HIPPOCAMPE 251

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Revue officielle de la Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques - rue Jules Broeren, 38, 1070 Bruxelles - Trimestriel - mars 2019- Bureau de dépôt : Bruxelles X - N° d’agrément : P301098

No 251

HIPPOCAMPE Lifras Diving Belgium

Tir à l’arc et autres initiations …

ÉCREVISSES EXOTIQUES

Plongée en Norvège

Plura

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EPIC ADJ 82X

PREMIER ETAGE

■ REVÊTEMENT PVD ■ TOURELLE PIVOTANTE ■ CONTRÔLE DYNAMIQUE DES FLUX DFC ■ SORTIES HP INCLINEES ■ AST - SYSTEME ETANCHE DE PREMIER ETAGE ■ DIMENSIONS COMPACTES DEUXIEME ETAGE

■ DEUXIEME ETAGE METAL AVEC REVETEMENT PVD ■ SYSTEME DOUBLE PUISANCE ■ CONFORT RESPIRATOIRE REGLABLE ■ P.A.D. - CONCEPTION 0 ASSISTANCE PNEUMATIQUE ■ FLUX D'AIR ELEVE ■ BOUTON DE PURGE PIVOTANT LARGE ■ UTILISATION EN EAUX FROIDES ■ FLEXIBLE SUPERFLEX


Edito

Dans une période de contestation et de crise, beaucoup d’entre nous ont tendance à manifester leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ils tiennent facilement des discours démagogiques et proposent des solutions simplistes à chaque situation. Très souvent, ils ne sont pas en possession de tous les éléments de la problématique et utilisent leur mot magique : «Il n’y a qu’à». A mon avis, il est grand temps de prendre conscience de l’impact négatif que certains propos ont sur l’image et le bon fonctionnement de notre Ligue. Combien de fois ais-je été tenté de réagir à chaud sur les réseaux sociaux mais, en ma qualité d’administrateur, je suis tenu à un devoir de réserve. Bien heureusement, lors des Assemblées générales de notre Lifras, les Présidents de clubs renouvellent leur confiance au Conseil d’administration. Je profite de cet édito pour insister sur le rôle important que tient le CA de la Lifras dans la gestion quotidienne de nos petits et grands tracas. Cela prend parfois du temps mais la persévérance est bien souvent la meilleure façon d’obtenir un résultat. Soyons unis en gardant un esprit serein, positif et constructif. C’est ainsi que nous contribuerons à la progression de notre Lifras.

Marc Hiernaux Rédacteur en chef

!

Le Conseil d’administration a rédigé une pétition au sujet du BSSA. Elle est disponible dans vos clubs et sur le site de la Lifras. Nous comptons sur vous et vos proches pour la signer car nous avons besoin de 5000 signatures.

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Hippocampe n°251 mars 2019 Revue officielle de la Lifras A.S.B.L. Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS) Quatre parutions l’an : mars - juin - septembre - décembre

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Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21 - Fax : 02 522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Éditeur responsable : Maria del Pilar Ruiz Lopez Rue G.Stocq, 18 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Rédacteur en chef : Marc Hiernaux Rue des Alliés, 20 à 1190 Bruxelles Gsm : 0475 46 09 65 E-mail : marc.hiernaux@skynet.be Comité de rédaction : Sylviane Godin sylviane.godin@gmail.com Robert Henry henry.robert@skynet.be Luc Smit lucsmit@omnipubli.be Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Régie publicitaire : Robert Henry Gsm : 0475 76 77 85 E-mail : henry.robert@skynet.be Correcteurs : Cécile Hauterra André Schweicher Albert Potier Marie-Jo Dauby Florence Crohin Catherine Vincke

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Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Production : Omni Publi sprl info@omnipubli.be Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction. L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.

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Attention!

Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard le 25 avril 2019

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Sommaire 6 Equipement Protection Individuel 8 L’oedeme pulmonaire d’immersion 12 Tir à l’arc et autres initiations... 15 Lifras et Subea, une affaire qui roule 16 Tir sur cible - TSA 18 Plura, plongée en Norvège 24 Salon de la plongée de Paris 28 Nostalgique incorrigible ou marin d’eau douce? 32 L’importance des diffuseurs 34 Ecrevisses exotiques 38 Modification au niveau de la plongée enfant 40 Les grandes innovations marines 42 Examen piscine Moniteur Club 46 Assemblée générale de la Commission de l’Enseignement 50 Nos jubilaires 53 AMB, des formations pour tous 54 Cours et formation CFIP 58 Infos utiles

INFO Lifras Le CA rappelle à ses membre que la Lifras n’est en rien responsable des dégradations de matériel dans le cadre des activités Lifras et qu’il appartient aux personnes concernées de prendre contact avec l’assurance RC-familiale du tiers responsable.

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Equipement Protection Individuel Le E couvre l’équipement, le P de protection et le I individuel. Une note éditée par la Fédération française porte sur les contraintes liées à la mise à disposition d’équipements de plongée dans les centres accueillant du public plongeur (parfois nous).

Un E.P.I. est un dispositif utilisé par un plongeur en vue de le protéger contre un ou plusieurs risques qui peuvent menacer sa santé ou sa sécurité. Précisément, de quoi parle-t-on ? Au travers des définitions de ce sacré Code du Sport français, quatre types de matériel peuvent être considérés comme E.P.I. : uLes appareils respiratoires (Détendeur- Octopus – Manomètre) Le masque de plongée (Protection de l’œil) uLes gilets stabilisateurs (Aide à la flottabilité) uLes combinaisons (Vêtements de protection) Les bouteilles de plongée ne sont pas visées puisqu’elles tombent sous une autre réglementation. Les ordinateurs, les tubas, … ne sont pas concernés. Quid de l’équipement personnel du plongeur? Les E.P.I. ne concernent que le matériel mis à disposition par des structures de plongée et ne visent pas le matériel personnel du plongeur qui souhaite plonger dans ces structures. Toutefois, il est de bon ton de rappeler les devoirs de précaution, de sécurité et de prudence à respecter en permanence par les exploitants des structures. 6

Dès lors, il est bon de savoir qu’un responsable de centre est en droit de refuser au sein de sa structure l’usage d’un E.P.I. qui ne correspondrait pas aux normes et aux exigences de sécurité. Les contraintes et normes liées aux E.P.I. L’E.P.I. doit être conforme à la norme CE (Communauté Européenne) si elle existe pour le produit.


E .P .I . Trois lettres qui font peur aux structures françaises (club associatif ou structure commerciale)

de plongée sous-marine

Les obligations d’entretien sont soit définies par voie réglementaire soit par préconisations techniques fournies par le fabricant. Elles doivent être respectées La difficulté réside dans le respect des règles d’utilisation, d’entretien et de réparation, durant toute la vie de l’équipement. La sécurité et les garanties obligent d’utiliser des pièces qui sont exclusivement prévues pour cet équipement et préconisées par le fabricant. En réfléchissant, un détendeur de la marque A équipé d’un manomètre de la marque B pourrait ne plus respecter les normes d’usage attendues et préconisées par le fabricant.

uAttention des copies de marquage CE existent et font croire que le produit est aux normes. Faites attention (marquage de bouteilles CE «chinois = Chines Export»).

Il faudrait donc disposer d’une association d’E.P.I. reconnue au préalable par le fabricant. Les montages hybrides sont donc à proscrire. Exemple : un premier étage de la marque A avec un second étage de la marque B.

Le CE de la norme doit être lisible sur le produit sinon !!!

Tout cela interpelle mais la sécurité est à ce prix. Marc Allemeersch 7


L’OEDEME PULMONAIRE D’IMMERSION L’âge moyen d’un plongeur en Europe se situe entre 46 et 50 ans. C’est aussi l’âge qui correspond à l’apparition de maladies chroniques telles que l’hypertension artérielle (HTA) qui est souvent associée à un excès de cholestérol, un excès pondéral et une baisse des performances physiques. Par ailleurs, la plus forte incidence des accidents de plongée se situe entre 50 et 60 ans. Il n’est donc pas étonnant de voir émerger des accidents de plongée plus spécifiquement liés à l’âge du plongeur.

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’œdème pulmonaire d’immersion (OPI) fait partie des accidents de plongée dont on parle de plus en plus fréquemment. L’incidence de l’OPI est difficilement quantifiable et probablement sous-estimée car l’OPI est souvent mal connu des plongeurs et des soignants.

L’OPI touche principalement les sujets âgés de plus de 45 ans et hypertendus, mais survient aussi chez des individus jeunes avec un cœur sain. Les OPI surviennent majoritairement lors d’une plongée scaphandre (60 % des cas) ; 30 % des cas surviennent lors d’une nage en surface et 10 % à la suite d’une plongée en apnée. A la différence d’un œdème pulmonaire aigu (OPA), qui est essentiellement un phénomène hémodynamique, l’OPI est un OPA compliqué d’un œdème d’origine lésionnelle. L’OPI se définit par la présence de liquide dans l’alvéole suite à une rupture de la barrière alvéolo-capillaire. Cette rupture implique à la fois des facteurs hémodynamiques (versant vasculaire de l’accident) et des facteurs mécaniques (versant respiratoire de l’accident). La complexité des mécanismes responsables de cet accident est liée aux effets induits par l’immersion sur le corps d’un plongeur.

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CES MULTIPLES EFFETS PROVIENNENT DE : • L’augmentation de la pression ambiante • L’augmentation de la densité de l’air inhalé • L’exposition au froid, le stress psychologique • L’effort physique • L’augmentation de la pression partielle des gaz inhalés • L’utilisation d’un scaphandre autonome qui implique un travail ventilatoire supplémentaire lié au détendeur et à l’inhalation d’air froid • L’utilisation de la combinaison qui réduit la compliance thoracique et renforce la redistribution vasculaire. CES EFFETS DE L’IMMERSION ENTRAÎNENT DES MODIFICATIONS MULTIPLES AU NIVEAU DU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE ET RESPIRATOIRE DONT LES PRINCIPALES SONT : • Une augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque • Une redistribution vasculaire centrale, avec un engorgement du réseau veineux pulmonaire, d’environ 700 ml en moyenne • Une augmentation de la viscosité sanguine et de la perméabilité capillaire • Une augmentation de la résistance vasculaire périphérique et une diminution de la compliance pulmonaire.


Un facteur important qui intervient dans la genèse de l’OPI est la modification du gradient de pression hydrostatique durant la plongée : (voir figure 1) lors de la remontée, le gradient de pression entre le détendeur et le point de convergence des forces exercées sur le système respiratoire est négatif. Cela implique une augmentation des efforts inspiratoires et une réduction de la pression locale au niveau des alvéoles. Figure 1

CHEZ L’APNÉISTE, UN AUTRE PHÉNOMÈNE SE RAJOUTE, LE LUNG SQUEEZE : Sous l’effet de l’augmentation de la pression ambiante, le volume pulmonaire va diminuer et passer en-dessous du volume résiduel ; la pression alvéolaire devient alors inférieure à la pression ambiante, ce qui explique que le gradient de pression qui règne de part et d’autre du capillaire périalvéolaire est en faveur d’une fuite sanguine vers l’alvéole pulmonaire (œdème pulmonaire). De plus, les contractions diaphragmatiques involontaires en fin d’apnée et l’hypoxie (qui induit une vasoconstriction pulmonaire) aggravent encore ce gradient défavorable.

LE MÉCANISME COMPLEXE D’INSTALLATION D’UN OPI S’EXPLIQUE DONC PAR LA COMBINAISON : • De facteurs hémodynamiques : l’augmentation de la pression capillaire autour des alvéoles et le gradient de pression négatif au sein des alvéoles. • De facteurs respiratoires : liés aux efforts inspiratoires qui induisent des forces de cisaillement qui fragilisent la barrière alvéolo-capillaire. • De réactions inflammatoires qui s’accompagnent d’une augmentation de la perméabilité de la barrière alvéolocapillaire. PLUSIEURS FACTEURS AGGRAVANTS PEUVENT INDUIRE UN DÉPASSEMENT DES MÉCANISMES COMPENSATOIRES QUI PROTÈGENT NOTRE ORGANISME CONTRE L’OPI : 1. La susceptibilité individuelle liée aux facteurs génétiques 2. L’âge : après 45 ans, le risque d’OPI augmente fortement en fonction des comorbidités présentes chez le plongeur (HTA , diabète, etc…) 3. Certains traitements administrés pour l’HTA et en particulier les bêta-bloquants qui augmentent le travail en aval du cœur (postcharge). 4. Le froid (en-dessous de 19 °C) provoque une vasoconstriction, il augmente ainsi le travail en amont (précharge) et en aval du cœur. 9


5. Le port d’une combinaison, qui, si elle est trop serrée, réduit la compliance thoracique et augmente par conséquent les efforts inspiratoires. 6. L’effort physique, qui, en augmentant le rythme cardiaque et le débit cardiaque, s’accompagne d’une augmentation de la pression artérielle pulmonaire. 7. Le stress psychologique induit la libération d’hormones de stress (catécholamines) qui provoquent une augmentation de la précharge et de la postcharge cardiaque. 8. L’utilisation du scaphandre autonome.

LA PRISE EN CHARGE D’UN OPI CONSISTE EN : Ø Le plus rapidement possible : sortir le plongeur de l’eau et dégager complètement la combinaison (amélioration des flux sanguins et de la respiration) Ø Administrer une oxygénothérapie normobare à haute concentration (masque à la demande ou «non rebreathing mask») Ø Mettre le plongeur en position semi-assise (pour drainer les poumons et la cage thoracique qui se trouvent en surcharge vasculaire)

LES PRINCIPAUX SYMPTÔMES D’UN OPI SONT : 1. La dyspnée (difficulté respiratoire) 2. La toux 3. Les crachats sanglants (hémoptysies)

Nb : L’OPI ne nécessite pas un traitement spécifique par caisson, mais vu le risque d’association avec un ADD => évacuer vers un centre hyperbare.

Ces symptômes sont éventuellement accompagnés de signes généraux tels que l’angoisse, une pâleur, une cyanose, une tachycardie voire une syncope et un risque de noyade. Le diagnostic pourra être confirmé par une RX du thorax (qui se normalise cependant assez rapidement) ; une échographie des poumons (qui nécessite une certaine expertise pour détecter les «queues de comètes» typiques dans l’OPI, ou le CT-scan thoracique (Computer Tomography) qui est l’examen de choix et qui reste anormal pendant plusieurs heures.

EN CONCLUSION : • L’OPI concerne les plongeurs scaphandre mais aussi les apnéistes et les nageurs. • Les mécanismes responsables d’un OPI sont complexes et plurifactoriels (respiratoires, circulatoires, matériel utilisé…). • Souvent méconnu ou négligé, l’OPI peut devenir un accident grave, voire mortel. • Les gestes qui sauvent lors d’un OPI sont : la sortie de l’eau, enlever la combi, administrer de l’oxygène normobare en position semi-assise. • Après un OPI, une guérison nécessite plusieurs semaines et le risque de récidive est important.

Il faut se souvenir que l’OPI peut se présenter sous une forme subaigüe avec le risque de passer inaperçu : soit il pourrait être dénié par le plongeur, soit il pourrait être confondu avec un simple essoufflement. Dans sa forme aigüe, l’OPI peut s’associer à une noyade, un ADD (lié à une remontée sans respect des paliers) ou un décès.

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Dr Thierry Wauters

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c r a ’ l à r i T

… s n o i t a i t i n i s

e r t u a t e

Fabienne Descamps et les responsables du tir à l’arc des Hauts de France UN PEU D’HISTOIRE … ET D’AVENIR … La Commission Féminine existe à la Lifras depuis près de 15 ans. Les objectifs, à sa création, étaient d’assurer le bien-être des plongeuses et d’organiser des sorties en famille au travers des différentes commissions, en quelque sorte, un trait d’union entre elles. Objectifs bien atteints vu le succès de la dernière activité de la Commission Féminine. Aujourd’hui, Fabienne Descamps, présidente de la Commission Féminine, souhaite que les plongeuses de la Lifras soient plus présentes auprès de la commission. Elle espère que chacune d’entre elles s’impliquera dans les différentes activités proposées et pourquoi pas au sein même de la commission, avec de nouvelles idées.

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Faisons confiance à Fabienne, elle est toujours aussi motivée et très fédératrice pour sa commission, alors n’hésitez pas, mesdames, à la contacter : fabydesc@skynet.be Soyez-en certaines, vous serez certainement les bienvenues.


C’est fin 2018 que la Commission Féminine organisait sa 3e Journée de la plongeuse… et pour la première fois du plongeur aussi, à la piscine Hélios à Charleroi. Cette fois-ci, l’activité phare était «Tir sur cible». Etaient également présentes, deux commissions de la Lifras. Les participants ont pu apprécier les séances de relaxation proposées par la Commission Apnée et l’initiation à la photographie sous-marine par la Commission Audiovisuelle. Fabienne Descamps, présidente de la Commission Féminine, nous en parle. Hippo : Pourquoi cette journée? Fabienne Descamps : Cet événement est rassembleur, nous proposons aux plongeurs de participer à différentes disciplines et ainsi promouvoir d’autres commissions de la Lifras.

H : Pourquoi le «Tir sur cible»? FD : Nous avons pour but de faire découvrir à chaque journée quelque chose qui sort de l’ordinaire. Il y a quelques temps, c’était une activité avec «les chiens sauveteurs» au Barrage de l’Eau d’ Heure, cette fois, nous avons choisi le «Tir sur cible» en piscine. Lors d’une conférence dans le Nord de la France à laquelle j’assistais, j’ai fait la connaissance de Michel Renard, responsable «Tir sur cible» pour le nord de la France. L’idée était trouvée, la Commission Féminine allait l’inviter à participer à sa journée de la plongeuse. C’est ainsi qu’avec deux autres comparses, Michel est venu initier tous les participants à cette discipline qui n’existe pas chez nous.

H : Vous avez invité deux autres commissions de la Lifras également? FD : Oui, nous souhaitions initier les plongeurs à ces deux activités. L’apnée a le vent en poupe ces tempsci et beaucoup de personnes s’intéressent à cette discipline. Cette fois, Frédéric Willem proposait le «Watsu» mais il vous en parlera mieux que moi. (Voir plus loin). Et puis, Jonathan Vannieuwenhuyse, président de la Commission Audiovisuelle, initiait les plongeurs à la photographie sous-marine à l’aide d’objets immergés. C’était très ludique. Il n’est pas indispensable de participer à tous les ateliers que nous proposons lors de nos journées, c’est selon l’envie de chacun. Notre but est que tout le monde découvre autre chose, d’autres activités intéressantes qui existent à la Lifras.

LES PRÉFÉRENCES DE FABIENNE DESCAMPS ... Couleur : Bleu Boisson : Eau pétillante Lecture : Revues bien-être, société … Hobby : Jardinage – Club éducation canine Chanteuse : Maurane, hélas partie trop tôt Emission télévisée : 360 °C sur ARTE Série télévisée : Toutes les séries policières Poisson ou Viande : Végétarienne Voyage : Rien, occupée par mes chiens

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Le WATSU, Frédéric Willem, président de la Commission Apnée, a présenté lors de cette 3e journée de la plongeuse, une technique qui a eu un franc succès auprès des personnes présentes : le Watsu. Cette pratique s’apparente à de la relaxation. Pour Frédéric, cela permet de «lâcher prise», de se décrisper. La séance se passe dans un bassin à petite profondeur. Le principe est simple. Le participant, les yeux fermés et sur le dos, est pris en charge par une personne compétente. Celle-ci lui parle calmement et doucement. De petits mouvements circulaires viennent «bercer» le participant pour une décontraction optimale. Cette séance ne peut dépasser l’heure car très vite le froid devient un obstacle. Pourquoi le Watsu est-il proposé par la Commission Apnée? Tout simplement parce que cela permet aux apnéistes d’augmenter leur temps d’apnée. Pour certains, c’est parfois multiplié par 2. Tous ceux qui ont eu l’occasion de découvrir le Watsu ce jour-là, sont unanimes, ils sont convaincus du bienfait de cette technique.

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Pour tous ceux qui souhaitent s’initier à cette pratique, Frédéric propose des séances de Watsu dans les clubs de la Lifras. N’hésitez pas à prendre contact avec lui : willem.frederic@skynet.be

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r s

c o m m i s s i o n f é m i n i n e


Plongée souterraine

Approches, techniques et enjeux Le 05 avril 2019 à 19h30 Soirée conférence animée par: Frank Vasseur Remi Bouchard Auditoire SUD 11 Campus UCL, Place Croix du Sud à L-L-Neuve Entrée gratuite - Renseignements: tech@lifras.be

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Lifras et SUBEA … une affaire qui roule Nous avons établi un partenariat, notamment avec SUBEA, le département DECATHLONpour la plongée sous-marine. Les présidents de certains clubs ont déjà collaboré pratiquement avec des succursales de DECATHLON à la satisfaction des intervenants. SUBEA a poursuivi ses engagements à l’égard de la Lifras en étant présente lors du stage de mer MF/MN en Italie en 2018. SUBEA nous subsidie pour nos supports pédagogiques par un apport technique mais aussi financier. SUBEA désire développer son département «Activité Subaquatique» et a organisé avec la collaboration de notre ligue un séminaire de plusieurs jours dans l’espace TODI à Beringen. Grâce à l’engagement de notre contact SUBEA Belgique, Thibaud Geerinckx, ce séminaire, réalisé en ce début du mois de février, a été un grand succès. Les représentants de nombreuses filiales DECATHLON de part le monde ont pu en première mondiale découvrir les nouveaux produits développés par la marque. De nombreuses plongées d’évaluation de ce matériel ont été réalisées dans le centre TODI grâce aux excellentes relations que la Lifras entretient avec les responsables de cet espace de plongée. Plusieurs plongeurs Lifras ont eux-mêmes découvert les nouveaux produits à leur satisfaction. La Lifras a été mise en avant pour la qualité de son partenariat avec la marque et servira d’exemple pour de nombreux pays. De beaux projets se développent avec la marque SUBEA profitant de notre réservoir de testeurs de qualité. N’avons-nous pas parmi nos membres des techniciens et des praticiens de haut vol dans cette activité? 16

Plusieurs plongeurs et moniteurs pourraient être sollicités dans un futur proche pour évaluer les produits et peut-être, si pas certainement, participer à leur développement. Nous pourrions envisager également un partenariat pour nos équipes sportives. La balle ou plutôt la palme est dans le camp de la firme SUBEA.

Votre conseil d’administration que je préside, sera attentif à offrir, à vous offrir si possible, de nouvelles voies de partage, grâce à nos excellents contacts avec Ghislain De Ponteves, directeur commercial chez DECATHLON SUBEA. Pour vous, toujours sur le pont! Pilar Ruiz Présidente de la Lifras


TIR SUR CIBLE TSA Et si nous faisions du «tir sur cible»? Soucieux de développer de nouveaux objectifs, profitant d’une rencontre inter-commission, la commission TSA a pris un premier contact avec le «Tir sur cible» de la FFESSM. Une démonstration nous a convaincus de l’intérêt de développer cette discipline au sein de la Lifras. Surfant sur le partenariat Lifras/Subea, notre commission s’est rendue chez TODI afin de tester la toute nouvelle gamme de fusils sous-marins Subea (Decathlon). Forts de ces deux expériences, la Commission TSA a décidé de développer cette discipline au sein de notre ligue en élaborant des normes «Tir sur cible». Dans un futur proche, dans un premier temps lors de nos démonstrations et de nos Challenges, nous intégrerons le «Tir sur cible». Il n’est pas impossible que cette discipline trouve une place entière dans notre commission des techniques subaquatiques. Nous reviendrons vers vous dès que les choses seront mises en place. Pour la Commission TSA Thibault Hayt Laurence Sénéchal

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La Norvège n’est pas la première destination qui vient à l’esprit lorsqu’on planifie un séjour plongée. C’est encore plus vrai quand on parle de plongée souterraine. Ce pays magnifique offre pourtant de belles occasions de plongées en mer, que ce soit le long des côtes ou à l’intérieur des fjords, mais également en eau douce, dans des lacs aux eaux limpides ou en grottes. Les sites de plongée en eau salée sont souvent très riches en vie aquatique et les couleurs y sont magnifiques malgré les faibles températures. On peut y découvrir de nombreuses épaves anciennes ou plus récentes, ainsi que des créatures plus insolites telles que les fameuses méduses Periphylla. La visibilité est souvent très bonne, surtout en hiver, et contrairement à ce qu’on imagine la température de l’eau de mer reste supportable le long des côtes baignées par le Gulf Stream. La grotte de Plura, appelée Pluragrotta en Norvégien, fait partie de ces sites souterrains d’eau douce de la Norvège accessibles aux plongeurs. Elle se situe à environ 35 km à l’Est de Mo I Rana, une petite ville logée au fond du Ranfjord, près du Cercle Polaire Arctique à égale distance de la côte et de la frontière suédoise. Cette cavité inondée fait partie d’un ensemble de sites localisés sous la partie Nord des Alpes Scandinaves, elles-mêmes situées au niveau de l’ancienne chaîne calédonienne qui s’est formée il y a 400 millions d’années lors de la collision entre l’actuelle Amérique du Nord et l’actuelle Scandinavie. La région de Mo I Rana comporte environ 200 grottes 18

connues, pour la plupart non plongeables, parce que soit sèches, soit trop étroites, trop éloignées ou inaccessibles facilement. Le site de Plura est par contre bien accessible. Il est le résultat de l’érosion par la rivière Plura d’un calcaire cristallin poreux (marbre), tandis que ce phénomène a été quelque peu limité par la présence de granit dans de nombreuses autres grottes de la région. La grotte est devenue un site de plongée souterrain après la création du Barrage du lac de Kallvatnet dans les années soixante, travaux ayant entraîné une diminution du courant de la rivière Plura qui passe par ses cavités. Elle a été découverte par une équipe anglaise en 1966 mais n’a été explorée que bien plus tard par des plongeurs Norvégiens et Finlandais. Il y persiste encore un peu de courant et on peut y rencontrer quelques invertébrés ainsi que quelques rares poissons. En 2016 j’avais découvert sur le net quelques documents à son sujet, dont des photos qui montraient des formations assez particulières et des couleurs un peu inhabituelles par rapport à ce que je connaissais. Début 2017, lors d’un séjour au centre de plongée de Gulen j’ai pu établir quelques contacts pour organiser une visite, en étant cependant confronté à des problèmes logistiques importants sortant de l’ordinaire. Plus récemment, après avoir appris l’existence non loin de la grotte d’un centre de plongée avec entre autres une station

de gonflage, il m’a été possible d’improviser un séjour à la dernière minute. Hélas en 2014, le site a malheureusement été le théâtre d’un incident dramatique dans lequel deux plongeurs Finlandais sont décédés. Il s’agissait d’une plongée très engagée et dans des conditions difficiles. Est-il dès lors possible d’y plonger dans des conditions de sécurité correctes pour un plongeur souterrain «lambda», tout en profitant au maximum de ces plongées malgré des conditions de température assez particulières voire polaires ? A la lecture de la topographie il semble qu’il est possible de


s’y aventurer mais dans des zones de profondeur raisonnable pour un plongeur en circuit ouvert sur une distance de pénétration intéressante. Après reprise de contact avec le groupe de plongeurs locaux, j’ai eu la chance d’avoir une réponse favorable de Raymond O., un plongeur du coin, pour m’y accompagner et m’y guider. La logistique comprenant blocs, gonflages et logement serait assurée par le centre de plongée : (http://www.visitplura.com/). Ce centre est situé à une petite trentaine de kilomètres de l’aéroport de Mo I Rana. Il faut compter environ 45 minutes de trajet pour se rendre de cet aéroport à la ferme de Jordbrua où se trouve ce centre. Les vols vers

ce petit aéroport se font avec la compagnie Widerøe depuis quelques villes principales de Norvège, dont Oslo. A l’aéroport il est possible de louer un véhicule mais le centre de plongée peut aussi assurer le transport si besoin. Il faut savoir que ce site est situé un peu au milieu de nulle part, et par exemple le signal GSM sur place à moins de 20 minutes de trajet depuis la ferme en direction de Mo I Rana ne passe pas. On m’avait prévenu que je perdrais vite le signal mais je ne m’attendais pas à cette cure de désintoxication prolongée. Dans la même optique, dès l’arrivée à l’aéroport, il vaut mieux faire ses provisions au petit supermarché local avant de se rendre vers le centre de plongée isolé sans moyen

d’approvisionnement à proximité. Ceci dit, il est question dans un proche avenir que les exploitants du centre puissent s’occuper des repas. Je n’ai malheureusement pas pu profiter des beaux paysages enneigés bordant ce trajet vers Plura, car les journées en hiver sont très courtes. En plus il faut réellement faire attention sur cette route: le panneau de signalisation indiquant la présence de rennes, n’est pas là pour rien et j’ai donc dû éviter un de ces animaux en roulant doucement. Ceci est recommandé vu les conditions hivernales du mois de décembre, malgré une route bien dégagée par les chasse-neige et une voiture de location bien équipée pour cette météo hivernale. Courtes en lumière, mes deux jours ont par contre été bien occupés, avec deux plongées par jour, entrecoupées et suivies de séances de réchauffement intensif. Sur place, outre les locaux destinés à l’hébergement à proprement parler, il y a un autre bâtiment bien équipé et... bien chauffé avec salon, salle à manger et coin cuisine. L’hébergement est composé de quatre chambres individuelles avec un petit coin WC, un évier et une douche, ainsi que deux chambres avec des lits pour deux personnes. Une grande douche et un WC à côté de l’entrée donnant sur le salon complètent l’équipement sanitaire. Tout y est bien propre, rudimentaire mais confortable. Les jeunes propriétaires sont très sympathiques et très accueillants. Ils se font un point d’honneur à se former à la plongée, dont la plongée souterraine, afin de cerner au mieux les besoins de leurs visiteurs. Un instructeur plongée grotte/CCR fait aussi partie du staff. 19


L’hébergement est situé à environs 200 m de l’entrée de la grotte. La partie technique pour le gonflage et le stockage du matériel de plongée, ainsi qu’un endroit pour y sécher ce même matériel sont immédiatement accessibles. Ces infrastructures sont en principe ouvertes toute l’année mais il vaut mieux contacter les propriétaires pour d’éventuels arrangements et réservations. N’oubliez pas vos brevets et preuves d’assurance, ils vous seront demandés sur place. L’accès à la mise à l’eau est relativement aisé, malgré les conditions climatiques. Sur place, s’y trouvent un petit parking et un abri avec supports en bois pour s’équiper. En cas d’importantes

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chutes de neige un chasse-neige doit déblayer le petit chemin y menant mais ce service est payant. Le centre loue des blocs de 2x12 litres, des stabs S80 et des blocs déco O2. Il dispose aussi du matériel pour les plongeurs en recycleur. Pour les conditions de plongée on peut s’attendre à une très bonne visibilité sauf lors de la période de la fonte des neiges ainsi qu’après des pluies soutenues, mais en dehors de cela on est loin des cénotes mexicaines puisque la température de l’eau varie de 2 à 6 degrés maximum, plus basse bien entendu en hiver. Lors de mon séjour, une bonne couche de glace était présente à la mise à l’eau. Il a fallu la briser en partant du bord, là où elle était relativement moins épaisse, pour dégager ainsi un chemin jusqu’à atteindre une profondeur suffisante pour s’immerger. Lorsqu’il fait vraiment très froid il faut parfois avoir recours à une tronçonneuse pour pratiquer une ouverture suffisante. Un pic est aussi utilisé pour aider au dégagement de la glace ainsi que comme sécurité, à la sortie. J’étais donc en route pour un baptême de plongée

sous glace, combiné à des plongées souterraines, dont deux nocturnes vu la brièveté des journées. Raymond a pu me rassurer sur les techniques employées et spécifiques à la présence de cette couche de glace. Aussi malgré la saison très froide à cette lattitude et quelques chutes de neige, j’ai eu la chance de bénéficier de températures extérieures entre de -3°C et +2°C, ce qui reste correct. Par contre du début à la fin de chaque plongée, la courbe de température de mon ordinateur de plongée est restée uniforme et calée sur 2°C. Il va de soi que dans ces conditions, les protections thermiques doivent être optimales. Combinaison étanche obligatoire ainsi que de préférence, l’utilisation de gants étanches. Avec une souris principale très performante malgré une épaisseur raisonnable, et une autre sous-combinaison plus légère, je n’ai pas eu de difficultés particulières pour des plongées de max 60 à 70 minutes, sauf un peu froid au niveau des mains en raison d’une configuration peu efficace pour la circulation d’air entre la combinaison et les gants étanches.

Plura est la plus grande grotte inondée de Norvège, une des plus accessibles et la plus plongée. La partie moins profonde, sur la ligne principale, s’étend sur environ 400 mètres de long, avec une profondeur maximale de 34 mètres. Plusieurs passages latéraux avec une profondeur maximale de 41 mètres dans l’un d’entre eux, sont présents sur le parcours. Le passage principal remonte ensuite sur une partie hors d’eau longue d’environ 400 mètres qui ellemême est suivie de la partie la plus profonde du boyau à 132 mètres maximum de profondeur. Ensuite le passage remonte enfin vers une cavité sèche, la grotte de Steinugleflåg qui est aussi accessible depuis la surface par des techniques de spéléologie, via un puit vertical de 100 mètres. C’est lors d’une tentative de traversée de ce système d’un peu plus de 2 km de long dans un passage étroit et profond, que s’est produit l’accident de 2014. On imagine très bien que le moindre incident puisse se transformer en catastrophe vu l’isolement du site et les conditions difficiles de plongée. Les deux entrées de la grotte de Plura où se font les mises à l’eau sont facilement identifiables et la navigation dans la grotte est aisée sur un parcours très bien balisé, y compris au niveau des différents jumps. Il y a vraiment moyen de se faire plaisir sur un site très joli et très particulier. Les couleurs y sont 21


exceptionnelles et les formations rocheuses vraiment impressionnantes. On a peine à imaginer la force de l’eau qu’il a fallu pour sculpter de tels passages. Le boyau principal peut prendre des dimensions vraiment imposantes tandis que les passages latéraux sont plus intimes. Lorsque la cavité s’élargit, il n’est d’ailleurs pas toujours possible d’en percevoir les limites en dépit d’une très bonne

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visibilité. La lumière des phares donne par endroits des tonalités émeraudes à la grotte surtout lorsqu’elle s’élargit et les parois sculptées par l’eau prennent alors des allures d’écaille de serpent vert. En quatre plongées je suis vraiment resté émerveillé en permanence, les yeux encore éblouis par ces belles couleurs, suffisamment pour vouloir absolument y retourner, ce d’autant plus qu’il

y a également une autre cavité plongeable à 60 minutes de Plura, la grotte de Litjåga, plus intime et avec quelques restrictions mais aussi très belle m’a-ton dit. Il n’a pas été possible d’y plonger cette fois vu mon court séjour sur place mais aussi parce que des raquettes étaient nécessaires pour accéder au site sur un chemin pas trop long mais par contre très enneigé.


Le courant y est plus fort qu’à Plura, surtout au printemps et après de fortes pluies. Il faut progresser sur environ 475 mètres pour y atteindre un premier espace hors eau. La profondeur maximale y est de 22 mètres, pour une distance totale de 1,4 kilomètre. La plongée au-delà de la première chambre hors eau est plus exigeante et devrait être réservée aux plongeurs plus expérimentés au même titre que la partie profonde de Plura. Il faut savoir que chaque année, dans le courant du mois d’août, s’organise la «Plura Week». Lors de cet évènement, environs 50 à 70 plongeurs se rassemblent pour plonger sur le site de Plura et partager

le soir leur expérience du jour autour d’un feu de camp. Ces journées d’été sont alors très longues vu la situation géographique du lieu. La région comportant de nombreuses cavités, la spéléo sèche y est également possible. Cela a donc été un excellent séjour dont j’ai pu profiter, grâce à mon guide Raymond, et grâce à un centre de plongée qui mérite d’être mieux connu vu l’excellente logistique et le bon accueil qu’il offre. Un site de plongée qui vaut le déplacement et qui est devenu plus facilement accessible. On peut souhaiter aux exploitants de «Visit Plura» tout le succès qu’ils méritent.

Sources : https://www.facebook.com/VisitPlura/ http://www.visitplura.com/ http://www.ngdf.no http://www.uib.no/geo/62326/pluragrotta-ved-mo-i-rana Crédits : Photo du système de la rivière Plura: Courtesy of Professor Stein-Erik Lauritzen Institutt for geovitenskap, Universitetet i Bergen Plan de la grotte : © NGDF (Norsk Grottedykkerforbund) http://www.ngdf.no Texte et photos : Laurent Miroult

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C

omme de coutume, le comité de rédaction s’est rendu au 21 e Salon de la Plongée de Paris.

Cette année, il s’étendait sur 2 niveaux. Cela a permis un meilleur espace entre les différents stands. Beaucoup de voyagistes et centres de plongée étaient présents. Ce salon est l’occasion pour les responsables de votre revue de saluer les annonceurs, de faire de nouvelles découvertes et de rencontrer de vieilles connaissances. Un salon bien fréquenté par le public venu nombreux. Il est évident qu’il n’a pas été possible de visiter tous les stands. Parmi les annonceurs, il y avait les croisiéristes habitués à l’Hippocampe tel que Océano Safari, XPlorer Aquarius, Diving Attitude et Anthias avec une primeur de Serge Leroy, propriétaire du Nautile Evo, qui nous annonce les nouveautés 2019 pour son bateau avec, entre autre, le choix des lits modulables dans toutes les cabines afin de permettre aux couples de faire un lit de 180 cm ou séparés pour les autres. Il y avait aussi les centres de plongée comme Le Narval à Cassis avec Fabienne Henry et Jacqueline Dozin, deux monitrices nationales Lifras, Aqualonde avec son responsable emblématique Jéjé. Sans oublier ceux de Méditerranée comme le centre de Coléra. Et puis nos sponsors Scubapro, Aqua Lung et bien d’autres. Au détour des allées, des stands piliers de ce salon comme Turtle Prod représenté par Florence Rous les magazines de plongée avec Dominique Barray, photographe de «Plonger!» et puis Alain Norro représentant de recycleurs AP Diving. 24


De nouveaux stands belges commencent aussi à faire leur place comme les recycleurs SHARK. Beaucoup de plongeurs belges profitent de ce salon pour faire un long WE à Paris. L’attention des responsables de l’Hippocampe, s’est particulièrement portée sur trois objets présentés : le iBubble - un drone sous-marin, le Maoï – Ordinateur frontal et le MobiDive – une cuve de plongée mais pour celle-ci nous vous en parlerons dans un prochain Hippocampe.

Alain Norro représentant des recycleurs AP Diving

LE iBUBBLE, un drone autonome sous-marin. Dès qu’il est immergé, le drone accompagne le plongeur muni de son bracelet connecté. Il ne fait aucun bruit et évite les obstacles en utilisant son sonar. Il est inoffensif pour la vie marine. Plusieurs sortes de prises de vue sont préenregistrées. Grâce au bracelet, le plongeur peut changer d’angle de prise de vue. Le plongeur peut aussi le piloter en mode manuel afin de filmer ce qui l’intéresse particulièrement. Son autonomie est de maximum 1 heure. Dès que sa batterie faiblit, il revient vers le plongeur connecté et celui-ci peut alors l’accrocher pour terminer sa plongée en toute quiétude. Ce drone s’adresse à tous, plongeur, apnéiste, baigneur cependant son prix reste encore élevé. Le début de gamme se vend un peu moins de 4 000€. Toutes les infos : ibubble.camera 25


De nouveaux stands belges commencent aussi à faire leur place comme les recycleurs SHARK.

LE MAOÏ, un ordinateur qui rend votre masque intelligent … Ce système consiste à projeter les informations de l’ordinateur de plongée via un écran totalement transparent. Le plongeur a accès à tous les paramètres de sa plongée en un clin d’œil sans devoir regarder son poignet. Il se positionne (à l’aide de ventouses) au-dessus de n’importe quel masque. Les paramètres de plongée sont projetés à environ 2 mètres devant les yeux du plongeur.

Ils sont accessibles sans aucun effort et sans perturber le champ de vision ! Le Maoï dispose d’un petit écran dirigé vers l’extérieur qui permet au binôme de lire les paramètres de plongée. Maoï détecte la phase de plongée et adapte son affichage en conséquence (Vitesse de remontée, boussole, …). Il devrait être disponible très bientôt. Prix : environ 700 € Toutes les infos : thalatoo.com

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Le Narval à Cassis avec Fabienne Henry et Jacqueline Dozin, deux monitrices nationales Lifras


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NOSTALGIQUE INCORRIGIBLE OU MARIN D’EAU DOUCE? Un stage de plongée est un privilège pour chaque école de plongée, c’est un moment exceptionnel permettant l’échange d’expériences entre différents niveaux de plongeurs et donnant accès à une multitude de situations de plongée. Rien de tel qu’une croisière avec son club pour vivre des moments inoubliables, faire des plongées dérivantes, apprendre à monter sur un Zodiac, approfondir ses connaissances en faune et flore ou faire ses premières explorations d’épaves. Vivre ensemble 7 jours sur 7 dans un espace limité n’est pas toujours facile, mais cela permet d’apprendre à mieux connaitre ses compagnons et de renforcer les liens d’amitié. Une fois la décision prise d’organiser une croisière, il reste encore à définir le lieu et le moment. Pour permettre aux étudiants et enseignants du club de participer à la sortie, nous choisissons les vacances de la Toussaint pour partir. Avec une seule semaine à disposition et un budget limité, nous optons pour une semaine de croisière «Sud», partant de Port Ghâlib avec pour destination «St John’s Reef».

Notre voyage débute avec un avion qui a 3 heures de retard, mais une fois arrivés à Hurghada, tout se passe bien. Plus besoin de protéger ses bagages des porteurs trop enthousiastes à la recherche de bakchich. Un responsable de notre agence nous accueille et nous dirige vers notre bus. Celui-ci a de vraies soutes à bagages et une climatisation ; cela change de nos premiers voyages en Egypte quand les valises étaient lancées sur le toit d’un minibus sans être attachées.

faire croire aux nouveaux qu’il y avait une époque où il fallait plonger avec des tables, que seules deux plongées par jours étaient autorisées et que le Nitrox était quasiment inconnu.

Les routes de terre battue ont fait place à une route digne de ce nom. En chemin nous rencontrons des camions illuminés comme des sapins de Noël avec des guirlandes de LED rouges, vertes ou jaunes. Quelle révolution, comparé au temps où les Égyptiens roulaient la nuit les phares éteints.

Après la première plongée, nos guides paraissent un peu perdus : l’idée que nous ne voulons pas plonger à 10 personnes en file indienne derrière eux semble les perturber, mais finalement ils s’y font et profitent de leur temps libre inattendu.

Après 3 heures de route, nous voilà enfin à Port Ghâlib où nous montons à bord du Golden Dolphin I. Le bateau est conçu pour 20 plongeurs, chacun reçoit un bac pour son petit matériel, sa place et une bouteille réservée pour toute la semaine. Les cabines sont propres, climatisées, équipées d’un frigo et disposent toutes d’une toilette et d’une douche. Cela change des premiers bateaux de croisière où les cabines étaient de vrais saunas et prévues pour 3-4 plongeurs. Il n’y avait que deux toilettes pour tout le bateau et pour tirer la chasse il fallait prendre un seau, le remplir d’eau de mer et le verser dans les toilettes. Le soir même nous quittons le port et naviguons pendant la nuit afin de gagner le sud. Le lendemain matin a lieu le premier briefing suivi d’un «check dive» et c’est le début d’une semaine de plongée avec, la plupart du temps, la possibilité de plonger 4 fois par jour. Difficile de

Ici le «Nitrox for free» est à disposition et comme nous avons l’encadrement nécessaire, nous en profitons pour faire passer le brevet à ceux qui ne l’ont pas encore. Quel luxe de pouvoir permettre à tout le groupe de plonger avec ce plus pour la sécurité.

La routine journalière s’instaure rapidement : réveil à 5h30, une plongée avant et après le petit déjeuner, puis le repas de midi, suivi d’une plongée l’après-midi, le goûter et une dernière plongée juste à la tombée de la nuit qui est suivie par le repas du soir. Entre les plongées, débriefing, vérification du nom des poissons observés, repos et hydratation. On boit de l’eau et des softs, la consommation d’alcool est strictement interdite avant la plongée et surveillée par les guides. La bière est même interdite au repas de midi, sous peine d’interrompre la croisière et de ramener tout le monde au port. Voilà une rigueur qu’on ne connaissait pas chez les Egyptiens. Mais les règles sont moins strictes après le souper où nous entamons la décompression de surface... Nous profitons des températures agréables et les anciens racontent leurs anecdotes jusque tard dans la nuit. Où est passé le bon vieux temps où la plongée était réservée aux vrais aven29


pour noyer nos chaussures et valises stockées dans les bancs du pont supérieur. Sous l’eau, les sites de plongée sont variés : des récifs percés de nombreuses galeries, une petite épave, des tombants et des vastes jardins de coraux, il y en a pour tous les goûts. La multitude de couleurs et la richesse de la faune et de la flore impressionnent toujours, surtout ceux qui découvrent la Mer Rouge. Une baignade avec un banc de dauphins couronne le séjour. Cependant, les sites sont fort fréquentés, nous ne sommes jamais moins de 5 bateaux par site et il n’y a pas de bouée ou d’autres dispositifs pour amarrer les bateaux sans détériorer les récifs. Ceux qui ont déjà fait une croisière «Grand Sud» constatent avec regret que les récifs commencent à montrer les traces de cette exploitation intensive. Nous avons l’impression que les Égyptiens répètent les erreurs qu’ils ont déjà faites dans le nord de la Mer Rouge et que la destruction des récifs descend du nord vers le sud comme une maladie se répandant inexorablement. Même si cette évolution nous inquiète, la sortie est pour notre jeune club un véritable succès : beaucoup de bonne humeur, de nouvelles expériences, des liens d’amitié resserrés et surtout de très bons souvenirs. Sans mélancolie, nous concluons que l’aventure et l’esprit pionnier ont fait place au confort et à la sécurité. Daniel Bartholemy Photos : Daniel Bartholemy et Tobias Rentmeister turiers, où la tourista était sans pitié, où les moniteurs étaient des descendants directs de Neptune et où on caressait des murènes à 80 mètres de profondeur avec une bouteille d’air comprimé de 12 litres, le couteau entre les dents? Mais les nouveaux auront aussi des histoires à raconter, car Éole est très indécis cette semaine : à plusieurs reprises, le ciel se couvre en quelques minutes, le vent tourne si rapidement que le deuxième groupe de plongeurs ne peut même plus aller à l’eau. Le bateau est poussé vers le récif, forçant le capitaine à quitter les lieux au plus vite et à ramener le premier groupe déjà à l’eau en Zodiac. Ces caprices du temps sont accompagnés de fortes pluies qui ne durent heureusement jamais plus d’une heure, mais assez longtemps 30


Votre croisiériste belge en mer Rouge

Croisières au Soudan de février à mai Croisières en Egypte de mai à décembre Tél Belgique : 0470 34 55 13 - Tél Egypte : +20 115 302 27 81 info@oceanos-safari.com - www.oceanos-safari.com - Facebook : OceanosSafari

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Et pourtant, nous ne pouvons pas nous passer de l’apport de lumière artificielle. Que ce soit à l’aide d’un ou plu-

sieurs flashs ou de lampes puissantes. Il y a donc quelques principes à connaitre sur l’eau, son effet sur la

?

?

lumière et la conséquence sur l’utilisation de la lumière artificielle dans la création de nos photos. Bien que je ne parlerai que de flashs, ces considérations s’appliquent aussi aux lumières continues que sont les lampes. Même si les puissances de ces dernières augmentent de façon incroyable pour atteindre des valeurs de 33.000 lumens, elles restent sensibles à la vitesse, au diaphragme et à la sensibilité ISO comme la lumière naturelle. Je préfère donc les flashs qui ne sont pas sensibles à la durée d’exposition (cf l’article Contrôle de l’ambiance d’arrière-plan sur www.plongeephoto.com) et qui me donnent plus de liberté et de contrôle sur l’exposition de mes images.

Figure 1 Sony RX-100 M5 - ISO 160 - f 5.0 - 1/125s - Sans flash Nous ne pouvons nous en passer

LE MILIEU La photographie sous-marine se fait ... dans l’eau. C’est donc un milieu différent de l’air … et pas qu’un peu. Si la lumière des étoiles, et du soleil en particulier, nous parvient sans encombre au travers de millions de kilomètres dans le vide et quelques kilomètres d’air, lorsque nous sommes dans l’eau, c’est tout autre chose. Après quelques mètres, les rouges et oranges disparaissent. Dans les eaux les plus claires, le bleu descend jusque 800 mètres environ.

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Figure 2 - Nikon D800 - ISO 500 - 16mm - f 9.0 - 1/125 s La lumière est un peu dure, venant du dessous et créant des ombres fort marquées.


CONSÉQUENCES Outre la densité de la matière et les effets d’optique (réfraction, modification des tailles et distances apparentes) qui en résultent, l’agitation de la surface amoindrit la quantité de lumière qui entre dans l’eau. Ensuite, les rayons sont absorbés progressivement en fonction de leur longueur d’onde (= leur couleur). Ceci est en général bien connu et maîtrisé. Il est donc nécessaire d’apporter de la lumière artificielle si nous voulons retrouver les couleurs de nos sujets. Il y a donc une notion de quantité (de puissance) qui entre en lice. L’eau n’est pas cristalline. C’est un milieu vivant qui comporte toutes sortes d’éléments parfois microscopiques, parfois visibles à l’œil nu et toute la gamme intermédiaire. Ces particules diffusent la lumière, comme le brouillard le fait sur terre. Nous disons bien parfois «Quelle purée de pois», «J’étais dans un brouillard complet» lorsque nous sortons de certaines plongées. En fonction de l’eau, cela se voit plus ou moins sur nos photos: moins de contraste, arrière plan plus diffus - voir absent.

Cette caractéristique (douceur) de la lumière naturelle est primordiale et souvent sous-estimée lorsque nous apportons de la lumière artificielle.

QUANTITÉ ET QUALITÉ En effet, la lumière que nous apportons en quantité doit aussi être de qualité. Cette qualité est d’être aussi proche que possible de la lumière naturelle et donc diffuse, douce. C’est surtout important lors de la photographie d’un sujet dans son milieu. En effet, la photo macro est moins sujette à cette contrainte (moins d’eau, moins de présence de lumière naturelle). C’est donc pour obtenir plus de douceur

que l’ajout d’un diffuseur est intéressant. Outre l’augmentation de l’angle de couverture, la diminution de la puissance et la modification de la couleur de la lumière du flash, le diffuseur ... diffuse la lumière et la rend plus semblable à la lumière naturelle dans l’eau.

CONCLUSION L’apport de lumière artificielle doit être en quantité suffisante pour donner la bonne exposition ET elle doit être de qualité: douce et diffuse comme l’est la lumière naturelle sous l’eau. Cela évite les aspects non-naturels ou ce petit quelque chose qui dérange dans la photo. Un diffuseur remédie à cela.

Texte et photos : Pierre-Bernard Demoulin Instructeur photographe sous-marin pbd@plongeephoto.com www.plongeephoto.com www.facebook.com/PlongeePhoto You Tube : chaîne « Plongée Photo » 33


ÉCREVISSES EXOTIQUES

ou comment protéger notre écrevisse indigène Avant le XXe siècle, nos étangs et rivières ne connaissaient pas d’autres écrevisses que l’écrevisse indigène dite à pieds rouges, Astacus astacus. Favorisées par les introductions humaines, l’écrevisse signal de Californie Pacifastacus leniusculus, l’écrevisse américaine Orconectes limosus, l’écrevisse turque Astacus leptodactylus et l’écrevisse de Louisiane Procambarus clarkii, s’imposent de plus en plus dans nos eaux douces.

LES ÉCREVISSES EXOTIQUES L’Aphanomycose, appelée plus communément «peste de l’écrevisse», est une maladie originaire d’Amérique causée par un champignon parasite spécifique des écrevisses. Suite à son introduction accidentelle en Italie à la fin du XIXe siècle, la maladie s’est répandue à travers le continent européen, décimant de manière foudroyante les populations d’écrevisses indigènes. Favorisées par une résistance innée à cette maladie, les écrevisses américaines ont alors été introduites en Europe afin de combler le déficit lié au déclin des écrevisses indigènes et maintenir des stocks exploitables pour la consommation humaine. Ces introductions perdureront tout au long du siècle passé, se prolongeant

même jusqu’à aujourd’hui. C’est au total une dizaine d’espèces exotiques, presqu’exclusivement américaines, qui ont été introduites à des degrés divers en Europe. En Wallonie, 4 espèces exotiques sont recensées, en plus de l’écrevisse indigène. Une fois introduites dans la nature, les écrevisses exotiques colonisent rapidement les milieux qui leur sont propices, en suivant le réseau hydrographique. On les retrouve dans la plupart des zones humides, eaux closes ou rivières, depuis la zone à truite jusqu’à la zone à brème des cours d’eau. La dispersion naturelle de ces espèces est d’en moyenne 1km par jour vers l’aval de la rivière, mais les écrevisses ont la capacité de remonter la rivière et même de contourner les obstacles présents au sein du lit mineur en empruntant le lit

L’ÉCREVISSE INDIGÈNE, DITE À PIEDS ROUGES • • • • • • •

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Originaire d’Europe occidentale et continentale ; Ecrevisse brunâtre ou bleutée de 15-18 cm maximum ; Reconnaissable à ses pinces granuleuses, rouges en face ventrale, mais sans taches blanches à la commissure des pinces. Ne présente pas d’ergot sur l’article précédant les pinces. Fréquente les rivières, lacs et étangs ; Demande une eau de bonne qualité et bien oxygénée ; Peut creuser des galeries ; Restreinte de nos jours à quelques dizaines de sites en Wallonie.

majeur du cours d’eau. Elles sont alors susceptibles d’entrer en contact avec l’écrevisse à pieds rouges, laquelle succombera alors rapidement suite à l’introduction de spores du champignon parasite dans le milieu. Les écrevisses exotiques possèdent aussi une fécondité plus élevée et une agressivité plus importante que l’écrevisse indigène et sont de ce fait intrinsèquement plus compétitives que l’espèce indigène (voir Tableau 1). Vous trouverez ci-dessous une description succincte des cinq écrevisses rencontrées actuellement en Wallonie. Pour en savoir plus et notamment accéder à une clé d’identification, n’hésitez pas à consulter le site de la Wallonie à l’adresse suivante : http://biodiversite.wallonie.be/servlet/ Repository/?ID=36648.


L’ÉCREVISSE TURQUE • • • • • •

Origine ponto-caspienne ; Ecrevisse plutôt claire de 15-20 cm. Ses pinces sont étroites et allongées et sont claires aussi en face ventrale. Ne présente pas d’ergots sur l’article précédant les pinces ; Fréquente les eaux plutôt calmes (étangs, lacs) ; Tolère les eaux modérément polluées et saumâtres ; Peut creuser des galeries ; Répandue et relativement commune en Wallonie.

L’ÉCREVISSE AMÉRICAINE • • • • •

Origine nord-américaine ; Petite écrevisse brunâtre de 12 cm maximum, facilement reconnaissable aux taches rouges qui ornent son abdomen. Présente un ergot sur l’article précédant les pinces ; Fréquente les plans d’eau et les rivières relativement profondes ; Espèce peu exigeante tolérant les eaux polluées ; Répandue partout en Wallonie.

L’ÉCREVISSE DE CALIFORNIE • • • • • •

Origine nord-américaine ; Ecrevisse brunâtre de 20 cm maximum, reconnaissable à la tache blanche ou bleutée à la commissure des pinces. Dessous des pinces et des pattes rouge ; Fréquente les zones humides depuis les ruisseaux jusqu’aux plans d’eau ; Requiert comme l’écrevisse indigène une eau de bonne qualité et bien oxygénée ; Peut creuser des galeries. Très commune au sud du sillon Sambre et Meuse ; très peu présente au nord de ce dernier.

L’ÉCREVISSE DE LOUISIANE • • • • • •

Origine nord-américaine, aujourd’hui la plus répandue dans le monde ; Ecrevisse rougeâtre de 15 cm maximum. Très reconnaissable à son rostre triangulaire et aux excroissances rouges présentes sur ses pinces ; Fréquente les eaux stagnantes, turbides et peu profondes (marais et étangs) ; Très tolérante aux eaux polluées et aux habitats dégradés ; Creuse de longues galeries (jusqu’à 2 mètres) qui provoquent des affaissements de berges. Présente localement en Wallonie.

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TABLEAU 1. POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT DES ESPÈCES D’ÉCREVISSES EN WALLONIE Écrevisse à pieds rouges

Écrevisse turque

Écrevisse américaine

Écrevisse signal

Écrevisse de Louisiane

Fécondité Vitesse de croissance Agressivité

Densité/m2 Résistance à la peste

- nulle -

Potentiel invasif faible

moyen

fort

AUTRES CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES Outre la transmission de pathogènes aux écrevisses autochtones, les écrevisses exotiques peuvent également causer des nuisances économiques et écologiques en cas de forte densité. L’écrevisse de Louisiane, par exemple, est connue pour transformer les écosystèmes aquatiques et modifier les communautés de poissons. De part son régime alimentaire omnivore et son caractère fouisseur, cette espèce

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peut transformer un plan d’eau bien végétalisé aux eaux claires et transparentes en plan d’eau turbide, riche en phytoplancton mais peu accueillant pour la végétation aquatique, les amphibiens et certains poissons prédateurs comme le brochet. De plus, certaines écrevisses exotiques peuvent grandement fragiliser les berges en creusant leurs réseaux de galeries et conduire à des effondrements spec-

taculaires pouvant nécessiter de coûteux travaux de renforcement. Au final, comme indiqué sur le schéma suivant, nombreux seront les impacts directs (traits continus) et indirects (traits discontinus) sur l’écosystème concerné. Leur incidence pourra parfois être positive (texte en vert) mais surtout négative (texte en rouge).


On rappellera enfin que les écrevisses sont susceptibles de bio-accumuler de nombreux produits toxiques, métaux lourds ou autres pollutions, lorsqu’elles fréquentent des eaux polluées. Il s’agit donc de se montrer prudent avant de les consommer. Les écrevisses exotiques constituent donc une réelle menace qui pourrait s’avérer fatale pour l’écrevisse à pieds rouge en Wallonie. De manière collatérale, elles peuvent également affecter et modifier profondément les écosystèmes dans lesquels elles sont introduites, voire provoquer des dommages économiques et écologiques. Sachez également que dans toute l’Union Européenne, introduire dans un milieu naturel ou déplacer les espèces d’écrevisses américaines illustrées cidessus est un délit. Il est donc primordial de veiller à ne relâcher aucun spécimen de ces espèces exotiques dans le milieu naturel. La collaboration de tout le monde et les actions de prévention sont d’autant plus importantes que la gestion des populations d’écrevisses se révèle souvent très compliquée …

joritairement en carrières, or c’est justement en carrières - et en étangs - que (sur)vivent les dernières populations d’écrevisses à pieds rouges. Les anciens milieux carriers, inondés par les remontées de la nappe phréatique, sont déconnectés du réseau hydrographique et donc, sauf introduction malencontreuse, ils sont exempts d’aphanomycose. Idéal donc pour servir de refuge à l’écrevisse indigène maintenant que les cours d’eau sont quasi tous concernés par la présence du fameux champignon. Pour limiter les risques de propagation de la maladie, quelques précautions s’imposent : •

LES ÉCREVISSES ET LA PLONGÉE La pratique de la plongée est une voie possible de propagation des spores du champignon induisant la maladie. Ce n’est bien sûr pas la seule, mais comme il s’agit d’une pratique encadrée, il y a moyen de réduire les risques. D’autres voies de propagation ont été identifiées avec +/- de possibilités d’intervention : baignade sauvage, expansion du castor et du raton laveur, déplacement des oiseaux d’eau, déversements issus de l’aquariophilie, bottes souillées de boues, matériel de pêche, etc … En Wallonie, la plongée s’effectue ma-

Il est nécessaire de bien faire sécher son matériel entre deux plongées dans deux sites différents (temps de séchage + 24 heures minimum), à plus forte raison si la présence d’écrevisses est connue, quelle qu’elle soit ! C’est en effet l’humidité du support qui permet aux spores de survivre. Un seul mot d’ordre ici : quasi sec n’est pas sec ! Si le temps imparti ne permet pas de faire complètement sécher le matériel, il conviendrait alors de désinfecter l’entièreté du matériel avec un produit ad hoc (Virkon S, voire EcoSterix par exemple). La pratique de la plongée hors site dûment autorisé est à proscrire. En effet, comme dit un peu plus haut, des opérations de sauvegarde de l’espèce indigène sont parfois réalisées en milieu carrier, bien souvent privé et d’accessibilité non autorisée. Si malgré tout des activités subaquatiques non contrôlées étaient pratiquées dans ces sites, cela mettrait en grand péril la réussite du projet de restauration

Pour en savoir plus : http://biodiversite.wallonie.be/fr/17-10-2018-colloque-poissons-et-ecrevisse-de-wallonie-presentations-des-orateurs. html?IDD=5899&IDC=3422 La cohabitation avec les plongeurs est possible mais elle ne pourra se faire sans le respect par tous de ces quelques mesures de précautions ! APPEL À SIGNALEMENT En préambule à de possibles actions qui seront menées dans le cadre d’un futur projet LIFE, un inventaire des écrevisses exotiques est en cours. Pour compléter et orienter nos recherches afin d’être le plus précis possible, nous sollicitons votre collaboration. Avez-vous déjà vu ou avez-vous connaissance de la présence d’écrevisses quelque part dans le bassin (cours d’eau, étangs, …) ? Toute donnée récente ou ancienne est intéressante pour nous permettre notamment d’orienter nos prospections. Voici deux manières pour nous faire part de vos observations : • Page Facebook spécifique gérée par Marie Rassart (RCAS) : h t t p s : / / w w w. f a c e b o o k . c o m / groups/361012391134758/ • Portail d’encodage de la Cellule interdépartementale Espèces invasives (SPW) : http://biodiversite.wallonie.be/encodage-invasives

Grand merci pour votre aide ! Auteurs : Jérémie Guyon, Etienne Branquart, Adrien Latli, Olivier Antoine et Roger Cammaerts.

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Modification au niveau de la plongée enfant A la suite de demandes et d’observations, la Cellule directrice a proposé au Collège du mois de décembre des modifications au niveau des standards de la plongée enfant. EN VOICI, UN PETIT RÉSUMÉ : • En ce qui concerne la visite médicale, le dossier et l’audiotympanométrie ont été supprimés. Un ECG au repos est à réaliser pour les enfants qui s’inscriront au sein de la Ligue dans les 30 jours de leur inscription. Pour les enfants déjà inscrits, ils doivent être régularisés pour le 1er avril 2019. Soyons vigilants, les enfants qui approchent de l’âge de 14 ans devront pour leur passage à la plongée adulte réaliser un ECG à l’effort puisque celui-ci est requis lorsqu’ils auront 14 ans. • L’autorisation des deux parents est requise et donnée aussi longtemps que les parents ne manifestent pas une volonté contraire. Nous savons que cela peut parfois poser problème lorsqu’un enfant ne voit plus un des deux parents. • En ce qui concerne l’évolution de l’enfant sur un site, depuis toujours, nous mentionnions que l’enfant ne pouvait évoluer en pleine eau, une interprétation stricte de cette règle amenait certains moniteurs à éviter certains sites de plongée. S’il est vrai qu’il faut un site avec un certain intérêt, 38

promener l’enfant pendant des heures pour ne rien voir n’a pas beaucoup de sens, certains sites nous amènent parfois à devoir traverser des zones en pleine eau pour en rejoindre une autre qui présente un intérêt. Aussi, le standard intitulé «Généralités» prévoit qu’il faut dans tous les cas un repère visuel comme une paroi de carrière. Nous attirons votre attention sur la vigilance à avoir sur certains sites, sauter au-dessus d’une zone de 40 mètres est certainement à éviter. • En ce qui concerne les profondeurs, nous avons eu retour de changement de fédération d’enfants par les parents qui voulaient permettre à leur enfant de descendre plus profondément, notamment en adhérant à PADI car il donne accès à la profondeur de 18

Age

Plongée découverte

m aux enfants. Nous nous sommes posés la question sur la nécessité d’adhérer à la demande de changement de profondeur et soucieux de la sécurité, nous avons demandé l’avis de la Commission médicale qui s’est montrée favorable à ce changement. Par mesure de prudence, nous avons été attentifs à rendre l’accès à la profondeur de manière progressive et en tenant compte évidemment des compétences de l’enfant. Les profondeurs dépendent de l’âge et ce, pour des raisons médicales. La question a été posée de déterminer un âge pour l’acquisition d’un brevet mais c’est difficile à réaliser. En effet, certains enfants plongent beaucoup et évoluent donc plus vite que d’autres qui ne réalisent que quelques plongées par an.

Baptême

(Les 2ères plongées en eaux libres)

et non breveté

Dauphin bronze Dauphin d’argent et d’or

8 à 10 ans

7 mètres maximum

10 à 12 ans

10 m maximum à la condition d’avoir effectué 5 plongées à 5m

12 à 14 ans

3m maximum

5m maximum

15 m maximum à la condition d’avoir effectué 5 plongées à 10m et 5 plongées à 5 m


La plongée découverte est une plongée en eau libre qui permet d’avoir un aperçu de l’activité, et de promouvoir les formations et le système associatif Lifras. Cette plongée découverte s’adresse aux enfants non membres d’une section P.E. de la Lifras à partir de 8 ans, selon les prérequis repris dans le standard concerné. On entend par plongée baptême en eaux libres les deux premières plongées effectuées en eaux libres par un enfant membre d’une section P.E. de la Lifras.

CAHIER PÉDAGOGIQUE DU CANDIDAT CERTIFICATEUR ENFANT ______________ Nom et prénom

2019

Un enfant acquiert les nouvelles prérogatives au jour anniversaire. L’instructeur/ encadrant PE sera vigilant aux effets de la thermocline. • En ce qui concerne l’instructeur certificateur P.E. Lifras : les assistants moniteurs qui sont très actifs au niveau de la plongée enfant peuvent désormais se présenter comme certificateur. Cela permettra également de répondre aux nombreuses demandes de certification et valorisera leur brevet et leur expérience. Ils seront toutefois accompagnés pour les certifications d’un instructeur certificateur P.E. Lifras au minimum moniteur club. Pour l’ensemble des candidats, il faudra également désormais avoir assuré 10 entraînements piscine l’année qui précède l’inscription comme candidat certificateur et avoir encadré des enfants régulièrement lors des plongées en eau libre (certifié par le chef d’école) et être en ordre de CFPS. Un certificateur doit avoir une solide expérience et une légitimité pour évaluer les compétences des candidats. • Un cahier pédagogique existe aujourd’hui pour remplacer les feuilles volantes qui sont toujours disponibles sur l’extranet. Les candidats l’ont reçu lors de la distribution du kit PE. Ce cahier a été instauré pour les candidats instructeurs certificateurs P.E. Lifras.

VOICI DES PRÉCISIONS SUR DES QUESTIONS RÉGULIÈREMENT POSÉES : • En eaux libres, les normes d’encadrement n’ont pas été changées, il s’agit d’un instructeur/ encadrant pour un enfant et d’un instructeur/encadrant pour deux enfants possédant la qualification palanquée ou si un des 2 enfants passe sa qualification palanquée. • Le baptême en piscine consiste en trois premières plongées d’initiation qui doivent être données dans une école section P.E. Ainsi, il n’est pas possible d’effectuer un baptême d’un enfant dans une école qui n’est pas certifiée enfant. En effet, celle-ci ne dispose pas du matériel requis en matière de sécurité et d’équipement spécifique aux enfants, de matériel didactique et de plongée spécifique à la plongée enfant. • A 14 ans, le dauphin est considéré comme administrativement «adulte» et a : - soit déjà fait ses 5 plongées et peut bénéficier de la passerelle vers le 1 étoile. Il est à noter que, tant qu’il n’a pas été homologué, il est considéré comme «non homologué». - soit n’a pas réalisé ses 5 plongées et doit dès lors faire son cursus complet pour obtenir le brevet une étoile. - les plongées de la carte «Passerelle» peuvent être complétées à n’importe quel moment. Soyez donc attentifs à ce que ces enfants aient leurs cinq plongées à l’âge des 14 ans et qu’ils soient au minimum dauphin de bronze. La Cellule directrice APPE, Virginie Gailliez, Valérie Fabre, Danièle Goffinet, Marc Maréchal, Marc Allemeersch ANNONCE DES ACTIVITÉS • Eté APPE – Dimanche 14/07, PLATE TAILLE Qualification secourisme – Samedi 03/08, GOMBE Enquête criminelle (scène de crime) – Dimanche 25/08 VODELÉE La chimie de l’eau (analyses) – Samedi 14/09 ZÉLANDE Les marées + faune et flore en Zélande • Vendredi 8/11 : Assemblée Générale • Stage de formation des encadrants/ instructeurs et instructeurs certificateurs P.E. Lifras : week-end résidentiel à Spa les 15, 16, 17 novembre 2019

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Les grandes innovations Cela existe depuis quand? En 200, en Chine, sous la dynastie des Han, invention du compas magnétique. A l’origine, il pointait le sud et non le nord. 1832. Le 15 janvier, à Honfleur, Frédéric Sauvage prouve que la propulsion par hélice est trois fois plus rapide que celle par roues à aubes. Il est considéré comme l’un des inventeurs de la propulsion à hélice appliquée aux bateaux. 1836. L’anglais Francis Pettit Smith développe une hélice en bois pour un moteur de 6 cv équipant un bateau fluvial.

1942. American Cyanamid invente la résine de polyester, elle permet désormais de mouler des produits à température ambiante avec des temps de durcissement rapides, ce qui a stimulé la production de bateaux en fibre de verre.

1880. L’antifouling, les grands constructeurs du 19e siècle fixaient des plaques de cuivre sur les bateaux pour protéger les coques. A partir de 1880, l’antifouling fait son apparition.

1957. Fondation du réseau NMEA par la National Marine Electronics Association. Il permet aux appareils électroniques de différents fabricants de communiquer entre eux. Le premier protocole, achevé en 1980, s’appelait NMEA 0180, il a évolué vers NMEA 1083 et à la norme NMEA 2000 actuelle.

1905. Premier salon nautique organisé à New York, les bateaux étaient alors tractés par des chevaux jusqu’à Grand Central Palace.

1959. Bennett Marine lance les premiers flaps ajustables et contribue à améliorer les performances et la stabilité des bateaux.

1922. Ralph Samuelson invente le ski nautique sur le lac Pepin (Minnesota).

1959. Alors que les sous-mariniers de la seconde guerre mondiale disposaient du sonar, ce n’est qu’en ‘59 que Lowrance commercialise sa Little Green Box, qui permit aux plaisanciers de remiser leur sonde à main.

1928. Invention du premier gilet de sauvetage gonflable pour les pilotes de l’air force américaine. 1933. In,vention accidentelle de la fibre de verre due à une mauvaise manipulation dans une usine de verre. 1934. Le radar, développé comme une unité d’impulsion rudimentaire mais fonctionnelle en 1934 au Laboratoire naval américain de recherche, le radar-radio détection et télémétrie fut affiné par des scientifiques britanniques. Les premiers radars de petits bateaux sont venus de Decca, Furuno et Raytheon dès 1954. En plus de sa fonction d’aide à la navigation, le radar fournit des données météo.

40

1939. Avec l’introduction du nylon à l’Exposition universelle de 1939 à New York, DuPont révolutionne le monde du textile. Adieu les amarres en chanvre qu’il fallait faire sécher à quai après chaque utilisation.

1964. EZ Loader fait breveter la première remorque à rouleaux pour bateaux. 1964. Le RIB est créé en Grande-Bretagne pour la Royal National Lifeboat Institution par une équipe dans laquelle on retrouve Dag Pike, officier de la marine marchande, puis il rejoint la RNLI pour le développement des canots de survie. Il participa à de nombreuses courses nautiques dont un record de la traversée de l’Atlantique avec le fondateur de Virgin, Richard Branson. Avon, a présenté le premier RIB de production au Salon nautique de Londres en 1969.


marines… Années 70, c’est à cette période que Teleflex commence à produire des directions hydrauliques ce qui constituera une sensible amélioration par rapport à la direction à câble, éliminant les effets de retour. La société est connue aujourd’hui sous le nom de SeaStar. Fin des années 70, le Loran C : Le système loran (abréviation pour la navigation à longue distance – Long Range en anglais) des radiobalises de navigation existait depuis la Seconde Guerre mondiale, la version loran-C, a démarré en 1957. Mais ce n’est qu’à la fin des années 1970 que des récepteurs plus compacts pourront être installés sur des bateaux de plaisance. Furuno, Koden, Micrologic etc. Loran-C est devenu une aubaine pour les plaisanciers, leur permettant de naviguer avec précision la nuit et par temps de brouillard. C’était un must jusqu’à l’arrivée du GPS 1973 GPS conçu par Navstar et basé sur des satellites militaires US. Aujourd’hui, 32 satellites fournissent une précision mondiale à 5 m. 1984. Alors que les cartes papier régissaient la navigation depuis des siècles, une petite entreprise appelée Navionics lance le premier traceur de cartes électroniques appelé Geonav. La balise de sauvetage (EPIRB). Aujourd’hui, les radiobalises de localisation d’urgence et les radiobalises de localisation personnelle (PLB) utilisent une constellation de satellites sophistiqués pour localiser les plaisanciers en détresse et fait partie des équipements de sécurité indispensable à bord.

P

CAP D’ABELLE

BANYULS SUR-MER

LES 3 MOINS

RESERVA MARINA DE BANYULS

CERBÈRE PORTBOU

PUNTA FALCÓ

PUNTA GATILLEPIS

ILLA GROSSA

ZONA D’ESPECIAL INTERÉS PESQUER COLERA-PORTBOU

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Gilles Van Haelst Extrait de «Le pneu» n°116 juin 2018 Revue du Belgium Pneumatic Club

PUNTA CLAPÉ BETA BLANCA

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COLERA

CADAQUÉS

ROSES

EMPURIABRAVA

DIVING CENTER COLERA - 17496 COLERA

DIVING CENTER COLERA · 17496 COLERA COSTA BRAVA NORD - GIRONA - ESPANYA Tel. 0034 972 389 018 · www.divingcenter

0034 972 389 018 - INFO@DIVINGCENTERCOLERA.COM 41 WWW.DINVINGCENTERCOLERA.COM


EXAMEN PISCINE MONITEUR CLUB

NOVEMBRE 2018

SAUT DROIT DU BORD, 30 SECS D’APNÉE IMMOBILE SUIVIS D’UN PARCOURS DE 25 M EN APNÉE

Le candidat effectue un saut droit et se place en position stable. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, il regarde le moniteur.

Au signal du moniteur il effectue un parcours de 25 m de palmage efficace.

En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface.

Il récupère sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal.

ÉTOILE À SIX PLONGEURS

Un des participants effectue un canard et se dirige vers le scaphandre déposé au fond.

42

Position sur le fond : couché à plat, jambes tendues, un peu écartées, bras croisés, coudes en appui sur le fond.


Prendre le deuxième étage d’une main, mettre l’embout en bouche et expirer dans le détendeur.

Après cinq minutes au maximum, le jury indique la fin de l’épreuve.

DÉSÉQUIPEMENT ET RÉÉQUIPEMENT À 3 M

Le candidat se met en position stable. Il enlève son scaphandre le dépose devant lui sur le fond. Il enlève l’embout de la bouche, ferme le robinet, en contrôle la fermeture et dépose le deuxième étage avec précaution sur le fond. Après son déséquipement, il remonte calmement en surface.

Ensuite, le plongeur rejoint le matériel déposé sur le fond.

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Il ajustera ses palmes avant le bouclage de la ceinture. Il ne sera permis d’effectuer qu’une seule inspiration pendant que le candidat s’équipe de PMTC . Le plongeur assure une bonne stabilité sur le fond sans avoir tendance à émerger et sans devoir s’accrocher au scaphandre.

Au signal du moniteur il remonte calmement embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface.

QUATRE PARCOURS DE 20 M EN APNÉE AVEC SCAPHANDRE

Le candidat, équipé, effectue un saut droit du côté de la grande profondeur, enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé à une distance de 20 mètres.

Ensuite le candidat retire l’embout et le rend au jury. Il fait demi-tour.

Le candidat fait le signe «je n’ai plus d’air» et reçoit le détendeur du jury. Le jury comptera bien visiblement 20 secondes.

Il effectue quatre parcours.

PROCLAMATION DES RÉSULTATS

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Au terme de ceux-ci il remonte calmement, embout en bouche.


NOUVEAUX MONITEURS CLUB 018 Benoît

Bertrand

Francis

Bomboir

Thomas

Borlon

Denis

2

Vianney

Mascret

Piètro

Nona

Michel

Petronio

Coqlet

Renaud

Poizat

Robert

Dewell

Michel

Quicke

Eric

Drouard

Jérémy

Raffaele

Philippe

Economides

Liliana

Rossi

Christian

Gillet

Michel

Rossius

Pédro

Goncalves Pereira

Nathalie

Semal

Cathy

Grimonpont

Matthieu

Sioli

Claude

Hanus

Benoit

Thill

Michaël

Iezzi

Georges

Ton-Quang

Patrick

Leclerc

Olivier

Van Heymbeek

Pascal

Vervoort

Christophe Lintermans

LA COMMISSION AUDIOVISUELLE

SECTION VIDEO 1. RÉUSSIR SES VIDÉOS Vous venez de recevoir une GoPro ou vous avez déjà une caméra et vous souhaitez améliorer vos prises de vues sous-marines. La Commission Audiovisuelle organise un cours «Réussir ses prises de vue ». Conditions : - Dans tous les clubs de la Lifras. - Minimum 4 candidats Maximum 8. - 1 heure de théorie + introduction au Storyboard + 1 heure de pratique piscine

2. RÉUSSIR SES MONTAGES Vous êtes fière de vos vidéos mais le courage vous manque pour en faire un montage sympa à regarder. La Commission Audiovisuelle organise, dans votre club, un apprentissage basique et efficace. Conditions : - Dans tous les clubs de la Lifras. - Minimum 4 candidats Maximum 8. - 3 heures (Organisation de «chutiers» + pratique montage)

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Contactez sans tarder Sylviane Godin Responsable de la section vidéo sylviane.godin@gmail.com 45


Assemblée Générale

DE LA COMMISSION DE

L’ENSEIGNEMENT Le dimanche 2 décembre 2018, la Commission de l’Enseignement (CE) a tenu son Assemblée générale annuelle dans les locaux de l’Université de Louvain-La-Neuve. Comme chaque année, le club d’Ottignies, l’EPO, a pris en charge l’organisation logistique et conviviale de cette assemblée afin de permettre à l’ensemble des moniteurs de rencontrer les responsables de la CE. En préalable à l’ordre du jour de notre AG qui comme d’habitude était fort chargé, j’ai pu revenir sur la problématique du BSSA qui n’est toujours pas totalement résolue et qui génère toujours beaucoup de questions au niveau de nos clubs. L’AG a débuté, comme à son habitude, par la présentation des nouveaux MC, MF et MN. Ensuite, les moniteurs jubilaires qui travaillent depuis de nombreuses années, au bénéfice des clubs de la Lifras, ont été mis à l’honneur. Pour les plus anciens, cette année, Luc CHERON et Jean WETZELS ont fêté leurs 50 ans de monitorat, Jean CHARLIER 55 ans et Michel GOLDSTEIN 60 ans. Félicitations à tous nos jubilaires. La partie académique terminée, les responsables des différents comités ont pu présenter leurs bilans 2018 et calendriers de leurs activités respectives pour cette année 2019.

Le trésorier, Marc Allemeersch a présenté le bilan comptable de la Commission de l’Enseignement pour 2018, qui s’est élevé à 79.000 Euros en équilibre pour cette année.

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Pour le Pôle Formation/Evaluation, Annick Haveaux a présenté le planning 2019 pour les formations de moniteurs. Depuis plusieurs années, le calendrier des activités de la CE n’était présenté qu’en mars pour l’année suivante. En présentant le programme annuel de l’année suivante dès notre AG annuelle, les futurs candidats moniteurs pourront ainsi mieux planifier leur future inscription aux examens.

Pour le Pôle Brevets, Cédric Willot a présenté la nouvelle procédure de l’examen piscine pour le brevet 2*, qui pourra maintenant se faire soit progressivement par module soit en un bloc lors d’une unique séance piscine. A présent, les épreuves peuvent donc être présentées une par une et plus systématiquement en un bloc comme par le passé.


Les DTR (Directeurs Techniques Régionaux) ont ensuite présenté leurs activités respectives dans leurs provinces, avec une mention particulière pour le Hainaut, qui à l’occasion d’un reportage avec interview lors de l’émission radio-télévisée « Le Beau Vélo de Ravel » à Antoing le 14 juillet dernier, a organisé une activité « Plongée sous-marine ».

Pour le pôle de Sécurité, Nicolas Nackers, est revenu sur les accidents enregistrés en 2018. Il a pu annoncer pour 2019, une série d’articles sur les comportements à risque à éviter, notamment au niveau de l’ADD.

Pour le pôle Développement, Patrice Finet a présenté les procédures d’assimilation actualisées pour les plongeurs d’autres fédérations ou organisations qui souhaitent s’affilier à la Lifras. Ils peuvent ainsi valoriser leurs brevets antérieurs acquis dans leurs anciennes appartenances hors Lifras, tout en complétant leurs expériences par l’apprentissage des procédures et exercices connues des plongeurs de notre ligue.

L’Atelier Permanent Nitrox a présenté son rapport, suivi par celui de la «Plongée Enfant» où Virginie Gailliez a présenté une modification des profondeurs lors de l’évaluation des brevets plongée enfant.

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Le Conseil d’Honneur et de Discipline a clôturé notre AG annuelle. Comme chaque année, les différentes présentations ont également permis à chacun des moniteurs et intervenants, d’échanger lors des habituelles questions /réponses, leurs avis réciproques à propos des points abordés par chacun. Encore un moment des plus constructifs pour notre ligue et ses adhérents. Même si notre AG est une obligation statutaire, elle est surtout et à chaque

fois, une belle occasion d’échanges pour l’ensemble des instances et des Moniteurs de l’Enseignement Lifras. L’Enseignement de la plongée Lifras, c’est vous tous, Mesdames et Messieurs les moniteurs. Alors encore merci pour votre magnifique travail et je vous donne déjà rendez-vous le 1er décembre prochain pour la prochaine AG 2019 de notre Commission de l’Enseignement. Philippe Pittier DTF

NOUVEAUX MONITEURS FÉDÉRAUX 2018 Laurie

Brodkom

Olivier

Dotremont

Philippe

Laumans

Benoît

Puissant

Tobias

Rentmeister

Alexandre

Rousseau

Jean-Marc

Szalies

NOUVEAUX MONITEURS NATIONAUX 2018

Gaëtane Maturin et Xavier Doutrepont

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• Baptême • Exploration • Formation © Fred DI Meglio

Contact : Fabienne HENRY 11, avenue de la Viguerie - 13260 CASSIS Tél. : +33 (0)4 42 01 87 59 Port. : +33 (0)6 89 55 82 96 fabienne2k6@narval-plongee.fr www.narval-plongee.com

Création d’une nouvelle association représentant les centres de plongée du Cap de Creus A l’occasion du 21e salon de la plongée à Paris, les centres de plongées travaillant sur le cap de Creus ont officialisé la création de leur association. Le cap de Creus, immense parc naturel depuis 1998, comprend trois zones de réserves marines accessibles aux plongeurs : le cap Norfeo, la pointe du cap Creus et une partie de la face nord du cap Creus. Depuis Roses jusqu’au village de Colera, en passant par Cadaques, Port de la Selva et LLança, la quasi-totalité des centres de plongées pratiquant leurs activités sur le cap de Creus adhèrent à cette association. Pour tout renseignement sur la législation actuelle de la réserve du cap de Creus, des sites de plongée ou autres, n’hésitez pas à contacter l’association de centres de plongée du parc naturel de Cap de Creus à : acicapdecreus@gmail.com Nous nous ferons un plaisir de vous répondre.

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Marc

Baumont

Kristof

Fröhlich

Christophe

Bekaert

Robert

Hendriks

Vincent

Bodson

Patrick

Leonard

Pierre-Yves

Bolly

Fabien

Linotte

Patrick

Cansse

Christophe

Matere

Philippe

Cotton

Jérôme

Nicolas

Philippe

Declercq

Charles

Piccolo

Denis

Demotte

Michel

Rasquinet

Roger

Dethier

Pascal

Rottiers

Stéphane

Flamme

Marie-Christine Van Poyer

Eric

Franceus

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Paul-Henri

Cerckel

Sylviane

Godin

Florence

Crohin

Jean-Marie

Hecquet

Dominique

Damman

Ines

Karahotka

Dominique

Dasnois

Jean-François

Larive

Antoine

Dassenoy

Marc

Leclercq

Michel

De Gratie

Laurent

Marcelle

Marc

De Mare

Fernand

Michotte

Jacques

Debor

Jean-Marie

Peeters

Gaëtane

Dehennin

Philippe

Pittier

Emmanuel

Delme

Yves

Plum

Pascal

Demets

Jean-Luc

Raeven

Alain

Deprez

Philippe

Schoofs

Joël

Gerckens

René

Wathelet

NOS JUBI

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Didier

Arts

Benoît

Daniel

Bartholemy

Antonio

Dormal

Eric

Michielin

Michel-François Durnez

Benoit

Nannetti

Beldroegas

Alain

Hubert

Cédric

Pauron

Tony

Cantamessa

Dominique

Jean

Marcel

Reinartz

Thomas

Coremans

Gregory

Jones

Johan

Schoups

Stany

Crohain

Marc-Eric

Joosten

Michel

Scius

Patrick

Debauche

Françoise

Kempeners

Ronald

Teulings

Pâris

Decramer

Marc

Lacroix

Laurence

Thewissen

Jean-Marie

Delcambe

Philippe

Laumans

Marc

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Charles

Delvaux

Karine

Menu

Etienne

Vinclaire

Luc

Demeuter

Bruno

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Wolter


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Francis

Collard

Jean-Pierre

Etordeu

Benoit

Gillet

Dominique

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Marc

Guilliams

Alfred

Lemaire

Christian

Naegels

Jean-Louis

Ramirez

Alain

Serusiaux

Joëlle

Smets

Jean-Marie

Theate

Martine

Thomas

Michel

Van De Steen

Philippe

Van Elst

Jean-Marie

Vercruysse

Jean-Marc

Zadworny

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35 Daniel

Adam

Huub

Hameleers

Jean

Clignet

Patrice

Leclerc

Daniel

Cornet

Roberto

Patte

Louis

Csakai

Philippe

Roth

Christian De Vries

Gilbert

Schaus

Istvan

Derdi

Luciano

Vanzo

Hugo

Gelissen

Jean

Boonen

Jean-Pierre

Colonval

Thierry

Degraeuwe

Bertrand

Duprez

Jean-Claude

Dustin

Eric

Fonsny

Franz

Godeau

Jean-Pierre

Kah

Alain

Lebon

Jean-Claude

Liesse

Marc

Lycops

Frédéric

Van Bienne

40 Marcel

Aerts

Francis

Bonte

Michel

Bosman

Claudy

Debout

Yvon

Devigne

Gilbert

Hieff

Willy

Paquay

Jean

Rondia

ILAIRES 45 Robert

Froidville

Giovanni Salvador José

Vandekerckhove

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Luc Cheron

50 Michel Goldstein

Jean Wetzels

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Jean Charlier

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… CA VOUS CONCERNE … DES FORMATIONS POUR TOUS 1. FORMATIONS POUR CANDIDATS MONITEURS FÉDÉRAUX/ NATIONAUX L’AMB donne rendez-vous aux candidats MF-MN ainsi qu’à tous les encadrants MF-MN qui le souhaitent dès le mois d’avril. Pour tout renseignement complémentaire : Marc Allemeersch - epsm@skynet.be 2. COURS POUR TOUS PLONGEURS ET NON PLONGEURS Basic Life Support Provider - Oxygen Provider - Advanced Oxygen First Aid – AED - On Site Neurological Assessment for Divers Ces cours font référence aux normes de RCP et AED d’octobre 2015 conformément aux directives de l’ERC. (Conseil Européen de Réanimation) Une Journée secourisme sera organisée en mai prochain. Pour tout renseignement complémentaire : Serge Vanden Eijnde - serge.ve64@gmail.com 5. COURS THÉORIQUES POUR LES CANDIDATS AM/MC Date

3. STAGE DE PLONGÉE PROFONDE Du 18 (soir) au 22 septembre (matin) 2019 à Lavagna -Italie (juste avant le stage MF-MN). Dans la réserve naturelle de Portofino et visite de deux épaves mythiques «KT» et «Mohawk Deer». Date limite d’inscription : 15 juillet 2019 – 28 places disponibles – 420 €/pers. Pour tous renseignements, n’hésitez pas à prendre contact avec Serge Vanden Eijnde : serge.ve64@gmail.com Toutes les informations complètes sur le site de l’AMB www.amb.lifras.be 4. PRATIQUE DE LA NAVIGATION POUR LA PLONGÉE Au programme de cette activité : initiation à manœuvrer un petit bateau pneumatique ou coque dure et comment plonger avec ces mêmes bateaux. a. Cours théorique sur la Navigation : le jeudi. b. Pratique : le samedi au Barrage de l’Eau d’heure Ouvert à tous les moniteurs et 3* (au prorata de places disponibles) de la ligue. L’organisation aura lieu si au moins 10 inscrits au 30 avril 2019 auprès de : jean-pol.richard@lifras.be N’hésitez pas à consulter le site de l’AMB pour tout changement de planning éventuel

Local

Matières

Responsables

lundi 1 avril 2019

20H ULB Bloc U

PHYSIQUE

Jean-Pol RICHARD

lundi 29 avril 2019

20H ULB Bloc U

ADMINISTRATION

Maria del Pilar RUIZ LOPEZ

lundi 6 mai 2019

20H ULB Bloc U

MERS A COURANTS - ZELANDE

André VALKENAERS

lundi 13 mai 2019

20H ULB Bloc U

DECOMPRESSION

Cédric Willot

lundi 20 mai 2019

20H ULB Bloc U

TABLES + ORDINATEURS + REVOD

Eric Francéus

lundi 17 juin 2019

20H ULB Bloc U

FAUNE & FLORE I

Michèle MULDERS

lundi 24 juin 2019

20H ULB Bloc U

ORGANISATION GENERALE

Vincent LEROY

lundi 2 septembre 2019

20H ULB Bloc U

PROTOCOLES EXERCICES

Cédric Willot

lundi 9 septembre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE: Anatomie, physiologie

Henry De Broux

lundi 16 septembre 2019

20H ULB Bloc U

MATERIEL

Marc Driessen

lundi 23 septembre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE: ADD

Henry De Broux

lundi 30 septembre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE barotraumatismes

Henry De Broux

lundi 7 octobre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE accidents toxiques

Henry De Broux

lundi 14 octobre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE noyade

Henry De Broux

lundi 21 octobre 2019

20H ULB Bloc U

MEDECINE/patho faune marine

Henry De Broux

lundi 4 novembre 2019

20H ULB Bloc U

NAVIGATION

Jean-Pol RICHARD

lundi 25 novembre 2019

19H30 ULB Bloc U Pré examen (inscription sur le site Pol RICHARD jusqu’au 16 novembre)

dimanche 8 décembre 2019

12h

Examen

Pour tout renseignement complémentaire : Jean-Pol Richard – jean-pol.richard@lifras.be LE SITE DE L’AMB EST RÉGULIÈREMENT MIS À JOUR CONSULTEZ-LE POUR TOUTES INFORMATIONS OU TOUTES NOUVELLES ACTIVITÉS.

www.amb.lifras.be Vous souhaitez faire partie des moniteurs de l’AMB, envoyez vos coordonnées à sylviane.godin@gmail.com

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Cours Théorique AM CFIP Programme des cours Assistant Moniteur saison 2019 Samedi

13-04-19

Administration & assurance

Pascal Demets

Samedi

04-05-19

Navigation

Jean-Louis Peeters

Samedi

18-05-19

Physique

Pascal Demets

Samedi

08-06-19

Organisation & Briefing

Eric Dassonville

Samedi

15-06-19

Protocole & Déontologie

Patrice Finet

Samedi

07-09-19

Faune & Flore

Olivier Bruggeman

Samedi

14-09-19

Décompression

Didier Arts

Samedi

05-10-19

Décompression

Didier Arts

Samedi

12-10-19

Médecine

Gaëtane Maturin

Samedi

19-10-19

Accidents & incidence

Gaëtane Maturin

Samedi

26-10-19

Matériel

Eric Dassonville

Samedi

16-11-19

Révisions

Bernard Willame & Co

Les cours se donneront dans les locaux des Diodons. Impasse du Gazomètre à Gilly de 9h00 à 12h00 exception : le cours F&F se déroulera de 9h00 à 15h00 (pique-nique à prévoir par vos soins)

Vérifier les éventuelles mises à jour sur le site

www.cfip-plongee.be onglet «Cours Théorique AM»

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Formation MF-MN 2019 – CFIP Samedi

16 mars 08h30

Diodons CFIP

Théorie et Examen PPA CFIP

Dimanche

24 mars 11h30

DUIKTANK

Formation pratique de la gestion des incidents sous l’eau

Dimanche

31 mars

CPBEH, PLATE TAILLE

Répétition palmage + thème

Jeudi

11 avril

CPBEH, PLATE TAILLE

Accueil : Principes des formations. Thème : Optimisation équipement personnel, sécurité Plongée sans incident

Samedi

20 Avril au mardi 23 avril Stage PPA Lavandou

Mercredi

1er mai 8h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Bateau 40 m Prise de contact/Briefing - Thème : Organisation de la sécurité d’un stage de plongée - Plongée avec remontée «Sauvetage»

Mercredi

1er mai 13h30

CPBEH, PLATE TAILLE

30 m Prise de contact/Briefing - Thème : «F&Fl de Méditerranée et d’eau douce» - Plongée avec incidents aléatoires

Jeudi

9 mai 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Prise de contact/Briefing - Thème : Décompression Plongée avec remontées aléatoires

Jeudi

16 mai 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Prise de contact/Briefing - Thème : Structure des brevets de la Ligue - Plongée avec remontées aléatoires

25 au 28 mai

Lavandou

Lundi

10 juin Pentecôte 08h30 CPBEH, PLATE TAILLE

Bateau 40 m Thème : Plongée au départ d’un bateau - Plongée avec remontées aléatoires

Lundi

10 juin Pentecôte 13h30 CPBEH, PLATE TAILLE

30 m Thème : Orientation - Plongée avec remontées aléatoires

Jeudi

04 juillet 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Traversée

Jeudi

15 Aout 08h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Bateau 40 m Thèmes : PPA - Plongée avec remontées aléatoires

Jeudi

15 Aout 13h30

CPBEH, PLATE TAILLE

30 m Thème : Météo, navigation, choix d’un site de plongée Plongée avec incidents aléatoires

Jeudi

22 août 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Traversée

Jeudi

29 août 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Thème : Descente «Dans le bleu» - Plongée avec remontées aléatoires

Stage Coppens

Jeudi

05 Septembre 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Traversée

Jeudi

12 Septembre 18h30

CPBEH, PLATE TAILLE

Dernière formation CFIP - Thème surprise - Repas de clôture

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COMMISSION MÉDICALE Président : Olivier GOLDBERG Tel : 0497 44 55 69 E-mail : olivier@ogoldberg.net

CONSEIL D’ADMINISTRATION

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Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ Rue G.Stocq, 18 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Vice-président : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : marc@lycops.eu Trésorier : Jean-pierre VLIERACKER Rue Georges Rodenbach, 4 1420 Braine-l’Alleud Gsm : 04776 31 91 78 E-mail : tresorier@lifras.be Secrétaire général : Albert BASTIN Rue A. Renard, 25 4420 Montegnée Gsm : 0477 83 09 41 E-mail : a.bastin.lifras@gmail.com Administrateurs : Catherine BES Rue de la Plaine, 10 1390 Archennes Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be Robert HENRY Avenue Docteur Terwagne, 46 1310 La Hulpe Gsm : 0475 76 77 85 E-mail : henry.robert@skynet.be Marc HIERNAUX Avenue des Paveurs, 10 1410 Waterloo Gsm : 0475 460 965 E-mail : marc.hiernaux@skynet.be Roland THIEBAULT Hoogstraat, 31 1980 Zemst Gsm : 0475 92 00 03 E-mail : roland.thiebault@lifras.be Johan SCHOUPS Schuifelaarstraat, 64 1800 Vilvoorde Gsm : 0477 75 73 61 Email : johan.schoups@viapass.be COMMMISSIONS

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COMMISSION APNÉE Présidente : Frédéric WILLEM Gsm : 0475 64 59 74 E-mail : willem.frederic@skynet.be Secrétaire : Milos ANTONIC (Mike) Gsm : 0475 52 80 07 Email : mikeantonic@me.com Trésorier : Thierry SAINTENOY Gsm : 0475 49 04 66 E-mail : saintenoy.thierry@gmail.com

COMMISSION SCIENTIFIQUE Présidente : Valérie MAJERUS Bois du Chétois, 5 5101 Lives-sur-Meuse Gsm : 0495 51 07 92 E-mail : valmajerus@gmail.com Secrétaire : Hody MICHEL E-mail : mhody@yahoo.fr COMMISSION NAGE AVEC PALME Président : Dominique ANDRÉ Rue du Béguinage, 15 1476 Houtain-le-Val Gsm : 0477 47 69 92 E-mail : dominique.andre2811@gmail.com Secrétaire et trésorier : Thomas SCULIER Gsm : 0472 60 72 80 E-mail : educationphysique@live.be COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE Président : Alain SEMAL Gsm : 0494 05 36 72 E-mail : ecole@cyana.be Secrétaire : Thierry CHARLIER Gsm : 0472 24 06 12 E-mail : gcef@skynet.be COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA) Présidente : Jeanne BOUTE Gsm : 0497 05 40 19 E-mail : jeanne.boute@gmail.com Secrétaire : Nathalie MEESSEN E-mail : nath.meessen@hotmail.com Gsm : 0493 12 71 99 Trésorière : Cindy DE CAUWER GSM : 0486 56 85 21 E-mail : cindydecauwer@gmail.com COMMISSION AUDIOVISUELLE Président : Jonathan VANNIEUWENHUYZE Gsm : 0497 55 67 05 E-mail : johnvnh@yahoo.fr Secrétaire : Catherine GRIMONPONT Gsm : 0470 21 10 49 E-mail : catherine.grimonpont@economie.fgov.be COMMISSION DES TECHNIQUES SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA) Président : Gilles HEINEMANN E-mail : gilles_tsa@lifras.be Gsm : 0474 89 17 01 Secrétaire : Laurence SENECHAL Gsm : 0497 31 53 20 E-mail : laurence_senechal@hotmail.com Trésorier : Thibault HAYT Email : thibault_tsa@lifras.be Gsm : 0494 13 13 11 COMMISSION FÉMININE Présidente : Fabienne DESCAMPS Route d’Obourg, 73 7000 Mons Gsm : 0496 92 72 77 E-mail : fabydesc@skynet.be Secrétaire : Christine COLLIGNON E-mail : christine.collignon@lescarrieres.be Trésorière : Fabienne SHUTTLER E-mail : info@lescognets.be

COMMISSION ENSEIGNEMENT Directeur Technique Fédéral : Philippe PITTIER Gsm : 0497 48 81 17 E-mail: phil090906cath@skynet.be Trésorier : Marc ALLEMEERSCH Gsm : 0475 45 60 48 E-mail : marcallemeersch@skynet.be Président conseil d’honneur et de discipline : Enrique CORDON Gsm : 0479 40 05 24 E-mail : Eric.cordon@skynet.be

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Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01 Courriel : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be

COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE Président : Eric CORBIER Gsm : 0499 56 40 38 E-mail : eric.corbier@skynet.be Secrétaire : Myriam KRIER Gsm : 0496 41 89 23 Email : myriam.krier@skynet.be CONSEIL JURIDICTIONNEL Présidente : Katia AMRI Gsm : 0486 46 36 77 E-mail : katiaamri@gmail.com Secrétaire : Daniele GOFFINET Gsm : 0476 23 68 51 E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com SECRÉTARIAT ADMINISTRATIF LIFRAS Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be E-mail : lifras@lifras.be

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Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be Godon REYNAERT : godon@lifras.be JOURS ET HEURES D’HOMOLOGATION

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Lundi de 9h30 à 11h30 Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 16h00 E EN CAS D’ACCIDENT

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Appelez le 100 (d’un portable le 112) ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert De belgique : 0800 12 382 DAN Urgence international : 39 06 4211 5685 En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention! En Zélande, formez le 112 OBLIGATIONS Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.

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Décès : D’abord, endéans les 48h, envoyer une déclaration à la Lifras : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Ainsi qu’ à ARENA : avenue des Nerviens, 85 bte2 à 1040 Bruxelles Tél. : 02/512 03 04 - Fax : 02/ 512 70 94 Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat LIFRAS. Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, appeler exclusivement le n°: +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance)

Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel: 02/413 25 00 Email : adeps-info@cfwb.be


FEBRAS Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Siège social : Rue Jules Broeren, 38 - 1070 Bruxelles Conseil d’administration : Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ Rue G.Stocq, 18 - 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Co-président : Ronny MARGODT Steenovenstraat, 24 - 8490 Varsenare Gsm : 0473 96 13 50 Email : voorzitter@nelos.be Trésorier : Dirk SAMAN Groeningenlei, 106 - 2550 Kontich Gsm : 0475 26 79 20 E-mail : dirk.saman@nelos.be Administrateurs : Catherine BES Rue de la Plaine, 10 - 1390 Archennes Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 Johan SCHOUPS Schuifelaarstraat, 64 1800 Vilvoorde Gsm : 0477 75 73 61 Email : johan.schoups@viapass.be Herwig VAN COTTHEM Sergierstraat, 24 2020 Antwerpen - Gsm : 0495 55 85 19 E-mail : ondervoorzitter@nelos.be Sven VANDEKERCKHOVE Acaciastraat, 76 - 9890 Gavere Gsm : 0476 34 00 64 Secrétariat administratif : Margaux Montrieux Rue Jules Broeren, 38 - 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21 - Fax : 02 522 30 72

Liquidation totale de matériel de deuxième main

NELOS Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315 - 2800 Mechelen Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT Steenovenstraat, 24 - 8490 Varsenare Gsm : 0473 96 13 50 Vice-président Herwig VAN COTTHEM Sergierstraat, 24 - 2020 Antwerpen Gsm : 0495 55 85 19 Trésorier Dirk SAMAN Groeningenlei, 106 - 2550 Kontich Gsm: 0475 26 79 20 Administrateurs : Ivo HUBERT Stijn Streuvelslaan, 24 - 2630 Aartselaar Gsm : 0475 49 87 24 Karl VAN DER AUWERA Lintsesteenweg 176 - 2570 Duffel Gsm: 0486 89 76 67 Sven VANDEKERCKHOVE Acaciastraat 76 - 9890 Asper Gsm: 0476 34 00 64 Franklin FORREZ - Sterrestraat 54 8511 Aalbeke Gsm: 0473 24 53 02 Secrétariat administratif : Brusselsesteenweg, 313/315 - 2800 Mechelen Tél. : 015 29 04 86 - Fax : 015 20 61 58 Mme Margaux MONTRIEUX E-mail : secretariaat@nelos.be

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S620 Ti

S620Ti est le tout dernier des deuxième étages hautes performances «Série S » de SCUBAPRO. Il offre un travail respiratoire amélioré dans un boîtier plus compact et plus léger. Ultra-résistant, son tube d’admission en titane résiste à la corrosion. Les réglages ergonomiques de l’effort inspiratoire et de l’effet Venturi (VIVA) sont simplifiés. Son nouveau déflecteur, conçu pour des débits élevés, dévie le flux de bulles de votre champ de vision tout en réduisant l’effort respiratoire. Son nouvel embout améliore le confort et augmente le débit d’air. SCUBAPRO.COM

Disponible avec les premiers étages MK25 EVO et MK17 EVO.


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