Candidature de Bangor - Dynamisme des Bourgs Ruraux by L'atelier commun

Appel à candidatures «DYNAMISME DES BOURGS»

Février 2019

Commune de Bangor EPCI : Communauté de Communes de Belle-Île en mer

SOMMAIRE

TABLE DES MATIÈRES Le projet d’étude en quelques lignes ��1 Fiches d’identités ��2 Porteur de Projet Mobilisation de l’EPCI

Le centre-bourg de Bangor... ��3 ...au sein de Belle-Île ...à destination de tous les bellilois

Actions actuelles et antérieures : s’inscrire dans la continuité ��4 Une mairie engagée pour le maintien de l’activité Anticiper les faiblesses et consolider les fragilités Des prémices d’un projet de dynamisation à un projet global innovant

Une étude pour passer à l’action : maintenir et accueillir de manière durable et soutenable une diversité d’habitants dans le centre-bourg �� 7 Un centre-bourg à densifier et sécuriser Faire le lien entre enjeux, vision des élus et expertise habitante Une étude transversale pour répondre aux enjeux de demain

Pilotage et gouvernance de l’étude �� 11 Gouvernance, partenariats et modalités de pilotage : s’entourer de partenaires clés pour mener à bien l’étude Mobilisation de l’EPCI : une communauté de communes ressource au cœur du pilotage Modalités d’associations des acteurs du territoire Mutualisation et partage de l’étude aux autres collectivités et acteurs locaux : une étude modèle et transposable Éléments sur l’approche intégrée

Faisabilité du projet �� 14 Précision sur les moyens à mobiliser Calendrier envisagé Conditions de réussite Plan de financement prévisionnel

Annexes �� 15

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LE PROJET D’ÉTUDE EN QUELQUES LIGNES MAINTENIR ET ACCUEILLIR DE MANIÈRE DURABLE ET SOUTENABLE UNE DIVERSITÉ D’HABITANTS DANS LE CENTRE-BOURG DE BANGOR Cette candidature intervient dans un territoire particulier, à la fois rural et insulaire. La commune de Bangor, située au centre de Belle-Île en Mer, fait face à des singularités inhérentes à l’insularité qui entraînent à la fois richesses et faiblesses pour le territoire. La réflexion de la commune sur la dynamisation de son centre-bourg a débuté dans les années 90 lorsque les derniers commerces ont fermé : le bourg était sur le point de mourir. Les élus ont pris conscience que, sans volonté politique, la commune perdrait la vitalité de son centre. C’est dans ce contexte que de nombreuses actions ont émergé en faveur de la redynamisation. Aujourd’hui, des fragilités subsistent (commerces, services) et de nouveaux risques (spéculation foncière) viennent mettre en péril le fonctionnement du bourg. Les élus souhaitent anticiper les conséquences de ces fragilités et engager de nouveaux projets pour Bangor : Entrée du bourg de Bangor

Maintenir et accueillir de manière durable et soutenable une diversité d’habitants dans le centre-bourg. La commune a identifié cinq enjeux transversaux qui répondent aux fragilités du centre-bourg : • Réfléchir à l’offre de commerces et services en axant sur la proximité • Trouver des solutions pour offrir des logements abordables aux jeunes actifs et personnes âgées • Conforter et repenser les usages des espaces publics • Développer un centre-bourg performant écologiquement • Associer les Bangorins dans la co-construction des projets Par cet appel à candidature, la mairie souhaite se donner les moyens de mettre en œuvre une vision politique claire du devenir de son centre-bourg grâce à une ingénierie territoriale qui lui fait défaut. La première action entreprise dans cette optique est l’association innovante de la mairie avec “L’atelier Commun de Bangor”, équipe de 3 étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, qui a permis d’accorder la vision politique avec les demandes habitantes et ainsi co-construire sa réponse. Egalement, la commune a d’ores et déjà engagé une première action dans le projet global de redynamisation du centre-bourg : la Maison de la Nature. La réflexion se porte aujourd’hui sur un périmètre élargi qui permet de prendre en compte les cinq enjeux préalablement définis. Pour ce faire, la commune a besoin d’études concrètes qui aboutiront à des fiches action : • Une étude urbaine sur le périmètre du centre-bourg qui s’attache à repenser mobilités et espaces publics, en intégrant notamment la flexibilité saisonnière. Elle synthétise des études thématiques : - Un volet sur les commerces et services - Un volet sur le montage innovant d’opérations de logements - Un volet participation avec la co-conception (concepteurs, usagers, habitants…) du cœur d’îlot. Par ce dossier de candidature, les élus s’engagent dans la réussite de la dynamisation du centre-bourg en sollicitant les multiples partenaires qui lui permettront de passer à l’action. L’étude a vocation à identifier les porteurs potentiels de projet pour faciliter le passage à l’opérationnel via des fiches action.

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FICHES D’IDENTITÉS

Porteur de Projet Commune

Bangor (56)

Statut Administratif

Commune

Nombre d’habitants (INSEE 2016)

1014

Elu référent

Annaïck HUCHET

Fonction

Maire (depuis 2014)

Téléphone

02 97 31 84 06

Courriel

mairie.bangor@wanadoo.fr

Référent Technique

Nathalie VINCENT

Fonction

Secrétaire de Mairie

Téléphone

02 97 31 84 06

Courriel

sg.mairie.bangor@orange.fr

Mobilisation de l’EPCI EPCI

Communauté de Communes de Belle-Île en Mer

Statut Administratif

Communauté de Communes (EPCI)

Nombre d’habitants (INSEE 2015)

5387

Elu référent

Frédéric LE GARS

Fonction

Président

Téléphone

02 97 31 83 04

Courriel

accueil@ccbi.fr

Référent Technique

Christine ILLIAQUER GAILLAGUET

Fonction

Directrice Générale des Services et Chargée de mission de développement territorial

Téléphone

02 97 31 35 83 et 02 97 31 35 82

Courriel

christine-illiaquer@ccbi.fr et deveco@ccbi.fr

Florence

Modalité d’association de l’EPCI au projet page «Mobilisation de l’EPCI : une communauté de communes ressource au cœur du pilotage», page 12.

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LE CENTRE-BOURG DE BANGOR...

...au sein de Belle-Île Une commune rurale à Belle-Île

Bangor au sein de Belle-Île, une commune centrale

La commune de Bangor se situe sur l’île de Belle-Île en Mer dans le Morbihan. Elle fait partie d’une communauté de communes qui rassemble les quatre communes de l’île : Bangor, Locmaria, Sauzon et Le Palais. Plus largement, elle prend place au sein du Pays d’Auray. Sur une surface de 2500 hectares, Bangor est la seconde commune de l’île en termes de population (1014 habitants sur un total de 5387) et la première en termes de superficie. Cette place au sein de l’île est confortée par la position centrale du centre-bourg sur le territoire. Le tourisme est la première source d’activité à Belle-Île. L’île, qui possède de nombreux sites naturels protégés ainsi qu’un patrimoine important, attire près de 40 000 résidents l’été. A Bangor, l’offre hôtelière se situe à cinq kilomètres du bourg principal, sur la côte sud de l’île et à un kilomètre de Kervilahouen, la seconde centralité de la commune. Le centre-bourg principal, dans les terres, se démarque par son orientation rurale, à la différence des trois autres communes plus littorales. Il accueille un tourisme vert (camping municipal, gîte communal) et des départs de randonnées. Le centre-bourg bénéficie de services et commerces quotidiens qui permettent à Bangor d’assurer une population stable à l’année malgré les fluctuations induites par la forte attractivité touristique du territoire. Tout projet doit impérativement prendre en compte cette forte saisonnalité.

Un pôle secondaire à conforter Le PADD de Bangor, voir «Extrait du PADD de Bangor», annexe 2

Les quatre communes belliloises ont lancé chacune en 2011 un nouveau PLU. Le PLU de Bangor est aujourd’hui arrêté depuis le 19 avril 2018 et sera approuvé fin 2019. Il intègre par les emplacements réservés la volonté de maitrise et de sobriété foncière par la commune qui lui permettront de mettre en œuvre sa stratégie de dynamisation du centre-bourg par la densification. Le schéma de cohérence territoriale du Pays d’Auray et le projet d’aménagement et de développement durable placent Bangor comme polarité secondaire à conforter. Ce pôle de proximité doit : • «Promouvoir un développement urbain raisonné et prévoir un niveau d’équipement suffisant.» • «Utiliser prioritairement les espaces résiduels non bâtis du centre-bourg et à proximité des services et équipements et conforter le pôle urbain du centre-bourg». L’étude sollicitée sera pensée dans la continuité de ces préconisations.

Le maillage de villages et hameaux répartis sur le territoire communal de Bangor

...à destination de tous les bellilois Le centre-bourg au sein de 42 villages Bangor est caractérisé par une maillage de villages et hameaux répartis sur le territoire communal. Son centre-bourg en constitue l’entité la plus importante. Historiquement, il s’est créé avec l’installation d’un monastère, choisissant ce lieu pour sa place centrale et dégagée sur l’île. Le village de Kervilahouen est une seconde centralité pour la commune, accueillant un café et une supérette.

Des services communaux et intercommunaux Le bourg concentre de nombreux services communaux et intercommunaux dans un rayon restreint. Le positionnement de la maison de l’enfance (compétence intercommunale) fait du centre-bourg un passage obligé des résidents des quatre communes. L’emplacement a été plébiscité pour la facilité d’accès et la possibilité de stationner, face à l’engorgement de Le Palais, commune principale. Deux commerces de proximité viennent compléter l’offre (supérette et bar / tabac) ainsi que trois commerces saisonniers (un restaurant, une crêperie et un loueur de vélos).

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ACTIONS ACTUELLES ET ANTÉRIEURES : S’INSCRIRE DANS LA CONTINUITÉ

Une mairie engagée pour le maintien de l’activité Dans les années 1990, l’attractivité du centre bourg a décliné en raison de la fermeture de l’épicerie (départ à la retraite de la commerçante) et de la baisse des effectifs de l’école. A cette époque les élus ont pris conscience de la nécessité de relancer une activité économique au cœur du bourg et ont décidé de construire des logements sociaux et une épicerie-bar ; Ce projet a été réalisé en 1995. Auparavant, en 1992, un gîte de 16 chambres a été construit à côté de la mairie dans le but d’accueillir une clientèle touristique à revenus modestes. En 1998, la mairie lance l’opération d’aménagement du lotissement Les Baguénères, dans la zone Est du bourg composée de lots individuels, maison en location-accession et logements sociaux. Carte des services existants, Voir «Carte des services existants», annexe 2

Depuis cette date, le bourg n’a cessé d’évoluer : • Aménagement de la place de la mairie • Implantation du multi-accueil / maison de l’enfance • Construction de deux classes supplémentaires • Réhabilitation de la mairie • Installation de jeux extérieurs pour enfants • Accueil d’un marché dominical • Installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux Le projet d’aménagement du centre-bourg doit s’inscrire dans la continuité urbaine, en lien avec le développement économique et social, en proposant à la population de nouveaux logements intermédiaires, l’accueil des acteurs du milieu agricole et de la chasse au sein de la Maison de la Nature de l’Environnement et de la Ruralité pour faciliter la mixité des usages de la population. L’intérêt porté par les élus pour dynamiser le centre bourg est d’aménager les espaces délaissés ou vacants, tout en proposant à la population locale et saisonnière un cadre de vie respectueux de l’environnement qui allie vie économique et vie sociale.

Carte des projets antérieurs, Voir «Carte des actions antérieures engagées dans le bourg par la mairie», annexe 3

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ACTIONS ACTUELLES ET ANTÉRIEURES : S’INSCRIRE DANS LA CONTINUITÉ

Anticiper les faiblesses et consolider les fragilités La commune doit aujourd’hui consolider les actions mises en place depuis les années 90. Malgré ces dernières, des fragilités subsistent ou émergent sur le centre-bourg : • Baisse des effectifs de l’école

L’ancien restaurant «Le Bangor» est propriété de la mairie depuis 2011, son état vétuste empêche l’installation de nouvelles activités et sa vacance entraîne une image négative du cœur d’ilôt de Bangor.

L’ouverture de la maison de l’enfance intercommunale en 2007 a créé une dynamique positive pour l’école de Bangor, qui a accueilli jusqu’à 103 élèves. La mairie a d’ailleurs construit deux classe supplémentaires. Aujourd’hui, bien que la commune gagne en habitants, on constate une baisse des effectifs de l’école. Celle-ci a fermé une classe en 2017 et accueille 56 élèves. En cause, le vieillissement de la population et une difficulté pour les jeunes actifs à s’installer sur la commune (constaté sur toute l’île). • Marché du logement inadapté Depuis les années 2000, Belle-Île est soumise à un afflux touristique entraînant la multiplication des résidences secondaires. Couplé aux différentes protections (loi littoral, zones Natura 2000…), le territoire subit une forte spéculation foncière. L’accès au logement devient donc problématique pour certains résidents à l’année. Egalement, il est important de souligner la difficulté des personnes âgées à poursuivre leur parcours résidentiel vers le centre-bourg. • Fragilité de l’activité commerciale L’installation dans le centre-bourg de la supérette et du bar-tabac en 1995 a permis de faire revivre Bangor. La mairie a confié cette gestion à un couple qui s’engage à ouvrir à l’année. Cependant, la charge de l’animation du centrebourg ne peut être portée par un seul acteur économique. • Problématiques liées à la voirie Le tissu ancien du centre-bourg est caractérisé par des voies étroites, avec des courbes prononcées. L’adaptation des voiries pour le passage de la voiture a laissé peu de places aux modes doux. Aujourd’hui, le retour à ces modes de déplacement est rendu difficile et dangereux, l’accessibilité PMR au centrebourg est très réduite. Les habitants craignent de se déplacer à vélo ou à pied et cela nuit surtout à la mobilité des plus jeunes et des plus âgés. Le flexibilité induite par le pic de fréquentation saisonnier du centre-bourg impose une réflexion particulière.

La rue Claude Monet au cœur du centre-bourg, avec des trottoirs très étroits de part et d’autre de la voirie, empêchant une accessibilité PMR sécurisée aux commerces de la place Claude Monet.

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ACTIONS ACTUELLES ET ANTÉRIEURES : S’INSCRIRE DANS LA CONTINUITÉ

Des prémices d’un projet de dynamisation à un projet global innovant Début de la réflexion : étude du CAUE - 2016 La commune porte une réflexion sur les commerces au sein du centre-bourg dès 2015. Le périmètre interrogé se limite dans un premier temps à quelques parcelles inoccupées au Nord de l’église. La mairie sollicite alors l’expertise du CAUE dans une étude de faisabilité.

Etude de faisabilité du CAUE Voir «Extrait de l’étude de faisabilité du CAUE (2016)», annexe 3

Malgré des propositions engageantes pour la commune, l’attention politique se porte en 2016 contre le projet de commune nouvelle belliloise, à marche forcée, qui risquait de faire disparaître la commune mais qui n’a heureusement pas abouti. Cette pause dans la réflexion sur l’aménagement du centre-bourg a permis aux élus de prendre du recul et d’imaginer un projet de dynamisation global et plus transversal. La commune prend conscience de ses limites et préfère s’entourer d’acteurs lui permettant de monter en compétences (BRUDED, Atelier Commun de Bangor…) afin d’imaginer le futur de son bourg centre. Les thématiques du logement, du développement durable, des mobilités et espaces publics viennent enrichir la réflexion portée sur les commerces.

Amorce d’un projet global : la Maison de la Nature Aujourd’hui, la commune ambitionne d’avancer efficacement pour la dynamisation de son centre-bourg. Souhaitant mettre l’accent sur le caractère rural et innovant, une première pierre à l’édifice a été engagée depuis 2018 : la Maison de la Nature de l’Environnement et de la Ruralité. Il s’agit d’accueillir en cœur de bourg : • trois associations (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Belle-Île, syndicat des éleveurs et l’association de chasse de l’île). • la bibliothèque municipale qui voit son fonds se spécifier vers les questions environnementales, • un espace de sensibilisation et d’exposition autour de la biodiversité, • des locaux associatifs à destination des associations bangorines, • deux à trois logements communaux. Le futur emplacement de la maison de la Nature et de la Biodiversité Voir «Localisation (en vert) de la future Maison de la Nature», annexe 7

Ce bâtiment devra à la fois s’adresser aux habitants Bangorins et Bellilois, touristes et associations communales et ce dans des espaces communs partagés. Ce pôle Nature est pensé comme un tiers-lieu associatif intégrant les enjeux numériques de demain. Dans la continuité des engagement pris par la commune (label TEPCV, ZéroPhyto, Commune étoilée, sentiers pédagogiques avec le CPIE de BelleÎle, ...) la Maison de la Nature se veut être l’emblème des engagements de la commune et intégrera donc un mode de constructif performant et exemplaire, dans l’esprit du «Plan Bâtiment Durable» de la région Bretagne (matériaux biosourcés, performance BEPOS). La commune s’appuie sur la Maison de la Nature comme tremplin de la dynamisation du centre-bourg. Ce projet déjà engagé par la municipalité et les associations n’est pas concerné par la demande de financement de cet appel à candidatures. AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

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UNE ÉTUDE POUR PASSER À L’ACTION : MAINTENIR ET ACCUEILLIR DE MANIÈRE DURABLE ET SOUTENABLE UNE DIVERSITÉ D’HABITANTS DANS LE CENTRE-BOURG

Un centre-bourg à densifier et sécuriser Le centre-bourg de Bangor dispose d’espaces vacants centraux et non qualifiés. L’ancien restaurant «Le Bangor» est propriété de la mairie depuis 2011. Cependant, la vacance de cet édifice central renvoie une image négative. Autour de celui-ci, un terrain vague sert de parking sauvage lors de la saison estivale et des jours de marché. A l’Ouest de cette parcelle, le jardin communal débouchant sur la place Claude Monet n’est que peu utilisé, hormis lors du marché dominical. Enfin, l’ensemble des voiries du centre-bourg héritent d’une structure ancienne, dédiée aux voitures.

Plan du cœur d’îlot Voir «Périmètre d’étude rapproché de l’étude du centre-bourg», annexe 5

Faire le lien entre enjeux, vision des élus et expertise habitante

La supérette et le bar / tabac, des commerces à conforter Voir «Le Cœur d’îlot - photographies», annexe 6

La mairie, consciente des faiblesses de son centre-bourg, engage désormais une réflexion transversale avec ses habitants. Cinq axes sont mis en avant, à la fois par les élus et les habitants. En effet, afin de soumettre ce dossier de candidature, une résidence de trois étudiants architectes sur une période de cinq semaines a permis de recueillir l’expertise habitante. Au travers d’ateliers avec l’école, échanges avec habitants, balades, «l’Atelier Commun de Bangor» a fait le lien entre la vision des élus et les demandes des habitants. L’ensemble des projets pour le centre-bourg est traversé par cinq axes prioritaires :

Commerces et Services de proximité Habitants et élus souhaitent développer le commerce et service de proximité à Bangor. La supérette et le bar-tabac remplissent aujourd’hui un rôle essentiel pour la vie du centre-bourg qu’il convient de conforter. La position centrale de Bangor et l’accueil de services intercommunaux font du bourg un point de passage important de l’île. Ce potentiel n’est pas aujourd’hui exploité, faute de locaux adaptés disponibles. Dans cette optique, l’étude doit déterminer les demandes et capacités d’accueil de nouveaux commerces et services dans le centre-bourg.

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UNE ÉTUDE POUR PASSER À L’ACTION : MAINTENIR ET ACCUEILLIR DE MANIÈRE DURABLE UNE DIVERSITÉ D’HABITANTS DANS LE CENTRE-BOURG

Le développement possible d’un ou plusieurs commerces alimentaires permettra de poursuivre la volonté d’axer sur l’île la consommation en circuits courts. Ce travail est porté par le CPIE à travers le Projet Alimentaire Territorial (Lauréat du Programme National pour l’Alimentation 2018) qu’il faudra donc associer. Voir «Le Projet Alimentaire Territorial», annexe 10

Logements abordables aux jeunes actifs et personnes âgées Sur Belle-Île, le logement est perçu comme le premier frein à l’installation. La spéculation foncière se répercute sur l’activité économique de l’île : sans solution de logement pérenne, les actifs sont contraints de quitter le territoire et les nouveaux arrivants de refuser un emploi. Le marché privé ne répond pas à la demande de logements abordables et décents, d’autres alternatives doivent émerger en dehors du logement uniquement social. Il a été identifié que le problème se situe dans l’offre en logement intermédiaire et l’étude devra répondre à cet enjeu de manière innovante. Sur Bangor, les ateliers avec les habitants ont permis de cibler les populations les plus touchées par ce phénomène : • Les jeunes actifs qui souhaitent s’installer à Bangor pour ses services à l’enfance et son cadre de vie • Les personnes âgées souhaitant se rapprocher du centre-bourg pour profiter la proximité avec les services et lutter contre l’isolement. La Banque des Territoires pourrait devenir un partenaire privilégié dans cette recherche de montages innovants.

Espaces publics: conforter les usages Le centre-bourg, avec son tissu ancien, est confronté à deux problématiques en terme d’espaces publics : • Vétusté des voiries, pensées pour la voiture, qui ne tiennent pas compte des modes doux. Le manque de visibilité place les habitants dans un sentiment d’insécurité. • Le manque de définition du jardin communal ne fait pas de cet espace, pourtant central, un lieu incontournable du bourg.

Le jardin communal, un espace délaissé Voir «Le Cœur d’îlot - photographies», annexe 6

L’étude doit permettre, avec les habitants, de renforcer la place des modes de déplacement doux (liaisons piétonnes, chemins communaux, voies vélos) au sein d’un bourg sécurisé (requalification de la place de la voiture, réflexion sur les sens de circulation voire la création d’un sens unique).

Un centre bourg innovant et performant écologiquement Engagée depuis 2016 dans la démarche TEPCV, la mairie souhaite appuyer cette réflexion de manière systématique sur tous les aménagements futurs. La Maison de la Nature sera incarnée dans un bâtiment BEPOS; les élus souhaitent que les futurs projets s’inscrivent dans une réflexion sur un réseau de chaleur commun connecté à l’ensemble des équipements communaux et intercommunaux. L’installation de bornes de recharge sur l’espace public se poursuit par le soutien apporté par la commune et la CCBI au programme privé de déploiement d’une flotte de véhicules en auto-partage «Flex-Mobile». L’aménagement du centre-bourg intégrera ces modes de déplacements novateurs.

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UNE ÉTUDE POUR PASSER À L’ACTION : MAINTENIR ET ACCUEILLIR DE MANIÈRE DURABLE UNE DIVERSITÉ D’HABITANTS DANS LE CENTRE-BOURG Un projet co-construit avec les Bangorins La politique menée par la mairie est volontariste quant à la participation de tous les habitants sur les réflexions autour de leur territoire. Début 2019, la mairie s’associe avec trois étudiants architectes afin de recueillir et fédérer les propositions habitantes pour le centre-bourg. “L’Atelier Commun de Bangor” permet d’investir les Bangorins dans le projet de dynamisation du centre-bourg, dès sa première étape. Par la suite, la mairie souhaite engager une réflexion partagée sur le jardin communal en incluant habitants, commerçants, associations et usagers dans la redéfinition des usages pour cet espace. L’étude doit permettre cet investissement citoyen et intégrera une équipe de concepteurs (architectes, paysagistes, urbanistes,...) spécialisés dans l’animation et la concertation.

L’atelier Commun de Bangor, une résidence de 5 semaines pour coconstruire l’appel à candidatures Voir «De multiples ateliers animés par l’Atelier Commun de Bangor pour l’élaboration du dossier de candidature», annexe 9

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UNE ÉTUDE POUR PASSER À L’ACTION : MAINTENIR ET ACCUEILLIR DE MANIÈRE DURABLE UNE DIVERSITÉ D’HABITANTS DANS LE CENTRE-BOURG

Une étude transversale pour répondre aux enjeux de demain Stratégie : une équipe plurielle associée aux habitants Au vu de ces cinq axes thématiques, les élus ont déterminé la stratégie d’étude suivante : une étude urbaine globale, menée par: • une équipe mandataire chargée de la définition du projet urbain et prenant en compte les mobilités du bourg; • une équipe de concepteurs garante de la participation des habitants et usagers. Il s’agira d’un diagnostic partagé de l’espace public mené de manière innovante par une approche opérationnelle imbriquant temps d’action et temps d’analyse au travers d’ateliers; • un bureau d’étude spécialisé dans l’analyse du marché pour commerces et services; • un bureau d’études spécialisé dans l’analyse de la demande et le montage innovant d’opérations de logements. Cette étude, une fois réalisée, permettra la rédaction de fiches action engageant une démarche opérationnelle. En parallèle, le projet de la Maison de la Nature est pensé comme partie prenante du projet de dynamisation de centre-bourg. L’attention sera portée sur la connexion de l’étude urbaine et mobilité avec ce programme novateur.

Périmètre d’action pour l’étude La stratégie d’étude embrasse l’ensemble des thématiques soulevées dans le paragraphe précédent sur un périmètre pensé dans la prospective d’un projet global de redynamisation du centre-bourg. C’est pourquoi, malgré des études thématiques ciblées sur le cœur du bourg, le périmètre global prend en compte les futurs projets communaux et la Maison de la Nature. Le périmètre d’étude totalise une surface de 4.6 hectares sur un bourg de 12.6 hectares. Les élus ont repéré trois sites à enjeux (matérialisés en jaune sur la carte) qui devront être pris en compte par l’étude.

Périmètre d’action pour l’étude Voir «Périmètre d’étude global de l’étude du centre-bourg», annexe 5

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PILOTAGE ET GOUVERNANCE DE L’ÉTUDE

Gouvernance, partenariats et modalités de pilotage : s’entourer de partenaires clés pour mener à bien l’étude L’étude puis le projet seront pilotés par la commune de Bangor ainsi que la CCBI (Communauté de Communes de Belle-Île), notamment via la compétence développement économique. Mais face à la complexité du projet, le nombre de thématiques abordées et le temps inhérent à un projet de cette taille, la commune entend s’entourer à la fois de partenaires historiques et de professionnels pour lui apporter les compétences qu’elle et la CCBI ne possèdent pas. Ces différents partenariats assureront la cohérence du projet, étapes après étapes: • Dès l’écriture de cette candidature, la commune s’est associée à l’Atelier Commun afin de lui apporter un regard innovant sur la stratégie à adopter quant à l’aménagement de son centre-bourg. L’Atelier Commun continuera le suivi du projet aux différentes étapes. • La commune tirera profit de son adhésion au CAUE du Morbihan ainsi qu’à l’association BRUDED en les associant systématiquement au choix des équipes et profitera de leurs riches expériences dans les actions de dynamisation des centre-bourgs et les innovations sociales et écologiques. • Des subventions du Pays d’Auray via le PETR ainsi que du département du Morbihan via le programme de solidarité territoriale permettront la bonne réalisation de l’aménagement. • L’association des Îles du Ponant fait le lien avec la Région Bretagne, notamment dans les programmes de fonds européens FEDER. • L’Établissement Public Foncier de Bretagne pourrait intégrer le projet afin d’apporter son expertise sur la conduite des opérations et plus concrètement aider à l’acquisition de la parcelle 121, seule parcelle n’appartenant pas encore à la commune dans le périmètre d’étude. • La Banque des Territoires pourrait intervenir par rapport à ses compétences dans le montage innovant d’opérations de logements intermédiaires que nous avons ciblé. Une pluralité d’acteurs et de partenaires afin de s’armer des compétences nécessaires pour mener à bien le projet.

Schéma prévisionnel du déroulé et du pilotage de l’opération d’aménagement: de l’esquisse à sa réalisation.

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PILOTAGE ET GOUVERNANCE DE L’ÉTUDE

Mobilisation de l’EPCI : une communauté de communes ressource au cœur du pilotage L’EPCI intégrera le comité de pilotage au vu des thématiques abordées par le projet et l’impliquant directement: • Logements: afin de mieux cerner les besoins et les freins rencontrés par les jeunes actifs de l’île, l’équipe choisie s’appuiera sur l’expertise du Comité Jeunes Belle-Île (Co’J), hébergé par la SISE (Service de l’Information Sociale et de l’Emploi) de la CCBI. • Commerces et Services : la compétence développement économique de la CCBI permettra d’éclairer l’équipe en charge de l’étude, puis ensuite d’accompagner les entrepreneurs via le “PASS Commerce Artisanat” et le “Service Public d’accompagnement des entreprises”. • Mobilités : La CCBI initie aujourd’hui un plan vélo à l’échelle de l’île. Les premiers plans directeurs seront disponibles fin 2019 et viendront donc s’articuler avec l’étude sur le centre bourg démarrant fin 2019. De par son autorité organisatrice de transport de rang 2, la CCBI sera intégrée aux réflexions sur les transports en communs dans le bourg.

Modalités d’associations des acteurs du territoire Outre les acteurs institutionnels, la commune a souhaité intégrer les différents acteurs du territoire dès l’initiation du projet, mais aussi dans sa durée: • Lors de l’écriture de ce dossier, l’Atelier Commun était ouvert six jours sur sept pendant 5 semaines afin d’inviter une diversité d’habitants et usagers à venir soumettre ses idées, débattre et suivre l’avancée de la réflexion. Des ateliers ont été organisés durant ces 5 semaines avec habitants, élus et enfants de l’école primaire. • L’étude sur l’espace public sera produite conjointement par les acteurs concernés (habitants, commerçants, usagers, services techniques municipaux, …). L’équipe associée à cette partie de l’étude sera chargée d’encadrer la réflexion sur ce diagnostic partagé de l’espace public, qui servira de base à l’écriture des fiches action. Cette équipe sera choisie en partie sur ces compétences et expériences précédentes dans l’animation d’ateliers de conception participative. • Autour du projet de Maison de la Nature, la commune va prochainement engager un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage chargé de piloter le projet et intégrer les futurs usagers du lieu (CPIE, chasseurs, syndicat d’élevage, bibliothèque, école, Comité Jeunes de BelleÎle,…) à l’élaboration du programme qui servira de base à l’esquisse.

Mutualisation et partage de l’étude aux autres collectivités et acteurs locaux : une étude modèle et transposable Les études demandées sont à la fois très contextuelle au bourg, mais peuvent raisonner à l’échelle des bourgs similaires par leurs thématiques (commerces, services et logement). Sur l’île notamment, Locmaria et Sauzon connaissent des difficultés similaires : les équipes chargées des études devront prévoir la rédaction de fiches action transposables permettant aux autres communes de l’île de s’en saisir. Le conseil de développement du pays d’Auray a également fait remarquer des similitudes entre Bangor et des communes du continent (Belz et Erdeven). De par son inscription dans le réseau BRUDED, la commune réaffirme son engagement à partager au plus grand nombre les études qui seront réalisées. La vitrine qu’offre Belle-Île en Mer renforce l’idée que ces études peuvent êtres pionnières et facilement visibles. Il est à noter que la commune de Le Palais répond à l’appel à candidature sur le volet “Travaux”. Leur expérience permettra à la commune de mieux envisager les futures phases du projet sur Bangor.

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PILOTAGE ET GOUVERNANCE DE L’ÉTUDE

Éléments sur l’approche intégrée Présentation de l’état d’avancement La commune a aujourd’hui une vision globale du développement de son bourg qui s’exprime dans ces projets: • La Maison de la Nature est sur le point d’être lancée. Ce projet impactera le dynamisme économique et associatif et renforcera l’identité de la commune par une mixité programmatique unique à l’échelle de l’île. • L’aménagement et la densification du centre-bourg permettra de faire le lien entre la Maison de la Nature et le pôle central du bourg actuel, autant spatialement que dans les orientations de développement économique, social et écologique. La prochaine étape est la réponse à cet appel à candidatures et donc l’étude globale sollicitée aujourd’hui.

Pistes stratégiques : quels sont les attendus de l’étude globale sollicitée pour aboutir à un plan d’action ? L’étude du CAUE commandée en 2016 sur le centre-bourg a ouvert l’imaginaire des élus sur les possibilités de développement du centre-bourg. Ils ont aujourd’hui élargi le périmètre de simple cœur d’îlot en lançant le projet de Maison de la Nature en continuité de l’école afin de profiter de la salle de classe vacante (voir «Localisation (en vert) de la future Maison de la Nature», annexe 7.). La municipalité souhaite donc aujourd’hui préciser cette esquisse à l’aide de l’étude globale afin d’établir un plan d’action concret par un ensemble de fiches action. Cette étude devra également donner des éléments d’orientations concrets et chiffrés sur la politique à mener concernant l’offre de commerces, services et de logements, ainsi que les éventuels partenaires à mobiliser pour un portage innovant.

AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

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FAISABILITÉ DU PROJET

Précision sur les moyens à mobiliser Le montant indiqué final est estimé par rapport à des études réalisées dans le passé sur la commune ainsi que par des estimations de professionnels contactés à titre indicatif. Volets de l’étude

Compétences souhaitées

Attendus • étude urbaine • étude mobilité • Rédaction du rapport final

Urbanisme

Urbaniste

Participation et usages

Urbaniste / paysagiste • Diagnostic urbain sensible et d’usages / architecte • Co-programmation d’espaces publics via des ateliers et interventions Spécialiste de la conception participative • typologie Bureau d’études commerces et • faisabilité services • montage Juristes • montage d’opérations innovantes en Bureau d’études logements intermédiaires spécialiste en • faisabilité logements, juristes • portages pluriels à déterminer

Commerces / services Logements

Calendrier envisagé Le calendrier envisagé tient compte de la période d’instruction de l’appel à candidatures présent: • Mars 2019 : écriture du cahier charges de l’étude. • Mai 2019 : lancement de la consultation • Juillet 2019 : choix de l’équipe • Septembre 2019 : lancement de l’étude. • Mars 2020 : rendu de l’étude Le rendu de l’étude correspond au renouvellement de l’équipe municipale. Celle-ci, épaulée par le comité de pilotage pérenne (CCBI, BRUDED, CAUE), aura tous les éléments pour mener à bien les différents projets d’aménagement du centre-bourg.

Conditions de réussite Il nous semble important d’appuyer les points suivants pour la réussite de l’étude, puis du projet dans sa globalité: • Conserver la dynamique participative du projet en insistant sur le diagnostic partagé de l’espace public puis en le pérennisant jusqu’à l’achèvement des différents aménagements. • S’appuyer sur l’avancement de la Maison de la Nature comme symbole de la redynamisation du centre-bourg. • Pérenniser le pilotage pluriel de l’opération afin de le rendre efficace dans le temps. • Arriver à s’associer à différents acteurs sur les thématiques où le comité de pilotage manque de compétences et qui pourraient notamment partager le portage financier.

Plan de financement prévisionnel Type de dépenses Études

TOTAL

Montant HT

Type de recettes 68000€

Montant HT

Subvention Appel à Candidatures

54400€

Commune

13600€

68000€

AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

68000€ 14/14

ANNEXES

Délibération de l’EPCI ��1 Diagnostics ��2 Actions Antérieures ��3 Le Centre-Bourg - photographies ��4 Périmètre de l’Étude ��5 Le Cœur d’îlot - photographies ��6 La Maison de la Nature ��7 Démarche de l’Atelier commun de Bangor ��8 Une démarche de co-production ��9 Le Projet Alimentaire Territorial ��10

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

DÉLIBÉRATION DE L’EPCI

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

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DIAGNOSTICS

Extrait du PADD de Bangor Projet d’Aménagement et de Développement Durables BANGOR

LEGENDE Promouvoir un développement urbain raisonné et prévoir un niveau d’équipement suffisant Utiliser prioritairement les espaces résiduels non bâtis du centre-bourg et à proximité des services et équipements et conforter le pôle urbain du centre-bourg Permettre une extension mesurée de l’habitat vers Kerprad – Roseraie Organiser un développement modéré du village de Kervilahouen Combler les espaces interstitiels vacants en respectant les limites de l’enveloppe actuelle du bâti Réaménager l’espace public du lotissement des Bruyères (en aire de jeu par exemple) et réaménager le parking à proximité de la rue Arletty à l’est de l’église

Conforter les atouts économiques Pérenniser l’aérodrome Préserver le tissu commercial du centre bourg et de Kervilahouen Pérenniser les campings Préserver l’outil agricole (les fermes, les espaces agricoles et les chemins d’exploitation)

Préserver les espaces naturels remarquables de l’île qui font la richesse du territoire Conforter et mettre en valeur la trame verte (boisements, bosquets, ripisylves) Préserver les espaces naturels remarquables Préserver la trame des haies Conserver les espaces ouverts de lande

Aiguilles de Port Coton

Conforter et mettre en valeur la trame bleue

Valoriser le patrimoine Préserver les sites naturels protégés, les édifices remarquables et mettre en valeur le petit patrimoine

Gérer durablement le territoire

1 000

2 000m

Cittànova

Sécuriser et protéger les ressources en eau potable

Carte des services existants

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

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ACTIONS ANTÉRIEURES Carte des actions antérieures engagées dans le bourg par la mairie depuis les années 90

BANGOR - Juin 2016

- La place du marché actuelle est Extrait de l’étude de faisabilité du CAUE (2016) prolongée vers le Sud. Ce nouvel espace est un lieu public polyvalent ÉTUDE DE FAISABILITÉ sans stationnement situé à mi-pente Scénario B Un espace public structurant dans le prolongement de la place du marché et une densification plus prononcée pour assurer une transition entre le Périmètre projet Mairie jardin haut et la place basse. - Les aménagements existants Bâtiments existants (sanitaires, escaliers) sont à terrasse Commerces, activités reconstruire. La place «du marché» jardin est réaménagée avec l’ajout de deux Logements bâtiments mixtes (commerces activités Jardin public Commerce RDC et logements à l’étage) qui 15p parking habitat Chemin piéton R+1+c ferment l’espace côté Ouest. voie de circulation - Les trois accès voiture sont maintenus mais ne traversent plus stationnement / marché Commerce 15p Extension habitat marché / R+1+c Espace l’espace central qui devient un jardin parking polyvalent stationnement paysagé 17p public entre l’enclos de l’église et la 8p arbres existants jardin place publique. public terrasse - Les nouveaux logements, groupés 9p Habitat jardin autour d’un petit jardin et orientés Habitat Surfaces créées : jardin 320 m2 Nord/Sud, créent à la fois la continuité Logements (R+c) Commerces, activités 160 m2 urbaine rue Arletty et cadrent l’espace Extension marché 200 m2 Total stationnement 32 places extension vert central. habitat ? enclos église - Le stationnement à l’Est est intégré à 24 l’opération de logements. nord PLAN SCHÉMATIQUE AMÉNAGEMENT - Le petit parking au Sud-Ouest est déplacé à l’arrière du restaurant pour valoriser les abords de la terrasse de l’enclos et de la salle polyvalente. ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56) Annexes - 3 / 10

LE CENTRE-BOURG - PHOTOGRAPHIES (extrait de l’étude CAUE, 2016)

CONTEXTE URBAIN, ÉTAT DES LIEUX

Le centre-bourg : bâtiments et lieux remarquables 3

1 La Mairie réhabilitée et agrandie en 2015

2 Habitat traditionnel mitoyen sur rue

4 6

BANGOR - Juin 2016

4 Bâti et voie imbriqués à l’arrière de l’église

Évolution de la maison traditionnelle avec une grande baie au Sud

5 La venelle donne accès à l’intérieur de l’’îlot

6 Les bâtiments anciens (19ème / début 20ème) structurent l’espace public

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

L’église (1860)

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PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE

Périmètre d’étude global de l’étude du centre-bourg

Périmètre d’étude rapproché de l’étude du centre-bourg

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

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LE CŒUR D’ÎLOT - PHOTOGRAPHIES (extrait de l’étude CAUE,ÉTAT 2016) CONTEXTE URBAIN, DES LIEUX

Perception du terrain depuis l’extérieur du site 1

bâtiment agricole vacant

terrasse ancien restaurant

immeuble collectif

3 3 Vue depuis la rue Arletty: l’ancien restaurant est un bâtiment sans caractère et sans rapport avec le tissu urbain

BANGOR - Juin 2016

terrasse couverte

1 L’immeuble de logements et commerce(façade Ouest)

espace vert, boulodrome

ancien restaurant

4 Vue depuis l’enclos de l’église : salle polyvalente, restaurant et aire de stationnement temporaire Mairie / extension

parking école / mairie

École

2 L’immeuble de logements et commerce (façade Nord)

L’espace vert et le parking du pôle petite enfance / Mairie / bibliothèque

Perception du terrain depuis l’intérieur du site Chemin vers place basse

Immeuble collectif

Ancien restaurant

Muret de l’enclos

1 3

5 3 L’espace mixte : promenade, espace vert, stationnement temporaire. La limite avec le restaurant est à repenser.

Le parking qui accueille le marché hebdomadaire

Vue depuis les terrasses du bar et de la supérette : un lieu d’animation important pour la commune

Escalier liaison place haute

2 Le parking qui accueille le marché hebdomadaire

Restaurant

Escalier liaison place basse

Immeuble collectif

Ancien restaurant

5 La partie Nord-Est du terrain n’est pas mise en valeur : bâtiment vacant et parking gravillonné

ANNEXES - AAC Dynamisme des Bourgs ruraux - BANGOR (56)

BANGOR - Juin 2016

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LA MAISON DE LA NATURE

Vue du futur emplacement de la Maison de la Nature Vue sur la quatrième classe inoccupée (dont l’espace sera intégré au projet) Aujourd’hui, la commune ambitionne d’avancer efficacement pour la dynamisation de son centre-bourg. Souhaitant mettre l’accent sur le caractère rural et innovant, une première pierre à l’édifice a été engagée depuis 2018 : la Maison de la Nature de l’Environnement et de la Ruralité. Il s’agit d’accueillir en cœur de bourg : • trois associations (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Belle-Île, syndicat des éleveurs et l’association de chasse de l’île). • la bibliothèque municipale qui voit son fonds se spécifier vers les questions environnementales, • un espace de sensibilisation et d’exposition autour de la biodiversité, • des locaux associatifs à destination des associations bangorines, • deux à trois logements communaux. Ce bâtiment devra à la fois s’adresser aux habitants Bangorins et Bellilois, touristes et associations communales et ce dans des espaces communs partagés. Ce pôle Nature est pensé comme un tiers-lieu associatif intégrant les enjeux numériques de demain. Dans la continuité de l’engagement pris avec le label TEPCV, la Maison de la Nature est imaginée par les élus comme bâtiment à énergie positive (BEPOS) avec des matériaux biosourcés. La commune s’appuie sur la Maison de la Nature comme tremplin de la dynamisation du centre-bourg.

Localisation (en vert) de la future Maison de la Nature

Ce projet déjà engagé par la municipalité et les associations n’est pas concerné par la demande de financement de cet appel à candidatures. LES ESPACES NECESSAIRES, BESOINS EN SURFACE ET LOCALISATION

Niveau ème 2 étage er 1 étage

Tableaux préprogrammatique source : CPIE de Belle-Île en Mer Module Logements Postes de travail CPIE Espace de stockage Bureaux associatifs fixes Bureaux mutualisés Espace jeunes/atelier

RDC

Activités/détails 5, 1 espace pour les réunions réduites dans l’un des bureaux 3 temporaires Stocks administratifs + matériels pédagogiques + archives 1 Syndicat d’élevage + 1 Société de chasse + ? Entre autres, pour accueil de permanences, de travailleurs ponctuels (1 à 2 postes ?) A finaliser. Peut-être à mutualiser avec un espace « ne craignant rien », pouvant également faire office de labo temporaire, serait intéressant Toilettes

Espace sanitaire Espace d’accueil et d’animation du Poste de travail + réception/guidage centre Point info tourisme Bornes, présentoirs, documentation gratuite et payante Points infos Prévoir de futurs espaces « guichets » de type : point info énergie / point info biodiversité … Espace pédagogique/exposition Espace de consultation de documentations / bibliothèque / centre de ressource pour la mise à disposition d’outils pédagogiques pour les enseignants Exposition permanente. Il faut un fil directeur. Une « muséo » peut y être conçue Salle de réunion Réunions/formation/concertation/vidéoprojection Espaces de stockage/rangement Matériels pédagogiques + matériels de terrain, chantiers nature, jardinage… Cuisine Coin cuisine susceptible d’accueillir des ateliers cuisine de taille limitée Espace sanitaire Toilettes

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DÉMARCHE DE L’ATELIER COMMUN DE BANGOR

Pour l’écriture de ce dossier de candidature, la commune de Bangor a choisi de s’associer avec trois étudiants en dernière année d’étude à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, double cursus «études urbaines».

tous les acteurs : élus, associations, entrepreneurs et habitants dans toutes leur diversité. Mais il fallait surtout que le diagnostic et les prospectives correspondent à la réalité des équilibres entre tous ces acteurs.

Ces derniers ont engagé un parcours les spécialisant dans l’accompagnement du développement des territoires ruraux en mobilisant l’outil de la résidence.

L’immersion s’est ainsi matérialisée par un atelier ouvert 6 jours sur 7 durant 5 semaines, directement visible depuis l’espace public, l’organisation de multiples ateliers et débats autour du projet et une diversité de rencontres.

Cette démarche d’immersion en plein coeur des territoires leur permet un diagnostic qu’ils veulent co-construit avec 16/02/2019

Urbanisme. Le projet de redynamisation du bourg prend corps - Bangor - LeTelegramme.fr

Article de presse du 27/01/2019 - Le Télégramme > Toutes les communes > Bangor

Urbanisme. Le projet de redynamisation du bourg prend corps Publié le 27 janvier 2019 à 16h08

VOIR LES COMMENTAIRES

Présents à Bangor jusqu’en mars, les trois élèves architectes qui aideront la municipalité dans ses projets de redynamisation du bourg ont installé un atelier dans le gîte communal.

16/02/2019

Porté depuis plusieurs années par l’équipe municipale, le projet de réaménagement urbain du bourg de Bangor a marqué une nouvelle avancée, avec l’arrivée, vendredi 25 janvier, de trois élèves architectes de l’École de Lyon, venus en renfort pour aider la commune à répondre à un appel à projet. « Nous allons répondre à une offre de Succès de l’atelier pourruraux la redynamisation du bourg - Bangor - LeTelegramme.fr l’État et de la région pour Urbanisme. le dynamisme des commun bourgs et des villes en Bretagne », a expliqué Annaïck Huchet, maire de Bangor. « Si notre candidature est retenue, nous bénéficierons d’un soutien > Toutes les communes > Bangor financier. Mais même si nous ne sommes pas lauréats, nous sommes décidés à nous engager dans ce projet ». Centré au départ sur l’espace libre entre l’église et l’épicerie-bar, le projet de réaménagement devrait finalement concerner tout le bourg. L’étude portera aussi bien sur l’organisation de la circulation piétonne et automobile que sur la construction de logements, de bureaux, ou de Publié le 30 janvier 2019 à 17h51 VOIR LES COMMENTAIRES commerces.

Article de presse du 30/01/2019 - Le Télégramme

Urbanisme. Succès de l’atelier commun pour la redynamisation du bourg Mais avant que ces chantiers ne voient le jour, les élus souhaiteraient marquer un coup d’envoi en démarrant entre cette année et 2020 la construction d’une Maison de la nature, de l’environnement et de la ruralité. « Le nom est encore provisoire, mais ce sera un lieu pour accueillir les personnes intéressées par la biodiversité », a précisé le maire. « Il se situera entre la maison de l’enfance, l’école, et les sentiers de randonnée. Il y aura un espace d’accueil, des bureaux, une salle de réunion mutualisée en rez-de-jardin, et des logements à l’étage. L’ensemble du bâtiment sera conçu à énergie positive, notamment en utilisant l’énergie solaire ». Actuellement, un accord avec le CPIE pour un déménagement dans ces futurs locaux est en bonne voie. Des discussions avec l’association de chasse et le syndicat d’élevage sont également en cours. Par ailleurs, ce bâtiment pourrait accueillir des activités pour les écoliers. « À l’avenir, nous Mardi 29 janvier, une trentaine de Bangorins avait répondu présentde à la pourrions même peut-être penser à intégrer la petite bibliothèque l’invitation faite troisCe élèves architectes vitrine de ceprésents que l’on à commune danspar ce les projet. chantier sera uneactuellement Bangor pour appuyer la municipalité projet de voulions peut faire dans un bourg rural et c’estdans pourson ça que nous redynamisation bourg. Sur les murs gîte communal, où aaété commencer pardu là et le déconnecter dedu l’étude sur le bourg », installé Annaïck un « atelier commun », plusieurs idées apportées par les conclu Huchet. habitants, comme la création de pistes cyclables, de jardins partagés, ou encore d’un lieu pour les musiciens, étaient afﬁchées, aux côtés Pratique des dates d’un agenda rempli. Prochain rendez-vous, samedi Mardi 29 janvier, à 18 h,bien au gîte communal, pot de rencontreceavec les 2 février, à 14 h 30,pour au gîte pour une commune pourInformation que les élèves architectes échanger surbalade les projets en cours. habitants montrent « leur Bangor » aux architectes. https://www.letelegramme.fr/morbihan/bangor/urbanisme-le-projet-de-redynamisation-du-bourg-prend-corps-27-01-2019-12193532.php

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UNE DÉMARCHE DE CO-PRODUCTION 1/ Pot de départ de l’Atelier Commun 2/ Ateliers avec les enfants 3/ Pot d’accueil de l’Atelier Commun 4/ Balade Commune : «Racontez-nous Bangor» 5/ Calendrier de l’Atelier Commun - rencontres avec les acteurs locaux 6/ Mur à idées participatif 7/ Mur à idées participatif

1 De multiples ateliers animés par l’Atelier Commun de Bangor pour l’élaboration du dossier de candidature

Une permanence en cœur de bourg ouverte 6 jours de la semaine pendant 5 semaines

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LE PROJET ALIMENTAIRE TERRITORIAL

COMMUNIQUE DE PRESSE Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) de Belle-Ileen-Mer lauréat du Programme National pour l'Alimentation Le vendredi 2 mars 2018, au Salon International de l’Agriculture de Paris, le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) de Belle-Île-en-Mer s’est vu remettre par M. Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, le diplôme confirmant l’approbation de son Projet Alimentaire Territorial (PAT), présenté au Programme National pour l’Alimentation (PNA) et intitulé : « Vers une stratégie alimentaire territoriale de Belle-Île-en-Mer ».

VERS UNE STRATÉGIE

ALIMENTAIRE BELLILOISE

Le projet vise à définirALIMENTAIRE et à mettre en oeuvre une stratégieNATIONALEMENT UNE DÉMARCHE RECONNUE alimentaire sur le territoire de Belle-Île-en-Mer, intégrant les

enjeux de l'insularité et se basant sur des initiatives déjà existantes VERS à consolider. En UNE effet,AUTONOMIE un certain ALIMENTAIRE nombre d’actions agricoles ont été lancées depuis de nombreuses années sur ce territoire dans les domaines de l’élevage (associations d’éleveurs bovins et ovins), de la commercialisation en circuits courts (Au Coin des Producteurs), de la restauration collective (relations écoles-maraîchers), d’une réorganisation de la filière lait, d’une mise en œuvre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), de la FONCIER SURFACE AGRICOLE création d’un collectif agricole, NÉCESSAIRE dont une commission sur le UTILE foncier, de travaux communs avec les autres îles atlantiques, On estime que pour atteindre l’autonomie alimentaire à Belle-Ile, 2 372 «Un territoire à ces actions ont pour hectares seraient nécessaires. Or la surface agricole utile de l’île estetc. de Toutes caractère exemplaire» souci d’assurer une production 2886 hectares. (Source : Buet, 2015) pour le Pays d’Auray agricole de qualité, procurant une alimentation saine qui participe à une meilleure santé, et de permettre le maintien d’une activité agricole Budgets alimentaires par an en k€ Budgets alimentaires par an en k€ dynamique, gage d’une certaine 2400 insulaire. Reconnue pour son patrimoine naturel et son attrait autonomie touristique, Belle-Ile-en-Mer est

2 372 ha

2 886 ha

QUEL POTENTIEL DE CONSOMMATION BELLILOIS?

avant tout une île agricole. 1800 Ces actions ont été accompagnées par l’association Maison del’environnement la Nature-CPIE de Belle-Île-enDepuis plusieurs années, le CPIE s’investit pour préserver de Belle-Ile et Mer, en relation avec les partenairesniveaux, publics et privésde locaux. Le CPIE a souhaité mettre en à développe des actions à plusieurs allant la sensibilisation du grand public 1200 perspective différentes activités pour mieux les les coordonner et les fédérer de l’animation deces groupes incluant producteurs, élusorganiser, et citoyens et l’accompagnement au sein d’un Projet Alimentaire durables. Territorial Chemin (PAT), intégrant Programme National pour projets agricoles et alimentaires faisant,lel’alimentation a été identifiée Territoire-pilote du projet l’’Alimentation (PNA). 600 ATLASS à l’échelle de la comme porte d’entrée pour traiter des problèmes de fonds tels que le foncier agricole Bretagne et la perennité des productions de l’île. Dossier 0de presse : http://agriculture.gouv.fr/sia2018-pna-les-laureats-2017-2018-devoilesLa volonté deFruitsmettre cohérence actions entreprises sur l’île a amené le CPIE à et légumes en Produits laitiers ViandelesProduits céréaliers sur-le-stand-du-ministere s’inscrire dans le projet de recherche-action ATLASS qui vise à étudier les stratégies Sur 4 produits alimentaires courants, le budget des consommateurs alimentaires territoriales et à en tirer les enseignements. La démarche entreprise à Belle représente près de 7 millions d’euros. CPIE Belle-Ile-en-Mer Ile aLes été reconnue nationalement avec la labellisation Projet alimentaire Territorial par le Glacis 56360 LE PALAIS an en tonnes ministère Tél. :Quantités 02de 97 l’agriculture. 31Quantités 28consommées 30 consomméespar par an en tonnes www.belle-ile-nature.org 500

guillaume.fevrier@belle-ile-nature.org Face aux enjeux actuels, comment construire une stratégie cohérente à l’échelle de Belle-Ile-en-Mer pour subvenir aux besoins de sa population et assurer la résilience de 375 l’île face à des imprévus? 250

Lauréat du Programme National pour l’Alimentation (PNA) 2018 qui lui donne le label PAT

125

Fruits et légumes Produits laitiers

Viande

Produits céréaliers

(Source : Guennoc, 2016 et Maréchal, 2017)

Crédits : https://thenounproject.com/

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