Hippo-264

Revue officielle de la Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques–rue Jules Broeren, 38, 1070 Bruxelles–Trimestriel–juin 2022- Bureau de dépôt : Bruxelles X–N° d’agrément : P301098

No 264

HIPPOCAMPE Ligue Francophone de Recherches et d'Activités Subaquatiques

Black Cheops Project Les ardoisières de Rimogne

AG 2022

La Commission de l’Enseignement remercie son DTF1

EDITO

Du talent comme s’il en pleuvait!

Chers lecteurs, En préambule, nous tenons à vous adresser nos remerciements : • à vous qui vous êtes manifestés pour nous apporter vos aides et compétences, • à vous qui nous aidez déjà, • à vous qui nous aiderez prochainement.

Les projets sont nombreux. Vos savoir-faire pourront sûrement contribuer à les mener à terme.

A mesure des articles que vous découvrirez dans cette édition, vous aurez la confirmation ou la révélation que la Lifras regorge de talents.

Pour n’en citer que quelques-uns, et si certains sont bien connus, comme Fabienne Henry, MN et gestionnaire d’un centre de plongée à Cassis, d’autres, comme Julie et David, qui exploitent un centre de plongée en République Dominicaine, le sont moins.

Frédéric Mengotto et Martin Stas sont même devenus experts en leur domaine.

Tous ont un point commun : ils ont été formés, au moins en partie, au sein de la Lifras. Vous les rencontrerez au fil de cette édition pour le moins variée grâce à leurs contributions.

Par le panel de formations que notre Ligue vous propose (et il n’est pas des moindres), la Lifras vous offre les moyens d’accomplir vos rêves et, pourquoi pas, pour les plus déterminés, d’en vivre.

Enfin et surtout, nos rangs regorgent de spécialistes dans des domaines plus variés les uns que les autres.

A nous de vous permettre, non seulement de vous informer, mais aussi de partager vos connaissances et expériences par le biais de l’Hippocampe.

A vos claviers, pour le plaisir de vous lire prochainement!

Frédéric, Laurence, Laurie, Marc, Nicolas, Philippe, Thibaut et Yvan

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Hippocampe n°264 juin 2022 Revue officielle de la Lifras A.S.B.L. Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS)

Attention!

Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard

le 15 juillet 2022

Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Éditeur responsable : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be Rédacteur en chef Laurence SENECHAL laurence.senechal@lifras.be

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Comité de rédaction : Yvan BARTHELEMY Yvan.barthelemy@lifras.be Laurie BRODKOM laurie.brodkom@lifras.be Régie publicitaire : Philippe DE WILDE philippe.dewilde@lifras.be Correcteurs : Brigitte Allemeersch Leny Bette Florence Crohin Marie-Jo Dauby Valérie Dupuis Marie Rassart André Schweicher

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Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Production : Omni Publi sprl info@omnipubli.be

Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.

L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.

Photo de couverture : Hedwig Dierart 4

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Sommaire 6

AG Lifras 2022

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Exposition photos de la Commission Audiovisuelle

10 La Commission de l’Enseignement remercie son DTF 14 Commission Technique : le nouveau bureau 17 Commission TSA : le Tir Sur Cible 18 Commission Plongée Adaptée : week-end de formation 20 Commission de l’Enseignement : bientôt la sortie de nos Dauphins 23 Commission de l’Enseignement : devenir moniteur de plongée

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24 Commission Apnée : 1er Freediving Fun Day

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26 Commission Audiovisuelle : photographier avec un modèle 29 Commission Scientifique : programme des stages de Zélande 30 La République Dominicaine 35 12H de l’eau : palmer et plonger pour la bonne cause 36 Portfolio : Dany Capart 38 La Lifras au salon de la plongée à Paris 40 Evasion plongées : les Maldives 42 Black Cheops Project 50 Mettre du sel dans le bocal de son poisson rouge?

52 Get Wet Maritiem 58 Infos utiles 59 Les associations régionales 5

L’écho du CA

AG Lifras 2022

L’assemblée générale débute sur les chapeaux de roue. Cette année, pour six places vacantes au sein du conseil, neuf candidats se (re)présentent.

Pilar Ruiz Lopez, qui présidait, tourne son discours à l’attention des présidents de club en mettant en avant ce sur quoi elle et son conseil d’administration ont travaillé les années précédentes et en mettant en garde les nouveaux candidats sur la charge conséquente de travail qui incombe aux administrateurs.

Après une longue période de réunions à distance, l’assemblée générale Lifras de 2022 a pu avoir lieu en présentiel ce dimanche 6 mars.

Les clubs de la Ligue sont venus ou ont été représentés en nombre!

98 clubs sur 113 étaient comptés dans l’assemblée.

Une fois les rapports des commissions présentés vient la composition puis les activités du conseil Juridictionnel.

Danièle Goffinet, présidente du CJL

Laurence, Nicolas, Yvan, Frédéric, Thibaut et Laurie s’avancent pour présenter ensemble leur candidature.

Après quelques mots d’introduction, ils se présentent mutuellement : un groupe soudé qui propose un renouveau au sein du CA. Ils mettent en avant les valeurs qu’ils souhaitent soutenir.

Les comptes, présentés par le trésorier, Alain Gallée sont validés par les vérificateurs. Le bilan annuel est positif.

Le secrétaire général, Roland Thiebault, étant absent, son travail est remercié par Pilar, parmi lequel les relations avec l’Adeps, l’écriture de certains documents officiels, la création du sondage envoyé aux membres. Une lettre de la part de Roland est lue à l’assemblée dans laquelle il exprime son mécontentement et son désir de quitter le conseil d’administration.

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une réélection, Marc présente le travail qu’il a accompli pour la revue depuis 15 ans et la charge quotidienne importante qui lui incombe. Il mentionne son édito, pour la nécessité de travailler ensemble, et met en avant les travaux et les projets auxquels il a participé, ainsi que son mécontentement face à la candidature de six autres candidats qu’il considère comme «réactionnaires».

Sylvane Godin rapporte les différentes actions menées au long de l’année pour la promotion de la Ligue : interventions dans les médias, réalisation de capsules vidéo, création du sondage auprès d’une équipe de professionnels. Elle présente le travail accompli pour promouvoir la ligue et résume les éléments principaux qui sont ressortis du sondage envoyé aux membres : il semblerait que, de leur point de vue, la communication doive être améliorée. Plus tard, elle présentera sa candidature à une ré-élection en affirmant avoir confiance dans les membres de la ligue et leur demandant d’avoir confiance en elle pour mener à bien les projets pour lesquels elle s’engage.

Marc Hiernaux présente la situation actuelle de l’Hippocampe : les articles arrivent facilement mais les annonces publicitaires sont difficiles à obtenir.

Etant en fin de mandat et candidat à

Pour une première fois cette année, le vote est fait de façon électronique.

Une fois l’assemblée terminée, chaque président reçoit son bulletin de vote par mail. Il faut attendre que chacun prenne le temps de répondre, mais les réponses arrivent automatiquement et tout est anonyme. Le système avait été testé avant son application, et bien que plusieurs aient été sceptiques, il est vite clair que le système est une vraie réussite.

Après un excellent repas, les résultats des votes sont annoncés : • Claudine Hamels, Paul Cirino et Pascal Demets sont élus au conseil Juridictionnel.

• Valérie Majérus, Nathalie Meessen, Marc Allemeersch, Dominique André, Paul Cirino, Michel Hody, Philippe Kerstenne, Jonathan Vanieuwenhuyze sont élus comme membres individuels à la Febras.

• Yvan Barthélemy, Frédéric De Deyn, Nicolas Nackers, Laurence Sénéchal, Thibaut Vandermeulen, Laurie Brodkom sont élus au conseil d’administration Lifras.

LES BILANS DE L’ANNÉE ÉCOULÉE, PAR LA VOIX DES REPRÉSENTANTS DE CHAQUE COMMISSION Patrice Finet, vice-président du bureau de l’Enseignement.

Paul-Henri Cerckel, président de la commission Médicale.

Eric Jacquemin, président de la commission Technique.

Le nombre d’inscriptions a diminué pendant la crise sanitaire, mais Patrice annonce cependant un début de remontée fin 2021. Il évoque la future démission de Philippe Pittier comme DTF et rappelle de faire la promotion du MIL dans les clubs.

Paul-Henry fait ses remerciements et appelle à du sang jeune dans la commission, avant de donner la parole à Henry Debroux pour démystifier les dernières modifications des examens médicaux.

La nouvelle équipe et les brevets réalisés en 2021 sont présentés.

Eric Corbier, président la commission Plongée Adapée.

Ann Haestier, présidente de la commission Féminine.

Ann invite les personnes intéressées à rejoindre la COF et rapporte les sujets auxquels celle-ci s’est intéressée durant l’année.

Dominique André, président de la commission Nage avec Palmes.

Une vidéo, passée au JT, est applaudie par l’assemblée.

Michel Hody, secrétaire de la commission Scientifique.

Cindy de Cauwer, déléguée à la commission Hockey Subaquatique.

Les championnats organisés et prévus sont présentés.

La crise ayant annulé grand nombre de compétitions, beaucoup de projets sont imaginés pour 2022.

Sont présentés les activités et projets, parmi lesquels l’avancée en archéologie et le projet O’Dive (décompression).

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Gilles Heinemann, président de la commission TSA/TSC.

UN NOUVEAU COMITÉ D’ADMINISTRATION «Une came, pour ceux qui comme moi ne connaissent pas grand-chose à la mécanique, est une roue avec des fentes ou dents et qui est faite pour transmettre un mouvement. C comme Connaissance, A comme Amitié, M comme Modestie, E comme Enthousiasme» René Crépin, discours d’introduction au premier préstage, 1965

Les démonstrations du comité TSC sont déjà nombreuses en 2022.

Philippe Bailly, président de la commission Apnée.

CAME, un acronyme fort de sens et d’une origine fort lointaine. C’est le leitmotiv que les six nouveaux administrateurs ont apporté avec eux en rejoignant le conseil d’administration de la ligue.

Des femmes et des hommes, des plongeurs et des moniteurs, des jeunes et... des très jeunes!, des brabançons, bruxellois, liégeois, carolo, ardennais!

Le CA est fort par sa diversité, ses compétences, son renouveau. Ce qui nous lie ? L’envie de faire avancer la ligue vers l’avant, vers plus haut, vers encore mieux...

Il y a du travail, certes, et toutes les aides ont été, sont et seront les bienvenues. Mais tant que l’ambiance entre les différents administrateurs sera ce qu’elle est, tant que nous nous retrouverons avec le sourire, nous pourrons avancer.

Philippe présente le tout nouveau Bureau et ses perspectives pour l’année 2022.

Jonathan Vannieuwenhuyze, président de la commission Audiovisuelle.

Sont présentées les initiations et expositions advenues et à venir.

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Nous manquerons parfois de temps, mais certainement pas d’idées et de projets : améliorer la communication entre les clubs et le CA, apporter notre

aide aux différentes commissions, simplifier ce qui peut l’être!

Le CA travaille bénévolement pour la Lifras. La Lifras, c’est vous!

Envie de nous aider en apportant des suggestions? Il y a plus dans des milliers de têtes que dans huit : suggestions@lifras.be Merci aux administrateurs sortants : Sylviane Godin, Marc Hiernaux et Frédéric Willem. Vous avez beaucoup donné à la ligue, votre travail parle de lui-même.

Merci aux administrateurs qui ont démissionné : Didier Arts, Pilar Ruiz Lopez, Roland Thiebault et Alain Gallée.

Vous avez décidé de changer de cap, puissiez-vous y trouver ce que vous souhaitez.

Dans l’espoir de rencontrer ou retrouver chaque membre de la ligue au bord des plans d’eau,

Marc Lycops, président Frédéric De Deyn, vice-président Nicolas Nackers, trésorier Laurie Brodkom, secrétaire générale Yvan Barthélemy Philippe De Wilde Laurence Sénéchal Thibaut Vandermeulen

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Commission Enseignement

La Commission de l’Enseignement remercie

En novembre 2014 Philippe Pittier écrivait son premier article dans l’Hippocampe en tant que Directeur Technique Fédéral. Le rôle de DTF consiste à coordonner, représenter et faire évoluer l’Enseignement au sein de la Ligue. Il est le garant du bon déroulement des examens et du respect des règles.

La majorité de nos plongeurs 1*, 2* et 3* ont donc commencé leur carrière de plongeur avec lui comme responsable de la Commission de l’Enseignement.

Philippe a souhaité remettre son mandat à l’issu du collège de mai 2022. Que s’est-il passé entre ces 2 dates et qui est ce moniteur national qui a consacré 8 ans de sa vie à cette fonction?

LE CRÉATIF : En 2014 Philippe s’est présenté comme DTF motivé à poursuivre la nouvelle structure mise en place par l’équipe précédente.

Il a initié des projets tels que le ROI de l’enseignement, les supports pédagogiques, la modularité du brevet 2*, la plongée découverte, les assimilations de moniteurs, le brevet d’animateur Adeps, la création du MIL, les cours «Moodle»…

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DTF

Pour mener à bien tous ces projets, il a su s’entourer d’équipes efficaces dans les pôles brevets, FéE, sécurité, développement, enfants et a bénéficié du soutien des Moniteurs Nationaux.

LE GÉNÉRAL DIPLOMATE : Par son caractère et sa profession, il avait les qualités d’un général, n’hésitant pas à défendre les intérêts et la position de la commission de l’enseignement.

Mais au fil des années il a aussi développé des compétences de diplomate

qui lui ont permis d’atténuer les tensions en veillant toujours à créer un climat de confiance.

C’est grâce à cette confiance par exemple qu’il a géré la crise de la COVID avec la collaboration des Conseils d’Administration Lifras et Nelos.

A l’exception de la période stricte du confinement, toutes les mesures ont été mises en place pour pouvoir continuer à plonger et à passer la majorité des brevets. Cela peut sembler futile face aux conséquences de la maladie mais pour beaucoup ces plongées

©V. Kalut

son

étaient la bouffée d’oxygène qui nous permettait de supporter les restrictions.

On le comprend actuellement, la paix est un bien précieux qui demande beaucoup plus d’effort que de se laisser aller aux conflits ou aux critiques.

LE BOSSEUR : La Lifras a fait le choix du bénévolat.

Contrairement aux organismes récréatifs, nos administrateurs et nos moniteurs travaillent bénévolement. Imaginez les prix que nous devrions payer pour nos plongées ou brevets si nous devions rétribuer toutes ces personnes.

Philippe a poussé le concept à son maximum, il travaillait plus de 20 heures par semaine depuis 8 ans pour la Lifras, sacrifiant les soirées ou les congés qu’il aurait pu passer en famille, roulant des milliers de km par an pour assister aux diverses réunions. Sans oublier la préparation de ces mémorables et «succincts» discours.

Il a acquis au fil des années une maitrise des dossiers complexes tels que ceux de l’Adeps, des normes CEN ou des règles covid.

La qualité de son travail découlait aussi du fait qu’il reste un plongeur actif impliqué dans son club. Il était aussi accessible au bord de l’eau, à tout un chacun.

L’EMPATHIQUE : Compatissant, sensible, chaleureux…

Ces qualités humaines sont des atouts qui font de lui une belle personne.

Philippe, Certaines plongées se terminent parce que les paramètres sont atteints, d’autres parce qu’il y a un incident qui nous oblige à remonter. Là aussi, c’est faire preuve de professionnalisme que de savoir quand il faut arrêter pour sa sécurité et celle de sa palanquée.

Tu as absorbé les critiques telle une éponge, tu as protégé tes équipes et tes moniteurs tel un bouclier. Cela laissera une trace dans ce rôle que nous n’oublierons pas.

Nous remercions Catherine qui par son soutien, sa patience, sa résilience, t’a permis de mener la barque pendant 8 ans.

Nous savons que ce sont peu de mots pour expliquer l’importance qu’elle a.

Dis-lui toute la reconnaissance que nous avons pour nos conjoints.

Nous te retrouverons avec plaisir dans ton rôle de Moniteur National et partageons avec toi et nos membres une part des témoignages des personnes qui ont bossé avec toi.

Serge, Patrice, Annick 11

Sven, DTF Nelos : J’ai eu l’honneur d’être DTF Nelos quand Philippe Pittier était DTF Lifras et notre première rencontre a eu lieu lors du stage Lifras 2015 ; à ce momentlà il y avait beaucoup de vent et les bateaux du stage fédéral étaient amarrés au refuge de Cavalaire, donc notre première plongée ensemble était au Togo.

Nous savions que nous étions tous les deux des instructeurs nationaux, donc nous savions l’un de l’autre que nous avions la même formation et que nous étions de bons plongeurs ; il n’a donc pas fallu beaucoup de temps pour se présenter avant de descendre dans le grand bleu. Nous sommes descendus vers Togo pour une belle plongée, mais aussi pour une belle amitié et une bonne coopération au sein de notre ligue belge Befos-Febras, Philippe côté Lifras et moi côté Nelos.

Nous avons fait beaucoup de plongées ensemble et beaucoup d’ambiance, mais en même temps on a toujours travaillé pour que la Lifras et la Nelos se dirigent dans le même sens et que ces ligues se rapprochent de plus en plus.

Pour atteindre ce but, je suis venu souvent aux activités Lifras et Philippe venait aussi souvent aux activités Nelos.

Nous avons changé le fonctionnement du Conseil National (au sein du BefosFebras) afin d’évaluer avec les Bureaux Lifras et Nelos dans le même sens…

Et le résultat de ces efforts est bien visible dans le nombre de moniteurs nationaux qui sont et MN Lifras et MN Nelos, les documents qu’on a échangés afin de pas réinventer l’eau chaude et le fait que les participants des stages Lifras et Nelos utilisent le même logo dans leurs carnets de plongée.

C’était toujours une collaboration agréable avec Phillipe, amicale mais aussi sérieuse s’il était nécessaire, mais ceci toujours avec le but de confirmer ou même améliorer la position des plongeurs belges.

Philippe, Tu as effectué un travail énorme pour la Lifras et ceci on l’a senti et vu de l’autre côté de la frontière linguistique qui sépare la Belgique. Donc non seulement en mon nom personnel, mais aussi au nom de moniteurs et des plongeurs Nelos un grand merci pour ce que tu as fait pour la plongée belge!

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©V. Kalut

Patrice : L’individu doit se contenter d’être une pierre de l’édifice, un rouage de l’immense machine, toi tu en as été le moteur. Je suis fier d’avoir travaillé avec toi.

Serge : Pour respecter une personne il faut avant tout que cette personne vous respecte. Ça a toujours été le cas entre nous deux, même si parfois nous n’étions pas du même avis.

Durant ces 15 dernières années nous avons eu beaucoup de projets, de complicité ensemble et avec nos collègues MN, le but étant toujours de faire avancer la Ligue.

Après notre préparation comme CMN, après notre travail au comité de formation nous avons travaillé 5 ans en commun accord au bureau, à regret j’ai dû m’arrêter. Tu as poursuivi ton rôle de DTF d’une manière exemplaire.

Tu as toujours été présent et à l’écoute des autres. Je souhaite te féliciter pour ce que tu es devenu.

Tu le sais Philippe mais j’aime à le répéter : c’est où tu veux quand tu veux.

J’ai un profond respect pour ce que tu as fait et pour ce que tu feras encore.

Marc : Au tout début de l’histoire du DTF en 2014, Philippe, que je ne connaissais que de loin, est venu me chercher désireux d’avoir un jeune Moniteur National dans son équipe. J’ai repris la trésorerie de notre commission. Philippe, en tout confiance, m’a toujours laissé gérer les budgets importants de celle-ci pendant les huit ans de notre collaboration, sans aucun contrôle.

MERCI pour cette confiance totale.

Désireux de répondre positivement aux attentes du CA et des Présidents de clubs, Philippe s’est engagé dans la mise en œuvre des supports pédagogiques. C’est une tâche qu’il m’a donnée une nouvelle fois en tout confiance et à la satisfaction des membres Lifras.

Ce beau projet était attendu depuis des années et a pu être réalisé grâce au soutien du DTF. Jamais un mot de travers jamais un manque de respect.

Une considération totale réciproque depuis autant d’années.

BONNES PLONGÉES camarade.

Annick : Chanceux est celui qui bénéficie de ton amitié. Nous avons tous des amis dont nous savons qu’il suffit d’un coup de fil pour qu’ils viennent nous soutenir.

Toi tu es présent avant qu’on t’appelle.

Ben : Cher Philippe, Je me revois encore lors de mon stage MF, évalué par la redoutable équipe que tu formais avec Vincent. J’avais énormément apprécié que malgré l’enjeux du stage et la situation plutôt évaluative, votre côté formateur soit resté bien présent.

Les quelques mots que tu m’as glissés à l’oreille lors de la proclamation restent gravés dans mon cœur et ont été importants dans mon parcours vers le monitorat national.

D’un point de vue plus personnel, ces années ont fait de nous un tout petit peu plus que des collègues, et j’en suis très heureux.

Tes années à la tête de la Commission de l’Enseignement laisseront des traces.

Bon... Tu n’auras pas réussi à faire l’unanimité, c’est évidemment impossible au sein d’une assemblée telle que le Collège, mais tu auras gardé le cap, l’église au milieu du village lorsque c’était possible et apporté des avancées significatives. À l’approche d’une ère nouvelle pour la Commission de l’Enseignement, tu peux être fier du travail accompli.

Plonger, juste pour s’amuser, c’est bien aussi, mais ça, tu le sais déjà...

Profite de ton repos bien mérité.

Je me rappelle notre première plongée ensemble : tu t’étais proposé pour contrôler une de mes épreuves MC. Pendant les vacances d’été, en soirée à Rochefontaine… La plongée a été suivie d’une très longue discussion sur la terrasse et on s’est fait mettre dehors, les derniers.

Par la suite, tu m’as toujours accompagné et poussé dans mon parcours, en faisant de nombreuses expéditions au fond des Ardennes pour présider un examen 3*, contrôler un cours nitrox ou les leçons de plusieurs candidats AM… Mais surtout en m’encourageant à présenter le MF… puis en m’expliquant que j’étais candidat MN alors que je n’y songeais pas encore.

Si je suis MN aujourd’hui, c’est parce que tu m’as poussé. Comme tu en as motivé d’autres.

Yvan : Philippe, Lorsque je me suis présenté aux cours théoriques de l’AM, tu étais le jeune Moniteur National super motivé qui se rendait disponible. Tu étais connu pour ton «blog» qui avait commencé avec tes aventures de candidat MN et se poursuivait avec ton activité de formateur. Tu faisais partager à tous l’envers du décor et nous étions nombreux à suivre chaque soir les comptes-rendus du stage MF.

La définition du MN a un petit côté chevaleresque : «Il est le garant de la pérennité de l’enseignement et de son évolution. Il représente la Ligue de par le monde et en défend l’image de marque.»

S’il y a quelqu’un, ces dernières années, qui a répondu à cette définition, qui y a cru, qui a défendu nos valeurs et a motivé d’autres à le suivre, c’est bien toi.

Merci de ton soutien perpétuel !

Plus tard, tu es devenu DTF. Je t’avais à l’époque déjà demandé à travailler avec toi, ce qui s’est rapidement mis en place officieusement et n’est devenu officiel qu’un peu plus tard.

Devenu jeune Moniteur National, j’ai en effet rejoint la Commission de l’Enseignement sous ta direction en intégrant le pôle FéE. Six ans plus tard, je ne peux que m’en féliciter. J’y ai trouvé l’épanouissement personnel que je recherchais. Auprès de mes collègues, bien entendu, mais également dans les rapports que nous avons entretenus avec toi.

Ton soutien en toutes circonstances, ta confiance, deux éléments très importants dans notre travail qui n’ont jamais fait défaut.

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Commission Plongée Technique

LE NOUVEAU BUREAU Certains le savent, d’autres pas, mais les derniers mois ont été assez compliqués pour la Commission Plongée Technique. Mais nous ne voulons pas nous attarder sur le passé et préférons regarder vers l’avant, préparer l’avenir, pour la Commission et pour nos plongeurs.

Suite à l’assemblée générale de la Commission en février dernier, de nouveaux membres ont été élus au bureau et se sont déjà réunis deux fois pour se répartir les charges et les projets. Cette équipe motivée, nous avons voulu vous la présenter car nous ne sommes pas que des noms sur un site web ou des

LES MEMBRES DU BUREAU

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Eric Jacquemin, président Eric plonge depuis 1991 et est MF depuis 2005. Peu après, il change de configuration de matériel et opte pour bi et wing, se forme au trimix avec Jean-Luc. Sa motivation? Avoir l’esprit plus clair lors de plongées profondes sur épaves. Il passe ensuite assez naturellement au recycleur (un Sentinel d’occasion) en 2009 qu’il remplace par un Revo en 2011, année où il se met également à la plongée souterraine.

Eric est aussi instructeur nitrox confirmé, et enseigne le trimix depuis 2010 et la plongée souterraine depuis 2016.

En grand passionné, il est intéressé par absolument tout ce qui peut être fait sous l’eau. Il profite donc avec joie des enseignements dispensés par nos Commissions (plongée enfant, apnée, vidéo, scientifique...) en plus de toutes les disciplines de plongée technique.

Olivier Dotremont, vice-président, responsable comité recherche et développement Olivier plonge depuis 1999 et est moniteur depuis 2014. En 2017, il évolue comme un Pokémon et passe à la configuration bi-bouteille et wing, se met à la plongée souterraine et enchaîne avec le Monitorat Fédéral en 2018. Plus récemment, en 2020 il se forme au trimix, passe au vrai monde du silence grâce au recycleur en 2021 et, à l’heure où vous lisez ces lignes, il

Ghislain Joliet, secrétaire Plongeur 4*, Ghislain plonge depuis 1993 et est très actif dans son club (EPO Ottignies-Louvain-la-Neuve) où il participe à la formation des 2* depuis plus de 25 ans ! Il pratique le trimix depuis 2004, s’oriente vers le recycleur en 2008 avec une machine à circuit semi-fermé et passe rapidement au CCR en 2009, première machine qu’il remplace par un Megalodon en 2011.

Ghislain plonge aussi régulièrement sous terre et, quand il n’a pas trop envie de palmer, se laisse tracter par son scooter.

plongeurs cachés dans leurs grottes inondées. Vous pourrez nous croiser régulièrement sur les différents sites de plongée de Belgique. N’hésitez pas à venir vers nous si vous voulez en savoir plus, nous vous informerons avec plaisir de vive voix ou via notre adresse mail tech@lifras.be

sera devenu un plongeur sidemount.

Oli est aussi instructeur gas blender depuis 2019, nitrox confirmé depuis 2020 et plongée enfant depuis l’an dernier.

Ce qui l’a poussé vers la plongée tech, c’est tout d’abord la «sout», comme on dit dans le milieu, pour sa rigueur et la gestion du matériel plus précise.

De son propre aveu, cela l’a bien préparé pour son fédéral. Ensuite, Olivier a voulu plonger sur des épaves plus profondes et le trimix s’est assez invévitablement imposé. La volonté de rester plus longtemps sur ces épaves, en limitant le prix des gaz, l’a poussé vers le CCR (comprenez closed circuit rebreather, c’est-à-dire le recycleur à circuit fermé).

Matheux dans la tête, la décompression est son sujet de prédilection mais cela ne l’empêche pas d’aimer enseigner à tous les gens de son club ou de partager sa joie d’être dans l’eau avec les enfants.

Alain Semal, trésorier Plongeur depuis 2003 et MF depuis 2017, Alain totalise 1500 plongées.

Si on multiplie ce nombre plusieurs fois, on obtiendrait le nombre de ses photos sous-marines qui, selon ses propres mots, sont «de diverses qualités». Mais pour en avoir vues quelques unes, nous sommes convaincus qu’il a plus de talent qu’il ne veut bien le prétendre. Il aime donner cours et partager son expérience et ses connaissances de plongée avec les autres.

Alain est aussi plongeur souterrain PS3, breveté trimix normoxique gas blender et est instructeur nitrox confirmé.

C’est avant tout la curiosité et l’intérêt pour d’autres façons de plonger qui l’ont poussé vers la plongée tech.

Gilles Blistein, responsable comité sidemount Tombé dans le bain grâce à un papa plongeur, Gilles commence la plongée en 2005 à l’âge de 14 ans. Il progresse rapidement et obtient son titre de Moniteur Fédéral la même année qu’Alain en 2017. Il découvre le sidemount en 2015 et le pratique très régulièrement depuis 2017 au point que cela représente maintenant le quart de toutes ses plongées (eau douce, mer, depuis le bord ou un bateau…). Il a participé à l’élaboration du cursus sidemount Lifras et l’enseigne depuis sa validation en 2020.

Il est également instructeur nitrox confirmé.

Dans son parcours de plongeur, Gilles a toujours cherché à améliorer sa position, sa configuration et son hydrodynamisme. Il est ainsi passé du gilet classique à un harnais DIR minimaliste avec une wing pour mono bouteille.

Dans les années 2010, quand les photos de plongeurs sidemount on commencé à fleurir de plus en plus sur le web, sa curiosité fut piquée.

L’impression de confort, d’hydrodynamisme et d’efficacité de la confi-

guration l’ont poussé à se former lors d’un voyage au Mexique. Comme 10 ans auparavant lors de ses débuts, c’est le coup de foudre.

Enseignant dans le secondaire, passionné par l’enseignement, et de plus en plus de photos sous-marines, Gilles partage sa passion sans relâche et finira probablement par vous convaincre de changer vos bouteilles de place.

Jean-Luc Raeven, responsable comité trimix Inscrit à la Lifras depuis 1998, JeanLuc y a passé tous ses brevets à partir du deux étoiles et` a obtenu le brevet de MF en 2005. Il plonge au trimix depuis 2003 et a initié cette pratique à la Ligue en 2008. Le brevet a été officialisé en 2010 par la Commission de l’Enseignement. Il est, depuis lors, instructeur trimix normoxique et a eu l’occasion de former une cinquantaine de plongeurs avec le concours de Patrice Leclerc.

Jean-Luc est aussi actif dans son club où il donne cours aux candidats 3* et propose régulièrement des formations nitrox. Il est également trimix gas blender et instructeur nitrox confirmé.

Aimant plonger profond, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers le Trimix, ce qui lui donnait la possibilité de plonger sur des épaves très

profondes - il affectionne tout particulière l’épave du Haven, à Gênes en Italie - et de découvrir des endroits beaucoup moins fréquentés dans la zone des 100 m.

Nicolas Mouchart, responsable comité plongée souterraine Voyageur et aventurier insatiable, Nicolas est lui issu de la promotion MF 2019.

Instructeur de plongée souterraine passionné, photographe de talent, il est aussi instructeur sidemount. De par ses nombreuses pérégrinations, il est la touche exotique du bureau.

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Benoît Puissant, responsable comité gas blending Plongeur depuis 1999, Benoît est issu de la même promotion de moniteurs fédéraux qu’Olivier en 2018.

Curieux de découvrir le monde des «sans bulles ou presque» et voulant élargir son horizon, il a un jour essayé un recycleur… et a immédiatement pris la décision de l’adopter. L’aspect rigoureux de ces plongées et la préparation qui en découle lui ont beaucoup plu et c’est comme ça qu’il a mis la palme dans la plongée technique.

Depuis lors, il a commencé la plongée souterraine grâce à un ami qui l’a invi-

té à faire une plongée de découverte.

Lors de cette plongée, il a retrouvé le plaisir qu’il avait lorsqu’il faisait de la spéléo «sèche» et s’est lancé dans l’aventure!

Benoît est aussi plongeur nitrox confirmé depuis 2003 et fabrique depuis lors ses propres mélanges. Il est également instructeur nitrox basique (2015) et instructeur gas blender depuis 2021.

Son prochain objectif? Le trimix bien sûr! Normoxique d’abord évidemment, et hypoxique un jour.

Rien ne sert de vouloir courir avant de savoir marcher.

Nicolas Nackers, délégué du CA à la Commission Le bureau de la ComTech a la grande chance de pouvoir compter sur le soutien, la réflexion et la participation de son délégué du CA dans ses projets et ses décisions. Nicolas, Moniteur National, est aussi un plongeur tech! Quel avantage pour nous!

Pour la Commission Technique, Gilles Blistein

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Commission TSA

Le Tir Sur Cible Nouvelle activité Lifras!

L’équipe TSC :

qui sommes-nous?

Comme vous le lisez depuis quelque temps maintenant, notre équipe TSC se déplace dans vos clubs, sur demande, pour une démonstration.

Mais qui sommes-nous ?

Thibault Hayt, certificateur et juge niveau 2 Gilles Heinemann, certificateur et juge niveau 2 Emmanuel Kestemont, encadrant Alyson Defraire, brevet encadrant en cours de finalisation Laurent Stiernon, brevet encadrant en cours de finalisation Nous sommes très heureux de pouvoir nous déplacer auprès de vous. Dans les trois prochains mois, plusieurs démos sont programmées dans divers clubs de Bruxelles mais aussi dans la province de Liège et même, dans la province du Luxembourg! D’ores et déjà, nous vous remercions pour votre confiance et votre engouement!

Pour rappel, en plus des démos «à domicile», les entraînements TSC au CERIA sont ouverts à tous les membres Lifras!

Aucun niveau de plongée ou d’apnée prérequis!

Pour toute demande d’informations ou réservation de démo :

tsc@lifras.be !

Première démonstration au CPSM Namur Le vendredi 21 janvier 2022 avait lieu la première démonstration «à domicile» au CPSM Namur, à l’initiative de Frédéric Willem, en collaboration avec la commission nage avec palmes et la commission audiovisuelle.

Merci à vous pour votre accueil! Cette initiative fut un succès avec 30 participants!

Participants de la démo TSC-NAP au CPSM Namur © Jonathan Vannieuwenhuyze, président de la CAV

Voici le témoignage éloquent d’une participante : «Deux chouettes expériences... C’est dans un élan de curiosité que j’ai participé à une initiation tir sur cible et nage avec palmes, organisée par Fred notre responsable apnée du club CPSM. Plongeuse bouteille loisir depuis plusieurs années, je m’essaie à l’apnée et cette initiation tir sur cible me questionna. Non, non, le tir sur cible n’était pas le tir sur une cible mouvante. Non, non, la cible n’était pas un poisson... La cible, en fait, était un support de multicible (5 cibles sur le même support). L’arme, ici légère, car spécifique aux démos, est bien une copie d’arbalète de chasse sous-marine ou fusil harpon. La flèche est attachée par un câble afin de ne pas la perdre... Ou perdre sa cible... Après un petit briefing, quelle ne fut pas ma surprise, en m’y essayant, du nombre de paramètres à respecter et effectuer : ah oui, toujours mettre pointe en bas... réflexe... on ne sait jamais... De plus, la flèche est ralentie par l’eau en cas de fausse manœuvre. Armer... Tirer à 2 mains l’élastique vers l’encoche, le pistolet de l’arme contre la hanche... noooon pas vraiment facile... Je suis prête... Merci de me l’avoir armée Thibault... Descendre

en apnée jusqu’au fond, l’arme à la main droite, et se tenir au plomb avec la main gauche afin d’être stabilisée. Se positionner fixe, calme, viser... Facile... à 3 m de distance normal... ou la chance du débutant!»

Georgiane Lematre, CPSM Namur.

A suivre… Restez connectés…

Au moment d’écrire ces lignes, plusieurs événements sont prévus : la rencontre ADOS/TSA/TSC du 15 mai 2022, les championnats de France en juin 2022, les entraînements au CERIA ainsi que les démos dans toute la Belgique!

Ceci fera certainement l’objet d’un prochain article soit dans votre Hippocampe, soit sur notre page Facebook : TSA - Techniques Subaquatiques TSC - Tir Sur Cible Subaquatique.

N’hésitez d’ailleurs pas à liker et partager!

Pour le comité TSC, Alyson Defraire, Secrétaire TSA 17

Commission Plongée Adaptée

Week-end de formation

Encadrants Plongée Adaptée 12 et 13 mars 2022

Démonstration de matériel adapte, Yaouna avec sa soeur Shanna

Adaptation des signes pour un déficient visuel Le week-end du 12 et 13 mars se tenait la formation encadrants PA, organisée par la Commission Plongée Adaptée à la piscine Hélios de Charleroi.

Au total, 18 futurs encadrants et moniteurs PA et 2 encadrants en recyclage se sont réunis pour suivre, conscien-

«Ne cesse jamais d’apprendre, car la vie ne cesse jamais d’enseigner» Auteur anonyme cieusement, les différents cours. Nous avons également accueilli 2 moniteurs de la commission de plongée adaptée de la NELOS (Wet Wheels) en vue de renforcer la collaboration entre les 2 commissions.

Médecine, brevets PA, encadrants et moniteurs, organisation des séances piscine et sorties extérieures, comment accueillir un PA dans son club, adaptation de la plongée et des signes aux différents handicaps, pratique des techniques de transferts et mises en situations piscine...

Le week-end était bien chargé!

Pour réaliser l’exploit de transmettre tout ce contenu en deux jours de formation, 15 orateurs se sont succédés, dont 5 plongeurs adaptés. Médecins,

infirmière, kinésithérapeute, intervenants aguerris et plongeurs PA ou parents de plongeur PA, chacun a transmis sa matière et/ou son vécu avec passion pour tenir en éveil un public attentif et curieux.

Au travers des mises en situation piscine concrètes, chaque participant a pu imaginer ce que cela pouvait représenter d’être dans la peau d’une personne porteuse de handicap (paraplégie, cécité…) et tous, ont été ébahis par la force mentale et physique que devait développer un plongeur PA. De la théorie à la pratique, en passant par une kyrielle de témoignages, chacun est reparti dimanche soir avec un bagage humain plus important qu’à son arrivée samedi.

La plongée adaptée, c’est ça : un échange ou plutôt un partage où chacun y trouve sa juste place, et où tout le monde apprend et grandit, quel que soit le brevet, quelles que soient les capacités physiques ou mentales.

C’est le partage d’une passion commune qui nous rassemble, et fait tomber les barrières.

Pour la Commission Plongée Adaptée, Jennyfer Verhoeven

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Nérée Diving www.neree-diving.com Nérée Diegem

Haachtsesteenweg, 84/2 1831 Machelen 02/720.91.99 diegem@neree.be

Nérée Wavre

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Rue Saint Roch, 22 1300 Wavre 010/81.59.54 wavre@neree.be

Nérée Namur

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Commission Enseignement

BIENTÔT LA SORTIE DE NOS DAUPHINS Rappel de quelques points!

«Les dauphins, c’est comme le géranium, on les sort quand il fait bon», Marc Maréchal.

Les températures commencent à remonter et il nous semble important de rappeler quelques petites règles avant que nos dauphins puissent s’immerger.

©Valérie Fabre

Rappelons pour commencer qu’un ECG au repos est exigé au plus tard avant la première plongée en milieu naturel (fosse, lac…). Si vous partez plonger en Zélande, n’oubliez pas que l’enfant tout comme l’adulte doit posséder un certificat médical de moins d’un an (de date à date).

AGE

PLONGÉE DÉCOUVERTE (POUR LES ENFANTS NON INSCRITS À LA LIFRAS)

NON BREVETÉ ET BAPTÊME = 2ÈRES PLONGÉES EN MILIEU NATUREL

dépendent de l’âge. Les encadrants veillent à l’apprentissage progressif de la profondeur et à adapter celle-ci en fonction du niveau de l’enfant». Malgré tout, nous vous conseillons vivement lors de la reprise en milieu naturel des dauphins ayant déjà plongé l’année dernière d’y aller progressivement.

DAUPHIN BRONZE ET/OU DAUPHIN D’ARGENT ET/OU D’OR

8 à 10 ans

7 m maximum

10 à 12 ans

Effectuer minimum 5 plongées à 7 m, après quoi, il pourra plonger à maximum 10 m

12 à 14 ans

3 m maximum

Les plongées découvertes se font à une profondeur maximum de 3 m maximum. Les plongées des non brevetés et les plongées baptême (soit les deux premières plongées d’un enfant en milieu naturel) (fosse, carrière, lac, mer..) se font à la profondeur de 5 m maximum.

Une fois que l’enfant aura réalisé les deux premières plongées à 5m, le sys20

En tant qu’encadrants, n’oublions pas de modifier l’embout de notre détendeur secondaire qui doit être équipé d’un embout enfant.

Pour rappel, les standards prévoient que : «nonobstant les limites de profondeur imposées en fonction du brevet et des règlements locaux, les profondeurs

5 m maximum

Effectuer minimum 5 plongées à 7 m, ensuite, peut effectuer minimum 5 plongées à 10 m après quoi, il pourra plonger à maximum 15 m

tème de progressivité des profondeurs s’applique, ce qui signifie que, lorsque l’enfant acquiert un brevet, De 8 ans jusqu’à l’âge de 10 ans, sa profondeur est limitée à 7 m maximum. A partir de 10 ans jusqu’à 12 ans dès l’homologation du brevet de dauphin de bronze, il réalise d’abord 5 plongées à 7 m maximum, ensuite, il pourra

atteindra la profondeur de 10 m. Il est à noter qu’avant ces plongées à 7 m, il aura réalisé au préalable deux plongées à 5 m maximum. A partir de 12 ans et à l’âge de 13 ans dès son homologation du brevet de dauphin de bronze, il réalise d’abord 5 plongées à 7 m maximum, ensuite, il réalise 7 plongées à 10 m maximum

avant d’atteindre la profondeur de 15 m maximum. Il est à noter qu’avant ces plongées à 7 m, il aura réalisé au préalable deux plongées à 5 m maximum.

Prenons un exemple : Tristan réalise une plongée découverte en milieu naturel à 3 m maximum. Il s’inscrit dans une école PE, il réalise d’abord ses deux premières plongées en milieu naturel à 5 m maximum, peu importe qu’il soit breveté ou non. Imaginons ensuite que Tristan, 12 ans, réalise 5 plongées à 7 m maximum puis 5 plongées à 10 m maximum.

Après cela, il pourra enfin accéder à la profondeur de 15 m maximum.

Rappelons que si le dauphin part plonger à l’étranger, il sera soumis aux règles locales en plus des siennes. Dans tous les cas, les règles les plus restrictives s’appliquent. A titre d’exemple, dans certaines régions d’Espagne, la plongée des enfants n’est pas autorisée avant 10 ans.

La plongée en milieu naturel pour les enfants est interdite dans une eau inféNiveaux d’encadrement de la plongée enfant Lifras

Prérequis

Encadrant PE

3* et 4*

Encadrement d’un baptême / plongée découverte ou des 2ères plongées en milieu naturel

X Encadrant parent PE

3* min.

X Instructeur basique PE

MC au min.

X Instructeur PE et instructeur certificateur PE

AM min.

rieure à 12° C. Dans une eau à 12° C, la durée de la plongée est limitée à environ 10 minutes. Dans une eau à température supérieure à 12° C, le temps de plongée recommandé est de 25 minutes. Néanmoins, il sera préférable de différer de quelques semaines si les températures extérieures sont encore fraîches. Il est important d’analyser ces paramètres en fonction du gabarit de l’enfant. Pensez également à vous renseigner sur la température réelle régnant à la profondeur à laquelle vous emmenez les enfants : 12 degrés en surface ne veut pas dire 12 degrés à 5 m, sans parler des thermoclines propres à certains plans d’eau.

Les plongées se réalisent dans la courbe sans palier (No Deco) et il est toutefois recommandé de réaliser un palier de sécurité dans le cas où la profondeur dépasse les 5 m. Si cela peut faire sourire, il nous paraissait important de le mentionner, notamment pour les plongées se déroulant à des profondeurs entre 10 et 15 m. Un palier de sécurité nous parait, dans ces cas, important Niveau de l’enfant requis pour l’encadrement

Dauphin de bronze avec 5 plongées à son actif

En piscine

En milieu naturel

1 encadrant pour 4 enfants

1 encadrant pour 1 ou 2 enfants si les dauphins ont leur qualification palanquée

Enfant dont il est civilement responsable : dauphin de bronze inscrit dans école PE avec 5 plongées au minimum

1 encadrant parent pour 1 enfant dont il est civilement responsable

NB ayant déjà deux plongées

1 instructeur basique pour 1 ou 2 si les dauphins ont leur qualification palanquée

Tous



Ratio enfant/ encadrement

1 instructeur pour 4 enfants

1 instructeur pour 1 ou 2 si les dauphins ont leur qualification palanquée ou si un l’a et l’autre réalise sa qualification palanquée

par mesure de précaution. Ce palier ne sera bien évidemment réalisé que si les conditions le permettent. A vous d’anticiper afin qu’il puisse être réalisé.

Une seule plongée par jour est recommandée. Néanmoins, la réalisation d’une seconde plongée est laissée à l’appréciation de l’instructeur/encadrant PE Lifras qui appréciera les conditions suivantes : L’envie et de la condition physique de l’enfant. Les conditions thermiques.  Un intervalle de minimum deux heures. La prise d’une collation convenable pendant cet intervalle.

Pensez également à adapter votre dispositif de sécurité à la plongée enfant (masque oxygène enfant, un élément pour resucrer les enfants) et à prévoir une sécurité de surface efficace.

En ce qui concerne la présence des parents ou d’une personne responsable de l’enfant, nous sommes d’avis qu’elle

Formation au brevet et à une qualification

 X

X

Délivrance de brevet et de qualification

X

X

X

 

Sécurité spécifique

Lieu d’encadrement

Instructeur présent sur place dans toutes les activités Sécurité surface active et matériel sécurité adapté

Piscine et milieu naturel

Une palanquée de sécurité doit être présente sur le site

Milieu naturel

Sécurité surface active et matériel sécurité adapté

Milieu naturel

Sécurité surface active et matériel sécurité adapté

Piscine et milieu naturel

21

est indispensable pour s’occuper des enfants avant la mise à l’eau et à la sortie de l’eau. Les encadrants doivent parfois enchaîner les plongées. En cas d’incident, la présence du parent sera indispensable pour prendre des décisions ou pour rassurer l’enfant.

En ce qui concerne le ratio «encadrant/ enfant» en milieu naturel, il est de : Un instructeur/encadrant PE Lifras pour un enfant. Un instructeur/encadrant PE Lifras pour deux enfants possédant la qualification palanquée. Un instructeur PE Lifras si un des deux enfants passe sa qualification palanquée. Un encadrant parent PE Lifras pour l’enfant dont il est civilement responsable pour autant qu’il soit Dauphin de Bronze avec 5 plongées et qu’il soit inscrit dans une école PE. Rappelons qu’en piscine, le ratio est de : un instructeur/encadrant PE pour 4 enfants.

La formation PE est requise pour toute personne qui encadre les enfants en plongée. Page précédente, un tableau récapitulatif des compétences des différents membres de l’encadrement PE.

NOS ACTIVITÉS Samedi 16 juillet 2022 Passage de la qualification secourisme à la carrière de Vodelée. Dimanche 7 août 2022 A la rencontre de Dr Maboul à la carrière de La Gombe

TESTONS NOS DAUPHINS AVEC DES QUIZ NUMÉRIQUES.

A l’occasion d’un passage de brevet au sein du CASAL de La Louvière, nous avons réalisé un quiz numérique pour interroger les dauphins sur le plan théorique.

Les encadrants et instructeurs ont mutualisé les questions et Virginie les a mises en format numérique à l’aide des logiciels Quizizz, Google Forms et Kahoot. L’avantage de Quizizz, c’est qu’il regroupe des questionnaires sous forme d’une bibliothèque virtuelle de quiz et que chacun peut récupérer des questions qui ont déjà été réalisées. Un bel outil pour se lancer dans la réalisation de quiz numérique.

Kahoot est également un outil très ludique qui fonctionne aussi bien avec les adultes que les enfants.

Toutefois, seuls les quiz et les questions du type «vrai-faux» sont disponibles gratuitement.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations ou pour une explication des différents outils.

Dauphin de bronze avec Quizizz https://quizizz.com/join?gc=54770661

Dauphin d’argent avec Quizizz https://quizizz.com/join?gc=18996197

Dauphin d’or avec Kahoot

Samedi 20 août 2022 Thème : «écologie» à la carrière de Floreffe. Week-end du 11 novembre 2022 Stage de formation des encadrants / instructeurs PE en non résidentiel : formation hybride (cours en ligne – cours en présentiel). Les informations seront communiquées rapidement.

Et si nous construisions ensemble une base de questionnaires, prenez contact avec nous pour envoyer vos questions via l’adresse virginie.gailliez@lifras.be Nous les mettrons à la disposition de tous.

Marc Allermeersch Danièle Goffinet Valérie Fabre Mathieu Laurensis Pierre-Philippe Bourgeois Virginie Gailliez

Vendredi 18 novembre 2022 Assemblée générale sur Teams

22

r s

Commission Enseignement



Examen piscine Moniteur Club (24/11/2021) Dans le même ordre d’idée, le pôle a également organisé, le 13 décembre 2021, l’examen théorique pour l’obtention du brevet d’assistant moniteur.

En tout, 14 candidats se sont penchés sur cet examen et ainsi ont pu démontrer leur savoir. Après la seconde session, nous pouvons féliciter nos 14 candidats qui ont brillamment prouvé leurs compétences. Il ne leur reste plus qu’à réaliser 3 cours sous la supervision d’un moniteur national et d’un moniteur fédéral pour concrétiser leur brevet.

Alors, si toi aussi tu as envie de faire passer ta passion, de former des plongeurs qui à leur tour partageront leur savoir, ton savoir… Il est peut-être temps de venir rejoindre les assistants moniteurs et moniteurs de la Lifras. N’hésite pas à consulter l’extranet de l’enseignement pour connaître les prochaines dates ainsi que toutes les modalités pratiques. Dans tous les cas, ton chef d’école t’apportera toute l’aide nécessaire.

Pour le pôle Formation / Evaluation Xavier Doutrepont, Moniteur National

©Yvan Barthélemy

Lors de nos premiers pas dans notre école de plongée, nous avons tous été pris en main par un moniteur ou un assistant moniteur. Ils nous ont pris sous leurs ailes avec beaucoup de passion et de patience. Ils nous ont communiqué leur envie de plonger, leurs trucs et astuces pour ne rien oublier. On se souvient tous des moyens mnémotechniques que nos moniteurs chevronnés nous ont communiqués.

Pour ma part, le premier était O-PRESUP-IN-SER-FON-RE, seuls les plongeurs qui ont plongé avec un backpack et une réserve s’en souviennent…

Après quelques cours théoriques et quelques exercices en piscine, nos moniteurs nous font découvrir nos premières bulles, notre première sensation d’apesanteur, notre premier contact avec la vie sous-marine. Toutes ces sensations qui scelleront à jamais notre passion!

Souvenez-vous de celui ou celle qui vous a fait découvrir la plongée sous-marine. Celui-là même qui a fait qu’aujourd’hui, vous lisez ces quelques lignes. Ceux-là qui, à chaque plongée, vous ont fait passer un peu de leurs connaissances, leurs techniques.

C’est pourquoi la commission de l’enseignement Lifras remercie tous ses moniteurs, vous qui êtes le cœur et la mémoire de la ligue. Vous qui prenez de votre temps pour enseigner la plongée chaque week-end et bien souvent en semaine également.

Vous qui n’hésitez pas à perturber une de vos plongées pour réaliser un exercice et ainsi former un plongeur. Vous pour qui l’essence même est de FAIRE PLONGER et ENSEIGNER! Nous vous remercions pour le chemin que vous avez déjà accompli et pour tout ce qu’il nous reste à faire ensemble.

Le pôle Formation / Evaluation a organisé ce 24 novembre 2021 l’examen pratique piscine pour l’obtention du brevet de moniteur club. Cet examen clôture la session et permet de promouvoir nos nouveaux moniteurs club.

C’est ainsi que 28 candidats se sont placés sur le bord de l’eau. Au terme de cet examen et de la seconde session organisée le 23 février 2022, notre ligue a pu féliciter 26 moniteurs club supplémentaires!

©Marc Hiernaux

Devenir moniteur de plongée, une passion à faire passer!

Examen piscine Moniteur Club (23/02/2022)

23

Commission Apnée

1 Freediving Fun Day er

Les sections apnée de la Nelos et de la Lifras, les ligues néerlandophone et francophone belges, s’organisent pour réunir leurs membres apnéistes le jour de la fête nationale !

©Ivo Madder

Organisée sous forme d’un «Fun Day», cette journée conviviale et ludique sera basée sur la combinaison d’une session apnée traditionnelle et d’une succession de challenges en équipes ou individuels. Les défis seront des parcours sous-marins accessibles à tous les apnéistes, quel que soit leur niveau.

Sept ateliers ludiques seront mis en place afin que chacun puisse prendre du plaisir à y participer.

Apnées illimitées !

La Gombe est une magnifique carrière qui mérite que l’on prenne le temps de l’explorer à son aise.

Ce 21 juillet, la carrière sera donc ouverte en accès non-stop entre 11h et 17h avec plusieurs mises à l’eau possibles. Votre inscription vous permettra de profiter de la carrière selon vos prérogatives de brevet, dans un environnement sûr et privatisé pour l’occasion.

Chaque participant se verra offrir un ticket pour un délicieux paquet de frites et une boisson! La cafétéria sera ouverte pour l’achat d’autres boissons et de petite restauration (dont les fameux boulets liégeois !).

Au plaisir de vous y rencontrer.

Philippe Bailly, président CAL. 24

Une journée dédiée au plaisir de l’apnée!

Quand? Jeudi 21 juillet 2022, de 10h00 à 17h00 (parking ouvert à 9h30).

Où? Carrière de La Gombe, Chera de la Gombe, 4130 Esneux Pour qui? Tous les apnéistes Lifras ou Nelos peuvent participer. Les partenaires et les enfants sont également les bienvenus. Grâce à la cafétéria spacieuse, à la grande terrasse et au site magnifique, La Gombe vaut également la peine pour les non-plongeurs Coût : 12,00 euros par apnéiste, y compris la frite et la boisson offertes par les organisateurs.

Info : philippe.kerstenne@lifras.be ou laurent.schmitz@telenet.be Inscrivez-vous dès maintenant à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/FreedivingFD2022 Vous n’êtes enregistré qu’après paiement des 12,00 euros sur le compte BE82 7350 5598 6768 de Vrijduiken.be avec la communication : nom, prénom et ‘Fun Day’ N’hésitez pas trop longtemps, le nombre de places est limité.

Nos formules 10 plongées •

Stage Plongée profonde

•

Stage Plongée profonde

•

Offres basse-saison

du 13 au 17 juin 2022 du 7 au 11 Novembre 2022 dès 4 plongeurs

Déconfinés ? Partez ?

PLONGEZ !

Renseignements & inscription fabienne2k6@narval-plongee.fr 00 33 6 89 55 825 96 www.narval-plongee.com

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Optique PEETERS Rue Marie-Christine, 114 à 1020 Bruxelles 02/ 426 77 71

Sous l’eau, la vue c’est la vie

Masque de plongée avec votre correction optique 25

Commission Audiovisuelle

Photographier avec un modèle

(Partie 2)

Voici la seconde partie de l’essentiel des conseils prodigués lors de la journée photo à TODI. Cette partie se focalisera sur ce que le modèle peut faire pour améliorer les photos.

LE RÔLE DU MODÈLE Puisque cet article se concentre sur ce type la photo avec modèle, c’est qu’il y a tout un art à faire du mannequinat.

D’accord, ce n’est pas un défilé Dior ou Channel. Il n’en reste pas moins que poser, se déplacer élégamment sous l’eau, cela se travaille aussi. Selon ce que l’on est prêt à y investir comme temps ou bonne volonté, il y a toute une panoplie de petites choses qui amélioreront les photos. C’est également une façon de plonger autrement.

LE MATÉRIEL Pointons 3 éléments simples liés au matériel qui augmenteront le plaisir de regarder la photo.

• Un masque sans buée. Cela permettra de voir le regard de votre modèle.

Cela évitera aussi la réflexion des éclairages sur le verre embué. Et tant qu’à faire, lorsque l’on dit sans buée, c’est sans buée partout : même pas un petit coin où il en resterait.

• Les accessoires bien rangés. Evitons le détendeur de secours, le parachute ou le manomètre qui pendouille lamentablement, rendant la silhouette disgracieuse.

• Une lampe allumée. Un modèle en position éloignée rehaussera sa présence avec une lampe allumée en ajoutant un point de contraste. Il faut évidemment que cela fasse sens. En position moyennement éloignée la lampe, grâce à son faisceau permet de guider le regard vers un autre sujet de la photo.

Si le spectateur entre dans la photo par les yeux du modèle il sera ensuite guidé vers un autre sujet par la direction du regard et celle du faisceau lumineux.

Pour cela une lampe à faisceau étroit est nécessaire.

Plus l’ambiance est sombre, moins puissante doit être la lampe. Plus le sujet est éloigné, plus il faudra de la puissance. Une lampe à puissance et faisceau variable est le plus versatile.

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Masque embué

Regard et faisceau lumineux

Combinaison claire Je vous livre un quatrième point, pas forcément évident à mettre en œuvre.

Si vous avez l’occasion, préférez une combinaison claire (jaune, blanc). Ce sont des couleurs qui reflètent bien la lumière et mettent en évidence la plongeuse / le plongeur. Cela permet également que le modèle soit un peu plus éloigné que l’avant plan tout en étant bien exposé pour la lumière de l’avant plan. Surtout si l’avant plan est plus «sombre» que le modèle. Mares propose des «Photosuit» de différentes couleurs. On peut en trouver d’autres en Chine si cela vous tente, mais ce n’est ni la coupe, ni la qualité italienne LE POSITIONNEMENT Si le mannequinat c’est savoir «Poser», c’est parce que le positionnement est capital. Passons en revue quelques conseils faciles à mettre en œuvre.

• Le visage face aux flashs. C’est évidemment un travail de concert entre le photographe qui doit éclairer sa composition (dont le modèle fait partie) et la plongeuse (ou le plongeur, nous sommes d’accord) qui doit orienter au mieux son visage pour que la lumière entre bien dans le masque en limitant les ombres portées.

• La lampe et le regard doivent porter ensemble vers l’autre sujet de la photo.

Ici, il faut penser en 3D / 2D. Ce que je veux dire (et c’est la pratique qui le montre le mieux) c’est que dans la réalité (3D) le modèle peut très bien ne pas regarder directement le sujet, mais

dans une direction qui est parallèle : plus avant ou arrière. La photographie ramenant cela en 2D (tout est aplati), le sujet revient dans la ligne du regard et de la lampe.

• Selon le cas, et surtout dans le cas d’une composition «portrait» du modèle, ce dernier doit être tant que faire se peut au même plan (= même distance) que le sujet éclairé par les flashs.

S’il est plus près il recevra (beaucoup) plus de lumière. S’il est plus loin il recevra (beaucoup) moins de lumière.

Si une petite différence peut renforcer la perspective ou diminuer le poids relatif du modèle par rapport au sujet, une trop grande différence dans l’éclairage a tendance à déséquilibrer la photo.

• Garder ses mains jointes (ou les bras croisés) sous le corps ou niveau des épaules. Je déconseille les mains tendues devant soi car elles auront tendance à se mettre devant le visage lors de photos en contre-plongée (=visage caché ou ombres projetées).

• Avoir un palmage doux et pas trop ample afin que la silhouette reste aussi linéaire que possible.

• Bien positionner le détendeur en bouche pour éviter qu’il soit de travers.

• Eviter le contact du modèle avec l’environnement. Par exemple, un plongeur qui est en pleine eau et qui se maintient du bout des doigts à un rocher, une épave, une branche, … donnera un effet d’instabilité, de nonmaîtrise.

Prendre son temps, attendre le poisson 27

LA DYNAMIQUE Pour faciliter la prise de vue il y a aussi quelques suggestions faciles à adopter en ce qui concerne la façon de se déplacer, de se comporter lors de la plongée.

• Respirer lentement pour avoir des moments sans bulles aussi longs que possible. Vous pouvez convenir d’un rythme avec le photographe lors du briefing.

• Se déplacer lentement. Lorsque la photo est de type «moyennement éloigné» ou «éloigné», il est pratique que le modèle se déplace lentement. Cela laisse le temps au photographe d’ajuster son point de vue, sa composition et permet aux flashs de se recharger pour faire plusieurs photos par passage.

• Aller regarder le résultat sur l’appareil photo pour voir ce que cela donne, avoir le retour et des indications du photographe. Ne pas hésiter à faire plusieurs passages pour améliorer les détails.

Astuce : le modèle peut avoir une idée de la photo en regardant l’image qui se forme dans le dôme de l’appareil photo.

LA COMMUNICATION Ce sont des signes non conventionnels que j’utilise et qui me sont propres.

Je les présente donc lors du briefing pour que la communication et la composition des photos se passe au mieux.

En voici quelques-uns : • Va te mettre là • Place ton visage là • Regarde par là • Monte, descend, avance, recule, à gauche, à droite (un peu) • La lampe : dans cette direction, allume-la…

• Déplace-toi suivant telle ou telle trajectoire que je montre du doigt (vers moi, parallèle à moi…)

• Doucement, lentement • On recommence, on la refait Le briefing est également le moment d’expliquer ce que l’on compte faire.

Quelles prises de vue on voudrait faire, à quels endroits on va aller. Selon la connaissance de la carrière on arrivera à se tenir plus ou moins bien à ce planning. De même une rencontre inattendue avec un brochet, une carpe, un hippocampe ou un requin peuvent naturellement vous faire dévier de votre projet initial. Ce n’est pas grave ;-) Palmer calmement.

Garder une silhouette harmonieuse.

ASTUCES BONUS • Restez aussi calme que possible, ne pas remuer le fond.

• Pour se dégager du fond utiliser son gilet plutôt que ses jambes et ses palmes.

• Les photos en pleine eau ou à plus de 1 mètre du fond auront généralement moins de particules.

• Préparer la photo, les réglages, le positionnement du flash pendant que le modèle va se mettre en place. Vous gagnerez du temps.

• Si vos premiers résultats ne vous plaisent pas, ce n’est pas grave. Adaptez vos paramètres, l’éclairage, la composition, votre point de vue… enfin tout ce qui ne va pas. Et recommencez. Les premières prises de vues sont des esquisses. Rodin, Michel-Ange, Léonard De Vinci, Monnet, Picasso, Van Gogh… ne réalisaient pas leurs œuvres du premier coup. Et nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Il est normal de devoir faire plusieurs esquisses pour arriver à ce que l’on veut.

Cet article, bien que déjà long, n’aborde que le début de ce type de photographie. Il y a beaucoup d’autres points, de détails auxquels nous pouvons faire attention pour améliorer les photos ou les rendre plus créatives (jouer avec des reflets, des couleurs).

De même, photographier un modèle peut être plus large qu’un(e) plongeur(euse) lors d’une sortie. Il peut s’agir d’une personne habillée sous l’eau avec des vêtements colorés et amples. Cela peut se faire en piscine ou en extérieur. Bref vous venez de regarder par une porte entrouverte vers une autre dimension.

Profitez de vos sorties pour mettre en pratique certains de ces conseils, regardez-vous progresser!

Texte et photos : Pierre-Bernard Demoulin Instructeur photographe sous-marin pbd@plongeephoto.com www.plongeephoto.com www.facebook.com/PlongeePhoto You Tube : chaîne «Plongée Photo»

D’autres possibilités...

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Commission Scientifique

PROGRAMME DES STAGES

ZÉLANDE

2 & 3 juillet 2022 ET 20 & 21 août 2022

Responsables : V. Majerus – J. Mallefet – Ph. Schweich Le Comité Biologie de la Commission Scientifique Lifras organise des stages d’initiation et de perfectionnement à la découverte de la biologie sous-marine de Zélande en juillet 2022. Afin d’assurer l’organisation des stages, dans les meilleures conditions possibles, le nombre de places est limité à minimum 20 pers et maximum 45 pers (par stage) afin d’assurer un encadrement de qualité.

Remarque importante : si le nombre minimum n’est pas atteint, le stage ne sera pas organisé ; donc n’attendez pas la dernière minute pour vous inscrire (car il y aurait un risque d’annulation avant que vous ne vous soyez manifesté).

Clôture des inscriptions : 15 juin 2022 : (il faut nous laisser le temps de nous organiser et de convoquer le staff encadrant). Merci de votre compréhension.

INFORMATIONS PRATIQUES : LOGEMENT : W-E juillet : camping VIERBANNEN (www.vierbannen.nl) Weg v.d. Buitenlandse Pers, 1A - 4305RJ Ouwerkerk.

Tel. : +31 111 64 20 44 Les emplacements sont réservés au nom du Comité Biologie ; vous pouvez arriver la veille.

MATÉRIEL REQUIS : tente et/ou caravane (au complet) – couchage – nourriture – possibilité de raccordement électrique – bloc-notes + de quoi écrire + documentation personnelle.

FRAIS : outre vos frais personnels (nourriture, boissons, gonflage, camping, …), une somme de 15 EURO par stage est à verser après avoir fait votre inscription sur le site Lifras Commission Scientifique via MY Lifras.

Pourriez-vous apporter la preuve de paiement lors du stage?

Seuls les 45 premiers versements et les 45 formulaires correctement remplis seront pris en considération. Cette somme couvre les frais d’organisation des stages, la fourniture de documentation.

 Être «plongeur 2*» minimum (les stages sont organisés

pour des plongeurs ayant une aquaticité satisfaisante afin de pouvoir observer la faune et la flore sans souci de matériel).  Avoir plus de 18 ans – être en parfaite condition physique pendant le stage.  Être en ordre de visite médicale 2022 & cotisation Lifras 2022.  Être en possession de votre matériel de plongée au grand complet (éclairage, dragonne…).  Être en possession, si possible, du «Guide de la faune et de la flore sous-marine de Zélande» R. Sheridan, Cl. Massin, … ed. Lifras.

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES : - Valérie Majerus : E-Mail : valmajerus@gmail.com - Jérôme Mallefet : E-Mail : jerome.mallefet@uclouvain.be - Philippe Schweich : E-Mail : philschweich@skynet.be Le comité organisateur

LE NOMBRE DE PERSONNES POURRAIT ÊTRE DIMINUÉ SI DE NOUVELLES RESTRICTIONS SANITAIRES ÉTAIENT IMPOSÉES 29

Voyages

La République Dominicaine,

une destination idéale pour les plongeurs et non-plongeurs

©Jean-Marie Théate

Quand on pense à la République Dominicaine, on imagine souvent des plages de sable blanc, de l’eau turquoise, du bon rhum et des hôtels «all inclusive». Pourtant, la République Dominicaine n’est pas qu’une destination farniente ! L’île regorge de nature, et l’intérieur des terres et la culture dominicaine valent la peine d’être découvertes. Le pays n’est pas dangereux, on s’y sent bien accueilli, et les dominicains sont d’une gentillesse inégalable.

Bayahibe, un petit village de pêcheurs partiellement reconverti en port

Poisson grenouille touristique pour le départ des excursions à l’île de Saona, est un excellent point de chute pour un voyage en République Dominicaine. Du côté de la mer des Caraïbes, contrairement à Punta Cana qui se trouve sur la côte Atlantique, c’est aussi le meilleur point de départ pour partir en bateau vers les plus beaux sites de plongée.

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©Perle Polet

Ceux qui viennent en famille ou en groupe comprenant des plongeurs et des non-plongeurs seront ravis également, puisque, la plupart du temps, les sorties de plongée sont organisées avec 2 plongées le matin.

Les non-plongeurs pourront profiter de la plage le matin pendant que les plongeurs partent en bateau, et tout le monde pourra profiter de l’après-midi ensemble. Durant certaines excursions d’une journée vers les îles de Saona et Catalina, les non-plongeurs pourront monter à bord et faire un peu de snorkeling pendant que les plongeurs plongent, pour profiter ensuite tous ensemble des plages paradisiaques de ces îles.

Il est aussi possible de combiner un séjour plongée/farniente avec un circuit à l’intérieur du pays. La Péninsule de Samana au nordest du pays est un endroit magnifique où l’on peut explorer plages sauvages, cascades et paysages dans une nature luxuriante. C’est aussi le point de départ des excursions d’observation des baleines à bosse, qui se regroupent dans la Baie de Samana entre janvier et mars pour se reproduire et élever leurs baleineaux. Le centre du pays comporte la plus haute

montagne des Caraïbes et permet de nombreuses randonnées en montagne et des sports extrêmes comme le rafting et le canyoning. Le nord du pays regorge de plages sauvages et lagunes.

Les vrais aventuriers pourront partir à la découverte du sud-ouest, une région encore totalement vierge et peu développée de la République Dominicaine.

Côté Caraïbes, le petit village de Bayahibe Le village de Bayahibe se trouve du côté de la mer des Caraïbes, plus calme que le côté Atlantique, et c’est là que l’on peut trouver les plus beaux récifs de coraux de la République Dominicaine.

Les récifs locaux sont peu profonds, généralement entre 10 et 20 m, et sont peuplés de poissons perroquets, poissons chirurgiens, raies, murènes, langoustes, poissons porc-épic et autres poissons plus spécifiques des Caraïbes tels que le poisson tambour.

Les amoureux de macro pourront trouver de petites crevettes nettoyeuses, nudibranches ou même parfois des hippocampes.

Deux épaves sont présentes dans les environs, le St-Georges est un bateau cargo de 100 m de long reposant à une profondeur de 19 à 45 m. Les plongeurs expérimentés pourront visiter la salle des machines à l’intérieur de l’épave, et des bancs de poissons sont souvent présents autour de l’épave. L’épave de l’Atlantic Princess est une petite épave peu profonde à maximum 12-13 m de long et ravira les plongeurs plus débutants. Certains sites comprennent aussi des restes archéologiques de l’époque des pirates des Caraïbes, tels que ca-

dans un gros club d’un hôtel all inclusive. Ils ont ensuite continué à voyager, ont vécu 2 ans en Thaïlande, puis ont baroudé en Malaisie, Indonésie et Australie avant de revenir en République Dominicaine pour s’y installer définitivement et créer leur petit centre de plongée, Slow Dive.

Slow Dive - Casa Chihuahua se veut un centre de plongée à taille humaine dans une ambiance sympathique, à l’opposé des gros centres de plongée des hôtels «all inclusive». Julie et David ont un petit bateau, le Wanda, qui peut emmener jusqu’à 4 plongeurs + 1 guide, et un deuxième bateau qui pourra accueillir jusqu’à 8 plongeurs + 2 guides est actuellement en rénovation.

«Slow Dive» porte bien son nom, car, contrairement aux gros centres de plongées très touristiques, Julie et David prennent le temps de plonger et de discuter avant et après la plongée, un peu comme on le fait à la Lifras.

Plonger lentement permet aussi de voir plus de choses et Julie et David sont experts pour dénicher les crevettes nettoyeuses microscopiques, nudibranches et les rares poissons crapauds.

Slow Dive – Casa Chihuahua est aussi un centre de plongée éco-responsable dans lequel Julie et David tentent de minimiser l’impact sur l’environnement par de petites actions quotidiennes : pas de plastique à usage unique, utilisation de produits naturels et locaux, interdiction formelle de toucher les poissons et coraux, moteur du bateau «4 temps» moins polluant, utilisation des bouées de mouillage plutôt que l’ancre lorsque c’est possible.

David est d’ailleurs le créateur d’un nouveau design de mouillage utilisé dans la région!

Slow Dive fait partie de Greens Fins, une association regroupant des centres de plongée dans le monde entier qui se sont engagés à respecter certains standards de tourisme responsable.

Julie et David participent aussi à la restauration des coraux avec l’asbl FUNDEMAR. Plusieurs programmes de reproduction assistée du corail ont vu le jour il y a quelques années et les environs de Bayahibe comportent à présent 8 pépinières de coraux qui poussent sur des structures sous l’eau. Les plongeurs qui le souhaitent peuvent suivre un cours avec Julie et David pour apprendre comment entretenir ces pépinières et participer à la transplantation de fragments de coraux dans le milieu naturel.

Les plongeurs peuvent aussi observer, durant une plongée de nuit, l’«éclosion» du corail, à certaines périodes de l’année. Durant cet événement, le corail éjecte des gamètes afin de se reproduire. C’est un spectacle incroyable qui a lieu une fois par an pour chaque espèce de corail, souvent fin août ou début septembre, mais certains coraux éclosent aussi en mai et en juin.

Slow Dive participe aussi au contrôle de la population de poissons lions, une espèce invasive dans les Caraïbes.

Les plongeurs qui le souhaitent pourront s’entraîner à chasser le poisson lion avec un harpon pendant la plongée et contribuer ainsi à la protection des autres espèces locales.

Yves Demeuse

©Yves Demeuse

nons, fusils, ancres et amphores que l’on peut observer sous l’eau.

Un peu plus loin, dans le Parc National de Cotubanama, se trouve le récif de Peñon, l’un des plus beaux récifs des environs. C’est là qu’on a le plus de chance de croiser de plus gros animaux, tels que tortues imbriquées, tortues vertes, raies pastenagues, raies léopards ou requins nourrices. Au large de l’île de Saona, on peut aussi faire de belles plongées dérivantes, et l’île de Catalina est célèbre pour son tombant appelé «le mur», colonisés de corail, et où certains plongeurs ont déjà eu la chance de croiser des raies mantas.

Les plongeurs Tec et Spéléo trouveront aussi leur bonheur et pourront partir à la découverte de grottes sous-marines d’eau douce à la visibilité presque infinie.

Bayahibe est aussi le lieu idéal pour les débutants ou les enfants qui souhaitent s’initier à la plongée sans devoir braver l’eau froide des carrières belges.

La température de l’eau varie entre 26 et 29° C toute l’année, la mer est généralement calme sur les sites locaux, et de nombreux sites de plongée peu profonds sont plein de vie sont accessibles à tous.

Concernant le logement, de nombreuses options sont possibles : hôtel all inclusive, petit hôtel local ou chambres d’hôtes, appartement, maison ou villa à louer, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.

Le centre de plongée Slow Dive Julie et David, 2 belges originaires de la région de Philippeville, ont vécu à Liège pendant 7 ans. Ils ont tous les 2 passé leurs brevets de plongée et ont été membres du club RCAE Plongée pendant que Julie faisait ses études de géographie et océanographie. Après des années de plongée en carrière et en Zélande, ils ont décidé de prendre le large, de voyager et de faire de la plongée leur métier.

D’abord partis en République Dominicaine, ils ont commencé à travailler comme moniteurs de plongée et comme vidéographe sous-marin

31 Lupita, la Manatee

©Yves Demeuse

Grotte immergée El Chicho

©Yves Demeuse

 «Après deux tentatives et autant de reports pour cause de pandémie, la troisième réservation du billet d’avion fut la bonne en ce début février 2022.

Un petit groupe de 7 plongeurs fut vite formé regroupant anciens et jeunes membres du RCAE bien décidés, entre copains, à rendre visite à Julie et David, deux anciens membres de notre club, dans leur nouveau chez eux et de percer enfin le mystère de l’énigmatique Slow dive Casa Chihuahua, niché à Bayahibe en République Dominicaine.

Certains avaient déjà eu la chance de leur rendre visite en Thaïlande où ils s’étaient posés une première fois au

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soleil et en gardaient un excellent souvenir de leur accueil chaleureux et de leur connaissance des fonds marins. La barre était donc placée haute.

Notre petit groupe hétéroclite rassemblait des jeunes de 25 à 75 ans, un plongeur fraichement étoilé et d’autres armés de leur expérience de plusieurs milliers de plongées. Autant dire que les attentes n’étaient pas forcément les mêmes mais je peux dire sans trop m’avancer qu’elles ont été pour chacun comblées. Au bilan pour les plus assidus une vingtaine de plongées pour 13 jours sur place dont au total quasi un jour complet passé sous l’eau. Une eau

Anguille serpent

chaude autour de 28° c, des plongées peu profondes mais riches et variées.

Une dizaine d’espèces endémiques relevées par le plus aguerri d’entre-nous : des plus petites des crevettes colorées à un imposant requin nourrice en passant par les raies (jamaïcaines, pastenagues), langoustes, barracudas, tortues, anguille serpent et même un lamantin (manatee) vu lui en surface et c’est sans parler des baleines à bosse dans la baie de Samana…

En surface des paysages aussi variés que sous l’eau entre les plages de carte postale - sable blanc, palmiers - et les montagnes (dont le plus haut sommet des Caraïbes, le Pico Duarte qui culmine tout de même à plus de 3100m mais ça c’est peu compatible avec un séjour de plongées), les plaines verdoyantes couvertes de canne à sucre (et qui dit canne à sucre dit rhum), les mangroves, les grottes façon cénotes,…

Je vous laisse avec le témoignage de mes petits camarades de voyage et quelques-unes de nos nombreuses photos.

Pour en savoir plus sur les espèces rencontrées (en ce compris une belle collection de papillons), allez jeter un œil aux pages Repdom du très riche site de notre ami Martin Vranken : http:// hkavvro.cluster030.hosting.ovh.net/ repdominfo.php» Yves D.  «Pourquoi ce centre de plongée, parce qu’ils sont eco-responsables en participant à diverses actions de protection du milieu marin comme, le ramassage des déchets en mer, la réimplantation des coraux en relation avec «Fundemar» (Fundacion Dominicana de Estudios Marinos) l’élimination des poissons invasifs, la protection et au suivi des Manatees (pepe, remy, lupita ....), l’information et la formation chez les jeunes locaux.

Ils ont deux chambres d’hôtes ; le repas de midi «type menu local» par Marybel qui entretient la maison et officie en cuisine...»

Martin V.  «Joindre plaisir, respect et utilité dans la pratique de la plongée, sont les paris réussis par Julie et David au travers de leur centre Slow Dive Chihuahua : • Plaisir de la plongée avec des paysages sous-marin à couper le souffle, colorés par des espèces de coraux et d’animaux marin de toutes formes et tailles,

©Isabelle Willem ©Martin Vranken ©Martin Vranken

Baleine à bosse

©Isabelle Willem

Porcelaine et Gorgone

Checkered Swallowtail

Anémone et crevette «Julie et David vous font découvrir la République dominicaine en dehors des sentiers battus. Des expériences formidables en collaboration avec les gens du coin, avec les bonnes explications,

le bon matériel, des repas locaux et de saison... Un tout parfait ... Je recommande mille fois et j’économise déjà pour y retourner.»

Perle P. © Luc Michaux

• Respect de l’environnement, des fonds marins, mais aussi de la population locale et des zones terrestres protégées, • Utilité des actions menées en collaboration avec «Fundemar», mais aussi en apprenant à leurs invités à participer activement, au cours des plongées, au nettoyage des nurseries de coraux et à la chasse de l’espèce invasive qu’est le poisson lion.

Mes meilleurs souvenirs : à chaque plongée, des espèces différentes, des découvertes surprenantes ; l’hippocampe, noir, géant à mes yeux ; la diversité des coraux et surtout, l’apprentissage à les observer et les reconnaître, petit à petit, au fur et à mesure des plongées ; la découverte des collines «des télétubies» sur la Montana Redonda, en revenant de la balade en mer avec les baleines à bosse ; les plongées de nuit ; la grotte de Chicho (Parc National de Cotubana/Padre Nuestro) et la baignade rafraichissante dans l’eau cristalline où reflets d’ombres et lumière se mêlent à l’obscurité totale; et pour y arriver, la balade guidée et les explications sur la végétation locale, à travers la forêt de cactus ; la trempette improvisée avec Lupita, lamantin revenu à la nature grâce aux bons soins de Julie, entre autres, le dernier jour.»

Frégate

Isabelle W. 33

© François Clément

Le port de Bayahibe au crépuscule vivre ma passion du milieu marin.

Comme à Bonaire, j’ai pu retrouver cette faune et flore typique des Caraïbes. Grâce à leur gestion, ils ont concilié à la fois, un respect de l’environnement, une motivation dans la formation de jeunes dominicains au milieu marin, une restauration de coraux (sorte de pépinière à corail), de préserver les sites en créant des bouées de mouillage, et j’en passe. Bravo à eux.

Je n’espère qu’une chose, avoir la possibilité de pouvoir revivre un tel séjour.»

Jean-Marie T.

©Jean-Marie Théate

 «J’ai eu grand plaisir de revoir Julie qui m’a rappelé une participation à sa formation à l’occasion de son master en Océanologie et, lors de mon séjour en République Dominicaine, de découvrir son chemin depuis. Julie et David ont créé un petit centre de plongée afin de le gérer à leur dimension, une idée merveilleuse qui m’a ravi. Les plongées proposées m’ont particulièrement enthousiasmé. J’aime plonger à mon rythme, à 75 ans, il en faut de la patience et aussi beaucoup d’aide pour me permettre de continuer à

© Luc Michaux

©Jean-Marie Théate

Pépinière de coraux

Petit poisson scorpion

Coucher 34 de soleil depuis Bayahib ©Perle Polet

Site de viva Shallow

Activités des clubs

12 heures de l’eau

PALMER et PLONGER pour la BONNE CAUSE L’EPSM et la SAS-AVIA collaborent pour un moment inoubliable de solidarité au profit de CAP48 Ils organisent une journée de plongées, d’apnée, de nage avec palmes, pendant 12 heures sans discontinuité de 8 à 20 heures, avec comme objectif de rassembler un maximum de participants pour former des palanquées et des équipes qui occuperont la carrière Tacquenier, site de RAPH.

Vous êtes toutes et tous sollicités pour que notre passion fasse honneur à la solidarité.

L’EPSM et le SAS AVIA vous donnent rendez-vous le dimanche 11 septembre 2022. À vos agendas !

Pour une bonne organisation, n’hésitez pas à faire savoir au plus vite, quels seraient vos possibilités et souhaits de participation (en groupe, individuellement…).

De plus amples informations suivront prochainement.

Les 12 heures de l’Eau Dimanche 11 septembre 2022 de 8 à 20 heures La participation aux frais de chaque plongeur ou nageur sera intégralement versée au profit de CAP48.

Cette journée, placée sous le signe de la solidarité aux personnes moins valides, s’adresse aussi à qui voudra y participer à sa façon. En effet, le site accueillera également non-plongeurs, familles et amis, qui souhaitent assister, voir et découvrir ces sports d’eau. Ils pourront faire un don, parrainer un participant/une équipe ou même simplement venir prendre un verre et manger en toute convivialité.

Carrière Tacquenier, Rue latérale à 7860 Lessines

Inscriptions et propositions de participation : CAP48.Lessines@gmail.com

L’organisation fait donc appel à toutes les Commissions de la Lifras, pour une participation massive et offrir, sportivement et avec cœur, cette journée à CAP48.

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Portfolio Dany Capart Moniteur fédéral Pingouins Diving Club à Bruxelles

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LA LIFRAS AU SALON DE LA PLONGÉE DE PARIS

Le 23e salon de la plongée de Paris de la Porte de Versailles était placé sous le signe de «La Plongée Ensemble».

Il portait bien son nom.

Malgré un changement de date, un nombre d’exposants et de visiteurs réduit (tout cela causé par «vous savez quoi»), il a eu le mérite d’exister.

La ténacité et l’enthousiasme d’Hélène de Tayrac, son organisatrice, y sont pour beaucoup.

On a pu assister à de multiples causeries, sur des thèmes aussi divers qu’intéressants (sécurité, faune et flore, réglementation, médecine hyperbare, hypnose et plongée…), des séances de dédicaces, des démonstrations de gendarmes démineurs, ainsi qu’à des conférences sur le matériel ou la protection des océans.

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Des images à couper le souffle, à donner des envies d’ailleurs, à faire frissonner les détendeurs.

La piscine a accueilli de nombreux baptêmes, des séances de découverte de l’apnée, du tir sur cible, des démonstrations de «nage sirène».

Bref, il y en avait pour tous les goûts.

Au travers des allées et dans les stands, un peu perdus au milieu des accents pointus des parisiens, il y avait aussi moyen de percevoir les accents plus ronds des plongeurs de chez nous.

La Belgique était bien représentée, que ce soit avec NEMO 33 et John Beernaerts, AP Diving (plongée tek) avec Alain Norro ou le Narval Plongée Cassis avec Fabienne Henry et Jackie Dozin.

Jackie Dozin (MN - associée de Fabienne Henry), Alain Norro (MN), Fred Di Meglio (Président de la FFESSM) et Fabienne Henry (MN)

Visite virtuelle du Parc National des Calanques Ce petit monde a pu se croiser et converser joyeusement autour d’une tasse de café ou d’un verre de rosé.

Nous avons pu nouer des contacts avec la FFESSM et son président sur le stand du Narval.

Les quelques visiteurs Lifras ont pu eux aussi participer à ces réjouissances.

Une nouveauté de l’année : le stand de la ville de Marseille qui permettait de visionner un film 3D d’une quinzaine de minutes (avec casque) sur la plongée dans le Parc National des Calanques. On s’y croyait, c’était assez bluffant.

Ce fut fatiguant mais très enrichissant.

Alors, à l’année prochaine.

Vous y viendrez encore plus nombreux.

Fabienne Henry

© 23e Salon de la Plongée de Paris

Du 11 au 14/3/2022

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Voyages

Evasion Plongées Malgré la crise du Covid, nous avons eu la chance de nous évader aux Maldives fin 2021 pour une croisière Grand Sud sur «Ocean One», le bateau des «Amis des Maldives». Enfin un goût de liberté retrouvée. Nous espérons que ces quelques lignes et photos vous feront rêver et vous redonneront l’envie de voyager.

Au départ de Bruxelles, nous avons volé avec Emirates vers Malé avec une escale à Dubaï ; voyage long mais confortable. A notre arrivée, nous avons été accueillis par Julie et son équipe pour

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nous amener sur le bateau, dépaysement total… L’Ocean One est un vrai hôtel flottant pouvant héberger 26 plongeurs : dimensions hors normes, cabines doubles et triples avec salle de bain fort spacieuse, salle à manger/ salon fort agréable, trois ponts dont un avec un grand sundeck avec jacuzzi, repas très variés, recherchés et en abondance. L’équipage maldivien, sri lankais et bangladais est totalement dévoué et professionnel dans une atmosphère décontractée et conviviale.

Les «Amis des Maldives» et son boss et créateur Christophe Manesse (amisdesmaldives@ hotmail.fr), c’est avant tout une équipe de passionnés, spécialisée dans les croisièresplongées. L’équipage international guidé par une équipe francophone nous a permis de réaliser 31 plongées en 12 jours au départ

du dhoni, bateau traditionnel maldivien. Au rythme de trois plongées par jour y compris de nuit, nous avons plongé sur les atolls le plus au sud très riches en faune pélagique. La plupart des plongées étaient des dérivantes parfaitement briefées afin de profiter de paysages sous-marins magnifiques, d’une multitude de requins d’espèces différentes, de raies mantas, de tortues, de raies mobula, de thons, de carangues, de barracudas, de napoléons, de mérous, … dans une eau à 28° C. Durant les navigations, nous avons pu profiter de détente en regardant défiler des paysages paradisiaques d’îles et de lagons sur une mer turquoise sous un soleil très lumineux.

Notre parcours nous a amené dans l’hémisphère sud à la latitude 5° sud.

Ce voyage a été superbement organisé par Christine Dubois de Blue & Green Aventures (christine@bgaventures.com), vous pouvez lui faire une confiance aveugle pour vos futures aventures.

Rafael (MN) et Nadine (MF)

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Exploration

Black Cheops Project

Certains ont bâti des pyramides, d’autres les ont creusées

4 juillet 1971, le bruit assourdissant des haveuses et des marteaux-piqueurs s’est tu. La société tricentenaire des «Ardoisières de Rimogne» venait de céder face à la concurrence effrénée des produits venus d’Espagne, dont l’extraction s’effectuait à ciel ouvert, et à l’arrivée des matériaux de synthèse.

Gianni et Maurice sont chargés, en cette dernière journée, d’arrêter et de sécuriser le matériel du fond en vue d’une hypothétique reprise ou renflouement de la société par des capitaux nouveaux qui ne viendront jamais.

A -130m, ils coupent l’alimentation électrique de la station haute tension, et plongent à jamais l’ensemble des travaux dans le noir absolu. Le bruit sourd des pompes d’exhaure s’arrête également, laissant place au silence total, seulement ponctué par leurs respirations. Le cœur battant, munis de leurs lampes, ils remontent les galeries vers la surface. Au pied du puits Trufffy, ils arrêtent également la pompe d’exhaure à double expansion ; chose originale, celle-ci est abritée dans une petite construction souterraine en brique la protégeant du milieu ambiant. L’ambiance est plombée.

A peine sortis, leurs collègues ferment la lourde porte en bois qui barre l’accès aux tréfonds. Personne ne remettrait 42

plus les pieds dans cet endroit que l’eau engloutira bientôt, noyant totalement les énormes vides laissés par l’extraction, et dont le niveau se stabilisera à environ 50 m sous le sol.

LA GENÈSE Hivers 2015, des premiers contacts sont pris en vue de pouvoir tester les noyages du site, quelques repérages ont même lieu. Si la curiosité de nos interlocuteurs par rapport à l’activité de plongée spéléologique est bien là, la démarche n’aboutit cependant à rien de concret. Printemps 2020, je reçois un coup de téléphone de Vincent Anciaux, ami et spécialiste des ardoisières des Ardennes : «Fred, Yannick Rossato, le nouveau Maire de Rimogne a un projet en tête, et aimerait nous rencontrer».

La première rencontre fut concluante.

«J’ai vu vos photos, elles sont magnifiques. L’année prochaine, nous fêtons les 50 ans de la fermeture des ardoisières, et je veux quelque chose de nouveau pour le Musée. Je veux du visuel pour faire descendre, virtuellement, les visiteurs dans les galeries, dans l’eau. Si vous êtes ok, je m’occupe d’obtenir les autorisations pour y aller».

QUATRE SIÈCLES RYTHMÉS PAR L’ARDOISE La commune a compté plus d’une trentaine de puits sur les 4 siècles d’activité, servant à l’extraction, au pompage, à la ventilation, ou à l’accès aux hommes. A partir de 1900, environ, l’exploitation se concentre sur deux points d’extraction, héritages de deux anciennes sociétés qui se livraient une concurrence acharnée et réunies au sein de la «Compagnie des ardoisières de Rimogne» : la Grande Fosse, dans les bâtiments de laquelle se trouve aujourd’hui le Musée, jumelée avec SaintBrice ; et Saint-Quentin, dont subsiste le magnifique chevalement en acier au centre du village, jumelée avec Truffy.

Au départ, nous pensions que seuls deux d’entre eux étaient encore accessibles.

RÉINVENTER DES TECHNIQUES Notre accès aux tréfonds se fera par la dernière entrée existante, la «Descenderie de la Voûte», située au milieu du village. Il s’agit du chemin que suivent les ouvriers pour accéder

aux travaux. Il se compose de plusieurs plans inclinés particulièrement longs et glissants. Nous installons deux doubles amarrages en tête de chaque pente, et tout le matériel transite parlà: matériel de plongée, recycleurs, bi, bailouts, décos pour 4 plongeurs et deux plongées chacun. La descente nécessite une dizaine d’heures de travail.

Les deux jours suivants sont consacrés

à aux plongées qui nous attendent, et le quatrième jour à la remontée de notre équipement.

Après deux magnifiques journées, arrive ce que nous redoutons tant : remonter tout l’équipement, par kitbag et au bloqueur. C’est extrême, nous devons chacun effectuer plusieurs allerretours sur chaque plan incliné.

Il fait nuit quand nous sortons. Il n’est 43

On se met à préparer les immersions, à story-boarder les prises de vues. Le résultat est bluffant. Des mélanges plus exotiques remplissent les diluants des recycleurs…

Nous plongerons à -95 m sur le site, sans atteindre le pied des travaux, estimés sur les plans à -230 m sous l’eau.

Grace à une galerie de liaison à -60 m, nous joignons également une zone d’extraction plus ancienne et un des puits de pompage, le «Posson».

GRANDE FOSSE, TRUFFY, LA SURPRISE Changement de zone : d’un accès fort tortueux à travers plusieurs trous de renards, la «Grande Fosse» ne fera que pas possible de recommencer dans ces conditions. Se met alors en route un travail de réflexion en équipe où les problèmes sont pris les uns après les autres, et des solutions recherchées: un «wagon» en bois construit exactement aux dimensions des passages étroits nous simplifie énormément la vie lors de notre seconde visite, bientôt suivit d’un second pour accélérer les transits.

Au fil de nos visites, nous finirons même par totalement électrifier la descenderie avec l’installation de deux treuils qui feront tous ces efforts à notre place. Ça en est presque devenu agréable…

SAINT-BRICE, LE PREMIER CONTACT Les autorisations, les contacts avec les derniers ardoisiers et les gens du village, l’accès aux plans d’extraction nous permettent de cibler un premier site à explorer : Saint-Brice et son gigantesque plan incliné à 45 degrés et long de 450 m. La galerie de mise à l’eau est étroite, les sédiments se soulèvent in-

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croyablement vite réduisant la visibilité à rien. Arrivés à -15 m, un vide semble s’ouvrir dans la roche et connecter la descenderie. D’un coup, en quelques mètres, nous nous trouvons au milieu de la descenderie, profitant d’une eau bleue et cristalline aussi loin que nos lampes peuvent porter. Vers le haut, des wagons qui nous barrent le passage, vers le bas, un aspirateur vers les profondeurs. Les rails rouillés tranchent sur la couleur grise claire des parois.

Le spectacle est magnifique.

Une impression de glisser sans efforts nous envahi.

Plusieurs plongées se succèdent sur le site, tantôt en exploration, tantôt pour effectuer ce pourquoi nous sommes là: filmer les lieux, ramener des images.

Hedwig a reçu un caisson vidéo «Vision XS» de Hugyfot et son grand écran 10 pouces, couplé à deux lampes de 20K lumens chacune. Chaque plongeur utilise également 2 lampes de 15K lumens pour illuminer l’endroit.

confirmer la lecture des plans. Nous y envoyons une caméra et une lampe.

Sur les images remontées, nous réalisons rapidement qu’il s’agit d’un puits totalement vertical, d’une profondeur de -130 m sous l’eau, sans aucun niveau intermédiaire exploitable, et donnant au début des travaux qui descendent jusqu’à -290 m.

Nous nous répartissons les 3 autres mises à l’eau de la zone : Tobias plongera l’accès des hommes à la Grande Fosse, Hedwig testera la première mise à l’eau de «Truffy», Fred la seconde et Martin restera en sécurité surface pour aider. La galerie que Tobias emprunte est assez particulière, d’un aspect très géométrique aux parois assez lisses

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comme creusées à la machine. Sur celles-ci, les ardoisiers se laissaient glisser sur de longues échelles pour atteindre les tréfonds. Tobias pousse son exploration jusqu’à -80 m, sans connecter sur quoique ce soit: les plans sont également formels, la galerie arrive directement au pied du puits à -130 m.

Hedwig et Fred se mettent à l’eau en même temps à des endroits différents.

Hedwig suit un petit tuyau rouillé d’air comprimé, et Fred celui dédié au pompage. Il s’agit de voir ce qui se situe réellement à l’endroit indiqué «Puits» à côté d’un gros carré noir sur les plans.

Nous devrions également pouvoir nous rejoindre sous l’eau grâce à une longue galerie au niveau -30 m environ.

La galerie de Hedwig est assez étroite et les particules descendent en même temps que lui. A -30 m, il traverse une magnifique galerie en «ogive» montée en ardoises empilées sans mortier.

Aussi superbe que dangereuse, elle est heureusement assez courte et débouche dans des travaux plus anciens.

Là, dans un recoin, une petite benne en bois remplie de boites à sardines lithographiées, des restes de bouteilles en verre et ce qui ressemble à un banc pour s’assoir : une cantine!

Je me laisse glisser dans la seconde mise à l’eau, serpentant entre un dé46

dale de murs d’ardoises parfaitement rectilignes. Je n’en crois pas mes yeux en arrivant dans la fameuse salle… Une recette de puits absolument intacte, avec ses rails, ses tambours pour dévier les câbles, dans le prolongement de laquelle débute le plan incliné d’extraction, à coté un bâtiment en brique.

Dedans, figés dans le temps, un tableau de commande avec son ampoule toujours en place, un énorme moteur électrique chargé d’entrainer une double pompe, le tout dans un incroyable état de conservation. L’instant est magique, je n’ai jamais rien vu de tel avant. Un bleu de travail est laissé là, comme pour protéger la mécanique. Dans cet endroit confiné, les particules arrivent par contre incroyablement vite, la fenêtre pour y prendre des images de qualité est de moins de 15 secondes.

En équipe, nous pousserons plus bas l’exploration de la plus belle partie de la mine sur les deux niveaux suivants, non sans surprises. A chaque étage, une passerelle en bois permet la transition entre le plan incliné et les galeries horizontales. Les deux premières se sont effondrées sur elles-mêmes avec le temps et demandent quelques acrobaties pour continuer l’exploration.

A -80m, l’une d’elle est totalement intacte, avec son système de contre-

poids et les différents câbles qui permettent de la manipuler. Au plafond, un magnifique tag d’époque à la lampe à carbure «Viva la Figa di Sofia» (Lorenz) qui était de toute évidence une source d’inspiration pour les hommes de cette époque…

LE BOUT DU MONDE… Il reste un site, plus éloigné, qui demande une logistique particulière, tant l’accès est hasardeux : le puits «Saint Quentin», situé sous l’énorme chevalement en acier au centre du village.

Martin et Fred réussissent à atteindre l’eau au bout d’un portage épuisant.

On s’immerge, mais à -8 m, le passage semble bloqué, on bute contre une paroi face à nous. En se relevant, Fred voit une zone moins trouble qui semble continuer. On réalise qu’un gros tuyau de pompage bloque le passage, il faut le contourner, non sans mal et en visibilité nulle. Dix mètres devant nous, le rail diagonal de la descenderie. Quelques coups de palme et nous voilà à la tête du plan incliné. De nombreux tuyaux se croisent à cet endroit, visiblement ajoutés ultérieurement. Il nous faudra plus de 10 minutes pour dégager un passage dans cette direction. Le matériel frotte la roche, les parpaings, mais nous réussissons à passer.

Les dimensions sont gigantesques.

L’énorme tuyau de pompage équipé de valves anti-retour nous sert à accrocher notre ligne. Nous parcourons des salles dont nous ne voyons pas les contours exacts, tant les vides sont énormes. Ici, étonnement, la pyrite incrustée dans la roche a rouillé avec le temps et tapisse les murs d’une couleur orangée surnaturelle. Hedwig, Tobias et Fred replongeront là ensuite un certain nombre de fois. Sur le dernier plateau accessible à -85 m, une passerelle abaissée, en acier cette fois, bloque le passage.

Cet endroit fût sans doute une zone de passage assez fréquentée lors de l’ex-

ploitation. Une station Haute Tension à la porte en acier garde toujours ses secrets. Plus loin, une veste de pluie est abandonnée sur une barrière, à côté d’une autre cantine. Ici malheureusement, le décor est un peu plus désolant. En plus d’autres boites à conserve rouillées, de nombreuses bouteilles en plastique jonchent le sol depuis plus de 50 ans, intactes…

Profondeurs atteintes au cours des différentes explorations : Fosse Saint-Brice -95 m (Tobias et Fred), Grande Fosse -80 m (Tobias), Fosse Truffy -90 m (Tobias, Wauter et Fred), Puits Saint-Quentin -85m (Tobias, Hedwig et Fred). Cartographie effectuée: au total, environ 5 kilomètres de galeries et chambres.

La Team Cavex-Minex Belgium : Fred Mengotto, Hedwig Dieraert, Martin Stas, Tobias Mortier ; tous ceux qui ont rendu cela possible : Yannick Rossato, Vincent Anciaux, Christian Schneider ; ainsi que tous ceux qui nous ont aidé à différents stades du projet : Wauter, Sergei, Yves, Vincent, et les différents sherpas qui se sont joins au collectif.

Informations pratiques : - Team Cavex-Minex Belgium : notre page Facebook pour suivre nos autres projets et pour voir le trailer de la vidéo réalisée : https://www.facebook.com/CavexMinexBelgium - Maison de l’Ardoise Rimogne : 96 Rue Jean Jaurès, 08150 Rimogne, France, https://www.facebook.com/maisondelardoiserimogne Photos : Hedwig Dieraert

LA COMMÉMORATION Le film réalisé à partir de nos explorations est projeté le 17 juillet 2021 lors de la cérémonie de commémoration de la fermeture des fosses. Ce film est visible aux visiteurs de la Maison de l’Ardoise de Rimogne, ainsi que de nombreuses photos, et un film avec un casque de réalité virtuelle. Ce moment nous a permis de récolter de nouvelles informations, sur des continuations possibles, des choses à aller revérifier sous l’eau, le site garde encore beaucoup de ses secrets.

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La rubrique de Gérald Biston

Mettre du sel dans le bocal de mon poisson rouge?

Pourrais-je mettre du sel ou de l’eau de mer dans le bocal de mon poisson rouge?

Pour le lecteur très pressé qui souhaite une réponse claire et précise dans la seconde même où la question a été posée, la réponse est NON. Il n’est pas question de faire nager un poisson rouge dans de l’eau de mer, cela le tuerait!

Pour une réponse plus étayée, il faut d’abord en revenir au numéro 261 de notre Hippocampe de septembre 2021, dans lequel je répondais aux questions «Un poisson peut-il avoir soif?» et «Doit-il boire comme nous?».

La réponse était très différente selon qu’il s’agissait de poissons de mer ou de poissons d’eau douce.

Un petit rappel s’impose.

LES POISSONS D’EAU DOUCE

LES POISSONS DE MER

La salinité de leurs corps est supérieure à celle de l’eau douce.

Par osmose, l’eau pénètre dans leurs corps et entraîne une diminution relative de leur salinité.

La salinité de leurs corps est très inférieure à celle de l’eau de mer.

Par osmose, l’eau quitte leurs corps et entraîne une augmentation relative de leur salinité.

Ils boivent très peu et, pour évacuer l’eau en excès dans leurs corps, ils urinent en grande quantité une urine très diluée.

Les pompes à chlorures dans les branchies des poissons d’eau douce captent les sels minéraux dissous dans l’eau douce et les transfèrent à l’intérieur des poissons pour y maintenir un taux de salinité suffisant.

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Pour compenser l’eau qu’ils perdent par osmose, ils boivent de grandes quantités et ils urinent le moins possible une urine très concentrée pour évacuer le plus de sels avec le moins d’eau possible.

Les pompes à chlorures dans les branchies des poissons de mer fonctionnent à l’inverse de celles des poissons d’eau douce : elles enlèvent le surplus de sels minéraux dans l’organisme des poissons de mer et le rejettent à l’extérieur.

On pourrait donc penser que, parce qu’ils ont des métabolismes très différents, poissons d’eau douce et poissons de mer constituent des groupes bien séparés et qu’un poisson d’eau douce ne pourrait pas vivre en mer, pas plus qu’un poisson de mer ne pourrait vivre en eau douce.

Notre poisson rouge, a priori, ne devrait donc pas pouvoir survivre dans de l’eau de mer.

Pourtant, certaines espèces y parviennent et nous allons nous intéresser à deux types de poissons qui réussissent ce passage de l’eau douce à l’eau de mer et de l’eau de mer à l’eau douce lors de leurs migrations : les anguilles et les saumons.

LES ANGUILLES La famille des anguilles compte une petite vingtaine d’espèces. L’anguille la plus connue des plongeurs de nos régions est l’anguille commune aussi appelée anguille d’Europe. A l’âge adulte, ce poisson mesure de 40 cm à 150 cm de longueur et pèse jusqu’à 4 kg pour les femelles.

Deux anguilles communes photographiées dans la carrière de Dour.

Deux anguilles communes photographiées en plongée de nuit dans la carrière de Dour par Philippe Legrand.

Bien que le phénomène ne soit pas entièrement connu avec certitude, les anguilles communes naissent en mer, en grande profondeur dans la Mer des Sargasses. Les larves profitent du Gulf Stream et finissent par gagner l’Europe, la Méditerranée ou l’Afrique du Nord. Un an ou deux après leur éclosion, les larves sont devenues des civelles translucides. Elles quittent la mer et remontent alors les fleuves et les rivières.

Devenues anguilles, elles vivent en moyenne une dizaine d’années dans l’eau douce et prennent alors une couleur jaunâtre ou argentée selon leur maturité. La maturité sexuelle est acquise vers 9 ans chez les mâles et 12 ans chez les femelles. A ce moment, les anguilles ont accumulé de grandes réserves de graisse et elles entament une nouvelle migration qui les ramènera dans la Mer des Sargasses où elles se reproduiront au terme d’un long voyage sans retour.

Source : https:/consoglobe.com/anguille-un-poisson-a-eviter-cg/2

Les anguilles d’Europe naissent donc dans l’eau de mer, migrent une première fois pour passer la plus grande partie de leur vie en eau douce puis migrent à nouveau pour se reproduire en eau de mer.

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Source : https://alsacenature.org

Source : https://www.vetofish.com

LE SAUMON ATLANTIQUE Saumon est un nom ambigu car il désigne, chez les francophones, neuf espèces de poissons de la famille des salmonidés : huit espèces classées dans le genre Oncorhynchus qui vivent dans le nord de l’océan Pacifique et son bassin versant, et une espèce du genre Salmo qui vit dans le nord de l’océan Atlantique et son bassin versant.

C’est cette dernière espèce qui va surtout nous intéresser.

Source : https://www.nature.ca

Source : https://www.fishipedia.fr

Deux saumons atlantiques adultes du genre Salmo.

Des Salmo juvéniles. On les appelle des tacons.

Après 1 à 3 ans en mer, l’instinct des saumons les pousse à retourner vers leur rivière d’origine, où ils iront se reproduire. Les courants marins, des mécanismes obscurs (astres, champs magnétiques) et leur odorat les ramènent vers la rivière dans laquelle ils sont nés.

Dès leur entrée en rivière, les saumons atlantiques cessent de s’alimenter.

Ils sont très affaiblis par ce jeûne et par les activités de reproduction.

Après la fraie, ils se réfugient souvent au fond d’une fosse et ne dévalent la rivière qu’après les crues du printemps suivant.

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Source : https://www.echo-livradois-forez.org

Les œufs de saumon sont pondus à l’automne dans une rivière bien oxygénée. Ils éclosent en avril. Après 2 ou 3 ans en rivière, les jeunes saumons, qu’on appelle tacons à ce moment, mesurent environ 15 cm et s’apprêtent à partir en mer. Après une crue printanière, ils dévalent la rivière et entreprennent leur migration vers la mer.

Ce déplacement les mènera jusqu’au Groenland ou en Mer de Norvège.

La majorité mourront, seuls quelques privilégiés parviendront à regagner la mer pour se régénérer et reviendront ensuite se reproduire à nouveau.

Les saumons atlantiques fonctionnent donc à l’inverse des anguilles : ils naissent dans l’eau douce, ils migrent une première fois pour passer la plus grande partie de leur vie en mer puis migrent à nouveau pour se reproduire en eau douce.

COMMENT L’ANGUILLE ET LE SAUMON PARVIENNENT-ILS À CHANGER D’EAU ET À S’ADAPTER À DES MILIEUX AUSSI DIFFÉRENTS QUE L’EAU DE MER ET L’EAU DOUCE?

Le mélange entre l’eau douce et l’eau de mer ne se fait pas en un endroit précis et la salinité n’augmente que progressivement à travers l’estuaire fluvial, l’estuaire intermédiaire et l’estuaire marin enfin.

Les anguilles communes et les saumons atlantiques vont utiliser les estuaires des fleuves comme des sas et vont y séjourner le temps nécessaire pour effectuer une métamorphose et modifier profondément leur métabolisme : - les poissons qui descendent les rivières et se dirigent vers la mer (les jeunes saumons et les anguilles en âge de se reproduire) boivent progressivement des quantités de plus en plus grandes. Ils urinent le moins possible

Source : http://hmf.enseeiht.fr

Il n’existe pas, dans l’embouchure d’un fleuve, de limite nette entre l’eau de mer et l’eau douce. Quand l’eau douce des fleuves arrive dans la mer, ce n’est que progressivement qu’elle se mélange avec l’eau de mer dans les estuaires des fleuves.

une urine de plus en plus concentrée et ils inversent le fonctionnement de leurs pompes à chlorures pour qu’elles enlèvent le surplus de sels minéraux dans leur organisme et qu’elles le rejettent à l’extérieur ; - les poissons qui viennent de la mer et se préparent à remonter vers les rivières (les jeunes anguilles et les saumons en âge de se reproduire) boivent de moins en moins. Ils urinent de plus en plus une urine très diluée et ils inversent le fonctionnement de leurs pompes à chlorures pour capter les sels minéraux dissous dans l’eau douce et

On appelle anadromes les poissons comme le saumon qui, après avoir vécu en mer, remontent les fleuves pour s’y reproduire et notre poisson rouge n’en fait pas partie.

Il ne peut donc jamais être question de mettre de l’eau de mer ou du sel dans le bocal de notre poisson rouge!

Comme 99 % des poissons, il est incapable d’effectuer les métamorphoses qui lui permettraient de passer progressivement de l’eau douce à l’eau de mer.

Génétiquement programmé pour vivre dans l’eau douce, il ne survivrait pas dans l’eau salée!

Laissons-le donc dans son eau bien douce, la plus propre et la plus saine possible.

Gérald Biston

les transférer dans leurs corps pour y maintenir un taux de salinité suffisant.

Ces métamorphoses des anguilles et des saumons s’effectuent progressivement et ces poissons restent dans l’estuaire le temps nécessaire à leur adaptation à leur nouveau milieu avant de poursuivre leurs migrations.

Mais toutes les espèces de poissons ne sont pas capables d’effectuer ces métamorphoses.

Sur les 35 000 espèces de poissons connues, on estime que seules 350, soit 1 %, en sont capables.

On appelle catadromes les poissons comme l’anguille qui, après avoir vécu en eau douce, rejoignent la mer pour s’y reproduire et notre poisson rouge n’en fait pas non plus partie.

Les informations relatives aux migrations des anguilles ont été inspirées par : https://www.consoglobe.com/anguille-un-poisson-a-eviter-cg/2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Anguille_d%27Europe Les informations relatives aux migrations des saumons ont été inspirées par : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saumon_atlantique http://www.apsaumon.com/cycle_du_saumon_atlantique.htm https://www.science-et-vie.com/nature-et-enviro/peut-on-acclimater-un-poissond-eau-douce-a-la-mer-40131 Les informations relatives aux estuaires ont été inspirées par : https://fr.wikipedia.org/wiki/Estuaire http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD0001/travaux/optsee/hym/17/estuaire.htm

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Activités des clubs

Get Wet Maritiem

Tous à l’eau Certains d’entre vous connaissent déjà cette formule de training marin, mais il est toujours intéressant d’en reparler et d’inviter les nouveaux plongeurs à y participer.

La première fois que l’on m’a parlé du Get Wet, il y a quelques années, j’étais assez sceptique quant à l’intérêt de ce genre de formation pour nous plongeuses et plongeurs, à l’instar, je l’avoue, des cours de navigation insérés dans nos syllabus pour l’obtention des brevets.

C’est seulement à partir du moment où l’on prend le large pour plonger hors carrière que l’on se rend compte des dangers liés à la mer.

Si je reste convaincue que je ne serai jamais à la barre d’un bateau, la probabilité de se retrouver perdu en mer, que ce soit après une plongée ou tout simplement suite à un naufrage, est malheureusement très grande. La palanquée arrivée en surface, dérivante et hors champ de visibilité du bateau

est un grand classique. Il est même exceptionnellement arrivé que des plongeurs soient oubliés par l’équipage du bateau (1).

Pour toutes ces raisons, il est nécessaire d’apprendre quelques astuces pour parer à ce genre de situation, en espérant toutefois ne jamais en avoir besoin.

«Gouverner, c’est prévoir, et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte.» (Emile de Girardin, 1852)

ET DONC, LE GET WET C’EST QUOI ?

C’est un groupe de passionnés de la mer aux commandes de ce projet depuis 30 ans. Ils proposent différentes formations et activités que ce soit pour plongeurs ou adeptes de sports nautiques. Les activités proposées vont de la formation classique de survie en mer, en intérieur ou en extérieur, du net-training dans votre piscine à la plongée sur épave en mer du nord.

Basée à Rotterdam, l’infrastructure accueille des groupes d’une cinquantaine de personnes. La formation indoor d’une journée que nous avons suivie commence par un brunch (et il ne faut pas hésiter à se resservir pour prendre des forces) suivi d’un briefing avec présentation de slides pour expliquer le déroulement de la journée. L’équipe parle principalement néerlandais et anglais.

Tout se déroule ensuite dans une piscine d’eau douce. Il faut apporter une combinaison et des bottillons en néoprène qui feront office de protection corporelle et thermique, l’eau avoisinant les 23 degrés, ainsi qu’une bonne dose d’énergie car, on ne va pas vous mentir, la séance est assez physique.

Une succession de 6 exercices sont proposés comme tel :

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Utilisation de gilets de sauvetage avec exercices pratiques : ça parait simple quand on regarde un film catastrophe mais la majorité des gens qui devront un jour enfiler un gilet de sauvetage le feront en extrême urgence.

On vous explique comment mettre le gilet, et surtout on vous le fait tester dans l’eau. On apprend à rester groupé, former un cercle et faire des remous dans l’eau pour se signaler à l’approche d’un hélicoptère, entourer une personne qui aurait très froid, gérer une victime ou encore former une longue chaine pour se déplacer.

Retournement d’un petit canot de sauvetage : imaginez-vous dans l’eau face à votre canot de sauvetage qui se retrouve à l’envers. On vous apprend à le retourner, à remonter une victime dedans ou même en cas de besoin, à le mettre à l’envers et l’utiliser comme abri.

Retournement d’un radeau de sauvetage : comme précédemment, on vous apprend à retourner ces grandes bouées de sauvetage gonflables en forme de tente capables d’abriter un groupe à l’intérieur.

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Remonter sur/sauter d’un ponton haut de 3 m : si vous n’avez jamais grimpé à une échelle de corde, et que vous n’avez pas de gros bras comme Arnold Schwarzenegger, certaines techniques permettent de monter plus facilement. Vous avez aussi la possibilité de passer une sangle de sauvetage d’hélicoptère autour du torse et de vous faire tracter en l’air…

Et lorsque vous êtes arrivé sur le ponton haut de 3 m, on vous explique comment faire un saut droit sans se prendre une colonne d’eau dans les sinus, ce qui peut entrainer une syncope chez certaines personnes vu le choc provoqué par l’entrée d’eau.

Radeau de sauvetage : après avoir appris à retourner un radeau, on vous invite cette fois à y prendre place et ramener une personne tombée en mer sans se mettre en danger.

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Sortir d’une carcasse immergée : c’est un peu l’exercice vedette de la journée, le plus impressionnant je dirais, et moins difficile qu’il n’y parait. On vous installe en position assise, ceinture bouclée, dans ce qui ressemble à une cabine d’hélicoptère ou de petit avion.

La cabine est ensuite immergée et au signal de l’instructeur, vous devez dégrafer votre ceinture et vous sortir de la cabine via les ouvertures latérales simulant des fenêtres (ouvertes, ne vous inquiétez pas). L’exercice est ensuite répété après que la dite cabine ait fait un tour de 180 degrés. Vous avez alors la tête en bas, pour ajouter un effet de désorientation, et vous devez à nouveau vous sortir de là.

Tous les exercices sont bien évidemment encadrés, chaque groupe ayant un instructeur.

Rien n’est laissé au hasard.

Mais la journée n’est pas terminée, puisqu’après une courte pause, on vous refait faire quasi tous les exercices cette fois dans des conditions de tempête en mer : la piscine est en effet dotée d’un mécanisme produisant des vagues, l’endroit est plongé dans la pénombre, un système de lumière stroboscopique imite des éclairs. Comme le disait notre instructrice au moment du briefing, faire ces exercices en simulant une tempête en mer, c’est vous confronter à une situation de stress, qui, accumulée à la fatigue de la journée, se rapproche un peu plus de ce que vous pourriez subir en situation réelle de survie en mer. Cette séance sous condition de tempête dure une bonne heure.

C’est physique, et je peux vous assurer qu’enfiler un gilet de sauvetage dans de tels remous n’est pas une mince affaire.

La journée se termine vers 16h, le temps de prendre une douche, de ranger son matériel et de débriefer à la cafétaria avant de rentrer chez soi.

Notre club - Les Argonautes - a eu l’excellente idée d’affréter un car pour acheminer notre «petit» groupe de 30 personnes jusque Rotterdam. Rien de mieux pour arriver sur place en bonne forme et surtout pouvoir discuter au retour tous ensembles des performances et ressentis de chacun, sans la corvée du trajet.

©2016, anonyme

Après une telle journée, je peux vous assurer que tout le monde a très bien dormi et même si certains se sont réveillés le lendemain avec quelques légères courbatures musculaires, nous sommes unanimes pour dire que nous avons passé un excellent moment.

Le Get Wet, c’est à la fois une formation intéressante ouverte à tous à partir de l’âge de 14 ans, mais c’est aussi une belle expérience de groupe, et une alternative à la sortie plongée classique du weekend. Alors, tous à l’eau!

Informations: http://www.getwet.nl tel : +31 (0)6-54 93 69 40 email : info@getwet.nl Prix 2022 : 75 euros par personne Texte : Brigitte Segers (pour les Argonautes) Photos : Valérie Schoofs Photo de groupe : André Miers

1) En 1998, un couple d’américains prend part à une excursion d’un jour sur un bateau australien amenant des plongeurs sur la grande barrière de corail (Queensland). Deux jours plus tard, l’équipage retrouve un sac à bord contenant toutes les affaires personnelles du couple, dont leurs vêtements de rechange. L’équipage n’aurait pas fait l’appel des personnes à leur sortie de plongée et aurait oublié les deux plongeurs sur place.

Les deux corps n’ont jamais été retrouvés. Le film d’horreur «En eaux profondes» (Open water) de Chris Kentis, 2003 s’inspire de l’histoire vraie de ces deux plongeurs oubliés en mer. A ne pas regarder si vous partez bientôt en croisière. https://en.wikipedia.org/wiki/Disappearance_of_Tom_and_Eileen_Lonergan

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Michel D’Otricoli nous a quittés par un beau dimanche d’avril à l’aube de ses 70 ans. Cette disparition brutale, inopinée me laisse sans voix.

Celui que nous surnommions affectueusement «Chicho Bello» fêtait il y a à peine 3 mois mon enterrement de vie de garçon et dans la foulée mon mariage. Sa dernière danse, un dernier tour de piste avec les copains, ultime pied de nez d’un homme de cœur dont il en sera la victime.

Michel avait commencé la plongée dans un club de la région liégeoise, le Narval avec son beau-frère, Joseph Balsamello. Ensemble, ils ont gravi les échelons, rapidement, pris par cette passion qui nous liait tous…

Très vite, sa décision fut prise, il voulait enseigner la plongée. Il voulait faire comme ses formateurs et à son tour transmettre son expérience, et former des plongeurs, des moniteurs.

A la vie comme aux loisirs, Michel avait cette passion de l’enseignement, de la transmission du savoir, de l’expérience. Il ira jusqu’à devenir moniteur d’auto-école, parallèlement aux cours qu’il donnait dans l’enseignement professionnel. En plus de tenir un garage, carrosserie et mécanique, il formait les apprentis en carrosserie puis, plus tard, les candidats négociants en véhicule d’occasion.

Dans la plongée aussi, ses compétences mécaniques et sa passion de l’enseignement ont été largement sollicitées dans le cadre des cours sur le «Matériel» à destination, notamment, des candidats moniteurs de l’AML… 56

S’il faut résumer son parcours à la Lifras en quelques dates : • Brevet élémentaire (1*) en 1978 • Brevet moyen (2*) en 1981 • Brevet supérieur (4*) en 1983 • Moniteur Club en 1984 • Moniteur Fédéral en 1986 • Apnéiste S2 en 1986 • Moniteur National en 1994 (on y a réussi ensemble) • Moniteur certifié plongée enfant en 1998 • Qualification vêtement étanche en 2003 • Moniteur Adeps niveau et 3 en 2004 • Instructeur nitrox formateur en 2012 Devenu MN, il a travaillé durant de nombreuses années au sein de différents comités • 14 ans au comité des brevets • 4 ans au comité des examens (devenu pôle formation évaluation) C’était un MN toujours actif, tant au sein de la Commission de l’Enseignement que de son club, le CLAS. On ne comptera pas ses nombreuses participations en tant que jury et formateur, aux formations des associations régionales, aux stages et pré-stages MF/MN, aux pédagogies AM/MC, et autres activités visant l’essor de l’Enseignement.

Voilà pour son parcours… mais on ne peut décrire Michel sans parler de l’homme qu’il était : Michel était un idéaliste. La difficulté est un mur dont il voulait percer des fenêtres là où je cherchais à l’abattre.

C’était une pincée d’utopie salvatrice, l’antinomie parfaite de la perfidie et de la fourberie qui lui étaient totalement étrangères.

C’était aussi le bon sens incarné.

Combien de fois n’avions nous pas discuté de règles et de procédures à m’en arracher les cheveux quand lui arrivait avec une proposition qui tombe sous le sens.

C’était un cama, toujours prêt à rendre service, ses copains MN de la promo 1993 s’en souviennent… Qui n’a jamais été dépanné ou aidé par Michel?

Toujours avec le sourire.

C’était un bénévole très actif au sein de la Croix rouge et de l’opération Thermos à Liège.

C’était un doux rêveur, il vivait dans sa bulle (sic) et s’opposait à mon réalisme trop rébarbatif à ses yeux mais que de discussions nous avons eues, combien de fois par nos visions si différentes mais ô combien enrichissantes nous avons refait la Lifras…

C’était le papa comblé de 2 grands enfants dont il était très fier, Coraline et Julien. Il était depuis peu grand père d’une petite fille qu’il adorait.

C’était un garçon souriant, le cœur sur la main…

C’était mon ami ! P***** qu’est- ce que tu vas me manquer !

Ciao Michele Patrick Demesmaker Moniteur national 216

C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de notre ami et ancien président Christian Henricy survenu le 27 mars dans sa nonantième année.

En février dernier nous l’avions revu en pleine forme mais affecté par le décès de son fils Michel.

Derrière un caractère bien trempé, Christian était un homme de cœur, mari, père et grand-père toujours tourné vers les autres.

Très grand amateur de plongée sousmarine, il a obtenu tous les brevets de plongée.

En 1976 il était déjà Moniteur Fédéral et en avril 1980 il réussissait le brevet de Moniteur National.

Christian était un plongeur exceptionnel et sans limites que les jeunes années de la plongée permettaient.

Depuis 1978 Christian était, soit chef d’école, soit président de notre Calypso Diving Club, mais il a surtout été l’âme de notre club, une locomotive pour tirer son club vers l’excellence, ce qu’il appelait fièrement «l’université de la plongée».

A ce titre il a profondément marqué une génération entière de plongeurs.

Administrateur de la Lifras depuis 1987, c’est en 1996 qu’il est choisi par le Conseil d’Administration pour en être le président et succéder à Pierre Dernier.

Il a assumé cette présidence jusqu’en 2001 où il se retire pour laisser la place à Robert Henry après de nombreuses transformations et initiatives.

Christian s’est ensuite orienté vers l’Egypte où beaucoup de plongeurs l’ont rencontré.

Il y possédait le bateau «Calypso» puis le «Calypso 1» qui ont fait le bonheur de tous les participants, soit en journalier soit en croisières.

Lulu, son épouse, peut être associée à ces merveilleuses escapades.

C’est principalement vers elle et son fils Alain que nos pensées s’envolent.

Merci Christian, nous sommes heureux de t’avoir connu.

Le CA et l’ensemble des membres anciens et actuels du Calypso Diving Club.

Notre nouveau collègue Anthony Gil Jamon nous a quitté subitement le 20 mars 2022.

Nous nous souviendrons longtemps de ce charmant jeune homme qui a su trouver rapidement sa place au sein du secrétariat Lifras où il assurait déjà bon nombre de tâches.

En quelques mois nous nous étions habitués à sa présence, son aide, son soutien moral et son perpétuel sourire qui laisse un grand vide dans la maison des plongeurs.

Repose en paix Anthony.

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COMMISSION SCIENTIFIQUE Présidente : Valérie MAJERUS Gsm : 0495 51 07 92 E-mail : valmajerus@gmail.com

Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques

COMMISSION DES TECHNIQUES SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA) Président : Gilles HEINEMANN E-mail : gilles_tsa@lifras.be Gsm : 0474 89 17 01

CONSEIL D’ADMINISTRATION PRÉSIDENT : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be

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VICE-PRÉSIDENT : Frédéric DE DEYN Gsm : 0476 63 06 13 E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : Laurie BRODKOM Gsm : 0472 74 20 37 E-mail : laurie.brodkom@lifras.be ADMINISTRATEURS : Yvan BARTHELEMY Gsm : 0496 55 30 99 E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be Philippe DE WILDE Gsm : 0477 57 24 23 E-mail : philippe.dewilde@lifras.be Laurence SENECHAL Gsm : 0497 31 53 20 E-mail : laurence.senechal@lifras.be Thibaut VANDERMEULEN Gsm : 0479 45 69 69 E-mail : thibaut.vandermeulen@lifras.be

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COMMISSION APNÉE Président : Philippe BAILLY Gsm : 0497 82 35 05 E-mail : philippebailly@msn.com COMMISSION AUDIOVISUELLE Secrétaire : Cathy GRIMONPONT Gsm : 0470 21 10 49 E-mail : cathy.grimonpont@gmail.com COMMISSION ENSEIGNEMENT Directeur Technique Fédéral : Patrice FINET Gsm : 0477 22 78 96 E-mail: finetpatrice@gmail.com Président conseil d’honneur et de discipline : Enrique CORDON Gsm : 0479 40 05 24 E-mail : Eric.cordon@skynet.be COMMISSION FÉMININE Présidente : Ann HAESTIER E-mail : amareschal4@gmail.com COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA) Présidente : Nathalie MEESSEN E-mail : nath.meessen@hotmail.com Gsm : 0493 12 71 99 COMMISSION MÉDICALE Président : Paul-Henri CERCKEL Gsm : 0475 33 82 64 E-mail : paul.cerckel@gmail.com COMMISSION NAGE AVEC PALME Dominique ANDRÉ Gsm : 0477 47 69 92 E-mail : dominique.andre2811@gmail.com COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE Président : Eric CORBIER Gsm : 0499 56 40 38 E-mail : eric.corbier@skynet.be

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CONSEIL JURIDICTIONNEL Présidente : Daniele GOFFINET Gsm : 0476 23 68 51 E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com Secrétaire : Catherine BES Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be SECRÉTARIAT ADMINISTRATF LIFRAS

TRÉSORIER : Nicolas NACKERS Gsm : 0477 62 84 09 E-mail : tresorier@lifras.be

COMMISSIONS

COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE Président : Eric JACQUEMIN Gsm : 0035 2691266085 E-mail : eric.jacquemin@gmail.com

Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be E-mail : lifras@lifras.be

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Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be JOURS ET HEURES D’HOMOLOGATION

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Lundi de 9h30 à 11h30 Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 15h30

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EN CAS D’ACCIDENT

Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, APPELER EXCLUSIVEMENT LE N°: +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance) Appelez le 100 (d’un portable le 112) ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert De belgique : 0800 12 382 DAN Urgence international : 39 06 4211 5685 En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention! En Zélande, formez le 112 OBLIGATIONS Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.

Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT E-mail : voorzitter@nelos.be Gsm : 0473 96 13 50 Vice-président et trésorier : Dirk SAMAN E-mail : penningmeester@nelos.be Gsm: 0475 26 79 20 Administrateurs : Rik OLIEVIER E-mail : boetiek@nelos.be Gsm : 0475 64 31 71 Ivo HUBERT E-mail : ivo.hubert@nelos.be Gsm : 0475 49 87 24 Sven VANDEKERCKHOVE E-mail : sven.vandekerckhove@nelos.be Gsm: 0476 34 00 64 Franklin FORREZ E-mail : franklin.forrez@nelos.be Gsm : 0473 24 53 02 Michel DECLERCQ E-mail : michel.declercq@nelos.be Gsm : 0475 56 56 18 Secrétariat administratif : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen Tél. : 015 29 04 86–Fax : 015 20 61 58 Mme Margaux MONTRIEUX E-mail : secretariaat@nelos.be

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Décès : D’abord, endéans les 48h, envoyer une déclaration à la Lifras : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Ainsi qu’ à ARENA : avenue des Nerviens, 85 bte2 à 1040 Bruxelles Tél. : 02/512 03 04 Fax : 02/ 512 70 94

Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Siège social : Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT Gsm : 0473 96 13 50 Email : voorzitter@nelos.be Co-président : Marc LYCOPS Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be Trésorier : Dirk SAMAN Gsm : 0475 26 79 20 E-mail : dirk.saman@nelos.be Administrateurs : Michel DECLERCQ E-mail : michel.declercq@nelos.be Frédéric DE DEYN frederic.dedeyn@lifras.be Philippe DE WILDE Philippe.dewilde@lifras.be Nicolas NACKERS nicolas.nackers@lifras.be Sven VANDEKERCKHOVE sven.vandekerckhove@nelos.be Secrétariat administratif : Margaux Montrieux Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72 E-mail : febras.belgium@skynet.be

Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01 E-mail : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be

Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat LIFRAS. Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel: 02/413 25 00 E-mail : adeps-info@cfwb.be

Les associations régionales

©Photo Marc Hiernaux

Toutes les infos sur nos activités et formations sur notre site www.amlplongee.be

Suivez notre association au plus près : calendrier des formations AM/MC, MF/MN, DAN, PPA, Nitrox et autres), activités diverses, informations générales, rendez-vous sur www.amb.lifras.be ou scannez avec votre smartphone pour nous rejoindre.

STAGE DE PLONGÉE PROFONDE Du 21 septembre à 18 heures au dimanche 25 septembre à 08 heures.

6 plongées dans la réserve de Portofino (Lavagna – Italie) Informations sur www.amb.lifras.be Inscription : serge.ve64@gmail.com

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