Supplément JEUX DES ILES 2019

S u p p l é m e n t g r at u i t a u Q u o t i d i e n n ° 1 4 1 0 6 d u m e r c r e d i 1 7 j u i l l e t 2 0 1 9

Jeux des iles 2019

du 19 au 28 juillet

à l île Maurice ’

LE DÉPARTEMENT,

partenaire des Jeux des Îles 281 athlètes réunionnais, représentant 14 disciplines différentes, participeront aux Jeux des Îles de l’Océan Indien à l’île Maurice du 19 au 28 juillet prochains. Cette manifestation est l’une des expériences les plus réussies en matière de coopération régionale dans la zone. Partenaire fidèle du sport réunionnais depuis près de 40 ans, le Département apporte avec conviction son soutien à cette grande fête du sport !

306 618 € de participation globale C’est le montant de la subvention que le Département a versé aux ligues, comités et au Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) pour financer la préparation et la participation de la délégation réunionnaise aux Jeux des Îles. Le handisport et le sport adapté seront représentés en athlétisme et en natation aux Jeux des Îles.

Sébastien Maillot, porte-drapeau de La Réunion aux 10es JIOI.

Le Département, un important soutien du monde sportif réunionnais : 500 clubs : 750 000€/an ; les structures et pôles labellisés de haut niveau : 170 000 €/an (athlétisme, basket, judo, surf, lutte, montagne escalade, handball, pelote basque, canoë kayak) ; 400 sportifs de haut niveau : 700 000 €/ an d’aides individuelles ; le Comité Régional Handisport et la Ligue Réunionnaise de Sport Adapté ainsi que les associations œuvrant en faveur des personnes en situation de handicap : 150 000 €/an ; les ligues et comités : 468 000 €/an.

20 jeunes

du collège Marcel Goulette de Piton Saint-Leu, vainqueurs de la première édition du

Challenge Sportif Départemental des Collèges seront aussi du voyage à Maurice pour assister à l’ouverture des Jeux.

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

03

édito

© Photo : Raymond WAE TION

Retrouver la flamme

L’île Maurice accueille depuis hier plus de 2000 athlètes pour les Jeux des îles de l’océan Indien 2019 (du 19 au 28 juillet). Quatre ans après une 9e levée marquée par de fortes tensions diplomatiques, on espère une 10e édition plus sereine et plus fraternelle. Dans l’esprit originel des JIOI, tout simplement.

Q

uarante ans de passion et d’émotion.

Quarante ans de tensions et de scissions, aussi. Tel est le lot des grandes compétitions, où l’enjeu dépasse largement le cadre sportif pour aller raviver la flamme patriotique qui brûle en chacun de nous, au point de nous faire parfois perdre la raison. Les Jeux des îles de l’océan Indien sont certes nés d’un idéal, partagé par les pionniers Marcellin Barrat, Guy Dupont, Serge Chansigaud ou encore Joseph Ardon. Des hommes qui n’appréhendaient pas seulement le sport comme un terrain de confrontation, mais aussi et surtout comme un formidable “ vecteur de coopération régionale et de fraternité entre les peuples ”, pour reprendre les termes de Jean-Paul Géréone, spécialiste es-Jeux des îles s’il en est.

Créée lors de l’assemblée générale constitutive le 14 octobre 1977 à l’hôtel de Saint-François, à Saint-Denis, la manifestation n’avait pas pour ambition d’instaurer une rivalité sportive alimentée au fil des années, et symbolisée par le sacro-saint tableau des médailles, qui n’était pas prévu au départ. N’en déplaise aux pionniers et au baron Pierre de Coubertin, fondateur des jeux Olympiques et par définition parent éloigné de ces Jeux des îles, l’important n’est plus seulement de participer,

mais aussi désormais de s’affirmer et de gagner. Le slogan de cette 10e édition (“ Baré ala nou vini ”) est à ce titre sans équivoque. Derrière le discours fédérateur et quelque peu mielleux du ministre des sports Stéphane Toussaint lors de sa récente venue à La Réunion pour le passage de la flamme, les Mauriciens nous attendent de pied ferme.

Fragile équilibre

La rivalité entre les deux îles sœurs a d’ailleurs déjà commencé dans les coulisses, avec l’affaire des billets et des accréditation non délivrés pour de nombreux Réunionnais, qui se retrouvent pour l’instant sans solution à deux jours de la cérémonie d’ouverture, programmée vendredi après-midi au stade Anjalay de Belle Vue. Dans ce contexte, le spectre de 2015 revient forcément hanter les esprits. Entre le boycott des Comores dû au défilé de la délégation mahoraise sous la bannière France océan Indien, la suspension de la volleyeuse péi Myriam Kloster, qui ne remplissait pas les conditions d’éligibilité (selon le très partial Conseil international des Jeux) et l’affaire du drapeau malgache, arraché des mains d’une jeune athlète sur le podium du 3000 m steeple par une

officielle un peut trop zélé qui ne souhaitait qu’appliquer les tristes consignes du Cij, la 9e édition avait tourné au fiasco. Elle avait même failli signer pour de bon l’arrêt de mort des JIOI, La Réunion agitant dans la foulée la menace d’un boycott de l’édition 2019. Tout est finalement rentré dans l’ordre il y a deux ans, les différentes parties se mettant d’accord autour de la table.

Mais, on ne le sait que trop bien, l’équilibre est fragile.

L’ombre de la France, 6e puissance mondiale omniprésente en Afrique, plane au-dessus de ses deux départements ultramarins (La Réunion et Mayotte) et des îles voisines de l’océan Indien.

Dans ce contexte, Maurice ne fera pas de cadeau au Club R, c’est de bonne guerre, à moins bien sûr qu’elle ne dégénère. L’attitude des Comores lors de la cérémonie d’ouverture sera également scrutée de près dans le cas, très probable, où Mayotte défilerait à nouveau sous la bannière France océan Indien. On l’a compris, la fraternité entre les îles n’est pas toujours de mise quand l’honneur d’une nation est en jeu. Elle doit malgré tout rester un idéal commun, sous peine de voir les Jeux des îles vidés de leur sens et de leur âme. Il est donc grand temps de rallumer la flamme.

Vincent COUET-LANNES

sommaire

04 05 06 07 08 09

le tableau des médailles

FOOTBALL : IL EST L’OR DE CONFIRMER

VOLLEY-BALL : L’OR, SINON RIEN

10-11 12

16

13

TENNIS DE TABLE UN statut À DÉFENDRE BADMINTON : contrarier les mauriciens

LA CARTE DES SITES

ATHLÉTISME : SUR LA POINTE DES PIEDS

NATATION : UNE SéLECTION RENOUVELÉE ET AMBITIEUSE

BEACH VOLLEY : LE BAPTÊME DORÉ

BOXE : ÉGALER 2015 HALTÉROPHILIE : OBJECTIF 30 MÉDAILLES

17

14

18

15

19

BASKET-BALL : UN TITRE À DÉFENDRE

CYCLISME : OBJECTIF : AU MOINS UN TITRE

VOILE : PRISE DE RIS SPORT ADAPTÉ ET HANDISPORT : ILS ONT DÉJÀ GAGNÉ

RUGBY : TRANSFORMER L’ESSAI

JUDO : PRESQUE UNE PAGE BLANCHE

JIOI 2019 : LE PROGRAMME

D e

L a

R é u n i o n

e t

d e

l ’ o c é a n

i n d i e n

AU PLUS PRÈS DU “ CLUB RÉUNION ” Comme à chaque édition des Jeux des îles, la rédaction du Quotidien se mobilise pour vous faire vivre l’événement au plus près de l’action. Cette année encore, pas moins de six rédacteurs (cinq de la rubrique des sports, un de la rubrique océan Indien) et un photographe seront du voyage pour suivre les exploits de la délégation réunionnaise. Attendu en fin de matinée sur le tarmac mauricien, le Club Réunion est composé au total de 410 personnes, dont 275 athlètes, 96 encadrants et 16 membres du staff médical. Il est chapeauté par la présidente du Comité régional olympique et sportif (Cros Réunion) Monique Cathala, la cheffe de délégation Véronique Lagourgue, le chef de mission Alain Descorsier, la responsable féminine Nelly Ramassamy, le responsable masculin Jacky Lebon et le médecin en chef Etienne André.

Ce supplément gratuit “ Spécial Jeux des Îles de l’Océan Indien 2019 ” a été réalisé par la rédaction du Quotidien. • Directrice de la publication : Carole Chane-Ki-Chune • Rédaction : Flavien Rosso, Emmanuel Guermeur, Cédric Leroy, Antoine Sanchez, Vincent Couet-Lannes • Maquette : Hervé Baum (DA), Macaire Dormeuil, Olivier Banor, Pierre Racine • Supervision : Roland Hébrard • Régie publicitaire : 0262 92 15 12 - email : resa.regiepub@lequotidien.re • Prépresse et impression : Imprimerie SAFI ZI du Chaudron 97490 Sainte-Clotilde

04

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Un leadership à conforter 1ers JEUX DES ÎLES 1979 • La Réunion

6es JEUX 2003 • île maurice

palmarès

• Dates : du 25 août au 2 septembre • 5 participants : Comores, Maldives, Maurice, Seychelles (Sri Lanka, forfait la veille des jeux), La Réunion.

• 683 sportifs et 313 dirigeants, plus de 2000 bénévoles.

• 13 disciplines : athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, natation, rugby, tennis, tennis de table, voile et volley-ball.

L

a Réunion n’a jamais manqué une édition des Jeux des îles depuis la première, organisée sur son sol en 1979.

Cette régularité associée à un niveau de performance élevé (notamment en natation et en athlétisme, les deux sports les plus pourvoyeurs en médaille) lui permet de trôner en tête au tableau « tous temps » avec un total de 584 médailles d’or, loin devant l’île Maurice (405) et Madagascar (353).

Sur les neuf éditions des JIOI disputées, notre île a terminé sept fois à la première place au tableau des médailles.

Madagascar est la seule autre nation a avoir connu cet honneur, à chaque fois à domicile, en 1990 et en 2007, La Réunion prenant la deuxième place ces deux années-là.

Les 100 médailles d’or décrochées par les Malgaches en 2007 restent à ce jour le total le plus élevé amassé par une délégation sur une seule édition. Cette année-là, quinze disciplines étaient au programme, dont la pétanque.

Il y a quatre ans, La Réunion a signé à domicile le deuxième meilleur bilan de l’histoire des Jeux avec un total de 84 médailles d’or, loin devant Maurice (66) et Madagascar (36), les Maldives décrochant de leur côté leur première médaille d’or grâce au sprinteur Hassan Saaid. Le Club R aura la lourde tâche de s’en approcher cette année sur le sol mauricien. Au-delà du nombre de médailles d’or, il tentera surtout de conserver le leadership pour la troisième édition consécutive, ce qu’il n’est parvenu à faire qu’une seule fois, entre 1993 et 2003.

Les paris sont ouverts. (source : jeuxdesiles2019.com)

OR

ARGENT

TOTAL

BRONZE

1

Réunion

68

56

42

166

2

Maurice

31

44

38

113

3

seychelles

11

8

11

30

4

Comores

1

1

7

9

5

maldives

0

1

2

3

2es JEUX 1985 • île maurice • Dates : du 24 août au 1er septembre • 6 participants : Comores, Maldives, Seychelles, Madagascar, Maurice, Réunion.

• 13 disciplines : Athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, voile, volley-ball.

OR

ARGENT

1

Réunion

49

45

• Dates : du 29 août au 7 septembre • 6 participants : Comores, Madagascar, Maldives, Maurice, Seychelles et France océan Indien (équipe constituée de Réunion et Mayotte).

• 1159 sportifs, 325 dirigeants et cadres.

• 13 disciplines : athlétisme, badminton, boxe, basket-ball, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, voile et volley-ball.

BRONZE

TOTAL

32

126

OR 1

ARGENT

67

FRANCE O.I

49

67 0

réunion mayotte

TOTAL

BRONZE

65

49 0

2

Maurice

56

75

181

63 2 52

179 2 183

3

Seychelles

43

40

32

115

4

madagascar

27

30

51

108

5

Comores

1

1

8

10

6

maldives

0

0

0

0

7es JEUX 2007 • madagascar • Dates : du 9 au 19 août • 7 participants : Comores, Madagascar, Maldives, Maurice, Seychelles, Réunion et Mayotte (participe sous le drapeau des JIOI).

• 1661 sportifs et 486 dirigeants et cadres attendus.

• 15 disciplines : athlétisme, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, karaté, lutte, natation, pétanque, taekwondo, tennis, tennis de table et volley-ball.

2

Maurice

36

38

52

126

3

madagascar

29

27

34

90

4

Seychelles

6

9

9

24

5

maldives

0

1

0

1

1

madagascar

100

79

56

235

6

Comores

0

0

7

7

2

réunion

74

78

74

226

83

173

3es JEUX 1990 • madagascar • Dates : du 24 août au 2 septembre • 6 participants : Comores, Madagascar, Maldives, Maurice, Réunion et Seychelles.

• 1250 athlètes et 302 dirigeants et cadres • 14 disciplines : athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, pétanque, tennis, tennis de table et volley-ball.

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

1

madagascar

56

52

47

155

2

réunion

47

46

47

140

3

Maurice

43

46

47

136

4

Seychelles

5

4

11

20

5

maldives

0

0

0

0

6

Comores

0

0

0

0

4es JEUX 1993 • seychelles • Dates : du 21 au 29 août • 6 participants : Comores, Madagascar, Maldives, Seychelles, Réunion, Maurice (boycotte la cérémonie de clôture et est exclue du CIJ peu après).

• 1237 sportifs, 357 dirigeants et cadres.

• 13 disciplines : athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, voile et volley-ball.

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

1

Réunion

64

57

34

155

2

Maurice

51

45

50

146

3

madagascar

30

33

41

104

4

Seychelles

19

24

32

75

5

Comores

0

1

2

3

6

maldives

0

1

1

2

5 JEUX 1998 • la réunion es

• Dates : du 8 au 16 août (prévus en 1997, ils sont repoussés d’un an en raison de la tenue en août 1997 des Jeux de la Francophonie à Madagascar).

• 6 participants : Comores, Madagascar, Maldives, Maurice (réintégrée au CIJ en avril 1995), Seychelles et Réunion • 1421 sportifs, 402 dirigeants et cadres.

• 16 disciplines : athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, handball, judo, karaté, lutte, natation, tennis, tennis de table, voile et volley-ball.

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

3

maurice

35

55

4

Seychelles

35

27

37

99

5

comores

1

6

14

21

6

mayotte

0

0

4

4

7

maldives

0

0

0

0

8es JEUX 2011 • seychelles • Dates : du 5 au 14 août • 7 participants : Réunion, Mayotte, Maldives, Seychelles, Maurice, Madagascar, Comores.

• 2000 athlètes.

• 12 disciplines : football, basket-ball, volley, voile, judo, haltérophile, tennis de table, badminton, natation, athlétisme, cyclisme, boxe.

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

1

réunion

58

66

65

189

2

seychelles

57

27

43

127

3

maurice

38

66

51

155

4

madagascar

34

34

50

118

5

comores

1

1

4

6

6

maldives

0

1

5

6

7

mayotte

0

2

0

2

9es JEUX 2015 • la réunion • Dates : du 1er au 8 août • 6 participants : Maurice, Madagascar, Seychelles, Mayotte, Maldives, Réunion (les Comores décident de boycotter la compétition après avoir vu Mayotte défiler avec le drapeau français).

• 2000 athlètes environ • 14 disciplines : Athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie. handball, judo, natation, tennis, tennis de table, voile, volley-ball.

OR

ARGENT

BRONZE

TOTAL

1

réunion

84

72

53

209

2

Maurice

66

49

70

185

3

madagascar

36

45

42

123

4

Seychelles

25

40

31

96

5

mayotte

2

6

5

13

6

maldives

1

2

5

8

total des médailles OR

ARGENT

BRONZE

1 réunion

584

534

460

TOTAL

1578

1

réunion

73

65

50

188

2 maurice

405

462

504

1371

2

Maurice

49

44

61

154

3 MADAGASCAR

353

339

371

1063

4 SEYCHELLES

3

madagascar

41

39

50

130

214

201

240

655

4

Seychelles

13

22

34

69

5 comores

4

11

48

63

5

comores

0

1

6

7

6 MAYOTTE

2

8

11

21

6

maldives

0

1

1

2

7 MALDIVES

1

7

14

22

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

05

La sélection Gardiens de but : Grégory Pausé (Jeanne d’Arc), Mathieu Pélops (ASC Corbeil) Défenseurs : Thomas Alpou Boulaque (Saint-Denis FC), Bertrand Bador (JSSP), Joé Damour (JSSP), Mickaël Dubaril (Trois-Bassins FC), Yoann Guichard (Saint-Denis FC), Florent Ichiza (US SainteMarienne), Mathieu Sarpédon (La Tamponnaise) Milieux de terrain : Jonathan Boyer (AS Excelsior), Sébastien K/Bidi (Saint-Denis FC), Ronan Nédélec (La Tamponnaise), Thomas Souévamanien (JSSP), Anjy Vardapin (JSSP) Attaquants : Mohamed Assoumani (Saint-Denis FC), Karim Imira (Saint-Denis FC), Michel Fontaine (JSSP), Alexandre Loricourt (JSSP), Sylvain Philéas (La Tamponnaise), Loïc Rivière (La Tamponnaise) Staff technique : Jean-Pierre Bade, Ahmed Sacko, Jean-Michel Corré, Claude Barrabé

le programme Jeudi 18 juillet

• Réunion – Maldives 12h, Auguste-Vollaire, Flaq

© Photo : david chane

Vainqueur en 2015 et équipe la plus titrée de l’histoire des Jeux avec quatre succès, La Réunion tentera d’enchaîner avec une deuxième médaille d’or d’affilée.

L

ça s’était arrêté. Ce coup-ci, on n’a pas eu les regroupements avant le début de l’année, mais c’est vrai que depuis le début de mois de mars, on a bien travaillé.

Notamment avec ce stage en métropole. J’espère que ça va porter ses fruits.”

a Réunion s’est déjà couverte quatre fois d’or dans le tournoi de football, mais jamais elle n’a réussi à enchaîner deux succès consécutifs.

“Eh bien, voilà, c’est ça, notre objectif: conserver notre titre”, lance Jean-Pierre Bade. Pourquoi, en effet, se cacher? La délégation réunionnaise s’envole ce matin, avec ambition. Pas de la prétention, de l’ambition.

Parce qu’elle sait qu’elle a les moyens de... Elle possède le football le plus structuré de la zone. Le meilleur championnat, les meilleurs clubs. Surtout, elle s’avance sur la scène du théâtre des rêves bien préparée, du moins: mieux préparée qu’il y a quatre ans quand toute la période précédant la compétition avait été tronquée en raison de la crise de gouvernance que vivait la Ligue. “Il y a quatre ans, c’était un peu particulier, rappelle Jean-Pierre Bade, le sélectionneur. Les années précédentes, on avait eu des rendezvous. Mais, en début de saison,

“ Le danger vient de partout ”

Au programme, un rassemblement par mois. Deux matches amicaux dans l’île.

Trois lors du stage en France au début du mois. De quoi voir souvent les joueurs, les observer. Sur le terrain, leur performance sportive. En dehors du terrain, leur comportement. Au final, compte tenu de certaines blessures, une sélection sans surprise.

Avec la quasi-totalité des joueurs déjà présents lors du premier entraînement en mars à Saint-Paul. “C’est tout simplement parce qu’ils nous ont donné satisfaction”, résume Bade.

Palmarès 974 © Philippe Chan Cheung

football

Il est l’or de confirmer

Le groupe est certes renouvelé à plus de cinquante pour cent puisque neuf joueurs seulement étaient déjà présents en 2015: Pelops, Bador, Dubaril, Guichard, Damour, Vardapin, K’Bidi, Fontaine et Loricourt.

Mais les “petits nouveaux” ne sont pas des novices. Certains comme Thomas Alpou Boulaque, Karim Imira ou Thomas Souévamanien ont un vécu de centre de formation professionnel. D’autres, comme Grégory Pausé, Florent Ichiza, Jonathan Boyer ou Loïc Rivière affichent plusieurs années de D1 derrière eux. “C’est important de s’appuyer sur des éléments qui ont de l’expérience

ou qui connaissent déjà cette compétition qui est si particulière”, juge Bade.

La Réunion est, ainsi, armée pour aller haut. Pas question pour autant de négliger l’adversité. Maurice, chez lui, avec le sorcier Patel à sa tête, sera toujours redoutable. Madagascar, même avec une équipe C, loin du niveau de celles qui disputent la Can ou le Chan, possède toujours des artistes. Mais, avant de retrouver les vieux rivaux, avant de s’imaginer en demi-finales et plus si affinités, il faudra sortir de la poule B, il faudra battre les Maldives, qui profiteront de l’effet de surprise, il faudra battre Mayotte,

1979 : or 1985 : argent 1990 : 5e 1993 : argent 1998 : or 2003 : argent 2007 : or 2011 : bronze 2015 : or et ses sept joueurs venus du championnat de La Réunion, battre enfin les Comores, dont le gouvernement a fait de ces Jeux un objectif national. “ Le danger peut venir de partout, estime Bade. D’abord, parce que les autres équipes sont des nations qui se regroupent tout le temps alors que nous, nous ne nous réveillons que tous les quatre ans. Et ensuite, parce qu’on l’a vu à la Can, ce sont souvent les pays qu’on sousestime qui font des performances. Il faut donc rester sur nos gardes.” Parce que la médaille la plus convoitée des Jeux ne souffre pas la moindre petite erreur.

Samedi 20 juillet

• Réunion – Mayotte 12h, Georges V, Curepipe

“ Quand t’as ça dans le sang ”

Lundi 22 juillet

• Réunion – Comores 15h15, Georges V, Curepipe

Vendredi 26 juillet

• Finale 3e-4e place 15h, Georges V, Curepipe Samedi 27 juillet

• Finale 15h, Georges V, Curepipe

© Philippe Chan Cheung

Mercredi 24 juillet

• Demi-finales 14h30, Curepipe ou Flacq

C’était en 1979, c’étaient les premiers Jeux et JeanPierre Bade était déjà là, joueur de la sélection qui allait remporter la première médaille d’or.

“Je suis vraiment content aujourd’hui d’y avoir participé, d’avoir été là au commencement, explique le sélectionneur. Pourtant, au départ, je n’avais pas très envie de les faire. Je

venais de signer à Lens et je me focalisais sur ma carrière. C’est Gilbert Annette, le président de la Ligue de l’époque, qui avait beaucoup insisté.”

L’histoire commence donc doucement, mais depuis les rendez-vous se sont succédé. A tel point qu’à 59 ans, Bade disputera à partir de demain ses septièmes Jeux. Deux comme joueurs,

en 1979 et en 1993, à son retour dans son île. Cinq comme sélectionneur, 1998, 2003, 2011, 2015 et 2019. Pour trois victoires, au total. “C’est une fierté, une fierté intérieure, dit-il.

Tu représentes La Réunion, notre île. C’est ça qui m’a toujours porté. Même quand je jouais en métropole, c’était La Réunion qui était dans ma tête.” Du coup,

même si, à chaque coup de sifflet final, il jure qu’on ne l’y reprendra plus, la fois suivante, il est toujours fidèle au poste. “ Quand je dis que ce sont les derniers, je suis sincère, jure-t-il. Et puis, je change d’avis. Parce que je suis toujours attiré, toujours motivé. Ça me prend aux tripes. C’est vraiment quelque chose de particulier.

Quand t’as ça dans le sang...”

06

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Les sélections FEMMES Passeuses : Cindy Respaut, Melissa Boyer. Centrales : Marie Andriamaherizo, Charlotte Boncompain, Roxane Pausé.

Réceptionneuses-attaquantes : Natacha Taristas, Jade Cholet, Maëva Castori, Aufrane Ali-Soilihi.

Pointues : Mathilde Potola, Aurélie Pausé. Libéro : Gaëlle Marian.

Entraîneur : Johan Vitry.

Adjoint : Gladys Moutalou.

hommes Passeurs : Fred Saint-Jacques, Mathieu Mouëzy. Centraux : Guillaume Conver, Fabien Vergoz, Robert Labenne. Réceptionneursattaquants : Julien Imache, Terry Baleinier, Eliot Coulet, Florian Cadet. Pointus : Lalabe, Benjamin Casimir. Libéro : Jonathan Valentin.

Entraîneur : Rivo.

Adjoint : Eric Christina.

Chef de délégation : Axelle Grondin. Présidente de ligue : Florence Avaby.

© Photo : emmanuel grondin

volley-ball

L’or, sinon rien

Les deux sélections 974 en volley indoor auront un objectif commun à Maurice. Ce sera l’or, sinon rien.

Masculins : un titre à défendre.

Après s’être brillamment imposés en finale face aux Seychelles (3-1), il y a quatre ans au Stade de l’Est, les volleyeurs réunionnais repartent au combat en 2019 avec l’ambition de défendre le titre acquis en 2015, le premier de l’histoire du volley masculin aux Jeux des Îles.

Renouvelé dans ses fonctions à la tête de la sélection, Rivo, argenté aux Seychelles

le programme hommes

• Poule A : Maurice, Seychelles, Mayotte. Poule B : Réunion, Madagascar, Maldives, Comores.

21 juillet

• Comores-Réunion (12h).

22 juillet : MadagascarRéunion (18h). 23 juillet : Maldives-Réunion (12h).

25 juillet

• demi-finales.

27 juillet

• finale.

FEMMES

• Poule C : Maurice, Mayotte, Madagascar. Poule D : Seychelles, Maldives, Réunion..

22 juillet

• Maldives-Réunion (12h) 23 juillet

• Seychelles-Réunion (10h)

en 2011 et doré à La Réunion en 2015, est cependant l’un des rares survivants de la précédente édition, avec seuls Lalabe et Fabien Vergoz maintenus au sein de l’effectif actuel.

Mais même si le technicien d’origine malgache dispose d’une formation remaniée dans les grandes largeurs, l’objectif restera le même, à savoir : « Garder l’or ». Dans une poule de quatre en compagnie des Comores, de Madagascar et des Maldives, la première mission de la sélection 974 sera de terminer première de

25 juillet

• demi-finales 27 juillet

• finale

Palmarès 974 hommes

1979 : argent 1985 : bronze 1990 : aucune 1993 : bronze 1998 : aucune 2003 : bronze 2007 : bronze 2011 : argent 2015 : or FEMMES

1979 : or 1985 : bronze 1990 : aucune 1993 : aucune 1998 : argent 2003 : aucune 2007 : or 2011 : argent 2015 : aucune

la poule, histoire d’affronter le deuxième de l’autre poule, qui devrait vraisemblablement être les Seychelles pour un remake de la finale 2015.

Avec en cas de scénario positif une finale potentielle face à Maurice qui s’annonce déjà bouillante...

Féminines : un affront à laver

Le traumatisme vécu par l’équipe féminine lors des derniers Jeux à la maison, où elle

s’était fait sortir sur tapis vert suite à l’ « affaire Kloster », est encore bien présent dans les mémoires. Le principal objectif des filles de Johan Vitry sera donc de laver l’affront en terres mauriciennes.

Sur le terrain mais aussi en dehors, les volleyeuses péi ont une mission d’exemplarité à remplir. Au plan sportif, après un stage probant aux Seychelles, le groupe 974 semble uni et déterminé. Le renfort de deux internationales jeunes, Jade Cholet et Marie Andriamaherizo, devrait à

n’en pas douter tirer la sélection vers le haut avec le même but final que pour les garçons : décrocher la médaille d’or, comme elle l’avait déjà fait en 1979 et en 2007.

Ayant hérité de la poule D aux côtés des Seychelles et des Maldives, les Réunionnaises devront déjà passer le 1er tour avant de retrouver en demi-finale soit Maurice, soit Madagascar. Là encore une finale de feu face aux Mauriciennes, qu’elles avaient dominées deux fois 3-0 en 2015, n’est pas à exclure.

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

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les sélections FEMMES

© Photo : philippe chan cheung

beach-volley

Baptême doré

Les deux sélections de beach volley s’apprêtent à défricher un terrain encore vierge aux Jeux des Îles. Un baptême qu’on espère doré pour le clan 974.

Masculins : sables d’or

Le quatuor masculin retenu (Maxime Guermeur, Raphaël Guermeur, Simon Frangeul, Axel Fierval) est dans les starting-blocks à quelques jours d’inaugurer l’entrée en Jeux officielle du beach volley au programme des JIOI. Un joli terrain à défricher. Et deux médailles à récolter. Afin de les mettre dans les meilleures conditions, Matthieu Coulet, le sélectionneur, a emmené ses beach boys se préparer à Majorque (Espagne) sur le plus gros tournoi amateurs du monde en 2x2. Et quelques semaines plus tard, ces derniers ont pu se mesurer aux meilleurs universitaires français à SaintPaul. S’estimant prêt, le coach ne cache pas ses ambitions : « De l’or et rien d’autre ». Les choses sont assez claires.

Dans une poule unique avec les Seychelles, Maurice, Comores et Maldives, La Réunion espère briller dans l’épreuve par équipes dans un premier temps, puis lors de l’épreuve individuelle, en clôture de la compétition.

le programme hommes

24 juillet

• finale (15h) FEMMES

Joueuses : Sophie Payet, Maé Dahhaoui, Alice Payet, Emilie Guérin.

• Poule unique : Maurice, Comores, Réunion, Seychelles, Maldives.

• Poule unique : Maurice, Seychelles, Réunion.

Entraîneur : Christophe Estève.

Adjoint : Didier Tabert.

Tournoi par équipes :

Tournoi par équipes :

hommes Joueurs : Maxime Guermeur, Raphaël Guermeur, Simon Frangeul, Axel Fierval.

Entraîneur : Matthieu Coulet.

Chef de délégation : Guillaume Valentin.

20 juillet

• Seychelles-Réunion (9h), Maldives-Réunion (14h30) 21 juillet

• Comores-Réunion (14h30) 22 juillet

• Maurice-Réunion (14h).

Tournoi individuel : 23 juillet

• Comores-Réunion (10h) • demi-finale (14h30)

20 juillet

• Seychelles-Réunion (13h30).

21 juillet

• Maurice-Réunion (13h30).

Tournoi individuel : 23 juillet

• Seychelles-Réunion (9h) 24 juillet

• Maurice-Réunion (14h).

Féminines : l’épouvantail mauricien

Le carré rose du beach péi (Sophie Payet, Maé Dahhaoui, Alice Payet, Emilie Guérin) s’enfoncera un peu dans l’inconnu dans un tournoi féminin assez confidentiel (trois nations engagées), avec peu d’informations tangibles sur l’adversité à prévoir dans la zone. Si ce n’est du côté de l’île Maurice, où le duo Bonne/Letendrie vient d’être sacré vicechampion d’Afrique, obtenant ainsi sa qualification pour les championnats du monde, programmés juste avant les Jeux.

Certaines d’obtenir une médaille avec les Seychelles et Maurice comme seuls adversaires, nos beacheuses tenteront de se couvrir du métal le plus précieux possible. Un challenge semblant à leur portée alors qu’elles ont récemment dominé les meilleures étudiantes de France dans la foulée du CFU à Saint-Paul.

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Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

La sélection FEMMES Titulaires: Florine Basque (AS Aulnoye/LF2), Ophélie Bonneau (Sainte-Savine Basket/NF1), Alexandra Félix (Saint-Pierre BB), Lauriane François (AS Rognac/ NF3), Mélodie Gamarus (Sannois Saint-Gratien/NF3 et NF1), Pauline Grondin (Tamponnaise BB), Manon Laudy (Tamponnaise BB), Julie Lebian (Tamponnaise BB), Nadia Maleyran (CS Portois), Fezulhaa Mercher (BC Dionysien), Edelweiss Rumjaun (CS Portois), Tanya Sinacouty (Escaudin/NF2).

Remplaçantes : Valika Thomas (CSP), Christelle Perinedery (SPBB), Naïma Darouèche (SainteMarie), Gabrielle Hoarau (TBB) et Tanya Mamode (CSP).

Entraîneurs: Mickaël Charlettine, Victor Carlot (adjoint), Romuald Tami-Tabeth (adjoint).

hommes Titulaires: Samuel Maleyran (BC Saint-Paul), Johan Padre (BC Saint-Paul), Florent Champagnac (BC Saint-Paul), Karim Ouattara (TBB), Thomas Hoarau (TBB), Octavio Da Silveira (COM), Nelson Richardson (Saint-Pierre BB), Damien Gara (Cambrai/N2), Mickaël Var (Poitiers/Pro B), Bastien Hoarau (Valence Comdon/N2), Mathieu Lebian (Limoges/N3), Loïc Lauratet (Challans/N3).

Remplaçants: Erickson Tatel (BC Saint-Paul), Laurent Parata (TBB), Stanislas Irigaray (BC Saint-Leu), Honoré Ratsimandresy (A2ML), Nathan Payet (Garrett college, USA).

Entraîneurs: Florent Eléléara et Alexandre Dubard (assistant).

Après leur succès à la maison il y a quatre ans, les basketteurs réunionnais souhaitent évidemment conserver leur trophée. Ils en ont les moyens.

A

Le contexte Après la désillusion de 2011 et l’opération rachat réussi en 2015 par les basketteurs réunionnais, guidés par le métropolitain Luc Monschau, les manettes ont été confiées cette année au Portois Florent Eléléara. L’ancien meneur de jeu argenté avec les juniors français aux championnats d’Europe 1996 est venu instiller au groupe réunionnais, son expérience de la Pro A et de la Pro B, où il a pu jouer avec Dijon, Châlons, Mulhouse, Beauvais, Besançon et Boulazac.

Un apport non négligeable à la sélection, par celui qui a notamment remporté les Jeux des îles en 2007 et qui sera assisté d’Alexandre Dubard, l’entraîneur de la Tamponnaise.

© Photo : DAVID CHANE

vec quatre succès recensés sur les cinq dernières éditions, la sélection réunionnaise fait figure d’épouvantail sur l’échiquier du basket-ball dans l’océan Indien. Tenants du titre, les Réunionnais ont à cœur de défendre leur médaille d’or.

La préparation La sélection a été prise en main beaucoup plus tôt qu’il y a quatre ans. Dès le mois de décembre, Eléléara a pu rassembler les joueurs à l’occasion de deux regroupements.

Régulièrement en visite sur l’île, il a pu compter sur Dubard pour continuer sur un rythme de rassemblements réguliers.

En avril, les entraîneurs ont pu observer leurs ouailles dans une double opposition prometteuse contre les jeunes du Centre Fédéral de BasketBall (CFBB). Au total, la sélection a pu se retrouver sur une bonne douzaine d’occasions, notamment par des stages enrichissants à la Plaine-desCafres, auxquels les Kréopo-

litains ont pu se greffer après leur saison dans l’hexagone.

La sélection Elle a été délivrée le 1er juillet dernier. Si en 2015, ils n’étaient que trois rescapés de l’épopée 2011, cette année, ils sont six médaillés d’or à renouveler l’expérience. Padre, Champagnac, Gara, Var, Lebian et Lauratet ont une nouvelle fois réussi à valider leur ticket. Laurent Parata et Stan Irigaray, deux autres piliers de l’édition précédente, ont été placés sur la liste des remplaçants. Au total, ils sont finalement sept à évoluer dans le championnat local, contre cinq Kréopolitains. Le rapport a été inversé, comparé à 2015, avec notamment le retour de

Dames : la gagne !

Après quatre éditions argentées, la sélection féminine de basket-ball de La Réunion a enfin décroché l’or à la maison en 2015. François Gomez, champion de France LFB avec Tarbes en 2010, avait tiré le meilleur de joueuses particulièrement affûtées pour l’événement réunionnais et d’un groupe qui avaient des allures de dream team.

Cette année, ce n’est pas le talent qui manquera non plus. Après sept mois de rassemblements, Mickaël Charlettine a décidé de s’appuyer sur huit médaillées d’or (Basque, Bonneau, François, Lebian, Maleyran, Mercher, Rumjaun, Sinacouty) et une certaine Gamarus, qui n’a laissé que de merveilleux

© Photo : DR

basket-ball

un titre à défendre

souvenirs lors de son passage à la Tamponnaise.

Florine Basque, qui évolue en NF2, fera office de leader, avec sa compère Ophélie Bonneau, qui a connu le haut niveau avec Dunkerque en L2 et en équipe de France espoirs.

Assisté de Romuald

Tami-Tabeth et de Victor Carlot, qui ont assuré les rassemblements depuis avril, Charlettine n’a prévu pas moins de 17 entraînements en ce mois de juillet, après avoir rendu publique sa liste, le 27 juin dernier. Il y a d’ailleurs intégré des joueuses en devenir, comme la pépite locale de la Tamponnaise, Pauline Grondin (17 ans), mais aussi des joueuses plus expérimentées, comme la Saint-Pierroise Alexandra Félix (31 ans).

Dans leur groupe, Mayotte et les Seychelles serviront de hors d’œuvre aux Réunionnaises, qui devront hausser leur niveau de jeu en phases finales où l’ogre malgache d’une certaine Ange (Tamponnaise), les attend de pied ferme.

Johan Padre à Saint-Paul, qui ne compte plus désormais, parmi les « Kréos ». La sélection a pris de la « hauteur », aussi, avec pas moins de quatre joueurs, mesurés à plus de deux mètres (Ouattara, Da Silveira, Gara, Var), contre deux en 2015.

L’adversité Pas évident de situer la sélection réunionnaise, par rapport à ses prochains adversaires.

Dans la poule B, Mayotte progresse d’année en année, mais c’est Saint-Paul, en club, qui a pris le dessus cette année, en finale de zone N3. Dans la poule A, celle de La Réunion, il faudra surtout se méfier des Malgaches et des hommes de « Poty » (taille moyenne d’1,89m !), avides de récupérer la médaille d’or perdue à La Réunion en 2015. Le staff technique de la FMBB a privilégié la nouvelle génération avec une moyenne d’âge de 24 ans. Les Seychellois devraient quant à eux pouvoir compter sur leur pivot star Abdel Sylla, joueur de Nantes en Pro B, pour jouer les trouble-fêtes. Enfin les Maldives joueront avec leurs armes.

Les chances de médailles Elles sont élevées. Depuis la création des Jeux, La Réunion est tout le temps montée sur le podium, sauf en 1979, éliminée au premier tour. Ces vingt dernières années, la sélection nous a conditionnés à être gourmands. Vu l’engouement généré autour de la sélection depuis décembre dernier, l’investissement sans faille du groupe et de ses coaches, la qualité intrinsèque de chacun et l’ambition légitime de conserver son titre, la perspective d’une place en finale reste somme toute légitime.

le programme hommes 20 juillet

• Réunion – Maldives, 11h 23 juillet

• Seychelles – Réunion, 13h30-17h 24 juillet

• Réunion – Madagascar, 18h30 26 juillet

• demi-finales, 13h30 et 18h30 27 juillet

• finale, 19h30 (petite finale 13h30) FEMMES 21 juillet

• Réunion – Seychelles, 11h 24 juillet

• Mayotte – Réunion, 16h30 26 juillet

• Demi-finales, 11h et 16h 27 juillet

• Finale, 16h30 (petite finale 11h)

Palmarès 974 hommes

1979 : éliminés au premier tour 1985 : argent 1990 : argent 1993 : bronze 1998 : or 2003 : or 2007 : or 2011 : bronze 2015 : or FEMMES

1979 : éliminées au premier tour 1985 : argent 1990 : argent 1993 : bronze 1998 : or 2003 : or 2007 : or 2011 : bronze 2015 : or

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Présent sous sa forme à XV lors de la première édition des Jeux des Îles, en 1979 à La Réunion (victoires de La Réunion 14-10 et 22-16 face à Maurice), le rugby n’avait fait ensuite qu’une seule réapparition (à 7) en sport de démonstration en 2007 à Madagascar (victoire des Makis devant Maurice et La Réunion). Quarante ans plus tard, l’ovale effectue donc son retour au programme officiel, pour la première fois sous la forme du 7.

Le contexte

La sélection Etienne Chignac (SC Chaudron/ capitaine), Baptiste Denamiel (SC Chaudron), Théo Pinana (RC SaintPaul), Damien Favarcq (RC SaintPaul), Louan Journe (RC SaintPaul), Raidson Gaëtan (Etang-Salé SRC), Jordan Sepho (ESRC), Hugo Cuenot (ESRC), Hugo Ledez (ESRC), Antoine Chiaverini (ESRC), Loïc Brabant (ESRC), Julien Munnier (ESRC).

Encadrement : Jérôme Agenor (sélectionneur), Daniel Saugues (chef de délégation), Pierre Bonhoure (kiné).

le programme Au Northfields rugby field (Mapou) 24 juillet

• Maurice – Madagascar 13h20 • Mayotte – Réunion 13h40 • Maurice – Mayotte 15h20 • Madagascar – Réunion 15h40 • Maurice – Réunion 17h20 • Madagascar – Mayotte 17h40 25 juillet

• Demi-finales • 1er poule - 4e poule 15h00 • 2e poule – 3e poule 15h20 • Petite finale (3e place) 17h20 • Finale 1 7h40.

Palmarès 974 1979 : (rugby à XV) médaille d’or

Sport olympique depuis Rio 2016, le rugby à 7 n’avait fait qu’une seule apparition au programme des Jeux des Îles en 2007 en tant que sport de démonstration. Un essai concluant puisque cinq îles s’étaient affrontées au stade Mahamasina devant près 20 000 spectateurs, mais non transformé puisque lors des éditions suivantes aux Seychelles (2011) et à La Réunion (2015) au grand damne des dirigeants du comité La Réunion. “ Depuis 2007, on a toujours eu la volonté de le faire revenir”, souffle Daniel Blondy, l’actuel président, lui-même médaillé d’or en 1979 avec la

© Photo : Philippe Chan Cheung

La sélection de La Réunion, double championne de France fédérale de rugby à 7, tentera d’aller chercher la médaille d’or à Northfields (24/25 juillet) dans un tournoi à quatre avec Mayotte, Maurice et Madagascar.

sélection à XV de La Réunion.

“Symboliquement, 40 ans après c’est fabuleux, enchaîne-t-il. C’est bien que ce soit le 7 car le XV ne serait jamais revenu faute d’effectifs. Mon seul regret, c’est que les filles n’y participent pas. On s’est pourtant battu pour qu’elles soient en sport de démonstration.”

La sélection

Conduite par Jérôme Agenor, la sélection de La Réunion a gravi les échelons au point d’être aujourd’hui double championne de France fédérale en titre. Le fruit d’un travail de longue haleine et de l’investissement du comité qui envoie chaque année les jeunes défier les autres îles dans le cadre du tournoi de l’Aroi. “ On partait de loin ”, rappelle Jérôme Agenor, en se souvenant qu’il y a cinq ans à Madagascar, sa sélection s’était

largement inclinée face aux Makis pour le premier tournoi à 7 de la zone et qu’il avait fallu convaincre les clubs du bien fondé d’envoyer une sélection aux championnats de France.

Un titre territorial (2017), deux titres fédéraux (2018 et 2019) ont clairement mis fin au débat. Aujourd’hui la sélection affiche “ beaucoup d’expériences ” et un “ niveau défensif exceptionnel ” qui lui permet de taper à la porte du niveau Élite en métropole et de rivaliser avec Madagascar. En stage de préparation, les Réunionnais ont obtenu un bon match nul face aux Makis l’an passé (1010) et se sont incliné de peu en amical en février dernier (12-22).

L’adversité

A l’image des deux dernières éditions du Top 6 océan Indien, la hiérarchie de la zone semble sur le papier être la sui-

vante: Mayotte, Maurice, Réunion puis Madagascar... Pour Jérôme Agenor, les Malgaches, en pleine préparation du Tournoi de qualification olympique restent indéniablement les favoris. “ On ne les a jamais battu ”, rappelle le Lotois d’origine. La sélection malgache (4e de la dernière Coupe d’Afrique) est composée en grande partie de joueurs du FTM que les Réunionnais connaissent bien. Il vaudrait mieux les éviter avant la finale et donc s’imposer face à Maurice et Mayotte. “ Mayotte il faut se méfier, prévient Agenor.

Il ne faudra pas tomber dans le panneau de l’agressivité car c’est une équipe de costauds. Maurice, ils sont beaucoup sortis mais n’ont pas matché. Ils devraient proposé un jeu très “ équipe de France ” puisqu’ils sont entraînés par Jean-Baptiste Gobelet, qui est un ancien international à 7.”

L’objectif

“ L’objectif, c’est la médaille d’or ”, rappelle Daniel Blondy. Jérôme Agenor en est conscient et a tout fait cette saison pour préparer au mieux sa sélection. “ Depuis les JO, le rugby à 7 grandit et ça nous ferait du bien de gagner après le titre de champion de France ”, avance le technicien qui constate que “ pas grand monde ne suit le rugby à La Réunion ”. En tout cas, ils semblent capables de l’emporter. Leur atout maître, le jeune international Jordan Sepho devrait les rejoindre sur place pour la phase finale. Les Makis auront bien sûr à cœur de rappeler que Madagascar est un pays de rugby, quelques semaines après les exploits des Barea. “ Politiquement, ils ont besoin de gagner ”, analyse encore Agenor, heureux de vivre cette première campagne avec “ un super groupe ” qui devrait “ ramener la bonne humeur à l’hôtel ”.

Étienne Chignac, capitaine de la sélection

“ Cool d’être les précurseurs ” Héritant du rôle capitaine à la suite de la blessure d’Arthur Sabatier, le Dionysien Étienne Chignac (27 ans) évoque les ambitions de la sélection double championne de France fédérale en titre.

• Il y a de l’excitation ?

Complètement ! On est pressé que ça se fasse et de voir ce que ça va donner car on entend que ça se prépare dur en face. On est revenu super content des championnats de France mais on s’était fixé les Jeux des Îles comme objectif cette année, donc le plus dur reste à faire.

• Vous rêvez de battre les Makis ?

Oui on a envie de viser les Makis forcément car il n’y a jamais eu de victoire contre eux. Mais comme j’ai dit aux

gars, il faudra déjà prendre match par match. Il y a quand même Maurice et Mayotte qu’il ne faut pas sous-estimer. C’est vraiment l’un après l’autre. Mais oui la cible principale, c’est les Makis. On s’entraîne pour eux et on essaye d’avancer et de s’améliorer pour les vaincre.

• Qu’est ce qui les rend si difficile à battre ?

Contre eux on n’a pas le droit à l’erreur. On l’a vu quand ils sont venus à La Réunion. Ça rajoute une petite appréhension. Cette peur de faire la faute qui va nous coûter cher car on sait qu’en rugby à 7 ça va très vite.

Un ballon perdu et ça part direct à l’essai. Chaque ballon est précieux contre eux et il va falloir optimiser au maximum.

• Cette sélection, c’est une belle aventure ?

Oui, pour moi ça fait trois ans.

J’ai connu le titre territorial il y a deux ans, le titre de champion de France fédéral l’année dernière et celui de cette année. On se connaît tous de longue date. Arthur (Sabatier), je regrette qu’il soit blessé car au delà de la sélection, c’est un pote avec lequel j’ai débuté depuis tout petit à La Réunion.

On a un sacré groupe, on est soudé. Hormis le rugby et les entraînements, il y a quelque chose qui fait qu’on est très proches les uns des autres.

Pour le terrain, ça apporte énormément. Dans la cohésion de jeu et l’esprit de groupe, on est plutôt bien.

• Le coach semble également y être pour quelque chose...

Ah ça, on a un staff complet !

Jérôme (Agenor) nous apporte car il s’implique

énormément en étant sans arrêt dans la recherche des nouveaux modes de jeu. Il observe les différents matches internationaux pour nous retransmettre ce qui se fait au plus haut niveau. On oublie pas non plus notre kiné sans qui on aurait perdu plus de gars et tous les managers qui nous entoure vraiment bien. Mais oui, Jérôme, c’est lui qui nous fait progresser, aussi bien techniquement que mentalement. On est un groupe de petits gars qui savent jouer mais qui font aussi un peu la fête. Il n’hésite pas à nous recadrer quand il faut. Je pense que si on avait quelqu’un de moins exigeant, on n’en sera pas là aujourd’hui.

• Ces Jeux des Îles, c’est aussi une occasion de mettre encore en lumière le rugby

© Photo : Philippe Chan Cheung

rugby

Transformer l’essai

à7?

C’est ce que je me dis oui.

C’est vrai que le rugby est en pleine explosion, encore plus depuis l’arrivée du 7 aux JO. Donc participer aux Jeux des Îles, pour nous, c’est énorme. On verra l’ampleur mais je pense que si on arrive à ramener quelque chose, pour le rugby réunionnais ça va ouvrir des portes. C’est cool d’être entre guillemets les précurseurs et d’ouvrir les portes aux nouvelles générations.

10

© Defimedia.info

Spécial Jeux des Îles

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1

2

Les sites

1

6

athlétisme Stade GermainComarmond Bambous

3

Boxe Centre national de boxe Vacoas

5

8

4

3

13 15

Les épreuves de cyclisme se dérouleront sur les routes et autoroutes autour du complexe sportif de Côte d’Or où sera donné le départ des trois cours es, la course individuelle en ligne, le contre-la-mointre individuel et le contre-la-montre par équipe.

CLM PAR EQUIPES (38,6 km) : autour du Complexe sportif de Côte-d’Or CLM INDIVIDUEL (18,5 km) : autour du Complexe sportif de Côte-d’Or COURSE EN LIGNE (132,4 km) : à Curepipe 1re partie (5,2 km) : municipalité de Curepipe – Rue Barry – SBM Park (départ réel) – Rond Point La Vigie.– T A D – Bretelle de Midlands – T A D – Flyover Midlands – TD – Entrée de Coriolis Road – – 16e Mile.

2e partie (circuit de 20,6 km à parcourir 6 fois, soit 123,6 km) : feux Coriolis – T A G – 16e Mile – T D – Lapeyre –Police Nouvelle France – T A D – Panneau de Rose Belle – T A G – Tout Droit Vers Rond Point Wireless – T A G – Rond Point Nouvel France – TD – vers Bretelle de Nouvelle Route – T A G – Entrée de Coriolis Road.

3e partie (3,6 km) : feux Coriolis – T A D – T D – Pont Carbonnel – T D – Municipalité de Curepipe – Arrivée.

basket-ball Gymnase de Phoenix

Stade Anjalay, Belle Vue

Camp de base de la délégation 974

Construit pour les Jeux de 2003, le gymnase de Phoenix, d’une capacité de 600 places, accueille les matches de basket. Plusieurs éditions de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI) y ont eu lieu. En juillet 2017, le gymnase avait accueilli l’Afrobasket.

12 2 1 Bambous

Gra

Mont Choisy The Ravenala Attitude

cyclisme Autour de Côte d’Or

L’enceinte où doivent se tenir les cérémonies d’ouverture et de clôture de ces Jeux a une capacité de 20 000 places environ. Il n’accueille aucun match cette année.

Le stade Auguste Vollaire de Flacq inauguré en 1991 est d’une capacité de 5 000 places environ. La Réunion y joue ses matches de poule.

Badminton Centre national de badminton Rose Hill

16

Le centre national de badminton reçoit les badistes. Il a notamment été le théâtre des championnats d’Afrique en 2004, 2007 et 2013.

Inauguré en 2003, le centre dédié à la boxe est d’une capacité de 500 places.

football Stade George V, Curepipe

football Stade Auguste Vollaire, Flacq

2

Situé à l’entrée du village de Bambous, entre Rose-Hill et Flic-en-Flac, le stade Germain-Comarmond accueille les épreuves d’athlétisme. Il est d’une capacité de 5 000 places environ. La Sud-Africaine Caster Semenya y avait réalisé, en 2009, la meilleure performance mondiale de l’année sur 800 m.

Le stade George V, construit en 1954 et rénové depuis, a été le théâtre des victoires mauriciennes aux Jeux en 1985 et 2003. L’enceinte peut accueillir plus de 6 500 spectateurs.

La finale du tournoi de foot s’y déroule le 27 juillet.

7

4

Port Louis

beau bassin

5 10

Rose Hill

3 14

Côte d’or

4

vacoas Phoenix

6 9 Curepipe

M

Spécial Jeux des Îles

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© Mauritiussportscouncil.com

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Anse-la-raie

12

and Baie

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12

JUDO Gymnase Malabar, île Rodrigues

Le gymnase de Malabar, village du centre de l’île Rodrigues, avait déjà été le théâtre des épreuves de judo en 2003 qu’il accueille encore cette année. Il vient d’être rénové et sa réouverture s’est faite le 22 juin dernier.

Campdu-Roi

Mapou

8 Belle vue

13

Ce gymnase d’une capacité de 300 places environ a été construit pour accueillir les compétitions de tennis de table en 2003.

athlétisme Parcours du semi-marathon, île Rodrigues Le départ de l’épreuve de semi-marathon se fera à Anse-aux-Anglais. Les coureurs devront ensuite rallier Port-Mathurin, puis direction Baie-aux-Huîtres. L’arrivée de la course se fait au stade de Camp-du-Roi.

7 FLACQ

9

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RUGBY 11 Northfield Rugby Field, Mapou

Le rugby revient aux JIOI. Les matches se déroulent sur le terrain de rugby appartenant de l’établissement scolaire international Northfields, à Mapou.

Volley-ball Gymnase Pandit Sahadeo, Vacoas

Célèbre pour son dôme, le gymnase Pandit Sahadeo a été inauguré en 1985 à l’occasion de la 2e édition des JIOI, tenue à Maurice, pour accueillir le basket-ball. En 2003, lors de la 6e édition, le gymnase a été rénové pour accueillir le volley-ball. Certains matches de volley-ball devraient également se jouer au complexe sportif de Saint-Pierre.

15

Beach-volley Arena Mont-Choisy

Pour la première fois depuis leur création en 1979, les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) vont faire place au beach-volley. Pour l’occasion, des nouveaux terrains de beach ont été installés du côté de Mont-Choisy, dans le nord.

Natation JUDO Complexe sportif de Côte-d’Or

C’est la grande nouveauté de ces JIOI, et le gouvernement n’a pas hésité à payer le prix fort pour doter le pays de cet équipement haut de gamme. Initialement estimé à 77 millions d’euros (31,1 milliards de roupies), le coût du complexe de Côted’Or a quasiment doublé pour atteindre les 134 millions d’euros. Situé au cœur du pays, il est doté d’une piscine olympique opérationnelle depuis le 8 juillet, d’un gymnase polyvalent, d’un terrain de football conforme aux normes Fifa et d’une piste d’athlétisme synthétique. Un bel écrin, en somme.

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14

haltérophilie Gymnase James Burty David, Curepipe

Ce gymnase de Curepipe a été inauguré en 2012. Les leveurs de fonte s’y retrouvent pour concourir dans trois épreuves: l’arraché, l’épaulé-jeté et le total olympique logo sur la carte : haltérophilie

Tennis de table Centre national de tennis de table, Beau-Bassin

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voile Grand Baie

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voile Anse-La-Raie

Les épreuves de voile (Laser 4.7, Laser STD et Laser Radial) se tiennent face au yacht club de Grand-Baie, lieu incontournable des sports nautiques à Maurice.

Le kite surf fait son apparition cette année aux Jeux. Les épreuves de kite se déroulent dans les eaux d’Anse-la-Raie, tout comme la planche à voile.

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Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Les sélections FEMMES Myriam Jalma (100 m, 4x100 m), Alyssa Hamilcaro (200 m, 4x100 m), Peggy Lopez (400 m, 4x400 m), Agathe Wolf (4x400 m), Rachel Wolf (800 m, 4x400 m), Mirella Mithra (800 m, 4x400 m), Emma Metro (1500 m, 5000 m), Delphine Derand (10 000 m), Léa Mithra (400 m haies, 4x400 m), Julie Rivière (3000 m steeple), Camille Hoareau (3000 m steeple), Dominique Gomez (marche), Jade Djelti Coreia (heptathlon, 4x100 m), Emma Mussard (4x100 m), Lilas Benard (4x100 m), Emilie Hibon (4x100 m), Zakya Etouaria (4x400 m), Garance Blaut (semi-marathon), Fleur Santos da Silva (semi-marathon, 5000 m), Daisy Colibri (semi-marathon), Camille Bruyas (semi-marathon), Alizé Brette (hauteur), Marie Lucie Vu Van Quiet (hauteur), Jade Paroix (hauteur, poids), Morgane Perret (perche), Laurianne Bègue (disque), Camélie Lauret (javelot), Aurélie Ouceny (marteau), Chantal Hodgi (semimarathon).

hommes Hajatiana Randrianasolo (100 m, 200 m 4x100 m), Pierrick Pausé (200 m, 4x400 m), Alexis Payet (400 m, 4x400 m), Elmyr Real (400 m, 4x400 m), Yvan Heidinger (800 m), Houssamoudine Ahmed (800 m, 4x400 m), Vincent Hoareau (1500 m, 800 m), Rudy Barret (1500 m), Thomas Ethève (5000 m), Fabrice Moanesa (110 m haies), Dominique Robert (400 m haies), Yann Gador (400 m haies, 4x400 m), Bertrand Eclapier (3000 m steeple), Philippe Paviel (marche), Benjamin Boivin (4x100 m, 4x400 m), Arnaud Deurweiler (décathlon), Cédric Lacouture (4x100 m), Corentin Venaissin (4x400 m), Julien Sapy (semi-marathon), Géraldo Trulès (semi-marathon), JeanMarie Cadet (semi-marathon, 10 000 m), Raphaël Célerine (hauteur), Jérémy Hubert (perche), Dylan Moilma (4x400 m), Salim Sdiri (longueur), Stéphane Grezé (triple saut), Nicaise Jeannet (disque), Stéphane Nativel (disque).

encadrement Jean-Louis Lebon (CTS), Jean-Claude Prianon (responsable de délégation), Léandre del Todesco (juge-arbitre), Jean-Jacques Prianon (responsable fond), Mickaël Aripaoutri (responsable demi-fond), Alexandre Vallon-Hoareau (responsable sprint et relais), JeanMarc Hardy (responsable sprint long et relais), Cédric Lopez et Christophe Tima (responsables épreuves combinées et haies), Nathalie Migale (responsable filles).

Si près, si loin... Il y a quatre ans à peine, l’athlétisme réunionnais vivait son apogée aux Jeux des îles, à domicile, devant son public. Portée par deux combinards de choc (Esther Turpin et Ruben Gado, deux médailles d’or chacun) et un David Hauss de gala qui avait délaissé le “ tri ” pour n’être plus qu’un simple athlète, mais quel athlète (vainqueur du 5000 m) , la délégation 974 avait amassé quinze médailles d’or. Son meilleur total depuis la toute première édition en 1979, où elle avait récolté dixneuf breloques dorées, en l’absence notable de la délégation malgache.

Quatre ans après, les choses ont beaucoup changé. Les plus beaux produits de l’athlé péi continuent de briller sur les scènes nationales et internationales, comme en témoigne le récent titre de Fabrisio Saïdy sur 400 m aux championnats d’Europe espoirs, le week-end dernier en Suède. Revers de la médaille, ils ne peuvent plus faire les beaux jours de la sélection, bien trop occupés qu’ils sont à viser la lune. Turpin, Gado, Saïdy et Randrianasolo ne défendront donc

© Photo : David CHANE

Privée de ses vedettes kréopolitaines, la sélection débarque à Maurice avec un visage très rajeuni et plutôt inexpérimenté.

De quoi susciter la prudence de l’équipe technique, qui ne préfère pas s’avancer sur un objectif chiffré.

pas leur chances à Maurice, ce qui retire au bas mot six chances de médailles pour La Réunion, voire plus en tenant compte des relais. On les pardonne volontiers, ils ont mieux à faire.

dans la liste (Rachel et Agathe Wolf, Léa Mithra, Elmyr Real, Raphaël Celerine...) ne sont en effet pas les seuls à découvrir les Jeux des îles. Une grosse délégation de coureurs venus du trail et de la course sur route (Bruyas, Rivière, Santos da Silva, Hodgi, Trulès, Cadet) sont en effet venus combler les grosses lacunes de l’athlétisme péi en matière de fond, sans grande expérience des compétitions internationales sur piste, et de tout ce que cela implique en terme d’exigence et de pression. “ Ce n’est pas comme sur un trail où on est souvent seul sur le sentier. Là, on va être exposé dans un stade, sous le feu et dans le feu ”, avertit Jean-Louis Lebon, conscient que le défi est grand pour cette sélection sans véritable repère. “ On les met dans le grand bain. Et dans un

“ On va être exposé ”

En leur absence, inutile de dire que la sélection (28 hommes et 29 femmes) perd en densité.

La présence de nombreux athlètes sans véritable référence sur le plan international interpelle forcément, à l’heure de se confronter à ce qui se fait de mieux dans la zone (les Mauriciens sur les lancers, les Malgaches sur le fond et demi-fond...). “ C’est une équipe très rajeunie, pas forcément préparée à ce genre de compétitions ”, reconnaît sans détour le CTS Jean-Louis Lebon.

Les jeunes premiers retenus

Julie Rivière, le retour aux sources Les amateurs de hors stade la connaissent sans doute bien mieux que les amoureux de la piste. Julie Rivière écume en effet les routes et sentiers de l’île depuis son installation à La Réunion avec son compagnon péi Nicolas, champion régional de trail court et long cette année.

Titrée sur le 10 km de SaintPaul et le semi-marathon en 2016, double championne régionale de cross-country (2017 et 2019), Julie Rivière compte également à son palmarès plusieurs victoires en trail (Trail Urbain de Saint-Pierre, Trail du Volcan, Trail du Colorado, Transdimitile...).

C’est pourtant bien sur la piste qu’elle a commencé à se défouler dès l’âge de huit ans. Le 3000 m steeple est même devenu sa spécialité

sous les couleurs du club MA2M de Montpellier, sa ville d’origine. Lorsque la perspective d’une participation sur cette distance aux Jeux des îles s’est présentée à elle, la sociétaire de la Dominicaine n’a donc pas hésité une seule seconde. “ J’ai toujours eu envie de les faire. Mon mari Nicolas les a faits trois fois, sur 3 000 m steeple lui aussi. Ça m’a toujours fait rêver quand il en parlait ”, livrait-elle en février après son deuxième sacre au championnat de cross.

Bien sûr, ce retour aux sources n’est qu’éphémère, le trail restant sa priorité.

Preuve en est, Julie Rivière courra la Mascareignes en fin d’année. Elle n’en reste pas moins déterminée avant le grand rendez-vous. De retour de blessure après une petite alerte au tendon

© Photo : emmanuel grondin

ATHLÉTISME

Sur la pointe des pieds

grand bain, soit on nage, soit on coule. ” Dans ces conditions, Jean-Louis Lebon ne fixe aucun objectif chiffré à ses athlètes. “ Je ne préfère pas m’avancer sur le nombre de médailles.

Je sais que les Mauriciens se sont préparés d’arrache-pied.

Nous, on se retrouve un peu

le programme Au stade Germain Comarmond, Bambous 22 juillet

• À partir de 10h00 : Longueur sourd F (finale), 100 m haies (hepta), hauteur (hepta), 110 m haies H, 100 m non-voyant H, 100 m sport adapté F, 100 m sport adapté H, 100 m F, 100 m H, triple saut H, poids (hepta), 400 m haies F, 400 m haies H, 1500 m H (finale), perche H (finale), 100 m non-voyant F (finale), 100 m non-voyant H (finale), 100 m sport adapté F (finale), 100 m sport adapté H (finale), poids F (finale), 100 m F (finale), 100 m H (finale), 200 m (hepta), longueur sourd H (finale), 110 m haies H (finale), 10 000 m H (finale).

23 juillet

d’Achille fin avril, la voilà fin prête à en découdre, face à une concurrence dont elle confesse ne rien savoir. “ On ne connaît pas les filles.

J’y vais bien sûr pour une médaille mais je ne sais pas encore quel type de course je vais faire. ” Gageons qu’elle saura retrouver ses réflexes d’antan, afin que ce retour aux sources soit un retour gagnant.

• À partir de 11h30 : longueur (hepta), poids sport adapté H (finale), 400 m F, 400 m H, javelot (hepta), poids sport adapté F (finale), marteau H (finale), triple Saut F, 400 m haies F (finale), 400 m haies H (finale), hauteur H (finale), 800 m (hepta), 800 m H, 800 m F, javelot F (finale), 5000 m marche F (finale), 10 000 m F (finale).

24 juillet

• À partir de 10h00 : 100 m (déca), 200 m sourd F, 200 m sourd H, 100 m haies F, longueur (déca) 200 m F, 200 m H, poids (déca), hauteur H, 100 m haies F (finale), javelot H,

comme une petite région face à des nations qui ont des moyens. ” Au-delà des résultats, le staff attend surtout un bon comportement des sélectionnés. “ Si les athlètes ont donné le meilleur d’eux-mêmes, on sera satisfait, conclut Lebon ” Reste à savoir si le public le sera lui aussi.

longueur sport adapté F (finale), 400 m F (finale), 400 m H (finale), 3000 m steeple F (finale), 3000 m steeple H (finale), 200 m sourd F (finale), 200 m sourd H (finale), longueur sport adapté H, 800 m F (finale), 800 m H (finale), disque F (finale), 200 m F (finale), 200 m H (finale), 400 m (déca), 5000 m F (finale).

25 juillet

• À partir de 11h00 : 110 m haies (déca), disque H, perche H, longueur F, javelot (déca), poids H (finale), 1500 m F (finale), 10 000 m marche F (finale), 1500 m H, 4x100 m F (finale), 4x100 m H (finale).

26 juillet

• À partir de 15h20 : perche F (finale), 800 m sport adapté F (finale), hauteur F (finale), 800 m sport adapté H (finale), longueur H (finale), 1500 m fauteuil F (finale), 1500 m fauteuil H (finale), 5000 m fauteuil H (finale), 4x400 m F (finale), 4x400 m H (finale), semi-marathon F et semi-marathon H (à Rodrigues).)

Palmarès 974 1979 (*) : 19 or, 19 argent, 10 bronze 1985 : 9 or, 13 argent, 10 bronze 1990 : 10 or, 8 argent, 12 bronze 1993 : 11 or, 9 argent, 8 bronze 1998 : 12 or, 12 argent, 17 bronze 2003 : 8 or, 10 argent, 11 bronze 2007 : 7 or, 11 argent, 13 bronze 2011 : 13 or, 12 argent, 11 bronze 2015 : 15 or, 20 argent, 11 bronze

(*) Sans Madagascar.

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

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Les sélections FEMMES Emma Morel (CN Saint-Joseph), Manon Dijoux (CN Saint-Joseph), Marie Ethève (CN Saint-Joseph), Stacy Taquet (CN Saint-Joseph), Romane Fendard (CN Possession), Malia Savigny (CN Possession), Amélie Bordes (Asec), Clémentine Turpin (La Jeanne Natation), Lou Ditière (Dauphins du Toec), Alizée Morel (Dauphins du Toec).

hommes Damien Delmotte (la Jeanne Natation), Nicolas Bouhet (La Jeanne Natation), Benoît Debast (Dauphins Saint-Louisiens), Jean-Patrick Bernet (Dauphins Saint-Louisiens), Tom Foulquier (Dauphins Saint-Louisiens), Mathieu Ceüs (Aquatic club de l’Est), Gregory Robert (Aquatic club de l’Est), Antoine Morel (CN Saint-Joseph), Pablo Sénéscat (Asec), Loïk Payet (Lyon métropole), Jean-Baptiste Bernet (Lyon Métropole), Pierre-Yves Desprez (Alliance Dijon Natation), Ambroise Petit (AS Monaco), Corentin Trinez (CN Antibes), Millian Boucher (Dauphins du Toec).

ENCADREMENT Guilène Faubourg (chef de délégation), Franck Schott (sélectionneur), Frédéric Delmotte, Krystel Tschumi et Jovani Marsan (entraîneurs).

Palmarès 974 1979 : 25 or, 19 argent, 16 bronze 1985 : 20 or, 16 argent, 18 bronze 1990 : 18 or, 16 argent, 12 bronze 1993 : 29 or, 21 argent, 4 bronze 1998 : 31 or, 16 argent, 8 bronze 2003 : 26 or, 16 argent, 13 bronze 2007 : 26 or, 19 argent, 15 bronze 2011 : 24 or, 27 argent, 9 bronze 2015 : 30 or, 21 argent, 6 bronze

Après un cru 2015 exceptionnel, la sélection s’apprête à plonger dans le grand bain mauricien avec 14 nouvelles têtes mais une ambition intacte grâce à ses leaders.

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Le contexte

L’éventuel boycott des Jeux des Îles et le flou entourant le budget du Club R a fait prendre du retard au sélectionneur Franck Schott qui n’a déclenché les rassemblements que le 1er juillet dernier après un premier week-end de cohésion aux Makes. Globalement, un manque d’enthousiasme autour des Jeux s’est ressentie au bord du bassin du Chaudron cette saison et certains jeunes prometteurs ont même volontairement décliné la sélection sous conseils de leurs entraîneurs. “ Il n’y a pas eu une montée en puissance par rapport aux Jeux des Îles ”, regrettait Schott en mai dernier, au moment de dévoiler la sélection. Depuis deux semaines, les entraînements vont heureusement bon train sous la conduite des trois entraîneurs désignés : Krystel Tschumi (CN Saint-Joseph), Frédéric Delmotte (La Jeanne Natation) et Jovani Marsan (ACE), qui heureusement avait anticipé la préparation.

© Photo : Emmanuel Grondin

ifficile d’envisager une razzia aussi forte qu’en 2015 (30 médailles d’or sur 38 possibles) ou même qu’en 1998 (31 sur 32 possibles, le record), mais la sélection péi devrait rapporter un nombre conséquent de médailles d’or de l’île Sœur.

Reste à savoir combien. Au complexe sportif de Côted’Or, quatorze Réunionnais vivront leurs premiers Jeux.

La sélection

Les critères de sélection étaient simples : les deux meilleurs par nage sont qualifiés pour Maurice, en sachant que pour les Kréopolitains, ces derniers devaient être en tête de leurs épreuves. Résultat : une sélection équilibrée et réduite à 25 nageurs (dont huit Kréopolitains) où l’on retrouve neuf membres de la sélection de 2015 : les Toulousaines Alizée Morel et Lou Ditière, les SaintJoséphoises Emma Morel et Manon Dijoux, le Dijonnais Pierre-Yves Desprez, l’Antibois Corentin Trinez, le dossiste du Port Damien Delmotte ou encore les revenants des Dauphins SaintLouisiens, Jean-Patrick Bernet et Benoît Debast, le doyen de la sélection. A leurs côtés, beaucoup de nouvelles têtes dont des très jeunes comme les deux 2005 du CN Possession, Romane Fendart et Malia Savigny, qualifiées chacune sur une nage et la Saint-Joséphoise Marie Ethève (14 ans).

L’adversité

Franck Schott l’admettait il y a quelques semaines : “ Nous n’avons plus de nouvelles des autres îles ! ” Les Mauriciens n’ont plus été vus à La Réunion depuis le Meeting de l’océan Indien 2017. La sélection quadricolore (19 nageurs) a été dévoilée à la mi-mai et comme prévu, les deux stars mauriciennes, Bradley Vincent (qui prendra part à sept épreuves individuelles) et Mathieu Marquet, concentrent les principaux espoirs de médailles pour l’île Sœur.

Pour les Seychelles en revanche, le flou persiste alors que le sélectionneur, Guillaume Bachmann (ancien sélectionneur de La Réunion) a été suspendu en avril dernier à la suite d’une accusation pour “ acte indécent ”. On annonce malgré tout la présence dans la sélection de ses deux fils, Simon et Mathieu, réputés au papillon et peut-être un comeback de la dossiste d’origine américaine Alexus Laird, médaillée d’or en 2015.

Les chances de médailles

le programme 19 juillet

Chez les dames, Alizée Morel, Emma Morel, Manon Dijoux et Lou Ditière devraient truster les médailles d’or. La jeune génération à l’image de Clémentine Turpin, Stacy Taquet ou Amélie Bordes voudra aussi briller en individuel et en relais.

Chez les hommes, la bataille s’annonce plus serrée pour les sprinters Loïk Payet et Gregory Robert, en confrontation directe avec Bradley Vincent.

Idem pour le spécialistes du 400 m comme Debast ou Trinez, qui auront Mathieu Marquet dans les pattes. Les dossistes Pierre-Yves Desprez, Tom Foulquier ou Damien Delmotte auront le champ-libre à priori, tout comme Millian Boucher et Antoine Morel à la brasse. La densité de la sélection masculine devrait aussi offrir beaucoup de médailles en relais.

• 50 nage libre femmes et hommes (séries et finales), 400 m quatre nages femmes et hommes (séries et finales), 50 brasse femmes et hommes (séries et finales), relais 4x100 nage libre femmes et hommes (finales).

20 juillet

• 50 dos femmes et hommes (séries et finales), 200 nage libre femmes et hommes (séries et finales), 100 papillon femmes et hommes (séries et finales).

21 juillet

• 100 nage libre femmes et hommes (séries et finales), 200 quatre nages femmes et hommes (séries et finales), 100 brasse femmes et hommes (séries et finales), 50 nage libre femmes/hommes HS malentendants (séries et finales), relais 4x200 nage libre femmes et hommes (finales).

MOREL EN PREMIÈRE LIGNE À 22 ans, Emma Morel fait figure d’ancienne. Moins que le doyen Benoît Debast (29 ans) ou que le professeur de physique-chimie Jean-Patrick Bernet (27 ans), mais presque autant que son homonyme Alizée Morel (24 ans). Il y a quatre ans pour ses 2e Jeux, la Réunionnaise avait été l’une des plus performantes avec trois médailles d’or dans sa spécialité (50, 100, 200 papillon) et trois autres en relais (4x100, 4x200 et 4x100 quatre nages). Cette fois, elle tentera de doubler ses médailles et d’aller en chercher des nouvelles puisqu’elle s’est montrée la plus rapide sur le dos. “ On m’attend un petit

peu, remarque-t-elle. Ce qui est bien, c’est que j’ai l’occasion de toucher à des nouvelles courses avec le 50, 100 et 200 m dos que je n’ai jamais nagé aux Jeux des Îles. ” Un challenge excitant pour celle qui reconnaît se lasser des déplacements en métropole et qui préfère la cohésion des sélections. “ Là, on est une délégation de 25 nageurs, donc on peut s’encourager, lance-t-elle. C’est le petit plus qui va faire que si on est côte à côte avec une autre nageuse, on peut se pousser dans ses retranchements. ” Touchée par une dengue assez “ hard ” il y a un mois, la Réunionnaise a perdu

22 juillet

• 100 dos femmes et hommes (séries et finales), 400 nage libre femmes et hommes (séries et finales), 50 nage libre femmes/ hommes HS physiques, 50 papillon femmes et hommes (séries et finales).

23 juillet

quelques kilos et a dû limiter sa préparation. On espère que ça ne l’empêchera pas de briller à Maurice où elle pourra compter sur le soutien de son habituel entraîneur Krystel Tschumi et ses deux coéquipiers d’entraînement, Manon Dijoux et Antoine Morel. Son petit-frère qui à 18

ans vivra ses premiers Jeux. “ A l’entraînement c’est mon pilier, confie-t-elle. Avec mes parents qui ont toujours été derrière nous, il est toujours là, depuis tout petit, pour m’encourager.

Je suis super fière de lui ! Je ne sais pas si dans 4 ans je referai les Jeux, donc c’est super de partager ce moment avec lui. ”

© Photo : Philippe Chan Cheung

natation

nouvelle vague

• 200 dos femmes et hommes (séries et finales), 200 papillon femmes et hommes (séries et finales), 200 brasse femmes et hommes (séries et finales), 50 nage libre femmes/ hommes HS intellectuelle (séries et finales), 800 nage libre femmes (finales), 1500 nage libre hommes (finales), relais 4x100 quatre nages femmes et hommes (finales).

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Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

La sélection Jean-Denis Armand (SainteMarie VC), Emmanuel Chamand (VC Saint-Denis), Sébastien Elma (VC SainteRose), Dorian Percrule (CC Saint-Louis), Paul Rivière (VC Ouest), Arthur Vatel (CC SaintLouis), Chef de délégation : Karine Dudon, arbitre : Fabrice Bègue, sélectionneur : Anthony Chefiare, Intendant : Jean-Marie Furcy.

Palmarès 974 1979 : 2 or, 3 argent, 3 bronze 1985 : 2 or, 2 argent, 1 bronze 1990 : 3 or, 2 argent, 1 bronze 1993 : 2 or, 2 argent, 3 bronze 1998 : 1 or, 2 argent 2003 : 1 or, 2 bronze 2007 : 2 or, 3 argent, 2 bronze 2011 : 1 or, 3 argent 2015 : 2 or

le programme SAMEDI 20 juillet

• Contre-la-montre par équipes autour du complexe sportif de Côte-d’Or (37,1 kilomètres) MARDI 23 juillet

• Contre-la-montre individuel autour du complexe sportif de Côte-d’Or (18,5 kilomètres) SAMEDI 27 juillet

• Course en ligne de Curepipe à Curepipe (132,4 kilomètres)

© Photo : Emmanuel Grondin

Déjà présent en 2015, comme remplaçant, Arthur Vatel fait toujours partie d’une sélection qui cherchera à conquérir au moins un titre.

nantie de deux médailles d’or en 2015, mais battue dans la course en ligne, la sélection de la Réunion de cyclisme tentera de ramener au moins un titre. Face à une équipe de Maurice puissante, déterminée et qui rêve de Grand Chelem. ce sera compliqué. Mais loin d’être impossible.

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epuis 1979, La Réunion a raflé seize des vingtsept titres mis en jeu en cyclisme. Le vélo est donc bien un atout majeur de notre île dans cette compétition indianocéanique.

La sélection. L’équipe semble avoir été facile à bâtir. Elle réunit les six meilleurs coureurs locaux de la saison. “Au début d’année, il y avait des doutes, mais au bout de deux mois, ça s’est confirmé que c’étaient eux qui sortaient du lot”, confirme Anthony Chefiare, le sélectionneur.

La preuve, les six sélectionnés ont terminé dans les neuf premiers du championnat régional de contre-la-montre. Cinq d’entre eux étaient dans les huit premiers de celui en ligne.

“Ce sont souvent eux qui dominent, grâce notamment au travail qu’ils fournissent”, estime Chéfiare.

Chamand, Elma et Vatel étaient déjà il y a quatre ans. Rivière a 35 ans, Armand 30. Seul Percrule, 20 ans, fait donc figure de petit nouveau dans une sélection très expérimentée.

“A l’extérieur, il y a une sorte de pression qu’il faut appréhender, rappelle Chéfiare. Il ne faut pas seulement être fort dans les jambes, il faut aussi l’être mentalement.” Les Réunionnais

s’envoleront à six aujourd’hui, mais vendredi, à la veille de la première épreuve, Anthony Chéfiare désignera l’équipe de cinq qui devra participer aux trois courses. La préparation.

Outre les compétitions locales, dont l’Etoile encore ce weekend, la sélection est partie à Maurice reconnaître le parcours au mois de mai. Surtout, elle s’est envolée à la mi-juin, pour douze jours en métropole.

“ Maurice, grand favori ” Elle y a d’abord disputé des épreuves régionales, avec la victoire d’Armand, et les podiums de Percrule et Elma.

Puis elle s’est frottée à l’élite nationale amateur lors du Tour du Nivernais-Morvan que seul Paul Rivière a réussi à terminer.

“C’était une autre planète, reconnaît Chéfiare. Mais les gars ont vu autre chose. Ils ont compris que dans ce genre de contexte, fallait vraiment s’accrocher. Ça permet de gagner du rythme, parce que ça va toujours à fond, et de resserrer les liens dans la difficulté.” Le parcours. Les deux contre-lamontre se courent sur le même circuit. Une boucle autour du complexe de Côte-d’Or, à effectuer une fois pour le chrono individuel, deux fois pour celui par équipes. “C’est plutôt roulant, mais il y a quand même

une petite patate à passer, résume Chéfiare. Un peu comme celle qu’on rencontre à Sainte-Suzanne et qui peut-être très casse-pattes.” La course en ligne, elle, se disputera sur un tracé assez valloné. “Surtout, ce sera très venteux, du vent de côté, ça va être très sélectif à cause de cela”, estime Chéfiare. L’adversité. “Maurice est le grand favori”, lance Chéfiare.

Pas d’intox chez le Dionysien. À la maison, la sélection mauricienne sera compliquée à traire. Double vainqueur du Tour de La Réunion, Christopher Lagane a fait des Jeux son objectif absolu. Son frère, Grégory, et Dylan Redy, sortent d’une demi-saison en France. Et Yannick Lincoln, vainqueur à BrasPanon en 2015, “reste toujours Lincoln”, comme le dit Chéfiare.

Même à 36 ans.

Par rapport au pay organisateur, les autres îles semblent un peu en retrait. Les objectifs. “On visera au moins une médaille d’or, le reste sera du bonus.” Les Réunionnais savent que ce sera dur. Mais ils ont les qualités pour réussir quelque chose. Surtout dans une épreuve comme le contre-la-montre par équipes, où l’entente collective prend le pas sur la classe individuelle. “On n’y va pas la fleur au fusil, mais pas non plus en victime expiatoire”, conclut Chéfiare.

Le contre-la-montre par équipes, une discipline particulière... que les Réunionnais maîtrisent plutôt bien.

chrono-maître « En général, c’est un exercice qui fait peur.» Une étape de haute montagne? Un sprint massif? Un chrono individuel?

Rien de tout ça. Quand Sylvain Chavanel, l’ancien coureur pro, s’exprime en ces termes dans l’Equipe du 7 juillet dernier, il évoque... le contre-la-montre par équipes. L’épreuve qui lancera le cyclisme aux Jeux le 20 juillet est un vrai casse-tête pour les coureurs. Ou plutôt: pour les directeurs sportifs. Encore plus pour la sélection de La Réunion. Les coureurs de l’île n’ont en effet que très peu d’occasions de disputer ce genre d’épreuve. Une ou deux fois, par an, pas plus. Peu d’entraînements, donc. Mais aussi peu d’automatismes. Par définition, la sélection n’est pas un club.

Les cinq coureurs retenus n’ont pas l’habitude d’evoluer ensemble. Il n’y a pas les affinités de coursiers qui vivent toute l’an-

née les uns à côté des autres.

Dernier obstacle, une équipe bâtie pour les trois épreuves (CLM par équipes, CLM individuel, course en ligne) des Jeux n’est pas forcément composée uniquement de spécialistes du chrono. Or, l’exercice pose tant de questions. Dans quel ordre disposer les coureurs? A quelle fréquence prendre les relais? A quelle allure rouler? Le plus vite possible ou tous à la même vitesse? Comment se positionner par rapport au vent? Avec des relais longs ou en éventail?

Tous ces tracas, La Réunion les avait parfaitement avalés le 2 août 2015, en décrochant l’or à l’Etang-Salé. Parce qu’Anthony Chéfiare avait fait travailler et travailler encore ses coureurs.

Cette année, la sélection a de nouveau bossé. Beaucoup. A tel point que personne ne serait étonné si La Réunion récidivait dimanche à Côte-d’Or.

© Photo :patrick georget

cyclisme

Du pain sur la planche

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

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Les sélections FEMMES Pauline Pausé (-48 kg, US Salazes), Sylvie Clapier (-52 kg, Cap Pavilly), Naomi Raharison (-57 kg, Sainte-Geneviève Sports), Terry Hoareau (-63 kg, JC SaintDenis), Aurélie Rajaonarison (-70 kg, Dojo Saint-Leu), Mayla Bertschy (-78 kg, SaintGeneviève Sports), Léa Fontaine ( +78 kg, Sainte-Geneviève Sports).

hommes Quentin Baleya (-60 kg, ADGQ JCM Saint-Paul), Ruddy Pinchard (-66 kg, US Orléans Judo Jujitsu), Théo Pitaval (-73 kg, Dojo Dionysien), Clément Grimaud (-81 kg, Dojo Dionysien), Ruddy Cendier (-90 kg, ADGQ JCM Saint-Paul), Matthieu Dafreville (-100 kg, JC Saint-Denis), Adrien Chu-Cheung-Kum (+100 kg, ADGQ JCM St-Paul).

encadrement Bernard Laterrière (chef de discipline), Gilles Guérrero et Natacha Bénard (sélectionneurs).

le programme Lundi 22 juillet

• Compétition individuelle des -48 kg à -63 kg chez les dames, des -60 kg à -73 kg chez les hommes. À partir de 10h00 (phase finale à 16h00).

Mardi 23 juillet

• Compétition individuelle des -70 kg à +78 kg chez les dames et -81kg à +100 kg chez les hommes. À partir de 10h00 (phase finale à 16h00).

la sélection presque au complet pendant la cérémonie de désignation du porte-drapeau.

Une sélection rajeunie s’envole pour Maurice avec dans ses rangs la nouvelle tête d’affiche du judo péi, Léa Fontaine et son ancienne gloire, l’inoxydable Matthieu Dafreville.

D

ix médailles d’or individuelles, une médaille d’or par équipes (les hommes), c’est peu dire que la sélection avait fait très fort en 2015 à domicile dans le sillage de son porte-drapeau Matthieu Dafreville. Quatre ans plus tard, c’est quasiment une toute nouvelle équipe qui part à Maurice.

Le contexte.

La mise sous tutelle financière de la ligue en 2016 et la destitution de l’entraîneur du pôle espoir avait mis le judo péi K.O. Il s’est relevé assez vite grâce à une cure d’austérité et une nouvelle équipe technique régionale.

Repris en main par Justin Guillemin, le pôle espoirs n’a pas tardé à fournir à nouveau de bons résultats et des nouveaux talents pour la sélection. En tête évidemment, la talentueuse Léa Fontaine, qui en deux ans, a gravi les échelons au point d’être aujourd’hui appelée régulièrement en équipe de France senior, tout en étant encore

junior. Mais d’autres pourraient lui emboîter le pas.

La préparation.

Elle a commencé très tôt. Dès janvier, Natacha Bénard et Gilles Guerrero (les deux sélectionneurs) ont organisé une première revue d’effectif à Salazie puis un stage intensif au Dojo régional. Les “ présélectionnés ” ont eu l’occasion de se tester lors de l’Open international de Saint-Denis.

Ensuite ? Plusieurs rassemblements à Champ-Fleuri, des déplacements en métropole, des tests-matches... Avant l’annonce de la liste définitive en avril. Deux catégories ont fait l’objet de matches de barrage : Ruddy Pinchard (-66 kg) et Ruddy Cendier (-90 kg) se sont imposés. En juin, la sélection s’est aussi testée à Madagascar.

La sélection.

Matthieu Dafreville (37 ans), Théo Pitaval (26 ans), Sylvie Clapier (33 ans), tous les trois été médaillés en 2015 et la Saint-Leusienne Aurélie Rajahonarison qui dispute ses premiers Jeux,

L’adversité.

“ On connaît plus ou moins bien l’opposition ”, confie Natacha Bénard.

Les Réunionnais ont tout de même eu un avant goût de la concurrence mauricienne lors du dernier Open de Saint-Denis et même des Malgaches à l’Open des Mascareignes. Les Mauriciens, entraînés par un directeur technique métropolitain (Baptiste Leroy, ancien coéquipier de Dafreville) ont fait confiance à la jeunesse et s’annoncent solides dans les catégories

lourdes (Adonis Hansley et Sébastien Perrine). La Rodriguaise Christianne Legentil, absente des JIOI en 2015 mais présente aux JO de Londres en 2012 (7e), est une cliente en -52 kg.

Sarah Silva (-57 kg) et Laurent Pascal (-60kg) sont pas mal non plus.

Les chances de médaille

“Il y a 16 médailles d’or à aller chercher et on verra ce que nous réserve la compétition ”, lançait une Natacha Bénard prudente. On voit mal en tout cas ce qui privera Matthieu Dafreville d’une nouvelle médaille d’or ou Léa Fontaine d’un premier sacre. Pour les autres, rien ne sera simple mais ils ont de bonnes chances.

La compétition par équipes à Rodrigues s’annonce bouillante. “ L’épreuve par équipes, ce n’est jamais gagné d’avance, prévient la sélectionneuse. À Maurice, il y a toujours le facteur arbitrage. Ceux qui ont l’expérience vont gérer mais les jeunes peuvent subir le poids de la pression. On devra batailler ! ”

Léa Fontaine très attendue

Jeudi 25 juillet

• Compétition par équipes. À partir de 10h30 (phase finale à 14h00).

© Photo : Emmanuel Grondin

Palmarès 974 1985 : 8 or, 4 argent, 3 bronze 1990 : 9 or, 8 argent, 7 bronze 1993 : 9 or, 2 argent, 6 bronze 1998 : 5 or, 5 argent, 9 bronze 2003 : 10 or, 6 argent, 12 bronze 2007 : 6 or, 8 argent, 7 bronze 2011 : 8 or, 2 argent, 3 bronze 2015 : 11 or, 2 argent, 2 bronze

font clairement figures d’anciens aux côtés de la jeune génération. Tous ou presque sont passés par le pôle espoirs et certains y sont encore à l’image de la talentueuse Pauline Pausé (championne de France 3e division l’an passé). Les meilleurs évoluent au plus haut niveau national et international comme Mayla Bertschy et surtout Léa Fontaine, championne de France junior et membre de l’équipe de France. Au delà du niveau de chacun, c’est aussi “ l’investissement au quotidien ” qui a pesé.

À 17 ans, Léa Fontaine est la nouvelle patronne du judo réunionnais. La Saint-Leusienne suit une progression fulgurante depuis deux ans. En 2018, encore licenciée au JCM Saint-Denis, elle avait remporté le tournoi de France puis enchaîné avec les titres de championne de France et championne d’Europe cadette +70 kg.

Intégrant par la suite le pôle France de Strasbourg en même temps que Mayla Bertschy, elle a changé de catégorie (+78 kg) mais continué d’écraser la concurrence avec un premier titre senior aux championnats de France 2e division. Depuis, les victoires pleuvent comme les sélections en équipe de France. Titrée chez les

juniors cette année, Léa Fontaine a également remporté plusieurs European cup et postule à une place en équipe de France senior. En attendant, elle se fera une joie de disputer ses premiers Jeux des Îles. En 2016, elle avait déjà connue les joies d’une sélection à l’occasion des Jeux de la CJSOI à Madagascar.

© Photo : Emmanuel Grondin

judo

la carte jeune

Spécial Jeux des Îles

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Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Titulaires : Kévin Tsang Hing Lam (-49 kg), Ali Maoulana (-52 kg), Jami Abdallah (-56 kg), Julien Samourgompoullé (-60 kg), Bertrand Pasquin (-64 kg), Sébastien Hoareau (-69 kg), Benjamin Imouza (-75 kg), Georges Castel (-81 kg), JeanClaude Jeanson (-91 kg), Romain Ticane (+91 kg).

Entraîneurs : Raymond Gevia et Willy Blain.

Palmarès 974 1979 : 4 or, 2 argent, 2 bronze.

1985 : 2 or, 2 argent, 2 bronze 1990 : 1 or, 2 argent, 6 bronze 1993 : 4 or, 4 argent, 0 bronze 1998 : 5 or, 4 argent, 1 bronze 2003 : 1 or, 0 argent, 7 bronze 2007 : 4 or, 4 argent, 7 bronze 2011 : 2 or, 1 argent, 7 bronze 2015 : 5 or, 2 argent, 3 bronze

le programme Au centre national de boxe (Vacoas) 21 juillet

• Tirage au sort 17h (Hôtel Balaclava) 22 juillet

• Quarts de finale, 17h 24 juillet

• Demi-finales, 17h 26 juillet

• Finales, 17h

Les boxeurs ont raflé cinq médailles d’or il y a quatre ans à La Réunion. À Maurice, la tâche s’annonce ardue, mais le camp 974 y croit.

Place au sport ! Les camps Hoarau et Lorion s’écharpent depuis novembre 2016 pour la présidence du comité régional de boxe. Finalement, ce dernier a démissionné à trois semaines des Jeux. Mais Danielle Arrighi, la vice-présidente a pris la suite par intérim et l’a assuré : “ Tout est calé pour les Jeux ”. Et c’est tant mieux ! Car les boxeurs réunionnais n’ont pas lésiné sur leurs efforts pour disputer la prestigieuse compétition mauricienne. Les premiers regroupements ont débuté l’an dernier. L’écrémage a ensuite été réalisé en se basant sur les champions et vice-champions de La Réunion. “ Quelques malheureux, qui avaient réalisé de belles performances ont quand même été pris ”, précise Raymond Gévia, l’un des deux entraîneurs de la sélection avec Willy Blain.

“ Ils sont fin prêts ”

Au final, une vingtaine de boxeurs ont ainsi été sélectionnés et ont pu se retrouver une fois par mois. L’assiduité à ces rassemblements, combinée aux résultats lors des compétitions, a défini un groupe de dix (+ 2 remplaçants), à l’issue du gala Yves Arrighi (18 mai), synonyme de sélection définitive pour un stage en métropole et destiné à resserrer les liens dans la Loire et au Creps à Nancy, avec l’équipe

de France espoirs. “ L’entraînement et les tests en communs ont été enrichissants pour se situer par rapport au haut niveau ”, confie Gévia. Car du niveau, à Maurice, il n’en manquera pas. L’adversité dans les catégories légères proviendra principalement des Mauriciens.

A contrario, les plus lourdes devront se méfier des Seychellois. “ Avec les moyens que l’on a, on a optimisé au maximum pour être prêt au combat ”, commente le sélectionneur. “ Je sens les boxeurs monter en puissance.

Ils sont fin prêts ”. En 2015, la délégation 974 a ramené dix médailles, dont cinq en or. À Maurice, elle n’ira pas pour faire moins bien. “ On ira pour les dix, indique Gévia. Après, la couleur, on verra. Concernant l’or, on essaiera d’égaler les cinq, même si à Maurice, ce sera plus difficile.

Disons qu’à quatre en or, ce sera gagné. ” Pour y arriver, pas de Rodriguez, de Kaouachi, ni d’autres Kréopolitains. Le comité a choisi à l’unanimité de choisir des boxeurs exerçant à La Réunion. “ La volonté a été unanime, précise Gévia. En France, ils ont déjà leurs compétitions ”. En guise de chef de file, Georges Castel a été choisi comme capitaine, avec ses trois participations, jamais récompensées du sacre ultime. “ On espère fort qu’il touchera l’or, cette fois ”, imagine un Gévia, plus optimiste que jamais.

les sélections FEMMES Deborah Virama (CH La Plaine, 45 kg), Chloé Bègue (CFSP SaintPierre, 49 kg), Stéphanie Lauret (CFSP Saint-Pierre, 49 kg), Caroline Damour (CFSP Saint-Pierre, 55 kg), Loane Payet (SCHM Saint-Paul, 55 ou 59 kg), Nina Franquine (La Fournaise, 64 kg), Mélissa Agapet (La Fournaise, 71 kg), Caroline Prouet (CFSP Saint-Pierre, 76 ou 81 kg), Clarisse Tissot (CH La Plaine, 87 ou +87 kg), Neige-Line Edmond ( SCHM Saint-Paul , 45 kg).

l’entraîneur raymond Gévia est confiant à quatre jours du grand rendez-vous.

© Photo : yann huet

hommes Etienne Essob (SCHM Saint-Paul, 55 kg), David Essob (SCHM SaintPaul, 55 kg), Erwan Marka (CSPJ Saint-Denis, 61 kg), Julien Omar (La Fournaise, 73 kg), Romain Dijoux (La Fournaise, 81 kg), Nicolas Mussard (CFSP Saint-Pierre, 89 kg), Jérôme Cadet (CHRF Mahaveli, 89 ou 96 kg), Jean-Philippe Prugnières (HC Tampon, 102 kg), Bryan Virginius (CSPJ Saint-Denis, 109 ou +109 kg), Erick Marel ( Sainte-Marie, +109 kg).

Entraîneurs : José Hoarau (HC Tampon) et Richard Olivier (SCHM Saint-Paul).

Chef de discipline : Didier Leroux

© Photo : david chane

HALTÉROPHILIE

La sélection

un blason à redorer

© Photo : emmanuel grondin

boxe

L’Or puissance cinq

Après le fiasco de 2015 (18 médailles), la délégation 974 d’haltérophilie a une revanche à prendre. L’objectif, cette année, est fixé à 30 médailles minimum.

L’haltérophilie péi se porte bien. Beaucoup mieux que depuis 2015, où les athlètes réunionnais n’étaient parvenus à récolter que 18 médailles (contre 33 en 2011 et 2015). Quatre ans plus tard, le conseiller technique national Didier Leroux n’y va pas par quatre chemins et se montre optimiste. “ L’objectif, c’est 30 médailles, lance-t-il avec ambition. On a une revanche à prendre, avec une équipe qui marie jeunes et anciens. ” Ils seront 10 chez les hommes, autant chez les dames. Avec une possibilité de 6 médailles d’or annoncées. “ Je l’espère en tous les cas ”, annonce Leroux. Romain Dijoux, paré d’or en 2015 (arraché, épaulé-jeté et total) sera l’un des principaux atouts de la sélection, avec Bryan Virginius, Nicolas Mussard, Julien Omar, Chloé Bègue, Caroline Prouet, Déborah Virama et Neige-Line Edmond. “ Vraiment tous les clubs sont représentés, se satisfait le CTN. Si les Malgaches viseront au moins 15 breloques dorées, Leroux espère secrètement jouer les premiers rôles au nombre total de médailles, dans un combat à distance face aux Mauriciens. “ Il

le programme Au gymnase James Burty David à Trou-aux-Cerfs 21 juillet

• Dames (45 et 49 kg) 15h, hommes (55 et 61 kg) 18h 22 juillet

• Dames (55 et 59 kg) 18h, hommes (67 et 73 kg) 16h 24 juillet

• Dames (64, 71 et 76 kg) 18h, hommes (81, 89 et 96 kg) 15h 25 juillet

• Dames (81, 87 et +87 kg) 15h, hommes (102, 109 et +109 kg) 18h

Palmarès 974 1979 : 7 or, 1 argent, 1 bronze 1985 : 6 or, 3 argent 1990 : 4 or, 1 argent, 2 bronze 1993 : 1 or, 4 argent, 1 bronze 1998 : 7 or, 10 argent, 5 bronze 2003 : 13 or, 9 argent, 12 bronze 2007 : 8 or, 10 argent, 15 bronze 2011 : 5 or, 10 argent, 18 bronze 2015 : 3 or, 4 argent, 11 bronze

y aura deux Malgaches qui sont dans les meilleurs mondiaux, décrit le CTN. Madagascar a beaucoup de moyens depuis deux ans (en quête de quatre quotas olympiques, NDRL).

Les Seychelles et Maurice sont également très forts. Nous, on a la chance d’être bons en nombre. ” Si le crossfit a beaucoup apporté, l’inconnu repose sur la capacité de ces athlètes à appréhender la compétition.

Mais les regroupements de la sélection s’opèrent maintenant depuis deux ans, le week-end. Rien n’est laissé au hasard. La motivation à son comble. La délégation a pu se réunir une semaine complète, récemment (8-12 juillet), au CrossFit de Saint-Pierre et au Creps de la Plaine-des-Cafres, histoire de peaufiner la cohésion de groupe. Un “ test-event ” a même été mis en place dans la capitale du sud, pour habituer les athlètes aux conditions qui les attendent.

Les haltérophiles péi semblent sur le bon chemin et comptent bien reprendre leur rôle à cœur. Celui de se replacer parmi les principaux pourvoyeurs de médailles du Club R.

gros plan

UN MAURICIEN MANQUE UN CONTROLE ANTI-DOPAGE Quatorze Mauriciens sont rentrés de leur stage de préparation, en Chine, le 11 juillet dernier. L’un d’entre eux a dû rentrer avant. Yannick Coret (-73 kg), a effectivement été rapatrié le 5 juillet, pour avoir enfreint la charte de bonne conduite en manquant un contrôle antidopage inopiné. Convoqué mercredi dernier par la Fédération mauricienne d’haltérophilie pour expliquer son absence au contrôle, le médaillé d’or en 2015 à La Réunion a finalement présenté un certificat médical par courriel, pour demander le renvoi de sa convocation.

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Les sélections

Le ping péi a certainement vécu son heure de gloire en 2015 à La Réunion, lorsque Sébastien Maillot et Cédric Agathe ont apporté les deux dernières médailles au camp 974, à l’issue d’une finale épique du simple messieurs. Maillot s’était imposé face à son meilleur ennemi, consacrant la domination de la sélection de Nelson Fontaine.

Avec douze médailles dans l’escarcelle (3 en or, 7 en argent et 2 en bronze), La Réunion avait pulvérisé son précédent record (6 médailles en 2011 aux Seychelles). Symbole de cette génération conquérante, Sébastien Maillot s’est vu récompensé quatre ans plus tard avec le titre honorifique de porte-drapeau du Club Réunion, qu’il étrennera lors de la cérémonie d’ouverture programmée vendredi au stade Anjalay. Une fierté doublée d’une grande responsabilité pour le leader d’une sélection largement renouvelée, dans laquelle ne figure plus son compagnon de route Cédric Agathe.

Le taulier de la Cressonnière a en effet été poussé vers la sortie par les recrues métropolitaines venues renforcer les rangs des clubs locaux ces dernières années (Collet, Bordes), ainsi que par une jeunesse aux dents longues, emmenée par Antoine Razafinarivo (15 ans). Sacré cette année champion de France cadets par équipes aux Interligues

et vice-champion de France cadets en double messieurs, le Dionysien formé aux Aiglons pourrait bien être l’une des révélations de ces 10es JIOI. Chez les dames, on n’attendait pas moins de Colyne Folio (17 ans), mais celle-ci s’est malheureusement blessée à la cheville au pire moment, il y a trois semaines à l’entraînement.

Forfait, elle a dû céder sa place à Emeline Personne. Elle sera tout de même présente à Maurice pour encourager ses camarades, et notamment la prometteuse Solène Almery, championne de France des moins de 600 points l’an dernier, qui fera comme beaucoup d’autres ses grands débuts dans la compétition.

Bien sûr, la concurrence sera rude, notamment du côté des sélections mauricienne et malgache, qui se sont largement étoffées ces dernières années.

Mais après un ultime stage effectué la semaine dernière en présence de la CTN Pascale Bibault et de deux relanceurs venus de métropole (Simon Soulard et Gaëtan Renaudon), la sélection péi aborde l’événement avec une grande détermination. “ Ça va être compliqué de faire mieux qu’il y a quatre ans. Il y aura de l’opposition, c’est très bien. Nos joueurs partent avec l’envie de gagner, l’état d’esprit est là ”, conclut la présidente de la Ligue Isabelle Alliot-Michoux.

FEMMES Audrey Picard (Cressionnière), Clémence Hoareau (Cressionnière), Nisha Allain (Tampon TT), Solène Almery (Club Pongiste Possession), Emeline Personne (Petite-Île CP), Elodie Ah Yionne (Sainte-Marie TT).

hommes Loïc Collet (Sainte-Marie TT), Sébastien Maillot (Sainte-Marie TT), Julien Bordes (Sainte-Marie TT), Thomas Hoarau (Cressionnière), Quentin Vedapodagom (Club Pongiste Possession), Antoine Razafinarivo (La Garde TT).

le programme Au Centre national de tennis de table, à Beau-Bassin 20 juillet

• A partir de 9h00 : préliminaires par équipes hommes et femmes

double H 26 juillet

• A partir de 9h00 : préliminaires simple H et simple F 27 juillet

• A partir de 9h00 : finales simple H et simple F.

21 juillet

• A partir de 9h00 : demifinales et finales par équipes (H+F) 23 juillet

Entraîneur dames : Julien Gaudet (Aiglons). Entraîneur messieurs : Maxime Mykolow (Aiglons).

Référent : Jean-Marc Jacques (La Montagne).

• A partir de 9h00 : demifinales et finale double mixte.

Présidente de la Ligue : Isabelle Alliot-Michoux (Aiglons).

• A partir de 9h00 : demifinales et finale double F et

24 juillet

Palmarès 974 1979 : 1 or, 3 argent, 1 bronze 1985 : 2 argent 1990 : 1 or, 1 argent, 3 bronze 1993 : 1 or, 1 argent, 2 bronze 1998 : 1 or, 1 argent, 2 bronze 2003 : 2 or, 1 argent, 1 bronze 2007 : 3 argent 2011 : 2 or, 4 argent 2015 : 3 or, 7 argent, 2 bronze

© Photo : Philippe Chan Cheung

Emmenée par le porte-drapeau du Club R Sébastien Maillot, c’est une sélection en partie renouvelée et privée de Colyne Folio qui tentera d’approcher le record de douze médailles établi par sa devancière, il y a quatre ans à La Réunion.

Contrarier les Mauriciens

BADMINTON

© Photo : EMMANUEL GRONDIN

TENNIS DE TABLE

Un statut à défendre

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les sélections FEMMES Diéla Perianayagom (simple/ doubles), Isabelle Lai-Cheung-Kit (simple), Loïse Law Kwaï (simple/ doubles), Audrey Lebon (simple), Mélodie Parrot (simple/doubles), Mathilde Lepetit (simple/doubles).

hommes Loïc Bertil (simple/doubles), Xavier Chane Fung Ting (simple/doubles), Arnaud Génin (simple/doubles), Aaron Assing (simple), Didier Nourry (simple/doubles), Grégory Grondin (simple).

Sélectionneur : Fabrice Bilon

le programme Au centre national de Badminton (gymnase Rose Hill) 20-21 juillet

• Éliminatoires par équipes (9h30 à 16h) 22 juillet

• ½ finales et finales par équipes (9h30 à 16h) 23 juillet

• premier et second tour simples hommes et dames

Forts de son meilleur bilan aux JIOI en 2015 avec 6 médailles glanées, les Réunionnais voient encore plus haut cette année, avec l’or individuel en perspective.

Après la désillusion de 2003 (3 médailles seulement), Fabrice Bilon, le sélectionneur qui avait ramené la seule médaille d’or de l’histoire du badminton péi aux JIOI, par l’intermédiaire d’Olivier Fossy, était revenu aux affaires en 2015, pour réussir une édition historique avec 6 médailles dans la besace.

Alors en 2019, l’idée est de réussir au moins un aussi bon bilan. Avec une médaille d’or en prime. Peut-être accessible pour Arnaud Génin, le leader kréopolitain incontesté de la délégation 974. “ Il est clair que l’on voudrait faire aussi bien, voire mieux, confirme Bilon.

Chez les garçons comme chez les filles, on vise l’argent en équipe. Et en individuel filles, l’argent voire l’or. En 2015, on a perdu sur l’expérience que l’on n’a pas, avec le stress de la compétition. En double garçons, on a raté le coche à deux points près en finale. Cette fois, Maurice aura une petite appréhension de nous affronter. ”

Cas de dopage sur l’île sœur Sur les 12 athlètes réunionnais, cette fois, 8 ont déjà vécu les Jeux. La jeunesse sera également de la partie, avec le junior Grégory Grondin et le cadet Aaron Assing, mais aussi la junior Loise Law Kwaï. Ils seront notamment encadrés par les

(9h30), premier tour doubles hommes, doubles dames et doubles mixte (13h30) 24 juillet

• quarts de finale simple hommes et dames (9h30), quarts de finale doubles hommes, doubles dames et doubles mixtes (13h30) 25 juillet

• demi-finales simples hommes et simples dames (9h30), demi-finales doubles hommes, doubles

leaders que représentent Didier Nourry (argenté en 2015), Arnaud Génin, Loïc Bertil, Diéla Perianayagom et Mélodie Parrot. Il faudra donc faire face à la redoutable concurrence mauricienne, chahutée par l’éviction définitive de Kate Foo Kune, véritable étendard du sport sur l’île sœur, qui a été contrôlée positive à un stéroïde lors des championnats d’Afrique seniors au Nigéria.

Mais surtout, il sera nécessaire de s’extirper de la tenaille des Maldiviens et des Seychellois, dont le niveau est équivalent à celui des Réunionnais, selon Bilon. “ L’équipe seychelloise est un peu vieillissante, note ce dernier.

Quant aux Malgaches, ils se sont entraînés trois mois en Chine, met-il aussi en garde ”.

Malgré tout, la confiance semble au rendez-vous, sans pression aucune. “ On a tous envie de bien faire, avance Bilon.

J’ai dit aux joueurs qu’ils doivent donner le meilleur d’eux-mêmes, pour surtout ne pas avoir de regrets. ” Ils se sentent concernés.

Investis d’une mission.

Car les sélectionnés se sont regroupés une fois par mois le week-end depuis le début de l’année, après un écrémage qui avait permis de garder 20 joueurs, parmi tous les sélectionnables qui se rassemblaient depuis août dernier. La sélection définitive avait été livrée le 22 mai. “ Ils ont vraiment cette envie de gagner ”, conclut Bilon.

dames et doubles mixtes (13h30) 26 juillet

• finales toutes catégories (13h)

Palmarès 974 1979 : 2 argent 1985 : 2 argent 1990 : 1 bronze 1993 : 2 bronze 1998 : 1 argent, 2 bronze 2003 : 1 or, 1 argent, 1 bronze 2011 : 2 bronze 2015 : 2 argent, 4 bronze

Spécial Jeux des Îles

voile Laser standard : Thibault Peyroutou.

Laser radial : Valentin Boyer.

Laser 4.7 : Adrien Petit, Clémentine Bretagne, Swann Charton. Entraîneur : Patrick Boyer.

Jury : Gabriel Jean-Albert.

Chef de délégation : Dominique Alincourt.

glisse Kitesurf : Rajiv Tévanée, Wilfried Latchman.

Windsurf : Pierre Godet.

Entraîneur : Nicolas Anquetil.

Palmarès 974 hommes

2015 : 5 or, 2 argent, 4 bronze 2011 : (Seychelles) 1 or, 1 bronze 2003 : (Maurice) 2 or, 4 argent, 1 bronze 1998 : (Réunion) 2 or, 4 argent, 1 bronze 1993 : (Seychelles) 1 bronze 1985 : (Maurice) 1 or, 1 argent 1979 : (Réunion) 2 or, 2 argent, 3 bronze

le programme 20 juillet

• Course d’entraînement laser, windsurf, kite.

21-26 juillet

• régates laser 4.7, laser standard et laser radial à Grand-Baie.

Manches windsurf et kitesurf à Anse-laRaie.

26 juillet

• cérémonie protocolaire de remise des médailles à GrandBaie (10h).

En voile, il sera difficile, même impossible, d’égaler le bilan record des derniers Jeux à domicile, où La Réunion avait décroché la bagatelle de onze médailles (5 or, 2 argent, 4 bronze).

Et ce pour plusieurs raisons. La première d’entre elle est qu’en comparaison de 2015, la flotte des laséristes sera considérablement réduite en 2019, où seulement cinq athlètes seront engagés sur les huit places disponibles. “ On n’est pas au complet car il va nous manquer trois gars (Mathis Guessard, Corentin Bretagne, Aurélien Barthélémy) qui participent aux championnats d’Europe de 470 et 420 en parallèle ”, informe Gabriel Jean-Albert, qui officiera en tant que membre du jury à Maurice. Dans de telles conditions, les ambitions sont forcément revues à la baisse, ce qui n’empêche pas nos voileux 974 d’en nourrir quelques-unes. On pense notamment à Valentin Boyer en laser radial. Doré en 2015 sur le support inférieur, “ Gab ” estime qu’il vise “ clairement le podium, voir plus ”. Et du côté des filles, Clémentine Bretagne, également médaillée d’or il y a 4 ans, sera aussi une redoutable concurrente en laser 4.7, où elle peut viser le sommet. La compétition de voile se déroulera à Grand-Baie, sur six journées de navigation d’affilée, du dimanche 21 juillet au vendredi 26.

La cérémonie protocolaire et la remise des médailles s’effectueront dans la foulée.

Planche et kite : trio de glisse.

Nicolas Anquetil, le responsable des deux disciplines de glisse que sont le windsurf et le kitesurf, aura trois riders sous sa coupe à Anse-la-Raie, le spot qui hébergera la compétition au nord-est du pays.

Avec Rajiv Tévanée, Wilfried Latchman (kite) et Pierre Godet (planche), le clan 974 peut cependant espérer jouer les trouble-fêtes dans le jardin aquatique des Mauriciens.

Pour le grand baptême du kite aux Jeux, dans une spécialité (slalom) pas ou peu pratiquée à La Réunion, les deux SaintPierrois retenus s’élanceront un peu dans l’inconnu. Avec cependant une grosse motivation et sans aucun complexe par rapport à la concurrence qu’on leur annonce féroce. Et en windsurf, la présence de Pierre Godet, ancien véliplanchiste professionnel, est de bon augure. “ Il a un très bon niveau en slalom et en plus il sera revanchard par rapport а 2011. On ne partait pas а armes égales au niveau du matériel aux Seychelles, tandis que lа, on a décidé d’envoyer un seul représentant mais avec du super matos ”, explique Anquetil. Tous les espoirs semblent donc permis.

Les sélections Sport adapté Athlétisme : Tiffany Basso (100m longueur), Béatrice Fulmart (poids, longueur), Margaret Gustave (100m, 800m, poids), Lounadine Lincar (poids), Bryan Arnal (100m, longueur), Alexandre Gibraltar (poids, longueur), Nelson Turpin (800m, longueur, poids), Wilson Turpin (100m, longueur).

Natation : Geneviève Sautron (50 NL), Pierrot Ethève (50 NL).

Encadrement : Georges-Marie Nacoulivala (chef de délégation), Kevin Hoarau (responsable natation), Yannick Manieca (responsable athlétisme), Magalie Mogne Daho (responsable féminine).

Handisport Athlétisme : Frédéric Fontaine (200m), Darlène Cassim (1500m), Dolorès Dobaria (longueur), Ekaterina Piery (200m), Gianny Prévil (longueur), Joseph Rivière (1500m), Brandon Turpin (100m), Marie-Rose Abriel (100m).

Natation : Maëlle Catan (50 NL), Mehdi Rubens (50 NL), Raphaël Louvigny (50m polihandicapé).

Encadrement : Annick Amacouty (chef de délégation), Michelle Amacouty, Rémi Dioflar, Jessy Ferrère, Thomas Leau, Denis Dailly, Antony Joubert, Axel Madou.

Palmarès 974 sport adapté

2003 2007 2011 2015

: 1 or, 1 argent, 1 bronze : 1 or, 1 argent : 2 or, 2 argent, 1 bronze : 1 or, 4 argent, 1 bronze

Handisport

2003 2003 2007 2015

: : : :

1998 : 2 or, 1 argent 2 or, 1 argent 1 bronze 2 or, 4 argent, 4 bronze

© Photo : Emmanuel Grondin

& sport adapté

Comparé à 2015, la voile péi a été contrainte de prendre un ris en vue de cette 10e édition des JIOI, où seulement cinq “ voileux ” et trois “ surfeurs ” défendront les couleurs de La Réunion.

handisport

Prise de ris

Laser : en effectif réduit

Les sélections

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

© Photo : Emmanuel Grondin

voile

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Ils ont déjà gagné étant désormais considérés comme n’importe quels autres athlètes, nos représentants en sport adapté et en handisport logeront à la même enseigne que les valides à Maurice. Une première victoire qui en appelle d’autres.

Sport adapté : à la reconquête de l’or

Féminines : l’épouvantail mauricien

En tant que chef de délégation pour le sport adapté, Georges-Marie Nacoulivala fera le voyage sur l’île Soeur avec dix sportifs dans ses bagages (8 athlètes, 2 nageurs), ainsi que trois encadrants supplémentaires. Dressant un bilan mitigé des derniers JIOI 2015 à la maison, où La Réunion avait décroché une seule médaille d’or par l’entremise de Margaret Gustave (poids), “ Nacou ” a revu ses ambitions à la hausse en vue de l’opus 2019. “ Même si ce sera une rude bataille, notre objectif sera de remettre la main sur la médaille d’or sur le 100 m en athlétisme. Et on y croit ”, assure le boss du sport adapté, rattaché à la Fédération française de sport adapté (FFSA), contrairement au handisport qui dépend, lui, de la FFH. Pour voir Margaret Gustave triompher sur l’épreuve reine, le haut responsable “ signe tout de suite ” dans cette compétition ouverte aux déficients depuis 2003 aux Jeux des Îles, où les concurrents du 974 ont jusqu’ici toujours ramené au moins deux médailles.

Annie Amacouty sera de son côté accompagnée de onze sportifs (8 athlètes, 3 nageurs) et de sept autres accompagnateurs dans la délégation handisport. Une délégation qui sera pour la première fois complètement incluse dans le projet JIOI. “ Pour une fois, on sera logé avec tout le monde. C’est une belle victoire et c’est essentiel pour nous ”, se réjouit la dirigeante, qui souhaite par dessus tout que ses protégés “ prennent du plaisir ” à Maurice. “ En 2015, tout le monde avait ramené une médaille ”, précise Amacouty, qui aimerait donc assister au même tableau final pour cette 10e édition.

Déçue et touchée par le cas de Raphaël Louvigny, qui ne pourra pas prendre part aux épreuves de natation en raison d’un diagnostic médical incompatible, la responsable du groupe a quand même décidé d’emmener le kayakiste sur l’île Soeur. “ C’est un vrai rayon de soleil pour nous. Et sa présence nous tirera vers le haut. Ce sera notre capitaine on va dire ”, positive Amacouty.

le programme Athlétisme 22 juillet

• longueur sourds (10h), 100m non voyants (11h30), 100m sport adapté (12h), finale 100m non voyants (15h15), finale 100m sport adapté (15h40), finale longueur sourds (16h10).

23 juillet

• 23 juillet : poids sport adapté (11h40). 24 juillet : 200m sourds (10h20), longueur sport adapté

(14h15), finale 200m sourds (15h45), longueur sport adapté (16h). 26 juillet : 800m sport adapté (15h30), 1500m fauteuil (16h).

Natation 21 juillet

• finales 50 NL malentendantes (18h20) 22 juillet

• Finales handicaps physiques (18h).

23 juillet

• finales déficients intellectuels (19h15).

19

Spécial Jeux des Îles

Le Quotidien de La Réunion - Mercredi 17 juillet 2019

Le programme du 18 au 28 juillet 2019

18

juillet FOOTBALL

• Réunion-Maldives (12h) Poule B • MauriceSeychelles (15h15) Poule A • Mayotte-Comores (15h15) Poule B

19

juillet NATATION (à partir de 9h)

• 50 NL (F+H) • 400 4N (F+H) • 50 brasse (F+H) • relais 4x100 NL (F+H)

cérémonie D’OUVERTURE 17h au stade Anjalay de Belle Vue

20

juillet BADMINTON (à partir de 9h30)

• Par équipes hommes et femmes (poules) TENNIS DE TABLE (à partir de 9h)

• Préliminaires par équipes hommes et femmes BASKET-BALL

• H : RéunionMaldives (12h) • H : MadagascarSeychelles (13h30) • F : MauriceComores (16h) • H : MauriceComores (18h30) BEACH-VOLLEY

(à partir de 9h) • H : Comores 1 Maldives 2 • H : Comores 2 Maldives 1 • H : Seychelles 1 Réunion 2 • H : Seychelles 2 Réunion 1 • H : Maldives 2 Réunion 1 • H : Maurice 1 Comores 1 • H : Maurice 1 Comores 2 F : Seychelles 2 Réunion 1 F : Seychelles 1 Réunion 2

CYCLISME

TENNIS DE TABLE

BOXE

(à partir de 10h)

(à partir de 9h)

(à partir de 17h)

Contre-la-montre par équipes

Demi-finales et finales par équipes (H+F)

Quarts de finale et demi-finales

FOOTBALL

• Réunion-Mayotte (12h) Poule B • SeychellesMadagascar (15h) Poule A • Maldives-Comores (15h) Poule B NATATION (à partir de 9h)

• 50 dos (F+H) • 200 NL (F+H) • 100 papillon (F+H) voile (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

21

juillet BADMINTON (à partir de 9h30)

• Par équipes hommes et femmes (poules) BASKET-BALL

• F : RéunionSeychelles (11h) • H : MaldivesMadagascar (13h30) • F : MadagascarComores (16h) • H : ComoresMayotte (18h30) BEACH-VOLLEY (à partir de 9h)

• H : Seychelles 1 - Comores 2 • H : Seychelles 2 - Comores 1 • H : Maldives 1 - Maurice 2 • H : Maldives 2 - Maurice 1 • H : Comores 1 - Réunion 2 • H : Comores 1 - Réunion1 • H : Maurice 1 - Seychelles 2 • H : Maurice 2 – Seychelles 1 • F : Maurice 1 – Réunion 2 • F : Maurice 2 – Réunion 1 HALTEROPHILIE

VOLLEY-BALL (à partir de 10h)

• F : Seychelles – Maldives (D) • H : Réunion – Comores (B) • H : Madagascar – Maldives (B) • F : Maurice – Madagascar (C) • H : Maurice – Mayotte (A) voile (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

22

juillet ATHLETISME (à partir de 10h)

• Longueur sourd F • 100 m haies (hepta) • Hauteur (hepta) • 110 m haies (H) • 100 m non-voyant (H) • 100 m sport adapté (F) • 100 m sport adapté (H) • 100 m (F) • 100 m (H) • Triple saut (H) • Poids (hepta) • 400 m haies (F) • 400 m haies (H) • 1500 m (H) • Perche (H) • 100 m nonvoyant (F) • 100 m nonvoyant (H) • 100 m sport adapté (F) • 100 m sport adapté (H) • Poids (F) • 100 m (F) • 100 m (H) • 200 m (hepta) • Longueur sourd (H) • 110 m haies (H) • 10 000 m (H) badminton (à partir de 9h30) Par équipes hommes et femmes

BEACH-VOLLEY

(à partir de 15h)

(à partir de 10h)

45 kg et 49 kg F 55 kg et 61 kg H

H : Seychelles 1 – Maldives 2 H : Seychelles 1 – Maldives 1 H : Maurice 1 – Réunion 2 H : Maurice 2 – Réunion 1 F : Maurice 1 – Seychelles 2 F : Maurice 2 – Seychelles 1

natation (à partir de 9h)

• 100 NL (F+H) • 200 4N (F+H) • 100 brasse (F+H) • 50 NL malentendants (F+H) • Relais 4x200 NL (F+H)

En gras : médaille(s) en jeu

FOOTBALL

• Mayotte-Maldives (12h) Poule B • Comores-Réunion (12h) Poule A • MadagascarMaurice (15h15) Poule A HALTEROPHILIE (à partir de 16h)

• 67 kg et 73 kg H • 55 kg et 59 kg F NATATION (à partir de 9h)

• 100 dos (F+H) • 400 NL (F+H) • 50 NL (F+H) • 50 papillon (F+H) VOLLEY-BALL

basket-ball

• F : SeychellesMayotte (11h) • H : SeychellesRéunion (13h30) • F : MauriceMadagascar (16h) • H : MauriceMayotte (18h30) BEACH-VOLLEY (à partir de 10h)

• H : Réunion – Comores • H : MauriceSeychelles • H : Maldives – vainqueur Réunion/ Comores • F : Seychelles Réunion • F : Maurice Seychelles cyclisme

(à partir de 12h)

(à partir de 10h)

• F : Maldives – Réunion (D) • H : Seychelles – Mayotte (A) • H : Maldives – Comores (B) • H : Réunion – Madagascar (B) • F : Seychelles – Réunion (D) • H : Madagascar – Comores (B) • F : Madagascar – Maurice (C) • H : Maurice – Seychelles (A)

• Contre-la-montre individuel

VOILE (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

23

juillet ATHLETISME (à partir de 11h30)

• Longueur (hepta) • Poids sport adapté (H) • 400 m (F) • 400 m (H) • Javelot (hepta) • Poids sport adapté (F) • Marteau (H) • Triple Saut (F) • 400 m haies (F) • 400 m haies (H) • Hauteur (H) • 800 m (hepta) • 800 m (H) • 800 m (F) • Javelot (F) • 5000 m marche (F) • 10 000 m (F) badminton (à partir de 9h30)

• Simples hommes et femmes (1er tour) • Double hommes, femmes et mixtes (1er tour)

JUDO (à partir de 16h) • Phase finale (individuel)

natation (à partir de 9h)

• 200 dos (F+H) • 200 papillon (F+H) • 200 brasse (F+H) • 50 NL sport adapté (F+H) • Relais 4x100 4N (F+H) tennis de table (à partir de 9h)

• Demi-finales et finale double mixte voile (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

24

juillet ATHLETISME (à partir de 10h)

• 100 m (déca) • 200 m sourd (F) • 200 m sourd (H) • 100 m haies (F) • Longueur (déca) • 200 m (F) • 200 m (H) • Poids (déca) • Hauteur (H) • 100 m haies (F) • Javelot (H) • Longueur sport adapté (F) • 400 m (F) • 400 m (H) • 3000 m steeple (F) • 3000 m steeple (H)

• 200 m sourd (F) • 200 m sourd (H) • Longueur sport adapté (H) • 800 m (F) • 800 m (H) • Disque (F) • 200 m (F) • 200 m (H) • 400 m (déca) • 5000 m (F) BADMINTON

• Longueur (F) • Javelot (déca) • Poids (H) • 1500 m (F) • 10 000 m marche (F) • 1500 m (H) • 4x100 m (F) • 4x100 m (H) badminton

(à partir de 9h30)

(à partir de 9h30)

• Simples hommes et femmes (1/4) • Double hommes, femmes et mixtes (1/4)

• Simples hommes et femmes (1/2) • Double hommes, femmes et mixtes (1/2)

basket-ball

• H : MaldivesSeychelles (13h30) • F : MayotteRéunion (16h) • H : RéunionMadagascar (18h30) BEACH-VOLLEY

HALTEROPHILIE (à partir de 15h)

• Match pour la 3 place H • F : Maurice – Réunion • Finale H

e

boxe (à partir de 17h)

• Demi-finales FOOTBALL

• 1er groupe A-2e groupe B (14h30) • 1er groupe B-2e groupe A (14h30) HALTEROPHILIE (à partir de 15h)

• 81 kg, 89 kg et 96 kg H • 64 kg, 71 kg et 76 kg F

• 81 kg, 87 kg et +87 kg F • 102 kg, 109 kg et +109 kg H

(à partir de 14h)

• Phase finale (par équipes) RUGBY A 7

• 15h : 1er-4e • 15h20 : 2e-3e • 17h20 : match pour la 3e place • 17h40 : finale VOLLEY-BALL

• F : 1er poule D – 2e poule C • H : 1er poule A – 2e poule B • F : 1er poule C – 2e poule D • H : 1er poule B – 2e poule A voile

RUGBY A 7

(à partir de 10h30)

(à partir de 13h20)

• MauriceMadagascar • Mayotte-Réunion • Maurice-Mayotte • MadagascarRéunion • Maurice-Réunion • MadagascarMayotte TENNIS DE TABLE (à partir de 9h)

• Demi-finales et finales double F et double H Voile (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

25

juillet athletisme (à partir de 11h)

• 110 m haies (déca) • Disque (H) • Perche (H)

• Finales simples hommes et femmes • Finales double hommes, femmes et mixtes BASKET-BALL

• F : 1er poule A-2e poule B (11h) • H : 1er poule A-2e poule B (13h30) • F : 1er poule B-2e poule A (16h) • H : 1er poule B-2e poule A (18h30) boxe (à partir de 17h)

judo

(à partir de 12h30)

BADMINTON (à partir de 13h)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

26

juillet athletisme (à partir de 15h20)

• Perche (F) • 800 m sport adapté (F) • Hauteur (F) • 800 m sport adapté (H) • Longueur (H) • 1500 m fauteuil (F) • 1500 m fauteuil (H) • 5000 m fauteuil (H) • 4x400 m (F) • 4x400 m (H) • Semi-marathon (F) • Semi-marathon (H)

• Finales FOOTBALL

• Match pour la 3e place (14h30) TENNIS DE TABLE (à partir de 9h)

• Préliminaires simple H et simple F VOLLEY-BALL

• F : match pour la 3e place • H : match pour la 3e place

voile (à partir de 10h30)

• Laser 4.7 (H+F) • Laser STD H • Laser Radial H • Windsurf H • Kite surf H

27

juillet BASKET-BALL

• F : match 3e place (11h) • H : match 3e place (13h30) • F : finale (16h30) • H : finale (19h30) cyclisme (à partir de 8h30)

• Course en ligne football

• Finale (14h30) TENNIS DE TABLE (à partir de 9h)

• Finales simple H et simple F VOLLEY-BALL

• 15h30 : finale F • 17h30 : finale H

28

juillet cérémonie DE CLÔTURE : 17h au stade Anjalay de Belle vue

Les épreuves sont à suivre en direct sur Réunion La 1ère