Entreprendre 141

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Janvier | Février 2008

FORMATIONS PROFESSIONNELLES

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L’Education nationale relève le défi

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N° 141

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SOCIÉTÉS DE GARDIENNAGE Un oeil expert sur vos locaux professionnels

LABORATOIRE D'OENOLOGIE THIOLLET Un métier de s science et de sen



Les entreprises ne votent pas, mais elles sont mobiles… 4-14

DOSSIER FORMATIONS PROFESSIONNELLES L’Education nationale relève le défi

16-27 ENTREPRISES 16-17

Cinetic Machining jongle avec les certifications

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Thiot Ingénierie Le créneau des lanceurs en prestation de service

20-21 Bâtir Pro L’éco-construction a pignon sur rue 22-23 Transquercy France Express Cahors Une nouvelle dynamique 24-26 Le grand son et lumière de Hit Music 20-21 Boissons Le Bois Bordet Toutes les vertus de la limonade à l’eau de source 28-35 ENJEUX 28-29 Sociétés de gardiennage Un œil expert sur vos locaux professionnels 30-31 Bilan de la saison touristique 2007 Des chiffres en légère progression 32-33 Tourisme fluvial Une arrière saison salvatrice 34-35 Un livre Blanc pour le développement touristique 36-38 PLEIN CADRE 36-38 Laboratoire d’œnologie Thiollet Un métier de science et de sens 39-57 L’ACTUALITÉ EN BREF 39

Repères Éco

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Tourisme

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Commerce

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Vient de paraître

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Formation Emploi

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Conjoncture

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Indicateurs

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Petites annonces

Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 06 50 71 57 76 Photos : Pierre Lasvènes Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission JAN V I E R - F É Vparitaire R I E R 2: 01 402 0 8 ADEP ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €

En cette veille d’élections municipales et cantonales, il est essentiel de rappeler quelques faits : si les programmes des candidats sont porteurs de nombreux nouveaux projets, ils font une nouvelle fois bien peu de place à l’indispensable baisse de la pression fiscale, pour les particuliers comme pour les entreprises. Certains chiffres ne manquent pourtant pas de donner le vertige : en dix ans, la taxe professionnelle à augmenté de plus de 43%. Concrètement, par rapport à la collecte de 1997, 19 357 719 euros de plus ont été prélevés l’an dernier sur le chiffre d’affaires des entreprises lotoises. L’aberration est encore plus flagrante lorsqu’on analyse l’inflation de la taxe professionnelle sur une période plus longue. Ces deux dernières décennies, certaines communes du département n’ont pas hésité à augmenter leur taux de plus de 400% ! Encore faut-il noter que ces statistiques établies par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot ne concernent que la taxe professionnelle. Il paraît acquis que la surenchère de la taxe foncière est plus vertigineuse encore. Gageons que les électeurs prendront en compte la qualité de gestion financière dont ont fait montre les équipes sortantes, qualité qui a longtemps été très souvent occultée en France. Et l’enjeu ne concerne pas uniquement les entreprises : lorsque l’on vérifie que l’imposition peut représenter de deux à trois mois de salaire pour les ménages les plus modestes, on peut comprendre que ces derniers s’interrogent sur le sérieux des gestionnaires responsables. Trop d’élus considèrent que les entreprises ne sont pas des électeurs. S’il est vrai que les entreprises ne votent pas, il devient évident qu’elles sont de plus en plus mobiles et qu’elles peuvent choisir d’aller s’installer ailleurs. Elles constatent en effet que leurs résultats et leur pérennité sont souvent conditionnés par leur lieu d’implantation, et c’est d’abord cela qu’il faut retenir. Pour conclure, lançons donc cet appel vers les candidats : soyez clairs sur vos engagements financiers et ne doutez pas que les entreprises lotoises les évaluerons avec une attention toute particulière. Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot

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DOSSIER

Formations profe L’Education nationale relève le défi

n le sait, l’économie française est confrontée à la plus importante

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vague de départs à la retraite de son histoire et ce phénomène la touchera encore plus fortement au cours des prochaines années. Dans ce contexte, la seule réponse pertinente consiste à renforcer les

filières de formation professionnelle. Un défi dont l’Education nationale a pris sa part en multipliant les offres de formation spécialisées. Dans le Lot, plusieurs lycées professionnels se sont engagés depuis plusieurs années dans des partenariats fructueux avec les entreprises. C’est notamment le cas du lycée Gaston-Monnerville à Cahors, qui collabore activement avec les principaux secteurs d’activité présents sur le bassin cadurcien. Ce travail a été mené dans les domaines de la maintenance industrielle, notamment avec Maec et le groupe Cahors, la conception de produits industriels avec Albagnac ou la maintenance du matériel bio-médical avec l’hôpital de Cahors. D’autres établissements du département ont développé des filières de compétences adaptées au tissu économique local, à l’instar du lycée des métiers Louis-Vicat à Souillac pour le génie civil et les techniques énergétiques ou climatiques, le lycée Champollion et l’IUT de Figeac pour les métiers de la mécanique, sans oublier le lycée hôtelier Quercy-Périgord à Souillac, qui est l’un des dix plus importants de France avec 470 élèves. Ce dossier propose un panorama des formations professionnelles proposées dans le Lot par l’Education nationale et présente les principaux projets des établissements impliqués.

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DOSSIER

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Les établissements publics lotois proposent aujourd'hui une large variété de formations professionnelles adaptées aux principales filières économiques du département : maintenance industrielle, génie mécanique, électrotechnique, maintenance

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du matériel bio-médical, génie civil, techniques énergétiques et climatiques ou encore

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hôtellerie et restauration.

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DOSSIER FORMATION PROFESSIONNELLE

Les formations

professionnelles dans le Lot

Les meilleurs tremplins vers l’emploi Dans un contexte économique et démographique nécessitant la mobilisation de tous les acteurs, établissements scolaires et entreprises ont de plus en plus partie liée. A l’heure où les départs à la retraite prennent une ampleur jamais connue, touchant de plein fouet tous les secteurs d’activité, l’Education nationale est appelée, au travers de ses cursus technologiques et professionnels, à jouer pleinement son rôle de tremplin vers l’emploi. Ce qu’elle fait au quotidien, en s’appuyant sur des partenariats ciblés et durables avec le monde des entreprises. Voici quelques exemples qui illustrent les vertus de cette mobilisation générale dans le Lot.

IUT de Figeac

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’est en 1995 que l’IUT de Figeac a ouvert ses portes, accueillant alors 25 étudiants en génie mécanique et productique. L’objectif déclaré était de regrouper, à terme, environ 500 jeunes en cycle universitaire. Douze ans plus tard, ils sont 330 à fréquenter les amphithéâtres. L’éventail des formations s’est notablement ouvert depuis, proposant trois départements débouchant sur autant de DUT : génie mécanique et productique, techniques de commercialisation ou carrières sociales en animation socioculturelle. Parallèlement, trois licences professionnelles sont accessibles : commercialisation des produits du terroir ou sous signe officiel de qualité, sciences de la production industrielle mécanique et conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO). Bien doté, équipé de machines très performantes comme le centre d’usinage Skymill à très grande vitesse, en prise directe avec les attentes des entreprises de la Mécanic Vallée, le département génie mécanique et productique (GPM) plafonne aujourd’hui en termes d’effectifs.

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Cette formation de très haut niveau peine en effet à attirer les jeunes, le déficit d’image des activités mécaniques étant toujours d’actualité. De plus, elle existe depuis peu à Tarbes et Toulouse : les étudiants préfèrent poursuivre leur cursus universitaire dans une plus grande ville. Pourtant, les heureux élus de GPM Figeac ont l’embarras du choix à leur sortie, les bureaux d’études spécialisés s’arrachant leurs compétences. RatierFigeac, Forest-Liné ou Bosch Rodez en particulier, ont besoin de professionnels afin de renouveler leurs effectifs. Par ailleurs, ces entreprises offrent de nombreuses opportunités de stages aux étudiants. Les autres départements font le plein, qu’il s’agisse des filières techniques de commercialisation ou des carrières sociales. L’IUT figeacois a ajouté cette année la licence professionnelle « produits du terroir ou sous signe officiel de qualité ». L’offre de formation professionnelle continue est en place depuis trois ans. 17 personnes de tous âges, dont quelques étudiants du Maghreb, la fréquentent. Elles sont diplômantes, qualifiantes ou « sur

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Trois spécialités et trois licences professionnelles

mesure », adaptées aux acteurs du milieu professionnel. Bientôt, un quatrième DUT devrait voir le jour : les responsables réfléchissent à la meilleure option possible, en fonction du contexte économique régional. La piste de l’environnement serait privilégiée dans la réflexion en cours. Les locaux de l’établissement ont été agrandis l’an passé afin de recevoir sans contrainte un nouvel afflux d’étudiants.

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Lycée des Métiers Louis-Vicat à Souillac Le bâtiment et les techniques climatiques en fer de lance

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e deuxième établissement professionnel de Souillac recense 340 élèves, 191 en lycée général et 145 en cursus professionnel. Pour ce dernier, les spécialités enseignées dans ses murs s’inscrivent dans le sillage de l’ingénieur Louis Vicat, celui-là même qui conçut et bâtit le pont sur la Dordogne en inventant au passage le ciment artificiel : le bâtiment, le gros œuvre et le travail du bois ; les techniques des installations sanitaires et thermiques, toutes en niveau BEP. Les formations en génie civil, techniques énergétiques et climatiques conduisent vers des bacs pro. Deux BTS, bâtiment et fluides énergies environnement en climatique ou frigorifique, et une licence professionnelle maîtrise en génie climatique en collaboration avec l’université Paul-Sabatié, complètent une offre de haute technologie. Les travaux réalisés dans le cadre des formations sont régulièrement couronnés par des prix : concours « Un des meilleurs apprentis », médailles d’or nationales ou encore concours général des lycées. En 2006, une des équipes a même été récompensée par le Prix de la vocation scientifique et technique des filles. Le groupe Vinci accompagne fréquemment les élèves

Claude Vigié, proviseur du lycée des métiers Louis-Vicat.

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dans leurs travaux. Dans ce cadre, les dernières réalisations primées sont : une maquette de patinoire conçue et fabriquée par les BTS froid dont l’éclairage est assuré par énergie solaire, un habitacle à poissons en béton fibré, un moucharabieh ou un escalier à vis. L’Agence de l’eau Adour-Garonne participe également à ces recherches et travaux, présentant des nouveaux procédés mis au point par les élèves et leurs enseignants. Les jeunes qui rejoignent le lycée LouisVicat sont originaires du Lot, de la Corrèze et des départements limitrophes. Quelques-uns arrivent en droite ligne de Toulouse. 58 professeurs enseignent les différentes disciplines. A la sortie, les étudiants n’ont en général aucune peine à répondre aux offres d’emploi correspondant à leur savoir-faire. Il serait fastidieux d’énumérer les entreprises hébergeant des stagiaires de Louis-Vicat : elles sont fort nombreuses, couvrant tous les champs de formation proposés par le lycée. Citons simplement De Nardi à Gourdon pour le secteur du bâtiment et Albareil à Lachapelle-

Auzac dans le domaine du froid et de la climatisation. « Beaucoup de nos anciens étudiants dirigent aujourd’hui une entreprise », se félicite le proviseur Claude Vigié.

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Lycée Hôtelier Quercy-Périgord à Souillac 470 élèves de 27 départements

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aire le tour des hôtels-restaurants du Lot, c’est mesurer à quel point le Lycée Hôtelier est essentiel à l’exercice de ces professions : la plupart des cuisiniers et des serveurs sont issus des rangs de l’institution souillagaise, en mission depuis 1971. Les candidats arrivent en principe des classes de troisième des collèges dans cette filière d’excellence et peuvent viser plusieurs degrés : les CAP restaurant ou cuisine, ou un BEP de restauration et d’hôtellerie. Pour ceux qui veulent pousser plus loin, un bac professionnel restauration ou un bac technologique hôtellerie, ce dernier débouchant à terme sur un BTS, sont proposés au choix. Enfin, des spécialisations plus ciblées sont accessibles : pâtissier, cuisinier en desserts de restaurant, traiteur, café-brasserie ; ou sur mention complémentaire, art de la cuisine allégée. L’établissement a également mis en place une section d’apprentissage. Souillac, l’un des dix principaux lycées hôteliers de France, draine quelque 470 élèves, dont environ 400 internes, issus de 27 départements : Midi-Pyrénées et les régions limitrophes du Limousin, de l’Auvergne et de l’Aquitaine sont logiquement les plus représentées. Ouvert à l’international, il dispose de six classes labellisées « Section européenne » : on peut y

apprendre conjointement la cuisine et l’espagnol, ou le service en salle et l’anglais. Des stages sont organisés à l’étranger pour les élèves ayant choisi ce cursus, appuyés sur de nombreux partenariats : 12 d’entre eux ont passé cinq semaines en avril dans le Connecticut, d’autres ont fait leurs valises pour Montevideo grâce à un parrainage entre Souillac et l’Ecole Nationale de Cuisine de l’Uruguay. Dans cet esprit, 24 postes de travail récupérés à Souillac, suite à une restructuration complète, vont partir équiper l’établissement de ce pays, opération rendue possible par l’implantation du Groupe Cahors Maec en Amérique-duSud. Dans l’autre sens, 14 élèves chinois ont été récemment accueillis en formation cuisine.

contraintes qui pèsent sur ces métiers : la première étant de travailler quand les autres se reposent. « C’est vrai que pendant la haute saison, le rythme quotidien peut être terrible. », poursuit Yves Quissac.

Des embauches garanties Un restaurant d’application réputé L’un des atouts du lycée repose sur la qualité de son restaurant d’application, décliné selon trois concepts : gastronomique de 60 places, élève-client avec service à l’assiette, brasserie de 30 couverts pour les personnels. Ouvert au public, il permet aux élèves de peaufiner leurs compétences en situation véritable. Il fait partie d’un outil de travail irréprochable : neuf ateliers de cuisine, plus quatre de service. Enfin et surtout, la complicité nouée de longue date avec les entreprises lotoises, hôtels et restaurants, est la clé de voûte du système éducatif. « Les relations sont parfaites. Nos élèves partent en stage sur le terrain entre mai et novembre. Un bon millier d’entreprises contribue efficacement à leur formation, depuis le RelaisChâteau jusqu’au restaurant de terroir en passant par les Bonnes Tables du Lot ou les cuisines des collectivités. Selon les parcours de chacun, la voie royale n’est pas forcément le trois-étoiles Michelin », mentionne Yves Quissac, le proviseur. Chacun connaît certes les

Le postulant entre au lycée sans concours ni entretien, et les demandes sont supérieures aux places disponibles. Par ailleurs, les résultats aux examens sont excellents et les débouchés évidents : on ne reste pas sur le carreau quand on débarque du lycée hôtelier Quercy-Périgord. D’ailleurs, certains stagiaires sont embauchés avant la fin de leur cursus, démarche dangereuse qui dessert plutôt les étudiants sur le long terme de leur carrière. On retrouve des anciens de Souillac dans des postes prestigieux, comme chef-pâtissier chez Troisgros, au Pré-Catelan, ou un tout jeune maître d’hôtel à Matignon. 66 professeurs, tous anciens professionnels des métiers concernés, officient dans l’établissement. Au total, le Lycée est une entreprise de taille respectable, qui salarie 110 personnes. La Région MidiPyrénées soutient largement le lycée dans ses investissements, le souci majeur étant l’attitude de la SNCF supprimant l’arrêt des trains en gare de Souillac : l’acheminement des élèves en provenance de Toulouse ou Limoges deviendrait un problème majeur.

Yves Quissac, proviseur du lycée hôtelier Quercy-Prigord.

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Lycée Champollion à Figeac La filière complète des métiers de la mécanique

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tre en adéquation avec le contexte industriel de la Mécanic Vallée reste la priorité du lycée Champollion de Figeac. En effet, un jeune peut y entrer dès la seconde et poursuivre son cursus jusqu’au BTS Industrialisation des produits mécaniques, six ans plus tard : c’est un cas unique dans l’académie de Toulouse. Situation identique pour les spécialités de l’électronique et électrotechnique, avec une continuité assurée au sein du même établissement. A partir de là, le diplômé entre de plain-pied et sans difficultés dans la vie professionnelle, tant le maillage des entreprises est dense entre Saint-CéréBiars-Bretenoux et le bassin figeacois proprement dit. La principale difficulté pour l’établissement reste que les métiers de la mécanique peinent à séduire lycéens et étudiants.

Des matériels renouvelés Equipés d’un parc matériel récent, dont 16 machines à commandes numériques et bientôt l’installation d’un centre d’usinage à cinq axes, les ateliers conduiront cette année une dizaine d’étudiants vers le brevet de technicien supérieur. Selon le chef de travaux, Jean-Michel Cambon, les causes de

cette désaffection relative résident dans les incertitudes qui pèsent sur l’avenir des grands programmes, surtout dans le secteur aéronautique. Les aléas et retards survenus chez Airbus sur l’A380 et l’A400M reflèteraient des perspectives brouillées, qui feraient sentir leurs effets jusqu’au cœur des établissements du secondaire et du supérieur.

Plus de mille élèves Une autre tendance vient accentuer ce phénomène : certaines entreprises de la région, en quête de main-d’œuvre, font appel à des structures d’enseignement qui relèvent de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie

comme le CFAI, au détriment des établissements de l’Education nationale. Le lycée professionnel Champollion accompagne les jeunes vers plusieurs bacs : services, accueil, assistance et conseil, destinés à former les futurs collaborateurs des dirigeants de PME-PMI. De son côté, le lycée général et technologique mène vers d’autres bacs : en sciences et technologies de la gestion, en communication et gestion des ressources humaines. Au total, toutes filières confondues, l’établissement figeacois recense quelque mille élèves. Il dispose par ailleurs d’un important fichier d’entreprises, près de 500 contacts, répartis sur l’ensemble de l’Est lotois ainsi que sur l’Aveyron proche.

Claude Lecomte, proviseur du lycée Champollion.

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Lycée Gaston-Monnerville à Cahors Des liens forts et anciens avec les entreprises

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e lycée Monnerville n’a pas attendu les difficultés liées à l’évolution démographique pour tisser des rapports privilégiés avec les entreprises. Au travers de ses trois filières industrielles, du BEP au BTS, l’établissement cadurcien n’a eu de cesse de jeter des ponts vers l’emploi. Meilleure traduction de cette volonté, le rapprochement avec Maec et le Groupe Cahors est en place depuis plus de vingt ans. Cette entreprisephare du bassin cadurcien est maître d’apprentissage pour les BTS du secteur maintenance industrielle. Elle reçoit fréquemment des stagiaires en BEP, bac professionnel et autres BTS.

Des compétences recherchées La maintenance industrielle est en effet un secteur très dynamique, vivier d’emplois intéressants : de nombreuses entreprises de tous domaines et toutes tailles sont en recherche de compétences sur ces activités, intégrant la maintenance à distance par informatique. Les sections électrotechnique et conception de produits industriels offrent également des débouchés rapides vers l’emploi salarié. Dans ces trois filières, les stages

en entreprises se multiplient et des projets très concrets sont menés à bien tout au long de la scolarité. D’autres entreprises du département sont partie prenante de cette démarche : conception de produits industriels avec Albagnac à Sauzet, maintenance chez Pierre Fabre Plantes et Médecines, à la Saur ou au sein du groupe Capel. Mais le fichier du lycée compte beaucoup d’autres sites industriels, répartis sur l’ensemble du territoire départemental. Dans la diversité de sa carte des formations, le lycée Gaston-Monnerville dispose par ailleurs d’offres très motivantes pour les jeunes : en partenariat avec l’hôpital de Cahors et l’université toulousaine PaulSabatier, il propose une licence professionnelle de maintenance du matériel bio-médical. Les échanges lycée-hôpital de Cahors sont très fructueux, et les titulaires de ces licences n’éprouvent aucune difficulté à rejoindre hôpitaux, cliniques ou fournisseurs d’équipements bio-médicaux au terme de leur cursus.

La filière automobile séduit Une autre voie d’excellence professionnelle conduit vers les métiers de l’automobile : mécanique aussi bien que carrosserie. Les BEP et bac profes-

sionnel étudient la maintenance des véhicules : ils sont appelés à étoffer le bataillon des spécialistes indispensables dans les garages et concessions de la région. A l’issue de leur formation, ponctuée de nombreux stages sur le terrain, ils savent piloter les stations de diagnostic qui vérifient le bon fonctionnement de l’électronique embarquée. Ce secteur très porteur séduit logiquement de plus en plus de jeunes. « Grâce à la maîtrise de nos équipements très performants, ces lycéens apportent aux entreprises des compétences technologiques supplémentaires. Le terme d’échange n’est donc pas inadapté dans ce contexte », souligne le proviseur du lycée Gaston Monnerville, Isabelle Ficat. Chaque semaine, l’établissement relaie une vingtaine d’offres d’emplois, y compris vers ses anciens élèves. Elles sont régulièrement affichées et consultées à l’entrée du lycée.

Isabelle Ficat, proviseur du lycée Gaston Monnerville.

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Michel Hibon, Pdg du Groupe Cahors Maec « Nous recevons une bonne dizaine de stagiaires chaque année. » e fait n’a rien d’étonnant, puisqu’il s’agit de la plus grande entreprise de Cahors : la Maec compte dans ses effectifs de très nombreux anciens élèves du lycée Gaston-Monnerville. La collaboration entre les deux entités n’est pas récente – elle date de plus de vingt ans – et est jugée exemplaire par Michel Hibon, Pdg du Groupe Cahors. Le fait est qu’elle n’est pas en voie de s’éteindre, bien au contraire : entre 2005 et 2010, l’entreprise doit faire face à 70 départs à la retraite, sur un effectif de 475 professionnels sur le site. Comme on l’imagine, les responsables ont depuis longtemps anticipé en identifiant les niveaux de compétences à remplacer. Les formations ont été accélérées et les promotions en interne, valorisant des trajectoires volontaires, complètent l’indispensable recherche de jeunes issus des rangs de l’Education nationale. « Nous recrutons sur trois niveaux : des BEP et des bacs pro pour étoffer la production, des bacs plus deux et des BTS en vue de muscler le bureau d’étude ainsi que les services maintenance et qualité. Nos cadres et ingénieurs viennent des grandes écoles et des universités. Les jeunes étudiants sont très attachés à leur région et beaucoup font le maximum pour y rester : nous

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n’avons aucune difficulté à embaucher des débutants. Par contre, ceux qui disposent d’une expérience de cinq ans sont plus rares », constate le chef d’entreprise cadurcien.

Une collaboration exemplaire La collaboration est donc très étroite entre les chefs de travaux du lycée Monnerville et la Maec : en moyenne, une dizaine de stagiaires découvre chaque année l’entreprise et ses multiples spécialités. Il y a cinq ans, cette proximité a été encore renforcée par l’arrivée d’un BTS par apprentissage : deux élèves ayant choisi cette formule partagent leur temps entre le lycée et le site industriel, l’un en première année et l’autre en deuxième. « On leur confie de véritable travaux et ils ont des projets à prendre en charge. A titre d’exemple, en 2006, trois d’entre eux, en deuxième année de BTS électro-technique, ont requalifié une presse et adapté sa programmation dans le but de faciliter la maintenance », explique le dirigeant. Mais plus tôt encore dans leurs études, des collégiens de Gambetta pénètrent dans l’entreprise : c’est la formule Découverte Professionnelle, dès la classe de troisième. En 2007, ces jeunes ont pu rencontrer des aînés entrés à la Maec dans les années 19661968 : occasion exceptionnelle pour eux de mesurer l’incroyable évolution

des métiers. « La production basique étant déplacée vers d’autres unités du groupe, nous sommes aujourd’hui à Cahors sur des spécialités plus complexes, à forte valeur ajoutée. En dix ans, notre gamme s’est élargie de 50 à 60 %, grâce à des secteurs de diversification. Par exemple, nous venons de racheter une société travaillant dans le sanitaire. La recherche et développement doit conserver sa longueur d’avance pour imaginer les attentes de demain », analyse Michel Hibon.

Des apports indispensables De la fabrication du matériau composite jusqu’à l’intégration d’une informatique toujours plus poussée, le travail évolue sans cesse et il faut renforcer les équipes à tous les niveaux. Sur ce point aussi, la collaboration avec le lycée Gaston-Monnerville porte pleinement ses fruits : dans le domaine des antennes paraboliques en particulier, spécialité majeure chez Maec. « Ces jeunes apportent un souffle, une ouverture et des compétences indispensables. Car l’entreprise connaît par ailleurs un turn-over très faible, un Cadurcien d’origine restant chez nous tout au long de sa carrière. La diversité des profils est une garantie de souplesse et de polyvalence, indispensable pour envisager en douceur l’arrêt d’une fabrication au profit d’une autre », souligne en conclusion Michel Hibon.

Michel Hibon, Pdg du Groupe Cahors Maec.

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Quand alternance rime avec excellence Depuis la rentrée scolaire 2007, chaque département est doté de son propre centre de formation d’apprentis (CFA), dont la mission est de développer des filières adaptées au tissu économique local. Trois établissements lotois proposent aujourd’hui des formations par apprentissage dans le cadre du CFA départemental de l’Éducation Nationale du Lot : le lycée Gaston-Monnerville à Cahors, le lycée Champollion à Figeac et le lycée hôtelier Quercy-Périgord à Souillac. Les explications d’Isabelle Ficat, Directrice du CFA du Lot et proviseur du lycée Gaston-Monnerville, et d’Auguste Vieira de Résende, Coordinateur pédagogique du programme pour le département.

Isabelle Ficat, Directrice du CFA du Lot et proviseur du lycée Gaston-Monnerville, et Auguste Vieira de Résende, Coordinateur pédagogique du programme pour le département.

L’apprentissage conserve en France une image dévalorisante. Comment l’expliquez-vous ? Auguste Vieira de Résende : Cette vision de l’apprentissage est un héritage qui ne correspond plus à la réalité. En résumé, le réflexe collectif était de dire : « si tel où telle est en apprentissage, c’est qu’il y a un problème de niveau scolaire ». Concrètement, aujourd’hui, on pourrait presque affirmer que la situation est inverse : les apprentis doivent au contraire faire preuve de davantage d’esprit d’initiative, de travail et de per-

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sévérance que les autres. Prenons un exemple simple : un candidat à l’apprentissage doit savoir exprimer ses objectifs professionnels, aller à la rencontre des entreprises, s’inscrire dans au moins un établissement et trouver lui-même les solutions qui lui permettront de gérer trois lieux distincts : l’établissement auquel il est rattaché, l’entreprise dans laquelle il travaille en alternance et son domicile. De ce point de vue, ils sont nécessairement amenés à agir de façon autonome plus rapidement.

De plus, l’apprentissage implique un investissement personnel important, il doit être un choix volontaire et motivé par un projet professionnel, source de motivation pendant la formation. L’apprenti bénéficie de moins de vacances qu’un jeune sous statut scolaire, mais il perçoit un salaire et se voit confier des responsabilités, il doit aussi combiner préparation et révisions des cours avec les exigences du travail en entreprise. A l’issue de la formation, l’expérience professionnelle acquise constitue une valeur ajoutée à sa candidature lorsqu’il se présente auprès des employeurs qui recherchent de jeunes diplômés expérimentés. On ne devient donc pas apprenti par hasard, le choix de l’apprentissage doit résulter d’une démarche volontaire et réfléchie. Les élèves qui suivent une formation en alternance obtiennent-ils en moyenne les mêmes résultats que les autres ? Isabelle Ficat : Précisons tout d’abord que tous les élèves, qu’ils soient formés en alternance ou non, passent au final les mêmes examens et que leurs diplômes ont la même valeur. En l’occurrence, on peut effectivement affirmer qu’ils obtiennent les mêmes résultats, avec un taux de réussite d’environ 80 % pour les filières professionnelles et technologiques. Le véritable enjeu a été de démontrer que des formations

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en alternance pouvaient être mises en place en milieu scolaire. En la matière, cela a demandé des efforts d’adaptation aux différents intervenants, depuis les établissements jusqu’au Conseil Régional en passant par les entreprises et le Rectorat. Chaque CFA départemental est censé développer ses propres filières : sur la base de quels critères ces initiatives sont-elles lancées ? Isabelle Ficat : La mise en place des centres de formation d’apprentis départementaux l’automne dernier avait justement pour vocation de préciser les priorités et les processus de décision. Concrètement, la priorité est d’assurer un aménagement du territoire équitable et c’est le Conseil Régional qui en est le garant, en partenariat avec le Rectorat. Ce sont eux qui apprécient l’opportunité de créer telle filière dans tel département, d’éviter que se développent des projets redondants ou concurrents et de mesurer l’évolution de la demande des entreprises. Dans ce cadre, le rôle des CFA départementaux et des établissements concernés est également de se faire les porte-parole des ambitions et des attentes des élèves et des besoins exprimés par les entreprises. De quelles aides peuvent désormais bénéficier les élèves en apprentissage et les entreprises qui les accueillent ? Auguste Vieira de Résende : Ces aides sont multiples. En ce qui concerne les élèves en alternance, ils accèdent au service Loca-Pass, qui leur permet de bénéficier d’une garantie de l’Etat pour la caution et le loyer, d’une couverture sociale puisqu’il n’y a apprentissage que s’il y a un contrat de travail. Cela implique également que le temps qu’ils passent en entreprise est pris en compte pour le calcul de leur retraite. Par ailleurs, ils ne paient pas de cotisations sociales, ce qui signifie que leur salaire net est égal à leur salaire brut et ont droit à des aides spécifiques pour le transport et la restauration. En ce qui concerne les entreprises, elles perçoivent une indemnité compensatrice de formation, qui peut atteindre 1 525 euros par an pour

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Les Unités de Formation par Apprentissage du Lot pour l’année scolaire 2007/2008.

Vayrac Martel Bretenoux

SOUILLAC

Gramat

Gourdon Saint-Germaindu-Bel-Air

Saint-Céré

LabastideMurat

LacapelleMarival Latronquière Assier

FIGEAC Cazals Catus

Cabreret

Prayssac

Cajarc

Luzech

CAHORS

Montcuq

Lalbenque

Limogne

Castelnau

Lycée Gaston-Monnerville (à Cahors) Métiers de l’industrie : maintenance, production, électrotechnique et automobile.

Lycée Champollion (à Figeac) Métiers de la productique, de l’électronique, de l’électrotechnique et du tertiaire.

Lycée hôtelier Quercy-Périgord (à Souillac) Métiers de l’hôtellerie.

Le CFA de l’Education Nationale du Lot Le CFA départemental de l’Education Nationale du Lot regroupe les formations par apprentissage qui existaient jusqu’alors dans les lycées du département. Une cinquantaine d’élèves suit actuellement une formation en alternance dans les trois établissements lotois, à Cahors, Figeac et Souillac. D’autres lycées du département rejoindront progressivement le CFA, ce qui implique que de nouvelles filières s’ouvriront à la formation en apprentissage. Contact : CFA départemental de l’Education Nationale du Lot Lycée Gaston-Monnerville - rue George Sand - BP 283 - 46005 Cahors Cedex 9 Téléphone : 05 65 20 58 00

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DOSSIER FORMATION PROFESSIONNELLE

les moins de 18 ans et 1 830 euros pour les élèves majeurs. Elles sont exonérées du paiement des charges sociales et de la taxe d’apprentissage, peuvent bénéficier d’une aide à l’embauche pour les CAP et les crédits d’impôt peuvent atteindre 1 600 euros par an. Quelles conditions doit remplir une entreprise qui souhaite intégrer un élève en alternance ? Auguste Vieira de Résende : Soit l’entreprise propose son propre candidat, soit elle peut faire appel à nous pour que nous recherchions des profils adaptés à sa demande. Dans tous les cas, tout commence par une première rencontre, au sein de l’entreprise, pour que nous puissions évaluer ses besoins et les moyens qu’elle peut consacrer à l’encadrement de l’élève. Il ne faut pas oublier que l’apprentissage fait pleinement partie de la formation initiale des élèves et que les entreprises qui les accueillent ont une mission en la matière. A la suite de cette première réunion, les maîtres d’apprentissage sont accueillis dans les établissements pour s’initier à la maîtrise des différents outils pédagogiques, tels que le livret d’apprentissage. Il faut préciser que durant les deux années d’apprentissage, le rythme pour l’élève est de 15 jours dans l’entreprise pour 15 jours dans l’établissement. Cela implique que nos contacts avec l’entreprise et les maîtres d’apprentissage soient réguliers, qu’il s’agisse d’échanges de courriels, d’entretiens téléphoniques ou de rendez-vous physiques. Si une entreprise souhaite intégrer un élève en apprentissage à la prochaine rentrée scolaire, à partir de quand doit-elle contacter le CFA ? Isabelle Ficat : Pour les apprentis, la rentrée scolaire a généralement lieu mi-octobre et les entreprises peuvent entamer leurs démarches dès le début du printemps. Au-delà, il faut rappeler que le dispositif des CFA départementaux de l’Éducation Nationale n’a que quelques mois d’existence et qu’il va progressivement s’étendre à d’autres filières et d’autres établissements.

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Le Lot économique sur le net • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre

www.lot.cci.fr


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Cinetic Machining jongle avec les certifications Filiale du groupe Fives Lille, une holding dédiée à la fourniture de biens d’équipement et d’ingénierie industriels employant plus de 4 500 salariés, Cinetic Machining comprend trois établissements principaux – à Vaulx-en-Velin, Limoges et SaintLaurent-les-Tours – et cinq agences. L’atelier lotois aux multiples compétences dispose d’un effectif de 60 spécialistes. Il vient de renouveler sa certification Iso 9001 et, dans la foulée, décroche l’Iso 14001 : preuve de l’intérêt que porte la société tant à la qualité de ses produits qu’au respect de l’environnement.

Nicole Descubes, responsable Qualité et Management environnemental de Cinetic Machining, et Jean-Pierre Nicaise, directeur de l'établissement de Saint-Laurent-les-Tours.

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’est fin 2003 que Cinetic Machining est apparu dans le paysage industriel de la Mécanic Vallée, sous l’égide de ses deux parrains, Rouchaud-Gendron et Metrap Cinetic. La société est spécialisée dans la conception, la reconstruction et la transformation de machinesoutils. Le site de Vaulx-en-Velin se consacre au changement de campagne, opération qui consiste à reconfigurer des lignes de fabrication pour de nouvelles séries de pièces et assure des transferts d’ateliers, grâce à sa capacité à déménager sans encombre des machines ou des lignes de production complètes de tailles impressionnantes. Leader national dans le domaine de la reconstruction de machines-outils toutes industries, l’atelier lotois est également spécialiste de l’Usinage Grande Vitesse (UGV) et s’est récemment doté d’un atelier de rénovation d’électrobroches multimarques. Les têtes pensantes de la division Machines, regroupant les sites de Limoges et de Saint-Laurent savent aussi concevoir des machines neuves pour les industries automobile et aéronautique : la gamme de machines de soudage laser, entrée de denture, démasselottage, détourage de tôles et fraisage de profilés, s’adresse particulièrement à ces secteurs.

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Cinetic Machining en bref • Appartient au groupe Fives, dont les activités mécaniques couvrent les domaines de l’aluminium, l’acier, l’automobile, la logistique, la cimenterie, l’énergie, l’industrie sucrière. La branche automobile et logistique s’appelle Cinetic Industries, c’est d’elle que dépend Cinetic Machining. • Cinetic Machining : 3 établissements, 4 agences, 1 filiale. 180 salariés, 27 millions d’euros de chiffre d’affaires. • Cinetic Machining Saint-Laurent-lesTours : 60 salariés. Site certifié Iso 9001 en 2001, renouvelé en 2007. Iso 14001 en 2007. • Références principales : automobiles Ford, PSA, Renault, General Motors, Volkswagen, Tata, Saab, Volvo. Poids lourds et engins : John Deere, Caterpillar, Volvo, RVI. Equipementiers (pièces, moteurs, boîtes) : Perkins, Michelin, Bosch et autres. Aéronautique : EADS Airbus, SNECMA, DASA, Bombardier, Hyunday. Energie : Framatome, EdF, General Electric.

Professionnelles et réactives, les équipes réparties sur trois établissements (Vaulxen-Velin, Limoges, Saint-Laurent-lesTours), quatre agences en France (Le Mans, Metz, Grenoble, Valenciennes) et une filiale en Roumanie, s’engagent à apporter des solutions techniques et économiques optimales, avec un niveau de qualité irréprochable et dans les meilleurs délais.

Des engagements Qualité et Environnement largement anticipés En l’occurrence, Cinetic Machining est certifié ISO 9001 depuis 2001 pour la conception, la réalisation et la reconstruction des machines-outils. Chacune des solutions proposées est validée avant la commande par des ingénieurs et techniciens, soit par des essais en conditions industrielles (prototypes ou moyens de démonstration), soit par simulation numérique (calculs statiques et dynamiques de structures).

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Leader national dans le domaine de la reconstruction de machines-outils toutes industries, l’atelier lotois sait aussi concevoir des machines neuves pour les secteurs automobile et aéronautique.

Dans les faits, l’année 2007 aura été marquée par les certifications : tandis que l’Iso 9001 était renouvelée pour trois ans de plus, l’Iso 14001 vient d’être acquis. « Dès 2003, nos clients commençaient à nous demander ce référentiel lié à la protection de l’environnement. Mais nous avons surtout voulu nous inscrire dans une démarche citoyenne. Avec l’aide de l’opération régionale Management Environnemental et le soutien très efficace des services de la CCI du Lot, nous avons pu boucler la question sur trois ans », explique Jean-Pierre Nicaise, directeur de la division Machines. Présence d’amiante, cabine de peintures, emploi de produits dégraissants, postes polluants, rejets des eaux usées, tous les équipements et process ont été passés au peigne fin. « Avec le précieux concours de Yasmina Loiseau, chargée de mission environnement à la CCI, nous avons bénéficié des conseils d’un consultant référencé. Au final, notre démarche a servi de méthode afin d’être dupliquée sur les deux autres sites de la société. Saint-Laurent a fait office de site pilote. Et grâce au réseau naturellement fédéré autour de l’action de la CCI, nous sommes en échanges périodiques avec d’autres entreprises connaissant des problématiques iden-

tiques », précise Nicole Descubes, qui s’est occupée du volumineux dossier. Selon Jean-Pierre Nicaise, cet engagement conduit vers plusieurs bénéfices. En particulier, il permet de mieux comprendre les exigences des clients. Par ailleurs, le personnel très impliqué appréhende mieux ces questions. ■

Prévost Environnemen décroche aussi l’Iso 14 t 001

En même temps que Cinetic Machining, l’en treprise Prévost Environnem ent a obtenu la certification Iso 14001 pour son Eco-Centre de Catus. Cet te unité très dynamique et en pleine croissance, spé cialisée dans la collec te et la valorisation des déchets, a su mener en parallèle sa récent e implantation sur la zon e d’activités des Grands Camps à Mercuès, éla borant des installations et des procédures en con formité avec les exigen ces de la norme. Le site de l’entreprise à

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Mercuès.


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Thiot

Ingénierie Le créneau des lanceurs en prestation de service Le domaine d’expertise de Thiot Ingénierie couvre le champ très pointu de la balistique intérieure et terminale associée aux lanceurs de laboratoire : les spécialistes savent concevoir et réaliser des instruments à très haute vitesse, conduire des tirs réels ou virtuels et analyser les impacts. La petite société basée à Saint-Michel-Loubéjou, près de Bretenoux, vient d’ajouter une corde à son arc avec un laboratoire de dynamique des matériaux, équipé de ses propres lanceurs. Là, les clients pourront mener leurs campagnes d’essais, assistés par les ingénieurs maison.

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eut-on être tout petit, discret dans son coin de campagne lotoise, et maîtriser des technologies très ciblées comme personne au monde ? Faire face à des commandes émanant des plus grands centres de recherches américains dans un domaine où l’expertise reste une denrée rare ? Patrick Thiot et son équipe relèvent ce challenge depuis vingt ans. L’entreprise intervient sur trois secteurs : les lanceurs de laboratoires, les enceintes de confinement d’explosion et de détonation, et les bancs d'épreuve sous très haute pression. Dans ces domaines, Thiot Ingénierie renforce ses positions,

s’attachant à développer un catalogue de produits répondant aux besoins d’un marché qu’on imagine planétaire mais très étroit. Un marché qui impose désormais un constat : les acheteurs potentiels ne se bousculent pas, la mobilisation de fonds étant importante. Dans ce contexte, Patrick Thiot a imaginé qu’il serait judicieux de proposer aux clients une offre court-circuitant l’investissement, dispensée sous la forme d’une prestation de service, et a décidé d’équiper son propre laboratoire d’un banc d’essai en balistique terminale, doté de deux lanceurs ultra-performants. Le comportement des matériaux Patrick Thiot

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Thiot Ingénierie en bref • Société fondée en 1988 par Patrick Thiot à Saint-Michel-Loubéjou. • 40 lanceurs en fonctionnement chez les clients dans le monde entier. • Clients principaux : CEA, DGA... Groupes industriels : Carrier, Michelin, Saint-Gobain, Thalès... • Effectifs : 11 salariés, 20 à l’horizon 2010. • Site laboratoire de dynamique des matériaux à Malemort (19). • Chiffre d’affaires : 3 millions d'euros. Le banc d'essai en balistique terminale de l'entreprise.

aux chocs y est décortiqué sous tous les angles. Depuis quelques mois, Thiot Ingénierie met donc à disposition des centres de recherche cet outil implanté à Malemort, dans le bassin de Brive.

Savoir faire et faire savoir Trois objectifs majeurs sont poursuivis avec cet équipement : améliorer la pertinence des résultats des calculs effectués en interne, disposer d’un outil de recherche et développement des nouveaux lanceurs qui atteindront bientôt la vitesse de 10 000 mètres par seconde et, enfin, se doter d’un hall de démonstration des technologies mises en œuvre dans l’entreprise. « Il fallait mettre en place un moyen d’essai pour conforter nos simulations numériques et pour présenter à nos clients une double vision des phénomènes analysés : vision expérimentale d’une part avec imagerie rapide et instrumentation pointue ; vision numérique d’autre part, permettant une meilleure compréhension de la physique des chocs. Aujourd’hui, nous vendons cette prestation de service dans sa globalité en utilisant, non seulement nos moyens de calcul, mais aussi les propres lanceurs de l’entreprise », explique Patrick Thiot. Dans ce contexte, les clients disposent de conditions optimales pour mener leurs campagnes d’essais et ne sont plus tenus de soumettre leur propre personnel à des formations lourdes.

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Outre les applications strictement militaires, cette expertise peut servir d’autres domaines d’activité, tels que les tests de matériaux constituant les gilets pare-balles, les essais sur des vitrages anti-vandalisme, les tests de résistance des pare-brise aux impacts de gravillons, le blindage des navettes spatiales ou des satellites contre les micro météorites. Par exemple, la société Saint-Gobain dispose d’un lanceur signé Thiot Ingénierie pour soumettre ses vitrages à rude épreuve. Au total, une quarantaine d’instruments conçus et fabriqués à Saint-Michel-Loubéjou fonctionnent chez les différents clients de l’entreprise.

De nouvelles perspectives d’embauche Dans la petite communauté de la balistique de laboratoire, l’initiative récente de Thiot Ingénierie en a surpris plus d’un. Seule entreprise privée balayant ce secteur sur la planète, la petite affaire lotoise a su jouer de l’une de ses armes favorites : la souplesse. Travaillant quasiment à la carte, elle s’est ingéniée à dimensionner ses bébés tout en finesse, prenant en compte les moindres besoins des clients potentiels. « Avec nos petits canons qui ne dépassent pas dix mètres de long, mais qui sont très pointus au plan des performances, nous avons su éviter le piège des gros

lanceurs, trop lourds et trop coûteux de mise en œuvre pour être efficaces et rentables pour une petite entreprise comme la nôtre. De plus en plus autonomes, nous n’avons cessé de muscler conjointement nos capacités d’expérimentation et de simulation », analyse Patrick Thiot. Autant dire qu’en intégrant la prestation de services, l’entreprise devrait assurer sa pérennité. Aujourd’hui riche de onze spécialistes, elle s’apprête à étoffer ses effectifs. « Nous seront 14 fin 2008, avec l’objectif d’atteindre les vingt professionnels à l’horizon de 2010. Plus de la moitié de l’équipe sera affectée aux missions du laboratoire : choc, détonique, banc d’essai », annonce le dirigeant. Mobilisateur de ressources humaines et financières - il s’agit d’un projet d’environ 800 000 euros -, le nouveau laboratoire de dynamique des matériaux ouvre de nouvelles perspectives à l’entreprise. « Réduction des coûts, maîtrise des délais : nous devrions séduire la majorité des Centres de recherche et d’essais et en tirer de réelles opportunités de développement, en dépit du fait que nous vendrons moins de lanceurs. La combinaison du réel et du simulé est l’une des clés du succès, car nos clients n’ont pas tous les moyens d’assurer ces deux aspects. Nous avons aujourd’hui la maturité et l’expérience nécessaires pour les satisfaire au mieux, tant sur le plan technique que financier », se ■ félicite Patrick Thiot.

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Bâtir Pro

L’éco-construction a pignon sur rue Fini le temps des sourires en coin face aux propos des bâtisseurs respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, les matériaux sains jouissent d’une excellente image, notamment dans le Lot. Ce qu’a bien compris Jérôme Durand, reprenant l’ancienne épicerie paternelle de LacapelleMarival et la convertissant en magasin de l’éco-construction. La récente implantation d’une antenne cadurcienne a dopé le développement de cette affaire.

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’enquête est facile à mener : promenez-vous en région figeacoise, entre Lacapelle-Marival, Assier, Livernon... Vous découvrirez sur plusieurs chantiers de nombreuses maisons édifiées en brique monomur. Mais pas n’importe laquelle : la Bellenberg 3B, fabriquée en Allemagne où l’on sait depuis longtemps ce qu’éco-construction veut dire. Les performances de cette Rolls des briques monomur s’affichent exceptionnelles : remarquable isolation thermique, véritable bouclier biolo-

gique réalisé en terre cuite 100 % naturelle, facilité d’utilisation, tous les arguments semblent plaider en sa faveur. Aujourd’hui, ce matériau est à la fois le porte-bonheur et la clé de voûte de Bâtir Pro : c’est grâce à lui que cette affaire familiale sise à LacapelleMarival, épicerie villageoise doublée au fil du temps d’un négoce agricole, de la distribution de combustible puis d’une activité matériaux du bâtiment, s’est envolée en 2000 vers les riches perspectives de l’éco-construction. Lucile et Jérôme Durand.

Désormais, entre Lot et Cantal, plus de cent maisons sont bâties en briques monomur Bellenberg.

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Le coup de pouce du destin s’est présenté avec la demande d’un candidat à la construction : il souhaitait bâtir en brique monomur et exigeait la Bellenberg allemande. « Je ne connaissais pas cette marque. Je me suis documenté et j’ai été fort séduit car ce matériau ne réclamait aucune isolation des murs. A l’époque, il n’existait pas de filiale de la société en France », se souvient Jérôme Durand.

Une demande plus soutenue Fils de la maison, diplômé de Sup de Co Bordeaux, ce dernier accompagné de son épouse Lucile avait rejoint en 1997 l’entreprise fondée en 1936 par ses grands-parents. Sensible à tout ce qui touche au respect de l’environnement, le jeune couple s’était engagé au sein du comité de pilotage de OCCABIDON, collectant les emballages phytosanitaires et les bâches plastiques dans nos campagnes. Désormais, plus de cent maisons entre Lot et Cantal sont bâties en monomur Bellenberg, plus les chais d’un vigneron en label bio. Bâtir Pro Eco-constructions édite l’étude initiale grâce à un logiciel spécialisé, fournit les briques, démarre le chantier aux côtés du maître d’œuvre, assure le suivi technique et reprend les quantités non utilisées. « C’est plutôt rare, un fournisseur qui signe un chèque à la fin des opérations », s’amuse Jérôme Durand. Les artisans, quant à eux, ont appris à maîtriser un produit facile à monter au mortier-colle et saluent sa rentabilité. Preuve de la qualité du matériau, quelques bâtiments collectifs l’ont mis en œuvre : un lycée à Fronton, un immeuble à Rodez. « On peut construire ainsi sur tous type de surfaces avec des épaisseurs de murs entre 24 et 49 centimètres », précise Jérôme Durand. Depuis sept ans, la brique monomur Bellenberg supporte toute l’activité écoconstruction de Bâtir Pro. La gamme des isolants alternatifs, chanvre en vrac ou

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en panneaux, lièges, ouates de cellulose, laines de moutons, fibres de bois, a gagné du terrain auprès des bâtisseurs exigeants. Enfin, le volet décoration est venu tout naturellement compléter l’offre, toujours dans le même souci de proposer des produits sains et prêts à l’emploi. Peintures et lasures, pigments et oxydes, badigeons et enduits, stucs, tadelakt, apportent à l’intérieur la touche de charme et de confort indispensable. Garanties sans solvants, les peintures n’engendrent pas les redoutables maux de tête que connaissent bien les artisans du bâtiment.

En combinant les différents pigments, 1 200 teintes sont à disposition.

La demande suggérant l’offre, les utilisateurs du monomur n’ont pas manqué d’exiger des granulés de bois afin d’alimenter leurs poêles et chaudières : il y a trois ans, il s’avérait impossible d’en trouver dans la région. Depuis, Bâtir Pro Eco-constructions ne cesse d’augmenter ses volumes dans ce négoce.

Nouvelle agence et nouveaux services Fortement campée sur la synergie de ses diverses activités, l’entreprise marivaloise est en progression soutenue depuis deux ans. Elle vient d’ouvrir son agence à Cahors, côte de Lapoujade, dotée d’un hall d’exposition : là, les amateurs peuvent aussi participer à des stages payants sur les

Bâtir Pro Eco-constructions en bref • Société fondée en 1936, reprise en 1997 par Jérôme et Lucile Durand. • Effectifs : 4 personnes. • CA 2007 en éco constructions : 520 000 euros. • Siège à Lacapelle-Marival et agence à Cahors. • Surfaces : 300 m2 à Cahors, 740 m2 à LacapelleMarival, plus 5 000 m2 non couverts (briques).

enduits et badigeons. « Nous récoltons enfin les fruits de notre stratégie. Désormais des avis techniques existent sur une majorité de matériaux distribués. Et la conscience écologique se renforce sans cesse, en particulier dans notre département : quand nous participons au salon spécialisé Eco-Habitat de Brive, trois clients sur quatre sont Lotois. Il est simplement dommage que l’industrie française soit à la traîne sur ces secteurs très porteurs : l’Allemagne, les pays du Nord, et même l’Espagne, ont pris une réelle avance. A Lacapelle, un projet de fabrication de panneaux isolants à base de chanvre n’a pu voir le jour faute de soutiens », regrette Jérôme Durand. Au fil des années et des avancées de la recherche, les attentes des clients se précisent : des gaines électriques limitant des champs électromagnétiques seront bientôt disponibles. Le chef d’entreprise envisage de couvrir à terme la gamme des panneaux solaires et du petit éolien. De nouveaux mortiers chaux-chanvre, très isolants, mais laissant respirer le mur, font leur apparition. Car à l’évidence, les candidats à la construction n’hésitent plus à compter un surcoût de 8 à 15 % pour disposer d’un habitat sûr et sain ; sachant qu’avec le temps ils effectueront de sérieuses économies, notamment sur la facture de chauffage. L’avenir de la société se dessinera peutêtre sous la forme d’une franchise Bâtir Pro, enseigne déposée. « Aujourd’hui les fournisseurs viennent vers nous alors que c’était le contraire auparavant ; c’est bon signe ! », se félicite ■ Jérôme Durand.

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Le groupe Geodis en bref • Opérateur global de la chaine logistique • CA 2006 : 3.6 Md€, en croissance de 12,3 % sur les 2 dernières années • 26 000 collaborateurs • Réseau couvrant 120 pays • 4e opérateur logistique global en Europe

Transquercy France Express Cahors Une nouvelle dynamique Présent dans le Lot depuis 1973, le transporteur Transquercy France Express Cahors a intégré le groupe Geodis le 1er octobre dernier. A la clé, de nouveaux métiers touchant à la logistique de grande ampleur et intégrant les transports aériens et maritimes à l’échelle de la planète. 22

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n s’appuyant sur le leader français, par ailleurs n° 4 européen du secteur, Transquercy France Express Cahors confirme une nouvelle fois sa volonté d’accompagner les entreprises lotoises dans leur développement économique, tant en France qu’à l’étranger. Dans les faits, cette intégration est la suite logique de rapports privilégiés entretenus depuis de nombreuses années avec Geodis Bernis Brive. En l’occurrence, Joaquim Llumbiarres, fils du fondateur de cette PME locale, et Christophe Cremoux, actuel directeur de Geodis Bernis Brive et nouveau responsable du site de Cahors, ont toujours œuvré en partenariat pour proposer aux entreprises locales des solutions de transport et de logistique adaptées à leurs besoins. « La coopération de longue date, conduite avec le soutien de l’ensemble des collaborateurs de Cahors et de Brive, a facilité cette reprise, ou plutôt cette transi-

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ENTREPRISES

tion. Pour Geodis, sa présence dans le Lot marque également la volonté affirmée du groupe d’être au plus près de ses clients régionaux, avec pas moins de 330 implantations sur l’Hexagone. Son offre multi-métiers est donc dès à présent opérationnelle, au départ comme à destination du Lot », commente Christophe Crémoux. Concrètement, Geodis propose son expertise de tous les maillons de la supply chain : distribution en messagerie ou en express, domestique ou européenne à travers ses réseaux Eurofirst et NetExpress Europe, transports de lots complets ou partiels, commission de transport aérien ou maritime sur l’ensemble de son réseau mondial couvrant 120 pays, prestations de logistique contractuelle (gestion de stocks, préparation de commandes, etc.). De la même manière, Transquercy France Express Cahors s’appuie désormais sur les dernières technologies en matière de « track and trace » via Internet et de retour d’informations vers ses clients (bouquet de services E-sp@ce, technologie RFID, liaisons EDI, etc.).

L’assise d’un opérateur international Comme en témoigne sa nouvelle dénomination, Transquercy France Express Cahors est également membre du Gie France Express, le premier expressiste français avec 110 centres de livraison en France, et le seul réseau à assurer la livraison à domicile deux fois par jour, du lundi au samedi, sur l’ensemble des 36 000 communes de France. Parmi tous les services proposés, qui permettent au transporteur de se différencier des opérateurs traditionnels, deux activités méritent quelques compléments d’informations. L’international tout d’abord, avec l’acquisition récente de TFM (activités freight forwarding de TNT), qui place Geodis comme l’un des acteurs majeurs dans ce domaine et renforce sa présence sur l’Europe du nord et les USA. En effet, Geodis WILSON, issu de cette acquisition, constitue désormais la division Freight Forwarding du

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groupe. Ainsi, Transquercy France Express Cahors peut proposer à ses clients des liaisons quotidiennes vers tous les pays de la CCE, mais également vers la Pologne, la Scandinavie, la Tchéquie et bien d’autres destinations de l’Europe de l’Est. A souligner également, une liaison directe et hebdomadaire en groupage sur la Tunisie et le Maroc.

De nouvelles prestations à forte valeur ajoutée « Autre point important : nos services logistiques dépassent largement le cadre de la simple opération de stockage. Parce que chaque domaine d’activité a ses propres spécificités, Geodis a en effet conçu un ensemble complet d’offres sectorielles. Répondant aux contraintes des entreprises, elles prennent ainsi en compte les particularités de leur secteur économique, de leurs fournisseurs, les exigences de leurs propres clients, ainsi que l'évolution des marchés et des nouvelles technologies », ajoute Christophe Crémoux. Approvisionner des usines, réceptionner des cartons ou des palettes, dépoter ou inventorier un container, assurer des contrôles qualité, gérer des stocks et les contrôler, préparer des commandes en liaison EDI avec ses clients, conditionner des produits avant distribution… constituent autant de prestations que Transquercy France Express Cahors est maintenant en mesure de réaliser. Enfin, pour être exhaustif, il faut également mentionner l’activité Geodis Euromatic, qui regroupe l’ensemble des métiers de la distribution de biens d’équipements de haute technologie (reprographie, informatique, imagerie médicale, etc.) ou nécessitant une manipulation délicate (imprimerie, matériel de bureau ou de présentation, etc.). Sur ce créneau, GeodisEuromatic est également un spécialiste de la « reverse logistic », et propose un panel de solutions de gestion des retours pour les produits en milieu ou fin de vie, allant jusqu’à la revalorisation de

Transquercy France Express Cahors est membre du Gie France Express, qui assure les livraisons à domicile bi quotidiennes sur l’ensemble des 36 000 communes de France.

Transquercy France Express Cahors en bref • 1973 : création de l’entreprise à Cahors La Beyne • 1985 : doublement de la surface et du nombre de portes à quais • 1987 : entrée dans le réseau France Express • 1990 : commissionnaire en douane • 1995 : construction du site à Cahors Sud • 2002 : doublement de surface à Cahors Sud. Développement commercial en collaboration avec Geodis Bernis à Brive • 2004 : mise en place de l’activité logistique • 1er octobre 2007 : rachat par le groupe Geodis • CA 2006 : 5,5 M€ • 45 collaborateurs

Christophe Crémoux, nouveau directeur de Transquercy France Express Cahors (à gauche) et Joaquim Llumbiarres.

certains matériels. « Dans le sillage de la politique de qualité menée au sein de l’entreprise depuis 1999, nous fondons aujourd’hui notre développement sur l’amélioration constante des réponses apportées à nos clients et des solutions conçues pour leurs besoins actuels et futurs », conclut Christophe ■ Crémoux.

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ENTREPRISES

Le grand son & lumière de

Hit Music

Le tissu économique lotois recèle des pépites trop largement méconnues. Hit Music est de celleslà : implanté sur le parc d’activité du Sycala depuis 12 ans, ce spécialiste de la lumière et du son a enregistré en 2007 la plus forte croissance de son histoire, avec une progression de 26 % de son chiffre d’affaires. Fin janvier, il a réuni à Cahors ses 120 principaux clients français et étrangers, pendant trois jours et à ses frais, afin de leur présenter son catalogue 2008. Récit.

Trois semi-remorques de matériels et de mobiliers ont été nécessaires pour aménager l’Espace Valentré et le doter des dernières technologies d’éclairage et de sonorisation.

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ses achats. Est-il facile pour une entreprise lotoise d’importer des produits qui viennent d’Asie pour les distribuer ensuite partout en France et en Europe ? « Cela ne pose pas de problème logistique particulier, répond Pierre Denjean. Nous disposons ici d’un stock tampon et d’un autre stock de 2 000 mètres carrés à Toulouse. Par ailleurs nous accédons désormais à l’Internet haut débit sur le parc d’activité du Sycala et notre bureau d’étude peut échanger très rapidement tous les plans et images nécessaires avec les fabricants chinois. La contrainte la plus forte concerne assurément le déplacement des personnes, et c’est également pour cette raison que nous tenions à organiser cet événement à Cahors ». Le dirigeant ne cache pas qu’il existe une autre raison : chaque année, il avait

Pierre Denjean, fondateur de Hit Music, a installé son entreprise dans le parc d’activité du Sycala dès 1996.

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vant de s’envoler de l’île de la Réunion pour rejoindre le séminaire de Hit Music à Cahors, ce revendeur tenait à poser une question au PDG de l’entreprise lotoise : « quel équipement dois-je prévoir pour me protéger de la neige ? ». « Quelle neige ?, lui a répondu Pierre Denjean. Le ciel est absolument bleu et la température dépasse 10° ». Le fait est que Hit Music a bénéficié d’un précieux coup de pouce météorologique en cette fin janvier. Les 300 professionnels invités sont arrivés et repartis de Cahors sous un soleil radieux. Ces revendeurs spécialisés dans les matériels d’éclairage et de sonorisation étaient arrivés de toutes les régions de France, mais également d’Espagne, du Portugal, des Pays-Bas ou de Grèce. Pourquoi étaient-ils invités ? Concrètement, ils représentent les 120 principales entreprises partenaires de Hit Music et représentent ensemble 60 % de son chiffre d’affaires. « Ce sont autant des partenaires que des clients et il nous a paru

important de les réunir pour leur présenter nos objectifs et notre nouvelle offre au lendemain de la plus forte année de croissance qu’ait connu la société », explique Pierre Deanjean. Le chiffre d’affaires de Hit Music a en effet atteint 9,5 millions d’euros en 2007, soit une progression de 26 %. Qu’est-ce qui explique une telle progression ? « C’est le résultat de la nouvelle stratégie que nous avons mise en place en 2005. Auparavant, nous distribuions les solutions d’éclairage et de sonorisation de grandes marques. Nous avons décidé de développer nos propres marques, Audiophony pour le son et Contest pour la lumière, afin d’avoir une meilleure gestion des approvisionnements et de réaliser les achats à la source. Les clients ont rapidement adhéré à notre démarche et cela s’est concrétisé par une très forte augmentation des ventes en 2007 », analyse Pierre Denjean. Quand le PDG parle de « source », il évoque notamment la Chine, où Hit Music réalise une partie importante de

Hit Music a mis en scène l’ensemble de ses systèmes d’éclairage et de sonorisation en transformant l’Espace Valentré en un vaste lounge.

Plus de 300 professionnels de la lumière et du son, français et étrangers, étaient présents à Cahors pour découvrir le nouveau catalogue de Hit Music. JANVI ER-FÉVR I ER 2008

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Hit Music propose une nouvelle génération de systèmes d’éclairage pour les monuments et les bâtiments publics, respectant les nouvelles normes environnementales.

Hit Music a enregistré en 2007 la plus forte croissance de son histoire, avec une progression de 26 %.

coutume de présenter son nouveau catalogue à Paris, en février, à l’occasion du salon spécialisé SIEL. « Les organisateurs ont décidé de fusionner avec un autre salon et de déplacer la date au mois d’octobre. Pour nous c’est soit trop tard dans l’année, soit trop tôt. L’idée de créer notre propre salon dans le Lot est également venue de là », poursuit Pierre Denjean.

Tous les clients sont des « VIP » Une fois le projet sur les rails, il fallait le mettre en musique… et en lumière. Les 26 salariés de Hit Music ont tous été mobilisés pour prendre leur part du travail d’organisation. Recevoir 330 personnes à Cahors en leur garantissant un traitement de « VIP » était en effet un beau défi pour une entreprise de cette taille. Tout d’abord, il a fallu réserver une grande partie des chambres d’hôtel de Cahors, aménager l’Espace Valentré et la salle des congrès de l’Espace Bessières et mettre sur pied un système de navettes pour permettre à chacun de rejoindre les différents points de rendez-vous. « Lorsque l’on participe à un salon traditionnel, l’objectif est notamment de prospecter et de convaincre de nouveaux clients. Cette fois, l’enjeu était de passer trois jours avec nos meilleurs clients et de leur expliquer comment nous allons travailler davantage et mieux avec

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eux », note Pierre Denjean. De fait, Hit Music voulait faire passer deux messages : l’un concerne l’innovation technologique, l’autre la marge commerciale. En matière d’innovation, Hit Music a notamment mis en avant la technologie LED, qui est appelée à remplacer les ampoules traditionnelles. « Cette évolution était attendue depuis plusieurs années, mais le mouvement s’accélère aujourd’hui, explique Pierre Denjean. D’une part, parce que les performances en termes de luminosité sont désormais réelles ; d’autre part, parce les enjeux en matière d’économie d’énergie sont mieux connus. Tous nos produits respectent les normes environnementales les plus strictes ».

Diffusé à 70 000 exemplaires en France et à l’étranger, le catalogue de Hit Music compte cette année plus de 1 400 références.

Pour assurer la garantie de 2 ans sur ses matériels, l’entreprise lotoise gère plus de 4 500 références de pièces détachées.

Le phénomène concerne l’ensemble des utilisateurs de jeux de lumière : les théâtres, les salles de spectacle, les bowlings, les cabarets, les boîtes de nuit, les cirques, les clubs de vacances, les bars à thème, etc. Hit Music a d’ailleurs élargi son offre pour répondre aux besoins des collectivités locales dans le domaine de l’éclairage architectural, qui est en soi un marché énorme. De fait, toutes les mairies sont désormais tenues d’acquérir des produits « propres » lorsqu’elles renouvellent les systèmes d’éclairage de leurs monuments. « Notre but n’est en aucun cas de nous adresser directement à tous ces clients. Nos produits sont exclusivement commercialisés via notre réseau de distribution, qui compte plus de 560 revendeurs. Quant à notre site Internet, qui a enregistré plus de 100 000 visiteurs uniques en 2007, il ne sert qu’à une chose : informer les clients et les diriger vers nos partenaires », conclut Pierre Deanjean. ■

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ENTREPRISES

Boissons Le Bois Bordet Toutes les vertus de la limonade à l’eau de source Spécialisée dans la production d’eau de source naturelle et de limonade, la SARL Boissons Le Bois Bordet a su évoluer pour mieux coller à la demande du marché. Bien implantée dans la région, elle envisage à terme d’étendre son rayonnement géographique vers le Sud Est.

A

u Nord Est du département, le village de Lacapelle-Marival est entouré des collines boisées des premiers contreforts du Massif central. Au Sud, s'élève la colline du Pech des Peyrades ; la source dite du Bois Bordet y a été captée sur son versant Nord. C’est ici que Joseph Belguiral a choisi de fonder son entreprise à la fin des années 70. « Mon grand-père a passé une partie de sa vie à Paris, où il avait ouvert une brasserie, avant de revenir dans la région en 1977, pour reprendre l’exploitation de la source naturelle du Bois Bordet. Il a fait creuser son propre forage à proximité de l’atelier de production », explique Emmanuel Vaissières, petit fils du fondateur, qui a pris en 2000 la direction de l’entreprise Boissons Le Bois Bordet.

Emmanuel Vaissières, directeur des Boissons Bois Bordet (à droite), et Guy Goutal, responsable de la fabrication.

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Aujourd’hui pourtant, la production de bouteilles d’eau de source ne représente plus guère que 2 % de l’activité de la SARL. Sur ce segment de marché, la clientèle de l’entreprise est exclusivement régionale, composée notamment des restaurateurs membres de l’association Les Bonnes Tables du Lot. « Nous touchons une clientèle haut de gamme avec un produit de qualité au packaging soigné. En l’occurrence, notre eau de source La Quercynoise est présentée en bouteilles de verre estampillées d’étiquettes bleutées, sur lesquelles figure le château médiéval de LacapelleMarival », souligne Emmanuel Vaissières.

+ 40 % de production en fûts La production de limonade à l’eau de source, qui génère désormais l’essentiel du chiffre d’affaires des Boissons Bois Bordet, a, en revanche, permis à l’entreprise de se faire un nom bien au-delà du département. Elle dessert un vaste réseau de cafés, hôtels et restaurants, via un maillage de grossistes, tels que le groupement d’entrepositaires grossistes C10, France Boissons, Elidis et Café In Sud Ouest. « Nous répondons à l’ensemble de

la demande, en proposant à nos clients une gamme complète de contenants, depuis le fût de 30 litres, en passant par la bouteille d’un litre et la mini bouteille de 25 centilitres. Nous avons beaucoup développé notre activité de production en fût, dont le volume a progressé de 40 % depuis deux saisons. Là encore, nous privilégions la qualité, avec un produit pur sucre, sans adjonction d’édulcorants », explique le chef d’entreprise, qui emploie deux salariés à plein temps, ainsi qu’un saisonnier pour faire face à la montée en charge de l’activité entre les mois de mai et d’août. Largement diffusée en Midi-Pyrénées et en Aquitaine, la limonade Bois Bordet séduit également des clients dans les régions Limousin, Auvergne et Centre. « Aujourd’hui, nous sommes un peu à la croisée des chemins. Le marché des grossistes en boissons est en pleine restructuration, du fait de nombreuses fusions et acquisitions. Cette redistribution des cartes nous imposera, à court ou moyen terme, d’élargir notre couverture géographique vers le Sud Est. Et pour ce faire, nous devrons réaliser de nouveaux investissements très onéreux sur notre chaîne de production et nos emballages », conclut avec lucidité Emmanuel Vayssières. ■

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ENJEUX

© Alex Saveliev - Fotolia

Sociétés de gardiennage Un œil expert sur vos locaux professionnels

Aujourd’hui, dans un contexte d’insécurité grandissante, il est difficile et potentiellement dangereux de protéger soi-même son entreprise. Par ailleurs, les compagnies d’assurances exigent que des démarches préventives contre le vol ou la dégradation aient été engagées. Plusieurs sociétés de gardiennage implantées dans le Lot mettent à disposition leur personnel et leur matériel pour permettre au dirigeant de dormir sur ses deux oreilles.

C

’est un fait, les risques inhérents aux biens ou aux personnes dans l’entreprise doivent être pris en considération par son dirigeant. Un seul exemple, extrait de la réalité lotoise : les vols réguliers de matières telles que les métaux rares obligent les responsables à envisager des mesures appropriées. Grand ou petit commerce, administrations, ateliers, usines de toutes tailles, personne n’est à l’abri d’une tentative d’intrusion qui laisse des traces dans les esprits comme sur les installations de l’entreprise. Ainsi, plusieurs sociétés privées spécialisées dans le gardiennage et la sécurité au sens large ont aujourd’hui pignon sur rue, dans notre département comme ailleurs. Dans un passé parfois récent, certaines entreprises du secteur ont pu défrayer la chronique par des comportements peu professionnels. Dans ce contexte, les autorités publiques ont désiré « faire le ménage » et obliger ces sociétés à respecter des normes précises. En particulier, leurs

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agents doivent désormais être diplômés SSIAP (service sécurité, incendie et aide aux personnes), à l’instar des ambulanciers, des pompiers, de la police ou de la gendarmerie.

Une nouvelle règlementation Depuis janvier 2008, toujours dans le but d’éviter les dérives, le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) est indispensable pour pouvoir pratiquer ce métier. Afin de décrocher l’habilitation à exercer, délivrée par la Préfecture, l’agence doit justifier de 1 800 heures de travail minimum et décrocher sa qualification devant des centres agréés. Quant à son dirigeant, il est tenu de disposer de deux années d’expérience avant d’engager la démarche CQP. Sur le terrain, la plupart des agences spécialisées met à disposition de ses clients des moyens humains et matériels dans le cadre de sa mission de surveillance : alarmes, caméras et spots lumineux par exemple. En intervention sur alarme, l’agent se rend sur

place sans pénétrer dans les locaux. Il prévient les forces de l’ordre s’il constate un fait révélant l’intrusion. A l’inverse, quand tout lui paraît normal, il établit une levée de doute. Dans les grandes entreprises industrielles, les portiques, tourniquets, badges et systèmes électroniques divers identifient le visiteur et lui accordent un accès total ou partiel aux locaux. Les agents de sécurité, accompagnés ou non d’un chien dressé pour

De la prise de conscience à la stratégie de surveillance Une entreprise lotoise, frappée par des vols répétés de matières, a pris le taureau par les cornes. Elle a fait appel à une société spécialisée qui a mis à sa disposition une dizaine d’agents de sécurité et de maîtres-chiens, le temps de poser des clôtures et d’équiper efficacement le site. Un poste de garde a été créé, occupé par un agent 24 heures sur 24. Il est équipé de caméras, tourniquets, reconnaissance des empreintes digitales et badges d’accès.

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ENJEUX

ces tâches, assurent la surveillance extérieure des locaux dans le cadre de rondes diurnes ou nocturnes. Dans les grandes surfaces de vente, des spécialistes placés en arrière des caisses et sur les parkings veillent : en cas de doute, ils peuvent interpeller la personne et lui faire ouvrir son sac, sans fouille toutefois. Il fait ensuite appel aux forces de l’ordre si le larcin est avéré.

Négocier tous les termes du contrat Chaque site, chaque secteur d’activité recèle des particularités à prendre en compte : un professionnel sérieux est capable de vous proposer une solution sur-mesure, bien adaptée à vos attentes. Après une visite approfondie des lieux, il est indispensable de faire établir des devis, de comparer le détail des prestations et des tarifs proposés.

Les agents des sociétés privées spécialisées dans la sécurité doivent désormais être titulaires du diplôme SSIAP.

© Mathieu Aucher - Fotolia

Les professionnels du gardiennage dans le Lot • King Sécurité à Cahors-La Beyne Site internet : www.kingsecurite.com • Z Sécurité à Cahors-Sycala et Martel Site internet : www.zsecurite.com • Pro Sécurité à Mercuès-Grands Camps Site internet : www.prosecurite46.com • Viper Sécurité à Bagnac-sur-Célé Tél. : 05 65 40 78 83

ZI de Biars-sur-Cère : les entreprises se groupent pour leur sécurité En 2005, suite à de multiples cambriolages constatés dans plusieurs entreprises de la zone industrielle de Biars-sur-Cère, les dirigeants ont constitué un groupement afin de prendre l’affaire en mains. Ils ont fait appel à une société de gardiennage qui assure des rondes nocturnes en semaine, mais également le week-end dès que les entreprises ferment leurs portes. Dès lors, les méfaits ont été mesurés en très nette régression. Depuis mai 2007, cette formule originale, appelée à faire école, est gérée par la Communauté de Communes Cère et Dordogne. La collectivité prend donc sa part dans le dispositif. Et chacune des quinze entreprises adhérentes verse une participation, calculée en fonction des points précis demandés en termes de surveillance.

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Quand vous aurez trouvé le prestataire adéquat pour assurer le gardiennage de votre entreprise, pourvu de l’agrémentation préfectorale et d’un personnel dûment inscrit à l’Urssaf, ne démarrez aucune collaboration sans avoir négocié tous les termes du contrat. Il vous faut également signer un bon de commande. Ces deux éléments vous protègeront en cas de litige. Parfois pourtant, l'urgence fait que l’on oublie de baliser le terrain : le cahier des charges n'est pas clair, les conditions de paiement sont passées sous silence… Or sachez que dans ce domaine comme ailleurs, bâtir une relation de confiance avec son fournisseur exige de bien mettre au clair ■ son rapport commercial.

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ENJEUX TOURISME

Bilan de la saison 2007

Des chiffres en légère progression Mauvais temps estival rime souvent avec difficultés pour les gérants de campings, en première ligne en situation d’intempéries. Pour autant, en 2007, 75 % des professionnels ont constaté un maintien des fréquentations entre avril et septembre. Moins de surprise, en revanche, en ce qui concerne les comportements de la clientèle : les vacanciers privilégient les courts séjours répartis sur l’année, prennent des décisions plus impulsives, notamment grâce à Internet, et gèrent leurs budgets au cordeau.

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a progression globale des chiffres, même faible et inégalement constatée, est une bénédiction. En effet, en plein cœur d’un été au visage plutôt maussade, la plupart des professionnels faisait grise mine dans le Lot. Bien sûr, l’avant-saison avait donné quelques espoirs, notamment les mois d’avril et mai. Par contre, dès juin, les caprices du temps conjugués aux week-ends électoraux ont un peu douché les enthousiasmes. Le ciel a entretenu l’incertitude en juillet et août, sans toutefois trop peser sur la fréquentation des hôtels et des campings. Les vacanciers ont trouvé refuge en découvrant les sites

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touristiques de notre département, mais la demande en randonnées pédestres ou cyclistes est toutefois restée soutenue, émanant en particulier des familles. En août, les professionnels ont constaté la multiplication de courts séjours, décidés de façon soudaine en fonction du temps et des opportunités tarifaires.

Une nouvelle clientèle étrangère La progression est plus marquée en septembre : la coupe du monde de rugby a conduit vers le Midi de la France des Australiens et des NéoZélandais, mais les touristes d’Europe

HÔTELS : nuitées stables mais léger mieux dans les restaurants Avant et après-saison ont apporté de bons résultats aux hôteliers, après un premier trimestre 2007 en légère baisse. La clientèle française est venue en nombre plus important, compensant le tassement des visiteurs anglosaxons. Belges et Espagnols ont apporté de forts contingents sur la période estivale. Quant à la restauration, elle a tiré son épingle d’un jeu climatique incitant les touristes à se replier sur la découverte de la gastronomie lotoise.

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ENJEUX TOURISME CAMPINGS : Juillet et août en progression Certes, pour les gérants, le début de saison a été moyen, avec un léger déficit en juin. Par contre, juillet et août indiquent une fréquentation en hausse grâce aux nombreux Néerlandais et Britanniques, venant compenser le relatif tassement des nuitées françaises. De mai à août, les chiffres affichés sont en croissance de 8 %. Septembre a été estimé correct.

VISITES : Satisfaction générale

INFORMATION : Internet renforce son emprise

LOCATIONS DE VACANCES : Une croissance correcte

Le Comité Départemental du Tourisme a enregistré moins de demandes d’information cette année : ce qui confirme l’importance d’Internet, puisque plus de 70 % des demandes émanent désormais du courrier électronique. www.tourisme-lot.com, le site officiel du tourisme lotois développé et géré par le CdT et le service tourisme de la CCI, est de plus en plus visité. La campagne de communication menée sur Toulouse a fait progresser notablement ces visites : hébergements, circuits touristiques, sites de visites, fêtes et manifestations sont les points sur lesquels convergent une majorité de demandes. Les activités nature sont privilégiées par les touristes : randonnées à pied ou à vélo, pêche, etc. Les visites en famille, adaptées aux enfants, sont souhaitées. Enfin, les chemins de Saint-Jacques et les festivals ont des amateurs en nombre croissant.

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Moins tributaires des caprices de la météo, les sites de visite ont connu une belle fréquentation. La saison a démarré en douceur, mais est bien montée en puissance durant l’été. Musées, châteaux, grottes ont attiré les touristes en grand nombre. Par contre, en toute logique, les activités liées au milieu aquatique ont été un peu délaissées. Selon les gestionnaires interrogés, les dépenses touristiques sont gérées au plus juste par les vacanciers.

Entre la hausse de cinq points mesurée en avril, puis les tassements en mai et juillet, les locations de vacances commercialisées par Loisirs-Accueil se sont correctement tenues. L’arrière-saison est en progression notable, tant septembre qu’octobre avec des ventes de dernière minute. Les réservations en ligne ont été très nombreuses, représentant presque la moitié des contrats.

du Nord ont également été présents en plus grand nombre que l’année dernière. Enfin, les visiteurs français, venus des régions proches, n’ont pas boudé le Lot. En général, les caractéristiques de comportement ressemblent à celles évaluées sur les derniers exercices : poids d’une conjoncture économique difficile avec des budgets vacances strictement mesurés, courts séjours répartis sur l’année, importance d’Internet dans le choix de la destination, la préparation du voyage et la réservation.

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Au plan national, la France compte désormais 30 millions d’internautes et trois d’entre eux sur cinq achètent des prestations de tourisme sur la toile. Dans notre département, d’avril à fin août 2007, 42 % des hôteliers et gestionnaires de campings ont réalisé plus de la moitié de leur chiffre d’affaires grâce à Internet. Quant au site d’informations touristiques, www.tourisme-lot.com, il affiche une augmentation de 22 % par rapport à 2006. Enfin, 42 % des séjours vendus par Loisirs-Accueil (contre 37 % l’an passé) l’ont été sur le site www.reservation■ lot.com.

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ENJEUX TOURISME

Tourisme fluvial

Une arrière saison salvatrice 2007 laisse plutôt une bonne impression aux professionnels du tourisme fluvial. Bien sûr, les conditions climatiques de l’été n’ont pas joué en leur faveur. Pour autant, le Lot navigable, dont le parcours a été allongé vers l’amont, constitue incontestablement une destination attractive pour les vacanciers. Il est plébiscité par les professionnels pour son accessibilité, grâce aux aménagements effectués sur les haltes nautiques. Par ailleurs, la belle arrière-saison est venue sauver un exercice qui semblait mal engagé. L’économie induite par la fréquentation de la rivière est elle aussi mesurée à la hausse : chaque plaisancier aurait en effet dépensé en moyenne 22,50 euros par jour, contre 20 euros lors de la saison 2006. Pourtant, l’un des loueurs interrogés a remarqué que les clients étaient de plus en plus attentifs à leurs dépenses et recherchaient systématiquement les meilleurs prix. Le chiffre d’affaires global des sociétés louant des bateaux, est estimé à 1 874 275 euros.

Le fait que le nouveau parcours, en amont de Saint-Cirq-Lapopie, n’ait pas été pourvu dès cette année de haltes nautiques semble toutefois avoir entraîné quelques regrets de la part des plaisanciers. Quant à l’origine de la clientèle, la société Crown Blue Line annonce, à l’image des années précédentes, un quota de 70 % d’étrangers, tandis que les autres compagnies présentent des chiffres inverses : 75 % de clientèle française. Celle-ci est majoritairement origi© Jean Maureille

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ertes, les intempéries de l’été 2007 n’ont pas convaincu les candidats à la plaisance que le bonheur était au fil du courant... Reste que les améliorations apportées au produit Lot navigable ont permis de compenser la morosité du ciel. En particulier, les bateaux à passagers ont bénéficié d’installations plus adaptées, notamment de quais rallongés facilitant les accostages. Quant aux nombreux marins d’eau douce pratiquant le bateau habitable, ils ont apprécié de pouvoir remonter en amont de SaintCirq-Lapopie, bien que l’absence de haltes nautiques sur ce secteur en ait dissuadé quelques-uns.

Bateaux habitables : + 14,4 % de locations 52 bateaux, appartenant à quatre sociétés différentes, ont navigué sur le Lot en 2007, soit deux de plus qu’en 2006. Ils ont généré 237 semaines de location en moyenne par entreprise ; un chiffre qui traduit une hausse de 14,4 %. Autre motif de satisfaction : le nombre moyen de semaines de location par bateau s’est élevé à 17,8, contre 15,8 l’an passé, soit une progression de 12 %. Mais le chiffre le plus parlant est à observer du côté des annulations : seulement 7 semaines en 2007, contre 51 l’année précédente. Le chiffre d’affaires global des sociétés louant des bateaux avoisine les 1,9 million d’euros.

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© Jean Maureille

ENJEUX TOURISME

Les visites collectives séduisent majoritairement la clientèle française.

naire d’Ile-de-France, puis de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. RhôneAlpes et le Nord de la France viennent ensuite, précédant les régions limitrophes : Limousin, Auvergne, Aquitaine. Les amateurs venant de l’étranger sont européens dans leur grande majorité. Les Allemands sont les plus nombreux, suivis des Suisses, Espagnols, Belges, Anglais, Italiens et Danois.

Bateaux à passagers : un chiffre d’affaires en hausse de 13,5 % Quatre bateaux étaient à disposition des touristes durant la saison 2007, offrant une capacité totale de 370 places. Les compagnies Fénelon et Safaraid ont transporté 44 221 passagers. L’augmentation, qui dépasse les 3 %, reflète une saison tout à fait correcte. Le chiffre d’affaires généré par cette activité se situe autour de 690 000 euros TTC, soit une croissance de 13,5 % par rapport à 2006. Les professionnels se montrent satisfaits, tout en estimant que cette progression a été en partie freinée par les conditions clima-

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tiques. Ils saluent les efforts réalisés par la collectivité pour rendre leurs manœuvres et accostages plus aisés. Les sociétés gestionnaires de ces bateaux partagent leurs produits en fonction de deux clientèles : les individuels et les groupes. Ainsi, l’une des compagnies accueille 70 % de groupes tandis que deux autres en reçoivent moins de 20 %. La bonne complémentarité de ces offres assure à chacun sa part du dividende grâce à plusieurs possibilités de découverte de la rivière. Concernant les visites collectives, la clientèle française atteint 80 %. Les trois régions d’origine majoritaires sont Midi-Pyrénées, Aquitaine et Ilede-France. Quant aux étrangers, les Anglais, Néerlandais, Espagnols, Danois, Belges et Italiens sont les plus friands des bateaux à passagers.

Perspectives pour 2008 : un dynamisme confirmé Si en 2008, le nombre des bateaux à passagers demeurera identique à priori, la flotte des bateaux habitables devrait connaître un développement intéres-

sant. Les prévisions indiquent qu’ils devraient être 65 à naviguer, contre 52 en 2007. Preuve, s’il en était besoin, que la destination Lot navigable maintient et renforce son attractivité. Côté nouveautés, l’entreprise Lot Navigation a été cédée à la société Aquitaine Navigation, qui reprend l’activité sous le nom Sarl Lot Navigation. D’autre part, les équipements d’assainissement seront en place et opérationnels dans les quatre bases fluviales gérées par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot pour cette nouvelle saison : à Luzech, Douelle, Cahors et Bouziès. Grâce à ces dispositifs, l’objectif « Lot rivière propre » sera approché. La saison 2008 devrait démarrer dès Pâques, le 23 mars cette année. Elle devrait se ■ prolonger jusqu’à Toussaint.

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ENJEUX TOURISME

Un Livre Blanc pour un développement touristique durable Fruit d’une réflexion menée en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur, le Livre Blanc du Développement Touristique Lotois définit les axes de la politique départementale en matière de tourisme d’ici à 2012. Une synthèse de cet ouvrage sera diffusée courant avril auprès des professionnels. D’ores et déjà, le document complet est accessible en ligne dans le centre de ressources du site www.tourisme-lot.com (rubrique « Le Lot et Vous »).

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uel tourisme développer dans le Lot pour le moyen et long terme ? Afin de répondre à cette problématique, le Comité Départemental du Tourisme s’est impliqué dans la rédaction d’un Livre Blanc qui définit les axes stratégiques et établit

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un plan d’action à mener à bien d’ici 2012. « Cet ouvrage est en fait l’aboutissement d’une démarche initiée en 2006, avec le lancement du Forum Horizon Tourisme. Dans le cadre de cette initiative, qui a bénéficiée d’un accompagnement de l’ADEFPAT, une méthodologie participative a été mise en œuvre, au travers d’ateliers thématiques et de tables rondes associant tous les ambassadeurs du tourisme lotois : des élus, des professionnels et des institutionnels, dont la Chambre de Commerce et d’Industrie avec qui nous entretenons un partenariat étroit », rappelle Marc Baldy, Président du Comité Départemental du Tourisme. Ce travail collaboratif, mené pendant plus d’un an, a permis de mettre au jour une première idée forte : la nécessité pour le Lot, dans le contexte concurrentiel actuel, de privilégier la notion de qualité. « Dès lors, il nous a également semblé essentiel de clarifier le concept de qualité, souligne Pierre Lagache, directeur du Comité Départemental du Tourisme. Ainsi, nous envisageons la mise en place

d’un label « Qualité Lot » qui, à l’instar des normes nationales et internationales, permettra de définir et de valoriser le niveau de qualité de l’accueil, du confort et des services dispensés par l’ensemble des acteurs du tourisme lotois. L’objectif est de créer les conditions pour impulser une démarche de progrès et de mettre en place un dispositif d’accompagnement des prestataires impliqués. » Autre priorité exprimée au travers du Livre Blanc : valoriser l’identité du Lot qui bénéficie d’un patrimoine culturel et d’un environnement naturel à forte valeur ajoutée. « Autrefois, tout partait de la prise en compte des aspirations des clients. La démarche mise en œuvre aujourd’hui s’appuie, quant à elle, sur un portrait identitaire du Lot. Quels sont nos atouts, nos éléments différenciateurs ? Il s’agit de susciter l’envie de venir dans notre département », ajoute Pierre Lagache. Cette stratégie de communication s’accompagne d’un plan marketing prenant en compte la diversité des pôles d’intérêt des touristes que l’on

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ENJEUX TOURISME

souhaite séduire. La logique d’un tourisme de destination laisse progressivement place à un tourisme affinitaire, dédié à des niches telles que le tourisme viticole ou fluvial, les jardins, les manifestations culturelles et artistiques…

et environnementale de notre territoire. « Le tourisme est un secteur transversal qui fédère des activités très diverses (hôtels, campings, restauration, location de meublés…). Face à l’éparpillement des énergies, il y a un réel besoin de synergie. La réalisation de ce Livre Blanc, dont une synthèse sera publiée en avril, est un premier pas important en ce sens. Notre volonté est d’aller plus loin encore, notamment en ce qui concerne la mutualisation des moyens et la mise en place de conventionnements », ■ conclut Marc Baldy.

Les chiffres de l’emploi tourisme dans le Lot • 224 millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires du tourisme estimé en 2006, soit un chiffre comparable au volume d’exportation des entreprises lotoises. • 3 000 emplois salariés sont générés par les activités touristiques du secteur privé,soit 6,6 % de l’emploi salarié privé total du département (45 500 emplois). • 30 % des emplois salariés du secteur concernent l’hôtellerie, contre 17 % la restauration, et 10 % l’hôtellerie de plein air et les autres modes d’hébergement. (source : Comité Départemental du Tourisme)

Un nouveau portail Internet Marc Baldy, Président du Comité Départemental du Tourisme (à droite), et Pierre Lagache, directeur.

Enfin, alors que le secteur du tourisme est appelé à connaître de profondes évolutions au fil de la prochaine décennie, notamment du fait des mutations démographiques et de l’usage des TIC, la stratégie mise en œuvre dans le département s’appuie sur la notion de développement touristique durable, respectueuse de la qualité patrimoniale

Georges Vigouroux Président de la Commission Tourisme de la CCI du Lot :

« Nous sommes au service des professionnels du tourisme lotois » Quelles sont les orientations de la CCI du Lot en matière de tourisme ? Georges Vigouroux : Tout d’abord, je tiens à souligner que peu de CCI disposent d’une Commission Tourisme. En l’occurrence, cette Commission est au service de plus de 800 entreprises lotoises inscrites au RCS et officiant dans le domaine de la restauration et de l’hébergement. Notre mission est de leur apporter l’aide dont elles ont besoin pour développer leur activité. Nous avons, d’une part, un rôle de conseil auprès des créateurs et repreneurs d’entreprises. Par ailleurs, nous assistons les professionnels dans leurs projets de rénovation de leurs établissements. Nous leur apportons

JANVI ER-FÉVR I ER 2008

Le Comité Départemental du Tourisme travaille en partenariat avec la CCI du Lot afin de faire évoluer le site www.tourisme-lot.com, fréquenté par quelques 790 000 visites chaque année. Concrètement, un nouveau portail Internet dédié à l’information touristique du département devrait voir le jour d’ici à la fin de l’année. Plus séduisant, plus riche en informations, ce nouvel outil exploitera pleinement les possibilités offertes par la technologie web 2.0 et intégrera notamment des séquences vidéo et des modules de cartographie. Articulé autour de mini sites thématiques, il permettra également à l’utilisateur d’accéder en ligne à une plate forme des disponibilités et des réservations.

également une aide au montage de dossiers de financement, leur permettant d’obtenir des subventions ou des prêts d’honneur Quid. Le second volet de notre action concerne la promotion de l’offre touristique professionnelle auprès des revendeurs et organisateurs de voyages, au travers d’outils tels que le Manuel des Ventes et en participant à différentes opérations de promotion, comme les salons et workshop professionnels, ou encore l’accueil d’organisateurs de voyage en éductours. Enfin, nous avons une mission d’animation des groupements professionnels (Logis de France du Lot, Les Bonnes Tables du Lot, CPIH, CPTL), de suivi d’opérations collectives, (Hôtellerie de charme et de caractère en Midi-Pyrénées, label Tourisme et Handicap), et d’appui au développement touristique des territoires. Quelle a été la contribution de la CCI à la réalisation du Livre Blanc du Développement Touristique Lotois ? Georges Vigouroux : Nous avons participé à différentes réunions de travail et ateliers

sur les politiques d’aide à l’hébergement. Nous avons également apporté notre expertise dans le domaine de l’oenotourisme et du tourisme fluvial. Je tiens à souligner que la CCI travaille depuis plusieurs années avec le CDT sur un système d'informations touristiques et un site Internet commun, opérationnel depuis 2000. Le manuel des ventes, édité historiquement sur papier, se présente aussi depuis quelques années sur support CD Rom. Il le sera encore jusqu’en 2009, avant de réaliser notre objectif de le publier exclusivement sur Internet. Les besoins des professionnels ont évolué, tout comme les exigences des internautes-consommateurs. La CCI poursuivra ses efforts en collaboration avec le CDT afin de mieux y répondre. En particulier, un plan de refonte de la base de données et une évolution du site Internet vont être mis en œuvre, générant de nouveaux atouts pour l'économie d'un département dont le tourisme est la pierre angulaire.

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PLEIN CADRE

Laboratoire d’œnologie

Thiollet Un métier de science et de sens

En plein cœur du vignoble de l’appellation Cahors, à Pescadoires, le laboratoire fondé en 1984 par Pascal Thiollet passera bientôt entre les mains de son fils Frédéric. La plupart des viticulteurs indépendants y apporte ses échantillons, attendant fébrilement la sentence et les conseils pour améliorer les nectars. Nous avons rencontré Frédéric Thiollet à l’issue du coup de feu annuel marqué par les vinifications.

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PLEIN CADRE

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énétrant un peu intimidé dans l’antre de l’alchimiste, on ressent immédiatement l’alliance rare qui préside en ces lieux : le savoir scientifique qui prétend à l’objectivité, et la sensation gustative, facilement partagée quand il s’agit de mesurer un produit noble et vivant à l’aune de paramètres plus humains. En 1971, Pascal Thiollet quittait sa Vienne natale où sa famille possédait quelques rangs de vignes, reconnus pour produire modestement « le meilleur vin de la commune ». Homme de l’art, œnologue distingué, il venait dans le Lot créer le laboratoire de la Maison du Vin auprès de JeanPierre Pélissié, alors conseiller viticole et directeur administratif du Syndicat des producteurs. Pour rappel, c’est en 1971 que le Cahors fut habilité par l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité) à figurer parmi l’élite des vins d’appellation contrôlée. Dans ce contexte, les critères de qualité ne devaient plus reposer sur une approche empirique mais se prêter à des évaluations scientifiques.

Une demande croissante de nouveaux viticulteurs Les arcanes de la fermentation avaient été découverts par Pasteur au 19e siècle. La pratique de l’œnologie s’est longtemps appuyée sur ce savoir de base, mais elle a attendu l’accélération des techniques au cours des années 1960 et 1970 pour évoluer notablement. Pascal Thiollet est issu de ces promotions qui ont relancé la discipline, mettant leurs analyses de plus en plus poussées au service des viticulteurs. En 1984, souhaitant affirmer son indépendance, il implantait son propre laboratoire à Puyl’Evêque, avant de le déplacer - et de l’agrandir - à Pescadoires. « La demande a rapidement progressé, peu à peu la relation est devenue naturelle et confiante entre les deux acteurs que sont l’œnologue et le viticulteur. Ce dernier a très vite compris que l’art empirique du maître de chai

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Frédéric Thiollet.

devait s’appuyer sur une expertise scientifique, débouchant sur des conseils et sur un accompagnement durable », constate Frédéric Thiollet. A 30 ans, titulaire d’un solide bagage, celui-ci a dû précipiter son arrivée au sein de l’entreprise paternelle suite au départ d’un technicien. Il faut ajouter qu’au départ de l’aventure de l’AOC, en pleine reconstruction du vignoble cadurcien, de nombreux nouveaux vignerons se lançaient dans leurs premières productions. Dans le cadre du Syndicat des producteurs, Pascal Thiollet leur a proposé des formations pour apprendre à maîtriser la fermentation, dompter les assemblages, éviter que les vins ne piquent, etc.

Des contrats annuels ou à la carte Aujourd’hui, la plupart des clients du laboratoire s’engage par contrat sur un an, pour toute la durée de la campagne, ou opte pour une assistance sur mesure plus ciblée. Au moment crucial de la vinification, les viticulteurs apportent un échantillon de leur vin : jusqu’à 500 peuvent être quotidiennement analysés durant cette période très

chargée. Pendant les vendanges, c’est l’œnologue qui se déplace dans le chai au rythme de deux visites hebdomadaires. Il s’agit alors de mesurer l’évolution des sucres, de surveiller la fermentation malo-lactique (fermentation grâce à laquelle le vin va perdre de son acidité), ou encore d’évaluer l’acidité volatile qui est le marqueur du vinaigre. Ces trois données sont indispensables et permettent, entre autres, au viticulteur de programmer les opérations de base : aérations, écoulages, soutirages, entonnage, sulfitage. Enfin, n’oublions surtout pas la dégustation, car l’expertise humaine est irremplaçable pour bien piloter la macération, le degré d’extraction de la matière du raisin et, par la suite, les opérations d’élevage. Le restant de l’année, le suivi d’élevage et de conservation des vins mobilise les spécialistes une fois tous les deux mois au minimum. « Nous accompagnons les différentes cuvées, les assemblages, les collages destinés à clarifier et assouplir le vin, la préparation à la mise en bouteille. Certains viticulteurs sont plus anxieux que d’autres, notamment ceux qui préparent le Concours général agricole et veulent mettre toutes les chances de leur côté », remarque Frédéric Thiollet.

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PLEIN CADRE

Les éprouvettes, les cornues, les serpentins de verre chauffés au chalumeau, voisinent avec les instruments du nouvel âge, asservis à l’ordinateur.

L’expertise d’une technique de pointe Pour les vins de qualité biodynamique, le laboratoire Thiollet sort du lot en maîtrisant la technique délicate de macrocristallisation sensible : une goutte du vin est cristallisée au cuivre et l’empreinte obtenue, véritable « photo » du produit, offre de précieuses indications sur l’équilibre du vin, son potentiel de conservation, sa sensibilité aux oxydations, etc. Margarethe, la responsable technique du laboratoire, s’est spécialisée dans la lecture de ces images sensibles. « Grâce à cette technique, nous avons des clients de toute l’Europe, en particulier d’Autriche, de Suisse, mais aussi d’Espagne, et en France des régions champenoise et bourguignonne, parmi des maisons très prestigieuses. Nous sommes l’un des seuls laboratoires d’œnologie sur le continent à proposer cette formule. Peut-être faudra-t-il la développer dans l’avenir », estime Frédéric Thiollet. Six personnes animent le laboratoire, le père et le fils se réservant le commentaire final destiné aux vignerons maîtres de chais. En parallèle, l’entreprise assure des prestations de service à domicile comme la filtration sur terre ou l’embouteillage. En complément, elle vend quelques consommables œnologiques : levures, terres de filtration, produits d’entretien des caves,

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bouteilles, barriques, bouchons... « Nous sommes à la fois médecins et pharmaciens », résume en souriant le futur patron du laboratoire.

Des contrôles réguliers par des auditeurs qualifiés Concernant les équipements matériels, la discipline œnologique a su adapter à ses besoins des instruments issus de l’analyse médicale. Les techniques optiques à infrarouge sont le nec plus ultra des systèmes dédiés. Les analyses sont régulièrement contrôlées, d’abord en interne, mais aussi par le Cofrac (Comité français d’accréditation). « Nous sommes audités tous les quinze mois pour pouvoir être habilités à conduire des analyses officielles : pour l’INAO, Viniflor, les labels, les concours ou l’exportation », précise Frédéric Thiollet. Avec le laboratoire de la Maison du Vin, ils sont deux à se partager le marché, grignoté depuis 2004 par le laboratoire Beauvillain, troisième acteur installé à Puy-l’Evêque. La maison Thiollet intervient sur l’appellation Cahors bien sûr, mais aussi sur les Coteaux du Quercy et quelques petits vignobles plus éloignés : Glanes dans le nord lotois, Entraygues et Estaing dans l’Aveyron, Branceilles dans le sud de la Corrèze, Thézac dans le Lot-et-Garonne, les Terrasses de Montauban. « Lorsqu’ils sont trop éloignés, les viticulteurs nous expédient

leurs échantillons par la Poste », indique Frédéric Thiollet. Aux prises avec la conjoncture relativement difficile du marché du vin, l’entreprise maintient pourtant son chiffre d’affaires à un niveau correct. « Le tissu du vignoble de Cahors va se resserrer, des arrachages vont avoir lieu et des propriétés changent déjà de mains. La production se relancera ensuite », estime le jeune dirigeant. Il appartiendra à l’entreprise de contrôler ses coûts d’analyses en optimisant la qualité de ses services. « Tous les prix montent, à commencer par ceux des matières premières, telles les bouteilles en verre, alors que le prix des vins n’évolue pas », constate-t-il. Bientôt, il faudra quand même embaucher, pour décharger Pascal Thiollet (resté jusqu’à aujourd’hui gérant de son entreprise), un double profil d’œnologue et de technicien de cave. Pour un métier-passion qui réserve au spécialiste averti une belle part de créativité, dans le strict respect toutefois des typicités de chaque vin. ■ La quadrature du cercle !

Action de la CCI du Lot Grâce au dispositif Ardan, le laboratoire Thiollet a créé début février un poste d’ingénieur en développement et validation de méthodes. Le dispositif Ardan, monté avec les services de la CCI, diminue la prise de risque du dirigeant lors de la création d’une nouvelle fonction.

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les brèves REPÈRES ÉCO La Poste inaugure à Bretenoux

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près Figeac, Bretenoux : le 7 décembre dernier, la toute nouvelle plate-forme de distribution du courrier pour le nord lotois était inaugurée. En fonctionnement depuis quelques mois, ce bel outil de travail assure aujourd’hui ce service pour les cantons de Saint-Céré, Vayrac et Sousceyrac. Très accessible, dotée d’un grand parking, l’implantation de 880 mètres carrés s’inscrit dans le cadre du plan de modernisation baptisé CQC : Cap Qualité Courrier. Par ailleurs, elle facilite grandement la tâche des préposés qui disposent d’un système de tri ergonomique : le confort de travail a été bien pris en compte.

Dans le sillage de la réalisation des deux plates-formes de Figeac et Bretenoux, la Poste va bientôt lancer son prochain grand chantier : un centre de préparation et de distribution ultramoderne et mécanisé au Sycala. « C’est dans le département du Lot que la Poste investit le plus : 5,5 millions d’euros d’ici 2009. L’objectif est clair, il s’agit de distribuer 90 % des lettres à J+1 au moment de l’ouverture à la concurrence, en 2010 », affirme André Costes, directeur du courrier MidiPyrénées Nord.

Le coût de cet investissement, 1,4 million d’euros, se justifie avant tout par un meilleur service aux clients professionnels et entreprises du secteur : une zone d’accueil leur est spécialement dédiée, comprenant un espace de vente et une large gamme de produits personnalisés. Cette plate-forme, animée par 56 salariés, dont 43 facteurs, dessert 42 communes, soit plus de 10 000 foyers. Pas moins de 30 000 objets postaux sont acheminés chaque jour. Une dizaine d’entreprises bénéficie d’un contrat de collecte et remise du courrier. Par ailleurs, 160 boîtes postales sont à disposition.

Maison Commune Emploi-formation à Figeac : c’est ouvert !

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a Maison Commune Emploi-Formation de Figeac a officiellement ouvert ses portes le 14 décembre. Elle entre dans le réseau des MCEF, créées à l’initiative de la Région Midi-Pyrénées en 1999. Ses objectifs sont de trois ordres : • Accueil, information, orientation des différents publics : étudiants, demandeurs d’emploi, salariés, créateurs d’entreprise, chefs d’entreprise.

Un partenariat étroit, noué entre la MCEF et l’ANPE, la Mission Locale, l’Agence régionale pour la formation et l’emploi, le Centre interprofessionnel du bilan des compétences et les compagnies consulaires, permet de travailler sur plusieurs axes : information sur les métiers, formations en alternance et par apprentissage ; création et reprise d’entreprise ; relais d’informations économiques.

• Appui aux acteurs du développement territorial en jouant un rôle d’interface entre le public et le monde économique, en améliorant la relation emploi-formation et la gestion prévisionnelle des compétences sur le territoire.

Dans ce cadre, la CCI du Lot va s’impliquer en assurant une permanence. Elle permettra d’accueillir le public, de traiter les demandes d’informations, de dispenser les premiers conseils et d’orienter la personne intéressée vers l’interlocuteur consulaire spécialisé en fonction de ses besoins.

• Démultiplication des actions et des ressources en rapprochant les institutions et en mutualisant les moyens publics.

A ce sujet, une convention va être prochainement signée entre le président de la MCEF et les trois chambres consulaires.

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les brèves REPÈRES ÉCO Salon France Industrie 2008 : c’est pour juin !

Règlement européen Reach : les entreprises accompagnées

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édié aux entreprises de sous-traitance industrielle et du secteur des services à l’entreprise, le Salon France Industries ouvrira ses portes les 3, 4 et 5 juin 2008 au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. Cette manifestation a été conçue pour coller aux attentes des professionnels : présence exclusive d’entreprises françaises, exposition sur trois jours maximum, complémentarité avec deux autres espaces dédiés aux équipements de production. Dans le cadre des actions menées en faveur de la promotion de la sous-traitance et du service aux entreprises dans le département, la CCI propose d’organiser un Espace Collectif Lot sur ce salon. A cette occasion, il est proposé aux entreprises intéressées : • Une aide technique et logistique pour le montage du dossier de réservation ainsi que pour la conception du stand. • Une prise en charge financière de 50 % des frais d’inscription. Une prestation d’organisation de rendez-vous d’affaires est également proposée aux exposants. Dans ce cadre, les organisateurs contactent directement les exposants intéressés et les acheteurs, puis proposent un calendrier de rendez-vous. Parallèlement, deux expositions supplémentaires sont organisées : • Equip-Prod : exposition de matériel de production, dont certains en fonctionnement, dans le domaine de la déformation du métal et de la plasturgie. • Euroccasion : les exposants présentent leurs machines-outils d’occasion dans le domaine du travail du métal et de la plasturgie.

Pour plus d’information, contactez Laurent Poudré CCI du Lot - 05 65 20 35 40 laurent.poudre@lot.cci.fr

a réunion d’information, organisée par la CCI du Lot le 22 novembre dernier à Figeac, a marqué le coup d’envoi de la campagne d’information destinée à accompagner les entreprises face au nouveau règlement européen Reach (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques). Douze entreprises étaient représentées lors de cette soirée animée par M. Olivier, de l’Union des Industries Chimiques de Midi-Pyrénées. Rappelons que les enjeux sont d’importance : il s’agit de renforcer la protection de la santé humaine et de l’environnement, en identifiant les substances chimiques produites ou importées dans l’Union européenne. Certaines, considérées comme préoccupantes, seront soumises à autorisation ou devront être remplacées par d’autres moins dangereuses. Du 1er juin au 30 novembre 2008, une phase de pré-enregistrement des substances chimiques va débuter. Reach concerne les entreprises qui produisent et importent ces molécules, mais aussi celles qui les distribuent et utilisent ces substances chimiques. Depuis la réunion figeacoise, une action collective régionale d’accompagnement des PME-PMI a été lancée par le réseau des CCI, la CRCI, avec différents partenaires touchant à la santé au travail et à l’environnement. Les entreprises trouveront, à travers cette opération, plusieurs intérêts : • Information sur leurs obligations règlementaires vis-à-vis de Reach. • Méthodologie pour réaliser l’inventaire des substances chimiques utilisées. • Mise en place d’un plan stratégique et d’un plan d’action. • Accompagnement individuel par un bureau d’études. • Participation à des ateliers d’échanges entre entreprises. • Participation à un colloque pour mettre en valeur leur action. • Diffusion de fiches « Bonnes pratiques ».

• Participation financière : 1 000 euros TTC, soit un tiers du coût réel de l’opération. Celle-ci bénéficiera aux 40 premières PMI régionales qui se feront connaître. Soutien financier : - Dire Midi-Pyrénées - DRTEFP Midi-Pyrénées - CRAM Midi-Pyrénées

Pour plus d’information sur l’opération ou le règlement Reach en général, contactez Elodie Fleurat-Lessard CCI du Lot - 05 65 20 35 06 elodie-fleurat@lot.cci.fr

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les brèves REPÈRES ÉCO Dispositif Ardan : un appui efficace pour concrêtiser vos projets

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e dispositif Ardan (Action Régionale pour le Développement d'Activité Nouvelle) permet aux TPE ou PME-PMI de plus d'un an de concrétiser un projet qu'elles n'ont pas le temps ou les moyens de mettre en œuvre. Concrètement, l’entreprise intègre un pilote de projet dans son équipe, dans le cadre d’un stage de six mois. Le stagiaire développe le projet au sein de l'entreprise et bénéficie de la part du CNAM d’une formation personnalisée et adaptée au projet, dispensée à raison d’un jour par mois en moyenne. L’un des intérêts du dispositif Ardan est qu’il n’engage l'entreprise que sur six mois, à l'issu desquels le dirigeant fait le bilan pour évaluer la viabilité de son projet. S’il est viable, le stagiaire est embauché en CDI. A l’inverse, s'il ne l'est pas, le dirigeant y met fin et le stagiaire quitte la société sans complication administrative ni indemnités supplémentaires. Pour l’entreprise, les coûts financiers de l’opération s'élèvent à 5 500 euros nets pour les six mois ; le complément de salaire du stagiaire étant pris en charge par le Conseil Régional.

Des succès régionaux Midi-Pyrénées est aujourd’hui la 11e région française à adhérer à Ardan. Plus de 10 000 dossiers ont déjà été montés en France depuis la création de ce dispositif au début des années 90. Et le bilan est très positif, puisqu’en moyenne 8 projets Ardan sur 10 sont pérennisés au-delà des 6 mois avec l'embauche du stagiaire. Grâce à Ardan par exemple, la société Enodis (5 salariés) basée à Revel (31), qui réalise des prestations d'audit en qualité agroalimentaire, a pu recruter un stagiaire de la formation continue (dénomination administrative du profil) pour tester son projet. Il s'agissait, en l’occurrence, d’informatiser le traitement d’une partie de son activité ; la personne devant être rapidement autonome sur un nouveau logiciel et connaître le métier de l’audit agroalimentaire. La partie administrative du dossier a pu être montée en quelques heures, avec l'aide du référent CCI. Puis, l’annonce a été passée – conformément aux conditions du dispositif Ardan, seules des personnes au chômage, détentrices de droits aux Assedic pendant encore au moins 6 mois, ont été sélectionnées – et l’embauche a pu se concrétiser. Le projet a montré son efficacité puisque cette embauche s’est soldée par la signature d’un CDI au terme des six mois de stage. Mieux : l’accroissement d'activité généré par le projet a permis l'embauche d'un deuxième salarié. Forte de cette expérience, l'entreprise est en train de développer une nouvelle activité. Autre exemple : l’Ecole Européenne de l'Art et des Matières, implantée à Rabastens (81). La directrice de cet établissement avait depuis longtemps le projet d'embaucher une assistante de direction, mais souhaitait pouvoir en appréhender la faisabilité au plan financier. Séduite par le dispositif Ardan, elle a monté son dossier administratif avec le soutien de son référent dans le Tarn, puis a déposé son annonce auprès de l'Anpe. Les formations dispensées par le Cnam permettront de combler quelques lacunes techniques de la stagiaire, notamment sur un logiciel informatique. La directrice de l’établissement se dit aujourd’hui prête à renouveler l'expérience pour de futures embauches.

Référencez-vous gratuitement sur l’annuaire web du Lot

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e site, géré par la CCI, ouvre à toute entreprise lotoise possédant un site Internet l’opportunité d’y être référencée. Les inscriptions sont gratuites. La fréquentation actuelle est évaluée à 2 000 pages par mois. La nouvelle version de l'annuaire web du Lot vous permet de bénéficier d'espaces publicitaires afin d'améliorer votre visibilité. Ceci, en gardant notre ligne de conduite : promouvoir le dynamisme du département en matière d'Internet et faciliter l'accès vers les différents acteurs économiques lotois présents sur le web. Tous les secteurs d’activités sont représentés sur les quelques 216 sites référencés. Si votre entreprise possède un site Internet et que vous souhaitez l’indexer dans cet annuaire, connectez-vous sur www.lotwebcci.com et remplissez le formulaire. L’équipe de la CCI recevra votre demande et, après validation, mettra vos informations en ligne.

Votre contact à la CCI du Lot : Laurent Poudré - 05 65 20 35 40 laurent.poudre@lot.cci.fr

Les conditions d'éligibilité au dispositif Ardan sont disponibles à la C.C.I. du Lot : Laurent Poudré - 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr

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R É G I E P U B L I C I ATA I R E D ' E N T R E P R E N D R E Philippe de Vriendt : 05 53 70 46 18 ou 06 50 71 57 76 entreprendredev@laposte.net 42

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les brèves TOURISME

Programme 2008 des opérations de promotion de la CCI du Lot

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a Commission Tourisme-Hôtellerie de la CCI, réunie le 21 novembre 2007, a étudié et validé le programme prévisionnel des actions de promotion 2008 auxquelles participera la CCI du Lot : • Workshop France, Londres : 15 et 16 janvier.

• Salon Monde à Paris (ex Mit’international), Paris : 13 et 17 mars.

Workshop France à Londres : des contacts intéressants

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a seconde édition de l’opération réalisée par Maison de la France à Londres s’est déroulée du 15 au 17 janvier. La CCI, aux côtés du Loisirs Accueil du CDT du Lot était présente pour rencontrer les professionnels du tourisme britannique. Une douzaine de contacts ont été noués ; les demandes portaient principalement sur des informations générales, des nouveautés en hôtellerie ou locatif, ou encore des suggestions de circuits ou programmes.

• Workshop Rendez-Vous France, Lyon : 1er et 2 avril. • Salon Comités d’Entreprises, Bordeaux : 3 et 4 avril ; Toulouse : 25 et 26 septembre. • Workshop France, Amsterdam : début juin. • Workshop Destination Vignobles, Avignon : octobre. • Opération à Bruxelles (salon BTExpo ou Workshop Travel, sous réserve) : automne. La CCI participera à ces opérations, soit seule en tant que représentante des prestataires lotois, soit conjointement avec des professionnels ou le Comité Départemental du Tourisme du Lot. Elle diffusera le Manuel des Ventes et un cahier de produits touristiques spécifique à chaque opération. Pour plus d’informations, contactez Anne Simon – Tél. 05 65 20 35 28

Brussels Travel Expo : un bilan satisfaisant

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our la première fois, la CCI du Lot a participé au salon Brussels Travel Expo qui s’est déroulé en Belgique les 13 et 14 décembre 2007. Il s’agissait de la 4e édition de ce salon, réservé aux professionnels du tourisme et, en particulier, aux agences de voyages.

La CCI était présente sur l’espace Maison de la France, aux côtés de huit autres exposants, et a accueilli une trentaine de visiteurs qui se sont vus remettre le Manuel des Ventes « Le Lot 2008 » et un catalogue de produits touristiques spécialement réalisé pour l’occasion. Parmi les contacts pris, plusieurs agences de voyage qui venaient s’informer sur la destination, ainsi que quelques journalistes. Les demandes portaient sur des informations générales, les activités nature ou la gastronomie.

Opération Mercedes en Allemagne

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a CCI du Lot a participé en novembre dernier à une opération de promotion à destination des autocaristes du monde entier, action coordonnée par le Comité Régional du Tourisme de Midi-Pyrénées. La région était ainsi l'invitée d'honneur d'un important salon organisé par Mercedes Autocars à destination de tous ses clients (9000 personnes invitées) et qui s’est déroulé lors de deux week-ends en novembre à Mannheim. La valorisation de la région passant par le tourisme et la gastronomie, les départements qui le souhaitaient pouvaient participer en offrant des produits, préparés sur place par des chefs des Logis de France, notamment du Lot. Le vin de Cahors et les produits lotois ont ainsi été particulièrement représentés. Ce salon a aussi été l’occasion de rencontrer 76 journalistes et 51 agences de voyages, lors d’un road-show organisé dans les villes de Munich, Francfort et Düsseldorf.

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les brèves COMMERCE Animation commerciale : les associations ont joué leur rôle

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n des buts d’une association de commerçants et d’artisans est l’organisation de manifestations et d’évènements pour renforcer l’attraction commerciale d’un pôle et créer une dynamique entre les professionnels du commerce local. Pour les fêtes de fin d’année 2007, les unions commerciales du Lot ont rempli parfaitement leur rôle avec plusieurs animations spectaculaires qui ont attiré une foule des chalands et de clients.

Il faut souligner que toutes les associations du département, à leur niveau et en fonction de leur taille et de leur budget, ont organisé une opération collective dans leur commune et fait des efforts de décoration pour favoriser l’ambiance dans les rues commerçantes (vitrines, sapins, tapis, éclairage, musique…). Parmi les manifestations qui ont marqué cette fin d’année, citons la parade de Noël à SAINT-CERE, les marchés de Noël à GOURDON et à VAYRAC, le calendrier de l’Avent à GRAMAT, les patinoires à FIGEAC et à CAHORS ou encore la voiture à gagner à CAHORS.

Calendrier de l’Avent et parade de Noël ont animé les fêtes de fin d’année à Gramat.

Contribution à la Formation continue : vous cotisez, profitez-en pour améliorer vos connaissances !

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ans un monde en mouvement perpétuel, la formation continue est, pour les commerçants et leur personnel, une nécessité absolue. Elle permet aux uns et aux autres de se perfectionner et d’améliorer leurs compétences en fonction des exigences du moment, afin d’être plus performants dans l’entreprise et de participer à son développement. Toutes les entreprises ont l’obligation de verser chaque année, au titre de la formation continue, une cotisation à un organisme paritaire collecteur agrée (OPCA). Les commerçants, en qualité de chefs d’entreprise, travailleurs indépendants, sont rattachés à l’AGEFICE et, pour leur personnel, cotisent le plus souvent à l’AGEFOS-PME.

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Pour obtenir le financement d’une formation, il faut faire une demande de prise en charge à l’OPCA auquel adhère l’entreprise, avant le début de la formation en indiquant la nature de la formation, le coût et le programme. La CCI du Lot est point d’accueil de l’AGEFICE pour le département du Lot (Tél : 05 65 20 35 52). L’AGEFOS-PME est hébergée dans les locaux de la CCI du Lot (Tél : 05 65 20 35 23). Pour tout renseignement, contactez le Secteur Commerce de la CCI du Lot au 05 65 20 35 41.

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VIENT DE PARAÎTRE

COMMERCE INTERNATIONAL FOIRES ET SALONS EN FRANCE 2008

L’ATLAS DE LA DISTRIBUTION EQUIPEMENT DE LA MAISON

ECO-GESTION ET ÉCO-CONSTRUCTION DANS L’HÔTELLERIE

Plus de 1 000 foires, salons et congrès se dérouleront en France en 2008. Ils sont tous répertoriés dans ce hors-série du Moci, réalisé en partenariat avec Foires, salons et congrès de France (FSCF), car ces événements représentent autant d’occasions de nouer des contacts d’affaires pour l’international. Ce document présente également le calendrier 2008 complet des foires, salons et congrès classés par secteur et par mois, ainsi que la liste actualisée des gestionnaires de parcs d’exposition et de centres de congrès, des organisateurs et des prestataires de services. A vos agendas !

L’édition 2008 de l’Atlas de la distribution passe au crible le secteur de l’équipement de la maison. Au menu de cet ouvrage de 400 pages, une mine d’informations sur tous les magasins spécialistes de la grande distribution : les centrales avec leurs coordonnées, les dirigeants et les acheteurs, les coordonnées des magasins par département et par région, avec leur enseigne, leur surface de vente, le nombre de caisses, les effectifs et leur année de création. L’ouvrage comprend neuf rubriques : bricolage, décoration, discount, électrodomestique, fournitures, grands magasins, jardinerie-Lisa, matériaux, meubles. Deux nouvelles éditions de l’Atlas de la distribution dédiées aux secteurs de l’équipement de la personne et de l’alimentaire sont également disponibles.

Ce guide, réalisé en partenariat avec l’ADEME, le ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, la délégation au Développement Durable, des représentants professionnels des hôteliers et des Chambres de Commerce s’adresse à tous les types d’hôtels ruraux ou urbains, petits ou grands, saisonniers ou annuels. Il leur propose une démarche progressive en les engageant dans une meilleure gestion environnementale de leur hôtel. Il doit surtout donner l’envie d’aller plus loin et d’« éco-concevoir » de futurs établissements. L’ouvrage comprend un chapitre « Boîte à outils » référençant livres, magazines, sites Internet, exemples de fiches de procédures… utiles dans cette démarche.

En consultation au Centre de Documentation

En consultation au Centre de Documentation

En consultation au Centre de Documentation

QUID

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

Quid ?

Comment ?

Quels financements ?

Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.

Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Pour qui ?

Combien d’entreprises ?

Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.

Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, • La Communauté de Communes du Pays de Cahors et du Sud du Lott.

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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

Le recrutement

Robert Véril,

une étape stratégique dans la vie de l’entreprise

" Un regard extérieur est toujours très utile "

Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé et déterminante pour le bon fonctionnement de l’entreprise mais également, pour son avenir. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes et immédiates en matière de ressources humaines, il ne faut surtout pas, oublier les réels enjeux qui se dessinent derrière un recrutement. Le recrutement ne doit pas être considéré comme une simple étape dans le fonctionnement de l’entreprise, mais comme un véritable outil de sa gestion des RH. En réussissant un bon recrutement, c’est à dire en identifiant son besoin et en mettant en adéquation le bon profil et le besoin, l’entreprise prépare son avenir, anticipe sur sa gestion des compétences et s’inscrit dans une réelle pérennisation du poste et du candidat. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à construire et à structurer leur recrutement, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un accompagnement personnalisé au recrutement. Ce service est modulable selon les prestations souhaitées et accompagne l’entreprise à toutes les étapes clés du processus (analyse et identification du besoin, rédaction de l’annonce, choix du support de communication, tri et sélection des candidatures, entretiens RH et tests, synthèses, validation et intégration du candidat). Renseignement : Sabrina Pelletan- Tel. 05 65 20 48 67 / sabrina.pelletan@lot.cci.fr

dirigeant de La Vieille Auberge : Afin de recruter son responsable de réception, Robert Véril, dirigeant de l’hôtel restaurant La Vieille Auberge, à Souillac, a fait appel l’an dernier au Pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI du Lot. « Ce recrutement est intervenu en plein “coup de feu” de la saison estivale, période durant laquelle j’avais relativement peu de temps à consacrer à cette mission, explique-t-il. Surtout, j’ai été séduit par ce service qui pose les bases d’une coopération pertinente entre la CCI et le chef d’entreprise. Par ailleurs, m’engager dans cette démarche constituait un moyen efficace d’auto-évaluer mes compétences en matière de recrutement. » En l’occurrence, le poste à pourvoir au sein de La Vieille Auberge était un poste à responsabilité, exigeant du candidat une certaine expérience et des compétences polyvalentes : réponse aux demandes d’information par téléphone ou par courrier, accueil et accompagnement personnalisé des clients, gestion des réservations… « En fait, le responsable de réception doit être en mesure de me remplacer lorsque je suis absent », résume Robert Véril. « J’ai effectué moi-même une pré-sélection des candidats. Derrière, nous avons travaillé “à quatre mains” sur les dossiers : le chargée de mission du Pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI m’apportant son expertise méthodologique et moi la connaissance du métier. Audelà de l’embauche qu’elle a permis de concrétiser, cette expérience fut très enrichissante. »

Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été crée afin de permettre aux personnels de la fonction RH (responsable RH, responsable EmploiFormation, gestionnaire des carrières, chargé de mission, responsable administration du personnel de la paie et rémunération, etc.) des entreprises lotoises de se connaître, et de se rencontrer. ■ Une organisation souple Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, soit par un intervenant extérieur, soit par un professionnel interne. Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.

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■ Des objectifs simples • Impulser et créer un réseau des personnels de la fonction RH. • Partager et échanger sur vos pratiques, vos valeurs et vos conceptions RH sur la base de thématiques (Réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit…) et de problématiques humaines de l’entreprise. • Tenter par le biais des échanges de pratiques d’apporter des solutions à certains problèmes concrets de l’entreprise (propositions techniques, échanges de bonnes pratiques, outils). Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez Sabrina Pelletan- Tel. 05 65 20 48 67 / sabrina.pelletan@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines.

■ Un objectif précis Ce service offert aux entreprises, permet à leur(s) dirigeant(s) de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés et de ses pratiques en ressources humaines. Le diagnostic permet ainsi, de définir les bases de travail pour repérer des axes d’orientation, déterminer les actions à mettre en place et identifier les priorités stratégiques pour l’entreprise.

■ Une méthode souple Au cours d’une rencontre personnalisée, le dirigeant de l’entreprise et le conseiller Emploi / RH de la CCI renseignent un questionnaire abordant les problématiques suivantes : • Recrutement • Formation • Gestion et développement des compétences A l’issue de cette rencontre, le chargé de mission propose un nouvel entretien afin de présenter le diagnostic réalisé et les préconisations proposées (points d’amélioration et pistes d’action).

■ Un résultat personnalisé Le diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de se positionner mais surtout, de prendre conscience des ressources internes dont il dispose, d’anticiper ses besoins et de s’y préparer (évolutions technologiques et changements d’organisation du travail). Cette approche prospective conduit ainsi, les entreprises à construire leur politique Ressources Humaines en intégrant : • la gestion des âges • le développement des compétences • le processus de recrutement • les systèmes de management

LE BILAN DE COMPÉTENCES UN ATOUT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES DES ENTREPRISES ET DE LEURS SALARIÉS La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vient d’être retenue par le conseil d’administration du FONGECIF MIDIPYRENEES pour réaliser des bilans de compétences au titre des années 2007 et 2008. Toute entreprise et tout salarié souhaitant bénéficier de ce dispositif peuvent désormais contacter la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

■ Les objectifs du bilan de compétences Pour l'entreprise, le bilan de compétences est un outil de gestion et de valorisation des ressources humaines pour : • mieux organiser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences • favoriser la gestion des carrières et la mobilité professionnelle. Pour le salarié, le bilan de compétences s’inscrit dans une démarche de mobilité professionnelle et/ou personnelle avec pour objectifs de construire une stratégie de mobilité dans l’entreprise ou dans un autre secteur d’activité, d’aider à structurer une réflexion sur un avenir professionnel, d’accompagner une volonté d’évolution professionnelle, de préparer à la reconnaissance et à la Validation des Acquis de l’Expérience, d’étudier la faisabilité d’un projet professionnel précis et le cas échéant, de décliner ce projet en hypothèses de formation.

■ La réalisation du bilan de compétences Basé sur le volontariat du salarié, le bilan de compétences peut être réalisé dans le cadre d'un congé spécifique ou intégré dans le plan de formation de l'entreprise. La durée moyenne d’un bilan de compétences varie entre 15 et 24 heures réparties sur plusieurs semaines (8 semaines maximum).

■ Le congé de bilan de compétences Le salarié justifiant d'au moins cinq années d'activité salariée, dont 12 mois dans l'entreprise, peut demander une autorisation d'absence d'une durée maximale de 24 heures à son employeur pour réaliser un bilan de compétences. La rémunération du salarié est égale à celle qu'il aurait perçue s'il était resté à son poste de travail (dans la limite de 24 heures). Elle lui est versée par l'employeur, lequel est remboursé par l'organisme collecteur. La réalisation du bilan de compétences est subordonnée à la signature d'une convention par le salarié, l'organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (FONGECIF, ou dans certains cas, OPCA de branche) et la CCI du Lot.

■ Le bilan de compétences dans le cadre du plan de formation de l'entreprise Inscrit dans le cadre du plan de formation, le bilan de compétences est réalisé avec le consentement du salarié. La mise en œuvre du bilan fait l'objet d'une convention tripartite signée par l'employeur, le salarié et la CCI du Lot. Le coût du bilan de compétences est à la charge de l'employeur qui peut l’imputer sur son budget « plan de formation ». CONTACT :

CONTACT :

Sabrina Pelletan 05 65 20 48 67 sabrina.pelletan@lot.cci.fr

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Sabrina Pelletan 05 65 20 48 67 sabrina.pelletan@lot.cci.fr

Fongécif Midi-Pyrénées TOULOUSE Tel : 05 62 26 87 87 Fax : 05 62 26 87 81

ENTREPRENDRE 141


FORMATION EMPLOI

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FORMATION EMPLOI

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ENTREPRENDRE 141


FORMATION EMPLOI

La loi dite « TEPA » du 21 août 2007 (n° 2007-1223) en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat met en place une réforme du régime social et fiscal des heures supplémentaires effectuées depuis le 1er octobre dernier. Explications.

D

epuis octobre 2007, les salariés réalisant des heures supplémentaires, complémentaires ou tout autre temps de travail supplémentaire, bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu ainsi que d’une réduction des cotisations salariales de sécurité sociale. Les employeurs quant à eux, disposent d’une réduction forfaitaire des cotisations patronales de sécurité sociale au titre de ces heures supplémentaires (réduction plus importante pour les entreprises de 20 salariés et plus).

Heures concernées par cet allègement : champ large • Les heures effectuées au-delà de la durée légale de travail (35 heures par semaine) ou de la durée équivalente dans certains secteurs d’activité ou certaines professions. • Les heures choisies instaurées par la loi du 31 mars 2005 : heures effectuées à la demande d’un salarié au-delà du contingent classique d’heures supplémentaires (220 heures par salarié/an) ou celui applicable dans l’entreprise, si un accord collectif le prévoit. • Les heures effectuées au-delà de la durée moyenne de 35 heures calculées sur la durée du cycle de travail, en cas de modularisation du temps de travail. • Les heures accomplies au-delà de la durée maximale hebdomadaire (fixée par accord collectif) ou annuelle (au-delà de 1 607 heures). • Les heures effectuées au-delà de 39 heures (référence hebdomadaire) ou 1 607 heures (référence annuelle) en cas d’attribution de jours de réduction du temps de travail (application de la loi Aubry). • Les heures accomplies au-delà de 1 607 heures (dans le cadre d’une convention de forfait en heures sur l’année) ou, en jours, au-delà de 218 jours/an. • Les heures complémentaires réalisées par les salariés à temps partiel dans la limite de 10 % de la durée hebdomadaire ou mensuelle. Une harmonisation des taux de majoration des heures supplémentaires Désormais, le taux de majoration des heures supplémentaires des entreprises d’au plus 20 salariés est relevé de 10 à 25 % (36 à 39e heure). Le dispositif se veut uniforme pour tous les salariés quelle que soit la taille de l’entreprise. Montant de la déduction forfaitaire des cotisations patronales en faveur de l'employeur • 1,50 euro par heure supplémentaire pour les entreprises employant de 1 à 19 salariés. • 0,50 euro par heure supplémentaire pour les entreprises employant plus de 20 salariés.

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Précision 1 : la déduction forfaitaire est cumulable avec d’autres dispositifs d’exonération de cotisations patronales de sécurité sociale (ristourne de cotisations dite « Fillon », contrats aidés, dispositifs du type « zones franches »…). Précision 2 : jusqu’au 31 décembre 2008, majoration de 1 euro de la déduction forfaitaire pour les entreprises employant entre 1 et 19 salariés et bénéficiant d’un régime dérogatoire des heures supplémentaires instauré par la loi du 31 mars 2005. La rémunération ouvrant droit à allègement Application de l’exonération sur l’ensemble de la rémunération de l’heure supplémentaire : le salaire de base + majoration légale ou conventionnelle. A défaut de référence conventionnelle, la limite de l’exonération pour la partie hors salaire de base est : • Pour les salariés à temps complet : 25 % ou 50 % (selon les 8 premières heures ou heures suivantes). • Pour les salariés à temps partiel (heures complémentaires) : 25 %. • Pour les salariés au forfait jours : 25 % de la rémunération journalière. Taux maximum de réduction des cotisations salariées : 21,50 %. Réduction non cumulable avec une autre exonération (totale ou partielle) de ces cotisations de sécurité sociale. Règles d’application de l’allègement de cotisations salariales • Obligation de respecter les dispositions légales et conventionnelles relatives à la durée du travail. • Interdiction de substituer les heures supplémentaires à tout autre élément de rémunération versé dans les 12 mois précédant le premier paiement des heures supplémentaires ou complémentaires. Absence de formalités préalables à accomplir pour bénéficier du nouveau régime des heures supplémentaires • Simple mise à disposition des documents permettant le contrôle par les organismes de recouvrement. • L’entreprise doit simplement prévoir le calcul chaque mois de la réduction des cotisations salariales et la déduction forfaitaire des cotisations patronales. En l’absence de l’accessibilité à ces données, l’employeur établit une fois par an pour chaque salarié un récapitulatif hebdomadaire du nombre d’heures supplémentaires ou complémentaires effectuées, précisant le mois au cours duquel elles sont rémunérées. Renseignement sur les modalités pratiques du nouveau régime : www.urssaf.fr 0 821 08 00.

Sources textes : www.legifrance.gouv.fr

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Réforme des heures supplémentaires : tout ce que vous devez savoir

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FORMATION EMPLOI

Centre d’Étude des Langues Pour apprendre, réapprendre ou se perfectionner en langue étrangère, le Centre d’Étude des langues de la CCI du Lot propose une offre de formation multiple en anglais, allemand, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, polonais et russe. Le Centre d’Étude des Langues s’engage à étudier la formule qui correspond le mieux à vos besoins et à vos disponibilités :

cours cours cours cours cours

individuels, collectifs, par téléphone, de conversation téléphonique, spécifiques (langues des affaires, techniques industrielles,…)

Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 48 60

LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME

L’alternance pourquoi pas vous?

UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME-PMI En partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir de février 2008 une action de formation particulièrement adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. Dédiée au management et à la stratégie d’entreprise, cette formation a été conçue dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. Contact : Christophe Dussaud, christophe.dussaud@lot.cci.fr ou Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr

05 65 20 48 69 52

Le Point A de la CCI au service des entreprises et des jeunes : • vous informe sur l’alternance : contrats de professionnalisation et d’apprentissage • aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, • facilite la mise en relation entre les entreprises et les jeunes • dispose d’une bourse de l’alternance (offres et demandes)

Contactez-nous : CCI Lot - Point A - Tél. 05 65 20 48 60

ENTREPRENDRE 141


FORMATION EMPLOI

FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES JANVIER - JUIN 2008 Formation

Dates

Durée

Lieu

BUREAUTIQUE 300 €

WORD Initiation

20 et 27 mars

2 jours

Cahors

EXCEL Initiation

3 et 10 avril

2 jours

Cahors

300 €

WORD Perfectionnement

20 et 27 mai

2 jours

Cahors

300 €

EXCEL Perfectionnement

11 et 12 février

2 jours

Cahors

300 €

5 juin

1 jour

Cahors

150 €

Découverte d’Internet / messagerie Outlook LANGUES Langues courantes (60 heures) Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien.

nous contacter

Lot

690 €

Langues rares (50 heures) Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Portugais, Néerlandais, …

nous contacter

Lot

675 €

Langues avec spécialités Commerce, Hôtellerie-restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export – Import, Vitivinicole,…

nous contacter

Lot

nous contacter

MANAGEMENT ET GESTION Auditeur interne en management environnemental

780 €

(4, 5 et 12 juin)

2 jours et demi

Comptabilité Initiation

3 et 10 mars

2 jours

Cahors, Figeac

500 €

Comptabilité d’entreprise

26 et 27 mars

2 jours

Cahors, Figeac

500 €

Gestion du stress

22 et 23 mai

2 jours

Cahors

460 €

Management d’équipe

7, 8 et 11 avril

3 jours

Cahors

750 €

3 juin

1 jour

Cahors

230 €

28 et 29 avril

2 jours

Cahors

500 €

22 avril

1 jour

Cahors

250 €

Marchés publics (comment répondre aux appels d’offre)

19 et 20 mai

2 jours

Cahors

590 €

Référencement de site Internet

17 et 18 mars

2 jours

Cahors

590 €

2 et 3 juin

2 jours

Cahors

590 €

à déterminer

3 jours

Cahors, Figeac

nous contacter

Améliorer la qualité de l’accueil (téléphonique et physique) Entretien professionnel Réforme des heures supplémentaires en entreprise

E-commerce

Cahors

SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL Habilitation électrique du personnel électricien et non-électricien

11 février

1 jour

Cahors

175 €

Sensibilisation aux risques ATEX

à déterminer

1 jour

Cahors

250 €

SST (Sauveteur Secouriste du Travail )

19 et 21 mars

2 jours

Cahors, Figeac

294 €

2 juin

demi-journée

Cahors

84 €

nous contacter

3 jours

Hygiène alimentaire

Recyclage SST LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES R389, R386, R372, R390 Recyclage conduite des engins de chantier Permis C, Ec, QS

Cahors, nous Figeac, contacter Gourdon ou Prayssac

Sous réserve des places disponibles.

Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :

annick.machabert@lot.cci.fr

JANVI ER-FÉVR I ER 2008

SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr

05 65 20 48 70 53


CONJONCTURE

■ UNE PRODUCTION INDUSTRIELLE TEMPORAIREMENT PAS À LA FÊTE Comme au plan national, les fermetures d’établissements pour cause de congés de fin d’année ont fortement impacté les niveaux de production de décembre 2007. L’ensemble des secteurs industriels ont été moins actifs qu’en novembre. Cependant, à un an d’intervalle, la production s’est inscrite en hausse sensible, confirmant ainsi la tendance constatée tout au long de l’exercice. A l’exception des industries agroalimentaires qui bénéficient des hausses de consommation pour les fêtes, les rythmes de livraisons ont suivi la baisse des cycles de fabrication. L’industrie des biens d’équipements, la sous-traitance aéronautique et la construction sont privilégiés par les analystes concernant 2008.

■ UNE MOINDRE HAUSSE DES PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES La hausse des prix des matières premières s’est poursuivie dans des proportions plus faibles. Les industriels ont revalorisé régulièrement leurs tarifs et le début 2008 devrait être marqué par de nouvelles augmentations. Les carnets de commandes sont bien garnis et les stocks de produits ont retrouvé des niveaux jugés normaux pour la période.

■ L’INTÉRIM TOUJOURS PRIVILÉGIÉ FACE AUX POINTES D’ACTIVITÉ L’emploi industriel salarié a peu évolué. Les entreprises privilégient toujours le recours à l’intérim pour faire face aux pointes d’activité. Cette situation devrait perdurer au cours des premiers mois de 2008. Les perspectives restent globalement favorables. La production devrait rapidement retrouver des rythmes élevés, notamment dans l’industrie des biens d’équipements.

■ LES SERVICES MARCHANDS MAINTIENNENT LEUR LANCÉE L’activité s’est inscrite en léger retrait par rapport au mois précédent mais l’orientation favorable du secteur s’est maintenue. La situation devrait peu évoluer en janvier. Les prix ont augmenté, à un rythme un peu plus faible que les mois précédents. Les effectifs ont poursuivi leur progression modérée. Les prévisions font état d’une augmentation plus soutenue de l’activité et de la demande dans les prochains mois.

■ UN COMMERCE DE GROS TOUJOURS PRUDENT L’évolution des courants d’affaires a été inégale d’un secteur à l’autre. Globalement, la demande est demeurée bien orientée. La situation des carnets de commandes est conforme à cette période de l’année. Les prévisions sont prudentes. Les débouchés attendus devraient permettre un allégement des stocks et s’accompagneront de quelques hausses de prix.

■ LES MÉNAGES N’ONT PAS LE MORAL En décembre 2007, l’indicateur résumé d’opinion des ménages baisse d’un point, en données corrigées des variations saisonnières. Seules les perspectives d’évolution du niveau de vie en France s’améliorent en décembre.

AÉRONAUTIQUE La production a été affectée en fin de période par les fermetures de sites liées aux congés de fin d’année. A un an d’intervalle, en revanche, le dynamisme du secteur ne se dément pas. L’activité devrait reprendre sur des rythmes élevés dès janvier. Les plans de charge sont assurés pour de nombreux mois et l’année 2008 offre une bonne visibilité.

MÉTALLURGIE & TRANSFORMATION DES MÉTAUX Métallurgie Les volumes de production et de livraison ont diminué en raison des fermetures d’unités en fin d’année, mais la tendance favorable de la branche s’est maintenue. La demande est demeurée dynamique et les plans de charge apparaissent toujours aussi confortables. L’activité devrait repartir à la hausse en janvier. Transformation des métaux L’activité a enregistré un léger repli par rapport à novembre, mais s’est inscrite en progression sur l’année entière. Les carnets de commandes se sont encore confortés grâce à de nouvelles entrées d’ordres. Les cadences de production devraient rester élevées au cours des prochains mois.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE Le recul de la production en décembre est imputable aux fermetures des ateliers la dernière semaine de l’année. Mais la situation est favorable avec des commandes assurant une activité soutenue pendant plusieurs mois. Les autres branches bénéficient également d’une demande qui s’est raffermie. Les prévisions sont optimistes, une hausse d’activité devrait concerner toutes les branches et s’accompagner parfois de nouvelles embauches. La filière locale bénéficie toujours aussi bien de la conjoncture favorable du secteur aéronautique mondial.

Concernant leur situation financière personnelle, leur opinion sur son évolution future se détériore de nouveau légèrement en décembre.

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ENTREPRENDRE 141


CONJONCTURE

COMPOSANTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES La production s’est repliée dans l’ensemble mais les différentes branches ont connu des évolutions très contrastées, avec pour certaines une activité soutenue et des carnets étoffés, et pour d’autres un recul important des entrées de commandes et des carnets courts. Les prévisions tablent sur une légère reprise en janvier.

BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Bâtiment D’une manière générale, le ralentissement de l’activité s’est confirmé dans le secteur du bâtiment, impacté par la hausse régulière des taux d’intérêt depuis plusieurs mois. A un an d’intervalle, les mises en chantiers ont été moins importantes. La situation des carnets de commandes confirme un léger repli de l’activité pour les prochains mois dans l’ensemble des branches de la construction. Néanmoins, les chefs d’entreprises demeurent relativement optimistes pour 2008, la demande de maisons individuelles portant le secteur de la construction de logements neufs. Travaux publics Le volume des travaux d’infrastructure de réseaux et de voiries s’est maintenu. Comparativement au 3e trimestre 2007, la situation est apparue plus favorable. Comme à l’accoutumée, la fin d’année a été marquée par un regain d’activité lié aux bouclages des budgets dans le secteur public. Dans un contexte de hausse des coûts de revient, la baisse des prix des devis constatée dans certaines entreprises de travaux publics pèsera sur les rentabilités. La visibilité est relativement bonne. Les appels d’offres sont conséquents, mais la concurrence exacerbée et l’approche des échéances électorales rendent les chefs d’entreprises plus mesurés dans leurs prévisions 2008.

TRANSPORTS L’entrée en vigueur de la Convention de Schengen dans 9 nouveaux pays européens le 21 décembre dernier, le ralentissement de la croissance en Zone Euro et, donnée non négligeable, la hausse du prix du

JANVI ER-FÉVR I ER 2008

carburant, impactent négativement les activités de transports. Les petites destinations s’en sortent mieux que les longues. La baisse des marges des entreprises et la faiblesse de leurs trésoreries pourraient entraîner une hausse des tarifs pratiqués. Les perspectives sont cependant optimistes pour les premiers mois de 2008.

BOIS La production a été affectée par les fermetures de fin d’année et s’inscrit en baisse par rapport au mois précédent. Quelques exemples notoires de liquidation judiciaire dans l’industrie de transformation du bois ont terni le moral général. Les prises de commandes ont diminué plus fortement que prévu et cette évolution inquiète quelque peu les analystes. Les carnets sont un peu courts et les prévisions sont prudentes pour les mois à venir.

FILIÈRE VIANDE Malgré le dynamisme de la filière avicole, la production dans l’industrie des viandes a fléchi. La demande intérieure a été bien orientée, notamment grâce à l’impact positif des fêtes de fin d’année. L’écoulement des stocks de produits s’est opéré dans de bonnes conditions. Les carnets de commandes sont faiblement garnis. La reprise de la production sera de faible ampleur. Les industriels annoncent de nouvelles hausses de tarifs. La production de viandes de volailles a largement bénéficié de la demande de produits festifs, qui a toutefois été moins vigoureuse qu’en 2006. Les augmentations de prix des matières premières ont été partiellement répercutées sur les tarifs. Le repli de l’activité sera significatif au cours des prochaines semaines. Dans la filière « gras », les livraisons ont été soutenues mais l’activité a été moins forte qu’en 2006. Le mois de janvier devrait bénéficier des traditionnelles foires au « gras ». Des réajustements de tarifs sont annoncés dès le mois de janvier.

VIN ET BOISSONS La tendance de fonds est à l’am élioration notamment grâce à la mise en place de stratégies de commercialisation adaptées. Les transactions se sont développées avec les traditionnelles foires aux vins. Les débouchés à l’export sont apparus plus porteurs. En com paraison avec un mois de décembre très porteur, un ralentissement saisonnier est attendu sur le 1er trimestre 2008. Certains vignerons de la filière locale souffrent toujours d’un manque d’adaptabilité aux nouvelles exigences du marché.

LAIT ET FROMAGE L’industrie laitière régionale a bénéficié de la montée en charge des opérations de collecte. La demande de produits festifs a entretenu les courants d’affaires malgré le moindre dynamisme des marchés export. La production devrait s’intensifier dans les laiteries, mais les industriels demeurent prudents sur l’évolution des débouchés commerciaux.

TRAVAIL DU GRAIN Les ventes se sont contractées dans le commerce de gros de céréales. Les coopératives ont toutefois poursuivi leur politique de stockage. Après les fortes augmentations enregistrées sur les 9 premiers mois de l’année, les prix des matières premières agricoles ont eu tendance à se stabiliser. Les marges des entreprises se sont améliorées. Les volumes achetés devraient fortement baisser au cours des prochaines semaines, alors qu’une progression des transactions est attendue.

FRUITS ET LEGUMES A l’exception de quelques récoltes de saison, la majeure partie des producteurs fruitiers et légumiers préparent la récolte prochaine. Les importations de produits exotiques, inhérentes aux fêtes de fin d’année, devraient retrouver des niveaux plus faibles. Sources : Insee – Banque de France

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CONJONCTURE

CONJONCTURE COMMERCE

Décembre 2007 Statistiques nationales Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur) ÉVOLUTION CA EN VALEUR PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ ALIMENTATION HORS BOUCHERIE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS MÉNAGERS ÉLECTRONIQUE grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL

DÉC 07 DÉC 06 1,3 2,3 - 2,2 - 3,3 - 4,9 - 3,3 - 0,7 - 1,2 - 1,4 - 1,2 - 2,6 13,3 - 4,3 0,3

12 mois 07 12 mois 06 1,9 1,0 2,2 3,2 2,7 - 0,5 4,1 5,6 3,7 - 0,4 4,6 3,5 - 0,1 2,3

ÉVOLUTION DU COMMERCE DE DÉTAIL PAR FORME DE COMMERCE EN % ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution

DÉC 07 DÉC 06 0,3 - 2,8 1,6

12 mois 07 12 mois 06 2,3 2,1 1,9

Globalement, au niveau national, le commerce de détail a progressé de 2,3% sur l’année 2007 par rapport à 2006.

Alimentation : Dans l’ensemble, au mois de décembre 2007, l’activité dans le commerce alimentaire et de produits à base de viande, toutes formes de commerce confondues a été satisfaisante à l’exception des épiceries traditionnelles qui sont toujours en perte de vitesse. En cumul sur douze mois 2007, les ventes dans les commerces d’alimentation (toutes formes de commerces confondues) sont en progression de 1,9 %.

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Les chiffres d’affaires en valeur des commerces de détail de produits à base de viande (boucheries, charcuteries et rayons viande de la grande distribution) sont en hausse de 1 % en valeur sur les douze mois 2007 par rapport à 2006.

Equipement de la personne : On observe un baisse des ventes dans les commerces d’habillement et de chaussures en décembre 2007 par rapport au même mois que l’an passé.

Cependant, l’activité sur l’année 2007 est satisfaisante. Les commerces d’habillement sont en augmentation de 2,2% et les commerces de chaussures de 3,2%.

Equipement du logement : Meuble : baisse des ventes en décembre 2007 mais année 2007 satisfaisante avec une progression des ventes de 2,7%. Même constat dans les activités électronique grand public, quincaillerie et bricolage : on constate une baisse des chiffres d’affaires en décembre 2007 mais l’année 2007 a été meilleure que l’année 2006. Par contre, les ventes d’appareils électroménagers sont en stagnation (-3,3% en décembre et – 0,5% sur l’année 2007).

Culture loisirs : Baisse des chiffres d’affaires dans les librairies-papeteries en 2007. Cette situation est assez préoccupante dans la mesure où l’année 2006 n’avait pas été bonne. Progression des chiffres d’affaires satisfaisante dans les commerces d’horlogerie et bijouterie en 2007 (+ 4,6 %).

Automobile : Progression des ventes d’automobiles neuves en décembre 2007 (+13,3%). Par contre, les ventes de véhicules d’occasion sont en baisse sensible (-4,3%). En cumul sur les douze mois 2007, le chiffre d’affaires « véhicules neufs » a progressé de 3,5% et celui des véhicules d’occasion est en repli (-0,5%).

ENTREPRENDRE 141


INDICATEURS

6 214

6 000 5 000

4 734

5 601

4 876

4 795

5 057 5 318

4 660 3 836

3 817

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

1999

3 000 2 000

2000

4 000 1998

au 30 juin 2007. Une diminution de 1,2 point par rapport à juin 2006 (8,3 %).

6 924

6 849

7 000

1997

C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

8 000

1996

7,1%

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 NOVEMBRE

1 000

Source : INSEE

Source : ANPE

167,2

IMMATRICULATION DE VÉHICULES 12 mois

12 mois

Jan. Déc. 07

Jan. Déc. 06

Neufs

7 034

6 550

+ 7,3

Occasions

15 749

14 823

+ 6,2

Évolution %

MILLIONS D’EUROS

C’est le montant des exportations lotoises pour les 9 premiers mois de 2007. Une augmentation de 23,9% par rapport aux 9 premiers mois 2004. (135 millions d’euros).

Source : Préfecture du Lot

Source : finances.gouv.fr

760 97,07% 154 Source : ARCE

Source : INSEE

JANVI ER-FÉVR I ER 2008

Source : BODACC

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 NOVEMBRE 758

800

656

700

443

423

1999

683

547

535 405

426

2003

416

1998

519

500

2002

600

1997

400

2007

100

2006

200

263

2005

300

2004

C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au troisième trimestre 2007. 3e trimestre 2004 : 1 272 3e trimestre 2007 : 1 444

Source : ARDESI - CR Midi-Pyrénées

1996

13,44%

C’est le nombre de ventes et cessions de fonds de commerce ou branches d’activités pour 2007 dans le Lot.

2001

pour les 10 premiers mois de 2007. Une hausse de 15,3 % par rapport aux 10 premiers mois de 2006 (659).

C’est le pourcentage d’entreprises lotoises couvertes par l’ADSL (512 Kbits minimum) au 1er octobre 2007. 29,6% sont couvertes par l’ADSL dégroupée (choix de l’opérateur).

2000

C’EST LE NOMBRE DE CRÉATIONS D’ENTREPRISES

0 Source : ANPE

57


PETITES ANNONCES

OFFRE D’EMPLOI

Sabrina Pelletan Tel. 05 65 20 48 67 sabrina.pelletan@lot.cci.fr CUISINIER EXPÉRIMENTÉ 141 OE 1 Hôtel /Restaurant du Nord Est du lot recherche à partir de février 2008, un cuisinier - 3 à 5 ans d’expérience souhaitée – Poste en CDI – Salaire attractif.

Profil 2 – Secrétaire / Assistante de direction Niveau bac – Plus de 15 ans d’expérience professionnelle dans le secrétariat et l’assistanat commercial et/ou de direction – Maîtrise de l’anglais – Disponible et motivée – Ouverte à des postes en CDI ou CDD. Profil 3 – Secrétaire administrative polyvalente Niveau Bac + 3 – Plus de 10 ans d’expérience en agence immobilière et assurances – Personne organisée et motivée. Profil 4 – Assistante comptable / commerciale Niveau Bac + 2 – Plus de 15 ans dans le secrétariat, la comptabilité et l’assistance commerciale – Personne motivée et adaptable.

EMPLOYÉ POLYVALENT VENTE / COMMERCIAL / ADMINISTRATIF 141 OE 2 Entreprise reconnue en vente de produits du terroir, recherche pour début mars 2008 son employé polyvalent – Missions : vente de produits en boutique - prospection clients – secrétariat courant. Maîtrise impérative de Word et de son environnement – Personne avec un très bon relationnel, organisée et motivée - Véhicule indispensable – CDI temps plein.

Profil 5 – Cadre administratif et gestion Bac + 5 en management financier / logistique informatique / gestion – Maîtrise informatique – Expérience de 5 ans en contrôle de gestion.

DEMANDE D’EMPLOI

Profil 2 - Assistante administrative et comptable Niveau Bac + 2 – Plus de 2 ans d’expérience – Maîtrise de l’informatique.

POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 sabrina.pelletan@lot.cci.fr SECTEUR JURIDIQUE

141 DE 1

Profil 1 – Juriste spécialisé 6ans d’expérience en cabinets d’avocats – Spécialisé en hypothèques/voies d’exécutions immobilières et mobilières - Bac +4 en Droit des affaires – Anglais. Profil 2 – Juriste Généraliste Bac + 5 en Droit privé général – anglais courant – Maîtrise informatique. Profil 3 – Juriste Généraliste Bac + 5 Droit privé – Expériences variées sur des missions administratives – Maîtrise informatique. SECTEUR TECHNOLOGIES DE L’IMAGE 141 DE 2 Profil 1 – Infographiste Bac + 4 en technologies de l’image – Expérience de plus de 7 ans – Mobilité 20 km autour de Figeac ou sur le Lot en télétravail – Maîtrise de nombreux logiciels graphiques.

SECTEUR COMPTABILITÉ

141 DE 4

Profil 1 - Chargée de gestion administrative et comptable DUT Gestion des entreprises et administrations + Diplôme IFAG – Plus de 10 ans d’expérience – Disponible fin mai 2008.

Profil 3 – Secrétaire comptable Bac comptabilité – Plus de 4 ans d’expérience comme secrétaire comptable – Maîtrise de l’informatique et logiciels comptables / paie. Profil 4 – Assistante comptable Bac comptabilité – Expérience en vente – Connaissances informatiques et logiciels comptabilité (Ordi-compta et Ciel). Profil 5 – Chargée de gestion administrative, comptabilité et paye Bac comptabilité – 30 ans d’expérience – Connaissance logiciels de gestion (HP Paye, Prisme, Iris…) et bureautique – Personne dynamique et adaptable. Profil 6 – Secrétaire comptable Niveau CAP sténo dactylo/comptabilité – 22 ans d’expérience – Bonne pratique informatique et connaissance des logiciels comptables ( API Gestion 8, API Mecanic).

SECTEUR QUALITÉ / SÉCURITÉ / ENVIRONNEMENT

141 DE 5

141 DE 3

Profil 1 – Conseiller en environnement Bac + 4 en chimie et pharmacie industrielle – 3 ans d’expérience – Compétences en ingénierie pharmaceutique, contrôle de matières premières et produits finis, statistiques – Maîtrise de l’informatique – Connaissance de l'anglais scientifique.

Profil 1 – Secrétaire polyvalente Niveau Bac – Nombreuses années d’expérience en secrétariat / accueil / gestion administrative – Maîtrise du Tchèque-Anglais et Allemand (lu et parlé) – Disponible.

Profil 2 – Consultante / Responsable Qualité polyvalente Bac + 5 en agro-développement et bio ingénierie – 10 d’expérience dans les domaines qualité / production / logistique / hygiène –

SECTEUR SECRÉTARIAT / ADMINISTRATIF / GESTION

58

Maîtrise Word et Excel + logiciels de ventes (CCMX/EBP) – Connaissance des référentiels ISO 22000/ IFS/ BRC / ISO 9001/2000 /17025/14001 – Pratique de la méthode HACCP et d’évaluation des risques – Anglais technique – Mobilité sur sud du Lot /Tarn et Garonne /Nord Haute Garonne. Profil 3 – Chargée de mission Qualité / Sécurité / Environnement / Hygiène Bac+ 4 en Qualité / Sécurité / Environnement / Hygiène + Management et gestion des entreprises – Expérience de formatrice et de chargée d’étude dans ces domaines – Maîtrise de l’informatique.

SECTEUR COMMERCE

141 DE 6

Profil 1 – Responsable en gestion d’affaires Niveau Bac + 2 – Expérience confirmée en management d’affaires, logistique de transport et intégrée (soutien logistique système d’armes et radars) – Bonne connaissance du milieu industriel - Anglais intermédiaire – Maîtrise du pack Office. Profil 2 – Assistante commerciale Niveau Bac – formation assistante commerciale – 3 ans d’expérience en vente et 12 ans en secrétariat commercial/logistique – Maîtrise de l’informatique. Profil 3 – Assistante export Bac + 3 en langues étrangères appliquées (anglais –japonais) option commerce international – 2 ans d’expérience – Maîtrise du pack Office – Maîtrise de l'anglais et du japonais. Profil 4 – Secrétaire commerciale Niveau bac comptabilité/bureautique + formation langues spécialisées – Différentes missions courtes dans les domaines du secrétariat commercial, administratif et comptable. Profil 5 – Interprète /traductrice hôtesse trilingue DUT commercial – Expérience de 10 ans dans plusieurs entreprises (domaines : enseignement, animation, hôtesse d’accueil, interprète, traduction ) – Anglais courant, bilingue espagnol. Profil 6 – Responsable vente Niveau CAP – Expérience en vente et comme responsable de magasin textile – Connaissances Word / Excel. Profil 7 – Conseillère vente Niveau Bac + 2 en commercialisation des vins et spiritueux – 4 ans d’expérience dans le domaine – Personne sérieuse et organisée, goût du commerce.

SECTEUR TECHNIQUE

141 DE 7

Profil 1 – Technicien BTS en électrotechnique – Expérience de 5 ans comme chargé des certificats d’urbanisme / permis de construire – Recherche un poste polyvalent administratif et technique – Permis B.

ENTREPRENDRE 141


PETITES ANNONCES

VENTES & LOCATIONS PRÊT A PORTER PRAYSSAC 141 V 1 A vendre, cause retraite, fonds de commerce de prêt-à-porter à Prayssac - Surface de vente 320 m2 (magasin, réserve et bureau) Excellent état - Emplacement n°1 - Bail 3, 6,9 (tous commerces sauf nuisances). MATERIEL D’ORTHOPEDIE CAHORS 141 V 2 A vendre fonds de commerce de matériel d'orthopédie et de chaussures de confort (matériel médical) - Très bon emplacement en centreville de Cahors - Surface de vente 100 m2 avec toilettes, cave et petit atelier - Possibilité vente droit au bail - loyer 870 €/mois. CAPILLITOLOGUE SOINS CAPILLAIRES CAHORS 141 V 3 A vendre, cause retraite, fonds de commerce de capillitologue (prévention et correction de la calvitie), situé sur artère principale de Cahors - Surface de vente 38 m2 réserve 37 m2 Vitrine 3 x 2,5 - Bon CA - Loyer mensuel : 507 €. RESTAURANT ROCAMADOUR 141 V 4 A vendre à Rocamadour restaurant avec piscine, bâtisse de caractère quercynois. Salle de restaurant 60 à 70 couverts, cuisine aux normes européennes, appartement de fonction 100 m2 Parc de 3 000 m2 avec grande terrasse (100 couverts), parking grande capacité d’accueil. Prix murs et fonds : 295 000 €. BAR RESTAURANT SAINT-CIRQ-LAPOPIE 141 V 5 A Saint-Cirq-Lapopie, haut lieu touristique de la vallée du Lot, à vendre fonds de commerce de bar restaurant glacier... - Cuisine aux normes, matériel récent - Magnifique terrasse avec vue sur les toits - 70 couverts en terrasse et 30 en salle - Cuisine traditionnelle - Affaire tenue depuis 15 ans - Gros potentiel - Loyer mensuel 500 €. BAR BRASSERIE 141 V 6 A vendre murs et fonds Bar Brasserie dans village touristique de la vallée du Lot (avec vue directe sur le Lot)- Possibilité restaurant – Cuisines aux normes – Parking, terrain de pétanque – Terrasse de 60 m2. LOCAL COMMERCIAL CAILLAC 141 V 7 A louer local commercial de 550 m2 comprenant des bureaux (60 m2), un atelier de 200 m2 et un hangar de 210 m2 - Parking sur terrain clôturé de 3 400 m2 - Accès camions Possibilité commerces ou autres activités LOCAL COMMERCIAL 141 V 8 A louer à proximité de Saint-Céré, magasin de 450 m2 de surface commerciale avec parking, dans une zone en pleine expansion. Magasin chauffé et isolé avec vitrine de 15 mètres linéaires et bandeau d’enseigne de 45 m2.

JANVI ER-FÉVR I ER 2008

LOCAL COMMERCIAL, INDUSTRIEL OU ARTISANAL 141 V 9 A louer à Saint-Céré, local artisanal ou industriel à usage d'entrepôt - Local bien situé en bordure de la route D683 - Surface de vente 215 m2 avec parking (plus de 1 000 m2) - Local libre - Loyer mensuel 400 €. BOUCHERIE CHARCUTERIE SOUILLAC 141 V 10 A vendre fonds de commerce de boucherie charcuterie dans ville de 3 500 habitants Emplacement place du marché - Possibilité tout commerce (alimentaire ou autre) Conviendrait à couple de professionnels. LOCAL COMMERCIAL PRAYSSAC 141 V 11 A louer local commercial tout équipé, 83 m2 au rez-de-chaussée + 83 m2 à l'étage (divisible) sur la RD 811- Activité commerciale ou de services. LOCAL AGROALIMENTAIRE A LAMAGDELAINE 141 V 12 A louer local agroalimentaire (conserverie) de 320 m2, sur un terrain clôturé de 3 000 m2 Construction récente aux normes comprenant 2 bureaux, un point de vente climatisé, 2 salles de stockage, 1 salle d'autoclave, une cuisine avec plonge, une salle de préparation froide, 3 chambres froides positives, une chambre de congélation et une salle de déchets - Prix 3 500 €/mois.

BATIMENT INDUSTRIEL OU COMMERCIAL A PUYBRUN A vendre ou à louer bâtiment industriel ou commercial de 2 300 m2 sur un terrain de 3 400 m2, construit en 1993. A 5 km de la zone industrielle de BIARS-SUR-CERE, à 40 km de BRIVE, à 25 km de l'accès à l'A20 (Toulouse-Paris). Comprend 3 bureaux pour 50 m2, un appartement à restaurer pour 100 m2, une surface de vente pour 250 m2, 3 chambres froides pour 240 m2 et 1 700 m2 de stockage et conditionnement. Air comprimé dans tout le bâtiment et un quai de déchargement hydraulique. Assainissement tout à l'égout, WC, douche lavabos.

LOCAL ARTISANAL ET INDUSTRIEL ROCAMADOUR A louer local industriel ou artisanal sur la zone artisanale de Rocamadour. Superficie de 100 m2 comprenant un bureau, un bloc sanitaire et une réserve d'environ 25 m2 avec chambre froide de 9 m2. Idéal pour activité agroalimentaire. Convient à d'autres activités artisanales et industrielles. Prix : 600 € HT/mois.

DROIT AU BAIL A PRAYSSAC CENTRE VILLE A vendre droit au bail tout commerce (sauf restaurant et quincaillerie). Quatre vitrines sur deux rues. 60 m2 + 12 m2. Petit loyer. Prix : 60 000 €

VENTE RESTAURANT LAMAGDELAINE

VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.

A vendre restaurant-pizzeria-bar aux normes (avis favorable de la Commission de Sécurité). Salle 1 : 35 couverts. Salle 2 : 20 couverts. Terrasse : 70 couverts. 2 parkings privés pour la clientèle. Cuisine aux normes d'environ 15 m2. Fort potentiel de développement par quelques aménagements aisés. Chiffre d'affaires : 140 000 €. Prix de vente : 150 000 € à débattre.

Le Lot économique sur le net • • • • • •

Annuaire des sites web d’entreprises lotoises Les services et reprise d’entreprises Offres de formation Les études et annuaires disponibles Demande de listes d’entreprises Dossiers d’Entreprendre

www.lot.cci.fr 59



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