Journal - Les Engagés News DECEMBRE 2022

Page 1

P201027 Dépôt Liège X lesengages.be lesengagees.be DÉCEMBRE 2022 ER : Gauthier de SauvageRue du Commerce 123, 1000 Bruxelles News PRÈS DE CHEZ VOUS DOSSIERS D'ACTUALITÉ ÉVÉNEMENTS | P3 | P4-6 | P7-8
belles fêtes
fin
bons vœux !
Très
de
d'année et

Chères amies, chers amis,

L’année 2022 se termine dans un contexte anxiogène : guerre en Ukraine, inflation des prix, explosion des coûts salariaux et des matériaux, fragilité de nos PME, indépendants à la corde, travailleurs au pouvoir d’achat effrité, retraités préoccupés, énergie chère…

À ce contexte général morose s’est ajoutée une actualité politique dramatique pour tous les démocrates au cœur des parlements wallon et européen. Le tout saucé par un contexte budgétaire affligeant, dont nous vous parlons dans le présent cahier, qui laisse

craindre pour les années à venir et la capacité de nos gouvernements de disposer des moyens utiles à la relance réelle de notre économie et à la sauvegarde de notre bien-être.

Ce bien-être qui semble s’éloigner chaque jour pour une part sans cesse plus significative de la population et qui nous oblige, comme mouvement politique citoyen, à un sursaut de vigilance et de résistance dans les enceintes parlementaires. Ces lieux n’ont pas vocation à être des agoras de scandales, mais à être les cénacles de décisions sociétales positives.

C’est avec cet esprit que nous nous y déployons chaque semaine. C’est mus par la volonté de faire progresser le cadre de vie de chacun, que nous nous déployons sur le terrain. Le lancement des équipes des nouveaux bassins de vie participe à cette démarche : s’ancrer mieux et plus dans le terrain local et activer

les leviers utiles dans les organes de décision, internes ou parlementaires. Les scandales de ces derniers jours et semaines auront une nouvelle fois terni la noblesse de l’engagement politique. Tout le monde se trouve mis dans le même sac. Il nous importe donc, plus que jamais, de nous engager avec force et conviction dans l’éclosion d’un projet alternatif dont nous pouvons être la locomotive. En s’indignant face à ces abus et excès, et en s’engageant pour des transformations sociétales majeures. Agir plutôt que subir les crises. Être une lumière dans l’obscurité du moment. Précisément, les fêtes de fin d’année doivent offrir un moment de ressourcement à tous.

C’est donc le vœu que je formule pour chacun et pour les pratiques politiques en particulier.

Vœux 2023

Nous souhaitons, avec vous, parcourir les grandes lignes de l’année politique qui nous attend et nous retrouver pour un moment de convivialité partagée

Lors de ces soirées, qui seront organisées dans chaque province et à Bruxelles, vous aurez également l’occasion de voter pour les thèmes qui seront mis en débat au sein des bassins de vie et ce sur base des propositions que les adhérents ont pu introduire jusqu’au 10 novembre.

Vous pouvez donc d’ores et déjà prendre note dans vos agendas des dates auxquelles auront lieu ces soirées, les informations pratiques devant vous être transmises ultérieurement.

Nous espérons vous retrouver nombreux lors de ces soirées et pouvoir entamer ensemble 2023 sous les meilleurs auspices.

2
TEXTE MAXIME PRÉVOT
LES ENGAGÉS NEWS L'ÉDITO
PROVINCE DU LUXEMBOURG LUNDI 23 JANVIER 2023 PROVINCE DU HAINAUT MARDI 24 JANVIER 2023 PROVINCE DU BRABANT WALLON MARDI 31 JANVIER 2023 PROVINCE DE LIÈGE MERCREDI 01 FÉVRIER 2023 BRUXELLES JEUDI 26 JANVIER 2023
PROVINCE
DE NAMUR VENDREDI 13 JANVIER 2023

À Andenne, le turquoise à table vous va si bien !

Le 1er octobre, Les Engagés andennais - toujours “ au taquet ” - et de la région, se sont réunis autour d’une bonne tablée

Se retrouver, partager un repas, échanger de bonnes idées… est fondamental pour un mouvement tel que le nôtre.

Pour terminer en beauté, un blind test a diverti l’assemblée. C’est dans une ambiance conviviale que Maxime Prévot est venu rappeler les grands enjeux politiques du moment et de notre mouvement.

S’engager, ça passe aussi par le climat !

Ce vendredi 21 octobre, près de 110 personnes se sont réunies pour notre Grande Rencontre WolHu avec Adelaïde Charlier (co-fondatrice de Youth For Climate).

Dans un échange serein et sans tabou avec le public, notre interlocutrice a pu rappeler la nécessité de s’engager pour le climat, une cause qui nécessite l’aide de chacun car comme elle l’indique : "L'urgence climatique est un enjeu intergénérationnel à livrer ensemble".

Apéro 2022 à Lobbes

Le dimanche 23 octobre, la section de Lobbes a organisé son apéro 2022.

Cette manifestation s’est déroulée à la brasserie de l’Etang Bleu.

La rencontre avait pour but de revoir les adhérents, de faire le point sur la vie politique communale et de faire connaissance avec les nouveaux membres et sympathisants.

David Lavaux , chef de groupe au Conseil provincial de la Province de Hainaut et Julien Matagne, député wallon, étaient également présents et ont pu évoquer les dossiers d’actualité aux niveaux provincial et régional.

Un chouette moment constructif et convivial !

Action citoyenne : Solidarité avec le sans-abrisme

Le 7 octobre dernier, Gladys Kazadi, la vice-présidente à l’Action citoyenne accompagnée de plusieurs militants engagés, a participé à la Belgium Sleep Out sur l’initiative de l’association Infirmiers de Rue

Le principe : venir avec son sac de couchage pour passer la nuit sur place afin de se sensibiliser à la question du sans-abrisme.

La soirée a été rythmée par des échanges, des jeux, des vidéos permettant de prendre conscience de la problématique, le tout dans une chouette ambiance. Les participants, comme Marie Jacqmin , en retiennent une expérience marquante qui leur a permis d’ouvrir les yeux sur la situation des sans-abris

3 TEXTES JEAN-LOUIS HANFF ӏ STÉPHANIE LANGE ӏ STEVEN ROYEZ Ӏ ETIENNE SERMON
LES ENGAGÉS NEWS PRÈS DE CHEZ VOUS

Le Monde change ? Alors transformons notre mode de vie !

À l’heure où les 194 pages de notre Manifeste sont dans les mains du grand public et dans toutes les bonnes librairies (ed. Luc Pire), nous nous sommes engagés dans une seconde étape : la déclinaison concrète de la vision idéale de notre Mouvement. L’occasion d’interroger Maxime Prévot et Yvan Verougstraete, notre président et notre vice-président en charge de la Réflexion politique.

— Cette déclinaison concrète, quelle forme prend-elle ?

Nous voulons être pragmatiques, efficaces et ambitieux. Les 6 régénérations du Manifeste se sont imposées avec le constat que si nous continuons de la même manière, nous allons droit dans le mur. On doit oser changer de méthode. Mais changer du jour au lendemain n’est possible que lorsque tout a été balayé, par un cataclysme par exemple, ce qui impose de tout reconstruire. Or, aujourd’hui, tout est encore là : notre confort, notre voiture, nos voyages… On sait qu’il faut changer mais on a bien du mal de changer.

C’est la raison pour laquelle nous allons prioriser nos objectifs et établir un trajet, en déclinaison du Manifeste, par quatre plans majeurs qui structurent notre société et qui permettront d’opérer une transformation effective. Pour chaque plan, nous déterminons, dans les faits, chiffres à l’appui, la situation de départ et le point d’arrivée, c’està-dire notre objectif à 2030. Entre les deux, une stratégie de transformation qui les relie.

— N'est-ce pas un peu facile, un plan avec un objectif à « plus tard » ?

Attention, ce n’est pas un renvoi à plus tard. La transformation s’opère dès maintenant et pendant les prochaines années. Si nous voulons des chiffres, c’est parce que nous nous imposons une évaluation constante et transparente de notre stratégie. Ce qui ne se mesure pas ne s’évalue pas et ne se vérifie pas. Les chiffres, c’est notre thermomètre et notre boussole par rapport à l’objectif.

— Et ces plans de transformation de quoi parlent-ils ?

Le premier, c’est la préoccupation de la régénération du Vivant : le Climat et son pendant intime, l’Énergie ! On doit dire qu’il s’est aussi invité en priorité compte tenu de l’actualité et de la hausse du prix de l’énergie. C’est un bel exemple de plan de transformation car si nous souhaitons vraiment une société neutre en CO2 en 2050, c’est dès

aujourd’hui qu’il faut changer nos habitudes, la façon de consommer, de repenser la manière de se déplacer, mais aussi la façon de fixer le prix de l’énergie, une vision pour la produire, la consommer, renforcer l’isolation et surtout retrouver un État stratège en la matière

Le deuxième plan de transformation concerne l’Emploi et la Fiscalité. L’Emploi ou plus généralement le travail. Pour nous, valoriser le travail sous toutes ses formes est une priorité car il est l’acte social et personnel de l’épanouissement de la personne. Nous constatons qu’il y a 450.000 chercheuses et chercheurs d’emploi, 500.000 personnes en maladie professionnelle et 220.000 emplois vacants… C’est le signe que quelque chose ne va plus dans le marché du

4
TEXTES STÉPHANE NICOLAS
LES ENGAGÉS NEWS DOSSIERS D'ACTUALITÉ

travail. Dans une société en mutation, il faut oser changer : accroitre les formations aux métiers en pénurie et de demain, soutenir l’innovation, l’esprit d’entreprendre, le sens du travail et le sens dans le travail, plus de flexibilité et moins de… fiscalité pénalisante.

Or, nous le voyons aujourd’hui, aucun gouvernement ne parvient à opérer une réforme fiscale basculante : nous avons une fiscalité qui est une constellation de niches et qui ressemble à un gruyère. Notre leitmotiv : ne pas pénaliser l’effort et le travail, taxer moins fort, plus globalement et plus justement, en assurant des recettes publiques équilibrées pour l’exercice des missions de l’État.

Le troisième plan de transformation c’est celui de la Santé et le Bien-être Le bonheur et la sérénité de chacun à toutes les étapes d’une vie en bonne santé, c’est notre projet. L’approche préventive des soins médicaux de qualité accessibles à tous, un meilleur encadrement, une valorisation des infirmier.e.s et aides soignant.e.s et une approche médicale tournée autour de la personne plutôt que de la maladie, c’est notre crédo. À l’heure où le Gouvernement fédéral, au sortir de la pandémie, propose de réduire la norme du financement des soins de santé de 20% (2% plutôt que 2.5%) notre démarche relève de l’urgente nécessité et nous la ferons avec l’ensemble des acteurs de la santé.

Le quatrième plan de transformation est consacré à la Sécurité et la Justice Depuis longtemps désinvestis, ces deux piliers qui soutiennent notre État de droit et notre pouvoir régalien, doivent être renforcés en moyens humains

et matériels et adaptés aux enjeux du 21eme siècle. La longueur des procédures judiciaires tue le sens de la justice et le respect de la loi. Le manque d’effectifs policiers (plus de 3000 !) fait naître des situations de non-droit. Et l’on s’étonne aujourd’hui que la Belgique est un État gangréné par la mafia ?

On s’étonne d’un drame, évitable, commis sur un policier qui est le résultat du dysfonctionnement entre la justice, la police et les services de soins psychiatriques, alors que ces 3 compétences subissent un désinvestissement constant de l’État ? Nous voulons redonner à chaque citoyenne et citoyen le plein sentiment de sécurité et de justice pour, qu’à leur tour, ils et elles puissent contribuer à « faire société ensemble » et non se résoudre à un repli sur soi. C’est une condition sine qua non. Ce plan de transformation devrait atter-

rir au plus tard au printemps et tous les sympathisants vont être invités à y contribuer, aux côtés de divers experts.

— Qui est à la base de l’élaboration de ces plans de transformation ?

Nous le disons sans hésiter : toutes les bonnes volontés engagées ! C’est le propre du Mouvement d’avoir réussi à ouvrir la réflexion politique et des régénérations du Manifeste au-delà du petit cercle fermé d’un parti.

D’abord Yvan assume l’impulsion et la coordination politique de ces plans. Ensuite, chaque député, en fonction de ses matières et compétences, assume l’encadrement et la cohérence politique du travail. Enfin et c’est vraiment enthousiasmant, le contenu est alimenté par toutes les bonnes volontés en fonction de leurs motivations et de leurs expertises. Qu’ils ou elles soient membres du Cepess, d’un groupe parlementaire, académiques, dans les affaires, dans l’associatif ou investis dans un service public ou encore plongés dans leurs études...

Cette multiplicité et cette diversité de sources, de confrontations, de propositions et vérifications confèrent à nos plans de transformation la crédibilité dont ils ont besoin. En outre, nous les soumettrons dans une démarche ouverte et transparente à un panel d’expertes et d’experts indépendants qui seront appelés à rendre un avis sur leur pertinence et leur faisabilité.

— Comment comptez-vous utiliser ces plans de transformation alors que nous sommes dans l’opposition ?

D’abord, nous ne sommes pas dans l’opposition partout ! Aux niveaux communal et provincial, nous sommes dans de nombreuses majorités et notre vision concerne certes l’Europe, le fédéral, les régions et communautés, mais aussi le niveau local qui, certainement, est celui qui touche le plus les gens dans leur quotidien. C’est le lieu le plus concret de l’acte politique. Chacun de nos mandataires porte le Manifeste, les plans de transformation dans les actes qu’il et qu’elle pose.

Ensuite avec la détermination de nos parlementaires dans les assemblées, notre force de proposition influence incontestablement les gouvernements. Nous l’avons prouvé ces deux dernières années dans des matières telles que la mobilité, la commission sur les inondations, la réforme des pensions, la fiscalité, la santé, le congé de deuil, le soutien à l’associatif et la réforme des ACS et APE, les mesures de soutien aux personnes et aux PME lors du covid ou de la crise énergétique… Et ce ne sont que quelques exemples !

Enfin, ces plans nourrissent notre vision et alimenteront nos programmes politiques qui seront proposés aux prochaines élections européennes, fédérales et régionales d’abord et communales ensuite dans moins de 2 années. C’est armés de ceux-ci que nous nous engagerons en campagnes électorales pour convaincre, en vue des scrutins de 2024 !

5 LES ENGAGÉS NEWS DOSSIERS D'ACTUALITÉ

Quelle est la situation budgétaire, docteur ?

L’assistance

respiratoire fonctionne jusqu’à présent…

Le froid de l’hiver a coutume de nous gercer la peau, mais toujours moins, le réchauffement climatique aidant. À l’inverse, les travaux budgétaires qui s’invitent à la même époque nous glacent toujours plus le sang. Quelle dette cèderons-nous à nos enfants ?

Le déficit de l’ensemble des pouvoirs publics de la Belgique se déprécie encore et devrait atteindre les -5,8 % du PIB selon les projections du Gouvernement fédéral.

En ce qui concerne le taux d’endettement du Royaume, si l’on s’en réfère aux prévisions d’automne de la Commission européenne, il dépasserait en 2022 les 106,2 % du PIB.

Devons-nous craindre un coup de semonce de la Commission européenne ? Certainement, puisque celle-ci note dans sa recommandation du 23 mai dernier : « la Commission constate enfin que, parmi les pays fortement endettés (Belgique, France, Grèce, Portugal et Espagne), la Belgique est le seul pays où le taux d’endettement continue à augmenter et où la croissance des dépenses courantes financées par les pouvoirs publics s’avère supérieure à la croissance potentielle ».

Et la Cour des comptes de souligner le risque d’un potentiel effet boule de neige de la dette belge est bien réel.

Ce déficit devrait égaler le déficit structurel de l’État. Ceci signifie que sans mesures structurelles fortes il ne diminuera pas. On est à l’os.

Notons par ailleurs que les prévisions budgétaires n’anticipent en rien le problème majeur des deux prochaines décennies : le vieillissement de la population (baisse de recettes) avec, par contre, une augmentation de ses dépenses.

Et les charges d’intérêt pendant ce temps ? Le Gouvernement les évalue en 2027 à 12,9 mds €, soit une augmentation de la charge de +6 mds € ou encore de +86,12 % par rapport à 2022 !

— EN RÉGION WALLONNE avec des recettes de 16,9 mds € en 2023 et des dépenses de 20,9 mds, le déficit est de -2,576 mds €.

Ces chiffres ne sont pas bons. En effet, entre fin 2020 et fin 2024, selon la Cour des Comptes, la dette wallonne sera passée de 22 mds € à plus de 40 mds € !

Ici aussi, la question de la soutenabilité de la dette est clairement posée, même si la majorité ne semble pas s’en soucier. Or c’est alarmant. La preuve : Belfius a imposé une réduction graduelle du découvert potentiel de la Région sur son compte bancaire de -3,5 mds € à -1,75 mds, d’ici au 1er octobre 2024. Un premier coup dur pour la Région, et ce avant que Moody’s (agence de notation chargée d’analyser les perspectives de la Région) revoie à la baisse la notation de la Région, soulignant un accroissement du risque de remboursement que représente la Région et donc un taux d’emprunt plus élevé à devoir assumer.

phyxie et rien n’est proposé pour lui redonner du souffle.

Une note positive toutefois : en réponse à la crise énergétique, le Gouvernement a dégagé 150 millions € répartis sur 2022 et 2023 consacrés en partie à des avances remboursables pour soutenir les écoles, les crèches, les établissements d’enseignement supérieur, les acteurs de la Culture, des Sports ou encore de la Jeunesse. Et un milliard d’€ destiné aux bâtiments scolaires se concrétise dans les prochaines années. Nous sommes attentifs aux conditions qui seront fixées dans le cadre des appels à projets au regard de l’égalité de traitement entre les écoles.

— AU

NIVEAU

FÉDÉRAL les recettes devraient avoisiner les 69 mds €, alors que les dépenses devraient être légèrement inférieures à 92,8 mds €. Entre 2022 et 2023, le déficit (en ce compris celui de la Sécurité sociale) à -23,7mds €, soit un accroissement de plus de 5 mds € !

Cocorico selon lui, le Gouvernement améliore de +515,7 millions € son résultat par rapport aux chiffres annoncés de son déficit 2022. Or, à y regarder de plus près, si l’on prend les dépenses et recettes « habituelles » de la Région (càd hors dépenses exceptionnelles nettes liées à la relance, au Covid-19, aux inondations, aux conséquences de la guerre en Ukraine et aux aides énergétiques), il apparaît qu’entre 2022 et 2023, le déficit reste exactement le même. La Cour des comptes souligne que, hors dépenses exceptionnelles nettes, la croissance des dépenses entre 2019 et le budget initial 2023 serait de l’ordre de 26,2 % assumée par la majorité wallonne PS-MR-Ecolo.

WALLONIE-BRUXELLES le Gouvernement propose un budget 2023 « sans politique nouvelle ».

— EN FÉDÉRATION

Les recettes, constituées exclusivement de dotations (déterminées par la LSF), s’élèvent à 13 milliards € à l’initial 2023, soit une augmentation de 1 md € (+9,62 %). Une bonne nouvelle ? C’est sans compter l’augmentation exponentielle des dépenses (14,4 mds € - en 2023 -) et l’aggravation abyssale de l’endettement. Un déficit de 1,256 mds et donc un endettement de 7,5 %. À politique constante et sous réserve de l’évolution des taux d’intérêt, l’accroissement de la dette va encore s’accélérer jusqu’à 2026 : +6,465 mds € en quatre ans, soit en moyenne +14,8 %/an. En résumé, la Communauté française est à l’as-

— À BRUXELLES la situation budgétaire de la Région est-elle meilleure ? Non. Les dépenses augmentent toujours plus vite que les recettes : 7 mds € de dépenses contre 5,6 mds € de recettes prévues en 2023. L’endettement s'envole donc, tant du point de vue du coût de la dette (245 millions) que de l’encours de la dette directe (8,67 mds d’€ et de la dette garantie 3,2 mds €). Cela donne une dette totale de près de 12 mds, en augmentation de 15 % par rapport au 31 décembre 2021. Comme à son habitude, le Gouvernement bruxellois table sur des hypothèses trop optimistes.... Comme chaque année, on s’attend à un ajustement négatif au printemps qui aggravera encore la situation.

— CONCLUSION ? Osons changer notre façon de gérer : dépenser mieux et non dépenser plus !

6 LES ENGAGÉS NEWS DOSSIERS D'ACTUALITÉ

Carton plein pour notre journée festive (et notre rentrée politique) qui s’est tenue le dimanche 11 septembre dernier à l’Euro Space Center de Redu.

Une splendide journée qui nous a permis de nous retrouver dans une ambiance conviviale et familiale tout en ayant la tête dans les étoiles.

Merci pour votre énergie, vos sourires et votre enthousiasme. Vous étiez plus de 1000 personnes à nous rejoindre pour l’occasion.

Le courage de changer

Crise énergétique, crise climatique, crise sanitaire, crise sociale… Crise après crise, on a l’impression d’être étouffé par un système sans savoir comment rebondir. Or, il serait fou de croire qu’en continuant à faire la même chose on pourrait obtenir un résultat différent.

Ce qui se passe dans notre pays et dans le monde a un besoin énorme et nécessaire de changement. Un sursaut de conscience est nécessaire pour pouvoir, collectivement, dessiner les contours d’une nouvelle ambition et d’un nouveau projet de société.

Notre système actuel est épuisé. Les citoyens ne se sentent plus rassurés. La justice est défaillante. Nous avons un mécanisme énergétique qui nous rend extrêmement dépendants de phénomènes extérieurs. Nous avons une préoccupation climatique majeure à devoir affronter. Tout cela nécessite de travailler demain autrement que ce que nous faisions hier.

Le modèle particratique est devenu complètement dépassé et obsolète. La gauche, la droite… l’échiquier politique n’est confortable que pour

l’analyse des journalistes et des hommes et femmes politiques. Mais il ne correspond pas à ce que vivent les gens dans leurs tripes. Les citoyens ne s’y trompent pas. Ils n’y croient plus. Ce qu’ils veulent maintenant c’est que tout le monde travaille à une même notion, un même objectif. Ce qui est aujourd’hui essentiel, c’est le bien commun.

Notre Mouvement incarne la vertu qui aujourd’hui fait le plus défaut dans le paysage politique belge : le courage. Un grand mouvement central, un grand mouvement centriste comme celui auquel nous aspirons, sera en 2024 la réponse la plus adéquate afin de conjuguer à nouveau efficacité, sérieux et responsabilité

Ce ne sera pas facile, il faut avoir le courage de l’affirmer. Nous traçons une route.

Alors, ensemble, osons la vérité. Regardons la réalité en face. Changeons le système.

7 LES ENGAGÉS NEWS ÉVÉNEMENTS
TEXTES FRANÇOIS DUBRU

La réflexion politique : c’est parti ! Déclinez le manifeste sur le plan local

L’une des trois missions de notre Mouvement est la réflexion politique Celle-ci fait évoluer notre projet politique et est l’une des responsabilités des bassins de vie qui se mettent en place actuellement. Concrètement, chaque année les adhérents sont invités à choisir les thèmes qui seront mis en débat au sein des bassins de vie. Ces discussions sont ouvertes à tous les adhérents mais aussi aux citoyens intéressés. L’esprit d’ouverture d'Il fera beau demain est toujours l’une des forces de notre mouvement.

Lors des soirées de vœux en janvier prochain, vous serez amenés à voter pour les thèmes de votre choix. Ceux-ci auront comme fil conducteur la déclinaison du manifeste sur le plan local. Par exemple : Comment décarboner nos communes ? Comment relancer la dynamique économique des centres-villes et favoriser le commerce local ? Comment augmenter les places d’accueil pour la petite enfance dans les communes ? Six thèmes – un par régénération – seront sélectionnés. Les conclusions des débats nourriront le programme communal et provincial pour les élections de 2024. À vous de jouer !

Enquête et Rencontre Engagée : « Femmes et politique » Les Engagés lancent la semaine de la ruralité : pour plus de services de proximité

Ces dernières années, un nombre significatif de femmes ont annoncé leur retrait de la vie politique. Si diverses mesures (les quotas, la tirette…) peuvent aider à tendre vers une représentation accrue des femmes en politique, il y a encore des obstacles et des freins à l’engagement politique des femmes. Face à ce constat, une enquête qui a recueilli plus de 800 réponses avait été lancée. Les obligations familiales (77,4%) semblent vraiment un frein à une carrière politique plus que les tâches ménagères ou le manque de soutien du conjoint respectivement 25,63% et 18,95% . Les femmes semblent devant un vrai dilemme quand il faut choisir entre investir la famille et les enfants ou leur carrière politique. 3 femmes sur 4 considèrent que les femmes ne sont pas respectées au même titre que les hommes. Elles considèrent être victimes de remarques, insultes et blagues sexistes ou jugées rapidement dès qu’elles commettent une erreur. Enfin, ce qui pousse les femmes à s’engager en politique est l’envie de changer la société et d’avoir une réelle influence sur les changements sociétaux. Pour plus d’infos : lisez la carte blanche sur notre site www.lesengages.be ou en scannant ce QR code.

La ruralité, il faut la défendre et la préserver. Et ce combat fait toujours partie de l’ADN des Engagés. 40% de Wallonnes et Wallons sont concernés et ne doivent pas être mis de côté.

C’est pourquoi, le Mouvement Les Engagés a décidé de placer la ruralité au centre des priorités de ces prochains mois en lançant la « Semaine de la Ruralité ». L’intérêt est de défendre les citoyens de ces zones rurales et de discuter ensemble de solutions à certains problèmes, d’améliorations mais aussi de partir à la rencontre de ces personnes.

Durant une semaine, des colloques seront organisés et pourraient porter sur des thèmes tels que les soins de santé en milieu rural, les services aux citoyens, la mobilité, l’énergie… Chacun pourra participer à ces débats et rencontres entre députés, associations et citoyens.

Alors, prêts à défendre la Ruralité ensemble ?

8 DESIGN GRAPHIQUE LORIS KLEIN COORDINATION GÉNÉRALE FRANCINE VANUYTRECHT
LES ENGAGÉS NEWS ÉVÉNEMENTS TEXTES LAURENT DE BRIEY ӏ AUDREY JACQUIEZ ӏ MARGAUX VAN MEERHAEGHE Ӏ STÉPHANIE LANGE Résultats enquête Femmes et politique 47,82% sont d’avis que les mesures visant à renforcer l’égalité homme-femme en politique (tirette sur les listes électorales, quotas au sein des Gouvernements…) ont eu un réel impact sur la carrière politique des femmes. 34,58% sont mitigées face à cette affirmation. - Une semaine : du 13 au 17 mars 2023 - Des colloques dans chaque province wallonne Pour ne rater aucune info, inscrivez-vous à notre newsletter ou suivez-nous sur les réseaux sociaux. LES GRANDES INFORMATIONS À RETENIR :

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Journal - Les Engagés News DECEMBRE 2022 by lecdh1 - Issuu