LE NOUVEAU #24 - OCTOBRE 2017 by Benjamin Solly

le Nouveau

#24 | votre magazine mensuel gratuit | octobre 2017

INFOS PHOTOS REPORTAGES

en Beaujolais

édito Prendre en charge une aventure éditoriale comme Le Nouveau n’est pas une simple affaire et encore moins un long fleuve tranquille… Tout le monde nous trouve beau, tout le monde nous souhaite plein de réussites et de moments partagés et ce même « tout le monde » qui tout compte fait n’est personne serait assez heureux que nous nous cassions la figure. Seulement voilà, pour « se » remplacer, Benjamin Solly a choisi des vieux de la vieille aguerris et rompus à toutes les techniques du combat journalistique…et c’est posément, sereinement, et avec cette assurance que témoignent les grands fauves se rendant au marigot que nous vous présentons ce numéro deux du Nouveau, nouvelle équipe ! Un numéro totalement axé sur des anniversaires à répétition en ce mois d’octobre, les 40 ans du CCAB, les 70 ans des Compagnons du Beaujolais, les 800 ans du château de Bagnols, les 35 ans de l’UERA, les 25 ans (ou à peu près) du festival « Terre de scènes », bref que des évènements heureux voire festifs… Lisez ces dossiers relatant ces grandes aventures humaines et encouragez ce travail de témoignage mémoriel mais aussi de prospection du futur en faisant circuler le plus largement possible ce présent magazine qui à l’égal de Gargantua aura toujours plus grand appétit et plus large soif. Merci à notre ami Roger Brunel, grand maître es-BD, qui signe notre couverture et que vous découvrirez en un portrait double-page. Merci enfin à nos annonceurs qui sont notre nerf de la guerre mais aussi notre moëlle épinière car un organisme n’est que si sa santé est bonne. Ils sont nos onguents ! Bonne lecture. Jacques Bruyas Directeur de la publication : Jean-François Gross Rédacteur en chef : Jacques Bruyas - jbruyas@yahoo.fr Rédaction : Jacques Bruyas, Jean-François Gross, François Riche, Benjamin Solly, Aïcha Vesin-Cherif, Mario Enzo Loria, Dominique Bragard Secrétariat commercial : Denise Perez – 09 63 29 04 15 Réalisation : http5000 – contact@http5000.com – Lyon 7 Contact : le-nouveau69@orange.fr Couverture : © Roger Brunel Impression : Lamazière (69) Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive du magazine Le Nouveau, une marque des Editions Licorne SARL. RCS Lyon 452 690 167. Elle se réserve tout droit de reproduction dans le monde entier. ISSN 2556-6997. le Nouveau | septembre 2017 | 3

éco

les cuisines bernollin invitent Toto Li Vigni Debout : Jean Burdy (Pernod Mumm), Catherine & Toto Li Vigni (Toto Li Vigni Ristorante), Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin) et Dominique Roy (Pernod Mumm) A table : Frédéric Blanc (Restaurant Georges Blanc), Christophe Marguin (Le Président), Frédéric Cote (Au Colombier) et Philippe Bernachon (Bernachon Chocolatier)

ouverts au garde-à-vous et invités au diapason, l’agape d’automne du cuisiniste Arnaud Bernollin avait tout d’une rentrée des classes gourmande. Dans le rôle du maître d’école, le chef Toto Li Vigni et son épouse Catherine sont venus dispenser une magistrale leçon d’italien à quelques toques blanches célèbres. Il tempo per mangiare ! Bien installés au premier rang, les chefs Frédéric Blanc (Restaurant Georges Blanc), Christophe Marguin (Le Président), Frédéric Cote (Au Colombier)

et le chocolatier Philippe Bernachon (Bernachon Lyon) n’en ont pas manqué une miette. Et pour arroser les palais déjà égayés par les mets du chef Toto, les pétillants Jean Burdy et Dominique Roy (Pernod Mumm) ont réservé quelques belles quilles de la maison champenoise, dont la nouvelle cuvée Mumm Grand Cordon.

Cuisines Bernollin 198, allée Viadorée – Anse – 04 74 67 04 08 5, place Puvis-de-Chavannes – Lyon 6e – 04 78 93 00 61

D’

Disques de polenta avec sa crème de cèpes et carpaccio de truffes d’été de Perugia

Coeur d’artichaut à la Romaine, feuillantine de speck et mozzarella fumée

4 | octobre 2017 | le Nouveau

ancien footballeur professionnel à lauréat du Prix du Talent Italien lors de la foire gastronomique internationale de Crémone (2013), Salvatore « Toto » Li Vigni présente un parcours à l’image de sa personnalité : unique ! Originaire de Marsala, il raccroche finalement les crampons et apprend la cuisine sous la houlette du grand restaurateur turinois Vittorio Urbani. Lorsqu’il s’installe à Lyon en 1985, sa rencontre avec le chef lyonnais Daniel Ancel s’avère déterminante. La patte de

« Melanzana revisée » (Aumonière d’aubergine, cœur mozzarella tomates pistou)

Arnaud Bernollin et Toto Li Vigni

Toto s’affine et se fait velours, toujours au service de produits de choix estampillés Italie. Cèpes, truffes d’été de Pérouse et noisettes du Piémont se sont ainsi parés de leurs atours gourmands lors du déjeuner Bernollin. Merveille de simplicité, de textures et de saveurs, la cuisine de Toto Li Vigni revisite avec raffinement le coeur de la gastronomie italienne. Buon appetito a tutti !

Tito Li Vigni Ristorante 50 cours du Docteur-Long - Lyon 3e Ouvert du mardi au samedi, midi et soir - 04 78 42 19 24

« Il Disfatto » (Ravioli ouvert, pesto à la noisette du Piémont, gambas, tomate cuite basse température)

Le Chou « Bernollin » (Chou à la crème de citron et aux fruits rouges, menthe)

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S O M M A I R E INFOS

L’UERA a 35 ans ! �� 6 Vngt-cinq ans et quelques mois �� 6 30ème anniversaire de l’huile Beaujolaise �� 7 HBVS : 120 ans au service du logement social �� 8 Le Beaujolais inspire les plus grands... pieds nickelés... ! �� 9

UJEU

octobre 2017

Le château de Bagnols célèbre ses 800 ans ! �� 11 Le CCAB à 40 ans... est toujours plus innovant �� 13 Le bel ouvrage des compagnons du Beaujolais �� 19 35ème anniversaire de la création de H2 Ondes �� 27

CULTURE

Programme Terre de Scènes �� 28 Notes de lecture du libraire �� 30

COLLECTIONS

Pierre, fils d’épiciers au Bois d’Oingt dans les années 1960 �� 29 Roger Brunel �� 32

SANTÉ

La minute paranormale �� 34 La minute thérapeutique �� 34

LES VÉLOS LES VÉLOS

ns ions positio ExpositEx À ASSISTANCE À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE ÉLECTRIQUE juin 2017 juin 2017 ■ Françoise Carron Peintures et dessins

■ Françoise Carron Peintures et dessins

■ Robert Mandon Aquarelles

SONT SONT ARRIVÉS !ARRIVÉS !

Location à la Location à la journée : journée : 25 €/VAE 25 €/VAE

■ Robert Mandon Aquarelles

Visites, ateliers et animations à destination des scolaires ■ Pierre Thillet ■ Pierre Thillet Peintures Peintures et sculptures et sculptures Jusqu'au 30 juin Jusqu'au 30 juin

Sur réservation

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les bons plans les bons plans

Dossiers anniversaires

la beaujolais BEAUJEU LaMaison Maisondu du terroir terroir beaujolais BEAUJEU La Maison du terroir beaujolais BEAUJEU 7j/7 du 1er mars au7j/7 31 décembre 10 h-12 h 30 / 14 h-18 h | Dimanches et jours fériés : 10 et h-12 h 30 / 15 h-18 h | Fermeture à 19hh|en juillet et août du 1er mars: au 31 décembre : 10 h-12 h 30 / 14 h-18 h | Dimanches jours fériés : 10 h-12 h 30 / 15 h-18 Fermeture à 19 h en juillet et août 04 74 69 20 56 | contact@lamaisonduterroirbeaujolais.com | www.lamaisonduterroirbeaujolais.com 04 74 69 20 56 | contact@lamaisonduterroirbeaujolais.com | www.lamaisonduterroirbeaujolais.com

h-12 h 30 / 15 h-18 h | Fermeture à 19 h en juillet et août lamaisonduterroirbeaujolais.com le Nouveau | septembre 2017 | 5

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culture

l’uera a 35 ans ! F

ondée en 1982 par Claude VAUDAUX (maintenant installée en Azergues et consoeur pour le grand quotidien régional), entourée de Jean-Marie AUZIAS, Bernard FRANGIN, Bernard LESFARGUES, Paul GRAVILLON… l’Union des écrivains Rhône-Alpes ou UERA, aujourd’hui Union des écrivains Auvergne-Rhône-Alpes a bien 35 ans et la fougue et l’ardeur de cette insolente jeunesse… 350 membres « encartés » auxquels plus de 300 auvergnats sont venus s’ajouter et 1700 membres affiliés via des académies, associations, clubs, groupements,… l’UERA est active et présente sur tous les fronts, salons régionaux, nationaux et internationaux, rencontres, soirées « lecture », librairie des écrivains, jumelages (Union des écrivains québécois, tunisiens, de Hauts de France, belges, italiens…) sorties d’ouvrages collectifs, d’almanachs, création de programmes courts télévisuels

(ISBN)… etc, bref du « bel ouvrage » pour reprendre les propos d’un confrère lyonnais… Bientôt un lieu de rencontres ouvrira sur Villefranche et des soirées thématiques sont à l’étude avec une radio caladoise ainsi que des soirées d’enregistrements d’interviews en public avec « MaTV en Beaujolais » …Bref 35 et une pêche d’enfer pour cette association de reconnaissance comme de survie de l’écrit en Région !

Les Humanités de ZAVATOR Que voici une bonne idée et une originale façon de soutenir des causes primordiales… Créée par les éditions LGO et sur une idée de Jacques Bruyas, la collection des petits ouvrages de « ZAVATOR » s’enrichira prochainement d’un cinquième titre « La Strada de Fernando », un récit écrit par douze auteurs de l’UERA apportant témoignage et soutien financier (via 10% du prix de vente

reversés) à l’association caladoise « Espoir Charcot » présidée par Patrick Halet… Après « Docteur Clown », « Le blé de l’Espérance », « l’Association Française du Syndrôme de Rett », et « SOS Villages d’enfants », ce cinquième opus marquera une fois encore l’engagement humaniste du petit clown créé par Jacques Bruyas et mis en images par Jean Prost puis Léa Heni… à suivre donc ! Par Aïcha Vesin-Chérif

vingt-cinq ans et quelques mois... Terre de Scénes 2017 aura Joelle Vincent pour marraine Une vie d’amitié constante avec les mots

près une maîtrise de lettre à l’université lyon II Joelle Vincent se Voyant refuser «Brassens et ses paradoxes» comme sujet de mémoire de doctorat, quitte la fac de lettres. Mais ne voulant pas renoncer à la compagnie des mots et de l’écriture, elle s’engage dans une carrière de conception rédaction publicitaire. Prenant goût aux formules, aux slogans et à l’univers vivant de la pub, elle restera dans ce métier pendant 16 ans. En 92 après la guerre du golfe, une sévère crise économique en France, affecte durement le secteur de la communication. Revenant à ses premiers projets, elle enseigne le français dans différents établissements de Lyon et sa région dont le collège Jean Moulin de Villefranche. Au bout de trois ans d’enseignement, elle décide d’écrire un roman. Depuis l’âge de 12 ans, elle écrivait des poèmes qui finissaient tous au fond d’un 6 | octobre 2017 | le Nouveau

tiroir. Cette fois, elle veut écrire au long cours. On est en 1998 son premier roman est publié. Et depuis 5 autres ont suivi, mais aussi 5 recueils de poèmes, deux livres d’art, un illustré. Depuis trois ans Jöelle à rajouté à sa collection d’ouvrages, des livres pour enfants qu’elle fait illustrer par ses quatre petits enfants . Sa passion pour le théâtre l’a amené à participer au prestigieux festival : « Terre de scène», récompensant des pièces de théâtre d’amateurs, tous triés sur le volet du talent que donne la passion. Il y a quatre an comme membre du jury. L’année suivante Anaïd Alpes la nomme présidente du jury, et aujourd’hui elle devient la marraine du festival avec, dit-elle, grande fierté et bonheur. L’écriture l’a amené à rencontrer Jacques Bruyas qui préside l’union des écrivains Rhône Alpes Auvergne. Membre de cette dynamique association littéraire depuis 6 ans, elle en est à présent vice présidente.

Cette année elle sort le troisième tome de sa collection enfants et travaille à l’écriture de son septième roman. L’amour des mots mènent à pleins de chemins différents qui tous convergent vers l’expression des choses de la vie.

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ortes ouvertes des deux moulins, marché de producteurs, exposition photo, démonstrations culinaires, dédicaces d’ouvrages, projection documentaire... Pour fêter les 30 ans de l’Huilerie Beaujolaise, Jean-Marc Montegottero et tous ses collaborateurs ont proposé trois jours évènementiels haut de gamme à Beaujeu. Le coup d’envoi a été donné sur le site de production des Ardillats, samedi 30 septembre dès 10h. À croire que les effluves gourmandes

de fruits secs torréfiés ont inspiré les « huiles » du territoire pour cette mise en bouche inaugurale ! Le sous-préfet Castoldi, le président du Département du Rhône Christophe Guilloteau, la sénatrice Elizabeth Lamure, le député Bernard Perrut voisinaient avec les chefs Jacques Lameloise, Jean Brouilly, Guy Lassausaie, Christian Têtedoie, Christophe Marguin, Frédéric Cote. Un grand mezze savoureux qui démontre que le succès et la pérennité qu’illustre la belle aventure entrepreneuriale de Jean-Marc Montegottero se construit dans l’union des acteurs locaux. Saluons également le grand professionnalisme des équipes de l’Huilerie Beaujolaise, emmenées par Pierre Jamet, et la patte de Pascal Danger (Aristote Développement) qui

ont contribué, côté coulisses, à la réussite de l’évènement. Les huiles de l’Huilerie Beaujolaise sont aujourd’hui exportées dans près de vingt pays et utilisés quotidiennement par de nombreux grands chefs. En 2017, l’entreprise de dix salariés a généré un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros dont plus de 50 % réalisés à l’export.

L’huilerie Beaujolaise 29 Rue des Echarmeaux 69430 Beaujeu 04 74 69 28 06 Du mardi au samedi inclus de 9h15 à 13h et de 14h à 19h

30è ANNIVERSAIRE DE L’HUILERIE BEAUJOLAISE

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Une équipe à votre disposition pour la réalisation de vos livres et documents.

Rédaction

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Contact et renseignements : editionslicorne@orange.fr le Nouveau | octobre 2017 | 7

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HBVS : 120 ans au service du logement social Ce 2 octobre, à la Salle de l’Atelier, HBVS a fêté ses 120 ans d’existence, puisque Habitat Beaujolais Val-de-Saône (HBVS) fait partie des 6 sociétés anonymes de HLM créées en France avant 1900 Par François Riche

a Révolution industrielle étant passée par-là, à l’aube des années 1900 Villefranche ne cessa de développer son industrie métallurgique, ses usines de tanneries, de teintureries, de filatures et ses ateliers de confection, de sorte que le besoin en main d’œuvre était constant et la demande en logements toujours pas correctement satisfaite. C’est la raison pour laquelle, le 27 janvier 1897, le Caladois Stéphane Sanlaville déposa en l’étude notariale de Paul Besson les statuts d’une société anonyme dont l’objet exclusif était de « louer à des ouvriers ou à des employés vivant principalement de leur travail ou de leur salaires, des maisons salubres et à bon marché, construites ou acquises à Villefranche et dans son rayon ». Cette entreprise a été crée par des chefs d’entreprises locaux pour loger décemment leur personnel et leur permettre d’être ainsi mieux en forme et plus performant. Une sorte de courant paternaliste. Bien qu’il y en ait eu d’autres créations en France, cela reste une initiative locale. C’est ainsi que 8 mois plus tard, la SCHBM signa sa première acquisition foncière et immobilière, une parcelle de 1 503 m2 située route de Frans, qu’elle acheta à un propriétaire cultivateur de Beligny, afin d’y construire un immeuble. Ainsi donc, depuis un peu plus d’un siècle, Habitat Beaujolais Val-de-Saône (HBVS) gère un ensemble de logements ancré majoritairement sur le territoire de l’agglo de Villefranche, le solde étant réparti en milieu 8 | octobre 2017 | le Nouveau

rural Beaujolais et dans les départements voisins de l’Ain et de la Saône-et-Loire, représentant aujourd’hui un peu plus de 5 000 logements. Et en proposant, selon les sites et leurs besoins, des logements locatifs sociaux, locatifs intermédiaires, ou encore en accession sociale à la propriété, HBVS favorise la diversité sociale en participant en partie au développement équilibré de Villefranche et de sa région, et notamment lorsque parfois les programmes de construction intègrent au sein des résidences des commerces de proximité, des locaux pour professions libérales ou associations, voire des édifices publics comme par exemple une mairie ou son annexe. Ce qu’il y a de remarquable dans l’histoire de HBVS, c’est son fonctionnement qui est resté dans sa forme originelle. La société anonyme existe depuis 120 ans, avec une filiation entrepreneuriale toujours bien présente. Aujourd’hui l’entreprise est filiale d’Action Logement immobilier, ou plus exactement d’Alliade Habitat, elle même SA d’HLM comme HBVS, mais sur Lyon et sa région, avec un parc de près de 40 000 logements à gérer, laquelle est détenue par Action Logement Immobilier. De fait, nous sommes donc filiale d’Action Logement Immobilier qui regroupe 72 entreprises sociales pour l’habitat (ESH), ce qui représente près de 1 million de logements en France, soit environ 23% du parc social français. La politique d’Action logement Immobilier est d’aider à la mobilité dans les entreprises, en logeant les salariés, tout

comme HBVS. HBVS fonctionne toujours selon une organisation paritaire qui se décline au niveau national, avec des conseils d’administration regroupant des représentants du Medef et des représentants des salariés via les différents syndicats. C’est de fait un lieu de dialogue important, car le conseil d’administration décide des axes stratégiques de la société anonyme. HBVS regroupe 110 collaborateurs dont une moitié est constituée d’agents d’entretien d’immeubles ou de résidences, et dont l’autre moitié basée ici à notre siège au numéro 13 de la rue Claude Bernard, là où se trouvaient les Vins Cotillon, occupe les postes de la direction de la relation client et proximité, regroupant aussi bien les personnes chargées de l’administratif que celles chargées des états des lieux, de superviser les travaux entre deux locataires, de s’occuper de l’entretien courant du patrimoine, d’instruire les demandes de logements, etc. Et comme la demande de logements n’est toujours pas satisfaite à Villefranche et dans ses environs, HBVS n’est pas prête de cesser son action. Avec un actionnaire qui est très volontariste, elle construit actuellement au rythme annuel d’environ 150 logements, avec pour objectif d’atteindre 270 par an d’ici 2019-2020, avec toutefois ce principe de réalité consistant à savoir, à chaque nouvelle opération, le projet en cours est pertinent, s’il y aura bien une demande là où l’implantation est prévue.

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beaujolais

le beaujolais inspire les plus grands... pieds nickelés... ! T

ristan Bernard se plut dans une pièce de théâtre à faire dire à un de ces personnages « les péripatéticiennes ont les pieds laborieux qui sentent la sueur, les pieds de celles qui arpentent le trottoir », ma femme est de la même engeance mais elle fait ça à domicile, elle a les pieds « nickelés » (de nickel, métal pur)… De là est né le terme de « pieds nickelés ». Louis Forton (1879-1934) créa en 1908 une bande dessinée sans phylactère ou bulle, justement intitulée « les pieds nickelés » et cette livraison de dessins quasi mensuelle concurrença le succès de l’époque « Bicot » (créé par le new-yorkais Martin Branner d’après ses souvenirs de petit américain) jusqu’à ce que le même Forton créé en 1924 « Bibi Fricotin et Razibus » . A la mort de Louis Forton, la série des « pieds nickelés » vécut essentiellement sur des archives jusqu’en 1948 où René Marcel Pellarin (né à Lyon en 1900 et décédé en 1998) dit Pellos reprend le flambeau pour plus d’une cinquantaine d’albums dits souples. Pellos a une petite maison de campagne à Cogny et il invite un jour quelques amis artistes et sportifs plus ou moins voisins comme l’écrivain bourguignon Roger Semet ou encore les lyonnais Gabriel Chevallier, Frédéric Dard (encore bien jeunet), Albert Husson ou le cycliste Jean Forestier

et des comédiens comme Jean Parédès (né et enterré à Pusignan) le caladois Maurice Baquet et un voisin de villégiature de Jarnioux Robert Dhéry… De cette partie de campagne naquit l’idée d’adapter les « pieds nickelés » au cinéma et avant que Michel Galabru, Jean Rochefort et Charles Denner ne se collent à la tâche, c’est Robert Dhéry (en Filochard), Maurice Baquet (en Ribouldingue) et Jean Parédès (en Croquignol) qui s’y attelèrent en 1949 dans un film réalisé par Marcel Aboulker qui en 1948 s’était déjà essayé à l’aventure avec Rellys en Croquignol… Mais le résultat n’était guère à l’attente des espoirs de Pellos et encore moins des inconditionnels de la BD et cela eut aussi sur les comédiens un effet assez marquant et irréversible puisque par exemple Jean Parédès pressenti pour « les gendarmes de SaintTropez » reçut du producteur cette cinglante fin de non recevoir… : « pas de pieds nickelés chez nous » ! Qu’importe le Beaujolais et

la Calade sont fiers de leurs enfants naturels ou adoptifs et revendiquent haut et fort la Qu’importe le Beaujolais et la Calade sont fiers de leurs enfants naturels ou adoptifs et revendiquent haut et fort la joie communicative des lascars évoqués.

Albert HUSSON

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Frédéric et Patrice DARD 10 | octobre 2017 | le Nouveau

le château de bagnols célèbre ses 800 ans ! Le Château de Bagnols a traversé les siècles et célèbre en cette année 2017 l’anniversaire de ses 800 ans. Cette fortification fondée en 1217, témoigne aujourd’hui d’une histoire riche que nous souhaitons partager avec vous. possession des lieux de 1989 à 2007 et consacreront quatre années de restauration méticuleuse et fidèle pour redonner à ce bâtiment exceptionnel son lustre d’antan. De grands changements s’opèrent à l’initiative du nouveau châtelain Jean-Claude Lavorel dès 2013, qui fit construire une majestueuse verrière au-dessus de la cour intérieure. S’en sont suivies les ouvertures d’un spa haut de gamme, d’un fitness aux équipements à la pointe de la technologie, et d’un espace « beauty farm ». Enfin, 6 nouvelles suites contemporaines ont vu le jour grâce aux travaux de réaménagement dans l’ancien cuvage et viennent s’ajouter aux 21 Suites existantes. Classé Monument Historique, le Château de Bagnols est aujourd’hui l’unique établis-

sement 5 étoiles de la région beaujolais situé à seulement 25 min de Lyon. Il intègre la prestigieuse association Relais & Châteaux en 2016. Côté table, la cuisine du Chef Réunionnais Jean-Alexandre Ouaratta, se voit récompensée en 2016 par une étoile au célèbre Guide Michelin. Pour célébrer comme il se doit cet anniversaire légendaire, l’équipe du Château de Bagnols proposera à ses convives tout au long de l’année des offres spéciales mettant à l’honneur chaque siècle traversé.

Photos © Château de Bagnols

avre de paix et de douceur, il offre une étonnante collection de suites uniques et authentiques. Côté extérieur, ses douves, ses tours d’enceinte et ses pierres dorées lui confèrent une âme majestueuse et invitent à un voyage à travers l’histoire de France. Entouré de splendides jardins à la française et de vignes, l’immersion est totale, le Château propose des agréments exceptionnels. Des Seigneurs d’Oingt, jusqu’à l’entrepreneur lyonnais Jean-Claude Lavorel, actuel propriétaire, on ne compte pas moins de 17 familles propriétaires qui se sont succédées de 1217 à 2017. A la fin du 20è siècle, le Château de Bagnols n’est plus que l’ombre de lui-même. Lord et Lady Hamlyn prirent

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N | dossiers anniversaires

le CCAB à 40 ans... est toujours plus innovant Yves PigNard

1977 – 2017 : le Centre Culturel Associatif Beaujolais, un puzzle dont on rassemble les pièces chaque jour depuis 40 ans Le Nouveau : Yves Pignard, vous êtes directeur du CCAB. Pouvez-vous nous présenter cette structure qui depuis 40 ans sillonne le Beaujolais du Nord au Sud et d’Est en Ouest ? Yves Pignard : Permettez-moi tout d’abord de rendre hommage à ses fondateurs, Marise Durhone qui en fut sa première présidente et Jean Collomb son directeur… Depuis 1977, le CCAB propose de nombreux rendez-vous artistiques à toutes les générations du Beaujolais, tout au long de l’année. Ces rendez-vous « sur mesure », bâtis en concertation avec les élus du territoire, ont lieu sur les communes adhérentes au CCAB et les intercommunalités partenaires, faisant ainsi de cette structure, un concept original d’intercommunalité culturelle. Ce sont 40 années d’existence consacrées à l’action culturelle au plus près des habitants du Beaujolais ! Cette longévité confirme son statut de scène itinérante unique en France ! Aujourd’hui, en 2017, le CCAB est présidé par Chantal Bertrand, et une dizaine de professionnels associé à une cinquantaine de bénévoles l’animent. LN Les 4 lettres CCAB, que veulent-elles dire ? YP Centre : un point de départ pour aller quelque part. Culturel pour le bien être, les connaissances, les découvertes, les rencontres. Associatif pour être ensemble, agir ensemble avec les partenaires éducatifs, touristiques, économiques et sportifs. Beaujolais : un territoire d’action, un bassin de vie de 80 000 habitants. LN 40 années d’action culturelle, ce sont

certainement, pour mesurer l’importance du travail réalisé, de nombreux chiffres ? YP Oui, en effet ! Ils témoignent de la vitalité de notre action : • 120 pays accueillis dans le cadre du Festival en Beaujolais – Continents et Cultures • Un taux moyen de remplissage des spectacles de 90% • 1 850 spectacles organisés soit une moyenne de 41 rendez-vous par an • 650 000 spectateurs • 1 900 nuitées d’artistes accueillis • Près de 10 000 repas organisés pour les artistes et équipes techniques • Plus de 130 entreprises de toutes tailles ont participé au collectif d’entreprises partenaires depuis sa naissance en 1987 • 81 communes du territoire beaujolais ont été concernées par une action du CCAB • Education artistique : 13 000 heures d’ateliers pluridisciplinaires dans une cinquantaine d’établissements scolaires, de la maternelle au lycée LN Qui sont les partenaires du partenaires du CCAB ? Le CCAB rassemble aujourd’hui 16 communes, Anse, Arnas, Beaujeu, Bellevile, Châtillon d’Azergues, Fleurie, Gleizé, Jullié, Limas, Lucenay, Monsols, Odenas, Pommiers, Poule-les-Echarmeaux, Propières, Saint-Bonnet-des-Bruyères et deux intercommunalités (la Communauté d’Agglomération de l’Ouest Rhodanien, et la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône), soit des territoires

ruraux, semi-ruraux, rurbains et urbains. Il a pour financeurs également, et ce quasiment depuis le premier jour, le département du Rhône, puis l’établissement public régional, devenu conseil Régional et aujourd’hui Région Auvergne Rhône-Alpes. Le ministère de la Culture (DRAC RhôneAlpes) accompagne également, et ce depuis près de 40 ans, le CCAB chaque année sur diverses actions. LN Parlez-nous du projet artistique et des marques de fabrique de la structure… YP Vous savez la décentralisation culturelle c’est notre ADN ! C’est un travail de fourmi, un sillon à creuser patiemment pour une récolte la meilleure possible. Il faut créer un vrai réseau, un vrai lien entre les partenaires le Nouveau | octobre 2017 | 13

N | dossiers anniversaires d’un territoire pour pouvoir avancer, mais également tenir compte de la nouvelle dynamique des collectivités locales, les enjeux d’une nouvelle région, d’un nouveau département, et de nouvelles intercommunalités. A travers une identité forte, une éthique de qualité, le CCAB se définit comme un exemple de projet de territoire durable. Il est « ambassadeur » de la marque territoriale partagée « TrèsBeaujolais » (Cluster Beaujolais). Au fil des années, aidé par mon équipe, j’ai été l’instigateur de la plupart des marque de fabrique du CCAB en étant toujours dans l’innovation, pour éviter de nous complaire dans la routine. Nos marques de fabrique, donc : Hier… • Euroscènes Echanges de programmes culturels et spectacles en lien avec les régions européennes • Mercredi on sort Programme récurrent de spectacles et rendez-vous culturels pour toutes les générations, en divers points du Beaujolais • Scènes de caves Soirées-spectacles chez les viticulteurs-producteurs de Pommiers • Le défilé parade du Festival en Beaujolais Grande fête colorée autour des cultures du monde, sous forme de défilé en centre ville de Villefranche • Le Monde en Places Spectacles de rue et cultures du monde sur les places de l’Agglomération de Villefranche (du temps de la CAVIL) • Belleville organise les 5 sens Des parcours artistiques pour tous autour du goût, de la vue, de l’ouïe, du toucher et de l’odorat • La Parade festive de Victor et d’Estelle Des événements artistiques pour faire découvrir les sentiers touristiques de Victor et d’Estelle et les atouts touristiques, patrimoniaux et naturels du Haut Beaujolais viticole • 800 ans du château des Tours à Anse Une façon originale de fêter l’anniversaire d’un bâtiment, qui, le temps d’une journée, fourmille de vie dedans-dehors et à tous les étages (chants, danses, spectacles, acrobaties…) Aujourd’hui… • Cafés en fête En hiver, soirées spectacles dans les cafés de la COR (Communauté d’Agglomération de l’Ouest Rhodanien), 14 | octobre 2017 | le Nouveau

lieu de convivialité • Festival en Beaujolais – Continents et Cultures Plus de 30 rendez-vous autour des cultures du monde pendant l’été dans tout le Beaujolais • Festiplanètes, arts et sciences Artistes et scientifiques réunis autour de spectacles, rencontres, ateliers, pour aborder l’astronomie, la faune et la flore, les sciences, la géologie… avec un seul mot d’ordre : interdit de ne pas comprendre ! • Pommiers en 4G 4G comme 4 Générations, des rendez-vous culturels pour toutes les générations de Pommiers • Re-tissons le territoire Vaste programme de rendez-vous artistiques (ateliers, spectacles, rencontres) pour mettre en valeur et transmettre le patrimoine industriel (tissage notamment) du territoire de la COR • Ça coule de source Evénement « aquaculturel » et festif autour de l’eau en Haut Beaujolais et des hommes qui y vivent • Arnas 2.0 Un concept original associant le numérique et l’art, sous forme de spectacles, ateliers, conférences, rencontres, etc. Le CCAB est un « centre de ressources » qui prend en compte dans son projet artistique les âges de la vie, de la plus petite enfance au 4è âge par nos actions de résidences artistiques dans différents hôpitaux de notre territoire. Notre devise, aller ou vivent les gens au

quotidien, résonne en nous chaque matin… Car, il faut le savoir, l’équipe du CCAB parcourt en moyenne chaque année plus de 30 000 km sur l’ensemble du Beaujolais ! LN vous avez été l’initiateur du mécénat culturel dans notre territoire, comment vous est venue l’idée d’associer le monde de l’entreprise à votre action ? YP Dans les années 80, aidé en cela par Anne de Fleurieu, qui était maire d’Arnas, puis d’Anny Claude Paturel qui en fut l’animatrice pendant 30 ans, j’ai souhaité mettre en route un partenariat entre l’économie et la culture. Soutenant principalement la philosophie du festival en Beaujolais – Continents et Culture, qui permet de découvrir les richesses artistiques de peuple de la Terre, chaque année plus de 40 entreprises s’associent à notre action, depuis 30 ans ! L’ADMICAL, qui a pour mission d’étudier l’évolution de mécénat culturel au niveau national, considère l’action du CCAB en la matière comme rarissime puisqu’elle réunit en son collectif petites, moyennes et grande entreprises, et que leur présence dans tous les documents est dans une typographie unique, sans aucun logo. On est en plein dans la philosophie du vrai mécénat culturel. On joue collectif et cela devient un acte citoyen pour chacune d’entre elle. J’ai souhaité parallèlement développer ce que j’appelle le mécénat interactif : le CCAB est à l’écoute en permanence de la

vie des entreprises qui nous soutiennent, et nous sommes là pour leur apporter notre savoir artistique si elles nous le demande, lors d’événements qu’elles créent elles même (journées portes ouvertes, anniversaire, transformation de locaux etc.). Ainsi, en 2017, si notre structure a ses propres anniversaires, des entreprises de notre Collectif en ont aussi… Nous sommes très honorés que l’Huilerie Beaujolaise nous ait demandé notre soutien technique pour réaliser leur 30è anniversaire, le 30 septembre, et qu’HVBS nous ait confié la réalisation artistique de la soirée de son 120è anniversaire, le 2 octobre, avec leurs 400 invités… C’est notre marque de fabrique que j’appelle le mécénat interactif. La notion de compagnonnage prend toute sa signification dans ces exemples. LN Le CCAB est aussi lieu de création artistique, quelques mots sur cette particularité ? YP De nombreux permanents du CCAB, Carole Grenetier, Emilie Durmarque, Philippe Chambon, Valérie Courte et moimême avons une formation artistique de base. Pour la structure c’est un plus, car évidement de nombreux spectacles sont signés par notre équipe, associée à d’autres partenaires, notamment le théâtre des Marronniers, à Lyon, dont je suis également directeur. Quelques titres : « Drôles de bêtes », « D’une Terre de vigne à une autre, Empreintes », des lectures spectacles, « Sérieux s’abstenir », « A table », et le dernier né de Carole Grenetier, « Quand le livre s’anime », lecture spectacle numérique. LN En conclusion, le CCAB est-il en route pour de nouvelles aventures ? YP Oui, aujourd’hui dans notre monde en mutation permanente, le CCAB me parait être une structure correspondant aux attentes des territoires. Vous savez, j’aime à dire que notre concept est un vaste chantier culturel qui prend des formes nouvelles et se bâti dans un espace fait de vibrations… dues aux rencontres permanentes avec les communautés d’hommes et de femmes qui font notre territoire… Un nouveau chapitre est à écrire avec des équipes dirigeantes renouvelées, des initiatives artistiques nouvelles, des propositions artistiques émergentes en phase avec notre époque… Quel beau programme d’avenir ! Alors, EN AVANT !

Yves Pignard Directeur Dès l’âge de 19 ans, en parallèle à une formation dans les métiers d’arts et d’industries graphiques à Lyon, Yves Pignard fait son apprentissage de comédien et metteur en scène dans différentes écoles artistiques ou stages qui lui ont permis de travailler avec Augusto Boal du théâtre de l’Opprimé, Lise Delamare de la Comédie Française, Jean Collomb directeur du théâtre de Villefranche, Jacques Huisman directeur du théâtre de Belgique, ou Gérard Guillaumat pour la lecture publique. Il s’est sensibilisé à l’art de la danse avec Michel HalletEgoyan et au chant avec José Aquino du Capitole de Toulouse. Aujourd’hui comédien, metteur en scène, directeur de structures culturelles, Yves Pignard mène de front ce tryptique artistique depuis des décennies. En tant que comédien, il a servi les textes d’Hugo, Lorca, Sartre, Orkeny, Tchekhov, Shakespeare,

Molière, Obaldia, Foissy, Ionesco, Char, Julliet, Ribes, Topor, Cocteau, Loude, Aulas… Metteur en scène, il a monté une vingtaine d’œuvres de théâtre musical, dont Fauré, Quignard, Purcell… Associant des créations dans le domaine art et science, il a travaillé avec les astrophysiciens Dominique Proust, Hubert Reeves et le botaniste Francis Hallé. Il a donné ses différents spectacles dans plus de 200 villes en France et fait de nombreuses tournées à l’étranger, en Belgique, Suisse, Pays-Bas, Italie, Québec, Pologne… Il a adapté au théâtre de nombreux textes et prêté sa voix à plusieurs spectacles son et lumière ou pyrotechniques, participé à quelques films, principalement sur France 3 et France 5. Il dirige le Centre Culturel Associatif Beaujolais et le théâtre des Marronniers de Lyon, labélisé scène découverte.

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N | dossiers anniversaires L’éducation artistique au cœur du CCAB Le Nouveau : Carole Grenetier, vous êtes directrice adjointe du CCAB, en charge de la partie peut-être la moins médiatique et pourtant fondamentale : l’éducation artistique. En quoi cela consiste-t-il ? Carole Grenetier : L’éducation artistique auprès des enfants et des jeunes est en effet sans doute l’activité la moins médiatisée des centres culturels. Elle est pourtant la base de la découverte de la culture pour tous. L’éducation artistique est inscrite dans la fondation de la structure et a été pensée dès l’origine par Marise Durhone et Arlett Picard. Notre travail permet aux enfants, dès la maternelle, de rencontrer des artistes et de faire un parcours avec eux. A partir du primaire, ils peuvent en plus pratiquer une activité artistique (théâtre, musique, photo), jusqu’à la création en public. LN En pratique, comment programme-t-on une saison pour le jeune public ? CG Le « Jeune Public » est un métier à part entière. Ma formation de comédienne, entre autre au TJA (aujourd’hui TNG), m’en a donné les bases. Cela commence par aller voir absolument tous les spectacles que nous allons présenter. Ceci est impératif évidement pour vérifier la qualité artistique, mais aussi pour savoir à l’avance quel sont les lieux les plus adaptés pour les recevoir, et comment travailler dessus en amont avec les équipes d’enseignants. Au CCAB, nous proposons principalement du théâtre à nos communes et intercommunalités adhérentes, pour la bonne raison que dans l’équipe nous sommes plusieurs comédiens… Depuis plus de 30 ans, j’ai mis en place plus de 30 saisons pour les jeunes, dans environ 55 établissements scolaires des communes adhérentes. Chaque établissement reçoit en moyenne, pour 2 classes minimum, un atelier de pratique artistique de 6 heures par classe, ainsi qu’un spectacle, souvent en résonnance, ou en accord avec l’atelier proposé. Le CCAB c’est, par an, environ 30 spectacles – ou levées de rideau – pour le jeune public et 800 heures d’intervention en milieu scolaire. Par saison nous faisons travailler une dizaine de compagnies professionnelles, le plus souvent de la région. Quelques coups de cœurs : la Cie Syma de 16 | octobre 2017 | le Nouveau

partenaire, sur une scène, d’une aventure littéraire. Depuis plus de 30 ans que j’interviens auprès du jeune public, jamais un seul instant je ne me suis ennuyée. Il y a toujours à découvrir, à créer, à inventer ensemble : ça joue ! C’est ça le théâtre !

Carole Grenetier

Belleville, Chamboul’tout théâtre de Clermont-Ferrand, la Cie de la Boite à Truc, le conteur Thierno Diallo, ou encore Sueño en la Fabrica. J’en profite aussi pour rendre hommage à des artistes qui ont formé des générations d’enfants à la découverte artistique : la comédienne Brigitte Louisgrand, la danseuse Cécilia Biard, la photographe Nathalie Baudry et les musiciens Pascal Bicrel, Jacques Berthelon et Christine Pignard. LN Le CCAB crée aussi des spectacles, n’est-ce pas ? CG Oui, en tant que comédienne, j’ai écrit et mis en scène plusieurs spectacles, notamment Drôle de bêtes, avec Emilie Durmarque. Nous l’avons joué plus de 40 fois sur le territoire beaujolais, accompagné d’ateliers théâtre et de rencontres avec les jeunes, mais aussi pour le tout public. LN Quelques grands souvenirs d’événements pour le jeune public à nous raconter ? CG Oui, par exemple, lors de la dernière saison, nous avons reçu l’auteur pour enfants Bernard Friot dans les groupes scolaires de Belleville. Nous avions, Emilie Durmarque et moi-même, monter avec les classes 10 spectacles différents d’une vingtaine de minutes, sur les différents ouvrages de Bernard Friot. Celui-ci a assisté à toutes les représentations pendant 2 jours. Véritable star du livre, il a dédicacé plus de 500 ouvrages nominativement ! L’osmose entre les enseignants, les enfants, les comédiennes et l’auteur était absolument parfaite ! LN Et quelques projets pour le futur ? CG Une nouvelle création verra le jour pour Arnas 2.0, en novembre prochain, pour la toute petite enfance : « Quand le livre s’anime », création pour un livre, une comédienne (moi-même) et une tablette numérique. Il s’agit de montrer au jeune spectateur comment l’outil numérique peut devenir

Comédienne et directrice adjointe du CCAB Comédienne professionnelle et directrice adjointe, Carole Grenetier intervient régulièrement dans de nombreux projets d’éveil artistique au sein des établissements scolaires. Sa formation théâtre est très variée : Théâtre des Jeunes Années, Théâtre des Marronniers de Lyon, Cie Massassabiol de Paris, Cie Jérôme Thomas… Travail sur la marionnette et le théâtre de rue avec ASMAE à Manille (Philippines). Elle interprète et met en scène de nombreux spectacles et des lectures-spectacles pour tous. En 1989 elle crée sa propre compagnie « La Gelat’s Compagnie » avec Jean-Paul Berney, leur spectacle café-théâtre Marcel et Paulette tourne plus de 20 ans en région Rhône-Alpes. De 1989 à 2012, elle travaille régulièrement dans les créations au Radiant à Caluire sous la direction de Gérard Guipon, où elle interprète Night Mother, de Marsha Norman, Que de merveilles de Françoise Gambey, ainsi que de nombreuses lectures-spectacles, Histoires de Cirque et de Magie, En Piste, Foi d’animal, Un soir avec Jules Renard, Bon Appétit, Histoires de l’Inde… Création également de spectacles pour le Musée des Cultures du Monde Les1001 précautions autour de l’exposition « L’Ombre d’un doute » et « Histoires de Tableaux » pour le Musée des beaux-arts de Lyon. Elle monte également des spectacles avec des auteurs contemporains. A présent de Brigitte Giraud dans une mise en scène de Gérard Guillaumat et une carte blanche autour de Sorj Chalandon pour les Assises du Roman et du Livre. Ces dernières saisons, elle a créé pour le réseau « Textes à Dire » différentes lectures autour d’Irène Nemirowsky, Tics et Tocs sur les phobies et les troubles obsessionnels… Pour le Théâtre Pèle Mêle, elle interprète sous la direction d’Emmanuelle Della Schiava Génération Femmes. Pour le CCAB, elle reprend régulièrement les créations Quelle mémoire d’éléphant sur les proverbes et les dictons, et Drôles de Bêtes sur les animaux. Cette année elle sera sur scène avec Daniel Chambard et Georges Aloy pour Lyon en chansons et crée un spectacle pour très jeune public,« Quand le livre s’anime. » Carole aime dire : « nous travaillons toujours avec passion, une vie remplie de très très belles rencontres humaines et artistiques. Une très belle vie où nous avons beaucoup de chance dans cette itinérance de connaître tant d’humains avec toutes leurs différences. »

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BlaNdine Caporale Evénement culturel innovant, pertinent et grand public, la 3è édition d’Arnas 2.0, art & numérique, se déroulera à Arnas du 2 au 5 novembre prochain. Voici l’une des marques de fabrique du CCAB à découvrir absolument !

Le Nouveau : Vous êtes une structure de spectacle vivant, pourquoi le CCAB est allé vers le numérique ? Blandine Caporale : Aujourd’hui présent dans tous nos usages, le numérique ponctue notre vie quotidienne. Il a également pris sa place au sein du monde culturel et il est désormais un outil très utile à la création artistique. Depuis quelques années, le CCAB est soucieux de mettre en exergue ces nouvelles créations artistiques intégrant le numérique, une façon de favoriser l’accès aux nouvelles technologies auprès de toutes les générations et de montrer l’immense richesse qu’offre le numérique à la création artistique. Le CCAB est soucieux de lutter contre la fracture numérique en Beaujolais, et devient concepteur de « spectacles numériques », qui seront présentés bientôt sur le territoire. LN Comment est né Arnas 2.0 ? BC Sensible à ces nouvelles pratiques numériques, Arnas (commune adhérente du CCAB) souhaite, à l’image de ce que l’on appelle le web 2.0, être un territoire d’échanges et d’interactions entre les gens, toutes générations confondues ! C’est donc

avec plaisir et enthousiasme que nous travaillons depuis maintenant 3 ans sur cette thématique originale, à la demande de la Mairie d’Arnas, toujours soucieuse de nouveauté dans les rendez-vous proposés à ses habitants. LN Quels sont les maîtres mots de cet événement ? BC L’équipe municipale d’Arnas a missionné le CCAB pour concevoir pour toutes les générations d’Arnas et du Beaujolais, un événement qui apporte une dimension positive autour du numérique en présentant des rendez-vous « arts numériques » ludiques, participatifs et pédagogiques (ateliers, spectacles, découvertes, jeux…). Une occasion unique de découvrir des œuvres et des animations comme vous n’en avez peut-être jamais vu ! LN Quels sont les grands axes de l’édition 2017 ? BC Après 2 éditions où l’on a senti un véritable engouement du public (enfants, ados, adultes et seniors !), l’événement prend de l’ampleur et proposera plusieurs temps forts. A noter cette année : une belle proposition sur la robotique (atelier chorégraphie de

robots), deux nouveaux rendez-vous « spectacles » avec la Compagnie Chamboule Touthéâtre pour un petit bijou de théâtre & numérique, et par l’équipe du CCAB pour une lecture-spectacle numérique autour des « livres animés ». Sans oublier les arts graphiques, à travers une collaboration avec la prestigieuse Ecole Emile Cohl, un temps fort sur la web-série Math Mathews estampillée par France TV Education, l’accueil d’une magnifique œuvre d’art interactive Extrapolis, des animations autour de la réalité virtuelle, et bien d’autres surprises… LN Une phrase pour inciter les gens à venir ? BC Ados, enfants, amis, seniors, adultes, familles, soyez curieux, venez explorer, découvrir, vous amuser avec les arts & le numérique… Vous avez tous rendez-vous à Arnas 2.0 !

Blandine Caporale Au sein de l’équipe du CCAB depuis 12 ans, Blandine Caporale aide l’équipe de direction à la mise en place des projets : lien avec les élus des communes, communication des événements, démarches administratives, coordination des informations… Bref, un rôle clé dans la production des projets culturels du CCAB. le Nouveau | octobre 2017 | 17

Philippe ChamboN Ça coule de source, ou comment faire de l’eau du Haut-Beaujolais un patrimoine culturel d’aujourd’hui et de demain

e CCAB voulait depuis longtemps créer un projet ambitieux pour ses communes adhérentes du Haut-Beaujolais. L’envie de travailler sur le thème de l’eau était elle aussi ancienne. Ça coule de source, qui doit se dérouler à partir de janvier 2018, est la concrétisation de ces deux aspirations. Philippe Chambon, nous explique le projet. Le Nouveau : Créer sur le thème de l’eau dans le Beaujolais, n’est-ce pas un peu une provocation ? Philippe Chambon : Un clin d’œil plutôt ! Et aussi l’envie de mettre en lumière ce fait trop méconnu : le Haut-Beaujolais est un véritable château d’eau. Cela a façonné sa géographie, construit son patrimoine et son histoire, inspiré ses traditions. Et puis l’eau est fédératrice. Nous voulions construire un projet qui réunisse communes, communauté de communes, monde associatif, de l’entreprise, habitants de toutes générations, et bien sûr artistes. Le dispositif interrégional Massif Central (financé par le Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT) et le Fonds Européen de Développement Economique Régional (FEDER) afin de dynamiser les régions montagneuses françaises), et surtout son action DAV (Développement des arts vivants 2016-2018) avec pour projets la mise en place d’événements culturels fédérateurs faisant intervenir la population et les artistes en valorisant le territoire choisi, est arrivé à point nommé ! Les six communes du projet – Beaujeu, Poule - Les Echarmeaux, Propières, SaintBonnet-des-Bruyères, Monsols, et Jullié – entrent en effet dans ce dispositif. LN L’arrivée de l’écrivain et ethnologue Jean-Yves Loude sur le projet a aussi été déterminante… PC Oui en effet ! Le CCAB a fait appel à lui parce qu’il est un symbole de voyage, d’ouverture sur le monde, à la fois scientifique et artiste, féru d’art contemporain. Il a très vite accepté car il partage cette envie de mieux faire connaitre ce territoire qui lui tient tant à cœur – il est originaire de Beaujeu – au reste du monde mais aussi à ses habitants. Et puis il a eu en parallèle une commande des éditions Magellan pour un texte poétique sur son pays natal… Nous avons bâti dès

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lors l’aventure Ça coule de source à travers son prisme, qui correspond au notre : métissage, rencontre, diversité des formes artistiques, création de terrain grandeur nature. Il nous a proposé une forme, des artistes partenaires et nous avons, à partir de là, élaboré un projet extraordinaire… LN Alors justement, à quoi va ressembler Ça coule de source ? PC Ça coule de source, ce sont plusieurs parties. Dès janvier auront lieu des ateliers à destination du public scolaire (ateliers d’écriture, d’arts plastiques, de théâtre, ateliers scientifiques et environnementaux autour du patrimoine bâti et oral en lien avec l’eau…) encadrés par différents intervenants professionnels et l’équipe du CCAB. Puis il y aura La Caravane de l’eau, véritable résidence d’artistes et d’écriture itinérante, du 17 au 29 juin. De commune en commune, de point d’eau en point d’eau, de relief en relief, Jean-Yves Loude fera le circuit accompagné d’un musicien-compositeur – Bruno Michel Abati – et d’un cinéaste – Philippe Prudent. Ils partiront à la rencontre des populations du Haut Beaujolais et à la découverte du patrimoine naturel et bâti. Le tout dans une camionnette habillée par le plasticien Nemo. De ce parcours naitront six spectacles originaux, chaque soir différent, qui seront présentés dans chacune des six communes étapes. Enfin, des œuvres d’art plastique pérennes, symboliques du projet, seront dévoilées, là aussi, dans chacune des communes. LN L’idée de traces, de mémoire semble très importante dans le projet… PC Absolument ! Il donnera lieu à un livre, un film. Un site internet conçu par un artiste présentera tout ce qui aura été collecté au plus large public, un peu comme une bibliothèque ou un musée virtuel évolutif. Et puis, donc, ces œuvres d’art plastiques… Elles seront réalisées par des artistes locaux reconnus (avec la collaboration des publics) et seront installées comme des balises symboliques d’un éventuel circuit touristique créé en souvenir du projet, pour que chacun découvre à son tour cette route de l’eau.

C’est un projet très ambitieux ! Il a déjà électrisé pas mal de monde : Le DAV en Massif Central qui nous apporte son soutien financier, Géopark – il obtenu le label Géoinitiative – l’espace Pierres Folles ou encore la fondation Terre d’Initiatives Solidaires de Suez, et bien sur les six communes concernées… Seul le CCAB est à même de faire ainsi la liaison entre les artistes et les différents acteurs du territoire. C’est une forme d’événement nouvelle, participative, transversale, qui va de l’intime à l’universel, avec la culture au centre de tout, sans concession sur la qualité artistique. Mais avec la volonté d’offrir des clés aux habitants, pour qu’ils puissent se l’approprier, pour créer une véritable dynamique de territoire !

Philippe Chambon Chargé de projet Entré au conservatoire d’art dramatique de Lyon à 16 ans, Philippe Chambon est vite repéré par Jacques Weber et part dans son sillage à Paris. Il entame une carrière d’acteur de cinéma, de télévision, de théâtre, de radio qui aboutit à une envie de théâtre intense. De retour à Lyon, il fonde sa Cie : Sagrada Familia Théâtre et rencontre Yves Pignard au Théâtre des Marronniers. Celui-ci lui fait confiance pour 6 spectacles. Sa rencontre avec Jean-Claude Gallotta, le chorégraphe, est déterminante : égo artistique comblé et collaboration avec un créateur hors norme. Il passe ensuite quatre ans dans une maison de production lyonnaise à réaliser des documentaires, films d’entreprise et captation de spectacles. C’est en s’essayant au cinéma et en réalisant une fiction documentaire échevelée sur une communauté de communes de Haute-Loire qu’il prend conscience de la nécessité et la beauté de la culture en milieu rural. Il décide alors de mobiliser son expérience et ses compétences au service de la direction de projets culturels. Une validation de ses acquis lui permet, en tant qu’autodidacte, de suivre un master 2 Développement de Projets artistiques et culturels Internationaux à Lyon 2. Il se spécialise dans les nouvelles économies créatives de la culture en milieu rural. C’est à ce moment qu’il retrouve Yves Pignard qui, au vu de ses engagements, lui propose d’entrer au CCAB comme chargé de projets à la direction. Proposition qu’il accepte avec enthousiasme tant elle correspond à son envie de mettre en pratique ingénierie culturelle innovante et background d’artiste, diversité des domaines traversés et immersion dans un territoire.

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le bel ouvrage des compagnons du beaujolais

Liste des Présidents des Compagnons du Beaujolais Joseph Descroix Léon Foillard Jean Foillard Henri de Rambuteau Gérard Canard Patrick Baghdassarian Georges Pédat Paul Fourrichon Jean-Paul Rampon le Nouveau | octobre 2017 | 19

N | dossiers anniversaires « Par Noé, père de la vigne Par Bacchus, Dieu du vin Par Saint-Vincent, patron des vignerons Vous deviendrez Compagnons du Beaujolais »

ette noble sentence fut elle directement dictée des cieux et gravée dans la pierre dorée d’un cuvage alentour, avec cette force évocatrice et intimidante qui blanchit soudainement les cheveux de Moïse dans le film de Cécil B Demille « Les dix commandements » ? Il s’agirait plutôt là d’un onzième commandement comme celui joyeusement émis par le compère écrivain du Mâconnais voisin : Roger Semet ? Toujours est-il qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, les dégâts du meurtrier conflit et le constat qu’entre les deux guerres les efforts entrepris pour la promotion des vins autour des appellations d’origine contrôlée avaient été réduits à néant, poussèrent de sérieux gaillards

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au retroussement de manches de rigueur et à l’inventivité de mise en semblables circonstances. Ces valeureux promoteurs de la vigne beaujolaise n’étaient pas des lapins de trois jours, mais plutôt, si nous devions conserver l’imagerie animale, de solides canassons de trait et des labours, des hommes dont la vaillance et la résistance n’étaient plus à démontrer. Ils s’appelaient Léon Foillard, Jean Guillermet, Justin Godart, Robert Pinet… et c’est, grâce à eux, que le 31 mars 1948, à Villefranche-sur-Saône, est constitué la première assemblée des Compagnons du Beaujolais, réunissant les Compagnons du Cuvier, basés à Saint-Georges de Reneins et les Chevaliers du Beaujolais dont le fief était à Denicé…

S’inspirant grandement des us, coutumes et rites des Compagnons du Tour de France (dont Justin Godart fit un ouvrage de références) exaltant solidarité, fraternité, loyauté, fidélité, entraide, humilité, des valeurs humaines plus que nécessaires en ces lendemains de malheur, ces hommes de bien émirent l’idée originelle dès 1947… Il y a donc pile 70ans ! Bon anniversaire les Compagnons du Beaujolais, Happy Birthday, Buon Compleanno, Herzlichen Glückwunsch Zum Geburtstag, Felicitem, Sretan Rodendan, Tillykke med fodselsdagen, selamat ulang tahun, Su gimino diena… et nous pourrions ainsi poursuivre en autant de langues qu’il y a de Devoirs à travers le Monde !

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Le cuvage de l’ordre des compagNons du beaujolais à Lacenas Jean Foillard, successeur de son père Léon, à la présidence de l’Ordre, acquiert en 1966, le Cuvage du Château de Montauzan basé sur la commune de Lacenas. Bâti en 1786, ce cuvage en pierres dorées de taille aux proportions impressionnantes : 50 mètres de long par 16 mètres de large, représente plus de 900 mètres carrés, avec un rez-de-chaussée doté d’un pressoir écureuil vieux de 150 ans et une cave dont les voûtes reposent sur des piliers centraux en pierre. Après une longue période de rénovation, cette superbe bâtisse est devenue le haut lieu de l’Ordre des Compagnons du Beaujolais, où se déroulent plusieurs chapitres annuels dont celui des Grumages en juin et celui des Beaujolais et Beaujolais-Villages Nouveaux en novembre. Le cuvage est loué pour diverses manifestations tout au long de l’année, sa capacité d’accueil de 600 à 700 personnes en fait un lieu de réception unique dans le Beaujolais.

Ci-dessus : Compagnons au cuvage

Page de droite En haut : Grands Maîtres d’antan et d’aujourd’hui.

Ci-contre : Intronisation de Raymon Barre

En bas à gauche : Intronisation de Jean-Pierre Darroussin En bas à droit : Conscrits

Ci-dessous : le cuvage

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Le Grumage

Créé en 1984 par notre Président d’Honneur Gérard Canard, le nom de « grumage » provient du terme « grume » appellation des grains de raisin de la grappe dans le Beaujolais. Label de qualité attribué par l’Ordre des Compagnons du Beaujolais et décerné à un vin des appellations : Beaujolais Rouge, Beaujolais Blanc, Beaujolais-Village Rouge, Beaujolais-Village Blanc, Brouilly, Côte de Brouilly, Chénas, Chiroubles, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin à Vent, Régnié, Saint-Amour. Le « Grumage » consiste à mettre en valeur, un style de vin né des meilleures grumes de la grappe de Gamay noir à jus blanc. Les critères de sélection, lors de la dégustation, reposent sur l’examen visuel, la couleur, les parfums, les arômes et la structure en bouche, le tout dans un équilibre parfait afin de labelliser un vin typique aux appellations et apte à se bonifier dans le temps. Les vins présentés au jury de dégustation agréé par l’INAO, composé de professionnels, tels que vignerons, œnologues, négociants, cavistes, sommeliers… sont des vins de l’année ou des millésimes antérieurs. Le label « Grumage » sert à distinguer une cuvée exceptionnelle sur l’ensemble d’une cave, et l’étiquetage spécifique des bouteilles de couleur jaune aux armes des Compagnons du Beaujolais, confère à celles-ci un visuel repérable immédiatement par les consommateurs. Les vins « grumés » ont une traçabilité et un suivi dans le temps, afin de garder la crédibilité du label ainsi accordé aux Viticulteurs, Caves Coopératives ou Négociants.

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Edith Cresson avec Louis Brechard

Henri de Rambuteau (2è à gauche)

Intronisation de Georges Brassens

Intronisation de Jean-Jack Queyranne

Intronisation de Grégori Baquet

Bobosse (4è à gauche) le Nouveau | octobre 2017 | 23

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Intronisation de Philippe Torreton

Intronisation de Denis Saverot

Intronisation de Magloire

Intronisation de Christian TĂŞtedoie 24 | octobre 2017 | le Nouveau

Intronisation de Jean-Michel Aulas

Le éâtre Musical de Lyon présente Le éâtre Musical de Lyon présente

PAILLASSE PAILLASSE Opéra de Ruggero Leoncavallo MEDRANO Opéra de Ruggero Leoncavallo

MEDRANO

LicencesLicences :2 - 1 1 4 : 24- 71 11 /434- 71 14 /237- 11 4 2 7 1

my a l l Be r e i liv my a O l l r Be pa r é e i t liv sen O é r r à 20h30 Lun a p p é nt Mar à 20h30 e s é Lun à 20h30 pr

20h30 Mar àNOV 13 >14 2017 13 >14 NOV

Mise en scène Fabien Attias Mise en scène Direction musicale Fabien Attias Andreï Chevtchouk Direction musicale Andreï Chevtchouk

2017 au Cirque au Cirque MEDRANO MEDRANO

04 72 07 98 58 www.theatre-musical-lyon.com 04 72 07 98 58 Autres points de vente : FNAC & Ticketnet www.theatre-musical-lyon.com

Quai PerracheConfluence 69002 Lyon Quai PerracheConfluence 69002 Lyon

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35 anniversaire de la création de h2 ondes è

Une radio atypique à tout point de vue.

une époque où les radios nationales monopolistiques faisaient la pluie et le beau temps en matière de formatage musical et culturel, H2 Ondes fut atypique par le contenu inédit de sa programmation, ancré sur la culture rock. Considérant que ceux qui furent à l’initiative de cette radio ne disposaient pas du média qu’ils attendaient, ils décidèrent tout simplement dès 1981 de le créer, mettant à exécution leur plan courant mars 1982 en diffusant leurs programmes spécialisés sur la fréquence de 103 MHz, et cela bien avant la vague des radios locales qui déferla en France avec la libération officielle des ondes instaurée sous l’ère Mitterrand Ier. Atypique, H2 Ondes le fut aussi en ce sens qu’elle fut fondée avec une bonne dose de culot par une bande de copains âgés de 18 à 20 ans, qui s’était constituée quelques années auparavant dans les cours de récréation de Mongré autour d’un intérêt commun pour ce que l’élite intellectuelle méprisante qualifiait de sous-culture, de culture underground, en l’occurrence la musique rock, la BD, la science-fiction et le fantastique, le cinéma de genre, le café-théâtre, etc. Bref, autant de domaines de prédilection pour lesquels chacun disposait d’une expertise particulière qu’il leur fallait partager pour mieux l’enrichir. Or, contre toute attente, cette radio plutôt prédisposée à devenir un média confidentiel compte tenu de son positionnement, s’imposa rapidement auprès de la génération des 18–35 ans comme une valeur sure et incontournable. Au point d’être à l’origine d’un vivier de personnes qui depuis ont fait leurs armes dans le monde des médias : la musique, la presse, l’édition, le cinéma, Internet. Au point également de bénéficier d’une réputation qui dépassa largement sa 26 | octobre 2017 | le Nouveau

Les membres fondateurs de G à D, du 1er rang au 2è : Éric Rognard, François Riche, Christophe Lioud, Bruno Chambat, Frédéric Apaix, Michel Montel, Frédéric Marand, Marc Favrot, Stéphane Thien

zone de couverture, avec une notoriété indéfectible dans les cercles branchés lyonnais et parisiens, sans doute due à la perspicacité de ses animateurs qui ont su entretenir, développer, mettre à profit leur relationnel dans leurs domaines respectifs. Pour bien comprendre l’ascension fulgurante de H2 Ondes, resituons cette radio de jeunes dans son contexte. Depuis ses studios nichés sur la colline de la Madone à Limas d’où elle émettait, elle couvrait un territoire rassemblant le Beaujolais, du nord de Mâcon jusqu’aux portes de Lyon, la Vallée de l’Azergues et la Plaine de l’Ain, jusqu’à Bourg-en-Bresse. Dans son dossier de presse daté de 1982, H2 Ondes revendiquait « une liberté de programme, en diffusant de la musique avant tout avec une base de rock, des magazines d’informations générales et spécialisées, et une dose d’humour glacial nécessaire à la survie quotidienne de ses auditeurs ; la règle absolue étant la fluidité et la liquidité. Le nom de H2 Ondes faisant référence à la molécule de l’eau, les

tranches horaires de la programmation de la semaine étaient tout limpidement déclinées en « eaux claires » (7h–midi), « eaux oxygénées » (midi–16h), « eaux douces » (16h–20h), « eaux profondes » (20h–23h), « abysses » (23h–1h), et celles du dimanche en « eaux bénites ». Cette cohérence qui rythmait crescendo la musique douce du matin à celle hard de la nuit, était mêlée de programmes et de discours de qualités, doublée d’une communication maîtrisée, de sorte que le succès auprès du public fut fulgurant. Et bien que les studios fussent excentrés, H2 Ondes accueillit dès la première année des invités de marque, car elle fut « the place to be ! » Parmi les invités prestigieux qui « montèrent » à Limas, citons les deux piliers de l’époque de la presse quotidienne régionale que furent Georges Gruat et Michel Aulas respectivement directeur d’agence du Progrès et de Lyon-Matin, Jean Dubuis alors premier maire-adjoint à la culture sous le mandat d’André Poutissou. Côté

N | dossiers anniversaires de cette initiative, la radio remis le couvert 7 mois plus tard en recevant cette fois-ci au Théâtre municipal de Villefranche Les Dogs, une formation à la renommée internationale pour avoir joué dans de nombreuses Jean-Luc Fromental (rédac-chef de MétalAventure) grandes villes d’Euet Daniel Chef (rédac-chef de la revue Fiction) rope et des Etats-Unis. Le régional de l’étape qui eut les honneurs musique, Kent et Hubert Mounier de de la première partie fut Les Cinetics, origil’Affaire Louis Trio sont venus à plusieurs naires de la Vallée d’Azergues. reprises. Dans le domaine du livre, l’écriÀ noter que la radio organisa par ailleurs vain William Camus, et les bédéistes Serge plusieurs tremplins rock dans la région. Clerc, Frank Margerin, Chantal Montellier… firent chacun le déplacement de En donnant ainsi leur chance à de jeunes Paris. Et quand les kilomètres représentaient groupes locaux, H2 Ondes s’est positionnée un frein, H2 Ondes recourrait au téléphone comme un dénicheur de talents, à la scène, pour des interviewes en direct. L’émiscomme à l’antenne. sion hebdomadaire « En Terre étrangère », Nous devons ensuite à H2 Ondes l’orgaspécialisée dans la BD et la SF, est sans doute nisation d’événements cinématographiques celle qui en abusa le plus, puisque chaque jusqu’alors jamais réalisés à Villefranche. Ce samedi soir, durant trois ans, un auteur fut le cas avec, au Cinéma Rex, la Nuit du différent se retrouva ainsi à l’antenne. On film Musical en octobre 1983 et la Nuit du retiendra quelques moment forts avec Film d’Horreur en avril 1985. Ajoutons Edgar P. Jacobs, Bilal, Tardi, Chaland, également les avant-premières des Gremlins Floc’h, Bob de Moor, Moebius, Mézières, et de SOS Fantômes. Joël Houssin, Jean-Pierre Andrevon, et H2 Ondes fut également le seul média tant d’autres moins connus du grand public. régional — surpassant en ce sens Lyon — à Le cinéma étant également un sujet de être retenu pour certains lancements éditoprédilection maîtrisé par l’équipe, H2 riaux. Ce fut le cas avec les Éditions du Ondes fut l’une des rares radios lyonnaises Fleuve Noir pour la sortie nationale de sa à bénéficier d’une accréditation presse collection Gore en 1985, qui publia plus de pour les événements promotionnels, ce qui 100 titres. Idem avec la sortie officielle du permit à ses auditeurs d’entendre des voix magazine de cinéma Starfix en 1983. Nous prestigieuses comme celles de Gene Kelly, avons même déniché dans les « notes et réféJean Marais, Luc Besson, Jacques Weber, rences » de la page Wikipédia de Philippe Wes Craven, Bob Fosse, Sean Connery, Manœuvre que l’émission En Terre ÉtranJean-Claude Brially, Bernadette Lafond, gère (précédemment évoquée) avait diffusée Michel Creton, Paul Preboist. Et la bonne en 1983 la première bande dessinée radiodose de culot aidant, lorsque le best-seller Dune fut adapté à l’écran, l’équipe réussit à interviewer son créateur Frank Herbert à son domicile, malgré les sollicitations de toutes parts et le décalage horaire. H2 Ondes fut également initiatrice d’événements jusqu’alors inédits à Villefranche. Nous lui devons d’abord les tout premiers concerts rock dans la ville. Le groupe lyonnais Tales ouvrit le bal en avril 1983, à la Salle des Sports (l’actuelle Salle des Fêtes, place des Jardiniers), avec en première partie deux groupes locaux appréciés du public Les Otages et Dame Jessica. Et fort du succès

phonique (La Loi et Claude Dallas) signée dudit Manœuvre et Luc Cornillon. Question promotion, H2 Ondes a fait feu de tout bois. Elle jouait la carte de la dérision et des références multiples en détournant des scènes de cinéma, en faisant appel à de grands noms de la BD comme Mézières qui mit en scène son personnage de Valérian en tant qu’envoyé spatio-temporel de H2 Ondes (personnage-titre que Luc Besson a récemment adapté au cinéma). Elle a même une campagne d’affichage 4 x 3m. Sans compter les pluies de cadeaux que distribuaient à l’antenne les animateurs (places de cinéma, de concert, disques, livres, abonnements, etc.). Son service de presse efficace obtenait très régulièrement des articles dans les organes régionaux et nationaux, comme Le Progrès, Lyon-Poche, Rock&Folk, de MétalHurlant, et même une fois Le Monde. Enfin, atypique, H2 Ondes l’aura été par son destin éphémère, puisque réduite au silence trois ans plus tard consécutivement à un incendie qui ravagea ses locaux. En conclusion, rapportons les paroles d’un des conférenciers de la première assemblée mondiale des radios de type communautaire qui s’est tenue à Québec en septembre 1983 que nous avons relevées dans les colonnes du Patriote Beaujolais, lequel en s’attachant au côté atypique de H2 Ondes, précisait « il n’est pas évident de traiter le domaine culturel avec humour, mais une chose est certaine, c’est l’un des moyens le plus efficaces et le moins rébarbatif pour sensibiliser les auditeurs ». C’est sans nul doute là, la recette du succès de H2 Ondes qui continue à vivre dans le cœur de ses auditeurs qui mentionnent toujours cette radio, comme encore Benjamin Biolay dans l’interview qu’il nous a accordée dans notre précédent numéro. FR Par François Riche

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N | programme

culture

TERRE DE SCENES 2017

TERRE TERRE DE SCENES DE SCENES 2017 2017

C Ô TCÉÔPTR ÉAT PR I QAT UE IQUE BILLETTERIE BILLETTERIE Office Culturel Office de Culturel Villefranche de Villefranche - 93 rue Roland - 93 rue- Roland Villefranche - Villefranche Office deOffice Tourisme de Tourisme - 96 rue de - 96larue Sous-Préfecture de la Sous-Préfecture - Villefranche - Villefranche

TERRE DE SCENES 2017 TERRE DE SCENES 2017 RENSEIGNEMENTS RENSEIGNEMENTS

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TERRE TERREDE DESCENES SCENES2017 2017

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TARIFS TARIFS Entrée spectacle Entrée spectacle Entrée tarif Entrée réduit tarif (jeunes, réduit (jeunes, étudiants, étudiants, demandeurs demandeurs d'emploi,d'emploi, ...) ...) Pass' 4 spectacles Pass' 4 spectacles Pass' Tous Pass' spectacles Tous spectacles Pass' Tous Pass' spectacles Tous spectacles (tarif réduit) (tarif réduit)

C Ô T É P R AT IQUE BILLETTERIE

C Ô T É P R AT I Q U E

Conception : C.W. Conception Office Culturel : C.W. Office - Imprimerie CulturelAugagneur - Imprimerie - Villefranche Augagneur - Villefranche

Office Culturel de Villefranche - 93 rue Roland - Villefranche BILLETTERIE Office de Tourisme - 96 rue de la Sous-Préfecture - Villefranche Office Culturel de Villefranche - 93 rue Roland - Villefranche Office de Tourisme - 96 rue de la Sous-Préfecture - Villefranche RENSEIGNEMENTS BILLETTERIE -BILLETTERIE directement auprès de l'Office Culturel de Villefranche - 93 rue Roland RENSEIGNEMENTS Office Culturel Culturel de Villefranche Villefranche - 93 - 93 rue rue Roland Roland - Villefranche - Villefranche -Office par téléphone : de 04 74 65 04 48 - directement auprès de l'Office Culturel de Villefranche 93 rue Roland Office dede Tourisme Tourisme - 96 - 96 rue rue dede la la Sous-Préfecture Sous-Préfecture - Villefranche - Villefranche -Office par mail : contact@villefranche-culture.fr - par téléphone : 04 74 65 04 48 - par mail : contact@villefranche-culture.fr RENSEIGNEMENTS RENSEIGNEMENTS - directement - directement auprès auprès dede l'Office l'Office Culturel Culturel dede Villefranche Villefranche - 93 - 93 rue rue Roland Roland TARIFS - par - par téléphone téléphone : 04 : 04 7474 6565 0404 4848 TARIFS - par - par mail mail : contact@villefranche-culture.fr : contact@villefranche-culture.fr 8 euros Entrée spectacle 5 euros Entrée tarif réduit (jeunes, étudiants, demandeurs d'emploi, ...) 8 euros Entrée spectacle 20 euros Pass' 4 spectacles 5 euros TARIFS TARIFS Entrée tarif réduit (jeunes, étudiants, demandeurs d'emploi, ...) 30 euros Pass' Tous spectacles 20 euros Pass' 4 spectacles 20 euros Pass' Tous spectacles (tarif réduit) 88 euros euros Entrée Entrée spectacle spectacle 30 euros Pass' Tous spectacles 5 5 euros euros Entrée Entrée tarif tarif réduit réduit (jeunes, (jeunes, étudiants, étudiants, demandeurs demandeurs d'emploi, d'emploi, ...) ...) 20 euros Pass' Tous spectacles (tarif réduit) 2020 euros euros Pass' Pass' 44 spectacles spectacles 3030 euros euros Pass' Pass' Tous Tous spectacles spectacles Conception : C.W. Office Culturel - Imprimerie Augagneur - Villefranche 2020 euros euros Pass' Pass' Tous Tous spectacles spectacles (tarif (tarif réduit) réduit)

CCÔÔTTÉÉPPRRAT ATI Q I QUUEE

Conception : C.W. Office Culturel - Imprimerie Augagneur - Villefranche

Conception Conception : C.W. : C.W. Office Office Culturel Culturel - Imprimerie - Imprimerie Augagneur Augagneur - Villefranche - Villefranche

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N | collection

mémorielles

Pierre, fils d’épiciers au Bois d’Oingt dans les années 1960

n 1959, mes parents achetaient un fonds de commerce au Bois d’Oingt afin d’ouvrir une épicerie fine. Le magasin avait une entrée commune avec l’appartement qu’ils louaient au-dessus sur 3 étages : cuisine à côté de la boutique au rez-dechaussée ; premier niveau : salon salle à manger avec balcon, deuxième niveau : deux chambres et troisième niveau : grenier, maison la plus haute de toutes. Un escalier en pierre à même le trottoir descendait à la cave. Le Bois d’Oingt avait alors de nombreux commerces, dont 3 épiceries indépendantes et 3 succursales de grandes enseignes avec gérance, deux boulangeries pâtisseries, 2 charcuteries sans compter les cafés-restaurants, le marchand de journaux, le « Bazar » ; chacun des magasins avait sa clientèle et tout marchait bien. Notre épicerie était celle à l’extrême droite sur cette photo, prise en 1909, avec son pignon inchangé à mon époque « Spécialités de fromages forts » ! Elle se situait sur le trottoir en direction de l’église. Mes parents se levaient chaque jour à 4 heures pour aller à Lyon. Le Marché Gare n’était pas encore installé à Perrache, c’était sur les quais Romain Rolland et Saint-Antoine qu’ils se fournissaient en produits frais, fruits et légumes principalement, qu’ils vendaient ensuite à leurs clients toujours en recherche de qualité. Et ils étaient les premiers à vendre car les livraisons organisées pour les grandes enseignes arrivaient beaucoup plus tard dans la matinée. Sinon, ils s’approvisionnaient à l’UAB, Union Alimentaire Beaujolaise à Villefranche. J’avais 13 ans au début de leur installation, je les aidais au magasin tous les matins en dehors des périodes scolaires. C’est pourquoi j’ai autant de souvenirs de leur boutique, toute petite mais pourtant tellement achalandée en produits moins courants, voire de luxe. Quelques Lyonnais fortunés qui avaient leur maison secondaire en pierres dorées,

venaient par exemple en fin de semaine se fournir en caviar et en whisky ! Sur un banc impressionnant par sa taille, étaient exposés cent sortes de biscuits, ce qui permettait aux visiteurs de la Maison de retraite proche, de choisir toutes les gourmandises à offrir ensuite aux pensionnaires. Au bout de quelques mois, mes parents ont choisi de vendre du poisson, qu’ils achetaient sur les quais du Rhône et rapportaient en fonction des commandes. C’était exceptionnel à l’époque de trouver du poisson frais au Bois d’Oingt ! Le lait cru ou pasteurisé que l’on vendait était livré par la coopérative en gros bidons de 30 litres. Les clients apportaient leurs berthes que l’on remplissait à la louche. Avec le lait invendu, mes parents fabriquaient des fromages blancs en rajoutant un peu de présure. Ceux qui n’étaient pas écoulés étaient mis à sécher sur des clayettes en paille dans notre grenier et devenaient de petits fromages secs que les vignerons qui partaient travailler dans leurs vignes leur achetaient avec gourmandise, tout comme les fromages forts liquides vantés sur le pignon, vendus en pochettes de plastique, qui dégageaient pourtant une odeur exécrable pour mes na-

rines d’adolescent. Le magasin marchait bien. Il était sur le même trottoir que le pâtissier. À l’époque, chaque commerçant devait balayer son pas de porte. Maman sortait donc le matin avec son balai et juste après notre arrivée, lorsque la pâtissière sa voisine l’apercevait, en train elle aussi de nettoyer sa partie de trottoir, elle rentrait immédiatement. Maman en a été chagrinée au début avant d’en comprendre la raison ! Les pâtissiers étaient de fervents communistes et avaient appris que mes parents m’avaient inscrit à l’école chez les curés : nous n’étions donc surtout pas à fréquenter ! Le malaise s’est peu à peu dissipé, après avoir fait plus ample connaissance et elles ont fini par balayer ensemble leur partie tout en bavardant… Le Bois d’Oingt n’était pas Clochemerle ! Un épisode épique de la vie beaujolaise m’est aussi resté en mémoire : celui de la distribution du sucre. Le vin de l’époque n’étant pas assez alcoolisé, les vignerons avaient le droit de chaptaliser leur future production. Le sucre leur était donc attribué en fonction du calcul des parcelles de terrain par la coopérative, qui déclarait les stocks délivrés. le Nouveau | octobre 2017 | 29

N | programme

culture

Mes parents voyaient alors les jours suivants les familles entières des vignerons défiler tour à tour à l’épicerie pour acheter 5 kg de sucre par personne à la fois, soi-disant destinés à la fabrication de leurs confitures. Les sacs en toile de jute de 100 kg achetés par mes parents à l’UAB se vidaient ainsi rapidement aux périodes de vinification ! Personne n’était dupe, d’autant que nous n’avons jamais vendu un seul bocal pour confiture en même temps !… Pendant sept années, j’ai grandi ainsi entre l’internat de semaine et l’épicerie fine de mes parents dans ce village magnifique. Un jour, ils reçurent une lettre du propriétaire de notre logement, qui désirait vendre ses locaux à une banque. Nous ne pouvions donc plus habiter au-dessus du magasin, mais la banque ne pouvait pas s’installer non plus puisque mes parents étaient propriétaires de leur commerce et qu’il n’y avait qu’une seule entrée commune pour l’ensemble, celle du magasin ! Pas de solution qui convienne donc ni à la banque ni à mes parents, qui finirent par accepter l’offre de rachat de leur boutique par la banque et nous partîmes en 1966 nous installer à Lyon. Par PCC Dominique Bragard

notes de lecture du libraire « La Vengeance du Pardon » d’Eric-Emmanuel Schmitt Editions Albin Michel - 336 pages - 21,50 €

Le retour aux nouvelles pour l’auteur dramatique chouchou du public. Mais du grand art, avec certes quelques expressions toutes faites, quelques redondances faciles, quelques tics de « cabot » littéraire mais une ligne directrice, un suivi très « claudélien » d’un écrivain gâté qui ose affirmer et assumer sa foi chrétienne… Alors le pardon ça le connaît, mais pour autant, il n’est de pardon que si celui qui l’accorde y retrouve son compte, et c’est la toute la malignité du propos. Les situations sont tirées par les cheveux et souvent peu crédibles, les jeux réchauffés comme le « dessine-moi un

avion » d’une fillette au pilote de la Lutwaffe qui prétend avoir abattu l’appareil de SaintExupéry, mais l’imagination est vraiment au pouvoir et ce diable d’Eric-Emmanuel Schmitt sait la dompter angéliquement… On lui donnerait le Bon Dieu sans confession… ou du moins notre pardon vengeur !

« Manifeste Incertain » tome 6 de Frédéric Pajak Editions Noir sur Blanc - 144 pages - 23 €

Le roi du récit graphique aussi bon dessinateur qu’écrivain… Et quel écrivain ! Inlassablement Pajak publie ce « manifeste incertain » et c’est du grand, du très grand style ! Les croquis figent sa vie quand les mots la délivre et cet auteur encore trop méconnu du grand public devrait être visité, faute d’enseigné, dans tous les établissements

scolaires de France. C’est politiquement, humainement, affectivement, incorrect mais c’est vrai, c’est fort, ça ne se résume pas, ça se consomme sans modération ! »

« Mon père, ma mère et Sheila » de Eric Romand Editions Stock - 112 pages - 14,50 €

Ils ne sont pas très nombreux les écrivains ayant évoqué une plage d’histoire de Villeurbanne… On les compte sur les doigts d’une main. Belletto, Bernard Jadot, M.H Blanchard, Raymond Grangean et dernièrement Jacques Bruyas pour son assassin « Allah grâce de Dieu »… Jacques Bruyas qui signa d’ailleurs dans le « Progrès », pages villeurbannaises, une série de chroniques nostalgiques sur la banlieue lyonnaise des années 60/70/80. C’est cette même période que nous retrouvons sous la plume alerte, caustique et débridée d’Eric Romand, qui signant là son 30 | octobre 2017 | le Nouveau

premier roman court (112 pages) n’en signe pas moins un petit chef d’œuvre… On croit revivre les grandes heures télévisuelles des Carpentier, l’ambiance enfumée et embuée d’alcool des bars PMU, la tiédeur de la ligne 7 des TCL, et la langueur des mères au foyer… Et un enfant, Peter Pan, survolant le tout avec la malice du héros et la fausse innocence de l’enfance.

si le beaujolais m’était conté

La suite au prochain numéro — 12 —

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Roger brunel N | collection

biographie

Né à Valence, vit dans la Dombes (01). Après la peinture, à la sortie des BeauxArts de Grenoble, il se dirige vers l’imprimerie puis la publicité, passant du métier de maquettiste à celui de chef de studio de photogravure, avant de s’établir graphiste et concepteur en communication. Dès 1960, on trouve ses caricatures et dessins d’humour dans Le Progrès, La Presse, Le Hérisson. En 1972, Spirou publie 13 pages d’une bande dessinée signée Roger Brunel : « Graphos et Mandou ». Longtemps maquettiste pour les Editions Glénat, il lance dans « Circus » ses pastiches de héros de BD célèbres. Le premier tome paru fin 1980 est immédiatement un grand succès de librairie et obtient le prix SaintMichel en 1981 à Bruxelles. Il poursuit en pastichant les héros américains avant de revenir à l’école franco-belge. Le tome 4 intitulé « Ecole Adulte » est consacré aux vedettes contemporaines ; le tome 5, « Le Pastiche des Pastiches » sort en janvier 1989 avec, pour la première fois dans l’histoire de la BD, plus de cent héros réunis en pastiche dans une seule aventure. En même temps, Roger Brunel signe 3 scénarios pour Alain Mounier dans la série intitulée « Le Solitaire ». Le troisième « Tatanka » paraît en mai 1990 et clôt la série. Il délaisse un temps la BD pour sortir deux succulents albums de dessins d’humour : « Ciel, mon avion ! » (1991) et « Attention, école ! » (1992). En 1996, plus de 100 illustrations pour un livre d’art « Vie et fables d’Esope » (Editions du Grésivaudan). Il écrit parallèlement des sketches pour la télévision (pour Olivier Lejeune). On le retrouve enfin, dans plusieurs émissions à la télévision, aux côtés de son ami Patrick Sébastien pour des dessins animés ou des sketches (en particulier en imitateur 32 | octobre 2017 | le Nouveau

de Pierre Desproges). Suivent un délirant album de BD pour son retour aux « Pastiches » avec le tome 6 et le Pastiche Manga (Editions Vents d’Ouest) et une série d’albums de dessins d’humour sur le 3è âge « Papy Boom, Mamy Blue » (mai 1994), l’enseignement « Attention, classe ! », « Attention, Prof ! » et les professions de santé avec « Humourologue ». Toujours aussi éclectique, il a assuré de janvier 1997 à 2003 la direction artistique des revues Rugbyman et Rugby Mag de la Fédération Française de Rugby. En 1998, sortie du Pastiches BEST OF chez Glénat, du « Manuel de survie à l’usage des bricoleurs » (dessins de Rodrigue/scénario de Brunel) chez Albin-Michel, et la coordination de l’album collectif « La BD des Restos » (Chambéry BD + Glénat au profit des Restos du Cœur). En 1999, scénarios pour Rodrigue « Le Manuel du parfait Jardinier », « La vérité sur les bébés » (sous pseudo Bouzig) et du « Parfait Campeur » pour Rip Holin chez Albin-Michel, pour Morchoisne et Rodrigue « Le Rugby en Coupe du Monde » chez Hors collection, et un nouvel album de dessins d’humour sur l’enseignement « Attention, Etudes » chez Glénat. En 2000, sortie en septembre du Best-of : « Attention, Education Nationale ! » aux éditions Glénat et janvier 2001, de « Le foot par la bande » avec Rodrigue chez Hors collection. Il est ensuite le scénariste des albums BD, caricatures et textes sur « Les Légendes du sport » (Vents d’ouest) : Rugby, Tennis, Cyclisme, Sport auto avec au dessin Borot, Janvier et Rodrigue. Retour aux Pastiches en 2006 avec « Le meilleur des pastiches », best of des précédents agrémenté de 22 planches sur les héros récents de la BD européenne… et scénario pour Janvier et Rodrigue pour l’album BD « Chambéry, mémoires d’éléphants » (Rayclame) qui sort en octobre 2016.

Eléphant d’or au Festival BD de Chambéry (oct.2001), prix décerné à une personnalité ayant œuvré pour la bande dessinée… Roger Brunel dirige aussi, depuis 1984, le département «Glénat Concept», spécialisé dans la publicité et la communication par la bande dessinée. Il est également directeur de la Collection BD « Romans de toujours » (Éditions ADONIS puis GLÉNAT) : programme avec l’UNESCO et l’OIF avec plus de 25 titres à ce jour.

Contact Editions Glénat BP177 38008 Grenoble Cedex 04 76 88 75 75 – 01 41 46 11 11 rogerbrunel@orange.fr http://roger.brunel-bd.monsite-orange.fr/

bibliographie au 30-09-2017

N | collection

Les pastiches chez Glénat

Chez Drugstore

Autres œuvres

Pastiches «Best Of» Glénat Pastiches L’intégrale (Tomes 1,2,3,4) Glénat Pastiches Tome 5 Glénat Pastiches Tome 6 Glénat Le Meilleur Des Pastiches Glénat

La Vérité Sur La Provence Drugstore La Vérité Sur Le Bébé (+ Rodrigue) Drugstore Manuel Du Parfait Bricoleur (+Rodrigue) Drugstore Manuel Du Parfait Campeur (+ Rip Holin) Drugstore Manuel Du Parfait Jardinier (+ Rodrigue) Drugstore

Chambéry, Mémoires D’éléphants (+Rodrigue, Janvier) Rayclame Le Vin En Fête (+ Papagalli, Rodrigue) Jetstream Manuel De Survie Du Lycéen J.N. Leblanc, Illustré Par Roger Brunel, Presses De La Renaissance Lautner S’affiche (Collectif ) Le Lombard Belmondo S’affiche (Collectif ) Le Lombard

Autres œuvres chez Glénat Agenda Inutile Du Prof Glénat Attention, Ecole ! Glénat Humourologue Glénat Ciel, Mon Avion ! Glénat Papy Boom, Mamy Blues Glénat Attention, Classe ! Glénat Attention, Prof ! Glénat Attention, Etude !s Glénat Roger Glénat

Les légendes du sport Légendes Du Rugby (+ Borot, Malet, Rodrigue) Drugstore Légendes Du Cyclisme (+ Borot, Janvier) Vents D’ouest Légendes Du Tennis (+ Borot, Rodrigue, Mogore) Vents D’ouest Légendes Du Sport Auto (+ Borot, Janvier, Renvoizé) Vents D’ouest

Livres d’art Vie Et Fables D’ésope Illustrations Livre D’art, Grésivaudan Œuvre Poétique De G.brassens Illustrations Livre D’art, Martinsart le Nouveau | octobre 2017 | 33

N | santé

psycho

la minute paranormale Kinésiologie Animale

C’

est tellement agréable de travailler avec les animaux car ils ressentent que nous sommes à leur écoute. En dehors de faire de la communication animale, quels moyens avons-nous aujourd’hui de pouvoir communiquer avec eux ? Je suis Kinésiologue pour animaux. Je voudrais vous parler aujourd’hui de NEMO, un magnifique cheval qui souffre de Toux chronique depuis plus d’un an. Anne est la propriétaire de ce cheval « Aidant », elle accompagne les entreprises et les particuliers en coaching assisté par les chevaux. Emphysème, bronchite ? Aucun des symptômes que présentait NEMO ne pouvait confirmer telle ou telle maladie. Nous sommes donc allés chercher une éventuelle cause émotionnelle. Je me suis rendu au poney Club à Chasselais où j’ai fait la connaissance de NEMO. Il y avait avec nous Déborah qui s’occupe de lui.

Pour communiquer avec NEMO, j’utilise le test musculaire pour passer l’animal en transfert sur sa propriétaire. Commence alors un questionnaire qui permet de déceler que NEMO n’apprécie pas une partie de son travail. Il aime être entouré mais la venue de gens de tous horizons qui le montent avec peu de délicatesse et de souplesse pour ne pas parler de lourdeur, cela le perturbe vraiment et il finit pas bloquer dès qu’il s’approche de l’endroit où Anne effectue ce coaching. La toux avait bien commencé à cette période. En ostéo tissulaire j’ai pu remarquer également que nous devions travailler sur les lombaires, en posant ma main sur lui, NEMO s’était détendu. Qui peut encore dire aujourd’hui que les animaux ne sont pas sensibles ? Ce travail peut se faire sur chats, chiens, bovins, animaux de cirque, de zoo et ces derniers doivent avoir beaucoup de choses à dire…

la minute thérapeutique Géobiologie de l’habitat

our le nettoyage énergétique de l’habitat j’utilise des outils de détection classique (lobe antenne, road master, baguette de sourcier, etc…). Mais les traitements que j’applique en Géobiologie sont étroitement liés à mon clair ressenti et à l’intuitif. J’ai besoin de ressentir et de faire ressentir physiquement à mes clients ce qu’est une onde pathogène. Une amie m’appelle un jour car elle perdait sa clientèle. Rapidement, nous avons décidés mutuellement de détecter les éventuelles problématiques qui seraient liées à la géobiologie de l’habitat. L’électro-sensibilité de ses clients les amenait souvent à annuler les rendez-vous, comme si des éner-

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gies basses voire très basses les empêchaient de revenir dans cette maison. Le traitement de la maison où se trouvait sa salle de soin dura environ huit heures. La salle de bain présentait une mémoire des murs de plus d’un mètre, une mémoire de suicidé d’ailleurs et la cheminée cosmo-tellurique (entendez plutôt l’entité ou l’âme du suicidé) était toujours présente. Une mémoire de suicidé, de mort violente, de viol dans une maison peut générer les mêmes problèmes. Près de la buanderie il y avait une porte ouverte vers le monde invisible et des dizaines d’entités (âmes errantes) qui entraient et sortaient, un véritable hall de gare.

Sans compter les trois âmes parasites que j’appellerais des « je ne sais pas ». La maison retrouvait sa sérénité. Dès le lendemain de ce travail de purification et de nettoyage du lieu, cette amie reprit six rendez-vous et depuis son agenda s’est rempli de nouveau. Sommes-nous vraiment seuls ?

Mario Enzo Loria Médiateur de bien-être Ostéo-Kinésiologie (humains - animaux) Praticien EFT clinique certifié Géobiologue de l’habitat Soins énergétiques - Radiesthésiste

Limas - 06 85 12 75 29