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Luxembourg
MARDI 26 JUIN 2018 / LESSENTIEL.LU
Une centaine d'emplois sont à pourvoir au sein des CFL Jeremy Rifkin avait livré une stratégie pour le Luxembourg.
Le chantier post-Rifkin progresse
LUXEMBOURG Un bilan intermé-
Hier, en gare de Luxembourg, se tenait le premier «jobdating» des CFL. Les candidats étaient au rendez-vous.
À la recherche d’un emploi ou déjà en poste, les candidats étaient nombreux devant le stand des CFL, qui organisaient pour la première fois une campagne de recrutement sous la forme d’un «jobdating», en gare de Luxembourg. Une opération qui se poursuivra toute la semaine dans plusieurs gares du pays. Daniel, Luxembourgeois de 26 ans, occupe un poste en CDD et arrive bientôt à la fin de son contrat. «C’est une grande entreprise d’État, j’imagine que le climat de travail est agréable et qu’il y a des possibilités de formation», expliquait-il avant d'effectuer un
diaire de la progression des travaux de mise en application de la stratégie Rifkin, qui doit préparer le pays à la 3e révolution industrielle, a été publié hier par le ministre de l’Économie. Les travaux sur six des neuf mesures prioritaires, parmi lesquelles la construction de l’Internet de l’énergie, la promotion de l’économie circulaire par les marchés publics ou encore la mise en place de la mobilité vue «Les CFL offrent comme un service, sont avandes emplois qui cés à 80 %. D’autres, comme sont stables. J’ail’établissement d’une feuille merais être acde route pour une production compagnatrice alimentaire durable et le dévepour les personnes loppement de plateformes à mobilité réduite, technologiques pour l’indusles personnes trie et la recherche publique, âgées». en sont à 25 %. Kathlene, 27 ans.
Les candidats sont intéressés par les CFL, qui proposent «un emploi stable et une évolution de carrière».
entretien de huit minutes, proposé d'ailleurs à tous les candidats. Comme lui, ils sont nombreux à s'être présentés auprès d’une quinzaine d’employés des CFL détachés pour l’occasion. «On a enregistré 85 inscriptions sur notre site, mais il y a
aussi beaucoup de personnes qui se sont présentées ici directement. On est surpris du nombre de candidats, mais ça tombe bien car nous avons une bonne centaine de postes à pourvoir», souligne Stéphanie Marques, de l’équipe du département recrutement des
CFL. «L’entreprise est en constante évolution, les infrastructures changent, avec notamment les nouvelles gares de Pfaffenthal et de Howald». Samedi, en gare de Luxembourg, les CFL mettront l'accent sur les métiers de conducteur, d'agent... ÉMILIE ÉTIENNE
Quelles sont vos motivations pour travailler dans une entreprise comme les CFL? «Je postule pour un emploi de conducteur de bus aux CFL. C’est une société d’État, responsable, qui offre des formations et permet d’évoluer dans sa carrière».
Quaring, 47 ans.
«Mes indemnités arrivent à échéance. Pour moi, les CFL, c’est la sécurité de l’emploi et une entreprise qui embauche plus qu’ailleurs».
Isabelle, 47 ans
«Je cherche à changer d’emploi, mais pour intégrer une grande entreprise, et les CFL offrent des emplois en CDI et des perspectives d'évolution».
Jérémie, 27 ans
Un carambolage spectaculaire après un malaise
La société Mille-Services en faillite
Le carambolage a semé la pagaille dans le trafic jusqu’à 18 h.
ESCH-SUR-ALZETTE La société Mille-Services a été déclarée en faillite le 22 juin. Vingt et un salariés sont concernés. Elle avait été créée à Esch-sur-Alzette en 1990 et était spécialisée dans l’électricité générale, les dépannages, l’entretien et l’installation d’alarmes.
Le boulevard Royal à Luxembourg a été le théâtre d’un spectaculaire carambolage hier après-midi peu après 16 h. Après le malaise d’un conducteur, six véhicules, dont un autobus et une camionnette, se sont télescopés sur l’artère la plus fréquentée de la capitale. Dans le choc, quatre personnes ont été blessées selon les services de secours qui avaient dépêché trois ambulances sur place. Elles ont été conduites à l’hôpital pour des contrôles. Le carambolage a eu lieu au croisement du boulevard Royal et de l’avenue Monterrey.
LUXEMBOURG
Dans un communiqué, l’OGBL dit avoir rencontré hier les salariés ainsi que le curateur de ce dossier. Le syndicat numéro un du pays «déplore que les salariés aient été mis au courant de la faillite de leur entreprise le jour même où celle-ci a été prononcée».