D E U X C U LT U R E S TROIS LANGUES
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N° 103 - octobre 2013 1-2 À la Une
La rentrée du réseau Mlfmonde
La rentrée du réseau Mlfmonde
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La vie des établissements Coup de projecteur sur le baccalauréat 2013 Espagne : 20 ans de Graduación au Lycée Français d'Alicante Ukraine, Slavoutich : l’école d’entreprise Novarka rejoint la Mission laïque française Chine, Wuhan : ouverture de l’École RCWMlf - Renault-China Chine, Xi’an : Schneider Electric rejoint l’École Mlf-Total Maroc : de nouveaux locaux pour l’école primaire André Malraux de Rabat Égypte : le Lycée français d’Alexandrie achève ses travaux de rénovation Maroc : le lycée français d'Agadir fusionne et s'agrandit Liban, Beyrouth : restructuration et extension du Grand Lycée Franco-Libanais Liban, Beit Chabab : deuxième rentrée scolaire au Lycée Montaigne Arabie Saoudite, Al Jubail : un nouveau gymnase en construction à l’International Schools Group Russie, Kaluga : projet photo, « L’attente en noir et blanc » Finlande : Une rencontre sur fond de sport à l’École française MlfAreva de Rauma Chine : un parcours poétique, théâtral et corporel à Xiang Yang
12-13 En bref Aiken (USA) ; Lynchburg (USA) ; Tanger (Maroc) ; Alicante (Espagne) ; Benidorm (Espagne) ; Valladolid (Espagne) ; Puerto La Cruz (Venezuela)
14 La vie de l’association Vie du siège : Arrivée de Michel Bur (adjoint au directeur général, chef du service de la pédagogie) et Jacky Morelet (chargé de mission pour les écoles d’entreprise) « La paix est un comportement », les photographies de Victor Ferreira s’installent au siège Lancement des concours de nouvelles et de C’est ton droit ! 17e édition de la Course contre la faim
hacun des établissements ayant sa vie propre, il n'est pas toujours facile pour tous nos collègues enseignants de percevoir les enjeux du réseau d'enseignement français à l'étranger. Pour la Mission laïque française et l'OSUI, La Lettre joue ce rôle. À sa mesure, elle vous informe depuis le siège du pilotage de notre réseau, tandis que de chaque établissement remonte en permanence une quantité d'informations que notre publication butine pour tous les autres.
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Vous verrez que cette rentrée est marquée par de nombreux chantiers et d'envergure : la réinstallation du lycée français d'Alexandrie en centre-ville dans des locaux entièrement rénovés ou construits, l'achèvement du collège Majorelle de Marrakech, l'ouverture de la nouvelle école primaire du groupe scolaire AndréMalraux de Rabat, les grands travaux lancés à Agadir, Beyrouth (Grand lycée) manifestent l'un des engagements de notre stratégie : mettre à niveau nos emprises physiques, améliorer la qualité d'accueil, manifester aux parents, nos premiers partenaires, et aux professeurs, que tout notre effort va vers l'élève et vers le confort de travail de tous. Mais le contenant n'est rien sans le contenu et chacun sait que le succès de l'école française à l'étranger est celui de la pédagogie et du projet éducatif. La refondation de l'école en France doit nous encourager à poursuivre sur des pistes pour nous majeures, notamment sur l'apprentissage des langues, les pratiques culturelles et artistiques, la vie scolaire, qui marquent au fond cette devise qui nous est chère : deux cultures, trois langues. Vous savez tous que ce n'est pas un slogan. C'est une vision, c'est un programme d'action pour un profil de réussite fondé, notamment chez les jeunes nationaux qui fréquentent nos établissements, sur une double acculturation, une aptitude linguistique et une aptitude à apprendre qui signalent un humanisme contemporain. À ce propos, les Itinéraires humanistes pour notre temps*, coproduits par la Mlf et le
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CNDP/Scérén, vont entrer dans les établissements par la grande porte : les activités que nous allons bientôt vous proposer autour de cet ouvrage vont en faire le portail d'un parcours scolaire qui soit un humanisme en acte, et vous aider à vous approprier cet ouvrage et à créer dans le réseau les conditions d'une appropriation collective et stimulante des valeurs humaines, sans lesquelles enseigner n'a pas de sens. Enfin, nous aurons l'occasion de revenir sur les conclusions de la réflexion sur l'enseignement français à l'étranger (EFE), conduite par le ministre des Affaires étrangères et confiée à la diligence de Mme Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l'étranger. Retenons que la mise en place d'un pilotage interministériel de l'EFE montre désormais toute l'importance d'un réseau scolaire original et indispensable au rayonnement de la France dans le monde. L'implication renforcée du ministère de l'Éducation nationale (MEN), garant de l'homologation, de la qualité, des certifications, de l'innovation et de la créativité de ce réseau, est aussi une excellente nouvelle ;
la Mlf est prête quant à elle, au moment de renouveler sa convention avec le MEN, à s'engager contractuellement avec lui autour des objectifs pédagogiques qui marquent son projet pour en conforter la raison d'être, dans le respect des critères de l'homologation. J'ai enfin le plaisir de souhaiter la bienvenue au siège à Michel Bur qui succède à Raymond Octor comme adjoint, chef du service de la pédagogie, et à Jacky Morelet, chargé de mission aux écoles d'entreprise dans le même service. Ils apportent à la Mlf-OSUI une expérience éprouvée de l'EFE et des écoles d'entreprise. À toutes et tous, excellente année scolaire. JEAN-CHRISTOPHE DEBERRE Directeur général
* Itinéraires humanistes pour notre temps, 376 pages, 35 €. Commande en ligne sur le site de la Mlf, rubrique « Les livres » (http://www.mlfmonde.org/-Les-livres-)
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➔ Coup de projecteur sur le baccalauréat 2013 vec un taux de réussite de 96 % au baccalauréat et de 95 % au brevet (chiffres atteints pour la première fois depuis 10 ans), la session 2013 confirme l'excellence pédagogique du réseau Mlfmonde. D'autant plus que sur les 1 154 élèves présentés au baccalauréat, 780 ont au moins obtenu une mention. On observe d'ailleurs cette année pour le bac, une nette augmentation des mentions très bien (165 en 2013 contre 119 en 2012 et 133 en 2011). L'Égypte et l’Espagne sont particulièrement mises à l'honneur grâce à l'exceptionnelle réussite de deux élèves qui ont tous deux obtenu une moyenne générale de plus de 20/20, Soliman Elcheikh (Lycée français d’Alexandrie) et Bénédicte Solera (Lycée français d’Alicante). Ils intègrent cette année Sciences Po en
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France. Leurs témoignages illustrent de façon tangible l'engagement et les valeurs de la Mission laïque française : la solidarité, le partage, la curiosité et l'ouverture sur le monde. > Quand avez-vous intégré le lycée français ? Soliman : En 2009, en classe de Troisième. Je venais de quitter le Collège Saint-Marc à Alexandrie, un établissement égyptien d’enseignement francophone où j’avais passé dix ans de ma scolarité. Bénédicte : J’y suis entrée en moyenne section. > Pourquoi vos parents ont-ils fait le choix de cet établissement ? Bénédicte : Pour conserver ma culture française et pouvoir grandir dans un entourage bilingue. Soliman : Mes parents ont toujours apprécié la langue française qui a longtemps fait partie de la vie culturelle en Égypte, et surtout à Alexandrie. Ils voulaient pour ma sœur et moi une formation riche et ouverte. Le Lycée Français Mlf d’Alexandrie corres-
Remise des diplômes au Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth
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pondait aussi à mon envie de perfectionner la langue française et de découvrir la littérature francophone. > Vous attendiez-vous à d’aussi bons résultats au baccalauréat ? Bénédicte : Non. Si je les avais attendus je ne les aurais probablement pas eus ! Soliman : Ça a été une vraie surprise. Bien sûr j’ai travaillé régulièrement tout au long de l’année mais je ne m’attendais pas à d’aussi bons résultats.
mais aussi tout un parcours scolaire. Chacun d’entre nous se préparait pour partir étudier dans un coin différent de la Terre. Les souvenirs qu’on a partagés ensemble sont le ciment d’une longue amitié. Bénédicte : Les Rencontres Théâtrales Méditerranéennes, qui restent sans doute la meilleure expérience de ma vie. J’ai lié des amitiés très fortes et insolites, vécu des expériences extraordinaires pendant et par la suite, qui m’ont déterminée dans de nombreux choix. Ce genre d’événements ne doit vraiment pas se perdre.
> Comment vous êtes-vous préparés ?Avezvous travaillé en équipe pour vous motiver ? > Quelles études avez-vous choisies ? PourBénédicte : J’ai travaillé régulièrement penPassage d'un examen au Lycée Henri Sylvoz de Moanda (Gabon) quoi ? dant l’année puis j’ai fait des fiches, c’est très Soliman : Après un parcours scolaire pureutile. J’ai parfois travaillé en équipe, avec mes amis, dans une ambiance plus agréable et détendue. ment scientifique, j’ai choisi d’intégrer Sciences-Po Paris, sur le camSoliman : Pour citer Mme Cavalade, mon professeur de SVT, la pus de Menton spécialisé dans les enjeux du Moyen-Orient. C’est préparation du bac est un véritable « marathon ». Elle s’étale surtout mon envie de travailler dans des organisations internasur toute une année et il faut surtout éviter de se trouver tionales qui m’a amené à choisir Sciences-Po, plutôt qu’une classe essoufflé au milieu du chemin. Le piano était le moyen pour préparatoire scientifique. moi de recharger les batteries tout au long de l’année. Le traBénédicte : J’ai eu la chance d’être admise à Sciences Po Paris vail en équipe, mais aussi le soutien permanent de mes prooù je me plais beaucoup. J’aimerais travailler dans le domaine fesseurs, a contribué à ma réussite au baccalauréat. de l’humanitaire et des droits de l’Homme plus tard, c’est un projet qui me tient réellement à cœur. > Vos parents vous ont-ils aidé pour préparer l’examen ? Soliman : Ils ne m’ont pas aidé à préparer l’examen unique> La francophonie, c’est quoi pour vous ? Bénédicte : La francophonie me renvoie à une mosaïque de ment, ils m’ont surtout offert les moyens et les valeurs indispensables pour affronter le monde. L’autonomie, le sens de la nationalités et de cultures, qui s’étale sur plusieurs continents et responsabilité et la persévérance. Ils n’ont jamais voulu inqu’on a malheureusement tendance à oublier, alors que tout cet fluencer mes choix mais ils étaient toujours là à mes côtés pour héritage culturel la rend extrêmement riche et variée. me soutenir et me donner envie d’aller encore plus loin. Bénédicte : Non, je ne leur ai pas demandé d’aide. > Que retenez-vous des années passées dans ce lycée du réseau de la Mission laïque française ? Bénédicte : Certains excellents professeurs qui m’ont beaucoup marquée et m’ont aidée à me construire ; des amis à qui je tiens énormément également. Le soutien de ma famille. C’est sans doute grâce à eux que je suis ce que je suis aujourd’hui, et que je continuerai à progresser. Soliman : Ces quatre années sont inoubliables. À mon arrivée, mon niveau était largement inférieur à celui de mes camarades. L’aide précieuse de mes enseignants et l’esprit d’entraide qui régnait dans notre classe m’ont aidé à surmonter tous les obstacles. Aujourd’hui, je ne garde que de très beaux souvenirs. L’atmosphère conviviale était omniprésente. > Y a-t-il des sorties ou des voyages qui vous ont particulièrement marqués ? Pourquoi ? Soliman : La fête qui a suivi la cérémonie de remise des diplômes au mois de juin dernier ! C’était une soirée agréable parce qu’elle couronnait non seulement l’année de Terminale Plus d’informations sur le site www.mlfmonde.org
Bénédicte Solera, lauréate du 2e prix en espagnol au Concours général 2013, entourée de son professeur d’espagnol et de la proviseure du Lycée français d’Alicante lors d’une cérémonie organisée le 8 juillet au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris
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Soliman : C’est pour moi un concept très large qui transcende les différences culturelles et ethniques. Elle s’appuie sur des valeurs communes reconnaissant la diversité et défendant la tolérance. Une culture francophone est donc une culture d’ouverture et de paix. Dans cette perspective, la Mission laïque française est selon moi un des piliers de la francophonie.
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Il faut juste essayer de faire de son mieux de son côté, d’y mettre toutes ses capacités, et d’aider ceux qui ont plus de difficultés, car tous méritent d’y parvenir également. ■
> Avez-vous un message particulier à faire passer aux lycéens et futurs bacheliers des lycées français du monde ? Soliman : Tout d’abord, donnez un sens à ce que vous faites, cherchez à comprendre l’intérêt de chaque notion. Intéressez-vous à tout ce qui vous entoure et gardez toujours un esprit critique. Ensuite, ne faites pas que travailler car votre cerveau a aussi besoin de se reposer. Faites du sport, de la musique. Ayez aussi un esprit ouvert à la diversité qui ne peut que vous enrichir. Finalement, soyez toujours à la fois ambitieux et modeste, car c’est la clef de la réussite. Bénédicte : Je leur dirais qu’il ne faut pas avoir peur de se définir un objectif ambitieux et de tout donner pour l’accomplir. Et que la compétition ne sert à rien.
Soliman Elcheick aux côtés de Michel Arrazat, proviseur, lors du cocktail organisé par le consulat général de France à Alexandrie en juin 2013 pour célébrer les résultats du baccalauréat
➔ Espagne : 20 ans de Graduación au Lycée Français d'Alicante L
e Lycée Français d'Alicante organise depuis 1993 une grande cérémonie saluant les parcours
de ses élèves juste avant de quitter l'enseignement secondaire pour intégrer le supérieur. C'est la Graduación.
Pour les jeunes bacheliers et leurs familles, c'est un moment rempli d'émotions et attendu avec impatience. Au terme de l’année de Terminale, lorsque les épreuves du bac sont passées, les élèves se réunissent pour célébrer la fin d'un long parcours de quinze ans passés ensemble, pour la plupart de la petite section à la Terminale. En juin dernier, la cérémonie a également été l’occasion pour la toute naissante association des anciens élèves du Lycée Français d'Alicante, de se présenter officiellement devant l'ensemble de la communauté scolaire. Autre nouveauté, Sonia Alegría Polo, adjointe au maire de la ville d'Alicante et ancienne élève du LFA, a souhaité assister à la Graduación et être la marraine de la promotion 2013. ■
La journée s’est achevée par un dîner de gala organisé au Real Liceo Casino d’Alicante
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➔ La vie des établissements ➔ Ukraine, Slavoutich : l’école d’entreprise Novarka rejoint la Mission laïque française
ituée à 120 kilomètres au nord de Kiev et à 50 kilomètres à l’est de la ville martyr de Pripiat, Slavoutich héberge une population de 30 000 habitants, composée en grande partie de personnes ayant habité autrefois près de la centrale nucléaire de Tchernobyl. L’école, qui a scolarisé autrefois des élèves de collège, accueille cette année 11 élèves dont les niveaux s’échelonnent de la Moyenne section au CM2. Leurs parents participent tous à la construction du sarcophage géant qui, ayant recouvert la centrale de Tchernobyl, en permettra le démantèlement. Au sein des trois classes, l’équipe met un
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point d’honneur à recréer l’ambiance et la discipline d’un établissement public français. Les élèves y apprennent le français, l’anglais, mais aussi le russe, deux fois par semaine (une heure au total), avec une assistante ukrainienne francophone. L’école est installée dans l’école maternelle n°6 de la ville, un vaste bâtiment très bien équipé : piscine en marbre, salle de spectacle, salle des maîtres, etc. Bien qu’éloignée de la capitale, Kiev, l’école n’est pas isolée, grâce aux relations fructueuses qu’elle entretient avec l’ambassade de France et l’Institut français. ■
Chine, Xi’an : Schneider Electric rejoint l’École Mlf-Total Deux ans après la création de la section française Mlf-Total à Xi’an, Schneider Electric se joint à l’entreprise pétrolière pour la scolarisation de cinq élèves au sein d’une toute nouvelle école, Hanova International School. Les élèves évoluent dorénavant dans un cadre propice à un apprentissage de qualité, doté de moyens exceptionnels. En effet, dès la 6e, les élèves ont reçu en début d’année un ordinateur portable destiné au travail personnel. L’établissement est par ailleurs équipé d’un matériel technologique récent et performant. Tous les élèves suivent une partie des enseignements en anglais et complètent leur cursus par 3 h 30 de chinois chaque semaine. L’exposition à la langue anglaise, toutes activités confondues, représente environ 40 % de leur temps de classe selon les niveaux. Ils travaillent en français à l’aide des cours du CNED, assistés par les enseignants-répétiteurs. En guise de voyage de début d’année, l’École Française Total/Schneider-Electric/Mlf s’est rendue au temple bouddhiste de Cao Tang, au sud-ouest de la ville. Construit en 401, ce lieu est devenu sacré après avoir hébergé Kumarajiva, un maître bouddhiste expert en traductions Sanskrit/Chinois. La sortie au temple de Cao Tang est désormais un rituel pour l’école française puisque parents, élèves et enseignants s’y retrouvent chaque année, un week-end de septembre. ■
Chine, Wuhan : ouverture de l’École RCWMlf-Renault-China Deuxième école d’entreprise du réseau Mlfmonde implantée à Wuhan (aux côtés d’une école Mlf-PSA créée en 1992), elle scolarise 15 élèves de la grande section à la troisième, grâce à l’appui du CNED. Hébergée dans l'école internationale américaine WYIS, cette école d’entreprise met en place un système scolaire hybride : une scolarité complète en école internationale WYIS, complétée en langue française, en mathématiques et en français au sein de la RCWMlf.
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Maroc : de nouveaux locaux pour l’école primaire André Malraux de Rabat
école primaire André Malraux a longtemps été « éclatée » sur deux sites : les cycles 1 et 2 aux Orangers, dans des locaux appartenant à l'ambassade de France, le cycle 3 sur le site des Zaërs qui accueille aussi les locaux du collège et du lycée. Cette configuration ne permettait aucune évolution de la structure. La nécessité de regrouper toute l'école primaire s'est très vite imposée, avec les objectifs suivants : assurer une unité pédagogique, augmenter les capacités d'accueil et faciliter les déplacements des familles ayant des enfants à la fois en maternelle et en élémentaire.
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Le coup d’envoi de la reconstruction de l’école primaire a été donné en juin 2012 avec la mise à disposition de l’OSUI, par l’État marocain, d’un terrain proche du centre-ville comprenant une ancienne école publique dont la plupart des locaux étaient désaffectés. Au cours de l’été 2012, une rénovation du rez-de-chaussée du seul bâtiment utilisable a permis l’ouverture de quatre classes supplémentaires à la rentrée 2012. Puis, le temps d’obtenir les autorisations nécessaires, les travaux de démolition des autres bâtiments et de construction de la nouvelle école ont pu démarrer en janvier 2013. L’enjeu ? Construire une structure permettant d’accueillir 32 classes, soit 7 000 m² à bâtir en un temps record. Huit mois plus tard, le pari était tenu
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« Les parents constatent de manière spectaculaire que leurs enfants sont capables, après six mois de classe « 3 langues », de chanter en anglais, avec une prononciation, un accent, une intonation parfois supérieurs à ce dont sont capables les personnes qui ont suivi plusieurs années d’enseignement scolaire traditionnel. En arabe, ils constatent que leurs enfants sont capables de les corriger, de donner l'équivalent en langue classique d'un terme énoncé en darija [arabe dialectal marocain]. », indiquait en avril 2013 Wilfried Prudhon, directeur primaire, lors du congrès des personnels d’encadrement Mlf/OSUI
et tous les élèves de l’école primaire ont pu faire leur rentrée dans des locaux spacieux, répondant à des normes de qualité élevées : isolation acoustique, double vitrage, chauffage, ascenseur permettant l’accès pour les personnes handicapées, parking en sous-sol. La suite des opérations concernera l'aménagement du terrain de sport et de la médiathèque. Dès l'origine, le projet prévoyait pour ces deux équipements l'ouverture sur l'environnement de l'école afin de permettre aux riverains d'en profiter en dehors des temps d'enseignement ; témoignage concret de la volonté de l'OSUI d'éta-
blir de véritables partenariats respectant davantage la culture marocaine. Dans cet esprit, le projet pédagogique s'attache à valoriser l'enseignement de la langue arabe en particulier et des langues vivantes en général. C'est ainsi qu'à la rentrée 2012, une classe de moyenne section « 3 langues » a vu le jour, dans laquelle l'arabe n'est plus enseigné comme une langue étrangère mais où les différents enseignements peuvent alternativement se dérouler en français ou en arabe et même – dans une proportion moindre – en anglais. L'aventure de cette première promotion se poursuit cette année avec la montée en grande section, le temps de préparer l'arrivée en CP à la rentrée prochaine. Au-delà d'une simple opération immobilière, la construction de cette école primaire témoigne donc de la volonté de l'OSUI d'enrichir son offre pédagogique et culturelle par une ouverture sur son environnement proche et à l'international, ainsi que par la recherche de qualité dans tous les domaines. ■
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➔ La vie des établissements ➔ Égypte : le Lycée français d’Alexandrie achève ses travaux de rénovation e lycée français d’Alexandrie s’est réinstallé l’an dernier en centre-ville, dans le quartier Chatby. Ancien hospice appartenant à la communauté grecque d’Alexandrie, le bâtiment principal qui accueille les classes de l’élémentaire, du collège et du lycée, avait déjà été entièrement rénové à la rentrée 2012.
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« En cette rentrée, j’ai en quelque sorte redécouvert mon lycée. […] L’architecture est vraiment bien conçue et les couleurs plutôt bien choisies. Après plusieurs années dans un “lycée provisoire”, je peux enfin travailler dans un beau lycée. » (Chams Kamel, élève de Terminale S)
Cette année, c’est au tour des élèves de maternelle d’intégrer un nouveau bâtiment coloré construit en L sur un étage.
L’apport de six nouvelles salles de classe permet d’envisager les décloisonnements nécessaires à la mise en place d’un travail par groupes de compétences pour l’apprentissage des langues vivantes. La sécurisation du parcours de chaque élève vers la maîtrise des trois langues vivantes (français, anglais et arabe) est au cœur du projet de l’établissement, qui scolarise en grande majorité des élèves égyptiens non francophones. Le nouveau bâtiment offre également au lycée, qui n’en disposait pas encore, un point de restauration et une infirmerie. Le terrain de sport, au centre de ces édifices, vient compléter ces réalisations qui améliorent considérablement les conditions d’accueil et de travail pour l’établissement. La salle polyvalente et le terrain de sport vont ainsi permettre à l’école d’élargir l’offre EPS de l’établissement. Les équipes pédagogiques organisent déjà le lancement d’une expérience sur l’expression orale en arabe et en français dans le cadre des enseignements de sport des grandes sections de maternelle. Par ailleurs, l’établissement ouvre aussi son offre d’activité péri éducative à des cours de danse qui n’auraient pas pu voir le jour sans de nouveaux locaux. L’aboutissement de ces travaux est l’occasion de rendre hommage au travail effectué par les équipes du Lycée français d’Alexandrie menées par Michel Arrazat, proviseur de 2010 à 2013, qui a rejoint cette année le Lycée français Mlf André Malraux de Murcie en Espagne. ■
➔ Maroc : le lycée français d'Agadir fusionne et s'agrandit e Lycée français OSUI d'Agadir et le Groupe scolaire Paul Gauguin (AEFE) ont entamé une fusion à compter de la rentrée 2013 pour les classes de maternelle, qui sera effective à la rentrée 2014 pour les classes de l'école élémentaire et du collège.
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Le lycée accueillait déjà, depuis 1997, les élèves sortants de troisième du groupe scolaire. Cette décision, actée en avril 2013 par la signature d'un accord entre l'AEFE et l'OSUI, va regrouper tous les élèves de la ville d'Agadir sur le site du Lycée français OSUI. Une opération immobilière d'envergure est engagée, le lycée comptant 680 élèves et le groupe scolaire, 540 élèves. Les classes de maternelle ont été restructurées et rénovées : les nouvelles salles sont plus grandes (75 m² au lieu de 50), modernisées (équipements informatiques et mobilier neufs) et réPlus d’informations sur le site www.mlfmonde.org
La cour de la maternelle, dont la surface a été doublée, a été décorée et équipée de jeux
habilitées (faux plafond, murs, éviers, éclairage intégré, sol souple). Dans le même temps, le bâtiment du lycée, qui doit accueillir les élèves de collège, a été surélevé d'un étage, équipé d'un escalier supplémentaire et d'un ascenseur, soit 1 500 m² pour environ 30 salles. Si les travaux de gros œuvre sont achevés, il faut maintenant y aménager des
laboratoires et l'administration, ainsi qu'une médiathèque moderne d'ici la rentrée 2014. L'école élémentaire, qui doit accroître sa capacité de dix classes, sera elle aussi restructurée pendant cette année scolaire. À l’échelle de la ville d’Agadir, qui compte 800 000 habitants, ces changements constituent un événement et une véritable dynamique s’installe. Ainsi, les effectifs du lycée français ont déjà augmenté de 100 élèves. L'établissement final accueillera plus de 1 200 élèves. Ce travail n'aurait pas été envisageable sans une relation étroite et de qualité entre tous les acteurs impliqués : les personnels du lycée, les architectes, l'entreprise, mais aussi le siège de la Mlf, les autorités locales, la direction de l'AEFE et ses services, le service culturel ainsi que le ministère. ■ OCTOBRE 2013
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Liban, Beyrouth : restructuration et extension du Grand Lycée Franco-Libanais
e Grand Lycée Franco-Libanais dispense un enseignement de la maternelle à la Terminale. Face à l’augmentation de ses effectifs, la rénovation et la modernisation de ses bâtiments et équipements est devenue nécessaire. Mieux définir les espaces (maternelle, élémentaire, collège, lycée), offrir de nouvelles structures pédagogiques, renforcer les caractéristiques thermiques et acoustiques, améliorer les conditions d’accessibilité des bâtiments existants, remédier aux dysfonctionnements techniques pour revaloriser le site dans son ensemble, tels sont les défis auxquels est confronté l’établissement. Pour y répondre, un vaste projet de requalification a été lancé en 2012. La croissance attendue de l’établissement et la volonté d’inscrire cette croissance dans un projet pédagogique d’excellence ont nécessité de lancer une vaste opération de restructuration. En effet, l’organisation actuelle du site souffre de dysfonctionnements générés par le vieillissement des bâtiments, les ajouts souvent peu adaptés parce que réalisés dans l’urgence, ainsi que le déséquilibre entre la zone nord de la cité scolaire, particuliè-
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Le Grand Lycée scolarise actuellement 3 265 élèves. 3 650 sont prévus en 2020
rement dense, et la zone sud occupée en partie par le stationnement des bus en surface. Les objectifs de ce projet sont donc de rééquilibrer la fonctionnalité du site, de moderniser l’équipement pédagogique et d’offrir de nouveaux espaces d’enseignement et de travail. La définition claire des différents territoires de l’établissement permettra de rationaliser le fonctionnement du site, de marquer l’identité des différents espaces de vie et d’améliorer les conditions de confort et de travail des élèves et des personnels. Les travaux de rénovation des bâtiments existants ont commencé depuis un an déjà. Ils permettront de restructurer intégralement le site existant. En ce qui concerne le volet extension de l’établissement, dans un contexte physique particulièrement contraint (foncier réduit, nécessité de réaliser les travaux en site occupé), le projet prévoit la construction d’un bâtiment d’enseignement et de restauration d’environ 3 650 m², d’un amphithéâtre de 450 places, de deux parcs de stationnement pour 72 bus scolaires et 220 voitures, d’un gymnase de 3 147 m² et la rénovation, en trois ou quatre tranches, du patrimoine bâti existant ainsi que la rénovation et la création d’aménagements extérieurs.
Le budget prévisionnel total des travaux est estimé à 16,39 millions de dollars. Phasage des travaux Le maître d’ouvrage a organisé, après une étude de programmation poussée, un premier concours international d’architecture entre cinq équipes, retenues fin août 2012 parmi 72 candidatures reçues. Le 2e jury du concours a déclaré un lauréat en janvier 2013 : l’Atelier Jad et Sami Tabet, architectes mandataires à Paris, associé au cabinet Urbi Habib Debs de Beyrouth avec comme bureau d’études techniques Grontmij Sechaud Bossuyt de Paris. Les travaux ont débuté le 1er juillet 2013 par la démolition du gymnase existant puis par l’excavation, le terrassement et le soutènement de la zone parking bus et du bâtiment Lycée. Les travaux de construction démarreront au cours du mois d’octobre 2013. La livraison du parking bus est prévue dans le courant du 2e trimestre 2014 et le bâtiment Lycée au cours du 1er trimestre 2015. Les travaux du parking voitures démarreront dès la livraison du parking bus pour se terminer au cours du premier semestre 2015. Les travaux du gymnase commenceront eux, le 1er juillet 2014. L’amphithéâtre doit être livré au 1er septembre 2015. À terme, ce ne sont pas moins de 3 650 élèves qui fréquenteront l’établissement, représentant davantage que les 42 nationalités présentes à ce jour. Le Grand Lycée, construit en 1961 selon les plans de l’architecte Michel Ecochard, aura alors effectué sa nécessaire mutation. Il sera redevenu la vitrine architecturale de l’excellence pédagogique, en lien avec un projet éducatif résolument tourné vers l’avenir. Inscrite dans la volonté moderniste et centenaire de la Mission laïque française, la rénovation générale entreprise cette année permettra à l’établissement de maintenir son attractivité au plus haut niveau pour l’avenir. ■
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➔ La vie des établissements ➔ Liban, Beit Chabab : deuxième rentrée scolaire au Lycée Montaigne
Le Lycée Montaigne, créé en 2012, scolarise en 2013/2014 des élèves de la petite section au CM1
l y a un an, le lycée Montaigne ouvrait ses portes, avec pour objectifs d’accueillir dans les meilleures conditions la soixantaine d’élèves qui entraient en maternelle et au CP, d’offrir un enseignement de qualité à la hauteur des attentes des familles et de définir une politique d’établissement à la fois ambitieuse et réaliste à travers la rédaction du projet d’école.
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Grâce à l’engagement des personnels, le lycée a su répondre à ces défis. Le dialogue et l’écoute perma-
nente entre l’école et les parents ont favorisé le climat de confiance qui a prévalu en toutes circonstances. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour capitaliser ce premier exercice et poursuivre le développement de l’établissement. Pour cette rentrée 2013, les effectifs ont triplé et de nouvelles salles ont été aménagées afin que les enfants travaillent dans une atmosphère sereine, propice aux apprentissages scolaires et au vivre ensemble. La ferme pédagogique s’est agrandie ; un terrain synthétique de football sera prochainement mis en service.
L’augmentation des effectifs a également engendré une augmentation du taux d’encadrement (nouveaux professeurs et assistants d’éducation). Cette année, le lycée compte parmi ses personnels une enseignante française, titulaire de l’Éducation nationale. Tous les personnels sont détenteurs du diplôme d’études en langue française (DELF), ce qui permettra à l’établissement d’obtenir le label CELF (Certification des Enseignants en Langue Française), outil de lisibilité et gage de qualité linguistique pour les parents d’élèves. Enfin, un département des activités périscolaires sera mis en place. ■
Des élèves de grande section dans la cuisine pédagogique
Arabie Saoudite, Al Jubail : un nouveau gymnase en construction à l’International Schools Group Pendant les vacances d’été, le nouveau gymnase de l’International Schools Group-Jubail qui héberge l’école Mlf-Total, est sorti de terre. Les travaux, qui ont démarré au mois de février 2013, devraient s’achever en mars 2014. Au troisième trimestre, les élèves de cette école d’entreprise pourront profiter des installations de cette nouvelle infrastructure qu’ils partageront avec leurs camarades de l’école américaine.
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➔ La vie des établissements ➔ Russie, Kaluga : projet photo, « L’attente en noir et blanc » ans le cadre du projet d’établissement de l’École française Mlf-PSA de Kaluga, dont l’un des axes majeurs est l’ouverture sur le pays d’accueil, un projet photo a été mis en place au cours de l’année scolaire 2012/2013 pour les élèves des classes de collège et de lycée.
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caractérisant l’attente. Le noir et blanc a été choisi pour des raisons esthétiques. Il permet en effet de dépouiller l’image pour ne retenir que l’essentiel ; son approche plus épurée renferme aussi plus d’objectivité dans l’expressivité des personnages photographiés. Trois groupes d’élèves ont donc été constitués, encadrés chacun par un enseignant français et un enseignant russe. Ils ont parcouru, à des saisons différentes et le temps d’un après-midi, les rues de la ville, pour saisir au gré des itinérances et des hasards, des instants particuliers. Une sélection des clichés a ensuite été effectuée et chaque photo a été légendée en tentant de retranscrire au mieux, en trois langues, l’ancrage de l’image. Une exposition des photos réalisées par les élèves a eu lieu le 21 juin, après la traditionnelle fête de fin d’année, en présence de l’ensemble des parents. Les élèves se sont investis avec enthousiasme dans ce projet qui leur a permis d’être sensibilisés à la pratique photographique et aux enjeux liés à l'image, de s’impliquer dans un projet commun et de le mener à bien. Cette action leur a également permis, en parcourant les rues de Kaluga, de mieux appréhender la réalité russe au quotidien.
Les élèves ont été répartis en trois groupes (6e/5e, 4e/ 3e, lycéens)
Le but principal de cette action était de permettre aux élèves de partir à la découverte de la réalité kalugaise en immortalisant, par le biais de leurs objectifs, des situations
Retrouvez dès la fin du premier trimestre, tous les clichés au sein d’un album numérique réalisé par les élèves de 6e/5e sur le blog de l’école : http://ecole-francaise-de-kalougarussie.over-blog.com/ ■
« Attendre , c’est esp é « Надея rer », « Hope is exp ться зна чит жда ectation », Nina (cla ть » sse de 3 e )
la soliS’enfermer dans trop attendre ? e goes by you tim « Le risque de as g, lon o ing for to solitude…», tude… », « Wait lf imprisoned in рисmay find yourse до м лго, ты го-то слишко » че я е… тв да ес жи О оч « ть себя в одинde ) куешь запере 2 de se las Apolline (c
« Prendre son mal en patience pour rêver d’un monde en couleur », « Have patience to dream of a world in colour », « Наберись терпения и сотвори из него мир красочных снов » Maëlle (classe de 3e)
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➔ La vie des établissements ➔ Finlande : Une rencontre sur fond de sport à l’École française Mlf-Areva de Rauma
École française de Rauma compte une quarantaine d’élèves de la PS à la 3e, dont huit collégiens. Les élèves y pratiquent une heure de finnois par semaine. Au sein de l’école finlandaise Raumanmeri, sept élèves pratiquent le français. Les deux écoles ont choisi de mener ensemble des projets tout au long de l’année. Première rencontre : le 6 septembre
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pour un match de « pesäpallo », base-ball finlandais, suivi d’un échange sur les deux pays et les deux langues. D’autres rendez-vous sont planifiés, toujours autour d’une activité sportive et d’un sujet de discussion. La langue, la gastronomie, la musique, le dessin, le cinéma et la littérature, le paysage et l’environnement sont autant de thèmes proposés.
Les élèves français et leurs amis finlandais à la mi-temps d’une partie de pesäpallo
Chine : un parcours poétique, théâtral et corporel à Xiang Yang de l’école aux familles françaises et chinoises lors de la jourl’École française Mlf-PSA de Xiang Yang en Chine, la née de fête de fin d’année. fête de fin d’année 2012/2013 a été un moyen de clôCette journée a été aussi l’occasion de rendre turer une année riche en projets. Grâce à la particihommage à deux poètes voyageurs pation au Printemps des poètes, les sept élèves de qui ont marqué la Chine et Xiang l’école, collège et primaire confondus, Yang : Meng Hao Ran et Victor Segaont accédé à davantage de culture len. Deux salles de l’établissement ont poétique tout en dépassant leurs préété baptisées en leurs noms. jugés sur l’art du langage. L’année La seconde partie de la fête s’est dédes 70 ans du Petit Prince a aussi été roulée sur scène avec la représental’occasion pour eux de découvrir le tion théâtrale du Petit Prince en trois texte de Saint-Exupéry avec la mise en langues, anglais, chinois et français. scène d’un spectacle théâtral en trois L’utilisation de la langue anglaise a langues. Enfin, en suivant des cours été un très bon prétexte à l’exercice hebdomadaires de kung-fu dans une de la langue orale et le recours à la école chinoise et en s’initiant à la danse langue chinoise a rendu les sayhip-hop dans l’école française, les élèves nètes accessibles au public chinois. ont construit un spectacle physique et Les élèves ont poursuivi leur specrythmé. Ces haïkus en trois langues sont le résultat d’un travail Tout au long de l’année, les élèves se sont collaboratif entre les deux écoles d’entreprise de Xiang Yang tacle avec un enchaînement de kunget Xi’an, et des étudiants de l’université locale fu au sabre, puis ont présenté leurs découverts poètes en herbe, en réalisant propres chorégraphies de hip-hop d’abord un spectacle autour de « petits derrière une fresque taguée servant cadeaux mimés et déclamés ». Les de décor. poèmes sont avant tout des voix. Pour Durant l’année scolaire, les élèves partager les mots, ils ont correspondu de Xiang Yang ont ainsi découvert à avec un poète breton et ont échangé quel point la poésie est riche et valeurs haïkus en français, anglais et chiriée, l’œuvre du Petit Prince univernois avec l’école de Xi’an et les élèves selle est beaucoup lue en Chine ; ils de Français Langue Étrangère de l’Uniont aussi observé que les arts marversité du Hubei à Xiang Yang. Puis le tiaux et la street danse peuvent réunir vent a transporté leurs poèmes grâce des personnes de toutes cultures et à un lâcher de lanternes. Aux beaux Rendez-vous sur le site de l’école pour en savoir plus, de tous horizons. Tous ces projets ont jours, une boîte à poèmes bien remplie a en sons et en images : permis au petit groupe d’élèves exdonné naissance à un arbre à poèmes sur http://ecolemlfpsaxiangfan.scolablog.net/ patriés de rompre l’isolement et de la base-vie. s’ouvrir davantage sur les cultures française, chinoise et anAprès avoir reçu le label « École en poésie », les élèves ont proglo-saxonne. ■ longé l’heureuse nouvelle en présentant le couloir poétique
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➔ En bref À Aiken, en Caroline du Sud, les élèves de l’École française Mlf-Areva ont découvert les différentes phases de l’exploitation du coton et l’histoire du canal d’Augusta à l’occasion d’une sortie scolaire dans l’État voisin de Géorgie. Sur les plans historique et scientifique, cela a permis à leurs enseignants d’aborder avec eux l’esclavage, la guerre civile et la révolution scientifique, mais aussi la construction du canal, son écosystème et son énergie, l’hydroélectricité. L’objectif de cette sortie était aussi de proposer un projet fédérateur aux élèves de primaire et de collège, niveaux hébergés par deux écoles américaines différentes.
En mai 2013, l’École Mlf-Areva de Lynchburg (États-Unis) a proposé aux élèves un voyage de fin d’année de trois jours à Washington DC. Seuls 300 km séparent les deux villes. L’occasion pour les élèves de la maternelle au collège de découvrir la capitale des États-Unis. Au programme : visite de la gare de Union Station étudiée en amont en classe, promenades entre le Capitole, la Maison Blanche, la Cour Suprême, la Bibliothèque du Congrès et le quartier chinois, étude du système solaire dans le planétarium du Musée de l’Air et de l’Espace, visite du Musée de la monnaie, etc. Pour en savoir plus, consultez le journal du séjour rédigé par les élèves, sur le site de l’école www.ecolemlflynchburg.org/spip.php?article259
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le défi sportif nds se sont retrouvés pour En mai dernier, petits et gra (Maroc). laire Le Détroit de Tanger traditionnel du Groupe Sco parents 200 de 2, encouragés par près 250 élèves du CE1 au CM le défi ver rele su ont , l’école du Détroit d’élèves et toute l’équipe de t, elle, s’es CE2 de se clas la d. Le 31 mai, aud des 2 kms de course de fon Arn per skip Tanger pour y rencontrer le son rendue au Yachting Club de ter visi et , au Vendée-Globe 2012/2013 pro Boissières, arrivé huitième la i suiv it ava se ée de la course, la clas bateau. Pendant toute la dur . age voy de net réalisé un car gression des participants et
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➔ En bref
Le 5 juin, les 28 classes primaires du Lycée français d’Alicante (Espagne) ont présenté leur spectacle de fin d’année à l’Université d’Alicante. Comme le veut la tradition depuis les années 70, le lycée a également organisé en juin sa 35e fête de la Convivialité. Au programme de la journée : spectacles d’élèves, démonstration par un champion du monde de toupie, danse collective animée par Antonio Domingo, stands de nourriture du monde, jeux et ateliers, tournois de football et de tennis. Cette 35e fête de la Convivialité organisée autour du thème des cultures du monde restera dans les mémoires comme l’une des plus variées. Le lycée tient à remercier tous les bénévoles pour leur travail.
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du Lycée ses primaires as cl s le o, sc ub Une é la Journée le cadre du Cl ne) ont célébr ns ag da sp e, (E rabr id em ol Vallad tour d’une ph Le 20 sept lla y León de s à réfléchir au ti té as vi C ap in d’ é de s ét pa is t frança èves on ne suffit la Paix. Les él ns Unies : « Il s io de de at le t N na ec s io sp de at l re rn ra inte seigner le en étaire géné cr ur se le i n, ss oo au de t -M ut en se de Ban Ki à compter. Il fa ainsi l’avènem fants à lire et réans, et favoriser ite vo su vi en us a no prendre aux en un el ac ieuses ». Ch de dans lequ on on m rm ha du us et pl autres paix. vertes et mboles de la justes, plus ou eurs et les sy ul sociétés plus co s le t an la repren lisé un manda
Les élèves de cycle II de l’École Mlf-Total Venezuela mettent à profit un climat particulièrement propice pour se lancer dans un projet de classe intitulé : « Notre jardin tropical ». Cette initiative, inscrite dans le projet d’établissement, vise à ouvrir les élèves sur leur environnement, à travers l’étude et la culture de plantes locales. L’an dernier, les élèves se sont essayés à la culture de la canne à sucre, sous la férule de leur enseignante et avec les conseils avisés du jardinier de l’école. Cette année, nos jardiniers en herbe rééditeront l’expérience en se penchant sur la culture de l’ananas.
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Tous les ans, pour fêter la fin de l’année, l’École Pablo Picasso de Benidorm (Espagne) organise une journée portes ouvertes destinée à promouvoir le travail des élèves et les valeurs que l’établissement partage avec la Mission laïque française. Cette année, c’est autour du thème de l’enfant à travers le monde que la journée a été organisée et précédée par un travail pédagogique mené notamment par les enseignantes d’espagnol et d’anglais, de la Toute petite section au CM2. À l’occasion de cette journée portes ouvertes, l’école a également accueilli l’exposition du photographe Victor Ferreira, « L’enfant en Côte d’Ivoire ».
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➔ La vie de l’association > Vie du siège ■
Arrivée de Michel Bur (adjoint au directeur général, chef du service de la pédagogie) et Jacky Morelet (chargé de mission pour les écoles d’entreprise). Alternant depuis 1989 séjours à l’étranger et en France, au sein de services de coopération, d’établissements scolaires, puis dans les académies de Dijon et Reims, Michel Bur est un observateur attentif du réseau de l’enseignement français à l’étranger, dont l’unité repose sur la richesse apportée par une diversité d’acteurs. « Construire ensemble le parcours scolaire de l’élève, en recherchant collectivement les meilleures réponses aux besoins des élèves et ainsi contribuer tous à renforcer leur réussite », c’est l’idée force qu’il souhaite poursuivre en contact étroit avec les équipes du siège et de l’ensemble des établissements du réseau.
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Travaillant au sein de la Mlf depuis 1979, Jacky Morelet a dirigé des écoles en Afrique, au MoyenOrient, en Amérique du Sud et en Asie pour de grands groupes industriels français. Il rejoint maintenant le siège pour mettre son expérience et sa connaissance du terrain au service du réseau des écoles d’entreprise, dans lequel il va notamment s’attacher à renforcer la politique des langues dans l’esprit de la Mlf : deux cultures, trois langues. ■
« La paix est un comportement », les photographies de Victor Ferreira s’installent au siège Ancien adjudant-chef de la Légion étrangère, Victor Ferreira a été l’aide de camp du commandant de la Force Licorne en Côte d’Ivoire, au plus fort de la crise, de 2006 à 2007. « Il m’a juste dit de faire mon job et de ne pas oublier mon appareil. Je ne suis pas parti pour faire des photos, mais je suis revenu en m’attachant à des photos », a-t-il confié au journal français Libération dans un article paru le 25 juin 2013. © Victor Ferreira De sa mission, il rapporte ainsi quelque 400 clichés, dont il tire une série intitulée « La paix, c’est un comportement », titre emprunté à un slogan peint sur un mur. En 2012/2013, il expose une sélection issue de cette série de photographies aux Lycées français Mlf d’Alicante et de Benidorm, avant d’en faire cadeau à la Mission laïque française. Elle est désormais exposée dans le hall du siège parisien de l’association.
La lettre
> Lancement du concours de nouvelles et de C’est ton droit ! ■ Organisé par la Mission laïque française
à l’intention du réseau Mlfmonde, le concours de nouvelles invite cette année les élèves à rédiger un texte à partir de la phrase de Victor Hugo : « N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe ». Inscriptions avant le 29 novembre 2013 Contact : marie.noaille@mlfmonde.org ■ La Convention internationale des droits de l’enfant fête cette année ses 25 ans, l’occasion pour la Mlf de proposer à son réseau d’établissements d’enseignement français à l’étranger un concours revisité... Le concours des droits de l’enfant C’est ton droit ! s’ouvre désormais au primaire (cycle III), au collège, au lycée. Chaque année, un des droits fondamentaux de la convention internationale sera mis à l’honneur ; pour l’édition 2013/2014, c’est le droit à la non-discrimination (article 2 de la convention), qui sera au cœur des projets participants. C’est ton droit ! dispose d’un site conçu pour accompagner les participants tout au long de l’année. Ils y trouveront des informations et des ressources mises à disposition par l’Unicef, ainsi que des espaces dédiés à l’inscription et au rendu de leurs projets. Inscriptions avant le 1er novembre En savoir plus : http://ctondroit.mlfmonde.org/ Contact : ctondroit@mlfmonde.org
> 17e édition de la Course contre la faim La Course contre la Faim est rythmée par deux temps forts : sensibiliser les jeunes au problème de la sous-nutrition dans le monde et les mobiliser autour d’une course solidaire (16 mai 2014). En 2013, les écoles et lycées français à l’étranger étaient 29 à participer à ce projet porté par l’association Action contre la faim, dont 13 établissements du réseau Mlfmonde. Ce projet est sans frais pour les établissements scolaires participants : Action contre la Faim met à leur disposition les outils pour réaliser leur événement et propose un accompagnement personnalisé. Inscriptions avant le 21 décembre sur le site d’Action contre la faim (Rubrique « Enseignants »).
de la Mission laïque française
Rédaction et Administration Mission laïque française - 9, rue Humblot - 75015 Paris - F Tél : +33 (0)1 45 78 61 71 Télécopie : +33 (0)1 45 78 41 57 E-mail : accueil.mlf@mlfmonde.org Site internet : www.mlfmonde.org Directeur de la publication : Jean-Christophe Deberre Rédacteur en chef : Michel Bur Secrétaire de rédaction : Aude Buclon Comité éditorial : Aude Buclon, Isabelle Brun Conception graphique : Evelyne Boyard Impression : Lettering - ISSN : 1265-9347 Crédit photos : © DR - Mission laïque française ; © Ben - Fotolia.com, © ACF, Emmanuel Simiand, © AEFE, © franckreporter | istockphoto.com, © Alexis Oukkal La majeure partie des articles de La Lettre de la Mlf est proposée par les équipes des établissements du réseau Mlfmonde.
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