Le Bonbon - Est- Avril 24

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PAS BELLE LA VIE ?! Avril 2024 - n° 154 - lebonbon.fr
ELLE EST
PARIS EST Modèle : MINOU

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Le Bonbon

15, rue du Delta – 9e

510 580 301 00040

Tél. : 01 48 78 15 64

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

T’as déjà essayé de lécher ton coude ?

Vas-y, essaye, tu verras, ça paraît simple mais c’est impossible. Je te vois en train de te contorsionner, ne va pas te faire un torticolis, en plus tout le monde te regarde. Mais tu sais quoi, s’il y a bien quelque chose sur cette Terre qui demande encore plus de gymnastique, c’est de trouver un appart’ à Paris. Ouais, là, c’est bienvenue dans la jungle, level hardcore.

Pour faire simple, ici, c’est la guerre. On est nombreux dans les starting-blocks, prêts à bondir sur les annonces, à épier les agences immobilières, à éplucher les éventuelles offres de coloc’, sous-loc’, sous-sous loc’, les parkings privés… En vérité, la course est biaisée, y’a plus de place au départ qu’à l’arrivée.

Y’a le dossier aussi. La bonne blague. Nom, prénom, civilité, contrat de travail, des bulletins de salaire (3 fois le loyer, hein), avis d’imposition, quittance de loyer... On m’a même demandé des choses dont j’ignorais l’existence : c’est quoi un extrait de Kbis ? Du fromage de chèvre ? À ce rythme-là, vous voulez aussi mon empreinte génétique et savoir si mon grand-père était mono-testicule ? Non, il ne l’était pas.

Voilà, à force de galérer, j’ai quand même trouvé mon petit nid douillet. “Petit”, c’est au sens propre, pas au figuré. 1200 balles le cagibi. Dans le genre, on a tous un pote de province pour nous narguer : « Quoi, moi, à ce prix-là, j’ai une villa, un parc et une cabane de jardinier... » Pas grave, j’ai choisi Paris, c’est ici ma vie. Et puis, les beaux jours reviennent, par ici les sorties. Et pour ça, je peux toujours compter sur les tuyaux de mon Bonbon adoré, jamais avare de bon plans.

En avril, ne te découvre pas d'un fil. Un point, c’est tout.

¤ Mikado

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25 avril — 26 mai 2024
Akoreacro
conception belleville.eu 2023 © Richard Haughton theatredurondpoint.fr
Dans ton cœur
Pierre Guillois

le bon timing

le bon italien

le bon quartier

le bon service

le bon festival

la bonne détente

le bon salon

la bonne étoile

la bonne enquête

le bon shopping

le bon instantané

le bon

Le paradis du panzerotti

Nos 4 coups de cœur à Bercy

Un coup de pouce pour les restos

Rendez (fr)hommage à l’AOP !

Les coups de cœur culturels d’avril

J’suis dans l’coton

La plus douce des tempêtes

Quand l’artisanat d’hier devient

la tendance d’aujourd’hui

In the jungle Snapshots

Horoscope Avril 2024

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astro 5 6 8 11 12 14 16 18 22 26 28 30
LE BON SOMMAIRE
Arno Lam
©

AVEC LA TROUPE DU THÉÂTRE DE LA VILLE

À travers un magique jeu d’ombres et de lumières et une esthétique entre onirisme et réalisme, Emmanuel Demarcy-Mota, nourri de sa fructueuse collaboration avec scientifiques et médecins, ose un spectacle pour penser et rêver. Télérama

Une représentation de Zoo rapide, agile (…) qui tient en haleine. Emmanuel Demarcy-Mota sait entraîner ses comédiens. À travers eux, on entend la voix de Vercors. (…) Cinquante ans plus tard, son appel à la résistance reste patent. Le Monde

Z00 OU L’ASSASSIN PHILANTHROPE VERCORS
EMMANUEL DEMARCY-MOTA 23 AVR. – 7 MAI 2024

On voyage en musique avec Makoto San Ce 17 avril au Café de la Danse, quatre musicien·nes masqué·es vont nous faire voyager entre cérémonie de percussions japonaises et lâcher-prise dansant d’un club techno. Makoto San s’apprête à nous dévoiler un mélange de genres et à nous faire vivre une expérience unique. La question est : qui se cache derrière ces masques ?

Concert Makoto San

Café de la Danse

5, passage Louis-Philippe – 11e

Le 17 avril 2024 à 19h30 cafedeladanse.com

On découvre les artistes de demain

100% L’Expo présente 50 jeunes artistes sortis d’écoles d’art françaises, explorant diverses pratiques artistiques sur 3 500 m2 à la Grande Halle de la Villette. Rencontres, performances, et spectacles vivants sont au programme, offrant une réflexion sur le rôle des artistes dans la société et les défis du début de carrière.

100% L’Expo

Grande Halle de la Villette

211, av. Jean-Jaurès – 19e Jusqu’au 28 avril 2024

@la_villette

On célèbre le vin au féminin avec Les Trinqueuses

Préparez-vous à trinquer : le premier salon du vin intégralement dédié aux vigneronnes débarque à Paris. Cet événement engagé, intitulé Les Trinqueuses, se déroulera le 13 avril au Ground Control, avec au programme du vin (of course), des découvertes, de la musique et de belles rencontres !

Les Trinqueuses

Ground Control

81, rue du Charolais – 12e

Le 13 avril 2024 de 12h à 00h30

@les.trinqueuses

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LE BON TIMING
Les Trinqueuses © Vanessa Letort / duvinauxliens

Le paradis du panzerotti

Alors que le printemps pointe le bout de son nez et que le soleil brille au-dessus du canal Saint-Martin, une faim soudaine vous assaille l’estomac. En cause : des effluves alléchantes, entre la pizza et les churros, vous guidant sans effort vers la devanture éclatante de Vafamoc. Sans hésitation, il vous faut goûter aux créations de cette échoppe au charme napolitain.

LE BON ITALIEN

C’est dans la gourmande rue des Vinaigriers que les deux copains, Jacques – pizzaïolo –et Geoffroy, ont décidé d’ouvrir le petit frère de Bobby, resto à la délicieuse cuisine italienne devenu une institution à Montmartre. Nommée

Vafamoc (ne dites pas ça à un Napolitain au risque de paraître grossier, ndlr), cette pizzeria aux airs méditerranéens se veut être sa version street food. Et quoi de mieux que le canal pour s’offrir uno spuntino les pieds dans l’eau.

Ici pas de pizza ou de pasta : la spécialité, c’est le panzerotti. Une première à Paris.

« Les clients de Bobby adorent nos panzerotti en version petite, en entrée, alors on s’est dit “et pourquoi pas en faire une spécialité, version grande ?” », nous confie Jacques. Pour votre culture food italienne, sachez que les panzerotti sont de délicieux chaussons originaires des Pouilles, devenus une vraie institution culinaire dans toute l’Italie.

Composés de pâte à pizza farcie de divers ingrédients savoureux, ils sont ensuite pliés en demi-lune et frits jusqu’à obtenir une croûte dorée et croustillante. Traditionnellement, les panzerotti sont farcis de mozzarella, de tomates, de basilic et de jambon, mais ici, on les décline en plein de saveurs : sauce tomate provola fumée poivre, mix de champignons mozza persillade, ou ricotta guanciale poivre... « On accorde une très grande importance

au sourcing des produits, souligne Jacques, la mozzarella est faite en Île-de-France, les champignons proviennent de fermes urbaines et les légumes sont sourcés le plus possible en IDF ». Cette rigueur garantit la qualité des ingrédients qui composent la garniture, mariés à une pâte délicieusement moelleuse et cuite au four à pizza pour parfaire son crousti. On les croque sur place ou à emporter sur notre canal préféré, façon sandwich.

Comme ici le gras c’est la vie, on n’oublie pas d’accompagner nos panzerotti d’arancini tomate pancetta, ou de boules de pizza frites avec stracciatella. Pour faire glisser ça plus facilement vous pouvez aussi opter pour la très bonne salade de sucrine balsamique curry. Mais ce n’est pas le but apparemment, alors, foutu pour foutu, histoire de rouler vers d’autres horizons, on se laisse tenter par les boules de pizza frites avec crème chocolat noisette. Buon appetito !

¤ R.T.

Vafamoc

39, rue des Vinaigriers – 10e

Tél. : 01 72 38 82 35

Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 14h30

Du vendredi au samedi de 19h à 21h30

vafamoc.fr

@vafamoc.paris

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Communiqué

Nos 4 coups de cœur à Bercy

On prend le soleil dans un jardin culturel

Le printemps est la saison idéale pour découvrir Bercy Beaucoup, un jardin culturel qui investit une friche de 8 000 m2. Ce lieu hybride propose une programmation riche et variée comprenant concerts, conférences ou encore spectacles. Et pas d’inquiétude pour les fêtards, vous y trouverez aussi votre bonheur, puisque les joyeux lurons de la Javelle ont déménagé du 15e pour installer et gérer une guinguette sur place.

Bercy Beaucoup

Face au 20, bd Poniatowski – 12e

On se régale sur une terrasse cachée

Loin de la cuisine d’hôtel traditionnelle, le chef Cedric Gallais met en avant celle responsable et faite maison, respectant la saisonnalité et se fournissant le plus possible en local et en circuit court. Et ça se ressent dans l’assiette ! Le menu est authentique, gourmand et réinvente les classiques. En plus, surprise, au-delà du comptoir, aventurez-vous au Palapa, la terrasse éphémère estivale de 300 m2, ambiance garden party, cachée de tous les regards.

Ariette · Pullman Paris Centre-Bercy

1, rue de Libourne – 12e

10 Avril 2024
LE BON QUARTIER

Qui dit printemps dit retour des balades à la découverte de nos spots préférés de l’Est. Ce mois-ci, on vous a concocté une promenade tout en douceur dans un quartier du 12e un peu trop boudé par les Parisien·nes : en route pour un chouette tour à Bercy avec ses adresses toujours plus surprenantes.

On fait une pause à Ground Control

S’il y a bien un endroit du côté de Bercy où on peut manger, boire et faire la fête, tout ça en même temps, c’est au Ground Control. Rencontres littéraires, concerts, DJ sets, ateliers yoga... Ce tiers-lieu culturel, libre et curieux, organise chaque semaine une multitude d’activités culturelles ultra alléchantes pour tous les Parisiens.

Ground Control

81, rue du Charolais – 12e

On grimpe dans une salle d’escalade secrète

Avec près de 900 m2 dédiés à l’escalade de bloc, et plus de 120 parcours proposés de toutes difficultés, du novice à l’expert, le Triangle est la salle secrète parfaite de Bercy Village pour découvrir la grimpe ou se perfectionner. Expos, concerts, événements sportifs… Au-delà des murs à grimper, cet espace est un carrefour des arts et de la culture.

Le Triangle

22, rue François-Truffaut – 12e

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12 Avril 2024
Rue de Belleville – 19e
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LE BON EN ARRIÈRE
1925 2024

Un coup de pouce pour  les restos

« En 2024, près d’un établissement sur trois fait face à d’importantes difficultés financières et menace de déposer le bilan. » Voici le constat opéré par Nicolas Gelly, restaurateur depuis plus de 30 ans. Augmentation des charges fixes, des salaires, des coûts des matières et des frais de fonctionnement, difficultés à recruter, multiplication des tâches administratives… Autant de difficultés qui mettent parfois les dirigeants de restaurants en péril. Afin d’aider les restaurateurs dans leur organisation au quotidien, ce Parisien d’origine a créé SERV!CE, un service de consulting, conseil et coaching en restauration visant à apporter des solutions concrètes aux établissements.

« J’ai envie de pouvoir aider les gens qui ont des gros coups de fatigue ou qui n’ont pas le personnel adapté. Quand on est restaurateur, on est tellement absorbé par ce qu’on fait qu’on n’arrive pas à avoir une vision d’ensemble et prendre du recul sur la situation », affirme-t-il. Un peu comme une épaule sur laquelle se reposer, Nicolas Gelly aide les restaurateurs

à faire un point sur ce qui marche et ce qui ne marche pas pour faire pencher la balance du bon côté.

Comment ? En partageant son savoir-faire et son expérience d’ancien chef de cuisine et dirigeant d’établissement. Élaboration de cartes et de menus adaptés, formation du personnel en cuisine et en salle aux nouveaux plats proposés, mise à jour des règles de sécurité et d’hygiène, coaching du personnel de salle sur l’accueil et la mise en confiance du client, optimisation de la communication… Bref, autant de leviers concrets et nécessaires à faire briller les établissements qui en ont besoin. Comme l’affirme Nicolas Gelly lui-même, « c’est un service que j’aurais voulu trouver pour moi à l’époque où j’étais restaurateur et que je propose désormais pour les autres ». ¤  A.C.

SERV!CE

Tél. : 06 84 95 05 09

nicogelly.wixsite.com

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LE BON SERVICE

Rendez (fr)hommage à l’AOP !

Le printemps s’annonce festif et gourmand avec le retour de l’AOP Festival. Du 26 au 28 avril, le CENTQUATRE-PARIS accueillera la deuxième édition de cet événement culinaire célébrant les richesses des fromages, beurres et crèmes sous Appellation d’Origine Protégée. Au programme : shows culinaires, marché de producteurs, dégustations, ateliers découverte, DJ sets, bar à manger et concerts.

LE BON FESTIVAL
© Francis Guillard / CNAOL

Vous avez forcément déjà goûté à du fromage, du beurre ou de la crème AOP, sans forcément trop savoir ce que cela voulait dire. Ce sont un peu les super-héros des produits laitiers ! Ils sont labellisés AOP parce qu'ils sont protégés au niveau européen pour leur lien spécial avec leur région d’origine, leur mode de fabrication traditionnel et leur saveur unique, et suivent des règles strictes pour garantir leur qualité et leur goût. Un savoir-faire ancestral qui se transmet de génération en génération, pour le plus grand bonheur de nos papilles. L’AOP Festival est l’occasion de leur rendre (fr)hommage.

Cette deuxième édition promet une immersion totale dans l’univers des 51 AOP laitières françaises, mettant en lumière les savoir-faire ancestraux des producteurs de ces délices de terroir. Trois jours de célébrations sont au programme, invitant les foodies à découvrir, déguster et... fêter !

Dès l’entrée, le CENTQUATRE-PARIS se transforme en un grand marché de producteurs, offrant un véritable voyage gustatif à travers les différentes régions de France. Fromages, beurres, crèmes... Une panoplie de saveurs authentiques et uniques sera à votre disposition pour des dégustations de haute qualité.

Le festival offre également une expérience interactive où vous pourrez échanger directement avec les producteurs, découvrir les secrets de fabrication et même participer à des ateliers pratiques. Que ce soit pour apprendre à composer le plateau de fromages parfait ou pour trouver les meilleurs accords mets et boissons, des experts seront là pour guider les cheese addicts.

Des animations pour les petits, des concerts, un bar à manger et des DJ sets viendront également rythmer ces trois journées.

Pour couronner le tout, des shows culinaires seront animés par de grands noms de la gastronomie française. De Nina Métayer, cheffe pâtissière élue meilleure pâtissière du monde en 2023, à d’autres talents tels que Jean Covillault, Julien Serri, Mohamed Cheickh et Merouan Bounekraf, vous aurez l’occasion de découvrir des recettes innovantes mettant en valeur les délices des AOP laitières françaises.

Ça nous a donné faim tout ça, pas vous ?

¤  R.T.

AOP Festival

AU CENTQUATRE-PARIS

5, rue Curial – 19e

Du 26 au 28 avril · Gratuit

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Communiqué
© CNAOL / Agence Kulte © CNAOL / Agence Kulte

Les coups de cœ ur culturels d’avril

Promesse détresse de Hippolyte

Du délicieusement pop-dance « J’grandirai pas » au slam contemporain de « Jours noirs », Hippolyte chante la complexité du monde et les comportements humains avec une simplicité déroutante. Son nouvel EP, aussi entraînant qu’intriguant, s’accompagne d’un clip coloré, un brin nostalgique et délicieusement rétro, « 80 », qui nous met en joie. On écoute le tout sans modération, pour faire le plein de vibes qui font du bien.

EP disponible sur toutes les plateformes de streaming le 12 avril

Clip disponible le 5 avril

Civil War d’Alex Garland

Dans un futur proche, les États-Unis sont plongés dans l’obscurantisme d’une guerre civile opposant le gouvernement et une partie de l’armée ayant fait sécession. Aumilieu du chaos, une équipe de reporters de guerre traverse le pays pour rallier Washington et documenter les derniers instants du président. Après l’excellent et terrifiant Men, Alex Garland s’essaie à l’anticipation avec bonheur grâce à un sens inné de l’image et une certaine aptitude à rendre toute situation dramatique extrêmement cool. Il faut dire que la BO très post-punk aide pas mal.

En salles le 17 avril 2024

16 Avril 2024 LA BONNE DÉTENTE
©Nathan Debray

Vous les attendiez, ils sont là ! La rédaction du Bonbon vous fait découvrir ses coups de cœur du mois. Au programme, pas de poisson d’avril mais de jolis bouquins, un EP et un film qui promet de vous faire frissonner.

La cuisinière des Kennedy de Valérie Paturaud

Anonyme à l’histoire pourtant extraordinaire, Andrée Imbert fut la cuisinière des Kennedy. Orpheline originaire de la Drôme, elle quitte son village pour Lyon où elle se forme à la cuisine bourgeoise, avant de rejoindre Hyannis Port, la résidence des Kennedy. Employée dévouée, elle consacre sa vie à cette famille, vivant à ses côtés ses heures les plus glorieuses comme les plus sombres. Valérie Paturaud dresse le portrait de cette femme déterminée et attachante dans une biographie romancée pleine d’émotion.

Éditions Les Escales

En librairies le 4 avril 2024

Constellation de l’Homme Étoilé

Mona, Serge, Oliver ou bien France, tous sont des patients qui ont été accompagnés par Xavier, alias l’Homme Étoilé, durant sa carrière d’infirmier en soins palliatifs. À travers ce nouveau recueil plein d’humanité, il partage avec humour, émotion et tendresse les anecdotes qui ont ponctué son parcours. Une façon délicate et poétique de présenter sa profession et de montrer l’impact que peuvent avoir les histoires des soigné·es sur les soignants.

Éditions Le Lombard

En librairie le 19 avril 2024

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J’suis dans l’coton

Dans le tumulte de la vie urbaine, où le temps est souvent notre ennemi et le stress notre compagnon de route, s’offrir des bulles de bien-être et de beauté devient une question de... survie. C’est là que Maison Koton entre en scène. Un temple de la beauté où l’on resterait bien des heures voire des jours durant tant l’on s’y sent bien.

LE BON SALON

Bien plus qu’un simple institut de beauté ou salon de coiffure, Maison Koton est une expérience multisensorielle complète. Que ce soit pour un soin du visage apaisant, une coupe de cheveux rafraîchissante, un maquillage semi-permanent ou un nail art, cette maison de beauté s’est donné pour mission de vous chouchouter, de la racine des cheveux jusqu’au bout des ongles. Tous les services sont sur-mesure et ultra personnalisés car chaque visite commence par une consultation conseil autour d’une boisson (faite maison !) et d’une petite gourmandise.

Aux commandes de ce nouveau temple du bienêtre, Solenn, coiffeuse émérite admirée pour son talent et sa personnalité pimpante. Après avoir ouvert son premier salon, Le Studio Monah, elle a souhaité lancer un institut bien à elle où professionnalisme rime avec bienveillance. « Après avoir eu des expériences dans des environnements de travail toxiques, j’ai eu envie de montrer qu’on peut gérer une équipe avec respect, que tout peut se passer dans la joie et la bonne humeur, et que les effets se ressentiront positivement sur nos client·es », nous confie-telle. Dans la team, que des amis, ou des amis d’amis, pour une ambiance ultra familiale qui se ressent du début à la fin de l’expérience.

Chaque membre de l’équipe a sa petite expertise, et chaque coin de l’institut est dédié à une prestation, certaines des plus tendances : dermopigmentation, hydrofacial, K-beauty (soins coréens, réputés pour leur efficacité), et même head spa japonais : entre soin du visage, massage et soin du cuir chevelu. Après un diagnostic précis de notre peau et de nos cheveux, on s’est laissé chouchouter à l’étage par Hannah dans la pièce dédiée au soin du visage. Avec ses doigts de fée, l’experte nous a envoyé sur une autre planète grâce à un soin de la peau sur-mesure d’une heure régénérant, laissant la peau douce comme celle d’un bébé. Ensuite, direction le bac à shampooing, dans la pénombre, dans une cabine insonorisée sous les étoiles pour profiter du protocole Tokyo Spa, un soin profond enrichi en acides aminés qui régénère le cuir chevelu pour un effet pouvant durer

des semaines. Après un très satisfaisant massage crânien d’une demi-heure, nous sommes définitivement... tout coton.

Et nous reviendrons.

¤  R.T.

Maison Koton

24, rue Popincourt – 11e

Tél. : 07 56 27 54 23

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Communiqué

Tout sourit à Zaho de Sagazan. En 2023, la rennaise à la voix reconnaissable entre mille publiait un très remarqué premier album entre chanson française et envolées électro, La Symphonie des éclairs, rapidement devenu phénomène, déjà disque d’or et récompensé cette année de quatre Victoires de la musique. À 24 ans, l’artiste-compositrice-interprète bouleverse par son énergie, sa tornade d’émotions, l’universalité de ses paroles et son phrasé imprégné de Brel, entraine les foules dans les salles du monde entier et chante avec ses idoles. Une récompense bien méritée pour celle qu’on a découverte effectuant les premières parties de Juliette Armanet ou d’Hervé, longtemps avant l’Olympia bondé et la tournée des Zénith. Qui sème le vent récolte la tempête, et quel plaisir de récolter celle de Zaho, en espérant de nombreuses autres bourrasques comme celle-ci dans nos vies.

@Arno Lam

La plus douce des tempêtes

Remporter 4 Victoires, ça aide à la confiance en soi et à se sentir plus légitime ?

Ça aide forcément, mais la confiance en soi c’est quand même un truc un peu compliqué. Je n’ai jamais vraiment eu confiance en moi, mais ce qui m’aide le plus, c’est quand je fais des concerts et que je vois les gens à fond, quand je vois des sourires ou des gens qui me parlent. C’est peu palpable, une Victoire. Si tu n’as pas confiance en ton corps, ou dans le fait que tu es drôle, ça n’aide en rien, par contre tu te dis que tu as réussi un truc. Ce dans quoi je mets toute mon âme, c’est la musique, et ça fait beaucoup de bien et de plaisir d’être validée par le milieu. Quand tu passes 4 ans à bosser comme une folle sur un album, juste ces 13 chansons, tu te demandes si tu fais le bon choix, et un soir pareil te dit que tu n’as pas fait ça pour rien.

On n’aurait pas pu rêver meilleur accueil pour un premier album ! Comment on se sent lors d’une telle ascension ?

Je la vis plutôt bien parce que je crois que je ne m’en rends pas trop compte. J’ai conscience

qu’il y a de plus en plus de monde aux concerts et que les gens connaissent de mieux en mieux mes chansons, mais je n’arrive pas du tout à me dire que je commence à être connue. Je ne fais que travailler, je n’ai pas trop le temps de me poser ces questions et c’est parfois quand je suis en week-end que je réalise qu’on me reconnaît un peu plus qu’avant dans la rue. Ça peut faire peur parce que c’est un peu chelou quand même, mais en général je le vis très bien car je suis entourée de gens que j’adore et que les gens sont trop gentils avec moi. Faire de belles choses et aller loin, c’est bien, mais ça n’a du sens que si tu fais ça avec des gens que tu aimes. Et moi j’ai la chance de faire ça avec mes meilleurs copains. C’est 90% du bonheur.

Tu mentionnes souvent tes nombreuses émotions difficiles à gérer plus jeune. Comment on se construit en tant que petite fille hypersensible ?

Je viens d’une famille dans laquelle on vit intensément les choses, on pleure pour rien… Le plus gros problème que j’avais,

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LA BONNE ÉTOILE

c’est que je n’avais aucune confiance en moi. À 15 ans je me trouvais très moche, pas très intelligente et j’étais persuadée que personne n’allait m’aimer. Mes émotions représentaient quelque chose que je ne comprenais pas, ça me saoulait, je me demandais pourquoi je pleurais tout le temps, pourquoi j’étais énervée pour rien, pourquoi chaque petite phrase me touchait au plus profond de mon cœur… Moi qui suis très mathématique, il n’y a rien de logique dans les émotions, et être dans cette incompréhension totale de soi et des autres, c’est très compliqué, surtout à 15 ans. À ce moment-là mon piano m’a sauvée d’une certaine tristesse. Tout à coup, j’ai trouvé un endroit où je me sentais extrêmement bien et où j’avais une petite confiance en moi qui se créait. C’est ça qui m’a fait du bien, trouver une porte, une solution, là où je ne voyais qu’une équation impossible à résoudre.

Aujourd’hui tu arrives mieux à gérer ces émotions ? C’est devenu une force avec les années ?

Complètement, ça n’a rien à voir avec avant. Ma maman m’en parlait il n’y a pas longtemps, je ne suis pas du tout la même personne qu’il y a 4 ans car ces émotions amenaient beaucoup de frustration, quelque chose de négatif. Maintenant j’ai tendance à les embrasser, je suis plus apaisée qu’avant.

« Moi qui n’ai jamais vécu d’histoire d’amour, j’ai longtemps eu l’impression d’en vivre une avec mon piano »

Comment ça a commencé, le piano ?

J’ai eu plusieurs périodes. J’ai découvert le chant avec ma grande sœur qui était chanteuse, et puis j’ai arrêté et je me suis mise à la danse. J’ai commencé à muer et je n’avais plus trop confiance, puis j’ai découvert Tom Odell, très vite devenu une de mes idoles, que je regardais chanter tous les jours à son piano et ça avait l’air de lui faire beaucoup de bien, il rejetait

énormément de choses de lui. Moi je sortais beaucoup mes émotions mais ça ne me faisait pas de bien, c’était souvent en pleurs ou en colère, et je le voyais en train de crier au piano alors que je n’avais qu’une envie, c’était de crier aussi. J’avais 13 ans, je me suis mise au piano et j’ai chanté comme Tom Odell, et ça a été un coup de foudre qui ne m’a plus jamais quittée.

C’est à ce moment-là que tu as décidé que tu voulais faire de la musique ?

À chaque fois que je rentrais du collège, je courais à mon piano et je m’y remettais dès que possible, par contre je ne me disais pas que ce serait mon métier. J’étais bonne élève, j’adorais travailler, je voulais faire de longues études et être chirurgienne ou psychologue… Et c’est en Terminale, à mes 17 ans, que je me suis rendu compte que j’étais complètement obsédée et que je ne pourrais pas faire autre chose que de la musique. Je suis sortie peu à peu du déni, je séchais même les cours pour faire du piano. Moi qui ai pas mal de mal avec la solitude en général, s’il y a bien un endroit où je me sens bien c’est à mon piano, parce que je ne m’y sens pas toute seule. Je n’ai jamais vécu d’histoire d’amour mais j’ai longtemps eu l’impression d’en vivre une avec lui.

Et j’imagine qu’avoir un père artiste plasticien a aidé à te montrer qu’on pouvait s’exprimer par l’art. Oui, entre autres. Mes deux parents m’ont autant apporté. Mon papa a mis l’art au centre de ma vie, pour moi c’était normal de le voir passer ses journées à créer dans son atelier : il m’a aidée à comprendre qu’on ne naît pas talentueux, le seul moyen de réussir dans l’art c’est d’en faire et ça demande du travail et de la sueur, comme dit Brel. C’est grâce à ça que quand je me suis mise à mon piano mais que je chantais mal, ça ne m’a pas freinée, je savais qu’en travaillant j’y arriverais. J’avais une foi qui sortait de nulle part. Ce n’était pas de la prétention, juste du rêve. J’ai toujours su que j’écrirais un jour de bonnes chansons si je travaillais comme une dingue pour le faire. J’ai aussi la chance d’avoir

22 Avril 2024
LA BONNE ÉTOILE

un papa qui n’a jamais fait de concession sur son art, personne ne lui disait quoi faire et c’est ce qui m’a poussée à créer mon label et à vouloir être indépendante. Ma maman, elle, m’a énormément appris aussi sur tout le côté chanson et rapport au texte. Elle a toujours adoré écrire, elle écoutait beaucoup de chansons, elle m’a apporté cet amour des mots, cette envie de raconter des histoires et cette passion pour les gens. C’est quelqu’un qui est à l’inverse de quelqu’un d’egocentré, elle ne vit que par les autres et leurs histoires. C’est grâce à elle si aujourd’hui dans mes chansons je ne parle pas que de moi. C’est parce que j’aime autant les autres et que j’ai envie de comprendre ce qu’il y a dans leur tête et dans la mienne que je fais ce que je fais maintenant.

Justement, tu chantes beaucoup sur l’amour sans avoir jamais vécu d’histoire d’amour. Comment on fait pour écrire aussi bien

sur un sujet qu’on ne connaît pas ?

Ça commence par regarder les autres et imaginer ce qu’ils peuvent ressentir, et comment je réagirais si j’étais à leur place – il y a une sorte de projection. Et il y a aussi l’imagination, il n’y a rien de plus simple que d’imaginer que je vis une histoire d’amour puisqu’on en rêve tous, et je m’en suis tellement inventé que j’en ai vécu un million. J’ai toujours des petits crush, des coups de cœur, des gens qui m’interpellent plus que d’autres, ça fait du bien. M’inventer des petites histoires, ça me permet d’alimenter ma capacité à rêver et de continuer à écrire des chansons. Je ne rêve pas dans le but que ça se passe, je rêve pour que ça se passe dans mon esprit.

¤  Texte : Sarah Sirel

La Symphonie des éclairs de Zaho de Sagazan

En tournée dans toute la France

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@Arno Lam

Quand l’artisanat d’hier devient la tendance d’aujourd’hui

Elles ont longtemps été décriées, pourtant, elles connaissent un nouveau souffle. Depuis une dizaine d’années, les professions manuelles et plus particulièrement l’artisanat d’art gagnent en popularité. Révélation professionnelle ou découverte le temps d’un atelier, le fait-main attire et semble avoir de beaux jours devant lui.

Des outils sont dispersés sur la table en bois massif qui trône au centre de la pièce. Lorsque l’on passe la porte, l’odeur du cuir s’empare immédiatement de nos narines. Ici et là, des échantillons, des prototypes en cours de réalisation et des sacs en cuir habillent les murs, les meubles et la vitrine. Alors que Joshua, stagiaire, s’attèle à la fabrication d’une pièce de petite maroquinerie, Tiffanny Maquin-Roy, maroquinière reconvertie, organise les prochains ateliers créatifs qu’elle animera. Depuis 2020, l’artisane a installé les locaux de L’Atelier rue Lucien-Sampaix, dans le 10e. Un lieu où celle qui se qualifie « d’artiste dans l’âme » laisse libre cours à sa créativité et transmet ses connaissances et techniques de couture sellier, désormais rarement enseignées. Un lieu où elle s’adonne

24 Avril 2024
LA BONNE ENQUÊTE

quotidiennement à ce métier qui la fait vibrer, après avoir passé 20 ans comme salariée dans le monde du digital.

Comme Tiffanny, bon nombre de Français·es ont fait le choix de changer de profession pour se tourner vers des métiers manuels et ainsi faire renaître l’artisanat d’art. Selon l’Insee, le nombre d’entreprises artisanales a augmenté de 11,3% entre 2013 et 2014, pour atteindre 1,2 millions. En 2017, ce nombre s’élève à 1,5 millions et selon les données des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, la France compte actuellement 1,9 millions d’entreprises artisanales, tous secteurs confondus – alimentaire, bâtiment, production, services –, dont 60 000 exclusivement dédiées aux métiers d’art. L’artisanat connaît donc une croissance épatante, des années après avoir été partiellement délaissé au profit des nouvelles technologies, de la numérisation et de l’intelligence artificielle. Qui sont ces artisans 2.0 et comment insufflent-ils un vent de modernité à ces professions d’antan ?

« Les gens s’y intéressent, les cours et les formations sont pleins, ça n’était jamais arrivé auparavant »

Un nouveau souffle après la pandémie de Covid-19

Céramiste, tailleur de pierre, souffleur de verre, maroquinier, ébéniste… Face aux modèles de pensée classiques qui mesurent le succès d’une personne par rapport à son diplôme, les mentalités évoluent pour laisser place à l’écoute de soi et de ses envies. « Je viens d’une famille très traditionnelle où il fallait faire des études supérieures pour devenir médecin ou avocat, alors j’ai fait un double diplôme commerce-ingénieur. Mais j’ai vite compris que j’avais besoin de créativité, pas d’être devant un bureau. J’adore passer de l’idée à l’objet, je savais qu’avec la céramique, je serais plus libre », explique Anne Loquineau, jeune céramiste. Nouvelles techniques, nouvelles

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influences, cette génération de nouveaux artisans s’empare des pratiques anciennes pour y apporter un vent de modernité. D’après l’Onisep, plus de 1000 établissements sont accessibles pour se former en France à 281 métiers d’art. « Les gens s’y intéressent, les cours et les formations sont pleins, ça n’était jamais arrivé auparavant », constate-t-elle. Généralement plutôt masculins, ces métiers connaissent également une féminisation progressive. Sur les 3,1 millions d’artisan·es comptabilisé·es par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, 23% sont des femmes. Si l’artisanat d’art connaît un véritable regain depuis ces dix dernières années, c’est à partir de 2020 – au moment de la pandémie de Covid-19 – qu’il a réellement connu son apogée. La crise sanitaire a en effet marqué un véritable tournant pour les disciplines manuelles et artistiques. Valeurs, éthique de vie et habitudes de consommation évoluent au fil des confinements successifs. Chez eux, les gens s’essayent aux loisirs créatifs

divers et variés. Pour certains, de véritables vocations professionnelles se révèlent.

Les reconversions s’enclenchent : « En CAP, on retrouve des trentenaires, quarantenaires, dégoûtés par le monde du travail en entreprise mais qui ont toujours eu une fibre artistique et décident de se lancer », explique Anne. Pour d’autres, c’est la découverte d’un loisir, d’un moyen de « faire soi-même ces choses que l’on achetait autrefois sans trop réfléchir », développe Ana Bravo, elle aussi céramiste.

Allier rencontre, créativité et transmission de savoirs

Si la tendance est au fait-main et fait-maison, une dynamique autour des ateliers artisanaux s’enclenche pour s’essayer à des disciplines plus complexes et méthodiques. Se déroulant sur plusieurs heures, ils permettent aux fins connaisseurs comme aux novices de s’essayer à différentes formes d’artisanat d’art, seul·es ou en groupe, aux côtés d’un·e artisan·e

26 Avril 2024
LA BONNE ENQUÊTE
« Pour d’autres, c’est la découverte d’un loisir, d’un moyen de faire soi-même

ces choses que l’on achetait autrefois sans trop réfléchir »

professionnel·le. Pour Jacob, informaticien de 23 ans, c’est sur la céramique que le choix se porte : « J’aime l’aspect naturel de l’argile et c’est toujours satisfaisant d’apprendre une nouvelle discipline. L’exploration créative n’a pas de limite, c’est ce qui la rend si addictive. » Team buildings, sortie entre amoureux·ses, EVJF ou EVG… Plus qu’un loisir que l’on s’accorderait à soi-même, les ateliers manuels et créatifs deviennent une activité de partage, le cadeau idéal à offrir pour passer un moment mémorable à plusieurs.

Pour répondre aux demandes du grand public, des sites comme Wecandoo se développent avec pour objectif de revaloriser l’artisanat et le contact humain. « C’est agréable de suivre le parcours de quelqu’un, de voir son évolution au fil de l’apprentissage de plusieurs techniques », confie Ana, qui propose ses ateliers sur la plateforme, tout comme Anne et Tiffanny. Bâtie en 2017 par Edouard Eyglunent, Grégoire Hugon et Arnaud Tiret, le site répertorie pas moins de 2200 artisan·es et 6 000 ateliers aux styles variables et dans toute la France, cinq ans après sa création. Ses plus grands succès ? L’initiation au tour de potier, la fabrication de son propre parfum, le brassage de bière ou encore la forge d’un couteau.

Transmettre son savoir et s’assurer une sécurité financière

« La passion, c’est ce qui compte le plus », affirme Ana. Si comme ses deux consœurs la Brésilienne d’origine s’est lancée dans l’enseignement de sa discipline, c’était dans le but de transmettre ses connaissances, certes, mais également d’obtenir un complément de revenus. « La liberté et l’indépendance que l’on a sont chouettes, mais il faut être

bien organisé·e », ajoute-t-elle. Boutiques, sites web, marchés de créateurs… le constat est sans appel : malgré une présence accrue et la multiplication des points de distribution, vivre exclusivement de la vente de ses pièces est parfois difficilement envisageable pour les artisan·es. « Il faut être conscient que si l’on veut bien gagner sa vie, il faut rester dans un métier plus classique », complète Ana. Grâce à la plateforme Wecandoo, 750€ sont en moyenne versés mensuellement à chaque artisan·e, ce qui leur permet une certaine garantie de revenus.

Artisan·e, professeur·e… Pour qu’une société artisanale soit pérenne de nos jours, il faut savoir multiplier les casquettes pour également devenir chef·fe d’entreprise, chargé·e de communication, comptable ou encore créateur·rice de contenu. Bien que Wecandoo leur permette de toucher une clientèle plus large, avec une moyenne d’âge plus élevée, le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux jouent également un rôle-clé pour renforcer leur notoriété. « J’adorerais ne travailler que sur mes pièces, mais il me faut aussi gagner en visibilité sur les réseaux », précise Anne. Pour se démarquer des plus de 250 artisan·es proposant des ateliers à Paris, il faut savoir innover, proposer quelque chose. d’original et être compétitif en termes de prix Un challenge de tous les jours mais que les trois artisanes sont prêtes à relever sans vouloir faire machine arrière : « Voir le sourire et la détente sur le visage des client·es, ça ne me donne pas envie de faire autre chose », termine Tiffanny. ¤ Texte : Lucie Guerra

Plus aller plus loin :

· Histoires d’Artisans, un podcast de Lisa Millet

· L’artisanat, une nouvelle tendance ?, un reportage Arte

· Ce que sait la main : la culture de l’artisanat, Richard Sennett, aux éditions Albin Michel

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In the jungle

Cette année, exit les imprimés à gros feuillages, la tendance jungle fait son grand retour avec des imprimés inspirés du règne animal et des teintes vert pâle qui donnent un coup de fraîcheur à notre vestiaire. De quoi nous faire rugir !

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Bélier

21 mars – 19 avril

Il va falloir faire du tri dans vos relations. Ça peut être votre conjoint·e, des potes ou collègues relou, à vous de voir. Je vois qu’il ya une motivation financière donc j’aurais tendance à dire que ça se rapporte au domaine pro, mais je vous connais vous êtes malin·e. Si vous entamez un nouveau projet, n’en parlez à personne, votre entourage peut vous décourager. Certes votre projet est bancal, mais c’est à vous de vous en rendre compte.

Gémeaux

21 mai – 21 juin

Vous allez passer un mois d’avril mi-figue mi-raisin. D’un côté vous allez vous battre avec vos angoisses, et de l’autre vous allez soit rencontrer quelqu’un, soit vous rapprocher de quelqu’un que vous connaissez. Faites juste attention à ne pas prendre cette personne pour résoudre vos problèmes perso, elle risquerait de partir en courant, et ma boule de cristal me dit qu’elle a de bonnes chaussures !

Lion

23 juillet – 22 août

Je ne devrais pas vous le dire parce que vous allez devenir insupportable, mais deux personnes pensent à vous. Et ne venez pas m’écrire en fin de mois « ouin ouin, Miss Raph y a qu’une seule personne qui est venue ouin ouin ». Non, sur les deux, une seule viendra vers vous… Le problème, c’est que les petites voix dans ma tête me disent que la personne restant silencieuse est bien plus intéressante pour vous, à tous points de vue…

Taureau

20 avril – 20 mai

Il faut que vous laissiez une chance à quelqu’un que vous avez a priori recalé. Rappelez-vous que l’heure tourne et que le mieux est l’ennemi du bien. Reconsidérez ce que vous avez refusé, on ne sait jamais… Rappelezvous de toutes ces choses que vous avez refusées et qui se seraient révélées fructueuses. Je vois aussi un crush secret, depuis des mois, des années, qui se révèle à vous… Ne vous fiez pas aux apparences, cette personne a changé !

Cancer

22 juin – 22 juillet

Vous êtes pris dans un nœud karmique, le changement ça vous saoule et à la fois vous en voulez tout le temps. Vous n’avez pas l’impression d’être un peu relou les Cancer ?

Mais bon sang, voyez donc l’opportunité d’une rupture co, plutôt que de vous dire que vous n’avez pas de chance. Ne prenez pas ce que le destin vous offre comme une station-service qui sent l’urine, mais comme la voie d’insertion vers l’autoroute du kiff.

Vierge

23 août – 22 septembre

La carte évanescence sort. Mais que les fans de rock braguette se calment direct, je ne parle pas du groupe. L’évaporation d’un problème et d’une angoisse n’arrivera que si vous lâchez un truc qui vous tient à cœur. N’arrêtez pas tout ce que vous faites : les cours de salsa et le bikram, ça viendra naturellement. Demandez de l’aide à votre copain·e qui vous emmerde tout le temps avec ses conneries, vous lui devez bien ça !

32 Avril 2024
LE BON ASTRO

Balance

23 septembre – 23 octobre

Besoin de vacances. Vous êtes comme un pare-brise qui après un choc avec un petit caillou vient de subir un impact inférieur à la taille d’une pièce de 2€. Allez voir Xavier de Carglass. Grâce à sa résine spéciale, l’impact sera réparé en moins de 30 minutes. Vous ne paierez aucune franchise ! Si vous y allez avant le 22 avril, vous aurez les essuie-glace offerts et un microaspirateur compatible avec l’allume-cigare.

Sagittaire

23 novembre – 22 décembre

Besoin de nature, d’évasion. Je sais que c’est facile à dire derrière ma situation de voyante milliardaire, mais si vous ne pouvez pas vous mettre au vert, trouvez des subterfuges. Changez de fond d’écran, achetez un arbre magique et fermez les yeux, débrouillez-vous mais sortez de la misère urbanisée que nous impose Babylone. Attention aux finances, vous êtes un panier percé et vos banquiers se frottent les mains de vos découverts.

Scorpion

24 octobre – 22 novembre

Comme le mari de Céline, quelque chose chez vous renaît. Vous venez de subir une petite défaite mais d’autres opportunités s’offrent à vous. Même trop. Prenez le temps de souffler et d’analyser chaque proposition sans trop vous précipiter. Vous pensez que Céline s’est levée un matin et a fait Las Vegas direct ? Non, elle en a chanté des daubes, elle en a animé des mariages, elle en a fait des opérations dentaires !

Capricorne

23 décembre – 20 janvier

Bon, it’s not the madness ! Vous êtes sur un scooter qui va trop vite pour vous, et vous êtes sur une route pleine de nids de poule. Sentimentalement, c’est le désert de Gobi. Célibataires, vous allez rencontrer une nouvelle personne, tout va bien se passer, c’est la personne parfaite pour vous… Et puis en fait non, elle ne sera pas intéressée… Je suis désolé. La bonne nouvelle, c’est l’énergie créatrice que cela va vous inspirer.

Verseau

21 janvier – 19 février

Vous allez faire des projets d’avenir avec votre flamme jumelle. Cela amène à des conflits de couple ou au travail, ou pour les célibataires une dispute avec votre chien. D’après ma boule, vous avez tort ! Remettez-vous donc en question par pitié. Les couples de Verseau, vous avez tous les deux tort ! Côté finances, vous devriez jouer au loto à partir de la seconde moitié du mois. Parce que je vois une belle rencontre en milieu bar-tabesque.

Poissons

20 février – 20 mars

Vous n’êtes pas les rois ni les reines de la communication. C’est un véritable fléau pour ceux qui ont eu la chance de se mettre en couple. Plongez dans votre deep yourself pour savoir enfin ce que vous voulez et exprimez-le enfin à votre partenaire. Quitte à vous rendre compte qu’iel est un·e naze et ne correspond pas à vos envies, mais bougez-vous un peu bordel ! Côté santé vous allez un peu tousser mais c’est juste le stress.

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Joyeux anniversaire ma Juliette, merci d’être ma meilleure amie !

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Vive la mer, vive le soleil, vive la vie !

Bon anniversaire papa ! - MTC

Chère Laëtitia, tu attends une petite fille.

En avril ne te découvre pas d’un fil et en mai fais ce qu’il te plaît !

34 Avril 2024 LES BONNES ANNONCES
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