

Nous remercions Robert Combas et son épouse Geneviève pour la réalisation de cette couverture originale qui fait de ce numéro un collector.
La Serre - Immeuble l'Arbre Blanc
1, pl Christophe Colomb 34000 Montpellier
Tél 04 67 12 06 00 contact@lartvues com
Directeur de la publication : Stéphane Jurand
Direction commerciale : Philippe Pech
Rédacteur en chef : Luis Armengol
Rédaction : Eva Gosselin - BTN - Marie-Jo Latorre Juliette Ribot-Iung
Développement : Dominique Dupland-Ychou
Administration, commerciale et abonnements : Christine Jurand
Réalisation : Francis Duval
Impression : Rotimpres - Diffusion : BMC Diffusion
Dépôt légal à parution - Magaz ne gratuit - ISSN : 1164-7531
Edition et régie publicitaire
Société Méd ’Art (Sar au cap tal de 27 000 €) - RCS Montpell er B 384662599
Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus En aucun cas le journal n est responsable des documents qu lu sont conf és Toute reproduct on même partielle des art c es et l ustrat ons parus dans ce numéro est nterdite, sauf au or sation préalable et écrite de a d rect on Les art c es insérés n engagent que la responsab l té de eurs auteurs N° 10 2021
Prochain numéro : N° décembre - janvier (sortie le 10 décembre)
Il y a des matins aux réveils un peu plus difficiles que les autres On se dit alors que le temps ne fait rien à l’affaire et que le jour n’est décidément pas à la chasse aux papillons On met un peu la radio, et en écoutant débattre deux leaders politiques sur un ton des plus consensuels, on en vient à penser que mourir pour des idées n’est plus d’actualité, que finalement on n’en a rien à débattre, qu’il n ’ y a d’honnête que le bonheur, tant pis pour la mauvaise réputation
On va jusqu’au café du coin, car le marché de Brive-La-Gaillarde est un peu loin, pour voir les copains d’abord et prendre un petit noir serré, histoire de se raffermir le mental. Auparavant, on a pris la précaution d’emporter le parapluie pour éviter le déluge de lieux communs des philosophes de comptoir Sur le chemin, en croisant les amoureux des bancs publics, on se demande si le poète a vraiment raison de dire qu’il n ’ y a pas d’amour heureux On essaie alors de se souvenir de la première fille qu ’ on a prise dans ses bras, puis d’oublier la dernière, la traîtresse, qui ne fut qu’une jolie fleur dans une peau de vache Misogynie à part, on se surprend d’ailleurs à fredonner « Ah, ah-ah-ah, P de toi », en se disant qu’en comparaison la femme d’Hector n’était pas si mal que ça, histoire de refouler la ronde des jurons qui nous viennent à la bouche Pas question non plus de céder au petit coup de blues et d’aller se jeter dans l’eau de la claire fontaine car il y a longtemps qu’elle est à sec, on risquerait de se blesser, et puis on a un édito à rendre
Vous l’aurez compris - ou pas - on commémore cette année le centenaire de la naissance de Georges Brassens un peu partout en France et en particulier à Sète avec notamment l’exposition événement Robert Combas chante Sète et Georges Brassens au musée Paul Valéry. Ainsi que de nombreux rendez-vous jusqu’en décembre sur le bateau du centenaire, Le Roquerols, et dans les lieux culturels sétois Un Brassens plus actuel que jamais, avec son verbe frondeur, son amour des tournures anciennes, son culte des copains et son besoin de solitude Sans oublier un vieux fond libertaire, un antimilitarisme et un athéisme bien ancrés, sa détestation du sabre et du goupillon autant que son mépris de l’argent et des convenances Sonnez, trompettes de la renommée, pour faire entendre cette voix que l’écrivain René Fallet, compagnon de bitures et de nostalgies, décrivait comme « une voix en forme de drapeau noir, de robe qui sèche au soleil, de coup de poing sur le képi, une voix qui va aux fraises, à la bagarre et à la chasse aux papillons »
Sommaire octobre - novembre 2021
66 71 81 91 © N i n o L a s n e
8 52 61 11 42 45 47
81 Salons d’arts et de créateurs Arts plastiques Musées Expos
Françoise Roux Mémorial de Rivesaltes
Nathalie Garraud
Directrice du CDN Montpellier
Didier Vesse
Foire Art Montpellier
Ivonne Papin-Drastik
Metronum à Toulouse
2, rond-point Madame de Mondonville
Tél 05 31 22 94 17 metronum toulouse fr
Jeu 21 octobre à 20h : Sages comme des sauvages
Ven 22 et sam 23 octobre : Leprous + Darkwater
Sam 30 et dim 31 octobre : Festival Clubbin’ Toulouse
Mar 2 novembre à 20h : Igorrr + Drumcorps
Jeu 4 novembre à 20h : Kap Bambino + Frustration
Ven 5 novembre à 20h : Shannon Wright + Heeka
Sam 6 novembre à 19h30 : Frente Cumbiero
Mar 10 novembre à 20h : J E Sunde + Augusta
Sam 13 novembre à 20h : Mansfield TYA
Mer 24 novembre à 20h30 : Théo Ceccaldi – Kutu
Jeu 25 novembre à 20h : Yelle + Cléa Vincent
Du 26 au 28 novembre : Girls don’t cr y festival
Mer 1er décembre à 20h : Chloé + Ben Shemie
Jeu 2 décembre à 20h : Jewel Usain + Deen CK
Ven 3 décembre à 20h : Di-Meh + Crib Concerto
Jeu 8 décembre 2022 à 20h : Amir
Jeu 15 décembre 2022 à 20h : Claudio Capéo
Dim 18 décembre 2022 à 19h : ERA
Le Bikini à Ramonville
Parc Technologique du Canal- Rue Théodore Monod
Tél 05 62 24 08 50 lebikini com
Ven 22 octobre à 20h : The Limañas
Sam 23 octobre à 20h : Synapson
Mar 26 octobre à 20h : Fakear
Mer 27 octobre à 20h : La Yegros
Jeu 28 octobre à 20h : Têtes Raides
Ven 29 octobre à 20h : Mademoiselle K
Sam 30 octobre à 20h : Thylacine + Mokado
Dim 31 octobre à 20h : Yasiin Bey
Mar 2 novembre à 20h : Flo Delavega
Mer 3 novembre à 20h : Caballero vs JeanJass
Jeu 4 novembre à 20h : Massilia Sound System
Casino Barrière à Toulouse 18, chemin de la Loge
Tél. 05 61 33 37 77. casinosbarriere.com/fr/toulouse
Jeu 21 octobre à 20h30 : Ben Mazué
Lun 1er novembre à 18h : Louis Chedid
Mer 10 novembre à 20h30 : Michel Jonasz
Jeu 11 novembre à 20h30 : I Muvrini
Mar 16 novembre à 20h30 : Ali baba et les 40 batteurs
Dim 5 décembre à 18h : Elsa Esnoult
Jeu 20 janvier 2022 à 20h30 : Hubert-Félix Thiéfaine
Dim 23 janvier 2022 à 15h : L’Opéra fait ses grands airs
Dim 6 février 2022 à 15h : Daniel Guichard
Mar 9 février 2022 à 20h30 : Garou
Jeu 17 février 2022 à 20h30 : Carla Bruni
Jeu 17 et ven 18 février 2022 à 20h30 : Serge Lama
Jeu 3 mars 2022 à 20h30 : Sofiane Pamart
Mer 9 mars 2022 à 20h30 : Bonnie Tyler
Jeu 10 mars 2022 à 20h30 : The Sound of U2
Mar 15 mars 2022 à 20h30 : Dany Brillant
Mer 16 mars 2022 à 20h30 : Bénabar
Dim 10 avril 2022 à 16h : Angelina
Sam 16 avril 2022 à 20h30 : Tony Carreira
Jeu 21 avril 2022 à 20h30 : The World of Queen
Mar 3 mai 2022 à 20h30 : Camélia Jordana
Lun 30 mai 2022 à 20h30 : Joe Satriani
Mar 31 mai 2022 à 20h30 : Barbara Pravi
Dim 26 juin 2022 à 15h : Frédéric François
Mer 5 octobre 2022 à 20h30 : Yannick Noah
Salle Nougaro à Toulouse 316, route de Bayonne Tél. 05 61 93 79 40. sallenougaro.com
Mer 20 octobre à 20h30 : Amsterdam Klezmer Band
Ven 5 novembre à 20h30 : Parranda la cruz
Mar 9 novembre à 20h30 : Guillaume Perret
Mar 16 novembre à 20h30 : Nach
Mer 24 novembre à 20h30 : Birds on a Wire
Mar 11 janvier 2022 à 20h30 : H Burns
Ven 14 janvier 2022 à 20h30 : Vaudou Game
Jeu 20 janvier 2022 à 20h30 : Amélie-Le-Crayons
Ven 4 février 2022 à 20h30 : Moon Hooch
Mar 8 février 2022 à 20h30 : Airelle Besson
Jeu 10 février 2022 à 20h30 : Guillaume Lopez
Mar 15 février 2022 à 20h30 : Mélissa Laveaux
Jeu 17 février 2022 à 20h30 : Abou Diarra
Mar 22 mars 2022 à 20h30 : Trio Omar Sosa
Mar 29 mars 2022 à 20h30 : Govrache - Boule
Ven 8 avril 2022 à 20h30 : La Maison Tellier
Mer 20 avril 2022 à 20h30 : Awa Ly
Ven 22 avril 2022 à 20h30 : Anne Pacéo
Jeu 12 et ven 13 mai 2022 à 20h30 : Sona Jobarteh
Mar 31 mai 2022 à 20h30 : Benin International Musical
Le Bijou à Toulouse 123, avenue de Muret
Tél 05 61 42 95 07 le-bijou net
Jeu 21 et ven 22 octobre à 21h30 : Laurent Cavalié
Du mar 27 au ven 29 octobre à 21h30 : Cuarteto Tafi
Du mer 3 au ven 5 novembre à 21h30 : Zaza Fournier
Mar 9 et mer 10 novembre à 21h30 : Jules Nectar
Jeu 11 et ven 12 novembre à 21h30 : David Sire & Cerf
Jeu 18 novembre à 21h30 : Marjolaine Piémont
Du mar 23 au ven 26 novembre à 21h30 : Simon Chouf
Sam 4 décembre à 20h : Igorrr / Horskh
Sam 15 janvier 2022 à 20h : The Darkness
Jeu 27 janvier 2022 à 20h30 : Leto
Ven 15 février 2022 à 20h : Terrenoire + Gisèle Pape
Ven 18 mars 2022 à 20h : SOOM T & The Stone Monks
Jeu 31 mars 2022 à 20h : Requin Chagrin + Juniore
Mar 19 avril 2022 à 20h : The Dead South + Elliot Brood
Sam 23 avril 2022 à 20h : Luidji
Jeu 26 mai 2022 à 20h30 : Kanoé
Jeu 2 juin 2022 à 20h : Chilla
Jeu 24 novembre 2022 à 20h : Voyou + Norma
Zénith de Toulouse
11, avenue Raymond Badiou
Tél 05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole com
Dim 24 octobre à 17h : Kendji Girac
Mer 26 octobre à 20h : Lords of the Sound
Mer 27 octobre à 20h : Christophe Maé
Dim 31 octobre à 20h : Woodkid
Dim 14 novembre à 15h : Disney en concert
Lun 15 et mar 16 novembre à 20h : Francis Cabrel
Jeu 18 novembre à 20h : Dadju
Dim 21 novembre à 19h : Jean-Louis Aubert
Sam 27 novembre à 20h : Vianney
Dim 28 novembre à 15h : Chantal Goya
Sam 4 décembre à 21h : Je vais t’aimer
Jeu 9 décembre à 20h : Eva
Mer 15 décembre à 20h : Florent Pagny
Mar 21 décembre à 20h : Born in 90
Jeu 6 janvier 2022 à 20h : Harr y Potter en ciné-concert
Sam 8 janvier 2022 à 20h30 : Gospel pour 100 voix
Ven 14 janvier 2022 à 20h : Eddy de Pretto
Dim 16 janvier 2022 à 20h : PLK
Sam 22 janvier 2022 à 20h30 : One night of Queen
Mer 26 janvier 2022 à 20h : Julien Clerc
Jeu 27 janvier 2022 à 20h : Orelsan
Mer 2 février 2022 à 20h30 : Gims
Jeu 3 février 2022 à 20h : Alain Souchon
Ven 4 février 2022 à 20h30 : Back to Basic
Sam 5 février 2022 à 20h30 : Grease
Jeu 10 février 2022 à 20h : Grand Corps Malade
Mer 16 février 2022 à 20h : Australian Pink Floyd Show
Ven 18 février 2022 à 18h : Le Gros 4 - Ultra Vomit
Sam 19 février 2022 à 20h : Vitalic
Jeu 10 mars 2022 à 20h : Asaf Avidan
Sam 19 mars 2022 à 20h : 47TER
Jeu 24 mars 2022 à 20h : Clara Luciani
Sam 26 mars 2022 à 20h : Gladiator Live (ciné-concert)
Dim 27 mars 2022 à 20h : Julien Doré
Lun 28 mars 2022 à 20h : Sexion d’Assaut
Mar 29 mars 2022 à 18h30 : Wardruna
Mer 6 avril 2022 à 20h : Sting
Jeu 7 avril 2022 à 20h : Texas
Mar 12 avril 2022 à 20h : Hoshi
Sam 7 mai 2022 à 20h : Bernard Lavilliers
Dim 8 mai 2022 à 17h : Le Grand Bleu (ciné-concert)
Ven 13 mai 2022 à 20h : Scorpions
Sam 14 et dim 15 mai 2022 à 20h : PNL
Jeu 19 mai 2022 à 20h : The Rocket Man
Mar 31 mai 2022 à 20h : Johnny Symphonique Tour
Jeu 9 juin 2022 à 20h : Vitaa & Slimane
Jeu 13 octobre 2022 à 20h : Dire Straits Experience
Dim 16 octobre 2022 à 17h : Goldmen
Dim 6 novembre 2022 à 18h : Maes
Jeu 10 novembre 2022 à 20h : Tayc
Mer 10 novembre à 20h : Groundation
Ven 12 novembre à 20h : Gaël Faye
Lun 15 novembre à 20h : Les Frangines
Mer 17 novembre à 20h : IAM
Ven 19 novembre à 19h : Caravan Palace
Sam 20 novembre à 18h30 : Sepultura + Sacred Reich
Lundi 22 novembre à 20h : Trust
Ven 26 novembre à 20h : General Elektriks
Lun 29 novembre à 20h : Kimberose
Jeu 2 décembre à 20h : Svinkels
Ven 3 décembre à 19h30 : Orange Blossom + F. Delarozière
Dim 5 décembre à 20h : The Stranglers
Mar 7 décembre à 20h : Benjamin Biolay
Ven 10 décembre à 20h : Lilly Wood & The Prick
Sam 11 décembre à 20h : Les Fatals Picards
Dim 12 décembre à 20h : Jahneration + Demi Portion
Mer 15 décembre à 20h : Zoufris Maracas
Sam 18 décembre à 19h30 : Danakil
Dim 19 décembre à 20h : Ange
Narbonne Arena
74, avenue Maître Hubert Mouly narbonne-arena fr
Mar 9 novembre à 20h : Irish Celtic
Ven 12 novembre à 20h : Lords of the Sound
Dim 28 novembre à 16h : Disney en concert
Jeu 16 décembre à 20h : Vianney
Mer 16 février 2022 à 20h : Florent Pagny
Sam 26 février 2022 à 20h30 : Gospel pour 100 voix
Dim 13 mars 2022 à 17h : Kendji Girac
Sam 19 mars 2022 à 20h30 : The Rabeats
Sam 26 mars 2022 à 20h : Back To The Floyd
Dim 27 mars 2022 à 17h : Julien Clerc
Ven 18 mars 2022 à 20h : Eva
Ven 15 avril 2022 à 20h : The World of Queen
Jeu 5 mai 2022 à 20h30 : Bernard Lavilliers
Dim 15 mai 2022 à 17h : The Rocket Man
Mar 7 juin 2022 à 20h : Aïda
Sam 18 juin 2022 à 20h : Vitaa & Slimane
Sam 19 nov 2022 à 20h : Les grandes musiques de films
VianneyLe Rockstore à Montpellier 20, rue de Verdun
Tél. 04 67 06 80 00. rockstore.fr
Mer 20 octobre à 19h30 : Prudence
Jeu 21 octobre à 19h : The Limiñanas
Ven 22 octobre à 19h30 : Poupie + Vay
Mer 27 octobre à 19h : Fakear
Jeu 4 novembre à 20h : Grandmaster Flash + DJ Sidney
Ven 5 novembre à 19h30 : Les Fatals Picards
Sam 6 novembre à 19h30 : Deen Burbigo
Mar 9 novembre à 19h30 : Pauline Croze
Mer 10 novembre à 19h30 : Grupo Compay Segundo
Jeu 11 novembre à 19h30 : Silmarils
Ven 12 novembre à 19h30 : Vidéoclub
Sam 13 novembre à 20h : Rakoon
Lun 15 novembre à 19h : Altin Gün
Mer 17 novembre à 19h30 : Claire Laffut
Jeu 18 novembre à 19h30 : La P’tite Fumée
Ven 19 novembre à 19h30 : Mathieu Boogaerts
Sam 20 novembre à 19h : Prime
Dim 21 novembre à 19h : Trust
Jeu 25 novembre à 19h : Thylacine
Ven 26 novembre à 19h : Lefa
Sam 27 novembre à 20h30 : The Pirouettes
Dim 28 novembre à 19h30 : Kimberose
Mar 30 novembre à 19h30 : Black Lips
Jeu 2 décembre à 20h : Jahneration + Bisou
Ven 3 décembre à 19h : The Stranglers
Sam 4 décembre à 19h30 : Ashe 22 + KPRI
Mer 8 décembre à 19h30 : Femi Kuti
Jeu 9 décembre à 20h30 : Sinclair
Jeu 16 décembre à 19h30 : Danakil
Ven 17 décembre à 19h : Klub des loosers
Sam 18 décembre à 19h30 : Coeur de Pirate
Sam 29 janvier 2022 à 19h30 : Lonepsi
Jeu 3 février 2022 à 19h30 : Delgres
Jeu 17 février 2022 à 19h30 : Night Beats
Ven 18 février 2022 à 19h : Odezenne
Sam 19 février 2022 à 19h30 : Hooverphonic
Jeu 24 février 2022 à 19h : Kanoé
Ven 25 février 2022 à 19h30 : Romare
Sam 26 février 2022 à 20h : Jok’Air
Lun 28 février 2022 à 19h30 : Curtis Harding
Mar 8 mars 2022 à 19h : Morcheeba + Daysy
Jeu 10 mars 2022 à 19h30 : Babylon Circus…
Sam 19 mars 2022 à 19h30 : Other Lives
Mer 23 mars 2022 à 19h30 : Yarol
Jeu 24 mars 2022 à 19h30 : Kid Francescoli + Philemone
Mer 30 mars 2022 à 19h30 : Groundation
Mer 13 avril 2022 à 20h : Camélia Jordana
Ven 22 avril 2022 à 19h30 : Les Ramoneurs de Menhirs…
Lun 2 mai 2022 à 19h30 : Fink
Sam 14 mai 2022 à 20h30 : John Butler
Mer 25 mai 2022 à 19h : Leto
Ven 27 mai 2022 à 19h30 : Front 242
Dim 29 mai 2022 à 19h30 : Nada Surf
Jeu 27 octobre 2022 à 19h30 : Steve’N’Seagulls
Zénith Sud à Montpellier
2733, avenue Albert Einstein
Tél. 04 67 61 67 61. montpellier-events.com
Ven 29 octobre à 20h : Kendji Girac
Sam 6 novembre à 20h30 : The World of Queen
Sam 13 novembre à 20h30 : Irish Celtic
Mer 17 novembre à 20h : Francis Cabrel
Ven 26 novembre à 20h : Disney en concert
Ven 3 décembre à 20h : Dadju
Mar 14 décembre à 20h : Florent Pagny
Sam 8 janvier 2022 à 15h : Chantal Goya
Dim 9 janvier 2022 à 17h : Harr y Potter en ciné-concert
Sam 15 janvier 2022 à 19h : Vitalic
Mer 19 janvier 2022 à 20h : Alain Souchon
Ven 11 février 2022 à 20h : Grand Corps Malade
Dim 13 février 2022 à 18h : Australian Pink Floyd Show
Sam 19 février 2022 à 18h : Mass Hysteria
Dim 20 février 2022 à 20h : 47TER
Jeu 10 mars 2022 à 20h : Pop Legends
Lun 14 mars 2022 : Joker en ciné-concert
Mer 16 mars 2022 à 20h : Jean-Louis Aubert
Sam 26 mars 2022 à 20h30 : The Rabeats
Ven 8 avril 2022 à 20h : Metronomy
Ven 22 avril 2022 : Eva
Sam 23 avril 2022 à 21h : Je vais t’aimer
Jeu 28 avril 2022 : Grease
Ven 6 mai 2022 à 20h30 : Bernard Lavilliers
Sam 7 mai 2022 à 20h : Le Grand Bleu en ciné-concert
Mer 18 mai 2022 à 20h : The Rocket Man
Sam 21 mai 2022 à 20h30 : Ofenbach
Sam 5 novembre 2022 à 20h : Maes
Mer 16 novembre 2022 à 20h : Julien Clerc
Ven 25 novembre 2022 à 20h : Tayc
Sam 17 décembre 2022 à 20h : Amir
Dim 18 décembre 2022 à 17h : Goldmen
Arena Sud de France à Pérols Route de la Foire
Tél 04 67 17 68 17 suddefrance-arena com
Du 20 au 24 janvier 2022 : Les Enfoirés
Ven 11 mars 2022 : Maluma
Sam 12 mars 2022 : Vianney
Ven 1er avril 2022 : Julien Doré
Ven 27 mai 2022 à 20h : Sexion d’Assaut
Ven 17 juin 2022 : Vitaa & Slimane
Sam 29 octobre 2022 : The Weeknd
Secret Place à St-Jean-de-Védas
24, rue Saint-Exupéry – ZI La Lauze
Tél 09 50 23 37 81 toutafond com
Jeu 21 octobre à 18h30 : Mach Fly
Ven 22 octobre à 19h : Pilori + Fange
Sam 23 octobre à 19h : Shoot the dogs
Lun 25 octobre à 19h : Rock Prog Fest
Jeu 28 octobre à 18h30 : Octopusis
Ven 29 octobre à 19h : Purpleston
Sam 30 octobre à 19h : Fat Society
Dim 31 octobre à 19h : Halloween Sleazyz
Jeu 4 novembre à 19h : Hotbrains
Ven 5 novembre à 19h : Soirée Mosh
Sam 6 novembre à 19h : Centenaire Brassens
Lun 8 novembre à 19h : Fabio Jhasko Plays
Mar 9 novembre à 19h : The Fleshtones
Jeu 11 novembre à 19h : Marduk
Sam 13 novembre à 19h : Bunkum
Mer 17 novembre à 19h : Explorer 4
Jeu 18 novembre à 19h : Matt Horan
Ven 19 et sam 20 novembre à 19h : Stomping n°11
Mer 24 novembre à 19h : The Psychotic Unicorns
Jeu 25 novembre à 19h : Dead After Dinner
Ven 26 novembre à 19h : The Devils
Sam 27 novembre à 19h : Electric Pyramide
Mer 1er décembre à 19h : Skiltron
Ven 3 décembre à 19h : Trip for Leon
Sam 4 décembre à 19h : Bonecar ver
Dim 5 décembre à 19h : Dope D O D
Mer 8 décembre à 19h : Grout/Grout
Ven 17 décembre à 19h : Amen Viana
Sam 18 décembre à 19h : Les Rockeurs ont du coeur
Mer 22 décembre à 19h : Mauve Circle
Victoire 2
Route de Sète à St-Jean-de-Védas
Tél 04 67 47 91 00 victoire2 com
Ven 22 octobre à 20h : Sinsémilia
Sam 23 octobre à 20h : AaRON
Ven 29 octobre à 20h : Lofofora + Verdun
Ven 5 novembre à 20h : Aurus
Jeu 11 novembre à 20h : Le GROô
Jeu 9 décembre à 20h : Theo Lawrence
Sam 11 décembre à 19h : Collectif Koa
Mer 15 décembre à 16h30 : Dizzy 3021
Ven 18 mars 2022 à 20h : Alcest
Jeu 8 avril 2022 à 20h : Hang Massive
Parc de la Cigalière
Tél 04 67 32 63 26 lacigaliere fr
Sam 23 octobre à 20h30 : Gaël Faye
Sam 30 octobre à 20h30 : Les Têtes Raides
Sam 13 novembre à 20h30 : Ben L’Oncle Soul
Ven 19 novembre à 20h30 : Les Goguettes
Ven 3 décembre à 20h30 : Benjamin Biolay
Ven 10 décembre à 20h30 : Totun
Jeu 27 janvier 2022 à 20h30 : Natacha Atlas
Ven 28 janvier 2022 à 20h30 : Flavia Coelho
Sam 29 janvier 2022 à 20h30 : Ana Tijoux
Sam 19 février 2022 à 20h30 : Lily Wood and The Prick
Ven 18 mars 2022 à 20h30 : Fatoumata Diawara
Ven 8 avril 2022 à 20h30 : Rover
Sam 7 mai 2022 à 20h30 : Jane Birkin
Sam 14 mai 2022 à 20h30 : Biga Ranx
Paloma à Nîmes
250, chemin de l’aérodrome
Tél 04 11 94 00 10 paloma-nimes fr
Ven 22 octobre à 20h : Synapson
Sam 23 octobre à 20h : Gaëtan Roussel
Sam 30 octobre à 20h : Naâman
Sam 30 octobre à 21h : Victor Solf
Mar 9 novembre à 20h : Desmond Myers
Jeu 18 novembre à 20h : Gaël Faye
Jeu 18 novembre à 21h : Yan Wagner
Ven 19 novembre à 20h : IAM
Ven 19 novembre à 21h : J E Sunde
Sam 20 novembre à 20h : Oh Sees
Mar 23 novembre à 20h : Lilly Wood and The Prick
Jeu 25 novembre à 20h : General Elektriks
Sam 27 novembre à 21h : Terrenoire
Sam 27 novembre à 20h : Folamour
Mar 30 novembre à 18h30 : The Wackids
Mer 1er décembre à 20h : Bachar Mar-Khalife
Jeu 2 décembre à 20h : Caballero vs JeanJass
Jeu 2 décembre à 21h : Igorrr
Sam 4 décembre à 20h : Caravan Palace
Mer 8 décembre à 21h : Bandit Bandit + Orage
Jeu 16 décembre à 20h : Last Train
o c a t i o n : F n a c d e M o n t p e l l i e r, N î m e s , P e r p i g n a n e t A v i g n o n , C a r r e f o u r, A u c h a n , L e c l e r c . L o c a t i o n p a r i n t e r n e t : c o n t r e m a r q u e . c o ma d a m c o n c e r t s . c o m
e s a n n o n c e s c o n c e r t s e n t e m p s r é é l s u r : lartvues.com
Claudio Capéo dim 31 octobre à 20h30 au Corum à Montpellier
Patrick Bruel lun 8 et mar 9 novembre à 20h au Corum à Montpellier
Maxime Le Forestier lun 22 novembre à 20h30 au Corum à Montpellier
Jane Birkin mar 23 novembre à 20h au Corum à Montpellier
Patrick Fiori jeu 24 novembre à 20h30 à l’amphithéâtre de Rodez
Patrick Fiori lun 13 décembre à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Michel Jonasz sam 15 janvier 2022 à 20h30 au Corum à Montpellier
Zaz dim. 13 février 2022 à 17h au Corum à Montpellier
Elsa Esnoult sam 19 février 2022 à 20h au Pasino à La Grande Motte
Yann Tiersen mar 22 février à 19h30 au Corum à Montpellier
The Sound of U2 dim 6 mars 2022 à 17h au Corum à Montpellier
The Dire Straits Experience dim 13 mars 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Enrico Macias ven 18 mars 2022 au Pasino à La Grande Motte
Garou jeu 24 mars 2022 à 20h au Pasino à La Grande Motte
Jason Brokerss jeu 5 mai 2022 à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Hélène Ségara mer 8 juin 2022 à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
The Magical Music of Harr y Potter mer. 12 octobre 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Yannick Noah jeu 13 octobre 2022 à 20h au Pasino à La Grande Motte
Lara Fabian dim 16 octobre 2022 à 18h au Corum à Montpellier
Arthur H jeu 24 novembre 2022 à 20h30 au Corum à Montpellier
Sheila mer 23 nov 2022 à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Retrouvez toutes les dates sur lartvues com
D’Jal Mer. 20 octobre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Jason Brokerss mer 20 octobre à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Jarry ven 22 octobre à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Elie Semoun Sam 23 octobre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Gaspard Proust Dim 24 octobre à 18h au Casino Barrière à Toulouse
Caroline Estremo Mer. 27 octobre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Elodie Poux Ven 29 octobre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Fabien Olicard Dim 31 octobre 18h au Casino Barrière à Toulouse
Kyan Khojandi Mar 2 novembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Gad Elmaleh mar 2 et 3 novembre à 20h au Pasino à La Grande Motte
Anthony Kavanagh ven 5 novembre à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Romain Frayssinet sam 6 et dim 7 novembre au Corum à Montpellier
Anthony Kavanagh dim 7 novembre à 18h à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
La Bajon Mar 9 novembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
La Bajon mer 10 novembre à 20h30 au Zénith Sud à Montpellier
D’Jal jeu 11 novembre à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Vincent Moscato Ven 19 novembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Naïm sam 20 novembre à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
D’Jal dim 21 novembre à 18h à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Kyan Khojandi mer 24 novembre à 20h30 au Corum à Montpellier
Maxime Gasteuil jeu 25 novembre à 21h au Corum à Montpellier
Thomas Wiesel jeu 25 novembre à 20h au Corum à Montpellier
Berengère Krief Mer 1er décembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Vincent Moscato jeu 2 décembre à 20h30 au Zénith Sud à Montpellier
Tanguy Pastureau sam 4 décembre à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Anthony Joubert sam 4 décembre à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Patrick Bosso sam 4 décembre à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Jeanfi Janssens Mar. 7 décembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Jérémy Ferrari Mer 8 décembre à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Laurent Gerra mer 8 décembre à 20h au Zénith de Toulouse
Sellig ven 10 décembre à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Les Chevaliers du Fiel ven 10 décembre à 20h30 au Zénith Sud à Montpellier
Les chevaliers du Fiel sam. 11 décembre à 20h30 à la Narbonne Arena
Noelle Perna sam 11 décembre à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Roland Magdane dim 12 décembre à 18h au Casino Barrière à Toulouse
Sellig dim 12 décembre à 18h à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Noelle Perna dim 12 décembre à 18h au Théâtre de Millau
Tristan Lopin ven 17 décembre à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Laurent Gerra ven 17 décembre à 20h à la Narbonne Arena
Florent Peyre Jeu 6 janvier 2022 à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Booder ven 7 janvier 2022 à 20h30 au Corum à Montpellier
Maxime Gasteuil ven. 14 janvier 2022 à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Bernard Mabille ven 14 janvier 2022 à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Seb Mellia sam 15 janvier 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Bernard Mabille sam 15 janvier 2022 à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Laurent Baffie dim 16 janvier 2022 à 18h au Corum à Montpellier
Bernard Mabille dim. 16 janvier 2022 à 17h à Zinga Zanga à Béziers
Ines Reg ven 21 janvier 2022 à 20h30 au Zénith de Toulouse
Jean-Marie Bigard ven 21 janvier 2022 à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Laurie Perret sam 22 janvier 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Jean-Marie Bigard sam 22 janvier 2022 à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Jean-Marie Bigard dim 23 janvier 2022 à 17h à Zinga Zanga à Béziers
Constance mer 26 janvier 2022 à 20h30 au Corum à Montpellier
Constance Jeu 27 janvier 2022 à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Nora Hamzawi ven 28 janvier 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Sandrine Sarroche ven 28 janvier 2022 à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Noëlle Perna ven 28 janvier 2022 à 20h30 au Zénith Sud à Montpellier
Elodie Poux sam 29 janvier 2022 à 20h30 à la Narbonne Arena
Sandrine Sarroche sam 29 janvier 2022 à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Bun Hay Mean jeu 3 février 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Chicandier Mathou sam 5 février 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Alex Ramirez sam 5 février 2022 à 20h30 à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes
Jamel Comedy Club dim 6 février 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Virginie Hocq Mar 8 février 2022 à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Jarry jeu 10 février 2022 à 20h30 au Zénith Sud à Montpellier
Olivier de Benoist ven 11 février 2022 à 20h30 à Zinga Zanga à Béziers
Florent Peyre sam 12 février 2022 à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Zize lun 14 février 2022 à 19h30 à la Salle Bleue à Palavas-les-Flots
Jeff Panacloc jeu. 17 février 2022 à 20h au Zénith de Toulouse
Anne Roumanoff jeu 17 février 2022 à la Narbonne Arena
Jeff Panacloc ven 18 février 2022 à 20h au Zénith Sud à Montpellier
Plateau France Inter dim 20 février 2022 à 16h au Corum à Montpellier
Kheiron Mer 23 février 2022 à 20h30 au Casino Barrière à Toulouse
Maxime Gasteuil jeu. 24 février 2022 à 20h30 au Zénith de Toulouse
Tanguy Pastureau jeu 24 février 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Jarry
mar 1er mars 2022 à 20h au Zénith de Toulouse
Ary Abittan mer 2 mars 2022 à 20h au Pasino à La Grande Motte
Alban Ivanov
ven 4 mars 2022 à 20h à la Narbonne Arena
Les Bodin’s sam 5 et dim 6 mars 2022 à 20h et 15h au Zénith de Toulouse
Alban Ivanov
mar 8 mars 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Alban Ivanov mer 9 mars 2022 à 20h30 au Zénith de Toulouse
Sofiane Pamart ven 11 mars 2022 à 20h au Corum à Montpellier
Robert Combas fait l’actualité artistique en cette rentrée 2021 !
Tout d’abor d à Paris, à l’occasion d’une exposition « le Labyrinthe des têtes » qui rassemble une série de portraits réalisée récemment. Et puis, bien sûr, à Sète autour d’une exposition dans le cadre de la commémoration des 100 ans de Geor ges Brassens. Un évènement qui était particulièrement attendu Après 1992 où il avait réalisé une exposition qui avait créé l’événement à l’époque, Robert Combas présente, cette fois, de remar quables portraits « hauts en couleur » du célèbre poète chanteur. Geor ges interprété par Robert ! Quand deux monstres sacrés de l’île singulière se retrouvent…
Entretien avec Robert Combas dans lequel on évoque Brassens bien sûr mais également la musique, son œuvre et sa vie à Sète où il s ’est enfin posé avec son épouse Geneviève devant cette Méditerranée qui inspire tellement
Quel est votr e lien avec l’œuvr e musicale de Brassens et celui avec l’homme qu’il était ?
Par mi les choses qui nous relient Brassens et moi, il y ’ a Sète, d’abord On y a vécu tous les deux et on en est parti aussi Et puis, on y est revenu
En ce qui me concer ne, j’ai pris conscience « de mon côté sétois » à travers ma création
A Paris par exemple, je suis un « méditerranéen à Paris » ! Cette identité s ’est affir mée loin de Sète
Brassens a eu des maisons en Normandie et en Bretagne mais il n ’ a jamais quitté Sète dans sa tête et dans son cœur. D’ailleurs, il l’a beaucoup chantée
Et puis, je crois qu’il y a ce rapport « d’amour-haine » qui agit comme une passion. L’exil peut-être souhaité par tous les deux nous a per mis de faire évoluer nos créations
Mon lien avec lui, c ’est aussi d’être libertaire ! Je n ’aime pas trop que l’on m ’ emm de, tout comme lui à l’époque (rire)
Au niveau artistique quel r egar d portezvous sur son œuvr e musicale ?
Ah ! Pour moi, c’était quelqu’un qui maîtrisait son art par faitement ! Il
sition en 1992, des portraits réalisés récemment et des œuvr es sur la ville de Sète.
« Comme une sorte de « non-respect » à la façon Combas »
Pour les tableaux de l’exposition de 1992, j’ai poussé le vice à interpréter les textes des chansons de Brassens à ma façon C’est irrévérencieux, une sorte de « non-respect » pour finalement en extraire autre chose que l’interprétation originale
était à la fois très France des années
50 dans ses textes et d’une grande moder nité aussi Déjà à son époque on n’écrivait plus comme il le faisait
Et puis, il avait cette éner gie et un rythme qui m ’ a toujours impressionné
Comment vous a-t-il inspiré pour que vous puissiez réaliser des œuvr es sur lui ?
J’avais le sentiment que son univers était en noir et blanc Je ne sais pas mais j’avais cette vision en tête
C’est pourquoi en 1992 pour l’exposition « La mauvaise réputation » , j’ai voulu le mettre tout en couleur à la dimension de l’homme qu’il était !
Haut en couleur
Même chose pour les œuvres récentes J’ai souhaité des portraits très colorés
Cette nouvelle exposition au musée Paul Valéry réunit des œuvr es anciennes notamment de la période de votr e pr emièr e expo-
Pour certaines œuvres, j’ai appliqué une rapidité d’exécution comme si c’était des notes de musique Pour tout vous dire, que ce soit en 1992 ou même récemment, je n’étais pas enthousiaste à l’idée de travailler sur Brassens car je n ’aime pas la notion d’hommage
Lorsqu’on m ’ a demandé de faire cette nouvelle exposition au musée Paul Valéry, j’ai dit non au départ car je ne voulais pas refaire des toiles comme en 1992
Et puis, étant donné que durant le confinement j’ai travaillé sur une série de portraits, j’ai eu l’idée de proposer plusieurs portraits de Brassens à ma façon Finalement ça collait par faitement au travail que j’ai fait depuis octobre 2020, des têtes que l’on peut voir dans l’exposition « Labyrinthe de
têtes » à Paris (Galerie Laurent Strouk)*
Donc des portraits très colorés. On sent que vous avez réinterprété « l’homme » de la même façon que vous aviez réinterprété son œuvr e musicale dans certaines toiles à l’époque. Effectivement ! Pour tout vous dire, en général la plupart des œuvres que j’ai pu voir de Brassens étaient figées comme si on voulait le « statufier » ou le ligoter Bref, sans vie J’ai lar gement préféré faire des portraits de lui en couleur avec la moustache verte, jaune ou orange Pour le
rendre humain, pour lui redonner ce rythme tranquille et inimitable qui était le sien
J’ai eu envie d’explorer à ma façon qui était l’homme Geor ges Brassens, comment je le voyais
Et puis le titr e de l’exposition est « Robert Combas chante Sète et Geor ges Brassens » On y tr ouve autant la ville que Brassens. Il a été compliqué de remettre la main sur tous les tableaux de la première exposition On a perdu la trace de certains et pour d’autres, des collectionneurs n ’ont pas voulu nous les prêter. Alors j’ai souhaité compléter l’exposition avec des tableaux qui me sont chers et qui représentent Sète, ce qui me semble une bonne idée. Car encore une fois, la ville est omniprésente dans la vie de Brassens et la mienne Sète, j’ai eu besoin de la quitter Certes, j’y revenais de temps en temps Et puis le temps a fait son œuvre et j’ai ressenti le besoin d’y revenir vraiment avec ma femme Geneviève qui est tombée amoureuse de la ville
« Sète j’ai aimé la quitter mais j’y suis revenu… »
Autr e événement, l’édition complète des 10 albums vinyles réalisés par Universal et que vous avez donc illustrés ?
Oui j’ai beaucoup aimé réaliser ces coffrets car je suis déjà attaché au disque vinyle J’en possède une collection depuis très longtemps J’aime l’objet et les pochettes
Lorsque l’on m ’ a proposé d’illustrer cette édition spéciale * * , j’ai accepté car je suis sensible à l’objet et aux pochettes tout particulièrement
Puisque l’on évoque le sujet, quel est votr e rapport à la musique ?
La musique est toujours présente dans ma vie A des moments plus qu’à d’autres J’ai beaucoup aimé la musique anglo-saxonne, un peu moins maintenant
J’ai longtemps collectionné des disques vinyles Une grande partie de ma vie, j’ai écouté beaucoup de musique, de styles très différents même si j’ai une grosse tendance pop rock Plus précisément, je dirais que j’ai des références ou des périodes Par exemple, j’ai plaisir à écouter la période
« C’est l’esprit libertaire qui nous lie Brassens et moi ! »
1969-71 des Beach Boys dont on vient de m ’offrir le coffret de vinyles Pour eux, par exemple, c ’est justement cette période qui m’intéresse Même chose pour les Beatles, les Stones ou les Kings J’aime une période, pas forcément tout Il y a un chanteur qui m ’ a beaucoup influencé à mes débuts, c ’est Jonathan Richman qui est comme un Baden-Powell de la scène américaine Il était le leader du groupe les Moder n Lovers Il m ’ a également influencé dans ma peinture Comme Lou Reed en 1982 Jonathan Richman jouait avec une guitare à une corde À cette époque, je n ’avais rien Il m ’ a montré que l’on pouvait faire avec les moyens du bord C’est ce qui a fait l’esprit de la Figuration Libre.
La guitar e est un des instruments que vous aimez beaucoup ?
Oui, j’ai d’ailleurs une collection de guitares J’aime aussi l’objet Une guitare est un objet extraordinaire
J’ai d’ailleurs peint et réalisé des guitares à ma façon
J’en joue mais je suis un autodidacte Je ne connais pas la musique mais je suis surtout un percussionniste né ! Je joue un rythme avec mon index et mon majeur lorsque j’entends de la musique Sans vraiment m ’ en rendre compte, je tape tout le temps sur tout ce qui est près de moi (rire)
Et qu ’ en est-il de Robert Combas compositeur notamment avec votr e gr oupe les Sans Pattes ?
J’ai toujours aimé l’idée d’avoir un groupe Au début de ma carrière, j’avais monté un groupe qui s ’appelait « les Démodés »
A l’époque, on faisait tout avec rien (rires)
Aujourd’hui c ’est les Sans Pattes, un duo avec Lucas Mancione.
chose que je connais bien, c ’est presque un état naturel pour les gens qui créent Je n ’ai pas eu besoin du Covid pour en connaître les sensations Lorsque je crée, je peux m ’ enfer mer durant une longue période Durant ces périodes de confinement, j’ai réalisé cette série de portraits (NDLR : près de 150 au total) dont une partie est visible Comme je l’indiquais auparavant, l’occasion de l’exposition sur deux lieux à Paris
« Les peintres sont en voie de disparition…
L’histoire de l’art prend un nouveau virage »
Nos compositions ne sont pas vraiment du rock, même si on y retrouve l’éner gie
C’est plutôt une création globale mêlée à de l’électronique et comprenant des projections vidéo, une mise en images de tableaux projetés sur nos vêtements blancs et sur le fond de scène On s ’ amuse vraiment car il y a une véritable mise en scène
Il y a aussi un côté music hall sur scène Nous avons (après deux ans) refait un concert le 1er octobre à St-Etienne au Rhino Jazz(s) où il y a aussi l’exposition d’une sélection d’œuvres sur le thème de la musique
On s ’ y remet après cette période Covid même si elle n ’est pas ter minée
Comment justement avez-vous vécu cette période avec les confinements et dif fér entes r estrictions ?
Un peu comme tout le monde. C’était compliqué mais pour mon épouse et moi, cette période nous a reconnectés à la nature Nous avons quitté la vie parisienne et nous avons pris racine à Sète Mais le confinement est une
Il y a quelques temps vous déclariez : « dans ce monde qui n’est pas « pourri » mais presque, j’ai essayé d’être pur dans la peinture, d’être vraiment honnête dans la manière de peindre »…
Oui j’ai pu dire cela à une époque bien qu ’extrait du contexte de cette façon, ça peut paraître un peu prétentieux Mais oui c ’est clair, ça résume bien les choses
J’avoue que je suis un peu perdu dans ce monde aujourd’hui La pression
qu ’ exerce inter net, la surinfor mation, les réseaux sociaux, etc Je n ’ y comprends rien et je n ’ai pas envie de comprendre Malgré tout cela, le monde dans lequel on vit continue à m’inspirer
Et puis l’art contemporain aujourd’hui ce n ’est plus la peinture, c ’est autre chose Je ne sais pas vraiment quoi
Mais les peintres sont en voie de disparition L’histoire de l’art prend un nouveau virage Je n ’appartiens pas à ce monde, c ’est clair Ce n ’est pas une critique mais je ne m ’ y retrouve pas Par fois je me sens comme un dinosaure (rire)
mon travail On va dire que je me défends (rire)
Pouvez-vous nous parler de vos collaborations artistiques, notamment celles, récentes avec JeanLuc Parant ou Ben C’est un exer cice auquel vous aimez bien vous prêter ?
Ah les collaborations ce n ’est jamais simple car il faut que chacun y trouve sa place
C’est la vie qui per met des rencontres Il y a eu des photos faites avec Louis Jammes dans les années 80 et d’autres, il y a une dizaine d’années Il y a eu le chemin de croix avec Ladislas Kijno qui était un homme extraordinaire.
J’ai aimé ma collaboration avec JeanLuc Parant et Ben Nous avons fait des œuvres communes qui marqueront l’histoire artistique de chacun.
L’art est important mais il y aussi l’humain Il faut que ça accroche, et là, ce fût vraiment le cas Jean-Luc Parant avait déjà écrit des textes sur moi par le passé Il y avait intellectuellement des choses qui nous rapprochaient Nos créations se sont faîtes tout naturellement, nos univers bien que différents se répondent l’un l’autre C’est très intéressant !
Et puis les collaborations ne se font pas toujours avec des artistes J’aime aussi travailler sur des objets autres que la toile J’ai pu faire notamment des pièces de mobilier en aluminium avec Jean-Claude Maillard qui est un industriel de l’aéronautique J’observe, je m’interroge, je teste et reste donc ouvert à créer différemment
« J’observe, je m’interroge, je teste et je reste ouvert à créer différemment… »
Finalement, j’ai orienté toute ma vie, pour revenir toujours et irrémédiablement vers ce côté libertaire au fond…
Et pourtant toutes vos sorties artistiques sont observées, attendues, analysées et constituent de véritables événements et attentes du public…
Ben oui, peut-être, je ne sais pas, je ne me rends pas toujours compte de tout cela Tant mieux si des gens aiment
« Robert Combas chantent Sète et Geor ges Brassens » du 8 octobr e au 31 décembr e au musée Paul Valéry à Sète Tél 04 99 04 76 16 museepaulvalery-sete.fr
* « Le labyrinthe des têtes » jusqu’au 23 octobre à la Galerie Laurent Strouk2, av Matignon et à l’Espace 5, rue du Mail fond de cours à Paris laurentstrouk com
* * Intégrale des titres originaux de Geor ges Brassens chez Universal Coffret 10 vinyles 30 cm (180 g) T irage limité Pochettes vinyles cartonnées 350g Pochettes intérieures imprimées
Plus de 30 œuvres de Robert Combas inspirées des chansons et 9 nouveaux portraits exclusifs de Geor ges Brassens Livret richement illustré avec de nombreuses photos, gravures et peintures
Venez vivre une expérience unique et irremplaçable !
Cette nouvelle saison du Centre dramatique national de Toulouse s’inscrit résolument dans le présent Si une partie de cette édition compte des projets mis de côté pendant la fer meture des lieux culturels, une lar ge place est faite aux nouveautés et aux créations En tout, 46 spectacles de théâtre, de danse, de cirque et même de marionnettes attendent que le public prenne à nouveau place dans les fauteuils rouges
Au premier rang de ces nouveautés, IvanOff, la der nière création du directeur du Théâtre de la Cité, Galin Stoev Présenté en novembre, le travail du metteur en scène se fonde sur la nécessité de comprendre, de faire face aux émotions ressenties à la lecture de Tchekhov
L’automne sera également la saison des liens : entre le spectateur et le spectacle, entre les vivants et les morts, les liens construits avec un autre que soi Une saison comme un appel au public pour qu’il retrouve le chemin du spectacle vivant
■ Les spectacles de l’automne :
• Du 2 au 6 novembre à 21h : Le temps que le coeur cesse, mise en scène Lise Avignon Une adaptation libre de Crime et châtiment de Dostoïevski, où les questions de l’espace et du déplacement sont omniprésentes
• Du 4 au 10 novembre : Esprits, d’Anna Nozière et la Polka, explore les liens qui subsistent entre les vivants et les morts, les traces que laisse un disparu en chacun de ses proches
• Du 9 au 27 novembre : IvanOff, mise en scène Galin Stoev, de Fredrik Brattber g d’après Ivanov de Tchekhov Galin Stoev explore l’univers et les personnages du dramatur ge russe
• Du 9 au 14 novembre : La Nuit du Théâtre, Cie Le Phun, une odyssée à travers 25 siècles d’oeuvres théâtrales
• Du 16 au 19 novembre à 20h : Please
Please Please, de La Ribot, T iago Rodrigues, Mathilde Monnier, un dialogue entre le théâtre et la danse
• Les 18 et 19 novembre à 20h : Les Étoiles, mise en scène Simon Falguières, la quête d’un poète pour retrouver ses mots perdus, jusqu’aux étoiles
• Du 21 au 25 novembre : J’entends battre son coeur, mise en scène Lou Broquin, d’après un texte d’Henri Bor nstein Ce projet démarre en 2019 avec l’intention de per mettre au spectateur de vivre le spectacle vivant de l’intérieur En 2020, après une crise sanitaire et plusieurs confinements Lou Broquin revoit son projet, une pièce où le sensoriel et le sensitif seront au coeur
• Du 23 novembre au 2 décembre : Sans fins, le Théâtre de la Cité offre une carte blanche à Simon Elie Galibert qui reprend ici le roman Thomas l’Obscur de Maurice Blanchot, où une relation amoureuse est prétexte à répondre à cette question : qui est l’autre ?
• Du 7 au 9 décembre : La Reprise Histoire(s) du théâtre (I), mise en scène Milo Rau Pièce inspirée d’une historie vraie, celle du meurtre d’Ishane Jar fi, disparu devant un bar gay et retrouvé mort deux semaines plus tard
• Du 9 au 19 décembre : Le Tartuffe, d’après Molière dans une mise en scène de Guillaume Séverac-Schmitz
• Du 13 au 19 décembre : Les hauts plateaux, de Mathurin Bolze, un spectacle entre danse, musique et cirque Tél. 05 34 45 05 05. theatre-cite.com
Co-dirigé par Nathalie Garraud et Olivier Saccomano, le Centre dramatique national de Montpellier retrouve cette saison le rythme de programmation qu ’ on lui connait Outre les spectacles accueillis, les deux directeurs ont à coeur de reprendre les missions qui font le théâtre public : le soutien à la création et la rencontre avec les publics. Entre reports et nouvelles créations, le Théâtre des 13 vents retrouvera donc le public pour une programmation que Nathalie Garraud présente : « C’est une saison à laquelle que nous rêvons depuis presque deux ans, avec l’équipe du théâtre et avec tous les artistes invités Elle est empreinte à la fois d’un grand désir d’en découdre avec le monde tel qu’il va, d’un goût pour la lutte, disons mais aussi d’une certaine forme de douceur et de délicatesse dont nous avons le sentiment qu’ils sont nécessaires dans le moment que nous traversons »
■ Au programme ce trimestre :
• Du 9 au 27 novembre, Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée, une première édition pour mettre en avant les visions plurielles de la Méditerranée et des artistes qui y travaillent Une manifestation faite pour per mettre de voir ce qui s’invente sur ce territoire singulier Dans ce cadre, les 13 vents présenteront 4 artistes contemporains : Angélica Liddell, Bashar Murkus, Irène Bonnaud et Ar gyro Chioti
• Les 9 et 10 novembre : Una costilla sobre la mesa : madre, d’Angélica Liddell Dans cette pièce faisant partie d’un diptyque consacré à ses parents, Angélica Liddell évoque la question centrale de la mater nité et de la génération après la mort de sa mère L’auteure y déconstruit les for mes qu ’ on lui connaît et
convoque dans ses tableaux une poétique de la transfor mation de la réalité
Du 15 au 17 novembre : C’était un samedi, Irène Bonnaud raconte, par la voix de l’actrice grecque Fotini Banou, la vie puis l’exter mination des Juifs de Ioannina La poésie, la musique et de fascinantes figurines en terre cuite veillent sur le récit.
Les 18 et 19 novembre : The Museum, de Bashar Murkus Pour cette première en France, Bashar Murkus offre aux spectateurs une pièce où l’on navigue entre la réalité et la virtualisation de ce qui a eu lieu Deux hommes dans une cellule se font face et reviennent sur un crime qui a eu lieu sept ans plus tôt dans un musée
• Les 24 et 25 novembre : Eau de Cologne, d’Ar gyro Chioti Le metteur en scène poursuit ici sa collaboration avec le scénariste Efthimis Filipou (The Lobster) et son univers kafkaïen Une pièce étonnante, présentée pour la première fois en France, qui s ’appuie sur une situation qui peut paraître absurde : un groupe de femmes prétend pouvoir transmettre des messages à des personnes décédées à travers une eau de Cologne créée à partir des lettres de leur proche
• Du 7 au 10 décembre : Misericordia, Emma Dante explore le thème de la mater nité, en composant un poignant hommage aux femmes et à leur capacité d’amour et de résistance Une ode à la miséricorde
• Du 14 au 17 décembre : Gullivert, le dernier voyage, Madeleine Louar n et Jean-François Auguste Lors de son troisième voyage, Gulliver se rend à Laputa, à Balnibarbi, à Glubbdubrib, à Luggnagg et au Japon Et partout il observe la même inquiétude : et si le monde touchait à sa fin ?
Tél. 04 67 99 25 00. 13vents.fr – page onze
Avec une saison rassemblant 48 spectacles, L’Estive, Scène nationale de Foix et de l’Ariège, fait le choix de la quantité, assurément, mais également de la qualité Car si la programmation est foisonnante, chaque pièce, chaque spectacle, lui apporte une nouvelle dimension On notera surtout cette année la grande place accordée aux artistes inter nationaux avec, rien que pour la fin de l’année, des metteurs en scène ou des compagnies venues du Brésil, du Chili ou encore du Burkina Faso
■ Spectacles jusqu’en décembre :
• Les 21 et 22 octobre à 20h30 : Entre chien et loup, la metteuse en scène brésilienne Christiane Jatahy, frappée par la situation politique de son pays, adapte le film Dogville de Lars von Trier La pièce, qui a marqué l’ouverture du 75ème Festival d’Avignon, raconte comment Gracia quitte son pays, sous l’oppression d’un régime autoritaire, dans l’espoir de rencontrer une nouvelle société
• Mar 26 octobre : Partez devant, le Collectif Le Grand Cer f Bleu aborde avec légèreté et humour les doutes existentiels de la nouvelle génération et interroge l’immobilité, l’audace, et la confiance en soi dans une société où il est difficile de trouver sa place
• Ven 12 novembre : pour Trewa, la dramatur ge Paula González Seguel sera accompagnée de sa compagnie le
Kimvn Teatro Dans cette pièce, cette figure inter nationale de la scène interroge le rôle du théâtre pour la sauvegarde des cultures et la construction des identités Dans Trewa, elle met en scène plusieurs générations d’une famille confrontée à la disparition de l’une des leurs La police conclut à un suicide, mais pour les défenseurs de la communauté et les militants écologistes chiliens, cela ne fait aucun doute : elle a été assassinée
• Sam 13 novembre à 20h30 : Ül Kimvn, ce concert rassemble les musiques créées pour les spectacles de la compagnie chilienne Kimvn Teatro, un
voyage musical pour découvrir l’univers de cette troupe mapuche
• Mar 16 novembre à 20h30 : Alain
Damasio et Yan Péchin for ment un duo pour un concert étonnant entre musique et littérature L’auteur de science-fiction et le guitariste s ’ associent pour créer un rock fiction, une nouvelle « poéthique »
• Les 23 et 25 novembre à 20h30 : Azul, la Cridacompagny s ’associe à l’écrivain Éric Da Silva pour une collaboration artistique Acrobates, musiciens, jongleurs s ’approprient les mots d’Éric Da Silva pour une narration où s ’articulent le mouvement et les voix
À la fois théâtre et cinéma, la Scène nationale Grand Narbonne offre au public un véritable lieu de vie dédié au spectacle vivant Si la saison permet de profiter de nombreuses représentations allant du théâtre à la danse en passant par des concerts et des spectacles jeune public, la salle de cinéma donne une autre dimension à la programmation En plus de l’actualité du 7e art, le public est régulièrement invité à des projections de représentations de la Comédie Française ou encore du Metropolitan Opera et du Ballet du Bolchoï Une autre façon de découvrir le spectacle vivant !
■ À voir ce trimestre :
• Ven 22 oct à 20h : Jor di Savall, musicien, chef d’orchestre, directeur du festival Musique et histoire de l’Abbaye de Fontfroide, Jordi Savall est un artiste incontour nable Avec Tous les matins du monde, il célèbre, avec l’ensemble du Concert des Nations, les 30 ans du chef-d’oeuvre couronné de huit Césars dont il est l’interprète
• Les 27 et 28 oct à 20h : Brassens a 100 ans, et François Morel, accompagné de Juliette et Antoine Sahler sont réunis sur scène pour rendre hom-
mage au célèbre chanteur sétois avec ses plus grands succès mais aussi des poèmes oubliés
• Mar 9 nov à 20h : Trewa, la metteuse en scène Paula González Seguel reprend un fait divers chilien : une activiste écologiste est retrouvée morte, ses proches se battent pour qu ’enfin éclate la vérité : elle a été assassinée Un théâtre documentaire pour comprendre la situation des Mapuches, une population persécutée par l’état chilien.
• Mer 10 nov à 20h : Ül Kimvn, un concert pour découvrir l’univers du
Kimvn Teatro, qui accompagne Paula González Seguel pour Trewa Une autre façon de découvrir les traditions et la culture des Mapuches
• Ven 19 nov à 20h : Azul, cette création unit sur scène la Cridacompany et l’écrivain Éric Da Silva Les artistes enchaînent les mouvements et s’imprègnent des mots de l’auteur qui dresse leur portrait utopique
• Jeu 25 nov à 20h : Le gang, une histoire de considération, Marie Clavaguera-Pratx explore la personnalité des braqueurs du célèbre Gang des
• Mar 30 novembre à 20h30 : Tchaïka, la Cie Belova Iacobelli dresse le portrait d’une comédienne qui doit jouer son der nier rôle sur scène Tchaïka, « mouette » en russe, est une actrice âgée et jouera une der nière fois dans La Mouette Dans son esprit fatigué, fiction et réalité s ’entrecroisent jusqu’à confondre sa propre vie avec celle de la comédienne
• Du 8 au 11 décembre : Manipulation poétique, Kevin Laval et Mathieu Pasero vous entraine dans une expérience d’un nouveau genre où ces deux « conférensorciers » créent un moment poétique qui fait basculer les repères des spectateurs
• Jeu 9 décembre : Encore plus, partout, tout le temps, de retour à L’Estive le Collectif L’Avantage du doute propose une tragicomédie sur l’urgence environnementale et le genre humain
• Mar. 14 décembre à 20h30 : Vilain !, Alexandre Ar mengol imagine la métamorphose d’une jeune orpheline passant du stade d’enfant à celui d’adolescente en mêlant sur scène théâtre, film d’animation et musique
• Dim 19 décembre à 17h : D’un rêve, le chorégraphe Salia Sanou, originaire du Burkina Faso, interroge la dimension contemporaine du songe, qu’il soit singulier ou collectif
Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com
Postiches Après le braquage d’une trentaine de banques parisiennes dans les années 1980, que reste-t-il de ces personnages, qui étaient-ils ? En montrant ce que l’on ne voit pas, la metteuse en scène donne la parole à ceux qui ne l’ont pas
• Mar. 30 nov. à 20h : Y aller voir de plus près, cette nouvelle pièce de Maguy Marin (May Be) a été présentée en juillet 2021 au Festival d’Avignon et met en lumière les rapports de force du monde grec en s ’appuyant sur La Guerre du Péloponnèse de Thucydide
• Mer 8 déc à 20h : Dance me, Les Ballets Jazz de Montréal explorent toute la richesse du compositeur et poète Leonard Cohen Un hommage chorégraphique à un homme qui a chanté la danse de l’amour
• Jeu 9 déc à 20h : Les petites filles, mise en scène de Marion Pellissier Dans un lieu inconnu, six filles en unifor me se montrent sous leur meilleur jour pour la jour née des visiteurs Mais une fois ces der niers partis, elles se révèlent et règlent leurs comptes Tél. 04 68 90 90 20.
theatrecinema-narbonne.com
Cela fait 30 ans que le Parvis, à Tarbes est devenu Scène nationale Une date anniversaire qui dit l’importance de ce lieu de création tant pour les artistes que pour le public Forte de cette expérience, la Scène nationale propose cette année encore une saison éclectique et riche qui se découpe en plusieurs temps forts mettant à l’honneur la diversité du spectacle vivant : Mémoire et résistance, Musiques du monde, Les Lumineuses, Le Grand Jeu et Mai en cirque Mêlant les genres et les répertoires, ces temps forts rythmeront donc la saison à venir tout en laissant de la place pour de nombreux autres spectacles
■ Temps forts jusqu’à Noël :
• Lun 18 octobre à 20h30 : Entre chien et loup, Christian Jatahy transpose le film Dogville de Lars von Trier à la scène Elle continue d’explorer par ce biais les liens entre cinéma et théâtre, intime et politique, acteur et personnage
• Les 21 et 22 octobre : « Programme » , le groupe Merci dresse un portrait drôle mais critique de notre société contemporaine faite d’injonctions à la réussite À noter, la compagnie jouera également le spectacle Une supérette du 21 au 24 octobre
• Les 8 et 9 nov à 19h : Fraternité, conte fantastique, Caroline Guiela Nguyen amène le genre de la dystopie
au théâtre Dans cette nouvelle pièce, la moitié de l’humanité a disparu après La Grande Eclispe Pour continuer à se souvenir des disparus s’invente un nouveau centre social : le Centre de Soin et de Consolation Un spectacle emplit d’une profonde humanité et porté par 13 comédiens professionnels et amateurs
• Du 9 au 14 nov : Anda-Lutz, dans le cadre du temps fort Musiques du monde Un dialogue imaginé par Guillaume Lopez entre musique du monde, musique improvisée et musique classique
• Mar 16 nov à 20h30 : Kogoba Basigui, dans le cadre du temps fort
Musiques du monde Eve Risser, pianiste et compositrice, est partie à la rencontre de Nïny Diabaté et son Kaladjula Band, accompagnée du Red Desert Orchestra Ensemble, elles ont imaginé la réunion de deux continents musicaux, conjuguée au féminin
• Jeu 18 nov à 20h30 : La Troisième Vague, dans le cadre du temps fort Mémoire et résistance Une expérimentation théâtrale menée par la Cie
Le Cri Dévot sur l’endoctrinement et les systèmes totalitaires
• Ven 19 nov à 20h30 : Ann O’Aro / Trans Kabar, dans le cadre du temps fort Musiques du monde Le Maloya, blues hérité des esclaves réunion-
La Scène nationale d’Albi entend célébrer le retour du spectacle vivant sur le devant de la scène ! Cette saison sera celle du théâtre, de la danse, de l’humour, de la musique, actuelle ou classique, du cirque et tant d’autres choses ! Martine Legrand, directrice de la Scène nationale appelle le public à revenir dans les salles :
« Nous parions donc à nouveau sur votre curiosité artistique, votre appétence au sensible et à votre sens de l’humour et de la fête pour venir découvrir des artistes et créateurs talentueux et qui n ’ont qu ’ une envie : vous faire partager leur univers. »
■ Temps forts jusqu’en décembre :
• Du 16 au 24 octobre : Slips inside, Benoît Devos et Xavier Bouvier campent Billy et Piotre, deux hommes au corps de star qui, certains de leurs qualités, se lancent dans une grande démonstration de leurs talents Acrobatie, danse, humour : une heure de rire sans parole vous attendent
• Jeu 21 octobre à 20h30 : Quai ouest, Ludovic Lagarde s ’ empare du texte de Ber nard-Marie Koltès, et dresse le portrait des quartiers pauvres d’une grande métropole où violence, ségrégation, rivalité transfor ment les hommes et les femmes qui y vivent
• Dim 24 octobre à 16h : Orchestre national du Capitole, accompagné du pianiste Benjamin Grosvenor et sous la direction de Cor nelius Meister autour de Dvorák, Beethoven et Janacek
• Mar 9 novembre à 20h30 : Kind (enfant), la troupe flamande Peeping Tom présente une pièce Entre théâtre et danse qui donne à voir les relations familiales du point de vue de l’enfant
• Sam 13 novembre à 20h30 : Grupo Compay Segundo et Maikel Dinza, une soirée cubaine au rythme des boléro, guajira, salsa et changui
• Du 14 novembre au 4 décembre : Ma distinction, Lilian Derruau, dans une
nais, a longtemps été interdit Trans Kabar er Ann O’aro lui redonne une voix tantôt mélancolique, militante ou festive
• Les 30 nov et 1er déc à 20h30 : La reprise, Histoire(s) du théâtre (I) Milo Rau reconstitue sur scène un tragique fait divers belge Ihsane Jar fi a parlé à un groupe de jeunes hommes à Liège devant un bar gay Deux semaines plus tard, il est retrouvé mort
Il a été torturé et violemment assassiné
• Ven 3 déc à 19h : Materia, la Cie
T icotam, emmenée par Camille Viale, éclate les codes du flamenco tout en maitrisant ses codes au millimètre et traite de l’émancipation du corps par la danse
• Sam 4 déc à 20h30 : Ruptures, le chorégraphe Bouziane Bouteldja puise, pour cette nouvelle création, dans la théorie de l’évolution de l’espèce humaine et dans celle de l’Anthropocène en s’interrogeant sur les grandes questions liées aux déplacements de l’Homme sur cette Terre
• Les 9 et 10 déc : IvanOff, le directeur du Théâtre de la Cité, CDN de Toulouse, met en scène le texte de Fredrik Brattber g, sorte de mise en abîme du Ivanov d’Anton Tchekhov. Un savant mélange entre théâtre et vidéo à découvrir
Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net
mise en scène de Jérôme Rouger, revient sur son enfance dans une ville où une usine rythme la vie des habitants En parallèle, il se lance dans la lecture de La distinction, du sociologue Pierre Bourdieu.
• Mer 17 novembre à 20h30 : Les Virtuoses, deux pianistes et un seul piano : c ’est autour de ce fil rouge que se déploie cette pièce de Mathias et Julien Cadez, entre musique, magie et humour
• Les 23 et 24 novembre : Maria de Buenos Aires, une première collaboration entre deux artistes emblématiques de la culture ar gentine : le poète Horacio Ferrer et le compositeur Astor Piazzolla Le résultat : un opéra-tango étonnant
• Les 1er et 2 décembre : Youme. Sous la direction de deux grands chorégraphes, Honji Wang et Sébastien Ramirez, cette pièce révèle des cultures distinctes : le hip hop, le flamenco et le violoncelle
• Mar 7 décembre : Ramkoers, un concert théâtral au rythme pop et aux instruments surprenants : barris, ferraille et autres assemblages mécaniques produisant de la musique
• Les 8 et 9 décembre : À ne pas rater, Nicolas Heredia s ’ empare d’une peur grandissante et toute contemporaine : celle de manquer quelque chose Autrement appelée FOMO (Fear of Missing Out), cette angoisse née de la peur de manquer une infor mation importante dont tout le monde aurait la connaissance, sauf nous, et lar gement liée à l’utilisation des nouvelles technologies
• Les 15 et 16 décembre : Double murder / Clowns + The Fix, for mé à la Batsheva Dance company, le chorégraphe Hofesh Shechter revient à Albi pour un programme composé de deux pièces Du 21 au 23 décembre : Machine de cirque, une pièce pour cinq circadiens que rien n ’arrête avec pour décor un grand échafaudage et un univers musical métallique
Tél. 05 63 38 55 56. sn-albi.fr
Cette saison de l’Archipel reste fidèle au travail mené par son directeur Borja Sitjà depuis plusieurs années : une programmation qui mêle les genres et permet à tous les publics de s ’ y retrouver Au-delà du théâtre, de la danse ou du cirque, l’Archipel propose régulièrement dans sa saison des incursions musicales mettant à l’honneur tous les styles Cette saison ne fera pas exception puisque les concerts « sandwichs » (temps musicaux proposés à l’heure du déjeuner) continueront d’avoir lieu. On notera également la venue d’artistes issus de la variété française, du jazz ou du classique Enfin, véritable temps fort musical de la saison le festival Aujourd’hui musiques proposera un itinéraire à la découverte de la création musicale contemporaine
■ À voir jusqu’en décembre :
• Les 15 et 16 octobre : Folia, le chorégraphe Mourad Merzouki emporte des danseurs hip hop sur le rythme des musiques baroques du Concert de l’Hostel Dieu
• Du 16 au 20 octobre : La dignité des gouttelettes, la compagnie mercimonchou s ’ empare d’un élément primordial : l’eau Une rêverie sensorielle pour petits et grands
• Ven 22 octobre à 20h30 : Le concert spirituel, Mozart à Salzbourg, choeur et orchestre sous la di-
rection d’Hervé Niquet
• Sam 30 octobre à 20h30 : Claudio Capéo, concert
• Du 3 au 7 novembre : la compagnie de Gérone revient à l’Archipel pour présenter trois chorégraphies de sa tétralogie autour de Bach Mar 3 nov On Goldberg variations, jeu 4 nov Bach et les 6 et 7 nov Highlands
• Du 12 au 21 novembre : Festival Aujour d’hui musiques, création sonore et visuelle
• Jeu 25 novembre à 20h30 : Bir ds on a wire, concert
• Ven 26 novembre : Erreurs salvatrices, d’après plusieurs textes du dramatur ge allemand Heiner Müller, le metteur en scène Wilfried Wendling réunit sur scène le comédien Denis Lavant et la circassienne Cécile MontReynaud dans un dispositif immersif où se mêlent acrobaties et langage
• Du 30 novembre au 2 décembre : Onéguine, Jean Bellorini se plonge à nouveau dans le répertoire russe et in-
Après une année à porter le spectacle vivant et les arts hors des murs du théâtre, il est temps pour les artistes de regagner la scène du Théâtre Molière de Sète Pendant les mois de fer meture, les équipes ont travaillé pour per mettre au public de conserver un lien avec le spectacle vivant. Désor mais, c ’est à lui de faire le chemin et de retrouver les fauteuils du théâtre Cette année, la saison de la Scène nationale archipel de Thau accueillera de nombreux spectacles, non pas « comme signe - d’un toujours plus - mais bien plutôt comme celui d’une nécessaire solidarité avec les artistes et leurs œuvres suite aux longs mois qui viennent de s’écouler » souligne sa directrice, Sandrine Mini On vous laisse découvrir ce qui vous attend cet automne
■ Temps forts de ce trimestre :
• Les 22 et 23 oct à 20h30 : Brassens a 100 ans, François Morel, Juliette et Antoine Sahler, rendent hommage aux plus grandes chansons et aux poèmes oubliés de l’une des figures sétoises les plus célèbres
• Mar 9 nov à 20h30 : Robins, le Collectif Le Grand Cer f Bleu transpose la légende de Robin des bois dans notre époque contemporaine
• Jeu 11 nov à 16h : l’Or chestr e national Montpellier Occitanie présentera un programme autour de Mozart, Andrea Tarrodi et Caroline
Shaw, sous la direction de Nathanaël
Iselin
• Sam 13 nov à 20h30 : Oüm, un hommage à la célèbre diva Oum Kalthoum et au poète persan Omar Khayyâm par le chorégraphe Fouad
Boussouf
• Mar 16 nov à 20h30 : Teatro Amazonas, la chorégraphe espagnole Laida Azkona et le metteur en scène chilien Txalo Toloza proposent un récit choral qui nous plonge dans les cinq der niers siècles d’histoire de l’Amazonie brésilienne
• Ven 19 nov à 20h30 : Trewa, la metteuse en scène chilienne Paula
González Seguel et le KIMVN Teatro portent un théâtre documentaire sur les Mapuches, au Chili
• Sam 20 nov à 20h30 : Ül
KIMVN, un concert créé en l’honneur des 10 ans de la compagnie, un voyage sonore à travers la bande originale de cette troupe chilienne
• Mar 23 nov à 20h30 : Gradiva est la figure d’un bas-relief antique et l’origine de la nouvelle création de Stéphanie Fuster, chorégraphe et danseuse de flamenco À l’image de la danseuse de flamenco, Gradiva cristallise dans sa démarche une conjugaison du féminin et du masculin, d’Eros et de Thanatos
vite à un voyage en poésie, à une immersion intimiste dans les vers de Pouchkine
• Du 5 au 7 décembre : I.GLU, le collectif a a O entraine le jeune public dans un jardin chatoyant où végétation et animaux vivent dans un monde de douceur Un spectacle de danse et d’arts visuels qui fait appel à l’imaginaire
• Dim 5 décembre à 18h : Bertrand Chamayou, le soliste inter national jouera les berceuses de son album Good Night, sorti en 2020
• Les 9 et 10 décembre : Le feu, la fumée, le soufre, Bruno Geslin présente une adaptation d’Edouard II de Christopher Marlowe
Excès et démesure per mettront au metteur en scène de développer son art scénique et esthétique
• Dim 12 décembre à 18h : Ibrahim Maalouf, concert
• Les 15 et 16 décembre : La fabuleuse histoire d’Edmond Rostand, Philippe Car et l’Agence de voyages imaginaires, reviennent pour vous raconter la vie de celui qui n ’est pas que l’auteur de Cyrano
Un univers à la fois déjanté et poétique qui plaira à toute la famille
Tél. 04 68 62 62 00. theatredelar chipel.or g
• Les 26 et 27 nov : Strip Au risque d’aimer ça, dans le cadre de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée L’installation per for mative de Julie Benegmos et Marion Coutarel propose aux spectateurs une expérience immersive dans le milieu du striptease mêlant récits autobiographiques et témoignages
• Ven 3 déc à 20h30 : Andando, une proposition de concert théâtral réunissant six comédiennes chanteuses et trois musiciens, autour de la poésie de Federico Garcia Lorca et sur la musique de Pascal Sangla
• Mar 7 déc à 20h30 : J’ai rêvé la Révolution, Catherine Anne s ’attache aux der niers moments d’Olympe de Gouges, femme de lettres, devenue femme politique, une des pionnières du féminisme en France
• Sam 11 déc à 20h30 : Le chant du vertige, l’un des volets du diptyque proposé par la cie Lapsus avec l’écrivain Pierre Ducrozet, à partir d’une thématique commune, la crise environnementale
• Sam 18 déc à 16h : Hôtel Bellevue, un huis clos burlesque des frères Thomas et Bertrand Guerry qui imaginent des voyageurs sur le départ ne parvenant pas à sortir d’un hôtel
Tél. 04 67 74 02 02. tmsete.com
Cette der nière saison orchestrée par Denis Lafaurie, désor mais ex-directeur de la Scène nationale d’Alès et remplacé par Olivier Lataste, conserve tout ce que Le Cratère sait faire : une programmation riche et éclectique pour tous 64 spectacles composeront donc la nouvelle saison d’une Scène nationale qui célèbre ses trente ans Par mi les premiers temps forts, Cirque en marche sera à suivre tout au long des mois d’octobre et de novembre pour des spectacles entre acrobaties et poésie
■ Temps forts de l’automne :
• Dim. 17 octobre à 18h : Feu ! Chatterton, concert
• Les 21 et 22 octobre : Room with a view, Rone x (La)Horde et le Ballet national de Marseille bousculent les codes et dansent sur des musiques techno obsédantes
• Les 1er et 2 nov : Ether, deux acrobates jouent avec deux parachutes, s ’enroulent, se déplient, flottent La lumière sculpte les corps, magnifie l’agrès qui se déploie telle une immense méduse dans un océan
• Du 4 au 6 nov : Gravitropie, le collectif d’acrobates Naïf Production imagine un agrès, une sorte de tour nette qui bouge dans tous les sens, tour ne, se déplace et qui l’oblige, constamment, à se tenir en équilibre
• Les 13 et 14 nov : Les hauts plateaux, emmené par Mathurin Bolze, sept interprètes tombent, rebondissent, roulent, se portent, s ’envolent et enchainent les numéros, tous plus impressionnants les uns que les autres
• Les 16 et 17 nov : Foxes, la compagnie Renards / Effet Mer se demande comment quatre enfants appréhendent leur passage vers l’adolescence
• Du 17 au 19 nov : Réparer les vivants, adaptée du roman de Maylis de Kerangal par Sylvain Maurice, la pièce porte un récit grave, vital, magnifique qui
nous emporte et nous fait mesurer toute la fragilité et la force de l’humain
• Les 23 et 24 nov : D’un rêve, créé spécialement pour le sommet Afrique-France par le chorégraphe Salia Sanou, ce spectacle fait côtoyer des textes de Gaël Faye et Capitaine Alexandre avec huit danseurs et quatre chanteurs
• Les 26 et 27 nov : Fables à La Fontaine, treize chorégraphes donnent leur version dansée d’une Fable de La Fontaine
• Sam 27 nov : l’Or chestr e national Avignon-Pr ovence jouera Beethoven, Haydn et Mel Bonis sous la direction d’Ariane Matiakh et avec la violoniste Liya Petrova
• Les 30 nov et 1er déc à 20h : Littoral, Wajdi Mouawad, célèbre metteur en scène et directeur du Théâtre national de la Colline à Paris, propose de (re)découvrir l’une de ses plus célèbres pièces
• Les 4 et 5 déc , l’Aterballetto, le ballet le plus réputé d’Italie s ’arrête à Alès pour un programme constitué de trois pièces, trois univers : Bliss de Johan Inger, O de Philippe Kratz et Secus d’Ohad Naharin
• Les 7 et 8 déc : J’ai trop d’amis, la compagnie du Kaïros évoque avec tendresse ce qui se joue de complexe lors des années de collège
• Les 10 et 11 déc à 20h30 : Les Fables ou le jeu de l’illusion, Philippe Car et l’Agence de voyages imaginaires mêlent ombre, marionnettes, mime et masques à des airs de salsa, de rock et de classique Une fête pour marquer le 400ème anniversaire de la naissance du célèbre fabuliste
• Les 15, 17, 18 et 19 déc : Les Founambules, sans un mot, que leur imagination débridée, leur agilité corporelle et leur talent de mimes, nous propulsent dans leur univers et développent une incroyable complicité avec le public Tél. 04 66 52 52 64. lecratere.fr
Après une direction remaniée, des liens resserrés entre le Printemps des comédiens, la Métropole de Montpellier et le Département de l’Hérault, le Domaine d’O semble s ’ engager dans une ère nouvelle Cela se traduit déjà dans cette nouvelle saison pleine de belles surprises et découvertes Compagnies locales et artistes inter nationaux se déploieront donc dans les différents lieux de spectacles du domaine pour une saison riche en émotions On remarquera par mi les temps forts de ce début de saison le festival La Métro fait son cirque qui, lui aussi, fait peau neuve dans une version plus longue et plus dense.
■ À voir jusqu’en décembre :
• Les 19 et 20 octobre à 20h : Les Instantanés, Camille Daloz met en scène les célèbres ouvrages La Place et Une Femme d’Annie Er naux au moyen de récits miroirs portés au plus proche des spectateurs
• Les 25 et 26 octobre à 20h30 : Brassens a 100 ans, Juliette, François Morel et Antoine Sahler entonnent les grandes chansons et les poèmes moins connus du grand public du célèbre Geor ges Brassens
• Les 4 et 5 nov à 20h : Monstro, le collectif Sous le manteau explore la peur des monstres, dans un décor aux
leur travail de nos sociétés de l’hyperflexibilité
• Mer 8 déc à 20h : Madam#1 / Madam#2, ce Manuel d’Auto-Défense À Méditer est le car net de voyage en 6 épisodes d’une artiste, qui partage avec bonheur ses questionnements par la cie Exit
• Jeu 9 déc à 20h : Madam#3 / Madam#4, la suite du Manuel d’Auto-Défense À Méditer
• Ven 10 déc à 20h : Madam#5 / Madam#6, suite et fin du Manuel d’Auto-Défense À Méditer
• Sam 11 déc à 16h : l’intégrale des MADAM de #1 à #6, par la compagnie Exit, conception et mise en scène d’Hélène Soulié
allures de forêt de caoutchouc et d’acier
• Du 11 au 13 nov à 20h : Please Please Please, Mathilde Monnier et La Ribot dansent sur les mots de T iago Rodrigues, elles parlent à un enfant, confiantes dans les promesses d’un monde qu’il refuse
• Dim 21 nov à 20h30 : Vian par Debout sur le zinc, une ode à l’auteur par un groupe de six musiciens passionnés
En juillet der nier, le Domaine de Bayssan dévoilait de nouveaux lieux dédiés à ses activités culturelles : le théâtre Michel Galabru, l’amphithéâtre Claude Nougaro ou encore l’espace Hervé Di Rosa, dédié aux résidences d’artistes Pour soutenir ces nouveaux espaces, la nouvelle saison de Bayssan accueillera une programmation ambitieuse, étoffée et riche Concerts, théâtre, festival cinéma ou encore danse, les genres du spectacle vivant se succéderont pour cette première partie de saison annoncée, pour le moment, jusqu’à Noël Autre nouveauté, une première édition d’un festival dédié aux arts de la piste : le cirque sous toutes ses for mes sera à découvrir et des ateliers de crique et d’arts plastiques seront proposés aux familles Un véritable moment de fête pour les petits et les grands ■ Programmation jusqu’à Noël :
• Sam. 16 octobre à 20h30 : Rhapsodes, le Collectif TDP revisite les tragédies grecques Oedipe et Antigone La destinée d’Oedipe et celle de sa fille Antigone sont indissociables, voilà pourquoi ces deux spectacles se suivent et se répondent Spectacles précédés d’une conférence sur « Le miracle grec » de Claude Alranq
• Du 1er au 10 nov : Festival cir que
Rhapsodes
• Les 25 et 26 nov à 20h : Et puis le roulis, seul en scène Paul-Frédéric Manolis interprète successivement les trois membres d’une même famille livrant avec tendresse et cruauté un regard incisif sur les carcans familiaux
• Les 2 et 3 déc à 20h : À bras le corps, fidèle à sa recherche autour des mécanismes de domination sociale, le Primesautier théâtre s ’est plongé dans la philosophie via les écrits considérables de Simone Weil et interroge la va-
• Les 15 et 16 déc à 20h : À nos ailleurs, par la Compagnie de l’Astrolabe. Enlaçant les récits et les souvenirs puisés dans leur histoire intime, les trois comédiens, auteurs de leurs propres textes, parlent tous de la même chose : la perte d’un lieu, le leur ou celui des générations qui les ont précédés
• Les 16 et 17 déc à 20h : K Bazar 30, le Centre des arts du cirque Balthazar fête ses 30 ans au Domaine d’O Tél. 0800 200 165. domainedo.fr
cence, par la Madani compagnie Une dizaine de jeunes filles et jeunes hommes s ’adressent à nous avec éloquence, fierté, drôlerie et élégance Sans pudeur, tantôt légers, tantôt graves, ils évoquent leur premier « je t’aime » , leur premier baiser, leurs premiers émois d’amour
• Les 4 et 5 déc : Cédric Chauveau et Craig Handy, concert jazz en compagnie de Craig Handy, considéré comme l’un des meilleurs saxophonistes américains
d’automne Du 2 au 3 nov Jongle, Théâtre Bascule Les 1er et 2 nov En attendant le grand soir, cie Le Doux supplice Jeu 4 nov Je suis tigre, Groupe Noces Danse Images Les 5 et 6 nov Les petits touts, cie Blabla productions Sam 6 nov Fiq!, Groupe acrobatique de Tanger Mar 9 nov soirée spéciale avec le cirque Aïtal au MRAC à Sérignan
• Les 18 et 19 nov à 20h39 : Folia, de Mourad Merzouki, quand le hip hop rencontre la musique baroque du Concert de l’Hostel Dieu et le tourbillon d’un service tour neur.
• Mar 23 nov à 20h30 : Causer
d’ amour Yannick Jaulin conte son échec d’amour, et part à la source de ce handicap : son enfance
• Jeu 25 nov à 19h : Festival international du film d’éducation, un évènement culturel et citoyen qui propose une démarche d’accompagnement du spectateur où chacun peut échanger, débattre, s’interroger grâce à des méthodes actives, à partir d’un sujet commun : le film
• Ven 26 nov à 20h30 : Bir ds on a wire, concert
• Jeu. 2 déc. à 20h30 : Incandes-
• Jeu 9 déc à 20h30 : Clara Haskil, prélude et fugue, portée par la mise en scène de Safy Nebbou, Laetitia Casta revient au théâtre dans un seule en scène où elle campe la pianiste
Clara Haskil
• Sam 11 déc à 20h30 : Oüm, la compagnie Massala rend hommage à deux figures du monde arabe que mille ans séparent : le poète persan Omar Khayyam et la diva égyptienne Oum Kalthoum
• Jeu 16 déc à 20h30 : Machine de cir que, cinq acrobates complices manient aussi bien la planche coréenne que les quilles, la batterie et même, plus surprenant, la serviette de bain Tél. 04 67 67 58 00.
scene-de-bayssan herault fr
Une quarantaine de spectacles sont au programme de cette nouvelle saison au Théâtre de Béziers Pour accompagner les représentations, de nouveaux rendezvous ont été ajoutés tout au long de l’année Le foyer du théâtre accueillera désor mais des « conférencesapéros » , le soir, et des « concerts-sandwich » , le midi Autre nouveauté de cette nouvelle saison, cinq soirées dédiées au jazz et réunies sous le titre « Jazz Club » ■ Les temps forts de l’automne :
• Dim 17 octobre à 17h : Rimbaud en feu, mise en scène Jean-Michel Djian Jean-Pierre Darroussin interprète le poète d’Une saison en enfer convoquant dans son imaginaire des figures telles que Verlaine, Alfred Jarry, Léo Ferré et bien d’autres
• Ven 22 octobre à 20h : Belmondo quintet, quintet mythique né dans les années 90 à Saint-Ger maindes-Prés, le Belmondo Quintet s ’articule autour d’un duo complice for mé par Lionel et Stéphane Belmondo
• Mer 17 novembre à 20h30 : Aime « B » et Roméo & Juliette, François Mauduit et sa compagnie reviennent à Béziers pour interpréter deux pièces du chorégraphe
• Ven 19 novembre à 20h : La fabuleuse histoire d’Edmond Rostand !, Philippe Car porte sur scène un spectacle qui raconte la vie d’Edmond Rostand
• Sam 27 novembre à 19h30 : Airs d’opéra, Aurélie Loilier, Avi Klember g, Richard Rittelmann et Valériya Kucherenko proposent une balade musicale des Etats-Unis à l’Italie, de Ber nstein à Puccini
• Mer 1er décembre à 20h30 : CAR/MEN, mise en scène par Philippe Lafeuille, l’ouvrage de Bizet se voit réinterprété par huit danseurs et un chanteur lyrique virtuose
• Dim 12 décembre à 17h : Vivaldi, de la gloire à l’oubli, l’Orchestre de chambre de Toulouse rend hommage à la vie incroyable du compositeur Vivaldi
• Mar 14 décembre à 20h : Trans, Lionel Hu, chorégraphe, et la compagnie Hybride Danse et réalité virtuelle se mêlent sur scène pour créer un univers graphique où les corps rencontrent les nouvelles technologies.
Tél 04 67 36 82 82 beziers fr
Le Théâtre Bassaget de Mauguio attend le public pour une programmation faisant se côtoyer de nombreuses disciplines Toute la famille est conviée à partager de beaux moments autour des spectacles et de la culture
■ Au programme :
• Sam 16 et dim 17 oct à 17h : Cousin Pierre par la compagnie Volpinex, théâtre d’objets Mer 27 oct à 16h : La Tête dans le sac par la compagnie Les Soleils Piétons, jeune public
• Sam 30 oct à 20h30 : Le Théâtre des Sabbat par la compagnie Les Robinsons, farce tragico-burlesque, humour baroque, à voir en famille
• Mer 3 nov à 16h : Des Yeux pour te regarder par la Cie Méli Mélodie, traversée musicale, jeune public
• Sam 20 nov à 20h30 : Othello, le monstre aux yeux verts par la compagnie Bruitquicourt, tragédie shakespearienne jouée par des clowns
• Sam 11 décembre à 19h : L’appel de la forêt, ensemble TaCTuS, spectacle musical dessiné d’après l’oeuvre de Jack London, à voir en famille
• Sam 29 jan à 20h30 : Quinteto Pulsación, concert de musique de chambre, hommage à Astor Piazzolla
• Sam 5 février à 20h30 : La Visite de la vieille dame par la compagnie Les Têtes de bois, commedia dell’arte
• Mer 23 février à 16h : Ça flotte, compagnie Les Robinsons, jeu burlesque sur la vie quotidienne
• Mer 2 mars à 16h : Vie par Filomène et compagnie, fable poétique et métaphysique, jeune public
• Sam 19 mars à 20h30 : Les femmes savantes, compagnie du Détour, comédie moder ne et burlesque.
• Sam 9 avril à 20h30 : Titre définitif* (*titre provisoire) par la compagnie Raoul Lambert, concert de magie mentale
• Sam 16 avril à 19h : Kiss and Fly par la compagnie Yann Lheureux, danse, à voir en famille
• Mer 27 avril à 16h : Suis-moi par la compagnie Les Voisins du dessus, théâtre d’objets, jeune public
• Mer 4 mai à 16h : Un parasol pour deux, compagnie Durama N’Tama / Collectif LSC, clown et poésie
Tél 04 67 29 65 35 mauguio-car non com
Désor mais détachée du Kiasma (Castelnau-le-Lez), l’Agora au Crès propose une première saison de spectacles En 2021-2022, le lieu accueillera de nombreux spectacles de tous les genres, pour tous les âges et les préférences ! Pour sa saison culturelle, l’Agora proposera chaque année une nouvelle destination Un fil conducteur qui per mettra aux spectateurs de découvrir de nouveaux horizons à travers de nombreux spectacles cette année, c ’est la Russie qui sera à l’honneur avec six représentations
■ Spectacles de l’automne :
• Ven 15 oct à 20h30 : Les amis de Brassens, concert
• Ven 22 oct à 20h ; Les grandes pages de l’opéra, Choeur Opéra national Montpellier Occitanie
• Ven 29 oct à 20h : Takotsubo ou le syndrome du coeur brisé, Pahaska production, théâtre
• Ven 12 nov à 20h : spectacle surprise, dans le cadre du week-end polar, théâtre
• Mer 24 nov à 20h : Changes, Face B Prod, théâtre
• Jeu 2 déc à 20h : Chut !, Cie 11h11, Alexis Gorbatchevsky, théâtre d’objet
• Jeu 9 déc à 20h30 : Anthony Joubert, saison 2, humour
• Ven 17 déc à 20h : L’âme de la musique russe, Orchestre de chambre du Languedoc
• Dim 19 déc à 10h et 15h : Les petits touts, cie Blablabla, cirque d’objet
Tél. 04 99 78 11 08.
agora-lecres.fr
Dans plusieurs communes du Cler montais, une nouvelle saison culturelle s ’ annonce pour la Scène conventionnée d’intérêt national art en territoire Sous le signe de l’espoir, la programmation est portée par la création et les langues
■ Pr ogramme jusqu’en décembre :
• Du 9 au 27 nov : Les langues se délient, spectacles, ateliers et immersions dans les langues
• Mer 10 nov : Café Oc par Felip Joulié, veillée/conférence sur l’occitan
d’Anne Contensou sur la quête de soi
Les spectacles choisis cette année viennent questionner notre société contemporaine, entre humour et réflexion La programmation réunit autant de spectacles qui attendent d’être joués depuis longtemps que de toutes nouvelles créations, et seront présentés sous for me de thématiques
Temps forts thématiques :
■ Fabcaro
• Du 21 oct au 20 nov : Fabcaro ou la Zaï Zaï Zaï attitude par Fabcaro et Fabrice Erre Exposition, autofiction avec une réflexion autour de notre société
• Jeu 21 oct à 21h : Et si l’amour c’était aimer, BD de Fabcaro revisitée en ciné-concert avec le groupe de rock Totorro
• Ven 22 et sam 23 oct à 20h : Zaï Zaï Zaï, théâtre radiophonique par Fabcaro et Paul Moulin
■ Festival Les nuits du chat, chanson française
• Ven 26 nov à 20h : Tom Poisson
+ Ours
• Sam 27 nov à 20h : Anne Sylvestre, concert guidé par BC Musique
■ Molière
• Mar 15 février à 20h : Le malade imaginaire et mer 16 février à 20h : L’Avare D’après Molière, par Alexis Moati et Pierre Laneyrie, pièces à voir en famille
■ Autre temps forts :
• Jeu 2 et ven 3 déc à 20h : Blockbuster par Nicolas Ancion et le collectif Mensuel Parodie délirante, mashup de 1400 plans-séquences tirés de 160 films Le tout sera accompagné de dialogues, musiques et bruitages avec trois comédiens-bruiteurs et deux musiciens
• Jeu 17 mars à 20h : Garden Party (anthropologie de l’insouciance) par la compagnie n°8 Satire délirante sur l’univers de la bour geoisie « à mi-chemin entre les Monty Python et Tarantino »
Tél. 04 67 14 19 06. lekiasma.fr
Grâce à un dispositif proposant à des personnes en situation de handicap un travail avec un accompagnement éducatif adapté la Bulle Bleue est une compagnie à part entière Le lieu propose aussi plusieurs spectacles, en plus de ceux créés par la troupe
■ Le programme :
• Mar 16 nov à 20h : C’était un samedi, Irène Bonnaud, Joseph Eliyia, Dimitris Hadzis, Fotini Banou, théâtre
• Les 18 et 19 nov et 25 et 26 nov : Betty devenue Boop ou les anordinaires, théâtre-marionnettes
• Les 25, 26 nov , et 8, 9, 15 et 16 déc à 20h : Julien, par Maguelone Vidal, théâtre et musique
Tél. 04 67 42 18 61. labullebleue.fr Julien
• Mer 17 nov : Kafé Polyglotte par l’association d’aide aux migrants en Cler montais
• Sam 13 nov : Balade occitane avec des textes et chants par Pierre-Joan Ber nard et Patrick Her nandez
• Jeu 25 nov : film documentaire, Sauver une langue de Liivo Niglas
• Sam 13 novembre : conte chanté Leona avec le groupe La Mal Coiffée
• Jeu 18 et ven 19 nov : Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour, récit de Yannick Jaulin
• Ven 26 et sam 27 nov : Racine
• Du 2 au 17 déc : Les Fenêtres de l’avent. Six auteurs et autrices se sont vu confier l’écriture d’une pièce de 20 minutes avec pour seules contraintes : la jouer depuis une fenêtre, avec un ou deux acteurs, sur le thème de Noël Vous y retrouverez les compagnies : Noctur ne, l’Astrolabe, Machine Théâtre, Les Arts Oseurs, De fil et d’os et Délit de Façade
• Les 3, 4 et 5 déc : Fidelis Fortibus, cirque sous chapiteau par Danny Ronaldo
• Sam 11 déc : Tout l’Univers de l’échappée, expos et per for mances par Rémi Checchetto et la compagnie
Joli Mai
Tél. 04 67 96 31 63. theatre-lesillon.fr
Le Théâtre de La Vignette est un lieu de création, de recherche, d’apprentissage et de rencontres Pour cette saison, il met à l’honneur de multiples disciplines, du théâtre à la danse en passant par les marionnettes, la poésie, la musique, les improvisations ou des ateliers de pratique chorégraphique et théâtrale Plongez entre découverte et création grâce à des compagnies nationales et inter nationales
■ Trois temps forts de la saison :
• Mar 9 à 20h et mer 10 nov à 19h15 : No Hard Feelings, de Laura Kirshenbaum Inspiré par le travail de la philosophe féministe Rosi Braidotti, le spectacle est une mise en lumière de la dynamique des corps et de l’identité en constante transfor mation Présenté en co-accueil avec le Centre national de chorégraphique et dans le cadre de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée
• Mar 23 nov à 19h15 : Natasha Muslera / Michel Simonot suivi d’une per for mance audiovisuelle Inland / Comme back in Broad Day pour une nouvelle édition du festival Bruits Blancs Des per for mances et rencontres entre compositeurs/musiciens, écrivains, créateurs-vidéo utilisant les
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outils des nouvelles technologies et du numérique Le festival proposera une deuxième soirée le 9 décembre accompagnée d’un nouveau programme
• Jeu 3 février à 19h15 : Impressions d’Italie avec Magnus Fryklund à la direction et Rodolphe Ber nard au basson, avec l’Orchestre national de Montpellier Vous sera interprétée La Scala di Sera, concerto pour basson et orchestre de Rossini et Pulcinella Suite de Stravinsky
Tél. 04 67 14 55 98, theatre.univ-montp3.fr
La Cigalière s ’est lancée le défi de proposer une programmation au plus près des préoccupations de tous On retrouvera en plus des spectacles d’humour, les arts de la marionnette, de la danse, du théâtre, du cirque, la mise en lumière de for mations musicales locales lors des premières parties de concerts
Le festival Chants d’(h)ivers et de femmes mettra en avant les voix de femmes autour de concerts mais aussi d’une soirée spéciale et d’une exposition d’art contemporain
■ Quelques rendez-vous de la saison :
• Sam 23 oct à 20h30 : Gaël Faye
+ Lisbone, concert
• Ven 10 déc à 20h30 : Zucchini
Love par Totun, trio de contrebasse, guitare et voix, artistes en résidence de création
• Ven 21 janv à 20h30 : La convivialité, la faute de l’orthographe de la Cie Chantal et Ber nadette
■ Festival chants d’(h)ivers et de femmes :
• Jeu 27 janv à 20h30 : Natacha Atlas, concert
• Ven 28 janv à 20h30 : Flavia Coelho + Karimouche, concert
• Sam 30 janv à 20h30 : Ana Tijoux, concert
• Sam 12 févr à 20h30 : Mute par le collectif A4 et Cie Sôlta, cirque contemporain, autour d’une réflexion sur le temps
• Jeu 24 mars à 20h30 : La mémoire bafouée par le Cie l’Insoumise, théâtre documentaire, sur les conséquences de l’exil
• Ven 8 avr à 20h30 : Rover + Képa, concert
• Mar 18 avr à 10h30 et 15h30 : Feuilles par la Cie KD Danse, sur le temps de l’enfance et de l’imaginaire, fortement inspiré par le peintre néerlandais Piet Mondrian
Tél. 04 67 32 63 26. lacigaliere.fr
Le pari du théâtre était de vous retrouver pour une saison complète, et c ’est un pari tenu ! La programmation accueille 42 événements avec 17 compagnies issues du territoire, dont une associée : la Compagnie Provisoire menée par le metteur en scène Julien Guill avec cinq comédiens et comédiennes
■ Prochains événements :
• Mar 19 et mer 20 oct à 20h30 : Clara Haskil, prélude et fugue par Ser ge Tribus
• Mar 16 nov à 20h30 : Les Comédies, quatre extraits de Molière : Le Mariage forcé, La Jalousie du barbouillé, Le Faux médecin, Les Précieuses ridicules par le Compagnie Provisoire
• Jeu 18 nov à 14h et 20h30 : l’Avare de Molière adapté, où l’or est remplacé par l’eau, pour une réflexion autour du changement climatique par la compagnie Tàbola rassa
• Mar 23 novembre à 20h30 : Double jeu de l’amour et du hasard, comédie adaptée et mise en scène par Patrick Ponce
• Sam 29 janv à 21h : Les pièces vénitiennes [le procès], d’après
William Shakespeare, comédie et tragédie par la Cie Provisoire
• Sam 29 jan à 18h30 : Dans le désert, l’espoir, per for mance collective, théâtre, chant, danse, cinéma, photo, écriture, avec la compagnie Nageurs de Nuit
• Jeu 27 Janv à 20h30 : Espèce
d’Animal sur l’adolescence, Douglas
Maxwell
Tél. 04 99 52 95 00. ville-lattes.fr
Toutes les couleurs et la diversité du spectacle vivant sont au programme de la nouvelle saison du Théâtre Jean
Vilar Cette première partie de saison sera marquée par le théâtre et la musique. Les enfants pourront, eux aussi profiter d’un spectacle grâce à plusieurs spectacles dédiés au jeune public
■ Temps forts de l’automne :
• Du 3 au 5 nov. à 20h : Looking for Quichotte, cie L’individu, théâtre
• Mar 9 nov à 20h : Fethi Tabet
Asswate Septet, concert
• Ven 12 nov à 20h : Trio Zephyr +
Le cri du Caire, concert
• Les 17 et 18 nov à 18h : Traversée, Nourdine Bara, théâtre
• Les 17 et 18 nov à 20h : Passe-
Muraille, cie Alegria Kryptonite, théâtre
• Mar 23 nov à 20h : Madam #5, Exit et Hélène Soulié, théâtre
• Les 24 et 25 nov : Cache-cache avec Popi le poisson), collectif Le Baril, jeune public
• Jeu 25 nov à 20h : Bassekou
Kouyaté, concert
• Du 1er au 3 décembre à 20h : Smog, Claire Barrabes et Pauline Collin, théâtre
• Du 7 au 10 déc : Une forêt, cie Joli Mai et Félicie Artaud, théâtre
• Les 16 et 17 déc à 20h : Jours tranquilles à Jérusalem, La Manufacture et Cie J-C Fall, théâtre theatrejeanvilar.montpellier.fr
Labellisé « Lieu d’activation art et espace public » , l’Atelline est un lieu dédié à l’accueil des artistes évoluant dans le milieu des arts de la rue Installée à Juvignac, dans l’ancien Hôtel des postes, le lieu dévoile pour 2021 sa première saison. En effet, si l’Atelline a déjà invité le public à diverses représentations, c ’est la première fois que le lieu propose une véritable programmation, qui se déploiera dans plusieurs communes de la métropole montpelliéraine de septembre à décembre
■ Programme :
• Ven 15 et sam 16 octobre à Juvignac : Fugue, Cie Toiles Cirées
• Mer 20 octobre à Montpellier : Container, Le Bestiaire à pampilles
• Jeu. 18 novembre à Montpellier : Liesse(s), Cie D’Elles et rencontre «Villes méditerranéennes entre pratiques, représentations et imaginaire(s) » .
• Du 2 au 9 décembre dans les écoles mater nelles de Saint-Génies-desMour gues, Pérols, Cour nonterral, Muriel-lès-Montpellier, Juvignac : Le Livre de ma maîtresse, Cie Sauf le dimanche
Tél. 04 99 54 69 07. latelline or g
Comédies, spectacles jeune public et même spectacles musicaux alimentent la programmation de cette saison
■ Les comédies :
• Les 17 et 30 oct : Ma mère est une ado, une comédie familiale de Julien Sigalas
• Les 15 et 30 oct : Entre adultes consentants, de Gwen Aduh et Thomas Gaudin
• Les 16, 20 et 24 oct : Chéri on se dit tout !, mélange de scénario et stand-up par Guilhem Connac et Benoit Labannierre
• Sam 16 oct : Ado vs parents : mode d’emploi, succès du festival Off Avignon 2018 par P Lemercier Mar 12 oct : l’Avare de Molière, mis en scène par Stéphane Hervé
• Les 15 et 21 oct : Faites l’amour pas des gosses de Sophie Depooter et Sacha Judaszko
• Les 17, 21, 22, 23, 29 et 30 oct : Adopte un Jules.com d’Elisa Valentin et André Gaston
• Les 23 et 24 oct : Zack et Stan, nouvelle tour née : magie et illusion
• Mer 27 oct : Kevin Levy - Cocu, entre sketch, stand-up, danse et musique
• Jeu 28 oct : Le dîner de cons de Francis Veber, un grand succès
• Dim 31 oct : Dans la peau de
Faite l'amour pas des gosses © O d e o n M o n t p e l e r
ma femme, de Guilhem Connac, Benoit Labannierre et Pierre du Tremblay
• Dim 31 oct : Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus, d’après le best-seller de John Gray
• Les 31 oct et 10 déc : Joyeuse fin du monde de Guilhem Connac et Benoit Labannierre
• Les 17 et 24 oct : Giorda, hypnotiseuse
• Sam 6 nov: Le Cas Pucine, ventriloquie.
• Sam 13 nov : Manu Joucla et Eric Massot
• Ven 19 nov : Christophe Alévêque, revue de presse.
• Ven 26 nov : Donel Jack’sman
• Mar 2 déc : Djamil le Shlag
• Mer 8 déc : Stéphane Guillon. Tél. 09 89 68 13 13. odeonmontpellier com
Au milieu des vignes, et autour d’une restauration gour mande, le théâtre vous accueille pour des pièces, spectacles ou one man show pour petits ou grands
■ Aperçu des prochains événements :
• Mar 26 oct à 20h30 : Michael Jackson e(s)t moi par Michel Melcer, musique, chanson et humour
• Mar 16 et 30 nov à 20h30 : Reconnecté par Jean-Baptiste Mazoyer, humour et imitations
• Les 14, 15, 16 oct à 20h30 : Guillaume et les garçons à table par Guillaume Gallienne
• Les mercredis du 20 oct au 10 nov à 20h30 : L’école des maris de Molière, adaptation par la compagnie Le Poulailler
• Les 21, 22 et 23 oct à 20h30 : Fake news par Jean Chris et Pascal Miralles, théâtre
• Jeu /ven /sam du 28 oct au 6 nov à 19h30 : Conclave Story par Sophie Marquet, comédie déjantée.
• Jeu /ven /sam du 28 oct au 6 nov à 21h15 : Le mariage nuit gravement à la santé #2, le divorce aussi ! Par Elodie Wallace et Rui Silva
• Dim 31 oct à 17h : Séance spéciale Halloween Murder Party, spectacle interactif
• Jeu /ven /sam du 11 au 20 novem-
bre à 19h30 puis du 25 au 27 nov à 21h15 : Pour vivre heureux, vivons couchés par Yanick Vabre, comédie moder ne
• Jeu /ven /sam du 11 au 20 nov à 21h15 : Bourougnan fête Brassens par Daniel Villanova, spectacle hommage à Geor ges Brassens
• Les mer du 17 nov au 8 déc à 20h30 : Elodie KV dans La révolution positive du vagin, humour.
• Jeu/ven /sam du 25 nov au 11 déc à 19h30 : 20 ans après de Julien Sigalas
• Jeu /ven /sam du 2 au 18 décembre à 21h15: Tout le monde peut se tromper ! de Julie Roullé-Neuville, comédie Tél. 04 67 55 65 36. lacomediedumas com
À la fois incubateur d’artistes et salle de spectacle, TRAC célèbre la diversité du spectacle vivant avec une programmation autour du théâtre, de l’improvisation, ou encore de l’humour Une multitude de spectacles qui ouvre la scène aux jeunes talents et aux artistes plus confir més
■ Les spectacles en octobre :
• Du 14 au 17 et du 21 au 24 octobre : Denise Jardinière vous invite chez elle, mise en scène Thibaut Boidin
• Les 26 oct., 30 nov. et 28 déc. à 20h30 : spectacle d’improvisation avec la cie Mor gane et les garçons Ce trio d’improvisation atypique emmène les spectateurs dans son univers à la drôle et décalé
• Du 28 au 30 octobre à 20h30 : Don Quichotte sur les routes de la Manche, du livre à la scène, Don Quichotte et Sancho Panza se déplient et prennent corps, de chair et d’objets, pour revivre les aventures du célèbre roman de Cervantès
• Du 4 au 6 novembre à 20h30 : La revanche du terroir, avec JeanBaptiste Siaussat
• Du 11 au 14 et du 18 au 21 novembre : Frida Kahlo, esquisse de ma vie, mise en scène François Bourcier
• Du 25 au 28 novembre : Maintenant et toujours comme hier,
avec Corinne Maillé et Stéphane
Hervé
• Du 2 au 4 décembre à 20h30 : Le Horla, d’après Maupassant avec Frédéric Mounier
• Du 9 au 11 décembre à 20h30 :
Couple en délire, Jean-Philippe
Lallemand et Véronique Delille
• Du 16 au 18 décembre à 20h30 : Françoise par Sagan, Caroline Loeb dans une mise en scène d’Alex
Lutz
• Ven 31 décembre à 19h et 21h30 :
Fake news, mise en scène de Pascal Miralles
Tél. 07 69 91 36 07. trac.fr
Cette nouvelle saison itinérante présentée par la communauté de communes Sud-Hérault reste fidèle à ellemême
Des spectacles pour tous les âges et les publics for ment une programmation riche, qualitative et éclectique Musiques, théâtre, jeune public, danse : tous les genres sont représentés !
■ Spectacles de l’automne :
• Mar 19 octobre à 20h30, Capestang : Ben Mazué, concert
• Mer 27 octobre à 10h et 15h, Creissan : J’ai tellement de choses à te dire, cie Les voisins du dessus, jeune public
• Mer. 3 novembre à 15h, Cessenonsur-Orb : Des rêves dans le sable, cie Sable d’Avril, Lorène Bihorel, jeune public
• Ven 5 novembre à 20h30, Cessenon-sur-Orb : La vieille fille, d’après Balzac, Camille de La Guillonnière et la cie Le Temps est incertain mais on joue quand même, théâtre
• Ven 12 novembre à 20h30, Capes-
tang : Yacine Belhousse, humour Mar. 23 novembre à 19h, Creissan : Foxes, cie Renard et Effet Mer, théâtre
• Jeu 2 décembre à 19h, Saint-Chinian : Mektoub, Cie La Nour, théâtre et danse
• Sam 11 décembre à 18h, Cruzy : Zorozora, musique
• Ven 17 décembre à 20h30, Quarante : Opéra national Montpellier Occitani, choeur dames, musique
Tél. 04 67 62 36 26. lasaison-sudherault com
Une saison pleine de diversité s ’ ouvre à Pézenas pour les amateurs de danse, théâtre, musique et expositions C’est au Théâtre de Pézenas, Gare du Nord ou à la Maison du Peuple qu ’auront lieu les festivités
■ À ne pas manquer :
• Jeu 21 octobre à 19h : Chambres adolescentes, rencontres et projections de portraits d’adolescents réalisés par Juliette Mas, photographe et Jo Witek, autrice jeunesse et les jeunes de l’association SAAM / ANRAS Projections, lectures, podcasts et échanges suivis par une exposition en novembre/décembre.
• Mer 17 novembre à 16h : Monsieur, spectacle de marionnettes, jeune public par la compagnie Les Soleils Piétons
• Mar 30 novembre à 20h45 : Fracasse ou la révolte des enfants des Ver miraux par la Compagnie des Ô D’après le mythe de Théophile Gautier, théâtre contemporain
• Jeu 2 décembre à 20h45 : Chloé
Jusqu’en décembre, une saison entre les spectacles et un cinéclub itinérant vous attend Vous retrouverez les événements à Roujan, Murviel-les-Béziers, Magalas ou Puimisson
■ Programmation :
Lacan / Nina Simone, J’aurais aimé savoir ce que ça fait d’être libre, récit musical avec Nicolas Cloche.
• Jeu 9 décembre à 19h : Caché ! par la compagnie Super Chahut ! Théâtre musical jeune public, échappée poétique pleine de rebondissements
• Jeu 16 décembre à 20h45 : Première Neige (winter si coming) par la Compagnie Elvis Alatac, théâtre d’objets radiophonique À partir d’une nouvelle de Guy de Maupassant revisitée Tél. 04 67 90 19 08. ville-pezenas fr
Toutes les manifestations du spectacle vivant seront présentées par le centre culturel : le Piano-T iroir Entre, théâtre, musique, chant, conte, danse, cirque, marionnettes, photo, illustration, peinture ou cinéma, comment ne pas être comblé !
■ Jusqu’en janvier :
• Jusqu’au 17 décembre : Institut Skolios, exposition par Anaïs Ar melle Guiraud
• Mer. 6 oct. à 19h : L’Enquête, théâtre de corps et d’objet par la Cie Lonely Circus
• Ven 15 oct à 20h30 : Riu de l’Aire, musique du monde avec Laurent Cavalié, Carlos Valverde et Guilhem Ver ger
• Jeu 21 oct à 20h30 : Le Quai de Ouistreham, théâtre par la Cie La Résolue, sur les femmes et leurs travaux de l’ombre d’après le livre de Florence Aubenas
• Sam 6 nov à 20h30 : Pratik’Art : Lily et Lily, théâtre par la Cie
Thau’Hu Bohu, histoire d’une star de cinéma alcoolique et débauchée
• Vend 12 nov à 18h : Marc
Hévéa, musique insolite
• Mer 17 nov à 19h : J’ai tellement de choses à te dire, marion-
nettes par la Cie Les Voisins du Dessus, d’après deux livres jeunesse de Ger mano Zullo «Mon tout petit» et «Les oiseaux»
• Vend 26 nov à 20h30 : Et mon Coeur c’est du Poulet ? humourLa conférence de Silvaine Poêlon sur l’Amour, Cie de l’Ener gumène
• Ven 10 décembre à 20h30 : Violons Barbares, musique du monde, trio Mongol, Bulgare et Français, hybride original et virtuose.
• Du 11 janv au 27 mars : Exposition, BOB alias Yannick Robert, graphiste et illustrateur
• Ven 28 janv à 20h30 : Cabaret Boby Lapointe, cabaret musical, Marc Feldun - Hervé T irefort Tél. 04 67 18 42 34. ville-balaruc-les-bains.com
• Mer 20 oct à 20h30 : Un Divan à Tunis, comédie de Manele Labidi, histoire d’une psychanalyste à Tunis
• Jeu 4 nov à 20h30 : The perfect Candidate, comédie dramatique de Haifaa Al Mansour et Brad Niemann, être une femme en Arabie saoudite
• Mer 17 nov à 15h : Une Cigale en hiver, adaptation de fables de La Fontaine par Anne-Laure Ver gnes
• Jeu 18 nov à 20h30 : De l’autre côté de l’espoir, drame de Aki Kaurismäki, quand le destin de deux hommes se croise
• Sam 20 nov à 21h : Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour, cie
« Le Beau Monde ? » et Yannick Jaulin
• Mar 23 nov : Berceuses d’ailleurs pour enfants d’ici, par Ludivine Hénocq et Yann Voegel, mini-concert, jeune public
• Mer 24 nov à 20h30 : Antoinette dans les Cévennes, comédie ro-
mantique et rocambolesque de Caroline Vignal
• Jeu 2 déc à 20h30 : Yuli de Iciar Bollaín, biopic de Carlos Acosta, danseur étoile
• Mer 8 déc à 20h30 : Antigone, drame par Sophie Desrape, cinéma militant
• Jeu 16 déc à 20h30 : Les femmes des steppes, le flic et l’œuf, comédie de Quan’an Wang, crime dans une steppe mongole
• Les 6, 7, 9, 10, 13, 14 déc : Petit Pataclak, spectacle jeune public par la Cie Lugana
• Les 2, 3, 13, 14, 16, 17 déc : La croisière du navigator de Donald Crisp et Buster Keaton, ciné-concert, jeune public
Tél 06 43 92 46 84 avant-monts.fr
Les compagnies locales présenteront leurs spectacles de théâtre, cirque, danse ou musique pour une nouvelle saison
On y retrouvera notamment :
• Ven 15 octobre : un diptyque musical composé à partir d’un conte moder ne sur la montée d’un totalitarisme fasciste et d’un chant poétique : Connais-tu l’heure de la fin de la nuit ?, par la compagnie Noctur ne
• Ven 5 novembre : théâtre burlesque avec Manger par la compagnie Zygomatic Ce spectacle proposera une réflexion autour de notre alimentation avec quatre comédiens/chanteurs, dans le cadre de la manifestation Ecodialogues
• Ven 26 novembre : la pièce Il faut
dire par le Collectif V 1 retracera l’affaire Gabrielle Russier datant des années 60-70 L’histoire d’une enseignante condamnée après une relation avec un élève qui décide de se suicider
Mais, de nombreux autres spectacles sont à découvrir, la programmation vaut le détour !
Tél. 04 67 23 78 03.
grandorb fr
Cette nouvelle saison de Résur gence est placée sous le signe du partage, de l’envie d’être ensemble Fidèle à son ADN, la programmation vise un public volontairement lar ge en proposant toute la diversité du spectacle vivant
De nombreuses dates sont également accessibles aux plus jeunes
■ Spectacles jusqu’en décembre :
• Les 15 et 16 octobre à 19h : Josette et Mustapha, cie La Cour singulière, théâtre d’objets
• Ven 22 octobre : On dit pas hein !, cie Collectif Zou, danse
• Mar 9 novembre : Bonobo, cie Fracas, concert illustré
• Ven 19 novembre : Parbleu !, atelier Lefeuvre et André, cirque
• Ven 26 novembre : Petit enfer, cie Création éphémère, théâtre
• Sam 11 décembre à 17h : Sauvage ou les enfants du fleuve,
Des rendez-vous culturels et artistiques se tiendront à Frontignan jusqu’en décembre autour de plusieurs disciplines : cirque, musique, littérature, arts de la rue, cinéma et des expos !
■ Programme de cet automne :
cie L’hiver nu, théâtre et marionnettes
• Sam 18 décembre à 19h : En attendant le grand soir, cie Le Doux supplice, spectacle de crique à voir et à danser
Tél. 04 67 44 24 60. festival-resur gence.fr
Une 20e édition s ’ annonce, riche de quinze dates autant d’influences classiques, de Casse-Noisette à Molière, que de nouveautés autour de pièces de théâtre, danses ou musiques
■ Temps forts :
• Dim 9 janv à 17h : C@sse-noisette !, création chorégraphique et numérique d’Elsa Bontempelli, ballet classique revisité
• Dim 16 jan à 17h : L’école des femmes, classique d’après la célèbre comédie de Molière, dans le cadre de la commémoration des 400 ans de sa naissance.
• Dim 23 jan à 17h : Amis, comédie d’Amanda Sthers et David Foenkinos avec Kad Merad, Lionel Abelanski et Claudia Tagbo
• Dim 13 mars à 17h : Rien à dire, cirque de Léandre Ribera, mime et humour poétique. Prix de Circ Ciutat de Barcelona 2014, prix de Circ de Catalunya, meilleure mise en scène 2014
• Dim 3 avril à 17h : Simone Veil, les combats d’une effrontée, biographie d’après Une Vie de Simone Veil, mis en scène par Pauline Susini
• Mar 12 avril à 21h : Mademoiselle Molière, comédie dramatique de Gérard Savoisien sur le couple Madeleine Béjart / Jean-Baptiste Poquelin Tél 04 7 94 60 00 ville-agde fr
Palavas accueille de nombreux événements cette saison, on retrouvera plusieurs têtes d’affiche pour des spectacles humour mais aussi des pièces de théâtres contemporaines et classiques ou encore des concerts
Par mi les expositions, on comptera
Femmes : anges ou démons, au musée Albert Dubout
Temps forts de l’automne :
Sam 6 nov : Jeremstar, humour
Dim 7 nov : Anthony Kavanagh, humour
Sam 13 novembre : Goldstar, le meilleure des années 80, concert
Sam. 4 décembre : Le bourgeois
Tél 04 67 07 73 34
palavaslesflots.com
• Les 15 et 16 octobre : Week-end Chanson française, conférence musicale avec Jean Fauque, Lizzy Ling et Nicolas Grosso et Tristen concert entre rock indé et variété française
• Du 17 au 19 novembre : Je suis Carmen, par la Cie Attention Fragile, cirque, un duo entre une cantatrice et une circassienne
• Les 26 et 27 novembre : balades littéraires avec Mouloud Akkouche et les extraits de sa novela Donneur
• Du 22 au 31 octobre : réunion des artistes Reka, Epone TPM et Naoui par l’association Cultures Urbaines Sans Frontières pour une grande
fresque mural en l’honneur de Brassens accompagnée d’un parcours d’affiches inspiré de ses chansons
• Du 23 octobre au 7 novembre : 10e édition du Festival jeune public de l’ACCILR (cinémas indépendants du Languedoc-Roussillon) au Cinémistral. Du 17 au 31 décembre : Notre Occitanie, exposition de l’artiste Hervé Di Rosa au musée municipal Tél. 04 67 18 51 05. frontignan fr
Une multitude d’événements vous ont été concoctés, pensés pour tous les âges et tous les goûts Le cinéma sera mis à l’honneur avec des documentaires, des films pour le jeune public ou des cinés-conférences Théâtre, cirque et musique compléteront l’offre des spectacles
■ Temps forts :
• Jeu 21 octobre à 20h30 : Kuzola, le chant des racines d’Hugo Bachelet, suivi d’une rencontre avec l’artiste
• Mer 20 octobre à 20h30 : Le Quai de Ouistreham, par la Cie La Résolue, théâtre
• Mer 27 octobre à 15h : Zébulon le dragon et les médecins volants, film d’animation jeune public
• Dim 14 novembre à 17h : Marie, Maryam, Myriam, concert dans le cadre du Festival interreligieux de musiques sacrées
• Ven 10 décembre à 20h30 : Être Humain par le Cie Ephémère, théâtre
• Dim. 6 février : Sol bémol, Cie D’Irque & Fien, cirque.
Tél 04 99 02 22 01 ville-meze fr
UNE PROGRAMMATION POUR TOUS
Pour sa saison culturelle, la Ville de Maraussan propose des rendez-vous à destination de tous les publics. Concerts, cinéma, spectacle jeune public : chacun trouvera une date à ajouter à son agenda
■ Programme :
• Les 15 et 16 oct : Maraussan en musique, concerts de Jef Senegas et du Quatuor Confluence
• Mer 20 oct à 14h30 : projection de Les enfants de la mer, de Ayumu
Watanabe
• Sam 6 nov à 20h30 : L’Ascen-
sion, Théâtre de la Poste
• Ven 3 déc : Le Car naval des animaux, jeune public.
Sam 4 déc : Hugues Darvey, concert
• Ven 10 déc à 19h30 : projection de Adieu les cons, d’Albert Dupontel.
• Sam 18 déc à 15h : La lyre Biterroise, concert de Noël
• Mer 22 déc à 14h30 : projection de La fameuse invasion des ours de Sicile, de Lorenzo Mattotti
Tél 04 67 90 09 20
maraussan.fr
La « Scène des possibles » Odyssud, à Blagnac, passera la première partie de sa saison hors-les-murs
Théâtre, danse, cirque et autres spectacles se joueront sur les places d’autres lieux culturels de la métropole toulousaine Les spectateurs seront donc invités à se rendre à l’Aria (Cor nebarrieu), au Petit Théâtre St-Exupère (Blagnac), à la Grainerie (Balma) et au Théâtre de la Cité (Toulouse)
■ Temps forts jusqu’en décembre :
• Mar 19 octobre à Cor nebarrieu : Chris Esquerre, humour
Accompagner les artistes et promouvoir la création locale, nationale et inter nationale, telle est la mission que poursuit saison après saison le Théâtre Garonne, Scène européenne
Un projet artistique que l’on retrouve dans la programmation, constituée de spectacles venant de nombreux pays différents
■ Temps forts jusqu’en décembre :
• Du 14 au 16 octobre : Vaudeville, concert per for mance V Fortemps, C Ruestch, C Ber gon et L Varanguien de Villepin.
• Du 15 au 19 octobre : Quoi / Maintenant, par tg STAN, théâtre
• Du 5 au 9 novembre : La plaza, El Conde de Torrefiel, théâtre
• Du 16 au 19 novembre : Please please please, La Ribot, Mathilde
Monnier, T iago Rodrigues, théâtre et danse
• Du 24 au 27 novembre : Farm Fatale, Philippe Quesne, théâtre
• Les 26 et 27 novembre : The Jewish hour, Yuval Rozman, théâtre
• Du 2 au 4 décembre : Teatro Amazonas, Azkona Toloza, théâtre
• Du 8 au 11 décembre : XYZ ou comment parvenir à ses fins, Geor ges Appaix, danse
• Du 9 au 12 décembre : Et puis voici mon coeur, Isabelle Luccioni, théâtre et musique.
• Du 15 au 17 décembre : Gradiva, celle qui marche, Stéphanie Fuster, danse
Tél 05 62 48 54 77 theatregaronne com
Géré par le Conseil départemental de la HauteGaronne, l’Espace Roguet propose une programmation annuelle de spectacles de théâtre, danse, musique, marionnette et cirque Temps fort de ce début de saison, une semaine dédiée à l’égalité femmes-hommes En plus des ateliers et débats, des per for mances artistiques et un spectacle jeune public seront aussi proposés
■ Jusqu’en décembre :
• Ven 12 nov à 20h30 :
À force de nous serrer dans les bras, cie Dans le sens opposé, théâtre et musique
• Les 18 et 19 nov : Supernova #6, festival jeune création Toulouse / Occitanie Pater de la cie 2 1, théâtre
• Du 22 au 28 nov : Semaine de l’égalité femmes-hommes, ateliers, perfor mances artistiques, débat et spectacle jeune public
• Ven 3 déc à 20h30 : Egalité, cie Filao, danse
• Dim 5 déc à 16h : Antigòna, cie La Rampe, spectacle bilingue oc et français
• Mar 7 déc à 20h30 : Short stories, Dirtz Théâtre, danse et marionnette
Tél 05 34 45 58 30 cultures.haute-garonne.fr
• Mer. 20 octobre à Blagnac : Hiphop(s) or not, cie Daruma, jeune public
• Les 9 et 10 novembre à Blagnac : Shadow Sisters, S Bonnetot et M Sigal, danse
• Du 16 au 19 novembre à Cor nebarrieu : La Machine de Turing, Benoit Solès, théâtre
• Du 16 au 21 novembre à Blagnac : Pandax, Cirque la Compagnie, cirque
• Mer 17 novembre à Blagnac : La dignité des gouttelettes, cie Mercimonchou, jeune public
• Lun 22 novembre à Cor nebarrieu : Femi Kuti & The Positive For ce, concert jazz
• Les 24 et 25 novembre à Blagnac : Vincent Roca, humour
• Du 3 décembre au 9 janvier à Balma
: Hurt me tender, CirkVOST, cirque
• Sam 4 décembre à Cor nebarrieu : No limit, Robin Goupil, théâtre
• Du 13 au 17 décembre à Cor nebarrieu : Adieu Monsieur Haffmann, Jean-Philippe Daguerre, théâtre
• Du 21 au 23 décembre à Toulouse : Georges Dandin ou le Mari confondu, d’après Molière et Lully, mise en scène Michel Fau, théâtre. Tél. 05 61 71 75 15 odyssud.com
Théâtre, musique, marionnettes, cirque ou danse rythment la saison de l’Escale portée par une programmation variée
■ À découvrir :
• Sam 16 oct à 20h30 : Orchestre national du Capitole, musique classique : Mendelssohn, Beethoven, Bach (violon Michael Barenboim)
Farm fatale
• Sam 23 oct à 20h30 : A Snack to be, Cie la Main s ’affaire, cirque d’actualité
• Les 2 et 3 nov à 18h30 : Le carnaval des animaux, Saint-Saëns avec l’Orchestre de Chambre de Toulouse
• Dim 7 nov à 17h : Lumière ! So jazz par Michèle Dhallu, danse et musique pour le jeune public
• Du 9 au 14 nov : La nuit du théâtre par la Cie Le Phun, théâtre Dim 14 nov à 17h : Mandala-reverse-festival neuf neuf, par la Cie Bur n Out Jann Gallois, danse
• Les 23 et 24 nov à 20h30 : Higelin Symphonie, avec l’Orchestre Symphonique de l’école de musique de Tour nefeuille
• Les 27 et 28 nov : Concert de la Sainte Cécile, par la Société Musicale de Tour nefeuille avec Philippe Monferran et Jean-Christophe Cholet,
Bach, Rachmaninov, Debussy, Fauré, Cholet
• Mar 30 nov et mer 1er déc à 20h30 : Vivaldi, de la gloire à l’oubli ! Par l’orchestre de chambre de Toulouse Vivaldi, Lully, Corelli, Haydn, Locatelli, Dall’Abaco
• Sam. 4 déc. à 17h : Pitpit, chansons sauvages pour enfants domestiques par Marin Bonazzi
• Du 16 au 30 déc : Le voyage de Monsieur Perrichon, Comédie d’Eugène Labiche
Tél. 05 62 13 60 30. mairie-tour nefeuille.fr
Entrez dans un lieu de détente mais aussi de réflexions et expérimentations autour de démarches artistiques. Le Vent des Signes est une Scène conventionnée par la Ville de Toulouse, le Conseil Départemental de la HauteGaronne, le ministère de la Culture et le Conseil Régional Occitanie
■ Les prochains rendez-vous :
• Jusqu’au 17 octobre : Mortel, Raphael Defour & Yôko Higashi, résidence, textes, musique et per formances
• Lun 18 oct à 18h30 : Prendre des forces par Charles Robinson, rencontre
• Les 5, 6 et 7 nov de 11h à 19h : Workshop Son, avec le compositeur Mathieu Guillin et Abdessamad El Montassir, partitions orales et transmission
• Les 9 et 10 nov à 18h30 : Constellation(s), Léa Fouillet dans le cadre du festival Super nova, maquette, théâtre, per for mance Sur le féminisme chez les jeunes adultes
• Jeu 18 nov à 19h, soirée double programmation : In a landscape (GMEA) & Texture(s) Meryll Ampe & Gwenola Wagon / Jean-Christophe Noël & François Donato Ciné-concert et musique expérimentale.
• Ven 26 nov : Même si ça brûle, Anne Lefèvre / Francois Donato, musique et textes sur les féminicides et altéricides
Ce joli petit théâtre présente une nouvelle saison entre théâtre, musique et même littérature.
■ Prochainement :
• Dim 17 oct : Les Immersions, d’après L’amant de Mar guerite Duras, Cie de la Dame Texte, voix et son
• Le 28 octobre à 20h30 : OPA ! Oka Vierkant & Ber nadette Pourquié, l’enquête d’une femme sur ses ancêtres, théâtre
• Le 30 octobre à 20h30 : Un pavé dans le Jazz, trio : Sakina Abdou au saxophone, Barbara Dang au piano, Peter Orins à la batterie / duo : Betty Hovette au piano et Nicolas Lafourest à la guitare
• Du 9 au 14 novembre : Le Fétichiste de Michel Tour nier, théâtre par la Cie Beaudrain de Paroi
• Du 18 au 20 nov à 20h30 : Petite Mine, Hélène Sarrazin, Cie Les C y r an o ï a q u e s , théâtre
• Dim 21 novembre à 16h : Les
Immersions d’après L’homme assis dans le couloir de Mar guerite Duras, Cie de la Dame
• Les 25, 26 et 27 nov à 20h30 : Les doubles vies du chat de Schrodinger, science et poésie, Bénédicte Mayer, Cie La Chevelure de Bérénice
Tél. 05 62 26 43 66. theatredupave or g
Lun 29 nov à 18h30 : Prendre des forces, rencontre avec Paul de Sorbier
• Dim 5 déc à 17h : Audio Club, soirée d’écoute musicale avec Matthieu Guillin
• Du 6 au 11 déc : Motifs Sauvages, résidence danse, Christophe Le Goff et la Cie Maygetsin Tél 05 61 42 10 70 leventdessignes.fr
Le Théâtre du Grand Rond, Société Coopérative d’Intérêt Collectif, présente plus de 70 spectacles pour tous mais aussi pour le jeune public On vous présente les prochains événements
■ Tout public :
• Jusqu’au 23 oct : Trilogie Ladji Diallo, théâtre autobiographie
• Du 26 au 30 oct : Les Impavides Bretons, Cie La Mandale, marionettes
• Du 2 au 13 nov : Le Temps que le coeur cesse, adaptation de Crime et châtiment de Dostoïevski, Cie Cristal Palace, théâtre
• Du 16 au 20 Nov : La Nuit est tombée sur Ithaque, Cie L’Essaimante, théâtre d’objet
• Du 23 au 27 nov : Les Instantanés, Cie Le Cri débit, inspiré de l’oeuvre d’Annie Er neaux, théâtre.
• Du 28 au 4 déc : Ça recommencera, en partenariat avec le musée des Abattoirs et le festival Migrant’Scène par la Cie Danse des signes, théâtre et langue des signes
■ Jeune public :
• Dim 17 oct à 16h : Le Train bleu, en collaboration avec le Festival Jazz sur son 31 par La Tropique du cancer, spectacle musical
SUPER NOVA : FESTIVAL DÉDIÉ À LA JEUNESSE
C’est entre spectacles, cartes blanches, rencontres mais aussi un festival jeune création que le théâtre vous ouvre ses portes Le festival Super Nova met à l’honneur la jeune création du 9 au 27 novembre pour une 6e édition En tout, plus d’une douzaine de spectacles et per for mances s’inscrivent dans le festival
■ À voir pendant Super Nova :
• Les 12 et 13 novembre à 20h30 : Home par Magrit Coulon, inspiré de scènes d’une maison de retraite médicalisée, entre fiction et documentaire
• Les 16 et 17 novembre à 20h30 :
Le Gang, (une histoire de considération) sur l’histoire du Gang des Postiches, célèbres braqueurs des années 80 mis en scène par Marie Clavaguera-Pratx avec la Cie La Lanter ne.
• Les 19 et 20 novembre : Neuf mouvements pour une cavale,
tragédie contemporaine sur l’affaire d’un éleveur abattu en 2017 par un gendar me, réflexion autour de la famille, l’administration, les nor mes agricoles, la surindustrialisation mais aussi les violences policières Tél. 05 32 09 32 35. theatre-sorano fr
Le Kiwi vous invite à découvrir de nouvelles créations ainsi que des ateliers, dégustations de produits locaux, expositions
• Du 20 au 30 oct : Quand les corbeaux auront des dents, théâtre d’objet par L’Espèce de compagnie
• Du 2 au 6 nov : Les Meilleurs en tout, Cie Marche ou Rêve, théâtre
• Du 10 au 20 nov : La Ferme des animaux, par la Cie Fleur du Boucan, théâtre d’objets
• Les 24 et 27 nov : Le Voyage de Roméo, sur les thèmes de l’immigration et l’identité, Cie Wejna danse
• Du 1er au 11 déc : L’Ogresse poilue, par Ô Possum Compagnie, marionnettes
Tél. 05 61 62 14 85. grand-rond or g
■ À venir :
• Ven 15 et sam 16 octobre : Fête du Kiwi : spectacles, séance yoga, atelier d’écriture, repas partagé, musique, exposition
• Sam 23 et dim 24 oct : Yolo, Compagnie [lodudo], projet avec des adolescents entre l’Occitanie et la Catalogne
• Du 8 au 27 novembre : Et si… le monde d’après ne ressemblait pas au monde d’avant ?, exposition, Alter natiba, travaux de 60 intellectuels et artistes sur le « monde d’après »
• Mar 16 nov de 9h30 à 18h :
3e Rencontres régionales des événements r esponsables Elémen’terr e, échanges et découvertes autour de la transition écologique et sociale
• Du lun 29 nov au dim 11 déc : 37e salon d’automne - les artistes Ramonvillois. Peinture, dessin, sculpture et photo Tél. 05 61 73 00 48. kiwiramonville-arto.fr
Cirque, théâtre, mime, marionnettes, chanson française : autant de styles et de genre qui seront mis en avant pendant la saison de L’Envolée Une programmation éclectique qui, à partir du Chai de Capendu, irrigue toute l’agglomération de Carcassonne
■ Spectacles :
• Sam 23 octobre à 20h45, Théâtre Na Loba à Pennautier : Candide, cie Troupuscule Théâtre, théâtre
• Sam 6 novembre à 20h45, Le Chai à Capendu
: Rien à dire, Leandre Ribera, mime
• Mar 16 novembre à 19h, Foyer d’Arzens : Bon débarras, cie Alula, marionnettes
• Ven; 19 novembre à 19h, Le Chai à Capendu : Des rêves dans le sable, cie Sable d’Avril, dessin sur le sable
• Ven 26 novembre à 20h45, Le Chai à Capendu : Façade, cie Daraomai, cirque.
• Ven 3 décembre à 20h45, Esp M
Le propre de l’homme programmé en cette saison Des pointures de l’humour invitées, d’Eric Antoine à Elie Semoun en passant par Noëlle Per na Le rire en figure de proue, on y court !
■ Temps forts de l’automne :
• Mar 19 oct à 20h30 : Grandis un peu, remarque Éric Antoine
• Jeu 21 oct à 20h30 : Le cabar et de Clara Mor gane, sa déesse ex machina interactive
• Ven 29 oct à 18h et 20h30 : Noëlle Per na, encagolée
• Mer 10 nov à 20h30 : c ’est Le petit dernier d’Olivier de Benoist qui fera des siennes
par la cie Sans gravité
• Mer 24 nov à 20h30 : Carmen, prénom notoirement indépassable dans sa glorieuse immortalité, solistes, choeurs et orchestre de la Compagnie
L yrique Opéra 2001
Escande à Villesequelande : Mousse, cie Scratch, jongle et théâtre
• Dim 5 décembre à 17h, salle F Roquefort à Conques sur Orbiel : Bateau, cie Les Hommes sensibles, théâtre d’objets et cirque
• Ven 17 décembre à 20h45, Le Chai à Capendu : Folies berbères, Karimouche, chanson française.
Tél 04 68 79 37 96 car cassonne-agglo.fr
• Sam 13 nov à 20h30 : Mes amours d’opéras, des histoire d’opéra racontées en quatre actes, Mozart, Gershwin et les autres, mise en scène William Mesguich.
• Mar 16 nov à 20h30 : À partager de et avec Elie Semoun, le marrant à la triste figure
• Jeu. 18 nov. à 20h30 : Simon Ghraichy pianotera sa Voix intérieure
• Ven 19 nov à 20h30 : la Panique au ministère, garantie par ceux qui la sèment, avec Philippe Chevalier
• Dim 21 nov à 17h : pour un personnage perché et décalé, que rien n ’effraie, le Déluge reste anecdotique,
• Ven 26 nov à 20h30 : Gaspar d Proust va vous faire aimer le classique
• Mar 30 nov à 20h30 : répertoire avec L’école des femmes, Francis Perrin en prime
• Ven 3 déc à 20h30 : The canapé, comédie avec S Mounicot, J Benguigui, L Gamelon et J-L Moreau
• Dim 5 déc à 15h : 4 jours à Paris, le temps d’attirer un petit jeune dans son lit !
• Vendredi 17 déc à 20h30 : Adieu je r este, entre Isabelle Mer gault et Chantal Ladesou
Tél. 04 68 11 59 15. theatre.carcassonne.org
Une saison culturelle organisée par la Communauté de communes Région Lézignanaise Corbières et Minervois Elle propose chaque année une programmation au théâtre de Ferrals et dans les villages du territoire. Une programmation très éclectique, invitant au théâtre, à la danse, mais aussi passionnante dans une dimension circassienne et d’autres for mes artistiques surprenantes À ceci s ’ajoutent des résidences artistiques où les publics sont invités à découvrir le travail des artistes, favorisant la découverte et l’échange Chaque soir de spectacle au théâtre, venez passer un bon moment au bar, ou grignoter grâce aux différents foodtrucks présents dès 19h Des rendez-vous à découvrir en famille, dans la convivialité et l’esprit de partage, le plaisir d’être ensemble à la découverte de spectacles et d’œuvres artistiques
■ Les grands r endez-vous de ce début de saison :
• Ven 24 octobre, à 17h : Zaï zaï zaï zaï, inspiré de la bande dessinée
de Fabrice Caro proposé par le Théâtre de l’ar gument. Une fiction radiophonique pleine de char me
• Sam 6 nov à 18h, et dim 7 nov à 17h : Nos Années, comptées et contées par la Cie des Barbares, une pittoresque traversée au travers de la parole d’Annie Er naux, des 60 dernières années
• Mer 24 novembre à 21h : Le Membre Fantôme, n ’est pas qu ’ un numéro de cirque Par faitement traité par la compagnie justement nommée bancale, le spectacle fait état des blessures de l’artiste, du flirt dangereux avec les limites Quatre artistes amoureux du cirque s ’ y risquent
Tél. 04 68 27 03 35. ccrlcm.fr
Après l’extinction des feux, confinement oblige, l’éclairage du théâtre s ’est rallumé pour de belles surprises, de l’émotion, des escapades théâtrales Les résidences artistiques ont per mis la continuation du travail dans plusieurs lieux culturels Le dialogue avec le monde associatif et éducatif n ’ a pas baissé la garde
■ Ce trimestre :
• Sam 16 oct à 20h30 : L’heure bleue, thriller familial au fond secret Confir mation du talent d’Emmanuelle
Devos
Une saison de transition entre deux directeurs s ’ ouvre au Théâtre des 2 points. Marc Dollat succède à Bruno Houlès et portera cette année une programmation reflet de deux projets Cette édition sera aussi l’occasion de découvrir les spectacles reportés de la saison précédente et de découvrir les nouvelles propositions, fruits d’une période de confinement prolixe en créations Les spectacles seront donc multiples, tout comme les genres, et se dérouleront au théâtre ou hors les murs
■ Programme jusqu’en décembre :
• Mar 19 octobre à 20h30 : L’île des chèvres, cie Viavicis, théâtre
• Les 20 et 23 octobre : Merveille(s), cie Un château en Espagne, théâtre.
• Mar 9 novembre à 20h30 : Des-Unis, cie Bakhus, danse
• Ven 12 novembre à 20h30 : Kolinga, concert afro-folk
• Mer 17 novembre à 20h30 : Soon, cie le club dramatique, théâtre
• Mer 24 novembre à 20h30 : Midi nous le dira, Joséphine Chaffin et la cie Superlune, théâtre
• Ven 10 décembre à 20h30 : La fuite, le Monfort théâtre, cirque
Tél 05 65 67 01 13 theatrerodez fr
• Ven 22 oct à 20h30 : Sophia Aram questionne l’enfance, le rêve, le désir, la sexualité et plus encore, la politique, l’actualité, la religion
• Mer 10 nov à 20h30 : des Echos ruraux au croisement du documentaire, de la fiction et du théâtre politique, cie Les entichés
• Mar 16 nov à 20h30 : Là où vont nos pères ? La contrebasse de Florent Her met suit l’embarquement vers un mythique eldorado
• Ven 19 nov à 20h30 : Jacques Brel avait-il une veine de slameur ? Dans Le grand feu, Mochélan et Rémon Jr
• Les 19 et 20 nov à 20h30 : Tant bien que mal, cie, Mmm, la naissance et la mort, deux phénomènes, d’un bout à l’autre de la vie humaine
• Ven 26 nov à 20h30 : Back Pocket va au-delà des principes du monde physique avec La vrille du chat.
• Du 1er au 5 déc : CaCHé ! (spectacle en itinérance) de la Cie Super Chahut Dans une ar moire s ’ouvrant et se fer mant sur une liberté improbable mais bien jouée !
• Sam 4 déc à 20h30 : Laurent Colondr e trio. L’âme du pianiste Patrucciani greffée à celle de trois musiciens
Tél 05 65 59 47 61 maisondupeuplemillau.fr
POUSSER LA DYNAMIQUE CULTURELLE DU TERRITOIRE
L’amphithéâtre de Rodez est une grande salle dont la programmation est des plus variée Elle accueille aussi bien des spectacles classiques opéras ou ballets que des spectacles de chansons pop rock cette saison de grandes pointures de la chanson sont au programme
• Ven 22 octobre à 20h : un troubadour contemporain qui fait partie du patrimoine de la chanson française, Hugues Aufray, chanteur populaire, humaniste, engagé, Hugues Aufray a toujours su dans ses chansons transmettre par des mots simples les valeurs qu’il considère essentielles : le respect
des autres, de la nature, la lutte contre le racisme et toutes les injustices
• Jeu 18 novembre à 20h : belle balade au travers d’une saga irlandaise, dans Le chemin des légendes, c ’est Irish Celtic
• Mer 24 novembre à 20h30 : Patrick Fiori muni de son nouvel album, 13 titres pour Un air de famille
• Jeu 16 décembre à 18h et 20h45 : le Cir que de Moscou sur glace, sous la direction du cirque Nikouline, d’extraordinaires numéros réalisés
Tél. 05 65 73 37 60. amphitheatre-rodez.com
Derrière Le Hublot œuvre au quotidien depuis Capdenac-Gare, commune du GrandFigeac sur des territoires ruraux pour inventer et partager un projet artistique et culturel singulier avec des artistes pluridisciplinaires, des partenaires locaux et des habitants Echange, rencontre, accessibilité aux découvertes et pratiques artistiques, autant de participations à une dynamique culturelle de territoire Derrière Le Hublot, se construit sur l’idée qu ’ aucun espace rural ne devrait envier, en matière culturelle, un pôle urbain, qu’il devrait se trouver en présence des artistes En bref, agir pour l’art et la culture dans le quotidien, en interaction, à tout âge, le plus simplement possible, contribuant ainsi au vivre ensemble.
■ Au programme :
• Ven 19 nov (Balaguier-d’Olt) et sam 20 nov (Béduer) à 21h : Nos cabanes, mise en scène de Sophie Lagier
• Dim. 21 novembre à 16h : Lumières avec Ellie James, chanteuse multiinstrumentiste, par L’Ar mada Productions
• Les 9 et 10 décembre : Bamboulé par la Compagnie T itanos et invités Tél. 05 65 64 70 07. derrierelehublot.fr
La saison 2021-2022 traversée d’inédit et de nouveauté est née de la soif d’évasion, de découverte, inscrite dans l’échange, travaillée dans et par le lien social Une saison qui fait la preuve de ce que la culture est un bien et un bien-être, essentiels pour le maintien d’un tissage joyeux et har monieux entre les lieux, les êtres et leur différence ■ Programme jusqu’en décembre :
• Sam 16 oct à 16h : Blank placard danse, replay, par Anne Collod, déambulation dans les jardins de la Fontaine, démonstration au pas de danse de la force du collectif
• Ven 22 oct à 20h : entrée de la danoise Lene Boel dans le solo Immmortality aux côtés du danseur japonais Ismaera Takeo. Entre butö et danse urbaine
• Sam 23 oct à 20h : corps à corps et jeu de miroir, du pur hip hop entre Mehdi Baki et Nicolas Fayol.
• Sam 6 nov , à11h et 17h : souffle lyrique sur le clavier de Chopin dans une intégrale des Mélodies jouées par le pianiste Yohan Héreau accompagnant la soprano Raquel Camarinha.
• Du 8 au 10 nov. : Ce que je suis en réalité demeure inconnu, Cie Le Feu au lac
• Mer 10 nov à 18h : Anne Collod danse
Une belle gerbe de spectacles pour la saison à venir, laquelle, enfin, n ’ engendrera pas la mélancolie Un remède audessus de tout soupçon pour soigner incertitudes et mélancolie ambiantes, pour redonner l’espoir dans la créativité, le creuset de l’imaginaire
Une gouleyante coulée de spectacles qui honorent théâtre, musiques d’ici et d’ailleurs, cirque et tout ce qui peut traverser des méninges talentueuses
L’ensemble à partager au travers d’un immense salut aux artistes, lesquels, foin de pandémie, ont continué à travailler, penser vaillamment joyeusement en vue des prochains levers de rideau
■ Les spectacles du prochain trimestre :
• Sam 16 oct à 21h : le trio Rymden, exploration jazzy de la note bleue, à St-Génies-de-Malgoires
• Sam 16 oct à 20h : Le love live de Monsieur Parallèle offre une petite note bien différente, celle de la chanson française
• Mer 20 oct à 20h : Yes !, Cie Massala et Entre deux Cie, entrée dans l’univers de la danse et du sifflement avec un duo très habité. Hybridité chorégraphique à forte char ge émotionnelle
• Ven 22 oct à 20h : Portraits féminins, par l’Ensemble baroque de Nîmes Où l’on pourra constater que
des femmes ont marqué musicalement une époque qui les investissait et les honorait peu Elles s ’appelaient Isabella Leonarda, Barbara Stozzi, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de la Guerre ou encore Julie Pinel
• Mar 9 nov à 20h : c ’est par La force des choses, Cie Cirque sans nom, que le circadien paraît sous for me de trois cintrés, haut perchés mais en surplomb lumineux Ahurissant de drôlerie !
• Sam 13 nov à 20h : retour du lyrique avec une tessiture révélée au conservatoire de Nîmes L’art du
Comme une utopie
• Sam 13 nov à 20h : Tiombô, vague notée de l’Océan Indien
• Jeu 18 nov à 20h : Maguelone Vidal, entre musique et danse
• Les 23 et 24 nov : retour de tg Stan pour Quoi / Maintenant.
• Les 25 et 26 nov : Le rang des artichauts frappe toujours selon le bon vouloir d’Antoine Gindt.
• Les 1er et 2 déc : Cuckoo de Jaha Kon, théâtre
• Les 3 et 4 déc : le prestigieux Ballet de l’Opéra de L yon.
• Mer 8 déc à 18h : Suzette Project, de la drôlerie poétique pour les plus jeunes
• Du 8 au 12 déc : Festival Les Volques, concerts à Nîmes et environs
• Les 14 et 15 déc : intensité musicale avec Janis, plus Joplin que nature !
Ven 17 déc à 20h : La sultane de l’amour, un conte ciné-concert
Du 21 au 23 déc : Möbius, vertige du cirque par la Cie XY.
Tél 04 66 36 65 10 theatredenimes com
chant français. Marc Barrard ne pourra qu ’enchanter spécialiste et amateurs, accompagné au piano par Mathieu Pordoy
• Les 19 et 20 nov à 20h : afin de fêter dignement les 10 ans de l’association O Flamenco, place au baile avec les Bailaoras de Nîmes En première partie, Montse Cortes Moments sûrement inoubliables
• Ven 26 nov à 20h, la poursuite d’une aventure en duo Amputés d’un membre, le trompettiste Piero Pepin, Bruno Zar n et Mathias Imbert continuent à caresser les cordes du banjo,
de la guitare et de la contrebasse Déborder - Boucan est un voyage sans bagage dont la portée est une clé, pour traverser les pays et les âges
• Mar 30 nov à 20h : retour du lyrique avec la jeune génération de chanteurs participant au Concert des lauréats du concours international du chant lyrique de Nîmes.
• Jeu. 9 déc. à 20h : Raphaël Lemonier et la Trova Project, ce pianiste de jazz qui sait tresser avec maestria les musiques du monde, mettre en balance les fils lumineux du blues, du jazz et de l’afro cubain
• Les 15 et 16 déc : un petit chef d’oeuvre à voir toutes affaires cessantes : La tente de Claude Ponti Dor mir sous la tente, rêve assuré pour les enfants Ponti a de l’or sous la plume et cette fantaisie noctur ne est plus qu ’ une anecdote, un enseignement au dépassement, à la conquête de la liberté Une mine ! MJL Tél. 04 66 76 71 84. nimes.fr
Depuis 2019, le Périscope s’inscrit dans une scène conventionnée des arts de la marionnette Cette nouvelle édition pour petits et grands s ’affir me avec profondeur, talent et richesse.
■ Au programme ce trimestre :
• 16 oct à 10h, J’ai tellement de choses à te dire, lancent les voisins de dessus
• Mar 26 oct à 19h, Il pleut des mains sur mon corps, par la compagnie Bicepsuelle
• Mar 16 nov à 20h, les grands vertiges, par la compagnie Lapsus
• Jeu 25 nov à 20h, Tchaïka, signe une belle maîtrise de l’artiste Belova Iacobelli
• Sam. 4 déc. à 16h, Sauvage ou les enfants du fleuve
• Jeu 9 déc à 19h, A bras le corps, du théâtre par la Cie Primesautier
• Mar. 14 déc. à 20h, Mektoub, opération cirque par La Nour Compagnie
• Sam 18 déc à 10h, Pour bien dormir, porté par la compagnie Mekanika
• Lun 20 déc à 20h, Quand toute la ville est sur le trottoir d’en face par la Compagnie 1057 roses
• Les 21 et 22 déc à Mobilâme, par la Compagnie de l’échelle, théâtre d’objet Tél. 04 66 76 10 56. theatreleperiscope.fr
Le projet culturel et artistique de L’Ombrière est accroché à une histoire, une proposition culturelle installée sur le territoire intercommunal à travers l’itinérance L’Ombrière, Pays d’Uzès, est déjà venue à la rencontre du public, l’Estafette culturelle bien repérée, garée dans les villages Musique actuelle, théâtre, cirque, danse, spectacle jeune public, ont été programmés avec cet objectif : parcourir les villages avant de finaliser la construction du vaisseau « mère » pluridisciplinaire La Communauté de communes s ’est employée à maintenir certaines actions dont des représentations pour les scolaires et des résidences de création. Ce maintien de l’activité a été essentiel pour les artistes, les inter mittents, et le jeune public qui a pu, une chance, assister aux premières représentations Les forces vives de la culture oeuvrent, le rideau de la saison 2021-2022 est déjà levé
■ Programme jusqu’en décembre :
• Sam 23 octobre à 20h30 : dans le cadre du festival Tout simplement hip hop Nemir, bousculade et ruptures dans les cordes
• Sam 27 novembre à 20h30 : La
Yegr os charismatique chanteuse tissant un canevas musical de mélodies traditionnelles et de moder nité
• Du 10 au 13 nov en itinérance : Festival Mange ton biscuit fait son cir que, un tour joyeux dans l’enfance et la mémoire de demain
• Sam 4 déc à 20h30 : Les frères Jacquar d qui expliquent aux enfants les grands chanteurs morts, le mystère des voix de tête ou encore les amours interdites entre musique classique et chanson paillarde
Tél 04 48 21 57 40 lombrière fr
Reprises de propositions de qualite majorées de quelques surprises musicales Toute l’equipe du service culture a lancé et réussi ce défi : donner la plus lar ge palette culturelle à cette nouvelle saison et souhaiter que les lumieres s ’allument et clignotent pour accompagner festival amateur, mois du rire et autant d’histoires !
■ Jusqu’en décembre :
• Du 5 au 27 nov : Le mois du rire. Ven 5 nov à 20h30, Gil et Ben réunis. Sam. 13 nov. à 20h30, Mon meilleur copain Sam 20 nov à 20h30, Les bons becs dans « Big Bang ». Sam 27 nov à 20h30, Le dîner de cons.
• Dim 5 déc à 16h : Sacco et Vanzetti, théâtre Belle interprétation des « emblèmes » de la lutte contre l’injustice, l’intolérance et la discrimination, on change résolument de registre, mise en scène François Boursier
• Dim 12 déc à 16h : The Bear, ciné-concert pour les plus jeunes Amicale rencontre entre une petite fille et un ours polaire Touchant !
• Dim 19 déc à 16h : Alice, la comédie musicale Curieuse, intrépide, effrontée Alice au Pays des merveilles est revue et corrigée par Compote de Prod,haute en couleur
Tél : 04 66 51 10 73. ville-legrauduroi.fr
Si l’Astrada de Marciac accueille des spectacles de théâtre ou de danse, la musique est au coeur de cette première partie de saison Toutes les sonorités seront représentées, du jazz, à l’électro, en passant par le folk et les musiques du monde
■ Spectacles de l’automne :
• Sam 16 oct à 20h30 : Ayo, concert
• Sam 6 nov à 20h30 : Gradiva, celle qui marche, de Stéphanie Fuster, flamenco
• Sam. 13 nov. à 20h30 : Shai maestro quartet, concert jazz.
• Sam 20 nov à 20h30 : Maloya, de Ser gio Grondin, théâtre
• Sam 4 déc à 20h30 : Bachar Mar-Khalifé, concert musique du monde
• Sam 11 déc à 20h30 : Malik Djoudi, concert electro/chanson
Tél. 09 64 47 32 29. lastrada-mar ciac.fr
Une saison particulière ne faisant pas l’impasse sur la qualité Surprises ou reprises honorant les engagements auprès des artistes, des compagnies Vrai service public afin que la culture et les arts soient accessibles à tous Un théâtre populaire sans démagogie donnant la sensation vitale d’inscription dans le monde, dans le récit humain Citoyenneté d’un théâtre ancré dans un territoire, ce qui lui per met d’aller vers la richesse d’autres rives
■ Lumièr es éclairantes de cette saison automnale :
• Mar 19 oct à 19h : L’OrangOutang bleue, couleur bizarre qui rend la vie difficile à une jolie monstresse Entre clownerie et music-hall, la métaphore sur la différence devient ode à l’altérité
• Sam 23 oct à 20h30 : Pulcinelle et Maria Mazotta, quatuor de jazz en liberté
• Mer 10 nov à 20h30 : Affir mation que Le vent nous portera sur le chemin de traces de vie collectées dans un Ehpad par le Bottom théâtre
• Sam 13 nov à 20h30 : monologue
de Moi, Jean-Noël moulin, Président sans fin. Esseulé, un peu SDF Patrick Pineau reste incandescent !
• Ven 19 nov à 20h30 : prière d‘Entrer dans la couleur car le passage et les touches sont des plus pittoresques
• Ven 26 nov à 20h30 : vibrant Manque à l’appel, concert théâtralisé
• Ven 3 déc à 14h30 : de la violence collective à la sororité par Ces filleslà.
• Sam 11 déc à 20h30 : Les fouteurs de joie et leur couche d’humanisme farceur trouant les planches
• Ven 17 déc à 20h30 : Les danses de Ravel, alliance fructueuse entre la musique classique et le jazz.
Tél 05 65 38 58 08 theatredelusine-saintcere com
Du théâtre, de la musique, de la danse, des spectacles pour petits et grands sans oublier, souvent essentielles, les actions de for mations et de médiations Non négligeables pour les artistes en travail de création les résidences La saison culturelle de l’Astrolabe offre tout un panel pour découvrir et mettre en partage le spectacle vivant et en exergue l’actualité de l’exil
■ Au programme :
• Jeu. 21 oct. à 20h30 : L.U.C.A va pointer quelques paradoxes : des émigrés xénophobes, des constructions identitaires défaillantes au travers d’un subtil questionnement sur l’obsession des racines
• Les 5 et 6 nov à 19h : Prévert Ever, cabaret fantasque pour découvrir et entrer dans l’oeuvre de cet inspiré poète
• Mar 9 nov à 20h30 : Feu ! Chatterton le retour, plus visionnaire que jamais dans sa critique de l’obsession du progrès
• Jeu 21 nov à 16h : Lumières ! Celles du jour et de la nuit, entre soleil et ombre Il suffit que la magie opère
• Mar 26 nov à 20h30 : Crocodiles Errance, enfance volée, quête de nation refuge Un témoignage bou-
De la diversité et de nombreuses têtes d’affiche pour illustrer une saison qui risque enfin de soigner toutes les frustrations culturelles accumulées depuis plusieurs mois
■ Ce trimestre :
Ven 22 oct à 20h30 : Sophie Aram frappe toujours avec A nos amours, une observation humoristiquement critique de la société, de ses travers, de ses préjugés
• Mer 10 nov à 20h30 : Échos ruraux, compagnie les Entichés. Une réflexion des plus sensibles entre gravité et humour sur le monde paysan
• Mar 16 nov à 20h30 : Là où vont nos pères. Sur les notes du contrebassiste Laurent Her met, une histoire intemporelle donnant la voix à celle, intérieure, de l’auteur Shaun Tan
• Ven 19 nov 20h30 : Le grand feu, Cie L’Ancre-Théâtre Royal signe une plongée croisée du théâtre et de la musique et donne un rendez-vous rare avec l’oeuvre de Brel Choc garanti !
• Sam 4 déc à 20h30 : un moment de musique chaleureuse en compagnie de Laurent Coulondre trio.
• Ven 10 déc à 20h30 : Le syndrôme du banc de touche, la compagnie Le grand chelem fait entrer
le théâtre dans le monde du foot dans lequel le choix de l’échec est aussi celui des justes doutes et de l’espoir
• Ven 17 déc à 20h30 : la caisse de résonance emblématique est forte En effet Baaang est un cross opéra animé par cinq musiciens et une scénographie numérique très pulsants
• Mer 22 déc à 19h : En votre compagnie se pose la question De quoi rêvent les pingouins ? Une métaphore heureuse et poétique pour dénoncer l’exploitation de la nature et pointer la fragilité des équilibres écologiques
Tél. 05 65 20 88 60. mairie-cahors.fr
Et deux théâtres en un qui assument leur différence, la diffusion pour l’une, la fabrique artistique pour l’autre Le Pari, c ’est aussi que la culture soit offerte au plus grand nombre en maintenant une offre de qualité, diversifiée, accessible à tous, aux programmations bien adaptées L’objectif étant de faire découvrir des spectacles variés, mais fédérateurs
Siffleurs de danse
leversant
• Jeu 28 nov à 16h : Le voyage de Roméo Pas l’Italien mais l’Ivoirien qui raconte magnifiquement incar né et en dansant, l’aventure, l’inventivité, la transfor mation, l’adaptation humaine
Jeu 4 déc à 20h30 : Chloé LacanJ’aurais aimé savoir ce que ça fait d’être libre Pour ce faire elle explore liens et fils relationnels aux côtés du multiinstrumentiste Nicolas
Cloche
Mar 9 déc à 20h30 : Jean Anouilh au répertoire avec Antigone, sa pièce maîtresse
Tél. 05 65 34 24 78. astrolabe-grand-figeac fr
C’est dans cet esprit que Franito sera présenté en partenariat avec Le Parvis L’offre culturelle doit per mettre en effet de découvrir les goûts de chacun.
La saison précédente du Théâtre des Nouveautés avait été interrompue en octobre 2020 à cause de la crise sanitaire et les spectacles prévus ont été reprogrammés jusqu’à la fin de l’année
■ Aux Nouveautés :
• Ven 22 octobre à 20h30 : Oscar par le Grenier de Toulouse.
• Ven 5 novembre à 20h30 : une comédie de Joseph Gallet et Pascal Rocher autour d’un Diner de Famille.
• Jeu 18 novembre à 20h30 : one woman show avec Pour que tu m’aimes encore
• Mar 23 novembre à 20h30 : Roméo et Juliette de la Compagnie François Mauduit
Tél 05 62 93 30 93 theatre-tarbes.fr
■ Au Pari :
• Les 10, 11, 13 et 14 nov : La finta nonna, un conte mis en scène par Benjamin Haegel
• Mar 30 nov et du 1er au 4 déc : de la danse contemporaine avec Nous, de Marianne Masson
• Jeu 16 déc à 18h : le GdRA pratique un théâtre anthropologique et propose : Siffleurs de danse Tél 05 62 51 12 00 lepari-tarbes.fr
Les Scènes croisées de Lozère irriguent tout le département de ses spectacles et découvertes artistiques Ce début de saison sera marqué par de nombreuses propositions musicales allant du classique, à la musique contemporaine, en passant par un conte et la variété française
■ Cet automne :
• Dim 17 oct à Prinsuéjols : À chaque trace de pas, le printemps s’allonge, Ensemble Vocal de Molezon, concert
• Mar 19 oct à St-Ger main-du-Teil : La fabrique à chanson de Marion Diaques, D Chomel (violon et voix), M Diaques Cello (alto et voix) et C Menguy (voix), concert
• Mer 20 oct à Barre-des-Cévennes, dim. 31 oct. à Molezon : Mon ombra e ieu, Laurent Cavalié, musique
• Sam 13 nov à Langogne : Les Ogres de Barback, concert.
• Ven 19 nov aux Bessons, sam 20 nov à Rocles, dim 21 nov à St-Germain-du-Teil : Marcel nu, Jeanne Videau et Frédéric Naud, conte musical
• Sam 27 nov à Ispagnac : Festival d’hiver chez l’habitant, spectacles
de rue et concert
• Mar 23 nov à Bagnols-les-Bains, jeu 25 nov à Langogne, dim 28 nov à Ste-Croix-Vallée-Française, mar 30 nov à Marvejols : Sauvage ou les enfants du fleuve, compagnie L’hiver nu, marionnettes et théâtre
• Ven 3 déc à Bagnols-les-Bains, sam 4 déc à Mende, dim 4 déc à Lanuéjols : Bruits blancs #11, arts numériques et musiques.
• Mer 8 déc à St-Alban-surLimagnole, ven 10 déc à Langogne : L’Enquête, Sébastien Le Guen, cirque et théâtre.
• Ven 10 déc à la Genette verte : Vilain !, mise en scène d’Alexis Armengol, musique et théâtre Tél. 04 66 65 75 75. scenescroisees fr
UN PROGRAMME DE QUALITÉ
L’association Les Fadarelles et la Mairie de Langogne vous attendent avec enthousiasme pour une première partie de leur saison, d’octobre à décembre Entre chanson francophone, concert jeune public, conte musical, théâtre, marionnettes ou conte musical :
• Sam 23 oct à
20h30 : Louise
Combier, chanson
francophone
• Sam 13 nov à 21h : Les Ogres de Barback, chanson francophone
• Sam 20 nov : Marcel Nu, conte musical avec Fréderic Naud et Cie
• Jeu. 25 nov. à 20h30 : Sauvage ou les enfants du fleuve, par la Cie
L’hiver nu, théâtre et marionnettes
• Ven 10 déc à 20h30 : L’enquête ,Cie Lonely Circus, cirque théâtre de corps et d’objets
• Dim. 19 déc. à 16h : Panique dans la forêt, par le Weepers Circus, concert jeune public
Tél 04 66 46 17 35 festivallier48 fr
Réinvestir le théâtre, retrouvailles pour partager les émotions que le spectacle vivant est capable d’ offrir Les reports de certains spectacles prévus la saison der nière ont été augmentés de nouvelles propositions. La programmation vibrante de musique fait place aux artistes locaux La scène du théâtre Jean Piat portée sur la note cet automne, ne boude pas pour autant tous les genres d’arts vivants
■ Temps forts de la saison :
• Dim 21 nov à 17h : Concert de la Sainte Cécile autour de Saint-Saëns, musicien et voyageur universel, par l’Orchestre symphonique Canet Roussillon Méditerranée, direction de Garance Coroller, et François Ragot au violoncelle, en l’église Notre-Dame des Flots
• Dim 12 déc à 18h30 : Noël à travers le monde, un voyage musical et poétique porté par Les Itinérantes, chants sacrés, traditionnels ou profanes.
• Dim 9 janv à 17h : Concert du nouvel an aux couleurs latines avec le duo Clariana, deux jeunes et talentueuses musiciennes, Claire et Anna Besson
• Sam 22 janv à 15h : Oliver Twist, une comédie musicale adaptée du célèbre roman de Dickens.
• Sam 29 janv à 20h30 : En ce temps-là l’amour, mise en scène Christophe Gand, une histoire de transmission dans un train vers l’horreur des camps de la Seconde Guerre mondiale
• Sam 12 fév à 20h30 : Eclats de vie, deuxième, de et avec Jacques Weber, une échappée poétique et intime
• Du 15 au 20 mars : Mare Nostrum Brassens, événement musical autour du centième anniversaire du célèbre chanteur
Tél. 04 68 86 72 60. canetenroussillon fr
C’est dans ce sens que le Centre culturel souffle sur la vie et l’animation de Cabestany La coopération avec les associations, la diversité et l’originalité des nombreuses activités culturelles, socio-éducatives, récréatives, artistiques et sportives y participe
■ Au programme cet automne :
• Ven 22 oct à 20h : Rien à dire, de Léandre Ribera
• Sam 6 nov à 15h30 : Le ciel est par dessus le toit, jeune public, Cie Pic et Colegram
• Ven 19 nov à 20h30 : Ensemble, La Cie Carrozzone teatro
• Ven. 3 déc. à 18h30 : Bonnes ondes, La Cie Alma invite au spectacle
• Sam 11 déc à 15h et 16h30 : le jeune public prendra un moment de grand plaisir en suivant les aventures de Bidouille ex machina du Théâtre Mu
Tél. 04 68 66 36 07. ville-cabestany fr
Théâtre, humour, danse, musique, cirque, marionnettes, rien à jeter dans cette saison foisonnante qui rattrape le temps
Cette édition développe l’intérêt du jeune public pour le spectacle de qualité, lui proposant une programmation étoffée et diversifiée ainsi que de nombreuses prestations à découvrir et partager en famille.
■ Temps forts jusqu’en décembre :
• Ven 22 oct à 21h : une pièce phare, Le malade imaginaire en la majeur et pour cause, du répertoire matiné de musique dont le verbe bien senti, n ’enlève rien à sa dimension ludique
• Dim 31 oct à 21h : quand les arts se répondent, le cirque, la musique, le rythme est de concert et cela donne un pétillant Ba da Boum, Cie Gondwana
• Dim 14 nov à 17h : un récital de piano en compagnie de Nelson Goer ner Son interprétation au cordeau, n ’ en est pas moins poétique Remède garantie pour soigner les bleus à l’âme
• Mer 24 nov à 15h : sous l’ombre tutélaire du grand Stevenson et de L’île au trésor, La Cie 9Ther midor nous embarque, sans crainte de naufrage
Le Théâtre Olympe de Gouges, théâtre à l’italienne, et la salle Eurythmie par faitement modulable, se complètent bien Théâtre et musiques actuelles, danse et cirque for ment une alter nance pour satisfaire tous les goûts des petits et grands
Cette édition est riche de 43 événements inscrits dans une lar ge palette créative amenant à la double rencontre de soi et de l’autre Le spectacle vivant, quintessence de la rencontre
« Ba da Boum » par la Cie Gondwana
• Sam 27 novembre à 21h : Puzzlin, tout un univers conçu et joué par Rémy Berthier et Matthieu Villatelle
• Dim 4 décembre à 17h : piano, violon et violoncelle dialoguent har monieusement avec le Trio Karénine
• Ven 10 déc à 21h : l’effort pour rendre l’autre fou dans Piège pour un homme seul de la Cie Libre à nous
• Les 11 et 12 déc : Concerts de Noël, orchestre et chant choral au programme par le Conservatoire de musique et de danse du Tar n Tél 05 63 71 56 58 ville-castres.fr
Tous les âges sont conviés pour cette édition ! Treize spectacles jeune public, quatre représentations organisées en direction des scolaires Les actions de médiation se poursuivent, ainsi que celles de création à la Résidence Antonin Artaud Dans la saison, une place est accordée aux temps forts, dont le festival du livre et les douces injonctions: Chuchote-moi ta poésie ou Papillonnez avec les plumes d’Occitanie
■ Au programme jusqu’à fin
décembre :
• Dim 7 nov à 11h et 17h : La Cie Mecanika et Paulo Duarte pour tirer les ficelles Consignes Pour bien dormir.
Pour bien dormir
• Ven 12 nov à 20h30 : Guillaume Barraband et un duo de musiciens, entraînent le public dans La fantaisie macabre du comte d’Orfraie
• Dim 21 nov à 17h : théâtre burlesque, Le petit résistant illustré par la Cie Dhang Dhang. Drôle et instructif
• Ven 26 nov à 20h30 : proposition de la Cie Fabulax, Debout sous l’orage, Anne Lehman et Hélène Sarrazin, archivistes, gardiennes d’histoires
• Dim 12 déc à 17h : Baraka, compagnie Fred Teppe, cirque
• Ven 17 déc à 20h30 : de et avec Andrea Redavid, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre cerveau ou comment développer son potentiel réel, une mine !
• Mer 22 déc à 19h30 : Machine de cirque par la Cie éponyme venue du Quebec Cinq personnages en quête de restes d’humanité Tél. 05 63 81 20 19. gaillac-culture.fr
■ Programme de l’automne :
• Sam 16 oct à 20h30 : un génie qui révèle une magistrale leçon de vie C’est Rimbaud en feu de Jean-Michel Djian avec Jean-Pierre Darroussin mise en scène d’Anna Novion
• Mar 19 oct à 20h30 : danse de la colère pour Les chatouilles avec Déborah Moreau, mise en scène d’Eric Métayer
• Jeu 21 oct à 20h30 : par la Cie Acrostiches, circassiens plutôt Excentriques, mise en scène de Christian Coumin
• Mar 16 nov à 20h30 : en résonance avec le festival Lettres d’automne, Looking for Beethoven et le pianiste Pascal Amoya
• Dim 28 nov à 16h : Le Ballet du Capitole, Kader Belarbi réunit deux de ses créations et des pièces choré-
graphiques pour musique de chambre
• Dim 5 déc à 16h : Au cœur des cendres, librement inspiré des écrits bouleversants d’Etty HIllesum
• Mar 7 déc à 20h30 : création et adaptation flamenco de Carmen par Luis de la Carrasca
• Mar 14 déc à 20h30 : le testament lyrique de Mozart, La flûte enchantée par le Quintette à vents de l’Orchestre de Toulouse, dirigé par Claude Roubichou
Tél. 05 63 21 02 40. spectacles montauban com
Une programmation éclectique et ambitieuse traversée par des cinégoûters, un festival des arts graphique, un salon du livre Au travers de chaque spectacle ou manifestation, la saison ouvre à la part intime de l’inspiration et du rêve La curiosité et l’inconnu sont au rendez-vous dans cette édition
■ Jusqu’en décembre :
• Ven 22 oct à 20h30 : nouvelle édition de la soirée courts-métrages en collaboration avec l’association Image in ciné video 31
• Du 6 au 14 nov : Festival des arts graphiques, dans les rues, sur les murs et au cinéma.
• Sam 13 nov à 20h30 : soirée lecture dans le cadre du salon du livre Pierre Desproges, en toutes lettres
• Dim 14 nov de 9h à 18h : 4ème édition du salon du livr e or ganisé par l’association Lectures pour tous
• Mer 17 nov à 16h : pour le plaisir des enfants, des histoires traçant en creux le portrait d’une famille, Sou-
– page quarante –
ris 7 est un théâtre de marionnettes mené par la Cie Petite Bohème
• Sam 20 nov à 21h : Les goguettes en trio, concert.
• Dim 5 déc à 16h : entrée dans l’univers baroque avec L’orgue autrement par Orchia d’Orio
Tél 05 63 32 78 10
castelsarrasin festik net
Le début de saison du Circa Auch sera marqué par son Festival du cirque actuel Ce der nier célébrera sa 34ème édition, l’occasion de découvrir de nombreux spectacles et les der nières créations du cirque contemporain
■ Les spectacles :
• Les 22, 23 er 25 octobre : A simple space, Gravity & others myths
• Du 22 au 24 octobre : Les Hauts plateaux, Mathurin Bolze, cie MPTA
• Les 22 et 23 octobre : Der Lauf, Vélomanes Associés et Le Cirque du bout du monde
• Les 23 et 24 octobre : Ziguilé, Très-D’union
• Du 23 au 25 octobre : 080, Cie H M G
• Les 23 et 24 octobre : Les Flyings, Mélissa von Vépy et cie Happés
• Du 23 au 25 octobre : Pandax, Cirque La Compagnie
• Du 23 au 26 octobre : Oraison, Rasposo
• Les 24 et 25 octobre : Rapprochons-nous, La Mondiale générale
Cette 10ème édition du festival La Métro fait son cirque, porté par le Domaine d’O prend de l’ampleur. Avec une programmation qui s’étend sur toute la métropole montpelliéraine et pendant deux mois, cet événement rend compte de l’importance que prennent les arts du cirque dans le domaine du spectacle vivant
Sous chapiteau ou dans des lieux insolites, des artistes hors du commun offrent leur magie et dévoilent la diversité infinie du cirque contemporain
■ Les spectacles à Montpellier :
• Les 4 et 5 nov , Domaine d’O : Monstro, collectif Sous le manteau
Du 15 au 19 nov , divers lieux de la ville : Un jongleur dans la ville, Ricardo S Mendes
• Du 19 au 21 nov , Quartier Gare : Gare aux clowns !, cie Doré
• Sam 20 nov à 20h, Maison des Choeurs : HIC, cie Tanmis
• Mer 24 nov à 16h, parking Parc de l’Escar got : T’es un adulte ou pas ?, cie Salvaje
• Ven 26 nov à 20h, parking Parc de l’Escar got :
Avec Temps de cirque, La Verrerie, pôle national cirque Occitanie à Alès, fait voyager les arts circassiens dans trois départements
■ Dans le Gar d du 28 octobre au 16 novembre :
On ne manquera pas la 15ème édition de Cirque en Marche, un parcours de spectacles or ganisé par La Verrerie et Le Cratère. En tout 47 rendez-vous seront à découvrir, dont 21 spectacles
■ Dans l’Hérault du 6 novembre au 5 décembre : Neuf spectacles composent la programmation de l’édition héraultaise : La brise de la pastille / L’essaim, Galapiat Cirque et Moise Ber nier - Blizzard concept, Jazz Magic - La Melee, Compagnie 220 Vols, Cirque Portatif - 080, Compagnie H M G - Je suis Carmen, Attention Fragile - Parbleu ! Atelier
Les Flyings ©C h r i s t o p h eR a y n a u dd eL a g e
• Du 25 au 27 octobre : Time to tell, Martin Palisse & David Gauchard
• Les 25 et 26 octobre : Lento e violento, Calentina Vortese
• Les 26 et 27 octobre : Bleu tenace, Chloé Mo-
glia et Rhizome
• Les 26 et 27 octobre : No rest for Lady Dragon, cie L’indécente
• Les 27 et 28 octobre : La conf’ ou comment on est allé là-bas pour arriver ici ?, cie La Sensitive
• Les 27, 28 et 30 octobre : Tina, Théâtre d’un jour
• Du 27 au 30 octobre : Vrai, cie Sacékripa
• Du 27 au 30 octobre : En attendant le grand soir, cie Le Doux Supplice
• Du 28 au 30 octobre : M E M M Au mauvais endroit au mauvais moment, Alice Barraud et Raphaël de Pressigny
• Les 29 et 30 octobre : La bande à Tyrex.
• Du 28 au 30 octobre : Robert n’a pas de paillettes, Arthur Sidoroff, cie La Fauve
• Les 29 et 30 octobre : The end is nigh!, La Barque Acide
Les 29 et 30 octobre : Esquive, Gaëtan Levêque
Tél. 05 62 61 65 00. cir ca.auch.fr
attendant le grand soir, cie Le Doux Supplice
Dans la métropole :
• Les 16 et 17 octobre, Clapiers : Borderless, cie
Seb et Blanca
• Mer 20 octobre à 16h, Lavérune : Bakéké, Fabrizio Rosselli
• Dim 24 octobre à 11h et 16h, Castelnau-le-Lez : Trait(s), cie SCoM
• Dim 31 octobre à 11h et 16h : Les Petits touts, cie Blabla Productions
• Les 13 et 14 nov , Saint-Drézéry : Tu comprendras plus tard, cie Sans blague et Tricot, Kir n Compagnie
• Ven 10 déc à 20h, Juvignac : Le fond du panier, C Aimard, C Bontout et J Tesson
• Les 11 et 12 déc , Juvignac : Baktana, cie Lazuz
Cabaret Procirk
• Les 27 et 28 nov , parking Parc de l’Escar got : Respire, cie Circoncentrique
• Les 16 et 17 décembre à 20h, Domaine d’O : Kbazar30, Centre des arts du crique Balthazar
• Les 20 et 21 décembre à 20h, Domaine d’O : En
• Sam 11 déc à 20h, parc St-Hubert : Risque = Occurence x Gravité, cie Nawar
• Dim 12 déc à 16h, parc St-Hubert : Nino Rota et les clowns, cie Doré
Tél 0800 200 165 domainedo.fr
■ Dans l’Aude du 18 novembre au 3 décembre :
Seize spectacles programmés : Blizzard Concept, Jazz Magic - La force des choses, Cirque sans noms
- AZUL, Cridacompany - Derviche, Bab assalam invite Sylvain Julien - DORI, Cirque des petites natures
- HIC, Compagnie TANMIS et Cirque Portatif - Le membre fantome, Compagnie Bancale - Trait(s)Cirque graphique, Compagnie SCoM - Dans ma chambre – episodes 1 et 2, Mathieu ma fille foundation - Fidelis Fortibus, Circus Ronaldo - Made In, Subliminati corporation - Facade, Compagnie Daraomai - La Melee, Compagnie 220 Vols et Cirque Portatif - Imbroglio, Compagnie Schreu - AmalgameS, La compagnie singuliere - Mousse, Coie Scratch
Lefeuvre & Andre - HIC, Compagnie Tanmis et Cirque Portatif - Mektoub, La Nour - Fidelis Fortibus, Circus Ronaldo
Du 28 octobre au 5 décembre.
Tél. 04 66 86 45 02. polecir queverrerie.com
La Grainerie oeuvre tout au long de l’année pour la mise en avant des arts du cirque Sa saison débute chaque année par le festival L’européenne de cirques qui s’installe dans différentes villes de la métropole toulousaine (Balma, Toulouse et Tour nefeuille), l’occasion de découvrir les créations des artistes accompagnés tout au long de l’année et des lieux partenaires
■ Dates du festival :
• Les 15 et 16 oct : Després de tot (après tout), cie
Psirc
• Sam 23 oct à 14h : Afora, Alice
Rende
• Sam 23 oct à 11h et 15h : Dori, Cirque des petites natures - Mélanie
Pauli
• Sam 23 oct à 17h : Je te tiens, cie Lunatum
• Sam 23 oct à 18h30 : Lento e violento, Calentina Vortese
• Sam 23 oct à 20h30 : A snack to be, La main s ’affaire
■ Saison jusqu’en décembre :
• Mar 2 nov : T’es un adulte ou pas ?, cie Salvaje
• Jeu 11 nov : La volonté du fou, Ésacto’Lido
• Jeu 11 nov : Idylle, cie KS
• Ven 12 nov : Flashmob, Steven Chotard et Ésacto’Lido
• Sam 13 nov : Du simple au double, cie Embrouillamini
• Sam 13 nov : Le chant du vertige, cie Lapsus
• Jeu 18 nov à 21h : Le poids de l’âme - Tout est provisoire, Chiara Marchese
• Du 3 au 19 déc : Hurt me tender, CirkVOST
Tél. 05 61 24 33 91. la-grainerie.net
La Verrerie d’Alès est essentiellement un lieu de recherche et de résidences, de création pour les arts du cirque. Tout est aménagé pour accueillir les artistes dans les meilleures conditions et les accompagner au mieux dans leurs recherches…
Cette inscription éphémère dans les environs qu’ils arpentent, cette tranche de vie passée dans nos paysages, ce temps à part consacré à la création sont autant de promesses pour des échanges nourrissants
■ Pistes à suivre cet automne :
• Les 29 et 30 oct à Florac: L’Atelier 2000, Cie du Grand Hôtel
• Mer. 8 déc. à St-Alban-sur-Limagnole et ven 10 déc à Langogne : L’enquête, Lonely Circus
• Sam 11 déc à Sète : Le chant du vertige, compagnie Lapsus.
• Mar 14 déc à Nîmes : Mektoub, La Nour
• Sam 18 déc à Lodève : En attendant le grand soir, cie Le Doux supplice
Tél 04 66 86 45 02
polecir queverrerie.com
Dirigé par le chorégraphe Christian Rizzo, l’Institut Chorégraphique Inter national - CCN de Montpellier soutien et diffuse la jeune création de la danse Autour de l’accueil en résidence, le lieu propose également des spectacles, des rencontres avec les artistes et des expositions
■ Jusqu’en janvier :
• Jeu 28 octobre à 19h : Letters 2 Dance, Femke Gyselinck, fenêtre sur résidence
For mée à l’école de danse contemporaine P A R T S, Femke Gyselinck s’inspire de l’ouvrage collectif ABECEDA et invite les spectateurs à déchiffrer le palimpseste des mouvements
• Les 9 et 10 novembre : No hard feelings, Laura Kirshenbaum, au Théâtre La Vignette
La chorégraphe et danseuse présentera la deuxième partie de H A N D project, où elle met en lumière la dynamique des corps et de l’identité jamais vraiment fixes ni fermés, mais plutôt hybridés.
• Mar 23 novembre à 20h : Ruine, Erwan Ha Kyoon Larcher Avec ce solo d’homme-orchestre, cet artiste touche-à-tout (acteur, danseur, circassien, musicien et tireur à l’arc) rassemble les fragments épars de son passé et devenir dans un opéra protéifor me
• Du 14 au 16 décembre : Métropole, Volmir Cordeiro, au Théâtre La Vignette Volmir Cordeiro continue d’interroger les villes, faisant toujours
Cette année, la saison Montpellier Danse proposera des spectacles dans divers lieux de la ville Une partie de la programmation est en partie co-accueillie avec l’Opéra Orchestre national de Montpellier et per met de présenter au public montpelliérain de grandes oeuvres contemporaines Cette saison sera aussi l’occasion de parcourir différentes époques de la danse Ballet classique, créations contemporaines, esthétiques singulières s ’enchaineront jusqu’en mars
■ Les spectacles :
• Du 27 au 30 octobre à 20h : Folia, Mourad Merzouki, Opéra Berlioz.
Ebloui, I-Fang Lin, Th La Vignette
• Du 16 au 18 déc à 20h : Vollmond, Pina Bausch, Tanztheater Wuppertal, Opéra Berlioz
• Du 26 au 28 janvier à 20h : La Belle au bois dormant, Yacobson Ballet accompagné par l’Orchestre national de Montpellier Occitanie, Opéra Berlioz
le pari avec ces per for mances survoltées, que le corps social est contenu dans le corps individuel
• Jeu 20 janvier : La Tier ce, fenêtre sur résidence Fondée à Bordeaux en 2014, la compagnie partage sa vision de la scène comme un espace où chaque élément – musique, corps, espace et lumière – libère non sa puissance, mais ses potentialités fictionnelles
Tél. 04 67 60 06 70. ici-ccn.com
Le CDCN (Centre de Développement
C h o r é g r a p h i q u e National ToulouseOccitanie) de Toulouse poursuit sa mission d’accompagnement des artistes en coproduisant et en diffusant leurs oeuvres au cours de la saison et lors du festival Ici et Là, en janvier La saison est complétée par des conférences, des ateliers et des projections de films sur la danse et les chorégraphes
■ À découvrir jusqu’en décembre :
• Du 11 au 13 novembre : Que des bonheurs, Sandrine Maisonneuve
• Les 12 et 13 novembre : Mr Splitfoot, Émilie Labédan
• Ven 12 novembre : Fin et suite, Simon Tanguy
• Jeu 18 novembre : Grâce, aux
confins du sursaut, Cécile Grassin
• Mar 30 novembre : Home, Fien Troch
• Du 8 au 11 décembre : XYZ ou comment parvenir à ses fins, Geor ges Appaix
• Mer 15 décembre : Revoir Lascaux, Gaëlle Bour ges
• Du 15 au 17 décembre : Gradiva, celle qui marche, Stéphanie Fuster Tél. 05 61 59 98 78. laplacedeladanse.com
• Du 16 au 18 novembre à 19h : L’Ethique, Matthieu Hocquemiller, Agora
• Du 22 au 24 novembre à 18h : Sérénités était son titre, Danya Hammoud, Agora
• Le 30 nov et 1er et 2 déc à 19h15 :
• Mar 8 février à 19h : La Belle Humeur, La Zampa, au Kiasma
• Du 25 au 27 février : Somnole, Boris Char matz, Opéra Berlioz
• Du 2 au 5 mars à 20h : Le Lac des cygnes, A Preljocaj, Opéra Berlioz Tél. 04 67 60 83 60. montpellier danse com
Paloma, Scène de musiques actuelles de Nîmes métropole, est un lieu expérimental offrant plusieurs salles de spectacle dont une grande salle pour concerts et une salle club Nouvelle scène, talents émergents ou artistes confir més s ’ y succèdent tout au long de l’année
■ Au programme du trimestre :
• Sam 23 oct à 20h : Gaëtan Roussel
• Sam 30 oct à 20h : Victor Solf + Desmond Meyers
• Sam 30 oct à 20h : Naâman
• Jeu 18 nov à 20h : Gaël Faye
• Ven 19 nov à 20h : IAM
• Ven 19 nov à 21h : depuis Minéapolis, J E SUNDE
• Sam 20 nov à 20h : Oh Sees
• Jeu 25 nov à 20h : Général Elektriks
• Sam 27 nov à 20h : Terrenoire + Mâle
• Mar 30 nov à 18h30 : Back to the 90’s par The Wackids
• Mer 1er déc à 20h : Bachar Mar-Khalife.
• Jeu 2 déc à 20h : Caballero vs Jeanjass.
• Sam 4 déc à 20h : Caravan Palace + Slim et The Beast.
• Mer 15 déc à 14h30 : He-Hop Pénélope !
• Jeu 16 déc à 20h : Last Train + Wizar d. Tél. 04 11 94 00 10. paloma-nimes.fr
Après près de deux ans de fer meture, le Rockstore célèbre sa réouverture et ses 35 ans ! L’une des salles de concert les plus connues de Montpellier fêtera son anniversaire tout au long de l’année avec de nombreux artistes représentant tous les styles de musique
■ Dates à ne pas manquer ce trimestre :
• Ven 22 octobre : Poupie + Vay
• Mer 10 novembre : Grupo Compay Segundo
• Sam 13 novembre : Rakoon
• Lun 15 novembre : Altin Gün
• Mer. 17 novembre : Claire Laffut.
• Jeu 18 novembre : La P’tite fumée
• Ven 19 novembre : Mathieu Boogaerts
La salle de musiques actuelles réouvre ses portes après avoir accueilli les artistes pendant les différents confinements Avec une nouvelle équipe de direction, le lieu évolue et proposera de nouveaux rendez-vous musicaux, en plus des concerts habituels
Désor mais les premiers mardis du mois, le Musiclub vous per mettra de partager vos goûts musicaux et les dimanches ce sera au tour du jeune public de faire des découvertes musicales
■ Concerts jusqu’en décembre :
• Ven 22 octobre : Antoine Tati Gar cia + Ëda Diaz, rumba catalane
• Ven 12 novembre : Le Grand Ensemble Filos, musique grecques turques et kurdes.
• Ven 19 novembre : Ar naud Rebotini et Gérar d Jugnot 106, électro rock et techno
• Sam 27 novembre : Éric Lar eine + Clair e Gimatt, spectacle musicale hybride
• Ven 17 décembre : Ange + Mira CETII, rock progressif Tél 04 67 56 10 32 lesonambule fr
Entre rock, pop, électro, metal, jazz, beatbox, hip-hop, punk, rap, cumbia, chanson, reggae, variété Le Bikini vous laisse le choix !
■ Vous retrouverez :
Jahneration
• Jeu 25 novembre : Thylacine
• Mar 30 novembre : Black Lips
• Jeu 2 décembre : Jahneration + Bisou
• Mer 8 décembre : Femi Kuti
• Sam 18 décembre : Coeur de pirate rockstore fr
Depuis 1996, la Secret Place de SaintJean-de-Védas diffuse et soutient les musiques rock sous toutes leurs for mes Chaque année, la salle de concerts accueille des groupes et des artistes représentant les différents courants du genre musical allant du rock n ’ roll au punk en passant par le metal ou le garage Jusqu’en décembre, les concerts seront nombreux et quelques soirées thématiques seront or ganisées
■ Temps forts :
• Dim 31 octobre : soirée Halloween avec Halloween Sleazyz et Por no Graphic Messiah
• Sam 6 novembre : centenair e Brassens Hommage à Geor ges Brassens avec Brassens not dead et Dead Riton.
• Sam 20 novembre : Stomping n°11, avec The Spunnyboys, Kemp, The Tazmen, Mad birds
• Sam 18 décembre : Les rockeurs ont du coeur toutafond.com
• En octobre : Hugo TSR + SIMS (dj set) ; Les Ramoneurs de Menhirs et Les Sales Majestés ; Prime ; Bosh ; Les curiosités du Bikini vol 45 avec Asccendant Vierge, Silly Boy Blue et Sally pour une soirée électro/pop ; The Limiñanas ; Synapson ; Elements Festival ; La Gayguette ; Fakear ; La Yegros + David Walters ; Têtes Raides ; Mademoiselle K + Julia Pertuy ; Soirée années 80’ ; Thylacine + Mokado ; Yasiin Bey
• En novembre : 16ème Convention du Disque de Toulouse ; Flo Delavega ; Caballero VS JeanJass ; Massilia Sound System + El Gato Negro
(sound system) ; Boiler Room ; Toulouse Dub Club #33 ; Groundation ; Folamour ; The Groove Sessions Live ; Gaël Faye + Renard Tortue ; 20 ans Antistatic : Psykup + Sidilarsen ; les Frangines ; IAM ; Lonepsi ; Caravan Palace ; Sepultura + Sacred Reich + Crowbar ; Trust ; General Elektriks ; Sam Paganini ; 40 ans de radio FMR ; Kimberose Tél 05 62 24 09 50 lebikini com
Scène de musiques actuelles, Victoire
2 propose de nombreux concerts mais aussi des ateliers abordant : les métiers autour de l’artiste musicien, l’optimisation de sa répétition, le coaching scénique et la fiche technique
■ Les concerts :
• Les 15 et 16 oct : Brain Damage, Little Big Session, live reggae/dub
• Dim 17 oct : Asian Dub Foundation + El Calife
Ven 22 octobre : Sinsémilia fête ses
30 ans + invités
• Sam 23 oct : AaRON + Antonin
Appaix
• Ven 29 oct : Lofofora + Verdun
• Ven 5 novembre : Aurus + invité
• Jeu 11 novembre : Le GROô, jazz, dirigé par Eve Risser.
• Jeu 9 déc : Théo Lawrene +
Orage
• Sam 11 déc : Nefertiti, jeune public.
• Mer 15 déc : Dizzy 3021, jeune
– page quarante-sept –
public
• Ven 18 mars 2022 : Alcest + Hangman’s Chair
• Jeu 8 avril 2022 : Hang Massiv
Tél 04 67 47 91 00
victoire2.com
Gaël FayeInaugurée le 23 septembre der nier, l’exposition Josep Bartoli. Les couleurs de l’exil sera présentée au Mémorial du camp de Rivesaltes pendant un an. Cet événement mêlant art et mémoire fait suite au succès du film Josep du dessinateur Aurel, et à la donation exceptionnelle de près de 300 oeuvres par Ber nice Bromberg, veuve de l’artiste, au Mémorial de Rivesaltes. Pour cette exposition, une sélection de plus de 150 œuvres a été réalisée parmi cette donation. Elle met en lumière certaines oeuvres majeures d’un artiste marqué par l’exil, ses engagements et ses combats. À travers ces pages, nous vous invitons à découvrir l’exposition et, plus encore, le témoignage nécessaire d’un artiste engagé sur les heures sombres de l’histoire du XXème siècle.
Né en Espagne (en 1910 à Barcelone), Josep Bartoli passera une partie de sa vie à fuir son pays. France, Mexique, Etats-Unis seront autant de pays traversés par cet artiste engagé qui témoignera à travers de nombreux dessins. Victime des camps d’inter nement français accueillant les exilés de la Guerre Civile espagnole, Josep Bartoli dessinera dans ses car nets la réalité difficile des conditions de détention dans ces camps, dont celui de Rivesaltes. Plus tard, au Mexique puis aux Etats-Unis, il retrouve une certaine sérénité mais ne se sentira jamais chez lui. Ce n’est que tardivement qu’il retour nera fouler la terre de ses origines sans réellement y vivre Artiste engagé et reconnu, il a laissé derrière lui un témoignage vibrant d’un pan de l’histoire mondiale
De l’Espagne républicaine aux camps français
Josep Bartoli est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. L’art berce déjà son enfance Son père est musicien et compositeur. Plus tard, Josep met de côté la musique pour étudier à La Lotja, École supérieure d’art et de design de Barcelone
Dès le début des années 1930, ses dessins, publiés dans plusieurs titres de presse, lui confèrent une petite notoriété En 1936, il fonde le syndicat des dessinateurs de presse de Catalogne et en devient le commissaire politique
Après l’effondrement de la République, le 14 février 1939, Josep Bartoli s’exile en France Commence alors pour lui un long chemin d’exil qui ne prendra jamais vraiment fin.
À son arrivée en France, il sera incarcéré dans sept camps différents, dont plusieurs en Occitanie (Lamanère, Saint-Cyprien, Agde, Perpignan) Marqué par les conditions de vie dans les camps, Josep Bartoli trouvera dans le dessin un moyen d’en exprimer la violence et d’en garder une trace Dans un car net, sur des feuilles de papier, il dessine la guerre, l’exil, les camps. Armé de son seul crayon, les traits disent l’horreur sans une once de couleurs
En 1943, après s’être évadé d’un train qui le conduisait à Dachau et un long périple, Josep Bartoli arrive au Mexique. Le pays offrait alors l’asile à de nombreux réfugiés espagnols Il retrouve là des amis catalans, également en exil. Toujours marqué par son expérience dans les camps français, il souhaite publier ses dessins dans un livre En 1944, paraît l’ouvrage « Campos de concentración 1939-194 » Cette même année, il participe à la première exposition collective d’art en exil Le Mexique est également synonyme pour Josep Bartoli de maturité artistique Il y rencontrera Diego Rivera et Frida Kahlo et s’initiera peu à peu à la couleur
En septembre 1945, Josep Bartoli obtient un visa temporaire pour entrer aux Etats-Unis. Il s’installe à New York Le début de sa vie américaine correspond également au début de sa vie d’artiste reconnu En 1946, l’American British Art Center de New York lui consacre une
exposition personnelle Bartoli signe par la suite un contrat de travail avec la revue Holiday, l’une des plus connues et vendues de l’époque Sur le plan artistique, Josep Bartoli assiste de près à l’éclosion de l’expressionnisme abstrait américain et rencontre Jackson Pollock, Kline et De Kooning. En 1962, il obtient finalement la nationalité américaine
Les Etats-Unis d’après-guerre constituent une source d’inspiration pour Josep Bartoli qui aborde dans ses oeuvres de nombreuses thématiques : violences raciales, prostitution, critiques du capitalisme et de la société de consommation, place de la femme. Les questions politiques et sociales resteront d’ailleurs au coeur de son oeuvre jusqu’à la fin de sa vie
En 1975, en Espagne, le général Franco décède et la démocratie reprend le pouvoir Dès 1976, Josep Bartoli entreprend des démarches pour revenir en Catalogne. Ce n’est finalement qu’un an plus tard qu’il retrouvera son pays natal Jusqu’à sa mort, en 1995, Josep Bartoli multipliera les voyages entre les Etats-Unis et l’Espagne et résidera une partie de l’année à Terrassa S’il éprouvait le désir de mourir en Catalogne Ses problèmes de santé ne lui permettront pas de réaliser son ultime voyage vers l’Espagne C’est en décembre 1995 qu’il s’éteint à New York
Réunissant plus de 150 œuvres, Josep Bartoli. Les couleurs de l’exil est un hommage à l’artiste qui, toute sa vie durant, a utilisé l’art comme moyen de témoigner, de dénoncer Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre plusieurs stuctures mêlant les peintures issues de la donation de Ber nice Bromberg, sa femme, au Mémorial du camp de Rivesaltes, les dessins conservés par les Archives municipales de Barcelone, la Généralité de Catalogne, le Centre culturel de Terrassa, et les oeuvres issues de collections privées. Pour constituer cette rétrospective, le Mémorial du camp de Rivesaltes a fait appel au neveu de Josep Bartoli, le photographe Georges Bartoli Comme un voyage à travers l’histoire, l’exposition retrace le parcours d’un homme exilé et d’un artiste engagé.
La galerie des camps
Première salle de l’exposition, « la galerie des camps » est l’une des plus émouvantes. Les visiteurs y découvriront de nombreux dessins de Josep Bartoli créés durant son incarcération dans les camps du sud de la France En tout, l’artiste aura transité dans sept lieux différents À travers ses traits de crayon, Bartoli témoigne du dénuement, des humiliations, des violences et des souffrances physiques et morales Plus que des oeuvres d’art, ces dessins traduisent l’apparition d’un genre nouveau : le reportage graphique Aux côtés des dessins sur papier, le Mémorial présente également un carnet (issu de la collection de Manel Canyameres) qui a notamment accompagné Josep Bartoli au camp de Bram, dans l’Aude
Les femmes
Au cours de sa vie d’artiste, Josep Bartoli aime à mettre en avant les femmes qui comptent pour lui À Rivesaltes, les visiteurs pourront admirer les portraits en grand format de Maria, Frida, Rosy, Michelle, Venus et Bernice Mais l’amour ou l’amitié ne sont pas les seules raisons pour Bartoli de peindre les femmes Féministe convaincu, il dénonce dans ses toiles le machisme de la société américaine de l’époque et l’exploitation du corps féminin, au travers de la prostitution, par exemple.
Artiste engagé, Josep Bartoli l’est assurément et, toute sa vie, il utilisera son art pour alerter, témoigner ou dénoncer Une autre salle de l’exposition du Mémorial de Rivesaltes met l’accent sur les portraits. Ces der niers, pour la plupart réalisés entre 1960 et 1980, constituent une sorte de catalogue de types humains traités sur le mode de la critique sociale. Cette salle est également l’occasion de constater sa maîtrise de la peinture.
C’est à partir de 1952 que l’artiste utilise cette technique pour traiter des thèmes divers allant de la société à l’individu en passant par la culture de masse Autre caractéristique de ses toiles : l’utilisation de la couleur. Après sa rencontre décisive avec l’artiste Frida Kahlo, Josep exploitera les ressources de la couleur qui prendra même parfois le pas sur le trait.
Passionné par l’art de la tauromachie, Bartoli a traité le sujet à de multiples reprises dans ses tableaux Dessin, gravure, ou même peinture, chaque technique a permis à l’artiste de représenter avec une grande précision les postures des acteurs de la corrida Mais, fidèle à son oeil critique de la société, Josep Bartoli a aussi dénoncé le machisme et le mercantilisme liés au monde taurin
La guerre, la faim et Caliban
La guerre et ses ravages sont des sujets que Josep Bartoli ne cessera de traiter au cours de sa vie d’artiste Les batailles, les exécutions et la faim sont autant de thématiques communes aux guerres que Bartoli traitera sous diverses formes, à des époques différentes
Au début des années 1960, la situation politique inter nationale conduit Bartoli à travailler encore une fois sur le thème de la guerre Dans le livre CALIBAN (titre inspiré d’un personnage de La Tempête de Shakespeare), il revisite les grands conflits qui ont secoué la planète depuis la Guerre Civile espagnole, de la Seconde Guerre mondiale, à celle du Vietnam mais aussi le racisme et l’oppression
Der nière salle de cette exposition, « Le cabinet Bartoli » ouvre les portes de l’univers intime de Josep. À travers une sélection de photographies, les visiteurs pourront se rapprocher de la vie personnelle de l’artiste entre photos de famille et extraits vidéos
2022
Evénement majeur de la rentrée pour le Mémorial du camp de Rivesaltes, l’exposition Josep Bartoli. Les couleurs de l’exil est le fruit d’un long travail mené par les équipes du lieu de mémoire Tout commence dès l’ouverture du Mémorial, en 2015, lorsque le dessinateur Aurel s’intéresse à l’histoire du camp et au dessinateur Josep Bartoli avec le projet d’en faire un film Françoise Roux, administratrice générale du Mémorial du camp de Rivesaltes revient dans cet entretien sur la genèse de ce projet, la donation d’une partie de l’oeuvre de Josep Bartoli et sur cette exposition événement
À la genèse de cette exposition, il y a le film Josep d’Aurel, mais aussi la donation des oeuvres de Josep Bartoli par sa veuve, Bernice Bromberg. Pouvez-vous revenir sur ces événements et la façon dont ils ont conduit à l’exposition ?
Cette exposition est née du projet de film Josep du dessinateur Aurel En 2016, quelques mois après l’ouverture du Mémorial, Aurel prend contact avec nous et vient d’abord avec l’idée de se rapprocher du conseil scientifique pour valider les différentes étapes de son scénario Commence alors une collaboration fructueuse et nous rencontrons quelque temps plus tard Georges Bartoli, neveu de Josep Bartoli, qui oeuvre beaucoup pour la diffusion du travail de son oncle Puis, Aurel part aux Etats-Unis pour rencontrer la veuve de Bartoli, Ber nice Bromberg
L‘échange est tellement fructueux que Madame Bromberg se sent en confiance. Elle évoque avec lui le fait qu’elle est âgée, et qu’elle est inquiète de savoir ce que va devenir l’œuvre de son mari. À son retour, Aurel rencontre les services de la Région Occitanie et parle de cette inquiétude et de l’idée d’une donation. Pour Mme Delga, qui est à la fois la présidente de la Région et du Mémorial, il est clair que c’est avec le Mémorial qu’il faut travailler sur ce projet Le film, lui poursuit sa route. Le Mémorial est de plus en plus impliqué, y compris dans la production Nous allons en devenir les partenaires financiers et les coproducteurs
engagé aux côtés des défenseurs des droits sociaux Josep Bartoli a toujours été un artiste en lutte. C’est extrêmement fort et c’est ce que tout le monde verra en découvrant le parcours
« Avec cette exposition, nous remettons toute la production de J Bartoli en perspective »
Par ailleurs, nous sommes mis en relation avec Madame Bromberg qui décide finalement de faire donation de l’œuvre de son mari au Mémorial, soit 270 tableaux et un ensemble très important de dessins. Cette donation rend le Mémorial dépositaire de ces œuvres avec, en contrepartie, l’engagement d’en faire une exposition ambitieuse autant au point de vue artistique qu’au point de vue des partenaires qu’elle associera. Cette exposition est donc une mise en avant de la donation mais c’est également une mise en lumière de ces échanges et partenariats et de la place qui revient à l’artiste Bartoli en réparation de ce qu’il a vécu en France et en Espagne.
Comment le parcours de l’exposition a-t-il été conçu ?
« Ce qui est incroyable avec l’oeuvre de Josep Bartoli, c’est sa modernité »
Le parcours présenté au Mémorial du camp de Rivesaltes présente à la fois son œuvre mais souligne aussi le parcours d’un homme et son engagement Josep Bartoli sera un exilé toute sa vie et comme beaucoup il représente cet espoir perdu de ne plus pouvoir retourner dans sa patrie d’origine Ce qui est remarquable chez cet artiste c’est que son œuvre traduit cela du premier dessin jusqu’aux oeuvres de la fin de sa vie Il n’a jamais cessé de dénoncer l’oppression, la violence, la guerre, les discriminations et il s’est
L’exposition commence par une première salle où se trouve un ensemble de 59 dessins des Archives historiques de Barcelone Ces dessins, pour la plupart, ont été réalisés quand Josep Bartoli était inter né au camp de Bram Il y dénonce les conditions absolument épouvantables dans lesquelles les prisonniers sont enfermés Ce sont des dessins très forts et je pense que les visiteurs seront saisis J’espère qu’ils seront sensibles à la scénographie voulue par le commissaire d’exposition, Georges Bartoli, qui a voulu évoquer les baraquements et les camps sur les plages Pour accéder à la suite de l’exposition, un écran diffuse une vidéo où l’on voit un bateau qui traverse la mer et conduira le visiteur en exil, vers le Mexique Là-bas, il découvre la couleur, un bouleversement que l’on constate tout au long du reste de l’exposition La salle suivante est consacrée aux femmes car Bartoli est un homme qui a toujours dénoncé le machisme avec beaucoup d’humour, et une grande causticité Une autre salle est consacrée aux portraits qui dénoncent l’oppression du pouvoir, de l’armée, de la religion On trouve un équilibre absolu entre la qualité de sa peinture et la férocité de ce qu’il dénonce C’est très grinçant La der nière grande salle abrite les œuvres de guerre et notamment une œuvre monumentale. Au milieu de l’exposition, une petite salle circulaire présente à l’extérieur un ensemble de lithographies que Josep Bartoli a consacré à la tauromachie. À l’intérieur, nous avons accroché une œuvre qui porte le titre Caliban On y découvre aussi un car net original dans lequel Josep Bartoli a écrit et dessiné L’exposition se conclut avec « Le cabinet Bartoli » qui est une présentation de l’homme : avec des photos de famille, des photos de lui en train de peindre, avec ses amis. Ceux qui s’intéressent à Bartoli connaissent essentiellement les dessins et très peu les peintures. Avec cette exposition, nous remettons toute sa production en perspective, tout en étant dans une présentation qui souligne l’engagement de cet homme brisé par l’exil
Finalement, l’oeuvre de Josep Bartoli surprend par sa modernité. Peut-on dire qu’il était un artiste en avance sur son époque ?
Pour moi, ce sera la grande découverte des visiteurs ! Ce qui est incroyable avec l’oeuvre de Josep Bartoli, c’est effectivement sa moder nité Par exemple, à propos des femmes : au-delà d’être féministe, il avait une manière de les peindre, de les montrer dans des situations moder nes. Je me dis qu’aujourd’hui il lui a fallu du courage et surtout, cala reste d’actualité Je pense donc que son oeuvre peut parler à tout le monde. Pour Aurel, cette moder nité a aussi été l’un des déclencheurs du film Il s’intéressait déjà beaucoup à la guerre d’Espagne mais, ce qui a retenu son regard dans l’oeuvre de Bartoli, c’est la force du dessin, sa moder nité
Comment cette donation des oeuvres de Josep Bartoli sera valorisé par le Mémorial, en dehors de cette exposition ?
Cette donation vient encore ajouter une richesse au fond du Mémorial comme lorsqu’on a acquis les fonds de 1000 photographies de Paul Senn Avec Josep Bartoli, nous sommes dans un autre regard mais l’on peut faire des rapprochements. D’abord, cela
concer ne la même époque et d’ailleurs, quand on voit certaines photos de Paul Senn et certains dessins de Bartoli, on sent qu’ils sont touchés par les mêmes choses
Le fond des oeuvres de Josep Bartoli permet au Mémorial de poursuivre sa mission de transmission et de développement des connaissances Ce lieu de mémoire est exceptionnel en ce sens qu’il permet de conserver, de documenter, de valoriser le témoignage direct de ceux qui ont connu les camps Pour que ce travail soit vivant et serve à se souvenir et à être vigilant par rapport au présent et l’avenir, il faut que dialoguent le scientifique et l’artistique. C’est ce que nous faisons avec cette exposition.
Le Mémorial a ce rôle de faire face à l’histoire de notre territoire, y compris des moments honteux, de rendre hommage à ceux qui en ont été victimes Puis, notre seconde mission est de comprendre ensemble comment ne pas retomber dans ces pièges, ces mécanismes L’histoire ne se répète pas, mais les mécanismes, eux, peuvent se reproduire.
Inauguré en 2015, le Mémorial du camp de Rivesaltes se dresse au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes Entre lieu de mémoire et de transmission, ce lieu unique rend compte des traumatismes de la seconde partie du XXème siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation.
Le Mémorial du camp de Rivesaltes ne fait pas qu’évoquer le passé Il est aussi un lieu ouvert sur le présent À travers de nombreux événements disséminés tout au long de l’année, il propose une programmation scientifique et culturelle. Il a également pour vocation la diffusion de la connaissance historique, notamment à destination de la jeunesse.
L’exposition permanente a pour vocation de restituer et de transmettre l’histoire du camp de Rivesaltes, témoin des conflits du XXe siècle Elle interroge également les thématiques qui font l’histoire de ce camp du Sud de la France, comme les déplacements forcés de population, qui perdurent massivement aujourd’hui, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
La muséographie du Mémorial permet de comprendre et découvrir l’histoire du camp de Rivesaltes à travers plusieurs dispositifs.
Dans l’axe central de la salle d’exposition, une table de 40 mètres de long est dédiée à cette histoire et présente photos, papiers administratifs, et ustensiles du quotidien S’intéresser au camp de Rivesaltes c’est aussi s’intéresser aux milliers de vies qui sont passées par ces lieux Un dispositif de 9 tablettes permet d’écouter la voix de 36 personnes qui ont connu le camp.
Enfin de grands panneaux relient l’histoire du camp à l’actualité de notre société contemporaine et font du Mémorial une clé pour comprendre une réalité toujours présente : le déplacement forcé des populations Des visites accompagnées sont proposées tous les lundis, mercredis et vendredis à 11h
Imaginé par l’architecte Rudy Ricciotti, le Mémorial du camp de Rivesaltes est un bâtiment singulier S’interdisant de détruire la moindre parcelle de mémoire du camp, le bâtiment imaginé par l’architecte occupe le seul espace ouvert du site, au cœur de l’îlot F de l’ancien camp militaire : la place d’armes, l’ancien lieu de ras-
semblement Inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, les alignements de baraques en dur s’étendent à perte de vue sur le site Malgré son volume imposant (200 mètres de long sur 20 mètres de large), le Mémorial n’écrase pas les vestiges qui l’entourent À l’entrée, le toit affleure le sol naturel et s’élève progressivement vers l’est, sans dépasser le faitage des baraquements Pour Rudy Ricciotti : « Ce projet est dans l’acceptation Acceptation de l’îlot, de sa trame, de sa géométrie militaire devenue aliénante, de son Histoire. »
Le conseil scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes est composé de personnalités reconnues, issues de différents domaines universitaires, en France et à l’étranger. Il reflète le projet de l’EPCC, qui consiste à consolider les recherches historiques relatives à toutes les populations passées par le camp, tout en s’appuyant sur les différentes disciplines qui permettent d’éclairer l’histoire et la mémoire du lieu : ethnologie, anthropologie, sociolinguistique, sciences politiques, philosophie, sociologie, neurosciences, pratiques mémorielles et médiatisation des conflits.
Tout au long de l’année, le Mémorial de Rivesaltes accueille de nombreux événements dans le cadre de sa mission de transmission Des expositions, des projections, des conférences et même des concerts, font la vie culturelle de ce lieu ■
« Un lieu d’histoire pour le présent »
« Que sur cette étoile qui s ’ assombrit, les théâtres du monde allument partout leurs étincelles flamboyantes » , s ’exclame Christophe Ghristi, directeur artistique du Théâtre du Capitole dans son édito de présentation de saison
Nous l’aurons compris, les projecteurs se rallument sur la scène du Capitole et illumineront les visages et les corps des musiciens, danseurs et chanteurs de cette nouvelle saison musicale
■ Opéra :
• Les 19, 21, 23 et 25 novembre : Wozzeck, A Ber g Une nouvelle production mise en scène par Michel Fau et avec Leo Hussain à la direction musicale
• Du 19 au 30 décembre : La Flûte enchantée, W A Mozart Mise en scène de Pierre Rigal et direction musicale de Michele Gamba pour cette nouvelle production
Curiosité, voyage, découverte sont les maîtres mots de cette nouvelle saison en compagnie de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) Toujours sous la direction de Tugan Sokhiev, l’orchestre s ’associera à des solistes ou passera sous la baguette d’autres chefs pour des soirées musicales en compagnie des grands compositeurs du répertoire
■ Les concerts :
• Sam 23 octobre : Fulgurant Grosvenor, Benjamin Grosvenor s ’ empare du Concerto n ° 1 de Beethoven, nouant un beau dialogue avec le chef allemand Cor nelius Meister
• Sam 30 octobre : Un Américain à Paris, un Français à New-York, sous la dir De Nil Venditti, l’ONCT accompagne Jean-François Zygel au piano
• Sam 6 novembre : Paradis imaginaires, Mahler et Ravel dialogueront sous la baguette du jeune chef
Sous la direction artistique de Jan Willem Jansen, claveciniste et or ganiste, Les Arts renaissants or ganisent chaque année six événements de novembre à avril
Ces der niers ont pour scène des lieux prestigieux et atypiques du centre-ville toulousain
■ Concerts de la saison à 20h :
• Mar 16 nov à l’auditorium St-Pierre des Cuisines : Or chestr e de chambr e Occitania et Constant Despres, Saint-Saëns, Albéniz, Britten
• Mar 14 déc à la Basilique NotreDame la Daurade : Les Saqueboutiers avec les Ensembles Café
• Du 21 au 30 janvier : Carmen, G Bizet Direction musicale, Giuliano Carella, mise en scène JeanLouis Grinda
• Du 19 au 24 mars : Platée, J-P Rameau Hervé Niquet Une nouvelle production avec, pour la direction musicale et Corinne et Gilles Benizio (Shirley & Dino) à la mise en scène
• Les 20, 22, 24 et 26 avril : Jenufa, L Janá ek Nicolas Joel, mise en scène et Florian Krumpöck, direction musicale
• Du 20 au 29 mai : Le Barbier de Séville, G Rossini Attilio Cremonesi, direction musicale et Josef Er nst Köpplinger, mise en scène, nouvelle production
Tél. 05 61 63 13 13. theatreducapitole fr
allemand Thomas Guggeis
• Sam 27 novembre : Happy Hour à Vienne, une heure pour decouvrir Mahler sous la baguette de Robert Trevino
• Sam 4 décembre : Révolution Berlioz, Tugan Sokhiev donne le la a une soirée qui réunit deux oeuvres de Berlioz
• Ven 10 décembre : Pour l’amour du violoncelle, maitre absolu du violoncelle, Jean-Guihen Queyras interprete le Concerto n ° 1 de Haydn sous la baguette de Ben Glassber g
• Sam 18 décembre : Pom-pompom-pom !, Jean-Francois Zygel raconte, decrypte, eclaire de l’interieur la Cinquième Symphonie de Beethoven
• Les 30 et 31 décembre, le sam 1er janvier : Le Nouvel An avec Tugan Sokhiev, un programme surprise pour célébrer la nouvelle année Tél. 05 61 63 13 13. onct.toulouse.fr
Zimmer mann et Clément Janequin
• Mar 18 janvier à l’église St-Jérôme :
Le Banquet céleste, Philipp Heinrich Erlebach
• Mar 1er février à ’église St-Jérôme : Quatuor Hagen, Beethoven, Mozart et Weber n
• Mar 29 mars à ’église St-Jérôme : Or chestre Baroque de Venise, Vivaldi, Tartini et Hayden
• Mar 10 avril au Temple du Salin : Quatuor Ellipses, Bach, Mozart, Decruck et Debussy
Tél. 05 61 25 27 32. arts-renaissants.fr
Une nouvelle saison s ’ ouvr e à l’OONM ! Entr e spectacles r eportés et nouvelles productions, les occasions ne manqueront pas d’aller écouter l’Or chestre dirigé par Michael Schønwandt. Engagé pour rendre l’opéra accessible au plus grand nombr e, l’Opéra Or chestr e investit aussi dans le numérique;. Jeu vidéo, podcasts, vidéos YouTube des coulisses, tout est fait pour initier les spectateurs aux oeuvr es du répertoir e Rendez-vous sur le site inter net pour découvrir ces nouveautés
■ Opéras
• Les 4 et 5 nov , Opéra Comédie : Journal d’un disparu, de Leos Janacek Mise en scène, Ivo Van Hove, scénographie Jan Versweyveld.
• Les 20, 21 et 23 nov , Opéra Comédie : Virilité e s, nouvelle production OONM Mise en scène, Alicia Geugelin, dramatur gie Elise Schobeß, dir musicale Victor Jacob
• Les 19, 21, 22 et 23 déc , Opéra Comédie : Cendrillon, de Gioachino Rossini, d’après le conte de Perrault, nouvelle production OONM Mise en scène, Alicia Geugelin, dir musicale Magnus Fryklund
• Les 10, 11 et 13 février, Opéra Comédie : Like flesh, de Sivan Eldar Mise en scène, Silvia Costa, dir musicale Maxime Pascal
• Les 9, 11 et 13 mars, Opéra Comédie : Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy Mise en scène, Benjamin Lazar et dir musicale Kirill Karabits
• Les 10, 12 et 14 avril, Opéra Comédie : Ariane à Naxos, de Richard Strauss Mise en scène, Michel Fau et dir musicale Christian Ar ming
• Les 11, 13 et 15 mai, Opéra Berlioz, le Corum : Tosca, Giacomo Puccini Mise en scène, Rafael Villalobos, et dir musicale Michael Schønwandt
• Les 5, 7, 9 et 11 juin, Opéra Comédie : Jules César, de G F Haendel Mise en scène, Damiano Michieletto et dir musicale Philippe Jaroussky
■ Concerts symphoniques (ce trimestre)
• Ven 5 nov à 20h, Opéra Berlioz, le Corum : Grands classiques, Orchestre national Montpellier Occitanie sous la direction de Michael Schønwandt autour de C Chaminade, F Schubert et L van Beethoven
• Jeu. 9 déc. à 19h, Opéra Berlioz, le Corum : Numéro 5. L’Orchestre national
Le Metropolitan Opera, la Comédie-Française et le Ballet Bolchoï au Gaumont Multiplexe de Montpellier
Les grands opéras, ballets ou illustres pièces de théâtre en direct sur grand écran au cinéma, voilà une expérience unique en son genre !
Le Gaumont Multiplexe de Montpellier diffuse les saisons de trois institutions du monde du spectacle vivant mondialement connues dans leur domaine :
Le MET de New York, le Ballet du Bolchoï et la Comédie française De grands moments en perspective !
• Saison du MET Opéra New York, le samedi à 18h55 :
Le 9 octobre : Boris Godounov
Le 23 oct : Comme un feu dévorant renfermé dans mes os.
Le 4 décembre : Eurydice.
Le 1er janvier : Cendrillon
Le 29 janvier : Rigoletto
Le 12 mars : Ariane à Naxos.
Le 26 mars : Don Carlos.
Le 7 mai : Turandot
Le 21 mai : L Di Lammermoor
Le 4 juin : Hamlet.
• Saison Comédie-Française :
Tartuffe : sam 15 janv 20h10dim 6 fév 11h et 17h - lun 7 fév
14h et 19h30 - mar 8 fév 19h30
L’Avare : mar 12 avril 20h10 - lun
2 mai 14h et 19h35 - mar 3 mai 19h30 - dim 8 mai 11h et 17h - lun
9 mai 14h et 19h30 - mar 10 mai 19h30
Le Bourgeois Gentilhomme : jeu 9 juin 20h10 - dim 26 juin 11h et 17h - lun 27 juin 14h et 19h30mar 28 juin 19h30
• Saison du Bolchoï, le dimanche à 16h :
Le 7 novembre : Spartacus.
Le 19 déc : Casse-Noisette
Le 23 janvier : Joyaux
Le 6 mars : Le Lac des cygnes. Le 1er mai : La Fille du Pharaon.
Montpellier Occitanie et l’Orchestre national Avignon-Provence sous la direction de Debora Waldman interpréteront la Symphonie n°5 de Gustav Mahler
• Ven 31 déc à 18h et sam 1er janvier à 12h, Opéra Berlioz, le Corum : Concert du Nouvel An L’Orchestre national Montpellier Occitanie, le Choeur de l’opéra, sous la direction de Magnus Fryklund
■ Concerts baroques (ce trimestre)
• Sam 6 nov à 19h, Salle Pasteur, le Corum : Les Musiciens du Paradis, I Giardini interprète Thousandth Orange et The Wheel de Caroline Shaw, Quatuor pour piano et cordes de Mel Bonis
• Sam 13 nov à 19h, Salle Pasteur, le Corum : Rencontres, l’Orchestre national Montpellier Occitanie, sous la direction de Nathanaël Iselin et Ye Chang Jung, hautbois
• Ven. 3 déc. à 19h, Opéra Comédie : À sa guitare, Thibaut Garcia et Philippe
Jaroussky
• Sam 11 déc à 19h, Salle Pasteur, le Corum : Quatuor Arod
■ Autres rendez-vous
• Les 23 et 24 octobre, Opéra Comédie : World Opera Day. L‘Opéra Orchestre et le compositeur Julien Guillamat vous proposent une promenade sonore insolite dans l’Opéra Comédie
• Du 23 octobre au 6 nov : Escape Game à l’opéra.
• Mer 10 nov à 19h : Corée d’ici, musique d’ailleurs L’Orchestre Se Jong dirigé par Hye-seong Kim
• Sam 27 nov à 19h : L’Odyssée Manhwa, concert dessiné Tél. 04 67 601 999. opera-or chestre-montpellier.fr
L’Opéra Grand Avignon réouvre cette année à double titre Comme tous les autres lieux culturels, il célèbre d’abor d ses retrouvailles avec le public. Ensuite, après quatre ans de travaux, l’opéra retrouve ses spectateurs dans une salle de spectacle rénovée pour une saison « Contre vents et marées » comme le souligne son directeur, Frédéric Roels.
Programme jusqu’en décembre :
■ Opéra et opérettes
• Les 15 et 17 octobre : Peter
Grimes, d’après Montagu Slater, direction musicale Federico Santi
• Les 12, 14 et 16 novembre : Madama Butterfly, de Puccini, direction musicale Samuel Jean
• Du 29 au 31 décembre : Les Chevaliers de la table ronde, d’Hervé, direction musicale Christophe
Talmont
■ Concert lyrique
• Sam 16 octobre à 20h : I solisti
Dell’Accademia del teatro alla
Scala, programme autour de Verdi
• Sam 23 octobre à 20h30 : Julie
Fuchs, soprano, et Alphonse
Cemin, piano
• Sam 30 octobre à 16h30 : William
Shelton, contre-ténor, et Bastien
Dollinger (piano)
• Sam 30 octobre à 20h30 : Requiem, de Saint-Saëns, direction musicale Pierre Guiral
• Sam 6 novembre à 16h30 : Emilie
Rose Bry, soprano, et Marion Lio-
tar d, piano
• Sam 18 décembre à 16h30 : Cherche piano aqueux pour
jouer La Truite de Schubert, récital imaginé et interprété par Jean-François Vinciguerra
■ Théâtre
• Mar. 24 novembre à 20h30 : Clara Haskil, prélude et fugue, de Ser ge Kribus avec Laetitia Casta
• Mar 7 décembre à 20h30 : Andando, de F Garcia Liorca, mise en
Pour cette nouvelle saison, la cheffe d’orchestre Debora Waldman propose un programme de découvertes musicales. De nombreux concerts proposeront de découvrir ou redécouvrir des compositeurs et, surtout, des compositrices méconnues du public telles que Louise Farr end, Emilie Mayer et Mel Bonis
■ Concerts symphoniques
• Ven 26 novembre à 20h30 : Le Miracle, dir musicale Ariane Matiakh, Liya Petrova, violon autour de Mel Bonis, Joseph Haydn et Beethoven
• Ven 10 décembre à 20h30 : Mahler 5, sous la direction de Debora Waldman l’Orchestre national Avignon- Provence et l’Orchestre national Montpellier Occitanie interprétant la Symphonie n°5 de Mahler
■ Concerts nouveaux publics
• Du 18 au 21 novembre : Quand l’Orchestre s’éclate en ville, pendant une semaine les musiciens se déplacent dans différents lieux et proposent des concerts pour petits et grands
■ L’Or chestre à l’opéra
• Les 15 et 17 octobre : Peter Grimes, de Benjamin Britten, dir Musicale Federico Santi et mise en scène de Frédéric Roels
• Les 30 et 31 octobre : Commémo-
ration du centième anniversair e de la mort de Saint-Saëns, l’ONAP sous la baguette de Pierre Guiral pour interpréter le Requiem de Saint-Saëns
• Les 12, 14 et 16 novembre : Madama Butterfly, sous la dir musicale de Samuel Jean et la mise en scène de Daniel Benoin
• Du 29 au 31 décembre : Les Chevaliers de la table ronde, d’Hervé, dans une mise en scène de Jean-François Vinciguerra et sous la dir Musicale de Christophe Talmont Tél. 04 90 85 22 39.
scène D San Pedro et direction Musicale Pascal Sangla
■ Danse
• Ven 22 octobre à 20h30 : Pitch, Martin Harriague et le Ballet de l’Opéra Grand Avignon.
• Mer 17 novembre à 20h30 : Le jour se rève, Jean-Claude Gallotta
• Dim 21 novembre à 18h : Requiem (Siá Kará), de Radhouane El
Meddeb et Mateo Franceschini avec la MiCompañia
• Mer 1er décembre à 20h30 : The Personal Element, Alonzo King Lines Ballet
• Les 26 et 28 décembre : Stor m, Emilio Calgano et le Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Tél. 04 90 14 26 40. operagrandavignon.fr
Pour la première année, le Théâtre des 13 vents, Centre dramatique national à Montpellier, initie la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée Imaginée comme un moment de partage autour des oeuvres et de la pensée de ce territoire culturel, elle réunira des artistes venus du bassin méditerranéen. Elle est portée par un ensemble de lieux culturels à Montpellier et aux alentours. Spectacles, ateliers, rencontres, et lectures donneront une vue d’ensemble de la création contemporaine en Méditerranée. Dans cet entretien, Nathalie Garraud, directrice des 13 vents, nous raconte la genèse de ce projet et les différentes étapes de sa création.
Trois ans après la date initiale, la pr emièr e édition de la Biennale des arts en Méditerranée verra le jour en novembr e. Pouvez-vous rappeler la genèse de ce projet ?
Le désir de travailler sur ce territoire géographique, imaginaire et politique qu ’est le bassin méditerranéen existe depuis notre arrivée à Montpellier, au Théâtre des 13 vents, et avant cela même, dans notre parcours en tant qu ’artistes Dès notre première saison aux 13 vents, l’or ganisation de Rencontres des Arts de la Scène en Méditerranée préfigurait un projet de plus grande enver gure : la création d’une Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée réunissant sur le territoire un ensemble de partenaires engagés dans une aventure commune, partagée et ouverte à tous les publics
En 2018 et 2019, deux éditions des Rencontres ont réuni une vingtaine d’artistes basés en Méditerranée, mêlant équipes locales et inter nationales, pour des jour nées de travail et d’échanges au Théâtre des 13 vents
L’idée était simple : se rencontrer, parler, mettre en discussion des chemins de création, inventer un lieu de questionnement des pratiques de production mises en œuvre autour du bassin méditerranéen
Les Rencontres ont été l’occasion pour les artistes de présenter des œuvres, mais aussi de se retrouver, de mettre en commun les questions qui traversent la pratique de leur art dans leurs pays respectifs, de redéfinir des conditions d’invention et de solidarité. Elles ont aussi per mis de lancer des projets communs, d’imaginer des productions ou des coproductions, des projets de plus longue haleine qui pourraient trouver leur
A Montpellier :
place dans le cadre de la Biennale
En 2020, après deux ans de préfiguration, de discussion entre partenaires culturels, La Biennale a été annulée quatre jours avant son ouverture, mais nous nous sommes très vite remis autour de la table pour imaginer la suite
En novembre 2021, la première Biennale aura enfin lieu, du 9 au 27 novembre et nous en sommes très heureux Elle donnera un aperçu de la création contemporaine en Méditerranée, elle sera aussi un lieu de partage des œuvres et des processus de création, un lieu de dialogues, entre artistes et professionnels, entre artistes et publics L’une des particularités de cet événement, c ’est de réunir de nombreux acteurs de la vie cultur elle montpelliéraine. Comment avez-vous travaillé avec eux ?
• Les 9 et 10 nov au Théâtre des 13 vents : Une costilla sobre la mesa madre, Angélica Liddell, théâtre
• Mar 9 nov au Théâtre Jean Vilar : Fethi Tabet Asswate Septet, concert
• Les 9 et 10 nov au Théâtre La Vignette : No hard feelings, Laura Kirshenbaum, danse
• Ven 12 nov au Théâtre La Vignette : Augures, Chrystèle Khodr, théâtre
• Ven 12 nov au Théâtre Jean Vilar : Trio Zéphyr + Le Cri du Caire, concert
• Mar 16 nov à la Bulle Bleue : C’était un sam edi, D Hadzis, J Eliyia, I Bonnaud, théâtre
• Les 17 et 18 nov au Théâtre Jean Vilar : Traversée, Nourdine Bara, théâtre
• Les 17 et 18 nov au Théâtre Jean Vilar : Passe-Muraille (diptyque), Amélie Nouraud, théâtre et musique
Nous nous sommes mis autour d’une table et nous avons parlé ! C’était important pour nous de créer un véritable espace collaboratif, de partage et de dialogue, sur des questions esthétiques comme sur des questions structurelles et politiques : comment penser, construire, valoriser la complémentarité des lieux à l’échelle d’un territoire ?
« Nous rêvons ce moment comme un temps d’émulation, de rencontre, et aussi de fête… »
Comment accompagner au mieux des équipes artistiques en région, tout en permettant une ouverture sur d’autres situations, d’autres contextes ?
Ces modalités de travail collaboratives nous semblaient, et nous semblent aujourd’hui d’autant plus essentielles pour faire face à la situation présente mais aussi pour envisager l’avenir de nos métiers, de nos structures, dans la perspective d’une solidarité et d’un soutien accru aux équipes artistiques aussi bien
• Jeu 18 nov au Boulodrome Roger Reynes : Liesse(s), Cie d’Elles, création en espace public
• Les 18, 19, 25 et 26 nov à la Bulle Bleue : Betty devenue Boop ou les anordinaires, B Métais-Chastanier, M Lamachère, théâtre et marionnettes
• Les 18 et 19 nov au Théâtre des 13 vents : The Museum, Bashar Murkus, théâtre
• Sam 20 nov au Hangar Théâtre : L’élan de l’autre, performance autour de la traduction
• Du 22 au 24 nov à l’Agora : Sérénités était son titre, Danya Hammoud, danse
• Les 24 et 25 nov au Théâtre des 13 vents : Eau de Cologne, E Filippou, A Chioti, théâtre
• Les 25 et 25 nov à la Bulle Bleue : Julien, Maguelone Vidal, musique
• Ven 26 nov au Hangar Théâtre : Mektoub, La Nour, cirque
en région qu ’au-delà de nos frontières, comme dans la perspective d’une plus grande mixité des publics
L’hétérogénéité de nos structures étaient aussi très importante et très riche : nous sommes 12 partenaires sur le territoire, entre labels nationaux, scènes conventionnées, théâtres municipaux ou lieux indépendants, tous réunis autour d’un projet commun, participant à la conception et à la mise en œuvre de la Biennale
La Biennale est l’occasion de réunir au même endroit des artistes venant de nombr eux pays Comment cela se traduit dans le programme de la Biennale ?
Nous accueillerons 16 artistes ou équipes artistiques étrangères venant de 12 pays du bassin méditerranéen et 13 artistes ou équipes françaises travaillant dans la région, issus de pratiques artistiques diverses, certains font du théâtre, d’autres de la danse, du cirque, il y a aussi des auteurs, des traducteurs, des chercheurs invités Nous essayons de faire en sorte que leur temps de présence soit le plus long possible, de manière à ce qu’ils ne jouent pas seulement leurs pièces et repartent, mais puissent voir les travaux les uns des autres, se rencontrent, participent à des discussions avec le public, animent des ateliers Et surtout, surtout, qu ’ une réflexion puisse s ’ engager sur les conditions de création, de production, leurs liens avec les contextes politiques dans lesquels chacun vit et travaille, les rapports au public que cela induit, etc Nous rêvons ce moment comme un temps d’émulation, de rencontre, et aussi de fête
Aux alentours :
• Mar 9 nov au Théâtre Molière, Sète : Robins Expérience Sher wood, Le Grand Cer f Bleu, théâtre
• Les 10 et 11 nov au Kiasma, Castelnau-le-Lez et les 26 et 27 nov au Théâtre Molière, Sète : Strip : au risque d’aimer ça, Julie Benegmos et Marion Coutarel, per formance immersive
• Sam 13 nov au Théâtre Molière, Sète : Oüm, Fouad Boussouf, danse
• Dim 14 nov au Kiasma, Castelnau-le-Lez : Faraj Suleiman, concert
• Mar 23 nov au Kiasma, Castelnau-le-Lez : Le Gang (une histoire de considération), Marie Clavaguera-Pratx, théâtre
• Mar 23 nov au Théâtre Molière, Sète : Gradiva, celle qui marche, danse
Tél 04 67 99 25 00 13vents fr
« Un aperçu de la création contemporaine en Méditerranée »
Evénement incontour nable de l’automne, le Cinemed propose, pendant plus d’une semaine, une plongée au coeur du cinéma méditerranéen
Cette 43ème édition aura pour invitée d’honneur Hafsia Herzi L’actrice a été révélée au grand public par Abdellatif Kechiche dans La Graine et le Mulet, pour lequel elle remporte le prix MarcelloMastroianni de la 64e Mostra de Venise et le César du meilleur espoir féminin en 2008 Également réalisatrice, Hafsia Herzi a vu son second long-métrage, Bonne Mère, sélectionné à Un Certain Regard en 2021 à Cannes Pour Cinemed, la cinéaste proposera une programmation autour de trois temps forts : la projection de ses deux longs-métrages, Tu mérites un amour (sam 16 octobre) et Bonne Mère (dim 17 octobre) L’actrice proposera également une masterclass animée par Ava Cahen, le lundi 18 octobre Côté compétition, 10 films concourrent pour l’Antigone d’Or, remi cette année par un jury présidé par l’actrice et la réalisatrice Asia Ar gento La sélection officielle se compose également d’un panorama longs-métrages, d’une compétition courts-métrages réunissant 20 films Une compétition autour des documentaires complète la sélection.
Comme chaque année, la 43ème édition offrira la possibilité au public de profiter de nombreuses avant-premières, treize au total La soirée d’ouverture verra la projection du nouveau film de Thierry de Peretti, Enquête sur un scandale d’Etat avec Roschdy Zem, Pio Mar maï et Vincent Lindon Pour la soirée de clôture, c ’est le film Rose d’Aurélie Saada qui sera présenté en avant-première Du 15 au 23 octobre à Montpellier Tél. 04 99 13 73 73. cinemed.tm.fr
Le Festival Fiction Documentaire, festival de la photographie sociale à Carcassonne, se tiendra du 12 nov au 12 déc
Le GRAPh déploie sur Carcassonne et le département de l’Aude des projets par le biais de la photographie avec une politique d’ « éducation à l’image » Cette 5e édition sera inaugurée le 19 nov et présentera des photographies abordant des faits de société par le prisme de l’art
■ Vous y retrouverez :
• Périphéries par Mohamed Bourouissa s’intéressant aux personnes et aux lieux en mar ge de l’image médiatique
• Otherworld Communication par Prune Phi : une réflexion sur l’évolution des traditions dans le SudEst asiatique face au développement des technologies et des outils de communication
• Spettri di Famiglia par Ulrich Lebeuf : un questionnement sur l’identité
• Sacré par Matthieu Gafsou : une
Pour sa 8e édition, le festival se penche sur le fleuve Hérault son fil d’Ariane, avec de nouvelles perspectives et ambitions, celles d’un festival étoffé et étendu ‘Musique ancienne en Pic Saint-Loup & Gor ges de l’Hérault’ est né d’un riche dialogue entre le Grand Pic Saint-Loup, le Gangeois et Suménois et la Vallée de l’Hérault L’histoire et la géographie des territoires invitent à fédérer Ce partenariat témoigne de leur vitalité artistique et culturelle. Sous la direction artistique des Muses en Dialogue, dix concerts, dix écrins patrimoniaux exceptionnels, jalonnent le programme 2021, se faisant le miroir de l’effervescence et de la diversité des musiques anciennes des XVIe et XVIIe s
■ Programme :
• Ven 15 octobre à 20h30 : Les passions, orchestre baroque de Montauban, Jean-Marc Andrieu, direction et flûte à bec, à St-Gély-du-Fesc
• Sam 16 octobre à 18h : Mora Vocis, à Ferrières-les-Verreries
• Dim 17 octobre à 17h : choeur de chambre Les éléments, polyphonies en pays pyrénéens avec Joël Suhubiette à la direction, à Gignac
• Ven 22 octobre à 20h30 : l’art de la musique baroque française avec l’Ensemble Ariana, Marie-Paule Nounou à la direction, à Ganges
• Sam 23 octobre à 18h : Les sacqueboutiers, musique populaire et sacrée, Jean-Pierre Canilhac, Daniel Lassalle à la direction, à Vailhauquès
• Dim 24 octobre à 17h : l’Ensemble Or ganum, musique et poésie sur les Chemins de Compostelle, Marcel Pérès à la direction, à St-Martin de Londres Jusqu’au 24 octobre en Pic St-Loup et dans les Gor ges de l’Hérault. Tél 04 67 63 91 46 musiqueancienneenpicsaintloup com
Une 18e édition s ’ annonce ! Du 28 octobre au 1er novembre, le Parc des Expositions du Comminges et le Cube à Saint-Gaudens accueilleront de nombreux groupes de jazz Une masterclass et une expo photos viendront compléter cette belle programmation :
• Jeu 28 oct à 20h30 : Birelli Lagrene & Sylvain Luc, à 22h30 : Thomas Dutronc - Frenchy
• Jeu 28 oct à 14h : Masterclass
guitare avec Sylvain Luc
• Ven 29 oct à 20h30 : Jean-Luc Ponty, Biréli Lagrène & Kyle
Eastwood, à 22h30 : Anne Paceo
- Bright Shadows
Sam 30 oct à 20h30: Sarah
enquête sur l’église catholique fribourgeoise
• Bur ning par Marine Lecuyer : une fiction d’anticipation où l’eau s ’est tarie, dans un désastre environnemental
• Love, Live, Refugee par Omar Imam : mise en scène des rêves de réfugiés Syriens
• Syrialsim par Omar Imam : description des politiques inter nationales agissant en Syrie à travers des personnages
Du 12 novembre au 13 décembre à Car cassonne
Tél 04 68 71 65 26 graph-cmi.or g
McKenzie - Secrets of my heart, à 22h30 : Kyle Eastwood - Cinematic feat Caille Bertault & Hugh Coltman
• Dim 31 oct à 20H30 : Hugh
Coltman - Who’s Happy?, à 22h30 : Nola Spirit Big Band
Brass
• Sam 30 oct à 10h30 : Gamm’s
• Sam 30 oct à 14h : Hozka Duo
Jazz
Sam 30 oct à 16h : Swing Vandals
• Sam 30 oct à 18h : Rumpus
• Dim 31 oct à 10h30 : Benjamin Bobenrieth Travels 4tet
• Dim 31 oct 14h : Trio HS
• Dim 31 oct à 16h : Buddy
• Dim 31 oct à 18h : Freemind Quintet, Abbey Lincoln is
• Lun 1er nov à 11h : Les clopins/clopants
• Lun 1er nov à 15h : Marie Carrié
Sextet
• Lun. 1er nov. à 17h30 : Super Extra Large Funky Fun Zone
• Du 4 oct au 13 nov : Jazz en Blues, expo photos de trois photographes : Laur ent Sabathé, Ian Ar né et Dominique Rimbault du Centre Social Azimut (off du festival) Du 28 oct. au 1er novembr e à St-Gaudens (31). jazzencomminges com
Audace, inventivité et créativité sont les maîtresmots de ce festival porté par l’Archipel, Scène nationale de Perpignan.
Aujourd’hui musiques accompagne la création musicale contemporaine et en propose, chaque année, un extrait à travers une programmation éclectique faite de concerts, mais aussi de danse, d’installations sonores et visuelles ou de découvertes musicales inédites
■ Les spectacles :
• Du 12 au 14 nov :
Tout est faux, tout est fou, par La Muse en Circuit, balades électro contées sous casques
• Ven 12 nov à 20h30 : Aquaser ge, concert
• Sam 13 nov à 19h : Liber, de Maguelone Vidal, avec la cie Intensités, danse
• Dim 14 nov : Brunch & siestes gour mandes électr oniques, Jérôme
Hoffman
• Dim 14 nov à 18h : Cori féminins pluri-elles, Choeur de Chambre Spirito, Nicole Corti, concert vocal
• Mar 16 nov à 20h30 : [3AKLIN] Jacqueline, Olivier Martin-Salvan et Philippe Foch, théâtre musical
• Mer 17 nov : Concert au lever et au coucher du soleil, Beñat Achiary et Joseba Irazoki, concert voix et guitare.
• Jeu 18 nov : Fix me, Alban Richard avec Ar naud Rebotini, danse
• Ven 19 nov : Vaudeville, Christophe Ruetsch, Vincent Fortemps, Christophe Ber gon, concert dessiné
• Les 20 et 21 nov. : Birds, winds and dreams, Alexandre Vert et Thomas Pénanguer, per for mance
• Dim 21 nov : Métal mémoire, Philippe Foch, per for mance solo Du 12 au 21 nov. à Perpignan (66).
Tél. 04 68 62 62 00. theatredelar chipel or g
Reliant les religions par le biais de la musique, le Festival interreligieux de musiques sacrées célébrera cette année sa 21ème édition alors que son édition 2020 avait dû être annulée Il sera l’occasion d’honorer la mémoire de son directeur artistique depuis une décennie, Claude Vedel, disparu en 2020 Un hommage lui sera rendu lors de la première soirée du festival, le 4 novembre Cette édition 2021 joue ainsi le rôle de transition avec une nouvelle équipe artistique déter minée à faire briller le festival grâce à une programmation fidèle à ses valeurs
■ Les concerts :
• Jeu 4 nov à 20h, Montpellier : Entendre et savoir l’autre, soirée hommage à Claude Vedel
• Les 5 et 6 nov Montpellier et sam 20 nov à 20h, Sète : Comme une île : Lampedusa, création autour du parcours d’un peuple, d’un groupe et du cheminement personnel
• Ven 12 nov à 20h, Jacou, ven 19 nov à 20h, Sauve et dim 21 nov à 17h, Béziers : Tant que durera la terre : cantate, dir musicale Sylvie Golgevit
• Sam; 13 nov. à 20h, Montpellier et dim. 14 nov. à 17h, Mèze : De Myriam à Rabia : Myriam, Marie, Maryam, avec Françoise Atlan (voix), Nidhal Jaoua (qanun), Colin Heller (mandole)
Du 4 au 21 novembre à Montpellier, Sète, Mèze, Jacou, Béziers (34) et Sauve (30). Tél. 04 67 64 14 10. chretiensetcultures.fr
Tous les publics sont conviés du 15 au 28 novembre pour une nouvelle édition du festival littéraire s’intitulant Mélodies et Variations. Le concept du festival est simple : faire découvrir une oeuvre littéraire francophone en présence de son auteur et d’invités Mathias Enard est l’invité d’honneur de cette saison, auteur de nombreux ouvrages, il a notamment écrit Zone, prix du Livre Inter 2009, Boussole, prix Goncourt 2015, Tout sera oublié, roman graphique écrit avec Pierre Marquès, Prendre refuge, bande-dessinée écrite avec Zeina Abirached ou Der nière communication à la société prussienne de Barcelone, recueil de poèmes Traduit en plus de vingt langues, Mathias
Enard anime également une émission littéraire sur France Culture intitulée « La salle des machines » Vous aurez deux semaines pour découvrir l’univers artistique de Mathias Enard mais aussi rencontrer près de 70 écrivains, illustrateurs, éditeurs, compositeurs, comédiens ou musiciens Par mi eux, on compte Estelle-Sarah Bulle, Agnès Desarthe, T imothée de Fombelle, Sylvie Ger main, Pierre Marques ou encore Léonor de Recondo Les jour nées seront ponctuées par des rencontres littéraires, tables rondes, lectures en scène, concerts, expositions, cinéma, ateliers, créations, podcasts Du 15 au 28 novembre
Tél 05 63 63 57 62 confluences.or g
Ce festival, porté par le Théâtre Sorano de Toulouse, met en lumière la jeune création théâtrale Accueillis dans différents théâtres, les jeunes compagnies et metteurs en scène proposeront leurs créations les plus récentes dans une programmation complétée de rencontres, débats, workshops
■ Pr ogramme :
• Les 9 et 10 nov à 20h30 : Les étrangers, mise en scène Clément Bondu, théâtre
• Les 10 et 11 nov : L’alcool et la nostalgie, Clémence Labatut, Cie Ah ! Le Destin, théâtre
• Les 12 et 13 nov à 20h30 : Home, Magrit Coulon, théâtre
• Les 16 et 17 nov à 20h30 : Le gang (une histoire de considération), Marie Clavaguera-Pratx, cie La Lanter ne, théâtre
• Les 18 et 19 nov à 20h : Les Étoiles, Simon Falguières, théâtre
• Du 18 au 20 nov : Strip : au risque d’aimer ça, Julie Bénegmos et Marion Coutarel, Compagnie Libre
cours, per for mance immersive
• Les 19 et 20 nov à 19h : Neuf mouvements pour une cavale, Guillaume Cayet, Aurélia Lüscher, cie
Le Désordre des Choses, tragédie contemporaine
• Du 19 au 21 nov : Expérimentation Karamazov(s) [L’Intégrale], à partir du roman Les frères Karamazov de Dostoïevski, cie Un Homme s’énerve, théâtre et musique
• Les 19 et 20 nov à 21h : Cowboy, Delphine De Baere, wester n théâtral contemporain
• Les 23 et 24 nov. à 20h30 : Vers le spectre, Maurin Ollès, cie La Crapule, théâtre
• Les 24 et 25 nov à 20h30 : SMOG
- Polar théâtral, Claire Barrabès et Pauline Collin, théâtre
• Les 26 et 27 nov à 20h30 : The Jewish Hour, Yuval Rozman, théâtre
Du 9 au 27 novembr e à Toulouse
Tél. 05 32 09 32 35. theatr e-sorano.fr
Pour sa 24ème édition Marionettissimo a prévu des spectacles tous publics, adultes, familles, jeune public, scolaires Pas moins de 25 compagnies seront présentes dont cinq inter nationales venants du Québec, d’Allemagne, du Portugal et de la Belgique À souligner une jour née courtes for mes « Marathon marionnette » , des rencontres professionnelles, un temps fort en direction des programmateurs « Les A Venir » et des spectacles impromptus tous les jours à Tournefeuille À noter également, un passage par les coulisses de la création avec la présentation de projets en cours de construction ainsi que des ateliers de fabrication et manipulation de marionnettes
Du 16 au 21 novembr e, à Tour nefeuille et dans le Midi Toulousain (31).
Tél. 05 62 48 30 72. marionnettissimo com
ENTRETI EN AVEC DIDIER VE SSE , DIRECTEUR ART IST IQUE
Didier Vesse : « Nous avons à cœur de développer des expositions thématiques de qualité »
Du 11 au 14 novembre, la Foire méditerranéenne des arts contemporains, Art Montpellier, passe le cap des 5 ans d’existence Un anniversaire symbolique sui sera célébré à plus d’un titre, lors de cette édition 2021 L’événement artistique prévoit en effet plusieurs nouveautés cette année Tout d’abor d, un changement de lieu, pour accueillir les 70 exposants présents cette année : le nouveau hall B2 du Parc des Expositions Un écrin moder ne qui per met à la Foire de proposer un nouveau par cours d’exposition et une nouvelle expérience pour les galeristes et les visiteurs Autre nouveauté de cette 5ème édition, une noctur ne le vendredi 12 novembre, autour d’une programmation événementielle spécifique Entretien avec Didier Vesse, directeur artistique d’Art Montpellier.
Cette année, la foire Art Montpellier célèbre sa 5ème édition, que représente-t-elle pour la SPL Occitanie Events ?
C’est une grande satisfaction d’avoir pu construire un événement qualitatif, pérenne, soutenu par la Région et la Métropole ainsi que de nouveaux partenaires chaque année Une Foire « en province » certes, mais dont le nom est de plus en plus connu auprès des galeristes dans toute la France C’est un événement au fort potentiel qui a tout son sens en Occitanie, une terre qui qui abrite des grandes figures de l’art et a vu naître des grands courants artistiques
La grande nouveauté de cette édition est sans conteste le changement de lieu !
Après 5 ans d’existence, que peut-on désor mais souhaiter à Art Montpellier ?
« Ce nouvel écrin répond parfaitement aux exigences de présentation de la Foire »
Art Montpellier s’installera en effet dans le nouveau Hall B2 du Parc des expositions, pouvez-vous nous parler de ce nouveau lieu ?
L’architecture du lieu apporte une vraie signature à l’événement qui s ’ y installe Art Montpellier présente des œuvres d’art, des créations uniques de tous for mats, qui méritent une présentation élégante avec de lar ges volumes Après quatre années au sein de la Sud de France Arena, nous avons profité de la livraison toute fraîche du hall B2 du Parc des expositions, agrandi de plus de 3000 m² , pour déplacer les cimaises des galeristes Les travaux réalisés ont per mis d’ouvrir la façade côté mer à la lumière naturelle grâce à une immense verrière Nous passons de l’iconique structure de la Sud de France Arena, à un bâtiment plus grand, très contemporain et extrêmement lumineux
Qu’est-ce que cela va apporter à la Foir e méditerranéenne des arts contemporains ?
Ce nouvel écrin répond par faitement aux exigences de présentation de la Foire, tout en apportant un renouveau dans l’agencement général Cela conduira le public à ressentir de manière différente sa visite Même si l’idée du changement peut faire peur, le renouveau est pourtant indispensable à tout événement, car il apporte de l’oxygène à la perception des choses de tous et aux envies de chacun
Un climat propice aux affaires pour faire prospérer les galeristes qui nous font confiance, mais aussi élar gir nos terres de recrutement sur tout le bassin méditerranéen En 2021, cinq galeries espagnoles seront présentes, c ’est for midable, mais notre objectif est de rallier aussi des galeries italiennes, portugaises, marocaines, etc Notre identité c ’est la Méditerranée ! Nous avons également à cœur de développer des expositions thématiques de qualité et de fédérer autour de nous davantage de structures muséales mais aussi des fondations. Objectif : faire d’Art Montpellier la vitrine incontour nable de l’art contemporain méditerranéen
« L’Humour dans l’Art » une thématique décalée pour la 5ème édition
Chaque année, la Foire méditerranéenne des arts contemporains se construit autour d’une thématique et, pour cette édition anniversaire, Art Montpellier mise sur « L’Humour dans l’Art » Un choix léger que justifie Didier Vesse : « Comme l’enseignait le philosophe Bergson : « le Rire est le propre de l’homme » Les artistes utilisent la derision pour refléter notre société et se moquer de nous et d’eux-mêmes Accompagné par les galeries d’art, j’ai souhaité mettre en avant comme thématique originale au cœur de notre Foire 2021 : « L’Humour dans l’art » , pour mettre du baume au cœur, de la joie dans les esprits de tous »
Ce thème aux multiples facettes sera illustré par des solos shows d’artistes reconnus La Galerie Bertheas présentera une exposition de l’artiste BEN, artiste majeur de l’avant-garde artistique française connu pour ses per for mances, installations et peintures
Du 11 au 14 novembre, dans le hall B2 du Par c des expositions - route de la Foire à Pérols (34).
Renseignements : art-montpellier.com
« Faire d’Art Montpellier la vitrine incontournable de l’art contemporain méditerranéen »
La Commémoration du centenair e de la naissance de Geor ges Brassens a donné des idées et a déclenché de bien nombreuses initiatives artistiques toutes l’année et particulièrement en ce der nier trimestr e de l’année puisqu’il est né le 24 octobr e 1921 et mort le 29 octobre 1981
Des événements ont donc lieu un peu partout en France et particulièrement dans sa ville de Sète qui s ’est mise en quatre avec en point d’or gue de cette commémoration, la magnifique exposition de Robert Combas au musée Paul Valéry
Le célèbre chanteur poête sera également à l’honneur et évoqué sur le stand de Médi’Art lors de la Foire Art Montpellier grâce à l’initiative du Cercle des Arts de Sète qui a fait plancher des artistes de l’île singulière dans le but de réaliser une superbe édition de sérigraphies
Chacun y est allé de sa propre interprétation de l’œuvre musicale et/ou du personnage que représentait Geor ges Brassens
Et le moins que l’on puisse dire c ’est qu’ils ont été inspirés nos chers artistes sétois Ont ainsi participé à l’aventure : Marc Duran, Jean-Luc Parant, JeanJacques François, Christophe Cosentino, Lucas Mancione mais également la famille Combas avec Topolino et Clôdius A noter enfin que sera présentée à cette occasion une édition limitée d’un magnifique foulard en soie réalisé par Robert Combas autour d’un portrait original du chanteur
A découvrir du 11 au 14 novembre sur le stand Médi’Art (à l’entrée à gauche de la Foire)
Pour la première fois, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée organise Fragments : un salon entièrement dédié aux métiers d’art Fort de 4 000 entreprises, les métiers d’art en Occitanie représentent des savoir-faire d’exception et sont représentatifs d’une identité artistique
Ce nouvel événement rassemblera plus de 100 artisans d’art venus de toute l’Occitanie et sélectionnés par un jury d’experts Le public pourra découvrir sur place les savoir-faire spécifiques liés au travail du bois, des métaux, du
verre, du textile, du cuir ou de la pierre Ce sera aussi l’occasion de promouvoir la créativité des métiers d’art, entre tradition des gestes ancestraux et esprit d’innovation résolument ancré dans le XXIème siècle
Outre ces découvertes artistiques, les visiteurs pourront participer à une exposition-vente, à des démonstrations ou à des échanges et rencontres avec les artisans d’art.
Du 19 au 21 novembre, à La Cité 55, av Louis Bréguet à Toulouse artisanat-occitanie.fr
Le salon Ob’Art signe son grand retour au Corum cet automne Après avoir annulé sa der nière édition, cet événement dédié aux métiers d’art se déroulera bien en 2021 Pendant trois jours, le meilleur du savoir-faire des artisans créateurs sera présenté au public Témoin de la diversité et de la vitalité des métiers d’art à l’échelle de l’Occitanie, et plus lar gement du territoire national, le salon Ob’Art Montpellier réunit cette année une soixantaine d’exposants dévoilant leurs créations les plus audacieuses, tous professionnels des métiers d’art, sélectionnés par un jury d’experts Par mi eux, une trentaine d’artistes de la matière sont implantés en Occitanie De la verrerie, au mobilier, à la mode, la maroquinerie, les luminaires, la mosaïque, la gravure, de nombreux univers seront représentés. Outre la découverte de ces artisans d’art, le salon propose tout un programme d’activités Des démonstrations per mettront aux visiteurs de découvrir les techniques et savoir-faire en entrant dans les coulisses de la création Du 5 au 7 novembr e, au Corum - Esplanade Charles de Gaulle à Montpellier. salon-obart.com
Salon de créateurs, organisé par la CCI Gard, Nimagine présente 150 créateurs venus de toute la France Vous pourrez y retrouver toutes le tendances et nouveautés mode avec des bijoux, accessoires ou textiles et déco, avec mobilier, arts de la table et luminaires Vous y découvrirez des créateurs tels que Jocelyne Bonneuil, Patrick Gorgeot, l’Atelier B Brothers ou Tous Azimut, les exposants étant sélectionnés par un jury de professionnels Un espace sera dédié à la peinture, sculpture et photographie avec une sélection de plus de 40 artistes pour le plus grand bonheur des collectionneurs, amateurs d’art et, bien sûr, du grand public Vous pourrez y dénicher des oeuvres issues de différents mouve-
ments artistiques dans une ambiance conviviale Au rendez-vous, des artistes tels que : Jean-Vincent Escalant, Piani, Marie-Do Gibert ou Jackie Alonso
Les rencontres et échanges favorisant le « made in France » , le travail des créateurs locaux et nationaux est mis en avant grâce au salon De plus, un stand sera dédié à la mise en avant d’un jeune talent grâce au « coup de pouce » accordé par Nimagine Renaud Robin est l’artiste sélectionné pour cette saison. Dans une démarche éco-responsable, il travaille notamment sur le bois
Du 6 au 14 novembre. Tél. 04 66 84 93 39. expo-nimes com
Pour honorer ce grand coloriste que fut Mark Rothko, et maître sublime de l’histoire de l’art, les commissaires de l’association Art Architecture et territoire ont retenu quatre hommes et une femme : un praticien d’une peinture obsessionnelle et réglée comme du papier à musique, Pascal Fancony, l’enfant du pays, également cocommissaire ; un praticien du volume léger, aérien, discret et transparent, en lequel le japonais On Sagawa est devenu maître ; une utilisatrice d’images et objets, à l’instar de l’américaine Julie Wolfe, capable de s ’attaquer aussi bien au sol à la manière de Carl André qu’à des sculptures murales en particulier cet empilement de livres présentés par la tranche colorée ; un photographe portée sur la vidéo de grand échelle en la personne de son compatriote Anton Ginsbur g ; enfin un adepte de l’impression numérique, belge Yves Ullens, lequel s’inspire de la réalité urbaine pour réaliser ses diverses présentations abstraites Ceci dit, Fancony ne dédaigne pas les vertus du néon, en l’occurrence allongé dans sa verticalité ; Julie Wolfe recourt volontiers à l’image puisqu’elle met en exer gue, une série d’yeux dessinés de façon assez réaliste en noir et blanc mais tachés de couleurs et qui ont toutes les apparences de dessins sur papier (après tout que seraient la couleur, la lumière sans les yeux, sans un regard ?) ; Ginsbur g passe de modulations abstraites sollicitant les couleurs à des paysages de grottes ou arbres, le tout faisant appel à une indispensable musique (de Michael Pisaro) ; Ullens alter ne de grandes plages lor gnant sinon vers le monochrome du moins vers l’unicité à des variations sur des thèmes géométriques le rapprochant de l’art optique Manifestement les artistes ont retenu plusieurs leçons du grand Rothko, qu’ils ne cherchent pas à plagier mais à singulariser chacun dans sa pratique personnelle : le caractère méditatif (c’est surtout vrai dans les toiles où Fancony, par couches successives fait monter la couleur ou dans le rendu flouté des impressions d’Ullens
mais aussi dans les ciels et nuages colorés de Julie Wolfe), le caractère flottant des couleurs (dans les for mes géométriques inscrites dans les petites structures modulaires et synthétiques de Go Sawara, où vient s’inscrire une encre numérique en trompe l’œil), le délicat passage de l’une à l’autre en particulier dans la vidéo Ultraviolet de Ginsbur g Tout cela s’har monise, dans les quatre pièces de l’ancien Evêché qui jouxtent le musée et réservées aux expositions temporaires, et fonctionne comme une plage de repos entre deux confrontations exter nes à une réalité plus lourde Il est intéressant de constater que l’esprit de Rothko se marie tout à fait avec les techniques plus moder nes et parfois paradoxales. En fait, seul Fancony demeure fidèle à la peinture sur support traditionnel ainsi qu’à la couleur dans sa matérialité pigmentaire, à laquelle il associe très souvent la géométrie Il faut bien un contenant ou des contours à l’impalpable L’artiste privilégie les primaires, les supports divers et une sur face se prêtant à de multiples variations Ses œuvres ou installations se veulent métaphysiques, et de la sorte plus proches de cet art abstrait, exigeant, rigoureux qui caractérise les années 50-60 en Amérique et qui fait référence encore aujourd’hui Chez Rothko, cet art se doublait d’une dimension d’ordre spirituel que recherche et ne renie pas l’artiste, et qui complète sa science, ou plutôt sa physique, de la couleur La couleur cad la lumière La couleur de la lumière Ainsi, après une étape en septembre à Uzès, et un démarrage au Centre Letton, cette exposition d’Abstractions utopiques fait-elle escale à Sète, où sa pureté tranchera avec les images des œuvres habituellement exposées au Réservoir Michel Butor l’avait déjà écrit Ce sera un peu comme une mosquée au sein d’une ville pleine d’animation et de bruit Du 15 octobre au 15 décembre, au Réservoir - 45 quai du Bosc à Sète (34). Tél. 04 67 19 39 04. artetpatrimoine.art
Cette première édition d’une bienvenue Biennale du territoire, qui aura finalement une suite, est censée nous faire effecteur Un pas de côté Elle préfigure un état des lieux de la scène artistique locale et régionale, particulièrement féconde, d’autant qu ’elle s ’enrichit régulièrement de nouvelles arrivées et de retour aux sources La palette d’artistes retenus pour cette première édition couvre plusieurs générations, de Supports Sur faces avec Viallat (assemblage bois toile et corde) et Dezeuze (série d’ar mes de table), tous deux en robinsonnade, à nos der niers venus, les plus dynamiques, notamment à ceux qui ont redécouvert les vertus du dessin, tel Julien Cassignol mais également son brillant aîné, Mohamed Lekleti, tout en mouvement désarticulé, en légendes persanes et en fils reliant ses figures murales à des animaux en volume On y trouve aussi des artistes relégués jusque là dans la mar ge, je pense à Gérard Lattier (gouache narrative sur bois) ou à Aldo Biascomano (œuvres sur verre célébrant la mythologie sétoise) Trois thèmes ont été retenus : les rapports avec la nature (Pierre Unal-Brunet réhabilite le bois mort, Lise Chevalier dévoile ses mythologies intérieures et son jardin secret sur papier froissé), ceux entretenus avec, avec l’histoire (La ruine selon Marie Havel, qui présente un tapis de jeux enfantins et des dessins d’adultes s ’adonnant, à leurs dépens, à des jeux d’enfants ; les douilles de grenade en terre cuite, de Guillaume Poulain) et avec la société (les photos et vidéo du duo féminin, Becquemin et Sagot, les critiques ouvertes aux médias et au pouvoir dans les papiers peints et affiches d’Aurélie Piau, les portières d’Anne-Lise Coste) Pour cette exposition assez hétéroclite, on passe allègrement d’une thématique à l’autre : la première intitulée Nous sommes tous des légendes, en autoportraits (S’en distinguent les moulages d’Elisa Fantozzi, recourant à son corps pour modèle, et les huiles oniriques de Car melo Zagari, ou
Les rois mages, revisités au présent par Gaétan Vaguelsi) ; la seconde simplement Bisous Baston (la réflexion sur le sexe et la mort, de Charlotte Caragliu ; les plaques inter funéraires de Pablo Garcia, les alignements verticaux et muraux de pierres radioactives ramassées par Clément Philippe) ; la troisième, Symboles et totems, où Audrey Martin propose des élevages de poussière, Anne Pons le fruit de ses trouvailles textiles dans les marchés aux puces, et Margaux Fontaine, ses images de sorcières travaillées à la soupe de clous La plupart des disciplines sont sollicitées (peinture avec l’iconoclaste Boitard, dessin avec Emilie Losch, sculpture tout en finesse et équilibre de Joëlle Gay) mais aussi cinéma (Elsa Brès et ses sanglières), artisanat d’art (Natsuko Uchino), poésie (une salle est dévolue au magicien des mots et des chiffres + des figurines, selon Pierre T ilman), Travail du son (Ganaelle Maury, dans les toilettes), Art urbain (Adrien Frégosi), art du verre (Biascamano), sans doute le design (Emilie Losch ), per for mances et fanzines Certaines propositions sont ouvertement revendicatrices ou travaillées par l’hybridité sexuelle et le queer, la menace qui pèse sur l’environnement. L’onirisme surréaliste n ’est pas éloigné dans les dessins d’Agathe David, l’une des jolies surprises de ce panel Bref, cette sélection ne fait pas dans le conventionnel C’est un peu ce que l’on attend des artistes, le décentrement (sinon autant lire les jour naux ou suivre les news sur les chaines en continu). Bon, la liste serait longue des manquants vivant sur notre SOL (d’Alès à Béziers et de Nîmes à Sète), même si cette prise en compte de ce même SOL contient du beau monde, autodidactes ou passés par les Beaux Arts Ce sera pour le prochain coup - mais il est des gens à qui les coups ne font rien Jusqu’au 9 janvier, à La Panacée - 14, rue de l’École de Phar macie à Montpellier Tél 04 99 58 28 00 moco art
Une mère et sa fille qui exposent en même temps, c ’est assez rare pour être souligné Même si l’exposition au MAGCP amorce une sorte de symbiose, la différence générationnelle pourrait favoriser quelques nuances L’une travaille essentiellement la photo, l’autre la vidéo Ça n ’ a l’air de rien mais ça pourrait mettre en évidence l’une d’entre elles (je parle des nuances) Pascale Gadon-Gonzales est plutôt dans l’observation, récurrente, de l’objet, dans la méditation qu’il suscite et dans l’humilité du motif Lola Gonzales, plonge dans l’univers de l’Autre, explore les limites entre réalité et fiction, et privilégie à la fois l’action et le mouvement On est sans doute dans l’urgence dans les deux cas mais avec deux façons de la gérer. La pointer du regard d’un côté, intervenir et expérimenter de l’autre
Pascale Gadon-Gonzales fixe son attention sur les lichens qui ont la faculté de s ’adapter à n’importe quel support Ils existent de toute éter nité et nous font remonter aux origines de la vie. Par là même, ils nous connectent à l’essentiel, à des modes de fonctionnement que nos comportements individualistes ont oublié depuis que nous avons tour né le dos à la nature pour suivre les supposés bienfaits de la civilisation L’artiste en montre la diversité, analogue au fond à celle qui nous distingue tous, dans le lichen géant de l’humanité, des autres, les beautés cachées, les nuances de couleurs, les relations à l’environnement, les structures subtiles et complexes La richesse de la nature, quand on l’approche d’un peu près, fait oublier la frénésie ambiante On a besoin par fois de retrouver un ordre universel, face à quoi nos querelles et prétentions paraissent d’autant plus dérisoires, nos agitations d’autant plus vaines La nature, et ses lichens ancestraux,
nous donne une bonne leçon tant qu’il est encore temps Par ailleurs, les paysages qu ’elle en extrait sont d’une beauté à couper le souffle – ils sont fantastiques et monstrueusement magnifiques Lola Gonzales choisit l’humain, sa capacité à se sociabiliser, son aptitude à la rencontre et sa gestion de la parole per mise, par le langage ou le silence Le corps joue un grand rôle dans ses vidéos qui prennent la for me d’études ou d’exercices sur la genèse des groupes sociétaux, dans des contextes non urbains voire isolés au fin-fond de la campagne Au fond, les deux se rejoignent dans la volonté de revenir à des choses simples, originelles, de les rappeler à nos comportements tour nés vers la réalisation immédiate des désirs artificiels. Elle se fonde sur l’amitié et sur l’invitation à voir le monde autrement, quitte à devenir aveugles, mais il s ’agit d’une cécité symbolique, de changer le regard sur le monde
Dans cette vallée du Lot, char gée d’histoire, naturelle et humaine, cette double initiative paraît apporter à la fois une autre vision des finalités multiples de l’art et un point de vue sur le monde en général Un peu comme les radios-pirates autrefois, dans la marge, diffusaient des sons différents qui ont fini par s’imposer Oserais-je dire à la manière d’un virus mental, à même de modifier le mode de pensée général édicté par l’individualisme effréné et manifestement suicidaire
Un film de Lola Gonzales, tour né à L yon, imagine des êtres contaminant les points d’eau de manière à nous laisser le choix entre immortalité et mémoire ou conscience d’exister A méditer donc Jusqu’au 4 décembre, à la MAGCP - 134 av. G. Canet à Cajar c (46). Tél 05 65 90 78 19 magcp fr
Passionnante initiative, à laquelle s ’est livrée l’artiste américaine Laura Owens, autour de quelques toiles de Vincent Van Gogh dont L’hôpital, tout proche, de St Rémy et ses arbres tortueux Il s ’est agi, non pas de réaliser des tableaux qui font écho aux chefs-d’œuvre de l’exilé arlésien mais d’entourer ceux-ci de tout un environnement mural repensé en fonction de la spécificité de chaque œuvre et de la pièce où il devait être accroché D’abord, cela fait du mur, cette sur face sous-exploitée de la plupart des peintres, un espace à part entière, intégré à la volumétrie des lieux Ensuite cela établit un dialogue fructueux entre une manière de peindre, disons masculine, de la fin du XIXème, creuset de notre moder nité, et celle considérablement enrichie par les techniques les plus à la pointe (numérique, scanners, Photoshop, stickers etc ) d’une artiste contemporaine Enfin parce qu’il est intéressant de voir, dans une ville française qu’il avait choisie comme Atelier du midi, un peintre hollandais réinterprété par une artiste américaine La reconnaissance du créateur maudit est à présent universelle et, au fond, son rêve se réalise avec le retard que met souvent une œuvre originale à s’imposer dans l’histoire Les œuvres de Van Gogh témoignent à la fois de sa culture, de ses rares divertissements de l’époque (Piles de romans français) et bien sûr de son style : à la base, inspiré de la tradition hollandaise, mais aussi de son obsession pour les ciels plombés (Champ clos avec laboureur) en contraste total avec sa passion de la couleur et de son expression par la matière picturale - raison principale de sa venue en Arles, en la Maison jaune Par mi les sept œuvres choisies, des gros plans et des paysages : Le petit papillon de nuit géant, aux atmosphères comme on les aime chez le peintre de la Nuit étoilée, les Pissenlits qui s’inscrivent dans la lignée des Iris ou des Tournesols, et deux tableaux ruraux de champs et fer mes d’Auvers, le village de la tragédie
Pour en revenir à Laura Owens, on peut constater à quel point il n ’est point interdit à une culture d’en accueillir une autre, cette der nière ne se concevant pas sans son hôtesse temporaire, d’autant que Laura Owens nouait, par ses œuvres antérieures, dans ses collages, un premier dialogue, avec l’œuvre de son glorieux ancêtre. Pour son « papier peint » l’artiste s’inspire en l’occurrence d’une dessinatrice méconnue, et quelque peu visionnaire, du début du XXème, Winifred How, de motifs végétaux, animaux ou géométriques et de quelques volcans stylisés À l’instar des papiers peints décoratifs, considérés comme des arts mineurs, pré-
sents dans quelques toiles de Van Gogh pourtant, les motifs picturaux de Laura Owens sont inlassablement répétitifs, inspirés des deux tendances ancestrales de la peinture : figurative et abstraite, et sans doute toutes les nuances qui se trouvent entre ces deux extrêmes, car nos concepts sont commodes mais approximatifs Owens y met de la fantaisie, de l’humour, en rompt la monotonie par des dégradés chromatiques, des sortes d’échancrure géantes, des trompe-l’œil, des intégrations surprises, des transitions de l’un vers l’autre, des choix variés et des contrastes de lignes ou de for mes La tonalité chromatique est empruntée au tableau de Van Gogh, ses jaunes d’or, ses verts, ses bleus On est plongé de tout son corps dans un bain de couleur On réalise l’évolution des mentalités, même s’il reste çà et là, quelques combats d’arrière-gardes
Comment dès lors ne point s’étonner du contraste entre la méconnaissance, de son vivant, de cet immense artiste disparu à 37 ans, qui l’aura poussé vers la misère et le suicide, et sa notoriété posthume d’une part, au sein d’un système économique, tant décrié, aujourd’hui, mais qui assure tout au moins aux bons artistes, dont Laura Owens, des ressources minimales, et davantage si affinités Celle-ci aime en l’occurrence autant les superpositions mécaniques de sérigraphies entre autres que Van Gogh ses empâtements si caractéristiques en son œuvre Laura Owens n’hésite en tout cas pas à mêler ses propres œuvres à sa gigantesque scénographie du premier étage Sa toile aux mouettes supplantant les corbeaux, très dépouillée, suscite un sacré contraste Le second étage lui est au demeurant réservé, avec ses collages, ses livres d’artistes fabuleux et certaines de ses toiles qui lui ont valu la célébrité internationale
On ressort de là convaincu qu ’ une ère nouvelle s ’ ouvre pour la relecture d’œuvres du passé, que l’on croyait vouées à une condition fixe et définitive dans un musée qui leur serait définitivement assigné Elles voyagent et nous per mettent de nous déplacer, dans l’espace (notre corps entre littéralement dans la peinture de Laura Owens), dans le temps, dans notre culture, dans l’histoire et dans la conception qu ’ une artiste de renom s ’ en est faite Jusqu’au 31 octobre, à la Fondation Van Gogh - 35 ter, rue du Dr Fanton à Arles (13).
Tél 04 88 65 82 86 fondation-vincentvangogh-arles.or g
es deux expositions du Crac cet automne n ’ont pas qu ’ un intérêt esthétique Elles soulèvent des questions d’ordre politique, scientifique ou culturel qui peuvent désarçonner un public peu habitué à réfléchir dès lors qu’il est invité à contempler des œuvres d’art Essayons d’y voir plus clair
Pour Jérémy Robert, le titre retenu, Appui Tendu Renversé renvoie entre autres (outre une référence au Tombeau des lutteurs, du romancier Léon Cladel, que l’artiste met en scène sur impression numérique) au langage des gestes, du corps et donc à la danse et à ses aspects per formatifs Cet artiste guadeloupéen développe une intéressante réflexion sur l’image en mouvement, sur le corps per for mant et sur ses rapports aux langages Il multiplie les collaborations chorégraphiques, interpelle les grands noms de l’écriture et déploie selon le lieu qui l’accueille des installations pleines de sens. Le recours au papier n ’est pas gratuit : il s ’agit pour lui d’une sur face de projection que l’on peut manipuler ou utiliser comme instrument de mesure afin de dénoncer les carcans qui entravent la notion d’objectivité (en science par exemple) ou de liberté Le corps est omniprésent dans ces images qu’il transfor me en objet, mais surtout qu’il incite au mouvement dans des danses muettes codées, visant à démocratiser l’activité chorégraphique Car il cherche le rapport entre le langage des signes, celui du corps et le langage tout court, dont il dénonce l’autorité Outre par ses per for mances en direct, il s ’exprime par vidéos (on pense à « Plier » ou à « Paramètres » où il joue à confronter des papiers préalablement découpés aux parties de son visage) et donc par installations, faisant glisser les images le long des murs pour mieux signifier l’échec, selon lui, de toute représentation Car l’objectif de l’appareil prédéter mine un point de vue et donc est à la base subjectif, de même que l’identité est surdéter minée par des catégories linguistiques que les autres nous contraignent d’assimiler (le distinguo garçon/fille, la couleur de peau etc ) Son travail est ainsi à la fois très engagé et très profond d’un point de vue intellectuel Il trouve systématiquement des réponses for melles, du moins des propositions, ou des réponses plastiques aux mul-
tiples questions qu’il soulève et qui vont de « Qui parle et au nom de Qui ? » à « Comment on se présente en tant que corps devant une caméra voire devant un public, et bien sûr au sein d’un lieu voué à l’art ? » Si le papier, qui se fait vite objet ou volume est crucial chez lui, en tant qu’impression textuelle ou iconique, il ne faudrait pas oublier le texte, omniprésent, lu ou imprimé afin que le spectateur puisse l’emporter car l’artiste n ’est jamais aussi bien servi que par lui-même quand il s ’agit d’interprétation Sept salles lui sont réservées
Antoine Renard nous livre les clés de son Pharmakon jouant sur la dualité poison/guérison Une vidéo impliquant la vie des abeilles sera produite pour l’occasion Essentiellement sculpteur, l’artiste s ’est emparé d’un secteur peu exploré par le milieu de l’art : le par fum Sans doute puisqu’il touche, plus que les autres sens, à l’intimité, en ces temps de standardisation des produits ; qu’il est un moyen (on se souvient de Baudelaire, de Proust) de susciter des souvenirs uniques et individualisés, et puis parce qu’il échappe, quand il est naturel au marché libéral qui le commercialise, à échelle mondiale Il prépare ses mixtures lui-même da façon à proposer des volumes singuliers Le par fum est également important dans les rituels religieux et cet aspect ne pouvait pas manquer d’interpeller l’artiste La relation entre l’art et la religion, toutes deux sublimations pour la psychanalyse, n ’est plus à démontrer De même pour toutes les vénérations, d’objets ou de personnes, ce que ne peut ignorer un artiste qui passe son temps entre Lourdes et Berlin Ainsi l’une de ses œuvres murales des plus remarquables figure-t-elle une croix métallique où reposent bougies et tirages numériques, images donc, relevant de nos fascinations iconiques et de nos besoins de nous en sustenter. Antoine Renard vit à l’ère du digital Il a fait réaliser des dizaines de répliques suggestives de La petite danseuse en 3D C’est dire si lui aussi parle du corps, plus particulièrement comme objet, ce qu’il entend au demeurant dénoncer Pour le reste, nous y reviendrons après avoir visité l’exposition de visu Jusqu’au 6 février, au CRAC - 26, quai aspirant Herber à Sète (34). Tél 04 67 74 94 37 crac laregion fr
Lui nous vient de L yon mais il a longtemps habité la région qu’il connaît comme sa poche Elle est l’une des pensionnaires des chais St-Raphaël, au pied du mont St-Clair et nous vient de Bretagne, plus précisément de Lorient Qu’est-ce qui les réunit, à part le hasard qui fait bien les choses ? Un même intérêt pour le dessin probablement Avant tout une confiance renouvelée dans l’image qui prête un sens nouveau aux objets, traversant nos recherches La mémoire aussi qui demeure, de certains emblèmes, même si tant d’images et discours nous sont passés par l’esprit, lesquels nous détour nent de nous-mêmes et de l’essentiel Et manifestement, un intérêt non dissimulé pour le paysage, plus précisément marin chez Sandrine Le Maguer, plus abstrait en apparence (mais il faut se méfier des apparences), chez Frédéric Khodja, qui s ’est déjà intéressé aux éléments constitutifs du tableau tel le cadre ou la toile transfor mée en rideau
Enfin les deux recourent aisément au volume : des éléments moulés en cire chez Sandrine, la déconstruction de meubles chez Frédéric et le recours actuel à une sorte de chevalet de son invention, intitulé, pas pour rien FRED (Feux, Radeau, Ecran, Dessins) Ce chevalet semble d’ailleurs s’être échappé de l’un de ses pastels paysagers, dans lequel sa présence inattendue et récurrente, multifor me, ne manque pas d’intriguer
Par là même, Khodja inverse la logique habituelle puisqu’au lieu d’avoir le chevalet fictif dans le dessin, on peut voir le chevalet concret et la suite de dessins qu’il accueille et qui eux-mêmes contiennent des chevalets dans un jeu réflexif de mise en abyme Khodja se veut évoluant dans le fictif, dans le narratif, mais guère dans l’illusion Il complexifie le procédé en ajoutant, sur les dessins, des sortes de découpages partiels qu’il nomme des méta-dessins et qui donnent du relief à la planéité sous-jacente, car la perspective n ’est qu ’ un trompe l’œil, comme chacun sait Et le tableau-paysage : une fenêtre (« Et c ’est dans une autre ville qu’il va regarder par la fenêtre » , est le titre attribué à cette expo) Au demeurant, Khodja
ne se limite pas aux char mes atmosphériques de paysages mi-terre mi ciel délimités par un horizon indécis Dans ces der niers, des accidents se font jour qui viennent concurrencer les points de focalisation que constituent les signes géométriques, essaimés ça et là, tels des feux visant à nous faire signe Ces der niers font par fois penser à la stèle polyèdre du fameux film de Kubrick En ce sens, ils constituent un signifiant flottant auquel chacun attribuera le sens qui lui convient Un moyen d’accrocher le regard ainsi embarqué dans le paysage à l’instar d’un radeau au destin interprétatif incertain La sur face chez Khodja devient un écran où vient se loger le regard Les figures géométriques sont l’incar nation de ce logis temporaire
Chez Sandrine Le Maguer, la thématique est davantage affichée : il s ’agit de la guerre : elle propose en photo des vues aériennes de soldats de plomb, nommés joujoux, des empilements ou suspensions d’avions de chasse sans frontière, des carrés d’obus en porcelaine, des blasons belliqueux, des dessins de forteresses de nature archiviste, des portraits de soldats et surtout des relectures de batailles navales, motif traditionnel de l’Histoire de l’art Sandrine Le Maguer pratique autant le dessin (architecture, objet, personnage, espace) que la peinture, l’installation et la sculpture (ces coquillages, galerie Zoom, modelés dans quelques trous issus de canonnade). Elle fait participer le public à qui elle offre des bonbons à message dans des casques de soldats, des cartes postales de bunkers laissés pour compte, des avions en papier assortis d’un texte Et comme nous sommes à Sète, des figures de jouteurs locaux, toujours dans la lutte Les images et concrétions de Sandrine Le Maguer peuvent séduire Elles sont surtout là pour dénoncer ce que d’aucuns nommaient la violence éter nelle, revers pérenne de la Beauté Et décliner ces deux sœurs ennemies que l’art tend à concilier Du 16 octobr e au 7 novembr e, à la Chapelle du Quart-Haut7-11, rue Bor ne à Sète (34).
Tél 04 99 02 87 62
C’est à un authentique peintre que nous convie l’exposition automnale d’ACMDM, le lieu d’art perpignanais qui s ’est imposé par mi les incontour nables de la région Ber nard Michel est certes en outre scénographe reconnu mais c ’est à l’abstraction qu’il confie son besoin d’expression et de réflexion sur la peinture Le titre de l’une de ses séries les plus remarquables, Point Ligne Plan rend d’ailleurs hommage aux maîtres du genre, et notamment Kandinsky et précise vers quel domaine se situent, à la base, ses préoccupations Ceci dit, les choses ne sont pas aussi simples : ses Fonds noirs et Sonates inscrivent la matière colorée sur un arrière-plan ténébreux Ainsi la couleur s’inscrit-elle, comme sur un tableau d’école, de manière à la fois magique, cosmogonique et je dirais même génétique car elle apparaît et se fait jour sur un fond d’absence Après tout, que se passe-t-il quand nous allons au théâtre ? Nous ne savons point ce que nous allons voir et ce n ’est que petit à petit que notre conscience s ’allume, ou s’éclaire après l’ouverture du rideau Ber nard Michel semble avoir appliqué cette expérience à ses tableaux : qu’ils soient quadrillés, la sur face s ’avérant subdivisée dans ses Fonds noirs (à l’instar de scènes ou d’actes voire même de « tableaux » justement, dans le monde dramatique), ou que les couleurs soient davantage laissées libres sur le plan du fond noir, comme dans les Sonates La lumière des couleurs vient donc transfor mer le fond obscur en un espace animé, vivant, à l’instar du jour qui succède temporairement à la nuit, même si celle-ci demeure présente, au-delà de l’atmosphère terrestre Les tableaux de Ber nard Michel nous ramènent au fond vers la plus essentielle réalité et à notre condition éphémère Nous vivons dans l’illusion (ce qui est courbe nous apparaît plat ; l’espace infiniment sombre nous est inaccessible) et c ’est un peu la loi du théâtre que de nous le rappeler sans cesse Le plan, c ’est la mise en scène de cette illusion On n ’est pas dupe mais on joue le jeu Le travail de Ber nard Michel est ainsi sans doute plus complexe qu’il n ’apparaît de prime abord Lois est d’ailleurs le titre d’une première série qui faisait encore
appel au relief par le biais de tablettes disposées régulièrement sur le support quadrillé Encore un titre abstrait contrairement à des Meules, qui se définissent telles des variations sur le cercle, tout en étant réalisées sur le motif L’artiste aime aller y voir de plus près comme s’il y cherchait l’envers du décor Pas question de céder à l’illusion ! Outre la symbolique du cercle et son rapport à l’Espace, on comprend aisément pourquoi ce motif l’interpelle : la meule est une réserve de lumière et elle per met d’étudier de plus près les fragments qui la composent, de ses brins de paille Elle est un peu l’incar nation du tableau tel que le conçoit Ber nard Michel : un lieu de lumière et couleur, d’autant qu ’elle s’inscrit dans le rythme régulier mais temporaire des saisons et relève autant de la nature que de ce qui est humain, des activités humaines Les Passions, der nière série en date, franchissent un palier supplémentaire dans l’observation de la réalité en s’intéressant aux tiges de graminées auxquelles se mêlent des éléments humains tels des clous ou des chaines, et même des couronnes de rosiers tressés La nature se défend comme elle peut mais elle besoin du concours de l’homme pour ne point disparaître. C’est un peu le rôle de l’artiste que de mettre en exer gue sa fragilité qui n ’ a d’égale que la nôtre Une conciliation est encore possible Enfin, l’artiste pratique le collage, dans des Archéologies qui font appel à la mémoire et recourent autant aux papiers divers qu’à la photo Leur confrontation crée un troisième espace : celui de l’imaginaire et de la re-création
Le visiteur de cet espace unique et généreux qu ’est ACMCDM aura de quoi se sustenter de ses diverses séries qui nous plongent, mine de rien, dans ce Theatrum mundi où nous nous agitons en vain, avant que de nous poser pour méditer devant la lucidité (mot si lumineux) d’une œuvre d’art BTN Jusqu’au 19 décembre, à ACMCDM - 3, avenue de Grande Bretagne à Perpignan (66).
Tél. 04 68 34 14 35. acentmetresducentredumonde.com
■ Commençons par Montpellier Le Frac Occitanie (4, rue Rambaud) invite jusqu’au 27 novembre, pour la deuxième fois, une artiste anglo-canadienne, Lisa Milroy, laquelle nous avait enchantés avec son immense fresque Black and White, où nous passions de la méditation sur les objets à l’action créatrice en atelier Elle revient avec l’exposition Bien dans ses pompes, les chaussures et escarpins faisant partie de ses thèmes de prédilection tout comme les vêtements La nouvelle fresque, Katherine’s wheel, est construite de la même manière, toute en longueur, par compartiments spécifiques, toujours à dominante noire et blanche, avec une énor me tache au milieu (on reste dans la peinture, dans sa matérialité) Il semble que cette immense peinture démarre là où s ’arrêtait la précédente De l’image de l’atelier vers les tableaux achevés et les fameuses pompes dans lesquelles se sentir bien, le tout en passant par les divers objets et thèmes familiers On pourra y découvrir également les installations et peintures de Lisa Milroy, qu’il s ’agisse de son ancienne manière, répétitive et conceptuelle, ou de sa façon actuelle, plus épanouie, de considérer les objets du quotidien Notamment des acryliques sur petits carrés, disposées au sol, où des paires d’escar-
pins aux motifs décoratifs semblent avoir trouvé leur support idéal Une même œuvre, mais sur fond neutre, de 35 paires, est mise au mur, dont la symbolique n ’est sans doute pas aussi difficile que cela à éclaircir Les vêtements également sont déclinés, sur toiles ou suspendus, de manière participative Ne désignent-ils pas la féminité et tout simplement, par métonymie le corps et les mouvements de l’artiste au travail dans son atelier, grâce auquel elle se sent bien dans ses pompes (In the shoes files) ?
La galerie Al/ma (5, rue du plan du Palais) met les bouchées doubles pour cette rentrée puisque seront présentées deux artistes : une jeune coréenne, Mona Young eun KIM, qui revisite totalement, de son installation, l’espace de la galerie, privée de son mobilier habituel, jusqu’au 30 octobre puis pour les deux der niers mois de 2021, la sétoise Lise Chevalier, dont on connaît l’attachement au livre d’artiste La première, ayant longtemps résidé et étudié en France, et notamment en notre ville, s ’est intéressée à la difficulté de compréhension, pour un étranger, des nombreux signes visuels qui hantent notre environnement urbain Elle en a isolés certains, qu ’elle a décapés, les privant de textes, avant de les transformer en écran lumineux Autant dire
qu ’ une nouvelle page s ’ ouvre à eux, d’autant qu ’ un dispositif de réalité virtuelle per met d’afficher pas moins de sept langues possibles avec sa tablette Les objets sont disposés tels des totems sur socle de métal dans la pièce, certains s ’avérant reliés au mur Le changement de statut est évident Ils ont perdu leur caractère fonctionnel pour acquérir une dimension esthétique et une signification sociale différente Devenus muets ils renforcent l’impression de solitude que ressent l’individu devenu face à eux sourd et aveugle. Ils sont devenus objets d’expérience dont on se dit qu ’elle pourrait préfigurer notre proche avenir La suppression du texte les fait accéder à une for me universelle, que la réapparition de la pléiade de langues particularise toutefois La technologie moder ne per met au public une participation relationnelle que les visiteurs pourront poursuivre en ville, pour un parcours magique auquel nous convie l’artiste en divers lieux pour lesquels elle sollicite des bulles également privées de leur texte, à restituer avec l’application requise on suppose Rappelons que l’on peut admirer le plafond peint en for me de melon fruitier réalisé par Mona Young dans les Halles Laissac, toujours à Montpellier ■ Suivra, du 6 novembre jusqu’au 18 décembre, Lise Chevalier, décidément à l’honneur cet automne puisqu’elle est également prévue, outre à la Panacée à Montpellier, à la Pop galerie de Sète, en novembre Chez Al/ma elle profitera de la publication d’un livre d’artiste, Ed Méridianes (Maison manifeste télépathique) pour témoigner de sa fascination pour la préhistoire et de son désir de communication avec les pierres originelles : les alignements de Car nac, les roches volcaniques de Stephano en Grèce et quelques références cévenoles Il s ’agit, avant tout, de dessins, d’encres de grand for mat, et photo ar gentique, pour lesquels elle a sollicité le papier de soie, en contraste radical avec les éléments minéraux Outre les interrogations bien légitimes sur notre relation à la préhistoire et sur ses rapports à l’Histoire humaine tout court (ne prenons que les phénomènes de répétition par ex, si présents dans l’Art contemporain, ou de la pratique du land art), ce sont les plis qui intéressent l’artiste, leur omniprésence en sur face, et aussi les signes qui réclament une interprétation, nos façons subjectives de les lire, et le champ qu’ils ouvrent à notre imagination Au fond qu ’ y a-t-il d’ancestral dans la moder nité et de moder ne dans l’impérissable ? Telle est sa question
■ A la Pop galerie, Lise Chevalier
proposera un diaporama de 80 diapositives, recourant au dessin à l’encre sur verre Pour cette expo féminine du 4 au 25 novembre, on retrouvera les sétoises (ou adoptées comme telles) Eve Laroche-Joubert, laquelle quitte ses sculptures physiques en résine blanche et nous offre des dessins pleins de drôlerie de malice qu’ils impliquent la madone ou Lady liberty, la politique de l’autruche ou le déjeuner sur l’herbe ; et l’écossaise Vanessa Notley, ses pavillons et ses dessins singuliers d’animaux entravés dans leur liberté de mouvement Sans oublier Enna Chaton qui n ’ aura cessé d’explorer le Nu, avec une grande délicatesse, originalité, sens de la mise en scène et de la composition et intelligence historique qui prévoit ici d’autres types de travaux On découvrira en outre les extraordinaires dessins de paysages imprégnés d’Histoire et de souvenirs d’Hélène Muheim, par fois verticaux et quelquefois féériques ; Alexandra Duprez qui nous vient de Bretagne et qui est très marquée par le primitivisme et le rêve aborigène (ici des corps mouvants aux gestes multiples et révérencieux), ainsi que l’énigmatique VERO et fils Une expo féminine et de dessins donc, où les artistes montrent des travaux plus intimes
■ La galerie Borromée (968, avenue Xavier de Girard à Montpellier), joue la carte de l’exotisme nordique puisqu’elle présente, du 13 novembre au 18 décembre, la finlandaise Carita Savolainen, ancienne étudiante des Beaux-Arts tout proches Il s ’agit avant tout de paysages ainsi que le prouvent les séries annoncées, L’air de l’arbre, Chanson des bois et l’énigmatique Salt rain Qu’il s ’agisse d’aquarelles for mat carré ou de tableaux peints à l’huile, se pose la question de la réalité perçue dont on repère immédiatement qu’il s ’agit du monde végétal, rendu indécis par le traitement pictural Plus sourd et
sombre dans les œuvres sur papier, plus enclin à s ’ouvrir aux tons verts et bleus dans les peintures. Ce monde dépourvu d’humanité, mais pas forcément d’âme, est approché au plus près puis reconstitué on pourrait dire mentalement. Le miracle est, à chaque fois, qu ’ un outil de travail puisse présider à une apparition, une montée de l’image mentale On hésite toujours entre le reflet du concret et les confins de l’abstraction et, malgré le référent rameux, on se sent un peu égaré dans cette nature qui décidément n ’est pas familière au commun des mortels, justement parce que jusqu’à nos jours elle nous a semblé immortelle L’artiste retrouve sans doute un peu de cette immortalité et tente d’en préserver la singularité
Elle semble en apathie avec elle, d’où ces ecchymoses dont elle parsème le paysage, craignant, à l’instar d’Yves
Bonnefoy, sa disparition Les traits sont soulignés, si le fond demeure vaporeux ou du moins indéter miné C’est que chaque recoin de nature est empreint de mystère sacré, que l’on trouve dans les mythes finnois La nature ne se donne pas inconsidérément
Elle n ’offre ses chants ou paroles qu’à ceux qui prennent la peine de s ’ en approcher sans violence, et de l’écouter attentivement, ce que fait, avec patience, Carita Savolainen, au fils de ses pérégrinations entre le Nord et le midi
■ Bel hommage à la peinture actuelle, intitulé Opéra, que nous propose Boîte noire (1, rue de la Carbonnerie) du 16 novembre au 18 décembre Il s ’agit de trois artistes issus des BeauxArts, génération 90 Gaétan Vaguelsy semble pratiquer une figuration réaliste mais le fond demeure neutre, ce qui fait que le motif semble flotter et acquiert une dimension métaphysique Les deux personnages présents dans son grand tableau fonctionnent en effet comme des symboles de l’instant et de l’éter nité selon le principe de la vanité Il joue d’un habile effet de mise en abyme, son reflet dans un casque, pour dénoncer l’illusion picturale et donne l’impression que le sujet se situe en annexe, ses au-
tres tableaux plus modestes et détaillés Sam Krack s’inspire des objets mis en vente sur le Net dont il ne conserve que la discrète présence humaine et le motif de la vente C’est cette deshumanisation qui interpelle car elle prend une valeur politique tout en s’interrogeant sur nos codes esthétiques
Enfin, Samuel Spone n’hésite pas à user d’eau de javel pour alimenter ses étranges alchimies mises en diptyque Cela donne des tableaux qui se veulent l’équivalent des traits somptueux et uniques de la peinture chinoise tout en prouvant que l’image n ’est pas le seul point d’intérêt de cette génération férue d’art urbain ■ Toujours en contre ville, Le lieu multiple (3, rue de Moissac) réunit du 4 au 27 novembre, trois artistes sous le thème de Projections parallèles, traitant de l’environnement à partir du traitement matériel ou physique du matériau Chez Florie
Adda, ce sont des paysages naturel ou urbains sur photo ar gentique ou numérique, transfor més par des textures, la solarisation ou le brossage, de manière à les faire changer d’univers : du réel au fictif, au mental, à l’esthétique Sébastien Granier est le sculpteur du groupe, qui associe allègrement le béton au métal ou au bois pour imaginer des for mes libres, libérées de la fonctionnalité du matériau, et donnant, non sans humour et fantaisie, l’impression que l’environnement a pris des vacances Lucie Bitunjac s’inspire de l’histoire de l’art, et de ses a r c h i t e c t u r e s , afin d’isoler, en p e r s p e c t i v e , des éléments s u g g e s t i f s qu ’elle regroupe en des for mes colorées pour les projeter sur la toile, suscitant un mouvement d ’ é m a n c i p ation. Ailleurs elle mêle trame graphique serrée et tachisme des couleurs La même artiste expose des sculptures en céramique à la galerie N°5, aux cou-
leurs vives et sans souci de référence figurale Elles y sont accompagnées des peintures de Crystèle Gonzales, four millantes de vie et visant à capturer la lumière du moment qui fuit et métamorphose les objets du quotidien, en présence abstraite mais vivante
■ Ne quittons pas le centre-ville sans signaler que Vasistas a invité l’un de ses artistes, Mika Pérez, dont on avait apprécié les expos précédentes (marquées d’une part par le BD, le collage et les arts under ground, d’autre part par les grands noms de l’art minimal et abstrait) partage les lieux avec une de ses découvertes par réseaux sociaux interposés, Frédérique Rusch. Il s ’agit d’un dialogue pictural à partir d’un minimum de signes émer geant de la couleur pour un maximum de sens, non dénué d’humour ou de dérision
■ Plusieurs fois dans l’année Pierre Bendine-Boucar nous or ganise jusqu’au 26 novembre, de ces expositions dont il a le secret pour l’agence Art + Ar chitecture, 220, rue Capitaine Pontal, à la périphérie Cette année, il n ’ a eu aucun mal à trouver un thème adapté au lieu qui l’abrite puisqu’il s ’agit de la notion d’Habitat ou plutôt de l’action d’Habiter, ainsi que nous le fait comprendre le titre assez poétique : Le faste du vestibule. C’est assez dire si les œuvres répertoriées prennent des libertés avec ce lieu que l’on habite, cet endroit que l’on s ’approprie Et l’on peut compter sur les artistes pour rendre compte de leur conception du lieu d’existence de manière tout à fait personnalisée Après tout, le titre ne renvoie-t-il pas à l’entrée, et l’œuvre d’art n ’est elle pas cette entrée, où l’on vous accueille et invite à pénétrer ou du moins à imaginer les habitants, leur passé, leurs rêves, leurs sentiments, leurs obsessions, leurs fantasmes Vincent Bioulès a bien voulu jouer les aînés et offrir sa vision de son lieu de prédilection : un bout de jardin, la nuit, dans le style si intimiste qui le caractérise, de sa figur a t i o n tellement imprégnée de ses maîtres anciens et moder nes qu ’elle finit par devenir son image de marque, post moder ne A l’inverse Clara Bryon, repérée chez Samira Cambie, toujours
pour la peinture, se contente de quelques plages claires pour exalter les bienfaits du recoin, où se nettoyer le regard d’un afflux trop important d’images Pierre Schwartz, le grand photographe d’œuvres des autres, est également un fin observateur de la nature environnante, celle qui est toujours capable de nous enchanter, surtout si elle sait se combiner à la technique Agathe David (cf Le réservoir, La Panacée ) a trouvé sa voie, et je dirais sa maison natale, pour parler comme le poète, dans l’univers fantastique et féérique dont elle s ’est fait une spécialité et qui finit par emporter l’adhésion, tellement elle y met de conviction et de fraîcheur, sas préjugés Stéphane Pencréac’h (encore Samira Cambie !) est un iconoclaste de génie qui a esquissé une pièce en peinture, en laquelle se joue justement une autre pièce à deux personnages, dans un esprit métaphysiques qui semble s’inspirer de Bacon et de Beckett Pour Thomas Ver ny (toujours Samira Cambie !) la fenêtre du tableau suffit pour être partout chez lui, près des étangs, des canaux et de l’univers aquatique, ouvert sur d’autres maisons, les maisons des autres et d’autres vies, d’autres horizons Enfin Frédéric Périmon (cf Miam), capable de faire flèche de tout bois, mêle habilement dessin et peinture, le blanc et la couleur, le concret et l’incertain L’une de ses toiles donne l’impression de se payer l’Arbre blanc Une belle exposition très habitée en tout cas
■ Au site Archéologique Lattara et Musée Henri Prades de Lattes (390, route de Pérols), Raphael Barontini, que l’on avait découvert à la Panacée, confrontera jusqu’en février, ses tapisseries et pièces textiles, ses cuirs et ses peintures aux œuvres de la collection Cet artiste recourt à l’impression numérique et à la sérigraphie pour renouveler notre vision du monde à la lumière du concept de créolisation et de sa relecture de l’Histoire de l’art Ses réalisations prennent l’allure de collages où tous les éléments se retrouvent confondus sur un même plan, un
peu comme dans notre univers psychique et noctur ne Et qu ’est la préhistoire pour nous, sinon une immense nuit, un territoire perpétuel de rêves Le titre de son intervention : J’habite un long silence Tout un programme
■ Le musée Hofer Bury, château de Lavérune, offre jusqu’au 31-10 ses cimaises à la peintre et graveuse d’origine allemande Elke Daemmrich, intégrée également à Psychedélice au Miam, ce qui est assez souligner le caractère halluciné, haut en couleurs, singulier de ses toiles Cette artiste pratique le all over, qu’il s ’agisse de paysages ou d’œuvres inspirées par les événements historico-politiques qui l’ont touchée : les guerres, les attentats, les révoltes ou révolutions Tout va très vite en notre monde et Elke Daemmrich s ’efforce de rattraper en peinture, avec les moyens qui sont les siens, le mouvement qui nous emporte pour le meilleur et le pire : enchevêtrement des
motifs, cloisonnement rythmique de la composition, prolifération d’objets, tout est fait pour que l’œil soit sollicité et donc impliqué Ce qui frappe, c ’est une certaine ambivalence : le paradis, beaucoup de motifs végétaux ou animaux (insectes, oursins, étoiles de mer sont aisément identifiables), peut rapidement ressembler à son envers, l’enfer Tout dépend ce qu ’ on met dedans Le sort de la ville industrielle de Cleveland, polluée et abandonnée, a particulièrement marqué l’artiste. D’un autre côté, ce grouillement perpétuel est à l’image de la vie, ses éclosions, sa violence par fois mais aussi ses épanouissements, ses moments de grâce, ses hallucinations La gamme chromatique est variée, rappelant les premiers pas d’Elke Daemmrich dans sa discipline, qui se firent du côté de l’art concret/géométrique Ses peintures, depuis deux décennies sont plus explosives, toutes en rondeur Elles se rapprochent par fois du surréalisme
voire du futurisme, sans l’idéologie qui les caractérisait On peut rapprocher sa production picturale aussi de l’art du vitrail mais à condition d’y adjoindre la dimension dynamique qui lui est consubstantielle Ses gravures rendent hommage à Wagner, à ses origines familiales et à leur rapport à la guerre En tout cas, celui qui s’immer ge dans l’univers grouillant d’Elke Daemmrich ne peut qu ’ en sortir ébranlé On n ’est pas dans la fantaisie pure Le drame se cache derrière les for mes stylisées
■ Rendons-nous à présent au Musée de Bédarieux (19, av abbé Tarroux) , qui expose, jusqu’au 26 novembre, la peintre norvégienne Oddbjorg Reinton, laquelle se sent d’autant plus sensible aux causes animales en voie de disparition qu ’elle conçoit le tableau comme une réserve où les protéger symboliquement, où les faire également cohabiter Les ours blancs et les baleines (chasse non interdite par son pays) ont en particulier retenu son attention Les fonds gris, de plus en plus travaillés par la matière ou par des adjonctions d’éléments mis au rebut, caractérisent l’atmosphère tragique que l’artiste entend attribuer à ses motifs et à sa cause Les gorilles s ’accordent davantage avec un fond noir, prédisant de sombres avenirs Les dessins sont voués aux poissons victimes de la matière plastique Un texte en sa langue est souvent présent comme pour suggérer une tentative de mur mure consolant à l’attention des animaux Au demeurant, Oddbjor g Reinton, habituée aux gros plans, recourt également à la narration d’une sorte de migration favorisée par le recours aux lignes, sur toile à matelas, et aussi au polyptyque Il lui arrive d’accorder plus d’importance au second plan, à la fois pour créer un état d’ur gence mais aussi pour jouer habilement avec la frontière ténue qui sépare la figure de l’abstraction La disparition des animaux nous touche aussi parce qu ’elle réduit notre imaginaire, la beauté du monde naturel, et préfigure celle de notre humanité Elle métaphorise aussi celle de la peinture, que l’on nous annonce depuis quelques décennies et qui ne se porte pas si mal, en tout cas ailleurs qu ’ en France. Mais la France
■ A Sauve, dans le Gard, la courageuse Galerie Vachet Delmas, 1, rue de l’Évêché, spécialisée dans le dessin, révèle jusqu’au 8 novembre un spécialiste de l’huile sèche sur papier, Jean-Marc Urquidi Celui-ci semble alter ner les tissages colorés à la limite de l’abstraction avec la figuration d’oiseaux d’ar gile Des conglomérats de
moineaux avec des agglomérats de pierre noire Des tapisseries de Pénélope avec des vues aériennes du sol
Des objets de suspension avec des lierres Des scalps inquiétants masques et de solitaires tubes digestifs C’est dire l’étendue de son registre graphique
■ Nos régionaux Yves Caro et Manuela Ferreira investissent la vitrine du Vrac de Millau, Hôtel de Tauriac
Il s ’agit d’un décor de théâtre pour petits et grands Les gouaches très stylisées de Manuela se combinent au texte d’Yves Une manière de susciter l’imaginaire des passants trop pressés en plein centre ville
■ Le photographe ardéchois de Picasso ou Giacometti, Michel Sima, achèvera la saison 2021 (jusqu’au 1er novembre) de la galerie du Bour daric, à Vallon Pont d’ar c On y retrouvera des portraits d’artistes qu’il a fréquentés tels que Picabia ou Matisse, Zadkine ou Ger maine Richier Excusez du peu
Photos prises dans leur atelier, c ’est-àdire dans l’intimité de leur travail (tirages moder nes de JL Meyssonnier)
■ Dernière minute : Le Cacn de Nîmes (4, place Bastide) annonce sa réouverture le 20 octobre avec la présentation des sculptures hybrides de Léo Fourdrinier, lequel sait l’art d’imaginer des dialogues entre chiens ou d’exprimer le silence de Prométhée par mi quelques « antics » et des casques de motards KO
Une ancienne étudiante des BeauxArts de Sète, puis de Montpellier, revient en son île singulière et s ’est fixée pour but, afin de fêter dignement cet événement, de rassembler 40 années d’œuvres verrières dans l’Atelier Open Mind (6, rue Romain Rolland) jusqu’au 30 octobre Nicole Barondeau s ’est principalement inspirée de tout ce qui relève de la Méditerranée, de sa mer et de ses paysages, de ses traditions, mythes et de sa lumière Grande baroudeuse ellemême, les bateaux et pirogues métaphorisent bien les voyages auxquels elle nous convie La céramique et le
bois s ’accouplent avec les pièces de verre teinté On passe allègrement de motifs figuratifs, à l’instar des taureaux, à des colonnes plus abstraites Une conférence sur l’art du verre est prévue le 15 et un concert le 29
■ Enfin, le Mo.Co. s ’occitanise (Ensem signifie « ensemble » en Occitan), et délocalise l’esthétique relationnelle dans le village héraultais de Montpeyroux (cher à mon cœur depuis l’enfance, d’autant qu ’ y vivent aujourd’hui mes amis Mogarra). 2 groupes ont été choisis pour créer sur place, avec les habitants, à partir de matériau de cru : Car go et Ile/Mer/Froid. Leur seront adjoints la peintre immersive Flora Moscovici, magicienne de la couleur, et la céramiste Natsuko Uchino, bien connue du côté de St-Quentin la Poterie La confrontation entre l’art contemporain et le milieu rural, viticole et limitrophe du Larzac, ne manque ni d’attrait ni d’intérêt
■ In extremis :
En attendant une rétrospective Abdelkader Benchamma (à partir du 29 octobre), un séduisant hommage aux Comics par le biais des plus grands (Pettibon, Crumb, Basquiat, Combas… et la nouvelle génération de dessinateurs), une cabine de Nathalie du Pasquier, un focus sur Niele Toroni et un coup de pousse à la jeune créole Stéphanie Brossard, la Collection Lambert, (5, rue de la violette à Avignon) revisite le fond si florissant du galeriste parisien, sous la for me de deux expos, conçues par l’inventif Stéphane Ibars La première s’intitule How to disappear (jusqu’au 2 janvier) et revisite les toutes premières œuvres acquises par Lambert au début des années 70 : il s ’agit essentiellement de minimal art, de peintres du monochrome, d’une douzaine de Buren, des modules et d’un trait mural de Sol Lewitt mais aussi d’un clin d’œil à Boltanski qui vient de disparaître justement et d’un dessin de Christo
Le passage à la photo, s ’effectue par
le biais des (KK)Klan d’Andres Serrano, de quelque Nan Goldin, d’un David Horvitz et même des deux portraits contrastés d’Opalka Des dizaines d’autres, de Carl André à Twombly (oui, celui là même qui ) en passant par un châssis de Dezeuze, une œuvre au néon de Jonathan Monk, une photo abstraite de Rika Noguchi Une pertinente réflexion sur la disparition (du geste, de l’expressivité, de la couleur, du motif)
La seconde s’intitule L comme Lambert et sollicite les artistes de la Collection ayant pour initiale un L Sol Lewitt tire une nouvelle fois son épingle du jeu grâce à ses fresques murales mais on retrouve de for midables installations de Richard Long, une toile du breton Loic Le Groumellec et diverses photos de Louise Lawler (ici aussi entre autres) La volonté de la Collection est de toucher davantage encore le public, d’Avignon et ailleurs, ses locaux, les deux hôtels demeurant toujours ouverts, au moins pour l’un d’eux Nous reviendrons sur l’ensemble en décembre
Nous avons récemment appris la disparition de Bruno Roy, fondateur des éditions Fata Mor gana, nous lui dédions ce texte
Le musée de Lodève, musée d’art moder ne, d’ar chéologie, paléontologie et sciences naturelles accueillera Un Âge d’or, exposition du peintre Jean-Francis Auburtin (1866-1930) Jusqu’au 27 mars, une centaine d’oeuvres rendront hommage à cet artiste sensible et coloriste L’oeuvre de Jean-Francis Auburtin est portée par de nombreuses influences, inspiré par son maître Puvis de Chavannes mais aussi très attiré par l’impressionnisme, l’école de Pont-Aven, le symbolisme ou les influences orientales. L’art japonais constitue également une grande influence pour le peintre qui a une très bonne connaissance de l’art de Hokusai et Hiroshige et est un collectionneur d’estampes japonaises. De plus, on le qualifie de « portraitiste de la nature », révélant le caractère intime de chaque paysage avec un riche répertoire de for mes picturale Il représente autant le sud de la France, les Pyrénées, que la Nor mandie et la Bretagne À l’occasion de l’exposition, le musée présentera des visites guidées, un catalogue d’exposition, des explications à côté des oeuvres destinées à rendre l’exposition accessible aux enfants et un atelier familial.
Jean-Francis Auburtin n ’est pas un artiste très connu du public, pouvez-vous nous en dire plus sur son travail et ses influences ?
« Auburtin a été beaucoup influencé par l’art japonais »
Jean-Francis Auburtin est à peine plus âgé que la génération des impressionnistes, ce qui fait de lui un artiste à la fois hors et dans son époque Il s’inspire de plusieurs courants : celui des impressionnistes, qui peignent à l’extérieur de l’atelier, mais il regarde aussi beaucoup du côté de l’école de PontAven qui va influencer son style et l’utilisation d’aplats de couleurs et de cer nes noires Enfin, le symbolisme tient une place très importante puisque l’un de ses représentant, Puvis de Chavannes, sera son maître Auburtin était un artiste en quête de l’âme de la nature, c ’est pour cette raison que ces différentes influences lui correspondaient Il cherchait à reproduire un idéal de la nature, telle qu ’elle était avant l’humanité D’ailleurs, il a été appelé le portraitiste de la nature Il faut rappeler que l’on est à la fin du XIXème siècle, dans une période de forte industrialisation Auburtin tour ne le dos à ce nouveau monde pour peindre sur le motif , au cours de ses voyages Auburtin a été beaucoup influencé par l’art japonais
Il conservait par exemple des estampes d’artistes très connus comme Hokusai et Hiroshige qui vont énor mément jouer un rôle dans la composition de ses propres oeuvres
Le voyage a lar gement mar qué la production artistique d’Auburtin. Le par cours de l’exposition s’inspire-t-il de ces lieux où il a aimé peindre ?
Effectivement, l’accrochage est, en partie, topographique. Ce qui est intéressant de remarquer, c ’est qu’il n ’ y a pas de différence dans la manière dont il représente les paysages Ce qui change réellement, c ’est la lumière et les couleurs, en fonction des régions où il peint ; la Bretagne, la Nor mandie ou la Méditerranée Sa peinture est aussi influencée par le symbolisme JeanFrancis Auburtin va ainsi introduire des figures mythologiques dans ses tableaux : on y retrouve des sirènes ou
des personnages féminins presque évanescents, toujours dans une situation d’attente ou d’écoute Le symbolisme d’Auburtin apparaît comme un peu torturé, comme chez Gustave Moreau, ou un peu mystique comme chez Odilon Redon
Vous parlez d’Auburtin comme d’un artiste à la croisée des mouvements artistiques de son époque, quelle réception avait ses oeuvres sur le plan critique ?
Jean-Francis Auburtin était un peintre connu En parallèle de sa carrière de peintre de chevalet, il a eu un parcours académique Il répondait à de nombreuses commandes publiques, par exemple pour des décors Il a ainsi réalisé ceux de la fac de biologie de la Sorbonne ou le Palais Longchamp à Marseille Du côté de la critique, il était reconnu comme une personnalité un peu à part et en tant que fin coloriste Ce qui le caractérise aussi, c ’est qu’il a peint sur toile mais que ce n ’est pas un support qui avait sa préférence Il aimait beaucoup le papier et le travaille avec la gouache, surtout à partir de 1900 Cette technique lui a per mis de développer son travail de coloriste avec des effets presque veloutés très fins Du jamais vu !
Jusqu’au 27 mars, au musée de Lodève - 1, place Francis Morand à Lodève (34).
Tél. 04 67 88 86 10. museedelodeve.f
Quela peinture américaine se soit imposée, en France comme ailleurs, dans les années 50, nul ne saurait le nier Qu’un nombre non négligeable d’artistes américains aient toutefois choisi Paris pour s ’ y lancer ou faire carrière, voilà qui se sait moins Cette exposition, qui nous vient de Nantes, a donc une portée voire un intérêt avant tout didactique, et apporte une nuance à une Histoire de l’art qui a trop tendance en général à accentuer abruptement les clivages, surtout quand il s ‘agit d’opposer New York et Paris La réalité est plus fine et subtile et c ’est ce qu’il fallait démontrer
Le parcours proposé s’étale sur trois sections : l’existence, derrière la figure de proue du critique Michel Tapié, d’un « art autre » ; l’assimilation de Paris à une île (car la province, pas rancunière, semble n ’avoir joué aucun rôle attractif à l’époque) Enfin l’apparition d’une abstraction géométrique qui renouvelle tous les codes Selon les commissaires, des rencontres décisives ont eu lieu, des amitiés se sont nouées, des relations purent être établies et l’on peut aisément mettre en perspective la production française de l’époque avec celle produite sur notre territoire, émanant des artistes venus d’Amérique en voie de s’imposer, pour les plus chanceux, sur notre sol Outre Michel Tapié, Dubuffet par exemple, voire Geor ges Mathieu, ou un peu plus tard Calder, sont ainsi mis à l’honneur, de même que Michaux ou Hartung et la confrontation ne tour ne pas forcément à leur avantage La plupart des peintres américains en effet pratiquent le grand for mat, l’expressivité sans limites, la liberté absolue alors que nos parisiens, authentiques ou exilés, font dans la mesure, selon les codes et traditions (et moyens) de la France d’après-guerre Toujours est-il que l’existence d’une véritable colonie américaine en l’île de Paris, prouverait que notre capitale conservait toujours son attrait et sa suprématie aux yeux de ceux qui la supplantaient sur le plan du prestige et du marché de l’art Que les commissaires aient raison ou tort, dans leur démonstration concer nant l’abstraction picturale essentiellement, cette exposition mérite d’être vue ne serait-ce que parce qu ’elle contient un certain nombre de chefs-d’œuvre d’artistes reconnus Et parce qu ’elle per met de réaliser qu’il en existait bien d’autres, dont
certains méritent probablement de se voir réhabilités ou reconsidérés Pour les premiers, Joan Mitchell prouve que l’abstraction lyrique ou expressionniste pouvait compter sur les femmes, ce dont témoigne également la présence de Shirley Jaffe Sam Francis impressionne avec ses taches infor melles faisant la nique au all over et témoignant d’une autre activité que celle du peintre de chevalet (et peut-être à son insu témoigne-t-il d’une volonté de concilier l’Extrême-Orient et son Amérique natale) On est un peu déçu par l’unique De Kooning sur papier de petit for mat ou par les modestes Tobey On se rattrape avec le canadien Riopelle dont on ne souligne pas assez la production décisive, en rivalité avec les grands abstraits américains Dans la partie géométrique, en compagnie de Morellet, on voit s ’ amorcer l’art que l’on dit concret avec la fenêtre d’Elsworth Kelly, sur un thème maintes fois traité notamment chez Matisse et Duchamp Ralph Cobur n nous fait basculer, sous l’influence d’un Arp qui, ne l’oublions pas, fut l’un des ténors du surréalisme, l’activité artistique dans l’aléatoire et l’anonyme
Dans l’hommage à l’art autre de Michel Tapié, on s’étonnera qu ’ un Alfonso Ossario ne soit pas plus connu et on apprécie le paysagisme abstrait d’un Léon Golub De même, dans la section « Paris est une île » , on se rend compte combien l’histoire aura été injuste avec une Shirley Goldfarb, dont la fréquentation directe des œuvres de Monet a engendré une osmose entre deux cultures, autrement dit une œuvre en avance sur notre temps hanté par l’hybridation culturelle Les amateurs de peinture seront en tout cas ravis On peut en prendre plein les yeux (de Bishop à Younger man en passant par William Klein ou la « pacifique » Lawrence Calcagno), se replonger dans une époque, celle du baby-boom, et s ’abreuver d’anecdotes sur l’état des galeries et de la critique en France dans les années concer nées 46-64 Avant le pop art ou le nouveau réalisme, après le surréalisme entre autres, et son influence sur la nouvelle peinture américaine de l’époque. BTN Jusqu’au 31 octobre, au musée Fabre - 39, boulevar d Bonne-Nouvelle à Montpellier Tél 04 67 14 83 00 museefabre montpellier3m fr
À la fois hommage et témoignage, la nouvelle exposition du Mémorial du camp de Rivesaltes s’intéresse à l’oeuvre d’un artiste engagé : Josep Bartoli
Enfer mé dans sept camps du sud de la France pendant la Guerre d’Espagne, dont celui de Rivesaltes, ce Barcelonais de naissance s ’exila pour fuir le franquisme et la dictature Echappé d’un train qui l’emmenait à Dachau, il s ’exila au Mexique, puis aux Etats-Unis Ce n ’est que très tard dans sa vie que Josep Bartoli put rejoindre sa terre natale, l’Espagne
Réunissant plus de 150 œuvres, Josep Bartoli Les couleurs de l’exil est un hommage à l’oeuvre d’un artiste qui, toute sa vie durant, a utilisé l’art comme un moyen de témoigner, de dénoncer Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre plusieurs instances mêlant peintures issues de la donation de Ber nice Bromber g, sa femme, au Mémorial du camp de Rivesaltes, dessins conservés par les Archives municipales de Barcelone, la Généralité de Catalogne, le Centre culturel de Terrassa, et les oeuvres issues
de collections privées
Six salles différentes per mettent d’appréhender les différentes phases de l’oeuvre de l’artiste Dans la première, les visiteurs découvriront de nombreux
dessins de Josep Bartoli créés durant son incarcération dans les camps du sud de la France Bartoli témoigne du dénuement, des humiliations, des violences et des souffrances physiques et
morales. Une seconde salle est dédiée aux femmes de la vie de l’artiste Féministe convaincu, Bartoli a beaucoup peint le corps féminin, le représentant d’une façon résolument moder ne
Autre salle, celle des portraits qui constituent une sorte de catalogue de types humains traités sur le mode de la critique sociale Grand passionné de tauromachie, Bartoli consacra plusieurs tableaux à cette pratique, une autre thématique présentée à Rivesaltes Josep Bartoli continua de représenter la guerre sa vie durant, et ce sont ces tableaux aux techniques multiples que l’on retrouve dans l’avantder nière salle Enfin, « le cabinet Bartoli » ouvre les portes de l’univers intime de Josep à travers une sélection de photographies et extraits vidéo
Jusqu’au 19 septembr e, au Mémorial du camp de Rivesaltes Avenue Christian Bour quin à Salses Le Château (66).
Tél 04 68 08 39 70
Ar mand Avril vit et travaille à Cotignac depuis 1962
Son père, Marcel Avril peintre du groupe Témoignage était précoce collectionneur d’art africain En 1957, il expose à L yon des peintures colorées sous l’influence de Dufy, Bonnard et Matisse et à la manière de Fusaro et Cottavoz Un voyage d’un an en Afrique en 1960, la rencontre de Louis Pons, dessinateur et assembleur d’objets, la découverte du village de Cotignac, grâce à Jean Arène, où il choisira ensuite de vivre, modifient son orientation artistique Enthousiasmé par l’œuvre de Gaston Chaissac, il convainc le critique René Deroudille d’or ganiser en 1968 une exposition de l’artiste au musée des Beaux-Arts de L yon
Les premiers montages d’Ar mand Avril sont constitués de bouchons de liège taillés, disposés dans des casiers d’imprimerie Puis les assemblages se diversifient : matériaux de récupération bricolés, par fois peints puis collés sur des panneaux de bois, univers poétique débordant d’humour et de vitalité Avril entame ensuite la série des Mer à Cassis, grands for mats inspirés par les calanques méditerranéennes et le poème Reflets du peintre Wolls Avril joue avec des effets d’accumulation La mort, le sacré sont des thématiques récurrentes En 2008, le Musée des Beaux-Arts de L yon, lui rend hommage lors d’une exposition rétrospective Il poursuit une œuvre prolifique, singulière loin des modes, dans sa maison-atelier de Cotignac, magnifique bric-à-brac du grand collectionneur où le moindre espace saturé d’objets signe l’univers intérieur de ce magicien inclassable Jusqu’en décembre, au musée d’Art brut - 1, rue Beau Séjour à Montpellier. Tél. 04 67 79 62 22. musee-artbrut-montpellier.com
Le musée d’Art Moder ne de Collioure, anciennement la Maison Pams, expose des oeuvres d’artistes en lien avec Collioure Créé grâce aux dons d’oeuvres par Jean Peské puis maintenu par l’association Les amis du musée, la gestion du musée est assurée depuis les années 80 par la mairie de Collioure Jusqu’au 3 janvier 2022, le musée accueillera les oeuvres d’Abel Burger pour l’exposition : Seul le souvenir des choses Auteure de poésie et de nouvelles dans des magazines littéraires pendant des années, Abel Bur ger fait désor mais coexister peinture et écriture Ses oeuvres convoquent un univers onirique sur fond d’icônes de la pop culture, de la transe de Jackson Pollock, l’expressionnisme de Bob Thompson ou les animaux de William Hawkins Son oeuvre, d’une rare puissance narrative, fait des emprunts à l’art pariétal et à l’art brut et direct des expressionnistes américains Son travail a été influencé par la mythologie grecque, les films de la nouvelle vague ou encore le chamanisme en Amazonie Déjà exposée à Bruxelles, Atlanta, Berlin ou Paris, elle cherche à partager une certaine intimité à travers ses oeuvres Jusqu’au 3 janvier au musée de Collioure - 4, route de Port-Vendres à Collioure (66) Tél 04 68 82 15 47 collioure com
Après quelques mois d’ouverture voici venue la première exposition temporaire du musée Narbo Via, à Narbonne Conçu pour restituer l’histoire antique de la ville et son importance à l’échelle de l’empire romain, le musée s’intéresse pour cette première au legs architectural de l’histoire Du passé glorieux de Narbonne ne subsiste que peu de vestiges Il nous a été transmis par les sources écrites, les fouilles archeologiques, et surtout par un grande quantité d’éléments architecturaux utilisés en remploi dans la ville tout au long de son histoire L’exposition Veni, Vidi, Bati ! propose une réflexion sur la persistance du prestigieux héritage architectural de la Rome antique Elle explore la façon dont les architectes contemporains continuent de s’inspirer et d’adapter notre héritage romain Sept séquences thématiques constitueront l’exposition : remployer, concevoir, éclairer, respirer, bâtir, relier, habiter L’exposition mettra ainsi en regard les grands principes de l’architecture romaine (or ganisation urbaine et sociale, lumière, circulation de l’air et de l’eau, structures et matériaux) avec leurs réutilisations et réinterpretations contemporaines pour aboutir au bâtiment du musée Narbo Via conçu par Foster + Partners, carrefour entre ces deux périodes Jusqu’au 31 décembre, au musée Narbo Via - 50, avenue de Gruissan Nouvellement - 2, avenue André Mècle à Narbonne (11).
Tél 04 68 90 28 90 narbovia fr
Dans le cadre du 150ème anniversaire de la Commune de Paris, carrée d’Art bibliothèque s’intéresse à l’une des figures les plus atypiques et attachantes de cette page de l’histoire Patriote ulcéré par la capitulation, Louis-Nathaniel Rossel fut le seul officier supérieur à rejoindre l’insurrection, avec l’espoir de poursuivre la guerre contre les Prussiens Homme d’ordre, il lutta en vain, dans son éphémère fonction de Délégué à la guerre, contre la paralysie des instances dirigeantes de la Commune et l’indiscipline de la Garde nationale Rossel fut avant tout un esprit libre, ne craignant pas d’élever sa conscience au-dessus d’ordres indignes Cela lui valut la haine des deux camps, et son exécution par les Versaillais à l’âge de 27 ans, le 28 novembre 1871 Sa famille a entretenu longtemps sa mémoire, ce qui per met aujourd’hui de disposer d’une exceptionnelle documentation, conservée par le collectionneur nîmois Pierre E Richard Une autre partie de l’exposition provient de la donation de la soeur de Louis-Nathaniel, représentant les travaux de son frère au Prytanée militaire de La Flèche, à l’École polytechnique et à l’École d’application de l’artillerie et du génie de Metz Plus de 200 pièces (manuscrits, photographies, gravures, cartes, objets, etc ) provenant de ces deux ensembles sont ainsi présentées Jusqu’au 31 décembr e, à la galerie de l’Atrium, Carré d’Art bibliothèque - 1, place de la Maison Carrée à Nîmes (30). nimes.fr
Exposer Anne et Patrick Poirier, nés dans les années 40, s’étant fait reconnaître dès les années 70, et Laurent le Deunff, né dans les même seventies pouvait paraître audacieux En fait, les titres même que chacun d’eux a attribués à ces deux expositions, montrent qu’ils sont hantés par le thème de la mémoire en tant qu ’elle est porteuse d’un avenir dont on craint qu’il n ’ait point retenu les leçons du passé La mémoire en filigrane pour les Poirier, My préhistoric past pour Laurent Le Deunff
En fait, le célèbre duo s ’est essentiellement concentré sur l’antiquité méditerranéenne et orientale qui fonde notre culture, ce que prouve l’installation sur les fouilles d’Ostie qui les a fait connaître Refusant les catégories traditionnelles les Poirier se définissent en effet comme archéologues férus d’architecture, et plus particulièrement des ruines, pour ce qu ’elles révèlent de la fragilité humaine mais aussi sans doute pour ce qu ’elles métaphorisent de nos fonctionnements mentaux. Au demeurant, les Poirier ne se contentent pas de confectionner des maquettes des lieux qu’ils ont entrepris de visiter Nombre de notes, de documents et de photographies accompagnent leur réalisation. Il s ’agit par fois d’alignements de bustes, d’empreintes également, qui donnent à leur œuvre sinon une véracité scientifique du moins une crédibilité artistique, puisque l’art est un moyen de connaissance et qu ’ une architecture réduite à un objet peut passer pour sculpturale Ici ses empreintes, de fontaines mortes, jouxtent des photographies Ailleurs un tapis de laine représentant une vue aérienne de Palmyre, glisse du mur au sol, sans doute pour suggérer un écroulement qui menace non seulement les civilisations mais le souvenir que l’on peut en garder – ce en quoi, photos et empreintes nous sont bien utiles Il est à noter que cette tentative de reconstitution ou de restitution des objets et lieux de fouilles part de l’art et demeure dans le domaine de l’art La situation conflictuelle qui se
fait jour dans bien des lieux de la Méditerranée montre que la leçon des Poirier est plus que jamais d’actualité L’exposition couvre cinquante ans d’activités par fois inédites Les der nières œuvres concer nent le Purgatoire de Dante, sous for me de dessins visionnaires Ne vivons-nous pas en effet dans une sorte de pur gatoire ?
Laurent le Deunff pratique plutôt l’hybridité Il ne vise pas à la rigueur du supposé scientifique Il revisite le passé – et l’on a vu qu’il poussait jusqu’à la préhistoire avec ses massues, ses collections de pierre et ses colliers de dents – mais c ’est pour le conjuguer à la fiction du présent dans un esprit de libération de nos imaginaires Il recourt aux particularités animalières (les galeries creusées par les taupes, les labyrinthes conçus par les vers de terre) mais c ’est pour leur faire connaître une sorte d’immersion dans un autre élément : un requin par exemple qui nage par mi les champignons des bois, la trompe d’un éléphant en papier mâché qui se fait d’élégants nœuds sur socle On obtient ainsi une espèce d’hybridité qui est sans doute le maître mot de la vie de demain, on commence à voir des monstres, au cinéma primé. L’ambition de Laurent le Deunff, c ’est de donner for me aux fossiles de demain Ainsi, si les Poirier ont rendu compte des traces de mémoire à reproduire, Le Deunff crée les traces de l’avenir Il le fait dans des environnements immersifs où affleurent les végétaux, créations animales et vestiges humains tels qu’il les transfor me et leur prête une vie fictive, à partir de laquelle définir notre réel et concevoir les vestiges de demain Les deux parlent du passé, les uns privilégiant la mémoire, l’autre l’imaginaire BTN
Jusqu’au 20 mars, au MRAC.
146, avenue de la plage à Sérignan (34)
Tél 04 67 17 88 95 mrac laregion fr
Après la Russie, l’Afrique ou l’Amérique du sud (entre autres) nous voici revenir dans la douce Italie, où se concentre le meilleur de la culture antique, renaissante, moder ne et même contemporaine (je n ’ en donnerai pour preuve que l’arte povera et la Tansavantgarde) Toutefois, dans la sélection opérée dans les œuvres de la collectionneuse turinoise Patricia Sauvetto Re Rebaudengo, peu nombreux sont les artistes de la péninsule italique, mais on y trouve tout de même le sculpteur Roberto Cuoghi, hanté par quelque démon assyrien, le peintre Enrico David dans un esprit surréaliste d’aujourd’hui, le per for meur Michèle Rizzo, aux confins des arts visuels et de la danse et surtout du célébrissime Maurizio Cattelan, l’homme qui a déséquilibré le pape, a mis Hitler à genoux ou s ’est démultiplié en effigie
À y regarder de plus près, une artiste américaine comme Lina Bertucci a probablement des origines italiennes, elle est exposée en Italie où elle a pu être remarquée et donc acquise, ce qui signifie que l’art n ’est pas seulement une affaire de nationalisme Trop de passerelles se font entre les pays, du fait de la facilité des transports et communications actuelles, ne pensons qu ’ aux résidences ou aux bourses comme la Villa Médicis Par ailleurs une œuvre comme le Zidane de Gordon et Parenno, nous renvoie à la présence du champion français au sein de l’effectif de la Juventus de Turin, où se trouve précisément la Fondation de la médiatique mécène Et l’on sait la renommée du fameux coup de boule à l’encontre d’un joueur italien en finale de coupe du monde
La sélection tour ne autour du corps et du portrait, qu’il s ’agisse de peinture, de photo ou de vidéo, d’installation enfin On repère immédiatement de grands noms (mais pas de français !) tel celui de Cyndy Sher man, dont on connaît l’art de se déguiser en image standardisée, ou du hollandais Mark Menders, reconnu pour ses statues brisées, prises en étau, réutilisées dans des compositions dramatiques ou grotesques La belge Berlynde de Bruyckere aussi, qui s ’est rendue célèbre par ses sculptures de corps en lambeaux, disloqués, inidentifiables, à la chair meurtrie De même la britannique Sarah Lucas nous a habitués à ces ajustements de matériaux divers, en l’occurrence grillage ciment et collants avec des tas de peluche évoquant l’emblème féminin de la multiplication des seins L’hybridité est l’un des points de fascination des artistes d’aujourd’hui Barbara Kruger s ’est illustrée dans les photomontages d’images publicitaires impliquant le visage ou le corps des modèles Douglas Gordon a brûlé les regards des stars photogéniques
Le propos se fait également politique L’iranienne Shirin Neshat explore en images les effets de la révolution islamique sur la condition des femmes de son pays L’absurdité de la société est dénoncé Le suisse Thomas Hirschhor n introduit des mannequins dans ses accumulations d’objets de la vie quotidienne censés dénoncer les excès de la surconsommation mondialiste Zoé Léonard, activiste Queer émérite, a souvent photographié des modèles et s ’est impliquée dans les années Sida De même Catherine Opie défend, dans ses portraits de lesbiennes, la cause LGBT Senga Nengudi fait appel à la gymnastique contrainte par tout un appareillage de scotchs ou de bas nylon défor més Bref, on ne devrait pas être sevrés de grands noms qui font mieux comprendre aux éventuels étudiants et au public averti les grandes tendances du milieu et du marché de l’art hantés par notre présent, notre avenir et celui des corps à venir
Ceci dit, on pourra voir dans cette exposition dont on attend les surprises de la scénographie, des noms nouveaux et des pays émer geants : Andra Ursuta nous vient de Roumanie (nom, pas pour rien proche de Rome) et exhibe sa vision folklorique d’une féminité décalée, L ynette Yadom Boakye, et ses sombres peintures, est née au Ghana Le russe Sanya Kantarovsky distord et allonge les corps dans un esprit très picassien période bleue, celle de la misère Josh Kline enfer me un employé dans un sac plastique transparent de façon à montrer l’homme noyé dans le travail Nathaniel Mellors réhabilite l’homme de Neandertal au détriment du moder ne Ed Atkins film des hommes sous influence L’égyptien Wael Shawsky ressuscite, en marionnettes médiévales, les conflits entre christianisme et islam Michael Dean, hanté par le langage, s ’attaque à la pauvreté enfantine et n’hésite pas à mouler son propre torse pour reconstituer une rue, parsemée de Lol(s) qui pleurent Comme on le voit la gravité n ’est pas exempte de la création contemporaine, au-delà de l’exploration d’une esthétique Si elle n ’est pas insensible aux nouveaux codes esthétiques, Patricia Sauvetto apprécie les œuvres qui ont du sens et supposent un certain engagement Cela tombe bien : ce sont celles que le public appréhende et apprécie le mieux Dans l’art que l’on dit contemporain, en tout cas BTN Du 13 novembre au 13 février, au MO.CO. Hôtel des collections. 13, rue République à Montpellier. Tél. 04 99 95 28 00. moco.art
L’épreuve des corps AU MO.CO. HÔTEL DES COLLECTIONS À MONTPELLIER
Sylvie Deparis s ’est fait connaître, dans la région, d’une part pour sa ténacité à dessiner des méandres de branches d’arbres, de l’autre pour ses nombreux livres d’artistes en compagnie de poètes de renom (Stétié, White, Detambel ) Petit à petit, ses supports se sont agrandis, enrichis, démultipliés jusqu’au grand for mat et l’espace a pris de plus en plus d’importance dans sa production, de même que la couleur faisait son apparition Récemment, et notamment dans le cadre de cette cueillette de motifs dans le jardin de Balaruc, le corps s ’est vu sollicité afin de dessiner directement sur le motif, lors de promenades graphiques : le dessin se crée au fil de la marche, s ’engendre en marchant Il pousse en un temps plus rapide que son modèle car le premier est voué au mouvement et à l’instant, le second à la durée L’arbre ainsi s’humanise d’autant plus et, en quelque, sorte prend corps, un corps auquel il emprunte la notion de mouvements, de déplacement consenti Une relation intimiste se crée entre l’immobilité apparente et extérieure de l’arbre et l’intériorité de la conscience regardante et « dessinante » , visuelle et manuelle, de l’artiste On pense à une sorte d’écriture automatique dont le résultat ne se découvre qu ’après coup Une écriture qui s ’est faite dessin ou si l’on préfère une histoire sans paroles Il y a sans doute quelque chose d’érotique dans cette chorégraphie du corps qui cherche à s’incorporer justement le mouvement inter ne de l’arbre, son éner gie, ses circulations intérieures, son expression au fond, dépourvue de sons et de mots On est au plus près de ce que le poète Yves Bonnefoy nommait la présence des choses, et dans l’instantanéité d’une communion avec elles
Par ailleurs, dans un contexte particulier, tel celui d’un musée ethnographique
jouxtant un étang, les ramures et arborescences n ’ont aucun mal à nous faire penser à des filets de pêcheurs Dans le, même temps, le dessin sort du papier afin de se faire volume et de retrouver le réel, son origine naturelle mais nettoyé, classé ou reconstitué, bref soumis aux règles d’une composition artistique Avec le temps en effet, les dessins ont acquis une plasticité qui leur per met de s ’adapter à des situations relevant d’une certaine universalité À ce propos, on notera que la pratique de Sylvie Deparis, dans son dépouillement, sa capacité à sacraliser les réserves de blanc, fait penser à la sobriété de l’esthétique extrême-orientale et donc constitue un trait d’union entre les civilisations, techniques et cultures Un jardin lui convient à merveille, sachant qu ’elle travaille toutes les essences, qu’il s ’agisse du cyprès ou du pin, de la vigne ou du laurier dont lui plaît le caractère aléatoire qui correspond quelque peu à sa démarche L’objet, qui possède les mêmes vertus graphiques que le dessin, jouxte les graphismes traditionnels, apportant la troisième dimension et inversant le rapport de l’artiste au réel Ce n ’est plus celui-ci qui inspire le regard de la dessinatrice, c ’est le dessin qui s’incar ne en l’objet, d’un quotidien qui n ’est pas le nôtre mais celui d’activités humaines ancestrales L’universalité ne se recherche pas seulement dans l’espace mais aussi dans le temps Voilà ce que Sylvie Deparis, avec son air de ne pas y toucher, obtient de grand au fil de ses déambulations humblement humaines, de sa démarche singulière BTN Jusqu’au 30 novembr e, au Jar din antique méditerranéen - rue des Pioch à Balaruc-les-Bains (34). Tél. 04 67 46 47 92. Et au musée ethnographique de l’étang de Thau - quai du port de pêche à Bouzigues (34). Tél. 04 67 78 33 57. patrimoine.agglopole.fr
AU MUSÉE PIERRE-ANDRÉ BENOIT À ALÈS
Le musée créé par Pierre-André Benoit en 1989 a depuis pu or ganiser des expositions des grands maîtres du XXème siècle que l’artiste-éditeur avait eu l’occasion de fréquenter (Picabia, Dubuffet, Survage Arp en 2022) et avec lesquels il a collaboré Tout le monde reconnaît, de nos jours, ces petites merveilles de bibliophilie que sont ces ouvrages, souvent miniatures, qui tenaient sans doute dans son esprit du jeu et du délassement plutôt que du chef-d’œuvre intemporel et qui sollicitaient René Char, Picasso, tant d’autres Ils témoignent des mœurs et usages d’une autre époque où l’amitié n’était point un ter me galvaudé, où l’on pouvait se lancer des défis quasiment gratuits et où l’on vivait à un autre rythme, ponctué par la réception du courrier
Le rôle d’éditeur de PAB n ’est donc point à nier d’autant qu’il est demeuré, son existence durant, dans sa région natale, loin des mondanités de la vie parisienne Cette exposition d’hommage lui accorde donc une place appropriée et méritée
On réalise aussi qu’il pratiquait la poésie au quotidien, comme une thérapie ou un exutoire, un répertoire des pensées du jour, un exercice vital de grand solitaire Car la collaboration avec les autres ne signifie pas que l’on renonce à soi Ainsi PAB a-t-il expérimenté, à son usage personnel, toutes les techniques qu’il a pu voir exercer par ses aînés célèbres, en toute humilité et discrétion s ’entend
Cet hommage en rend compte et per met de mieux approcher la personnalité de cet original touche à tout dans son intimité créatrice On peut découvrir dans ces collages, gouaches, peintures, mobiles fins et subtils (etc ) en gros ce qui l’intéressait, ce qu’il s ’appropriait pour le développer et meubler son temps libre. Ainsi peut-on repérer çà et là l’influence du théoricien Michel Seuphor et de son intérêt pour Mondrian, celle de Picabia dans ses séries de points, de Hans Arp dans ses for mes rondes, voire même de Matisse dans quelques rares scènes figuratives d’intérieur. Mais ce sont surtout les oiseaux de Braque qui deviennent pour lui un motif récurrent, décliné à l’infini dans les tableaux ou les vitraux Une véritable narration s ’ y fait jour pour peu que l’on sache lire quelque peu le langage des for mes et leur rapport avec nos sentiments On pourrait également aborder cette
prolifération thématique d’un point de vue symbolique et retracer ainsi les grandes épreuves traversées par leur auteur, sans tapage ni provocation. Autre sujet de prédilection de PAB, les profils, qu’il modèle en fines sculptures, en marbre ou en bois, par fois accompagnés d’un dédoublement per mis par un semblant d’ombre portée. C’est sûrement évoquer la double personnalité de cet artiste qui conservait pieusement ses secrets intimes et les métamorphosait en emblème plastique, quasiment totémique Qui sait lire derrière les apparences y trouvera un homme, avec ses enthousiasmes et ses difficultés d’être, notamment dans le contexte provincial et minier, dans une époque moins ouverte aux rapprochements et singularités Quelques exemples de peintures minuscules sont également présentés, pour lesquels il a convié les poètes, comme pour rappeler que les grands hommes, et notamment les artistes, sont toujours demeurés au fond des grands enfants A l’étage, hommage est également rendu à celui qui n ’ aura jamais cessé de servir la mémoire de son cousin, Jean-Paul Martin, qui nous a récemment quittés, et qui avait fondé les éditions Rivières, ponctuées de dizaines d’expositions C’est la partie bibliophilique qui est présentée ici, avec, outre PAB évidemment, force textes de Régine Detambel, Michel Butor, Gaston Puel, James Sacré, des dizaines d’autres (dont moi-même) illustrés par le noyau dur des fidèles (Anne Slacik, Sylvère, Clarbous, Balthazar ), quelques grands noms (Alain Clément, Dominique Gauthier) et beaucoup de peintres sur lesquels Jean-Paul Martin a parié, et qu’ici aussi on retrouve ou redécouvre avec plaisir Rivières n ’ a pas voulu imiter les éditions de PAB. Il a simplement adapté le for mat à la teneur du texte et choisi l’illustrateur idéal Certains toutefois ont écrit le poème en fonction de son éventuel illustrateur La relation était tripartite : le poète, l’artiste, avec l’éditeur comme trait d’union Ou mieux : Peintre, Ami et Barde PAB
Jusqu’au 31 décembre, au musée-bibliothèque Pierre-André Benoîtrue de Brouzen à Alès (30) Tél. 04 66 86 98 69. museepab.fr
Cette exposition internationale est consacrée au célèbre Bateau ivre, poème-phare d’Arthur Rimbaud qui a ouvert les voies de la modernité à la poésie française et qui de nos jours attire de nouveau la perception créative, invitant aux multiples interprétations simultanées L’exposition montre une vision actualisée du Bateau ivre En 2012, à l’occasion de la Biennale inter nationale de la poésie de Liège, l’artiste Ser ge Chamchinov a fait appel à des poètes de diverses langues d’expression pour procéder à de nouvelles traductions poétiques du Bateau ivre, repensant ainsi la célèbre idée rimbaldienne « il faut être absolument moderne » De nombreux poètes ont ainsi apporté leur contribution, réinterprétant le texte de Rimbaux dans vingt-neuf langues et dialectes Parallèlement, des artistes et créateurs de livres se sont exprimés graphiquement et ont produit une dizaine d’estampes et de tableaux À Figeac, les oeuvres d’une vingtaine d’artistes sont présentées dont la plupart ont expérimenté la for me du livre d’artiste Les œuvres graphiques et poétiques autour du Bateau ivre réunies par ce projet, attestent d’une dimension mondiale, représentent une multitude de styles personnels, d’expérimentations inattendues et de conceptions surprenantes
Jusqu’au 2 janvier, au musée Champollion - Les Écritures du Mondeplace Champollion à Figeac (46).
Tél 05 65 50 31 08 musee-champollion fr
DANS LES PAS DU POÈTE
Côtoyer, le temps d’une visite, l’un des plus grands « poète musicien » du XXème siècle, c ’est ce que propose l’Espace Brassens à Sète Depuis 1991, à travers une exposition minutieusement documentée et scénographiée, le lieu rend hommage à la fois à l’homme et à l’artiste en revenant sur son parcours et les différentes étapes marquantes de sa vie Agrandi en 2006, l’espace d’exposition propose une visite hors des sentiers battus, à l’image même de ce personnage emblématique de la chanson française Suivant un parcours chronologique, le visiteur pourra ainsi comprendre comment le petit Geor ges, né à Sète, est devenu Geor ges Brassens, le chanteur adulé par tout un pays Après une plongée dans les rues sétoises de son enfance, le parcours nous mène à la rencontre des influences artistiques de Brassens, des femmes de sa vie Accompagné par la voix du poète tout au long de la visite, grâce à un audioguide, Brassens semble être à côté de nous, et nous raconter sa vie La scénographie de l’Espace Brassens met en scène des vidéos, des photos, des extraits de chansons, de textes, et per met à chacun d’en apprendre encore un peu plus sur l’artiste et l’homme En proposant plusieurs niveaux de lecture, le parcours offre aux visiteurs un cheminement clair pour découvrir les différents éléments de l’exposition grâce à l’agencement des différents thèmes Afin de faire du spectateur un acteur, la mise en scène fait appel à toutes les techniques actuelles. Cette exposition per manente est agrémentée chaque année par de nouvelles scénographies qui ajoutent encore à la connaissance que l’on a de la vie de Brassens Ces der nières per mettent de se concentrer sur une partie de la vie du chanteur, une thématique précise De l’homme de scène, au libertaire en passant par les femmes de sa vie ou encore l’histoire d’une chanson, les thématiques sont multiples
Espace Brassens - 67, boulevar d Camille Blanc à Sète (34) Tél. 04 99 04 76 26. espace-brassens.fr
À l’occasion des 50 ans de la lutte du Larzac, le musée de Millau et des Grands Causses invite le public à découvrir une exposition réalisée à partir d’une sélection de 27 oeuvres d’artistes engagés, produites entre 1971 et aujourd’hui Une exposition réalisée grâce à Jacques Font, collectionneur d’art contemporain Luttes et utopies retrace ainsi la production artistique engagée menée sur de grands enjeux de société des années 1970 à nos jours L’oeuvre d’art devient alors un support pour dénoncer, questionner, sensibiliser ou réfléchir à une société meilleure Les oeuvres exposées au musée de Millau soulèvent ainsi de nombreux sujets politiques et sociaux de notre époque On y retrouve l’artiste Liu Bollin qui questionne la place des artistes chinois depuis la révolution culturelle, ou encore Matthieu Booucherit qui évoque les mécanismes de l’autorité et leurs risques De son côté, Nicolas Daubannes s’intéresse aux prisons et à l’enfer mement alors qu’Eugénio Mérino se tour ne vers les problématiques de l’immigration Chaque artiste du parcours propose un regard singulier soutenu par des techniques différentes : peinture, photographie, installation Avec humour, violence ou poésie, chacun porte un regard sensible sur notre histoire contemporaine Jusqu’au 31 décembre, au musée de Millau et des Grands CaussesHôtel de Pégayrolles - Place Foch à Millau (12)
Tél 05 65 59 45 94 museedemillau fr
Musée des Beaux-Arts de la ville de Toulouse, le musée des Augustins est un des plus anciens de France avec le Louvre Ses collections allant du Moyen-Age au début du XXe siècle accueilleront du 16 octobre au 10 janvier les oeuvres de Théodule Ribot pour une exposition s’intitulant : Une délicieuse obscurité Peintre autodidacte du XIXe siècle, Théodule Ribot s’inscrit dans le courant du réalisme, engagé dans une peinture sociale, il avait un goût particulier pour l’Espagne et les maîtres anciens L’exposition présentera environ 80 tableaux provenant du musée d’Orsay, d’Espagne, d’Italie, de Grande Bretagne, des Pays Bas, des Etats-Unis ou encore du Canada Elle mettra également l’accent sur le lien qui lie les peintres réalistes à la tradition, à travers des oeuvres emblématiques des XVII et XVIIIe siècles de peintres constituant une source d’inspiration pour Ribot ou ses contemporains
L’exposition s ’ or ganise à travers un parcours en quatre thématiques : Dans la cuisine de Ribot : natures mortes, cuisiniers Sous le scalpel de Ribot : portraits, autoportraits, musiciens Un jardin secret : les paysages La fable : martyrs de saints, anecdotes littéraires, philosophes, Jusqu’au 10 janvier, au musée des Augustins. 21, rue de Metz à Toulouse Tél 05 61 22 21 82 augustins or g
Plongez dans les premiers temps de l’histoire de la police scientifique à Pierresvives L’exposition, La science à la poursuite du crime : Alphonse Bertillon, pionnier des experts policiers, propose de remonter le temps à l’époque d’Alphonse Bertillon (1853-1914), l’un des premiers à avoir repensé les pratiques d’enquête grâce à la science Ce der nier tient une place essentielle dans l’histoire des savoirs sur le crime Etablir avec certitude « qui est qui » , photographier et cartographier les scènes de crime, collecter et analyser les traces des malfaiteurs Les enquêteurs de notre époque lui doivent beaucoup ! Mensuration des corps, photographie, portrait, indices sur la scène de crime, surveillance : tous ces moyens moder nes d’enquête moder ne trouvent leur source dans les méthodes de Bertillon et sont présentées au cours de l’exposition Le public découvrira par exemple comment Bertillon utilisera la photographie à des fins judiciaires ou développera les mesures systématiques des nouveaux détenus Bertillon est aussi le principal expert policier à exploiter les traces digitales mais aussi palmaires, plantaires, d’outils, etc Il est le premier au monde à identifier un meurtrier, non-présent sur les lieux du crime, à partir de ses traces digitales retrouvées sur place Ces pratiques vont susciter un grand intérêt de l’étranger où le service parisien de l’identité judiciaire s’impose comme un modèle incontestable d’efficacité
Jusqu’au 22 janvier, au Domaine départemental de Pierresvives
907, rue du Professeur Blayac à Montpellier
Tél. 04 67 67 30 00. pierresvives.herault.fr
Peintre depuis 25 ans, Christophe Cosentino a lar gement collaboré au mouvement artistique de la Figuration libre Ses toiles ont mêlé de nombreuses techniques et thématiques au cours des années Des couleurs lumineuses, des laques monochromes, des situations étranges, des hommes au travail, des linogravures
Le talent de l’artiste s ’affir me par la diversité et la richesse de ses créations Il précise, depuis quelques années, un langage pictural poétique qui lui est propre Un regard tour né vers le large mais toujours attentif aux détails, Christophe Cosentino révèle, sous for me de parabole picturale, un grand intérêt pour le devenir de l’être humain tout en captant l’esprit inquiet et tour menté de notre époque À l’Espace Molière, Christophe Cosentino réserve quelques belles surprises, comme un puzzle géant composé de 12 tableaux à recréer, ou bien colorier un tableau à la manière de Cosentino Le public pourra profiter d’étonnants coussins en toile de jute, customisés par l’artiste, pour prendre le temps de s’immer ger dans ses tableaux.
Du 22 octobre au 25 novembre, à l’Espace Molière - place Molière à Agde (34). ville-agde.fr
AU CENTRE D’ART CONTEMPORAIN À PERPIGNAN
Pour sa nouvelle exposition, le Centre d’art contemporain de Perpignan présente l’artiste Anatoly Poutiline Avec Paranoïa cosmique, le lieu met en lumière une soixantaine de toiles per mettant de couvrir les vingt der nières années de production de l’artiste L’œuvre de Poutiline est un ovni dans la création picturale contemporaine pour bien des raisons : son inspiration céleste, sa technique séculaire et la mystique obsessionnelle qui le hante sont aux antipodes des préoccupations artistiques actuelles Elève aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbour g, les cours académiques qu’il reçoit ne lui conviennent pas et le poussent à s’intéresser à l’avant-garde russe Le suprématisme de Malevitch l’interpelle Les for mes pures et bidimensionnelles des modules géométriques aux couleurs primaires qui sont en équilibre dans un espace immatériel évoquent au jeune Poutiline une nouvelle réalité Ses lectures, la musique classique ou encore l’oeuvre du prix Nobel de littérature, Her mann Hesse, le confortent dans sa quête mystique S’impose alors à lui l’idée que notre vie terrestre n ’existe que pour être transcendée, la temporalité n’étant qu’illusoire Dès lors, les œuvres de Poutiline s’épurent dans une simplification des for mes et des effets, oratoire silencieux des paysages intérieurs de l’artiste pétri de spiritualité Étudiant la technique des anciens maîtres, Poutiline acquiert une virtuosité au service de ses obsessions métaphysiques Du 6 novembre au 23 janvier, au Centre d’art contemporain - place du Pont d’en Vestit à Perpignan (66).
Tél 04 68 66 33 18 mairie-perpignan fr
À LA CHAPELLE DES PÉNITENTS BLEUS À NARBONNE
Une exposition événement s ’ ouvre en novembre à Narbonne Coproduit par la réunion des Musées nationauxGrand Palais et le musée du Louvre, Arts de l’Islam est un projet à l’enver gure nationale : 18 expositions dans autant de villes de France présenteront une partie des collections du département des Airs de l’Islam du Louvre L’exposition de Narbonne est fortement marquée, sans doute plus que les autres, par les liens entre l’Occident et ce patrimoine islamique Les trésors réunis ici sont multiples dans ce sens Les visiteurs pourront découvrir la célèbre boîte sculptée en ivoire au nom d’Ismail et un autre coffre des collections locales, datant de la même époque L’autre point fort de l’exposition est la série d’œuvres renvoyant à l’art turc ottoman Une belle série de plats en faïence d’Iznik du Palais-Musée des Archevêques de Narbonne nous renvoie à cette turcophilie des collectionneurs et intellectuels français du XIXe siècle, dont Pierre Loti est le brillant symbole L’Iran est aussi évoqué de manière brillante par la présentation d’un superbe manuscrit relié du XVIe siècle provenant de la ville de Chiraz qui retranscrit les poèmes du célèbre Hafez mettant en scène les plaisirs du monde Une exposition comme un trésor artistique à découvrir ! Du 20 novembre au 27 mars, à la Chapelle des Pénitents bleus.
3, place Roger Salengro à Nîmes (30). Tél. 04 68 90 30 65. narbonne.fr
Jusqu’au 7 novembre, le Centre photographique documentaire - ImageSingulières à Sète expose Christian Lutz et Romain Laurendeau Tous deux lauréats du Prix ISEM (2020 pour le premier, 2019 pour le second), leurs photographies sont donc à découvrir encore quelques semaines Avec Citizens, Christian Lutz aborde la question de la montée des populismes en Europe De son côté, Romain Laurendeau présente Mister nice guy, une série sur la consommation d’une nouvelle drogue en Israël et en Palestine Puis, du 18 novembre au 31 décembre, deux nouvelles expositions prendront place au sein du Centre photographique documentaire. Originaire d’Ar gentine, Cecilia Reynoso présentera The flowers family, une série de photographies qui traduit l’importance de la famille dans son pays Dans une autre salle, Marylise Vigneau raconte à travers des portraits, comment une loi sur la liberté d’expression au Pakistan empêche certains de ses habitants de vivre, penser et aimer comme ils l’entendent. Des gens dont la vie est un combat parce qu’ils doivent dissimuler ce qu’ils sont sous peine de mort sociale ou même, par fois, de mort physique Centr e photographique documentair e - ImageSingulièr es - 15, rue Lacan à Sète (34). Tél. 04 67 18 27 54. imagesingulieres.com
À LA SERRE À MONTPELLIER
Jeune artiste de 21 ans, Jules Milhau peint et dessine depuis toujours Son inspiration s’inscrit dans ses racines familiales : la Camar gue, l’Espagne, l’Algérie, la Corse... Son univers est profondément méditerranéen. Il partage son temps entre la peinture et ses cours de flamenco À La Serre, Jules Milhau présente SAETA, une série dont le titre s’inspire d’une musique flamenca sacrée chantée lors des processions de la Semaine Sainte en Espagne Des défilés de femmes aux mantilles et d’hommes aux allures de toreros ont inspiré l’artiste. Sur ses toiles se dessinent des silhouettes sombres aux robes colorées empreintes d’émotions et de gravité
Du 16 octobre au 20 novembre, à La Serre - L’Arbre Blanc - 1, place C. Colomb à Montpellier. Tél. 04 48 79 84 70. artetpatrimoine.art
Jusqu’au 28 octobre, Laura Labri Laborie et Geneviève Seillé présentent leurs travaux La première scelle sa démarche artistique sur une assise spécifiquement terrienne, manifestant un intérêt précoce pour l’aspect et la profondeur des sols De son côté, Geneviève Seillé a développé son oeuvre avec deux éléments : le corps et le mot Conçue en partenariat avec le Parc naturel régional de la Narbonnaise, l’exposition Les traversées s’installera ensuite à la Maison des arts du 12 novembre au 16 décembre Le Parc a invité Kristof Guez, Marc Médevielle et Jür gen Schilling à parcourir les grandes voies qui le traversent Les artistes ont arpenté ces espaces pour livrer leur interprétation de ces paysages Marc Médevielle a emprunté à pied les chemins entre Fitou et Peyriac-de-Mer et a dessiné une étendue sauvage et déserte Le plasticien Jür gen Schilling a porté son regard sur le chemin de fer entre Narbonne et Fitou, entre réalisme, fascination et âpreté industrielle Enfin, Kristof Guez a abordé l’autoroute tel un explorateur en terre inconnue, en quête d’emblèmes, de motifs récurrents et de spécificités Maison des arts - 8, rue des remparts à Bages (11).
Tél 04 68 42 81 76 bages fr
À LA HALLES DE VERRE
La Halle de verre présente l’histoire du verre et ses techniques de l’Antiquité à nos jours. L’endroit idéal pour découvrir les origines du verre ou encore le commerce du verre soufflé dans l’Antiquité De plus, un fileur de verre propose des démonstrations au coeur du musée ! Jusqu’au 28 novembre l’exposition Mémoires de verre propose un voyage dans la vie et le quotidien du XVIIe et XIXe siècle grâce à des objets fabuleux d’usage et de prestige L’occasion de mettre une image sur ces ter mes : cantir, quenouille, topette, perron, lampe à huile, encrier, vinaigrier, berlue Les thématiques vont des objets populaires du quotidien aux ustensiles employés dans divers contextes en passant par des objets luxueux Ce sont de véritables témoignages des styles de vie et moeurs de l’époque, utilisés à la maison, dans les phar macies ou encore le commerce Cette verrerie d’exception a été rassemblée par des musées tels que celui de Sorèze, Car maux, Raymond Lafage et Toulouse Lautrec mais aussi grâce à des collectionneurs : Alain et Chantal Reilles, Benjamin Dodson, Madeleine Bertrand, Yvan Farenq, Ber nard Henri Alet Des pièces contemporaines ponctueront l’exposition On retrouvera celles de Marisa et Alain Bégou, artistiquement autodidactes, des pièces uniques en verre soufflé, les tableaux de lumière de Lise Gonthier et les oeuvres d’Allain Guillit, explorateur du verre, liant la recherche à la réalisation et l’art contemporain à l’Antiquité Jusqu’au 28 novembr e, à la Halle du verr e - 50, av. du Nouveau Monde à Claret (34).
Tél 04 67 59 06 39 halleduverre fr
À LA MAISON DES CONSULS AUX MATELLES
L’artiste Robert Rocca est mis à l’honneur pour la nouvelle exposition intitulée Sculptures d’une vie, visible jusqu’au 28 novembre
C’est à la Maison des Consuls, musée d’archéologie « vivante » , proposant habituellement des expositions sur la préhistoire ou sur l’art contemporain, que vous pourrez découvrir une rétrospective de l’oeuvre de l’artiste. Robert Rocca est un artiste, d’abord illustrateur, puis, sculpteur, il est désor mais reconnu tant en France qu’à l’étranger Il vit dans son oeuvre, « sa maison sculpture » à Saint Mathieu de Tréviers et est également connu des Montpelliérains par son monument sur le rond-point du Château d’O L’exposition, proposée par la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup, présentera les matières qu’il travaille, marbre, plâtre ou bronze, ainsi que les for mes, notamment celles de corps de femmes voluptueuses ou de couples entremêlés On y retrouvera des photos d’archives monumentales ainsi que ses oeuvres, moulages, maquettes accompagnées par des vidéos témoignant de son univers, entre puissance et douceur Jusqu’au 28 novembre, à la Maison des Consuls - rue des Consuls aux Matelles (34).
Tél 04 99 63 25 46 maisondesconsuls fr
La mise en exer gue du centre de documentation de Carré d’Art est liée à un travail or ganisé par les artistes de Pamela Artist run space, Mar gaux
Fontaine, Colin G , Steven Le Priol , Audrey Martin L ydia Rum et Mar gaux
Szymkowicz Après restitution de leurs recherches respectives, ils ont nommé ce travail Géographie du palmier. Le résultat artistique de cette étude géographique du palmier est très hétéroclite riche du parcours, de l’expérience, du centre d’intérêt et de la sensibilité de chacun Du palmier voyage à l’ile refuge, le palmier reste un symbole folklorique ou celui d’une histoire post-coloniale Le document est en tout cas perçu par tous comme un moteur, une sorte de laboratoire qui donne à voir une partie de la recherche Exploration de volumes, de techniques de dessin, de phénomènes sociaux et culturels dans des lieux et territoires particuliers, interrogation sur la place de l’homme dans l’écosystème Ou encore, exploration de la mémoire, de l’ambiguïté ou la sur face de la fiction agit comme un miroir défor mant le réel
Jusqu’au 19 novembre, au centre de documentation de Carré d’Art - place de la Maison Carrée à Nîmes (30). Tél. 04 66 76 35 88. carreartmusee.com
La Galerie le Château d’Eau présente cet automne la première exposition majeure en France du photographe Nicholas Nixon, figure emblématique de la photographie documentaire américaine de ces der nières décennies Déjà exposées trois fois au MoMA de New York (en 1976, 1988 et 2014), les oeuvres de Nicholas Nixon ont également été présentées dans des institutions européennes à Hanovre, Berlin, Bruxelles, Madrid et Barcelone Pour la première fois, une exposition de grande ampleur lui est consacrée en France Considéré comme une référence de la photographie documentaire Nicholas Nixon travaille en noir et blanc et traite de sujets multiples : la ville, sa famille, elles malades du Sida, les nus, les coupes, les enfants, etc. En tout une quarantaine de photographies sera présentée au rez-de-chaussée, et au sous-sol, des extraits de différentes séries, y compris des inédits
Du 3 novembre au 16 janvier, à la Galerie Le Château d’Eau - 1, place Laganne à Toulouse.
Tél 05 34 24 52 35 galeriechateaudeau or g
L’exposition Acteur voyeur de Patrick Lara s’installe au Château l’Hospitalet Ses créations s’inspirent de la beauté féminine par laquelle l’artiste est fasciné Des visages et des silhouettes se dévoilent au public
Fragments de peinture sur toile, collages multiples en aplat, affiches marouflées, telle est la diversité des techniques et matériaux utilisée par l’artiste Patrick Lara brûle, gratte et déchire les affiches pour les transformer couche par couche jusqu’à en dissimuler leur origine, leur matière et leur représentation
Jusqu’au 17 décembr e, à l’espace d’art du Château l’Hospitalet - r oute de Narbonne Plage à Narbonne (11)
Tél. 04 68 45 28 50. chateau-hospitalet.com
À TEYRAN
La septième édition du Salon d’Art Actuel Art Teyran aura lieu en novembre Depuis 2014, cette manifestation organisée par le service culturel de la ville de Teyran a pour objectif de promouvoir et de partager les expressions contemporaines de la création L’occasion de découvrir les œuvres de nombreux artistes professionnels du territoire, de la région Occitanie et d’ailleurs Ces créateurs se distinguent par la richesse de leurs travaux (peinture, dessin, sculpture, céramique, photographie) Cette année, la sculpteure-céramiste Sylvie Pons, sera l’invitée d’honneur du salon Un spectacle et des ateliers d’écriture seront également proposés pendant ces trois jours Du 19 au 21 novembre à Teyran (34). Tél. 04 67 16 19 13. arteyran.wor dpress.com
GALERIE D E L’ANCIEN CO URRIER À M ONTPELLIER
Pour la première fois la galerie expose Aurel et plus particulièrement les originaux de sa toute der nière bande dessinée Singes Artiste auteur dessinateur vivant dans l’Hérault depuis de nombreuses années, Aurel fut récemment couronné de succès pour la réalisation du film Josep (relatant la vie du dessinateur et militant Josep Bartoli) Dans Singes, Aurel interroge la position de l’homme face aux grands singes dans l’histoire Il explore leurs connaissances et apprentissages au sein de leur environnement et met en exer gue e problème de notre regard souvent erroné sur nos « frères primates » si proches et si lointains à la fois Du 19 octobre au 19 novembre, à la galerie de l’Ancien Courrier - 3, rue de l’Anncien Courrier à Montpellier. Tél 04 67 60 71 88 galerieanciencourrier com
À SERVIAN
La 7ème Biennale de l’art contemporain de Servian réunira cette année 50 artistes venus de toute l’Occitanie mais aussi de France, et au-delà de nos frontières Le peintre Sauvard et le sculpteur H C Rainer Büchner seront les invités d’honneur de cette nouvelle édition Ce salon a pour but d’encourager toutes les for mes de création plastique, de contribuer à la reconnaissance des talents, et per mettre à l’art de retrouver sa vraie place dans la vie culturelle locale et régionale. Le salon a aussi pour vocation de promouvoir les jeunes talents et regroupe des artistes professionnels, sculpteurs, (sculpture monumentale), peintres, graveurs, ainsi que des amateurs
Du 6 au 20 novembre, à la salle La Parenthèse - chem. De la Pascale à Servian (34). laparenthese-servian fr
Au travers de l’exposition « Robert Combas chante Sète et Georges Brassens », le musée Paul Valéry met en exergue les deux artistes, analogues sur bien des points.
Dans le cadre du centenaire Brassens, le musée Paul Valéry accueille l’exposition Robert Combas chante Sète et Georges Brassens du 8 octobre au 31 décembre La peinture impertinente et haute en couleur de Robert Combas vient appuyer l’oeuvre du célèbre chanteur
Leur irrévérence commune, combinée à un esprit anarchique et libertaire, confère à ce parallèle une indéniable cohérence L’exposition réunit une sélection d’oeuvres peintes pour un premier hommage à Georges Brassens qui avait été rendu en 1992 au CRAC (Centre Régional d'Art Contemporain Occitanie), et s’intitulait La Mauvaise Réputation Le visiteur retrouvera entre autres les chansons illustrées en tableau : Pauvre Martin, Le Gorille, Fernande, Brave Margot, Le Petit Cheval blanc ou encore Auprès de mon arbre, Dans l’eau de la claire fontaine, Les Amoureux des Bancs publics et découvrira une série inédite de portraits de Brassens, peinte en 2021 Parmi les œuvres exposées figurent également des tableaux réalisés en 2000 pour l’exposition « Maï Aqui » au musée Paul Valéry, et qui ont pour fil rouge l’ile singulière, mêlés à des éléments biographiques du peintre. Les visiteurs peuvent ainsi admirer Le Môle de Sète, Le Pont de la gare (qui en cache un autre), Le tuage de lapin, une toile inédite Les voici les voilà les dauphins Sétois, et un tableau de 1984 Jumelage Sète Marseille, qui viendront compléter cet ensemble d’hommages à la Sète
Est aussi présent le tableau L’Autiste dans la forêt de fleurs, un autoportrait symbolisant la force et la fragilité de l’artiste qui fait écho à Auprès de mon arbre, la chanson autoportrait de Brassens Enfin, les visiteurs de l’exposition pourront aussi profiter d’un montage vidéo réalisé par Théo Pitout, qui combine des tableaux réalisés en 1992, à une intervention filmée de Michel Onfray (ami de longue date du peintre), qui évoque l’œuvre Pauvre Martin.
au musée Paul Valér y
Une irrévérence commune
Le rapprochement en Robert Combas et Brassens apparaît comme une évidence, au vu des nombreuses similitudes qu’ils partagent À propos de son hommage, Robert Combas déclarait en 1992 : “Moi, j’ai voulu faire comme ses mots de jeux, être irrespectueux un peu pour le faire vivre beaucoup et non pas le hisser sur un pied d’Estale d’où il se casserait la gueule […]
La plupart des dessins ou sculptures de Brassens que j’ai vus étaient figés comme si on voulait le statufier, le ligoter sans vie Je préférerais faire 100 portraits de lui en couleur avec les moustaches vertes ou orange s’il le faut, pour le rendre humain, pour lui redonner son rythme tranquille, inimitable J’espère que je serai compris dans mon essai d’interprétation de l’oeuvre d’un champion de la chanson et d’un immense pourfendeur des cons ”
Outre leur goût pour la liberté, la grivoiserie, et le politiquement incorrect, les deux artistes ont aussi en commun un amour inconditionnel pour leur ville d’origine, qu’ils ont momentanément dû quitter, sans jamais pouvoir l’oublier : “Parmi les choses qui nous relient Georges et moi, il y a surtout le problème Sète : moi j’ai pris conscience dans ma création de mon côté sétois, méditerranéen à Paris, en voyant les devantures écrites avec les mots de tous les pays, je me sentais plus une identité loin de Sète Brassens a eu des maisons en Normandie ou en Bretagne mais n’a jamais quitté Sète dans son cœur et il l’a beaucoup chantée. Je crois que c’est l’amour-haine peut-être, une passion. C’est cet exil volontaire à tous les deux qui a permis l’éclosion de la Création”, a confessé Robert Combas
Robert Combas chante Sète et Georges Brassens Jusqu’au 31 décembre au musée Paul Valéry à Sète. museepaulvalery-sete.fr