

Confiance et détermination
Ces deux mots sont intimement associés à Francis Delpérée qui les avait fait siens lors de l’une de ses campagnes électorales. Je les fais nôtres à présent. L’énergie déployée ces derniers mois pour faire connaître notre Mouvement, son nom , ses valeurs , son projet de société, ses tonalités nouvelles, ses nouveaux visages et sa posture crédible, n’a pas été vaine. À en
croire les sondages mais, plus encore, la chaleur des contacts de terrain, nous sommes en train de réaliser la remontada espérée.
Bien sûr, je suis le premier à exiger la prudence : ne vendons pas la peau de l’ours… Mais je suis aussi le premier à solliciter votre enthousiasme , votre implication , votre mobilisation pour que les mois
qui viennent se ponctuent par de belles victoires en juin prochain et en octobre également. Les citoyens semblent vouloir nous faire à nouveau confiance, semblent adhérer au souffle nouveau que nous diffusons. Les analystes de la presse ont modifié leur grille de lecture à notre égard ; les acteurs politiques aussi. Nous donnons envie. Nous donnons espoir. N’est-ce pas l’ambition ultime d’un mouvement qui cherche à inspirer plutôt qu’à surfer sur les colères ?
Le congrès programmatique de Namur en janvier dernier a été un véritable succès, de fond et de forme. Merci à toutes les équipes et les militants qui en furent les artisans . Il nous a portés vers l’avant. Il a rappelé au grand public que l’heure était venue d’offrir à nouveau à notre pays une force centriste et centrale puissante, seule susceptible de concilier une Flandre qui vire dangereusement à (l’extrême) droite et une Wallonie qui
vire tout aussi dangereusement à (l’extrême) gauche. Notre capacité de synthèse, notre force de pondération , notre faculté à sortir des tensions pour offrir des solutions, seront des atouts indéniables pour restaurer la crédibilité et l’efficacité de l’action publique.
Mobilisons-nous avec une intensité sans pareil pour les trois mois à venir et soyons la bonne surprise du scrutin de juin ! Nos valeurs, notre projet, mais je le crois aussi, notre pays et ses régions, auront tout à y gagner ! Notre Europe n’aura qu’à s’en féliciter
Bonne campagne à toutes et tous !
Nous vous invitons à poursuivre le chemin de l’engagement à nos côtés ! Vous trouverez toutes les informations pour renouveler votre cotisation ci-dessous.
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Vous pouvez aussi décider de donner un coup de pouce supplémentaire aux projets du Mouvement en contribuant librement avec un montant plus élevé via nos cotisations d’honneur (48 €, 60 € ou 120 €).
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Maman de trois jeunes enfants, Lyseline Louvigny est déterminée à vouloir faire de la politique autrement.
« Le monde politique a besoin de plus de femmes, on le dit depuis de nombreuses années, mais comment y parvenir si rien ne change dans la politique qui a été construite par et pour les hommes ? Notre société doit urgemment prendre les mesures nécessaires pour faire cesser cette inégalité et doit tout mettre en œuvre pour développer un équilibre vie privée et vie professionnelle pour toutes et pour tous ».
Lyseline Louvigny s’est fixée 3 enjeux sur lesquels elle souhaite particulièrement s’investir avec son équipe :
• Rééquilibrer la vie privée/professionnelle pour les femmes et les hommes : il faut développer un plan ambitieux global pour rééquilibrer la charge des enfants dans le couple dès le début et permettre un épanouissement de chacun qui donne du sens. Il faudrait, par exemple, prévoir un congé paternité identique au congé maternité et des congés parentaux mieux rémunérés et plus longs, comme dans les pays scandinaves.
• Améliorer le système des contributions alimentaires : pour lutter contre les impayés, il faudrait changer le
Chaque année, notre organisation de jeunesse organise son congrès en vue d’adopter les propositions défendues par nos membres ! En effet, tout au long de l’année, ils se retrouvent en groupe de travail pour discuter de plusieurs thématiques et pour créer ensemble des propositions et idées à défendre. Thibaut, notre attaché politique, et Cédric, notre secrétaire politique, sont toujours présents pour les aider. Cette année, les propositions adop-
tées lors du congrès ont pu être présentées à l’Assemblée politique des Engagés pour ensuite être intégrées en partie au programme pour les futures élections ! Une grande fierté pour nous d’avoir pu amener des propositions de grande qualité et défendre des sujets qui nous tiennent à cœur comme la santé mentale des jeunes, une meilleure accessibilité à la propriété, la fin de l’anonymat en ligne… Merci à nos membres pour tout le travail fourni !
Élisabeth Cornil naît le 29 mai 1936 à Fleurus. Diplômée de l’Institut Saint-André et de l’École Sociale Coloniale à Bruxelles, elle est engagée socialement en tant que responsable locale et régionale de la JEFC à Bruxelles et à Charleroi. Après son mariage avec « Arthur » en 1957, le couple rejoint le Congo belge ; quatre enfants sont nés de leur union.
De retour en Belgique, en 1961 , Élisabeth est très active au sein du PSC , notamment au sein de cabinets ministériels , où elle est en charge des matières sociales. En 1983, elle crée les Aînés du PSC dont elle devient Présidente pendant près de 20 ans
Ses activités l’ont aussi amenée à avoir des contacts avec les responsables du Parti Populaire Européen (PPE), notamment Herman Van Rompuy et Wilfried Martens
Ces derniers ont soutenu son projet de création de l’Union Européenne des Seniors (UES), reconnue à Madrid, le 7 novembre 1995. Dès
modèle pour que les contributions alimentaires soient prélevées directement chez le parent débiteur, pour les verser ensuite au parent bénéficiaire.
• Réinvestir dans la Justice pour poursuivre au mieux les auteurs de violences, de viols et d’agressions sexuelles sur les femmes et les enfants : la durée des procédures est extrêmement longue et il y a encore bien trop de dossiers classés sans suite avec des victimes qui se retrouvent à devoir payer des indemnités à leur agresseur. Il est urgentissime de garantir une justice rapide pour toutes et tous.
la constitution de ce mouvement, Élisabeth Dispaux-Cornil en a été la Vice-présidente et elle en occupe, depuis novembre 2010, la Présidence d’Honneur.
Conseillère communale à Sombreffe de 1965 à 1988 et de 1994 à 2006, Elisabeth fut échevine de l’Instruction publique et elle a présidé la Commission d’Assistance Publique (C.A.P.) et le Centre Public d’Aide Sociale (C.P.A.S.) de Sombreffe pendant douze ans. Elle devint Conseillère provinciale en 1980, a présidé La Petite Propriété Terrienne du Namurois jusqu’en 2003 et été administratrice de diverses associations, telles que la Société Régionale du Logement, la Croix Jaune et Blanche de Namur,
le Service libre d’aide familiale de Namur, Senior-la-Neuve ou encore la Fédération des Initiatives d’aide sociale (F.I.A.S.).
Tout au long de sa carrière, Elisabeth a fait preuve d’enthousiasme, de dynamisme, de vision, de dévouement, de grande attention aux plus démunis et a participé activement aux mutations du PSC en cdH, et plus récemment en mouvement des Engagés . Elisabeth a aussi vécu intensément sa vie familiale et montré beaucoup de résilience face aux épreuves qu’elle a endurées. Les Aîné·e·s remercient vivement Elisabeth pour son engagement sans faille en faveur de leur génération. Ils présentent à ses enfants et proches leurs sincères condoléances
Le jeudi 11 janvier 2024, après une visite de terrain au sein des unités du bloc opératoire des Cliniques universitaires Saint-Luc, Les Engagés ont présenté leur Plan stratégique « Santé et bien-être », leur principale priorité. Il s’agit du 4ème et dernier plan de transformation que le Mouvement a développé pour construire une société plus apaisée, plus harmonieuse, plus juste et plus durable.
Notre état de santé physique et mentale est une des préoccupations majeures pour chacune et chacun d’entre nous que ce soit pour nos proches ou pour nousmêmes. Se sentir bien, être capable de jouer et d’apprendre pour un enfant, d’étudier et de pratiquer un
sport pour un jeune, de travailler, de pratiquer une activité récréative ou sociale… c’est notre état de bien-être et de santé qui en sera le facteur déterminant.
L’état de santé des citoyens reflète aussi l’efficacité des politiques qui
sont menées. S’il est évident que les politiques sociales, de mobilité, de développement économique ou de sécurité sociale ont un impact sur la santé du citoyen, notre pays a trop peu développé les moyens de les évaluer et d’en mesurer les effets directs. Les politiques de prévention
de la santé et celles des soins de santé sont donc au cœur de notre philosophie d’actions dans l’intérêt de toutes et tous. Les Engagés abordent la santé dans sa globalité tant mentale que physique, de manière transversale et dans toutes les politiques. Il s’agit aussi, quand les difficultés sont présentes, de garantir que chacun puisse avoir accès à une médecine de qualité De plus, il n’y a pas de politique de santé sans personnel soignant reconnu, formé et valorisé. Leur santé et leur bien-être constituent donc également un axe essentiel de notre engagement.
Nous avons pu compter sur une kyrielle de spécialistes en interne et en externe pour préparer ce plan « Plan Santé et Bien-être » ambitieux qui propose une approche intégrée, globale et transversale. Le Plan stratégique est composé de plus de 200 mesures que vous pouvez consulter sur le site internet www.lecouragedechanger.be. Parmi celles-ci, voici les 8 axes majeurs de notre Plan avec les mesures les plus importantes et les plus impactantes.
Actuellement, la part du PIB consacrée à la promotion de la santé est de 0,2% de notre PIB. Or, 1€ investi en promotion et en prévention de la santé permet d’économiser 4€ en dépenses de soins de santé. Les Engagés veulent multiplier par deux les montants alloués à la promotion et à la prévention de la santé et mettre en œuvre le principe « Health in all policies » en adoptant le critère d’Évaluation d’Impact sur la Santé (EIS) physique et mentale pour toute décision politique. Car un État proactif doit veiller à ce que toute politique menée, dans chaque compétence et à chaque niveau de pouvoir que ce soit, prenne en compte la dimension « Santé » dès le début du processus décisionnel et soit de nature à renforcer l’état de santé de la population ou d’une partie des citoyens.
De manière concrète, nous prévoirons une consultation « Promotion Santé » annuelle (honoraires spécifiques, rendez-vous programmé) auprès du médecin généraliste au cours de laquelle celui-ci pourrait informer le patient, assurer un « coaching » personnalisé quant au comportement du citoyen pour l’encourager à adopter un mode de vie sain (alimentation, activité physique, assuétudes, vaccination, diagnostic précoce…).
La santé mentale est la nouvelle crise sanitaire. La consommation d’antidépresseur est préoccupante. Près de 5% de la population ont déjà sérieusement envisagé de se suicider et la pandémie a encore aggravé la situation. Les conduites à risque ont augmenté chez les jeunes ; scarification, troubles alimentaires, prise excessive d’alcool et/ou de drogues… Les troubles mentaux comme la dépression ou le burn-out affectent de nombreuses personnes âgées et sont à l’ori -
gine de plus d’un tiers des incapacités de travail de longue durée.
La santé mentale, en particulier celle des jeunes, doit être une véritable cause nationale. Les Engagés veulent renforcer et continuer la convention « soins psychologiques » de première ligne et permettre de la rendre encore plus accessible
Les jeunes auront droit à douze séances individuelles remboursées par an avec un psychologue agréé, assurant ainsi un suivi régulier et professionnel. Ils auront également la possibilité de consulter des professionnels de la santé mentale en ligne ou par des Équipes Mobiles
d'Intervention Psychologique afin de leur garantir un accès rapide et sans contrainte géographique.
La loi sur le bien-être des travailleurs sera également revue afin de renforcer sa mise en œuvre Chaque travailleur aura notamment droit, dans le cadre de la médecine du travail, à une consultation psychologique afin de faire le point sur sa santé mentale. Les projets pilotes mis en place actuellement en vue d’accompagner les travailleurs indépendants et de prévenir les problèmes de dépression et de burn-out seront progressivement élargis.
3 GARANTIR UNE ACCESSIBILITÉ À DES SOINS DE SANTÉ DE QUALITÉ ET AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ FINANCIÈRE DES PATIENTS
a) Aujourd’hui, quasiment 50% des communes vivent une pénurie de médecins généralistes ou de professions paramédicales. Les Engagés proposent de :
• supprimer le concours à l’entrée des études de médecine et de dentisterie ainsi que les quotas de numéros INAMI octroyés aux médecins et dentistes formés en Belgique pour répondre à l’ensemble des besoins.
• garantir une présence suffisante des médecins généralistes ou
dentistes dans ces communes, via des mesures incitatives, telles que l’exonération de taxes communales pendant cinq ans pour les médecins généralistes ou dentistes qui installent leur pratique dans une de ces communes et décident d'y résider pendant ces cinq années.
b) À ce jour, 10 milliards d’€ de dépenses en soins de santé restent à charge des patients. Pour Les Engagés, il est inacceptable que des citoyens reportent des soins faute de moyens et cela entrainera par ailleurs des dépenses plus importantes quand les soins seront pris plus tard dans l’urgence. Les Engagés demandent notamment de
• généraliser le mécanisme du tiers payant qui permet aux patients de ne payer que leur part et de ne pas devoir avancer la partie des coûts des soins pris en charge par les mutuelles
• simplifier, améliorer et étendre le champ d’application du mécanisme du maximum à facturer pour limiter les coûts à charge des patients (par un meilleur soutien aux malades chroniques et aux patients de moins de 19 ans, par la création d’un « MàF fratrie »). L’objectif est de diminuer de moitié la part à charge des patients sur les 10 ans qui viennent.
c) La situation financière des hôpitaux est terriblement fragile. La réforme du financement des hôpitaux et de la nomenclature ne sera pas effective avant 2025-2026. D’ici là, Les Engagés demandent une Pax Hospitalia avec un stop aux économies successives et la garantie d’un financement suffisant du quotidien.
4 PRENDRE SOIN DE NOS SOIGNANTS
Applaudis durant la crise Covid
et oubliés après celle-ci, les soignants dans leur ensemble vivent aujourd’hui avec le sentiment d’un manque de reconnaissance. Cette situation conduit à un risque accru d’abandon du métier rapidement dans la carrière. Parmi les professionnels qui souffrent de cette situation, Les Engagés souhaitent mettre un focus particulier sur les infirmières et infirmiers, en créant un plan d’attractivité et de rétention de la profession d’infirmier et d’aide-soignant. Ce plan prévoirait
notamment la revalorisation financière, l’augmentation des normes d’encadrement, la valorisation des spécialisations et les corrections apportées à l’Institut de Classification de Fonctions, la formation continue, l’aménagement des fins de carrière et la reconnaissance de la pénibilité.
5 MISE EN ŒUVRE DE 4 GRANDS PLANS STRATÉGIQUES
Les Engagés souhaitent établir des plans stratégiques de Santé publique à l’échelle nationale et prioritairement afin de faire reculer le cancer, lutter contre les maladies cardiovasculaires, mettre en œuvre un plan concernant les maladies rares et enfin un plus spécifique Alzheimer, démence et maladies apparentées
6 ACCROÎTRE SON AUTONOMIE ET SA QUALITÉ DE LA VIE TOUT AU LONG DE LA VIE
Plus de 90% de la population souhaite vieillir dans son domicile. Souvent c’est l’isolement des grandes villes ou la non-adaptation des logements qui obligent une personne ou un couple à quitter son logement pour entrer dans une maison de repos plutôt que souhaité. Les Engagés proposent la mise en place d’une garantie autonomie pour chacun
et chacune afin de soutenir l’adaptation du domicile et créer les 2500 emplois d’aides familiales nécessaires à cette garantie autonomie.
7 FAIRE DE LA BELGIQUE UN LEADER EN E-SANTÉ
L'adoption de l'e-santé est en progression constante en Belgique. Des initiatives telles que le Dossier Médical Global (DMG) et la prescription électronique (Recip-e) ont été mises en place pour faciliter la coordination des soins et améliorer l'efficacité du système de santé. Cependant, malgré ces avancées, la Belgique, comme d'autres pays européens, est confrontée à des défis pour intégrer pleinement l'e-santé dans son système de santé. Les Engagés veulent mettre en place un dossier informatisé patient unique sur tout le pays reprenant l’ensemble des informations de sa santé
8 CONSTRUIRE L’AVENIR DE LA SANTÉ SUR 2 CONDITIONS DE BASE INCONTOURNABLES : UN BUDGET À LA HAUTEUR DES BESOINS ET DES ENJEUX ET UNE RÉELLE CONCERTATION AVEC LES ACTEURS DE LA SANTÉ
Un des problèmes essentiels auxquels notre système de santé est confronté est son sous-financement au niveau de la prévention et de la promotion de la santé, mais aussi au niveau des soins de santé. Tout d’abord la norme de croissance des soins de santé, qui est censée répondre à l’augmentation des besoins en raison du vieillissement de la population et des innovations dans la manière de santé, n’a pas été suffisante ces dernières années pour faire face à l’augmentation des besoins. Mais au-delà de cette norme, des économies ont aussi été imposées au secteur ces dernières années entraînant un budget insuffisant pour répondre aux enjeux majeurs de notre système de santé. Les Engagés veulent atteindre et maintenir un cap budgétaire ambitieux en matière de santé par la mise en œuvre d’une norme de croissance des soins de santé suffisante pour répondre aux besoins croissants (3,5%)
La concertation avec les prestataires de soins et les organismes assureurs est une condition essentielle si l’on veut mettre en œuvre des politiques cohérentes, soutenues par les acteurs qui devront l’appliquer, et donc qui seront concrétisées sur le terrain. Les associations de patients seront concertées pour les matières qui les concernent. Or, ces dernières années, nous n’avons pu que constater que les ministres en charge de la Santé adoptaient des mesures, sans réelle concertation pluridisciplinaire avec les différents acteurs concernés.
Les Engagés demandent que des objectifs de santé interfédéraux soient élaborés en concertation avec les acteurs de la santé (patients, prestataires, institutions, mutualités...) et mis en œuvre, avec des objectifs chiffrés sur les court, moyen et long termes, avec des objectifs intermédiaires annuels à atteindre, au-delà du travail mené par la commission des objectifs de soins de santé.
« Nous étions convaincus que la première mesure de relance post-Covid devait être d’investir dans notre capital santé, l’essentiel de notre capital humain. Nous en sommes encore plus convaincus aujourd’hui, devant la flambée des malades de longue durée et l’augmentation des burn-out notamment. Nous devons retrouver santé et bien-être. Notre vision stratégique y participe, elle est guidée par la conviction que la mission publique est de favoriser à ce que chacune et chacun puisse vivre plus longtemps en bonne santé dans une société juste et apaisée. Il est temps d'agir avec détermination pour que les enjeux de la santé et du bien-être soient réhabilités comme politique d’intérêt national. »
Quel succès ! Et cela c'est grâce à vous ! Merci d’avoir été aussi nombreux et enthousiastes lors de notre Convention qui marqua le début de notre campagne
Vous avoir à nos côtés est la clé de notre réussite. Alors encore une fois, merci ! La campagne ne fait que commencer, on compte sur votre
motivation pour la suite de cette année engagée !
C'est avec une majorité écrasante que vous avez approuvé notre programme pour les élections régionales, fédérales et européennes.
Vous avez également approuvé la liste européenne des Engagés,
une liste paritaire et tirée par notre vice-président, Yvan Verougstraete.
Lors de cette Convention, nous avons également voté pour la nouvelle équipe à la présidence des Femmes engagées.
Félicitations à Lyseline Louvigny, nouvelle présidente des Femmes
engagées et toute son équipe ! 2024 : L’ANNÉE ENGAGÉE !
Replongez-vous dans l’ambiance de la Convention grâce aux photos
1 | YVAN VEROUGSTRAETE Élu "Manager de l’année" en 2019 après avoir fondé et dirigé le groupe de parapharmacie Medi-Market, cet entrepreneur en série met maintenant sa carrière en pause pour s’investir en politique et contribuer à changer le modèle sociétal à sa racine pour répondre aux multiples crises, dont le dérèglement climatique, pour ses enfants et les générations futures.
2 | ALDA GREOLI Ancienne ministre, elle a démontré qu’on pouvait être à la fois une femme de cœur et une femme de dossiers. Elle est la championne de la prévention santé, de la culture et de l’éducation permanente. Elle aime marcher et la campagne européenne lui donnera l’occasion d’arpenter toute la Fédération !
3 | CHRISTIANE COLLINET Elle respire local, elle produit local, elle milite local ! Cette agricultrice luxembourgeoise, présidente de la Chambre d’Agriculture, connait les réalités du monde agricole mieux que personne. Les meilleurs yaourts du Luxembourg sortent de sa ferme Guissart, mais elle connait aussi la recette de ce qui fait une bonne politique agricole européenne.
4 | ABDELRHANI BELHALOUMI Une figure familiale et chaleureuse de Saint-Gilles ! Ancien conseiller communal, ce polyglotte passionné par les affaires européennes tisse des ponts entre les communautés. C'est aussi un bénévole dévoué dans les hôpitaux et les prisons. Il lutte au quotidien pour une Europe unie, la cohésion sociale et la paix.
5 | KATHY VALCKE Cette assistante sociale a sauvé plus d’un enfant maltraité. Elle est depuis devenue une échevine exemplaire, qui vient au contact des citoyens à chaque manifestation sportive, chaque camp scout, chaque soirée de Maison de jeunes. Vu que la frontière française coupe des rues de sa ville en deux, elle connait l’Europe intimement.
6 | DAVID MUONGO Il a récemment rejoint notre Mouvement et a depuis montré une motivation sans pareil. Son esprit d’entreprendre l’a mené à lancer une plateforme d’éducation financière. Il a d’autres casquettes ; dont celle d’avoir lancé un groupe de musique qui a parcouru la Belgique, la France et la Suisse. Autant dire que, du haut de ses 24 ans, il a déjà de la bouteille.
7 | JEAN-DENIS LEJEUNE Ce conseiller provincial et conseiller communal à Flémalle a fondé Child Focus pour défendre les enfants, ainsi que l’asbl Objectif Ô pour garantir à tous un accès à l’eau potable. Il s’est engagé en politique pour taper dans la fourmilière et réformer la police et la justice. Il sait la part que l’Europe a à y jouer, y compris dans la lutte contre la cybercriminalité.
8 | SURPRISE Parce qu’il faut toujours une surprise… une dernière personnalité de très grande qualité sera dévoilée publiquement d’ici quelques semaines.
1 | MATHIEU PERIN C’est un homme de terrain et de beaucoup de talents qui réussit tout ce qu’il entreprend. Il l’a montré dans la défense des agriculteurs, des sports, du tourisme et de la ruralité comme chef de cabinet. Il le montre maintenant comme bourgmestre de Les Bons Villers où il est au plus proche de ses habitants.
2 | STÉPHANIE SCAILQUIN Elle œuvre, avec Maxime Prévot, à l’impressionnante transformation de la Ville de Namur. Cette échevine, juriste de formation est connue pour sa force de travail, son sens de la concertation, du bien-être des habitants et du développement et de la mobilité durable.
3 | JEAN-ALBERT NYSSENS Entrepreneur, administrateur et économiste ; il détient les clés du développement économique wallon et bruxellois. Faire prospérer une entreprise, accompagner ses dirigeants et épanouir ses équipes, ça le connait. Il veut en faire profiter la politique et on lui en est reconnaissant. L’amour de la chose publique coule dans ses veines.
4 | VALENTINE GRANDJEAN Elle nous vient de la société civile. Cette tenniswoman handisportive de 28 ans est un exemple de combativité. Elle nous enseigne qu’on peut dépasser tous les obstacles de la vie avec la volonté. Très active dans l’associatif, elle rejoint aujourd’hui notre Mouvement pour soutenir notre projet et mener ses combats en matière de santé, d’inclusion et de sport au niveau politique. Elle a déjà arpenté la Belgique pour faire des matchs de tennis ; elle le fera cette fois pour faire campagne.
5 | ISABELLE SENEPART On lui donnerait notre cœur ! Et on devrait même tous le faire car cette infirmière est la « madame dons d’organes » de Belgique. En plus de sauver des vies, elle avait déjà fait un carton aux élections européennes de 2019. C’est sans surprise car c’est une grande humaniste, passionnée d'art et de création.
6 | JOSY ARENS On ne le présente plus car on a toujours pu compter sur lui et nous pourrons toujours continuer à le faire. Agriculteur à la base, député expérimenté, il a depuis cultivé les liens au sein de la Grande Région et est à la base de la coopération belgo-luxembourgeoise pour les travailleurs frontaliers. Soutien indéfectible aux étudiants et pour les alternatives aux pesticides… Autant de sujets qui l’habitent et qui se jouent au niveau européen.
Pour la constitution des listes des Engagés, nous avons cherché à mixer partout des mandataires éprouvés avec de nouveaux visages de la société civile. Pour la liste européenne, nous allons à la rencontre du plus expérimenté et de la plus jeune candidate.
J osy ARENS est Bourgmestre de sa commune, Attert depuis 1994. Il est choisi par les citoyens de la province du Luxembourg pour les représenter dans les parlements du pays depuis 1995. C'est l'expérience qu'il offre à notre Mouvement en acceptant de pousser notre liste des candidats suppléants au Parlement européen.
Nous l'avons rencontré.
Monsieur le Député-Bourgmestre, commençons par l’actualité chaude. La Convention du 20 janvier 2024, lors de la présentation de la liste européenne des Engagés. À l’étonnement de beaucoup, votre nom a surgi, donnant lieu à un tonnerre d’applaudissements !
VOUS QUI PENSIEZ RACCROCHER, VOUS VOILÀ ENCORE AU COMBAT ! POURQUOI ?
Les raisons sont multiples. D’abord par loyauté, pour soutenir le Mouvement des Engagés que je trouve très en phase avec la société contemporaine, comme Maxime Prévot son président et Yvan Verougstraete, la tête de liste. D'autre part, j'ai foi en l'Union européenne. Je suis né avec le projet de créer cette Union, avec le projet de se battre pour la paix. J'avais à peine 5 ans en 57. Toute ma vie, j’ai œuvré pour le rapprochement des citoyens d'Europe notamment au travers des règles qui organisent la vie des frontaliers.
COMMENT VOUS Y ÊTES-VOUS PRIS ?
Grâce à une équipe progressiste et dynamique, nous nous sommes battus pour promouvoir des initiatives avec les communes luxembourgeoises voisines d'Attert. En 1993, j'ai proposé de créer le Parc Naturel de la Vallée de l’Attert. Une collaboration en matière de promotion culturelle et de protection de l’environnement a ainsi pu être développée avec les communes luxembourgeoises
Ce dont je suis le plus fier, c’est la création - avec la précieuse aide du Ministre des Finances Jean-Jacques Viseur - du Fonds de compensation financière qui permet aujourd’hui à toutes les communes de Belgique de recevoir une compensation du Grand-Duché de Luxembourg si des citoyens domiciliés sur leur territoire travaillent au Grand-Duché. Je voulais offrir une qualité de vie optimale pour tous les citoyens de ma commune et c'est notamment grâce à ce fonds que nous y sommes parvenus. Je suis heureux d'avoir pu réaliser cela. Attert figure d'ailleurs régulièrement dans le top 3 des communes où il est le plus agréable de vivre en Wallonie. Nous détenons un autre record : celui du taux de chômage le plus bas du pays.
CETTE EXEMPLARITÉ D’ATTERT, À QUOI EST-CE DÛ ?
Nous avons à cœur de préserver notre environnement, notre autonomie et notre cadre de vie Depuis longtemps les écoles d'Attert sont installées dans des bâtiments passifs et leur électricité est produite par les panneaux solaires. Nos enseignants transmettent le respect du vivant à nos enfants, ceux-ci savent la valeur intrinsèque de la biodiversité. Ils apprennent donc que la nature est composée d'une multitude d'univers différents et cela c'est un enseignement qui leur ouvre l'esprit.
Je me bats pour une agriculture viable et sans pesticides . Il ne faut pas oublier que les premières victimes des pesticides sont les agriculteurs eux-mêmes ! J’ai interdit l’utilisation du glyphosate dans ma commune même pour l'usage agricole. Je suis issu du monde rural, je sais que les récoltes doivent être protégées. Mais nous sommes au pied du mur, il faut développer des alternatives et je suis heureux qu'Attert soit en quelque sorte une commune pilote en la matière.
Nous avons nos sources, nos propres captages d'eau, notre propre réseau de distribution. J'ai interdit les feux d’artifice qui
effraient les animaux sauvages, les animaux d'élevage et les animaux domestiques : la nature n'a pas besoin d'artifices. J'ai interdit la chasse le dimanche et je me bats pour que le bien-être animal soit inscrit dans la Constitution. Le progrès, c'est la protection pas la destruction.
VOUS AVEZ BEAUCOUP FAIT EN 30 ANS DE VIE PARLEMENTAIRE. QUEL EST VOTRE PROCHAIN OB J ECTIF ?
Je compte m'investir pour la paix en Europe. Sans la paix, pas de justice. Or, la justice c'est l'outil principal que nous avons pour progresser ensemble et non pas chacun dans notre coin. Le défi du réchauffement climatique, c'est un défi à l'humanité toute entière, donc l'humanité doit y parvenir : s'accorder sans que personne n'y perde ses racines. Il n'y a pas à en sortir, c'est comme ça. Il faut des accords pour prospérer ensemble et pas que certains prospèrent sur le dos de l'un ou l'autre ; il faut des accords pour protéger nos acquis sociaux, l’environnement, nos ressources, la santé publique, la mobilité, il faut des accords pour tout si on veut progresser !
Je ne suis pas naïf, je sais que des accords ça ne se signe pas en claquant des doigts, je sais que les lobbies européens sont nombreux, puissants et menacent le fonctionnement démocratique. Mais il faut travailler là où le travail est à faire, c'est ça le progrès. Si on ne travaille que là où c'est facile, on régresse et on tire tout le monde vers le bas. Je veux au contraire tirer le monde vers le haut.
Valentine GRANDJEAN
Souriante et concentrée, c’est à la surprise générale qu'apparaît
Valentine Grandjean sur l’estrade de la scène de Namur Expo le 20 janvier dernier. Devant près de 1300 personnes , la jeune namuroise est annoncée en tant que sixième suppléante de la liste européenne. Partons donc à la rencontre de la plus jeune femme de la liste.
VALENTINE GRANDJEAN, AVEC
DAVID MUONGO VOUS FAITES
PARTIE DES J EUNES MIS EN AVANT SUR CETTE LISTE EUROPÉENNE, COMMENT EN ARRIVE-T-ON À SE PRÉSENTER À L’EUROPE À 28 ANS ?
C’est une prolongation naturelle de mon parcours et des nombreux combats que j’ai dû mener, face à la maladie et face à la différence, dans ma vie privée et dans l’associatif. Ce qui m’amène à me porter candidate sur la liste c’est de pouvoir, via mon parcours, mon vécu, porter les couleurs de l’inclusion, de la santé et sa prévention, du sport pour tous et avec tous ainsi que de la sensibilisation dans l’enseignement tant ordinaire que spécialisé. L’idée globale étant de permettre un vivre ensemble plus égalitaire. Je n’ai rien à gagner personnellement à me lancer en politique – mais nous citoyens avons tout à perdre à rester sur le banc de touche.
VOUS AVEZ BRIÈVEMENT
ÉVOQUÉ QUE VOTRE PARCOURS PERSONNEL ÉTAIT UN MOTEUR, POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS ?
Depuis toute jeune, j’ai été une grande fan et pratiquante de tennis. J’ai même réussi à atteindre un niveau national (B-15.1). Malheureusement, à 21 ans, durant mes études d’assistante sociale, on me détecte un cancer au talon. S'ensuivent de nombreuses séances de traitements très lourds de chimiothérapie et de radiothérapie ainsi qu’une greffe du talon. Une année de ma vie passée tout bonnement à l'hôpital. Mais alors que je me croyais sortie d’affaire, un an après la fin des traitements, la greffe s’infecte et je dispose de 24 heures pour décider si je tente à nouveau une greffe ou si je me fais amputer La greffe a très peu de chance de prendre et les risques sont majeurs. Je décide donc d’opter pour l’amputation qui semble être inévitable.
S'ensuit un chemin de revalidation et une vie avec une prothèse.
MAIS VOUS-VOUS EN ÊTES RELEVÉE ?
Évidemment ! Baisser les bras n’était pas une option ! J’ai trouvé la force de me battre et j’ai réussi à garder le moral pour, seulement trois mois après cette épreuve, décider de reprendre le tennis. J’ai aussi intégré alors l’ASBL Leg’s Go afin de me réinvestir dans le sport. Depuis plus de 3 ans, je pratique à nouveau et c’est resté une partie intégrante de ma vie !
AU 9 J UIN ?
J’ai déjà fait le tour de la Wallonie pour des matchs de tennis et puis pour sensibiliser mes concitoyens à l’handisport. Faire le tour de la Wallonie et de Bruxelles pour faire campagne ne me fait pas peur ! De plus, j'ai vraiment envie de porter et d'incarner mes combats. Par exemple, rappeler que le travail est un facteur indéniable de résilience Il faudra impérativement encourager l’engagement des personnes en situation de handicap et valoriser leurs compétences tout en mettant en place des incitants afin de favoriser l’accessibilité des lieux. En tout cas, je ferai tout pour que ce soit le cas !
ET SI VOUS DEVIEZ PORTER UNE MESURE, QUELLE SERAIT-ELLE ?
La lutte contre les discriminations liées au handicap me semble être la condition préalable à toute bonne politique publique liée à l’inclusion. Et à ce niveau-là, il me semble important que l’Union adopte rapidement une directive horizontale visant à interdire la discrimination fondée sur le handicap dans tous les domaines de la vie. En tout cas, c’est la mesure qui me vient en tête d’emblée. L’Europe économique a fait un grand chemin, mais elle doit le faire avec l’Europe sociale, main dans la main. Sinon où, dans ce projet européen, est la place de l’humain ? Ce projet c’est le mien !
L’année 2023 a été riche pour notre Mouvement, notamment en actions citoyennes sur le terrain. Que ce soit via un élan de notre Mouvement national, ou menées par les structures plus locales, elles ont permis de rappeler que Les Engagés sont et resteront citoyens ! À l’aube de cette année nouvelle, qui sera marquée par les grands rendez-vous électoraux, nous vous proposons un petit retour en arrière sur l’ensemble des actions citoyennes qui ont jalonné 2023.
En février, l’actualité internationale a été marquée par le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie. Grâce à nos élus locaux, notamment Emel Kose, et nos bassins de vie, nous avons lancé une grande opération de solidarité qui a permis de récolter plus de 10 000€. Cette somme a pu aider une association locale à installer des logements dans des containers pour reloger les sinistrés.
Le 8 mars, en association avec les Femmes engagées, nous avons participé à la marche à l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes
Nos délégués de bassins de vie et nos adhérents ont arpenté les gares et les centres villes afin de distribuer des flyers pour inviter les citoyens à signer notre pétition pour une isolation sans frais !
Le 20 mai 2023, nous étions dans les rues de Bruxelles pour revendiquer le droit à chacun et chacune d’aimer qui il/elle veut. Un magnifique moment d’engagement et de fête !
Fin juillet 2023, nous réunissions près de 1000 adhérents à Libramont pour un petit-déjeuner au cœur de la Foire agricole. Si nous étions heureux de nous retrouver pour un moment convivial, c’était surtout l’occasion
de répéter à quel point les enjeux de l’agriculture et de la ruralité sont primordiaux pour Les Engagés.
Plusieurs équipes d’adhérents et de figures politiques ont participé à Doc Riders, un défi vélo au profit de Médecins du Monde. Du dépassement de soi et une belle opération de solidarité : 5000€ récoltés au profit de l’association !
Les quotas Inami, c’est un non-sens total ! Nos adhérents en sont convaincus. Ils ont donc distribué des pommes et des flyers à nos concitoyens pour les inviter à signer la pétition . Une pomme par jour éloigne le médecin, les quotas Inami aussi !
Début décembre, nous étions nombreux à participer à la Marche pour le climat sous les couleurs des Engagés ! Cela nous tenait à cœur de répéter à quel point les enjeux climatiques sont une des priorités de notre programme.
Évidemment, beaucoup d’autres actions ont eu lieu en 2023, dont de nombreuses menées par les différents bassins de vie et les équipes communales. Nous les remercions pour leur engagement sans faille !
Et maintenant, continuons à réaliser encore de nombreuses actions de terrain !
Le monde agricole est en colère et il l’a exprimé ces dernières semaines un peu partout en Europe. Dans tous les parlements, nos députés ont pris la parole pour relayer leur indignation et apporter des pistes de solutions. Nous ne devons pas rester les bras croisés ! Soutenons-le et défendons celles et ceux qui se lèvent tôt chaque jour pour nous nourrir.
urant ces dernières semaines, nous entendons des promesses et des belles paroles du monde politique pour soutenir nos agricultrices et agriculteurs. Mais jusqu’à présent, aucune décision n’a été prise. Chez Les Engagés, nous avons voulu répondre à des demandes précises des agriculteurs en déposant des propositions de loi et des décrets dans toutes les assemblées parlementaires. Retour sur ces propositions.
Au Parlement fédéral, nos députés ont déjà proposé deux textes pour défendre le monde agricole.
POUR NOS AGRICULTEURS
Depuis des années, le revenu de l’agriculteur sert de variable d’ajustement dans la fixation du prix des produits. Les autres acteurs de la chaine alimentaire, les transformateurs et les distributeurs, conservent leurs marges bénéficiaires et reportent sur les
agriculteurs la totalité de l’effort de compression des prix. Pour Les Engagés, il est temps de mettre fin à cette méthode qui met en péril la survie même des agriculteurs en assurant enfin une juste rémunération pour ceux qui nous nourrissent tout en évitant des hausses de prix pour les consommateurs qui risqueraient alors de se détourner de cette production locale. Sur le même modèle que la loi française EGALIM, nous devons assurer cette répartition équitable du prix et des marges à chaque étape de transformation et la compléter par des sanctions en cas de non-respect des accords par la grande distribution.
PRÉSERVER LES AGRICULTEURS DES PROCÉDURES ABUSIVES PAR RAPPORT À LEUR ACTIVITÉ EN COHÉRENCE AVEC LA ZONE RURALE.
Il s’agit de protéger les agriculteurs de procédures judiciaires pour trouble de voisinage alors qu’ils exercent leur activité agricole professionnelle, artisanale et culturelle de façon équilibrée, durable et respectueuse du voisinage. Il arrive en effet que des néo-ruraux entament des procédures en justice à l’égard des acteurs essentiels de nos campagnes alors que ceux-ci exerçaient leurs activités préalablement à leur emménagement.
Au Parlement de Wallonie aussi, nos députés ne restent pas les bras croisés, alors que la majorité n’a pas encore pris de décisions concrètes.
Notre texte, porté par notre chef de groupe François Desquesnes, vise à faciliter l’accès à la terre pour les jeunes agriculteurs Nous proposons d’élargir le droit régional de préemption dès qu’un bien immobilier agricole d’une superficie supérieure ou égale à 1 hectare est mis en vente. La Région wallonne pourrait céder son droit de préemption aux communes
Entre 2017 et 2022 , le prix moyen par hectare d’un terrain agricole a progressé de 23,1% . Pour contrer ce mouvement qui empoisonne l’installation de jeunes agriculteurs, nous souhaitons que le droit de préemption , qui existe déjà, soit élargi à toute la Wallonie. Aujourd’hui, cette menace est partout. Le gouvernement pourrait avoir recours à ce processus si une menace existe contre le modèle agricole wallon et ensuite remettre cette terre, en bail à ferme, à de jeunes agriculteurs.
Au niveau de tous les parlements, nous voulons défendre la préférence des produits locaux pour les repas des collectivités, tout en garantissant un prix équitable aux agriculteurs. La proposition concernant les cantines scolaires a déjà été déposée au Parlement de Wallonie.
La préférence aux produits locaux et aux circuits courts dans les cantines scolaires subsidiées, hôpitaux, maisons de repos… doit être permise par les clauses des marchés publics vu « l’exception agricole » à l’instar de l’exception culturelle. Cette mesure deviendra obligatoire et sera utilisée dans le cadre du marché public pour avoir une prépondérance par rapport au critère du prix dans le choix de l’entreprise fournissant les repas.
Nous voulons la parité du critère du prix et du critère du recours aux circuits courts de distribution dans les appels à projets lancés par les écoles. Les critères du prix et de la proximité doivent être priorisés et mis sur le même pied. Cela favorisera nos engagements en matière climatique au niveau de l’empreinte carbone. La situation actuelle ne fait que « promouvoir » l’usage des produits locaux et l’actuel cahier des charges en vigueur en Fédération Wallonie Bruxelles , par exemple, est flou et reste optionnel jusqu’en 2028.
S’y ajoute une autre obligation : des prix équitables pour les agriculteurs : toujours dans le cadre des repas distribués dans les écoles, le gouvernement fixerait un prix pour les différentes denrées (légumes, fruits, viandes, etc.) en dessous duquel aucun contrat ne pourrait être conclu.
Afin de garantir un juste prix, Les Engagés plaident également pour stopper toute importation agricole ou alimentaire extra-européenne qui crée une concurrence déloyale à l’égard de nos
agriculteurs. L’agriculture européenne est soumise aux standards de production les plus élevés au monde (alimentaires, environnementaux et sociaux). Mais dans le même temps, l’Union européenne ouvre son marché agricole à la concurrence de produits importés depuis l’autre bout de la terre avec des standards et des conditions de production bien moins élevés.
Par exemple le récent accord avec la Nouvelle-Zélande a été approuvé par le PS et aussi les Ecolos et soutenu par le MR. Nos Députés européens Benoît Lutgen et Pascal Arimont ont voté contre. Importer demain des produits concurrents à ceux produits sur notre territoire (10 millions kg de bœuf et 25 millions kg de fromage…) est une incohérence totale. Ils vont parcourir 20.000 km sur des cargos polluants pour venir concurrencer nos productions locales. C’est une claque pour les agriculteurs, une gifle aux consommateurs et une mandale pour le climat ! Ce type d’accord détruit l’agriculture européenne et sape notre autonomie alimentaire. La mise en œuvre des clauses miroirs est une nécessité par rapport aux produits agricoles importés. Elle a été obtenue par la voie d’un amendement déposé par Benoît Lutgen lors de l’examen, par le Parlement européen de la Loi de restauration de la Nature en juillet 2023.
Le secteur agricole n’est pas industriel, nous refuserons toujours qu’il soit considéré de la sorte et nous nous opposons fermement comme Benoît Lutgen l’a fait, à ce que le projet de directive sur les émissions d’installations industrielles s’applique à nos agriculteurs. C’est un outil complexe et inadéquat qui risque d’alourdir davantage encore les charges techniques et administratives des exploitations, et ne générera pas de véritable bénéfice à l’environnement en
étant appliqué aux exploitations agricoles.
La vie et le travail des agriculteurs doivent également être soulagés par une simplification de leur charge administrative et une plus grande cohérence entre les normes qui leur sont imposées Avec la PAC et les autres normes en vigueur, ils doivent connaître et appliquer plus de 2000 pages de règlement. À force de compromis boiteux, le gouvernement a complexifié l’application de ces règles européennes en Wallonie. C’est encore créer des difficultés supplémentaires pour nos agriculteurs !
Nous voilà dans la dernière ligne droite, notre campagne est lancée. Notre convention a été un formidable moment de mobilisation, de fierté pour le travail accompli et d’enthousiasme pour le projet que nous allons porter durant les prochains mois.
Durant ces semaines de campagne, nous irons sur le terrain à la rencontre des citoyennes et des citoyens. Les équipes du Mouvement et les candidats sont déjà pleinement mobilisés. Nous comptons également sur vous, adhérents, délégués, mandataires, forces vives de notre Mouvement.
Dans chacun des bassins de vie, en Wallonie et à Bruxelles, vous allez, nous allons, organiser des débats, des réunions, des moments de rencontre, mais aussi de convivialité afin de poursuivre notre mission de rassemblement autour de nos projets régionaux , fédéral et européen
Pour organiser cette campagne, vous ne serez évidemment pas seul, nos équipes seront plus que jamais à vos côtés pour vous soutenir, vous aider dans l’organisation
de l’évènement, dans la promotion de vos activités, pour vous appuyer dans les tâches que vous entreprendrez, en bref, pour vous rendre la vie plus simple.
Nous avons comme à l’accoutumée du matériel à disposition. Plus que jamais, au vu du nombre d’évènements qui seront organisés, il est important de nous contacter à l’avance afin que vous puissiez disposer de ce dont vous avez besoin.
Par ailleurs, si vous avez envie de vous investir d’une façon ou d’une autre dans cette belle aventure que promet d’être cette campagne 2024, ou que vous souhaitez placer par exemple des affiches chez vous, mais que vous ne savez pas à qui vous adresser, n’hésitez pas non plus à nous contacter
Vous pouvez nous écrire par mail à l’adresse animation@lesengages.be
Ensemble, partons à la rencontre des habitants de ce pays et faisons de 2024 l’année Engagée.
Vous voulez soutenir le Mouvement ? Alors répondez à ce questionnaire nous permettra de vous mettre en relation
avec les responsables des campagnes près de chez vous.
Cinq figures des Engagés ont récemment sorti leur livre. Que ce soit sur leurs débuts en politique, sur la fin de leur parcours, ou leur vision de la société, plongez dans ces ouvrages made in Engagés.
R COMME…RENÉ RENÉ COLLIN
À l’âge de 65 ans, René Collin a décidé de prendre congé de la politique après 42 ans de bons et loyaux services. Dans R comme René, l’avocat et homme politique d’Érezée et de Marche, rassemble ses meilleurs souvenirs.
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S'engager si jeune, c'est s'exposer au risque d'avoir une structure de valeurs et idéologique moins ancrée et déterminée que ses aînés. C'est normal. Pour quoi se battre ? Pour qui ? Comment trouver les équilibres nécessaires à des prises de position toujours complexes et nécessairement nuancées.
AU-DELÀ DU BRUIT CHRISTOPHE DE BEUKELAER
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