Le Bonbon - EST - Novembre 2024

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PARIS

Modùle : Marine

Photographe : Yona Romet

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LE BON ÉDITO

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benjamin.h@lebonbon.fr

TĂ©l. : 06 20 23 54 49

TĂ©l. : 01 48 78 15 64

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Non mais sĂ©rieusement, quel est le crĂ©tin qui a inventĂ© le lundi ? Qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tĂȘte pour avoir une idĂ©e aussi dĂ©bile ? Un jour, il s’est levĂ© et s’est dit : « Tiens, pourquoi ne pas crĂ©er une journĂ©e pourrie, une journĂ©e oĂč l’on tire la tronche et oĂč l’on maudit la sonnerie de son rĂ©veil ? »

Franchement, j’aimerais bien tomber sur ce type pour lui poser quelques questions. Mais impossible de retrouver sa trace, il a sĂ»rement dĂ» se planquer dans une grotte ou une petite cabane dans la forĂȘt, conscient aprĂšs coup de la stupiditĂ© de son invention.

Parce que je ne sais pas pour vous, mais vous devriez voir la tronche de mes collĂšgues le lundi matin au bureau ! C’est le festival de la tĂȘte enfarinĂ©e ! Devant la machine à cafĂ©, on se soutient : « Alors, ça va, collĂšgue ?

– Oui, oui, comme un lundi. – Oui, moi aussi, comme un lundi... », l’expression se suffit à elle-mĂȘme.

Pour le bien-ĂȘtre de mes camarades – voire de l’HumanitĂ© –, il faudrait franchement supprimer ce jour de la semaine, ou le remplacer par un autre dimanche.

En tout cas, quel que soit le jour, si vous tenez un exemplaire du Bonbon entre vos mains, sachez que nous faisons l'impossible pour transformer votre semaine en un long et beau week-end... (Ah, tiens, pendant que j’y pense, celui qui a inventĂ© le week-end mĂ©rite bien une mĂ©daille, non ?)

€  Mikado

le bon timing

le bon café

le bon livre

les bons comedy clubs

le bon atelier

la bonne marque

la bonne expo

la bonne inspi

la bonne étoile

la bonne enquĂȘte

le bon astro

les

Osez, osez JosĂ©phine !

Une librairie pas comme les autres

Paris, capitale de l’humour !

Quand l’art rencontre la tasse

Quand luxe rime avec éthique

Portraits de famille

Les coups de cƓur culturels

Patrick Watson, maestro de la mélancolie

Cabarets parisiens, les secrets d’un succĂšs pĂ©renne

Horoscope Novembre 2024

Portraits instantanés

Mon mood burgundy

On découvre les pépites dansées de la région

De l’Essonne aux Hauts-de-Seine en passant par la Seine-Saint-Denis et Paris, c’est toute l’Île-de-France qui se met en mouvement avec la 3e Ă©dition de Playground. Rendez-vous incontournable des RCI93, il rĂ©unit petit·es et grand·es autour de la danse, avec au programme des spectacles, des ateliers, des bals, des rencontres


Playground #3

Du 9 au 30 novembre 2024 Plus d’infos sur rencontreschoregraphiques.com

On navigue vers le futur au Musée de la Marine

DĂ©fis environnementaux, innovations techniques, vitesse et performance
 À quoi ressemblera la course au large de demain ? Le 28 novembre, le MusĂ©e national de la Marine propose une nocturne exceptionnelle avec dĂ©bats, performances artistiques, ateliers, un bar Ă©phĂ©mĂšre et un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  l’exposition temporaire En solitaire autour du monde.

Contre soirée

MusĂ©e national de la Marine de Paris 17, place du TrocadĂ©ro et du 11 Novembre – 16e

Jeudi 28 novembre 2024 de 19h Ă  23h Gratuit pour les -26 ans

On s’émerveille devant les Ɠuvres de Paris Photo

Rendez-vous des artistes, collectionneurs et amateurs de photographie, Paris Photo s’expose sous les verriĂšres du Grand Palais pour une 27e Ă©dition. Quatre jours de foire entiĂšrement dĂ©diĂ©s Ă  la photographie avec des Ɠuvres historiques et contemporaines, des artistes Ă©mergents et reconnus de la scĂšne internationale, des performances et bien plus encore.

Paris Photo

Grand Palais – 8e

Du 7 au 10 novembre 2024 · parisphoto.com

YUMÉ

Osez, osez JosĂ©phine !

Planque gourmande et rĂ©tro-chic situĂ©e juste en face de la Fondation Pinault, le CafĂ© JosĂ©phine fait vibrer la verdoyante place des Deux-Écus depuis trois ans. On y dĂ©guste une cuisine française traditionnelle dans une ambiance glamour inspirĂ©e de deux JosĂ©phine iconiques. Et bonne nouvelle : la carte se refait une beautĂ© cet automne !

D’un cĂŽtĂ©, on retrouve une ambiance inspirĂ©e de JosĂ©phine de Beauharnais : parquet en point de Hongrie, canapĂ©s en velours profonds, bouquets de pivoines majestueux, le tout baignĂ© dans une lumiĂšre tamisĂ©e qui invite Ă  la dĂ©tente. Chaque dĂ©tail respire le raffinement, rappelant les salons chics d’une autre Ă©poque. De l’autre cĂŽtĂ©, clin d’Ɠil Ă  JosĂ©phine Baker avec un bar à cocktails façon speakeasy, sol en damier noir et blanc, cave à vin apparente et un grand comptoir surmontĂ© d’une pompe Ă  biĂšre en cuivre.

À la carte, des incontournables comme la soupe à l’oignon gratinĂ©e, le tartare de bƓuf, ou l’Ɠuf en meurette et ses mouillettes.

Le soir, la cuisine prend une tournure plus raffinĂ©e avec les tagliatelle Ă  la truffe, asperges vertes caramĂ©lisĂ©es ; la tentacule de poulpe snakĂ©e, linguine sauce crustacĂ© et parmesan ; ou encore le magret de canard rĂŽti au miel de chĂątaigne, poĂȘlĂ©e de fĂšves. Le chef creusois, Thery Blanc, prend plaisir depuis un an Ă  surprendre avec des touches d’exotisme, comme ce steak de thon mi-cuit au sĂ©same noir, sauce wasabi et poĂȘlĂ©e de lĂ©gumes croquants.

Le week-end, place au brunch buffet Ă  volontĂ© (38€) qui dĂ©borde de bonnes choses Ă  se mettre sous la dent. Au menu ? Blanquette de veau, poisson frais, tataki de bƓuf, saumon Gravlax maison, et salades pimpantes. Le tout accompagnĂ© d’une orgie de fromages

de la Fromagerie de Paris (meilleur ouvrier de France) et de charcuterie, bien sĂ»r, avant de plonger dans le sucrĂ© avec une fontaine au chocolat, des mousses maison et autres douceurs. À chaque week-end son lot de surprises du chef, mais toujours faites maison et avec amour. Le soir, l’afterwork s’étire jusqu’à 21 h avec une belle sĂ©lection de tapas Ă  partager : calamars frits, billes d’aligot Ă  la truffe panĂ©es, houmous et caviar d’aubergine, planches de cochonnaille et fromages Ă  tomber. On profite pour l’occasion de liquides Ă  prix d’amis : pinte, Bacchus de vin, Spritz ou Mojito
 Ă  7€ seulement.

Pour finir sur une touche Ă  la fois rafraĂźchissante et dĂ©paysante, on pourra bientĂŽt se dĂ©lecter des crĂ©ations de Baltis, le glacier libanais du quartier, pour des boules glacĂ©es aux parfums qui sortent des sentiers battus. Que ce soit pour bruncher, se rĂ©galer avec un dĂ©licieux dĂźner ou trinquer avec ses copains, le Café JosĂ©phine est le genre de QG oĂč l’on revient toujours. On s’y retrouve ? € R.T.

CafĂ© JosĂ©phine 3, place des Deux-Écus – 1er

Brunch buffet Ă  volonté : 38€

Formule entrĂ©e-plat ou plat-dessert : 22€

Formule entrĂ©e+plat+dessert : 28€ cafe-josephineparis.fr paris.cafe.josephine

Une librairie pas comme les autres

Bienvenue Ă  la Librairie Rosicrucienne, l’une des plus vieilles boutiques Ă©sotĂ©riques de la capitale Ă  deux pas du Centre Pompidou. VĂ©ritable sanctuaire du savoir occulte depuis 1978, elle offre un large choix de livres, d’objets et de conseils autour de la philosophie, de l’ésotĂ©risme, de la spiritualitĂ© ou encore du bien-ĂȘtre.

Si vous ne la connaissez pas encore, voici une librairie qui mĂ©rite toute votre attention. EntiĂšrement rĂ©novĂ©e il y a quelques mois, elle propose un cadre chaleureux et Ă©lĂ©gant, bien loin de l’image sombre gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e aux lieux Ă©sotĂ©riques. Vous y trouverez des ouvrages sur toutes les grandes traditions, qu’elles soient orientales comme le bouddhisme, le yoga ou le soufisme, ou occidentales telles que la Rose-Croix, la thĂ©osophie et la kabbale. Les amateurs de philosophie y trouveront leur bonheur, avec des Ɠuvres des grands penseurs grecs cĂŽtoyant celles de contemporains comme FrĂ©dĂ©ric Lenoir ou Alexandre Jollien.

Chaque ouvrage est soigneusement sélectionné pour sa qualité, et les libraires sont là pour vous aider à trouver celui qui répondra à vos attentes.

« Le bien-ĂȘtre est le fruit d’une harmonie entre le corps et l’esprit », nous explique l’un d'eux, et cela se reflĂšte dans leur sĂ©lection,

qui inclut des livres sur les huiles essentielles, l’homĂ©opathie, la gestion du stress, l’art de mĂ©diter ou encore l’alchimie spirituelle.

VĂ©ritable cabinet de curiositĂ©s, la boutique rassemble tout un tas d’objets de qualitĂ© si vous vous intĂ©ressez aux arts divinatoires : tarots, oracles, boules de cristal et pendules de radiesthĂ©sie. À l’approche de NoĂ«l, c’est aussi l’endroit idĂ©al pour prĂ©parer vos cadeaux : livres, bougies, statuettes, amulettes Ă©gyptiennes, arbres de vie, bijoux en pierres naturelles et encens. Vous serez d’ailleurs accueilli·e par un doux parfum de rose, grĂące aux fameux encens rosicruciens, fabriquĂ©s en Normandie selon une formule ancienne et naturelle, conservĂ©e secrĂšte jusqu’à nos jours. D’autres encens indiens, japonais ou amĂ©rindiens y sont Ă©galement proposĂ©s, et mĂȘme des encens sans fumĂ©e !

RĂ©guliĂšrement, la librairie organise des confĂ©rences. La prochaine aura pour thĂšme “SantĂ© et gestion des Ă©motions” et sera prĂ©sentĂ©e par le docteur Jocelyne Louyot, le 28 novembre Ă  19h. EntrĂ©e libre. € A.C.

Librairie Rosicrucienne

199 bis, rue Saint-Martin – 3e TĂ©l. : 01 44 54 38 50

Du mar. au sam. de 10h30 Ă  14h et de 15h Ă  19h drc.fr

Paris, capitale de l’humour !

Le Barakiff

Au Bar Ă  Mines, non seulement vous trouverez des pintes et des cocktails Ă  prix d’ami, mais aussi un comedy club qui vaut le dĂ©tour. Avec le Barakiff, on retrouve des humoristes sĂ©lectionné·es avec soin, qui dĂ©filent chacun·e devant nos yeux pour 7 minutes chrono de dĂ©lire. Promis, le kiff est absolument garanti !

Bar Ă  Mines

64, rue de Charenton – 12e

Prochaines dates : les jeudis 7 et 28 novembre 2024

Entrée à prix libre

lebarakiff

KO Comedy Club

« Le seul KO qui vous fait du bien ! »

Entre humoristes de la scĂšne locale et nationale, talents Ă©mergents et artistes confirmé·es, au Fluctuat, le KO Comedy Club nous sert les meilleures punchlines de la capitale. Une fois sur le ring, les artistes n’ont qu’un seul but : vous mettre un KO de rire. Et attention, ici, tous les fous rires sont permis !

Fluctuat

74, quai des Orfùvres – 1er

Prochaines dates : les jeudis 7 et 21 novembre 2024 · Entrée gratuite ko_comedy_club

On dit que novembre est le pire mois de l’annĂ©e. Alors pour contrer ces idĂ©es moroses et mettre un peu de peps dans votre quotidien, voici 4 comedy clubs parisiens qui vont bien faire travailler vos zygomatiques. €  M.S.

Kube Comedy Club

Au cƓur du Kube HĂŽtel dans le 18e, une nouvelle destination du rire vient d’éclore. Chaque semaine, la scĂšne s’anime avec les meilleurs humoristes du moment. Au programme ? Des soirĂ©es pleines de fous rires dans une salle intimiste, pour la modique somme de 14€, avec des talents Ă©mergents et confirmĂ©s. Attention, la salle est petite et affiche souvent complet. Soyez prĂ©voyants les Bonbecs !

Kube Hîtel Paris 1, passage Ruelle – 18e

Tous les jeudis et samedis Ă  20h30

Tarif : 14€ · kubecomedyclub

Montmartre Comedy Club

Tous les samedis du mois, les rires rĂ©sonnent sur la butte avec le Montmartre Comedy Club. NichĂ© au sous-sol du bistrot-bar de quartier Au Soleil de la Butte, on y voit dĂ©filer les plus belles pĂ©pites qui feront l’humour de demain. L’ambiance est toujours chaleureuse, les prix sont abordables, les artistes sont tordants
 En bref, il y a tout ce qu’il faut pour passer une bonne soirĂ©e !

Le Soleil de la Butte 32, rue Muller – 18e

Tous les samedis à 21h30 Entrée à prix libre montmartrecomedyclub

Depuis 2018, le concept du CĂ©ramicafĂ© se popularise Ă  Paris. À l’origine de ce projet, GeneviĂšve Landmann a su imaginer un espace hors du temps oĂč laisser parler sa crĂ©ativitĂ© tout en sauvegardant l’esprit cafĂ©, un incontournable du mode de vie parisien.

Quand l’art rencontre la tasse

DerriĂšre la vitrine bleu pastel du CĂ©ramicafĂ©, l’ambiance est paisible. Tandis que les serveuses prĂ©parent les expressos, les client·es font face aux Ă©tagĂšres boisĂ©es sur lesquelles s’empilent les bouteilles de peinture et la vaisselle en cĂ©ramique. Bol, mug, assiette, porte-savon, vase
 chacun·e tente de choisir ce sur quoi il va laisser Ă©clater son talent. À elleux ensuite de dĂ©corer leur piĂšce avec les couleurs, les formes et les techniques de leur choix, et de faire de cet atelier un souvenir singulier. « C’est presque de la thĂ©rapie par l’art », songe GeneviĂšve, fondatrice des lieux.

L’idĂ©e de crĂ©er le cafĂ© germe dans l’esprit de GeneviĂšve en Allemagne. Durant cette annĂ©e et demie passĂ©e à Francfort, elle dĂ©couvre le Feierabend, une culture de l’aprĂšs-travail qui consiste à finir tĂŽt, vers 16h, pour « s’adonner Ă  toutes formes de loisirs ». Elle tombe alors amoureuse de la peinture sur cĂ©ramique, un art mĂ©connu en France qu’elle regrette de ne pas retrouver lors de son retour Ă  Paris. « Aucun lieu ne permettait d’en faire, ou alors de maniĂšre trop acadĂ©mique, nĂ©cessitant une rĂ©servation

hebdomadaire, et bien sĂ»r, coĂ»tant les yeux de la tĂȘte. » Fin 2018, elle lance ainsi le premier cafĂ© dĂ©diĂ© Ă  la cĂ©ramique de Paris, un projet qu’elle attribue en partie à « l’alignement des planĂštes ».

Il aura fallu attendre quelque temps avant de gagner le cƓur des Parisien·nes, mais CĂ©ramicafĂ© GeneviĂšve compte aujourd’hui quatre adresses Ă  Paris, dans le 3e, le 11e, le 14e et le 17e. On s’y essaye Ă  la peinture sur cĂ©ramique, au modelage, Ă  la poterie ou encore au Kintsugi, un art japonais qui consiste Ă  rĂ©parer des objets avec de l’or. Les client·es, conseillé·es par le personnel, disposent d’1h30 pour peindre, crĂ©er et discuter dans une atmosphĂšre « hors du temps », qui « dĂ©connecte, presque comme du sport », souligne GeneviĂšve. Les Ɠuvres sont ensuite rĂ©cupĂ©rĂ©es

une semaine plus tard, aprĂšs cuisson. Pour accompagner cette pause crĂ©ative, CĂ©ramicafĂ© GeneviĂšve propose des boissons chaudes ou froides, quelques pĂątisseries mais aussi des formules supplĂ©ment food : petitdĂ©jeuner pour 37,90€, apĂ©ro pour 44,90€ ou encore brunch pour 59,90€, atelier inclus. La carte est concoctĂ©e avec soin par la cheffe StĂ©phanie Guillemette, avec des produits de saison, et ça c’est vraiment canon.

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CĂ©ramicafĂ© GeneviĂšve 327, rue Saint-Martin – 3e 6, rue Saint-Bernard – 11e 42, rue Raymond-Losserand – 14e 61, rue la Condamine – 17e Ouvert du mardi au dimanche ceramicafe-genevieve.fr ceramicafegenevieve

Quand luxe rime avec éthique

C’est la nouveautĂ© mode à Paris ! Hast, marque française pour hommes reconnue pour son engagement envers la mode responsable, ouvre une nouvelle boutique à Paris. L’occasion d’y dĂ©couvrir sa collection capsule inĂ©dite, disponible en Ă©dition limitĂ©e, en collab’ avec Nona Source.

Hast inaugure cet automne une nouvelle boutique au cƓur du quartier vibrant de Charonne, vĂ©ritable carrefour des crĂ©ateurs, cet automne. Il s’agit de sa cinquiĂšme boutique, et la quatriĂšme dans la capitale. Conçu comme un vĂ©ritable Ă©crin par l’architecte Quentin de Bourgues, ce nouvel espace se distingue par son design contemporain et des matĂ©riaux nobles tels que le chĂȘne et le terrazzo, crĂ©ant une atmosphĂšre chaleureuse Ă  l’image de la marque.

Ce lancement marque un moment important pour Hast, qui enchaĂźne les projets en s’associant notamment Ă  Nona Source, une plateforme de revalorisation des surplus des grandes maisons de luxe soutenue par LVMH, pour une collection capsule inĂ©dite et en Ă©dition limitĂ©e. En s’unissant avec Nona Source, la marque française invite ses clients Ă  faire des choix Ă©clairĂ©s, prouvant que luxe et Ă©thique peuvent parfaitement cohabiter.

Depuis ses dĂ©buts, Hast se distingue par des piĂšces de haute qualitĂ© Ă  des prix accessibles, et s’engage aujourd’hui Ă  promouvoir une mode Ă  la fois esthĂ©tique et plus responsable.

ComposĂ©e de sept piĂšces uniques, cette capsule met en avant des tissus d’exception tout en jouant la carte de la durabilitĂ©. Tweed de laine natĂ©, grain de poudre en laine, cady de laine et soie
 Chaque matiĂšre est soigneusement sĂ©lectionnĂ©e pour sa beautĂ© et sa qualitĂ©. L’alliance de ces textiles luxueux avec le savoir-faire de Hast donne naissance Ă  des crĂ©ations qui allient chic intemporel et esprit moderne, offrant des piĂšces Ă  la fois Ă©lĂ©gantes et faciles Ă  porter.

La collection inclut tous les indispensables du vestiaire masculin, tels que le pantalon, la veste, le manteau et la chemise, toujours avec des coupes ultra travaillées et un souci du détail cher à la marque parisienne. Elle sera disponible à partir du 6 novembre, sur le site de Hast ainsi que dans les boutiques à Paris et à Lyon. € A.C.

Hast Paris

38, rue de Charonne – 11e hastparis.com · hastparis

Portraits de famille

Portraitiste sans Ă©gal, Tina Barney capture depuis les annĂ©es 1970 la complexitĂ© des liens familiaux. Jusqu’au 19 janvier 2025, la photographe amĂ©ricaine est mise à l’honneur au Jeu de Paume dans le cadre de la mĂ©morable exposition Family Ties.

Des couleurs Ă©clatantes, des contrastes saisissants, un tas d’objets en arriĂšre-plan


Dans son travail, la photographe Tina Barney n’est pas du genre Ă  jouer la carte du minimalisme. Des clichĂ©s chargĂ©s – d’humains, de mobilier, de sens – devenus la patte unique d’une artiste tout aussi singuliĂšre. Appareil à la main, elle est celle qui a osĂ© pĂ©nĂ©trer les foyers de dizaines de mĂ©nages pour figer les histoires de famille et leur complexitĂ© sur papier glacĂ©. Depuis le 28 septembre et jusqu’au 19 janvier 2025, Tina Barney est mise Ă  l’honneur au Jeu de Paume dans le cadre de l’exposition Family Ties (“liens familiaux”).

Dans un salon, une salle de bain, une cuisine au moment du petit-dĂ©jeuner, Ă  un mariage, une cĂ©lĂ©bration de NoĂ«l, une fĂȘte de famille, durant les moments de deuil aussi, Tina Barney invite quiconque observe ses photos Ă  rejoindre le moment et les personnalitĂ©s mises en lumiĂšre. Entre la fin des annĂ©es

1970 oĂč elle photographie sa propre famille, et les annĂ©es 1980 et 1990 oĂč elle s’ouvre à un monde plus vaste que les milieux aisĂ©s de la cĂŽte est amĂ©ricaine, Tina Barney pĂ©nĂštre dans les profondeurs de l’intimitĂ© des familles, notamment issues de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie europĂ©enne.

Évoluant avec la mĂȘme chronologie que celle qui s’est opĂ©rĂ©e dans le travail de la photographe, l’exposition amĂšne progressivement ses visiteurs vers cette volontĂ©, Ă  la fin des annĂ©es 1990, de « mettre moins de monde dans [ses] images ». Un critĂšre ne change cependant pas : la prĂ©cision desdites images. Cette nettetĂ© et ce sens du dĂ©tail qui marquent l’esprit Ă  la premiĂšre vision du travail de Barney continuent d’alimenter les plus rĂ©cents de ses clichĂ©s. À travers son art, Tina Barney souhaitait ouvrir les portes des diffĂ©rents foyers photographiĂ©s Ă  celles et ceux qui les regarderaient, mais aussi permettre de « s’interroger sur soi-mĂȘme ou sur l’histoire de sa vie ». Le pari est pleinement rĂ©ussi. € L.G.

Tina Barney, Family Ties Jeu de Paume

1, place de la Concorde – 1er Jusqu’au 19 janvier 2025

The Daughters, 2002 © Tina Barney

Les de cƓurcoupsculturels

.wave de Twenty

Pour son premier EP, le rappeur parisien

Twenty nous livre une vĂ©ritable introspection en abordant des thĂ©matiques un brin mĂ©lancoliques, comme ses amours, ses dĂ©ceptions et ses angoisses, le tout portĂ© par des mĂ©lodies dansantes et hypnotisantes au style “new gen” qui nous plongent au cƓur de ses dĂ©ambulations nocturnes. S’en dĂ©gage une atmosphĂšre nĂ©buleuse, parfois cryptique mais toujours Ă©mouvante, soutenue par plĂ©thore de rĂ©fĂ©rences pop qui crĂ©ent un tableau intriguant et envoĂ»tant qu’on ne se lasse pas d’écouter.

Sorti le 2 novembre 2024

Un roman à succÚs sur papier recyclé de Simon Drouard et Vianney Louvet

Quand deux jeunes auteurs en manque de confiance se rĂ©unissent pour Ă©crire un livre, ça donne un roman complĂštement absurde qui nous fait hurler de rire. Des mille prĂ©faces aux annexes sans fin en passant par des chapitres sans queue ni tĂȘte, on passe un moment absolument dĂ©licieux. Un ouvrage assez magique, oĂč l’intrigue n’a que trĂšs peu d’intĂ©rĂȘt, certes, mais oĂč le second degrĂ© rĂšgne en maĂźtre, jouant avec les mots aussi bien qu’avec les typos, sans se prendre la tĂȘte. Et honnĂȘtement, ça fait un bien fou.

Éditions La Tengo

En novembre, les nouveautĂ©s se multiplient pour nous faire rire, nous faire danser, nous rĂ©galer ou nous fasciner. De la musique Ă  la littĂ©rature en passant par la gastronomie et l’enquĂȘte, on dĂ©couvre des regards tantĂŽt lĂ©gers, tantĂŽt engagĂ©s, sur le monde, les sentiments, ou encore la famille.

C’est le Zodiaque qui vous parle sur Netflix

Dans cette sĂ©rie documentaire glaçante, la plateforme de streaming revient sur l’une des affaires qui a le plus bouleversĂ© les États-Unis (si ce n’est le monde) : le tueur du Zodiaque. Indices et tĂ©moignages se succĂšdent pour tenter de lever le voile et de percer le mythe de ce glaçant tueur en sĂ©rie. EnquĂȘteurs, proches des victimes ou encore du suspect numĂ©ro 1, Arthur Leigh Allen, les 3 Ă©pisodes nous plongent dans cette tempĂȘte mĂ©diatique et criminelle mystĂ©rieuse, qui continue de fasciner prĂšs de 60 ans aprĂšs


Sorti le novembre 2024

Grandmas Project de Jonas Parienté

Bien plus qu’un Ă©niĂšme livre de cuisine, c’est un voyage gustatif et Ă©motionnel que nous offre Jonas ParientĂ©. Dans un livre plein d’humanitĂ© et de gourmandise, il nous prĂ©sente des grand-mĂšres du monde entier, leurs histoires folles, et leurs recettes toujours hyper rĂ©confortantes. Du Mahjouba de Takia au Zenkol de Nada Ă  la la Chicken pie de Nan en passant par le Sindhi kadhi de Nani, on dĂ©couvre des recettes venues des quatre coins du monde, transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, pour notre plus grand plaisir !

Éditions Hachette Cuisine

On le dirait touchĂ© par la grĂące. Si le gĂ©nie de Patrick Watson en Ă©meut plus d’un depuis des dĂ©cennies, le QuĂ©bĂ©cois quadra à la joie de vivre communicative reste humble. Car l’un des artistes francophones les plus Ă©coutĂ©s sur la planĂšte – un succĂšs qu’il doit notamment au super tube “Je te laisserai des mots” – vit pour les rencontres, les talents bruts et passionnĂ©s, les instants suspendus dans le temps, les discussions qui n’en finissent plus, les longues promenades en forĂȘt. Le virtuose d’une musique parfois mĂ©lancolique, toujours magique, donne des frissons. Car quand Patrick Watson s’installe derriĂšre son piano, c’est le temps qui s’arrĂȘte autour de lui. Rencontre.

© Lawrence Fafard

Patrick Watson, maestro de la mélancolie

J’aimerais qu’on commence en abordant “Silencio”, cette superbe chanson avec November Ultra dans laquelle tu contes tes 3 mois de silence forcĂ©. Et comme tout bon moulin Ă  paroles, le silence, ça m’intĂ©resse beaucoup. Tu me racontes ?

Quand tu parles trop, le silence est super dur. J’ai eu trois mois de silence forcĂ© il y a deux ans, ma voix Ă©tait paralysĂ©e, j’ai cru que je ne la retrouverais jamais, j’étais obligĂ© d’écrire tout ce que je voulais dire et je me demandais Ă  qui c’était rĂ©ellement adressĂ©. Est-ce que les personnes qui m’entourent veulent vraiment savoir ça, est-ce qu’elles en ont quelque chose Ă  faire, ou est-ce que j’ai surtout envie de m’entendre le dire ?

J’ai remarquĂ© qu’au moins 60% de ce que je m’apprĂȘtais Ă  dire dans une interaction sociale Ă©tait Ă©goĂŻste. L’autre chose dont je me suis rendu compte, c’est que celui qui ne dit rien a toutes ses cartes dans ses poches et celui qui parle les met sur la table. C’est une question de vulnĂ©rabilitĂ©.

Tu as vĂ©cu les bienfaits d’une retraite spirituelle silencieuse en quelque sorte. C’était super ! Si j’avais Ă©tĂ© plus jeune j’aurais Ă©tĂ© terrifiĂ©, parce que j’ai une carriĂšre grĂące Ă  ma voix, j’ai fait beaucoup de concerts, j’ai chantĂ© “To Build A Home” et “Je te laisserai des mots” des millions de fois, et j’aime ça, mais si je ne le faisais plus, ce ne serait pas la fin du monde car j’aurais toujours le piano. Il y a mĂȘme une partie de moi qui s’est dit : « Super, je n’ai plus besoin d’ĂȘtre chanteur, high five ! »

À la place, je gagnerais beaucoup moins d’argent, mais je serais dans les bois en train de faire de la musique instrumentale, tu vois ce que je veux dire ? Être chanteur, c’est trĂšs diffĂ©rent, tu dois ĂȘtre tout le temps conscient des autres et faire de ton mieux pour ne pas prendre trop de place
 J’ai rĂ©alisĂ© qu’il y a du bon et du mauvais lĂ -dedans. Le seul moment oĂč j’ai Ă©tĂ© vraiment triste, c’est quand un ami jouait un soir devant 12 personnes dans un petit bar à MontrĂ©al et que je ne pouvais pas chanter avec lui. C’est la seule fois oĂč ça m’a vraiment brisĂ© le cƓur. Pas les grands concerts, mais ces petits moments de vie oĂč j’improvise, oĂč je m’amuse et je me sens libre, ces petits shows bizarres oĂč personne ne sait qui tu es et tu t’assois et tu joues au piano


« Le calme, c’est une cĂ©lĂ©bration »

C’est quoi ton rapport au silence ?

J’ai un esprit trĂšs bruyant. J’ai grandi en marchant dans les bois Ă©tant enfant, et mon endroit prĂ©fĂ©rĂ© au monde c’est marcher sur des voies ferrĂ©es aprĂšs avoir fumĂ© un joint. Ce sont mes souvenirs prĂ©fĂ©rĂ©s. J’y ai appris que le silence n’est pas calme. Ce que je dĂ©teste dans la maniĂšre dont les gens interprĂštent le calme ou le silence, c’est qu’ils trouvent cela triste, mais c’est une impression trĂšs simpliste du monde. C’est comme penser qu’une chanson est triste parce qu’elle est calme, c’est un manque d’intelligence Ă©motionnelle. Le calme, c’est

LA BONNE ÉTOILE

une cĂ©lĂ©bration. On y entend beaucoup de choses merveilleuses, il y a beaucoup de vie dans le silence. Ma chanson “Lighthouse” est trĂšs calme, mais c’est la plus festive que j’ai écrite. Elle parle de marcher dans les bois, de regarder entre les arbres et de suivre un sentiment chaleureux et bienveillant. Quand j’y pense, j’ai dĂ» Ă©crire au maximum deux ou trois chansons tristes dans ma carriĂšre : “To Build A Home” et “Broken”. C’est tout.

Et le (super)pouvoir du silence ?

Si on regarde les images du cerveau d’une personne qui prie, qui mĂ©dite ou qui fait du yoga, on voit que le cortex liĂ© Ă  l’identitĂ© et à la conscience de soi se dĂ©connecte complĂštement. Ça signifie qu’à ce moment-lĂ , elle ne porte plus le poids d’elle-mĂȘme, elle devient une partie de quelque chose d’autre, et c’est un sentiment bien plus lĂ©ger que celui d’ĂȘtre responsable de ses pensĂ©es et de ses interactions. C’est ça, le silence : au mieux, tu disparais et tu coexistes avec toutes les petites choses qui bougent autour, et c’est un sentiment d’extase. Certains trouvent ça dans la priĂšre, moi je l’ai trouvĂ© quand je marchais sur ces voies ferrĂ©es, enfant.

De nombreux chanteurs qui ont une carriÚre comme la tienne finissent par se lasser de leur voix.

C’est mon cas. Si je suis vraiment honnĂȘte, je ne l’aime plus, je l’ai assez entendue. Je ne sais pas si c’est le timbre ou autre chose
 Au bout d’un moment, le timbre de ta voix impose des limites sur les types de textes que tu peux explorer, les langages, les thĂšmes ou la musique. Alors je fais beaucoup de travail pour la rĂ©inventer, et je pense que “Silencio” est un trĂšs bon exemple, la façon dont je chante le couplet est totalement diffĂ©rente de ma maniĂšre habituelle de chanter. C’est trĂšs inspirĂ© du hip-hop, c’est rapide, c’est drĂŽle et c’est comme un monde Ă  part ; il m’a fallu des annĂ©es pour pratiquer et trouver un flow qui ne soit ni bas de gamme ni ridicule pour que je puisse le faire. “Silencio” est le fruit de ce travail. Si tu veux vraiment ĂȘtre influencĂ©

par quelque chose, il faut du temps, il faut que ce soit dans tes tripes. Je parlais de cette chanson avec Nova, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, quand je pense à tous les artistes incroyables avec qui j’ai joué  MĂȘme en étant juste pianiste pour eux, j’étais heureux.

Tu as un penchant pour les jolies voix en tout cas. Ce que je recherche, c’est la façon dont les mots rĂ©sonnent. La premiĂšre fois que j’ai entendu ma propre voix, je bossais comme producteur sur le dernier album de Leonard Cohen. J’ai un rapport un peu Ă©trange Ă  Leonard Cohen, parce que ma mĂšre adorait ses chansons, mais quand j’étais jeune je n’aimais pas trop sa musique. Donc lĂ , je me suis retrouvĂ© avec ses dĂ©mos, ses vocaux seuls, sans musique, et chaque mot pesait une tonne, sans avoir besoin de batterie ou d’autre chose. Ce qui fait un bon chanteur, c’est la maniĂšre dont il transmet les mots. Le timbre ou la technicitĂ© importent

© Nick Helderman

peu. Les voix que j’ai choisies, leurs mots ont un poids et ce poids est plus important que le ton de leur voix. Elles croient en ce qu’elles chantent. Je me sens incroyablement chanceux de pouvoir travailler avec des gens aussi talentueux. C’est merveilleux, et intimidant aussi.

Pourtant tu es aussi trĂšs talentueux. Oui, mais je viens d’une petite ville, je joue du piano et je chante depuis mes six ans. Je travaille 12 ou 14 heures par jour et je fais beaucoup de mauvaises chansons pour en sortir une seule bonne. Ma rigueur au travail est la seule raison qui fait que j’en sors quelque chose de qualitĂ©. Ce n’est pas une question de talent, c’est une question de travail acharnĂ©.

C’est le bon moment pour parler de ton processus de crĂ©ation : aller au bout du bout, mĂȘme si ça doit prendre des mois

ou des annĂ©es. Charlotte Cardin m’a dit que tu l’avais poussĂ©e dans ses retranchements, je crois qu’elle est traumatisĂ©e. Mon processus est celui-ci : peut importe ce qu’il faut faire pour terminer une chanson, on le fera. Parfois c’est mieux que ça se fasse vite, pour “Silencio” on n’avait pas beaucoup de temps, on l’a faite en une aprĂšs-midi et on l’a enregistrĂ©e le soir mĂȘme avec deux micros. Et puis il y a des chansons qui prennent 6 mois, 8 mois, ça dĂ©pend. Ça prend du temps de trouver la bonne intention et je suis trĂšs exigeant. La chanson “Oh Oh”, qui sera sur le prochain album, c’est la dixiĂšme version enregistrĂ©e en 12 ans, j’ai essayĂ© de la placer sur chaque disque et c’est la premiĂšre fois que j’y arrive. Pour te donner une autre idĂ©e, “Here Comes The River” m’a pris 10 ans. Pour revenir Ă  Charlotte Cardin, je l’adore, elle a une voix incroyable ! C’est vrai que les paroles de “Next To You” nous ont pris des mois, on a travaillĂ© trĂšs dur pour ajouter de la profondeur sans altĂ©rer l’aspect pop.

Ta musique est trĂšs visuelle et tu as composĂ© pour le cinĂ©ma, comme sur Perfect Days de Wim Wenders. Tu rĂȘves de vivre dans un film ? En gĂ©nĂ©ral, je n’ai pas l’occasion d’écouter beaucoup de musique parce que je passe mes journĂ©es Ă  en faire, alors je crĂ©e la bandeson dont je rĂȘve quand je pars me promener en quelque sorte. La musique instrumentale, les gens l’associent vite au cinĂ©ma, mais ça n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas. Et tu sais de qui c’est la faute ? Debussy ! Ses arrangements ont cassĂ© les habitudes de composition d’antan, il a introduit des arrangements visuels et a créé une nouvelle maniĂšre de penser la musique. C’est en partie à cause de lui que je suis comme ça, et l’autre raison c’est David Lynch. Quand j’étais petit je regardais des centaines d’heures de ses films, son sound design et la maniĂšre dont la musique interagit dans ses Ɠuvres, ça m’obsĂ©dait. Je ne serais pas l’artiste que je suis aujourd’hui sans lui.

€ Sarah Sirel

« Silencio » feat November Ultra DĂ©jĂ  disponible

Cabarets les secretsparisiens,d’un succĂšs pĂ©renne

Piliers de la vie nocturne parisienne, les cabarets attirent des spectateur·rices de tous horizons. Pour pĂ©renniser leur image de marque et faire perdurer cet art de la scĂšne, le renouvellement et l’innovation artistique sont la clĂ© du charme intemporel de ces lieux qui ne dorment jamais.

Ce sont des lieux singuliers, enchanteurs, qui parviennent Ă  laisser une trace indĂ©lĂ©bile dans l’esprit de celles et ceux qui s’y rendent. VĂ©ritable monde Ă  part oĂč le velours rouge cĂŽtoie les lustres Ă©tincelants, oĂč le prestige se confond avec l’intimitĂ©, et oĂč l’on vient applaudir une multitude d’arts performĂ©s dans de somptueux dĂ©cors, les cabarets fascinent autant qu’ils intriguent. « J’aime Ă  penser qu’ils sont semblables Ă  un Ă©crin oĂč l’on place ses bijoux les plus prĂ©cieux », confie Kathleen Tamisier, sociologue, autrice et ancienne Crazy Girl(1). Le Moulin Rouge, le Paradis Latin, le Crazy Horse, mais aussi la Nouvelle Eve ou le CĂ©sar Palace
 Les noms des plus grands cabarets parisiens sont connus de tous·tes et rĂ©sonnent Ă  l’international comme des hauts lieux de la fĂȘte, de la vie nocturne et de l’élĂ©gance Ă  la française.

Chaque année, les cabarets français attirent plus de 2,6 millions(2) de spectateur·ices. Mais derriÚre cet éclat se cache une réalité plus

complexe. En 2022, le groupe Accor prononce notamment la fermeture de l’emblĂ©matique Lido. En juin 2024, le cabaret Chez Michou(3), qui rythmait les nuits de Pigalle depuis 1956, a Ă©tĂ© contraint de fermer ses portes. Pourtant, l’intĂ©rĂȘt pour le monde du music-hall semble plus fort que jamais dans la capitale. Pour continuer de lever le rideau chaque soir et parvenir Ă  pĂ©renniser leur image de prestige, les cabarets mettent de nombreux moyens en place et Ɠuvrent quotidiennement Ă  la rĂ©invention de leurs spectacles et de leur offre.

Le cabaret, un univers aux mille et une vies

Si l’imaginaire commun projette le cabaret comme un lieu de spectacle oĂč s’enchaĂźnent des tableaux artistiques, il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. La signification du terme “cabaret” a largement Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es, et au Moyen Âge, ce dernier dĂ©signait un dĂ©bit de boissons, avec dĂ©jĂ  cette fonction sociale et cette atmosphĂšre conviviale. Ce n’est qu’à partir des XVIIe et XVIIIe siĂšcles que l’univers de la boisson rencontre celui de la reprĂ©sentation,

donnant ainsi naissance Ă  des lieux oĂč artistes, Ă©crivain·es et intellectuel·les se cĂŽtoient. Les établissements comme le Procope, le CafĂ© de la RĂ©gence, ou encore le Cabaret de la rue des FossĂ©s prĂ©cĂšdent alors les incontournables cabarets parisiens tels que le Paradis Latin créé en 1803 – plus ancien cabaret parisien toujours en fonction – puis reconstruit en 1889 aprĂšs un incendie, le Chat Noir en 1881, le Moulin Rouge en 1889, et plus tard, le Crazy Horse impulsĂ© par Alain Bernardin sur l’avenue George V, en 1951.

« On peut aller voir plusieurs cabarets dans la semaine, ce seront des expĂ©riences totalement diffĂ©rentes à chaque fois »

Bien que Paris soit rĂ©guliĂšrement mentionnĂ© comme l’épicentre du monde du spectacle en France, l’entiĂšretĂ© du pays est en rĂ©alitĂ©

concernĂ©e. À l’échelle nationale, on recense environ 260 cabarets, dont seulement une trentaine dans la capitale. À Bordeaux, l’Ange Bleu s’inscrit par exemple comme le plus grand cabaret français avec 1 200 places. À Kirrwiller, en Alsace, le Royal Palace peut accueillir jusqu’à 1000 personnes. « En rĂ©gion, les cabarets sont parfois les seules salles de spectacle et il y a une vraie crĂ©ation artistique », appuie Jean-Victor Clerico, directeur gĂ©nĂ©ral du Moulin Rouge qui vient tout juste de cĂ©lĂ©brer ses 135 ans.

L’authenticitĂ© au service de la modernitĂ©

Créer, se réinventer, se renouveler


Pour se pĂ©renniser et continuer de sĂ©duire le public, les trois grands cabarets parisiens sont formels : il faut rester fidĂšle Ă  ses origines en apportant un soupçon d’innovation.

« On doit garder ce que les gens veulent voir au Moulin Rouge, notamment le French Cancan. La modernitĂ© est au service de l’authenticité », explique Jean-Victor Clerico.

« On s’appuie sur les fondations et l’originalitĂ© du lieu créé par Bernardin, tout en modernisant

les numĂ©ros en y intĂ©grant, par exemple, de nouvelles technologies », ajoute Kathleen Tamisier. Dans la mĂȘme optique, le Paradis Latin a fait appel en 2019 au chorĂ©graphe et metteur en scĂšne Kamel Ouali pour crĂ©er L’Oiseau Paradis, une revue qui rĂ©interprĂšte l’esprit du cabaret de façon moderne : « Je me suis inspirĂ© de l’histoire du lieu en Ă©voquant NapolĂ©on et Gustave Eiffel, explique-t-il. Puis, j’ai voulu me servir des codes du cabaret pour les transposer Ă  l’énergie d’aujourd’hui, Ă  mon univers, et à tout ce que l’actualitĂ© me donne envie d’exploiter, comme l’écologie abordĂ©e dans l’un des tableaux ».

« Le

cabaret, c’est une parenthĂšse enchantĂ©e, joyeuse, festive et mĂȘme espiĂšgle »

Sans ĂȘtre en concurrence, les trois Ă©tablissements proposent des spectacles diffĂ©rents, complĂ©mentaires et en constante Ă©volution, rĂ©pondant aux exigences d’une clientĂšle aussi bien francilienne

Troupe
W Butler et K Ouali
©Alix
Malka

qu’internationale. « On peut aller voir plusieurs cabarets dans la semaine, ce seront des expĂ©riences totalement diffĂ©rentes à chaque fois », affirme JeanVictor Clerico. Plus classique, la revue Féérie, performĂ©e au Moulin Rouge depuis 2000, s’illustre comme la quintessence du cabaret traditionnel, bien qu’elle ait connu de nombreux changements en 24 ans. Sur scĂšne, une soixantaine de danseur·ses, d’imposants dĂ©cors et d’importants costumes en plumes constituent les quatre tableaux de ce spectacle incontournable.

Plus petit et intimiste, le Crazy Horse offre une performance exclusivement fĂ©minine dont la signature est « le corps nu qui bouge, la sensualitĂ© sans la moindre vulgarité », souligne Kathleen Tamisier. RĂ©solument moderne, le show use de nombreux jeux de lumiĂšre pour offrir un rĂ©sultat « trĂšs Ă©lĂ©gant et ultra contemporain ». Au Paradis Latin, les nouvelles technologies ont Ă©galement une place de choix. D’importants investissements ont Ă©tĂ© faits au niveau du son et de la lumiĂšre pour permettre cette « expĂ©rience ultime pour le spectateur » tant souhaitĂ©e par Walter Butler, propriĂ©taire des lieux. Dans un Ă©clectisme sans pareil mĂȘlant classicisme et modernitĂ©, L’Oiseau Paradis rĂ©invente notamment les dĂ©cors traditionnels grĂące à l’utilisation du virtuel sur des Ă©crans LED, tout en restant dĂ©vouĂ© aux coutumes du cabaret : « J’ai voulu prĂ©server la tradition du music-hall avec un French Cancan et un grand final en blanc, typique au Paradis Latin », explique Kamel Ouali.

Un univers en renouvellement constant

MalgrĂ© les dĂ©fis financiers et artistiques auxquels il doit faire face, le monde du cabaret a le vent en poupe. « Dans cette sociĂ©tĂ© qui est plutĂŽt uniformisĂ©e, on a besoin de glamour, de sortir de chez soi. Le cabaret, c’est une parenthĂšse enchantĂ©e, joyeuse, festive et mĂȘme espiĂšgle », confie Kathleen Tamisier. Gardant toujours une part de leur mystĂšre, le Moulin Rouge, le Paradis Latin et le Crazy Horse continuent de faire salle

comble. « Le cabaret aujourd’hui est Ă  la mode parce qu’il est incroyablement moderne », affirme Walter Butler.

En parallĂšle, la capitale voit quotidiennement Ă©merger de nouveaux cabarets, spectacles, et troupes apportant de la fraĂźcheur à cette discipline si singuliĂšre. « Il y a un intĂ©rĂȘt retrouvĂ© parce que c’est un domaine sans limite. On peut faire ce que l’on veut, de l’humour, du cirque, c’est un art trĂšs large », explique Jean-Victor Clerico.

Le rendre durable dans le temps, c’est aussi y initier les nouvelles gĂ©nĂ©rations. Depuis 2022, le Paradis Latin propose un second spectacle, Mon Premier Cabaret, Ă  destination du jeune public. « Les cabarets pour enfants, ça n’existait nulle part. C’est un spectacle familial oĂč les parents ne s’ennuient pas et les enfants s’éclatent », explique Kamel Ouali. Capables d’innover sans cesse, les cabarets parisiens parviennent continuellement à surprendre et émouvoir. « C’est un exercice extrĂȘmement difficile parce qu’il faut que ça tienne sans ĂȘtre un fourre-tout, sinon la magie n’opĂšre pas », complĂšte-t-il. Heureusement, cet univers unique n’est pas prĂšs de tirer sa rĂ©vĂ©rence, selon le metteur en scĂšne : « L’endroit oĂč l’on se sent le plus libre, c’est incontestablement dans un cabaret ».

(1) Nom donné aux danseuses du Crazy Horse

(2) Données du ministÚre de la Culture

(3) Le Lido a été transformé en salle de spectacle et Gad Elmaleh a racheté Chez Michou en octobre 2024

€ Texte : Lucie Guerra

Pour aller plus loin :

· Le Crazy Horse, dans l’intimitĂ© d’un cabaret de lĂ©gende, par Kathleen Tamisier aux Ă©ditions de L’Aube

· On ira tous au Paradis, par Walter Butler, édité par le Paradis Latin

· Cabaret, cabarets, par Lionel Richard, aux Ă©ditions L’Harmattan

Gémeaux

Bélier

Tu es dans une Ă©nergie de dualitĂ©. Je pourrais te l’expliquer de maniĂšre astro-psychologique, mais pour faire simple, t’es un peu relou·e. Étudier toutes les possibilitĂ©s c’est bien, mais il faut prendre une dĂ©cision. Sois conscient·e de la chance que tu as, et des choses que tu ne peux pas avoir.

Vous ĂȘtes comme un lapin pris entre deux voitures qui ne sait pas choisir un cĂŽtĂ©. Je vais mĂȘme vous dire plus, vous ĂȘtes incapables de rester au milieu. Vous tentez de vous faire Ă©craser par les deux au lieu de prendre une simple dĂ©cision qui vous rendrait la vie tellement plus fastoche. ArrĂȘtez d’ĂȘtre chiant·es !

Lion

Les signes du destin sont forts et vous mettent sur une piste qui crùve les yeux !

Seul·es vous refusez de la voir. Ne luttez pas, et vous savez trĂšs bien de quoi je parle
 Par souci d’équitĂ© avec les autres signes, je rajoute cette phrase inutile mais tout a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit au dĂ©but.

Novembre 2024

Taureau

LibĂšre-toi un peu de tes soucis financiers et professionnels, s’ils existent Ă©videmment. L’argent et le travail, ça va, ça vient, l’amour en revanche, est un cheval sauvage qui filoche entre les voitures de l’autoroute de votre vie. N’oubliez pas ce cĂ©lĂšbre adage tout juste improvisĂ©.

Cancer

Life commence to be boring. Il faut sortir de votre routine. Vous vous interdisez d’accĂ©der Ă  l’étape supĂ©rieure parce que vous avez peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur. Eh oui, tous les gens qui ont une belle vie ont pris un risque. C’est le moment, les astres sont avec vous, mais ils ne viendront pas vous rĂ©veiller le matin.

Vierge

Vous ĂȘtes trop souples, et non je ne parle pas qu’à celleux qui pratiquent la danse classique. Vous vous adaptez trop aux autres et ne pensez pas assez Ă  vous-mĂȘmes, c’est fĂącheux ! Prenez un peu de TPV (temps pour vous), sortez un peu “pĂ©ter dans la prairie” comme on dit en Finlande, vos proches comprendront, et vous le mĂ©ritez.

Balance

Je sens une Ă©nergie timide alors que dans votre cƓur, c’est Oppenheimer. J’aperçois Ă©galement une certaine forme de chance que vous semblez ne pas reconnaĂźtre comme signe du destin. Ça l’est pourtant, croyez-en ma fidĂšle boule. Je vois le chiffre 14, ne sĂ©chez pas l’école ce jour-lĂ , il va se passer un truc. Je sens que ça va ĂȘtre un jeudi


Sagittaire

Vous ĂȘtes enfin dans la plĂ©nitude. Je ne vois pas de grandes avancĂ©es dans votre vie ce mois-ci
 et si c’était ça le secret du bonheur ? En revanche, quand on n’avance pas, on s’amuse. Je vois des maracasses, des chupitos qui donnent la nausĂ©e, je vois des jeux d’argent et je vois des rires en cascade. Hasta la vista !

Verseau

Vous allez avoir de la chance. À une certaine Ă©poque, on aurait carrĂ©ment dit que des panzani vous sortent du sĂ©ant. Pour certain·es, ça va ĂȘtre un billet de 50 balles trouvĂ© dans la rue, pour d’autre l’amour vĂ©ritable qui va sonner Ă  la porte. Et faites attention, pour certain·es, ça peut commencer par une mauvaise surprise


Salut mes petites loutres ! On arrive dans le cƓur du zodiaque, la saison des Scorpion et des Sagittaire, les meilleurs d’entre nous, sauf quand ils sont insupportables. On va voir ce que ces énergies mal aimĂ©es des aficionados du ciel Ă©toilĂ© feront sur vos destins. Kiss € R.B.

Poissons

Scorpion

À quoi bon chercher midi à 14h ? Vous avez tout ! Amour, argent, santĂ©, je vois tout au beau fixe. J’ai mĂȘme envie de vous crĂ©er des problĂšmes tellement vous me rendez jaloux. Les nuages reviennent en dĂ©but d’annĂ©e, rien de grave, mais profitez de l’accalmie.

Capricorne

Vous diffusez tellement votre lumiĂšre que tout le monde a mal aux yeux. Les gens en ont plus qu’assez de votre gĂ©nĂ©rositĂ© d’apparat. Soyez plus vrai·es, soyez plus tendres, soyez vous-mĂȘmes, les gens s’aperçoivent que vous tryez so hard comme dirait Linkin Park. Et peut-ĂȘtre que courant dĂ©cembre, pour votre anniversaire, vous retrouverez la paix !

Vous vous noyez dans un verre d’eau. Ressaisissezvous. Prenez le temps d’observer l’environnement, de prĂ©parer votre plan de bataille, et en dĂ©cembre je vous retrouve dans ces pages avec le sourire et une maĂźtrise totale de votre vie. N’oubliez pas que Rambo, c’est vous !

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et quelques jours pour notre grand Franck Blanc !

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L’ARTISTE DU MOIS

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Bienvenue Marin ! ïżœïżœ

BEAU GRAND-FRÈRE

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Pour votre pacs Agathe et Léo

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PHOTO : DARIO CATELLANI.

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