a supprimĂŠ 200 CDD et le numĂŠro un mondial du luxe, LVMH, qui a annoncĂŠ courant fĂŠvrier une stagnation de ses bĂŠnĂŠfices sur les deux derniers exercices et qui a vu ses ventes progresser deux fois moins vite qu’en 2007 sur les branches de l’horlogerie et des vins et spiritueux, n’exclut pas des suppressions de postes fin 2009. Le darwinisme est la thĂŠorie selon laquelle les ĂŞtres vivants aujourd’hui rĂŠsultent de la sĂŠlection naturelle. La sphère ĂŠconomique n’Êchappe pas Ă cette règle. C’est en cela que la crise actuelle est particulière : les Maisons qui jusque-lĂ avaient ĂŠtĂŠ ĂŠpargnĂŠes, sont aujourd’hui plus ou moins gravement touchĂŠes.

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Comment dans ce contexte garantir la pĂŠrennitĂŠ des entreprises de ce secteur? Dans un monde oĂš couches sociales et biens de consommation se sont mixĂŠs, la publicitĂŠ en rĂŠpondant au besoin d’Êlitisme par la diffĂŠrenciation des produits, apporte une première rĂŠponse. La surenchère a cependant des effets pervers : les tendances trash ou porno chic n’ont pas sĂŠduit le grand public et ont fait s’Êloigner la clientèle traditionnelle. Autre exemple, Lacoste, marque bourgeoise par excellence, mais dont l’emblĂŠmatique crocodile a ĂŠtĂŠ adoptĂŠ par les jeunes des citĂŠs, a perdu sa cible première. Autre alternative : l’hyperluxe, qui rĂŠintègre la notion de raretĂŠ en maintenant la demande sous tension, quitte Ă faire des sacrifices en termes de productivitĂŠ et de profitabilitĂŠ. C’est typiquement le cas des horlogers suisses par exemple, tels Lange & SĂśhne, qui produit 4000 montres par an, un retour aux fondamentaux en somme. Mais cette niche ne permet pas de dĂŠveloppement massif. La solution pour l’empire du luxe serait donc de proposer Ă la fois des produits accessibles Ă tous mais aussi de rĂŠserver Ă une clientèle haut de gamme des biens qui lui sont dĂŠdiĂŠs, en garantissant une stricte hermĂŠticitĂŠ entre les deux et un usage parcimonieux de la publicitĂŠ. La seule Maison Ă avoir rĂŠussi le tour de force de produire des gammes de produit accessibles et de garder une niche de produits d’exception sans vulgariser son image est Hermès, dont les cravates sont produites Ă des milliers d’exemplaires, mais dont les articles de maroquinerie sont reconnaissables uniquement entre initiĂŠs sans la nĂŠcessitĂŠ d’un logo affichĂŠ de manière ostentatoire. La consommation de masse ne dĂŠmocratise le luxe que de manière superficielle. La crise a modifiĂŠ la notion de luxe en y intĂŠgrant des valeurs morales, comme l’Êthique, une consommation responsable et une certaine part d’hĂŠdonisme. Ces notions rĂŠpercutĂŠes dans la sphère publicitaire modifieront-elles dĂŠfinitivement nos comportements au moment de la reprise ĂŠconomique? L’argent passe-t-il momentanĂŠment ou dĂŠfinitivement au second plan? Gabrielle Chanel qui, nĂŠe dans la misère, a tutoyĂŠ les plus grands de son ĂŠpoque a laissĂŠ Ă la postĂŠritĂŠ le paradoxe suivant : le parfum le plus vendu au monde et ces quelque mots, le contraire du luxe n’est pas la pauvretĂŠ, mais la vulgaritĂŠ. †RS. Illustration Gilles Uzan


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Interview Dave Spoon

Den 18. Dezember heescht et nees „Barbie is a B***“ an een vun den Top Acts ass den Dave Spoon. Ech hu mech elo schon mam DJ a Produzent iwwer Vergangenheet, aktuelles an d’Zukunft ĂŤnnerhaalen.... s Dave, waat war Deng allerĂŠischt CD? Mäin ĂŠischten Album kruut ech kaaf – an dat war ee vun der “Muppet Showâ€? an de spĂŠiden 70er. s Du hues e ganz eegenen Museksstyle. Kanns Du den fir eis dĂŠfinĂŠieren? SpoonHouse? Nee, quatsch, et ass just House mä mat mengen Influenzen. s Wat ass e gudde Remix Ă la Dave Spoon? E “guddeâ€? Remix? Also, wannste mengs wĂŠi ech e gudde Remix produzĂŠieren... dat kann ech Dir haut nach ĂŤmmer net erklären s An e gudden DJ Set? All Club, all Stad op der ganzer Welt ass anescht. Et ass also ĂŤmmer ganz verschidden, well et ĂŤmmer en eenzegaartegen Event ass. Du kanns also keen „gudden“ Set spillen, mä just e Vibe erschafen den bei dĂŠi Zäit an dĂŠi Plaz passt. s Als Englänner, wĂŠi vill BĂŠier brauchs Du fir ganz “kreativâ€? opzeleen? Haha‌ also ech drĂŠnken ni wann ech schaffen. Dofir ass d’Änt wert wuel „0“. Ech hu viru laanger Zäit schon opgehal mat drĂŠnken fir dass ech mech op der Heemrees net sou schlecht fillen... Ech mengen do krisste eng vill mĂŠi intressant Ă„ntwert vu menge schwedesche Kollegen... s WĂŠieng Musek gĂŤtt Denger Meenung no, als engleschen Producer, den Hype vu Muer? Esou wĂŠi et ausgesäit setzen mir jo Trends, allerdings funktionĂŠieren dĂŠi oft just an de UK. Heisndo klappt et dann och nach an Australien oder de „coolen“ Stied an den USA. Dubstep war riesech! Mee wat kĂŤnnt als nächst? Ech wees et net, mee grad dat ass jo esou intressant un elektronescher MusĂŠk.

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ÂŤ Mäin ĂŠischten Album war ee vun der “Muppet Show. Âť s Waars Du an de 90er eigentlech och e richtegen Hardcore Raver? Ah jo! Zwar ouni Drogen, an just Musek vun de Mixtapes oder aus dem Radio. Well ech hat erĂŠischt 14 Joer. Mä de “UK Rave Soundâ€? vun de frĂŠien 90er war schon menges‌ s Hues Du e puer Rumeuren fir eis iwwer de Liam Howlett vun The Prodigy? Keng Rumeuren, mä hien huet mir frĂŠier vill gehollef fir unzefänken mat allem. Ech hunn zanter Joeren net mĂŠi mat him geschwat, mee et gĂŠif mech emol intressĂŠieren op hien nach ween ech sinn. s Du hues dach den Dizzee Rascal bestĂŤmmt kennegelĂŠiert wĂŠisste säi Remix produzĂŠiert hues? Ass heen e richtege „Gängster“? Jo mir hunn eis zu Ibiza getraff. Heen ass e richtegen Gentleman an eng Ikon an England. Mee e Gängster? Ech mengen do hueste besser heen selwer ze froen‌ s Deng bescht ErĂŤnnerung vun de läschten Joer als DJ? WĂŠi ech opgeluecht hunn an d’Sonn iwwer der Skyline vu Melbourne opgaange ass. Jo, dat war schon speziell. A mäin DĂŠbut am Pacha zesumme mam David Guetta. Dat war och genial! s GeschwĂŤnn kĂŤnns Du op LĂŤtzebuerg. Wat ass Däin ĂŠischten Gedanken wanns Du “LĂŤtzebuerg“ hĂŠiers? E Radio Sender! An einfach eng Plaz wou ech nach ni war‌ s An zum Schluss – e Message un Deng Fans hei? Ech kann et kaum erwaarden fir LĂŤtzebuerg emol ze gesinn. Merci dass Dir mir dat ermĂŠiglecht an e groussen Merci fir Ă„ren Support! Also, wien kĂŤnnt opd’Party? †Steve Kugener



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ÂŤ Ech muss de Raum spieren wann ech spillen. Âť

Interview Luke Laidback De Star-DJ ass den 18. Dezember op Besuch am Byblos an wärt do mat sengen intensiven House Beats de Public zum kachen brĂŠngen. Ech hu mech elo schon mam Luke iwwer seng Musek an seng Kung Fu Moves ĂŤnnerhalen. s Wat hues Du a läschter Zäit gemeet? Ech hunn u mengem neien Album geschafft. Ech mengen ech sinn elo esouwäit fäerdeg domat. s Ech hu gelies dass Du och gären Hip Hop lauschters. Ass dat och eng Inspiratioun fir Deng eegen Musek? Jo! Den alen Hip Hop fannen ech genial. Et huet mir nach ĂŤmmer e Gefill vun Energie ginn an och d’Gefill ech wier een Rebell a kĂŠint alles man wat ech wĂŠilt, op der ganzer Welt! An genau dĂŠi Gefiller well ech och a menger House Musek. s Immens vill DJen kommen aus Holland. Hues du eng Ahnung wisou? Ech mengen et ass dĂŠi Hollännesch MentalitĂŠit. Mir sin zimlech buedemstänneg an ĂŠierleech Leit. Dofir schaffen mir wierklech vill fir op e bestĂŤmmten Level ze kommen. D’House Szeen ass gigantesch hei! Esouguer nach mĂŠi grouss wĂŠi d’Hip Hop oder Trance Szeen a mengem Land. Mir mussen dofir als DJ hei extreme vill “schaffenâ€? fir de Public ze begeeschteren. Also, wa mir an aner Länner spillen ass et meeschtens vill mĂŠi einfach fir eis... s Waat ass fir Dech dat wichtegst wannste an engem Club hannert de Plackespiller stees? Ech muss mech an d’Leit eraversetzen an de raum “spierenâ€? wou ech sinn. An natirlech muss d’Equipement gudd sinn. D’Plackespiller sin wĂŠi eng Guitar fir den DJ‌. Also absolute PrioritĂŠit!

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s WĂŠi decidĂŠiers Du wĂŠien Lidd dass Du als nächst spills? bei mir ass alles Improvisatioun. Ech entscheeden dat dĂŠi Minutt wou ech et opleen. Et hänkt vu villen verschiddenen Aspekter of. De Leit, der Plaz, der Situatioun, dem Feeling,... Ech decidĂŠieren mech ĂŤmmer am läschten Moment, well ech dann genau dat Lidd spillen kann wat een dee Moment “brauchâ€?. s Scratchste dann nees mat Denger Nues? Haha‌ nee! Ech man dat nĂŤmmen a ganz speziellen Momenter‌. Oder wann ech richteg besoff sinn... haha! s Hues Du irgendwelch extra WĂŤnsch am Backstage? NĂś, alles wat ech brauch steet OP der BĂźhn. s WĂŠi gesäit e fräien Dag bei Dir aus? Ech hu net oft en Dag fräi. Mee meng Hobbyen sinn Kung Fu a Plackespiller. s Kung Fu? Wann een probĂŠiert Deng Plackespiller ze klauen – wĂŠien Move hues Du dann op Lager fir hien ze stoppen? Haha‌ ech benotzen den ‘Let-Tony-my-tourmanager-fix-it’ Trick. Esou hunn ech manner Stress. s Mengste Du kĂŠints Dech mam TĂźrsteher vum Byblos uleeĂŤ wanns Du do spills? Ech hu mat Leit trainĂŠiert dĂŠi ausgesinn wĂŠi TĂźrsteher, an ech ka nĂŤmmen soen: Et ass net d’GrĂŠisst dĂŠi zielt... s Gudd, dann musse mir eis jo keng Suergen man. Zum Schluss nach e Message un Deng Fans dĂŠi den 18. Dezember wärten am Byblos sinn? Loosst eis eng onvergiesslech Party man. †Steve Kugener


Aujourd’hui, la TV de demain !

www.hifi.lu

Il y a toujours un magasin HIFI International près de chez vous




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Je me chouchoute, tu te chouchoutes, il se chouchoute‌ On n’est jamais mieux servi que par soi-mĂŞme, et parce que Loulou est un homme gĂŠnial, il comprend que nous nous octroyons ce qu’il ne pense par forcĂŠment Ă nous offrir : de la futilitĂŠ essentielle ! Quelques heures pour flâner au cĹ“ur de villes qui se mettent en quatre pour nous faire plaisir et nous dĂŠcouvrons vite que des enseignes innovantes arrivent, que d’autres se font un lifting ou proposent des horaires d’ouverture enfin adaptĂŠs aux working women que nous sommes‌ D’ailleurs, ce mois-ci, Luxuriant propose Ă nos talons de rester au vestiaire : nous assumons – en solitaire ou entre copines – les baskets et le doux parfum de la gomme sur l’asphalte, cette fois il y a une lionne dans le Blabla !!

Se saper – Mango mon “Heroesâ€? Heroes, c’est le nom sexy Ă tomber de la dernière collection Mango Ă ne pas manquer. Si les pièces basiques mĂŠritent toujours d’être dans nos placards, cette saison Mango a vraiment pensĂŠ Ă tout‌ et mĂŞme Ă nous transformer en Scarlett Johansson! La tigresse qui sommeille en chacune de nous saura jouer sa carte maĂŽtresse en aiguisant ses ĂŠpaulettes, son perfecto bad girl, sa ceinture portĂŠe bien haute sur une jupe très très moulante couleur 80’s pour aciduler le quotidien‌ La saison a du piquant Ă la Blondie ! Elle annonce l’arrivĂŠe de Scarlett Johansson, la blonde atomique a ĂŠclipsĂŠ PĂŠnĂŠlope la brune et elle incarne une collection au top du glamour. ForcĂŠment, cela nous inspire ! Alors, sans filer chez le coiffeur se peroxyder la crinière, on se transcende tout au long de cet automne, comme si on devait sĂŠduire l’objectif de Mario Sorrenti – le photographe de la collection – et tour Ă tour, on se dĂŠlecte de porter cette paire de jeans skinny noirs ou ce top imprimĂŠ lĂŠopard‌ On vit Ă 100% comme cette femme urbaine, indĂŠpendante et cosmopolite, idĂŠale selon Mango et selon nous-mĂŞmes ! Mango 76 rue de l’Alzette L-4010 Esch-sur-Alzette TĂŠl. : 26 54 04 56 Mango (Auchan) 2 rue Alphonse Weicker L-2721 Luxembourg TĂŠl. : 26 68 46 03

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Se booster – Lady Fitness C’est un petit bijou ce centre ! Attendu depuis bien longtemps par toutes celles qui se sont senties ĂŠpiĂŠes pendant leurs exercices par des yeux ÂŤ mâles Âť intentionnĂŠs, il a enfin ouvert ses portes en plein cĹ“ur de Strassen. L’endroit est bien situĂŠ, design et chaleureux, Agathe ou Francesca nous accueillent avec un large sourire et nous appellent par notre prĂŠnom dès la seconde visite ! TerminĂŠ l’anonymat des centres impersonnels, ici on s’occupe de vous. Fitness, dĂŠtente, diĂŠtĂŠtique, gym douce‌ Tout y est, la rĂŠvolution est en marche : votre rĂŠvolution ! Le concept du Lady Fitness est dĂŠjĂ rĂŠputĂŠ en France, il repose sur quelques principes simples : un centre exclusivement fĂŠminin qui offre une prestation d’un rare sĂŠrieux, grâce aux diffĂŠrents programmes de suivi qui sont mis en place selon les particularitĂŠs de chacune, après un diagnostic physique, alimentaire et de la motivation, très dĂŠtaillĂŠ. L’argument choc du centre est la prĂŠsence permanente d’un coach sportif, qui motive, explique, suit et rythme les exercices de chaque sportive. Les efforts sont donc assistĂŠs, ludiques et effectuĂŠs sur des machines dernière gĂŠnĂŠration, plus efficaces et totalement respectueuses du corps. A l’inscription, une ceinture cardio paramĂŠtrĂŠe selon des donnĂŠes physiologiques 100% personnelles est offerte, elle sera le tĂŠmoin fidèle de chaque pas vers l’objectif fixĂŠ. TerminĂŠs les petit bobos, les arythmies et les mauvaises postures, au Lady Fitness nous ne sommes jamais seules face Ă sa machine. La forme sans perdre la santÊ‌ un bonus de choix pour toutes les femmes, quel que soit leur âge, et leur rĂŠsistance Ă l’effort. Pour celles qui n’ont pas de temps, le centre est ouvert toute la journĂŠe, proposant aux plus pressĂŠes un circuit minceur de 30mn que l’on peut boucler aisĂŠment entre midi et deux heures. Ni vue ni connue, on retourne au bureau après une bonne douche, dĂŠchargĂŠe de quelques cellules graisseuses mais chargĂŠe d’endorphines qui regonflent de bonne ĂŠnergie notre moral ! En quelques semaines Ă ce rythme-lĂ , le corps change et le bilan est vite fait : tonifiĂŠe, affinĂŠe, motivĂŠe‌ les abonnĂŠes en redemandent : ÂŤ un concept unique, du sur-mesure pour les femmes ! J’y suis, j’y reste !! Âť, confie Fabienne en sortant d’une sĂŠance. Quoi dire de plus si ce n’est de dĂŠcrocher votre tĂŠlĂŠphone pour prendre un rendez-vous d’essai ? Enfilez vos baskets et prenez la meilleure dĂŠcision de l’annĂŠe 2009 les filles : faites du sport ! Lady Fitness 132 rte d’Arlon L-8008 Strassen TĂŠl. : 26 31 10 39

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Se cultiver – International Motor Show de Luxembourg Parce que non, les voitures n’intĂŠressent pas que les garçons, nous aussi nous assumons le fait d’être sensibles aux formes d’une belle calandre ! Avec ou sans jolies pĂŠpĂŠes, nous nous rĂŠgalons de voir ces bolides affutĂŠs et super carĂŠnĂŠs, lĂ juste Ă portĂŠe de main Ă l’International Motor Show de Luxembourg les 20, 21 et 22 novembre 2009. Pour sa 12e ĂŠdition, les organisateurs ont sĂŠlectionnĂŠ les voitures et les motos reprĂŠsentant le nec plus ultra du milieu de la compĂŠtition, du vĂŠhicule d’exception et de collection... Que de promesses en perspective ! Jugez plutĂ´t : le thème principal sera les 100 ans de Bugatti avec un rassemblement des plus belles crĂŠations d’Ettore Bugatti. Il y aura aussi un invitĂŠ spĂŠcial: le musĂŠe de l’Aventure Peugeot, qui prĂŠsentera notamment deux Formules 1 motorisĂŠes par la marque de Sochaux, ou la CitroĂŤn C4 WRC du sex(y)tuple champion du monde des rallyes, SĂŠbastien Loeb. De quoi faire rĂŞver les as du volant que nous sommes, nous les conductrices de mini-voitures surpuissantes ! Pour motiver Loulou, prĂŠcisons qu’il y aura un plateau de motos Superbikes, des vĂŠhicules anciens de collection, des voitures de tuning mais aussi et surtout, une piste de karting indoor, des dĂŠmonstrations extrĂŞmes de trial‌ adrĂŠnaline et rose aux joues assurĂŠs !! LuxExpo - Kirchberg, www.international-motorshow.com Contacts : info@pole-position.lu, TĂŠl. : 00352. 23 62 31 98 Se bichonner – Alena Institut Plus qu’un institut de beautĂŠ, Alena est un nouveau concept de bar Ă ongles et institut hommes & femmes. Et oui, ces messieurs y ont aussi leur place - on peut utiliser une seule voiture avec Loulou et se donner bonne conscience en lui payant son massage - les soins proposĂŠs sont pensĂŠs aussi pour eux et les esthĂŠticiennes leur dĂŠlivrent des conseils de pro qui nous ĂŠviteront de passer pour la rabat-joie de service, qui insiste lourdement sur l’intĂŠrĂŞt du gel anti-rides sous les yeux ! Nos deux hĂ´tesses proposent un panel très complet de services dans une ambiance particulièrement relaxante : les traditionnels soins du visage et du corps, l’onglerie, la manucure, la pĂŠdicure, l’Êpilation et les massages, mais aussi de très bonnes idĂŠes originales comme les cours d’auto-maquillage ou l’extension de cils pas du tout drag queen. Nous attendons avec impatience les machines amincissantes et l’Êpilation dĂŠfinitive ! Alena travaille avec les inimitables produits Sothys et Alessandro, les connaisseuses sauront de quoi je parle ! Pour les adhĂŠrents il y a en plus une remise de 15%, les ĂŠtudiants de moins de 20 ans ont eux un rabais de 20%. Il y a aussi des nocturnes‌ Je vous le dis, il faut foncer dĂŠcouvrir cette adresse †. Alena 148 route d’Arlon L-8010 Strassen Tel : 27 39 75 00 www.alenainstitut.lu Caro

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Interview Playground

ÂŤ L’association mode et musique est un vieux dĂŠbat chez Playground. Âť Playground est la nouvelle sensation electro-rock ultra fashion. Playground signe des autographes sur la peau de ses fans. Playground sort son nouvel album Nightology sur le label musical de la marque Zadig & Voltaire. Playground sent bon la sueur, la dĂŠbauche, les dĂŠfilĂŠs de mode. Playground, c’est la fusion entre Iggy Pop, Midnight Juggernauts, Daft Punk et Placebo. Playground en exclusivitĂŠ pour Luxuriant : rencontre avec Firouz Farman-Farmaian, leader charismatique du groupe. s Vous avez jouĂŠ Ă la fĂŞte Marc Dorcel Ă Paris. C’Êtait chaud en backstage ? C’Êtait très chaud partout et 30 tentes Quechua ĂŠtaient installĂŠes pour ceux qui cherchaient un peu d’intimitĂŠ (rires). s Il paraĂŽt que tu es un tombeur, pourrais-tu nous lâcher une anecdote sur tes relations avec tes fans ? J’ai adorĂŠ signer le bras d’une fille après avoir jouĂŠ la première fois Ă l’ElysĂŠe Montmartre. En gĂŠnĂŠral, je suis un mec relativement discret, ce qui ne m’empĂŞche pas d’avoir une vie assez active dans mon coin (sourire). s Qui joue dans votre Playground ? Aujourd’hui, Playground en live c’est Firouz Farman-Farmaian au chant, Damien Keyser Ă la gratte, Joss Albert aux machines. En studio, c’est surtout la collaboration avec le producteur Eric ChĂŠdeville qui a permis de mĂŠtamorphoser notre fantasme du dĂŠbut en une rĂŠalitĂŠ musicale bien concrète.

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s Vous signez votre deuxième album oĂš vous affichez votre envie de faire le pont entre rock et electro. Pari artistique ou pitch commercial ? C’est dĂŠfinitivement un pari artistique, il suffit d’Êcouter le dĂŠroulement quasi filmique des interludes de Nightology ou le choix de son intro dramatique. Mais c’est un album que je pense commercial aussi, car je trouve les singles très rĂŠussis. s En collaborant avec Zadig & Voltaire, vous vouliez ĂŞtre habillĂŠs gratos ? Nous ne sommes malheureusement pas sapĂŠs gratuitement, exceptĂŠ sur quelques petits privilèges. L’histoire qui nous lie Ă Zadig & Voltaire Music, une entitĂŠ bien spĂŠcifique de la maison mère, est celle d’une belle rencontre avec le directeur artistique Thomas Pieds et le marketing manager Eric Massaroni. Nous partageons la mĂŞme envie de bousculer les idĂŠes reçues. s Dans votre Playground, on est plus branchĂŠ par le son ou par la mode ? L’association mode et musique est un vieux dĂŠbat chez Playground. Nous avons vite bossĂŠ avec des marques quand les budgets de notre ancien label ont disparu. Il y a eu Vans, Eastpak, Electric et aussi pas mal de sĂŠries mode, des ĂŠditos ou des dates liĂŠs Ă des events fashion. s Quel sera le prochain match de ton Playground ? Sur scène bien sĂťr pour notre tournĂŠe 2010, des concerts aussi dans les shops Zadig oĂš vous pourrez trouver l’album ĂŠditĂŠ en ĂŠdition limitĂŠe Ă 5000 exemplaires. †Laurent Photo : Alice Balas



Gagner le concours Trojka

ÂŤ Un concours dĂŠdiĂŠ Ă tous les graphistes et crĂŠatifs Âť, dit-il. A la lecture des mots de ce vieux briscard de SĂŠbastien, mon sang ne fit qu’un tour. CrĂŠatifs, nous le sommes tous. Alors, envie de vous mettre quelques biftons dans les poches avec le concours Trojka ? Voyons ce qu’Internet peut faire pour vous. Inspiration Il y a deux choses qui vous aideront Ă ĂŞtre inventif. La première est la recherche. Evitez tout de suite les efforts inutiles et passez par la case TroĂŻka, une orthographe plus courante en français. Que raconte Google Ă ce sujet ? Scrutez le Web, les images, les vidĂŠos‌ Les portes d’un monde d’idĂŠes s’ouvrent Ă vous ; vous pouvez aller voir sur Wikipedia (http://wikipedia. org) pour en avoir le cĹ“ur net, j’attendrai ici. Terme russe dĂŠsignant un ensemble de trois ĂŠlĂŠments, une troĂŻka peut reprĂŠsenter beaucoup de choses. Soyons fous, vous pouvez mĂŞme vous inventer l’une de ces choses. Mettez-vous en mode Davy Crockett et continuez Ă traquer l’idĂŠe sur Wikipedia, vous finirez bien par dĂŠbusquer un triumvirat qui vous plaise assez pour en faire le thème central de votre projet. J’ai une petite prĂŠfĂŠrence pour la rĂŠvolution russe, c’est une vraie mine d’or, mais des sujets, vous pouvez en trouver Ă la pelle. La deuxième chose, c’est d’avoir une idĂŠe. Votre thème, il va

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falloir le transmettre en image, format A4. LĂ non plus, vous n’êtes pas seul. Des siècles de culture vous contemplent, petit Homme ; le passĂŠ de nos cousins de l’Est est Ă l’origine de nombreux courants artistiques. Allez fureter sur le rĂŠseau Behance (http://behance.net), deviantART (http://deviantart. com), Flickr Tags (http://flickr.com/photos/tags), FFFFound! (http://ffffound.com) ou mĂŞme Threadless (http://threadless. com). De l’inspiration, en veux-tu en voilĂ . Transpiration ÂŤ Le gĂŠnie, c’est 1% d’inspiration, 99% de transpiration Âť disait mon ami Thomas Edison. En moins d’une heure, vous pouvez imaginer tout ce que vous voulez. Le reste, c’est de l’application. C’est peut-ĂŞtre le seul avantage qu’un graphiste aura sur vous, il connaĂŽt dĂŠjĂ les outils, juste? Ce sont les losers qui disent ça ! Vous avez un plan qui vous plaĂŽt ? Vous pouvez utiliser Illustrator ou Word, sinon InDesign ou Visio mais encore Photoshop ou Google SketchUp‌ peu importe. A vos pinceaux. †Concours sur www.luxuriant.lu Deadline 27/11/09 RĂŠgis

Image d’après une photo extraite du site www.valentina.net (il s’agit de sa grand-mère et son arrière-grand-père sur une TroĂŻka près de la ville d’Hughesovka, environ 1882)

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Vendredi 20 novembre Pete Tha Zouk. Byblos Scout Niblett. Exit07 Shinedown. Atelier International Motor Show (20-21-22). Luxexpo Elevation Night. The Point DJ Dee. Verso Luciole. Purple Lounge Festival de la percussion (20/22). Opderschmelz Reggae Veggie Night. Rockhalicious Magnum Night. Magnum Juste A Smile. Kulturfabrik The Transatlantic Collective. L’Inouï

Vendredi 27 novembre KaloomĂŠ. Kulturfabrik Hanna Hansen. Magnum DJ Dee. Verso Sonic Visions. Rockhal Resident Night. Flying Dutchman Vernissage Alex Fakso. Extrabold Hard Rock Night. Atelier Trouvailles(27-28-29). Philharmonie Natas Loves You. Exit07 Oswando. Purple Lounge Hexe Lilli Und Der Weihnachtszauber. Opderschmelz Call Notes. Philharmonie Charivari. Bonnevoie

Samedi 21 novembre Extrabold Party. MĂŠlusina Dj Christophe De Lima. Byblos Rafael GonzĂĄles & Rafael Amor - Cantautores. Ab NeumĂźnster Alcoholic Faith Mission & Virgin Passages. dqliq

Samedi 28 novembre Dj Paulette. Byblos Ho-Ag & Marvins Revolt. Verso Sonic Visions. Rockhal DJ Ramon. Magnum Disasteradio & READYdot. dqliq Extinct. Kulturfabrik

Ghinzu. Atelier Corey Gibbons. Palais DJ Chris. Rock Box Trash At Heart. Exit07 Magnum Night. Magnum

Louis Botella. The Point Picelectronic. Exit07 Catch Impro. Bonnevoie

Dimanche 22 novembre Mando Dio. Rockhal Cortège Saint-Nicolas. Esch Herman Kathan’s Busch-Werk. Opderschmelz Les Nuits de l’Erotisme. Byblos Crossroads feat. JoĂŤl Heyard. Ab. NeumĂźnster Lundi 23 novembre In Flames. Atelier Mardi 24 novembre Indochine. Galaxie Franui. Philharmonie AndrĂŠ Mergenthaler. Adagio Thionville Mercredi 25 novembre College Student Party. Verso Olivia Ruiz. Atelier Dan St Clair. Mudam Grigory Sokolov. Philharmonie Magnum Classics. Magnum

Dimanche 29 novembre Prodigy. Rockhal Dj Manu M & DJ Olvr. Ikki MH Allstars. Ab. Neumßnster Axelle Red. Atelier Les Nuits de l’Erotisme. Byblos Lundi 30 novembre Porcupine Tree. Rockhal John Abercrombie 4tet. Opderschmelz Set Your Goals. Kulturfabrik Mardi 1er dÊcembre Marcus Miller. Atelier Mercredi 2 dÊcembre The Whitest Boy Alive. Exit07 Chick Chicken Night. Rockhalicious Make A Wish & Choir Music. Mudam College Student Party. Verso Magnum Classics. Magnum The Black Out. Kulturfabrik Jeudi 3 dÊcembre Latino Night. Verso Lost Valentinos. Rockhal Franca Masu. Ab. Neumßnster

Jeudi 26 novembre

Russian Standard Vodka Party. Urban Belval Modern Bop Society. Ancien CinĂŠma Vianden Samedi 5 dĂŠcembre Bang Your Head. Kulturfabrik Publicist & Flou. dqliq Javier Krahe. Exit07 Pink. Rockhal Magnum World Club Music. Magnum Passoa And Piper Rose Evening. Urban Belval Ultrasocial with Congorock. Secret Garden Louis Botella & David Goncalves live. Byblos Golden Age. Verso

Make A Wish & Choir Music. Mudam Magnum Glitter & Glamour. Magnum College Student Party. Verso Jeudi 17 dÊcembre Lesebßhne by Kirps & Spada. dqliq Magnum Glitter & Glamour. Magnum Dj Luis. Verso Vendredi 18 dÊcembre Laidback Luke. Byblos Anastasia. Magnum Catch Impro. Bonnevoie Dj Dee. Verso Traumkapitän. Ancien CinÊ Vianden

Dimanche 6 dÊcembre SpÊcial Brunch avec St Nicolas. Ikki Les Nuits de l’Erotisme. Byblos

Samedi 19 dĂŠcembre Paul Potts. Rockhal Electric X-Mas. Verso Magnum Glitter & Glamour. Magnum Charivari. Bonnevoie Rock Party 3. Galaxie

Mardi 8 dÊcembre Rue Royale. AutrePart Damien Klein’s Molecule Attitude Week (8-12). Rockhalicious Tokyo String Quartet. Philharmonie

Dimanche 20 dÊcembre Marilyn Manson. Rockhal Tequila Sauza Party. Urban Belval Every Time I Die. Kulturfabrik Les Nuits de l’Erotisme. Byblos

Mercredi 9 dĂŠcembre The Melvins. Kulturfabrik Magnum Classics. Magnum College Student Party. Verso

Mercredi 23 dĂŠcembre DJ Ramon. Magnum PlaysucrĂŠ Party. dqliq College Student Party. Verso

Jeudi 10 dĂŠcembre Retro Addicts. Verso

Vendredi 25 dÊcembre De Läb. Why Not Rudolphe the Reindeer Porno Party. dqliq Magnum Glitter & Glamour. Magnum

Vendredi 11 dĂŠcembre DJ Ramon. Magnum Pedro Cazanova invites Andrea. Byblos Da Crazy Dj Disco Show. The Point Joe Bonamassa. Atelier Chip & Mick. Purple Lounge DJ Dee. Verso Samedi 12 dĂŠcembre Norton. dqliq Scala Nobile. Kulturfabrik Magnum Night. Magnum Portes Ouvertes. CitĂŠ

Samedi 26 dÊcembre Enjoy Party. Byblos MÊtal X-Mas. Verso Ben Andrews. dqliq Moi Seul. Exit07 Kid Chris & Sua Amoa. Magnum Dimanche 27 dÊcembre Les Nuits de l’Erotisme. Byblos Mercredi 30 dÊcembre College Student Party. Verso

Dimanche 13 dÊcembre Après Ski. King Wilma Sascha Ley & Travelling Light Band.

Jeudi 31 dĂŠcembre New Years Night. Magnum

Ab. NeumĂźnster

We Are Family feat Sir Oliver. Byblos

Emilie Simon. Rockhal

Vendredi 4 dĂŠcembre

Oldskool Thursdays. Verso

Rammstein. Rockhal

Dullemajik - Häss de FlillÊken!

Claire Denamur. Purple Lounge

Mercredi 16 dĂŠcembre

Last Day on Earth Party. dqliq

Ab. NeumĂźnster

Magnum Night. Magnum

Wax Tailor. Kulturfabrik

Saint Sylvestre. Mansfeld

numĂŠro

Sylvester! Verso


La brochure des projets 09/10 est disponible en tĂŠlĂŠchargement sur www.caritas.lu.


=DGDH8DE:

Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Jupiter vous fait de gros bisous et espère que vous avez enfin rĂŠglĂŠ vos petits problèmes den-

BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Le saviez-vous ? Une consommation excessive de chewing-gums est source d’un ÂŤ relâchement Âť intestinal‌ Beurk ! Travail : Vous n’en foutez pas une et vous avez raison. Bosser comme un dingue c’est tellement 2008.

TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : Les astres sont avec vous en cette pÊriode de doutes et de craintes. N’hÊsitez plus : volez des voitures, braquez une banque, escroquez votre prochain‌, nous sommes avec vous ! Travail : Souviens-toi de ce que tu as fait l’ÊtÊ dernier. Ouais, ouais.

SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : Si vous Êtiez un tout petit peu moins timide, vous arriveriez enfin à inviter ce transsexuel qui vous plaÎt tant. Travail : Arrêtez de manger vos crottes de nez.

taires. Travail : Prenez du temps pour vous relaxer, petits massages thaïlandais, siestes‌ Vous l’avez bien mÊritÊ.

GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : Besoin d’un passe-temps pour vous dĂŠtendre ? Ma foi, je n’en sais rien moi. Travail : Enlevez de jeunes demoiselles/damoiseaux et vendez-les Ă la mafia. Je n’ai pas de prĂŠconisations concernant la mafia Ă choisir, alors laissez parler votre bon cĹ“ur : Russie, Chine, BrĂŠsil, Italie‌ CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : L’hiver arrive‌ Trouvez-vous un(e) fiancĂŠ(e) pour hiberner. C’est toujours plus agrĂŠable que votre vieux radiateur. Travail : Vous aussi vous pouvez ĂŞtre une rock star, vive GarageBand ! LION (22 juillet — 23 aoĂťt) : Amour : Trouvez une cave dĂŠsertĂŠe et organisez des combats entre nains. Travail : N’oubliez surtout pas de payer les nains, ils sont très Ă cheval sur les principes. VIERGE (23 aoĂťt — 23 septembre) : Amour : Il paraĂŽt que Brad et Angelina sont sur le point de se sĂŠparer ! En ami(e)s fidèles, mettez votre vie sentimentale entre parenthèses et soyez lĂ pour les aider en ce moment de crise conjugale. Travail : Prenez une commission sur les retrouvailles de Brad et Angie.

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SAGITTAIRE (22 novembre — 22 dĂŠcembre) : Amour : Vous avez besoin de changer d’air et vous voyagez sans cesse. C’est cela la belle vie ! Travail : Vous n’avez pas encore trouvĂŠ votre voie‌ Mais cela viendra. CAPRICORNE (22 dĂŠcembre — 21 janvier) : Amour : Votre gĂŠnĂŠrositĂŠ vous perdra. Non, Dieu n’a pas crĂŠĂŠ l’homme pour satisfaire toutes les femmes et vice versa. Travail : Engagez un dĂŠtective privĂŠ et vous saurez enfin qui est le (la) c****** qui se tape votre femme/mari. Qui a dit que la curiositĂŠ ĂŠtait un vilain dĂŠfaut ? VERSEAU (21 janvier — 20 fĂŠvrier) : Amour : Comment ? Vous ne savez pas quoi mettre cet hiver ?! Bon, j’en connais une qui pourra vous aider : www.punky-b.com Travail : Une pluie de mĂŠtĂŠorites va s’abattre sur votre maison. Il ne fallait pas se moquer d’Harry Potter. POISSONS (20 fĂŠvrier — 21 mars) : Amour : ArrĂŞtez d’être une bouĂŠe humaine. Les restos du cĹ“ur, c’est fini. Travail : Si vous ne savez pas quoi faire de votre argent, j’ai vu un sac magnifique chez Chanel hier après-midi. Livraison Ă domicile ou possibilitĂŠ de remise en mains propres sur Luxembourg. Qui dit oui ? †Mademoiselle LĂŠa Revon




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