Hippo 249

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Revue officielle de la Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques - rue Jules Broeren, 38, 1070 Bruxelles - Trimestriel - septembre 2018 - Bureau de dépôt : Bruxelles X - N° d’agrément : P301098

No 249

HIPPOCAMPE Lifras Diving Belgium

Ustica,

l’incroyable richesse préservée

Redécouvrir la Zélande autrement... en bateau

Photographier avec un modèle

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EDITO

Une nouvelle saison commence

L

es vacances sont terminées et nos clubs vont reprendre toutes leurs activités. Nous rentrons de vacances avec la tête remplie de beaux souvenirs et pour beaucoup d’entre nous, avec une série de plongées qui nous aurons enrichis, tant par l’expérience que par leurs beautés.

Nous voilà prêts pour entamer une nouvelle saison de notre activité favorite, voire de notre passion. C’est le moment de prendre le temps pour faire le point par rapport à ce que l’on voudrait faire cette saison. Evoluer dans nos brevets afin de nous perfectionner dans notre sport, devenir plus sûr de sa technique et donc meilleur plongeur. Passer un brevet qui nous dirigera vers le monitorat, ce qui permettra de passer le flambeau à d’autres et de devenir une référence pour beaucoup. Voilà qui est très valorisant, tout en sachant qu’il n’y a rien à gagner si ce n’est la reconnaissance des plongeurs que vous formerez ou qui simplement vous accompagneront dans vos plongées. Nous vivons une époque qui n’est pas facile et où l’on sent beaucoup de replis sur soi ainsi qu’une envie de protéger ses acquis. Le fait de participer à la vie associative et de pratiquer notre sport nous donne à tous un élan d’altruisme et de générosité. Pour pouvoir évoluer nous devons rester à l’écoute de nos compagnons de plongée, de nos moniteurs et de nos dirigeants, échanger des points de vue, acquérir cette connaissance, se forger son expérience et pour finir la transmettre. Tout cela est possible dans notre ligue, et c’est pour cela que j’y suis depuis plus de 45 ans. J’ai vu les évolutions de l’Enseignement, des mentalités, des changements techniques. Je crois que la diversité de tous nos plongeurs enrichit chacun d’entre nous. J’ose espérer qu’en lisant ces quelques lignes vous prendrez le temps de réfléchir quelques instants et de vous dire qu’en effet, nous appartenons à une ligue qui nous permet de nous améliorer et d’en profiter en vous positionnant en ce début de saison pour obtenir les résultats des objectifs que vous vous fixerez Bonne réflexion et bon travail Marc Hiernaux

Photo couverture : Pierre-Bernard Demoulin

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Hippocampe n°249 septembre 2018 Revue officielle de la Lifras A.S.B.L. Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS) Quatre parutions l’an : mars - juin - septembre - décembre

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Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21 - Fax : 02 522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Éditeur responsable : Maria del Pilar Ruiz Lopez Rue G.Stocq, 18 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Rédacteur en chef : Marc Hiernaux Rue des Alliés, 20 à 1190 Bruxelles Gsm : 0475 46 09 65 E-mail : marc.hiernaux@skynet.be Comité de rédaction : Sylviane Godin sylviane.godin@gmail.com Robert Henry henry.robert@skynet.be Luc Smit lucsmit@omnipubli.be Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Régie publicitaire : Robert Henry Gsm : 0475 76 77 85 E-mail : henry.robert@skynet.be Correcteurs : Cécile Hauterra André Schweicher Albert Potier Marie-Jo Dauby Florence Crohin Catherine Vincke

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Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Production : Omni Publi sprl info@omnipubli.be Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction. L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.

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Attention!

Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard le 25 octobre 2018

Sommaire 6 Stage Coppens 12 Le froid chez l’enfant plongeur

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14 Photographier avec un modèle 17 News de la Commission Plongée Adaptée 18 Pratique de la navigation pour la plongée 22 Ustica, l’incroyable richesse préservée 26 Portfolio : Claudio Di Dio 30 Redécouvrir la Zélande autrement...

en bateau

34 20e championnat du monde de nage

avec palmes à Belgrades

36 Formation de juges Lifras de nage

avec palmes

37 L’épave «le Serpent» dans le

34

Grevelingen 38 Le parachute de plongée, quelques

conseils d’utilisation

40 10e championnats du monde CMAS

d’apnée indoor

44 3e journée de la plongeuse 46 Banque d’images pour la Lifras 49 Caisson en Zélande

1958 - 2018

50 HSA : 20e championnat du monde 54 Calendriers des cours AMB 56 Infos utiles 58 La BD des plongeurs 5


Stage

Coppens C

ette 29 e édition du stage Coppens s’est déroulée au Lavandou, dans des conditions idéales. Les «habitués» ont retrouvés les mêmes structures que les années précédentes, à une exception près : Jean-Noël Duval, fondateur du CIP, a remis les clés de son centre de plongée à Julien Duquenoy dit «Juju». Souhaitons une retraite paisible à Jean-No et beaucoup de succès à Juju! Ce stage propose un encadrement unique pour progresser comme plongeur ou comme formateur. Nous sommes nombreux à avoir emprunté le chemin du monitorat grâce à cette organisation. C’est sans doute une des seules occasions offertes aux candidats Moniteurs Fédéraux et Moniteurs Nationaux de faire des plongées dans des conditions quasi identiques à celles de l’examen. Durant ces plongées de formation, il n’y a pas de place pour l’improvisation : la sécurité est la priorité. Acquérir un brevet est une chose, acquérir l’expérience nécessaire pour devenir un bon moniteur en est une autre et c’est aussi un des objectifs du stage. Grâce au soutien des MN & MF «réguliers», les nouveaux arrivants sont coachés dès la première plongée. Toutes les simulations sont planifiées et les candidats reçoivent une explication cohérente pour chaque situation. Merci à Christian Coppens, à ma femme Nathalie, aux responsables des hôtels ; Franck, Katia, Joël et Alexandre, à l’équipe des professionnels du CIP ; Juju, Antoine, Damien, Nicolas, Cédric et Hubert, aux CMN 2019 pour leur coup de main à l’organisation ; Caroline, Christophe et Christian, au staff médical ; Gaëtane, Thierry et Vincent, à l’équipe du voyage en car : Didier et les 2 chauffeurs et enfin à tous les formateurs présents. Bravo à tous et à l’année prochaine pour la trentième édition du stage Coppens! Emmanuel Backx

Stage Coppens 2019 : du 25 au 28 mai. Info & pré-inscription : stagecoppens@gmail.com 6


Photo : Nicolas Mouchard

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Raconter notre stage Coppens en tant que candidats fédéraux ? C’est comme raconter la narcose ou la magie d’une première plongée sur épave : ça ne se raconte pas, ça se vit. C’est tellement plus qu’un simple stage... Mais essayons quand même. Raconter notre stage Coppens en tant que candidats fédéraux? C’est comme raconter la narcose ou la magie d’une première plongée sur épave : ça ne se raconte pas, ça se vit. C’est tellement plus qu’un simple stage... Mais essayons quand même. Non, nous ne parlerons pas des longues heures de préparation qui ont occupé tout notre temps libre les semaines précédentes pour réviser nos thèmes, organiser le matériel de sécurité, en étiqueter chaque objet comme si on partait en colonie de vacances, nous ne voudrions pas effrayer les candidats 2019. Les journées qui n’en finissent pas ? Lever 6h40, imprimer la météo 6h50, déjeuner 7h. Au port à 7h45 : Mettre en place tout le matériel de sécurité sur les bateaux, chercher ses jurys (oups, non, plongeurs inexpérimentés appelés pour l’occasion Thomas, Bebert, ou autre, dont le matériel est rarement complet et dont les lacunes correspondent étonnement à ce dont nous avons oublié de parler) charger les bateaux, sans oublier le rôle de chef bateau! Départ du port à 8h30. Faire son briefing de plongée, montrer le matériel de sécurité, animer le trajet. Pfiou, on a rien oublié ? Enfin, miracle, on plonge! C’est pour cela qu’on est là bien sûr. On passe chaque fois moins de temps à voir l’épave qu’à en parler, et la plongée sera bien sûr pleine d’enseignement, mais là c’est sûr, on se sent vivre ! Le trajet du retour est chaque fois consacré au débriefing, de la part des candidats puis des jurys. A peine avons-nous le temps de poser quelques questions et d’enregistrer les conseils pour progresser que nous sommes de retour au port. Ranger les bateaux, vérifier les matos de sécurité, aider les copains : si au début il a fallu trouver nos marques, l’équipe est de plus en plus rodée. 12h30 on va dîner : attente devant le restaurant pour les palanquées et le thème à développer à table. La plongée suivante commence ici, on fait table rase du matin et on recommence (cette fois, je serai meilleur! On se le dit tous...) On prend contact, on discute, on essaye de manger. Sur le port à 14h, c’est reparti pour un tour : recharger les bateaux, départ 14h30, briefing, plonger, débriefing, décharger les bateaux, les nettoyer, attendre et aider les copains. 18h30 Débriefing général à l’escapade, on discute entre nous, on écoute attentivement les remarques des moniteurs nationaux. C’est remarquable : ils ne sont pas là pour nous rabaisser ou nous engueuler, que du contraire. On voit qu’ils craignent pour ceux qui risquent de baisser les bras, qu’ils cherchent le meilleur moyen pour nous faire progresser, grandir. Mais il est déjà temps d’aller souper. Restaurant, palanquées et thème, c’est reparti! 22h30, et si on allait prendre une douche et dormir? Non, allons prendre une bière avec les copains pour «décompresser». Parce que c’est le genre d’épreuve que l’on ne traverse 8

Photo : Nicolas Mouchard

pas seul. On travaille en groupe, que ce soit à table, sur les bateaux, pour gérer la sécurité, dans l’eau. Quand on est sur le point de baisser les bras, il y en a toujours un pour nous aider à avancer. Une accolade, un signe, un regard, on est ensemble coûte que coûte. Imhotep ? Imhotep ! Au Coppens, on apprend à connaître les gens, on découvre de chouettes personnes, et à la fin, quand est venu le temps de repartir, ils nous manquent déjà… Parce que ce stage, qui va se rapprocher le plus de notre épreuve finale, ce ne sont pas que des plongées et de la théorie, ce sont des gens : des stagiaires qui ont eu la patience de nous laisser faire des erreurs, des moniteurs fédéraux et nationaux qui nous ont appris tant de chose en si peu de temps. Alors merci. Merci à vous tous qui nous avez permis de nous rendre compte de nos forces et faiblesses,


de nous améliorer au fur et à mesure des plongées. Que ce soit à table ou dans l’eau, sans l’encadrement, les conseils et les corrections de nos faux pas, pas possible d’évoluer. Mais que serait tout cela sans un démiurge ? On n’a pas encore parlé de l’organisation sans faille de Manu, Nathalie et Juju, qui ont mis en route cette grosse machine qu’est le Coppens, et qui a, comme d’habitude, très bien fonctionné. Gérer cinq bateaux, quatre-vingt-deux plongeurs, autant de bouteilles à gonfler, une journée à Cavalaire, les hôtels et tout cela sans la moindre anicroche? Chapeaux bas! CMF2018 9


Et en tant que candidats nationaux ? Encore une fois, le stage Coppens reste fidèle à sa réputation. C’est un grand moment d’échange entre gens passionnés et motivés. Un moment privilégié où tout est vraiment mis en œuvre pour la formation des candidats. À nous de choisir notre degré d’investissement. Manu reste à nos côtés, accessible et de bons conseils. Evidemment pendant le stage tout va très vite voire trop vite... Le moment des discours et des remerciements arrive déjà alors que nous sortons à peine la tête de l’eau. Reste l’impression d’avoir été pris dans un ouragan et le plaisir du travail accomplis. Mais c’est aussi à ce moment que l’on se rend compte du chemin encore à parcourir. On ne gravit pas une montagne avec des espadrilles. Il faut se donner les moyens d’y parvenir. Nos choix doivent être judicieux et notre attitude fidèle à l’enseignement reçu. Cela nécessite une certaine maturité et de la force de caractère. Un tout grand merci à tous les intervenants pour cette belle énergie. CMN 2018

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Photo : Nicolas Mouchard


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Le froid chez l’enfant L

a pratique de la plongée enfant dans nos eaux, est «limitée» dans le temps au cours de l’année. Elle présente certaines contraintes, étant donné que les réserves de chaleur du corps humain sont limitées. La Lifras a mis en place une règlementation permettant de commencer la plongée sous-marine dès l’âge de 8 ans et ce sous certaines conditions restrictives, dont la température de l’eau, qui doit atteindre un minimum de 12° C. L’enfant, plus petit que l’adulte, a donc une surface corporelle inférieure. Mais sa surface par unité de masse est d’environ 36 % plus importante que celle de l’adulte. Puisque les déperditions calorifiques sont fonction de la surface d’échange, l’enfant devra faire face à un refroidissement plus rapide que l’adulte. Il dépense donc plus d’énergie par unité de masse quand il effectue une tâche identique. Il en résulte une plus grande production de chaleur métabolique par kilogramme de masse corporelle. Donc l’enfant se refroidit plus vite que l’adulte.

Conseiller au petit plongeur de préparer son matériel de plongée en vêtements chauds et non pas en combinaison de plongée.

RÔLE DU CHEF DE PALANQUÉE ET CONSEILS AUX PARENTS La température de l’eau doit atteindre un minimum de 12°C. Tenir compte de la combinaison «température de l’eau et conditions climatiques». «Les enfants, c’est comme les géraniums, on les sort après les Saints de glace et on les rentre avant les premières gelées» Marc Maréchal 12°C en début de saison avec une météo encore maussade : est-ce raisonnable de plonger avec les enfants? Les plus sages vous diront d’attendre qu’elle atteigne les 15 degrés. Et, lorsqu’en fin de saison de plongée pour les enfants (fin octobre-début novembre), l’eau est encore parfois à 15°C, mais que la météo n’est pas favorable, là aussi, le chef de palanquée / l’organisateur de la sortie doit pouvoir dire «NON», nous ne plongerons pas aujourd’hui enfant . Sans oublier que le gabarit de l’enfant influe également sur la «résistance au froid». L’instructeur enfant est avant tout garant du bien-être et de la sécurité de ce dernier !

• LE CHOIX DE L’ÉQUIPEMENT Le choix de la combinaison se portera sur un ajustement parfait à la taille de l’enfant et sur une épaisseur correcte, pour faire face aux déperditions de chaleur et limiter le renouvellement de la couche limite (volume d’eau circulant autour du plongeur). La tête est proportionnellement plus volumineuse chez l’enfant que chez l’adulte, et les pertes caloriques sont prédominantes à ce niveau. Il est donc indispensable d’avoir et de faire mettre une cagoule à l’enfant.

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Le port de gants et bottillons est vivement conseillé, non seulement pour le préserver de blessures éventuelles, mais aussi pour éviter que les différentes extrémités de l’enfant ne puissent se refroidir. • LA VEILLE D’UNE PLONGÉE Veiller à préparer un repas riche en sucres lents et en protéines. Passer une nuit reposante. • LE JOUR DE LA PLONGÉE Ne pas négliger le petit déjeuner.


plongeur Éviter une attente de longue durée, avec une exposition au vent/froid, avant de s’équiper/de plonger. Prévoir un vêtement coupe-vent étanche et un bonnet. Hors de l’eau, le vent provoque un renouvellement de l’air au contact du corps, avec un refroidissement parfois important même si la température extérieure est élevée. ! Une sensation de froid en surface ne peut que s’aggraver dans l’eau. • AVANT L’IMMERSION : Consommer des fruits secs ou une barre de céréales. Proscrire les sucres rapides (chocolat, sucre...) qui risquent d’entraîner rapidement une hypoglycémie. Privilégier aussi la consommation d’un potage chaud, qui limite la perte de chaleur et prévient la déshydratation. Inciter l’ enfant plongeur à boire avant (avoir systématiquement une bouteille d’eau dans son sac de plongée). L’eau reste la meilleure des boissons car le thé et le café sont diurétiques. Conseiller au petit plongeur de préparer son matériel de plongée en vêtements chauds et non pas en combinaison de plongée. Faire le briefing au chaud.

• EN PLONGÉE, L’OBSERVATION PAR LE CHEF DE PALANQUÉE DE SON BINÔME OU DE SA PALANQUÉE Le chef de palanquée doit limiter la durée de la plongée en fonction des signes de froid émis par l’enfant. L’augmentation de l’activité musculaire par le palmage va produire plus de chaleur mais va puiser dans les réserves de l’enfant et de plus les mouvements peuvent aussi provoquer la circulation d’eau dans la combinaison. Un enfant plongeur qui a froid : Se désintéresse de sa plongée, Manifeste une baisse de concentration et de vigilance, Présente un début de tremblements (perceptibles au niveau des lèvres et des bras), Respire plus rapidement (apparition de chapelet de bulles sortant du détendeur), Risque d’avoir des crampes, Présente un engourdissement des doigts (ce qui limite l’efficacité des signes et complique la gestion du gilet), A envie d’uriner, Les enfants n’ont pas toujours envie de mettre fin à la plongée et vous répondront qu’ils n’ont pas froid. Ces signes doivent vous alerter. Lors du briefing, il est souvent intéressant de demander le temps de plongée habituel, cela vous donnera une idée de la «résistance» de l’enfant, et de ses habitudes de plongée, surtout lorsque vous ne connaissez pas l’enfant.

Pendant celui-ci, insister sur le fait de faire signe lorsque le froid commence à se manifester : Une main à plat frottant l’avant-bras opposé, suivi du signe 1 avec l’index annonce que l’enfant commence à présenter les premiers signes du froid. La palanquée fait demi-tour.

• APRÈS LA PLONGÉE Le froid a entrainé une vasoconstriction périphérique. Le fait de se réchauffer trop rapidement risque d’entraîner une vasodilatation brusque et un afflux de sang trop rapide vers la périphérie du corps, au détriment des organes centraux, avec une possibilité de malaise.

Une main à plat frottant l’avant-bras opposé, suivi du signe 2 avec l’index et le majeur, annonce que l’enfant a froid. La palanquée est sur le chemin du retour, proche de la sortie du point d’eau.

Éviter de : Passer ses mains sous l’eau chaude ; Prendre une douche très chaude ; Frictionner ou de se faire frictionner.

Une main à plat frottant l’avant-bras opposé, suivi du signe 3 avec l’index, le majeur et le pouce, annonce que l’enfant n’en peut plus et qu’il souhaite sortir de l’eau au plus vite ! La palanquée sort de l’eau. Conseiller de croiser les bras pendant la plongée. En effet, limiter les mouvements des bras évite des entrées d’eau dans la combinaison.

Mais surtout, inciter les plongeurs à boire une bouteille d’eau. La déshydratation est un facteur aggravant des accidents de décompression par l’augmentation de la viscosité sanguine. Bien que nous n’ayons eu aucun accident de décompression chez l’enfant, ces précautions sont importantes. La Cellule directrice APPE, Valérie Fabre Virginie Gailliez Danièle Goffinet Marc Maréchal Marc Allemeersch 13


Photographier

avec un

modèle L

orsque nous plongeons et que nous voyons ces magnifiques décors sous-marins, il nous arrive aussi de vouloir y ajouter une présence humaine et ce pour différentes raisons: • Se souvenir de notre compagne / compagnon de plongée dans un lieu mythique, • donner une indication sur la taille d’une épave, • en nous rapprochant: mettre en relation une personne avec un animal marin, • en étant encore plus proche prendre un portrait sousmarin, • s’amuser et créer des photos insolites, ...

Nikon D800 - ISO 1000 - 26 mm - f 6.3 - 1/100 s

Inclure une personne dans ses photos est une discipline en soi : comme la macro photographie, la photo animalière ou la photo de paysage. Je n’aurai donc pas la prétention de tout vous apprendre au travers de cet article, je vais néanmoins vous indiquer quelques idées et astuces qui vous donneront, je l’espère, l’envie de tester et de vous aventurer dans cette direction.

Le modèle Il faut qu’il aime ce qu’il fait. Son enthousiasme (ou son ennui) se lira dans son regard. En fonction de sa distance par rapport à l’appareil, ce point sera plus ou moins important. S’il s’agit d’une silhouette dans un coin, ce sera peu important, par contre, s’il est proche et que l’on distingue son visage, ce sera crucial.

Ne considérez pas votre modèle comme un simple «autre élément» de la photo. En tant qu’être humain, il recevra de la part du spectateur une importance toute particulière. Pour qu’il profite pleinement de cette place privilégiée qu’il reçoit au sein de votre création, il faut en prendre soin de différentes façons:

Votre modèle doit adhérer au type de photos que vous allez faire. Parlez lui donc de ce que vous voulez faire. Plus vous préparerez votre plongée ou votre séance photo, plus les résultats seront bons. Plus vous aurez fait des plongées photos avec votre modèle, plus il saura ce que vous voulez. Plus vous discuterez des photos avec votre modèle, plus vous progresserez comme une équipe.

1. Adhérence : discutez avec votre modèle du type de photo que vous voulez faire. Partagez votre vision, laissez lui faire des suggestions. Sa sensibilité et ses préférences imprégneront vos photos pour les rendre uniques allant au-delà de votre simple apport. 2. Communication : établissez un code de communication afin de pouvoir échanger avec votre modèle sous l’eau et lui faire comprendre ce que vous voulez. Contrairement aux animaux sous-marins, vous pouvez «piloter» votre modèle. Profitez-en : prenez le contrôle de votre composition. 3. En prendre soin : vérifiez qu’elle/il n’a pas froid et qu’il/ elle est toujours dans une zone de confort qui ne l’ennuie pas, qui lui plaît. 4. Fidélisation : assurez-vous que votre modèle s’est amusé, qu’elle/il a pris du plaisir et qu’elle/il aura envie de revenir. Évitez donc de faire des séances trop longues et/ou trop fréquentes.

N’hésitez pas à faire des séances photos en piscine avec votre modèle car vous êtes dans un environnement agréable pour lui parler avant de vous mettre à l’eau, la température est agréable, vous pouvez facilement remonter en surface pour vous parler, montrer les résultats et définir ce qu’il faudrait changer, améliorer, essayer…

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Le lieu, le cadre ou le décor Tout d’abord, il faut pouvoir faire la photo sans le modèle. Je m’explique: il s’agit de pouvoir exposer correctement la photo, préparer les réglages de l’appareil pour que tout soit bien pour pouvoir «juste ajouter le modèle». Il faut éviter que lorsque le modèle arrive, vous deviez faire vos réglages. Il y aura sans doute des moments fugaces à capturer (passage d’un poisson, d’un rai de lumière, d’une position particulière). Soyez aussi prêt que possible.

Il y a trois principaux types de plan photo que nous pouvons répertorier et ils ont chacun leurs particularités.

Nikon D800 - ISO 100 - 14 mm - f 14 - 1/250 s

Le plan LARGE Le plongeur est dans son élément: l’eau. Il fait partie du décor et apparaît comme une silhouette plus ou moins nette et proche. Mais nous ne voyons pas ses yeux. Tout au plus la direction de sa tête ou de son masque. Le plongeur peut alors être considéré comme un marqueur d’espace : il permet de donner une idée des dimensions de son environnement. Particulièrement lorsqu’il est mis en relation avec une épave, un animal, un tombant, ... Pour le spectateur, cela lui donne une échelle, une référence. Il y a trois choses importantes : • Sa position dans l’image et donc son rôle dans la composition de l’image dans l’histoire que l’on raconte ou le message que l’on veut faire passer. • Son maintien : la position des bras, de ses jambes, est-il de face, de 3/4, en diagonale. Quelle relation cela crée-t-il avec les autres éléments de la photo? • Les accessoires : faut-il une lampe? Quelle couleur de combinaison? Y a-t-il des bouts de sangle qui dépassent ou un manomètre qui traîne de façon disgracieuse?

Nikon D800 - ISO 100 - 16mm - f 7.1 - 1/60 s + Traitement Lightroom

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Le plan RAPPROCHÉ Votre modèle est plus proche de l’appareil. Nous n’en voyons qu’une partie : sa tête et/ou son buste (ou une partie): que se soit par du hors-champs (hors du cadre) ou par sa position qui nous fait face. Avec ce type de plan, le regard est capital. L’état d’esprit du modèle se reflétera dans ses yeux, dans son regard. L’ennui, la distraction, la liste des courses, les tracas du quotidien, ... Le modèle a un rôle crucial, capital dans ce type de photo. Nous en revenons aux points précédents: il / elle doit aimer ce qu’il fait, il/elle doit adhérer au projet photographique et jouer le jeu. La bonne nouvelle : c’est que vous avez le droit d’échouer, de regarder les photos et de retenter l’expérience une autre fois. Vous vous améliorerez, vous progresserez ensemble. Votre modèle acquerra un mental à toute épreuve pour faire passer les émotions au travers son regard. Au niveau des accessoires, s’ajoute ici aussi le masque : sa couleur, sa transparence, sa propreté, l’absence de

Nikon D800 - ISO 400 - 16 mm - f 8.0 - 1/125 s

buée. Si votre modèle se maquille, cela doit être renforcé pour souligner ses yeux ou les couleurs que vous voulez mettre en avant. L’éclairage du visage et des yeux derrière le masque est évidement très important. Un masque transparent de grande taille vous facilitera la vie.

Nikon D800 - ISO 500 - 16mm - f 9.0 - 1/125 s

Le GROS plan C’est la dernière possibilité. Le visage prend une place prédominante dans la photo. Encore plus que précédemment, la qualité du masque doit être parfaite. Mais en plus, la peau du visage de votre modèle ne doit pas avoir de petites gouttes d’eau. Ici le maquillage ne doit pas être renforcé car vous êtes très proche.

En général Dans tous les cas, lors de séances photos, du point de vue de la communication, le modèle aime savoir si la photo est prise et donc si elle / il peut se déplacer ou se remettre à respirer. L’utilisation de flashes aide à le savoir. Si vous faites des photos sans flash, convenez d’un signe pour la fin de la prise de vue. Le signe OK est une bonne option. Rappelez-vous l’importance de choyer votre modèle : c’est son confort qui prime. Pas question d’avoir une migraine parce que les apnées ont été trop fréquentes. S’il le faut, vous reprendrez la photo, vous recommencerez. Cela ne coûte rien. Ce sera l’occasion de s’amuser de nouveau. 16

Voilà qui clôture cette introduction sur la photographie avec modèle. J’espère qu’il vous aura donné les premières clefs pour faire des photos avec votre compagne/compagnon de plongée. Texte et photos : Pierre-Bernard Demoulin Instructeur photographe sous-marin pbd@plongeephoto.com www.plongeephoto.com www.facebook.com/PlongeePhoto You Tube : chaîne «Plongée Photo»


Commission Plongée Adaptée Lors de la dernière AG de la Commission PA, une très large majorité des 41 membres votant a décidé d’accorder sa confiance à une nouvelle équipe dynamique et motivée. Le nouveau Bureau se compose d’ Eric Corbier (CSDC) (Président), Hélène Polet (EPN) (Vice-Présidente), Myriam Krier (EASA) (Secrétaire), Christian Bergmans (EPN) (Trésorier), Daniel Jacobs (MEROUS) (Médecin référent), Tonino Barbiaux (CSDC), Pascal Dubois (RCAS) et Yann Tondu (NEMO). A l’instar de la Commission de l’Enseignement, une nouvelle méthode de fonctionnement a été adoptée par la création de groupes de travail. Cette méthode (qui sera réévaluée en 2019) devrait permettre de finaliser plus rapidement plusieurs projets en cours: • la révision du ROI (qui sera proposée aux votes lors de la prochaine AG de la commission début 2019), • la relecture du manuel de formation des Encadrants PA et des standards PA, • la préparation du WE de formation pour Encadrants PA qui se déroulera à NAMUR les 30 & 31 mars 2019, • l’usage de vêtements étanches en plongée adaptée, • l’usage de scooter sous-marins en plongée adaptée, • les relations avec les divers centres de plongées afin d’améliorer la qualité et les capacités d’accueil des PA dans leurs installations et plans d’eau. Depuis la dernière AG du 18 mai dernier, le nouveau bureau s’est déjà réuni à 3 reprises et a entériné les standards pour l’accessibilité du NITROX en Plongée Adaptée. Ces standards spécifiques ainsi que toutes les modalités pratiques nécessaires à l’obtention du brevet Nitrox PA seront avalisées par le CA LIFRAS dans le courant du mois de juillet 2018. Le Bureau de la Commission Plongée Adaptée tient à réitérer son soutien aux différentes initiatives et organisations réalisées en faveur de plongeurs adaptés comme par exemples:

Au fil du temps, une étroite collaboration se tisse entre différents acteurs qui adaptent et affinent leurs techniques propres aux handicaps. Il s’agit là de l’esprit même qui anime la Commission PA : favoriser l’intégration et tenter de gommer les différences ! Nous retrouvons ainsi régulièrement la participation active de membres des commissions féminine, audio-visuel, TSA, Apnée et plongée Adaptée. Qu’ils en soient remerciés !

• le voyage en Egypte par PAN (Plongée Adaptée Namur) • les 4 h d’apnée organisée par PAN (Plongée Adaptée Namur) • la rencontre TSA organisée par PAC (Plongée Adaptée Charleroi).

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Pratique de la navigation pour la plongĂŠe

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J

e me suis inscrite à cette formation parce que voilà presque 10 ans que je n’ai plus piloté un bateau. Disposant du permis international, je peux louer n’importe quel bateau à moteur pour naviguer le long des côtes. Mais en termes de sécurité, ce ne serait pas très responsable. Premier étape : Jeudi 7 juin 2018 20h00 dans les locaux de l’ULB, petite soirée de rappels théoriques indispensables : Règlementations, sécurité, météo, repérer le lieu de plongée, approcher un point, ancrer, nœuds, récupérer un homme à la mer… D’amblée une évidence : notre instructeur, Jean-Pol, est passionnant, passionné et patient. Le cadre est posé : ce cours n’est pas un cours de navigation en soi mais bien un cours de navigation adapté à la plongée qui donne les bases pratiques pour assister le skipper d’un centre de plongée ou plonger de manière autonome au départ d’un «petit» bateau. Pendant près de 3 heures, nous échangeons sur beaucoup de cas de figure : comment rechercher un lieu de plongée adapté, comment ancrer correctement, comment approcher un plongeur dans l’eau, quels sont les points d’attention indispensables, et puis…nous faisons et défaisons des nœuds : plat, de chaise, d’amarrage ou de cabestan, etc… Le tout dans la joie et la bonne humeur. On se quitte avec toutes les consignes pour samedi : la météo annonce un temps calme le matin mais avec risque de dégradation dans l’après-midi.

«Si vous avez veste et pantalons cirés, prenez les, sinon prenez vos meilleurs vêtements de pluie et/ou des vêtements de rechange. A l’heure de l’apéro, la météo sera encore bonne, prévoyons chacun quelques munitions de bouches à partager. J’ai des verres dans le bateau. Bonne nuit et à demain Jean-Pol»… Le ton est lancé, nous allons passer une belle journée entre amis. Samedi 9 juin 2018 8h45 au centre ADEPS Le Cierneau Plate Taille. Belle découverte, le bateau de Jean-Pol est super! Je suis impatiente! Lorsque nous sommes au complet (3 apprenants et notre capitaine), la journée démarre : check liste à suivre pour préparer le bateau et le mettre à l’eau. Surtout ne rien oublier, jusqu’au petit bouchon pour fermer le vide vite !!!! Et on prépare les pare-battages, on fait des nœuds et on recommence jusqu’à la perfection (enfin presque). A chacun et chaque objet sa place. On cale, on attache, on range. Le lac de l’Eau d’Heure est magnifique aujourd’hui : la surface miroite, toute plate. Il fait bon (23° C), l’eau est bonne aussi (19° C en surface). Le ciel est couvert mais on sent les rayons du soleil traverser la fine couche nuageuse. Une très légère brise souffle du nord. La météo annonce 2 beauforts, mais c’est déjà beaucoup. Les quelques voiliers présents n’avancent pas vite. Je trépigne !!!

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Enfin le bateau est à l’eau, il est 9h45, nous «prenons le large». Jean-Pol commence par nous faire «sentir» le bateau : temps de réaction, rayon de braquage, déjaugeage… Sébastien et moi gouttons à la «madeleine de Proust» : tous les deux nous avons beaucoup navigué avec notre papa lorsque nous étions enfants. Nous retrouvons cette joie d’être à bord….et c’est le jour de la fête des pères. Ensuite, les exercices s’enchaînent : approcher une bouée, tout en douceur, rejoindre un point précis sur la carte (réfléchir avant de suivre aveuglément le GPS), suivre le cap, le GPS et l’échosondeur. Et puis, l’exercice le plus impressionnant et le plus drôle à la fois : navigation dans le brouillard! Non, Jean-Pol n’a pas passé commande là-haut pour avoir du brouillard : il nous installe sous des draps, au poste de pilotage, chacun à notre tour! Et il fait preuve d’une belle patience, bien nécessaire en situation réelle pour ne pas penser à recommander son âme à tous les dieux, mais on arrive tous à éviter de foncer dans la berge! 12h15, l’heure de l’apéro a sonné. Pas de vent, pas de courant, on éteint le moteur et là, au milieu du lac, dans le calme absolu de la Nature, nous débouchons la bouteille de rosé frais de Sébastien… du saucisson, des petites tomates, du poivron frais…… Que demander de plus? 12h45, retour au ponton, on refait des nœuds, encore et toujours. Un bon repas nous attend à la cantine Adeps. 14h00, nous remontons à bord, avec les combis cette fois. Au menu de cette après-midi : Approche du ponton et récupération d’un homme ou d’une femme à la mer. Chacun à son tour, une fois à l’eau, une fois au gouvernail. Et ça tourne, on rigole, on se concentre, on recommence les différentes approches, on expérimente. Plouf, une femme à la mer par babord…. Le bateau s’éloigne…. Me voilà seule au milieu du lac, quelques minutes où tous mes sens sont en éveil : le silence (avec la cagoule de la combi), l’eau qui me porte, je m’étends, le ciel s’est ouvert, bleu parsemé de nuages blancs, le soleil brille….

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Le bateau s’approche, trop loin, il s’éloigne à nouveau…. Et puis revient, et encore et encore…. Je suis bien, ne vous pressez pas les gars….. Toutes les bonnes choses ont une fin! Il est temps de rentrer. On a encore du boulot : tout ranger, récupérer et sortir le bateau, en suivant la check liste ad hoc.

Nous avons passé une magnifique journée et le ciel était avec nous! C’est sûr, je m’inscris pour l’année prochaine. Merci Jean-Pol pour ta passion à nous transmettre tes savoirs et trucs et ficelles (c’est le cas de le dire). Merci Jacques et Sébastien, pour votre bonne humeur et l’excellente ambiance qui a régné toute cette belle journée. Michmu MC - EPSM


Votre croisiériste belge en mer Rouge

Croisières au Soudan de février à mai Croisières en Egypte de mai à décembre Tél Belgique : 0470 34 55 13 - Tél Egypte : +20 115 302 27 81 info@oceanos-safari.com - www.oceanos-safari.com - Facebook : OceanosSafari

Françoise HILIGSMANN · francoise@voyageshgo.be · 04 240 15 02

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Ustica, l’incroyabl Au nord de la Sicile, cette île est surnommée la perle noire de la méditerranée. Par la diversité de ses paysages sous-marins et la richesse de sa faune, elle a de quoi séduire tous les plongeurs.

I

ssue de l’activité volcanique, l’île d’Ustica fait seulement 8 km² et se caractérise par des paysages encore sauvages, des flancs de mer escarpés et des roches noires. Et s’il suffit de 2h30 en voiture pour en faire le tour complet, plusieurs sentiers permettent d’y admirer des paysages à couper le souffle. Soit en reliant les vestiges de la forteresse de la Falconiera soit en grimpant au sommet de Punta Grande (244m), dernier vestige du volcan qui a créé cette île. Une activité volcanique créatrice mais aussi destructrice au regard des vestiges des coulées de lave venues s’engouffrer successivement dans l’océan expliquant l’adjectif «noir» accolé à cette destination italienne. Ici, pas de plages de sable blanc, mais des galets travaillés par les flots et quelques rares sites de mises à l’eau possibles depuis la terre. Perle noire de la méditerranée, Ustica se dévoile via l’arrivée en bateau dans le seul port de l’île qui dû être fortifié par deux tours afin de le protéger des attaques de pirates. Un port désormais devenu la porte d’entrée vers un univers dédié à la plongée sous-marine. Car, depuis 1986, l’île est classée réserve naturelle marine et préservée. «Ce fut la première réserve naturelle d’Italie et la richesse de ses eaux est exceptionnelle», explique Claire Coupet, instructeur pour le club Orca Diving. «Grâce à la variété du relief sous-marin suite à l’activité volcanique et à la rareté du tourisme balnéaire, les lieux abritent une richesse incroyable tant au niveau de la faune que de la flore.» Ainsi, à maximum 20 minutes en zodiacs, la totalité des sites de plongée s’offre en cadeau. «Nous profitons en permanence d’une bonne visibilité suite à l’absence de sable. Outre les reliefs variés, on peut aller dans des canyons, des cavités et de multiples grottes ayant chacune leurs spécificités. Que ce soit la Grotta dei Gamberi qui abrite des millions de crevettes (accessible à 40 m), Grotta Verde (végétation interne) encore la Grotta Azzurra, chaque site a ses spécificités et, plus largement, chaque plongée apporte ses découvertes.» Ainsi, on pointera encore Scoglio Del Medico (unique rocher en pleine mer donnant lieu à de multiples parcours et vues dans le «Bleu», Punta Galera et sa langue de lave entrant dans la mer et permettant des plongée à 40m pour aller voir les gorgones ou encore les reliefs de la Patizzia. Des lieux uniques permettant de voir énormément de choses. «On peut rencontrer des bancs de barracudas de 300 à 400 individus, des mérous, des sérioles ou encore des poulpes. On peut aussi voire des cigales de mer, des murènes, des crabes, des langoustes, des nacres et une multitude d’organismes de plus en plus petits comme les coraux, nudibranches, aplysies, flabellines, etc. »

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le richesse prĂŠservĂŠe

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Une perle que les autorités italiennes préservent. «Toutes les plongées doivent être annoncées aux autorités comme l’identité de chaque plongeur. Des zones interdites sont clairement délimitées pour préserver l’équilibre des lieux. Au niveau de notre club d’Orca Diving, les moniteurs encadrent au maximum 5 personnes. Nous sommes implantés sur le port avec notre propre équipement ce qui permet de proposer deux plongées tout en reprenant des forces à l’abri de nos bâtiments.

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L’encadrement se fait en français comme en anglais avec des partenariats avec un hôtel jouxtant nos installations pour encore apporter une facilité à nos clients.» De quoi aller en toute quiétude à la découverte de cette perle noire de la méditerranée qui ne cesse d’émerveiller.


Des Liégeois préservent la richesse d’Ustica Si la richesse des eaux de la réserve naturelle d’Ustica est indéniable, cela n’empêche pas ces dernières d’être confrontée à des problèmes de pollution.

Des déchets qui sont toxiques pour les poissons mais qui se retrouvent aussi dans notre alimentation. La prise de conscience est obligatoire et vitale.»

Heureusement peu visibles, les déchets représentent une problématique mondiale comme l’a compris l’association Longitude 181 qui milite pour la préservation des océans. «50 % de l’oxygène est produit par les océans. A l’heure où on ne cesse de couper les arbres qui sont l’autre grande source de création de l’air nécessaire à toute vie, il est primordial de se battre pour préserver les océans», explique Aurélia Courau, membre active de l’association. «Jusqu’à cet été, rien n’avait encore été mis en place en Italie.

Didier Delmal

En ce mois de juin, grâce au club Orca Diving et aux plongeurs, nous venons de réaliser nos premières actions de sensibilisation et un premier ramassage dans une crique d’Ustica.» Et, cocorico, c’est le club liégeois des Grands Fonds d’Embourg qui était à l’œuvre lors de cette première initiative. Morceaux de frigolite, pneus, bidons et incontournables sachets ont ainsi été ôtés des côtes et ramenés au port. «Maintenant, si ces activités de collecte sont nécessaires pour nettoyer nos océans, elles seront inutiles si on ne change pas les comportements. Sans cela, en 2048, on fera face à un océan de plastique.

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Portfolio

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Claudio Di Dio

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C

’est en janvier 1989 que j’ai acheté mon premier appareil photo, un Nikonos V d’occasion.

Et, comme la plupart de ceux qui s’essayaient à la photo, argentique à l’époque, écœuré par les piètres résultats et le prix du développement des photos papier, j’ai vite fait de le remettre dans sa boîte. C’est en 2002 qu’un article, paru dans l’Hippocampe, a de nouveau ravivé mon intérêt. On y donnait les infos pour s’inscrire à un stage photo à «Mangrove Bay», organisé par Jean Debremaeker et son homologue de la NELOS, Harry Klerks. A l’époque on appelait cette sortie la «Mares Cup», car Pierre Pauwels, l’importateur, sponsorisait l’événement avec trophées, T-shirts et des prix pour les gagnants. C’est une sortie non officielle qui était organisée comme un concours. Après avoir changé quelques fois de nom, la sortie s’appelle aujourd’hui la «Harry’sCup». Et Pierre Pauwels est toujours là, toujours aussi généreux avec ses prix. En 2006, j’ai remporté la coupe passant ainsi de la catégorie «Junior» à la catégorie «Master» … «Clinche» pour commencer. En 2017, j’ai remporté le 1er prix de la catégorie «Grand angle», perdant de facto l’attribut de «Clinche». Finalement ! Aujourd’hui, Jonathan Vannieuwenhuyze, président de la Commission Audiovisuelle, tient à motiver les initiatives isolées. De même que Sylviane Godin, la responsable de la section vidéo, avec qui j’ai eu l’occasion de discuter lors de la soirée «Harry’sCup» pour la proclamation des résultats. C’est grâce à leurs initiatives qu’on pourra mieux partager et faire évoluer notre passion.

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Redécouvrir la Zélande autrement

… en bateau

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uite et fin du reportage de l’année passée (Voir Hippocampe n°245) consacré à la magnifique région de Zélande mais cette fois à partir d’une péniche aménagée qui sillonne le Grevelingen et l’Oosterschelde, le Panda. Récit d’une sortie interclubs originale. Le projet

L’idée de notre école de plongée était de redécouvrir la Zélande sous un autre regard. Nous avions croisé la péniche «Panda» à diverses reprises et l’idée de mini-croisière nous plaisait. De plus, cette formule solutionne le problème du logement, des ravitaillements et des déplacements. Mais il fut difficile de trouver 16 participants et nous n’avons bouclé notre quota que grâce au coup de main de notre DTR, Thibaut. D’une sortie uni-club voici une aventure qui se transforma en sortie interclubs : CP Jodoigne, Les Squales (Verviers) et Maaramu (Waremme) ! Le séjour Le Panda est une péniche de 40 m. profondément transformée en 2006 / 2007 pour accueillir principalement des plongeurs (20 max.). Elle est équipée de toute la sécurité à bord. Si les cabines sont plutôt petites, on ne manque pas de place et le coin bar est très cosy. Nous sommes partis du 15/7 au 17/7 inclus. Nous avons fait 6 plongées dont 2 de nuit et 4 dans le bras ouvert. La météo était de la partie : un temps magnifique et chaud nous a accompagnés tout au long du séjour. Le pont fût vite transformé en « sun desk » ! Les rencontres Quelle belle expérience que de rencontrer d’autres clubs et de mettre en commun les vécus, récits et palanquées. Le séjour en bateau s’y prête à merveille. Notre groupe était très diversifié allant d’un MF avec 2400 plongées au compteur à un plongeur 1* avec quelques 50 plongées en passant par plusieurs MC et plongeurs 3* PPA ou non. Les récits des uns et des autres s’enchaînent et les souvenirs sont partagés, ainsi que les débriefings, autour d’une bonne bière au bar de la péniche. Les plongées Personnellement, j’ai découvert plusieurs sites et réalisé des plongées inédites : - Captivante plongée de nuit sur le site «Het Gemaal» : spectaculaire combat de homards très nombreux et une vie nocturne abondante. - Une plongée dérivante assez chahutée à mi- marée au Zeelandbrug en compagnie de Bernard l’ermite. - Intéressante plongée de nuit à côté du Zeelandbrug qui a permis de voir la différence avec la plongée précédente en traversant par exemple les champs de moules. - Superbe plongée au large de Sint Annaland où, pour autant qu’on passe les longs premiers mètres dans le sable, on débouche sur une vie riche entre 5 et 15 mètres avec notamment un festival de crevettes.

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Nous avons aussi plongé à Zoetersbout et à Den Osse, sites que je connaissais personnellement déjà. Dans une eau entre 20 et 22 degrés (!), et malgré une visibilité parfois très réduite, le plancton est encore bien présent, nous avons à chaque fois découvert les paysages sous-marins typiques de la Zélande : homards, champs d’huitres, éponges multicolores, flabelines, macropodes, étrilles, gobiles, crevettes, syngnathes, ophiures, oursins, étoiles de mer, œillets de mer, ascidies, aurélies, groseilles de mer, limandes, … Quel superbe spectacle que cette nature bien préservée. Mais n’oublions pas non plus, une fois qu’on refait surface, les beaux paysages zélandais baignés de soleil avec l’horizon à perte de vue, quelques fois barrés de voiliers ou … d’éoliennes. Belle expérience La Zélande reste un magnifique terrain de jeu pour nous plongeurs! Si on allie ce plaisir avec celui de la découverte humaine en organisant une activité interclubs, le plaisir de la redécouverte est amplifié. Et si tout ceci se réalise au départ d’un bateau, formidable outil de liberté dans cette région de grands espaces, alors le moment devient tout simplement magique! Texte et photos : Benoît Lonay – 3* PPA Membre de la Commission Audiovisuelle Secrétaire du Maaramu Waremme

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Championnat du monde de nage avec palmes à Belgrade : confirmation d’une pÊpite belge!

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urant la semaine du 14 juillet au 21 juillet 2018, Joy Kamel (Aquani-Nivelles) sous la direction de Dominique André, coach national de nage avec palmes, a pris part au 20 e Championnat du Monde à Belgrade (Serbie). Plus de 350 nageurs représentant 40 pays de 4 continents ont participé à la grande messe de la nage avec palmes. Nous pouvons être très fiers des résultats de Joy et surtout d’une nouvelle championne… Alignée sur cinq épreuves individuelles, Joy revient de ces Championnats avec deux nouveaux records de Belgique (100 et 400 bifins) et deux nouveaux records personnels (50 surface et 50 apnée). Malheureusement elle a eu une disqualification sur 200 bifins pour avoir bougé lors de la procédure de départ !!!

Avec un top 11 Mondial et un top 8 Européen sur 400 bifins, Joy peut et doit envisager un bel avenir au niveau Mondial de la nage avec palmes… Sélectionnée pour la première fois aux Mondiaux seniors, Joy a été impressionnée par le niveau et le professionnalisme de certains pays dans le monde de la nage avec palmes…mais surtout elle a fait preuve d’une maturité et d’un mental exemplaire pour rivaliser avec le top mondial. Félicitations… Remerciement à notre Fédération et à nos deux ligues, car sans leur soutien rien ne serait possible… Rendez-vous en 2019…pour les Euros en Grèce!! Dominique André Sélectionneur/coach national 35


FORMATION DE JUGES LIFRAS DE NAGE AVEC PALMES Cette formation est ouverte à tout un chacun qui souhaiterait s’investir dans le monde de la nage avec palme(s) pour son club, pour soi, ou pour nous aider à épanouir notre sport au sein de la ligue ou du monde extérieur…

1. Prérequis

Ø Avoir 18 ans révolus, Ø Être en ordre d’affiliation à la Lifras, Ø Avoir la fibre sportive, Ø Disposer, au minimum, du niveau B2 (1) en langue française, Ø Connaître les grandes lignes du règlement CMAS Nage Avec Palmes (2), Ø Envoyer à la commission NAP une lettre de motivation pour la candidature. (1) utilisateur indépendant : Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. Ceci est repris du CECRL Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. (2) Celui-ci sera mis à disposition des candidats sous format électronique en version française. Cependant, en cas de litige, c’est la version anglaise qui est la référence ; une connaissance passive de cette langue est un avantage.

2. La formation

Cette dernière sera dispensée en français par un juge CMAS (ou un juge Lifras ayant 4 années d’expérience). Elle consistera en plus ou moins 3 heures de cours théoriques incluant une session de questions réponses, suivies de +/- 2 heures de mises en situation pratique au bord du bassin.

3. L’évaluation

Elle se fera directement après la formation sous forme d’un formulaire de questions à choix multiples.

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L’épave «Le Serpent» dans le Grevelingen Attention : Avis négatif de plongée dans l’épave le Serpent dans le Grevelingen L’Administration des eaux, forets et voies navigables déconseille aux plongeurs de plonger dans l’épave le Serpent dans le Grevelingen. Ce conseil est justifié par le décès de deux plongeurs expérimentés en mai 2018. La visibilité dans l’épave est limitée et les espaces sont difficilement perceptibles. L’épave contient beaucoup de sédiments qui, lorsqu’ils sont remués, limitent fortement la visibilité. Ceci représente un risque pour les plongeurs. L’Administration des eaux se concertera prochainement avec la sécurité régionale/police, la Défense et la Nederlandse Onderwatersport Bond et d’autres experts à propos des risques de sécurité que représente Le Serpent. D’autres mesures suivront éventuellement. Jusqu’à ce que davantage de clarté soit obtenue, l’Administration déconseille aux plongeurs de plonger dans l’épave le Serpent. Il y a dans le Grevelingen encore deux autres épaves de plongée : le Rat (à 12 m de profondeur) et le Zeehond (à 10 m de profondeur) et bien d’autres beaux sites de plongée qui ne font pas l’objet d’un avis négatif. Johan Schoups, Délégué auprès de la NOB et la Commission Deltagebied/Zélande.

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Le parachute de plongée

quelques conseils d’utilisation LE BON GONFLAGE Lors du gonflage du parachute, bien écarter les jambes pour que le fil ne s’accroche pas, risquant alors d’entraîner le plongeur avec lui. A tout problème, sa solution. Comment gonfler son parachute en minimisant les risques ? Tout d’abord, un petit plomb au bas du fil permet de le tendre lors du déroulement. Pendant le gonflage, il est nécessaire de garder un œil sur le fil pour vérifier qu’il ne s’accroche pas. Le plongeur se place dos au courant, de façon que le fil s’écarte naturellement de lui. Puis il écarte les jambes pendant la montée du parachute afin d’éviter tout accrochage. Gonfler le parachute à la profondeur des paliers présente un risque de remontée intempestive, d’autant plus incontrôlable que le plongeur se trouve près de la surface. Prévoyez donc un fil plus long de façon à pouvoir l’envoyer plus profondément. Au cours de la remontée, le plongeur a alors tout loisir de préparer son parachute, puis injecte seulement un peu d’air (environ un quart) avant de le lâcher. Peu gonflé, le parachute monte lentement au début, ce qui permet de bien le contrôler. En cas d’accrochage, on peut encore le retenir, le temps de remédier au problème. En s’approchant de la surface, l’air contenu dans le parachute prend du volume, de façon que celui-ci se trouve pleinement gonflé à son arrivée en surface. L’utilisation d’un moulinet permet de lancer le parachute depuis une profondeur plus importante, là où le plongeur sera plus stable. Il sera aussi repéré plus vite en surface en cas de courant. Mais me direz-vous, l’utilisation d’un fil de grande longueur peut aussi être un facteur augmentant les risques d’emmêlement. C’est vrai. La solution se trouve dans l’utilisation d’un moulinet. Avec cet accessoire, on peut dérouler le parachute depuis le fond, avant même d’entamer la remontée. On n’injecte que très peu d’air dans le parachute, puis on déroule le fil au moyen du moulinet. Quand le parachute est en surface, pleinement gonflé (grâce à Mariotte, encore lui !), le plongeur effectue sa remontée en se référant au fil et en le rembobinant. Il est tout de même nécessaire de bien maîtriser l’utilisation du moulinet. Des formations à la pratique de cet accessoire sont organisées par les moniteurs Tek.

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LE BON PARACHUTE Le choix du parachute est aussi un élément important. La plupart de ceux que l’on trouve dans le commerce ne sont que des saucisses de signalisation et n’offrent pas de point d’appui suffisant. Il est préférable de ne pas se suspendre au fil pendant les paliers sous peine de s’enfoncer. Un parachute de volume plus important permet de soutenir un plongeur lourdement équipé, voire une palanquée complète. Il ne faut donc pas hésiter de prendre un parachute de gros volume, capable de soutenir le plongeur en cas de besoin, qui sort suffisamment de l’eau pour être vu de loin. Un parachute avec un système l’empêchant de se vider et muni d’une valve de surpression permet de s’assurer qu’il ne se videra pas en remontant ou bien s’il se retourne en surface. De plus, si le plongeur doit attendre le bateau, il offrira un excellent point d’appui en surface. La remontée gérée par l’enroulement du moulinet offre beaucoup d’avantages : Avec l’utilisation d’un moulinet, le plongeur lâche le parachute faiblement gonflé depuis le fond. Arrivé en surface, le parachute, bien gonflé et sans risque de se dégonfler, devient un support très utile. Le plongeur va effectuer sa remontée en enroulant le fil sur le moulinet, et ce fil représente un point d’appui sûr au cas où le plongeur aurait besoin de se maintenir. La remontée peut ainsi s’effectuer au centimètre près, et les paliers se feront sans effort et avec une bonne stabilité. D’accessoire facultatif, le parachute de palier est devenu aujourd’hui un élément important de l’équipement du plongeur, obligatoire pour le chef de palanquée. Mais son utilité est encore sous-estimée et on l’utilise encore plus comme accessoire de signalisation que comme élément de sécurité. Des progrès restent encore à venir donc dans l’utilisation de ce matériel qui est pourtant un outil essentiel pour la sécurité du plongeur. Texte : Paul Poivert Photos : Paul Poivert et Yvan Chocoloff www.plongee-info.com

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10 championnats du d’apnée indoor e

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u 11 au 17 juin se sont déroulés les 10 e championnats du monde CMAS d’apnée indoor à Lignano Sabbiadoro dans la province d’Udine (NDLR : région du Frioul-Vénétie julienne) en Italie. La CMAS a confié à la FIPSAS (fédération italienne) l’organisation de cette 10ème édition qui s’est déroulée au Bella Italia Sports Village.

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C’est un centre de vacances moderne qui est dédié principalement aux sports et installé dans une forêt de pins de 60 hectares au bord de la mer Adriatique. Le village est plein d’installations pour l’activité sportive indoor et outdoor. Il fournit donc d’excellentes solutions pour l’organisation de compétitions sportives.


monde CMAS Les disciplines programmées à Lignano Sabbiadoro étaient les suivantes : 1. Apnée dynamique sans palmes (DNF) 2. Apnée statique (STA) 3. Apnée endurance 8*50 m 4. Apnée dynamique bi-palmes (DYN BF) 5. Apnée speed 100 m 6. Apnée dynamique avec monopalme (DYN) 7. Apnée endurance 16*50 m Olivier a participé à la STA et à la DYN BF et j’ai participé à l’épreuve de DNF, STA, DYN BF et DYN. Nos résultats : Olivier Vilain de La Arnaud Collard Figuera DNF

/

142,48 m

STA

6min45

5min27

DYN BF

176,87 m

171,49 m

DYN

/

154,25 m

Ayant une affection particulière pour l’apnée dynamique bipalmes, je souhaiterais utiliser ma performance pour essayer de vous faire rentrer dans la tête d’un apnéiste. Allez, c’est parti : détendez-vous, inspirez une dernière fois profondément et c’est parti... Vendredi 15 juin 7h00, je m’éveille doucement dans ma chambre. La nuit fut assez reposante et je ne ressens pas trop les efforts faits les jours précédents durant ma DNF et ma STA. Je fais quelques étirements légers pour réveiller le corps sans le solliciter de trop et je déjeune très léger. J’ai rendez-vous avec mon coéquipier Olivier à 8h45 dans le hall de la piscine, nous échangeons brièvement quelques mots sur notre état de forme avant la performance. Nous avons tous les deux réalisé une belle performance à titre personnel, les 2 jours précédents, ce qui nous met en confiance pour aujourd’hui.

C’est dans ce cadre idyllique qu’Olivier Vilain de La Figuera et moi-même avons eu l’opportunité de participer à ces championnats, après avoir réalisé les minimas requis par la Febras et réglé les frais de participation. Je tiens encore ici à remercier le Royal Wolu Plongée Club pour son soutien indéfectible. Nous étions 110 athlètes provenant de 24 pays.

Arrivé sur place, il faut se signaler auprès du juge d’accueil, il reste maintenant moins d’une heure avant la dernière inspiration. Je m’installe à l’extérieur, sur le solarium et m’allonge sur le tapis de Yoga avec la combinaison enfilée sur le bas du corps. Je réalise des exercices de respiration visant à relâcher le corps et l’esprit. Le principe est de sur-stimuler le système nerveux parasympathique. A l’activation de ce dernier s’enclenche une réponse de relaxation. Il induit un ralentissement général des fonctions de l’organisme. Le rythme cardiaque et l’activité respiratoire sont ralentis et la tension artérielle diminuée. Le relâchement s’installe progressivement et je commence à me sentir bien. Je suis maintenant à 15 min du départ. 41


Progressivement, je me prépare en enfilant complétement ma combinaison et j’attends sur une chaise que l’athlète précédent ait terminé sa performance. J’essaye de faire abstraction de l’environnement pour rester dans ma bulle... La place se libère, je rentre dans l’eau et je m’installe sur la table métallique qui sert de support, le top est dans 5 minutes. Il reste maintenant 3 min avant le top, le 3e juge enclenche maintenant sa caméra et vous pouvez regarder son film sur le lien suivant :

Je garde une respiration triangulaire, calme et je pense à la technique de nage, à la glisse, à la position des mains... On annonce la dernière minute, je fixe mon pince-nez et prépare mon corps à la dernière inspiration. Le top officiel retentit, je dois maintenant partir dans les 30 secondes. J’ai déjà commencé ma dernière inspiration à +/10‘’ sur laquelle je viens réaliser une dizaine de carpes. C’est une technique qui consiste à pomper de l’air dans les poumons via la bouche. Cette technique n’est pas sans risque, elle est donc déconseillée pour une pratique récréative de l’apnée. en plus forte et elle n’est pas encore tempérée par l’hypoxie, il faut lutter mentalement contre cette «douleur» pour ne pas sortir. Arrivé au-delà des 100 m, je suis dans la partie hypoxique de l’effort, certains mécanismes mentaux ont tendance à s’estomper, il faut donc trouver une routine pour garder le contrôle de la machine. Encore une fois, c’est sur la technique que l’attention se porte. Je m’assure d’effectuer une bonne poussée sur le mur avec mes 2 pieds, de glisser en me relâchant, de réaliser un mouvement de brasse, de glisser en me relâchant, de reprendre la nage avec une série de battements, de glisser en me relâchant, de faire une série de battements…

Et maintenant que le plein de comburant est complet, le navire peut partir. La sensation au début de l’apnée est confortable, hormis la sensation d’un trop plein d’air qui s’estompe progressivement. Le réflexe d’immersion vient également installer une bradycardie, qui sera encore amplifiée aux premiers spasmes abdominaux. Dans les premiers 50 m, la soif d’air est inexistante, on se concentre sur la technique et le relâchement. Je vois passer la marque des 25 m puis la grande profondeur, le mur arrive et je réalise mon premier retournement. La technique semble sous contrôle, cela devrait bien se dérouler. Progressivement à l’approche des 75 m, la soif d’air se fait plus prégnante, c’est le moment le plus difficile de l’apnée qui commence. L’envie de respirer est de plus 42

Je vois passer la marque des 125 m, je suis maintenant au-delà de mon maximum en compétition. Je décide de réaliser un mouvement de brasse et de glisser en me relâchant. La sensation générale est plutôt bonne, je sais à ce moment-là que je pourrai entamer une 4e longueur. Arrivé au mur des 150 m, je me retourne, m’assure d’effectuer une bonne poussée sur le mur avec mes 2 pieds, de glisser en me relâchant, de réaliser un mouvement de brasse, de glisser en me relâchant, de reprendre la nage avec une série de


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LES 3 MOINS

RESERVA MARINA DE BANYULS

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PUNTA GATILLEPIS PUNTA CLAPÉ BETA BLANCA

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Je tenais à remercier Olivier Vilain de La Figuera pour son excellent coaching durant ce championnat. Olivier, tu as été un co-équipier du tonnerre. Un remerciement tout particulier à ma compagne et à ma fille pour leurs encouragements. Merci aussi à mes partenaires de l’équipe compétition du Wolu : Marisol Escobar Uribe, Marc Frognet et Marc Verstaeppen pour leurs soutiens et conseils avant cette compétition, Thanks Buddies

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A la sortie de l’eau, je m’appuie sur la ligne d’eau et reprends ma respiration, le taux d’oxygène dans le sang remonte progressivement. Je réalise le protocole de sortie face aux juges, j’attends le verdict, carte blanche. La fin d’une apnée de près de 3 minutes et de 171,49 m. Une belle performance et une superbe plongée en apnée.

CAP D’ABELLE

BANYULS SUR-MER

MO

battements,… C’est encore sous contrôle mais on touche à la fin du voyage. Je sais que je peux encore donner 10 m, pas plus. A ce moment-là, le contrôle conscient du corps par le cerveau s’estompe, ce dernier se met en mode auto. C’est ce moment qui est crucial car, si le corps n’envoie pas un signal suffisamment fort au cerveau pour sortir, c’est la syncope. Personnellement, je ressens une forte chaleur s’installer et à ce moment-là, et de manière semi-consciente, je sors.

CADAQUÉS

ROSES

Arnaud Collard Moniteur club - Instructeur Apnée

EMPURIABRAVA

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3e journée de la plongeuse Cette année, la Commission Féminine vous propose une initiation à 3 disciplines différentes. Avec la participation du Collège des Hauts de France et sa discipline du Tir sur cible, les commissions Apnée et Audiovisuelle Lifras vous feront passer des moments inoubliables. Après 3 heures d’activités, nous échangerons nos impressions autour d’un joyeux repas.

L’horaire est prévu comme suit : de 12.30 à 17.00, activités dans l’eau ; à 17.30, repas à la cafétéria de la piscine. La Commission Féminine profite de son événement pour ouvrir les inscriptions aux messieurs. Nous organiserons des palanquées de 3 plongeurs, avec possibilité d’un plongeur masculin par équipe (sans obligation).Vous pouvez aussi vous inscrire individuellement. Au plaisir de nous retrouver.

La Commission Féminine

r s

c o m m i s s i o n f é m i n i n e

DÉCOUVREZ LES

SITES CACHÉS DES PLONGEURS GRECS www.ioniandivecenter.com

Liko - www.lifendive.com

Le centre belgo-grec Ionian Dive Center situé en Grèce, à Marathopoli, Péloponnèse, propose des plongées individuelles ou en groupes sur des sites pratiquement vierges.

Ionian Dive Center 44

info@ioniandivecenter.com Pierre Callens +32 475 97 37 63


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Banque d’images pour la Lifras Avec Pilar, Présidente de la Lifras, nous avons mis en place une banque d’images (BI).

L

e but de cette banque est de promouvoir notre ligue mais aussi de montrer votre travail. Ainsi, si vous avez des photos ou des vidéos dont vous êtes fier, vous pouvez me les transmettre. Ces images serviront à promouvoir la plongée belge. Mais aussi toutes les activités qui y sont liées. Elles seront ainsi utilisées pour l’illustration de nos cours, fascicules, flyers, etc. Nous avons travaillé pour que les auteurs ne soient pas oubliés. Nous avons fait en sorte que votre travail soit reconnu. Le système mis en place garantit que vos droits sont respectés. Il garantit aussi que le plus grand nombre de preneurs d’images sont représentés.

Mais ce qui fera la richesse de cette banque d’images, c’est votre participation. Au plus elle sera importante au plus notre BI sera intéressante et productive pour note ligue. Alors que vous soyez pro/semi-pro de l’image, ou parfait amateur, n’hésitez surtout pas à nous transmettre vos œuvres. La plus simple des images peut servir à illustrer un paragraphe précis dans un livre sur la faune et flore, par exemple. Ou encore, une photo faite d’un site en particulier peut aussi servir pour l’annonce d’un événement. Bref, peu importe votre niveau, votre image aura tôt ou tard sa place. Sans précision de votre part, votre image sera susceptible de servir plusieurs fois et pour toutes sortes d’utilisations. Mais si votre image ne peut servir que dans un but précis, vous avez la possibilité de le préciser. Vous trouverez sur l’extranet de la Commission Audiovisuelle le formulaire de consentement d’utilisation. Il vous suffit de le compléter et de le joindre à votre/vos image/s. En espérant voir bon nombre de vos œuvres. Jonathan Vannieuwenhuyze Président de la Commission Audiovisuelle Pilar Ruiz Lopez Présidente de la Lifras 46


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Caisson en Zélande En ma qualité de responsable de la Commission Delta/ Zélande pour notre fédération, j’ai l’obligation de vous informer sur la disponibilité d’un caisson 12 places à GOES malgré le fait que cette info ne se trouve pas dans notre document officiel Zélande. En fait, le centre existe depuis 2011, et par exemple l’année passée, ils ont pris en charge 40 accidents de plongée, dont 15 re-compressions en caisson. Ce centre gagne de plus en plus en expertise, et est effectivement disponible pour les plongeurs. C’est sans doute pour cela qu’il n’a pas encore été repris dans nos documents analyse de risques. Dans notre document analyse des risques Lifras pour la Zélande (Extranet) il y a lieu de reprendre l’hôpital de Goes

comme hôpital disposant d’un caisson. (Dans la cave de l’hôpital Admiraal de Ruyter cité sur le Doc). Merci de faire la correction et de le communiquer à nos plongeurs. Son adresse complète : Medisch Centrum Hyperbare Zuurstoftherapie (MCHZ) (dans la cave de l’ADRZ – Admiraal de Ruyter Ziekenhuis) ‘s-Gravenpolderseweg 114, 4462 RA Goes, Nederland TEL : +31 113 234 290 Directeur : T. Van Rees Vellinga

1958 2018

Pour la Commission Delta/Zélande Johan Schoups - MN

Il y a 60 ans, c’était l’année de l’exposition universelle à Bruxelles avec bien entendu, l’inauguration de notre célèbre monument belge, l’Atomium. Mais il y a 60 ans, c’était également l’année de naissance de plusieurs plongeurs de la Lifras (124 selon une statistique de 2015), dont beaucoup ont visité cette exposition soit en landau, soit dans le ventre de leur mère… Parti d’une idée de Tonino qui voulait «marquer le coup» pour l’occasion, certains «cinquante-huitards» se sont retrouvés autour d’un bon repas dans une brasserie de la capitale fin 2017 pour élaborer une activité plus en rapport direct avec la plongée. Le choix s’est finalement porté sur une journée plongée à Vodelée par un beau dimanche d’été. Grâce au CA du RCAS (et à Linda…), nous avons pu organiser cet événement

dans les installations «Vodeléennes» le 15 juillet, où quelques 10 plongeurs nés en 58 se sont retrouvés pour cette journée. Vacances estivales, finale du mondial, etc… ont malheureusement empêché «d’éminentes figures emblématiques cinquante-huitardes» de la plongée Lifras de nous rejoindre. Qu’à cela ne tienne, c’est par un soleil de plomb que nous avons effectué deux belles plongées, entrecoupées d’un BBQ, dans une ambiance super détendue! Du brevet MN au 1* en passant par les 2 et 4* saupoudrés de quelques MC et MF, tous (mais surtout Raymond…)

ont pu raconter certaines anecdotes croustillantes de leur carrière de plongeur. Le prochain rdv pour les retrouvailles «1958-2018» est fixé au samedi 27 octobre autour d’une bonne table à Bruxelles ! Encore merci au RCAS et tout particulièrement à Linda, Tony et Raymond,… une fois ! «Pierrot» MEYFROIDT MF 1138 EPN Namur «Cinquante-huitard» 49


HSA 20 championnats du monde e

Cet été, du 18 au 28 juillet, Québec a accueilli les 20e championnats du monde de hockey subaquatique organisés par la CMAS. La Belgique y était représentée avec deux équipes : les Red Mermaids chez les femmes élites et les Red Piranhas chez les hommes élites.

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etenez votre respiration : retour sur cette expérience incroyable en eau très profonde! En Belgique, le hockey subaquatique est une discipline relativement jeune et plutôt confidentielle. Mais la participation de nos affiliés lors de compétitions internationales est une des priorités de la Commission Hockey Subaquatique de la Lifras. Pour ces mondiaux, les coaches des deux équipes nationales étaient des têtes connues : ils avaient déjà coachés leurs équipes respectives lors des championnats d’Europe l’an passé, à Eger, en Hongrie. Chez les hommes il s’agissait d’un ancien joueur d’équipe de France élite et jeunes (moins de 23 ans), Baptiste Marchal. Et chez les filles, Ty Christian vit à Londres, mais est originaire de Nouvelle-Zélande, où il a fait plusieurs sélections au sein de l’équipe élite des Kiwis. Ces deux nations sont dans les meilleures mondiales, décrochant régulièrement une médaille aux championnats, une chance incroyable donc pour notre petit pays de profiter des conseils de ces experts étrangers!

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Les Red mermaids et leur coach, Ty

Les 24 joueurs qui ont porté nos couleurs ont été sélectionnés après 7 mois d’entraînements et de nombreux weekends de sélection. Ces derniers étaient organisés sous la forme de week-ends d’entraînement ouverts à tous les joueurs de hockey subaquatique inscrits dans un des 8 clubs belges et visaient à construire la tactique de la future équipe, tout en permettant aux coaches d’évaluer les joueurs sur base de leur physique, de leur mental et de leur jeu. La composition finale des équipes fut connue au printemps, chaque équipe étant composée de 12 joueurs, soit le maximum autorisé : une première du côté des filles! Au sein des Red Mermaids, 6 des joueuses sélectionnées étaient affiliées à un club de la Lifras : Laurie, Nathalie, Séverine et Cindy de l’EPO (Louvain-la-Neuve) et Florence et Zoé du BUWH (Bruxelles). Parmi les Red Piranhas, le BUWH était représenté par Valérian, Alexis et Santi. Les autres joueurs étaient issus du club d’Orca (Bilzen) et un joueur des Zuunse Karpers (Leeuw-Saint-Pierre).


Lors de la compétition, à chaque match, 10 joueurs parmi les 12 sont alignés. Mais le hockey subaquatique est un sport qui se joue à 6 joueurs sur le terrain, aussi, 4 joueurs démarrent le match dans la zone de remplacement. Durant le match, qui se déroule sur deux mi-temps de 15 minutes, le nombre de changements est illimité, et ceux-ci peuvent survenir à tout moment. A côté de ses joueurs, la Belgique devait également fournir deux arbitres. Jeanne (du BUWH) et Kristof (Orca), s’étaient présentés et leurs candidatures ont été reçues positivement par le comité organisateur. Ils ont dû réussir le test d’admission au début de la compétition et ont ensuite été évalués sur l’entièreté du championnat par des arbitres expérimentés : une plus-value inestimable pour l’arbitrage belge, qui en est également à ses débuts de professionnalisation! Ces 20e championnats du monde regroupaient 44 équipes de 15 nationalités différentes, réparties entre élite ou master, chez les femmes et les hommes. La première phase de championnat, ou phase de round robin, voyait s’affronter les équipes au sein de leur groupe. Ensuite, démarraient les matches de classement, terminés par les finales. Pour nos équipes, il ne s’agissait pas d’atteindre des sommets (bien que l’on commencerait presque à y prendre goût, après les exploits de nos diables, rouges eux aussi!), mais plutôt d’appliquer la tactique d’équipe, au sein d’un groupe de joueurs/euses soudés et motivés, prêts à s’améliorer. Pour les Red Mermaids, viser la 10e place, sur les 13 équipes élites présentes, était déjà voir haut, au vu du niveau des nations présentes à ces mondiaux. Parmi les équipes masculines, 14 au total, on comptait quelques “outsiders”, nouveaux venus dans des compétitions internationales. Aussi nos hommes visaient-ils également une 10ème place, ce qui signifiait faire mieux que lors des derniers mondiaux en 2016 à Stellenbosh (Afrique du Sud) où ils avaient terminé 12e et qu’ils se présentaient cette fois avec une équipe à moitié renouvelée et très jeune.

Belle action combinée de Valerian et Alexis, pendant le match des Red piranhas contre le Portugal.

Contrattaque de Nathalie contre l’Argentine.

Séverine en défense, pendant le match des Red Mermaids contre l’Argentine

Laurie & Cindy à l’action

Une action de Laurie et Nathalie, contre le mur, face à l’Argentine Photos Yori V. Hyun

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Nathalie commente en direct un match des Red Piranhas, suivi via YouTube par des centaines de spectateurs à travers le monde !

Jeanne et Kristof, nos deux arbitres internationaux !

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La délégation belge

Le tournoi a commencé difficilement pour nos Red Mermaids, avec une défaite contre l’Allemagne (2-1), alors qu’il s’agissait d’une équipe au niveau assez équivalent. Ensuite vinrent l’Australie, les USA, la Nouvelle-Zélande, la France et l’Angleterre: des nations au niveau nettement supérieur, habituées à se retrouver sur le podium. Mais nos joueuses n’ont rien lâché! Face à ces mastodontes de la discipline, l’enjeu était de montrer une forte résistance, afin de mettre en difficulté l’équipe adverse et de maintenir au minimum le nombre de goals d’écart. Dans l’ensemble, pari réussi, elles auront encaissé moins de goals qu’à leurs derniers mondiaux, à Eger (Hongrie) en 2013 et marquent même un goal contre l’équipe Australienne, qui termine 6ème à ces mondiaux. Leur mondial s’est terminé sur un match très serré contre l’Argentine, qui a tenu en haleine les spectateurs ! En effet, le score étant de 5-5 à la fin d’une deuxième mi-temps, elles ont joué les prolongations ! Durant ces 10 minutes additionnelles, les Argentines réussissent à clôturer le score à 6-5, décrochant ainsi la 11e place, devant nos compatriotes. Malgré la déception de terminer dernières du classement, ce match restera gravé dans la mémoire de nos joueuses qui ont prouvé leur niveau de jeu et qu’elles avaient le mental lors de ce match tendu. Elles ont d’ailleurs été félicitées par leurs adversaires pour ce superbe match! Pour les Red Piranhas, certains ajustements au sein de cette «jeune» équipe ont été nécessaires lors de la phase de round robin de manière à pallier aux différences de niveau et d’entraînement des joueurs. Aussi, des matches à leur portée ont été perdus : contre l’Argentine (3-2) et le Canada (3-0). Ensuite, ils rencontraient la Colombie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Face à ces nations dans le top du hockey subaquatique mondial, l’objectif était de maintenir le score en dessous des 10 goals encaissés. Ce fut le cas, sauf contre les Kiwis (14-0), qui d’ailleurs termineront champions du monde, après une finale peu disputée contre la France. Le dernier match de round robin leur offre leur première victoire contre le Portugal (2-0). En battant encore le Japon (2-1) et les Pays-Bas (3-2, une victoire historique, jamais la Belgique ne les avait encore battus en compétition officielle!), ils terminent à la très belle 11e place! Mais, finalement, ce n’est pas le classement que les joueurs retiendront de ces championnats, mais la superbe organisation “au poil” par le comité organisateur. Celle-ci fut d’ailleurs saluée par le secrétaire général de la CMAS, Hassan Baccouche, qui juge que le hockey subaquatique est prêt à se développer à une plus grande échelle. La qualité des infrastructures du centre sportif aussi, superbe piscine, eau limpide, bien que la profondeur de la piscine (3 m!), elle, en


Les Red Piranhas ait effrayé plus d’un et aura rendu chaque match encore plus intense physiquement pour les athlètes! Un système sophistiqué de filmage subaquatique était également en place sur les 2 terrains, et a permis la retransmission en très haute qualité de l’intégralité des matches sur internet, et ce gratuitement! De nombreux amis, familles et hockeyeurs du monde entier ont ainsi pu vibrer en «live» avec les sportifs! Et, surtout, les membres de notre délégation soulignent l’ambiance entre les équipes! Certaines nations avaient même prévu des petits cadeaux pour chacun de leurs adversaires! Nos joueurs et arbitres rentrent donc au pays forts de cette expérience humaine et sportive, avec l’espoir réel de voir le niveau du hockey subaquatique belge et de son arbitrage continuer à progresser. En Belgique, ce sport gagne encore à être connu! Aussi, tout en poussant ses sportifs de haut niveau, la commission cherche en permanence à recruter de nouveaux joueurs et à former ses affiliés! Alors, si cet article vous a donné l’envie d’essayer le hockey subaquatique, contactez-nous via hockey@lifras.be.

Du côté des joueurs, le rendez-vous est pris, l’été prochain déjà avec le championnat «Jeunes» qui se déroulera à Sheffield (Angleterre) et où la Belgique souhaite envoyer une équipe de «U24» masculine (moins de 24 ans), une grande première! Wendy Massart, grâce à la contribution des joueurs et arbitres présents aux mondiaux Liens : Le site internet du championnat : http://www.uwhworlds2018.ca/ Les scores et le classement : https://uwhscores.com/ Sur Facebook : «2018 UWH World Championships» pour les photos de la compétition. «Belgium UWH» pour revivre ou suivre les aventures de nos équipes nationales. Sur YouTube : Navisjon, Playlist «20th CMAS UnderWater Hockey World» pour revisionner l’intégralité des matches.

Les Red Mermaids et leur coach, petit briefing avant le début du match !

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COURS AMB 2018 POUR ASSISTANT MONITEUR ET MONITEUR CLUB MATIERE

RESPONSABLE

DATE - 2018

PROTOCOLES EXERCICES

Cédric Willot

Lundi 3 septembre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : Anatomie, Physiologie

Henry De Broux

Lundi 10 septembre

ULB Bloc U 20H

MATERIEL

Marc Driessen

Lundi 17 septembre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : ADD

Henry De Broux

Lundi 24 septembre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : Barotraumatismes

Henry De Broux

Lundi 1 octobre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : Accidents toxiques

Henry De Broux

Lundi 8 octobre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : Noyade

Henry De Broux

Lundi 15 octobre

ULB Bloc U 20H

ADMINISTRATION

Pilar Ruiz Lopez

Lundi 22 octobre

ULB Bloc U 20H

MEDECINE : Pathologie faune marine

Henry De Broux

Lundi 19 novembre

ULB Bloc U 20H

Pré examen Jean-Pol Richard Inscription jusqu’au 16/11/18

Lundi 26 novembre

ULB Bloc U 19H30

Examen

Dimanche 9 décembre

Com Enseignement

Journée Secourisme 13 octobre 2018 Informations : amb.lifras.be AMB Lifras

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LOCAL


Liquidation totale de matériel de deuxième main

• Baptême • Exploration • Formation © Fred DI Meglio

Contact : Fabienne HENRY 11, avenue de la Viguerie - 13260 CASSIS Tél. : +33 (0)4 42 01 87 59 Port. : +33 (0)6 89 55 82 96 fabienne2k6@narval-plongee.fr www.narval-plongee.com 55


COMMISSION MÉDICALE Président : Olivier GOLDBERG Tel : 0497 44 55 69 E-mail : olivier@ogoldberg.net

CONSEIL D’ADMINISTRATION Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ Rue G.Stocq, 18 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Vice-président : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : marc@lycops.eu Trésorier : Jean-pierre VLIERACKER Rue Georges Rodenbach, 4 1420 Braine-l’Alleud Gsm : 04776 31 91 78 E-mail : tresorier@lifras.be Secrétaire général : Albert BASTIN Rue A. Renard, 25 4420 Montegnée Gsm : 0477 83 09 41 E-mail : a.bastin.lifras@gmail.com Administrateurs : Catherine BES Rue de la Plaine, 10 1390 Archennes Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be Robert HENRY Avenue Docteur Terwagne, 46 1310 La Hulpe Gsm : 0475 76 77 85 E-mail : henry.robert@skynet.be Marc HIERNAUX Rue des Alliés, 20 1190 Bruxelles Gsm : 0475 460 965 E-mail : marc.hiernaux@skynet.be Roland THIEBAULT Hoogstraat, 31 1980 Zemst Gsm : 0475 92 00 03 E-mail : roland.thiebault@proximus.be Johan SCHOUPS Schuifelaarstraat, 64 1800 Vilvoorde Gsm : 0477 75 73 61 Email : johan.schoups@viapass.be COMMMISSIONS COMMISSION APNÉE Présidente : Frédéric WILLEM Gsm : 0475 64 59 74 E-mail : willem.frederic@skynet.be Secrétaire : Milos ANTONIC (Mike) Gsm : 0475 52 80 07 Email : mikeantonic@me.com Trésorier : Thierry SAINTENOY Gsm : 0475 49 04 66 E-mail : saintenoy.thierry@gmail.com COMMISSION ENSEIGNEMENT Directeur Technique Fédéral : Philippe PITTIER Gsm : 0497 48 81 17 E-mail: phil090906cath@skynet.be Trésorier : Marc ALLEMEERSCH Gsm : 0475 45 60 48 E-mail : marcallemeersch@skynet.be Président conseil d’honneur et de discipline : Alain DAURY Gsm : 0485 69 84 50 E-mail : alain.daury@yahoo.fr

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COMMISSION SCIENTIFIQUE Présidente : Valérie MAJERUS Bois du Chétois, 5 5101 Lives-sur-Meuse Gsm : 0495 51 07 92 E-mail : valmajerus@gmail.com Secrétaire : Hody MICHEL E-mail : mhody@yahoo.fr COMMISSION NAGE AVEC PALME Président : Dominique ANDRÉ Rue du Béguinage, 15 1476 Houtain-le-Val Gsm : 0477 47 69 92 E-mail : dominique.andre2811@gmail.com Secrétaire et trésorier : Thomas SCULIER Gsm : 0472 60 72 80 E-mail : educationphysique@live.be COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE Coordinateur technique : Marc ALLEMEERSCH Secrétaire : Thierry CHARLIER Gsm : 0472 24 06 12 E-mail : gcef@skynet.be Trésorier : Alain SEMAL Gsm : 0494 05 36 72 E-mail : alain.semal@gmail.com COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA) Présidente : Jeanne BOUTTE Gsm : 0475 05 40 19 E-mail : jeanneboutte@gmail.com Secrétaire : Nathalie MEESSEN E-mail : nath.meessen@hotmail.com Gsm : 0493 12 71 99 Trésorière : Cindy DE CAUWER GSM : 0486 56 85 21 E-mail : cindydecauwer@gmail.com

COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE Président : Eric CORBIER Gsm : 0499 56 40 38 E-mail : eric.corbier@skynet.be Secrétaire : Myriam KRIER Gsm : 0496 92 04 97 Email : myriam.krier@skynet.be CONSEIL JURIDICTIONNEL Présidente : Katia AMRI Gsm : 0486 46 36 77 E-mail : katiaamri@gmail.com Secrétaire : Daniele GOFFINET Gsm : 0476 23 68 51 E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com SECRÉTARIAT ADMINISTRATIF LIFRAS Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be E-mail : lifras@lifras.be Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be Godon REYNAERT : godon@lifras.be JOURS ET HEURES D’HOMOLOGATION Lundi de 9h30 à 11h30 Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 16h00 E EN CAS D’ACCIDENT Appelez le 100 (d’un portable le 112) ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert De belgique : 0800 12 382

COMMISSION AUDIOVISUELLE Président : Jonathan VANNIEUWENHUYZE Gsm : 0497 55 67 05 E-mail : johnvnh@yahoo.fr Secrétaire : Catherine GRIMONPONT Gsm : 0470 21 10 49 E-mail : catherine.grimonpont@economie.fgov.be Trésorier : David NABET E-mail : nabetd@gmail.com

En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention! En Zélande, formez le 112

COMMISSION DES TECHNIQUES SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA) Président : Gilles HEINEMANN E-mail : gilles_tsa@lifras.be Gsm : 0474 89 17 01 Secrétaire : Laurence SENECHAL Gsm : 0497 31 53 20 E-mail : laurence_senechal@hotmail.com Trésorier : Thibault HAYT Email : thibault_tsa@lifras.be Gsm : 0494 13 13 11

Décès : immédiatement (en tous cas dans les 48 heures), envoyer une déclaration à : ARENA, avenue des Nerviens, 85 bte2 à 1040 Bruxelles Tél. : 02/512 03 04 Fax : 02/ 512 70 94

COMMISSION FÉMININE Présidente : Fabienne DESCAMPS Route d’Obourg, 73 7000 Mons Gsm : 0496 92 72 77 E-mail : fabydesc@skynet.be Secrétaire : Christine COLLIGNON E-mail : christine.collignon@lescarrieres.be Trésorière : Fabienne SHUTTLER E-mail : info@lescognets.be

Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01 Courriel : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be

OBLIGATIONS Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.

Ainsi qu’au secrétariat LIFRAS lifras@lifras.be Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat LIFRAS. Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, appeler exclusivement le n°: +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance)

Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel: 02/413 25 00 Email : adeps-info@cfwb.be


FEBRAS Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Siège social : Rue Jules Broeren, 38 - 1070 Bruxelles Conseil d’administration : Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ Rue G.Stocq, 18 - 1050 Ixelles Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com Co-président : Ronny MARGODT Steenovenstraat, 24 - 8490 Varsenare Gsm : 0473 96 13 50 Email : voorzitter@nelos.be Trésorier : Dirk SAMAN Groeningenlei, 106 - 2550 Kontich Gsm : 0475 26 79 20 E-mail : dirk.saman@nelos.be Administrateurs : Catherine BES Rue de la Plaine, 10 - 1390 Archennes Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 Johan SCHOUPS Schuifelaarstraat, 64 1800 Vilvoorde Gsm : 0477 75 73 61 Email : johan.schoups@viapass.be Herwig VAN COTTHEM Sergierstraat, 24 2020 Antwerpen - Gsm : 0495 55 85 19 E-mail : ondervoorzitter@nelos.be Sven VANDEKERCKHOVE Acaciastraat, 76 - 9890 Gavere Gsm : 0476 34 00 64 Secrétariat administratif : Margaux Montrieux Rue Jules Broeren, 38 - 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21 - Fax : 02 522 30 72

NELOS Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315 - 2800 Mechelen Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT Steenovenstraat, 24 - 8490 Varsenare Gsm : 0473 96 13 50 Vice-président Herwig VAN COTTHEM Sergierstraat, 24 - 2020 Antwerpen Gsm : 0495 55 85 19 Trésorier Dirk SAMAN Groeningenlei, 106 - 2550 Kontich Gsm: 0475 26 79 20 Administrateurs : Ivo HUBERT Stijn Streuvelslaan, 24 - 2630 Aartselaar Gsm : 0475 49 87 24 Karl VAN DER AUWERA Lintsesteenweg 176 - 2570 Duffel Gsm: 0486 89 76 67 Sven VANDEKERCKHOVE Acaciastraat 76 - 9890 Asper Gsm: 0476 34 00 64 Franklin FORREZ - Sterrestraat 54 8511 Aalbeke Gsm: 0473 24 53 02 Secrétariat administratif : Brusselsesteenweg, 313/315 - 2800 Mechelen Tél. : 015 29 04 86 - Fax : 015 20 61 58 Mme Margaux MONTRIEUX E-mail : secretariaat@nelos.be

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C370

nouveau

COMPACT, PERFORMANT ET ACCESSIBLE. NE VOUS PRIVEZ PLUS DE SCUBAPRO. Léger et compact, ce nouveau deuxième étage compensé assure une fiabilité sans faille et des performances hors pair. C’est un excellent détendeur pour les personnes à la recherche d’un modèle performant à un tarif de milieu de gamme.

UN CLAPET COMPENSÉ Un clapet compensé facilite l’inspiration à différentes profondeurs, quelle que soit la pression d’alimentation.

EMBOUT COMPACT L’embout Compact Hi-Flow optimise le débit ainsi que le confort, et convient aux bouches de toutes tailles, des plus petites aux plus grandes.

NOUVEAU DÉFLECTEUR Son nouveau déflecteur basé sur celui du S620 Ti contribue à des performances respiratoires optimisées.

ENTIÈREMENT RÉGLABLE Entièrement réglable, ce détendeur compact de milieu de gamme est muni d’une molette de réglage de l’effort inspiratoire ainsi que d’une manette plongée/préplongée (dive/predive) coaxiale.

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MK21/C370

Ultra-compact, l’ensemble détendeur MK21/C370 conjugue parfaitement confort et performances. Environ 20 % plus petit que le MK25, produit phare de SCUBAPRO, mais doté de la même technologie d’avant-garde, le MK21 mise sur un design moderne et innovant. Sa taille et son poids font de lui un choix idéal pour les plongeurs S C U B A P R ODIN . C O&MINT. voyageurs.

MK17 EVO/C370

Ce détendeur combine le premier étage à membrane haut de gamme de SCUBAPRO et son nouveau deuxième étage compensé. Le MK17 EVO résiste parfaitement aux éléments et garantit ainsi une utilisation sans faille dans l’eau, aussi froide et trouble soit-elle. C’est un détendeur intelligent qui convient à tout type de plongée. DIN & INT.

MK11/C370

Parfaits pour les plongeurs voyageurs. Le MK11 est très petit et le C370 est incroyablement compact et extrêmement léger. Rangez ce détendeur dans votre sac de plongée et soyez toujours prêt pour l’aventure. DIN & INT.


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