Le Quotidien hors-serie bien vivre au Tampon 2019

S p é c i a l V i l l e d u Ta m p o n S u p p l é m e n t g r at u i t a u Q u o t i d i e n n ° 1 3 9 6 6 d u m a r d i 2 6 f é v r i e r 2 0 1 9

HORS Bien vivre au Série

Tampon

sommaire

4

/

interview

Questions au Maire du Tampon, André Thien Ah Koon

• identité rurale et urbaine

“une baisse des impôts en 2019 et en 2020

6-7

• Ruralité LES GRANDS projets

8-9

• économie les actions de la commune

10-11

• tourisme

12-13

• logement

14-15

• vie sociale

16-17

• l'EDUCATION

18-19

• La culture

20-21

• le sport

22-27

• les quartiers

28-29

• l’environnement

28-29

• une ville sportive

30-31

• les transports

32-33

• un pôle d’excellence

Spécial tampon

sur le foncier bâti et non Bâti ”

M

onsieur le Maire, comment va Le Tampon ?

Je peux dire que la commune est aujourd’hui en bonne santé financière mais nous revenons de loin. Souvenez-vous qu’en 2011, les comptes étaient dans le rouge et le budget 2012 avait alors dû être réglé sous contrôle du préfet et de la Chambre régionale des comptes. En 6 ans, nous avons complètement redressé la situation et nous affichons désormais un excédent budgétaire.

• Lors de vos vœux à la presse, vous avez annoncé un allègement de la fiscalité ?

Oui, je vais demander au conseil municipal de voter une baisse des impôts sur le foncier bâti et non bâti en 2019 et en 2020, pour que la population bénéficie directement du fruit des efforts que nous avons collectivement consentis. Mais cela doit se faire de façon maitrisée car seul le sérieux de notre gestion nous permet de financer les projets d’investissement et de préparer l’avenir.

• Comment voyez-vous cet avenir ?

En 1983, lorsque j’ai été élu maire, la commune comptait guère plus de 40 000 habitants. Depuis, notre population a doublé et aujourd’hui nous comptons 78 000 habitants.

Nous sommes la 4e commune de La Réunion en terme de population.

Notre ambition, c’est de bâtir le Tampon de 2030 qui comptera alors

90 000 habitants.

C’est pourquoi, nous devons investir dans tous les domaines : l’eau, les logements, les routes et les transports, le tourisme, les zones d’activités économiques, etc.

• Quels sont ces projets ?

Ils sont nombreux et couvrent différents secteurs. Je citerai les réalisations concernant l’eau avec, cette année, la mise en service de la source Edgar Avril pour l’eau domestique et la réalisation de la retenue collinaire Piton Marcellin pour l’eau d’irrigation.

Nous portons le grand projet du Parc du Volcan qui permettra de faire rayonner la Plaine-des-Cafres, de développer le tourisme et de créer de l’emploi et de l’activité pour la population isolée.

Il y a également le projet de Centre administratif. En installant sur un même site différents services publics (Mairie, CASUD, services du Département, et d’autres services publics), nous facilitons la vie des administrés. En même temps, avec la construction de 4 tours dans un parc végétalisé, nous installons Le Tampon dans la modernité en respectant son identité.

Bien entendu, conformément au PLU que nous venons d’adopter, nous continuons le rythme de construction de logements pour répondre aux besoins de la population, le programme des travaux routiers et de résorption des radiers...

• Vous parlez d’identité du Tampon, quelle est-elle ?

Le Tampon, c’est la ville où il fait bon vivre ! Une ville à la fois rurale,

agricole et urbaine, avec comme marque essentielle la qualité de l’environnement naturel.

Ce n’est pas un hasard si nous avons de nombreux parcs de verdure comme par exemple le parc des palmiers, le jardin des plantes médicinales et aromatiques ou encore le fameux parcours de santé, des ronds-points fleuris, des espaces boisés et bien entendu la préservation des espaces agricoles…

Je n’oublie pas les pôles d’excellence et de rayonnement de la commune comme le Théâtre Luc Donat, la médiathèque, le pôle sanitaire, la rénovation des écoles et bien entendu le campus universitaire et le projet d’implantation de l’IRTS… • Quelque chose à rajouter ?

Oui. Quel que soit le développement de la commune et les progrès accomplis, Le Tampon n’échappe pas, comme les autres communes, à la gravité de la situation sociale. C’est pourquoi nous attachons beaucoup d’importance à notre politique de proximité et de solidarité, aux côtés de la population.

C’est notamment l’action du CCAS qui est très importante et que je veux ici saluer. Et c’est aussi l’animation de la vie des quartiers, les aides au mouvement associatif et sportif, les actions dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville...

Nous concilions politique de proximité et projets d’avenir pour bâtir le développement solidaire et durable du Tampon.

3

Spécial tampon

rurale & urbaine

de la campagne à la ville

Le Tampon fête en 2019 ses 94 ans en tant que commune à part entière. Avec plus de 77 000 habitants, elle est la 4 e commune de l’île en terme de population. G.T

Une double identité : ruralité et urbanité • C’est sur ce territoire dédié aux activités agricoles que va se développer peu à peu la ville. Des îlots d’habitations se développent autour de ces activités.

Ces quartiers reliés entre eux vont au fil du temps former le tissu urbain qui va s’intégrer et se ramifier dans ce paysage verdoyant !

Les activités agricoles restent aujourd’hui toujours présentes et constituent une part importante de l’économie de la commune.

Dans le même temps, les activités urbaines et les infrastructures diverses se sont aussi développées pour suivre l’essor de la population qui approcherait les 90 000 habitants en 2030 selon les dernières projections.

L’enjeu pour la municipalité, c’est de faire vivre ensemble ces 4

deux entités inter-pénétrantes de la commune, de façon la plus harmonieuse pour que chaque habitant, des enfants aux seniors, puisse s’y épanouir.

Des plans d’actions sont ainsi menés pour développer l’agriculture dans son ensemble (élevage, horticulture, maraîchage), les autres branches de l’économie, le tourisme, créer des espaces de vie confortable, offrir des infrastructures adéquates en matière d’éducation, d’activités culturelles, d’accueil des jeunes et des personnes âgées, des espaces de loisirs.

La commune du Tampon, depuis laquelle la vue porte au loin sur le sud de l’île, se veut être un pôle de rayonnement et d’excellence à tous les niveaux !

Le Tampon devient une commune en 1925 • Au XVIIIe siècle, les pentes qui montent de Saint-Pierre vers la Plaine-des-Cafres étaient couvertes de belles forêts et durant la première colonisation du Sud, la région du Tampon fut peu défrichée et mise en culture, en dehors de quelques concessions accordées sur la Ligne de Trois-Mares, devenue plus tard la Ligne des 600.

La région Tampon/Plainedes-Cafres était depuis le 22 juillet 1882 une section particulière de la commune de Saint-Pierre, avec un adjoint spécial pour la représenter au conseil municipal de la ville. Plusieurs cycles de

culture (café, canne à sucre et géranium) vont façonner le territoire, provoquer l’augmentation de la population et sa prospérité.

Au début du XXe siècle, cette population souhaite de plus en plus vivement gérer elle-même ses affaires communales et demande à ce que le Tampon devienne une commune à part entière.

En 1921, une pétition est signée en ce sens par 610 habitants. Mais il faudra attendre 1925 pour que cette région soit érigée en commune. Elle comptait alors un peu plus de 11 000 habitants sur une superficie de 16 543 ha.

ruralité un riche terroir agricole

un espace rural et agricole qui compte L’agriculture est le secteur fondateur de la commune du Tampon dont elle fait en partie la richesse. Le Tampon dispose d’un important terroir agricole avec des activités en cultures, élevage, horticulture et maraîchage qui en font le grenier de La Réunion ! Pour soutenir cette filière, la municipalité mène de nombreuses actions.

Des manifestations pour soutenir les filières agricoles

P

our promouvoir les productions agricoles et mettre en valeur le travail des agriculteurs, plusieurs fêtes sont organisées dans l’année, certaines spécifiques aux quartiers, et deux à rayonnement régional, les Florilèges et Miel Vert.

Les Florilèges • Les Florilèges qui se tiennent au mois d’octobre au centre-ville, drainent chaque année plus de 300 000 personnes venant des quatre coins de l’île.

C’est pour les horticulteurs une belle vitrine qui leur permet d’écouler une grande partie de leur production.

Depuis 35 ans, pendant 10 jours, Le Tampon met en valeur ses fleurs, sa qualité de vie. Cette fête, avec un thème différent chaque année, valorise les richesses végétales du patrimoine réunionnais et offre un soutien à la production locale.

Miel Vert • Début janvier à la Plaine-desCafres, permet de valoriser les produits agricoles et agroalimentaires de la région. Le miel, bien sûr, mais aussi les produits de la ferme, les animaux (vache, cochon, poulet, cheval, etc.) attirent chaque année grands et petits sur cette manifestation ponctuée de nombreux

concours animaliers et culinaires. Miel Vert est incontestablement une des plus grandes manifestations agricoles de La Réunion. C’est un rendez-vous très attendu par les professionnels du monde agricole. En dehors des aspects économiques, ces évènements animent la commune de différentes façons, et avec un plateau artistique prestigieux, elles donnent aux visiteurs l’occasion d’assister aux spectacles de grands artistes internationaux et des artistes locaux.

D’autres manifestations, comme le marché forain sur l’esplanade Benjamin Hoarau, le samedi matin, permettent aux agriculteurs d’écouler leur production.

• L’espace agricole utile occupe 7 448 ha sur les 18 030 ha que compte la commune, répartis entre 500 à 1 800 m d’altitude.

Il s’organise sur 3 zones : une zone d’élevage sur la Plaine-desCafres (5 041 ha en prairies), une zone traditionnelle de maraîchage au Piton-Hyacinthe et à Bras-Creux, et une zone dédiée à la canne à sucre dans le bas de la commune du Petit-Tampon à Trois-Mares.

Beaucoup d’exploitations pratiquent la diversification des cultures pour lutter en partie contre les importations.

les chiffres

187

exploitations en canne à sucre

538

exploitations en Maraichage

175

exploitations en fruits

173

exploitations en élevage

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Spécial tampon

RURA

Des activités agricoles à protéger et à développer

Le Tampon est une commune agricole. La prise en compte du travail des exploitants, de la pénibilité, mais aussi de l’impact des cultures sur l’environnement, sont des priorités pour l’équipe municipale.

P

réserver les terres agricoles, faciliter les conditions de travail sur les exploitations, améliorer les productions sont des priorités pour la Ville qui a aussi le souci de limiter l’impact des cultures sur l’écosystème en favorisant le développement de l’agriculture

raisonnée. Par ailleurs, la préservation de l’espace agricole s’inscrit aussi dans le développement urbain qui doit se faire sans empiéter sur les terres agricoles. Améliorer les conditions de travail des exploitants, c’est aussi faciliter l’accès aux exploitations.

Retenue collinaire du Piton Marcelin

Les besoins en eau et les infrastructures • Les activités rurales consomment 1,3 million de mètres cubes d’eau par an. L’approvisionnement en eau et la sécurisation de cette ressource demeurent le problème récurrent pour la commune. Un des premiers ouvrages pour amener de l’eau à la population fut la mise en œuvre en 1935, de la canalisation du Bras de la Plaine. Depuis, pour gérer la question de l’eau, diverses infrastructures ont été construites et d’autres sont en chantier.

- Retenue collinaire de Piton Marcelin située dans les hauts de la Plaine-des-Cafres (voir page 35).

- Etudes sur le débordement des ravines dans le cadre de la protection des biens et des personnes (propriété agricole)

- Captage de la source Edgar Avril qui vient en complément de celui de la source du Pont du Diable

- Construction de nouveaux barrages collinaires en complément de ceux des Herbes Blanches et de Piton-Marcelin ; réalisation de nouvelles retenues collinaires sur les PitonSahale (350 000 m3) et Villiers (100 000 m3).

- Etudes du refoulement de Dassy vers les hauts du territoire en partenariat avec le Conseil Départemental

- Réalisation et réfection de chemins d’exploitation agricole avec le concours du Département et de l’Europe.

Elevage Plaine-des-cafres

Quelques chiffres • L’ élevage bovin compte 12 000 têtes pour la viande et 1 867 pour le lait dont la production est de 13,4 millions de litres par an. Elle représente 72 % de la production laitière totale de l’île. Le Tampon compte 380 exploitations d’élevage de volailles pour un cheptel de 412 147 têtes, et possède un cheptel porcin de 4 354 têtes. Le plan 6

économique mis en place vise à valoriser la production locale en l’accompagnant pour répondre aux besoins des consommateurs.

En 2018, les filières réunionnaises qui comptent près de 750 éleveurs, représentent 2 300 emplois directs. Ces filières sont regroupées dans des associations interprofessionnelles, l’ARIBEV et l’ARIV.

les beaux petits cochons!

LITÉ

Travaux pour la retenue collinaire Piton Marcelin

Les autres actions • La commune aide les filières par divers dispositifs :

Zone d’irrigation prévue

Focus sur la retenue collinaire de Piton Marcelin • Cet ouvrage dont la première pierre a été posée fin 2017, stockera l’eau de pluie provenant des crues des ravines. L’eau sera filtrée avant sa distribution aux agriculteurs. Le but est d’irriguer la partie est de la commune où la diversification des cultures est actuellement freinée par le manque d’eau.

D’une capacité de 350 000 m3, couplée à 26 km de canalisations, cette retenue, conjuguée à celle des Herbes-Blanches, permettra d’irriguer à terme 600 ha. Elle servira aussi de réservoir pour la lutte contre les feux de forêts au pied du Parc National.

Cet ouvrage vient compléter les autres équipements en place ou prévus afin de sécuriser l’alimentation en eau de la population et des agriculteurs.

L’objectif est aussi de séparer l’eau d’irrigation et celle de consommation. Le captage de la source Edgar Avril, mis en service cette année, constitue une nouvelle ressource pour l’alimentation en eau de la population. L’année 2019 sera une année historique pour la question de l’eau. Un équipement est programmé pour la potabilisation afin de donner à la population une eau de qualité.

Un protocole d’accord avec l’ARIBEV et l’ARIV

• La commune du Tampon a conclu avec les producteurs de la filière viande, des marchés pour l’alimentation de la restauration scolaire afin de soutenir les agriculteurs.

Un protocole d’accord et l’établissement d’une convention de partenariat “ viande pays ” ont été signés dans ce but, le 11 janvier 2019. La consommation

de viande locale dans la restauration scolaire passera de 30,38 tonnes actuellement à bientôt 60 tonnes. Le but est d’offrir des produits de qualité aux enfants tout en permettant aux éleveurs de travailler dans de bonnes conditions car la production locale crée des emplois.

En projet

• Faire découvrir le métier de l’élevage aux élèves par la création d’ateliers de découverte au sein des écoles de la commune avec des parrains éleveurs.

Signature avec l’ARIBEV

7

Spécial tampon

écon

DEs actions

pour développer l’économie A côté des activités rurales et parfois en associant ces activités à de nouveaux services, le Tampon poursuit son développement en investissant dans les autres secteurs d’activités, commerce, artisanat, tourisme. Les actions menées par la Ville visent à faciliter l’implantation des entreprises en donnant la priorité aux entreprises locales, à développer l’activité du centre-ville.

Le développement économique passe par la réalisation de divers projets • Depuis 2014, la commune s’est engagée dans différentes réalisations afin de faciliter l’activité des entreprises locales, comme : - la réalisation d’un parking de 70 places supplémentaires pour le marché forain sur les 8

fonciers communaux attenants - la création d’un service communal “soutien aux entreprises” - la création d’une zone d’activités de 12 ha à TroisMares - la mise en place des ACI à la Plaine-des-Cafres

le chiffre

3 887 La commune compte 3 887 entreprises.

omie Focus sur la zone artisanale et économique de Trois-Mares • La première pierre de cette ZAE a été posée le 13 mars 2018. Les objectifs de cette action sont de moderniser et d’affermir le tissu économique de la commune, de développer le secteur artisanal et de créer des emplois, en particulier pour les habitants du secteur de Trois-Mares. Les travaux se feront en trois tranches. Les travaux de la première tranche sont actuellement en cours pour l’aménagement de 4,6 ha de terrain en 34 parcelles (superficie moyenne : 800 m²).

La livraison de cette tranche est prévue au début de 2019 pour un coût de 6,3 millions d’euros dont 1,5 millions financés par le FEDER (fonds européens). Les parcelles seront commercialisées sous la forme de bail avec les entreprises.

La deuxième tranche, sur une superficie de 6,4 ha mettra en place 39 parcelles pour un coût de 8 millions d’euros. La troisième tranche concernera la réhabilitation de la zone

historique de Trois-Mares (créée dans les années 80). Les travaux permettront l’élargissement des voies de circulation, l’amélioration de la desserte et la valorisation de l’environnement paysager, pour un coût de 4 millions d’euros. Ces travaux débuteront cette année avec une livraison prévue pour la mi 2020. À cette période, la ZAE de TroisMares offrira des conditions optimales de fonctionnement aux 60 entreprises locales qui s’y seront installées. La commercialisation des parcelles se fera en lien avec la CASUD et la SEDRE.

La zone artisanale actuelle de Trois-Mares sera étendue sur 11 ha.

• D’autres actions sont mises en place par la commune pour aider les entreprises, comme la création d’une nouvelle zone d’activité économique au 19e Km sur 23 ha et de 10 ha au 14e Km. La rénovation

du marché couvert se fera avec des boutiques et plus de parking. Des manifestations telles que le Salon de l’artisanat et des métiers d’art, le Salon Elegancia, manifestations menées par une convention avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, contribuent à soutenir l’économie. Pour développer l’attractivité du centre-ville, diverses animations sont menées (braderie, marché forain) en

partenariat avec l’Association des commerçants. Afin de réorganiser et redynamiser le centre-ville sur le plan commercial, une étude est menée pour son réaménagement avec l’EPARECA (Etablissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux). Le travail avec cet organisme se fera aussi pour les autres quartiers prioritaires de la commune.

Focus sur les ACI de La Plaine-des-Cafres • Les bâtiments de l’ex APECA de la Plaine-des-Cafres au 27e Km ont été aménagés pour accueillir des ateliers et chantiers d’insertion, les ACI. Le but étant de ne pas perdre le foncier et de développer l’économie. Ces ACI sont dotés d’un budget prévisionnel de 350 000 euros financés par la CASUD et l’État.

Deux ateliers employant chacun 10 personnes ont été mis en place avec pour objectifs : offrir une formation, permettre à ces personnes de préparer un projet professionnel, et optimiser le retour à l’emploi. La formation se fait en couture et transformation des produits récupérés (textile usagé et laine brute).

Atelier couture • Les textiles usagés (vêtements, autres) sont triés. Les vêtements

en bon état sont vendus en l’état en boutique solidaire. Sur les textiles très abîmés, on récupère les boutons, les fermetures éclairs, puis on les recycle en divers objets (sacs, articles pour les animaux, etc.) Depuis l’ouverture de ces ateliers, 4 tonnes de vêtements ont été récupérées.

Atelier valorisation de la laine pays • La laine brute est récupérée chez les éleveurs de moutons.

Pour cet atelier, le personnel a reçu une formation fin 2018 par des professionnels de l’école de la laine (située à Vasles près de Poitiers). Le potentiel est de 4 tonnes de laine par an à La Réunion. Ces professionnels reviendront pour une deuxième session en avril-mai 2019.

9

Spécial tampon

Faire du Tampon

la 1 destination touristique de l’île ère

Le Tampon possède des attraits touristiques certains, paysages verdoyants, site du volcan, nombreux sentiers de randonnées, qui font de cette commune un lieu bien fréquenté par les touristes. La Ville s’attache donc à améliorer l’accueil des visiteurs, promouvoir des animations et informer sur la commune.

Les grandes structures et les animations • La Cité du Volcan attire chaque année de nombreux visiteurs à la Plaine-des-Cafres, une région très visitée durant l’été par des milliers de personnes à la recherche d’un peu de fraîcheur et les randonneurs qui vont sur le site naturel du volcan. Par ailleurs, les Grands Kiosques, de par les manifestations qui y ont régulièrement organisées, sont devenus un autre pôle d’attraction de cette région.

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l’information • Elle passe par l’office du tourisme situé à la Plaine des Cafres. Sa gestion a été transférée à la CASUD depuis le 1er janvier 2017, mais la Ville conserve le volet “grands projets touristiques”.

Le site internet de la ville offre de nombreuses informations sur la commune.

les grands kiosques • Après quelques années de fermeture et d’abandon, ces trois bâtiments de caractère ont été réhabilités. Ils offrent 4 000 m² d’exposition, une surface agrandie avec les 1 200 m² du grand chapiteau extérieur. Ces structures accueillent régulièrement des événements comme le Salon Elegancia, le Salon d’été de la maison et du jardin dans le cadre du programme d’animation “Lé O Lé la”.

C’est aussi le lieu de rendez-vous incontournable de la troisième jeunesse qui fréquente les bals du dimanche !

tour

isme Des grands projets sont sur les rails

Le Parc du Volcan

• Sur l’espace actuel dit du “champ de foire”, d’une superficie de 55 ha, sera installé un espace de loisirs diversifiés au cœur d’une végétation endémique des hauts replantée. Différentes ambiances paysagères et botaniques seront

recréées. On mettra en valeur la végétation des milieux d’altitude, les paysages de la planèze volcanique, la biodiversité. Ce parc est envisagé comme un espace naturel ouvert à des pratiques ludiques diversifiées.

Il viendra en complément des équipements existants à BourgMurat. Il aura un double but, se divertir et s’instruire. Pour le côté éducation, on y trouvera une ferme pédagogique, un parcours de découverte de plantes

endémiques, un arboretum, un théâtre de verdure. Les visiteurs disposeront de zones de piquenique réparties sur l’ensemble du parc, et de nombreuses activités sportives et ludiques pour les grands et pour les enfants. Ils auront le choix entre le parcours de santé, la rando croquis, des activités à sensations comme la luge sur rail, les tyroliennes qui partiraient du Piton Dugain, la piste de descente VTT, les rochers d’escalade. Et aussi des activités équestres (balades à cheval, manège de compétition, parcours initiation au poney, à l’attelage). Des restaurants et des commerces d’artisanat seront aussi installés, ainsi qu’un théâtre de plein air pour divers spectacles.

Ce projet se veut ancré dans le développement durable, avec une gestion économe de l’eau et de l’énergie, et une gestion intégrée des matériaux qui seront utilisés pour la construction des structures. Les premiers éléments de ce projet verront le jour en 2019 (montgolfières, tyroliennes, parcours nature...).

L’aménagement du Belvédère de Bois-Court • Le Belvédère de Bois-Court, un site très fréquenté autant par les touristes que par les Réunionnais, est en cours de réaménagement afin de : - Doubler la capacité d’accueil qui pourra passer à 2 000 visiteurs par jour, - Offrir des équipements tels que des zones de pique-nique, un camping, des aires de loisirs sportives, - Un espace de vente de produits artisanaux et du terroir, - Un restaurant panoramique, et un parking de 600 places.

Le développement du Tourisme se fait aussi avec l’agrotourisme qui propose du camping à la ferme, des chambres d’hôtes, des gîtes ruraux.

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Spécial tampon

un espace urbain qui se densifie L’espace urbain ne cesse de s’agrandir, se densifie pour répondre aux besoins d’une population qui continue à augmenter.

Quelques 10 500 logements et équipements devront être construits d’ici 2030 puisque de 78 366 habitants en 2018, la commune passerait à 90 000 en 2030. La Ville doit anticiper cet essor démographique pour répondre aux besoins futurs de la population en termes de logements et d’infrastructures de services.

la politique du logement

accompagner le développement de l’habitat et permettre l’accès à la propriété • La commune poursuit une politique dynamique de l’habitat avec la constitution de réserves foncières permettant notamment la construction de logements sociaux, qu’il s’agisse de logements locatifs (LLS, LLTS) ou en accession à la propriété (PSLA), en veillant à répondre aux besoins de l’ensemble des publics (étudiants, personnes âgées, professions intermédiaires, catégorie sociale défavorisée) en matière de qualité de vie. Depuis 2014, quelque 807 logements ont été construits par le biais des bailleurs sociaux partenaires.

La ville compte à ce jour plus de 4 000 logements sociaux.

La volonté de la ville est de développer l’habitat social, résorber l’habitat insalubre, améliorer l’accueil des jeunes et des seniors en favorisant la mixité sociale. C’est dans cette optique qu’ont été édifiées les résidences La Bruyère et celle des Camphriers en 2010 et 2011 12

dans le quartier de la Châtoire, qui mettent en voisinage une résidence pour personnes âgées et des logements pour les étudiants, dans un cadre agréable favorisant le bien-être des résidents.

Un nouveau plan D’urbanisme Sur les 8 700 logements qui devront être construits d’ici 2030, près de 3 000 seront à vocation sociale.

D’autres projets sont en cours afin de planifier un développement équilibré et durable du territoire. La ville a adopté un nouveau plan local d’urbanisme (PLU) le 8 décembre 2018, qui trace les grandes orientations permettant de relever les défis pour l’avenir en matière d’aménagement de son territoire sur les questions du logement, de la circulation, des équipements publics, du développement économique et agricole.

urba

nisme Focus sur le PLU • Les orientations du PLU s’articulent autour des 4 axes :

1

les projets • Les programmes d’habitat vont continuer à se développer, afin de répondre aux besoins démographiques futurs. Le Tampon devra réaliser chaque année environ 710 nouveaux logements. Ce rythme soutenu de production de logements nécessite notamment en parallèle le renforcement voire le déploiement des différents réseaux (électricité, eau potable, assainissement collectif, fibre, transports…).

de nouveaux logements sociaux En 2018, deux opérations ont été réalisées, soit 119 logements (Résidences “ les Pétunias ” rue du Dr-Alverdy (50 LLTS), “ Christian Boyer ” rue PaulHermann, (69 LLS)). En 2019 sont prévus 215 nouveaux logements avec la livraison de la résidence Rose des Bois de la SHLMR (23e, rue du PèreHauck) composée de 20 LLTS et 26 LLS, de l’opération CD61 de la SODEGIS située rue JulesBertaut composée de 69 LLTS et 20 LLS (+7 commerces) et enfin des 100 logements étudiants du campus pour la prochaine rentrée (SODEGIS).

De nouvelles opérations de logements destinées aux aînés (Résidences Personnes Agées) sont en cours de réalisation ( 500 logements).

Sur le Campus Universitaire, 500 nouveaux logements étudiants seront livrés d’ici 2022.

Un aménagement équilibré du territoire permettant d’accueillir dans les meilleures conditions les 90 000 habitants que Le Tampon comptera d’ici 2030.

Le PLU facilitera la construction de logements et d’équipements dans l’espace urbain, avec une augmentation de la densité urbaine organisée autour d’une armature du territoire cohérente garant de déplacements facilités.

2

Un environnement à préserver et à valoriser, par la valorisation de la biodiversité, la protection de la ressource en eau, la maîtrise de la gestion des déchets, le développement des énergies renouvelables, la création de lieux de respiration à l’intérieur de l’espace urbain en protégeant les ensembles paysagers.

3

Le soutien aux filières économiques prioritaires en valorisant l’identité rurale du territoire autour de l’agriculture, en développant l’attractivité touristique, en modernisant le tissu commercial, en répondant aux besoins des entreprises par la mise à disposition de 50 hectares destinées aux zones d’activités artisanales et agro-alimentaires.

4

Le développement solidaire et le rayonnement des pôles d’excellence (pôle culturel, sanitaire et universitaire).

13

Spécial tampon

Les séniors

vie so

Dans la ville La commune a reçu en 2011 le label “Bien vieillir” qui récompense sa volonté d’offrir aux séniors une bonne qualité de vie et de répondre aux défis du vieillissement de la population.

L

a ville du Tampon compte 7 857 personnes âgées de plus de 65 ans. Leur offrir un cadre de vie le plus agréable possible est une priorité de la commune. Cette population de séniors n’a pas toujours les moyens de se débrouiller seule.

La Ville crée des infrastructures et organise des actions pour aider les séniors à bien vivre.

Les infrastructures • La Maison des générations dédiée aux personnes âgées et handicapées regroupe divers services d’aides pour faciliter l’accès aux aides liées au logement, au transport, aux loisirs, au maintien à domicile et à la santé. La MDG propose aussi un service d’aides à domicile. 1 862 personnes âgées sont bénéficiaires de l’APA, et près de 1 100 sont suivies par le CCAS.

• La Halte Alzheimer, inaugurée en 2017, accueille chaque jour des ateliers de prévention de la perte d’autonomie pour les familles et les aidants. L’aide aux aidants est primordiale. Des groupes d’écoute menés par des bénévoles, formés par une neuropsychologue du CHU, ont profité à 29 aidants tandis que 23 autres ont fréquenté le Café des aidants.

Développer les structures d’hébergement adaptées • La Ville s’engage dans la réalisation de Maisons d’Accueillants Familiaux (MAF).

Une MAF verra bientôt le jour à la Petite- Ferme. Pour accueillir les personnes âgées dépendantes, un EHPAD est en construction dans le quartier de Terrain Fleury.

Cet établissement construit par la Fondation Père Favron pour un coût de plus de 15 millions 14

d’euros, offrira 83 lits dont 24 pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il fonctionnera avec d’autres services et structures proches. Pour permettre aux personnes à mobilité réduite de mieux circuler en ville, la commune a entrepris de mettre aux normes les bâtiments publics en installant notamment des ascenseurs dans les mairies et les écoles.

La JDPA au Tampon en 2018 • Le Tampon a accueilli en octobre 2018 la Journée départementale des personnes âgées, organisée par le Département, journée au cours de laquelle trois centenaires ont été honorées. Quelque 12 000 séniors ont pu pendant cette journée participer à divers ateliers, recueillir des informations sur divers sujets (habitat, santé, loisirs...) et les dispositifs auxquels ils ont droit. Cette journée qui a débuté par une grande messe s’est terminée par un “bal la poussière” !

ciale Des animations pour un mieux-être • La Ville facilite la vie des associations en mettant à leur disposition des lieux de réunion et d’animation.

Sept clubs de 3e jeunesse et deux amicales de retraités (ART et L’AREFP) accueillent les séniors pour diverses activités dont une particulièrement prisée, le déjeuner dansant ! Chaque club propose en plus des sorties dans l’île, des voyages à l’extérieur. On ne s’ennuie pas dans les clubs de la 3e jeunesse !

Par ailleurs, l’AOMAT (Association Organisatrice des Manifestations des Aînés du Tampon) organise régulièrement le Carrefour de la troisième jeunesse (bal des séniors), à la salle des fêtes du 12e Km ou aux Grands Kiosques. Elle contribue aussi à l’organisation de toutes les manifestations concernant la troisième jeunesse.

Elle offre, en fin d’année et en collaboration avec la mairie, un cadeau aux séniors lors d’un thé dansant qui se fait par quartier.

Promouvoir l’hygiène et le bien-être pour aider à bien vieillir • Des ateliers sur la nutrition, la prévention du diabète, des activités de gymnastique pour les séniors et pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont été mis en place. En partenariat avec le GIE vieillissement actif, un atelier “A TOUT ÂGE” pour les retraités autonomes de plus de 55 ans, a profité à 84 retraités au sein de 7 ateliers sur les thématiques

mémoires, nutrition, habitat et mobilité. Des groupes de paroles ont fonctionné avec l’atelier “Rond Ker” en partenariat avec les CRC. Intervenir sur l’image de soi booste aussi le moral et donc la santé. Des ateliers “Imag’In pou nout santé”, (sociaux esthétiques) et la gymnastique du corps et de l’esprit avec le tai-chi, ont profité à 700 personnes.

Miss Mamie Réunion 2019 • C’est au Tampon, lors de la fête de Miel Vert comme chaque année que se déroule l’élection de Miss Mamie Réunion. Cette élection réunit les miss mamies des autres communes qui viennent là conquérir un titre très convoité ! Pour 2019, c’est Denise Lebourg de Saint-Leu qui a remporté ce titre.

La Miss Mamie Ville du Tampon • Elue le 22 décembre dernier, la Miss Mamie Ville du Tampon 2018, Martine K/Bidi, 84 ans, aura la lourde tâche d’accompagner les événements dédiés aux séniors tout au long de l’année 2019.

15

Spécial tampon L’augmentation de la population a pour corollaire celle des infrastructures d’éducation et d’accueil du jeune public. Au Tampon, la réussite scolaire est au cœur des priorités.

DE LA CRÈCHE À L’UNIVERSITÉ

Améliorer le confort et la sécurité dans les écoles • La Ville travaille constamment pour améliorer le confort et la sécurité des élèves et des enseignants dans les écoles :

- Remplacement des poêles à bois par des pompes à chaleur modernes dans les écoles des Hauts.

- Réhabilitation de 20 écoles pour un montant global de travaux de 19,6 millions d’euros : travaux d’électricité, gaz, sécurité incendie, charpente couverture dans 7 écoles ; et de menuiserie aluminium, peinture, étanchéité des toitures dans 13 autres écoles.

- Installation en cours de rideaux ignifugés prioritairement dans les dortoirs et salles de classe où les enfants font la sieste. La sécurité passe aussi par la formation du personnel.

- Installation progressive de brasseurs d’air dans les écoles du bas de la commune.

Les agents communaux en contrat reçoivent régulièrement des formations aux gestes de premiers secours. Ils peuvent ainsi venir en aide aux usagers de l’école.

La Ville favorise la réussite éducative • Pour favoriser la réussite éducative pour tous, divers dispositifs sont mis en place : - Ouverture d’une classe passerelle en 2016 à l’école Charles Isautier (dispositif qui permet aux enfants de 2 ans de s’adapter progressivement au monde scolaire et à la vie en collectivité, et aux parents de tisser des liens avec l’école et de pouvoir accompagner l’enfant tout au long de sa scolarité) - Reconduite pour la 3ème année consécutive du dispositif «Coup de Pouce Clé» pour les élèves de CP présentant des difficultés, sur des écoles en et hors quartiers prioritaires de la ville. Pour 2018/2019, on passe de 4 à 7 écoles.

16

- Installation progressive de tableaux numériques interactifs dans toutes les classes de la GS au CM2.

- Un programme de réussite éducative (PRE) est en projet pour le quartier de la Châtoire.

- Mise en place d’ateliers lecture dans les écoles sur la pause méridienne.

Parallèlement, la municipalité favorise l’accès des élèves aux lieux culturels et sportifs : la Médiathèque, le Théâtre Luc Donat, le Parc des Palmiers, les piscines, les gymnases...

L’aide communale pour les voyages scolaires à l’étranger est passée de 100 euros en 2014 à 150 euros pour la zone océan Indien et 200 euros pour la zone Europe et reste du monde en 2018.

Les équipements éducatifs • Les équipements éducatifs au Tampon, bien répartis sur le territoire, permettent un cursus d’étude de la maternelle à l’Université, avec : 40 écoles (39 publiques, 1 privée sous contrat) qui accueillent 10 556 élèves pour l’année scolaire 2018/2019 ; 7 collèges (6 publics, 1 privé) ; 3 lycées ; et 1 campus universitaire. Sans compter les crèches qui accueillent les enfants avant l’entrée à l’école.

éduc

ation Le Tampon, ville universitaire

Fournir un service de restauration scolaire de qualité • La Ville s’occupe aussi du bien-manger des élèves en portant son effort dans différents secteurs : - Acquisition de nouveaux matériels de restauration.

- Transformation des cantines en restaurants scolaires plus conviviaux, 2 sites concernés par an.

des écoles de Champcourt, du 12e Km, Alfred Isautier, Louis Clerc Fontaine.

Actuellement : travaux de réhabilitation, mise aux normes et agrandissement des cuisines du 14ème Km et de Charles Isautier (livraison pour le 2ème trimestre 2019).

- Interventions et ateliers avec la diététicienne de la mairie dans les écoles.

- Augmentation de la part des produits locaux dans les menus des enfants, tel que la viande péi (protocole avec l’ARIBEV).

• Des projets pour :

- Réhabilitation des cuisines

- Remplacer les classes

- Créer une cuisine centrale au 27ème Km (à l’étude)

provisoires (Algécos) par des bâtiments en dur - Obtenir l’agrément de la cuisine Aristide Briand pour permettre la mise en place d’un dispositif de redistribution des excédents alimentaires aux associations œuvrant en faveur des personnes démunies (agrément obtenu en décembre 2018) - Construire des préaux pour les écoles qui en sont dépourvues - Rénover les sanitaires sur 30 écoles.

• L’Université du Tampon est un pôle d’excellence et contribue au rayonnement de la ville. Le campus Sud de l’université de La Réunion accueille aujourd’hui près de 4 000 étudiants. La Commune du Tampon a accompagné dès l’origine, la création et le développement du site universitaire, notamment par la mise à disposition du foncier.

Le développement durable, notamment les sciences de l’environnement, constitue l’une des filières d’excellence.

L’Université du Tampon est à l’image de la ville : c’est un campus comprenant de nombreux espaces verts, qui offre un cadre de vie très agréable aux étudiants. De la crèche à l’Université, les jeunes trouvent leur place dans la Cité !

L’accueil des jeunes enfants LES CRÈCHES • La commune compte 4 crèches municipales qui emploient 80 salariés, pour une capacité d’accueil globale de 176 places. 4 nouvelles crèches sont en cours de réalisation pour 240 places, avec 100 salariés, pour un coût de 3,5 millions d’euros par crèche. Une SPL Petite Enfance a été créée pour assurer la gestion des crèches.

LAEP. Le premier a été ouvert aux Araucarias, le deuxième à la Plaine-des-Cafres en avril 2016 et le troisième, un LAEP itinérant en décembre 2016 sur les autres quartiers prioritaires. Ces LAEP, qui proposent un accès facile, gratuit, anonyme et sans rendezvous, ont rencontré l’adhésion des familles qui les fréquentent de façon assidue.

L’aide à la parentalité

Développement des activités de loisirs extrascolaires

• Afin de contribuer au Schéma Départemental des Services aux Familles, élaboré par la CAF, la commune a créé des Lieux d’Accueils Enfants Parents, les

• Avec le Contrat Enfance Jeunesse, CEJ, 2015/2018 signé avec la CAF, les activités de temps libre en faveur des jeunes de 3 à 12 ans (centres de

loisirs et sports vacances), ont pu accueillir 1 914 enfants en 2018. Pour 2019, 2 177 places sont prévues. Des aires de jeux existantes ont été rénovées et de nouvelles structures ont été

réalisées, dans les quartiers prioritaires, et à la Plaine-desCafres. La piscine de TroisMares propose une fois par mois depuis 2017 des journées aqualudiques.

17

Spécial tampon

cult

une vie culturelle animée Grâce aux différents lieux culturels publics ou privés, les Tamponnais ont un choix assez large en matière d’activités culturelles.

Le Carré culturel du centre-ville le Théâtre Luc Donat • Cette salle de spectacle de 600 places fait partie du réseau des théâtres départementaux de l’île. Elle propose de nombreux concerts et animations (musique, pièces de théâtre, danse, humour) toute l’année et depuis peu des séances de cinéma. Le programme très éclectique permet de satisfaire tout type de public. La rénovation du théâtre fait partie des actions à venir, de même que la transformation de l’ex cinéma Eden en salle d’expression pour les artistes.

Le TLD a donné une centaine de spectacles pluridisciplinaires en 2018 devant au total 35 000 spectateurs dont 13 000 scolaires.

la Médiathèque • La Médiathèque, un bâtiment remarquable par son architecture, offre de nombreux services et plusieurs espaces de travail et de lecture pour tous les âges.

Elle dispose d’un espace de visionnage, d’un auditorium qui accueille régulièrement des conférences, et d’un espace d’exposition. Elle forme avec ses annexes situées dans les quartiers de la commune, et le Médiabus, un réseau de lecture publique. L’équipe du réseau de lecture propose des expositions et des animations tous les mois sur les thèmes précis, et 18

accueille de nombreux artistes.

Afin de développer les actions en faveur de la lecture, le Tampon a signé avec l’État un Contrat Territoire Lecture intitulé “Le Tampon, une ville qui lit”. Ce contrat sera prolongé pour 2018/2020. Pour maintenir en bonne condition ce lieu culturel, différents travaux ont été réalisés récemment, travaux d’électricité, de sécurité incendie, d’adaptabilité et d’accessibilité, etc.

Une étude est actuellement menée pour la restructuration de ce quartier culturel afin de lui donner plus d’ampleur.

La Maison des jeunes et de la culture • Située entre le TLD et la Médiathèque, la MJC participe aux actions menées par ces deux entités culturelles. Cependant, elle a ses propres activités qui donnent satisfaction à ses quelques 1 200 adhérents. Ils peuvent y pratiquer de la danse, du théâtre, des arts martiaux, de la musique... La MJC mène aussi des actions dans les quartiers prioritaires et pendant les vacances.

Elle propose des petits spectacles, des conférences et des résidences d’artistes.

Sa grande amplitude d’ouverture (8h à 21h) facilite sa fréquentation.

D’autres lieux contribuent à diffuser la culture et à animer les quartiers comme le Théâtre d’Azur,

l’association Carambole au 12e km, la salle d’exposition Rita et Charles Beaudemoulin qui présente régulièrement des expositions artistiques. La commune poursuit ses actions en faveur de la culture par la maintenance des partenariats avec la Biblionef, la CAF, l’Association Valentin Haüy, Pôle emploi.

Nouveauté : À Bérive, on projette l’installation d’une grainothèque pour sensibiliser les citoyens à la biodiversité et au développement durable par l’échange de semences de plantes potagères pays. Un potager collectif ainsi qu’une aire de pique-nique et de jeux grandeur nature pour les enfants sont prévus.

ure Les chiffres de la Médiathèque en 2018

3 408

inscrits pour le centre-ville et 1 780 pour les annexes soit 5 188 au total Dont 47% d’adultes et 53 % d’enfants

50%

des inscrits sont scolarisés

Focus sur deux temps forts du Carré culturel : La nuit de la lecture le 19 janvier 2019 • Un programme alléchant a attiré à la Médiathèque, 870 personnes pour cet événement.

De 14 heures à 22 heures, différentes prestations assurées par des associations et des artistes ont été présentées : Chants et danses, projections de films, expositions, intermèdes musicaux, déclamation de poèmes, rencontres, dédicaces et lectures avec les libraires du Tampon, ateliers de création sonore, animations autour du livre avec l’équipe de la médiathèque. Une belle soirée qui s’est terminée par des chants et danses variés, du séga au hip hop !

La Bèl Parol • Ce festival des arts de la parole s’est tenu du 22 janvier au 2 février 2019. Cette coproduction du Théâtre Luc Donat et de la Cie Karanbolaz avec le soutien de la Ville propose des pièces de théâtre, des contes, rencontres avec les auteurs et les artistes dans différents lieux de la commune (dans les cités, dans les salles de spectacles, dans le parc Jean de Cambiaire, au Belvédère de Bois-Court... Le but pour le TLD c’est de sortir de ses murs et de porter la “belle parole” dans les zones excentrées.

20 776 105 817 Prêts en DVD

prêts en livres et parutions, en CDCDROM : 7 437 en revues : 3655.

8

La médiathèque a proposé 8 expositions de 1 à 2 mois

16 15 10

projections de films

spectacles

conférences d’auteurs

22 21

ateliers multimédia

ateliers secteur adulte

139 474 12

animations jeunesse

visites de classes

12 centres aérés (ALS H)

19

Spécial tampon

associ

La Ville soutient la vie associative et sportive La ville du Tampon compte plus de 500 associations tous secteurs confondus (culture, humanitaire, socio-éducatif, sport...). On en dénombre notamment 134 dans la culture, 61 dans le social et la santé, 50 dans le droit et les causes, 53 dans les loisirs et vie sociale, 35 dans le développement local, 152 sportives, etc.

20

L

es associations bénéficient du soutien de la ville du Tampon à plusieurs niveaux : dans la mise à disposition de locaux, dans l’attribution de subventions, dans la mise à disposition et la mise en place de logistiques dans le cadre des manifestations ou encore dans l’attribution de matériel. L’offre de pratiques et d’activités qu’elles proposent concerne toutes les strates de la population, de la petite enfance à la troisième jeunesse, des publics valides à ceux qui sont à mobilité réduite. Par leurs activités, assurées en grande partie par des bénévoles, ces associations créent du lien social et favorisent le mieux vivre ensemble.

Des associations multiples • Le Forum des associations qui se tient chaque année sur le grand stade Klébert-Picard près du lycée Roland-Garros, donne un aperçu de la vitalité des associations dans la commune et de leur diversité. Les clubs sportifs sont les plus nombreux (152 clubs) aux activités diverses : football bien sûr (19 clubs), sport de combat, badminton, squash, tennis, athlétisme, haltérophilie, danse, sport hippique, etc. La commune les subventionne et met à leur disposition des infrastructures qui ont besoin d’être entretenues tout le long de l’année.

Quelques chiffres

120

La commune compte près de 120 équipements : 1 terrain de Bicross, 1 terrain de motocross, 2 Piscines, 20 courts de Tennis, 2 parcours de santé 23 boulodromes 25 stades de football 1 stade de rugby 23 plateaux noirs polyvalents, 5 pistes d’Athlétisme, 6 gymnases, 1 salle d’Haltérophilie, 2 salles de musculation, 1 beach…

40%

40% des équipements sont en accès libre, 75% ouverts du lundi au dimanche

955 000

On dénombre 955 000 passages sur les sites pour des activités sportives, 350 passages scolaires (EPS), 130 000 passages de compétiteurs…

ations Action sur les structures sportives • Depuis 2014, plusieurs mesures ont été prises pour permettre au plus grand nombre d’utiliser les structures sportives : l’élargissement des horaires d’ouverture, la mise en place d’une école municipale de natation, l’organisation dans les quartiers d’activités pour tous, des jeunes aux seniors (zumba, football, multisports), aide à la pratique sportive dès la maternelle par une dotation spéciale pour l’acquisition de matériel sportif en 2016/2017.

Cette politique donne des fruits puisque la ville récompense chaque année plus de 300 champions !

Action sur les infrastructures de loisirs • Dans les salles d’animation, différents travaux ont été réalisés comme par exemple la réhabilitation de la salle d’animation du 23e Km, l’aménagement de sites d’accueil des grands événements (place SIDR 400, site des Florilèges, et site de Miel Vert à la Plaine-des-Cafres).

Dans l’objectif de prêter les salles d’animation aux familles afin qu’elles puissent y tenir de grands événements, diverses actions ont été menées : étude de solidité sur la salle d’animation HenriAffa à Dassy (Trois-Mares), réhabilitation du

CASE de Piton-Hyacinthe, extension des salles d’animation du 14e Km, du 19e Km et du Petit Tampon, optimisation de l’utilisation des locaux par la réalisation de cloisons mobiles dans les salles d’animation du 12e Km et de la ZAC PaulBadré, réalisation d’une salle d’animation à Brasde-Pontho.

Enfin, dans l’objectif de diversifier l’offre d’animation, le Théâtre Luc-Donat s’est doté d’un matériel de projection afin d’accueillir périodiquement des séances de cinéma.

Le parcours santé de Bel-air • Chaque jour, et souvent très tôt le matin, de nombreuses personnes fréquentent ce parc arboré qui présente un cheminement de 2 km. Sportifs aguerris ou marcheurs, des plus jeunes aux plus âgés, foulent la piste qui serpente à travers le jardin où on trouve aussi quelques stations sportives pour renforcer ses muscles, sa souplesse...

Depuis l’ouverture de ce parc, les arbres d’essences différentes et parfois endémiques ont bien grandi, donnant maintenant une ombre bienvenue pour les usagers.

Un parking récemment réaménagé facilite le stationnement aux abords du parc. Ce parc est un bel exemple d’aménagement de développement durable. Comme le sont également le Parc des Palmiers et la Forêt de Tamar’haut à Ravine-Blanche.

Les salles d’animation • La commune en compte 21 installées dans les différents quartiers. Elles sont parfois adossées à la mairie annexe comme à Bras-Creux ou à Bérive, parfois au centre municipal comme au 17e Km et à la Pointe. La Plainedes-Cafres dispose d’un complexe sportif comprenant un dojo, une salle de musique et une salle des fêtes. La commune met aussi à la disposition des Tamponnais le camp de vacances qu’elle possède à l’Etang-Salé.

La Ville poursuit son effort de modernisation des équipements • Ainsi, les travaux de réhabilitation ont été menés dans le gymnase de Trois-Mares, au complexe sportif Klébert-Picard, pour les courts de tennis, sur le parcours santé de Bel-Air, à la piscine Roland-Garros et à la salle du dojo du 23e Km. Un plateau multisports a été aménagé sur le terrain de Trois-Mares. La commune ne compte pas en rester là puisque sont prévues des tribunes couvertes sur sept terrains de football de la commune : Bérive, Bras-Creux, 12e Km, Brasde-Pontho, 17e Km, Petit-Tampon et Grande-Ferme. Des structures couvertes seront installées sur neuf plateaux sportifs, dont celui de Bras-de-Pontho, de Dassy, des Araucarias…

21

Spécial tampon

Les quartiers

à l’origine de la ville

C’est à partir des activités agricoles que se forment les quartiers, d’abord ceux de Bérive et de Terrain Fleury à partir de la création de l’usine de Kerveguen de Grand Tampon dès 1830. Ils vont donner leur spécificité aux différentes zones de la commune.

à

la Plaine des Cafres, c’est autour d’une école primaire à Bois-Court, fondée vers 1904, que s’organise le quartier grâce à la famille des Murat. Les lieux-dits comme le 23e Km, le 27e Km, ont pour origine les chantiers de la route nationale des plaines qui débutent en 1849. Depuis, ces quartiers n’ont cessé de croître et de se structurer. Des actions sont menées pour que chaque quartier puisse s’intégrer harmonieusement dans l’espace communal tout en gardant sa spécificité, pour développer les structures dont ont besoin la population, d’autres pour animer la vie du quartier. Ces animations ont un rôle autant économique que festif.

22

Les structures de services • Les quartiers ont pour la plupart une mairie annexe, ou un centre communal, divers services municipaux, des infrastructures culturelles (en réseau de lecture).

Certains quartiers bénéficient d’une médiathèque, comme à Bérive, à Bras-Creux, au Petit-Tampon, à Pontd’Yves. La Plaine-des-Cafres dispose d’une médiathèque/ludothèque, tandis que Trois-Mares d’une médiathèque/ bédéthèque. Chaque quartier a aussi un

équipement sportif, un petit terrain de foot, ou un gymnase, très utile pour les fêtes de quartier. La Ville s’attache aussi à développer les lieux de services proches et à améliorer la qualité des espaces publics (toilettes publiques, éclairage).

Nouveauté : Dans les quartiers éloignés, on prévoit l’installation de bornes de paiement pour permettre aux habitants de régler leurs factures aux organismes de services (eau, cantine scolaire), sans avoir besoin de se déplacer.

les qua

rtiers

fête de la tisane

fête de la pomme de terre

fête de la bibasse

miel vert

Des fêtes pour animer les quartiers

Les quartiers et l’environnement

�

�

En dehors des deux grandes manifestations que sont Les Florilèges et Miel Vert, des fêtes thématiques de quartier mettent en valeur les produits tamponnais et concourent au développement économique de la ville. Chaque fête s’accompagne de dégustation et de vente du produit roi de la fête.

Ces fêtes permettent aussi de promouvoir les artistes locaux.

Chaque quartier, sa fête !

- La fête des fleurs au BrasCreux 12e Km : - Fête de la pomme de terre à la Plaine des Cafres : en juillet où 45 tonnes ont été vendues en 2018 - Fête de l’ananas à Bérive : c’est l’ananas qui est en fête au

mois de novembre : 30 tonnes vendues en 2018 - Fête de la biodiversité à Piton Ravine Blanche - Fête de la tisane au 17 e Km en novembre - Fête de la bibasse à BoisCourt en septembre - La foire aux fleurs et du jardin sur l’esplanade Benjamin Hoarau chaque premier dimanche du mois participe aussi à cette politique d’animation et de promotion des produits locaux.

Les fêtes de quartier mettent en valeur différents secteurs de l’économie (agriculture, commerce, tourisme, art et culture) et servent aussi à la cohésion sociale.

La Ville mène des actions pour améliorer le cadre de vie en tenant compte du développement durable. Réduire la facture énergétique et lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes font partie de ses engagements.

Pour l’éclairage public, des lampes à basse consommation ont été installées.

un site pilote au village du 27e Km

On projette la mise en place sur un site pilote au village du 27e Km, de ces lampes et de LED, avec variation du flux d’éclairage permettant de baisser la consommation par tranche horaire. On espère une économie de 40 % par rapport à un système

traditionnel.

Une convention était passée avec EDF pour la distribution de lampes à basse consommation aux habitants. Concernant la gestion de l’eau, la ville poursuit son programme de subventions de citernes d’eau pour les particuliers et la mise en œuvre d’un dispositif de récupération d’eau pluviale pour ces mêmes particuliers bénéficiaires d’une citerne. En 2017, 51 subventions ont été accordées pour ces citernes. Pour faire des économies d’énergie, on fait appel à celle du soleil. On prévoit d’installer des bornes connectées à l’énergie solaire pour les véhicules électriques, et l’installation de panneaux photovoltaïques sur les parkings et les plans d’eau.

23

Spécial tampon

Les nouvelles technologies entrent dans les quartiers

Les actes de la vie administrative se voulant de plus en plus dématérialisés, la Ville s’engage dans l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, et peu habituées aux nouvelles technologies, afin de leur faciliter les démarches administratives. Par ailleurs, elle intensifie l’offre numérique sur la commune.

Accompagnement du public non initié à l’informatique • La ville a conclu un partenariat avec Pôle Emploi et la CAF pour faciliter les démarches en ligne des administrés, en mettant des espaces informatiques à disposition du public, notamment dans les médiathèques. Des ateliers sont proposés pour prendre en main ces outils par des initiations à

l’informatique, utilisation des tablettes numériques. Un accès gratuit à Internet est offert afin de réduire la fracture numérique.

Un accompagnement à ces technologies est assuré par des jeunes en service civique afin de rendre autonomes les publics qui le pourront.

Le très haut débit une réalité au Tampon • Sur le Tampon, le déploiement de la fibre optique a démarré fin décembre 2016 avec la signature d’une Convention de Programmation et de Suivi du Déploiement (CPSD) par la Commune du Tampon, la Région Réunion, l’Etat et Orange. Cette convention prévoit la desserte en technologie FTTH (Fiber to

22 000 24

the Home – La Fibre jusqu’au domicile) de 100% des 31 969 logements de la Commune à l’horizon 2020. Afin de parvenir à cet objectif, plusieurs zones de déploiement ont été définies.

Au 31 décembre 2018, ce sont plus de 22 000 logements de la commune (sur 31 969), qui ont accédé à cette technologie.

Au 31 décembre 2018, ce sont plus de 22 000 logements de la commune (sur 31 969), qui ont accédé à cette technologie

NT

IC Le tout numérique • La ville développe son offre numérique pour mieux informer le public l’installation d’un Hot spot Wifi en libre accès aux Grands-Kiosques à la Plaine-des-Cafres.

En 2019, un second Hot spot sera installé sur la partie basse de la ville dans le Parc Jean de Cambiaire.

Des actions sont menées (acquisition de matériels et de documents) pour élargir l’offre de documents numériques dans le réseau de lecture publique. Par ailleurs, la ville poursuivra des actions en faveur des nouveaux usages comme par exemple offrir un accès numérique à distance 24h/24 dans le réseau de lecture publique avec films à la demande, presse à feuilleter et cours en ligne. Certains services municipaux sont accessibles en ligne. Paiement dématérialisé du stationnement payant : le règlement peut se faire à partir de son Smartphone et ne nécessite plus l’impression d’un ticket. Dématérialisation des procédures pour éviter le gaspillage du papier.

Une borne numérique interactive pour faciliter l’accès • La ville du Tampon a créé une borne numérique multi-services pour répondre à un double objectif d’une part faciliter l’accès aux services publics pour ses administrés, et d’autre part lutter contre la désertification rurale. Cette innovation consiste en la mise en place d’une borne numérique interactive dans des lieux publics ou commerces de proximité permettant aux administrés de régler leurs démarches en ligne (paiement de factures (cantines, eau, électricité...) Cet outil permet de réduire la fracture numérique et favorise la proximité avec la population.

Les médiathèques numérisées • Ouverte en 2015, la Médiathèque implantée dans le quartier de la Châtoire, propose un choix de documents, de livres pour tout public. Elle dispose d’un espace informatique avec ordinateurs, tablettes et une table informatique connectée.

Cet outil, peu ordinaire permet à

plusieurs personnes de visionner ou de travailler sur un sujet.

Ce qui favorise les échanges intergénérationnels. Les tablettes numériques offrent aux usagers un autre moyen d’aborder la lecture.

Pour faciliter cet usage, l’équipe de la médiathèque propose régulièrement des animations.

Les services en ligne de la Médiathèque principale • La Médiathèque propose un service à distance qui comprend : Un nouveau portail documentaire, un agenda attractif et simple d’utilisation, pour informer sur les conférences, les ateliers réguliers, les événements ou les expositions du réseau lecture. Les visiteurs peuvent aussi consulter

la newsletter, la bibliothèque numérique, la presse numérique, se préinscrire en ligne, et se former. En effet, un service d’autoformation est disponible : formation en langues, préparation aux concours, en musique, bureautique, multimédia, développement personnel.

25

Spécial tampon

Les qua

Aider les quartiers prioritaires à mieux s’intégrer

La Ville a pour politique de promouvoir le développement harmonieux de chaque quartier. Son action s’intensifie davantage pour certains quartiers qui ont besoin d’une aide plus importante. Ils sont prioritaires car ils présentent des problèmes d’emploi, d’éducation, de sécurité ou d’insertion.

La politique de la ville • “ La Politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers défavorisés et leurs habitants.

Elle est conduite par l’État et les collectivités territoriales avec pour objectif commun d’assurer l’égalité entre les territoires, de réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leur unité urbaine”.

Au Tampon, dans ce cadre-là, un Contrat de ville 2015/2020 a été signé le 16 juillet 2015 avec l’État et d’autres partenaires. Il a pour objectif de mener une action globale pour et avec les habitants des quartiers prioritaires (le Centreville, Trois-Mares, les Araucarias et la Châtoire) selon trois axes : 26

1. l’accompagnement et la prévention des ruptures dans les domaines de l’éducation, de l’insertion professionnelle et des situations de précarité 2. la meilleure appropriation des espaces communs et la promotion par la médiation de l’accessibilité aux équipements publics, à l’offre culturelle, linguistique, sportive et sanitaire.

3. la dynamisation des quartiers par le développement économique et une plus grande insertion des quartiers dans la ville.

Dans ces quartiers, la présence communale est assurée par les mairies annexes et les centres municipaux (aux Araucarias et à la Châtoire).

Accompagner la recherche d’emploi

Mission Locale et son comité Jeunes sont associés à ces actions.

L’emploi des jeunes étant une des priorités de ce Contrat de ville, diverses actions ont été menées comme : la mise en place d’un service civique qui est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans sans condition de diplôme.

En 2016, dix jeunes ont été accueillis pour huit mois à la Direction de la cohésion sociale.

Ils ont eu à accomplir deux missions, “cueilleur de paroles” et mise en place des conseils citoyens dans les quartiers prioritaires. Le Pôle emploi, la

Favoriser la réussite scolaire La réduction des écarts de réussite scolaire est un objectif majeur de la politique de la ville. En 2019, trois des quatre quartiers prioritaires vont bénéficier d’un PRE (programme de réussite éducative). Le PRE répond à un enjeu éducatif du contrat de ville porté par la caisse des écoles.

En 2018, un PRE a été installé sur le quartier de la Plaine des Cafres qui n’entre pas dans le dispositif de contrat de ville. En 2016, le PRE a coûté 106 663 euros dont 65 000 euros de dotations de l’État.

rtiers Redynamiser ces quartiers • La Ville qui veut soutenir les commerces de proximité dans ces quartiers a fait appel à l’EPARECA, pour mener des études sur la problématique commerciale sur ses quatre quartiers prioritaires. L’objectif

est de définir les axes d’intervention en matière de commerce et d’artisanat afin de revitaliser ses secteurs. Un outil de cohésion sociale, c’est par exemple le jardin collectif au sein de la cité. Le Tampon compte

La sécurité dans les quartiers • Afin de prévenir la délinquance, le Tampon a signé avec la gendarmerie le 15 janvier 2019, un protocole de participation citoyenne dans le quartier de Dassy à Trois-Mares. Il formalise la démarche de lutte contre la délinquance et s’inscrit

dans le cadre de la police de sécurité et de proximité.

Mis en place dans les secteurs touchés par les cambriolages et les incivilités, ce dispositif invite les habitants volontaires à être vigilants et à signaler aux forces de l’ordre tout fait particulier.

Focus sur une action d’insertion: l’ACI “les jardins de Molina” • Ces jardins ont pu se créer grâce à un ACI (atelier chantier d’insertion) avec des personnes ayant des difficultés sociales et professionnelles, et dans le cadre du Contrat de ville, en accord avec la SHLMR, l’association JADE, la CASUD, et la commune. Le jardin se situe dans le quartier des Araucarias, au cœur de la résidence Molina construite en 2008, qui comprend 120 logements gérés par la SHLMR. Au fil du temps, sont apparus divers problèmes : chômage, délinquance juvénile, manque d’intégration culturelle, et de regroupements inadaptés dans les parties communes.

Un espace vert de 1 000 m² inoccupé jusqu’à présent, a

trois jardins collectifs installés à la Châtoire pour 46 familles, à BrasCreux (23 familles) et à la Ravine Blanche (17 familles). Deux autres sont en cours d’installation, dans la résidence Molina et aux Araucarias.

Les critères pour déterminer le quartier prioritaire • Le nombre de jeunes de 0 à 14 ans, le nombre de jeunes de 18 à 24 ans scolarisés, la part des bas revenus au dessous du seuil de 60% du revenu moyen, la part des actifs, le taux d’emploi des femmes, celui des hommes, le taux de vacances des logements, le taux de logements en HLM.

pour la Châtoire (1998 habitants en 2013): Taux de jeunes de 0 à 14 ans :

22,5%

Taux de location en HLM (2013) :

été aménagé en parcelles pour créer un jardin collectif destiné aux locataires. Le terrain sera clôturé, trois citernes d’eau ainsi qu’un espace de compostage seront installés. Le chantier se déroulera en deux tranches et emploiera 24 personnes en CDD

de 12 mois avec une formation qualifiante. Les objectifs sont aussi d’aider ces personnes dans la construction d’un projet professionnel adapté. Depuis la mise en place de ce projet, un des salariés sélectionnés sur ce projet a trouvé un CDI à la SAPHIR.

45,5%

Part de bas revenus (2013):

81,1%

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Spécial tampon

Un cadre de vie

ENVIRON

agréable à préserver

La commune du Tampon, qui s’étend de la ligne des 400 aux sommets de la Plaine des Cafres, offre une diversité de paysages qui enchantent la vue et qui donnent aux habitants un cadre de vie agréable. Elle est réputée pour sa qualité de l’air.

Depuis 2014, la municipalité œuvre à préserver ce cadre de vie et à améliorer la qualité de vie des Tamponnais par des actions éco-durables. Elle cherche à valoriser son territoire en prenant en compte la préservation de la biodiversité.

Les espaces verts et les parcs • Des actions sont menées dans divers domaines : extension des espaces verts existants, création de nouveaux jardins, de pépinières, plantation d’arbres, renforcement du niveau de propreté urbaine, création d’un nouveau centre de tri à la Plaine-des-Cafres.

Des travaux ont été réalisés pour aménager les parcs et jardins tout en préservant la biodiversité. Tels ceux concernant le cheminement dans le parc Jean de Cambiaire au centre-ville (construction de murs, de bordure d’allées, renforcement des plantations et engazonnement).

De nouvelles pépinières ont été réalisées à la Plaine-des-Cafres pour une production annuelle de 51 000 plantes endémiques qui iront végétaliser le futur Parc du Volcan et la route mellifère. Sur la zone de Bérive, on a installé une production de palmiers en pleine terre. Cette politique de végétalisation et d’entretien de l’environnement a été récompensée par un prix de la Biodiversité remis par le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable en mai 2017.

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Le Parc des Palmiers, LA PLUS grande palmeraie du monde • Le Parc des Palmiers, bien connu des Tamponnais et des jeunes mariés qui y vont souvent se faire photographier, bénéficiera d’une nouvelle extension qui fera passer sa superficie de 10 à 20 ha. L’accès au parc se fera par une entrée monumentale ! Cette extension s’accompagnera de la création d’un parking de 500 places, de commerces pour la vente de produits artisanaux à base de palmiers. Ce jardin botanique abritera alors 1 000 espèces de palmiers sur les 2 800 existants dans le monde.

Ce parc est un bon exemple en matière de développement durable, environnemental, économique et social.

NEMENT Le jardin des plantes endémiques et médicinales Marc Rivière.

le projet endemiel

Jardin médicinal

parc des palmiers

Le projet EndÉmiel ou la reconquête de la biodiversité tamponnaise • La Réunion, qui compte un grand nombre d’espèces endémiques, fait partie d’un des 34 lieux sensibles de biodiversité au monde. Ces espèces sont menacées de disparition par les nombreuses attaques et perturbations qu’elles subissent (espèces exotiques envahissantes, braconnage, pollution lumineuse...) Par ailleurs, l’héritage des connaissances sur les vertus médicinales et autres usages de ces espèces indigènes détenues par les aînés, risque de disparaître faute d’une transmission aux jeunes générations.

• Pour répondre à ces enjeux mais aussi soutenir les acteurs économiques des filières de valorisation de la biodiversité locale tels que les apiculteurs, les tisaneurs, les agriculteurs et les horticulteurs, la commune du Tampon a mis en place le projet “ route mellifère ” rebaptisé Endémiel. Il consiste à créer un corridor écologique de plantes mellifères de 36 km de long, appelé “ route mellifère ” allant de 400 à 1 600 m d’altitude, et 4 “ jardins endémiques ” représentant les 4 habitats naturels qui existaient auparavant en ces lieux.

• La conservation des milieux naturels, des espèces de la faune et de la flore originelles, mais aussi du patrimoine culturel qui y est associé, est une priorité pour l’île.

• Ces derniers ont pour objectif de sensibiliser la population sur les enjeux de conservation de la biodiversité à travers l’aménagement de jardins

botaniques à visée pédagogique.

Ils seront situés sur les sites suivants : - Parcours de santé de la Pointe (Forêt semi-sèche ; 1,8 ha ; alt 470 m) - Domaine Archambeaud (Forêt Humide de Basse Altitude ; ENS du Département ; 1 ha ; alt 1 200 m) - Site de Miel Vert (Forêt Humide de Montagne ; 1 ha ; alt : 1 350 m) - Maison de l’apiculture (Végétation éricoïde ; 1,3 ha ; alt 1 600 m).

Ces travaux vont s’étaler sur 3 ans (2019-2021) pour un coût de 910 000 euros, financé en partie par l’Etat (subvention de 500 000 euros gérée par le Service Eau et Biodiversité de la DEAL Réunion) et pour 410 000 euros par la commune.

• Dans le cadre de son label “site pilote pour la reconquête de la biodiversité”, la Commune du Tampon se donne pour tâche de développer les plantes médicinales endémiques en voie de disparition.

Le jardin médicinal Marc Rivière, dans le quartier de la Pointe, inauguré le 3 novembre 2018, abrite une partie de la collection de plantes indigènes et endémiques de Marc Rivière. Ce célèbre pharmacien réunionnais a passé une grande partie de sa vie à étudier les plantes médicinales et endémiques de l’île.

Le jardin regroupe 60 essences de plantes médicinales, aromatiques et culinaires, et un espace dédié aux brèdes lontan. Ce jardin et le Parcours de santé de Bel Air constituent les premières bases du futur pôle d’activités autour de la biodiversité et du bien-être de la Pointe. Un écomusée de plantes médicinales et un jardin endémique de forêt sèche seront installés d’ici 2020.

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Spécial tampon

transports

les déplacements sur la commune

Pour faciliter et sécuriser les déplacements sur la commune, un programme soutenu en matière de voirie a été entrepris entre 2014 et 2017 et se poursuivra dans les années à venir.

Les aménagements routiers - Le prolongement de la rue du Général de Gaulle, la création d’une voie de délestage par Terrain Fleury, l’aménagement du chemin Roland Hoarau et du chemin des Canas à la Plaine-des-Cafres.

- Des jonctions ont été faites entre divers chemins comme la jonction entre le chemin SaintExpédit et la rue Montaigne, le prolongement du chemin Ah-Kit jusqu’à l’école Maximilien Lorion, le carrefour de la RN3 et la RD de

Bois-Court. Une jonction est mise en place entre les rues RolandGarros et Jules-Bertaut dans le prolongement de la rue MichelDebré.

- Au centre-ville, on procède au remplacement des horodateurs, à l’extension du parc dans la rue Hubert-Delisle et les rues perpendiculaires avec la création d’une zone verte.

Par ailleurs, on mène une politique de sécurisation de la voirie par la

création de nouveaux ralentisseurs, le développement de l’éclairage public, la limitation de vitesse devant les établissements publics.

On met en œuvre le dispositif GEMAPI afin de prévenir les inondations, on teste le schéma de l’écoulement des eaux de ruissellements et des crues des ravines (dispositif PAPI), on renforce les radiers et les réseaux d’assainissement des eaux pluviales.

Les grands travaux • Plusieurs chantiers sont engagés pour supprimer les radiers sur les axes importants.

- Route des Flamboyants (route des 400) : il est prévu de prolonger cette route départementale du Chemin Stéphane à la RD 27, de supprimer les cinq radiers. Dès 2019, celui de la Ravine-Blanche sera remplacé par un pont.

- Route de Bois-Court au 23e Km. 30

Les travaux de suppression des radiers ont commencé en 2018 et se poursuivront en 2019. Celui du Brasde-Pontho, sera remplacé par un pont en 2019.

- Une piste cyclable sera aménagée avec un circuit de la mairie du 23e Km jusqu’au Piton-Bleu, passera par le Belvédère de BoisCourt, la Cité du Volcan pour revenir à la Mairie du 23e Km. Les travaux

sont prévus sur 2019/2020.

- La Ligne d’Équerre.

Les hauts du Petit et du GrandTampon sont des zones de cultures et de pâturages. Elles sont desservies par des routes longitudinales. La Commune, en partenariat avec le Département, a lancé une étude pour la réalisation d’une liaison pour desservir ces zones, la Ligned’Equerre, puis Bérive.

Les transports et la CASUD • La CASUD, qui assure les transports de voyageurs sur les quatre communes de son territoire, dispose de 45 lignes de bus. Elle a transporté en 2018, quelques 190 000 voyageurs et 7 358 élèves sur son réseau de transport scolaire. Le réseau Floribus, inauguré le 19 décembre 2017, concerne une partie des lignes et du territoire du Tampon.

Au 31 octobre 2018, 134 920 personnes ont voyagé sur ces lignes.

future gare routière La nouvelle voie urbaine

Les grands travaux pour désengorger le centre-ville Afin de désengorger cette zone, deux grands projets sont prévus : la construction d’une nouvelle gare routière et celle d’une voie urbaine.

• Elle partira du rond-point des Azalées pour aller jusqu’à la RN3 au niveau du 14e Km en passant par la RD3 du secteur de TroisMares. Le tracé de cette route reprend en partie l’ancien tracé du projet de Rocade qui était tombé dans les oubliettes.

Les travaux, d’un coût de 50,5 millions d’euros, se feront en deux tranches.

La première tranche débutera courant 2020, entre la Tour des Azalées et la RD3 à TroisMares.

La deuxième tranche se fera entre la RD3 et la RN3 jusqu’à l’église du 14e Km. Cette voie urbaine s’inscrit dans le cadre d’une valorisation du transport public en prenant en compte la création des voies réservées aux bus (TCSP) et la liaison avec la nouvelle gare.

La nouvelle gare routière sera située à La Châtoire

C

’est sous la responsabilité de la CASUD que sera construite la nouvelle gare dont le début des travaux a été inauguré le 27 avril 2018. La livraison de cette structure est prévue vers 2019/2020.

Le coût de cette opération s’élève à 4 574 585 euros dont 2 979 585 euros financés par la CASUD, 1 600 000 euros par le FEDER et 200 000 euros par la Région Réunion.

Les caractéristiques de la gare : • Sur une superficie de 770 m2, la gare disposera de 17 quais pour les bus. 2 000 voyageurs pourront être accueillis chaque jour. Elle sera en réseau avec les autres réseaux de bus, Car Sud (Floribus), Alternéo, Car jaune. Par ailleurs 209 m2 de surface seront dédiés aux activités de commerce et de services. Les services administratifs et logistiques

occuperont 300 m2.

On espère que la création de cette nouvelle structure qui sera intégrée à son quartier, incitera les Tamponnais à délaisser un peu la voiture au profit des transports en commun en site propre (TCSP) d’autant plus que les usagers disposeront d’un parking relais de 50 places et d’un parking pour vélos. Les usagers pourront combiner le bus et la voiture. De ce fait, la circulation pourrait s’en trouver améliorée, et le centre-ville

désengorgé ! L’autre effet attendu, c’est l’amélioration de la desserte de l’université, des équipements hospitaliers, des entreprises de la zone. En ce qui concerne la sécurité, un point sensible dans une gare, elle sera assurée par 20 caméras de surveillance et renforcée par la présence de vigiles. La gare actuelle, qui a récemment été réhabilitée, fera office de halte routière urbaine dès la mise en service de la nouvelle gare.

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Spécial tampon

spo

le tampon

pôle de rayonnement et d’excellence Bien connu pour la qualité de son environnement verdoyant, ses grandes fêtes qui attirent chaque année de nombreux Réunionnais, Le Tampon est devenu depuis quelques années une terre de champions grâce aux différentes installations culturelles, éducatives et sportives mises à disposition de la population.

Le Tampon, ville universitaire • Le campus universitaire du Tampon accueille actuellement près de 4 000 étudiants. Afin d’améliorer les conditions d’accès à l’université, des réalisations ont été faites comme une nouvelle voie de desserte par l’accès au nouveau parking.

La création de la future gare routière de la Châtoire va faciliter la mobilité des étudiants. De nouvelles constructions sont prévues pour augmenter le nombre de chambres pour les étudiants. À la prochaine rentrée, 100 chambres supplémentaires vont être livrées. Par ailleurs, la Commune a engagé des démarches pour accueillir l’IRTS et l’HEPASS et à cet effet, a réservé un site à proximité de l’Université.

des athlètes récompensés

Le Tampon, terre de champions !

• De nombreux champions sont sortis des divers clubs sportifs de la commune, en sports collectifs avec le football, le basket-ball, le handball, et en sports individuels, avec l’escrime, les arts martiaux, la boxe, le tennis... La ville récompense plus de 200 champions chaque année !

Un grand projet pour améliorer les démarches administratives • La commune a en projet la création d’un Centre administratif qui regroupera en un seul lieu tous les services communaux actuellement dispersés, mais aussi les services du 32

Département, de la CASUD, et d’autres services publics. Ce centre dont les travaux débuteront en 2020, sera édifié sur l’Esplanade Benjamin Hoarau.

UNE ville culturelle • La Médiathèque du Tampon, mais aussi le Théâtre Luc Donat et la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) contribuent au rayonnement culturel de la Ville (voir page 18-19).

rts Quelques champions En sports individuels • En Taekwondo : THIAO LAYEL Mathilde : Championne de France Technique 2018 (pour les moins de 30 ans) • En escalade : SAUREL Lucille : Championne de France Combiné et Vainqueur du classement Coupe d’Europe combiné 2018 • Sport adapté : Gibralta Alexandre : Champion de France 2017 du 100 m, du Saut en longueur et du relais 4 X 100 m .

En sports collectifs

champions ultra-marins

• La Tamponnaise Basket-Ball (TBB) : Championne de La Réunion / Vainqueur de la Coupe Régionale de France / Vainqueur de la Coupe de France Zone Océan Indien pour l’année 2018 • La Tamponnaise Handball Filles (THBF): Championne de La Réunion et Championne de France Nationale 2 pour l’année 2017 • Tampon Gecko Volley (TGV) : Champion de La Réunion, Champion de France N2 et Champion de France Ultra-Marins pour l’année 2017 • Une championne chez les seniors : Marlène Chan See Chu. Cette athlète de haut niveau bien connue des Tamponnais a remporté lors des Masters d’athlétisme 2018 à Malaga, un 1er prix par équipe de semi-marathon. Elle pratique la course à pied depuis 40 ans !

Réception de champions de handball et Volley-ball

Paroles de Tamponnais • Jessica (32 ans) mère au foyer, aime beaucoup le Tampon où elle a toujours vécu. Elle apprécie particulièrement son quartier de Grand Tampon, où il fait bon vivre, où l’air est frais et pur. Pour elle, il y a assez d’activités pour animer la ville.

• Pour Lucile (70 ans), retraitée, qui vit aux Trois-Mares, Le Tampon est une belle ville, bien propre et bien fleurie. Elle qui aime beaucoup danser, apprécie donc les actions faites pour la troisième jeunesse, notamment les thés dansants et les bals qui se font à

jessica et ses filles

jonathan

jean-paul

lucile

la salle du 12e Km et aux Grands Kiosques.

• Jonathan, (23 ans) sans emploi, rencontré devant la médiathèque de la Châtoire, vit depuis huit ans dans ce quartier.

Il trouve que la ville du Tampon est un endroit agréable à vivre, mais il n’y a pas assez d’animation pour les jeunes comme lui ! Pour lui, les lieux d’animation sont mal utilisés.

• Jean-Paul (63 ans), retraité, habite au Tampon depuis quelques années. Il trouve que la ville est agréable, qu’il y a moins

de délinquance, que les habitants sont plus facilement abordables et plus accueillants par rapport à d’autres villes. Il adore le cadre magnifique, le côté nature de la commune, pas comme à Saint-Denis. Il se trouve bien au Tampon !

• Herland, (66 ans), vendeur de fruits et légumes, habite à BrasCreux. Il trouve que la ville est propre et bien entretenue. Et que le travail des petits commerçants est facilité. Pour son petit commerce, Herland a un emplacement près de la mairie du centre-ville.

HERLAND

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Spécial TAMPON

Pratique

Le tampon à votre service MAIRIE • Standard : Mairie du Tampon BP 449 97430 Le Tampon Tél. : 0262 57 86 86 Fax : 0262 57 84 26 Email : courrier@mairie-tampon.fr

LES MAIRIES ANNEXES • Plaine-des-Cafres (Etat-civil, permanence des élus).

Contact : 10, rue RaphaëlDouyère. 23e Km. Tél. : 0262 59 19 19.

• Bérive (Etat-civil, permanence des élus.

Permanence d’une assistante sociale PMI - prévention maternelle et infantile - les 2e et 4e mardis du mois, le matin).

Contact : 3, rue de l’école Tél. : 0262 38 91 07.

• Bras-Creux (Etat-civil, permanence des élus, bureau d’aide sociale).

Contact : 166, chemin Chalet.

Tél. : 0262 57 04 61.

• Pont-d’Yves (Etat-civil, permanence des élus. Permanence de la CAF les mardis, toute la journée).

Contact : 20, chemin des Longoses.

Tél. : 02 62 27 11 93 • Trois-Mares (Etat-civil, permanence des élus, bureau d’aide sociale et permanence de la CAF les lundis et jeudis, toute la journée).

Contact : 7, rue CharlesBaudelaire.

Tél. : 0262 27 36 73

LES CENTRES MUNICIPAUX • 17e Km (Permanence des élus, bureau d’aide sociale et Espace info emploi - Internet).

Contact : Route des Caféiers.

Tél. : 0262 27 28 37 • 14e Km (Permanence des élus, bureau d’aide sociale et Espace info emploi - Internet).

Tél. : 0262 71 72 12 • Petit-Tampon (Permanence des élus, bureau d’aide sociale et Espace info emploi - Internet).

Tél. : 0262 27 01 75

• Châtoire (Permanence des élus, bureau d’aide sociale et Espace info emploi - Internet).

Tél. : 0262 57 65 72 • Araucarias (Permanence des élus, bureau d’aide sociale et Espace info emploi - Internet).

Tél. : 0262 25 33 14

LES SERVICES MUNICIPAUX • Etat civil : Tél. : 0262 57 86 86 Horaires des services de la ville : Du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30.

ACTION SOCIALE • CCAS : 256, Rue Hubert-Delisle 97430 Le Tampon Tél. : 0262 57 87 04 • Pôle Accueil et Accompagnement Social : Tél. : 0262 57 87 04

• Pôle Logement – Amélioration de l’Habitat / Cadre de vie : Tél. : 0262 33 42 69

CULTURE • Médiathèque du Tampon : Tél. : 0262 55 02 19 • Médiathèque numérique de La Châtoire : Tél. : 0262 27 91 45

SECOURS • Samu : 15 • Police municipale : 0262 27 02 10 • Sapeurs-pompiers : Plaine-des-Cafres : 0262 27 59 13 / Le Tampon : 0262 27 00 18 / 0262 59 51 77 • Gendarmerie :17 Plaine-des Cafres : 0262 27 51 53 / Le Tampon : 0262 27 51 53

INTERNET

• Aides sociales : Tél. : 0262 57 87 41

• Site Internet : www.letampon.fr

• Personnes handicapées : Tél. : 0262 57 84 40

• Facebook : La ville du Tampon – Réunion

Ce hors-série gratuit “ Spécial Ville du Tampon ” a été réalisé par le service Publicité du Quotidien.

• Directrice de la publication : Carole Chane-Ki-Chune • Supervision : Roland Hébrard • Rédaction : Gabrielle Thétiot • Maquette : Hervé Baum (DA), Macaire Dormeuil, Olivier Banor, Pierre Racine. • Régie publicitaire : 0262 92 15 12 email : resa.regiepub@lequotidien.re • Prépresse et impression : Imprimerie SAFI ZI du Chaudron 97490 Sainte-Clotilde D e

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