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8. Singapour ville biophilique

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CONCLUSION

CONCLUSION

Cette ville d’Asie est l’une des plus innovantes en terme d’architecture biophilique. En d’autres termes, elle met en avant son amour du vivant pour apporter ce caractère à l’architecture. Consciente de la nécessité de rétablir un rapport vital entre homme et nature, elle tente de se reformer à travers différentes architectures et structures qui mettent en premier plan la nature, dans un concept dit de « nature verticale ». Elle a d’ailleurs pour projet de devenir la ville la plus verte en 2030. Parmi elles, le sentier aérien des « 18 supertrees de Gardens by the bay » a permit d’installer un jardin au sol dans le but de restituer la surface prise au sol en sol ici vegetalisé. Ce jardin est alors visité en hauteur, grâce aux structures biomimétiques qui le permettent, et qui sont progressivement colonisées par la végétation. D’autres ponts permettent une voie piétonne entre deux destinations, avec ce même principe de sol végatalisé.

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9. Temple Angkor Vat et tourisme de masse

Ce temple est le plus grand des temples et le plus grand temple religieux du monde. Situé au Cambodge et datant de XIIe siècle, il est le principal lieu touristique du pays, mais attire aussi des touristes à l’échelle mondiale. Admiré en principe pour sa grandeur et ses bas reliefs ornés, il l’est aussi aujourd’hui pour la nature qui l’envahit spéctaculairement. Plusieurs photos montrent cet afflux excéssif de touristes sur ce dernier, phénomène qui lui porte atteinte. Ce tourisme de masse est valable dans bien d’autres sites, et témoignent d’un problème quand à la consommation et la vision de ces espaces sensibles.

10.

Cet exemple de villa construite par l’agence Finnes architecte aux Etats-Unis est placé en pleine foret, au milieu de rien. Son emprise au sol importante et son manque de considération évident pour le contexte environnemental dans lequel elle a été construite résulte d’une simple envie d’appropriation de ces espaces naturels possible grâce un certain niveau de richesse et de pouvoir. Un autre exemple de la casa brutal au Liban est aussi valable dans cette optique d’appropriation.

11.

La maison sur la cascade construite en 1935 en Pennsylvanie par l’architecte Frank Lloyd Wright est connue pour être l’une des premières architectures organiques de son époque. Posée à même la roche et la cascade, elle semble imiter le caractère formel de la pierre pour finalement s’y fondre. Mais cette maison privée est discutable dans cette optique de moindre impact, n’étant par ailleurs pas construite dans une idée de réversibilité sur ce site exceptionnel et sensible.

12. Genius Loci

«Pourconcevoirdesbâtimentsayantunliensensuelaveclavie,il fautpenserd’unemanièrequivabienaudelàdelaconstruction» (PeterZumthor)

Cette vision est témoin d’un objectif nouveau quand à la construction de bâtiment et leur rapport au site. On peut citer en ce sens la mine d’Almanajuvet en Norvège, qui a été dotée grâce à l’architecte suisse d’un musée de la mine. Il a ainsi identifié le site pour en faire ressortir les atouts et le caractère dans son oeuvre. Basé sur l’authentique recomposé, il a su créer une architecture contemporaine qui suppose de façon claire l’histoire minier du site dans son design. Elle s’intègre dans une solution « rétro projective » et semble appartenir au paysage sur lequel elle s’élève. Ce principe de conpréhension et d’identification du site est ici très pertinent.

13. cabines immersives

Cette structure minimaliste est un exemple de nouveau concept ici réalisé par l’entreprise cbn en Australie. Ces structures minimalistes dites « cabines immersives » permettent de se déconnecter de façon provisoire du monde de tous les jours pour profiter d’une vue et d’un espace naturel immersif. Cette idée d’hébergement provisoire incite à prendre place sur des sites de qualité. Bien que construites avec des matériaux eco-responsables, elles incitent à vouloir consommer ces espaces de façon individuelle, et par ailleurs à faire se déplacer les différents clients sur le site choisit.

L’historial de la Vendée construit en 2003 fait office de musée portant sur l’histoire de la région et est placé en milieu naturel dans la vallée de la Boulogne. Il illustre un concept de camouflage grâce à son toit végétal en accord parfait avec l’environnement direct. C’est un jeu d’usage de matériaux qui est opéré ici pour le faire se fondre dans le paysage, bien que sa surface au sol et donc son emprise soient de grande ampleur. D’autres matériaux type miroir peuvent être utilisés dans ce même principe d’invisibilité.

15. Maison grecque semi-enterrée

La maison grecque semi-enterrée à été réalisée par l’agence Mold Architects et est située en front de mer à Agios Sortis sur l’ile de Mykonos. Construite sur un principe d’échiquier tridimensionnel de solide et de vide, elle offre un panorama exceptionnel. En revanche, les zones de cavité qui la forment sont des espaces « négatifs » qui découlent du sectionnement et du retrait d’une partie de la roche. Hors, le littoral près duquel elle se trouve se doit d’être protégé au profit de la biodiversité et de la protection de la côte. Elle laisse pourtant ici une trace indélébile sur son milieu de par l’usage massif de béton.

16. Maison individuelle de Lacaton et Vassal

La maison individuelle situé au cap ferret et conçu par les architectes Lacaton et Vassal présente un concept de mise à distance et de respect du site très intéressant. En effet, les différentes coupes du projet laissent comprendre que cette dernière s’intègre parfaitement dans son milieu sans le dénaturer. Les arbres présents sur le site ont été pris en compte dans la conception du projet et sont intégrés directement à la structure. Son emprunte au sol est alors nettement minimisée, laissant presque croire à un caractère réversible.

17. Belvédère du chateau Thébaud vu comme un élément d’extension de la nature (exemple ci dessus), ce qui permet par ailleurs de les intégrer facilement, ou non, au paysage concerné.

De nombreux belvédères tels que celui-ci sont construits dans l’idée de pouvoir offrir aux visiteurs une vue imprenable sur un paysage donné. Ces structures verticales ont une emprunte au sol souvent peu importante et permettent de limiter le déplacement et les potentiels atteintes au site par les visiteurs. Elles sont souvent

Un système de passerelle à été imaginé à proximité du marais Poitevin en France, tout comme un autre au Portugal nommé « canopy walkway ». Ces derniers perde dans un site particulier, en suivant un parcours alors prédéfinit et laissant à ces sites le moins d’impact touristique et matériel. En effet, ils reposent souvent sur des piliers peu imposants. Ces idées représentent une bonne alternative face au tourisme inévitable sur certains milieux et se retrouve même en ville pour des lieux de visites patrimoniales.

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