Entreprendre 143

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Mai | Juin 2008

N° 143

VIN DE CAHORS

REGAIN CONFIRMÉ BIARS-SUR-CÈRE, BRETENOUX, SAINT-CÉRÉ LE DÉFI DU DÉSENCLAVEMENT ROUTIER

LES PRODUCTEURS D’ÉLECTRICITÉ DU LOT DES PROFESSIONNELS ENGAGÉS DANS LA FILIÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE



Une belle avancée pour la formation des jeunes Lotois 4-15

DOSSIER

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VIN DE CAHORS Le regain est confirmé

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BIARS-SUR-CÈRE, BRETENOUX, SAINT-CÉRÉ Le défi du désenclavement routier

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ENTREPRISES

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SA Création L’art du stand et de la piscine… en bois

20-21 Cyno Sud-Ouest Les chiens docteurs 22-33 ENJEUX 22-25 Les pharmacies sur le qui-vive 26-30 Les producteurs d’électricité du Lot Des professionnels engagés dans la filière du développement durable 31

Maîtrise d’énergie La CCI s’engage aux côtés des entreprises

32-33 Commerce extérieur Le Lot s’imternationalise toujours plus 35-37 PLEIN CADRE 35-37 Mariette Bonnet, Présidente de l’UDOTSI Portrait d’une amoureuse du Lot 38-57 L’ACTUALITÉ EN BREF 38

Repères Éco

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Tourisme

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Commerce

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Vient de paraître

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Formation Emploi

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Conjoncture

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Indicateurs

58-59 PETITES ANNONCES

Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 06 50 71 57 76 Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP M AISSN I - J U: 0992 I N 2-0681 0 8X Abonnement : 7,50 €

L

a Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot vient de renforcer encore son rôle en matière de formation en obtenant de la Région Midi-Pyrénées l'autorisation d'ouvrir dès la rentrée 2008 un BTS de Management des Unités Commerciales (MUC) par alternance. Cette formation de deux ans, inédite dans le département, prépare les étudiants à prendre en charge des fonctions de responsables dans l'ensemble des secteurs commerciaux. Depuis 1988, la CCI s'est imposée comme un acteur majeur de la formation en langues étrangères et de la formation continue ou initiale. Avec ce nouveau cursus, la Chambre consulaire apparaît plus que jamais comme un trait d'union indispensable entre les jeunes et les entreprises.

La première ambition de ce projet, mené par le service Formation Emploi depuis plusieurs mois, est de permettre aux jeunes Lotois de se former dans le département et d'y exercer ensuite leur activité professionnelle. C'est tout d'abord une réponse concrète à une attente forte. Ainsi, un nombre croissant de nouveaux bacheliers lotois, constatant qu'ils ne pouvaient matériellement pas résider à Toulouse, en venaient à abandonner leurs études. A l'inverse, pour ceux qui partent poursuivre leurs études à l'extérieur du département, il est fréquent qu'ils n'y reviennent pas, dans la mesure où ils trouvent un premier emploi sur le lieu de leurs études. La création de cette filière répond également aux besoins des entreprises commerciales lotoises, dont chacun connaît les difficultés en matière de recrutement de cadres. Le soutien qu'elles ont apporté à la CCI lors de la préparation de ce BTS MUC, ainsi que l'afflux de dossiers de candidature de futurs bacheliers, sont autant de confirmations du bien fondé de ce projet. Chaque année, la CCI pourra désormais proposer à une quinzaine de jeunes Lotois un contrat en alternance pour suivre cette formation avec des entreprises du commerce, des services ou de la grande et moyenne distribution. L'avancée est d'autant plus notable que, au cours de ces deux années, ces étudiants bénéficieront de l'enseignement de professionnels reconnus, utiliseront tous les outils de communication modernes, percevront un salaire et n'auront aucun frais de scolarité à payer. Enfin, il faut rappeler qu'une fois diplômés, la plupart de ces jeunes est recrutée par les entreprises qui les ont accueillis en alternance, généralement avec des rémunérations attractives. Pour tout bassin économique, la capacité de mettre à jour les jeunes talents et de les conserver est un atout déterminant. Dans ce contexte, ce BTS permettra au département du Lot de mettre en avant de nouveaux arguments.

Thomas Chardard Président de la Commission Emploi Formation de la CCI du Lot

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DOSSIER

Vin de

Cahors Le regain est confirmé P

our mieux apprécier la nouvelle dynamique insufflée autour du vin de Cahors, il est indispensable de rappeler la situation dans laquelle se trouvait la filière il y a moins de deux ans. La baisse des cours du vin en vrac paraissait alors inéluctable et son niveau représentait moins de la moitié du prix de revient du litre de Cahors, la profession (450 vignerons et négociants) apparais-

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sait divisée sur la stratégie à adopter en matière de qualité et de promotion, et l'image de l'appellation était fortement dégradée. S'il n'est pas question d'affirmer que ces problèmes sont résolus, force est de constater que la tendance s'est inversée. La politique définie par l'Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors compte en fait trois étages. Le premier concerne le repositionnement

du Cahors en termes de marketing, visant à l'associer étroitement au cépage malbec et au concept de « vin noir ». Ce travail, entamé début 2007, a connu son apogée en avril 2008 avec le succès des premières Journées Internationales du Malbec. La seconde étape débutera cet été avec la mise en application, à partir du 31 juillet, de la réforme des agréments. Un cahier des charges, accompa-

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DOSSIER

gné de nouveaux instruments de contrôle, vient en effet d'être élaboré par le Syndicat de Défense des Vins de Cahors. De ces nouvelles règles devraient découler une meilleure régulation de la production en AOC Cahors, mais aussi une accélération du processus de diversification, notamment en vin de pays rosé à base de malbec. Dans le même temps, l'UIVC travaille à la mise en place du troisième volet de sa stratégie, à savoir la commercialisation. Les objectifs sont clairs : développer les ventes à l'international et (re)conquérir

les marchés prescripteurs. Pour y parvenir, l'Etat propose la restructuration des outils de production (projet de wineries). Concrètement, le vignoble de Cahors vient tout juste de passer la phase du « retournement de tendance ». Pour la première fois depuis des années, le cours du vrac a affiché une hausse de 15 %, en un an. Une des principales évolutions positives de ces dix-huit derniers mois est par ailleurs l'unité retrouvée de la profession autour d'objectifs communs, et ce malgré la perspective d'une remise à plat de l'appellation, qui devrait concerner environ 15 % du vignoble.

Premières Journées Internationales du Malbec : un succès déterminant Les 4, 5 et 6 avril 2008, l'UIVC a organisé les premières Journées Internationales du Malbec, à Cahors. A lui seul, l'événement a généré et va encore générer durant de nombreux mois d'importantes retombées presse. Au-delà, il a permis au vignoble cadurcien d'accueillir 400 professionnels du vin, français et étrangers, qui avaient fait le déplacement pour déguster les malbecs de 110 exposants, originaires de Cahors, des Côtes de Bourg, de Touraine, d'Espagne, d'Italie et d'Argentine. Le public a également été convié et nombreux sont les amateurs qui ont répondu présents (1 600 entrées payantes).

Argentins qui les utilisent et les mettent en pratique ». Ces réflexions ont été d'autant mieux comprises que l'analyse est partagée par la grande majorité des vignerons lotois. Ce colloque s'est achevé par la signature d'un accord de partenariat pour la promotion du malbec dans le monde entre les unions interprofessionnelles argentine (la COVIAR) et lotoise (l'UIVC). Du jamais vu entre deux organismes viticoles réputés concurrents !

Organisées sur le Pont Valentré, entièrement couvert pour l'occasion, et au Foyer Valentré, complètement relooké en espace lounge, les dégustations ont impressionné par la qualité des vins mais aussi par leur cadre, grandiose et moderne. « C'est la démonstration que l'on peut associer la modernité et la tradition », résume Jérémy Arnaud, Directeur Marketing de l'UIVC. La participation des chefs des Bonnes Tables du Lot a quant à elle été déterminante pour donner au malbec un statut gastronomique. Journalistes et professionnels ont également pu assister à un colloque réunissant les principaux spécialistes mondiaux du cépage malbec. Les chiffres communiqués par les responsables de la filière viticole argentine ont permis de prendre la mesure de son dynamisme : les exportations de vins de malbec argentins sont passées de 3 000 hectolitres en 1990 à 422 000 hectolitres en 2007 et, dans le même temps, le nombre de pays importateurs est passé de 19 à 118 ! Non sans ironie, les professionnels du vin argentins ont émaillé leur propos de quelques constats avisés, tels que « le vignoble de Cahors vend ce qu'il produit, alors que nous produisons ce qui se vend », ou encore « vous avez inventé les méthodes et les technologies qui permettent de produire les meilleurs vins de malbec mais, paradoxalement, ce sont les illaud © UIVC / P.Bo

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DOSSIER VIN DE CAHORS

Comment le vin de Cahors mène l’offensive Lancée début 2007, la nouvelle stratégie de conquête de l'appellation Cahors est d'abord fondée sur des opérations de marketing et de communication, qui ont représenté 75 % du budget de l'union interprofessionnelle. Cette campagne a trouvé son point d'orgue début avril, avec l'organisation des premières Journées Internationales du Malbec. Les prochaines étapes concernent la réforme de l'agrément, à partir du 31 juillet 2008, et le développement des ventes à l'export. En un an, le cours du vin de Cahors en vrac a progressé de 15 %.

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DOSSIER VIN DE CAHORS

L

e 4 avril 2008 restera une date anniversaire pour le vin de Cahors. A la lecture des 300 articles consacrés à l'évènement dans la presse régionale, nationale et – surtout – internationale, on est tenté de parler de « jour officiel de renaissance ». Concrètement, ce 4 avril marquait l'ouverture des premières Journées Internationales du Malbec et, pour l'occasion, l'Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors (UIVC) recevait dans un Espace Valentré transfiguré plusieurs centaines de professionnels du vin, venus de tous les continents et de toutes les régions de France. Parmi eux, on comptait même des négociants bordelais, ce qui n'était pas la moindre des satisfactions pour les responsables de l'appellation lotoise. Pour en revenir aux retombées médiatiques de l'événement, il faut notamment préciser que l'union interprofessionnelle avait pris soin d'inviter 55 journalistes spécialisés, dont les deux tiers représentaient des médias étrangers.

Jean-Marie Sigaud Président de l'Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors

« Nous avons su créer une dynamique » Pour Jean-Marie Sigaud, Président de l'UIVC, les Journées Internationales du Malbec à Cahors ont été le point d'orgue d'une stratégie audacieuse déclinée avec succès depuis un an. « Il fallait en effet beaucoup d'audace pour bâtir un pont entre Cahors et l'Argentine, affirme-t-il. Le protocole d'accord signé entre l'UIVC et son homologue argentin, le Coviar, va déboucher rapidement sur des actions concrètes dans trois domaines. En termes de communication tout d'abord, puisque nous allons travailler ensemble pour accroître la notoriété du malbec, qui reste un cépage beaucoup moins connu dans le monde que le merlot ou le sauvignon par exemple. Par ailleurs, nous allons mettre en place un programme d'échanges d'étudiants. Enfin, nous souhaitons tirer parti de nos situations géographiques respectives qui nous permettent de bénéficier de deux vendanges par an, pour développer des axes de recherche. A cet égard, je tiens également à saluer l'initiative du Conseil Général du Lot qui s'est engagé au titre des pôles d'excellence rurale a financer la construction d'un laboratoire d'œnologie à Anglars Juillac. » En novembre prochain, les cadurciens seront à leur tour accueillis en Argentine, à l'occasion du Mondial du Malbec, avant d'organiser de nouvelles Journées Internationales à Cahors à l'horizon de 2010. D'ici là, un autre projet devrait être mené à bien : une grande manifestation fédératrice autour du vin, de la gastronomie et du tourisme, programmée pour le printemps 2009.

Avant de détailler les intérêts du contenu de ces Journées du Malbec, il faut s'arrêter sur la forme, car elle est une parfaite illustration de la stratégie de communication mise en place par les professionnels du Cahors. La première question est donc : comment cette AOC, considérée il y a peu encore comme convalescente, a-t-elle pu convaincre un si grand nombre d'acheteurs étrangers de faire le déplacement ? Pour résumer, on pourrait répondre : grâce au Bordeaux… Plus exactement, l'UIVC a habilement fixé la date de la manifestation, au lendemain du rendez-vous annuel de la présentation des vins primeurs à Bordeaux, qui attire de longue date la fine fleur du commerce mondial du vin. Il ne restait plus qu'à convaincre cette élite de faire 275 kilomètres pour rejoindre Cahors. « Autant être sur la photo au plus près des stars ! », a expliqué Jérémy Arnaud, Directeur Marketing de l'UIVC au quotidien économique Les Echos. C'est en sui-

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DOSSIER VIN DE CAHORS

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Repositionnement de l’appellation Cahors : 18 mois de promotion

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Janvier : • Création du concept de « vin noir », ou « black wine », soutenu par le lancement d'un blog francophone. • La Maison Richard, premier distributeur de vin à Paris, lance une nouvelle marque de Cahors, « Le Noir de Casteyrac ». Les ventes passent de 8 000 à 24 000 bouteilles en un an.

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Avril : • L'UIVC dépose la marque « Black Paradox », après avoir commandité une étude œnologique sur la couleur du malbec de Cahors qui met en évidence ses qualités organoleptiques et ses vertus pour la santé.

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• Organisation d'un voyage d'étude en Argentine avec des représentants et des partenaires du vignoble de Cahors, afin de découvrir la stratégie du premier producteur mondial de malbec (71,5 % des 34 000 hectares). Le malbec de Cahors ne représente que 11 % de la superficie mondiale.

• L'UIVC persuade l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon de délocaliser les cours du mastère en commerce international des vins et spiritueux à Grézels, au cœur du vignoble de Cahors.

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Juin : • L'UIVC participe à Bordeaux à Vinexpo, avec un stand intitulé « Cahors Vin Noir ». Elle convie pour l'occasion la presse et les négociants français et étrangers à une dégustation animée par Olivier Poussier, « meilleur sommelier du monde » en 2000.

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• Organisation d'un marché du vin de Cahors à Toulouse.

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• Organisation des premières Journées Internationales du Malbec, du 4 au 6 avril. 450 professionnels du vin et personnalités participent à la soirée VIP à l'Espace Valentré, dont 55 journalistes français et étrangers. L'événement est relayé par plus de 300 articles dans la presse nationale et internationale.

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Alain Janicot répondant à la presse argentine à l'arrivée de la délégation lotoise à Lujan de Cuyo.

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• Lancement d'une étude sur le Cahors par des chercheurs de la Sorbonne.

Février : • Lancement d'une version phosphorescente du nouveau verre de Cahors au Musée des Arts Décoratifs de Paris. Le verre est notamment destiné aux ambiances semi obscures, de type lounges ou boîtes de nuit.

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• 110 producteurs de vin de cépage malbec, lotois, français, argentins ou espagnols, sont réunis pour une dégustation ouverte au grand public sur le pont Valentré. • Signature d'un accord de rapprochement entre la région de Mendoza, en Argentine, la ville de Cahors et le département du Lot.

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Avril :

• Publication par l'UIVC de l'ouvrage de Jean-Charles Chapuzet, « Cahors, le roman du Vin noir », aux éditions Féret.

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Mai :

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Janvier :

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Mars :

• Lancement d'une lettre d'information électronique, www.frenchmalbec.com, diffusée vers 16 000 contacts étrangers.

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Décembre :

© Laurent Benayoun

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• Organisation d'une dégustation de Cahors à Londres, dans le cadre de Covent Garden, qui accueille plus d'un millier de visiteurs.

• Partenariats avec la « Randonnée de l'Or Noir », entre Douelle et Mercuès, et le « Trophée Malbec », course de 15 kilomètres, deux événements organisés par l'association Vignes et Châteaux. Des cartons de vins et des verres de Cahors ont été offerts aux vainqueurs des épreuves. • L'UIVC organise une dégustation dans le cadre de la Fête du Vin d'Albas.

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• L'UIVC convainc HEC Paris et Sciences Po Paris de faire plancher leurs étudiants sur le « vin noir ».

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ENTREPRENDRE 143


DOSSIER VIN DE CAHORS

vant le même credo que le Cahors a choisi pour invité d'honneur… le malbec argentin. Autrement dit, le Cahors déroulait le tapis rouge pour une appellation traditionnellement considérée comme l'un de ses concurrents les plus dangereux ! « Le plus grand risque, pour le Cahors, était de devenir un “jurassic wine”, à force de se recroqueviller sur lui-même, analyse Jérémy Arnaud. Pour l'éviter, le

meilleur moyen est de s'ouvrir au monde et de s'appuyer sur les forces des leaders, plutôt que d'agir comme s'ils n'existaient pas ».

La stratégie du poisson pilote Convaincus qu'ils devaient mener une action de promotion d'envergure pour redynamiser les vins de Cahors,

Alain Janicot Président délégué de l’Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors et Président du Syndicat des négociants

« L’ouverture ne peut se faire que sur le monde » « Il est difficile de communiquer sur la filière viticole en France. En ce sens, le malbec est une réelle opportunité pour Cahors. Le succès de ces premières Journées Internationales et le partenariat que nous avons tissé avec l'Argentine en témoignent, estime Alain Janicot, Président délégué de l'UIVC et Président du Syndicat des négociants. En l'occurrence, les viticulteurs argentins assurent aujourd'hui 72 % de la production mondiale de malbec. Ils ont développé un réseau commercial à l'international et une communication offensive à l'intention des pays émergeants, le Brésil en particulier. » Selon Alain Janicot, la stratégie et les actions réalisées autour du malbec depuis un an portent déjà leurs premiers fruits en termes économiques. « Nous avons réussi à inverser la tendance. Les cours du vrac se sont redressés à 0,70 centime le litre ; l'objectif étant d'atteindre la barre de 1 euro début 2009. De la même manière, plusieurs projets de wineries portés par des négociants locaux devraient se concrétiser à court terme », confie-t-il.

MAI-JUIN 2008

Laurent Nominé Président de la Fédération des Vignerons Indépendants du Lot

« Un premier bilan largement positif » « En réunissant toute la famille du Cahors sur le pont Valentré, un lieu chargé d'histoire et de symboles, les Journées Internationales du Malbec ont gommé de fait les clivages traditionnels de la viticulture lotoise, se félicite Laurent Nominé, Président de la Fédération des Vignerons Indépendants du Lot. Nous souhaitons que ce type d'initiative, qui a donné à voir une autre image du Cahors, soit renouvelée. A cet égard, la Fédération entend poursuivre son partenariat avec l'UIVC, mais également être force de proposition pour l'avenir. Nous bénéficions en effet du soutien d'un réseau national et disposons d'outils de travail collaboratif pour fédérer les énergies et développer les synergies dans le cadre de nouveaux projets.»

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DOSSIER VIN DE CAHORS

Yujie Jia

Pascal Verhaeghe (Château du Cèdre)

Étudiante en Mastère spécialité en commerce international des vins et spiritueux de l’ESC Dijon

Président de la Charte de Qualité « Cahors excellence » du Syndicat de défense de l’AOC Cahors

Un partenariat stratégique avec les étudiants Afin de sensibiliser les futurs acheteurs de vins, l'UIVC a tissé au début de l'année un partenariat avec l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon. Concrètement, 29 étudiants en Mastère spécialisé en commerce international des vins et spiritueux de l'ESC Dijon ont passé une semaine dans le vignoble de Cahors au mois de mars dernier ; beaucoup l'ont découvert à cette occasion. Ces étudiants ont notamment suivi au Château de La Coste, à Grézels, un séminaire sur le malbec axé sur trois thèmes clé : le cépage, la tendance et les imaginaires du malbec. « Au-delà de la formation que nous avons reçue, cette expérience a été très enrichissante au plan humain, puisque chaque étudiant a été hébergé chez un vigneron. Nous avons pu ainsi visiter les domaines, les caves, et partager des moments de plaisir avec des personnes généreuses et passionnées par leur métier », raconte Yujie Jia. Comme elle, neuf étudiants de l'ESC sont revenus mi avril participer aux Journées Internationales du Malbec et prêter main forte aux vignerons pour présenter leurs vins aux acheteurs et aux journalistes. Une première expérience jugée très positive par ces futurs ambassadeurs du malbec de Cahors.

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« La notoriété des vins argentins rejaillit sur le Cahors » « Ces premières Journées Internationales du Malbec ont permis de sceller un pacte de rapprochement entre l'UIVC et son homologue argentin qui favorisera la coopération entre les deux pays. C'est un premier pas très important, estime Pascal Verhaeghe (Château du Cèdre), qui commercialise 90 % de ses vins de propriété à l'export. Il faut savoir que cela fait cinq ans que les malbec argentins ont essaimé sur les marchés du Canada et des Etats-Unis et que leur succès a permis au Cahors de s'y faire une place. Tous les ans, nous accueillons au Domaine du Cèdre des vignerons argentins, nous avons des importateurs communs, nous faisons des dégustations comparatives… ». Selon ce dernier, ces Journées Internationales ont également eu un rôle fédérateur très important au plan local. « Elles ont permis de resserrer les liens distendus entre les vignerons et les metteurs en marché, et ont offert aux vignerons la possibilité de se rencontrer dans un cadre festif autre que celui des traditionnelles réunions où l'on évoque uniquement des problèmes. “ C'est agréable de voir comme il y a chez vous une bonne entente entre les vignerons !”, m'a confié un producteur venu de la région bordelaise », souligne Pascal Verhaeghe.

les responsables de l'UIVC devaient concevoir un projet proportionnel à leurs moyens. En l'occurrence, au début de l'année 2007, ils ne cachaient pas que ces moyens restaient limités et communiquaient en toute transparence le montant de leur budget : 600 000 euros. En comparaison des grandes appellations françaises ou étrangères, cela paraissait bien peu. Le Cahors s'est alors comporté comme un joueur qui devait bien choisir sa dernière mise. L'essentiel (c'est-à-dire 75 % du budget) a été misé sur la communication, mais pas n'importe laquelle : les investissements publicitaires dans la

presse ont été divisés par deux tandis que les vins de Cahors multipliaient leurs propres événements. A ce stade de l'explication de la stratégie de l'union interprofessionnelle, il est impératif d'évoquer la tactique dite du « poisson pilote ». Ce poisson existe bien et s'appelle le « rémora ». Dans les faits, ce petit poisson est capable de s'accrocher à un poisson plus gros ou à un navire grâce à une sorte de ventouse dont il est naturellement doté. Dans la légende, notamment dans celle de la Grèce antique, le rémora serait doté de la capacité de freiner l'allure des navires auxquels il

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DOSSIER VIN DE CAHORS

Un roman dédié au Vin noir de Cahors Marquant le terme d'une première année d'actions, l'UIVC a publié en mai, aux éditions Féret, l'ouvrage de Jean-Charles Chapuzet, Cahors, le roman du Vin noir. Avec son regard d'historien et sa plume de romancier, l'auteur revient aux origines de la vigne, nous raconte les hommes, les coutumes, les mentalités, le terroir… « Côtés sur la place de Londres au XIIIe siècle, brimés par les bordelais durant les décennies suivantes, très prisés sous le Second Empire, ces vins ont connu le pire comme le meilleur, souligne Jean-Charles Chapuzet. A toutes ces époques, en filigrane, la région reste un labyrinthe de pouvoirs, d'appétits. C'est dans cette ambiance que les vignerons se sont battus pour vaincre l'enclavement, maîtriser leur réseau hydrographique, leur géographie abrupte. Ils ont résisté aux guerres de religion, au phylloxéra, à la concurrence de leurs voisins… avant de rejoindre la cour des grands dans les années 1970. » Un ouvrage très vivant, richement documenté, qui fait le lien entre l'histoire passée et celles que les vignerons et négociants de Cahors écrivent aujourd'hui. Jean-Charles Chapuzet

s'accroche, voire, de les mener où bon lui semble. Dans le cas précis du vin de Cahors, la stratégie a consisté à se rapprocher des concurrents réputés les plus redoutables et de tirer bénéfice de leur dynamique. D'aucun peuvent voir là une once d'opportunisme mais, pour avoir suivi cette métamorphose au plus près, nous devons plutôt parler d'un heureux retour à l'humilité et à l'efficacité. Quoi qu'il en soit, l'UIVC a atteint son premier objectif, qui était de repositionner l'appellation Cahors comme un vin « haut de gamme » plutôt que comme un « prestigieux vin de pays ».

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Le Vin noir, invité d’honneur de la fête du vin d’Albas Une conférence sur le Vin noir animée par Jean-Pierre Alaux, suivie d'une dégustation de « Rogomme » dans un garage transformé en Cahors lounge par l'UIVC, a accueilli près de 400 personnes lors de la traditionnelle fête du vin de Cahors, le 3 mai dernier à Albas.

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DOSSIER VIN DE CAHORS

Les chiffres clés du Cahors • 11 % de la production mondiale du cépage malbec (contre 71,5 % pour l'Argentine). • 170 000 hectolitres ont été produits au cours de la campagne 2006-2007, soit une progression de plus de 14 % par rapport à la saison précédente. • 3 600 hectares étaient revendiqués en AOC Cahors en 2006, sachant que la surface totale pourrait atteindre 4 500 hectares. • L'appellation compte 430 exploitations. • 60 % des bouteilles de Cahors sont jusqu'à présent vendues en grande distribution.

L'opération, qui a duré un peu plus d'un an, a donc connu son point d'orgue en avril dernier, avec les Journées Internationales du Malbec. Le vin de Cahors aborde cet été la seconde étape de son offensive, qui consiste à développer les ventes à l'étranger. De fait, quelle que soit l'ampleur des efforts consentis, leur efficacité sera mesurée à l'aune de résultats sonnants et trébuchants.

La fanfare et le tiroir-caisse Chacun en est conscient, cette abondance d'efforts de promotion n'a d'intérêt que si elle conduit à une augmentation des ventes et des cours. « Les rôles sont désormais clairement répartis, explique Jérémy Arnaud. L'union interprofessionnelle n'a pas vocation à commercialiser le Cahors, mais à le promouvoir. On pourrait nous comparer à une fanfare, qui est là pour créer une ambiance, mais, au final, ce sont les vignerons qui vendent ». De ce point de vue, la véritable bonne nouvelle est que le cours du vin en vrac remonte enfin. Il faut en effet garder à l'esprit que le Cahors revient de très loin : le coût de revient est estimé à 1,28 euro le litre et le cours était passé sous la barre des 60 centimes ! Ce cours est repassé à plus de 70 centimes et l'objectif est d'atteindre 1 euro en 2009. « Ces actions marketing sont payantes, réaffirme Jérémy Arnaud. Les ventes de Cahors ont ainsi progressé de plus de 14 % en 2007, ce qui représente la plus forte croissance des vins du sud-ouest avec le Madiran ». Reste que l'augmentation de la production ne peut plus être une priorité pour le Cahors. Le 31 juillet 2008, la réforme de l'agrément pour l'appellation entrera en vigueur et il paraît acquis qu'une partie du vignoble passera en vin de pays. « La notion de vin noir ne supporte pas l'à peu près », conclut Jean-Marie ■ Sigaud, Président de l'UIVC.

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DOSSIER LIAISON ROUTIÈRE

Biars-sur-Cère, Bretenoux, Saint-Céré Le défi du désenclavement routier Contournement de Puybrun : le calendrier et les coûts • Décembre 2007 à juillet 2008 - Ouvrages d'art - marchés : 2 061 000 € • Septembre 2008 à janvier 2009 - Giratoire et déconstructions : 1 320 000 € • Novembre 2008 à septembre 2009 Terrassements et assainissement profond : estimation 4 100 000 € TTC • Septembre 2009 à décembre 2009 Chaussées : estimation 1 650 000 € TTC • Septembre à octobre 2009 - Protections acoustiques et équipements de sécurité. Estimations : - Protections acoustiques : 300 000 € TTC

Le désenclavement routier du nord-est du Lot est une nécessité économique pour cette partie du département, par ailleurs dotée d'un tissu de petites et moyennes entreprises particulièrement dense. Entravés par plusieurs recours peu responsables, les travaux peuvent aujourd'hui reprendre. Le chantier aura finalement été retardé de plus d'un an.

- Equipements de sécurité : 350 000 € TTC - Automne 2009 - Aménagements paysagers : estimation 260 000 € TTC Total travaux : 10 000 000 €

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DOSSIER LIAISON ROUTIÈRE

Un enjeu départemental I l est certains chiffres qu'il serait opportun de consulter avant de priver un territoire de nouveaux moyens de se développer. A tous ceux qui ont choisi de faire de la lutte contre de désenclavement routier du nord-est du département le sujet d'une curieuse croisade, il convient ainsi de rappeler quelques données statistiques de base : les seuls cantons de Bretenoux, de Saint-Céré et de Vayrac comptent

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plus de 870 entreprises et emploient au total 4 000 salariés. Freiner l'aménagement des routes de ce bassin économique revient tout bonnement à empêcher le développement des activités existantes et à décourager les entreprises qui souhaitent s'implanter sur ce périmètre. Une première fois, le projet de désenclavement avait été remis en question après la volte-face du département de la Corrèze, en

juillet 2005, qui faisait ainsi une croix sur tous ses engagements. Il revenait donc au Conseil Général du Lot de reprendre le dossier à sa seule charge et de concevoir un tracé entièrement lotois. Ce fut fait deux mois plus tard. Selon le calendrier initialement établi, le chantier devait débuter avec les déviations de Puybrun et de Vayrac l'an dernier, pour une mise en service complète du nouvel axe en 2011.

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DOSSIER LIAISON ROUTIÈRE

Gérard Miquel

INTERVIEW

Président du Conseil Général du Lot :

« Ce projet bénéficie à l'ensemble de l'économie lotoise » Où en sont les projets de désenclavement routier du nord du Lot ? Gérard Miquel : La première actualité est que le recours suspensif concernant la déviation de Puybrun a été levé et que les travaux ont repris, ce qui signifie que cet aménagement sera achevé fin 2009. Les blocages administratifs liés à ce type d'actions génèrent des retards quelquefois supérieurs à un an, ce qui a été le cas pour cette déviation. Les procédures administratives concernant les travaux de contournement de Vayrac touchent à leur fin et nous recevrons les résultats de l'étude sur le tronçon Condat-Martel au début de l'été, ce qui permettra de mener l'enquête publique début 2009. Le désenclavement routier du nord du département sera donc effectif en 2012 plutôt qu'en 2011, comme c'était initialement prévu.

Un investissement global de 90 millions d’euros pour le désenclavement routier du nord du Lot.

Aujourd'hui, il semble acquis que les aménagements ne pourront être achevés avant 2012, sachant que le recours suspensif déposé en novembre 2007 n'a été levé qu'en mai 2008. Dans ce contexte, on ne peut qu'espérer que de nouvelles démarches procédurières ne viendront pas encore repousser les travaux d'aménagement. L'exercice serait d'autant plus vain que le tribunal administratif avait validé l'utilité publique du projet dès sa présentation en 2006. Les investissements dédiés au désenclavement routier font que le Lot affiche, en proportion, le 3e budget des départements de France pour la voirie et qu'il occupe la première position dans la région Midi-Pyrénées. Pour conclure, rappelons que la nécessité de relier la zone Biars-sur-Cère – Bretenoux – Saint-Céré à l'autoroute A20 a été évoquée par les collectivités territoriales et les responsables économiques du département dès 1992, ■ c'est-à-dire il y a 16 ans !

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Ces contretemps ont-ils des conséquences sur le budget global du projet et, par définition, sur les impôts ? Gérard Miquel : Il n'y a à ce jour aucun dérapage budgétaire et c'est évidemment pour nous un impératif. C'est d'autant plus essentiel que le département – c'està-dire le contribuable lotois - finance seul l'ensemble de ces aménagements du réseau routier, ce qui représentera un investissement global de 90 millions d'euros. Les moyens mobilisés pour ce projet équivalent à deux années d'investissement dans la voirie pour l'ensemble du département. Cela étant dit, chacun est conscient des enjeux de ce désenclavement, pour les entreprises du nord du département comme pour l'ensemble de l'économie lotoise. Entre autres exemples, les entreprises du nord du département auront un accès rapide, grâce à la liason Vayrac-Martel, à la future zone industrielle de Cressensac, à proximité de l'aéroport de Brive-Souillac. Quels seront les principaux aménagements routiers dans les autres zones du département au cours des prochaines années ? Gérard Miquel : Parmi les projets programmés ou à l'étude, on peut notamment citer l'axe Figeac-Cambes, la liaison Gramat-Saint-Céré, la déviation de Gourdon ou l'aménagement de la côte du Cluzel, près de Labastide-Marnhac, afin de faciliter l'accès à Prayssac par le sud. Dans tous les cas, au-delà des retombées économiques à venir, il faut garder à l'esprit que tous ces travaux bénéficieront également aux entreprises de travaux publics du département.

Gérard Miquel, Président du Conseil Général du Lot (à droite), Serge Bladinières, Vice Président du Conseil Général du Lot en charge des travaux publics, (au premier plan à gauche) et Jean-Bernard Bénac, Directeur des Infrastructures Routières au Conseil Général du Lot.

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PUBLI INFORMATION

Réunion d’information du Crédit Agricole

Proximité, écoute Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées poursuit son développement commercial et mutualiste malgré les perturbations financières internationales. Il démontre ainsi qu'un acteur qui privilégie la proximité possède des atouts propres à résister aux vents chauds et froids qui bouleversent le contexte mondial.

L'encours des crédits a ainsi progressé de 9,41%, c'est à dire deux fois plus que l'encours de la collecte. C'est un signe fort : la Caisse régionale demeure la première banque du quotidien sur les quatre départements. Pour atteindre son objectif, elle conjugue en permanence la confiance et la sécurité. La confiance, c'est celle que lui porte sa clientèle et la sécurité, c'est celle que la caisse assure à l'ensemble de ses clients. Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées a également confirmé sa position d'acteur régionale majeur auprès des entreprises et des collectivités publiques. La Caisse se distingue ainsi comme la banque de deux entreprises sur trois. « Notre activité dynamique est résolument tournée vers le développement de l'économie régionale, grâce à un pouvoir de décision de proximité, une forte réactivité et un professionnalisme reconnu », a souligné Pierre Bru, Président de la Caisse régionale.

Un niveau d'exigence renforcé De gauche à droite : Pierre-Louis Aufort, Directeur général adjoint ; Jacques Kermarrec, Directeur général adjoint ; Alain Baute, animateur et Bernard Lepot, Directeur général.

'écoute a été particulièrement attentive et soutenue le 18 avril dernier dans la salle Eurythmie de Montauban. Ils étaient 500 acteurs et partenaires de la banque verte, réunis autour des élus et responsables de la Caisse régionale. Venus des quatre départements, Aveyron, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne, ils ont suivi les discours et exposés qui ont dressé le bilan 2007 et dessiné les perspectives d'avenir du Crédit Agricole Nord MidiPyrénées. Au cœur des interventions : la bonne santé du Crédit Agricole, qui s'inscrit pourtant dans un contexte international et national complexe. La projection d'un véritable journal télévisé a permis à tous de se resi-

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tuer dans ce contexte, largement commenté ensuite, par les riches interventions des participants à la table ronde. « La confiance de terrain nous porte », a souligné Bernard Lepot, Directeur de la Caisse régionale. Avec plus de 30 000 nouveaux clients en 2007, la progression de part de marché concerne les quatre départements allant jusqu'au chiffre record de 63 % en Aveyron. L'assurance a connu des rythmes de croissance à deux chiffres. Autre marque de confiance : les 16 000 nouveaux sociétaires qui renforcent le socle mutualiste régional. D'autres résultats viennent confirmer la dynamique locale et l'efficacité économique de son réseau de distribution et de ses offres.

Sur le plan financier, la caisse régionale a fait face à la baisse générale et régulière des marges. Une efficacité due à la maîtrise de ses charges de fonctionnement qui s'est accompagnée du souci de ne pas obérer ses investissements aussi bien humains, qu'immobiliers et technologiques. Dans ces trois domaines, la caisse affiche sa volonté de poursuivre son programme d'investissement avec un niveau d'exigence renforcé. « En 4 ans, nous avons recruté 522 nouveaux collaborateurs dont 175 en 2007, porteurs d'une dynamique extraordinaire ; des enfants du pays pour la plupart ; soyons encore plus exigeants avec cette énergie vitale qui va de paire avec une formation renforcée », commente Bernard Lepot. De même, les modernisations et les créations de nouveaux sites se poursuivent :

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PUBLI INFORMATION

e Nord Midi-Pyrénées 2008

et solidarité Deux invités :

Jean-Paul Betbèze Directeur des études économiques du groupe Crédit Agricole SA

« Il est extrêmement important de soutenir le territoire et les PME »

Pierre Bru, Président de la Caisse régionale Nord MidiPyrénées.

32 chantiers de rénovation d'agences ont été conduits et 2 nouveaux points de vente inaugurés. La Caisse régionale poursuit son programme d'implantations ; une dizaine sont en cours de finalisation. 2007 a aussi été marquée par la progression du nombre d'utilisateurs de la banque en ligne. Une tendance accompagnée par des investissements technologiques qui répondent à ces nouveaux besoins. La solidité financière et la qualité de l'outil de travail se traduit ainsi par l'excellence du coefficient d'exploitation de la caisse régionale : pour 100 euros de produit l'entreprise consomme 51 euros. La dernière intervention était consacrée aux 11 présidents de caisses locales et aux 3 administrateurs de la Caisse régionale – Michel Dols, Jean-Pierre Sancé et Yvon Jar, qui ont cessé leurs fonctions. Un hommage appuyé leur a été rendu : « Ils ont participé à l'histoire du Crédit Agricole, à son évolution, allégeant l'outil central pour maintenir une présence de terrain et de proximité. Avec eux la Caisse Régionale est devenue solide, rentable, transparente et solidaire ». ■

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Invité de marque de la réunion, il a offert à l'assistance un brillant exposé, très imagé, intitulé « l'évolution des matières premières et la crise financière ». Il a commencé par dresser le tableau d'une « situation compliquée et contrastée », évoquant bien sûr « la folle situation de surendettement d'une population fragile américaine ». Les conséquences et les perspectives d'évolution de la crise des prêts immobiliers hypothécaires aux Etats Unis, sont encore incertaines. Une partie du monde, la partie américaine, est en crise, l'autre non, celle des pays émergents. Deux mondes qui soufflent sur le nôtre le froid d'un côté et le chaud de l'autre. Deux univers qui nous envoient donc des messages contrastés. Dans ce contexte une certitude se dégage : les banques qui résistent sont les banques qui financent. Il est extrêmement important de soutenir le territoire et les PME. D'où l'importance du renforcement de la banque locale et régionale pour un financement de proximité. Il a également insisté sur le rôle de l'industrie agroalimentaire qui doit rentrer dans une logique exportatrice. « La demande interne est très solide ; la demande externe est très forte, il faut aller à sa rencontre. C'est un moment historique de retournement de ce secteur ».

Les chiffres-clés 20 07 du Crédit Agricole Nord Midi-P yrénées • Nouveaux cli ents : 35 531 • Total clients : 63 3 991 • Total sociétaire s: 178 980 • Total collabora teurs : 2 038 • 183 agences, 7 agences entre pr 1 agence collecti ises, vités publiques , 320 Points verts , 283 distributeur s de billets, 286 autres auto mates. • Encours colle cte : + 4,40 % • Encours crédi ts : + 9,40 % • Part de march é collecte : 42,58 % • Part de march é crédits : 52,73 %

Jean-Paul Chifflet Secrétaire général de la Fédération nationale Crédit Agricole SA

« L'enracinement dans la région » Autre invité de marque de la réunion, Jean-Paul Chiffet a dégagé les atouts du Crédit Agricole dans un contexte chamboulé. « Le secteur bancaire a été très chahuté par la crise sans précédent qui a fortement perturbé 2007. Mais le véhicule Crédit Agricole a montré globalement sa robustesse ; nous tenons la posture. Notre “GPS” se traduit en trois mots : Gouvernance, Proximité et Solidarité. » Il a ainsi affirmé le maintien de la confiance dans le schéma d'organisation en caisses régionales coopératives et mutualistes. « Parce qu'à travers l'enracinement dans la région, nous sommes attentifs au moyen terme. Nous devons rester engagés dans nos territoires pour voir l'avenir avec une certaine assurance ».

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ENTREPRISES

SA Création L’art du stand et de la piscine… en bois Spécialisée dans la fabrication de stands d'exposition, SA Création est paradoxalement peu connue des entreprises lotoises, alors qu'elle a réalisé plusieurs centaines de stands pour des clients français ou étrangers. Depuis 2007, elle a diversifié son activité en se lançant dans l'installation de piscines et de saunas en bois.

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ui sait que Renault ou Hermès font appel à une petite entreprise lotoise pour concevoir, fabriquer et installer des stands ? En toute discrétion, Stand Agencement Création (SA Création) accumule les références de prestige et s'impose sur ce marché réputé très concurrentiel. La société est implantée à Saint-Céré, à quelques mètres de Sermati, un des fleurons de l'industrie lotoise dans le domaine de l'aéronautique et de la défense, et de l’hôtel d'entreprises créée par la CCI du Lot. En fait, peu de sociétés lotoises semblent connaître son existence,

David Comte, dirigeant de l'entreprise.

tant et si bien que SA Création ne compte en tout et pour tout qu'un seul client dans le département : G.Pivaudran & Solev, installé à Souillac et à Martel. Au-delà, le fabricant de stands compte des clients partout en France et, de plus en plus, à l'étranger. « Cette activité a logiquement attiré de nombreux compétiteurs. Pour nous distinguer, nous avons des services à valeur ajoutée, explique David Comte, dirigeant de l'entreprise. Ainsi, nous ne nous contentons pas de fabriquer les stands et de gérer la mise en valeur des produits exposés ; nous proposons une prestation complète, qui inclut la création, le montage, le démontage, le stockage, la fourniture du mobilier et des éléments électriques ». Cette approche globale conduit SA Création à accompagner ses clients à l'étranger pour assurer l'installation et le démontage du stand. « Cela implique pour nous un

nombre croissant de déplacements aux quatre coins de l'Europe, mais l'expérience montre qu'il est essentiel que les stands soient montés par les menuisiers qui les ont fabriqués », poursuit-il. Pour l'acquisition d'un stand il faut compter entre 250 € et 750 € le mètre carré, en fonction de l'étendue des prestations. Par définition, chaque nouveau client représente ainsi pour SA Création un chiffre d'affaires récurrent supplémentaire.

SA Création en bref Date de création : 2004 (reprise des Ateliers Alain Botton) Effectif : 5 salariés Locaux : 600 mètres carrés à Saint-Céré Répartition du chiffre d'affaires 2007 : fabrication de stands (90 %) et installation de piscines en bois (10 %)

L'installation de piscines en bois génère déjà 10 % du chiffre d'affaires de l'entreprise.

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ENTREPRISES

Une reprise d'entreprise exemplaire SA Création n'est pas née de rien : l'entreprise a été créée en 2004 a l'occasion du rachat des Ateliers Alain Botton, qui avait installé son activité de fabrication de stands à Saint-Céré en 1996. « Nous avons repris l'entreprise parce que son fondateur partait à la retraite, explique David Comte. Nous avons tout d'abord voulu repositionner le métier de l'entreprise. Auparavant, elle était un prestataire des décorateurs ou des agences de communication et était rarement en contact direct avec le client final. Aujourd'hui, c'est SA Création qui assure la maîtrise d'œuvre et qui fait appel, si nécessaire, à des décorateurs ». Par ailleurs, David Comte avait fait ses premières armes au sein de l'entreprise Agencement Créatif, à Souillac, filiale du groupe Sud-Ouest Etalages spécialisée dans l'aménagement des espaces commerciaux. Dans les faits, elle est devenue quasiment totalement autonome au niveau des prestations. Tout le travail du bois est réalisé par deux menuisiers et un ébéniste, tandis que deux autres personnes, dont David Comte, gèrent les aspects commerciaux et administratifs. « Pour aller plus loin, nous avons suivi une formation sur les logiciels de création en 3D, ce qui nous permet désormais de proposer nos propres projets aux clients, sur la base des attentes qu'ils expriment », poursuit le dirigeant. En ce qui

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concerne la prospection, SA Création utilise principalement les e-mailings, adressés dans toute l'Europe, ce qui explique d'ailleurs que l'entreprise compte des clients jusqu'en Turquie. Depuis sa création, elle produit 35 stands par an en moyenne, entièrement réalisés dans ses locaux de 600 mètres carrés. « Cette activité est caractérisée par une visibilité relativement réduite sur l'évolution des commandes. Il est difficile de se projeter à plus de 3 mois. Par ailleurs, ce cycle de vente est très aléatoire. Selon les cas, il faut de un mois à un an pour conclure une affaire ». Dans ce contexte, l'entreprise souhaitait se diversifier pour accélérer son développement et s'est lancée, voilà un an, dans l'installation de piscines en bois.

Rééquilibrer le chiffre d'affaires « Plusieurs facteurs nous ont incité à saisir cette opportunité, rappelle David Comte. Tout d'abord, nous disposions des outils et du savoir-faire liés au travail du bois. Ensuite, le coût de ces piscines est légèrement inférieur à celui des piscines traditionnelles et l'utilisation de ce matériau répond à l'attente croissante des clients en matière de respect de l'environnement ». Depuis mars 2007, SA Création installe donc des piscines, des saunas et des spa en bois, ainsi que des systèmes de traitement de l'eau entièrement écologiques. Dans ces domaines, l'entreprise travaille avec des fournisseurs

SA Création produit 35 stands par an en moyenne dans son atelier de Saint-Céré.

allemands, belges ou suisses. « Nous n'en sommes qu'au tout début et cette activité ne représente encore que 10 % du chiffre d'affaires, mais nous souhaitons porter cette proportion à 50 %. Dans ce cas, notre prestation concerne essentiellement la pose et nous constatons que cela nous permet de mieux lisser notre niveau d'activité sur l'année, sachant que le marché des stands est traditionnellement calme durant l'été. L'objectif est désormais de renforcer notre notoriété dans la région, car cette activité nous conduit à nous adresser aux particuliers. Comme nous sommes situés dans une zone industrielle et non dans une zone commerciale, cela passe, dans un premier temps, par la mise en place d'une signalétique plus importante », ■ conclut David Comte.

Action de la CCI du Lot L'association Quercy Initiative Développement (QUID) a accordé un prêt d'honneur de 12 000 € à SA Création pour faciliter le lancement de son projet de diversification.

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ENTREPRISES

Cyno Sud-Ouest Les chiens docteurs Encore confidentielle en France, la canithérapie est largement pratiquée depuis une trentaine d'années outre-Atlantique et dans les pays nordiques. Concrètement, la compagnie de chiens spécialement éduqués a des bienfaits psychologiques ou psychomoteurs désormais reconnus. Patrick Malfoy, auparavant pompier-sauveteur, a créé en septembre 2007 la première entreprise lotoise spécialisée dans cette discipline. Présentation.

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epuis l'automne dernier, le Lot est doté de l'un des seuls spécialistes de la canithérapie en activité dans le sud-ouest. Son activité consiste principalement à aller visiter les maisons de retraites ou les centres pour personnes handicapées avec l'un de ses deux chiens, spécialement éduqués pour demeurer absolument calme en toute circonstance. Si le développement de cette discipline en France est récent, voilà plus de trente ans qu'elle est reconnue dans des pays comme le Canada ou les pays nordiques. La première question que l'on est tenté de poser à Patrick Malfoy est logiquement : quelles vertus peut bien avoir la compagnie d'un chien pour la santé ? En l'occurrence, la réponse est claire, précise et argumentée. « La maladie d'Alzheimer touche 860 000 personnes en France et ce chiffre devrait atteindre 1,3 million en 2020, selon l'association France Alzheimer, explique Patrick Malfoy. Chacun le sait, cette forme de démence est irréversible et aucun traitement n'existe aujourd'hui pour imaginer une possible guérison. Par contre, certains symptômes peuvent être réduits. Et dans ce domaine, la fréquentation régulière d'animaux peut jouer un rôle déterminant ». Dans la pratique, les principaux objectifs thérapeutiques atteignables sont le maintient des capacités cognitives, la diminution des symptômes non cognitifs, tels

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Patrick Malfoy

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Auparavant pompier-sauveteur, Patrick Malfoy est intervenu durant plus de dix ans sur tous les types de terrains, en France comme à l'étranger.

que l'agitation, l'augmentation de l'autonomie fonctionnelle ou encore la réapparition de comportements sociaux. Cette première justification de la canithérapie suffit à expliquer son intérêt, mais l'ancien pompiersauveteur va plus loin : « L'aide que peuvent apporter les chiens ne concerne pas seulement les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'expérience montre que les bienfaits peuvent être réels pour de nombreuses personnes âgées, notamment lorsqu'elles se trouvent en situation de solitude ou qu'elles doivent entrer en maison de retraite, sachant que la grande majorité des établissements n'acceptent pas les animaux. Il ne s'agit pas de dire que les chiens “soignent” mais de parler de thérapie assistée par l'animal ». Au-delà, le contact avec les chiens a des vertus apaisantes avérées et est un dérivatif pour les personnes en état d'anxiété ou de dépression. Le véritable enjeu, pour Patrick Malfoy, est de convaincre un plus grand nombre d'établissements de santé de permettre à des chiens de pénétrer dans leur enceinte. « Mes chiens ne sont pas seulement spécifiquement éduqués, ils font l'objet d'un suivi vétérinaire rigoureux. Ils sont bien sûr vaccinés, vermifugés et traités contre toutes formes de parasites afin de pouvoir intervenir dans des environnements médicalisés. D'ores et déjà, Cyno Sud-

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Ouest intervient dans plusieurs établissements dans le Lot, comme l'Institut Camille Miret de Leyme ou la maison de retraite de Salviac, mais aussi à Carsac-Aillac en Dordogne ou Brive en Corrèze ».

Une vocation renforcée Patrick Malfoy a entamé sa carrière professionnelle avec les chiens pour compagnons de travail. En 1996, il passe son brevet de maître-chien, en tant que pompier, au centre de la Sécurité Civile, à Briançon. Il intègre alors l'équipe cynotechnique de recherche en décombres, ce qui l'amènera à intervenir pendant plus de dix ans sur tous les types de terrains, en France comme à l'étranger, en Thaïlande, en Grèce ou en Corée. Originaire du Nord, il passera les trois dernières années de sa carrière de pompier à Gourdon. A la suite d'un accident, il découvre en effet que les séquelles lui interdisent de poursuivre ce métier à haut risque, mais il ne renonce pas à sa vocation. Il suit une formation à l'Institut Français de Zoothérapie, à Grenoble et obtient son diplôme. Mieux, sa motivation incite les responsables du centre à le solliciter pour animer des stages destinés aux travailleurs sociaux. Après avoir mené ces stages mensuels à Grenoble, il décide de les organiser dans le Lot et de créer son entreprise.

Comment son activité se développe-telle ? « Je travaille avec un nombre croissant d'établissements mais c'est un processus relativement long, car il ne s'agit pas de prestations isolées mais de véritables partenariats. La mise en place de séances de canithérapie nécessite de définir des objectifs et de monter un projet cohérent. Plusieurs réunions préparatoires avec les différents corps de métier sont donc nécessaires. » Ce travail préalable permet également de préparer le calendrier des interventions et de préciser les modalités avec l'équipe médicale et des intervenants tels que les kinésithérapeutes, les psychiatres, les psychologues, les orthophonistes, les psychomotriciens ou les ergothérapeutes. « Dans tous les cas, conclut Patrick Malfoy, il ne faut jamais oublier que les chiens ne sont pas des machines. Les séances ne doivent pas durer plus de deux heures, car leur attention doit être continue et soutenue. L'efficacité passe plutôt par des rendez-vous relativement courts et réguliers ». Pour que cela reste financièrement possible pour les établissements, il propose d'ailleurs des prix largement inférieurs à ceux que pratiquent les rares canithérapeutes français : 40 euros de l'heure, contre 60 à 80 euros en moyenne. Canithérapeuthe durant la semaine, Patrick Malfoy n'entend pas se passer de la compagnie des chiens le week end : chaque samedi et dimanche, il devient éducateur canin et a ouvert pour cela un terrain d'agility sur la commune du Vigan, près de Gourdon. ■

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Les pharmacies sur le qui-vive Le Lot compte 69 officines, qui permettent à tous les habitants du département de disposer d'une pharmacie à moins d'un quart d'heure de leur domicile. Pour défendre la densité de ce réseau, les pharmaciens lotois font valoir leurs arguments. Explication. règles : le rapport Attali sur la croissance, le rapport Beigbeder sur la distribution des produits à bas prix et le rapport Rochefort sur le commerce de centre-ville. Dans tous les cas, les conclusions militaient pour la fin du monopole sur la vente des médicaments et pour une ouverture à la concurrence. Enfin, la profession a dû faire face à la campagne de communication lancée par Michel-Edouard Leclerc à partir de janvier 2008, qui est un plaidoyer pour la création de rayons pharmacie dans les grandes surfaces.

Les spécificités de la pharmacie en milieu rural

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es douze derniers mois ont été particulièrement chahutés pour les 23 000 pharmacies de France. Le premier acte s'est ouvert au printemps 2007, lorsque la Commission Européenne a mis en demeure la France – ainsi que plusieurs pays voisins – de justifier sa législation sur les pharmacies. Concrètement, les questions de la commission mettaient en cause deux principes fondateurs de l'organisation des pharmacies en France : le numerus clausus et l'obligation que le capital des officines soit détenu à hauteur de 51 % ou plus par un pharmacien diplômé. Les pharmaciens ont ensuite essuyé une deuxième salve, particulièrement nourrie, avec la publication de plusieurs rapports qui constituaient autant d'attaques en

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Les pharmacies lotoises se sententelles concernées par ces débats nationaux ? Les 69 officines du département estiment qu'elles seraient effectivement fortement impactées par ces différentes évolutions, en premier lieu du fait du caractère rural du département. Le maintien des pharmacies dans les communes de moins de 2 500 habitants est en effet considéré comme un élément essentiel de l'aménagement du territoire et il s'agit d'un enjeu économique majeur pour la grande majorité des villages lotois. Dans le Lot comme ailleurs, chaque pharmacie est censée couvrir plusieurs communes, afin de garantir un maillage complet du département. En la matière, le principe est que chacun doit trouver une pharmacie à moins d'un quart d'heure

de chez lui. En moyenne, il existe dans le département une pharmacie pour 2 400 habitants (la moyenne nationale est de 2 700), mais de nombreuses pharmacies travaillent sur des zones de chalandises de moins de 1 500 habitants. La première crainte des pharmaciens est qu'un bouleversement des règles conduise à la disparition des « petites » officines, considérées à priori comme moins rentables que les autres. Dans ce contexte, les pharmaciens regrettent plus que jamais qu'il leur soit interdit de faire de la publicité, ce qui leur permettrait de donner plus d'écho à leurs arguments et à leurs actions. Quelle est la situation et quels sont les projets des pharmaciens lotois ? Ce dossier rassemble les réponses de trois responsables départementaux du Conseil de l'Ordre et des syndicats professionnels.

Les pharmacies dans le Lot Le département compte 69 officines réparties dans 42 communes. Elles sont dirigées par 95 pharmaciens. 42 % des pharmacies sont des entreprises exploitées en nom propre (entreprises individuelles), 33 % sont en Société en Nom Collectif ou société de fait (dirigées par deux pharmaciens associés), 17 % sont des SARL ou EURL et 7 % sont des SELARL (société d'exercice libéral à responsabilité limitée). La parité est parfaite chez les pharmaciens du Lot : 50 % sont des hommes et 50 % sont des femmes.

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Olivier Bories pharmacie de Saint-Géry

« La pharmacie est un pilier de la vie rurale »

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eprésentant du Conseil de l'Ordre des Pharmaciens pour le Lot, avec Danièle Fourniols, Olivier Bories s'est installé à Saint-Géry en 1996, en reprenant la pharmacie créée dans les années 50 située maintenant dans l'ancien presbytère du village. En l'occurrence, son officine est particulièrement représentative des enjeux de la pharmacie en milieu rural. « Notre zone de chalandise regroupe les communes de Saint-Géry, Cabrerets, Bouziès, Vers, Tour de Faure, Esclauzels, Cours, ainsi qu'une partie des communes voisines comme Saint-Cirq-Lapopie, Arcambal, Sabadel-Lauzès, Orniac et Sauliac-sur-Célé, ce qui représente environ 1 600 habitants, explique Olivier Bories. C'est un chiffre largement inférieur à la moyenne nationale, mais nous constatons chaque jour que la pharmacie reste un pilier de la vie rurale. Il est essentiel de préserver ce maillage du territoire dans un département comme le Lot ; d'un point de vue médical seules les pharmacies peuvent se targuer d'une telle représentativité sur le plan national ! ». Le pharmacien insiste sur le fait que

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près de 82 % de ses ventes concernent des médicaments vignettés. « Cela confirme le rôle essentiel de la présence de médecins en zone rurale. Nous avons la chance d'en compter deux à Saint-Géry ». Son engagement au Conseil de l'Ordre l'a conduit à travailler sur tous les projets initiés par la profession au cours des dernières années. « Il faut rappeler que les pharmaciens ont joué un rôle déterminant dans la montée en puissance du médicament générique, poursuit Olivier Bories. Dans le Lot, il représente aujourd'hui 86 % des ventes, soit une proportion plus importante que la moyenne nationale ou que l'objectif de 81 % qui nous était fixé par la CNAM ; notre engagement concernant la maitrise des dépenses de santé est bien réel ! ».

Les enjeux du dossier pharmaceutique « Les pharmaciens n'ont pas attendu les attaques de ces derniers mois pour travailler sur les nouveaux services

qu'ils pouvaient rendre à tout un chacun. On parle aujourd'hui de portage des médicaments à domicile, mais dans des zones rurales comme les nôtres, cela est pratiqué depuis des années. Par ailleurs, les réseaux de solidarité, entre voisins, existent depuis longtemps. Quand on sait que les deux tiers de nos clients ont plus de 60 ans et qu'une part non négligeable d'entre eux ne peut plus se déplacer, il est fréquent que les voisins viennent chercher les médicaments à leur place ». Au-delà de la défense du réseau de pharmacies, Olivier Bories s'est impliqué dans un projet de conquête pour les officines : le dossier pharmaceutique élaboré par le Conseil de l'Ordre des pharmaciens. Le principe est simple : le système informatique permet au pharmacien de consulter la liste des médicaments prescrits au client au cours des trois derniers mois. « Ce service renforce le rôle de conseil du pharmacien et est un gage de sécurité, notamment parce qu'il permet d'éviter les interactions dangereuses entre médicaments. Car, ne l'oublions pas, le médicament n'est pas un produit de consommation courante ! », résume Olivier Bories. Le système est aujourd'hui ouvert à toutes les pharmacies dans huit départements pilotes, et en test dans quelques pharmacies dans les autres départements. Trois pharmacies lotoises participent à l'expérimentation, dont celle d'Olivier Bories. « En accord avec la CNIL, le Conseil de l'Ordre a été très vigilant sur l'utilisation et la confidentialité des données. Le dossier pharmaceutique est créé sur la base du volontariat et n'est consultable que par les pharmaciens en présence des patients et uniquement lorsqu'ils nous donnent la carte vitale. Par ailleurs, le client reste maître du contenu et peut, par exemple, demander que tel ou tel médicament n'apparaisse pas ». Elément essentiel de la stratégie engagée par la profession, le dossier pharmaceutique devrait être généralisé sur l'ensemble du territoire en 2009.

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l'Assurance Maladie et nous sommes arrivés maintenant à un niveau critique pour nos entreprises. Dans tous les cas, il faut repenser le mode de rémunération des pharmaciens, qui est uniquement fondé sur la fonction commerciale, alors que leurs fonctions vont bien au-delà ». La profession refuse ainsi que les pharmacies soient considérées comme des magasins « comme les autres ». « En validant une ordonnance, en délivrant les médicaments et en prodiguant des conseils quant à leur utilisation, le pharmacien réalise “l'acte pharmaceutique”, précise Pierre Durrieu. Mais il est parfois amené à contacter le médecin prescripteur pour signaler une interaction médicamenteuse ou un problème de dose de médicament : c'est la future “opinion pharmaceutique”. On pourrait imaginer une rémunération de “l'acte pharmaceutique”, couplée à une marge sur le médicament remboursable. »

Une campagne d'alerte

Pierre Durrieu pharmacie de Bretenoux

« Les pharmaciens ont largement contribué au succès des médicaments génériques »

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i l'Ordre des Pharmaciens gère en priorité les sujets de réglementation et de déontologie, les syndicats professionnels sont notamment chargés du dossier économique. Président du syndicat des pharmaciens du Lot affilié à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France ( FSPF ), Pierre Durrieu s'est installé en association à la pharmacie de Biars-sur-Cère en 1983, puis à Bretenoux en 2005. « Les pharmaciens font face à une baisse de la marge sur le médicament remboursable, sans précédent, explique-t-il. Cette dégradation affecte en premier lieu les jeunes pharmaciens, qui doivent par définition recourir à l'emprunt pour s'installer. »

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Les médicaments génériques sont-ils responsables ? « Absolument pas, répond Pierre Durrieu, car le système d'incitation économique fonctionne bien. Aujourd'hui, les principaux facteurs de baisse sont l'évolution du conditionnement, et notamment les boîtes trimestrielles, ainsi que les séries de baisses de marge et de prix et les déremboursements. Nous demandons instamment que la marge soit réévaluée en ce qui concerne la première tranche de la marge dégressive lissée sur le médicament remboursable, pour donner une bouffée d'oxygène aux pharmaciens, en particulier aux nouveaux installés. Nous pensons que nous avons suffisamment fait d'efforts pour l'équilibre des comptes de

Les pharmaciens souhaitaient par ailleurs faire entendre leurs arguments. Depuis fin mai, il ont donc lancé une campagne de communication dans les officines, fondée sur un message volontairement provocateur : « Tombez malade aujourd'hui ; demain, ce sera peut être trop tard... ». Les trois principaux points mis en avant par cette campagne sont le conseil, la proximité et l'indépendance. Ce dernier enjeu est assurément celui qui inquiète le plus les pharmaciens. « A ce jour, il reste obligatoire que le capital d'une officine soit détenu par un pharmacien diplômé à hauteur de 51% ou plus. Si cette règle tombe, les pharmacies pourraient être rachetées par des chaînes et divers investisseurs privés. Au-delà des problèmes déontologiques que cela poserait, il est clair que le maillage harmonieux des pharmacies serait rapidement mis à mal, du fait de zones peu peuplées non “rentables”, qui seraient dépourvues de pharmacies », conclut Pierre Durrieu.

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nue via Internet, ce qui représentera un avantage déterminant pour les pharmacies du département les plus éloignées de Cahors. Au final, l'objectif est de garantir une trentaine d'heures de formation continue par an pour les pharmaciens », complète Isabelle Deltort. Enfin, les pharmaciens lotois ou leurs collaborateurs peuvent participer à des demi journées de formation dédiées aux thèmes fondamentaux de la pharmacie, également organisées au sein de l'université de Toulouse.

Isabelle Deltort pharmacie de la rue du Portail Alban, à Cahors

« La formation continue est le principal “carburant” des pharmaciens »

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a première valeur ajoutée des pharmaciens, c'est leur compétence. Et au-delà de la formation initiale, leur effort porte aujourd'hui sur la formation continue », explique d'emblée Isabelle Deltort, responsable du dossier de la formation continue au niveau départemental. La jeune pharmacienne est aujourd'hui associée de la pharmacie de la rue du Portail Alban, à Cahors, avec Gérard Boulpicante. Diplômée de la faculté de pharmacie de Toulouse en 1993, Isabelle Deltort constate que les évolutions de la pharmacologie, en 15 ans, ont été extrêmement importantes. « Le premier enjeu était de faciliter l'accès à la formation continue pour les pharmaciens comme pour leurs collaborateurs. Nous avons donc mis en place une séance mensuelle de téléformation, qui a lieu dans les

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locaux de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Par ailleurs, les pharmaciens sont invités à assister, chaque mois, à des conférences de médecins et de pharmaciens à l'université Paul Sabatier de Toulouse. Enfin, deux fois par an, des conférenciers se déplacent à Cahors pour permettre aux pharmaciens lotois d'assister plus facilement à leurs interventions ». Ces actions de formation sont complétées par les sessions de l'Union Technique Intersyndicale Pharmaceutique (UTIP) et par les cursus accessibles grâce au Droit Individuel à la Formation.

Généraliser la formation via Internet « La prochaine étape consiste à proposer des sessions de formation conti-

« La formation continue devient une obligation légale pour les pharmaciens et il s'agit de toute façon d'un impératif pour la profession. C'est grâce à cela que nous pourrons démontrer la valeur de nos services. Cela étant dit, la formation continue représente un engagement important pour les responsables d'officine, sachant que les sessions sont quasiment toutes organisées en dehors de leurs heures de travail », remarque Isabelle Deltort.

« La profession est à la fois protégée et fragilisée » A l'instar des autres responsables de la filière pharmacie du Lot, Isabelle Deltort estime que le principal défi des années à venir concerne la transmission des officines et les conditions d'installation des prochaines générations de pharmaciens. « Les jeunes pharmaciens doivent aujourd'hui redoubler d'efforts pour convaincre les banques de financer leur installation alors que la rentabilisation d'un tel investissement devient de plus en plus difficile. C'est notamment pour cette raison que l'ouverture du capital des pharmacies à tout type d'investisseurs représente une perspective inquiétante. C'est également pour cela qu'il est essentiel de rappeler que le métier de pharmacien consiste plus à apporter des conseils objectifs qu'à faire du négoce de médicaments ».

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ENJEUX LES PRODUCTEURS D’ÉLECTRICITÉ DU LOT

Des professionnels engagés en faveur de l’environnement Plus d'une vingtaine de producteurs autonomes d'hydro-électricité officie dans notre département, où des projets voient également le jour dans le domaine de l'énergie solaire. Portrait de ces professionnels, dont le métier est aujourd'hui en pleine évolution face aux nouveaux enjeux de l’environnement et aux nouvelles règles imposées par le marché.

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n mars 2007, le Conseil de l'Europe s'est engagé à porter la part des énergies renouvelables dans la consommation totale de ses états membres à 20 % d'ici 2020. Un ratio qu'il est intéressant de croiser avec les statistiques du CEDEF (Centre de Documentation Economie Finances), selon lesquelles les énergies renouvelables représentaient 12 % de la production énergétique en France en 2006 ; l'énergie hydraulique totalisant à elle seule 91 % de cette part. Utilisée à l'origine pour alimenter la mécanique des moulins à eau, l'hydro-électricité a pris son essor au 19e siècle dans le sillage de la révolution industrielle, et s'est largement développée au fil du siècle suivant. En l'occurrence, le Lot est particulièrement propice à la production d'énergie hydraulique, du fait de la succession d'importants barrages EDF installés sur la Truyère (affluent du Lot) qui garantissent des lâchers réguliers et abondants. Ainsi, plus d'une vingtaine de producteurs autonomes sont inscrits au Registre du Commerce et des Sociétés (vous en découvrirez quelques uns au fil des pages suivantes) et cette activité représente une économie non négligeable à l'échelle de notre département au travers des emplois directs et indirects qu'elle génère. Concrètement, les petites centrales hydro-électriques ont obligation de vendre leur production à EDF qui la leur rachète à un tarif convenu, oscillant autour de 3 et 8 centimes d'euro en fonction de la saison (tarifs été / hiver) ; ces prix étant révisés à la hausse annuellement de l'ordre de 2 %. Institués au

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départ pour favoriser le développement de l'hydro-électricité et garantir aux producteurs autonomes une visibilité à long terme, cette régulation des tarifs n'aura plus cours à l'horizon de 2012, date à laquelle l'obligation d'achat à EDF deviendra également caduque. « Qui rachètera notre électricité ? » « A quel tarif ? » « De nouveaux intermédiaires nous imposeront-ils de garantir un quota de production ? »… Autant de questions que se posent aujourd'hui les producteurs autonomes. Face à ces incertitudes, certains ont choisi de vendre ou de se regrouper, tandis que d'autres envisagent de réaliser des investissements sur leurs installations ; solution leur permettant de bénéficier d'un nouveau contrat de long terme avec EDF. De la même manière, plusieurs producteurs envisagent désormais d'étendre leur palette d'activités à d'autres sources d'énergie renouvelable, l'énergie solaire en particulier, dont le développement est favorisé par un prix d'achat particulièrement attractif (57 centimes d'euro le KW en 2008). En ce domaine, notre département peut se féliciter d'abriter la première jardinerie de France - Les Jardins de Figeac - produisant de l'électricité grâce à sa toiture de panneaux photovoltaïques. En 2010, un autre projet d'envergure verra le jour dans la zone d'activités de Cahors Sud, où s'étendra une ferme solaire sur une douzaine d'hectares (voir encadrés).

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ENJEUX LES PRODUCTEURS D’ÉLECTRICITÉ DU LOT

Jean-Pierre Théron

Didier Lespiau

Directeur de Productions Décremps

Directeur de Lespiau et Compagnie

« L’hydro-électricité répond aux nouveaux enjeux du développement durable »

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a centrale hydro-électrique de la société Productions Décremps a été mise en service en 1985. Elle est implantée au lieu-dit « Moulin de Grimard », en aval de PuyL'Evêque, sur la rivière Lot. Sur ce site s'élevait autrefois un moulin royal, construit en 1788 et dont subsistent encore quelques vestiges : une impressionnante meule de pierre ainsi qu'un blason, qui orne aujourd'hui le fronton du bâtiment. Cette centrale produit annuellement 4,4 MWh et emploie l'équivalent d'un salarié à temps plein. Chargé de l'entretien, Jean-Pierre Lacroix passe deux fois par jour pour vérifier le bon fonctionnement de l'installation, dont les équipements mécaniques et électriques sont contrôlés régulièrement par des professionnels. « Ponctuellement, notamment à la suite de crues, nous employons également des plongeurs qui interviennent pour éviter que l'entrée d'eau de la centrale ne soit obstruée par des éléments étrangers », explique Jean-Pierre Lacroix. « La centrale fonctionne en automatique et effectue ses réglages en fonction du niveau de l'eau. Elle s'arrêtera, notamment, pour laisser passer un minimum d'eau sur le barrage (appelé débit réservé règlementaire) au moment de l'étiage (lorsque le niveau du cours d'eau est au plus bas). Différents aménagements ont été réalisés afin de préserver l'environnement, en particulier la construction d'une passe à poissons et l'isolation phonique de la centrale, indique de son côté Jean-Pierre Théron, directeur de la société Productions Décremps. A l'instar du photovoltaïque ou de l'éolien, l'hydroélectricité est une énergie propre qui répond aux nouveaux enjeux du développement durable. »

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« Nous devons trouver un compromis entre investissement et rentabilité »

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asée à proximité de Saint-Martin Labouval, la centrale hydro-électrique de la Compagnie Lespiau affiche une production annuelle de 5,5 MWh. « Mon père a racheté cette centrale dans les années 70. A l'époque, la France subissait de plein fouet le premier choc pétrolier et le gouvernement venait de lancer un programme destiné à soutenir la production d'hydro-électricité », raconte Didier Lespiau. Diplômé d'un BEP en électromécanique, ce dernier a d'abord travaillé dans une centrale hydraulique près de Montauban, dans le Tarn et Garonne, avant de prendre la direction de l'entreprise familiale. « C'est une activité très particulière et, aujourd'hui encore, il existe très peu de formations dédiées à ce métier qui, à l'échelle du département, représente un poids économique non négligeable. En ce qui nous concerne, nous employons une personne à temps plein, une autre à temps partiel et nous faisons régulièrement travailler plusieurs entreprises locales », ajoute-t-il. Comme la plupart de ses confrères, Didier Lespiau bâtit désormais des projets d'avenir pour pérenniser son entreprise dans la perspective de l'ouverture du marché européen, en 2012. « Nous possédions également une petite centrale à Crégols que nous avons cédé dans le cadre d'un projet d'aménagement de la rivière au profit de la navigation. Nous projetions d'en construire une nouvelle, mais les prix ont flambé. Il faut savoir que le coût d'une centrale comme la nôtre oscille autour de 3 millions d’euros. Aujourd'hui, nous nous orientons plutôt vers une solution d'agrandissement de notre installation qui nous permettra d'augmenter notre production », confie Didier Lespiau.

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Philippe Gronchi Directeur de Floiras Energie et Cie

Laurent Imbert Directeur de la SAS Moulin de Cessac

« Face à la flambée des prix du pétrole, nous avons une carte à jouer »

« Il nous faut une visibilité sur 20 ans »

D La centrale hydro-électrique de Cahors, près du Pont Valentré.

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la tête de six unités de production dans la région, dont trois installées dans le département, Philippe Gronchi est aujourd’hui l'un des gros producteurs autonomes locaux. Son père a démarré cette activité en 1977, en rachetant aux Salins du Midi la centrale de Salies-du-Salat (31) implantée sur le Salat, un affluent de la Garonne. Puis en 1987, l'entreprise a acquis deux micro centrales sur le Lot, à Assier et Floiras, avant de racheter à la mairie la centrale de Cahors et plus récemment deux autres centrales à Moissac (82) et Fumel (47). « La production annuelle de nos quatre centrales du Lot et Lot et Garonne – 12 900 KWh - permettrait d'éclairer la ville de Cahors », souligne Philippe Gronchi qui emploie cinq personnes dans le département. Le chef d'entreprise se dit optimiste face aux perspectives de dérégulation du marché. « Dans le contexte actuel de flambée des prix du pétrole, nous avons incontestablement une carte à jouer, explique-t-il. Nous avons un projet de parc d'éoliennes dans le département du Tarn. Par ailleurs, nous envisageons d'équiper les toitures de certaines de nos centrales de panneaux photovoltaïques. Surtout, nous souhaitons promouvoir davantage l'énergie hydraulique. Notre profession doit apprendre à communiquer, initier des actions écologiques, telles que des journées de nettoyage de rivières par exemple, pour sensibiliser le public et les entreprises aux vertus de cette énergie renouvelable. »

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estiné à l'origine à moudre du blé, le Moulin de Cessac, construit au 17e siècle près de Douelle, a abrité une usine de fabrication de malles de voyage au début du 19e siècle. En 1912, une première turbine installée pour alimenter la scierie avait permis l'électrification du village. « Mon grand père a racheté ce moulin en 1964 et y a fait installer deux turbines plus puissantes, raconte Laurent Imbert, directeur de la SAS Moulin de Cessac, qui emploie aujourd'hui trois personnes, dont deux à temps partiel. Notre profession a beaucoup évolué au fil du temps, c'est un métier plus technique et soumis à davantage de contraintes règlementaires, liées en particulier à l'environnement, explique-t-il. D'ici à 2012, année qui marquera le terme de leur contrat avec EDF, les producteurs autonomes vont devoir négocier un virage stratégique. En l'occurrence, pour repartir sur la base d'un contrat de ce type, offrant une visibilité sur 20 ans, ils seront tenus de réaliser de nouveaux investissements sur leurs installations. Nous nous orientons vers cette option. Concrètement, nous allons engager une demande d'agrandissement qui nous permettra de quasiment doubler notre capacité de production, de passer de 565 KW à 1 065 KW. » Parallèlement, Laurent Imbert souhaiterait pouvoir intégrer d'autres énergies douces dans sa palette d'activités. « Le problème auquel nous sommes confrontés est la lourdeur des procédures contractuelles. Il faut en effet plusieurs années pour monter un dossier, souligne-t-il. Aujourd'hui, une nouvelle génération de producteurs autonomes prend le relais à la tête de ces entreprises, le plus souvent familiales. Nous nous connaissons bien pour la plupart, nous nous rendons service et nous sommes tous animés par la volonté de donner un nouvel élan à cette activité. »

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ENJEUX LES PRODUCTEURS D’ÉLECTRICITÉ DU LOT

La SHEM veut se diversifier dans le solaire et l’éolien La Société Hydro-Electrique du Midi (SHEM) a été créée en 1903 par la SNCF qui avait souhaité, à l'époque, se doter d'un portefeuille d'implantations hydroélectriques pour électrifier certaines de ses lignes de chemin de fer de montagne dans les Pyrénées. C'est aujourd'hui une PME de 250 personnes, dont le siège est basé à Toulouse, et qui est intégrée au sein du Groupe Suez depuis fin 2006. La SHEM exploite une cinquantaine de centrales en France, dont la majorité dans Pyrénées. Elle s'est développée dans le Massif central durant les années 80, et plus récemment dans le Lot où elle a successivement racheté 4 centrales. Depuis Capdenac, le Groupement d'usines du Lot de la SHEM, qui emploie 11 salariés (dont 3 à temps partiel) gère un pôle de 6 installations : Touluch, alimentée par un réservoir sur le ruisseau de la Selve en amont du confluent du Lot et de la Truyère (31 GWh) ; Marcenac, Capdenac, Montbrun, Saint-Géry et Meymes sur le Lot (57,3 GWh), ainsi que Lagarde sur le Tarn (3,1 GWh). « Notre taille à l'échelle nationale nous permet de globaliser notre production (1 828 GWh par an en moyenne) pour la vendre sur le marché de gros, via une salle de marché. Dans le département, nos centrales ont deux caractéristiques : à l'exception de Capdenac, elles sont de petites tailles. D'autre part, ce sont des centrales dites “au fil de l'eau”, qui ne nous permettent pas de moduler la production et donc de monter en puissance si la demande s'en fait sentir », souligne Claude Girard, directeur général de la SHEM, par ailleurs, Administrateur du syndicat France Hydro-Electricité qui regroupe des petits producteurs. A court terme, plusieurs projets d'optimisation des installations lotoises de l'entreprise devraient être menés à bien. Titulaire du label AlpEnergie (garantissant la production d'énergie 100 % renouvelable), et engagée dans une démarche de certification ISO 14001 qui devrait aboutir d'ici fin 2008 pour le Groupement du Lot (fin 2009 pour l'ensemble des autres sites), la SHEM envisage de développer ses activités dans la production d'énergie solaire et éolienne.

Les Jardins de Figeac, première jardinerie française productrice d’électricité

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e projet mis en œuvre par Les Jardins de Figeac est une première en France. Cette filiale de la coopérative agricole Sicaseli (600 adhérents) est en effet pour l'instant l'unique jardinerie de l'Hexagone à produire de l'électricité solaire, qu'elle revend entièrement à EDF. « Il y a un peu plus d'un an, nous avons engagé des travaux d'agrandissement de nos locaux. Une partie du bâtiment était dotée d'une toiture translucide demandant beaucoup d'entretien ; nous avons alors envisagé de l'équiper de panneaux photovoltaïques. Le montage du projet nous a pris environ six mois. Nous avons notamment réalisé des voyages d'étude en Allemagne, en Suisse et en Espagne, qui sont des pays en pointe sur le sujet », raconte Guillaume Gasc, responsable Environnement de la coopérative Sicaseli. La mise en œuvre du projet a été confiée à Quercy Solaire, une jeune société implantée à Livernon. 430 m2 de panneaux solaires photovoltaïques ont été installés. Totalement intégrés à la toiture, ils devraient permettent de produire 64 000 KWh par an. « Notre installation qui fonctionne depuis le 1er avril a déjà produit plus de 9 000 KWh, précise Guillaume Gasc. Nous avons réalisé avec l'ADEME un diagnostic énergie du bâtiment qui a démontré qu'il était

plus rentable de vendre la totalité de notre production. Nous bénéficions d'un contrat de 20 ans avec EDF ; nous avons estimé le retour sur investissement de cette opération à une douzaine d'années maximum. Par ailleurs, nous devrions bénéficier de subventions pour ce projet, dont le coût total avoisine les 420 000 euros. » Au-delà de l'intérêt économique qu'elle présente, cette initiative s'inscrit dans la stratégie de la coopérative Sicaseli (actuellement en phase de certification ISO14001 pour l'ensemble de ses activités) de développer une jardinerie axée sur l'environnement. Ainsi, des bassins de filtration écologique sont installés à l'entrée du magasin et un système de récupération des eaux de pluie devrait être mis en place prochainement. « Suite à cette réalisation, nous travaillons sur un nouveau projet qui permettra d'équiper en panneaux solaires quatre sites de la coopérative ainsi que les toits des bâtiments agricoles de certains de nos adhérents. L'opération pourrait porter sur l'installation de 10 000 m2 de panneaux photovoltaïques », confie le responsable. Un projet que la coopérative Sicaseli entend mener à bien rapidement. De fait, au-delà de décembre 2009, les tarifs de rachat avec bonus (loi de juillet 2006) ne seront plus garantis par EDF.

Alain Malbert, Chef du Groupement d’usines du Lot de la SHEM.

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ENJEUX LES PRODUCTEURS D’ÉLECTRICITÉ DU LOT

Une ferme photovoltaïque à Cahors-Sud en 2010

exigences de rentabilité à court terme. Cette ferme solaire permettra la production d'une énergie propre et renouvelable, de manière pérenne et non sujette aux variations du cours des matières premières », ajoute Yves Raynal.

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Au plan technique, les modules photovoltaïques seront fixés sur des structures métalliques porteuses, orientées plein sud et offrant une inclinaison de 25 à 30 degrés, afin de bénéficier d'une insolation maximale. Quant au raccordement, il sera effectué sur le poste source le plus proche. Les enjeux environnementaux ont également été pris en compte, sachant que Valeco s'est engagé à respecter l'écosystème du site. En particulier, il est envisagé d'utiliser le terrain en question comme pâturage pour les moutons ; ce qui explique le nom de ferme solaire donné à ce projet. Concernant le calendrier, les travaux devraient démarrer mi 2009, une fois obtenues les différentes autorisations administratives, et s'étaler sur un an. Concrètement, le premier KWh devrait être produit par la centrale dans 24 mois. Pour l'heure, un premier capteur a été installé par Valeco afin d'affiner les estimations initiales de production. « Cette installation, qui sera créatrice de richesses pour la collectivité (ndlr : le montant de la taxe professionnelle liée à la centrale a été évalué à 65 000 euros par an), a également engendré une émulation au sein de la zone d'activité. D'ores et déjà en effet, deux sociétés porteuses de projets complémentaires et souhaitant s'inscrire dans cette dynamique nous ont contacté pour leur éventuelle implantation », conclut Yves Raynal.

'installation d'envergure qui verra le jour d'ici deux ans dans la zone d'activités de Cahors-Sud est une première en France. Composée de 72 000 modules photovoltaïques, la future ferme solaire du Sycala s'étendra en effet sur près de 12 hectares et produira, selon les simulations effectuées, 6 370 MWh par an ; soit la consommation en électricité de plus de 2 600 foyers (hors chauffage). « Les enjeux liés à ce projet, relativement atypique, sont importants au plan économique. En l'occurrence, la centrale photovoltaïque sera construite sur une parcelle située sur l'extrême partie nord de la zone d'activités, non destinée à une activité économique en raison de son éloignement qui aurait généré un coût élevé de viabilisation », commente Yves Raynal, directeur de l'Action Economique à la Communauté de Communes du Pays de Cahors. La collectivité a confié le marché à la société montpelliéraine Groupe Valeco qui financera la construction de la centrale, dont le coût est évalué à 22 millions d'euros, et produira l'électricité qu'elle revendra à EDF. « Cette parcelle sera louée à l'entreprise dans le cadre d'un bail emphytéotique de 30 ans, dont nous finalisons la rédaction. Nous avons choisi d'attribuer ce marché à une entreprise familiale désireuse de se créer un patrimoine personnel, plutôt qu'à un groupe dont l'actionnariat financier aurait eu des

Une installation créatrice de richesse

Yves Raynal, directeur de l'Action Economique à la Communauté de Communes du Pays de Cahors.

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ENJEUX MAÎTRISE D’ÉNERGIE

Entreprises,

faites des économies Alors que le prix du pétrole ne cesse de grimper, économiser l’énergie dans l’entreprise permet de réaliser des gains financiers interressants.

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onfrontés à une pénurie d'approvisionnement en électricité dans le département, les pouvoirs publics ont envisagé le renforcement de la ligne 63 Kvolts de SouillacCahors et instauré, parallèlement, un programme de Maîtrise de la Demande d'Electricité (MDE) officialisé par un accord cadre, signé en décembre 2003 par l'Etat, l'ADEME, la Région, le Département et EDF. Dans ce contexte, la CCI du Lot a élaboré en partenariat avec l'ADEME, le Conseil Régional et la DRIRE, un projet ambitieux d'une durée de trois ans répondant à trois objectifs : sensibiliser les entreprises sur l'intérêt et les moyens de maîtriser leur consommation énergétique, et par la même de réduire leurs émissions de CO2 ; les accompagner dans la mise en place de mesures concrètes d'économies d'électricité ; assurer un suivi de long terme des projets via la création d'un réseau de correspondants énergie / environnement dans les entreprises. Sont uniquement visées par l’opération les entreprises de plus de 5 salariés des secteurs suivants : le bois, l'agro-alimentaire, la mécanique / métallurgie, la grande distribution et l'hôtellerie / restauration. « Cette opération débutera dès le mois de juin par l'envoi d'un courrier d'information aux entreprises et une première réunion de présentation de l'opération MDE sera organisée en septembre », explique Elodie Fleurat, conseillère Environnement et Energie à la CCI du Lot, chargée de l'accompagnement des entreprises. Un programme complet d'actions a été élaboré prévoyant notamment la créa-

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tion d'un groupe de travail Energie avec les correspondants des entreprises participantes, afin d'assurer des bilans réguliers des actions préconisées et de l'évolution de la performance énergétique par secteur d'activité. « Cette opération, qui vise également à favoriser le développement des énergies renouvelables, va permettre aux entreprises d'obtenir des résultats concrets et un retour sur investissement à court terme. Elles bénéficieront dans ce cadre d'une formation et d'un soutien technique et financier ; les études notamment pouvant être financées à hauteur de 70 %. Les entreprises participantes pourront en outre valoriser, en interne et auprès de leurs clients, cette démarche citoyenne au service du développement ■ durable », conclut la responsable. Vous souhaitez réduire votre facture énergétique ? Vous voulez en savoir plus sur cette opération ? Contactez Elodie Fleurat : 05 65 20 35 06 – elodie.fleurat@lot.cci.fr

Une consommation orientée à la hausse Selon les chiffres communiqués par la Fédération Départementale d'Electricité du Lot (FDEL), la production lotoise d'électricité injectée sur le réseau public a été de 99 472 760 kWh en 2006 (producteurs autonomes et centrales EDF confondus). Cette production provenait quasi exclusivement de l'énergie hydraulique ; le photovoltaïque raccordé au réseau étant inexistant à l'époque. A titre de comparaison, la consommation d'électricité dans le Lot (hors sites isolés) s'est élevée sur la même période à 967 890 738 kWh, soit près de 10 fois le volume d'électricité produite. « L'évolution de la consommation suit une courbe ascendante depuis plusieurs années : elle a progressé de 0,7 % entre 2004 et 2005 et de 0,9 % entre 2005 et 2006 », souligne Jean-Clair Fayolle, directeur de la FDEL. Pour rappel, la Fédération d'Electricité, qui regroupe les 340 communes du Lot via 14 collectivités adhérentes, 7 communes et 7 syndicats intercommunaux, est engagée dans le programme MDE, notamment au travers du soutien technique et financier apporté aux communes dans la gestion économique de leur éclairage public. La FDEL a aussi accompagné la mise en œuvre de plusieurs alimentations en électricité de sites isolés utilisant l'énergie photovoltaïque ou hydraulique.

Elodie Fleurat, conseillère Environnement et Energie à la CCI du Lot.

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COMMERCE EXTÉRIEUR

Le Lot

s’internationalise toujours plus En seulement deux décennies, le commerce international lotois a connu une véritable révolution, multipliant par deux l'ensemble de ses échanges. A l'heure du retour au protectionnisme et à une conjoncture nationale en berne, le Lot se mondialise et y gagne.

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jamais égalé. Côté importations, la progression est encore plus spectaculaire, valorisée à 187 millions d'euros contre 153 en 2006 (+22,2 %).

a progression régulière des exportations et la récente forte augmentation des importations témoignent d'entreprises lotoises de plus en plus tournées vers les marchés étrangers, aussi bien pour vendre que pour s'approvisionner. « Les records sont faits pour être battus ». En matière de commerce international, le Lot applique à la lettre cet adage : avec 229 millions d'euros, la valeur des exportations lotoises atteint un niveau

Entre 2006 et 2007, les exportations lotoises ont progressé de 2,7 %. Il s'agit de la 4e année de hausse consécutive qui fait suite à une forte baisse entre 2002 et 2003 (-18 %). Ces quatre dernières années, les exportations ont augmenté selon un rythme moyen de 7,5 %.

Exportations (Millions d'euros)

Les industries alimentaires, enjeu international pour le Lot Deux secteurs d'activités fournissent à eux seuls près de la moitié des exportations lotoises : les industries alimentaires diverses (30 %) et la construction aéronautique et spatiale (17 %). Andros et Ratier-Figeac en sont les représentants de premier rang depuis plusieurs années. Pour relativiser la position du célèbre confiturier à l'échelle nationale,

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COMMERCE EXTÉRIEUR

Exportations et importations lotoises en 2007 en millions d’euros 40 Exportations Importations

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la valeur de ses exportations ne le place qu'au 925e rang français. Ratier-Figeac occupe la 1155e place. C'est également dans le domaine des industries alimentaires diverses que les importations lotoises sont les plus importantes, représentant 28 % du total. Ce secteur d'activité occupe donc, à lui seul, près du tiers des échanges internationaux du département.

La hausse des importations dégrade la balance des paiements lotoise… Comme pour la période précédente, la progression des importations entre 2006 et 2007 (+22,2 %) a été plus forte que celle des exportations (+2,7 %). Le solde de la balance des paiements du Lot,

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certes toujours positif, se dégrade fortement depuis deux ans, passant de 72 millions d'euros fin 2005 à 42 millions d'euros fin 2007. Sur la base des récentes statistiques du premier trimestre 2008, cet écart pourrait continuer à se réduire mettant fin à près de deux décennies d'un solde commercial largement positif. Les hausses généralisées du prix des matières premières et du pétrole ont certainement un impact sur la progression des importations lotoises. En effet, à toutes les échelles de production, ces hausses sont répercutées sur les prix de vente, entraînant mécaniquement une augmentation de la valeur totale des importations. Il faut donc relativiser l'augmentation de la valeur des importations lotoises et y soustraire la part artificielle due aux simples hausses du prix des matières premières et du pétrole.

… mais témoigne de la bonne santé des entreprises locales et de la force de l'euro Des entreprises qui importent de plus en plus de biens intermédiaires pour fabriquer des produits finis, sont des entreprises en bonne santé et qui profitent d'un fort niveau de l'euro face au dollar. Car les pays situés hors de la zone euro fournissent plus de 50 % des importations lotoises. A noter la faible part des importations en provenance de la Chine (7 % en 2007), et qui n’augmentent pas (7,4 % en 2006), relativisant quelque peu le discours actuel qui voudrait nous faire croire que ce pays est en train d'inonder le commerce mondial. A l'intérieur de la zone euro, le Lot a connu en 2007 un solde négatif des échanges commerciaux avec ses principaux partenaires que sont l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne. Seule l'Italie offre au Lot un solde commercial positif. Cela veut dire que, mis à part pour l’Italie, les principaux partenaires lotois situés en zone euro sont davantage des fournisseurs que des acheteurs. A l’inverse, hors zone euro, les Etats-Unis et le Royaume-Uni achètent plus de produits lotois qu’ils n’y vendent les leurs. Le niveau élevé du cours de l’euro n’ayant ici, semble-t-il, qu’un impact modéré.

2008 sur la même lancée ? Le premier trimestre 2008 augure d'une continuité dans la hausse des échanges internationaux émanant des entreprises lotoises. Ainsi, le montant total des exportations s'élevait déjà à 62 millions d'euros fin mars 2008, soit une progression de plus de 10 % par rapport à la même période en 2007. Quant aux importations, elles dépassent déjà de 30 % celles du premier trimestre 2007, valorisées à 55 millions d'euros. Reste à savoir combien de temps encore les entreprises lotoises pourront tenir face au manque de visibilité à long terme qu’offre l’évolution des cours des matières premières, de l’énergie et de l’euro. Seul l’avenir nous dira si le Lot possède des entreprises solides. ■

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PLEIN CADRE

Mariette Bonnet

Portrait d’une amoureuse du Lot Présidente de l'Union Départementale des Offices de Tourisme et des Syndicats d'Initiative (UDOTSI) du département depuis dix ans, Mariette Bonnet a toujours exprimé haut et fort sa conviction : les Lotois disposent d'un trésor touristique qui doit être davantage valorisé. Dans ce but, elle a notamment œuvré, contre vents et marées, à une professionnalisation des structures dédiées au tourisme. Retour sur le parcours et les engagements d'une « amoureuse du Lot », comme elle se définit elle-même.

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ariette Bonnet le sait mieux que quiconque ; elle a la réputation d'avoir un ton très direct. Ce à quoi elle répond en souriant : « je ne suis pas une râleuse, je prends simplement tout ce que je fais très à cœur et, en l'occurrence, je suis éperdument amoureuse de ce département ». Cela fait aujourd'hui dix ans qu'elle préside les offices de tourisme et les syndicats d'initiative du Lot et, même si elle a annoncé

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PLEIN CADRE

qu'elle passerait la main à la fin de cette année, elle n'a rien perdu de sa passion pour le tourisme. « Je suis faite pour ça et j'en ai la conviction depuis mon adolescence », explique-telle avec force. Pour mieux le comprendre, il est d'ailleurs intéressant de reprendre l'histoire à partir de là. Au début des années 70, la jeune étudiante gramatoise travaille l'été à Rocamadour, où elle tient le guichet d'un bureau de change, voisin de l'office de tourisme. « J'étais vraiment dans mon élément et je finissais par me demander ce que je faisais en filière histoire-géographie, à l'Université de Toulouse », se souvient Mariette Bonnet. De fait, elle n'insiste pas longtemps : son mari trouve un premier emploi à Paris et le jeune couple part s'installer à la capitale. « Il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre que nous n'étions pas faits pour vivre à Paris. Nous guettions donc toutes les occasions de revenir dans le Lot et la bonne s'est présentée en 1974 ». La bonne occasion, ce fut une entreprise de transport de passagers installée à Gramat, que son propriétaire cherchait à céder. « Nous ne nous posions pas la question de savoir si cela allait marcher ou non, même si nous ne

connaissions rien au transport et même si aucune formation initiale n'était exigée à l'époque. Pour nous, comme pour beaucoup de gens de notre génération, tout paraissait possible ». De fait, l'entreprise se développe rapidement, notamment grâce à la montée en puissance du transport scolaire.

Valoriser le « trésor » touristique lotois… La croissance des « Cars Quercy Corrèze » ne suffit pourtant pas à combler Mariette Bonnet, qui voudrait

© Laurence de Saint-Hilaire

Office de Tourisme de Cahors

s'impliquer davantage dans la vie économique du département. Elle rejoint donc l'Union Patronale du Lot, participe à la gestion de la Caisse d'Allocations Familiales, s'investit dans le développement des AGEFOSPME, dirige le Conseil des Prud'hommes et, enfin, renoue avec sa première passion en prenant la présidence de l'Office de Tourisme de Gramat, en 1995. « Ces différentes expériences m'ont beaucoup apporté et m'ont notamment permis de travailler avec cette génération de pionniers qui a posé les bases du développement de l'industrie du tourisme dans le département ». Elle se refuse à les citer tous, « de peur d'en oublier », mais a bien son idée sur l'origine de ce développement rapide du tourisme. « En tant que voyagiste, j'ai naturellement été en contact avec les responsables du tourisme de nombreux départements et j'en suis arrivée à ce constat : le Lot est le seul que je connaisse où tout le monde “tire dans le même sens”, depuis le Conseil Général jusqu'à la Chambre de Commerce et d'Industrie, en passant le Comité Départemental du Tourisme et les offices de tourisme. C'est un atout déterminant qu'il faut préserver ». C'est sur la base de cette synergie qu'elle devient, en 1998, Présidente de l'Union Départementale des Offices de Tourisme du Lot. Peuton faire un premier bilan de son action ? « En la matière, le travail n'est jamais terminé et les mutations à

Office de Tourisme de Figeac

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PLEIN CADRE

venir sont au moins aussi importantes que celles qui ont marqué les deux dernières décennies. Un des points majeurs est la professionnalisation des métiers du tourisme, qui a débuté en 1992 avec la loi sur le statut des offices de tourisme, qui devaient abandonner leur fonctionnement associatif pour travailler en concertation avec les collectivités, sachant que, en parallèle, ces dernières devaient gérer la montée en puissance de l'intercommunalité. Dès lors, le développement du tourisme ne pouvait plus être fondé sur l'apport de bénévoles, quelle que soit la qualité de leur engagement ». En d'autres termes, Mariette Bonnet estime qu'elle a notamment eu à gérer cette transition entre le bénévolat des pionniers et la mise en place d'un réseau d'offices de tourisme professionnel. « Il faut se préparer à des rapprochements entre les offices de tourisme du département ; c'est inévitable avec la mise en place des Pays. De même, un important travail reste à faire en matière de formation, que ce soit au niveau linguistique, informatique ou commercial » , analyse-t-elle. Pourquoi commercial ? « Il ne faut plus se voiler la face : les offices de tourisme ne sont plus seulement des structures

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Office de Tourisme de Gourdon

Point d’information de Gramat

d'accueil, ce sont des unités commerciales. Il y a quelques années encore, nous avions des ‘bénévoles” qui recevaient des “visiteurs” ; aujourd'hui les structures doivent être animées par des “conseillers en séjours” qui s'adressent à des “clients”, ce qui demande de valoriser davantage les atouts du Lot et de mutualiser les investissements en promotion. »

et je pense que le Lot a aujourd'hui les équipes et les structures adaptées à ces développements. »

… en préservant l'authenticité d'un terroir de caractère Mariette Bonnet pronostique-t-elle l'avènement d'un tourisme de masse dans le Lot ? « Certainement pas, car cela ne correspond pas au caractère du département, mais il est indispensable de continuer à peaufiner les offres pour s'adapter aux évolutions de la demande. Il faut proposer davantage de choses aux touristes étrangers, qui sont de plus en plus nombreux ; nous devons poursuivre les actions vers les clients de Toulouse ou de Bordeaux, demandeurs de courts séjours, nous pouvons renforcer nos atouts dans le domaine du tourisme durable, etc. Tout cela n'a rien à voir avec le tourisme de masse

A 57 ans, la Présidente de l'UDOTSI n'a assurément rien perdu de son enthousiasme et s'apprête à se consacrer davantage à son entreprise, installée à Gramat, ainsi qu'à Altillac, en Corrèze. « Il ne faut pas sous-estimer la concurrence des départements voisins, estime Mariette Bonnet. Le dynamisme économique passe par l'unité d'action et par une volonté politique forte et le Lot n'en n’a pas le monopole. Mais je n'en dirai pas plus ; je ne veux pas m'entendre dire que je suis une “râleuse”, une nouvelle fois ». Le fait est qu'elle ne « râle » pas : elle exprime ses convictions, qui restent toujours aussi fortes. « Je crois tout d'abord en ce terroir. J'ai beaucoup voyagé, en France comme à l'étranger, et je reste persuadée que peu d'endroits dans le monde peuvent offrir une telle qualité de vie. Quoiqu'il arrive, je suis prête à me damner pour un coucher de soleil sur Rocamadour ». Dans tous les cas, elle peut assurément reprendre à son compte un des slogans du Lot : « on est sous le charme », ■ et notamment sous le sien…

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les brèves REPÈRES ÉCO

Figeac : succès du premier Forum des Entrepreneurs La Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot a pris une part active dans l'organisation du 1er Forum des Entrepreneurs, événement créé à l'initiative du Pays de Figeac. Près de 300 personnes ont participé à cette première édition du Forum, le 22 mai dernier, qui permettait notamment aux porteurs de projets de bénéficier d'entretiens personnalisés sur l'un des 22 stands de l'espace d'exposition et d'assister à 4 conférences. La CCI du Lot disposait elle-même de 3 stands, dédiés aux services aux entreprises, au centre de formation et à Quercy Initiative Développement (QUID). Rendez-vous est déjà pris pour le 2e Forum des Entrepreneurs, au printemps 2009. Focus sur la transmission-reprise d'entreprises Lors de la conférence d'ouverture, c'est la société Sobal, spécialisée dans la menuiserie alu, qui a détaillé son expérience de la reprise d'entreprise. Concrètement, Philippe Combe a pris les commandes de Sobal en septembre 2005, à 50 ans, après une riche carrière dans le secteur du bâtiment, en tant que salarié. « Ce n'est pas le processus de reprise en lui-même qui constitue la principale difficulté, car le parcours est bien balisé et nous avons rapidement bénéficié d'une aide, grâce au prêt d'honneur de 10 000 euros accordé par Quercy Initiative Développement. La tâche la plus lourde, c'est de changer les habitudes de travail et, surtout, de recruter du personnel qualifié », a-t-il notamment expliqué. Selon les chiffres de la CCI, le Pays de Figeac compte près de 1 100 petites ou très petites entreprises (moins de 20 salariés) inscrites au registre du commerce. On constate que 43 % d'entre elles sont dirigées par des chefs d'entreprise âgés de plus de 50 ans et que, d'une manière générale près d'un tiers des 3 600 entreprises ou exploitations agricoles recensées par les trois chambres consulaires (commerce et La CCI a présenté les services qu'elle propose aux petites entreprises (moins de 20 salariés).

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industrie, artisanat et agriculture) sont en situation d'être reprises ou transmises. C'est dans ce contexte que les organisateurs du forum avaient mis à la disposition des visiteurs 5 pôles d'expertise : le financement, l'emploi et la formation, les aspects fiscaux, juridiques et réglementaires, les services d'accompagnement et les politiques des collectivités territoriales (Pays de Figeac, Conseil Général du Lot et Région Midi-Pyrénées).

Lors de la conférence d'ouverture, Philippe Combe a présenté les principales étapes de la reprise de la menuiserie alu Sobal, dont il a pris les commandes en septembre 2005.

La CCI était également présente avec le stand Quercy Initiatives Développement, qui a accueilli plusieurs dizaines de porteurs de projets.

d'embauche. Autre constat : la majorité des entreprises estime que le niveau de concurrence commerciale reste « faible » ou « moyen », mais la quasi-totalité d'entre elles s'attend à une augmentation de la pression concurrentielle dans les années à venir. Dans ce contexte, la gestion des ressources humaines apparaît comme un enjeu déterminant, or, seules 10 % des entreprises du panel utilisent des méthodes et des outils structurés pour la gestion de leur personnel, sachant que leur effectif moyen est de 16,2 personnes. Enfin, en ce qui concerne les projets d'embauche, il s'agit de créations de postes dans 70 % des cas, contre 30 % pour les remplacements de départs. Le Centre de Formation Consulaire a mis en avant l'ensemble de ses filières et programmes.

Les enjeux des ressources humaines Une autre conférence présentait les résultats de l'enquête menée auprès des petites entreprises du Pays de Figeac sur le thème des ressources humaines, notamment avec le concours de la CCI du Lot. Le premier point positif est que plus de la moitié des entreprises interrogées ont des projets de développement ou

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les brèves REPÈRES ÉCO La CCI du Lot finalise son installation à Cambes La CCI disposera dès le mois d'octobre de nouveaux locaux près de Figeac, au Parc d'activités Quercypôle de Cambes. La charpente du bâtiment est d'ores et déjà achevée.

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a construction du bâtiment de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot au Parc d'activités Querypôle de Cambes, près de Figeac, devrait être terminée à la fin de l'automne prochain. Outre les locaux dont disposera la CCI, deux organismes partenaires seront hébergés dans ces nouveaux locaux dès leur ouverture : l'Association de Santé au Travail du Lot (ASTL) et le Service Régional d'Action Sociale du Bâtiment et des Travaux Publics (SRAS). Aménagé sur un terrain de 4 500 mètres carrés, le bâtiment représente une surface bâtie d'environ 1 200 mètres carrés, dont 965 mètres carrés de surface utile. Le parking comptera quant à lui près de 60 places.

Le coût du projet s'élève à 1,3 million d'euros hors taxe et la CCI l'a entièrement autofinancé, notamment grâce à la vente de l'hôtel d'entreprise de la zone industrielle de l'Aiguille et du local qu'elle possédait à Figeac, rue de Colomb. Cette opération permettra de renforcer la présence de la Chambre Consulaire auprès des acteurs économiques du Pays de Figeac et constituera un espace de rencontre privilégié et facile d'accès, sachant que le Parc d'activités Quercypôle est directement relié à l'autoroute A20 via la départementale 802.

Création de Lot Développement Industrie

les différentes collectivités territoriales. La SEM Lot Développement Industrie sera opérationnelle dès la fin de l'année 2008 et disposera d'un effectif de 6 conseillers.

En partenariat avec le Conseil Général du Lot, la CCI a créé en mai 2008 un guichet unique dédié aux entreprises industrielles, baptisé Lot Développement Industrie (LDI).

Il faut rappeler que la CCI et le Conseil Général du Lot s'étaient également associés pour créer la Société d'Economie Mixte Lot Développement Aménagement (LDA) en 2006. Le siège de la SEM Lot Développement Industrie sera situé rue des Carmes, à Cahors, où il accueillera les nouveaux entrepreneurs et les chefs d'entreprises souhaitant transmettre ou développer leur société industrielle ou de services à l'industrie. Le comité de pilotage de LDI associe les présidents et directeurs de la CCI et du Conseil Général. La coordination de l'équipe sera assurée par Nathalie Sarthe, qui travaillait auparavant au sein de la SEM LDA.

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a première ambition de Lot Développement Industrie (LDI) est de simplifier la tâche des industries du département en créant un guichet unique qui leur évite de multiplier les démarches administratives. En association avec le Conseil Général du Lot, la CCI a ainsi créé la Société d'Economie Mixte LDI, qui s'adresse aussi bien aux entreprises industrielles déjà implantées qu'aux porteurs de projets. Au-delà du gain de temps que la mise en place de cette structure pourra générer pour les entreprises industrielles, l'enjeu consiste à supprimer les doublons qui pouvaient exister entre les services développés par la Chambre Consulaire et

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les brèves REPÈRES ÉCO

ARDAN Rey Surgelés s’engage dans une démarche qualité Grâce au dispositif ARDAN, la société Rey Surgelés, spécialisée dans la fabrication de pâtisseries crues surgelées, a intégré il y a deux mois dans son équipe une responsable qualité.

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nitié par la Région Midi-Pyrénées avec l'appui stratégique du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), le dispositif ARDAN permet à un chef d'entreprise désireux de concrétiser un projet de s'adjoindre les services d'un « pilote de projet » pendant six mois, à des conditions particulièrement avantageuses. Plus de 10 000 entreprises en ont d'ores et déjà bénéficié. A l'instar de la société Rey Surgelés, spécialisée dans la fabrication de pâtisseries crues surgelées, qui vient de saisir cette opportunité pour intégrer dans son équipe d'une dizaine de salariés, une responsable qualité. « Nous souhaitions mettre en place une démarche qualité dans l'entreprise, mais nous n'avions pas les ressources financières suffisantes pour embaucher une personne à plein temps sur ce type de poste, qui n'est pas directement productif. Le dispositif ARDAN nous a permis de sauter le pas et d'engager Isabelle Deshuraud, diplômée d'un Mastère en management de la qualité et qui était à l'époque en recherche d'emploi », explique Claude Rey, le gérant de Rey surgelés, installé depuis juin dans ses nouveaux locaux à Saint Paul de Loubressac. Concrètement, l'entreprise a investi

5 500 euros pour financer le salaire de son « pilote de projet » pendant six mois, l'autre moitié étant prise en charge par des fonds publics. Arrivée il y a deux mois, Isabelle Deshuraud s'est attelée à déployer dans l'entreprise la méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), basée notamment sur un audit des procédures, une analyse des points critiques et la mise en œuvre d'un plan de maîtrise sanitaire et de bonnes pratiques (qualité, traçabilité, conformité réglementaire…). « Notre responsable qualité a accompli en quelques semaines un énorme travail, nous avions en effet de nombreuses lacunes en ce domaine, estime Claude Rey, qui à l'instar de 80 % des entreprises bénéficiaires d'ARDAN envisage d'embaucher son « pilote de projet » au terme de son contrat de six mois. Actuellement, nous vendons 90 % de notre production à des grossistes et 10 % à la grande distribution. La démarche mise en œuvre devrait nous permettre de gagner de nouveaux marchés auprès des centrales d'achat très à cheval sur tous les aspects règlementaires relatifs à la qualité et à la traçabilité. » Une fois embauchée, Isabelle Deshuraud se verra attribuer, comme le prévoit le dispositif, un chéquier formation de 1 500 euros pour financer un plan de formation personnalisé, adapté aux besoins de l'entreprise. Elle souhaite, en l'occurrence, se former sur différents outils informatiques de gestion qui lui permettront de superviser la traçabilité des produits. A noter que la CCI du Lot assure le relais du dispositif ARDAN, sa promotion, le soutien au montage des dossiers et l'aide au recrutement. Contact : Laurent poudré - 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr

Claude Rey, gérant de l'entreprise Rey surgelés.

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Certificat FIDUCIO

LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE Véritable passeport pour la dématérialisation, il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.

Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire, l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation. Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant. Le certificat électronique permet les opérations suivantes : réponses à des appels d’offres en marchés publics déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA) déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS) déclarations sociales en ligne (Net-entreprises) déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise) Envoi de factures dématérialisées Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de frais, etc.) et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique) Accès au compte fiscal en ligne Accès sécurisé à des services bancaires

Quelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel, une clé USB ou une carte à puce. Les tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.

La demande de certificat électronique se fait auprès de La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Renseignements : 05 65 20 35 11 ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.fr MAI-JUIN 2008

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les brèves TOURISME

Portes ouvertes nationales « Camping Qualité » es Campings Qualité de France ont ouvert leurs portes le 23 mai. Le Camping de Cabessut à Cahors a accueilli journalistes et élus afin qu'ils découvrent cette démarche, qui permet notamment d'accéder aux subventions départementales et régionales. Cet établissement fait partie des vingt et une structures labellisées Camping Qualité dans le Lot pour 2008. La Chambre de Commerce et d'Industrie peut vous informer sur ce label, elle a notamment accueilli une réunion d'information sur les grilles 2008 et une présentation aux nouveaux adhérents de la démarche par la Fédération Régionale en avril dernier.

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Aides financières à l’hôtellerie, l’hôtellerie de plein air et la restauration traditionnelle e Livre Blanc du Développement du Tourisme Lotois et le Plan de soutien de la région Midi Pyrénées en faveur de l'économie touristique ont fixé les nouvelles aides financières pour les hôtels, campings et restaurants traditionnels. Pour tous vos projets concernant notamment la mise aux normes, l'accessibilité, l'amélioration de votre offre, la gestion des énergies… contactez votre conseillère tourisme à la Chambre de Commerce, au 05 65 20 35 22, afin de connaître les possibilités de subventions.

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Dans ce cadre, le Conseil Général du Lot a déjà attribué plus de 50 000 € de subventions en 2008, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées également.

Workshop rendez-vous France a CCI du Lot participait pour la troisième fois au Workshop Rendez-Vous France, avec Loisirs Accueil, qui s'est déroulé à Lyon les 1er et 2 avril derniers. Ce workshop organisé par Maison de la France a réuni 650 sociétés exposantes de toute la France, venues rencontrer 800 tour-opérateurs étrangers et 100 acheteurs français.

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Le Lot était cette année particulièrement représenté puisque trois prestataires (hôtels et agence) exposaient également aux côtés de la CCI. Le stand du tourisme lotois (CCI/SLA) a accueilli une quinzaine de visiteurs, venus s'informer sur la destination Lot, les nouveaux prestataires ou des propositions de circuits. A noter, la bonne proportion de nouveaux contacts, et la présence de visiteurs originaires d'Asie et d'Afrique du Sud. Les prochains Rendez-Vous France auront lieu à Paris les 31 mars et 1er avril 2009.

Salon comités d’entreprises a CCI du Lot a participé au salon des comités d'entreprises de Bordeaux les 3 et 4 avril derniers, pour la seconde année consécutive. Le stand « Tourisme Lot » a connu une bonne fréquentation, avec une trentaine de contacts établis.

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Pour plus d'informations sur le label et sur les campings qualifiés, consultez les sites www.campingqualite.com et www.campings-midi-pyrenees.com

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Les demandes portaient sur de l'information générale pour des courts séjours, voire même des excursions à la journée au départ de la région Aquitaine ou des départements limitrophes. Le rendez-vous est pris pour le prochain salon des comités d'entreprises à Toulouse en septembre.

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les brèves TOURISME Opération « Marché du Lot » en avril es partenaires touristiques du Lot, dont l'association des Logis de France du Lot, s'étaient regroupés sous l'égide du Comité Départemental du Tourisme pour organiser un marché lotois, à Toulouse puis à Bordeaux, les 4-5 et 11-12 avril. L'opération à Toulouse a connu une large affluence mais celle à Bordeaux a vu une fréquentation plus réduite. Les hôteliers Logis du Lot s'étaient mobilisés pour préparer des dégustations de produits du terroir et promouvoir leurs établissements. Un guide des Logis du Lot avait été publié pour l'occasion.

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Eductour Club nature a CCI a accueilli, les 28 et 29 mai, un éductour de tours-opérateurs néerlandais, membres du Club Nature de Maison de la France. Ces professionnels du tourisme étaient particulièrement intéressés par les activités nature et ont ainsi souhaité inclure dans leur programme des randonnées dans le Parc Naturel Régional. Au programme égale-

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ment : visite de Saint-Cirq-Lapopie, Cahors, Figeac et Rocamadour.

Workshop France à Amsterdam

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a CCI a participé pour la 3e fois à cette manifestation organisée le 20 mai par Maison de la France et destinée à rencontrer les tour-opérateurs néerlandais spécialisés dans la destination France. Une dizaine d'exposants étaient présents et ont

Le Manuel des Ventes 2009… et les séminaires e Manuel des Ventes réalisé par le service tourisme de la CCI va être prochainement reconduit sur cd-rom pour sa version 2009. Outil spécialement conçu pour aider les organisateurs de voyages à réaliser des programmes et produits touristiques dans le Lot, il permet également aux prestataires du tourisme lotois de mieux se promouvoir auprès des revendeurs, grâce aux opérations de promotion menées par la CCI, en France et à l'étranger.

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ainsi pu rencontrer une dizaine de visiteurs. A cette occasion, le service tourisme a réalisé un cahier de produits présentant 9 campings et 7 autres établissements touristiques, afin de compléter le Manuel des Ventes.

Au mois de juin, les professionnels de l'hébergement, des sites de visites ou des activités sont donc sollicités pour la collecte de l'information pour 2009. Il est également possible de devenir annonceur, ce qui permet de bénéficier de davantage d'informations ou d'un encart publicitaire, mais également de devenir partenaire privilégié des actions de promotion de la CCI, notamment sur Internet. Le service tourisme initie à partir du mois de juin une démarche orientée vers le tourisme d’affaires et, en particulier, l’accueil des séminaires dans les hébergements touristiques lotois (hôtels et centres de vacances). les prestataires intéressés seront visités dans le cadre d’un recensement des possibilités d’accueil. Contact : Anne Simon - 05 65 2 35 28

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Le Lot économique sur le net

• Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les études et annuaires disponibles • Les services et reprise d’entreprises • Demande de listes d’entreprises • Offres de formation • Dossiers d’Entreprendre

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les brèves COMMERCE Gramat Très vif succès pour la première Soirée du Commerce

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'association des commerçants et artisans de GRAMAT a décidé de s'engager dans un projet visant à dynamiser le commerce de la ville et à renforcer l'attraction commerciale.

autour d'un projet d'animation et de promotion ; et enfin collecter des fonds pour organiser d'autres opérations commerciales tout au long de l'année.

Le samedi 26 avril dernier, une semaine après la foire automobile, les commerçants et artisans ont organisé une soirée « cabaret », comprenant un dîner préparé avec des produits offerts par des entreprises agroalimentaires, des producteurs et des commerçants locaux. Une équipe de commerçants et d'artisans a assuré le service aux 200 convives.

La prochaine opération aura lieu pendant le festival de country au mois d'août.

Le spectacle de music-hall, assuré par une troupe d'artistes danseurs et chanteurs, un caricaturiste et l'humoriste Yves PUJOL, a connu un vif succès. Il était financé par une entreprise de la grande distribution. Cette manifestation répondait à trois objectifs : d'une part, renforcer les liens entre les commerçants et artisans de la ville ; d'autre part, mobiliser toutes les entreprises (entreprises agroalimentaires, commerce de gros, commerce et artisanat traditionnels et grande distribution)

Festival de Blues à Cahors du 15 au 19 juillet 2008

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a 27e édition du Festival de Blues se déroulera à Cahors du mardi 15 juillet au samedi 19 juillet prochains. Comme l'an passé, les commerçants, les cafetiers et les restaurateurs de Cahors s'associeront à cette manifestation culturelle. Pendant deux soirées, le mercredi et le vendredi, plusieurs groupes musicaux se produiront sur le boulevard Gambetta et dans plusieurs rues et places du centre-ville. L'association des commerçants et des artisans de la ville, CAHORS Actif, proposera des supports publicitaires aux couleurs du

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blues aux commerçants pour décorer leurs magasins et organiser une animation commerciale. Le Festival de Blues constitue un des évènements majeurs de Cahors. Chaque année, les organisateurs invitent des artistes renommés dans le monde entier. Le programme de l'édition 2008 est particulièrement varié avec au total une trentaine de groupes et d'artistes. Cahors accueillera notamment comme têtes d'affiches Bill Wyman, bassiste des Rolling Stones, et Tony Coleman, batteur de BB King. Pour tout renseignement sur ce festival : www.cahorsbluesfestival.com

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VIENT DE PARAÎTRE

TOURISME VERT

VENDRE SUR LES FOIRES ET MARCHÉS

LA RESPONSABILITÉ DU DIRIGEANT

COMMENT DÉVELOPPER VOTRE PROJET

GUIDE PRATIQUE DU COMMERCE AMBULANT

COMMENT PRÉVENIR ET SE PROTÉGER ?

Un projet d'installation à votre compte dans le tourisme vert ? Gîte rural, chambre d'hôte, ferme équestre, meublé de tourisme, camping ou simple vente de produits fermiers, de nombreuses possibilités s'offrent à vous. Ce guide vous permet de faire un tour complet de la question : Dans quelles régions les amateurs de tourisme vert se retrouvent-ils ? Quels sont les produits dans lesquels vous pouvez investir ? Quelles démarches sont nécessaires pour vous installer ? Quelles sont les contraintes législatives du tourisme vert ? Au fil des 500 pages de cet ouvrage, vous trouverez de multiples réponses, des simulations financières ainsi que des informations sur les possibilités d'aides et de subventions. En consultation au Centre de Documentation

En France, la vente sur les marchés et la vente ambulante représentent un poids considérable : 60 000 entreprises gèrent près de 70 000 points de vente et réalisent près de 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel. Cette activité représente également 85 000 emplois et tend à se développer. Qu'il s'agisse de commerce alimentaire ou non alimentaire, le commerçant non sédentaire doit connaître les règles et les astuces qui régissent le métier : formalités à accomplir, formation à suivre, qualités nécessaires, statut à adopter, obligations légales… Autant de questions abordées dans ce guide, qui vous expliquera, étape par étape, les démarches à suivre, les organismes à contacter et la règlementation à connaître pour vous lancer dans cette activité.

Le droit de la responsabilité des dirigeants est en perpétuelle mutation. La loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises qui constitue pour les dirigeants une véritable révolution en est une illustration. Par ailleurs, les textes sur la responsabilité des dirigeants sont répartis dans différents codes, ce qui n'en facilite pas la compréhension. Cet ouvrage se veut un outil simple et pédagogique pour les aider à comprendre et à maîtriser leurs responsabilités : responsabilité civile, responsabilité du dirigeant lorsque son entreprise est en difficulté, responsabilité pénale et fiscale. En consultation au Centre de Documentation

En consultation au Centre de Documentation

QUID

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

Quid ?

Comment ?

Quels financements ?

Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.

Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Pour qui ?

Combien d’entreprises ?

Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.

Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, • La Communauté de Communes du Pays de Cahors et du Sud du Lott. • Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées

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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

Le recrutement une étape stratégique dans la vie de l’entreprise Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé et déterminante pour le bon fonctionnement de l’entreprise mais également, pour son avenir. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes et immédiates en matière de ressources humaines, il ne faut surtout pas, oublier les réels enjeux qui se dessinent derrière un recrutement. Le recrutement ne doit pas être considéré comme une simple étape dans le fonctionnement de l’entreprise, mais comme un véritable outil de sa gestion des RH. En réussissant un bon recrutement, c’est à dire en identifiant son besoin et en mettant en adéquation le bon profil et le besoin, l’entreprise prépare son avenir, anticipe sur sa gestion des compétences

et s’inscrit dans une réelle pérennisation du poste et du candidat. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à construire et à structurer leur recrutement, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un accompagnement personnalisé au recrutement. Ce service est modulable selon les prestations souhaitées et accompagne l’entreprise à toutes les étapes clés du processus (analyse et identification du besoin, rédaction de l’annonce, choix du support de communication, tri et sélection des candidatures, entretiens RH et tests, synthèses, validation et intégration du candidat). Renseignements : Sabrina Pelletan - Tel. 05 65 20 48 67 - sabrina.pelletan@lot.cci.fr Séverine Prendin - Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr

Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été créée afin de permettre aux personnels de la fonction RH (responsable RH, responsable EmploiFormation, gestionnaire des carrières, chargé de mission, responsable administration du personnel de la paie et rémunération, etc.) des entreprises lotoises de se connaître, et de se rencontrer. ■ Une organisation souple Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, soit par un intervenant extérieur, soit par un professionnel interne. Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.

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■ Des objectifs simples • Impulser et créer un réseau des personnels de la fonction RH. • Partager et échanger sur vos pratiques, vos valeurs et vos conceptions RH sur la base de thématiques (Réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit…) et de problématiques humaines de l’entreprise. • Tenter par le biais des échanges de pratiques d’apporter des solutions à certains problèmes concrets de l’entreprise (propositions techniques, échanges de bonnes pratiques, outils). Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez : Sabrina Pelletan - Tel. 05 65 20 48 67 - sabrina.pelletan@lot.cci.fr Séverine Prendin - Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines.

■ Un objectif précis Ce service offert aux entreprises, permet à leur(s) dirigeant(s) de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés et de ses pratiques en ressources humaines. Le diagnostic permet ainsi, de définir les bases de travail pour repérer des axes d’orientation, déterminer les actions à mettre en place et identifier les priorités stratégiques pour l’entreprise.

■ Une méthode souple Au cours d’une rencontre personnalisée, le dirigeant de l’entreprise et le conseiller Emploi / RH de la CCI renseignent un questionnaire abordant les problématiques suivantes : • Recrutement • Formation • Gestion et développement des compétences A l’issue de cette rencontre, le chargé de mission propose un nouvel entretien afin de présenter le diagnostic réalisé et les préconisations proposées (points d’amélioration et pistes d’action).

■ Un résultat personnalisé Le diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de se positionner mais surtout, de prendre conscience des ressources internes dont il dispose, d’anticiper ses besoins et de s’y préparer (évolutions technologiques et changements d’organisation du travail). Cette approche prospective conduit ainsi, les entreprises à construire leur politique Ressources Humaines en intégrant : • la gestion des âges • le développement des compétences • le processus de recrutement • les systèmes de management

LE BILAN DE COMPÉTENCES UN ATOUT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES DES ENTREPRISES ET DE LEURS SALARIÉS La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vient d’être retenue par le conseil d’administration du FONGECIF MIDIPYRENEES pour réaliser des bilans de compétences au titre des années 2007 et 2008. Toute entreprise et tout salarié souhaitant bénéficier de ce dispositif peuvent désormais contacter la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

■ Les objectifs du bilan de compétences Pour l'entreprise, le bilan de compétences est un outil de gestion et de valorisation des ressources humaines pour : • mieux organiser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences • favoriser la gestion des carrières et la mobilité professionnelle. Pour le salarié, le bilan de compétences s’inscrit dans une démarche de mobilité professionnelle et/ou personnelle avec pour objectifs de construire une stratégie de mobilité dans l’entreprise ou dans un autre secteur d’activité, d’aider à structurer une réflexion sur un avenir professionnel, d’accompagner une volonté d’évolution professionnelle, de préparer à la reconnaissance et à la Validation des Acquis de l’Expérience, d’étudier la faisabilité d’un projet professionnel précis et le cas échéant, de décliner ce projet en hypothèses de formation.

■ La réalisation du bilan de compétences Basé sur le volontariat du salarié, le bilan de compétences peut être réalisé dans le cadre d'un congé spécifique ou intégré dans le plan de formation de l'entreprise. La durée moyenne d’un bilan de compétences varie entre 15 et 24 heures réparties sur plusieurs semaines (8 semaines maximum).

■ Le congé de bilan de compétences Le salarié justifiant d'au moins cinq années d'activité salariée, dont 12 mois dans l'entreprise, peut demander une autorisation d'absence d'une durée maximale de 24 heures à son employeur pour réaliser un bilan de compétences. La rémunération du salarié est égale à celle qu'il aurait perçue s'il était resté à son poste de travail (dans la limite de 24 heures). Elle lui est versée par l'employeur, lequel est remboursé par l'organisme collecteur. La réalisation du bilan de compétences est subordonnée à la signature d'une convention par le salarié, l'organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (FONGECIF, ou dans certains cas, OPCA de branche) et la CCI du Lot.

■ Le bilan de compétences dans le cadre du plan de formation de l'entreprise Inscrit dans le cadre du plan de formation, le bilan de compétences est réalisé avec le consentement du salarié. La mise en œuvre du bilan fait l'objet d'une convention tripartite signée par l'employeur, le salarié et la CCI du Lot. Le coût du bilan de compétences est à la charge de l'employeur qui peut l’imputer sur son budget « plan de formation ». CONTACTS :

CONTACTS :

Sabrina Pelletan 05 65 20 48 67 sabrina.pelletan@lot.cci.fr

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Séverine Prendin 05 65 20 48 66 severine.prendin@lot.cci.fr

Sabrina Pelletan 05 65 20 48 67 sabrina.pelletan@lot.cci.fr

Fongécif Midi-Pyrénées TOULOUSE Tel : 05 62 26 87 87 Fax : 05 62 26 87 81

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FORMATION EMPLOI

LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME - PMI La Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot organise à partir de 8 avril 2008 en partenariat avec l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse une action de formation adaptée aux besoins des chefs d'entreprises ainsi qu'à leur adjoints, notamment dans les PME et TPE. La formation dédiée au management et à la stratégie d'entreprise se déroulera en alternance à Cahors et à Toulouse dans le but d'aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. CONTACT : Andrea Poterie (andrea.poterie@lot.cci.fr)

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FORMATION EMPLOI

L’alternance pourquoi pas vous?

Le Point A de la CCI vous propose : DES REUNIONS D'INFORMATION COLLECTIVES - Présentation des généralités de l'Apprentissage et de l'Alternance

DES ENTRETIENS INDIVIDUELS - Recherche de formations - Recherche d'écoles ou d'établissements de formation

DES ENTRETIENS D'ORIENTATION - Aide à l'élaboration du projet professionnel avec un logiciel spécifique d'orientation - Information sur les métiers

MISE EN RELATION AVEC DES ENTREPRISES POUR LA CONCLUSION DE VOTRE CONTRAT

L E S C O N TA C T S : S E R V I C E P O I N T A d e l a C C I L o t

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Cathy GABILLARD

Sandrine MOULENE

Conseillère Jeunes (Alternance) Tél. 05 65 20 48 60 E-mail : catherine.gabillard@lot.cci.fr

Conseillère Entreprises (Apprentissage) Tél. 05 65 20 48 61 E-mail : sandrine.moulene@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

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FORMATION EMPLOI

FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES SEPTEMBRE - DÉCEMBRE 2008 Ces formations se déroulent à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Cahors mais peuvent être réalisées, selon les besoins, en entreprise ou dans une autre ville du département. Formation Dates BUREAUTIQUE Découverte micro informatique 14 et 21 octobre WORD initiation 13 et 20 novembre WORD perfectionnement 2 et 9 décembre EXCEL initiation 25 novembre et 4 décembre EXCEL Perfectionnement 8 et 15 décembre PUBLISHER 17 et 24 novembre POWER POINT 11 décembre Découverte d’Internet / messagerie Outlook 27 novembre LANGUES Langues courantes : Anglais, Allemand, nous contacter Espagnol, Français pour étrangers, Italien. Langues rares : Arabe, Chinois, Japonais, nous contacter Polonais, Portugais, Néerlandais, … Langues avec spécialités : Commerce, Hôtellerie nous contacter restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export, Import, Vitivinicole, etc. MANAGEMENT ET GESTION Parcours Export 26 septembre et 06 - 13 - 20 - 21 et 27 octobre Auditeur interne en management environnemental à téterminer Comptabilité Initiation 14 et 21 octobre Comptabilité d’entreprise 18 et 25 novembre Gestion du stress 16 et 17 octobre Management d’équipe 17, 18 et 24 novembre Améliorer la qualité de l’acceuil 25 novembre (téléphonique et phisique) Entretien professionnel 20 et 21 octobre Formation de tuteurs 24 et 25 novembre Comment répondre aux appels d’offre à téterminer Référencement de site Internet à téterminer E-commerce à téterminer SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL Habilitation électrique du personnel à téterminer électricien et non électricien Hygiène alimentaire 1er décembre SST (Sauveteur Secouriste du Travail) 7 et 9 octobre Recyclage STT 25 novembre (matin) LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES R389, R386, R372, R390 à téterminer Recyclage conduite des engins de chantier Permis C, Ec, QS

Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :

annick.machabert@lot.cci.fr

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Durée

Prix TTC 300 € 300 € 300 € 300 € 300 € 300 € 150 € 150 €

2 jours 2 jours 2 jours 2 jours 2 jours 2 jours 1 jours 1 jour

690 € (60 heures) 675 € (50 heures) nous contacter

6 jours

1 500 €

2 jours et demi 2 jours 2 jours 2 jours 3 jours 1 jour

780 € 500 € 500 € 460 € 750 € 230 €

2 jours 2 jours 2 jours 2 jours 2 jours

500 € 500 € 590 € 590 € 590 €

suivant niveau

nous contacter 175 € 294 € 84 €

1 jour 2 jours 1/2 journée selon niveau

nous contacter

SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr

05 65 20 48 70

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FORMATION Prévention des risques liés au matériel utilisé en entreprise Le 24 juin 2008 à la CCI du Lot La CRAM Midi Pyrénées a audité en 2007 des entreprises de la région. Elle a pu constater que les chefs d'entreprises investissaient dans du matériel performant, mais que 20 % de ce matériel n'était pas conforme à la législation, à son utilisation ou à ses utilisateurs. De plus, 9 % des accidents du travail ont un lien avec du matériel non conforme, non vérifié ou mal vérifié. Avec l'appui de la CRCI Midi-Pyrénées, la CRAM a formé des référents au sein des CCI pour relayer auprès des chefs d'entreprises l'information sur la législation relative au matériel utilisé en entreprise (propre à l'entreprise, loué ou prêté). Une session de formation gratuite sur ce thème sera proposée le 24 juin prochain par la CCI du Lot.

Au programme : • Les obligations : - du chef d'établissement - du « fournisseur » - de l'utilisateur - du loueur de matériel

• Les vérifications obligatoires du matériel en général

• Rôle et missions des organismes de vérification

• Les vérifications obligatoires du matériel et accessoires de levage : - examens - essais - épreuves

• Les différentes conformités et le matériel concerné

• Les rapports de vérification et levées de réserves • L'organisation dans l'entreprise

Pour plus d'informations sur cette formation, contactez Yasmina Loiseau – 05 65 20 35 01 – yasmina.loiseau@lot.cci.fr


CONJONCTURE

■ UN LÉGER RECUL DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE L'activité industrielle s'est inscrite en léger recul au cours du mois de mars. Le repli constaté dans les secteurs des biens intermédiaires a été à l'origine du moindre dynamisme de l'environnement industriel régional. Après un bon début d'année, les résultats du second trimestre s'annoncent plus nuancés. Les carnets de commandes se sont un peu rétrécis ; ils restent tirés vers le haut par le secteur des biens d'équipement, notamment par les branches de l'aéronautique et du spatial. Les taux d'utilisation des capacités de production se sont globalement maintenus à un haut niveau sauf dans les secteurs des biens de consommation et des biens intermédiaires.

AÉRONAUTIQUE & SPATIAL La croissance de la production des branches aéronautique et spatiale confirme les bonnes performances enregistrées depuis plusieurs mois. La demande globale a peu évolué. Les stocks sont jugés adaptés aux besoins. La situation des carnets de commandes est toujours très satisfaisante ; les plans de charges offrent une bonne visibilité sur l'année 2008. Cette situation se traduira par de nouvelles embauches et un recours plus important à l'intérim. Une nouvelle hausse sensible de la production est attendue sur les deux segments d'activité.

■ VERS UN ESSOUFFLEMENT DE LA DEMANDE ? La demande globale a faibli dans l'ensemble des secteurs d'activité, tant dans sa composante domestique qu'à l'export. Les commandes sur les marchés étrangers ont une nouvelle fois reculé, sauf pour les industries alimentaires qui ont enregistré une légère augmentation. L'ampleur des conséquences de la crise des « subprime » ne semblent pas encore appréhendées totalement sur le niveau général de l'activité et, par contagion, sur la demande.

■ DES NIVEAUX DE STOCKS DIVERGEANTS SELON L’ACTIVITÉ En raison des quantités produites inchangées dans l'industrie alimentaire face à une demande en recul, le niveau des stocks est jugé au-dessus de la normale, voire inquiétant. Dans les autres industries, ils sont considérés comme proches de la normale.

■ LES PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES TOUJOURS EN QUESTION De nouvelles hausses de prix des matières premières ont été constatées ces dernières semaines. Les revalorisations tarifaires ont été de faible ampleur dans l'ensemble des secteurs.

■ TRAVAIL TEMPORAIRE, QUAND LA MÉTÉO S’EN MÊLE Le bon début d'année ne s'est pas confirmé ; le mois de mars a enregistré une baisse sensible d'activité avec notamment un recul de la demande émanant du secteur de la construction, pénalisé par des conditions climatiques défavorables. L'optimisme reste toutefois de rigueur pour les mois prochains, grâce aux secteurs aéronautique et agro-alimentaire.

■ DES PRÉVISIONS OPTIMISTES Les prévisions d'activité restent favorables pour les prochains mois. Une reprise de la production est annoncée pour l'ensemble des branches à très court terme.

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MÉTALLURGIE & TRANSFORMATION DES MÉTAUX Métallurgie Les cadences de production sont restées élevées et la demande est apparue toujours active. Les carnets sont étoffés et les prévisions tablent sur un maintien de l'activité jusqu'à l'été. Transformation des métaux La croissance de l'activité s'est poursuivie, tirée par la demande du secteur aéronautique. Les plans de charge sont très fournis ; l'activité devrait continuer à progresser.

ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES La production s'est stabilisée dans l'ensemble des branches. Les commandes étrangères ont fortement reculé. Les prix des matières premières n'ont pas varié mais de nouvelles hausses sont annoncées. Les stocks de produits sont jugés insuffisants. Les carnets de commandes sont bien étoffés mais on relève un moindre dynamisme des secteurs captifs de la construction. La production devrait se développer, grâce notamment aux cadences de l'industrie aéronautique.

INGÉNIERIE INFORMATIQUE La situation a peu évolué par rapport au mois précédent : le courant

ENTREPRENDRE 143


CONJONCTURE

d'affaires s'est maintenu à un niveau satisfaisant et la demande est restée faible, à l'exception de celle en provenance du secteur aéronautique. Les courants d'affaires devraient se renforcer légèrement au cours des prochaines semaines.

INDUSTRIE ÉLECTRIQUE & ÉLECTRONIQUE Composants La production a chuté en raison du fléchissement assez marqué de la demande émanant du secteur automobile. Les autres marchés, bâtiment et aéronautique, ont été plus porteurs, mais les carnets sont dans l'ensemble jugés un peu courts. Equipements L'activité est demeurée étale dans le secteur des équipements électriques et électroniques. La demande intérieure a été un peu plus soutenue alors que l'atonie des marchés export s'est confirmée. Les stocks de produits sont jugés excédentaires mais les carnets commandes, particulièrement étoffés, rassurent les industriels. Une reprise de la production est annoncée sur les prochaines semaines.

La hausse des prix des matériaux et le resserrement des conditions de crédit incitent à plus de prudence et à faire jouer la concurrence. Les professionnels ont des difficultés à revaloriser le prix des devis. Les carnets de commandes sont moins bien garnis et les prévisions sont plus réservées. Le tassement devrait se poursuivre. La construction de maisons individuelles et le logement social devraient animer les courants d'affaires des prochains mois. Construction de locaux non résidentiels La demande des donneurs d'ordres publics a faibli en période électorale alors que les chantiers du secteur privé sont demeurés à un bon niveau. Le repli de l'activité devrait se poursuivre mais les carnets de commandes offrent toujours une bonne visibilité. Travaux d'infrastructure L'activité a faiblement augmenté grâce à la fin des chantiers de la période pré-électorale. Le repli des carnets de commandes est surtout perceptible sur les marchés privés alors que la visibilité est meilleure sur les travaux d'infrastructure des collectivités territoriales.

BOIS La production s'est inscrite en retrait sur le mois précédent. La demande a fortement chuté sur les marchés étrangers et est apparue dans l'ensemble moins bien orientée. Les prévisions font état d'une reprise progressive de l'activité.

FILIÈRE VIANDE L'activité est demeurée étale d'un mois sur l'autre. La demande intérieure a faibli alors que les commandes étrangères ont retrouvé de la vigueur. La consommation de produits alimentaires des ménages a marqué le pas. Les prix des matières premières ont fortement progressé (cours du porc et de certaines céréales notamment) et les tarifs des produits finis sont restés stables. Le niveau des stocks de produits finis est jugé supérieur à la normale et les carnets de commandes sont insuffisamment garnis. Un rebond de l'activité devrait intervenir à court terme, avec l'arrivée de la période estivale et les retombées attendues des actions promotionnelles de la grande distribution.

TRANSPORTS INDUSTRIE DES ÉQUIPEMENTS DU FOYER La production a enregistré une hausse sur le mois dernier. Dans la filière meuble, les volumes de production se sont maintenus au niveau antérieur alors que les prises d'ordres ont été très faibles. Les prévisions sont difficiles à établir. Dans la filière de fabrication d'appareillages électroménagers, la demande est demeurée bien orientée et les prévisions sont globalement optimistes.

BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Construction de logements neufs Le secteur de la construction de logements neufs a enregistré le repli d'activité le plus marqué. Les autorisations de logement ont diminué, et les mises en chantier se sont allongées notamment dans la promotion immobilière. La baisse des programmes de défiscalisation s'est poursuivie.

MAI-JUIN 2008

Transports routiers Le mois de mars a connu un tassement d'activité. Les trésoreries se sont tendues, notamment dans les petites entreprises. Les prévisions tablent cependant sur une reprise sensible du volume d'affaires sur les prochains mois.

HOTELLERIE La situation sur le mois a varié sensiblement entre la métropole régionale, où les taux d'occupation ont été très bons grâce à la Foire Exposition, et le reste de la région, où l'activité était encore atone. Le prix moyen des chambres semble baisser sur l'ensemble des segments de l'hôtellerie, malgré les hausses de tarifs annoncées en début d'année. Les prévisions sont bien orientées à court terme.

LAIT ET FROMAGE La branche fromagère a tiré vers le haut l'activité de l'industrie laitière régionale qui a augmenté fortement sur un mois. Les commandes ont peu évolué malgré la bonne orientation de la demande étrangère. Les stocks de produits sont jugés légèrement supérieurs à la normale et la faible consistance des carnets de commandes inquiète les industriels. La production devrait décroître au cours des prochaines semaines.

Sources : Insee – Banque de France CCI du Lot – Avril 2008

55


CONJONCTURE

CONJONCTURE COMMERCE

Avril 2008 Statistiques nationales Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur) ÉVOLUTION CA EN VALEUR ALIMENTATION HORS BOUCHERIE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS MÉNAGERS ÉLECTRONIQUE grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL

ÉVOLUTION CA EN VALEUR ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution

AVRIL 08 AVRIL 07 2,2 - 2,2 - 10,3 - 31,0 12,2 2,0 2,7 3,6 - 3,5 11,2 6,5 14,2 2,9 0,5

AVRIL 08 AVRIL 07 0,5 - 0,7 1,5

4 mois 08 4 mois 07 3,3 0,5 - 5,2 - 10,1 0,2 - 0,8 - 3,4 1,3 - 1,9 1,8 1,8 9,8 2,1 0,7

4 mois 08 4 mois 07 0,7 0,4 1,9

Dans l'ensemble, l'activité du commerce de détail stagne depuis le début de l'année 2008.

Secteur alimentaire : Les ventes (chiffres d'affaires en valeur) de produits alimentaires ont progressé en avril 2008 par rapport à avril 2007 (+ 2,2 %). En cumul sur les quatre premiers mois de l'année, les chiffres d'affaires sont en hausse de 3,3 %. Les ventes de produits de boucherie charcuterie sont en recul au mois d'avril 2008 par rapport au même mois de 2007 et stagnent depuis le début 2008.

56

Secteur équipement de la personne : Les très mauvaises conditions climatiques de ce printemps ont des effets négatifs sur l'activité des commerces d'habillement et de chaussures. Avril a été catastrophique dans les commerces de chaussures (- 31,0 %). Depuis le début de l'année 2008, les ventes de chaussures sont en baisse de 10,6 %. Il faut cependant tempérer ce chiffre très négatif en rappelant qu'avril 2007

avait été très satisfaisant (les statistiques indiquaient une progression des vente de 18 %).

Equipement de la maison : Meuble, électroménager et électronique grand public : progression satisfaisante des ventes en avril 2008 par rapport à avril 2007. Les commerces de quincaillerie enregistrent un mois d'avril 2008 satisfaisant et sont en hausse depuis le début de l'année 2008. Par contre ceux de bricolage sont en repli depuis le début de l'année.

Autres activités : Bonne activité dans les commerces de détail de livres et papeterie en hausse de 11,2 % depuis le début de l'année 2008. Les commerces de bijouterie sont également en hausse de 1,8 % (chiffre d'affaires en valeur) depuis le début de l'année 2008. Bonne progression des ventes d'automobiles neuves sur les quatre premiers mois de 2008. Les ventes (chiffres d'affaires en valeur) de véhicules d'occasion ont augmenté de 2,1 % sur les quatre premiers mois de 2008.

ENTREPRENDRE 143


INDICATEURS

6 534

6 033

MARS

2008

MARS

2007

MARS

MARS

MARS

MARS

3 887

3 866

Source : ANPE

1,071

IMMATRICULATION DE VÉHICULES 4 mois

2003

2002

MARS

MARS

1 000

2001

2000

MARS

1999

MARS

MARS

3 000 2 000

1998

4 000

4 464

5 104

5 034

Source : ANPE

Janvier à Avril 07

4 809

4 696

4 582

2005

5 345

MARS

5 000

2006

6 000

2004

6 631

1997

au 31 mars 2008. Une diminution de 0,3 point par rapport à janvier 2008 (7,1%).

6 409

7 000

MARS

C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

8 000

1996

6,8%

DEMANDES D’EMPLOIS AU 31 MARS 2008

Évolution %

4 mois

Janvier à Avril 08

Neufs

2 290

2 455

+ 7,2

Occasions

5 261

5 455

+ 3,7

MILLIARDS D’EUROS C’est le chiffre d’affaires des entreprises lotoises au premier trimestre 2008. Une augmentation de 8,3% par rapport au premier trimestre 2007 (288 millions d’euros). Source : Direction Générale des Impôts

12% 62,1 55,4 MILLIONS D’EUROS

MILLIONS D’EUROS

C’est le montant des exportations lotoises au premier trimestre 2008. Une hausse de 12,5% par rapport au premier trimestre 2007.

C’est le montant des importation lotoises au premier trimestre 2008. Une hausse de 29,7% par rapport au premier trimestre 2007.

Source : INSEE

Source : INSEE

MAI-JUIN 2008

1 121

1200

1 145

1100 1000 973

900

797

800

731

700

702 628

678

619

600

MARS

2008

MARS

2007

2006

MARS

2005

MARS

2004

MARS

2003

MARS

MARS

2002

MARS

2001

MARS

MARS

MARS

2000

0

1998

100

769

455

300 200

955

404

MARS

400

1997

500

MARS

C’est la variation sur trois ans de l’indice du coût de la construction au 4e trimestre 2007. e 4 trimestre 2004 : 1269 4e trimestre 2007 : 1 474

Source : finances.gouv.fr

OFFRES D’EMPLOIS AU 31 MARS 2008

1996

16,2%

Source : finances.gouv.fr

1999

C’est la variation annuelle de l’indice du coût de l’énergie en avril 2008. Avril 2007 : 138,23 Avril 2008 : 154,84 Base/an en 1998, soit une augmentation de 54,84% en 10 ans.

Source : ANPE

57


PETITES ANNONCES

SECTEUR DIRECTION GÉNÉRALE

OFFRE D’EMPLOI

Sabrina Pelletan Tel. 05 65 20 48 67 - sabrina.pelletan@lot.cci.fr

Séverine Prendin Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr Commercial Itinérant H/F 143 OE 1 Société située à Cahors recherche personne motivée, TB présentation - Expérience vente appréciée - Démarchage hôpitaux, cliniques, institut médicaux et paramédicaux dans le grand Sud Ouest – Véhicule fourni. Employé de maison / Aide cuisine H/F 143 OE 2 Maison d'hôtes près de Souillac recherche personnel – Emploi du temps à définir – Salaire à négocier. Assistant logistique H/F 143 OE 3 Société située à Gramat (46) – pour travailler dans le secteur de l'agroalimentaire - Expérience souhaitée – CDD puis CDI, temps complet – Rémunération selon expérience. Commercial H/F 143 OE 4 Société sur Figeac – Missions : commercialisation d'espaces publicitaires sur média numérique – Département 46, 12 et 15, en plein développement – Formation produits assurée, débutant accepté – PC et imprimante fournis – Salaire fixe + variable.

POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 sabrina.pelletan@lot.cci.fr

DEMANDE D’EMPLOI SECTEUR RH/JURIDIQUE

143DE 1

143 DE 2

Profil 1 – Responsable administrative et commerciale 20 ans d'expérience en industries agroalimentaires : vente, administration des ventes, animation et formation du personnel, contrôle de gestion, achats.

SECTEUR COMMERCE

143 DE 5

Profil 2 – Directeur Général 27 ans d'expérience dans le management, la gestion, la direction commerciale et le développement économique.

Profil 1 – Vendeuse, Employée polyvalente Plus de 20 ans d'expérience manutention / accueil clientèle – 10 ans d'expérience en tant que conjointe collaboratrice – Secteur Est du Lot (Cahors-Gourdon).

Profil 3 – Directeur Général Domaines de compétences : gestion, commercial et management – 14 ans d'expérience en IAA et 12 ans d'expérience en GMS.

Profil 2 – Vendeur Diplôme niveau Bac +3 – Expériences secteurs Banque/Assurance, distribution et SSII – Intérêt pour le secteur sportif.

SECTEUR TECHNIQUE

143 DE 3

Profil 1 – Monteur-Contrôleur CAP Electrotechnique – Expérience dans le secteur de la climatisation auto, opérateur sur presse et couvreur – Secteur Cahors Sud/Montauban. SECTEUR SECRÉTARIAT/ ADMINISTRATIF

143 DE 4

Profil 1 – Assistante de Direction 10 ans d'expérience – Secteur intérim, éducation nationale et entreprise privée - Bac Métiers de la Comptabilité – Secteur Cahors Sud/Montauban. Profil 2 – Assistante de Direction 15 ans d'expérience en secrétariat de direction – pour cause d'installation dans le Lot anglais et espagnol – Licence L.C.E. Profil 3 – Assistante polyvalente Recherche travaux de traduction et de secrétariat – portugais langue maternelle, français bilingue. Profil 4 – Secrétaire polyvalente Maîtrise pack office – 7 ans d'expériences diverses accueil du public – connaissances secteur médical. Profil 5 – Secrétaire/Gestionnaire 7 ans d'expérience dans la gestion locative et secrétariat général – Secteur Sud du Lot – BTS Secrétaire de Direction. Profil 6 – Agent administratif/comptable Expériences variées dans la gestion, le secrétariat et la comptabilité dont 4 ans dans le domaine de la formation.

Profil 1 – Responsable Ressources Humaines Plus de 3 ans d'expérience dans la gestion administrative et juridique du personnel associatif - DESS Gestion du Personnel.

Profil 7 – Secrétaire polyvalente Expériences dans le secrétariat commercial, la logistique et la vente conseil – Bac Pro Bureautique – Maîtrise logiciel Presse 2000, Publisher et Access.

Profil 2 – Juriste environnement industriel et européen Diplômé en droit - Connaissances réglementation ICE et norme SEVESO - Master Professionnel validé en 2006.

Profil 8 – Secrétaire polyvalente Diverses expériences dans le secrétariat et l'accueil du public – Connaissances domaine comptabilité – Maîtrise logiciels Ethnos, gamme Ciel.

58

Profil 9 – Agent administratif 10 ans d'expérience dans l'administratif et le secrétariat commercial – BTS Action Commerciale – Logiciels : Expert Office, Pack Office…

Profil 3 – Secrétaire Commerciale BTS Action Commerciale – 3 ans d'expérience conseil clientèle – Connaissance secteurs Banque, Finance et entreprises. Profil 4 – Secrétaire Commerciale Niveau BTS Action Commerciale – Plus de 10 d'expérience Domaines Commercial et Administratif – Logiciels Galaxia et Vega – Anglais. Profil 6 – Assistante Commerciale 28 ans d'expérience domaines commercial, secrétariat et comptabilité – Possibilité exonération charges patronales – Secteur Sud Lot. Profil 7 – Secrétaire Commerciale/Comptabilité Diverses expériences en entreprise depuis 1990 – accueil clientèle, gestion commandes, maîtrise tableaux de bord – Connaissance logiciel Sage gestion commerciale. Profil 8 – Assistante Commerciale BTS Négociation Relation Clientèle en cours de validation – Expérience accueil clientèle, prospection commerciale, secteur tourisme Maîtrise des logiciels Publisher, Quick Business et Unicamp. Profil 9 – Assistante Commerciale Bilingue Anglais – 10 ans d'expérience en tant qu'assistante commerciale et de direction. Bonne connaissance culture anglaise – Foires et salons internationaux. SECTEUR AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

143 DE 6

Profil 1 – Agent de développement local Master 2 dynamiques territoriales et aménagement rural – Expériences dans les domaines de promotion d'un territoire et dans la direction de centre de vacances – Anglais, Italien, Chinois (notions) – Maîtrise logiciels Sphinx, Mapinfo, Arcview. Secteur Comptabilité/Finance

143 DE 7

Profil 1 – Agent Comptable BTS Comptabilité/Gestion + DPECF – Plus de 10 d'expérience dans le secrétariat comptable – Maîtrise logiciels Ciel Compta, EBP Paye, Solid.

ENTREPRENDRE 143


PETITES ANNONCES

Profil 2 – Assistant comptable et financier Master 2 administration des entreprises – Logiciels ERP Qualiac, Access et Cognos Impromptu. SECTEUR ENVIRONNEMENT

143 DE 8

Profil 1 – Chargé de Mission Environnement Master 2 Environnement et aménagement (milieux aquatiques et ressources en eau) – Expérience dans le domaine environnemental et accueil clientèle. Profil 2 – Ingénieur environnement Master 2 Aménagement et développement local – Connaissances domaines traitement et gestion des déchets/environnement – Expériences audit, enquêtes et recherches. SECTEUR ENVIRONNEMENT

143 DE 9

Profil 1 – Responsable Marketing 10 ans d'expérience dans les secteurs de l'édition, de la communication et en agence marketing – Langues : néerlandais, français, anglais et Allemand – Gestion de projet et gestion commerciale.

VENTES & LOCATIONS

VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.

LOCAL COMMERCIAL CAHORS 14V 1 A louer local commercial de 100 m2, tout commerce ou profession libérale, entouré de plusieurs commerces, facile d'accès – Possibilité d'aménagement intérieur – Parking – Vitrine de 6 mètres – Loyer 610 €/mois. Contact : 05 65 35 19 21 LOCAL COMMERCIAL CAHORS 143 V 2 Local commercial situé avenue Anatole de Monzie (Route de Toulouse) à Cahors. Partie d'un immeuble bâti sur un terrain d'une superficie de 28 ares et 64 centiares : rez-dechaussée, façade de 16 mètres comprenant 3 vitrines, dont un bloc d'entrée avec porte en verre à deux battants et d'une profondeur de 28,5 mètres. - au sous-sol, partie afférente au local, largeur de 16 mètres, profondeur de 7 mètres. Parking côté nord à droite de l'accès au sous-sol, côté arrière parallèle au Bartassec

MAI-JUIN 2008

côté sud. Magasin de 427 m2, sanitaires de 18m2. Equipements récents. Climatisation réversible. Le local est actuellement occupé par un locataire dont le bail est prolongé jusqu'au 1er décembre 2015. Le loyer s'élève à environ 30 000€ HT/an. Contact : 05 65 35 36 53

BAR RESTAURANT LICENCE IV 143 V 9 Cause santé vends fonds de commerce bar restaurant licence IV à proximité de Cahors 24 couverts, terrasse, parking, boulodrome Possibilité développement pizzeria ou petite restauration. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41

LOCAL COMMERCIAL 143 V 3 A louer local d'activités à Cahors composé de 2 bureaux (40 m2 ), d'un local (90 m2 ) et de sanitaires. Parking. Surface 130 m2 - Loyer 580 €/mois. Contact : 06 08 83 21 90

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CREPERIE SALADERIE FIGEAC 143 V 11 Vends fonds de commerce crêperie - saladerie Très bonne situation en centre ville - 46 couverts - Affaire à développer. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 TELEPHONIE, VIDEO, TV 143 V 12 A vendre fonds de commerce téléphonie, vidéo, TV dans ville touristique du nord du Lot (exclusivité SFR, Bouygues et Orange) - Bon emplacement commercial en centre-ville Surface de vente 50 m2 avec atelier 10 m2 Loyer mensuel 400 €. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 VIDEO CLUB 143 V 13 A vendre fonds de commerce de vidéo club (Licence CINEBANK) - Local de 120 m2 Distributeur nouvelle génération - 926 emplacements - Réservation Internet - Etat des locaux neuf - Parking - Emplacement sur grand axe passager - CA en hausse. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 FLEURS, ARTS DE LA TABLE, CADEAUX, ARTICLES FUNERAIRES 143 V 14 A vendre, cause santé, fonds de commerce fleuriste, articles funéraires, arts de la table, cadeaux - Deux boutiques en une - Surface de vente 100 m2 + réserve 20 m2 + chambre froide 20 m2 - Linéaire vitrine 11 m - Emplacement commercial n°1, facilité de stationnement, situé sur grand passage dans village de 2 300 habitants, basse vallée du Lot – Affaire tenue depuis 13 ans - Bail (en cours) tous commerces - Membre du réseau EUROFLORIST et FLORAJET - Possibilité droit au bail. - Prix du fonds de commerce 45 000 €. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41

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