(1803 - 1842) Bulletin d’information de la cause de canonisation de la vénérable LIBÉRATE FERRARONS VIVÉS VIVÉS,, tertiaire carmélitaine, modèle des jeunes ouvrières.
OLOT – Février 2022 – Numéro 37
FIN DU PROCÈS DIOCÉSAIN et intérêt populaire
1942- Célébration du Ier centenaire de la mort de Libérate Ferrarons.
Bien que se soit manifesté dès le décès de Libérate, le désir de sa glorification, il a fallu attendre une centaine d’années avant que l’autorité ecclésiastique ouvrît son procès de béatification, à l’occasion du centenaire de sa mort, en 1942. Le procès diocésain ordinaire a été conclu le 14 mars 1973, par l’administrateur apostolique de Gérone, le cardinal Narcisse Jubany, alors archevêque de Barcelone, qui apporta en personne à Rome la copie authentique du procès et toute la documentation au postulateur de la cause, le procureur général de l’ordre carmélitain des grands carmes, le révérend père Bryg, pour être transmises à la Sacrée congrégation romaine pour les causes des saints.
Après examen des documents, ceuxci furent remis à la section historique de la Congrégation pour les causes des saints, dont le relateur général demanda officiellement la rédaction de la Positio super virtutibus et la réputation de sainteté de la servante de Dieu, sur laquelle s’appuiera tout le procès. Ce travail fut achevé en 1993, sous la direction dudit relateur. Une fois imprimée, la Positio est distribuée aux consulteurs, aux historiens et aux théologiens qui, sous la direction du promoteur de la foi, donnent leur avis et exposent les difficultés qui peuvent se présenter. Puis ont lieu les réunions des consulteurs, des évêques et des cardinaux membres du dicastère, dont dépendent le sort de la cause, même si la décision finale revient au pape. En 1992 avait eu lieu à Olot une discrète commémoration du 150e anniversaire de la mort de
1973- Fin du procès diocésain. Préparation des documents avant leur envoi à Rome. De gauche à droite : Dr. Jacques Marquès, Abbé Benjamin Bonet, Dr. André Bachs, Abbé Édouard Puigvert, Abbé Joseph M. Taberner.
Libérate, dans l’attente de la Positio tant espérée pour accélérer l’avancement de la cause. L’année suivante fut achevée la Positio sur la vie et les vertus de Libérate ; un travail de 1155 pages, réunissant les événements historiques indispensables et les témoignages que l’on a pu rassembler pour étayer la cause de béatification, réalisé 1993- Achèvement de la Positio sur la vie et les vertus de par le père carme Paul Marie CaLibérate. Travail accompli par le P. Paul Casadevall. sadevall, sous la direction du relateur. L’ouvrage commence par un Summarium de 66 pages en italien retraçant la vie de Libérate, rédigé par l’avocat Pierre Serafini. La Positio fut présentée à l’évêque de Gérone, monseigneur Jacques Camprodón, et à la Congrégation pour les causes des saints. À partir de 1980, le P. Jacques Llagostera Torrent, un carme bien trempé, a été le vice-postulateur de la cause jusqu’à son décès le 2 janvier 2005 à l’âge de 94 ans, après 77 ans de vie religieuse. Le P. Jacques, très aimé par toute la population d’Olot, était d’un caractère jovial y animé d’un zèle pastoral infatigable, accueillant tout le monde, comme il l’avait fait au Brésil, sa seconde patrie bien-aimée, où il vécut de nombreuses années et où il se rendit souvent par la suite. C’est lui qui lança les bulletins d’information pour faire connaître l’évolution de la cause de Libérate, prêta son concours à la rédac- 1993- Père Jacques Llagostera avec une statuette tion de la Positio, et, durant de nombreuses de Libérate réalisée par son frère Jean. années, après le chemin de la Croix du vendredi saint à l’ermitage Saint-François d’Olot, évoquait devant les paroissiens l’avancement du procès de béatification de Libérate, les exhortant à prier pour sa glorification. À la mort du P. Jacques Llagostera, le P. Jean Baburés Noguer, qui l’avait aidé pendant ses dernières années, devint le vice-postulateur jusqu’à la nomination en 2002, par le postulateur général des carmes, du P. Philippe M. Amenós Bonet, carme résidant à Rome.
Le P. Baburés dirigea alors la commission préparatoire à la célébration du 2e centenaire de la naissance de Libérate Ferrarons, qui se tint à Olot en juin 2003. (.........) Le souvenir de Libérate est toujours vivant, au 2003- Inauguration de la célébration du IIe centenaire de la naissance Libérate. Le P. Philippe Amenós en est le postulateur, le P. Jacques point que chaque année, les de Llagostera et l’abbé Jean Baburés en sont les vice-postulateurs. dimanches de Carême, suivant la coutume instaurée par Libérate, de nombreux habitants d’Olot montent à l’ermitage de Saint-François en priant le chemin de Croix. Chaque année, à Batet, lors de la fête patronale de la Trinité, on prie aussi pour sa béatification. Les objets ayant appartenu à Libérate ont été exposés dans l’église du Carmel, pour être vénérés comme des reliques. Des artistes d’Olot ont généreusement fait don de leurs œuvres pour maintenir vivant le souvenir de Libérate. C’est ainsi que l’on trouve des sculptures dans les lieux qu’elle a fréquentés : à la Trinité, au sommet du volcan de Montsacopa, dans la maison où elle est née, dans l’usine de Moli, à Saint-Jean les Fonts… Il ne fait aucun doute que de nombreux habitants d’Olot
1970- Station du chemin de Croix sur le volcan Montsacopa.
et des personnes de nombreux autres lieux invoquent avec une foi vive l’aide de Libérate et prient pour sa canonisation. Le 17 janvier 2009, le saint-père Benoît XVI a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret sur les vertus héroïques de la servante de Dieu Libérate Ferrarons Vivés, laïque du tiers-ordre carmélitain. Cela permet de lui donner le titre 2009- Le pape Benoît XVI autorise la Congrégation pour la cause des saints à promulguer de vénérable, étape qui précède sa béatificale décret sur l’héroïcité des vertus de la désortion. Pour qu’un vénérable puisse être béatifié mais vénérable Libérate. il est nécessaire que soit reconnu un miracle attribué à son intercession. Le miracle est considéré comme le signe par lequel Dieu confirme et atteste la sainteté d’une personne. Il ne faut pas comprendre le miracle comme un acte de Dieu sans lien avec la foi. Comme dans la Bible, le miracle exige une foi qui reconnaît que l’ordre naturel n’épuise pas la réalité existante. Si être un saint signifie être identifié à Jésus-Christ, le miracle est un reflet de la participation des saints à la gloire de Dieu. Si un miracle attribué à Libérate venait à être étudié, le procès en serait accéléré. Dans le cas contraire, les causes dont un miracle est à l’étude ont priorité. Les bulletins et les feuillets d’information sur la cause de canonisation de Libérate et de nombreuses autres personnes dont la sainteté est à l’étude, publient toujours les faveurs et les grâces reçues par l’intercession de la servante ou du serviteur de Dieu. En effet, le concile Vatican II dans le document Lumen Gentium, n. 49, repris dans le nouveau Catéchisme de l’Église catholique, au n. 956, nous dit que: « Étant plus intimement liés avec le Christ, les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement l’Église en sainteté. » En d’autres termes, qu’ils nous aident à accroître notre propre « sainteté » est plus important que d’ « obtenir » la faveur. Lliberada Ferrarons, una fe siempre joven [Libérate Ferrarons, une foi toujours jeune] de l’abbé Miquel Àngel Ferrés i Fluvià Barcelona, 2009, Ed. CPL p. 193 et suiv.
LE PÈRE PAUL MARIE CASADEVALL I COSTA, CARME (CORNELLÀ DEL TERRI (GÉRONE), 1915 - BARCELONE, 1999)
Nous pouvons enfin vous offrir dans un bulletin de la cause de la vénérable Libérate Ferrarons quelques notes biographiques sur le P. Paul Casadevall, O.Carm. C’est lui qui le premier entreprit avec ardeur le travail indispensable à l’élaboration de la Positio, le document le plus important d’une cause. C’était un homme simple, humble, discret et prudent, d’un caractère affable et accueillant, qui inspirait confiance à tous ceux qui entraient en contact avec lui. De santé précaire et d’une timidité naturelle, il évitait toute ostentation. Né le 17 mars 1915 à Cornellà del Terri, dans la région du Pla de l’Estany (Gérone), il reçut au baptême le nom de Joseph. Sa mère devenue veuve très jeune dut surmonter bien des difficultés pour élever P. Paul Casadevall i Costa ses six enfants. Néanmoins, elle respecta la (Cornellà del Terri, Gérone, 1915 - Barcelone, 1999). vocation de Joseph qui entra au séminaire des carmes d’Olot à l’âge de 12 ans. Le 15 juillet 1931, il fit profession au couvent d’Onda (Castellón de la Plana) et y commença sa carrière ecclésiastique. Le 9 août 1932, le P. général Hilaire Doswald fonda le commissariat de Catalogne qu’il établit à Barcelone, séparant ainsi les carmes catalans et ceux de la province d’Aragon-Valence. Dans la résidence de Barcelone, il étudia la première année de théologie et poursuivit ses études au carmel d’Olot jusqu’en 1936, date à laquelle éclata la guerre. Devenu frère Paul, il s’enfuit en France avec le frère Henri Pujolràs et le frère Bassols, puis se rendit en Italie. Il poursuivit ses études au collège Saint-Albert à Rome, où il fut ordonné prêtre le 18 septembre 1937. Dès les premières années de ses études, il jouit d’une santé particulièrement fragile. À la fin de la guerre, en 1939, il est envoyé à Tárrega (Lérida) car son mal s’est aggravé. Transféré en urgence à Barcelone, il y est opéré d’un pneumothorax. Il a 24 ans. Au début du mois de septembre 1940, sur les conseils du médecin qui
considérait que le froid sec d’Olot était favorable à sa convalescence, il va y résider. Il y passa deux ans alité et se consacra à la traduction, d’italien en espagnol, de livres religieux pour les jeunes afin de venir ainsi en aide aux finances très précaires de son couvent. Au milieu de l’année 1942, le médecin le considéra guéri. Il quitta son lit et prit en charge l’administration du petit séminaire d’Olot. Il fut confronté à bien des soucis à cette époque où tout était rare et où il était difficile de Année 1990- Paroisse Sainte-Joachime Vedruna (Barcelone). nourrir tant de bouches. Cependant, il y réussit. Cette même année fut célébré à Olot, avec une grande joie et un grand concours de peuple, le premier centenaire du décès de la servante de Dieu Libérate Ferrarons Vivés. Le P. Paul ne l’ignora certainement pas et y participa probablement. À cette époque, le P. Barthélemy Xiberta (1897-1967), carme comme lui, et aujourd’hui serviteur de Dieu, était le vice-postulateur de la cause étant donné que Libérate avait été tertiaire carmélitaine. Il avait été nommé par le postulateur général de l’ordre, le P. Eugène Driessen. À l’occasion du transfert du P. Xiberta à Terrassa en 1943, l’abbé Calzada qui avait été vicaire à Saint-Étienne d’Olot et avait organisé, en 1942, les fêtes commémoratives du centenaire de Libérate, fut chargé de le remplacer. Plus tard, lorsque le P. Paul Casadevall fut chargé du procès, il eut la satisfaction de constater que les critères qui avaient guidé ses travaux de recherche coïncidaient avec ceux du P. Xiberta. À l’occasion de la célébration du centenaire de la mort de Libérate, en 1942, est engagé le procès diocésain qui consiste à recueillir tout ce qui concerne la cause, témoignages et écrits. À cette époque, l’évêque de Gérone était monseigneur Joseph Cartañà qui nomma une commission historique présidée par le chanoine
Thomas Noguer, et dont furent membres Pierre Llosas et l’abbé Joseph Girgas, tous deux habitants d’Olot.1 Le 14 juillet 1947, un télégramme du père général surprit tout le monde: le P. Paul Casadevall était nommé commissaire général de son ordre pour la Catalogne. Il avait alors 32 ans et était le plus jeune de tous les religieux. Il fut, par intermittence pendant vingt et une années, provincial et, pendant deux périodes consécutives de trois ans, commissaire au Vénézuéla. Bien que la charge de provincial lui prît énormément de temps et l’obligeât à beaucoup voyager, il poursuivit ses travaux écrits. Il avait une prédisposition particulière pour les recherches historiques et laissa un grand nombre de petites monographies, bien documentées, sur l’ordre du Carmel en Catalogne, qui furent presque toutes publiées dans des bulletins carmélitains. Le procès diocésain fut achevé en 1973, 30 ans après son ouverture. La
1986- Premier bulletin d’information publié pour la cause de canonisation de Libérate.
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RIBERA, A. «El P. Pau Casadevall i el procés de la Lliberada Ferrarons» Butlletí, Olot mars 1994, n. 17.
compilation des documents et des témoignages fut très lente. L’évêque, monseigneur Narcisse Jubany se chargea personnellement de porter à Rome la copie authentique du procès. Plus tard, à la suggestion du P. Rédempt Valabek, postulateur général de l’ordre, le P. Paul Casadevall fut nommé collaborateur externe, peu après avoir été libéré de la charge de prieur provincial. Son travail consista à rédiger la Positio de Libérate: un gros volume in-folio de 1 235 pages. Cela signifie qu’il devait examiner minutieusement toute la documentation, la compléter aussi à l’occasion, revoir un par un les témoignages qui attestent des vertus héroïques de la servante de Dieu, en effectuant toutes les vérifications et en y apportant toutes les corrections nécessaires. Le travail du P. Paul Casadevall ne se limita pas à écrire la biographie de Libérate dont la réputation de sainteté qui l’avait entourée de son vivant se poursuivait après sa mort, il lui fallut étudier le contexte politique, social et religieux de cette époque tourmentée, que fut le siècle passé. Le P. Casadevall passa douze années au service de cette cause et malgré son grand investissement son nom n’apparaît modestement que dans un petit coin, en tant que « collaborateur externe » du relateur. Ce détail montre bien la manière de travailler du P. Casadevall : en silence et dans l’anonymat, le plus complet. Le 7 septembre 1993, les six consulteurs historiques de la Congrégation romaine pour les causes des saints approuvèrent la Positio à l’unanimité des votes. Ils récompensaient indirectement le travail remarquable accompli par le P. Casadevall.2
Partie de la photo de 1990 où l’on voit le P. Paul entouré de confrères et de postulants. De gauche à droite : Antoine Viu, Louis Gratacós, Emmanuel, Paul Casadevall, François Alemany, Xavier Sangronis, François Jordà, Édouard Piquer, Gaspard Borda, Reginald.
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RIBERA, R. «El P. Pau Casadevall i el procés de la Lliberada Ferrarons», Catalunya Carmelitana, Barcelona 1994, n.1, p. 32-33.
En même temps et périodiquement, il se consacra à la préparation du Bulletin d’information dont était responsable le vice-postulateur, le P. Jaume Llagostera. Le premier parut en novembre 1986. Les bulletins sont destinés aux dévots de Libérate Ferrarons et les informent des progrès de la cause de béatification. Le P. Paul Casadevall, carme de l’Antique observance, est décédé le 21 avril 1999 à l’hôpital Saint-Raphaël de Barcelone, à l’âge de 84 ans.3
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RIBERA, R. «En la mort del P. Pau Casadevall, carmelita», Butlletí Informatiu de Catalunya Carmelitana, Barcelona octobre 1999, n.23.
Faïence avec des motifs de tissus, réalisée par R. Piñol en 1962, et se trouvant sur un mur extérieur de l’ancienne usine de tissage de Can Vera à Olot.
Buste de Libérate avec une relique. Propriété de la famille de Madame Dolores Baburés d’Olot.
LLIBERADA FERRARONS: UNA FE SIEMPRE JOVEN (LIBÉRATE FERRARONS: UNE FOI TOUJOURS JEUNE)
Miquel Àngel Ferrés i Fluvià Cette biographie récente en espagnol retrace la vie et les vertus d’une jeune ouvrière d’Olot (Catalogne, Espagne) dans un langage contemporain, faisant habilement le lien entre l’histoire et la vie des gens d’aujourd’hui. Le lecteur est confronté à la simplicité de la foi d’une jeune femme qui a vécu dans la pauvreté et la maladie. Il s’agit d’un livre catéchétique qui amène le lecteur à saisir l’essentiel de la spiritualité chrétienne. En même temps, c’est une nouvelle occasion d’apprendre à connaître et à aimer une personne que beaucoup considèrent déjà comme une sainte. Centre de Pastorale Liturgique. cpl@cpl.es | www.cpl.es 220 pages On peut se la procurer à la: Librairie diocésaine “Casa Carles” de Gérone Plaça del Vi 2, ES - 17004 GIRONA, ESPAGNE Tél. 00 34 972 41 28 78 - llibreria@bisbatgirona.cat et dans les autres librairies religieuses
NOUVELLES / LETTRES REÇUES (extraits) . Bonsoir ! Que Dieu continue de vous bénir. Je suis séminariste de l’ordre des augustins récollets au Vénézuéla et je voudrais vous demander une relique de troisième degré et des images de la vénérable Libérate Ferrarons pour accroître ma dévotion envers cette laïque exemplaire, pour aider à faire connaître la renommée de sa sainteté et aider ainsi son procès de béatification. J’attends votre réponse avec joie. Je vous demande également de prier pour mon pays. Carlos Sequera. Vénézuéla (août 2019). . Bonjour, chers frères et sœurs. Ce message pour vous demander des images avec relique de la vénérable Libérate Ferrarons. Puisque dans ma région on ne connaît pas sa vie ni celle de nombreux saints de l’Église, je veux propager la dévotion envers elle dans ma ville. J’espère une réponse de votre part. Que Dieu vous bénisse dans votre travail. Ricardo Antonio Vàsquez. (novembre 2020). . Chers frères de la cause de Libér ate Ferrarons, Je vous écris d’Argentine. Je vous signale que nous souffrons beaucoup ici car il n’y a pas de vaccins et les hôpitaux sont pleins de malades du covid. Il y a beaucoup de tristesse et de désespoir, et il n’y a pas de travail. Nous venons en aide dans les hôpitaux et assistons les aumôniers qui s’y rendent pour visiter les malades et leur donner des feuillets de prière. C’est pourquoi nous vous prions de nous envoyer des images avec relique (dans un paquet pas trop lourd, pour qu’il ne soit pas retenu à la douane). Je vous le emande pour nos frères qui souffrent le plus. Je vous envoie les coordonnées de ma nouvelle adresse car j’ai déménagé il y a quelques années. Je vous remercie beaucoup et vous demande de prier pour l’Argentine et pour ma santé et celle de ma famille Cacia. Merci. Maria Paula Cacia. Argentine (juin 2021). . Une amie espagnole nous a fait connaître la vie de Libérate Ferrarons. Nous sommes heureux de connaître la vie de quelqu’un qui avec humilité et dans le travail, a pu, malgré les difficultés, trouver Dieu et conduire à lui; même dans la maladie dont elle a été affligée jusqu’à sa mort. Nous avons lu qu’un miracle est nécessaire pour faire avancer sa cause, c’est pourquoi nous nous permettons de vous demander une relique pour la dévotion privée et pour la faire connaître ici au Mexique, et, si c’est la volonté de Dieu, obtenir le miracle désiré. Nous voulons également
contribuer à diffuser sa vie parmi les ouvriers qui vivent dans notre ville. Dans notre chapelle de la divine Miséricorde, nous pouvons placer des images pour que notre communauté la connaisse et prie Dieu notre Seigneur par son intercession. Dans l’attente de votre réponse, je souhaite de tout cœur que progresse sa cause et désire y collaborer. Unis en Jésus et Marie. Héctor Javier. Mexique (mai 2021). · Nous avons reçu et répondu par courriel à des lettres sollicitant des informations, des images et des reliques de la vénérable Libérate, en provenance des pays suivants: 2019. De janvier à décembre: BRÉSIL (19), PHILIPPINES (3), MEXIQUE (2), JAPON (1), COLOMBIE (1), PORTUGAL (1), COSTA RICA (1), PARAGUAY (1), USA (1) 2019. De janvier à décembre: PHILIPPINES (4), COSTA RICA (1), BRÉSIL (9), MEXIQUE (3), ARGENTINE (1), COLOMBIE (2), BELGIQUE (1), ITALIE (1), MADRID (1), JAÉN (1) 2021. De janvier à août: ITALIE (1), ARGENTINE (2), BRÉSIL (10), INDE (1), PHILIPPINES (1), PÉROU (1), MEXIQUE (3), RÉPUBLIQUE DOMINICAINE (1), COLOMBIE (1), PARAGUAY (1) La traduction française de la première biographie de la vénérable Libérate Ferrarons, écrite en 1897
par le père jésuite François Butinyà (1834-1899), aujourd’hui serviteur de Dieu, vient de paraître à Strasbourg (novembre 2021). Cette traduction a été réalisée par M. Vincent Klee qui l’a intitulée La Tisserande d’Olot. Il était venu à Olot en 2012 pour se procurer une copie de l’original espagnol. Nous lui sommes très reconnaissants d’en avoir réalisé la traduction. (Association Trifolium, 5 rue Sainte Odile, FR – 67000 Strasbourg, France, trifolium@orange.fr)
FAVEURS OBTENUES PAR L’INTERCESSION DE LA VÉNÉRABLE LIBÉRATE FERRARONS Il est souhaitable que les personnes ayant obtenu une grâce après s’être confiées à l’intercession de Libérate, le fasse savoir au vice-postulateur. Pour attester de la pérennité de la réputation de sainteté de la vénérable, nous vous serions reconnaissants de nous en envoyer les témoignages, qui seront publiés dans ce bulletin. . Mon intérêt pour Libérate Ferrarons s’est accru seulement en 2016 quand un soir on évoqua devant moi sa vie. C’est à ce moment-là que je me suis mis à l’approfondir. Plus tard naquit réellement ma dévotion. En 2017, lors d’un accident du travail je me brisai la colonne vertébrale. Je souffris beaucoup sur le chemin de l’hôpital mais en même temps je sollicitai avec foi l’intercession de Libérate Ferrarons pour qu’elle m’accordât la grâce de la guérison. Et après très exactement 20 jours je fus complètement guéri. Si cela est possible, je vous demande de m’envoyer une relique que je puisse porter à ses dévots et aux malades.
Charles Araújo. Brésil (août 2020). . Je suis Guillaume Herrera, J’ai obtenu des grâces par son intercession: ayant trouvé un emploi et surmonté un grave accident dont ma famille et moi-même sommes sortis indemnes. J’ai également été guéri de maladies (bénignes) grâce à sa remarquable intercession. Je porte sur moi une petite image, mais elle est maintenant abîmée.
Guillaume Herrera. Brésil (juin 2021). . Je suis Irvim Herrera et, par la présente, je vous demande très respectueusement des images de Libérate Ferrarons, avec relique (autant que vous pourrez m’en envoyer). J’ai une grande dévotion pour elle et son intercession m’a aidé plus d’une fois. Je vous demande humblement, de répondre favorablement, autant que possible, à ma requête. Priez aussi pour moi et pour la Sainte Église. Merci beaucoup.
Irvim Herrera. Brésil (juin 2021).
ENDROITS D’OLOT EN RELATION AVEC LIBÉRATE
Église paroissiale Saint-Étienne où a été baptisée Libérate et où repose sa dépouille mortelle. Photo: Àlvar Farré i Serradell.
À cause des guerres carlistes, Libérate a dû déménager, trois ans avant son décès, au troisième étage de cette maison, aujourd’hui peinte en vert, située à l’intérieur des murs de la ville. C’est là qu’elle est décédée le 21 juin 1842 : Carrer Lliberada Ferrarons 11, 3r. Photo: C.S.B.
Maison où, selon la tradition, Libérate est née le 19 avril 1803 et où elle a vécu. Elle était située hors les murs et se trouve actuellement : Ronda de Sant Bernat, 3. Photo: C.S.B.
Église du Carmel à Olot. Libérate était tertiaire carmélitaine. Avant de mourir, elle demanda à ses deux sœurs, de la revêtir de son habit de tertiaire. Photo: Àlvar Farré i Serradell.
« JEU D’OBJETS CACHÉS » VIA UNE APPLICATION SUR LE TÉLÉPHONE PORTABLE POUR CONNAÎTRE LIBÉRATE FERRARONS La commission chargée de divulguer la vie et le message de la vénérable Libérate Ferrarons i Vivés (Olot, 1803-1842) a publié un « jeu d’objets cachés » pour que l’on puisse se déplacer dans Olot et parcourir les différents lieux liés à la vie de la vénérable. Ce jeu se joue en plein air et utilise le Geocaching, qui est un programme consistant à chercher et à trouver des « trésors cachés » à l’aide d’un GPS. Ce jeu, né en 2001, est maintenant si populaire qu’il y a plus de 2 millions de « trésors cachés » dans le monde entier, dans des villes, des forêts, des montagnes et même dans la mer! Actuellement, il existe un nouveau mode de Image du début du jeu intitulé: Geocaching qui peut se faire entièrement à partir « Lliberada, una dona il·lustre » du téléphone portable du joueur, dans lequel [Libérate, une jeune femme illustre]. il n’est pas nécessaire de toucher quoi que ce soit (donc compatible avec les mesures contre le covid) et qui est devenu très à la mode ces derniers mois. Le Geocaching précédent nécessitait de trouver des objets et de signer des papiers, mais dans cette nouvelle version tout se fait depuis le téléphone portable. Pour accéder à ce jeu, il convient de suivre trois étapes sur le mobile: 1. Créer un compte Geocaching. 2. Télécharger l’application Adventure Lab et l’installer. 3. Rechercher le programme que l’on veut ouvrir, dans notre cas: « Lliberada, una olotina il·lustre ». On trouvera davantage d’informations en catalan sur le blog:
http://lliberadaferrarons.blogspot. com/ ou l’on pourra télécharger directement le manuel complet avec le lien suivant: https://bit.ly/3C8yhE6
DONS POUR LA CAUSE DE CANONISATION DE LIBÉRATE FERRARONS Dons pour l’année 2019: • Dons anonymes, 50 + 100 + 50 + 50 + 8 = 258 € • Total des dons recueillis dans les troncs de différentes églises, 300,12 € • Chemin de Croix à Saint-François, 114,39 € Dons pour l’année 2020: • Dons anonymes, 100 + 20 + 50 = 170 € • Total des dons recueillis dans les troncs de différentes églises, 359,42 € Dons pour l’année 2021 (de janvier à août): • Dons anonymes, 100 + 10 + 50 + 50 + 500 = 710 € • Chemin de Croix à Saint-François, 115,77€ PRIÈRE POUR OBTENIR DE L’ESPRIT-SAINT LA CANONISATION DE LA VÉNÉRABLE LIBÉRATE FERRARONS Divin Esprit-Saint, consolateur et sanctificateur des âmes ! Vous avez orné du trésor de vos dons l’âme de l’angélique Libérate Ferrarons, tertiaire carmélitaine, qui en fidèle administratrice les a distribués aux pauvres et aux affligés, en passant en ce monde à faire le bien. Accordez-nous, Seigneur, à nous qui sommes pécheurs, d’expérimenter, par son intercession et grâce à ses prodiges, combien est doux et réconfortant votre amour. Notre Père. Je vous salue Marie. Gloire au Père.
(Avec l’approbation ecclésiastique) Prière de signaler les grâces reçues et d’envoyer les dons pour couvrir les frais de la cause de canonisation à l’une des adresses suivantes:
Vice-postulateur: Mosén Joan Baburés i Noguer Curie Diocésaine, Plaça del Vi, 2 - 17004 GIRONA, ESPAGNE Tel. 00 34 972 41 27 20 / 00 34 639 26 92 81 lliberada@lliberada.org Cause de Libérate Ferrarons, Pères carmes Verge del Portal, 10 - 17800 OLOT (Girona) ESPAGNE - Tel. 00 34 972 26 05 93 Banque de Sabadell: ES25.0081.7025.5500.0108.2412 Pour plus d’information consulter le site: http://www.lliberada.org et le blog: http://lliberadaferrarons.blogspot.com