variable pour une structure donnöe, puisqu'il est däfini par la geometrie de ia coque. Cela signifie qu'en se limitant ä deux couches de planches les contraintes de cisaillement dans la coque ne peuvent jamais ätre totalement övitäes. En consäquence, la coque räagit en se deformant, ce qui est gändralement acceptable, autant du point de vue aptitude au service que de l'esthätique. Si l'on prövoit la mise en place d'616ments infärieurs rigides, tels que des murs, il est donc nöcessaire de prendre les mesures constructives adäquates. Extrait d'un choix infini, nous presentons ici quelques coques simples, dont la geornotrie peut ötre döfinie facilement. Le chapitre 3.4 dämontre que leur calcul statique peut ötre fait sans connaissances approfondies sur la thdorie des membranes. En revanche, an ne peut se passer du calcul de certaines caraCteristiques geometriques, ä savoir: 1. du rayon de courbure «r» d'une ccupe de la coque 2: du gauchissetnent de la coque le long d'une kille definie 3. du probläme d'une couverture jointive de la surface par des lamelles droites avec une clecoupe parallele.
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Lignatec 2/96
3.2
Geomötries des coques
On fait la distinction entre les coques ä simple et a double courbure. Les coques ä simple courbure sont däveloppables. Elles sont repräsentäes ä la figure 18 par I'exemple d'une coque cylindrique et d'une coque conique. Pour les coques ä simple courbure il y a en chaque point un seul plan passant par la droite normale ä la surface et dont l'intersection avec la coque est une droite. Cette caractäristique permet la mise en place des lattes ou des poutres longitudinales rigidifiant la coque, sur lesquelles repose le lambrissage träs souple composä de planches disposees transversalement. Toutes les surfaces däveloppables peuvent ötre couvertes par des lames paralleles posees jointivement.
Ces trois points sont importants pour les coques en bois, dans la mesure oü ils limitent ies dimensions des sections des planches que Von peut utiliser.
Les coques ä double courbure sont des surfaces non döveloppables. On a pour exemple, ä la figure 19, des sphäres, des paraboloides elliptiques, des surfaces de rotation, gänördes par un märidien courbe, et finalement les surfaces rägläes. Ces derniäres sont gönöröes en däpla9ant une droite en respectant la condition que deux droites d'espacement infinitösimal ne se coupent pas, car dans le cas contraire, la surface serait däveloppable. Les hyperboloides de rotation, les paraboloides hyperboliques et les conoides repräsentes ä la figure 20 sont des exemples de coques ä double courbure.
a) Coque cylindrique
b) Coque conique
Figure 18
Figure 19
a) Coque spherique
b) Paraboloide elliptique
c) Surface de rotation