
VIREBENT - Puy l’évêque (46)


Retrouvez nos 2000 références sur fabrique-en-occitanie.fr
Numéro du 10 décembre au 10 février
Prochain numéro : le 10 février
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VIREBENT - Puy l’évêque (46)


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Numéro du 10 décembre au 10 février
Prochain numéro : le 10 février
Dans un monde où tout s’accélère, où les écrans remplacent les places publiques et où les algorithmes dessinent nos goûts, les traditions populaires paraissent parfois appartenir à un autre temps. Et pourtant, elles conservent une force singulière : celle du lien. Partout, elles rassemblent, racontent et réinventent nos façons de vivre ensemble.
Chaque fin d’année ramène un cortège de fêtes locales qui transmettent une mémoire collective, un récit que la modernité n’a pas réussi à effacer. Car la culture populaire, loin d’être mineure, est ce creuset où s’élaborent les identités et où se forgent les liens humains. Les traditions ne sont plus des monuments immobiles : elles respirent, se transforment, dialoguent avec les cultures urbaines et s’ouvrent aux influences du monde.
Célébrer nos traditions, comme les fêtes de fin d’année nous invitent à le faire, ce n’est pas s’enfermer dans la nostalgie, c’est au contraire reconnaître la valeur de ce qui nous relie. C’est affirmer que la culture ne vit pas seulement dans les musées, mais aussi dans la rue, sur les places, dans les gestes et les voix du quotidien. C’est également poser une question essentielle : comment faire vivre l’esprit des fêtes d’hier dans les sociétés d’aujourd’hui ?
À travers ce numéro de fin d’année, nous vous invitons à découvrir les multiples festivités qui vont rythmer ce battement de cœur collectif. Parce qu’au fond, la culture, c’est aussi cela : un espace partagé, où l’émotion, la mémoire et la joie tissent le fil d’une humanité commune.
Bonne lecture et bonnes fêtes à tous.
SARL MEDI’ART COMMUNICATION
Immeuble l’Arbre Blanc. 1, Place Christophe Colomb 34000 Montpellier
Tél. 04 67 12 06 00. contact@lartvues.com
Directeur de la publication : Stéphane Jurand
Directrice de la rédaction : Eva Gosselin
Direction commerciale : Philippe Pech
Responsable du développement : Dominique Dupland-Ychou
Administration, commerciale et abonnements : Christine Jurand
Rédacteur en chef : Luis Armengol
Rédaction : BTN, Marilyn Beaufour, Manon Haddouche, Marie-Christine Harant
Laëtitia Toulout, Mireille Fabre, Colette Dimo, Joshua Karle-Masson
Réalisation : K Y A H
Impression : Rotimpress - Diffusion : BMC Diffusion
Dépôt légal à parution - Magazine gratuit - ISSN 1164-7531
Édition et régie publicitaire : Médi’Art Communication
(Sarl au capital de 27000€)
RCS Montpellier B384662599
N° 12/2025
Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas, le journal n’est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.
Luis Armengol Rédacteur en chef




Événements féériques, cadeaux magiques
15.
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L’Occitanie est aujourd’hui l’un des territoires les plus dynamiques de France pour le cinéma et l’audiovisuel. On y apprend, on y crée, on y tourne et on y diffuse, grâce à un écosystème complet où se croisent formations, studios, festivals, salles de cinéma et talents installés en région. Portée par une politique régionale culturelle volontariste et par la vitalité des professionnels, la filière poursuit son essor et contribue à faire de l’Occitanie un lieu où les images se fabriquent, circulent et rencontrent leurs publics.

Le cinéma en Occitanie, c’est une histoire d’excellence et d’audace. Une histoire qui s’écrit chaque jour, des studios de Vendargues aux décors naturels du Lot, en passant par les plateaux de Sète ou les Cévennes, portée par des techniciens, des artistes, des entreprises 2ᵉ territoire français en nombre de jours de tournage en 2025, qui a été multiplié par 5 depuis 2016 ! Mais cette réussite n’est pas un hasard. Elle est le fruit d’un engagement public fort de la Région Occitanie pour la création audiovisuelle, précisé lors de l’Assemblée Plénière de juin 2023 par la stratégie Occitanie ça tourne. Ces résultats sont évidemment un signal positif car prosaïquement, ils sont synonymes de retombées économiques, mais pas seulement : en Occitanie, nous voyons en la culture et le cinéma un miroir de notre diversité, de nos identités. Et en ce sens, constater que l’Occitanie rayonne dans le monde entier est une
La Région est liée par une convention avec le Centre National de la Cinématographie et l’État depuis 2005 afin de renforcer son fonds d’aide à la création audiovisuelle. Il intervient en phase d’écriture, de développement et de production sur des projets de fiction et de documentaires. L’animation et la fiction TV sont les secteurs qui ont connu le plus important développement ces dernières années, tandis que le financement des films documentaires a été consolidé, notamment pour la phase de développement.
Cette aide à la création n’est qu’un des volets de l’action de la Région Occitanie, portée notamment par Claudie Faucon-Méjean,
vice-présidente Culture pour tous, Patrimoine et Langues régionales. Ainsi, un soutien est également apporté aux entreprises de production à la recherche de sources de financement ou de nouveaux débouchés à l’occasion de manifestations telles que le Marché du Film d’Animation à Annecy, le Sunny Side of the Dock à La Rochelle. La Région est également impliquée dans l’organisation, en septembre de chaque année, du Cartoon Forum, une manifestation qui réunit près d’un millier de professionnels européens de l’animation à Toulouse. Cet événement participe au dynamisme de la filière de l’animation en Occitanie.
Occitanie Films, Occitanie Livre & Lecture et Occitanie en Scène ont été regroupées en une structure unique, qui a conduit à la création de l’Agence Unique Occitanie Culture, présidée par Jérôme Sion. Cette nouvelle agence réunit les deux principaux financeurs, la Région Occitanie et l'Etat, ainsi que des représentants des filières. Officialisée en octobre 2025, elle se déploiera en 2026 afin de renforcer la coordination et la visibilité des politiques culturelles régionales.
Pour le cinéma, l’agence continuera et développera l’activité d’Occitanie Films en matière d’accueil et d’accompagnement des tournages en région, au travers de ses quatre missions menées auprès des professionnels et des publics : la promotion du territoire et l’accueil des productions, la structuration de la filière, la valorisation des films liés à l’Occitanie, et l’éducation aux images. Présente à Montpellier et à Toulouse, l’agence continuera à s’appuyer sur plusieurs partenaires régionaux — CINEPHILAE, le Festival Itinérances d’Alès, Gindou Cinéma, Ciné 32 ou encore Aveyron Cinéma— pour des actions au plus près du terrain. En 2025, la Région à alloué un financement de 600 000 euros.
4,5M€ d’aide à la création audiovisuelle en 2025 - dans le cadre de la convention Région / CNC - dont 1,3M€ apportés par le CNC
148 projets
soutenus en 2025 (par les sociétés de production, auteurs et autrices)
40 manifestations cinématographiques et audiovisuelles soutenues
2937 journées de tournage en 2025
2e région de tournage en France, après l’Île-de-France, devant Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte-d’Azur
+104% emplois dans la filière passant de 4600 emplois en 2017 à 9382 en 2024

une association portée par les producteurs
l’actualité en région
La période 2024–2025 a confirmé la visibilité de l’Occitanie sur la carte des tournages. Plusieurs films sortis en 2025 ont été entièrement réalisés en région, parmi lesquels L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme de Pierre Richard (Aude), présenté en sélection officielle au Festival de Cannes, Surface de SlimaneBaptiste Berhoun (Tarn et Hérault), série événement de France Télévisions, ou encore Classe moyenne d’Anthony Cordier, tourné dans le Gard et dévoilé à la Quinzaine des cinéastes. Sauvages, de Camille Ponsin, film tourné dans les Cévennes, fait également partie des œuvres marquantes produites sur le territoire.
D’autres projets déjà tournés arriveront en salles ou sur les écrans en 2026, confirmant le rythme soutenu des productions régionales. Parmi eux, L’Âge d’or de Bérenger Thouin, mêlant archives et prises de vues réelles, ou encore Karma, de Guillaume Canet, dont une partie du tournage s’est déroulée dans le Lot. La Baleine de Sylvère Petit (Hérault et Aude), Compostelle de Yann Samuell (Lozère, Aveyron, Lot, Hautes-Pyrénées), Le Royaume des aveugles de François Robic (Ariège), Les Crocs de Sébastien Bardet (Aveyron), Peau d’homme de Léa Domenach (Pyrénées-Orientales), ou Mimesis de Kaouther Ben Hania (Lozère et Hérault) complètent cette liste de films en préparation ou en post-production, témoignant de la diversité des genres et des territoires mobilisés.
Avec l’appui des bureaux d’accueil de tournages de Gindou Cinéma, Ciné 32, d’Aveyron Cinéma et d’Occitanie Culture, financés par la Région, les tournages s’étendent ainsi des Pyrénées au littoral méditerranéen, des Cévennes aux villes patrimoniales, offrant aux équipes une grande variété de décors et confirmant la place de l’Occitanie comme l’un des terrains de création les plus recherchés en France.
L’association des productrices et producteurs indépendant.e.s de film d'Occitanie (APIFA) occupe une place centrale dans l’écosystème audiovisuel régional. Créée en 2016 à Narbonne, l’association fédère aujourd’hui une cinquantaine de sociétés de production implantées sur l’ensemble du territoire occitan. Fiction, documentaire, animation, nouveaux médias : elle rassemble des structures aux profils variés, engagées dans une dynamique de coopération et de mutualisation. L’association défend et valorise l’activité de production déléguée en Occitanie, en mettant en avant la diversité des œuvres conçues et fabriquées en région. Elle encourage l’émergence de nouveaux talents, soutient la visibilité des créations locales et renforce les liens entre producteurs et acteurs de la filière.
Plusieurs membres de l'APIFA siègent au Conseil d'administration de l'Agence Unique Occitanie Culture. Présidée par Alice Baldo, productrice installée à Montpellier, l'APIFA s'appuie sur un réseau de partenaires publics et privés (la Région Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, Toulouse Métropole) ainsi que sur les collaborations menées avec l'Agence Unique Occitanie Culture, AD'OCC et de nombreuses organisations culturelles, écoles, résidences et festivals.
un pilier majeur de l’activité audiovisuelle
En parallèle des longs-métrages, l’Occitanie accueille plusieurs séries quotidiennes qui figurent parmi les plus fortes audiences nationales et représentent une part importante de l’activité de tournage en région. Depuis 2018, Un si grand soleil est tourné entre Montpellier et La Grande Motte pour France Télévisions, avec un rythme de production particulièrement soutenu. Sur TF1, deux quotidiennes sont installées en Occitanie : Demain nous appartient à Sète (depuis 2017), et Ici tout commence en Camargue (depuis 2020). Enfin, du côté de M6, Nouveau jour a été diffusée durant l’été, renforçant ponctuellement la présence des séries nationales tournées en Occitanie.

deux créations ancrées dans le territoire
Deux œuvres récentes illustrent la diversité des créations menées en Occitanie. Produite par Les Films Invisibles, société installée à Alès dans le Gard, la série La Vraie Vie est réalisée par Ekiem Barbier et Guilhem Causse, tous deux formés aux Beaux-Arts de Montpellier. La société de production suit leur travail depuis leur premier long-métrage, Knit’s Island, L’Île sans fin, sorti en avril 2024, multiprimé et sélectionné dans plus de cent festivals internationaux. Leur nouveau projet poursuit l’exploration du jeu vidéo comme espace narratif, avec une série tournée en machinima. Deux films co-produits par Arte et visibles sur sa plateforme.
Sorti au cinéma au printemps dernier, le documentaire Se souvenir des tournesols, co-réalisé par Sandrine Mercier et Juan Hidalgo, s’ancre dans le Gers, où se déroule l’ensemble du tournage. Le film suit le quotidien d’une jeune habitante et met en scène des éléments caractéristiques du territoire, à travers ses paysages, ses pratiques culturelles, dont les bandas, très actives sur ce territoire.
Ces deux projets, portés par des équipes ou des sujets liés à la région, montrent différentes manières d’inscrire la création audiovisuelle dans le territoire occitan.
En Occitanie, l’accès au cinéma repose sur un maillage particulièrement large. On y compte 215 salles aux profils variés (art et essai, multiplexes ou structures associatives) qui assurent une présence régulière de l’offre cinématographique des grandes villes aux communes plus isolées. À ces équipements s’ajoutent 11 cinémas itinérants, un dispositif essentiel pour les zones dépourvues de salles fixes. Leur tournée couvre près de 490 communes, majoritairement rurales ou de montagne, ainsi que plusieurs quartiers engagés dans la Politique de la Ville. Depuis 2018, la Région Occitanie soutient leur fonctionnement, avec 78 000 euros en 2025, afin de maintenir cette diffusion de proximité.
Elle intervient également sur la modernisation et la création de salles, qu’il s’agisse de restructurer un équipement existant, d’accompagner une extension ou de participer à un nouveau projet. Cette politique permet de suivre l’évolution des usages, d’adapter les bâtiments aux normes techniques et de maintenir une offre culturelle de qualité sur l’ensemble du territoire.
Depuis 2016, ce sont vingt opérations qui ont ainsi été soutenues représentant un investissement total de plus de 8,2 millions d’euros, principalement dans les territoires ruraux. Parmi les cinémas récemment aidés : Le Grand Rio à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Le Trianon à Mende (Lozère), Le Louis Malle à Prayssac (Lot).

Deux nouveaux équipements :
Véo Cartoucherie et Quai des Lumières
À Toulouse, le cinéma Véo Cartoucherie vient compléter la transformation du quartier du même nom, installé dans une ancienne friche industrielle réhabilitée. Le bâtiment conserve son architecture d’origine tout en intégrant des équipements techniques récents, dont des projecteurs laser et des cabines de projection intégrées au plafond. Le lieu compte quatre salles pour 376 places, chacune avec une identité visuelle propre, et développe une programmation généraliste ouverte à tous les publics, avec une place importante accordée aux films d’auteur et aux séances en version originale. Le cinéma s’inscrit dans la vie culturelle du quartier en accueillant des événements et des festivals.
À Frontignan, le cinéma Quai des Lumières est installé au cœur d’une ancienne friche viticole transformée en pôle culturel. Ce cinéma indépendant propose quatre salles totalisant 600 fauteuils, un restaurant, un espace jeune public, un ciné-café et une librairie. Sa programmation généraliste fait une large place à l’Art et Essai et aux rendez-vous pour le jeune public. Les animations y sont régulières, renforçant son rôle de lieu de vie culturelle pour les habitants du bassin de Thau.

valoriser le patrimoine cinématographique
Deux institutions jouent un rôle majeur dans la conservation et la diffusion du patrimoine cinématographique en région.
À Toulouse, la Cinémathèque de Toulouse, présidée par Agnès Jaoui, abrite le deuxième fonds d’archives cinématographiques en France. Fondée en 1964 par l’historien Raymond Borde, elle s’est imposée comme un lieu central de la culture cinéphile, avec deux salles de projection — bientôt trois —, une bibliothèque et un espace d’exposition en centre-ville. Son Centre de conservation, situé à Balma, rassemble plus de 57 000 copies argentiques, 100 000 affiches et environ 500 000 photographies, constituées grâce aux dépôts d’institutions, de distributeurs, de réalisateurs ou de collectionneurs. La Cinémathèque intervient également hors les murs, à travers de nombreux partenariats avec des festivals, scènes nationales et programmateurs en France et à l’étranger. Les quatre tutelles de la Cinémathèque - la Région Occitanie, le Centre National du Cinéma et de l’image animée, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne et la Ville de Toulouse - ont financé, à 25 % chacune et pour un coût total des opérations de plus de 8 millions d'euros, deux opérations majeures de restructuration du site de la rue du Taur à Toulouse, d’une part, et le Centre de conservation et de restauration de Balma, d’autre part. Ainsi, en avril prochain, la Cinémathèque pourra proposer une salle de projection supplémentaire ainsi qu’une nouvelle bibliothèque.
À Perpignan, l’Institut Jean Vigo, présidé par Chantal Marchon, perpétue l’héritage du ciné-club créé dans les années 1960 par Marcel Oms. Devenu association en 1981 puis Institut en 1985, il a progressivement développé ses activités : projections hebdomadaires, actions d’éducation à l’image, valorisation des collections, organisation d’événements et d’un festival. Reconnue comme cinémathèque en 2006 et membre associé de la FIAF depuis 2007, la structure conserve l’une des collections les plus importantes de France. Installée dans l’ancien Arsenal de la ville, elle propose chaque semaine deux séances ouvertes aux publics cinéphiles et curieux.
Les deux institutions mènent par ailleurs des projets communs, notamment en lien avec la Filmoteca de Barcelone
En 2025, la Région soutient leur fonctionnement à hauteur de 248 000 euros pour la Cinémathèque de Toulouse et 67 000 euros pour l’Institut Jean Vigo. Des actions fortement portées par Serge Regourd, Conseiller régional, et Président de la Comission Culture, Patrimoine et Langues régionales.
En Occitanie, les festivals de cinéma et d’audiovisuel occupent une place importante dans la vie culturelle. Leur présence sur l’ensemble du territoire permet de maintenir un lien direct entre les œuvres et les publics, grâce à des projections, des rencontres et de nombreuses actions menées tout au long de l’année. Portées par le bénévolat, ces manifestations jouent aussi un rôle social, en proposant des rendez-vous là où les équipements culturels sont plus rares, notamment en zones rurales ou péri-urbaines. Ces événements contribuent à faire connaître le patrimoine régional, dynamisent l’activité locale et participent à l’attractivité touristique. Une quarantaine de festivals sont accompagnés par la Région, parmi lesquels les Rencontres cinématographiques d’Amérique latine à Toulouse, Itinérances à Alès, Doc en Cévennes, Résistances en Ariège, Cinémaginaire à Argelès-
sur-Mer, Gindou dans le Lot, Indépendances et Créations dans le Gers, Cinespaña à Toulouse ou encore Cinemed à Montpellier. Au total, la Région Occitanie consacre 600 000 euros par an à leur soutien, confirmant la place structurante de ces manifestations dans le paysage culturel occitan. Les auteurs et les autrices sont également accueillis par des résidences d’écriture ou de réalisation proposées par les associations Gindou Cinéma (Lot), DEFI Productions, La Ménagerie (Haute-Garonne) ou Cinestoria (Hérault) entre autres. Ces résidences bénéficient à ce titre d'une aide régionale.
Chaque année, 25 auteurs ou autrices, pour la plupart émergents, reçoivent une aide régionale afin de faciliter la préparation de leur projet de films d’animation, de documentaire ou de fiction.

Lycéens et Apprentis au Cinéma
En Occitanie, l’éducation à l’image s’appuie principalement sur le dispositif Lycéens et Apprentis au Cinéma, coordonné par CINEPHILAE pour l’ouest de la région et par le Festival Itinérances pour l’est, en partenariat avec l'Agence Unique Occitanie Culture. Ce programme permet à des milliers de jeunes de découvrir des œuvres en salle et d’aborder le cinéma comme un outil d’analyse et de réflexion. Pour l’année scolaire 2024-2025, près de 29 000 élèves y participent, dont environ la moitié issus de publics prioritaires (Zones de Revitalisation Rurale ou quartiers Politique de la Ville). Le dispositif mobilise 900 enseignants et 200 établissements, répartis dans 98 communes Au total, 90 cinémas sont partenaires et enregistrent 70 966 entrées dans ce cadre.
La Région consacre chaque année environ 250 000 euros au dispositif, permettant d’en assurer la continuité et de maintenir un accès large au cinéma pour les jeunes de tout le territoire.
En 2026, près de 30 000 lycéens découvriront Chien de la Casse de JeanBaptiste Durand (2023), long-métrage soutenu par la Région, tourné dans l'Hérault et César du meilleur premier film en 2024.
Master métiers de la diffusion, du cinéma et de l’audiovisuel
À l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, le Master 2 Métiers de la Diffusion du Cinéma et de l’Audiovisuel forme aux professions de la diffusion, de l’exploitation et de la programmation. Cette formation professionnalisante aborde les enjeux actuels du secteur, notamment liés à la transition numérique, aux nouveaux modes de circulation des contenus et à l’évolution des usages.
pour se former aux métiers
L’Occitanie se distingue par la présence de cinq structures publiques dédiées aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel, offrant un large éventail de formations. À Toulouse, le Lycée des Arènes propose un BTS audiovisuel reconnu, tandis que l’ENSAV – École Supérieure d’Audiovisuel (Université Toulouse – Jean Jaurès) forme chaque année des étudiants aux métiers de la réalisation, de l’image, du son ou de la production.
À Montpellier, l’Université PaulValéry dispose d’un département cinéma et audiovisuel qui couvre les théories et les pratiques du secteur. La région accueille également l’ENSAD, École nationale supérieure d’art dramatique, où les élèves se forment au jeu, à la mise en scène et aux pratiques professionnelles du spectacle.
À Montauban, l’ISCID (Institut Supérieur Couleur Image Design – Université Toulouse – Jean Jaurès) complète cet ensemble avec l'une des seules formations pupliques au cinéma d'animation image par image (stop motion).
Le développement des tournages en région a conduit la Région à soutenir des formations complémentaires : techniciens de plateau, post-production, animation, jeu vidéo ou encore actorat. Ces dispositifs répondent aux besoins d’un secteur en pleine évolution et contribuent à structurer un vivier de professionnels formés localement.
Le parcours permet d’acquérir un socle de compétences en économie des médias, stratégies de distribution et d’exploitation, médiation culturelle, communication des filières et valorisation des œuvres. Les étudiants s’orientent ainsi vers la programmation en festival ou en salle, la diffusion en cinémathèque, la distribution, l’édition sur plateformes ou la médiation autour des films.
À Toulouse, le collectif Les Gens d’Ici réunit vingt acteurs et actrices aux parcours variés. Le groupe se retrouve chaque mois pour travailler le jeu face caméra, explorer des méthodes de travail communes et accueillir l’intervention de réalisateurs, directeurs de casting ou autres professionnels installés en région. Soutenu par l'Agence Unique Occitanie Culture, qui met à sa disposition un espace de travail, le collectif favorise les rencontres et les échanges entre artistes du territoire, renforçant ainsi les liens entre les comédiens et le réseau audiovisuel local.
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Redécouvrir un patrimoine essentiel du territoire

Depuis plus de six siècles, le canal de Perpignan façonne le paysage et l’histoire du Roussillon. Conçu pour irriguer la plaine, alimenter les moulins et approvisionner la ville en eau, las Canals témoigne d’une organisation collective remarquablement élaborée autour d’une ressource rare. Aujourd’hui, à l’heure du changement climatique et des tensions croissantes sur l’eau, son parcours et ses usages éclairent les défis contemporains du territoire. Ce dossier propose de redécouvrir cet ouvrage : son histoire, son évolution, mais aussi les recherches menées récemment pour mieux comprendre son rôle et imaginer de nouvelles formes de valorisation. À travers le travail du doctorant Dylan Planque et l’engagement de la société Veolia, acteur de longue date dans les Pyrénées-Orientales, las Canals apparaît non seulement comme un patrimoine à préserver, mais aussi comme un outil de sensibilisation et de transmission. Un héritage pour penser la gestion de l’eau aujourd’hui.

Bien avant d’être identifié comme l’un des grands ouvrages hydrauliques du Roussillon, Las Canals trouve son origine dans une série d’aménagements médiévaux conçus pour répondre aux besoins agricoles du territoire. Dès 1172, un canal est mentionné à Thuir. À cette époque, les communautés de la plaine cherchent déjà à canaliser l’eau pour mieux irriguer leurs terres et soutenir une économie qui repose sur l’agriculture et l’élevage.
L’impulsion décisive survient en 1309, lorsque les consuls de Thuir concluent un accord avec le procureur du roi Jacques II de Majorque. Ils souhaitent alors construire un canal royal capable d’alimenter leurs terres en eau d’irrigation et de fournir à la ville une ressource potable abondante et régulière. Long d’environ 35 kilomètres, le canal contribue rapidement à l’essor local : les rendements agricoles augmentent, l’élevage se renforce, les moulins tournent davantage et l’activité textile locale s’en trouve stimulée. Le tracé est ensuite prolongé jusqu’aux jardins du Palais des rois de Majorque à Perpignan, preuve de son importance croissante dans l’organisation hydraulique du territoire. Mais l’ouvrage reste fragile : les crues, les dérivations sauvages et les faiblesses techniques mettent régulièrement en péril son fonctionnement.

En 1421, une série de crues détruit plusieurs aqueducs dans les gorges de Rodès. Le tracé médiéval, trop exposé et coûteux, doit être abandonné. Pour Perpignan, l’enjeu est vital : l’approvisionnement en eau doit être rétabli.
En 1423, la régente Marie de Castille ordonne la construction d’un nouveau canal, édifié plus au nord afin de sécuriser l’ouvrage. La mise en eau intervient en 1425, marquant le point de départ de ce qui deviendra le canal royal de Perpignan. Deux autres réalisations suivent rapidement, avec la construction du canal de Thuir en 1427 puis la réhabilitation de l’ancien tracé formant le canal de Corbère en 1430. Ensemble, ces ouvrages redessinent en profondeur le réseau hydraulique du Roussillon.
Dès son ouverture, le canal royal joue un rôle central dans la vie quotidienne. Il assure l’acheminement de l’eau potable jusqu’à Perpignan, permet l’irrigation des jardins urbains, alimente six moulins installés le long de son parcours et dessert les « ulls », ces prises d’eau circulaires dont l’usage est strictement réglementé par un tour d’eau qui répartit l’irrigation d’amont en aval. L’entretien restant complexe, les consuls de Perpignan sollicitent rapidement l’autorité royale, et en 1488, le roi Charles VIII leur transfère officiellement la gestion et les droits du canal. Cette décision, confirmée en 1510 par le roi d’Aragon, fait de la ville le propriétaire légitime du ruisseau. La maîtrise de la ressource devient alors un enjeu politique majeur, à l’origine des premiers conflits documentés entre les terres agricoles et les besoins urbains.

dans un territoire en tension
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Las Canals est soumis à une pression accrue. Les guerres franco-espagnoles, la croissance démographique et l’intensification de l’agriculture créent un déséquilibre. Les fraudes se multiplient : élargissements clandestins de prises d’eau, brèches dans les berges, détournements nocturnes, vannes forcées… Les réguiers, chargés de la surveillance, peinent à maintenir un fonctionnement équitable, tandis que l’eau n’atteint plus toujours Perpignan. Pour rétablir l’ordre, la ville met le canal en affermage en 1721. Un fermier, choisi par enchères, prend en charge l’entretien et la distribution de l’eau. En 1729, l’intendant Orry introduit un règlement unifié qui encadre l’ensemble du système.
nouveaux usages et déclin du rôle adducteur
Le XIXe siècle marque une phase de modernisation accélérée. En 1857, Perpignan acquiert le ruisseau de Corbère pour sécuriser son approvisionnement, mais les coûts d’entretien, les conflits de droits d’eau et la complexité juridique liée aux terres motivent sa revente en 1880. Deux ans plus tard, en 1882, l’affermage est définitivement abandonné : le canal passe sous la responsabilité du service des eaux de la ville.
Les évolutions techniques transforment rapidement le paysage hydraulique. L’apparition des puits artésiens, puis des réseaux d’eau sous pression, change la donne. À partir de 1886, l’eau courante arrive dans les habitations, reléguant progressivement le canal à un rôle essentiellement agricole, même s’il reste un outil indispensable d’irrigation dans la plaine.
Au cours du XXe siècle, l’intérêt porté au canal évolue au rythme des priorités locales. Il retrouve une place stratégique dans les années 1970, lorsque le barrage de Vinça et le lac de Villeneuve-dela-Raho, pensé pour le stockage, la régulation des crues, l’irrigation et la lutte contre les incendies, sont mis en service. À partir de 1974, le canal devient la liaison gravitaire entre Vinça et la Raho, s’imposant comme un maillon essentiel de la gestion de l’eau dans le département. Aujourd’hui, dans un contexte de sécheresse accentuée, il conserve un rôle crucial dans l’irrigation, la recharge des nappes et l’équilibre hydrologique du territoire, tout en redevenant un objet de réflexion sur la manière de gérer durablement une ressource devenue rare.
Pourquoi dit-on “LAS CANALS” ?
Les archives mentionnent de nombreuses appellations : rec real de les Canals, ruisseau de las Canals, canal royal de Perpignan. Trois pistes permettent de comprendre l’usage du pluriel
• La première est liée à la structure du réseau, composé d’une branche principale et d’un ensemble de dérivations secondaires destinées à irriguer la plaine du Roussillon. Le pluriel refléterait cette organisation ramifiée.
• La deuxième renvoie à une origine hybride, née de la fusion entre un tronçon de l’ancien canal de Thuir et le nouveau tracé construit après 1423 pour alimenter Perpignan. Deux systèmes devenus un seul : un canal… mais des canals
• La troisième ferait référence aux nombreux aqueducs que le canal franchissait avant son entrée dans la ville.
• Doctorant en histoire à l’Université de Perpignan
• Chargé de recherche et projets chez Veolia
• Médiateur du patrimoine

Historien et chargé de recherche chez Veolia, Dylan Planque consacre sa thèse au canal de Perpignan, un ouvrage essentiel mais encore largement méconnu. En croisant archives, travail de terrain et analyse des usages, il retrace la construction, les tensions et l’évolution de ce réseau hydraulique singulier. Son approche met en lumière un patrimoine souvent oublié, dont l’histoire éclaire autant le passé du territoire que les enjeux contemporains liés à l’eau.
Comment êtes-vous venu à travailler sur le canal de Perpignan ?
Cela faisait longtemps que je souhaitais rédiger une thèse, sans avoir de sujet arrêté. Je voulais travailler sur une thématique liée à l’actualité, avec un enjeu environnemental, et montrer en quoi l’histoire peut éclairer des questions contemporaines. Dans ce contexte, la question de l’eau s’est imposée naturellement, surtout au regard de la situation dans les Pyrénées-Orientales. Mon directeur de recherche avait déjà échangé avec Veolia et la Ville de Perpignan, ce qui a permis de construire un partenariat entre l’entreprise, l’université et le laboratoire. Et puis, il existait très peu de recherches historiques sur le canal de Perpignan. On en connaissait les grandes lignes, mais ni la continuité de son histoire ni les raisons de la situation actuelle n’avaient été étudiées. Certaines confusions persistent d’ailleurs aujourd’hui, notamment sur les dates ou sur l’origine réelle de l’ouvrage.
« L’eau n’est pas seulement un flux technique : derrière, il y a une histoire, un patrimoine, des usages »
détournements et aux sécheresses, l’eau n’arrivait plus en quantité suffisante, et la ville a voulu compléter son approvisionnement. L’expérience a tourné court : contestations des propriétaires, droits d’eau intouchables… Au bout d’une trentaine d’années, Perpignan a dû revendre le canal presque symboliquement.
Le nom du canal, lui aussi, semble entouré d’incertitudes…
Votre recherche porte notamment sur les pratiques et les tensions autour du canal. Qu’avez-vous découvert en travaillant à partir des archives ?
Au départ, je ne connaissais pas du tout le sujet. Il a fallu comprendre l’histoire politique locale, assez complexe entre la France, l’Aragon et l’Espagne, ainsi que le vocabulaire catalan présent dans les archives, qui regorge de termes techniques liés au canal. Le fonctionnement d’un canal historique est lui-même très élaboré : prises d’eau, tours d’irrigation, droits, acteurs… Cela demande du temps pour tout assimiler. J’ai travaillé principalement à partir des archives municipales de Perpignan et des archives départementales. Le plus long a finalement été de relier entre eux des documents dispersés. Une fois les pièces assemblées, certains éléments prennent tout leur sens.
Un exemple qui vous a marqué dans ces découvertes ?
Oui, plusieurs éléments m’ont marqué. La gestion du bois, par exemple, était très sophistiquée : on plantait, on coupait, et on utilisait ces arbres pour stabiliser les berges ou guider l’eau. À une période, on a même envisagé de planter des mûriers pour accompagner le développement du ver à soie. Les conflits d’usage sont également omniprésents dans les archives. Une ville revient très souvent dans les plaintes, ce qui offre une lecture assez révélatrice des tensions de l’époque. Et puis il y a un épisode totalement oublié : l’achat du canal de Corbère en 1857 par la Ville de Perpignan. Face aux
Oui, c’est un vrai casse-tête. Il n’existe aucune source indiquant clairement à partir de quand le canal porte tel ou tel nom. On trouve rec real de les Canals, ruisseau de las Canals, canal royal de Perpignan, et il arrive même que le canal de Perpignan soit confondu avec celui de la Basse dans certaines archives. Aujourd’hui, Las Canals est l’appellation la plus courante. Plusieurs hypothèses existent : le pluriel pourrait renvoyer aux nombreuses branches secondaires du réseau, ou à la fusion historique entre une portion de l’ancien canal de Thuir et le tracé créé au XVe siècle. Mais aucune explication n’est totalement certaine.
Votre travail s’intéresse également à la manière dont on valorise, ou non, ce canal. Quel est votre constat aujourd’hui ?
Aujourd’hui, il n’existe pratiquement aucune médiation autour du canal. Ni la Ville, ni le Département, ni la Région ne proposent de dispositif structuré. On trouve seulement quelques panneaux disséminés sur trois ou quatre kilomètres, essentiellement centrés sur la biodiversité, mais rien d’historique. Sur l’aqueduc des Arcades, pourtant l’ouvrage le plus emblématique, il n’y a qu’un petit panneau dont le QR code renvoie à un site qui ne fonctionne plus. Cela tient à plusieurs facteurs : le patrimoine n’est pas toujours prioritaire dans les investissements publics, et le contexte politique local joue aussi un rôle. Comme il s’agit d’un ouvrage municipal, la gouvernance et les relations entre acteurs conditionnent beaucoup les décisions.
Quel regard porte la population sur ce patrimoine ?
Le public est très réceptif. À chaque conférence, les échanges sont riches et montrent un réel intérêt. Les deux podcasts réalisés avec L’Indépendant ont également été très bien accueillis. J’ai aussi diffusé un questionnaire qui a recueilli plus de 500 réponses. Ce qui en ressort est clair : le canal est perçu comme mal entretenu et il existe un vrai besoin de valorisation. Les habitants sont très ouverts aux propositions.

« Il existait très peu de recherches sur la Canal de Perpignan »
Dans votre thèse, vous proposez justement différentes pistes pour travailler à la revalorisation de ce patrimoine. Pouvez-vous en dire plus ?
Oui, j’ai consacré environ 350 pages de ma thèse à la valorisation du canal et aux pistes concrètes. J’ai parcouru l’intégralité du tracé à vélo pour évaluer ce qui était réalisable, et une grande partie est effectivement accessible. Les propositions vont de dispositifs simples, un parcours aménagé, des panneaux historiques, un cheminement lisible, à des projets plus ambitieux : une médiation pédagogique pour les scolaires, des visites guidées, des outils de vulgarisation comme un escape game, un jeu de société, ou encore des contenus adaptés aux réseaux sociaux.
Comment Veolia vous accompagne dans la réalisation de ces idées ?
Veolia me soutient depuis le début. Dans la partie valorisation, je dois proposer des pistes non seulement pour la Ville, mais aussi pour l’entreprise, afin de voir comment elle peut accompagner les habitants sur ces questions. Avec Veolia, nous réfléchissons par exemple à la création d’un escape game en réalité virtuelle, développé avec la société Playi, pour sensibiliser les jeunes à la « vie autour du canal ». J’ai également conçu un jeu de société qui pourra être utilisé en interne ou dans des établissements scolaires. C’est une manière de montrer que l’eau n’est pas seulement un flux technique, mais aussi une histoire, un patrimoine et des usages. Vous soulignez aussi que la culture de l’eau et de sa préservation s’est en partie perdue…
Oui. Le canal relève aussi d’un patrimoine immatériel : un vocabulaire, des pratiques et une organisation collective qui se sont en grande partie perdus à partir de la fin du XIXᵉ siècle, lorsque les nouvelles techniques d’adduction ont pris le relais. Aujourd’hui, on constate une réelle méconnaissance de ce qu’est le canal, y compris chez certains acteurs publics. Il reste beaucoup à faire sur les prises d’eau, l’entretien ou les détournements. L’histoire montre que les tensions autour de l’eau ne datent pas d’hier. À chaque période de crise, sécheresse, changement politique, évolution de la gouvernance, les conflits d’usage se multipliaient. Ce que nous observons aujourd’hui s’inscrit clairement dans cette continuité.
Les recherches consacrées au canal de Perpignan dépassent largement le cadre d’une histoire locale. Elles offrent une lecture concrète des enjeux liés à l’eau : gestion d’une ressource limitée, conflits d’usage, adaptation aux évolutions techniques et environnementales. Autant de questions qui résonnent directement avec les missions d’une entreprise comme Veolia.
Ces connaissances peuvent être mobilisées auprès de plusieurs publics. Pour les scolaires et les habitants, raconter l’histoire du canal permet de sensibiliser aux enjeux de sobriété et de gestion durable, en reliant le passé au quotidien. Pour Veolia, ce patrimoine constitue aussi un levier pour mettre en valeur son ancrage territorial : une histoire d’entreprise de 170 ans, une présence de plus de soixante ans dans les Pyrénées-Orientales, autant de marqueurs d’expertise et de maîtrise du territoire.
Les travaux historiques ouvrent la voie à de nombreux dispositifs de médiation : escape games, jeux de société, visites guidées, contenus numériques ou encore animation d’un espace muséal à la STEP de Perpignan. Ces formats placent l’eau et l’histoire industrielle au cœur de la sensibilisation, en rendant accessibles des notions techniques parfois complexes.
La valorisation peut également prendre une dimension plus large. Parmi les pistes envisagées figurent la création d’un parcours aménagé le long du canal, mais aussi un réseau méditerranéen du patrimoine hydraulique, destiné à fédérer musées, collectivités et lieux visitables autour d’une identité commune. Un Musée du Patrimoine Hydraulique Méditerranéen pourrait y trouver sa place, mêlant espace muséal, vulgarisation scientifique, ateliers et escape game, à destination des scolaires, des habitants, des touristes et des entreprises.
Ces projets, qui conjuguent médiation, innovation et valorisation territoriale, offrent à Veolia une occasion unique d’inscrire son action dans une démarche à la fois citoyenne, éducative et patrimoniale.
Directeur régional Région Sud, Veolia

Acteur majeur de la gestion de l’eau dans les PyrénéesOrientales, Veolia soutient aujourd’hui une recherche inédite consacrée au canal de Perpignan. À travers cette thèse, l’entreprise entend mieux comprendre l’histoire d’un ouvrage qui a façonné le territoire et éclairer les enjeux contemporains liés à la ressource. Olivier Sarlat, directeur régional, revient sur les motivations de cet engagement et sur la façon dont la valorisation de ce patrimoine peut renforcer la sensibilisation, le dialogue avec les habitants et nourrir une réflexion collective sur la gestion de l’eau au niveau local.
OLIVIER SARLAT
Pourquoi Veolia a-t-elle choisi de soutenir une thèse consacrée au canal de Perpignan ?
Beaucoup de villes se sont construites autour des points d’eau. L’eau était déjà un élément structurant il y a des siècles, et elle l’est toujours pour l’agriculture, l’industrie, le tourisme ou le développement des populations. Dans les Pyrénées-Orientales, et particulièrement à Perpignan, le territoire se situe au cœur de l’eurorégion Méditerranée–Catalogne. Sans las Canals, conçu par des personnes visionnaires pour leur territoire, la ville n’aurait sans doute pas connu le même développement. Pour Veolia, accompagner une recherche qui éclaire ce patrimoine avait du sens, d’autant plus dans un contexte marqué par le changement climatique. Les solutions techniques sont indispensables, mais la sensibilisation, l’information et la formation des citoyens le sont tout autant. Le travail engagé dans cette thèse contribue pleinement à cette mission.
En lien avec Dylan Planque, vous travaillez également sur des outils numériques de médiation, notamment avec la start-up Playi. Pourriez-vous en dire plus ?
« Pour Veolia, accompagner une recherche qui éclaire le patrimoine a du sens »
Oui, nous collaborons avec Playi pour développer un jeu en réalité virtuelle inspiré des travaux de la thèse. L’objectif est de proposer un outil de sensibilisation destiné d’abord aux jeunes, mais pas uniquement. Chaque année, la Ville de Perpignan organise un festival de l’eau : ce type d’outil pourrait y être présenté pour faire découvrir autrement l’histoire du canal. C’est une manière de rendre attractif un sujet technique, tout en éveillant la curiosité sur l’organisation du territoire et la gestion de la ressource.
Une autre perspective évoquée est celle des Assises du Patrimoine Hydraulique…
Comment ce projet s’est-il concrétisé ?
Nous avons contacté l’Université de Perpignan. Le professeur Nicolas Marty, directeur de la thèse, a joué un rôle déterminant en mettant en relation Veolia et Dylan Planque autour de ce sujet, avant d’en assurer la direction scientifique. Chez Veolia, Emmanuel Soyeux assure le suivi scientifique. Nous savions que Dylan était non seulement très sérieux, mais il s’est aussi révélé être particulièrement pédagogue. Sa capacité à rendre les choses accessibles est précieuse pour sensibiliser le public : il l’a déjà démontré lors de conférences, congrès ou interviews.
La valorisation du canal apparaît comme un enjeu fort. Quel regard portez-vous sur cette dimension ?
C’est un sujet majeur. Le canal a façonné le territoire, mais il reste largement méconnu. Le travail de recherche permet de comprendre son rôle, son évolution et ses usages, et pose les bases d’une véritable démarche de valorisation. Cela rejoint pleinement notre volonté d’être utiles au territoire et d’accompagner les actions de sensibilisation auprès des habitants.
Oui, ce travail de thèse contribue aussi à préparer la possibilité d’accueillir, peut-être dès l’année prochaine, ce congrès national qui rassemble l’ensemble des acteurs engagés dans la connaissance, la gestion et la valorisation du patrimoine hydraulique. Lorsqu’un territoire possède des compétences et des personnes de valeur, il est essentiel de s’appuyer sur elles pour porter de telles initiatives.
Pourquoi est-il important, pour Veolia, de soutenir la recherche universitaire ?
Parce que c’est cohérent avec notre mission. Nous sommes partenaires d’autres thèses CIFRE (Conventions industrielles de formation par la recherche), notamment à Montpellier. Trop souvent, les thèses restent confidentielles ou réservées aux spécialistes. Ici, le sujet touche directement à l’histoire du territoire et aux enjeux actuels de la gestion de l’eau : il est essentiel que ces connaissances soient partagées. C’est une démarche qui correspond pleinement à l’ADN de Veolia : comprendre, transmettre et accompagner les territoires.

Samedi 24 janv. | 20h30

Samedi 7 fév. | 20h30

Samedi 21 fév. | 20h30
Concert Érick Baert
« The voice’s performer »

Mercredi 25 fév. | 16h
Le silence des oiseaux
Marionnettes et théâtre d’ombres

Samedi 4 avr. | 20h30
Amor à mort
Comédie humour noir
Le temps d’une triple croche (A.T.P)
Théâtre et musique

Samedi 7 mars | 20h30 Théâtre La femme du boulanger

Samedi 18 avr. | 20h30
Léon « Illusion ou coïncidence »
Illusion, magie, mentalisme
Lights on Chaplin
Comédie dramatique muette

Samedi 21 mars | 20h30
Théâtre Gustave Eiffel en fer et contre tous

Mercredi 22 avr. | 16h
Concert rock familial Bab et les chats « oui futur »


Albi fête Noël
Tarn Jusqu’au 4 janvier
Une vraie féérie ! La ville d’Albi a programmé de nombreux évènements pour les fêtes de cette fin d’année, dont deux impressionnants vidéomappings impressionnants. Également, des marchés de Noël, un goûter solidaire… Jusqu’au 4 janvier retrouvez les illuminations des rues et des places avec plus de 400 sapins ; les bulles géantes et leurs automates, place du Vigan ; Manège panoramique sur le Jardin National. Puis, du 13 au 24 décembre, chant, magie, clowns seront de la partie pour un programme de spectacles dédié aux plus jeunes au Théâtre des Lices. Le jeudi 18 décembre, place au concert 100% live de Noël avec Jérémie Frérot, Ridsa, Cobalt, Oria… Enfin, on ne manquera pas, le 21 décembre, la Cérémonie of Carols, concert avec 38 enfants, la harpiste Anaïs Campos et l’organiste Frédéric Deschamps.
Tél. 05 63 49 10 10. albi.fr

NARBONNE
Bonheurs d’hiver
MILLAU
AveyronJusqu’au 2 janvier
Une féérie à vivre en famille. Le festival Bonheurs d’hiver programme des manifestations (la plupart gratuites), des illuminations fascinantes, un marché de Noël, les rencontres de la soupe, des concerts, des spectacles, des expositions, une mini-ferme… Nouveau cette année : la déambulation, Le bal des Hippocampes, de la Compagnie
Vaporium, la déambulation, Le conte du hérisson avec la Compagnie
Task…. À ne pas manquer, la parade féérique des 20 et 21 décembre et le magnifique spectacle de feu de clôture, Portal Solaris
Tél. 05 65 60 02 42. millau.fr
Aude Jusqu’au 4 janvier
À Narbonne, les Féeries de Noël enveloppent la ville d’une atmosphère enchantée où chaque promenade devient une parenthèse lumineuse. Sur la Promenade des Barques, le marché de Noël invite à flâner entre chalets gourmands, artisanat, douceurs hivernales et parfums d’épices. À deux pas, la patinoire scintille au cœur des illuminations, tandis que manèges, mascottes géantes, ateliers, déambulations musicales et animations dans les quartiers rythment les journées. Mais le véritable cœur battant des Féeries se joue chaque soir sur la place de l’Hôtel-de-Ville. La façade monumentale des Dames de France s’y transforme en un immense théâtre de lumière : un spectacle son et lumière magique, projeté en boucle, qui raconte La fabuleuse aventure des Grands Magasins Tél. 04 68 90 30 30. narbonne.fr
Cap
Agde, Hérault Jusqu’au 4 janvier
En terre agathoise, les fêtes de fin d’année se déploient en une série de rendez-vous qui font vibrer toute la ville. Au Cap d’Agde, le Village de Noël s’installe jusqu’au 4 janvier : chalets scintillants, forêt enchantée, patinoire et parades composent un décor féerique, ponctué de dégustations et de rencontres avec le Père Noël. Le cœur de ville s’anime également le 21 décembre avec des ateliers, spectacles, parades et temps forts musicaux dans une atmosphère conviviale. Le Grau d’Agde propose, lui, une arrivée spectaculaire du Père Noël en parachute le 20 décembre, avant une après-midi d’animations familiales. À cela s’ajoutent le Marché d’Hiver de la Calandreta les 13 et 14 décembre, le traditionnel Dernier bain de l’année le 31, et un réveillon au Palais des Festivités. De quoi vivre pleinement la magie de Noël entre mer et lumière. noel.ville-agde.fr
Noël à Canet-en-Roussillon
Pyrénées-OrientalesJusqu’au 11 janvier
Émerveillement et convivialité à Canet-enRoussillon pour les fêtes de Noël. Au programme : concerts, spectacles, parades, animations et un voyage sensoriel et poétique à travers une exposition féérique…
Dim. 14 décembre → Quatuor Rose, concert de musique classique, jazz et pop.
Dim. 21 décembre → après-midi enchantée en présence du Père Noël avec spectacle de magie et ateliers créatifs.
Les 20, 23, 24, 27 et 29 décembre→ les aprèsmidis enchantées avec spectacles, parades et ateliers créatifs.
Mer. 31 décembre → réveillon du Nouvel An avec un spectacle de la Revue Les Minstinguettes et un feu d’artifice.
Jusqu’au 4 janvier → chalets gourmands, concerts et groupes live.
Jusqu’au 11 janvier → exposition Le calendrier aux fenêtres magiques » conçu par la cie Les Saturnales.
Tél. 04 68 86 72 00. canet-tourisme.com

Kintsugi
THÉÂTRE DE L’ARCHIPEL
SCÈNE NATIONALE DE PERPIGNAN
Pyrénées-Orientales
Du 11 au 14 décembre
Une magnifique célébration de la beauté ! Dans le spectacle, Kintsugi, de la compagnie québécoise Machine de Cirque, huit interprètes se retrouvent à une station de bus dans un endroit perdu, comme au bout du monde. Tous en partance pour la même envie d’un ailleurs… en vivant à travers leur gestuelle la métaphore de l’art japonais du kintsugi qui consiste à réparer les porcelaines cassées en soulignant leurs fissures avec de la poudre d’or. Naît alors entre les protagonistes un dialogue sensible et tendre à travers des prouesses stupéfiantes, équilibres, trapèzes, mât chinois, planche sautoirs et même des suspensions capillaires. Des failles de chaque circassien naît une splendeur collective, tout en jeux de lumière. Un spectacle de grande humanité, idéal pour les fêtes de fin d’année.
Tél. 04 68 62 62 00. theatredelarchipel.org
AIGUES-MORTES
Gard
Du 20 décembre au 3 janvier
Sous les remparts d’Aigues-Mortes, les fêtes ont l’éclat des traditions et la générosité de l’atmosphère occitane ! La ville se pare de lumières et résonne des accents joyeux de la peña de Noël, dans une douceur de vivre qui séduit habitants et visiteurs. Se succèdent animations musicales, démonstrations de danses provençales ou ateliers créatifs, rythmant un programme fait de spectacles et de moments de partage. Les cavalcades des abrivado et bandido annoncent l’arrivée des chevaux et des taureaux camarguais, escortés de leurs gardians, tandis que la calèche du Père Noël aimante les plus jeunes. Puis lorsque tombe l’obscurité, les spectaculaires remparts classés Monument historique deviennent l’écrin d’un féérique et monumental mapping lumineux. C’est aussi au pied de ces fortifications médiévales qu’est tiré le grand feu d’artifices qui clôture les festivités... en beauté !
Tél. 04 66 53 73 00. ot-aiguesmortes.com
La grotte aux 100 000 lumières
GROTTE DE TRABUC
Mialet, GardJusqu’au 30 décembre
Ici un petit personnage facétieux, là une licorne lumineuse, ici encore une guirlande multicolore : sous les voûtes étoilées de la grotte de Trabuc se dessinent les contours d’une escapade souterraine à la fois magique et inattendue. À l’occasion des fêtes de fin d’année, le décor minéral aux centaines de milliers de concrétions devient le théâtre de visites féériques, entre illuminations laser, projections murales et sentiers de bougies. Au cœur du site exceptionnel, le Père Noël accueille les familles et pose pour d’inoubliables souvenirs : entre magie lumineuse et mystère minéral, la grotte de Trabuc donne à Noël des allures de conte souterrain.
grotte-de-trabuc.com
Les Ateliers en Fête
SAINT-QUENTIN-LA-POTERIE
Gard Les 13 et 14 décembre
À Saint-Quentin-la-Poterie, décembre s’ouvre comme une parenthèse chaleureuse. Les Ateliers en Fête invitent potiers, céramistes et artisans d’art à accueillir des créateurs venus d’ailleurs pour dévoiler des pièces uniques, à offrir ou à s’offrir. Entre démonstrations, rencontres conviviales, chocolats chauds et ateliers participatifs, le village devient un terrain de découvertes sensibles. Offrir un objet façonné ici, c’est choisir le sens : soutenir le fait main, la patience et la passion. Les 13 et 14 décembre, le weekend festif promet visites, expositions et une cuisson raku ouverte à tous.
Tél. 04 66 22 74 38. capitale-ceramique.com

CASTRES
Tarn Jusqu’au 31 décembre
Huitième édition pour Les Fresques de Lumière et toujours le même enchantement. Au crépuscule, cinq lieux castrais emblématiques s'illuminent de couleurs et deviennent de vrais tableaux vivants l’architecture des maisons suspendues sur l’Agout (à découvrir d’une autre manière en coche d’eau), la cour de l’Hôtel de ville, la rue Saint-Benoît où les passants deviennent acteurs, le théâtre municipal… Nouveau cette année, des projections vivantes sur les voûtes et les murs de l’église Saint-Jean Saint-Louis. Tél. 05 63 71 59 20. castresevenements.fr
ESPACE LOUIS FEUILLADE
Lunel, HéraultJusqu’au 21 décembre
Des santons par milliers investissent l’Espace Louis Feuillade pour la 41ᵉ édition des Santons de Provence. Créée en 1983 par le Club Taurin La Cocarde, cette exposition devenue une véritable institution réunit chaque année une vingtaine de maîtres santonniers. Les visiteurs viennent y retrouver la magie de Noël, enrichir leur crèche et transmettre cette tradition. Une nouveauté cette année, un paysage camarguais avec santons et accessoires sera installé. Deux artistes invités exposeront aussi leurs œuvres : Salvatore Sambito et Nicole Darbousset. La magie des fêtes se prolongera dans la ville entre illuminations, marché de Noël, concerts, spectacles et animations pour tous.
Tél. 04 67 87 84 19. lunel.com
Chœur Orfeón Donostiarra
HALLE AUX GRAINS
Toulouse, Haute-Garonne
Jeudi 18 décembre
C’est l’un des chœurs les plus prestigieux de la scène internationale. Sous la direction de José Antonio Sainz Alfaro, le chœur Orfeón Donostiarra enchante le public de la Halle aux Grains avec une sélection de chants de Noël européens. Des œuvres allant de l’ère baroque au XXᵉ siècle. Parmi les pièces interprétées, des chants traditionnels anonymes (datant des temps immémoriaux), des chants de Michael Praetorius et de Georg Friedrich Haendel. Et d’autres, issus du répertoire romantique, de Felix Mendelssohn et Franz Schubert. Sans oublier un extrait du sublime Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns. Enfin, Orfeón Donostiarra dédie une partie de son concert aux chants basques, faisant partie de l’histoire de l’ensemble. Des œuvres magnifiques à savourer. Tél. 05 61 21 09 00. grandsinterpretes.com
Hérault Jusqu’au 5 janvier
À Montpellier, la magie de Noël s’installe dans tout le centre-ville avec le marché de Noël du Peyrou, ouvert jusqu’au 31 décembre. Parmi les allées illuminées, 94 chalets invitent à flâner entre créations artisanales, douceurs régionales et animations familiales, tandis que les manèges – carrousel, petit train et chaises volantes – rythment la visite. Dans la grande tente “La Pause Enchantée”, concerts, ateliers, dégustations et soirées thématiques se succèdent tout au long du mois. À partir de décembre, les ruelles de l’Écusson s’animent de parades, chorales, échassiers et musiques de rue, faisant vibrer les quartiers chaque mercredi et samedi. En toile de fond, les illuminations font briller la ville.
Tél. 04 67 34 70 00. montpellier.fr


Le Village de Noël du Barcarès
Pyrénées-OrientalesJusqu’au 4 janvier
Changement de lieu mais pas de décor pour le traditionnel, et incontournable, Village de Noël du Barcarès ! Pour cette nouvelle édition, rendez-vous est donné à l’emplacement du Luna Park, offrant une scénographie inédite. L’événement, devenu l’un des grands rendez-vous de l’hiver en Occitanie, déploie ses chalets gourmands, ses décors féeriques et ses installations spectaculaires dans une mise en scène entièrement repensée. Parmi les nouveautés phares : un Père Noël géant dominant les allées, la grande roue qui offre une vue d’ensemble sur les illuminations, et une patinoire accessible à tous les âges, pensée comme un espace de convivialité. Le parcours invite à flâner entre douceurs de saison, produits artisanaux et paysages enchantés, notamment l’incroyable musée de Glace et sa trentaine de sculptures délicates. Un royaume scintillant dédié à la magie de Noël à découvrir en famille. noelbarcares.com
Noël enchanteur à Nîmes Gard Jusqu’au 4 janvier
La fin d’année s’ouvre sur un mois de festivités mêlant arts de rue, projections monumentales et illuminations qui redessinent l’Écusson. Le cœur de ville propose un parcours vivant : inauguration lumineuse à la Maison Carrée, petit train, grande roue, patinoire et chalets gourmands sur l’esplanade rythment les journées, tandis que déambulations et spectacles aériens transforment l’espace public en scène à ciel ouvert. Les musées participent eux aussi à la fête avec visites, ateliers et contes, offrant une parenthèse culturelle au cœur de l’hiver. Point d’orgue attendu, la grande parade du 24 décembre réunit chars, danseurs et musiciens pour un voyage festif dans les rues historiques. nimes.fr
fête Noël
Haute-GaronneJusqu’au 4 janvier
Dans la ville rose, la magie de Noël bat son plein depuis fin novembre et se prolonge tout au long du mois de décembre. Les villages et marchés installés au Capitole, au square Charles-de-Gaulle, sur les Ramblas et les allées Jules-Guesde offrent un parcours chaleureux mêlant artisanat, lumières et gourmandises. Les enfants profitent de la Maison du Père Noël, des manèges, d’ateliers créatifs et de spectacles qui animent chaque semaine le centre-ville. Point d’orgue des festivités le 20 décembre, trois parades féériques convergeront vers la Daurade, où un spectacle lumineux inspiré des aurores boréales illuminera la Garonne. Dans les quartiers, centres culturels, concerts, projections, déambulations circassiennes et ateliers invitent à partager l’esprit des fêtes jusqu’aux premiers jours de janvier. Un mois de décembre scintillant ! metropole.toulouse.fr
HAUTES-PYRÉNÉES
Du 20 décembre au 4 janvier
À Lourdes, les fêtes prennent une dimension particulière au cœur du Sanctuaire, où spiritualité et tradition s’unissent durant toute la période de Noël. Du 20 décembre au 4 janvier, la grande crèche et le sapin dressés sur l’esplanade accueillent un programme continu : chemins de croix, parcours du Jubilé, exposition de crèches du monde et illuminations en soirée qui transforment les lieux en parcours méditatif. Les 24 et 25 décembre marquent les temps forts, avec la messe de la nuit à Saint-Pie X suivie d’une procession vers la Grotte, puis les offices du jour de Noël. Un rendez-vous où se mêlent recueillement, patrimoine vivant et atmosphère hivernale. lourdes-infotourisme.com












































L’Éveil des lanternes
NAI’A VILLAGE
Le Barcarès, Pyrénées-Orientales
Jusqu’au 28 février
L’Éveil des Lanternes transforme tout l’hiver le Nai’a Village en parcours lumineux inspiré de l’art chinois. Dragons géants, forêts illuminées et sculptures de lumière composent une déambulation immersive, ponctuée de feux d’artifice, danses traditionnelles et arts visuels. Pensé comme un voyage, l’événement mêle tradition millénaire et technologies contemporaines à vivre entre amis ou en famille. naia-village.eu
La ronde des crèches
Gers Jusqu’au 11 janvier
Pour sa trentième édition, la Ronde des Crèches entraîne les visiteurs dans un parcours de 60 kilomètres à travers huit villages de Lomagne, où chaque crèche s’inspire cette année d’un univers musical. De Castet-Arrouy version country à Plieux en reggae, en passant par le rock à Miradoux ou le classique à Lachapelle, le circuit dévoile un patrimoine revisité avec créativité. Visible jour et nuit, l’événement s’accompagne de concerts et animations, tandis que près de 200 bénévoles œuvrent à cette manifestation gratuite, devenue un rendez-vous emblématique du nord-est du Gers.
Tél. 06 12 52 52 34. larondedescreches.org
Féérie de Noël à Montauban
Tarn-et-GaronneJusqu’au 4 janvier
Montauban, la Féérie de Noël transforme la ville en un parcours lumineux où se mêlent forêt magique, patinoire, manèges et spectacles. L’esplanade des Fontaines devient le cœur d’animations familiales : ateliers créatifs, contes, maquillage, expériences scientifiques et déambulations rythment chaque journée, tandis que le marché gourmand de la place Roosevelt rassemble produits locaux et douceurs de saison. Point fort du programme, le mapping projeté sur la cathédrale suivi d’un spectacle déambulatoire ouvre les festivités dans une ambiance féerique. La présence régulière du Père Noël, les concerts, les parades et les rendez-vous au musée Ingres Bourdelle complètent la programmation.
Tél. 05 63 22 12 00. montauban.com
Aude Jusqu’au 3 janvier
La magie de Noël s’invite à Carcassonne. Outre la patinoire de la place Carnot et les animations musicales, les nombreuses déambulations féeriques dans les rues du centre-ville, la marche aux flambeaux de la Cité à la Bastide, la forêt et les manèges du Père Noël place Chénier, on trouvera aussi des nouveautés. Un marché des créateurs Square Gambetta ; une piste de karting et de voitures électriques aux Halles Prosper Montagné ; un laser game de Noël, place du Général de Gaulle avec le traditionnel roto et ses télécabines, un espace détente avec une vue panoramique imprenable sur la Cité médiévale ainsi que l’incontournable curling et l’espace de Réalité Virtuelle; une chasse au trésor dans la cité et dans la Bastide… Et encore, des visites guidées nocturnes aux lanternes dans la cité ; ou des ateliers pour découvrir les arts du Moyen Âge ! MCH carcassonne.org
Les Fêtes inouïes
ARGELÈS-SUR-MER
Pyrénées-Orientales
Du 17 décembre au 4 janvier
Les Fêtes Inouïes proposent un programme foisonnant d’animations gratuites, du Village de Noël aux Réveillons de la plage. Autour de la place Gambetta, parades lumineuses, concerts, ateliers créatifs, chalets gourmands et rencontres avec le Père Noël rythment chaque journée. Sur l’esplanade Charles-Trenet, animations pour enfants et concerts en soirée prolongent la fête jusqu’à la plage, tandis que le 31 décembre offre une nuit dansante sous chapiteau et feu d’artifice. Une parenthèse hivernale où la ville se transforme en scène ouverte, festive et familiale. ville-argelessurmer.fr

Noël à Cahors
Lot
Jusqu’au 4 janvier
À Cahors, les fêtes de fin d’année s’illuminent avec un mois d’animations installées autour du parvis de l’Hôtel de Ville, où sapins, lumières et scènes féeriques offrent une parenthèse hivernale à partager en famille. Point culminant de cette ambiance festive : la grande parade du 17 décembre, menée par Pégase, créature monumentale imaginée par la Cie Planète Vapeur. Au rythme des musiques et des effets lumineux, le cheval ailé traverse les allées Fénelon et transforme la ville en décor poétique, offrant un moment spectaculaire accessible à tous.
Tél. 05 65 20 87 87. cahorsagglo.fr
Le Grau Noël
LE GRAU DU ROI
Gard Jusqu’au 4 janvier
Au Grau-du-Roi, les fêtes se vivent avec un programme mêlant ateliers, spectacles, cinéma jeune public et rendez-vous musicaux. Le lancement des illuminations, les balades en calèche avec le Père Noël et les animations de l’Agora — mini-ferme, jeux, manège — offrent une ambiance chaleureuse à hauteur d’enfant. À ne pas manquer, la balade aux lampions suivie du feu d’artifice, ainsi que l’allumage du phare de l’Espiguette, véritable tableau hivernal à la tombée de la nuit. La saison s’achève par le bain du 1ᵉʳ janvier ! ville-legrauduroi.fr

6, place Gambetta | Pézenas
Du mardi au samedi, de 10h à 18h et 7j/7 du 21 au 31 décembre
DÉCORATION
ART DE LA TABLE
SCULPTURES & MURAUX
BIJOUX & ACCESSOIRES
MOBILIER & LUMINAIRES
Des créations façonnées à la main en France, en pièces uniques ou petites séries, par des artisans d’art.

DES ÉDITIONS ANAGRAPHIS
Sète, Hérault
Depuis plus de quarante ans, Anagraphis édite des sérigraphies originales réalisées en collaboration avec des artistes majeurs de l’art contemporain, du street art et de la bande dessinée. Séries numérotées, estampes digitales ou folios rares : chaque pièce est imprimée avec le savoir-faire des ateliers Anagraphis, garantissant authenticité et qualité. Une sélection riche, entre nouveautés et best-sellers, idéale pour trouver une œuvre à offrir à un amateur d’art ou pour débuter une collection. Une manière accessible et soignée de glisser l’art sous le sapin. anagraphis.shop

À LA MÉDUSE ÉLECTRIQUE
Sète et Mèze, Hérault
Le Collectif Courts Circuits compte deux boutiques d’artisanat d’art. L’une à Mèze, ouverte en 2021, la seconde à Sète inaugurée mi-novembre 2025 avec vingt-sept créateurs. Maroquinerie, textile, luminaire, vitrail, illustration, joaillerie, céramique… de Finck, Joséphine, DH, Andorinhas, Laura Samé, Madame Bergamote, Gabriel Beghi, MaLN, Pompon et Tricotin, Ma machine et moi, Morue d’eau douce… Pas de concurrence, chaque créateur œuvre dans un seul domaine.
38 rue du Port à Mèze.
8 rue Voltaire à Sète. e la.meduse.electrique


Pour les amoureux de la lecture
Le Lizia d’or, édition limitée pour les fêtes, est l’accessoire idéal pour ceux qui lisent partout. Léger et ergonomique, il permet de tenir son livre d’une seule main, d’éclairer discrètement les pages grâce à une lumière orientée vers le texte, puis de servir de marque-page une fois la lecture terminée. Fabriqué en France et rechargeable en USB, il accompagne aussi bien les passionnés que les lecteurs occasionnels. Un cadeau pratique et pensé pour le plaisir de lire. lizia.fr
Tikino, lanterne magique pour enfants curieux
Chez Tikino, les classiques animés des années 80–90 trouvent une nouvelle place dans le quotidien des enfants. Le projecteur, conçu sans lumière bleue et associé à un catalogue de contenus ludoéducatifs, permet de redécouvrir Tintin, Babar ou Il était une fois la vie dans un format plus calme et plus lisible que les écrans traditionnels. Pensé pour les 3–10 ans, l’appareil offre une expérience simple, familiale et rassurante, appréciée des parents en quête d’un temps d’écran plus apaisé. Une idée de Noël qui mise sur la qualité des récits et le plaisir de partager des histoires intemporelles. tikino.fr

Offrir le savoir-faire des Métiers d’art
MAISON DES MÉTIERS D’ART
Pézenas, Hérault
À l’approche des fêtes, la Maison des Métiers d’Art de Pézenas accompagne ceux qui recherchent un cadeau singulier. Décoration, sculptures, luminaires, œuvres murales, art de la table, bijoux ou accessoires : chaque pièce, façonnée avec exigence et savoir-faire, porte sa propre histoire et invite à créer un lien personnel avec l’objet. Pour se plonger un peu plus dans l’ambiance des fêtes, la Maison des Métiers d’Art habille ses vitrines avec des créations autour du thème du cirque. À l’intérieur, ne manquez pas l’exposition Portraits d’humanité, sélection de bronzes et céramiques et les créations de la céramiste Nathalie Lagier. Tél. 04 67 98 11 12. maisondesmetiersdart.com
Un atelier de poterie
CHEZ CLAYCRAFT
Montpellier, Hérault
Fondé à Montpellier, Claycraft propose des ateliers pensés pour découvrir simplement le travail du grès : séances de modelage de deux heures, initiations au tour, ou journées complètes pour façonner plusieurs pièces. Encadrés par Camille, ces ateliers permettent d’apprendre les gestes essentiels et de réaliser tasse, vase ou mug selon les techniques abordées. Accessibles aux débutants comme aux curieux, ils offrent une immersion concrète dans la céramique contemporaine. Une idée qui trouve facilement sa place à l’approche de Noël, pour offrir ou s’offrir un moment créatif.
Tél. 06 63 41 47 88. claycraft.fr
Un cadeau qui se joue
AU THÉÂTRE MOLIÈRE À SÈTE
Hérault
Pour les fêtes, le TMS propose un nouveau format à glisser sous le sapin : le chèque KDO, valable sur l’ensemble de la saison jusqu’au 31 mai 2026. D’un montant libre, il permet d’offrir à vos proches la possibilité de choisir euxmêmes leur spectacle, que ce soit à la billetterie du Théâtre Molière ou en ligne. Une manière souple et attentionnée de partager le plaisir du spectacle vivant ! Tél. 04 67 74 02 02. tmsete.com
Un parfum unique FABRIQUÉ À UZÈS Gard
Les Parfums d’Uzège perpétuent un savoir-faire artisanal né en 1997 et aujourd’hui porté par Valérie Rossi, qui réinvente la marque tout en préservant sa fabrication locale. Dans l’atelier de SaintChaptes, chaque parfum est rempli, serti et étiqueté à la main, avec un soin particulier porté aux matières premières et aux formulations clean, vegan et cruelty free. Eaux de parfum, colognes ou créations signatures… autant d’univers olfactifs façonnés en France, inspirés par la nature et l’identité du duché. Une idée cadeau authentique pour offrir un parfum qui a une histoire. parfums-duzege.com

ARCHITRUC & BALTAZ’ART Béziers, Hérault
Architruc & Baltaz’Art réunit design, art et décoration dans un espace où l’on vient autant pour dénicher un objet singulier que pour s’inspirer. Parmi les pièces phares, les Wooden Dolls de Vitra rééditées d’après les modèles originaux d’Alexander Girard : des figurines en bois peintes à la main, toutes uniques, imaginées en 1952 pour sa maison de Santa Fe. Autre idée à glisser sous le sapin : la lampe KB28 signée Joe Colombo pour Kartell. Créée en 1967 et revisitée avec des matériaux recyclés, elle diffuse aujourd’hui une lumière plus chaude grâce à un diffuseur satiné et à un soin particulier apporté aux détails. Deux objets emblématiques à retrouver dans ce lieu biterrois où design et créativité se rencontrent.
Tél. 04 67 36 26 87. archi-truc-beziers.com
DES POTERIES D’ALBI Tarn
Entreprise familiale, créée en 1892, Les Poteries d’Albi font rayonner leur savoir-faire depuis sept générations. Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, elle est le dernier fabricant français de poteries tournées et émaillées à la main, suivant des techniques traditionnelles transmises de main en main. Emblématique de cette maison tarnaise, le rouge coquelicot se décline sur de nombreuses formes et objets, notamment à travers la récente collection Elisabeth, tandis que de nouvelles couleurs, formes et modèles ont récemment fait leur apparition dans le catalogue de la maison. lespoteriesdalbi.fr


Une œuvre
SUR L’ARTPLACE DU RÉSERVOIR
Sète, Hérault
Le Réservoir réunit un ensemble d’œuvres d’art contemporain qui reflètent la diversité et la vitalité de la création actuelle : peintures, sculptures, éditions, dessins ou photographies, sélectionnés avec soin auprès d’artistes confirmés comme de talents émergents. L’espace, en ligne comme en galerie, fonctionne comme un lieu de découverte où chacun peut trouver l’œuvre qui fait écho à ses goûts, qu’on soit collectionneur passionné ou simple curieux. Parmi les pièces marquantes proposées, la sérigraphie Bleu Vert de Claude Viallat, figure majeure du mouvement Supports/Surfaces. Une œuvre accessible, typique de son langage plastique, et parfaite pour offrir un fragment d’histoire de l’art contemporain.
Tél. 04 67 19 39 04. lereservoir-art.com
L’esprit sétois sur une affiche
LES AFFICHES DE SIMON
Sète, Hérault
Les Affiches de Simon propose depuis
Sète des créations originales à afficher chez soi : affiches, cartes postales, tote bags, stickers ou t-shirts, tous illustrés dans un style contemporain, coloré et plein de caractère. Chaque affiche est signée et numérotée, imprimée sur un papier à grain de belle qualité, pour permettre d’accrocher un « morceau de ville » unique chez soi. Outre les tirages graphiques, la boutique en ligne propose aussi vêtements et accessoires illustrés de motifs inspirés de l’esprit sétois mêlé à des références culturelles ou des marques. Un cadeau parfait pour les amoureux de l’Île singulière ! affiches-sete.com
Un cadeau 100 % toulousain POMPON SUR LA GARONNE
Haute-Garonne
Avec ses tee-shirts et accessoires aux expressions du Sud-Ouest, Pompon sur la Garonne capte l’humour et la fierté toulousaine. Léa et Rani déclinent les incontournables du parler local, de "Boudu !" à "Rendez-vous au Cap !", dans des carrés colorés ou pailletés qui donnent du style au verbe occitan. Une manière décalée et chaleureuse d’emporter un souvenir de la Ville rose ou d’offrir un clin d’œil régional. Et pour les inconditionnels, la boutique en ligne permet de retrouver toutes les créations, même loin de Toulouse. pomponsurlagaronne.com


cours de peinture sur céramique
MARTHE CAFÉ CÉRAMIQUE
Montpellier, Hérault
Si vous souhaitez offrir un moment de créativité et de partage, rendez-vous chez Marthe café céramique ! Le concept ?
S’asseoir et prendre le temps de décorer une céramique choisie parmi de nombreux modèles : tasses, assiettes, vases, ou encore objets de décoration. Pendant deux heures, libre aux participants d’imaginer les motifs et autres ornements qui sublimeront leur création, le tout accompagné par une joyeuse équipe et quelques plaisirs gourmands. Ensuite, rendez-vous un mois plus tard pour récupérer votre céramique émaillée. Une parenthèse conviviale qui offre un souvenir unique à créer… puis à garder.
Tél. 06 15 69 95 22. marthecafeceramique.fr
























Du 20 novembre 2025 au 9 mai 2026 au domaine départemental de Pierresvives à Montpellier
L’exposition « Vivre la guerre en Hérault (1939-1945) » plonge le visiteur dans le quotidien des populations civiles durant la Seconde Guerre mondiale. Divisée en quatre parties, elle dévoile les réalités souvent oubliées ou occultées : l’absence des prisonniers, l’exode, le Service du Travail Obligatoire (STO), les rafles, la peur, les pénuries et l’occupation allemande. Loin de tout angélisme, cette exposition met en lumière une période complexe, où survie et résilience étaient au cœur des préoccupations.






Dans un contexte où les conflits réapparaissent en Europe et où l’antisémitisme inquiète, cette évocation du passé résonne avec une actualité forte. Elle invite à réfléchir aux valeurs essentielles du vivre ensemble — citoyenneté, solidarité et protection des plus vulnérables — mais aussi à l’innovation sociale née de l’après-guerre.
Cette année 2025 marque le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce souvenir nous rappelle combien cette période a façonné notre société, avec des avancées majeures comme le droit de vote pour les femmes et la création de la Sécurité sociale pour tous. À travers cette exposition, le Département de l’Hérault souligne l’importance de transmettre cette mémoire, entre témoignage et engagement pour l’avenir.




À travers cette exposition, le Département porte un regard local et humain sur la Seconde Guerre mondiale, évoquant avec justesse la vie en temps de guerre et soulignant, aujourd’hui encore, l’urgence de préserver la paix.

MESQUIDA Président du Département de l’Hérault







Début 2026 marquera le lancement d’un vaste chantier : le Contournement Ouest de Montpellier (COM), réalisé par Vinci Autoroutes. Ce projet d’aménagement vise à à relier les autoroutes A709 et A750, assurer une meilleure desserte de la zone urbaine de Montpellier, créer un itinéraire adapté pour la circulation péri-urbaine et de transits et qui permettra de valoriser les accès au réseau de transports mutlimodal.
Ce tracé, qui longe l’ouest de l’agglomération, traversera un territoire où patrimoine historique et paysages viticoles se mêlent étroitement. À proximité immédiate de plusieurs sites emblématiques – le Château de l’Engarran, le Château de Bione, le Domaine du Grand Puy et le Domaine de Biar – il souligne l’importance d’un équilibre entre développement des infrastructures et préservation de l’identité culturelle et naturelle du territoire.
À travers ces pages, vous découvrirez le Domaine du Grand Puy, ancien ensemble rural restauré, où l’histoire agricole du lieu s’articule désormais avec un projet solidaire porté par les Compagnons de Maguelone, associant préservation patrimoniale et inclusion professionnelle.
Le goût du patrimoine et de la solidarité

Situé à l’ouest de Montpellier, au cœur de l’écoquartier des Grisettes, le Domaine du Grand Puy a longtemps été connu sous le nom de Mas Nouguier. Il apparaît pour la première fois dans un plan-compoix du XVIIIᵉ siècle, évoquant alors « un mas et un four ruiné ». C’est à partir des années 1740 que Julien Barthélémy entreprend sa réhabilitation, ouvrant une période de transformations successives au fil des propriétaires.
La famille Rey, installée de 1769 à 1789, serait à l’origine des principaux bâtiments actuels. Puis vient la famille Nouguier, qui transforme le mas en véritable métairie alliant exploitation agricole et habitat. En 1821, endetté, Michel Nouguier doit le céder aux enchères. L’acquéreur, PierreAntoine Tondut, capitaine et chevalier de la Légion d’Honneur, le conserve jusqu’en 1838 avant qu’il ne passe entre plusieurs mains. Peu à peu, l’activité décline et les incendies successifs, le dernier en 2008, laissent la demeure en très mauvais état. Propriété de la Ville de Montpellier depuis 2006, le domaine est proposé à la vente en 2013 au travers d’un cahier des charges exigeant de restauration et d’utilité sociale. En 2015, le projet des Compagnons de Maguelone est retenu : redonner vie au site en associant préservation patrimoniale, agriculture durable et vocation solidaire.
Autour du domaine, l’Agriparc du mas Nouguier s’étend sur 17 hectares dont 10 cultivés en vigne. Propriété de la Ville depuis 2006, il incarne un concept novateur : un espace agricole urbain où cohabitent cultures traditionnelles (viticulture, oléiculture, apiculture), espaces de promenade et démarches pédagogiques.
Les Compagnons de Maguelone entretiennent les vignes depuis plus de dix ans et vignifient les récoltes depuis trois ans, jusqu'à la mise en bouteille des cuvées Folies M pour la Ville de Montpellier.
Dès le XVIIIᵉ siècle, le domaine applique des principes agricoles mêlant vigne, oléiculture et maraîchage traditionnel, dans une organisation aujourd’hui proche de l’agroécologie. Autour du mas de 1 200 m² s’étend aujourd’hui un ancien parc ornemental d’un hectare.
La rénovation menée restitue les volumétries et l’esprit d’origine : une cour d’entrée en terrasse, bordée de grands pins, une façade méridionale ouvrant sur une terrasse à balustres, et un jardin à la française structuré en quatre pelouses autour d’un bassin circulaire. Les perspectives se prolongent jusqu’aux lointains où se dessine la silhouette de la cathédrale de Maguelone. À droite, la noria ombragée de cyprès et de pins rappelle la vocation agricole du mas et son esthétique languedocienne.


Le Domaine du Grand Puy s’impose aujourd’hui comme un projet structurant de l’économie sociale et solidaire à Montpellier. Pensé comme un lieu ouvert, il articule inclusion, préservation patrimoniale et activités culturelles au sein d’un même ensemble. Les Compagnons de Maguelone y ont déployé leurs trois missions fondamentales : l’accompagnement de personnes en situation de handicap, la conservation du patrimoine et le développement d’actions culturelles accessibles au plus grand nombre.
L’héritage
DES COMPAGNONS ARTICULÉES AUTOUR DU TERRITOIRE
Depuis cinquante ans, l’association intervient sur le Domaine de Maguelone, où elle valorise la cathédrale et son environnement naturel à travers un ESAT et plusieurs foyers d’hébergement. Elle accompagne ainsi une centaine de personnes en situation de handicap par le travail, l’accueil et un suivi médico-social. Cette expérience constitue le socle du projet mené au Domaine du Grand Puy, qui prolonge une démarche alliant patrimoine, activité agricole et utilité sociale.
La rénovation du Domaine du Grand Puy a permis l’installation d’une Entreprise Adaptée offrant un emploi à des personnes en situation de handicap dans différents métiers : restauration, accueil, événementiel.
Le projet regroupe plusieurs pôles : un restaurant bistronomique, des espaces de séminaires, des événements culturels et privés. L’exploitation viticole et oléicole de l’Agriparc complète cet ensemble selon une démarche favorisant les circuits courts et le concept « de la Terre à l’Assiette ».
L’Entreprise Adaptée s’appuie sur un modèle qualifié de « structure apprenante ». Au Domaine du Grand Puy, chaque poste est adapté en fonction du handicap de chacun. Cela constitue pour eux une voie d’insertion dans des secteurs importants en région Occitanie : événementiel, tourisme et restauration.
« L’objectif est d’offrir un cadre professionnel ordinaire ajusté, avec une exigence réelle mais adaptée »

Longtemps délaissé, le Domaine du Grand Puy est devenu un lieu de travail, de restauration et d’accueil grâce au projet solidaire porté par les Compagnons de Maguelone. Rencontre avec sa directrice, qui raconte la transformation de cette ancienne métairie en un espace vivant où se mêlent vignoble, séminaires, cuisine méditerranéenne et inclusion professionnelle.
Responsable du Domaine du Grand Puy
Pouvez-vous rappeler l’histoire récente du Domaine du Grand Puy ?
Le bâtiment, longtemps propriété privée, était à l’abandon : squatté, incendié, fortement dégradé. Passé dans le patrimoine de la Ville, il a été mis en vente via un appel d’offres. Bernard Azéma, président des Compagnons de Maguelone, a proposé un projet social et solidaire qui a convaincu la mairie. La réhabilitation a duré plusieurs années, entre contraintes liées au classement et normes ERP, avant la réouverture en 2019.
Le Domaine se situe au cœur de l’Agriparc.
Comment s’articule cette configuration ?
Nous sommes installés au centre de l’Agriparc, propriété de la Ville. Les vignes qui entourent le bâtiment appartiennent à la municipalité mais sont entretenues et vinifiées par les Compagnons de Maguelone, qui produisent aussi sur la presqu’île. Ici, nous proposons leurs cuvées au restaurant. En revanche, les oliviers ne relèvent pas de notre gestion.
Quelle est la spécificité du projet social ici ?
Nous sommes une entreprise adaptée : tous les salariés ont un contrat classique, mais environ 70 % d’entre eux disposent d’une reconnaissance de handicap. Les profils sont variés : troubles “dys”, personnes traversant une période de fragilité psychologique, salariés reclassés après un problème physique ou encore personnes en situation de vulnérabilité sociale. L’objectif est d’offrir un cadre professionnel ordinaire ajusté, avec une exigence réelle mais adaptée.
Comment s’organise cet accompagnement ? Il repose sur l’écoute et sur une exigence mesurée. L’idée n’est pas de maximiser la pression mais de construire une équipe solide. Mes chefs de service, en salle et en cuisine, viennent du monde professionnel classique : ils connaissent parfaitement les codes du métier tout en restant très attentifs à l’humain. Ce fonctionnement crée une dynamique forte : les salariés sont investis, il y a très peu d’absentéisme, et l’ambiance est celle d’une équipe soudée.
Les clients connaissent-ils la dimension solidaire du lieu ?
Pas toujours, et c’est très bien. Beaucoup viennent sans savoir que la majorité de l’équipe est reconnue handicapée. Ils découvrent simplement un restaurant et un service, sans a priori.
Comment se répartissent les activités entre restauration et événements ?
Côté cuisine, le restaurant est tourné vers une cuisine méditerranéenne, travaillée par le chef Christophe Chiaradia. Nous privilégions les produits locaux et restons attentifs à des approvisionnements raisonnés. Nous trions tous nos déchets et utilisons très peu de jetables. Si la semaine nous accueillons une forte clientèle d’affaires, les vendredis et samedis soir, laissent place à un public plus large, familial ou de loisirs. Par ailleurs, les séminaires occupent une large place dans notre activité. Enfin, nous programmons régulièrement des rendez-vous ouverts au public : soirée musicale, les Estivales du Grand Puy l’été…

Au cœur d’un écrin de verdure, le Domaine du Grand Puy accueille des moments de partage où la gastronomie, le vin et la culture dialoguent avec l’histoire du lieu. Grâce aux Compagnons de Maguelone, l’art de recevoir s’y déploie dans un esprit local et solidaire.

Ouvert du lundi au samedi midi ainsi que les vendredi et samedi soir, le restaurant du Domaine propose une cuisine authentique, inspirée par les produits du terroir. Les suggestions du jour côtoient des plats de saison, élaborés avec des produits locaux et des circuits courts.
À une minute du rond-point du Grand M, l’adresse invite à une parenthèse gourmande dans un cadre apaisant où le bois, la pierre et la végétation créent une ambiance à la fois chaleureuse et contemporaine.
LES VINS DU DOMAINE
La carte des vins met à l’honneur les cuvées bio produites par les Compagnons de Maguelone : une gamme élaborée sur la presqu’île, entre mer et étangs, par des équipes en situation de handicap travaillant au sein de l’ESAT. Leur savoirfaire perpétue une histoire viticole attestée dès le Iᵉʳ siècle sur le site du Mas Nouguier.
Le Domaine du Grand Puy propose aujourd’hui une sélection resserrée et lisible : Insula (blanc, rosé, rouge), La Volta (blanc, rouge) et Witiza (rouge). Ainsi que les cuvées Folies M issues des vignes de l'Agriparc du mas Nouguier.
Ces cuvées accompagnent la cuisine du restaurant tout en reflétant les spécificités du terroir languedocien.
Le domaine offre un large espace séminaire de plus de 200 m², modulable en quatre salles indépendantes, toutes baignées de lumière. Certaines bénéficient d’un accès privatif vers un patio, tandis qu’une autre, au design plus historique, évoque l’âme patrimoniale de la bâtisse. La grande terrasse donnant sur l’Agriparc ajoute une respiration naturelle à ces espaces professionnels.
VIVRE LE DOMAINE AUTREMENT
Tout au long de l’année, le Domaine propose une programmation régulière qui invite habitants et visiteurs à découvrir le site dans un cadre différent. Chaque deuxième vendredi du mois, des soirées live music sont organisées, créant un moment de rencontre autour de concerts et d’ambiances variées.
En cette fin d’année, le Domaine accueille également une soirée de réveillon ainsi que le déjeuner du 1er janvier.
Enfin, de mi-juin à mi-septembre, les Estivales du Grand Puy prennent le relais : chaque vendredi soir, musique et tapas s’y conjuguent dans une atmosphère estivale propice à la détente.
Tél. 04 11 28 22 30. domainedugrandpuy.fr


Roméo et Juliette
En tournée en région
Guillaume Séverac-Schmitz poursuit son dialogue avec Shakespeare en revisitant Roméo et Juliette dans une mise en scène contemporaine et vibrante. Fidèle à son désir de rendre les classiques pleinement accessibles, il signe une traduction conçue pour la création, restituant l’élan des passions, les conflits familiaux et les rebondissements qui animent la pièce. Majoritairement féminine, la distribution ose un duo de comédiennes dans les rôles des amants, renversant les codes du théâtre élisabéthain tout en lui offrant un souffle neuf. Au plateau, énergie, rythme et musiques électroniques mêlées au baroque composent un geste populaire et puissant, où la tragédie de 1597 devient un chant d’expression résolument actuel.
• Les 12 et 13 janvier → Le Parvis, Scène nationale Tarbes-Pyrénées (Hautes-Pyrénées)
Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net
• Les 16 et 17 janvier → Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Tél. 04 68 62 62 00. theatredelarchipel.org
• Mar. 20 janvier → Théâtre Molière, Scène nationale archipel de Thau, Sète (Hérault).
Tél. 04 67 74 02 02. tmsete.com
• Jeu. 22 janvier → Théâtre+Cinéma, Scène nationale Grand Narbonne (Aude).
Tél. 04 68 90 90 20. theatrecinema-narbonne.com
• Les 12 et 13 mai → Scène nationale de Foix et de l’Ariège.
Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com

C’EST EXTRA !
LE PARVIS, SCÈNE NATIONALE TARBES PYRÉNÉES
Pau, Hautes-Pyrénées Du 16 au 19 décembre
Le Parvis consacre en décembre un temps fort singulier à la création inclusive : C’EST
EXTRA ! Quatre jours de spectacles, de rencontres et d’émotions où le handicap devient moteur de transformation artistique. Théâtre, danse, performance : autant de gestes pour interroger nos regards et déplacer les frontières du possible. Dans On fera mieux la prochaine fois, Nicolas Heredia et la troupe inclusive La Bulle Bleue livrent une comédie tendre et lucide sur les coulisses du théâtre et l’imperfection du réel. Figure.s, de Filip Forgeau et Philippe Flahaut, esquisse une galerie de portraits sensibles, entre mémoire, présence et identité. La danse s’impose avec Danser la faille de Sylvère Lamotte, ode vibrante à la fragilité partagée, et Je préfère regarder par la fenêtre de Lucie Lataste, qui déploie un dialogue subtil entre langue des signes et mouvement. Un festival poétique et engagé, célébrant la force d’un art ouvert à tous les corps et à toutes les voix. Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net
L’illusion comique
THÉÂTRE DE LA CITÉ
Centre dramatique national Toulouse Occitanie
Haute-GaronneDu 14 au 21 janvier
Le Groupe Badinger réinvente L’Illusion Comique de Pierre Corneille, ce « monstre » surprenant où poésie et changements de ton se croisent. Sept jeunes comédiens et comédiennes, sous la direction de Fabien Rasplus, jouent avec l’alexandrin, la maladresse et l’humour, mêlant espièglerie et audace. La scénographie et les costumes d’Annalyvia Lagarde, ainsi que la lumière de Romane Métaireau, dessinent un univers où la langue classique devient matière à invention. Entre énergie des corps, dialogues inattendus et fantaisie théâtrale, le spectacle révèle tout autant la modernité de Corneille que l’enthousiasme d’une troupe émergente à suivre de près. Une célébration de la comédie, inventive et vibrante.
Tél. 05 34 45 05 05. theatre-cite.com
Le Paradoxe de John THÉÂTRE GARONNE
SCÈNE EUROPÉENNE
Toulouse, Haute-Garonne
Du 22 au 25 janvier
Sous la direction de Philippe Quesne, Le Paradoxe de John transforme le plateau en galerie vivante où objets, voix et gestes se mêlent aux spectateurs. Les textes de Laura Vazquez irriguent cet univers hybride, où humains et non-humains se rencontrent, cohabitent. Décor, costumes et musique tissent un écosystème scénique où l’art devient espace d’invention, de partage et de réflexion sur la solitude, le lien à l’autre et la création collective dans un monde en mutation. Une expérience pour interroger nos manières d’être à sa place et ensemble.
Tél. 05 62 48 54 77. theatregaronne.com
La tête en friche
AGORA
Le Crès, HéraultVen. 16 janvier
Porté au cinéma avec succès par Jean Becker, le roman de Marie Sabine Roger La tête en friche est adapté pour la première fois au théâtre. Cette comédie nous plonge dans l’univers doux-amer de Germain : un homme ballotté par une vie qui n’a pas été tendre avec lui. Sur un banc public, il rencontre Margueritte. Cette adorable vieille dame va lui ouvrir, par le biais de la lecture, les portes de l’imaginaire et des mots qui « grandissent ». Entre ces deux êtres que tout sépare va naître une relation complice, tendre et drôle ! Une comédie émouvante, qui fait du bien signé par la Cie Les Affamés.
Tél. 04 99 78 11 08. agora-lecres.fr

Absalon, Absalon !
DOMAINE D’O
Montpellier, HéraultDu 10 au 13 février
Avec Absalon, Absalon !, Séverine Chavrier retrouve l’univers de Faulkner et signe une fresque vertigineuse où récits fragmentés, fantômes du passé et héritages impossibles se mêlent. À partir du roman foisonnant, elle déploie sur scène un puzzle de voix : celles qui, de génération en génération, tentent de recomposer la vérité d’un destin brisé dans le Sud des États-Unis, marqué par la guerre civile, le racisme et l’obsession de la lignée. Porté par une distribution puissante, le spectacle fait apparaître figures hantées, mythologies déchues et paysages mentaux. Entre tragédie, vertige et mémoire, Chavrier transforme Faulkner en expérience sensorielle et collective, où l’Amérique se lit comme un miroir de nos propres héritages.
Tél. 0800 200 165. domainedo.fr
Il ne m’est jamais rien arrivé
THÉÂTRE DE LA CITÉ, CDN TOULOUSE OCCITANIE
Haute-GaronneDu 1er au 5 février
Qui était réellement Jean-Luc Lagarce ? Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant. C’est une vie solitaire et sentimentale entre Paris et Besançon dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre qui voit apparaître le sida et mourir Coluche et Simone Signoret. Une grande et une petite vie à la fois.
Tél. 05 34 45 05 05. theatre-cite.com
THÉÂTRE DES 13 VENTS – CDN Montpellier, HéraultDu 7 au 14 janvier
En janvier, Cédric Gourmelon et sa troupe investissent les 13 vents avant de s’élancer jusqu’au Théâtre Jean Vilar, reliant Shakespeare à Léo Ferré dans un même mouvement. Gourmelon travaille toujours au plus près des textes. Genet, Fassbinder, Tucker Green ou Feydeau accompagnent depuis longtemps sa manière d’aborder les œuvres, de leur offrir corps et espace. Avec Édouard III (du 7 au 9 janvier), il signe la première création française de cette pièce longtemps restée dans l’ombre du canon shakespearien. Quelques jours plus tard, Words… words… words… (les 13 et 14 janvier) révèle son autre versant : celui d’un acteur-performeur habité par la poésie incandescente de Léo Ferré, qu’il porte seule en scène depuis vingt ans. Deux propositions qui tracent ensemble une ligne d’intensité, de la langue dramatique à la chanson, pour un mois de janvier placé sous le signe de la voix et du verbe.
Tél. 04 67 99 25 00. 13vents.fr


THÉÂTRE JACQUES CŒUR
Lattes, Hérault
Du 1er au 10 février
Le Théâtre Jacques Cœur poursuit sa saison avec Imprudence, festival qui réunit des créations où l’intime rencontre le politique. Pendant plusieurs soirs, les artistes invitent le public à interroger son rapport au monde, aux récits et aux zones d’ombre qui traversent nos sociétés. Présenté le dimanche 1er février, Légitimes…?, est une carte blanche à Fanny Rudelle qui, avec ses quatre complices, installent un cercle de spectateurs où les voix de femmes se répondent. Inspiré des textes de Tania de Montaigne, Janne Teller, Sarah Fourage et Marine Bachelot Nguyen, le spectacle questionne la légitimité à créer, à prendre position et à porter des sujets sensibles.
Avec À ciel ouvert, jeudi 5 février, Julien Guill adapte un texte de David Léon où l’on suit une éducatrice d’une Maison de la Protection de l’Enfance, suspendue après avoir dénoncé des violences. Sa mémoire se recompose par fragments, entre brume, colère et éclats d’enfance, dévoilant les failles d’un système censé protéger les plus vulnérables. Mardi 3 février, le spectacle Portrait manifeste. Et là, la violence elle a commencé !, porte sur scène le témoignage d’une manifestante des Gilets jaunes blessée par un tir de LBD. Le spectacle révèle les séquelles physiques et psychiques d’un événement qui bouleverse une vie entière. Enfin, Chroniques de chair de Jacques Mateu et Macha Makeïeff plonge, le mardi 10 février, dans quarante ans de pratique d’un chirurgien plasticien. Entre confidences, doutes et fascination pour l’art, ce seulen-scène explore un métier où se mêlent dérives, miracles et humanité discrète.
Tél. 04 99 52 95 00. ville-lattes.fr
Lily & Lily
THÉÂTRE JEAN-ALARY
Carcassonne, AudeMar. 27 janvier
Une histoire incroyable de Barillet et Gredy mise en scène par Marie-Pascale Osterrieth. La pièce mythique, Lily & Lily, évoque Lily Da Costa, une star des années 1930 vivant dans le luxe à Hollywood. Sa jumelle, Deborah, épouse effacée d’un pasteur, décide de remettre sa sœur dans le droit chemin. L’une et l’autre, copies conformes, sont amenées à se remplacer… Les comédiens, Michèle Bernier, Francis Perrin, Morgane Cabot… revisitent avec bonheur la version de 1985, jouée à l’époque par Jacqueline Maillan.
Tél. 04 68 11 59 15. theatre.carcassonne.org

Ateliers enfants
10 décembre 2025 > 8 mars 2026
Mercredi, vendredi samedi et dimanche de 14h30 à 16h30
Gratuit sur réservation 6-10 ans
Les Belles Ondes
du 21 février 2026 au 8 mars 2026
Festival de musique classique
Exposition Ravel Boléro
du 21 février 2026 au 21 juin 2026


www.chateaulaurens-agde.fr







SCÈNE NATIONALE ALBI TARN
Albi, Tarn
Du 20 au 22 janvier
Une nouvelle valse aérienne et stupéfiante du Collectif XY qui invite le spectateur à une connexion intime avec le vivant et à revoir sa vision anthropocentrique. À travers, Le Pas du Monde, les vingt-deux acrobates évoluent en perpétuel mouvement, à l’image de l’univers qui nous entoure avec ses émois les plus invisibles, ses effondrements spectaculaires et ses frissons. Dans cette métamorphose continue, les courses et les acrobaties, portées par la puissance du groupe et la respiration du chant, deviennent alors des sculptures et des paysages éphémères. Comme un langage organique universel, entre lenteur et vélocité. Là, la danse se transforme en vague, en ressac, en océan de corps, autant de témoignages de l’entraide et d’une harmonie collective. Un réenchantement poétique à vivre, du premier au dernier souffle.
Tél. 05 63 38 55 56. sn-albi.fr
Souvenirs, le vol de Bella et Chagall
THÉÂTRE OLYMPE DE GOUGES
Montauban, Tarn‐et‐Garonne
Mer. 17 décembre
Un spectacle comme une plongée dans le rêve du peintre Marc Chagall, racontant la dernière nuit où le maître des « amants en vol » retrouve sa muse Bella Rosenfeld. Dans un univers aérien mêlant cirque, objets manipulés et bande-son envoûtante, deux interprètes suspendus donnent vie à un duo hors du temps. L’art, la mémoire et le rêve se confondent dans une scénographie où la gravité s’efface et où la perte devient nouvel envol… Une véritable parenthèse poétique où le désir de vol devient métaphore de l’amour et de la création.
Tél. 05 63 21 02 40. spectacles.montauban.com
LA VERRERIE, PÔLE NATIONAL CIRQUE OCCITANIE
Alès, Gard Jeu. 15 janvier
Dans le cadre de ses Rencontro Plato, la Verrerie invite à découvrir le travail en cours de la compagnie Claudio Stellato : People. L’artiste poursuit son chemin croisant arts plastiques, performance physique et expérimentation scénique. Ce nouveau spectacle naît du désir de rassembler : un groupe d’interprètes investit un espace brut, où corps et objets se mettent en mouvement, où la matière déborde. Entre manipulations proches de la jonglerie, actions absurdes ou répétitives, se déploie un univers instable, illogique, où le sens vacille au profit d’une présence radicale.
Tél. 04 66 86 45 02. laverreriedales.fr
Zusammen
LA GRAINERIE
Balma, Haute-Garonne
Les 30 et 31 décembre
Avec son nouveau spectacle, la compagnie EquiNote propose un regard renouvelé sur la place du cheval au cirque, imaginant une véritable « humanimalité » fondée sur la confiance et la complicité. Fidèles à leur engagement, les artistes ne trichent jamais : sanglistes, voltigeurs, acrobates et dresseurs travaillent au plus près des animaux, dans une approche exigeante du cirque-théâtre équestre. Après le succès d’Avant la nuit d’après, qui a rassemblé 60 000 spectateurs, Sarah Dreyer et Vincent Welter confient la mise en piste à Émilie Capliez. Ensemble, ils composent une fresque sensible où six chevaux, six artistes et deux chiens déploient une force collective qui révèle toute la beauté du vivant.
Tél. 05 61 24 33 91. la-grainerie.net
Théâtre - Arts de la rue
Marionnette - Cirque Danse - Musique

JANVIER
Jeu. 15 & Ven. 16 à Paulhan
C’EST TOI QU’ON ADORE Leïla Ka
PODE SER Leïla Ka
Ven. 23 & Sam. 24 à Clermont l’Hérault
PARLER POINTU Studio 21
FÉVRIER
Sam. 7 à Paulhan
DOMINIQUE TOUTE SEULE
Cie Au Detour du Cairn – Marie Burki
Jeu. 12, Ven. 13 & Sam. 14 à Saint-Félix-de-Lodez
GAVIOTA D’après Anton Tchekhov
Guillermo Cacace
MARS
ARTISTES AU LYCÉE #6
Jeu. 12 à Clermont l’Hérault
CHAUD Cie Notre Insouciance - Sortie de résidence
LE PROCESSUS Théâtre de Romette
AU SALON ! du 19 au 22
DES SPECTACLES CHEZ L’HABITANT
Jeu. 19 & Ven. 20 Chez l’habitant
ADULTE Chacha du 34
Sam. 21 & Dim. 22 Chez l’habitant
DEUX PIERRES Turak Théâtre
Sam. 21 & Dim. 22 Chez l’habitant
LA RISOTTO EXPÉRIENCE
Le Canapé dans L’arbre – Luca Marchesini
Sam. 28 à Clermont l’Hérault
POUR EN FINIR AVEC L’ORIGINE DU MONDE
Détachement International du Muerto Coco
LES TARIFS DE LA SAISON
> 13 € Plein tarif
> 10 € Tarif réduit
> 6 € Tarif très réduit et spectacles très jeune public
L’ABONNEMENT SILLON
> 6 spectacles pour 66 €
AVRIL
Jeu. 2 à Fontès - Sortie de résidence
MAMMOUTH Les Toiles cirées
Jeu. 9 à Ceyras
JOUIR Cie Notre Insouciance
Sam. 11 à Nébian - Sortie de résidence / veillée
LA TURAKIE FAIT SON K-BARRÉ Turak Théâtre
Jeu. 16 à Aspiran – Sortie de résidence
RHAPSODES / THÉSÉE Collectif TDP
Ven. 17 à Fontès
LA DIANE MON VOISIN EST UN CHASSEUR Compagnie du Griffe
MAI
Mar. 12 à Péret - Sortie de résidence ESPÈCE D’IDIOT (TITRE PROVISOIRE) Galapiat Cirque – Moïse Bernier
Ven. 22, Sam. 23 & Dim. 24 à Clermont l’Hérault
HOME/LAND Begat Theater
Ven. 29 à Villeneuvette
OBAKÉ Collectif Maison Courbe
JUIN
FÊTE DE FIN DE SAISON
Ven. 5 à Ceyras
KONTACT Cie Puéril Péril
ORCHESTRE NATIONAL DU CHOLAO

Prouesses vertigineuses, émotions fortes, poésie, et humour !
Théâtre Le Sillon
Allées Roger Salengro | Clermont l’Hérault
Réservations www.theatre-lesillon.fr
Informations
06 36 01 14 29 billetterielesillon@cc-clermontais.fr



LA PLACE DE LA DANSE, ET AUTRES LIEUX
Toulouse, Haute-Garonne
Du 4 au 20 février
Nouvelle identité du festival ICI&LÀ, DANSORAMA déploie à Toulouse un vaste panorama de la création chorégraphique actuelle, réunissant artistes émergents et figures reconnues autour d’un même désir : explorer, par le corps, nos rapports au monde. De la danse de résistance et d’espoir de Lia Rodrigues (Borda) à la métamorphose poétique imaginée par Sylvain Huc et Mathilde Olivares en duo (La Vie nouvelle), chaque œuvre déploie son sujet, sa sensibilité. Ondine Cloez (Vacances Vacance) et Madeleine Fournier (Labourer) interrogent le corps au repos et au travail, tandis que Marco da Silva Ferreira pulse la force du collectif (C A R C A Ç A). Chloé Zamboni (Quelques choses) transforme le souffle en matière et Andrea Givanovitch livre un manifeste queer et tendre (untitled). Christian Rizzo suspend le rêve et le temps (à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête), avant que Katerina Andreou (BLESS THIS MESS) et Tiran Willemse (blackmilk) ne concluent par une traversée du désordre et de la lumière. Tél. 05 61 59 98 78. laplacedeladanse.com
En tournée en région
Un corps de ballet joyeux et singulier créé par l’un des chorégraphes portugais les plus talentueux de sa génération. À travers, Carcaça, Marco da Silva Ferreira poursuit l’exploration de son style reconnaissable, le mélange de danses traditionnelles et contemporaines. Le résultat ? Des pièces hautes en couleur et survitaminées. Sa neuvième pièce réunit deux musiciens et dix interprètes. Sur scène, jeux de jambes complexes au rythme des tempos électros et des percussions pour un spectacle bigarré et vivifiant.
• Mar. 3 février → Scène nationale Grand Narbonne (Aude). Tél. 04 68 90 90 20. theatrecinema-narbonne.com
• Les 5 et 6 février → Scène nationale Albi-Tarn Tél. 05 63 38 55 56. sn-albi.fr
• Du 9 au 11 février → Théâtre de la Cité - CDN, Toulouse (Haute-Garonne) Tél. 05 34 45 05 05. theatre-cite.com
• Sam. 14 février → Opéra Grand Avignon, Hivernales (Vaucluse) Tél. 04 90 82 33 12. hivernales-avignon.com
Bezperan
L’ESTIVE. SCÈNE NATIONALE
Foix, Ariège Sam. 10 janvier
Porté par le collectif basque Collectif Bilaka et mis en scène par Daniel San Pedro, Bezperan invite à un rituel où l’hiver « meurt » pour faire renaître la terre. Un vaste tapis de laine blanche enveloppe la scène, métaphore d’une montagne sous la neige. Devant les abeilles convoquées en écho à la nature en souffrance, huit interprètes - danseurs et chanteurs - alternent chants en euskara, jupes diaphanes, bâtons virevoltants et rubans tressés autour d’un mât. Inspirée de la makil dantza et de la zinta dantza, cette pièce puissante mêle tradition basque, engagement écologique et danse contemporaine. La neige fond, les gestes se font urgents, la communauté se lève en hommage à la terre, à ses saisons et à ses peuples. Un spectacle hypnotique où la vibration des corps devient prière, et où la sortie de l’hiver appelle à la résilience. Après le spectacle, ne manquez pas Bilabal, réflexion du collectif autour du bal traditionnel en Pays Basque.
Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com


OPÉRA BERLIOZ - LE CORUM
Montpellier, Hérault
Du 16 au 18 décembre
Hofesh Shechter, codirecteur de l’Agora, Cité internationale de la danse, s’est illustré aussi bien sur scène qu’au cinéma, notamment dans En corps de Cédric Klapisch. Après avoir marqué l’année avec Red Carpet, créé pour le Ballet de l’Opéra de Paris, il retrouve en cette fin d’année Montpellier, pour présenter Theatre of Dreams. Dans cette nouvelle pièce, treize interprètes traversent un territoire mouvant, entre rêve et réalité. Leur gestuelle dense et tendue porte une exploration des zones profondes de l’imaginaire : fantasmes, peurs, élans, désirs, autant d’émotions qui circulent du rêveur au spectateur. La musique, signée par le chorégraphe, et les lumières ciselées de Tom Visser façonnent un espace vibrant, où l’énergie brute de la danse de Shechter peut pleinement se déployer. Tél. 04 67 60 83 60. agora-citeinternationaledeladanse.com
Festival Flamenco
Nîmes, Gard
Du 13 au 18 janvier
Chaque mois de janvier, Nîmes devient la capitale ardente du flamenco. Pour sa 36ᵉ édition, le festival affirme plus que jamais son identité : un art en mouvement, nourri par ses racines mais ouvert à toutes les métamorphoses. Le festival s’ouvre avec HUMO, future création de Rafaela Carrasco, a vant Sangre Sucia d’Ángeles Toledano. On retrouve ensuite la chorégraphe dans Nocturna, puis les concerts hors-les-murs d’Alberto García et Juan Manuel Cortés. Le 15 janvier, Paula Comitre, Florencia Oz et Carmen Angulo partagent une soirée de danse, suivies du concert très attendu de Tomatito 5tet.
Les écritures nouvelles occupent le cœur de la programmation : Taranto Aleatorio de « La Chachi », et la danse habitée de María Moreno. Le 17 janvier déroule une journée foisonnante avec Alberto García & José Sanchez, le documentaire Fandango, la déambulation de la CarmenCycletta, un second solo de “La Chachi”, puis Poema del Cante Jondo de Miguel Poveda.
La clôture réunit Ana Pérez & José Sanchez au musée de la Romanité, Sandra Carrasco & David de Arahal, et La Confluencia d’Estévez / Paños y Cía, fresque magistrale où se rejoignent les racines du flamenco.
Entre spectacles, master class, expositions et moments festifs, cette édition compose un parcours dense et généreux, fidèle à l’esprit d’un flamenco vivant et partagé.
Tél. 04 66 36 65 00. theatredenimes.com
Festival Les Hivernales
CDCN D’AVIGNON
Avignon, VaucluseDu 3 au 21 février
Quasiment vingt jours dédiés à la danse. Le festival Les Hivernales, depuis 48 ans, propose une programmation de très haute qualité et reconnue par le milieu professionnel de la danse. À noter, une programmation dédiée aux plus jeunes avec Les HiverÔmomes.
Les temps forts : Mar. 3 février → L’amoureux de madame Muscle, de Michel Kelemenis.
Jeu. 12 février → Aujourd’hui je tenterai une danse (pour vous) de et avec Fabien Almakiewicz.
Ven. 13 février → Émeute, de Thi Mai Nguyen ; Kill me, de Marina Otero. Mar. 17 février → Heliosfera, de Vânia Vaneau, avec la cie Arrangement
Provisoire ; Gorgo, de Flora Détraz, avec la cie PLI.
Mer. 18 février → quelques choses, de Chloé Zamboni, avec la cie La Ronde.
Jeu. 19 février → Organicitées, de Marion Blondeau avec la cie 3arancia.
Ven. 20 février → L’imprévue, de Quelen Lamouroux ; Notre dernière nuit, de Nacim Battou, avec la cie Ayaghma.
Sam. 21 février → Éclats, de Léa Vinette. Tél. 04 90 82 33 12. hivernales-avignon.com


Princesse K
CIRCA, PÔLE NATIONAL CIRQUE
Auch, GersLes 27 et 28 janvier
Dans un royaume paisible, une princesse évolue entre nature généreuse et famille bienveillante. Mais l’harmonie vole en éclats lorsqu’un proche, avide de pouvoir, élimine les siens pour s’emparer du trône. Seule rescapée, elle s’enfuit et promet de venger sa famille. Une fable où les gentils sont vraiment gentils, les méchants très méchants… à moins qu’ils ne s’excusent. Avec Denis Athimon au jeu et à la mise en scène, et Lucie Lataste en LSF. Production Bob Théâtre.
Tél. 05 62 61 65 00. circa.auch.fr
SALLE DES FÊTES
Paulhan, HéraultSam. 7 février
Dominique a perdu son travail et ne se sent plus la force de lutter contre l’adversité. Petit à petit, elle s’efface du monde qui l’entoure et se réfugie dans une forêt. Sous l’éclat de la lune, elle y fait des rencontres étonnantes et féériques, Dominique reprend doucement goût à la vie. Interprété avec justesse et délicatesse, ce petit bijou théâtral aborde avec finesse la question de la solitude, sans oublier d’être drôle et touchant, pour embarquer toute la famille. Remarqué au Festival d’Avignon Off en 2023, Dominique toute seule nous touche en plein cœur.
Tél. 04 67 96 31 63. theatre-lesillon.fr
Le Petit B
En tournée en région
Dans un décor organique, fait de formes rondes, généreuses et accueillantes, deux interprètes se déplacent dans une harmonie parfaite aux gestes habiles.
Composée de coussins de différentes tailles et de toutes les nuances de la peau, la scénographie évolue comme par magie au gré des mouvements des danseurs.
Avec Le Petit B, la chorégraphe Marion Muzac crée une bulle de délicatesse et de douceur pour les tout-petits, sublimé par l’univers musical hypnotique du duo Johanna Luz et Vincent Barrau.
• Mer. 17 décembre → Astrolabe, Figeac (Lot). Tél. 05 65 34 24 78. astrolabe-grand-figeac.fr
• Du 19 au 23 janvier → tournée en Lozère. Tél. 04 66 65 75 75. scenescroisees.fr
• Dim. 15 février → Théâtre de L’Archipel, Scène nationale de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Tél. 04 68 62 62 00. theatredelarchipel.org
Tadam
SALLE POLYVALENTE
Cruzy, HéraultDim. 14 décembre
Prix de la ministre de la Culture aux Rencontres de Théâtre Jeune Public de Huy 2024, soutenu par La Saison SudHérault (coproduction), Tadam mêle secret, magie et David Bowie. Cette quête initiatique pour petits et grands creuse un sillon poétique entre l’enfance et le monde des adultes pour aborder nos failles et petits ratés. Un spectacle lumineux et réparateur, des Cie Renards / Effet Mer. On y suit les aventures de Yann, autrefois grand magicien, qui a échoué lors de « La Grande Disparition ». Depuis, il s’enferme dans sa propre illusion, jouant aux échecs avec un étrange personnage, tandis que sa fille Louison cherche à comprendre ce mystère.
Tél. 04 67 62 36 26. lasaison-sudherault.com













































































EN CONCERT AVEC LE RICHARD GARDET ORCHESTRA
7/02/26 : MONTPELLIER (34) ZÉNITH SUD • 15H30
15/02/26 : NARBONNE (11) ARENA • 15H30
18/04/26 : CARAMAN (31) CENTRE CULTUREL
19/04/26 : SAINT-ESTÈVE (66) THÉÂTRE DE L’ÉTANG • 17H
Tout simplement
16/01/26 : SAINT-ESTÈVE (66) THÉÂTRE DE L’ÉTANG
22/02/26 : BOUT-DU-PONT-DE-L’ARN (81) SALLE DES FÊTES
JOE DASSIN STORY
20/02/26 : VALRÉAS (84) THÉÂTRE LE REX
21/02/26 : BOUT-DU-PONT-DE-L’ARN (81) SALLE DES FÊTES
28/02/26 : BÉZIERS (34) ZINGA ZANGA Avec

concert avec le Richard Gardet orchestra et ses musiciens
1/03/26 : BÉZIERS (34) ZINGA ZANGA • 16H
BILLETTERIE : POINTS DE VENTE HABITUELS Michèle


Les Sea Girls, Dérapage
En tournée en région
Les Sea Girls offrent depuis vingt ans un music-hall riche, exigeant, fantasque et libérateur, où l’écriture contemporaine se fait tour à tour légère, grave, sociétale ou intime, sans jamais renoncer au rire. Pour cette création, elles s’associent à Pierre Guillois. Ensemble, ils mêlent théâtre hilarant et music-hall désopilant. Être Sea Girl, c’est être une femme d’une cinquantaine d’années, artiste de musichall donc, et tenir coûte que coûte → talons de dix centimètres, stress, ruptures, ratages. Ici, elles montrent tout ! Portées par trois musiciens en live (Dani Bouillard à la guitare, Vincent Martin à la percussion et Benjamin Pras au piano), Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon entraînent le public dans un spectacle burlesque et décalé, qui finit en un joyeux feu d’artifice !
• Les 17 et 18 janvier → au Cratère, Scène nationale d’Alès (Gard) Tél. 04 66 52 52 64. lecratere.fr
• Jeu. 8 janvier → au Théâtre de Cahors (Lot). Tél. 05 65 20 88 60. saisonculturellecahors.fr
C’est pas si facile d’être heureux quand on va mal
ESPACE JEAN CARRÈRE
Argelès-sur-Mer, Pyrénées-Orientales
Samedi 31 janvier
Sacrée meilleure comédie et meilleur auteur francophone vivant aux Molières 2024, cette pièce trace le portrait drôle et tendre d’une génération qui cherche à être heureuse sans vraiment savoir comment. On y suit cinq Parisiens aux existences bancales : Nora et Jonathan, coincés dans un couple qui s’étiole ; Maxime, qui espère trouver l’amour dans des partouzes improbables ; Timothée, persuadé d’aller bien alors que tout va de travers ; et Jeanne, lucide sur la nullité de sa vie. Tous s’agitent, se trompent, recommencent, et tentent d’arracher quelques éclats de joie. Avec un humour ravageur et une grande finesse d’observation, la pièce transforme ces petites misères contemporaines en un récit profondément humain, où l’on rit de nos propres maladresses. ville-argelessurmer.fr
Kawa Théâtre
Montpellier
Hérault
La saison 2025-2026 du Kawa Théâtre affirme plus que jamais son identité : une scène vivante où comédies, stand-up, improvisation et spectacles familiaux se succèdent dans une ambiance chaleureuse. Entre créations déjantées, humour mordant et rendez-vous festifs, le théâtre propose un large panorama du rire d’aujourd’hui. La fin d’année marque un temps fort avec Adopte un Jules.com, la comédie noire Petits crimes entre amis ou encore les spectacles de Noël pour enfants, de Fée…érie de Noël à La Grande Enquête de Noël. Le réveillon se fête sur scène avec Ma mère va me tuer et Petits crimes entre amis, avant que janvier ne relance la mécanique humoristique avec Panik sur la hotline, Les Inséparables, Les Fous Alliés ou Les Emmerd2ses. Une programmation généreuse où l’humour se vit comme un art de partage. Tél. 04 67 58 15 45. kawatheatre.com
La Comédie du Mas
Le Crès, Hérault
La Comédie du Mas dévoile une saison 2025-2026 placée sous le signe de la comédie populaire, du rire assumé et des soirées festives. Entre créations, succès confirmés et rendez-vous familiaux, le théâtre propose un large panorama d’humour : enquêtes déjantées (L’Emmerdante), chocs générationnels (Sois parfaite et t’es toi), escapades rocambolesques (Par ici la sortie !) ou romances revisitées (Mes applis, mes amours, mes emmerdes). Les fêtes de fin d’année marquent un temps fort, avec des spectacles spéciaux les 24 et 31 décembre, notamment Les Desperate Housemen se marient et Ma mère va me tuer, accompagnés de formules dînerspectacle. Du côté du jeune public, Noël se décline en contes musicaux et aventures enchantées, de La Grande Enquête de Noël à La Belle au baobab dormant. Une programmation généreuse et conviviale, fidèle à l’esprit chaleureux du lieu.
Tél. 04 67 55 65 36. lacomediedumas.com
56
Le Corum • Montpellier 04 67 61 67 61 corum-montpellier.com
Décembre
Sam. 13 à 20h • Edouard Deloignon
Sam. 13 à 20h • Ilyes Djadel
Janvier 2026
Ven. 30 à 20h00 • Alexandre Kominek
Février
Sam. 7 à 20h30 • Manon Bril
Ven. 13 à 20h • Julien Santini
Sam. 14 à 20h • Félix Dhjan
Sam. 21 à 20h • Paul Taylor
Mars
Dim. 1er à 19h • Ahmed Sparrow
Dim. 15 à 18h • PV
Ven. 20 à 20h • Lou Trotignon
Sam. 21 à 20h • Verino
Dim. 22 à 18h • Pierre Thevenoux
Avril
Ven. 3 à 20h30 • Jean-Benoît Diallo
Dim. 12 à 18h • Bérengère Krief
Ven. 17 à 20h • Louis Cattelat
Sam. 25 à 20h • Caroline Estremo
Sam. 25 à 21h • Panayotis Pascot
Juin
Ven. 12 à 20h30 • Laura Calu
Sam. 13 à 20h30 • Paname Comedy Club
Novembre
Sam. 14 à 20h • Naïm
Dim. 15 à 18h • Laurent Gerra
Décembre
Sam. 12 à 20h • Jessé
Février 2027
Ven. 26 à 20h • Arnaud Tsamère
Mars 2027
Ven. 12 à 20h30 • Tristan Lopin
Palais des Congrès
Cap D’Agde
04 67 50 39 56 vincentribera-organisation.com
Avril
Ven. 24 à 20h30 • Mathieu Madenian
Dim. 26 à 18h • Titoff
Zénith Sud • Montpellier
04 67 61 67 61 zenithsud-montpellier.com
Décembre
Ven. 12 à 20h • Marie s'infiltre
Janvier
Ven. 30 à 20h30 • Elena Nagapetyan
Mars
Jeu. 12 à 20h • Jarry
Ven. 13 à 20h30 • Les Chevaliers du Fiel
Ven. 20 à 20h • Fabrice Éboué
Sam. 21 à 20h30 • Nino Arial
Octobre
Mer. 14 à 20h • The Jeff Panacloc Company
Février 2027
Mer. 11 à 20h • Nawell Madani
Sam. 14 à 18h • Marine Leonardi
Mars 2027
Sam. 13 à 20h • Thomas Marty
Salle bleue
Palavas-Les-Flots
04 67 50 39 56 vincentribera-organisation.com
Janvier
Ven. 9 à 20h30 • Swann Périssé
Sam. 17 à 20h30 • Philippine Delaire
Ven. 23 à 20h30 • Mathieu Madénian
Ven. 30 à 20h30 • Noëlle Perna
Février
Ven. 13 à 20h30 • Roman Doduik
Mars
Ven. 6 à 20h30 • Antoine Donneaux
Sam. 7 à 20h30 • Tanguy Pastureau
Avril
Jeu. 9 à 20h30 • Blandine Lehout
Ven. 10 à 20h30 • Olivier de Benoist
Sam. 11 avril à 20h30 • Edouard Deloignon
Dim. 12 à 18h • Nash
Novembre
Ven. 13 à 20h30 • Tom Baldetti
Nimes -Auditorium Hotel Novotel Atria vincentribera-organisation.com 04 67 50 39 56
Décembre
Ven. 12 à 20h30 • Edouard Deloignon
Dim. 14 à 18h • Julien Santini
Janvier
Ven. 9 à 20h30 • Amandine Lourdel
Sam. 10 à 20h30 • Swann Périssé
Ven. 16 à 20h30 • Philippine Delaire
Dim. 18 à 17h • Melodie Fontaine
Sam. 24 à 20h30 • Mathieu Madenian
Mars
Ven. 6 à 20h30 • Tanguy Pastureau
Dim. 8 à 17h • Antoine Donneaux
Ven. 13 à 20h30 • Karine Dubernet
Sam. 14 à 20h30 • PV
Jeu. 26 à 20h30 • Akim Omiri
Avril
Jeu. 9 à 20h30 • Blandine Lehout
Ven. 10 à 20h30 • Blandine Lehout
Sam. 11 à 20h30 • Nash
Ven. 12 à 20h30 • Edouard Deloignon
Pasino • La Grande Motte 04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche. com
Décembre
Dim. 14 à 18h30 • Abdelkader Secteur
Janvier
Jeu. 22 à 20h30 • Ary Abittan
Mars
Mer. 4 à 20h30 • Moguiz
Dim. 8 à 18h • Issa Doumbia
Jeu. 26 à 20h30 • Geremy Credeville
Avril
Ven. 17 à 20h30 • Elie Semoun
Novembre
Ven. 6 à 20h30 • Philippe Caverivière
Dim. 22 à 18h • Titoff
Mars 2027
Jeu. 4 à 20h • Pablo Mira
Narbonne Arena 04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr
Janvier
Ven. 23 à 20h • Le Gang des Chieuses
Février
Jeu. 26 à 20h • Paul Mirabel
Mars
Sam. 7 à 20h • Dany Boon
Sam. 14 à 20h • Les Chevaliers du Fiel
Ven. 20 à 20h30 • Thomas Angelvy
Avril
Ven. 3 à 20h30 • D'jal
Jeu. 23 à 20h30 • Elena Nagapetyan
Décembre
Sam. 19 à 20h • Redouane Bougheraba
Février 2027
Ven. 12 à 20h • Nawell Madani
Avril 2027
Ven. 12 à 20h • Nino Arial
Ven. 23 à 20h • Edgar-Yves JR.
Zinga Zanga • Béziers 04 67 36 76 76 ville-beziers.fr
Décembre
Mar. 16 à 20h • Jeff Panacloc
Janvier
Sam. 10 à 20h30 • Julien Santini
Ven. 16 à 20h • Tom Baldetti
Sam. 24 à 20h30 • Vincent Moscato
Février
Ven. 6 à 20h • Jeanfi Janssens
Ven. 27 à 20h30 • Laura Laune
Avril
Dim. 5 à 18h • Jean Lassalle
Jeu. 9 à 20h • Olivier De Benoist
Ven. 10 à 20h • Edouard Deloignon
Ven. 24 à 20h • Paname Comedy Club
Sam. 25 à 20h • Sandrine Sarroche
Mai
Ven. 29 à 20h • Titoff
Octobre
Sam. 17 à 20h • Chantal Ladesou
Novembre
Dim. 7 à 20h30 • Philippe Caverivière
Dim. 22 à 16h • Roland Magdane
Décembre
Ven. 11 à 20h • Booder

La Comédie • Toulouse 05 37 04 01 02 lacomediedetoulouse.com
Décembre
Les 11 et 26 à 20h30 • Folle du stade toulousain
Ven. 12 à 20h30 • Morgane Cadignan
Les 13 et 31 à 20h30 • Angélique Pancheri
Du ven. 19 au dim. 21 • Alex Vizorek
Mer. 31 à 21h30 • Rom Charrette
Janvier
Jeu. 8 à 20h30 • Gregory Vacher
Ven. 9 et sam. 10 à 20h30 • Dommages
Jeu. 15 à 20h30 • Noam Sinseau
Ven. 16 et sam. 17 à 20h30 • Anne Cahen
Les 17 et 31 à 20h30 • Angelique Pacheri
Mar. 21 à 20h30 • Eric & Quentin
Ven. 30 à 20h30 • Adèle Barbers
Février
Les 6 , 14, 21 et 27 à 20h30 • Angélique
Pancheri
Les 6 et 7 à 20h30 • Anne Boissard
Jeu. 5 à 20h30 • Samuel Bambi
Les 13 et 14 à 20h30 • Marianne Content
Sam. 28 à 20h30 • Leo Hardt
Mars
Mer. 4 à 20h • Call me Ludo
Les 6, 20 et 27 à 20h30 • Angélique
Pancheri
Ven. 6 à 20h30 • Alice Lombard
Sam. 7 à 20h30 • Yoanna Sallese
Du 12 au 14 à 20h30 • Héloïse de ClermontTonnerre
Mer. 18 à 20h30 • Eliott Doyle
Jeu. 19 à 20h30 • Marc Tourneboeuf
Sam. 28 et mar. 31 à 20h30 • Les Chevaliers du Fiel
Zénith • Toulouse 05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com
Décembre
Jeu. 11 à 20h • Nino Arrial
Ven. 12 à 20h • Dany Boon
Sam. 13 à 20h30 • Laura Laune
Jeu. 18 à 20h30 • Marie s'infiltre
Janvier
Ven. 9 à 20h • Thomas Angelvy
Mer. 28 et jeu. 29 à 20h • Paul Mirabel
Février
Mer. 11 à 20h • Elodie Poux
Ven. 20 à 20h30 • Fabrice Eboue
Mars
Ven. 13 à 20h • Diane Segard
Sam. 14 à 20h • Elena Nagapetyan
Ven. 27 à 20h30 • La Nuit du Printemps
Juin
Dim. 28 à 16h • The Jeff Panacloc Company
Octobre
Ven. 23 à 20h • Ahmed Sylla
Novembre
Jeu. 12 à 20h • Redouane Bougheraba
Janvier 2027
Ven. 22 à 20h • Thomas Marty
Sam. 23 à 20h • Marine Leonardi
Mars 2027
Ven. 12 à 20h • Jarry

Casino Barrière Toulouse 05 61 33 37 77 casinosbarriere.com
Janvier
Mer. 7 à 20h30 • Felix Dhjan
Mar. 13 à 20h30 • Anne Roumanoff
Mer. 14 à 20h30 • Mathieu Madenian
Mer. 28 à 20h30 • Sandrine Sarroche
Février
Mer. 11 à 20h30 • Constance
Jeu. 12 à 20h30 • Julien Santini
Dim. 15 à 18h • Paul Taylor
Mer. 18 à 20h30 • Florian Lex
Mar. 24 à 20h30 • Booder
Mer. 25 à 20h30 • Podkassos
Jeu. 26 à 20h30 • Nawell Madani
Du sam. 28 au 1er mars • Haroun
Mars
Mar. 3 à 20h30 • Caroline Estremo
Mer. 4 à 20h30 • Redouane Bougheraba
Sam. 7 à 20h30 • Chantal Ladesou
Jeu. 12 à 20h30 • Marine Leonardi
Jeu. 26 à 20h30 • Ahmed Sparrow
Ven. 27 à 20h30 • Vincent Moscato
Sam. 28 à 20h30 • Didier Benureau
Avril
Mer. 1er à 20h30 • Les Toulousains
Jeu. 2 à 20h30 • Alexis Le Rossignol
Mar. 7 à 20h30 • Issa Doumbia
Mer. 8 à 20h30 • Clément Viktorovitch
Jeu. 16 à 20h30 • Elie Semoun
Mer. 22 à 20h30 • Mado
Sam. 25 à 20h30 • Franjo
Mai
Mer. 6 à 20h30 • Pierre Thevenoux
Mer. 13 à 20h30 • 49.3 nuances de rire
Mar. 26 à 20h30 • Laurent Gerra
Jeu. 28 à 20h30 • Nora Hamzawi
Juin
Mer. 3 à 20h30 • Thomas Marty
Mer. 10 à 20h30 • Gérémy Credeville
Jeu. 18 à 20h30 • Paname Comedy Club
Mer. 24 à 20h30 • Meryem Benoua
Octobre
Jeu. 22 à 20h30 • Elies Zoghlami
Mar. 13 à 20h30 • Sellig
Jeu. 29 à 20h30 • Edgar Yves Jr. Novembre
Ven. 6 à 20h30 • Jérémy Nadeau
Dim. 8 à 15h • Roland Magdane
Jeu. 12 à 20h30 • Manon Bril
Jeu. 26 à 20h30 • Olivier De Benoist Décembre
Mar. 1er à 20h30 • GuiHome vous détend
Mer. 2 à 20h30 • Arnaud Tsamère
Février 2027
Jeu. 11 à 20h30 • Blandine Lehout
Mar. 16 à 20h30 • Edouard Deloignon
Mars 2027
Mer. 10 à 20h30 • Jessé
Jeu. 18 à 20h30 • Nash
Avril 2027
Mar. 2 à 20h30 • Liliane Blanco-Binette
Ven. 9 à 20h30 • Tristan Lopin
Sam. 25 à 20h30 • Franjo
Jeu. 29 à 20h30 • Pablo Mira
Mai 2027
Mer. 26 à 20h30 • Laurent Baffie


Festival Chants d’hiver et de femmes
LA CIGALIÈRE
Sérignan, Hérault Du 29 au 31 janvier
Dédiée aux voix de femmes, la 15e édition du festival
Chants d’hiver et de femmes programme un voyage vocal et instrumental dans le monde entier, du Trio Zéphyr et ses chants populaires aux rythmes africains avec Les Amazones d’Afrique, en passant par la jeune génération avec Lubiana et Clou. Trois soirées de haut vol pour s’évader en musique.
Jeu. 29 janvier → D’Azur et d’orage, concert du Trio Zéphyr. Avec Delphine Chomel (violon et voix), Claire Menguy (violoncelle et voix) et Marion Diaques (violon alto et voix). Chants populaires, musiques du monde.
Ven. 30 janvier → co-plateau avec Clou (chantguitare-piano) et Lubiana, compositrice-interprète et musicienne de kora. Chanson française aux accents pop pour la première et musiques d’Afrique pour la seconde.
Sam. 31 janvier → concert avec Les Amazones d’Afrique et leur album, Musow Dance, un son nouveau qui mêle hip-hop, trap et musique électronique.
Tél. 04 67 32 63 26. lacigaliere.fr

Le Nouvel An en musique
À Montpellier et Toulouse
Jeu. 31 décembre
En Occitanie, la nouvelle année s’ouvre sous le signe de la célébration musicale. À Montpellier, c’est le Concert du Nouvel An qui donne le premier élan festif, proposé le 31 décembre à 18h et le 1ᵉʳ janvier à 12h. Sous la direction de Zoe Zeniodi, l’Orchestre national de Montpellier invite le public à un voyage « autour du monde ». De Strauss à Márquez, de Poulenc à Bernstein, le programme mêle rythmes brillants et couleurs dansantes. La soprano Sheva Tehoval, invitée lumineuse, prête sa voix à cet itinéraire réjouissant pensé comme un moment de partage, de joie et d’ouverture pour commencer 2026 en beauté.
Une fois les applaudissements retombés, la fête se prolonge à l’Opéra Comédie avec la soirée de réveillon menée par Barbara Butch, le 31 décembre à 22h. DJ emblématique, solaire et engagée, elle transforme la salle en piste scintillante, entre disco, pop, groove et électro. Son credo : faire danser absolument tout le monde. Pour cette nuit hors du commun, surprises, énergie communicative et ambiance chaleureuse promettent un réveillon inoubliable sous la boule à facette.
Tél. 04 67 60 19 99. opera-orchestre-montpellier.fr
À Toulouse, la Halle aux Grains fait également vibrer la région avec trois rendez-vous pour son Concert du Nouvel An, donnés les 31 décembre, 1er janvier et 2 janvier. L’Orchestre national du Capitole, dirigé par Enrico Onofri, célèbre Mozart et Rossini dans un programme pétillant, porté par la soprano Siobhan Stagg. Entre virtuosité, élégance et éclats orchestraux, Toulouse offre une entrée en 2026 tout en lumière.
Tél. 05 61 63 13 13. onct.toulouse.fr
Casse-Noisette
OPÉRA NATIONAL DU CAPITOLE
Toulouse, Haute-Garonne
OPÉRA NATIONAL DU CAPITOLE
THÉÂTRE DU CAPITOLE
Toulouse, Haute-Garonne
Du 23 au 29 janvier
La Passagère confronte deux femmes que tout oppose : une ancienne gardienne nazie et sa victime, réunies par hasard sur un paquebot. De ce huis clos sur l’eau naît un vertige : celui de la mémoire qui remonte, de la culpabilité qui ne s’éteint jamais. Weinberg, compositeur marqué par l’exil et la Shoah, en a fait un opéra d’une intensité rare, où chaque note semble peser le poids du silence et de l’absence. Entre le pont du navire et l’ombre des camps, la mise en scène de Tobias Kratzer trace un va-et-vient saisissant ; la lumière, les reflets, les voix s’y répondent comme des fantômes du passé. La musique alterne lyrisme, ironie et tendresse. Plus qu’un récit de rédemption, La Passagère est une méditation sur la responsabilité, le souvenir et la part d’humanité qui résiste dans la nuit.
Tél. 05 61 63 13 13. opera.toulouse.fr
Du 19 au 31 décembre
De retour à l’affiche du Théâtre du Capitole, Casse-Noisette retrouve sa magie originelle dans la version de Michel Rahn. Porté par la partition de Tchaïkovski et les décors et costumes de Charles Cusick-Smith et Phil R. Daniels, le ballet plonge Clara dans un univers où jouets, flocons et rêves prennent vie. Sous la direction de Marzena Diakun, qui fait ses débuts dans la fosse toulousaine, le Ballet de l’Opéra national du Capitole déploie toute la délicatesse et l’élan narratif de ce grand classique. De Nuremberg au Royaume des Neiges jusqu’au Palais de la Fée Dragée, l’œuvre mêle merveilleux, fantastique et poésie, rappelant pourquoi elle fait chaque année vibrer petits et grands. Un rendez-vous incontournable des fêtes, dans toute sa splendeur féerique. Tél. 05 61 63 13 13. opera.toulouse.fr
OPÉRA ORCHESTRE NATIONAL MONTPELLIER
Montpellier, HéraultDu 7 au 13 janvier
C’est l’ultime chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi (1813-1901). Le grand compositeur a créé Falstaff en 1893 à la Scala de Milan, inspiré de William Shakespeare. Sa morale ? « Le monde entier est une farce ». De fait, son opéra en trois actes est une comédie hilarante, une satire impitoyable de la masculinité toxique. Tous les travers de la comédie humaine, intrigues, quiproquos et déguisements s’enchaînent, mis magnifiquement en scène par David Hermann. Du côté de la musique, l’Orchestre et le Chœur national Montpellier déploient une énergie jubilatoire, dirigée par Michael Schønwandt qui a dirigé Falstaff une soixantaine de fois. Sur scène, le baryton Andrew Manea, le ténor Kevin Amiel, la soprano-lyrique Angélique Boudeville, la mezzo-soprano Kamelia Kader… Une belle façon de commencer l’année, en riant ! Tél. 04 67 60 19 99. opera-orchestre-montpellier.fr
Je n’aime pas le Classique, mais avec Alex Vizorek j’aime bien
PASINO LA GRANDE MOTTE
Hérault Jeu. 12 février
Depuis quinze ans, la compilation Je n’aime pas le classique, mais ça j’aime bien a ouvert une porte inattendue vers le répertoire classique. Aujourd’hui, le concept prend vie sur scène, d’abord adapté par Gaspard Proust, puis confié à Alex Vizorek, maître de cérémonie brillant et malicieusement érudit. Après avoir exploré l’art dans Alex Vizorek est une œuvre d’art, l’humoriste s’attaque avec jubilation à la musique classique. Entouré de musiciens de renom – notamment Luka Faulisi et Simon Ghraichy – il revisite les grands chefs-d’œuvre en mêlant humour, pédagogie et petites vérités historiques. Une soirée où l’on rit autant qu’on apprend, et où ceux qui pensent ne pas aimer le classique pourraient bien changer d’avis. Un concert délicieux, drôle et accessible, où l’esprit et la musique s’accordent à merveille. sudconcerts.net

Elodie Fondacci raconte… La Boîte à Joujoux
ORCHESTRE NATIONAL
CAPITOLE TOULOUSE
Haute-GaronneDim. 21 décembre
Œuvre dédiée à Chouchou, la fille de Debussy, La Boîte à Joujoux apparait comme un grand coffre musical débordant de trésors, mêlant citations amusantes de comptines et d’airs d’opéras, parfois accompagnées d’une touche de jazz. Un tri hâtif dans les jouets de Nina cause un véritable charivari dans la boîte à joujoux du grenier, trop étroite pour accueillir les nouveaux arrivants. De multiples rebondissements amènent au coup de foudre entre la poupée de porcelaine et le soldat de plomb un peu rêveur… Mais leur histoire d’amour est mise en péril par le Polichinelle. Mêlant quelques jouets plus modernes aux personnages originaux, Élodie Fondacci crée une nouvelle histoire où, bien entendu, nos héros vivront heureux et auront beaucoup d’enfants.
Tél. 05 61 63 13 13. onct.toulouse.fr







ALBI ET ALENTOURS
Tarn Du 25 au 31 janvier
Temps musical très attendu, la manifestation Albi Festival Jazz offre pour sa septième édition un jazz libre et invite des pointures comme l’immense pianiste Eve Risser, le fameux batteur Arnaud Dolmen ou encore l’illustre saxophoniste de free jazz suédois Mats Gustafsson. Le plus, une programmation gratuite au Magic Mirrors. Des moments enchanteurs en perspective.
Les temps forts :
Dim. 25 janvier → Quintet Franges concert de clarinette et accordéon avec Élodie Pasquier et Didier Ithursarry.
Mer. 28 janvier → On peut faire des airs avec Eve Risser et l’Ensemble Ensemble duo Arnaud Dolmen et Leonardo Montana.
Jeu. 29 janvier → Trio Shadowlands ; Sélène Saint-Aimé Quintet.
Ven. 30 janvier → Marie Krüttli Trio : Words, avec les 18 musiciens européens du Fire! Orchestra dirigé par Mats Gustafsson. Sam. 31 janvier → There is another way, du Trio ETE mené par le pianiste Andy Emler (contrebasse-piano-batterie) : Rhapsody, avec The Harlem Gospel Travelers (gospel-soul-funk).
Tél. 05 63 38 55 56. sn-albi.fr
SCÈNE DE BAYSSAN
Béziers, HéraultLes 30 et 31 janvier
Quatrième édition pour le Festival Jazz à Bayssan, placé cette année, sous le signe de l’exploration et de l’ouverture. Trois rendez-vous, trois univers, pour célébrer la richesse du jazz d’aujourd’hui.
Le 30 janvier, la soirée d’ouverture réunit Adrien Moignard Gipsy 4tet et le Baptiste Herbin Trio : d’un côté, un jazz manouche virtuose qui revisite Django avec brio ; de l’autre, un hommage audacieux sans guitare ni piano, où le saxophone d’Herbin dialogue avec la contrebasse de Sylvain Romano et la batterie d’André Ceccarelli. Le 31 janvier à 17h, Béesau propose une parenthèse délicate dans l’écrin de la chapelle Saint-Félix : trompette, violoncelle et clavier pour un jazz contemporain sensible, nourri d’influences électro et cinématographiques. Le même soir à 20h, Prima Kanta puis New Sketches of Spain réunissent Laurent Rochelle, Erik Truffaz et Antonio Lizana pour un voyage onirique entre minimalisme, improvisation et flamenco revisité. Un week-end où le jazz se décline en sonorités plurielles, entre intimité, virtuosité et horizons métissés.
Tél. 04 67 28 37 32.
scene-de-bayssan.herault.fr
Airelle Besson & Lionel Suarez
En tournée en région
L’alchimie parfaite entre l’accordéon et la trompette. Airelle Besson, trompettiste de jazz et compositrice multi-primée enchante les scènes européennes depuis 2015 et est à la tête de plusieurs formations musicales. Quant à Lionel Suarez, accordéoniste incontournable, il explore inlassablement toutes les facettes de son instrument. Pour leur tournée, les deux artistes proposent un concert comme un alliage inédit entre brillance du cuivre et moelleux de l’accordéon à travers leurs compositions et leurs improvisations. Au programme : de la tendresse, un jeu complice et un esprit dansant. Un moment à vivre unique.
• Ven. 6 février → Théâtre de la Maison du peuple, Millau (Aveyron). Tél. 05 66 60 82 47. millaujazz.fr
• Sam. 7 février → Théâtre Christian Liger, Nîmes (Gard) Tél. 04 66 28 40 08. nimes.fr
Gabi Hartmann PALAIS DE LA MER
Valras, Hérault Ven. 13 février
Gabi Hartmann, chanteuse, autricecompositrice et musicienne fera vibrer le Palais de la mer au cœur de l’hiver. Entre jazz, chanson française et musiques du monde, son univers poétique et raffiné promet une soirée suspendue, toute en nuances et en émotion. Sur scène, elle ne se contente pas de chanter : guitare à la main, entourée de ses musiciens, elle déroule un répertoire élégant mêlant compositions originales et reprises revisitées. Chanteuse en français, anglais et portugais, Gabi Hartmann tisse une mosaïque d’émotions universelles. Après son premier album éponyme acclamé en 2023, elle revient avec La femme aux yeux de sel, hommage à l’Amérique latine. Née à Paris en 1991 et nourrie de voyages et influences multiples, elle incarne la nouvelle étoile du jazz international. Tél. 04 67 32 33 33. ville-valrasplage.fr











jeu 11 et jeu 18 déc à 19h ven 12, mar 16 et mer 17 déc à 20h
Le Mauvais Sort est un cabaret pour quatre créatures : une vedette, un policier, une journaliste, un docteur. Quatre figures stylisées, grotesques, familières. Quatre archétypes du pouvoir confrontés à un effondrement intime : le surgissement du désir, la perte de contrôle, la possibilité d’un amour.

Détours de chant
TOULOUSE ET ALENTOURS
Haute-GaronneDu 24 janvier au 7 février
Pour ses 25 ans, le festival toulousain Détours de Chant promet une édition foisonnante, dessinant une cartographie sensible de la chanson actuelle, avec les voix de grands maîtres - Bertrand Belin, CharlÉlie Couture, La Grande Sophie, Jean Guidoni - et d’autres moins connues - Alice Bénar, Matéo Langlois, Inui ou Marie Sigal. Entre folk habité, pop poétique et fusions électro, la scène toulousaine devient un laboratoire vibrant où l’on croise Bachar Mar-Khalifé, Lo’Jo ou Babx, mais aussi les coups de cœur émergents du Bijou, de la Cave Po’ ou du Grand Rond. Des hommages et créations jalonneront ces treize jours : Salut Nino ! d’Eliot Saour, Emma la Clown chante Anne Sylvestre, ou encore les explorations vocales d’Anita, de Frederika ou de Guillaume Lopez Trio. Détours de Chant, le rendez-vous de la chanson libre et plurielle. Tél. 05 36 25 25 73. detoursdechant.com
Les Givrées.
THÉÂTRE DE LA MAISON DU PEUPLE
Millau, AveyronDu 23 au 31 janvier
Les Givrées, l’éco-fest’hivernal met à l’honneur la richesse de la chanson francophone. Révélations, artistes confirmés et univers singuliers composeront une édition inventive et chaleureuse. On y retrouvera notamment La Fontaine Unplugged (2325 janvier), l’écriture ciselée de Mathieu Boogaerts (29 janvier), l’humour mordant de GiedRé (30 janvier), la poésie baroque de Klô Pelgag (30 janvier), ainsi que Les Hurlements d’Léo et Claire Gimatt pour une grande soirée de clôture (31 janvier). Guidé par l’artiste fil rouge Laurent Madiot, le festival revendique une démarche écologique forte : décors récup’, cuisine locale, tarification accessible, actions d’éducation artistique et implication des acteurs du territoire. Labellisé Évènement Détonnant – Niveau 3, Les Givrées s’imposent comme un rendez-vous engagé, convivial et fédérateur.
Tél. 05 65 59 47 61. maisondupeuplemillau.fr
Garosnow LES ANGLES
Pyrénées-OrientalesLes 9 et 10 janvier
SAINT-LARY
Hautes-PyrénéesLes 23 et 24 janvier
Garosnow, le festival itinérant qui mêle glisse, électro et esprit festif, revient en 2026 pour deux étapes au cœur des Pyrénées. Le rendez-vous poursuit son aventure dans deux stations emblématiques, avec son identité : music, ride & cool attitude. Les Angles ouvrent la saison avec Creeds, Nico Rodas et Vladimir Cauchemar le vendredi, puis Alo Wala, Ascendant Vierge (hybrid set), Lay D et Upsilone le samedi. Deux semaines plus tard, Garosnow prend la direction de Saint-Lary : Acid Arab, Creeds et Upsilone enflammeront la première soirée, suivis d’Asdek, Leblanc et Vladimir Cauchemar. À chaque étape, les OFF gratuits prolongent la fête en journée, transformant bars, terrasses et restaurants d’altitude en dancefloors éphémères. Un festival incontournable pour les amateurs de neige et de live électro. garosnow.com
SALLE NOUGARO
Toulouse, Haute-GaronneJeu. 8 janvier
Toujours en quête de sincérité brute, Cali revient sur scène avec un nouveau projet intense et dépouillé. Accompagné de Pierre-André de Vera, guitariste catalan au parcours brillant, il propose un moment rare, entre confidences musicales et fulgurances poétiques. Dans Révoltes et Amour fou, les chansons se succèdent comme des fragments d’âme : des inédits, des textes marquants, et des reprises choisies dans le répertoire de Leonard Cohen, Bruce Springsteen, Patti Smith, Léo Ferré, ou encore The Clash. Des chansons d’amour, de colère, de solidarité… et surtout des chansons d’espoir qui font du bien. Une performance vibrante, à la fois intime, engagée et nécessaire. Tél. 05 25 63 12 00. sallenougaro.com

Time for love
CASINO BARRIÈRE
Toulouse
Haute-GaronneDe décembre à juin
Avec Time for Love, le Casino Barrière Toulouse signe une nouvelle comédie musicale aussi joyeuse que déjantée. Le spectacle imagine quatre amis propulsés à travers les siècles après le dérèglement d’une machine à voyager dans le temps : Napoléon surgit en 2030, Cléopâtre, Frida Kahlo, Raspoutine ou Barbe Noire croisent leur route, et chaque époque devient le théâtre d’une aventure rythmée par des tubes revisités, de Claude François à Eminem. Porté par quinze artistes d’Occitanie et une mise en scène dynamique de Carole Chauvy, ce voyage pop et familial mêle humour, romance et épopée historique dans une jubilation permanente.
casinosbarriere.com

Festival du verbe
MARTRES-TOLOSANE
Haute-GaronneDu 19 au 21 décembre
Trois jours où la poésie, la musique et la parole vivante réchauffent l’hiver. Le vendredi s’ouvre avec les chants des élèves et Garde à Vous, création de Dick Annegarn, Annibal Galant et Jérôme Pinel. Le samedi, place au tournoi de slam et au concert explosif de Yoshi & Soap. Le dimanche propose une rencontre vocale singulière avec Kosh et Natacha Brouat. Un festival engagé, chaleureux et ouvert à tous, où les mots deviennent un véritable lieu de fête.
CLesAmisDuVerbe


Le Bikini • Toulouse
05 62 24 09 50 lebikini.com
Décembre
Ven. 12 à 23h55 • Fearz : Dimitrik Ft Mc Robs + Pizzeria Live + Amigo & Complex = Dark
Sam. 13 à 19h30 • Skarra Mucci Ft Manudigital + Thk
Jeu. 18 à 19h30 • Favé
Ven. 19 à 19h30 • Bekar
Janvier
Mer. 14 à 19h30 • Oxmo Puccino
Jeu. 15 et ven. 16 à 19h30 • Thylacine
Mar. 27 à 19h30 • Patrick Watson
Mer. 28 à 19h30 • Gogo Penguin
Ven. 30 à 19h30 • Bertrand Belin
Sam. 31 à 19h30 • Danyl
Février
Dim. 1er à 19h30 • Peter Doherty
Lun. 2 à 19h30 • Paleface + Stick To Your Guns + Static Dress
Mar. 3 à 18h30 • Epica + Amaranthe + Charlotte Wessels
Mer. 4 à 18h30 • Jinjer + Unprocessed + Textures
Jeu. 5 à 19h30 • Georgio
Ven. 6 à 19h30 • Last Train
Mar. 10 à 19h30 • Miles Kane
Jeu. 12 à 19h30 • Mayhem + Marduk + Immolation
Sam. 14 à 19h30 • Boulevard Des Airs
Mer. 18 à 19h30 • Miki
Ven. 20 à 19h30 • Ofenbach : Cloned [Live]
Jeu. 26 à 19h30 • Kataklysm + special guests Vader&Blood Red Throne
Ven. 27 à 19h30 • Myd (Live)
Sam. 28 à 19h30 • Yvnnis
Mars
Mer. 4 à 19h30 • The Divine Comedy
Jeu. 5 à 19h30 • Mpl
Ven. 6 à 19h30 • Odezenne
Sam. 7 à 19h • Royal Republic + The Intersphere
Jeu. 12 à 19h30 • Solann
Sam. 14 à 19h30 • Sébastien Tellier
Mar. 17 à 19h30 • Cœur De Pirate
Jeu. 19 à 19h30 • Perceval
Ven. 20 à 19h30 • Théa
Sam. 21 à 19h30 • Yuston XIII
Mer. 25 à 19h30 • The Dead South
Jeu. 26 à 19h30 • Yoa
Ven. 27 à 19h30 • Deluxe
Sam. 28 à 19h30 • Les Wampas
Avril
Mer. 1er à 19h30 • Imany
Ven. 3 à 19h30 • Kiss Forever Band : Xxx
Years On Fire!
Sam. 4 à 19h30 • Trinix
Mar. 14 à 19h30 • Franz Ferdinand
Jeu. 16 à 19h30 • Isha & Limsa D'aulnay
Ven. 17 à 19h30 • Kim Wilde
Mer. 22 à 19h30 • Disiz
Ven. 24 à 19h30 • La Mano 1.9
Mai
Mar. 12 à 19h30 • Tinariwen
Mer. 13 à 19h30 • Alborosie & Shengen Clan
Jeu. 14 à 19h30 • Feu! Chatterton
Sam. 16 à 19h30 • Early Maggots + Meteora
Septembre
Lun. 28 à 19h30 • Fat Freddy’s Drop
Octobre
Ven. 23 à 19h30 • Jazzy Bazz
Dim. 25 à 19h30 • Cat Power
Novembre
Mar. 10 à 19h30 • Collectif Ensemble : Mike&Riké (Sinsémilia) + Guizmo&Manu(Tryo) + Vanupé
Ven. 13 à 18h30 • Tagada Jones + Les Tambours Du Bronx
Sam. 14 à 19h30 • Beast In Black + Sonata
Arctica + Frozen Crown
Mar. 24 à 19h30 • Benjamin Biolay
Jeu. 26 à 19h30 • The Stranglers
Décembre
Ven. 11 à 19h30 • Les Fatals Picards
Salle Nougaro • Toulouse
05 25 63 12 00
sallenougaro.com
Janvier
Jeu. 8 à 20h30 • Cali
Mar. 13 à 20h30 • Anne Paceo
Février
Jeu. 12 à 20h30 • Vaudou Game
Jeu. 19 à 20h30 • Naïssam Jalal
Avril
Jeu. 2 à 20h30 • Natalia Doco
Mar. 7 à 20h30 • Steph Strings
Jeu. 9 à 20h30 • Magyd Cherfi
Mer. 15 à 20h30 • Lubiana
Mai
Mar. 19 à 20h30 • Cuarteto Tafi
Jeu. 21 à 20h30 • Natascha Rogers
Zénith • Toulouse
05 52 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com
Décembre
Ven. 19 à 20h • M. Pokora
Janvier
Dim. 4 à 18h • Harry Potter en ciné-concert
Mer. 7 à 20h • Les 10 CommandementsL'Envie d'aimer
Sam.17 à 20h • Il était une fois… Ennio
Morricone & Nino Rota
Mer. 21 à 20h • La Fouine
Jeu. 22 à 20h • Clara Luciani
Dim. 25 à 18h
• Generation Celine
Mar. 27 à 20h
• Balavoine, Ma Bataille
Février
Mer. 4 et jeu. 5 à 20h • Orelsan
Ven. 6 à 20h
• Louane
Sam. 7 à 20h • Rilès
Ven. 13 à 20h
• Goldmen
Sam. 14 à 20h
• Ultra Vomit
Sam. 21 à 20h
Ghibli
Ven. 27 à 20h
• Les musiques des Studios
• Santa
Sam. 28 à 20h
Mars
Mer. 11 à 20h
• Mika
• The World of Queen
Jeu. 12 à 20h • Stars 80 Forever
Dim. 15 à 18h • The Rock Symphony Orchestra
Mer. 18 à 20h • I Gotta Feeling
Jeu. 19 à 20h • Jean Baptiste Guegan
Sam. 21 à 20h • Theodora
Dim. 22 à 18h • Lara Fabian
Lundi. 23 à 20h • The Australian Pink Floyd Show
Mar. 24 à 20h • Black Legends
Mer. 25 à 20h • Jeremy Frerot
Jeu. 26 à 20h • Marvel Infinity Saga
Sam. 28 20h • Kendji Girac
Dim. 29 à 19h • Ben Mazué
Lun. 30 à 20h • Zaz
Avril
Ven. 3 à 20h
• Dirty Dancing in concert
Dim. 5 à 19h • Florent Pagny
Mer. 8 à 20h • Damso
Sam. 11 et dim. 12 • Le Roi soleil
Jeu. 16 à 20h • Murmuration Level 2
Du ven. 24 au mer. 29 • Shen Yun
Mai
Dim. 3 à 18h • Lorie
Mer. 6 à 20h • Amel Bent
Ven. 8 à 20h • Electro Symphony Vol.2
Sam. 9 à 20h • Vanessa Paradis
Sam. 16 mai à 19h • Saxon
Ven. 22 à 20h • Star Academy
Sam. 23 à 20h • Les Années 80 Juin
Ven. 5 à 20h • 15 000 voix pour les légendes du rock
Sam 6 à 20h30 • Gospel pour 100 voix
Ven. 26 à 20h • Kendji Girac
Septembre
Jeu. 24 à 20h • Star Wars par l'Orchestre
National Capitole Toulouse
Sam. 26 à 20h • Nej
Octobre
Jeu. 1er à 20h • Djadja & Dinaz
Sam. 3 à 20h • Christophe Maé
Sam. 10 à 20h • La Légende De Monte Cristo
Dim. 25 à 15h • Chantal Goya
Novembre
Jeu. 5 à 20h • The World of Hans Zimmer
Ven. 6 à 20h • Joe Bonamassa
Ven. 13 à 20h • PLK
Jeu. 19 à 20h • Gaëtan Roussel
Ven. 20 à 20h • Disney en Concert
Sam. 21 à 20h • Dub Inc
Mer. 25 à 20h • Eric Serra Live
Décembre
Ven. 4 à 20h • Claudio Capeo
Mer. 16 à 20h • Feu Chatterton
Sam. 19 à 15h et 20h30 • Monte-Cristo
Janvier 2027
Mar. 5 à 20h • One Night of Queen
Mer. 27 à 20h • So Floyd
Février 2027
Mar 2 à 20h • Christophe Mae
Jeu. 4 à 20h • Forever
Sam. 20 • Keen’v
Jeu. 25 à 20h • Ibrahim Maalouf
Septembre 2027
Sam. 18 à 20h • Julien Clerc

Le Rex • Toulouse
05 61 38 57 71 lerextoulouse.com
Décembre
Ven. 12 à 19h30 • Mokado
Ven. 12 à 23h55 • Turbulence Inv. Dissonne, Moupe, Bowod & Kokotte
Sam. 13 à 19h30 • Les Yeux D'la Tête
Sam. 13 à 23h55 • Dance Together
Jeu. 18 à 19h30 • Victorien
Janvier
Sam. 24 à 19h30 • Revnoir + Tss
Ven. 30 à 19h30 • Justniels
Février
Dim. 1er à 19h30 • Adèle & Robin, Cobalt, Daysy - La Tournée Fraîche Pop
Mar. 10 à 19h30 • A.a Williams & Special Guest
Ven. 13 à 19h30 • So Fresh Time 25 Ème Édition (Gouffre/Fresh Gordon/Metronom)
Sam. 14 à 19h30 • Sopico
Jeu. 19 à 19h30 • Léman
Mars
Mar. 3 à 19h30 • Harakiri For The Sky
Jeu. 12 à 19h30 • Sierra Veins & Vétu de Noir & The Deaf Boys
Sam. 28 à 19h30 • James Baker
Avril
Mer. 1er à 19h30 • Pain Magazine – Birds In Row & Louisahhh & Maelstrom & Quentin Sauvé
Jeu. 2 à 19h30 • Charles Doré
Ven. 3 à 19h30 • Sans Lactose
Mer. 15 à 19h30 • Full Of Hell & The Body & Jarhead Fertilizer & Jad
Lo Bolegason • Castres
05 63 62 15 61 bolegason.org
Janvier
Ven. 30 à 20h30 • Danyl + Kaïln
Mars
Ven. 20 à 20h30 • Taïro + 1ère partie
Ven. 27 à 20h30 • Sinclair + 1ère partie
Mai
Jeu. 7 à 19h30 • La Maison Tellier

Le Métronum • Toulouse
05 32 26 38 43 lemetronum.fr
Décembre
Jeu. 11 et Ven. 12 à 20h • Funky Style Brass – 20 Ans
Sam. 13 à 20h • Marie-Flore + Suzanne Belaubre
Jeu. 18 à 20h • Karma Bazar
Ven. 19 et Sam. 20 à 20h • Championnats De France De Beatbox
Janvier
Sam. 10 à 20h • Loup Noir
Mar. 13 à 20h • Lydia Lunch & Marc Hurtado + Wild Wild Women
Ven. 16 à 20h • Mohand Baha + Odäs + DVK
Mer. 21 à 20h • Telling Lies – Hommage à Bowie
Ven. 23 à 20h • Nanowar of Steel + Uuhai (Motocultor Tour 2026)
Sam. 24 à 21h • Onda Mix avec Aziz Konkrite + Ammar 808 + Jali Flora Février
Sam. 7 à 20 • Erik Truffaz + Antonio Lizana
Ven. 13 à 20h • Cryptopsy + 200 Stab Wounds + Inferi + Corpse Pile
Sam. 14 à 20h • Flora Fishbach
Ven. 27 à 20h • Damantra + Marie Sigal + Julii Sharp
Sam. 28 à 20h • Soldier Side + Blind + The Roadies of the D
Mars
Sam. 14 à 20h • St Graal
Ven. 20 à 20h • Ajar
Sam. 21 à 20h • Rori
Sam. 28 à 20h • Marguerite
Avril
Ven. 10 à 20h • Antes & Madzes
Dim. 12 à 20h • Lord of the Lost + Dogma + League of Distortion
Mar. 14 à 20h • Infected Rain + Butcher Babies + Black Spikes
Jeu. 23 à 20h • Debout sur le Zinc + Les Croquants
Sam. 25 à 20h • Flenn + Soheib

Interference • Balma interference-toulouse.fr
Décembre
Dim. 14 à 18h • Zina Daoudia
Février
Ven. 6 à 20h • Napalm Death + Whiplash + The Varukers
Sam. 7 à 23h55 • Ohlala Winter Festival
2026
Jeu. 12 à 20h • Jeanne Cherhal
Ven. 13 à 20h • Menace Santana
Sam. 14 à 20h • L2b (Complet)
Mars
Mar. 3 à 20h • Motionless In White
Jeu. 12 à 20h • Biga*Ranx
Ven. 13 à 20h • L.E.J
Sam. 21 à 20h • Airbourne
Avril
Sam. 4 à 20h • Lujipeka
Jeu. 9 à 20h • Les Négresses Vertes
Ven. 10 à 20h • Stoned Jesus + Wheel
Sam. 11 à 20h
• Benjamin Biolay
Ven. 17 à 20h • Rsko
Ven. 24 à 20h • Machine Head
Juin
Ven. 12 à 19h • Rémi Panossian Trio
Cri'Art • Auch
05 62 60 28 17 cri-art.fr
Décembre
Ven. 12 à 21h • Les Rockers ont du Coeur
Janvier
Lun. 5 au Ven. 9 • Cold Blossom
Sam. 17 à 19h • La Chica & El Duende
Ven. 30 à 21h • Collectif Keupon Gascon
Février
Jeu. 5 à 21h • Boogie
Ven. 20 à 21h • Zentone
Mars
Ven. 6 à 21h • Didier Super & Dicount
Ven. 27 à 21h • St Graal
Avril
Ven. 10 à 21h • Komodor
Du Lun. 20 au Ven. 24 • Lamperouge
Mai
Ven. 29 à 21h • Sun + Grandma’s Ashes
Casino Barrière
Toulouse
05 61 33 37 77 casinosbarriere.com
Décembre
Mer. 10 à 20h30 • Ibrahim Maalouf
Dim. 14 à 15h • Daniel Guichard
Janvier
Dim. 4 à 15h • Concert du nouvel an Mar. 27 à 20h30 • Jeck
Février
Dim. 1er à 18h • Yannick Noah
Dim. 8 à 18h • Sheila
Mer. 4 à 20h30 • ABBA Fever
Mars
Jeu. 5 à 20h30 • Jimmy Sax
Mer. 10 à 20h30 • Légende Balavoine
Mer. 11 à 20h30 • Linh
Avril
Mar. 14 à 20h30 • Jérémy Hababou
Mer. 15 à 20h30 • The Simon & Garfunkel
Story
Mar. 28 à 20h30 • Les Fo' Plafonds
Juin
Jeu. 4 à 20h30 • Laurent Voulzy
Mar. 23 à 20h30 • Les comédies musicales
Octobre
Dim. 25 à 15h • BREL !
Ven. 30 à 20h30 • Tina Arena
Novembre
Mar. 24 et mer. 25 à 20h30 • Garou
Janvier 2027
Dim. 24 à 15h • Jonathan Dassin
Mai 2027
Mer. 19 à 20h30 • Covertramp
La Gespe • Tarbes 05 62 51 32 98 lagespe.com
Décembre
Jeu. 18 à 21h • Le Père Noël est un Rocker
Janvier
Ven. 30 à 21h • Didier Super – Est bien plus marrant que tous ces comiques de merde
Février
Sam. 7 à 21h • Charlie Winston
68
Le Bijou • Toulouse
05 61 42 08 69 le-bijou.net
Décembre
Ven. 12 à 21h • Les Idiots
Sam. 13 à 21h • Les Fils de ta Mère
Jeu. 18 à 21h • Jansi
Janvier
Sam. 10 à 23h • Les Fils de ta Mère
Ven. 16 et Sam. 17 à 21h • Sylvain Cazalbou & Nicolas Auger « En toute intimité »
Jeu. 22 à 21h • Les songes de Julie
Ven. 23 à 21h • Rue Darquier
Sam. 24 à 21h • Rock’n Rose
Mar. 27 à 18h • Chanson Soudaine – Festival
Détours de Chant
Mar. 27 à 21h • Marie Sigal – Festival Détours de Chant
Mer. 28 à 19h • Les Coups de Pousses –Festival Détours de Chant
Ven. 30 à 21h • LMA – Festival Détours de Chant
Février
Mer. 4 à 21h • Alice Bénar – Festival Détours de Chant
Jeu. 5 à 21h • Davy Kilembé et Paamath
Ven. 6 à 21h • Kosma – Festival Détours de Chant
Jeu. 12 et Ven. 13 à 21h • Addis Black Mamba
Sam. 14 à 21h • Les Fils de ta Mère
Jeu. 19 à 21h • Tanak
Ven. 20 et Sam. 21 à 21h • La Chorale ONPC
Ven. 27 à 21h • Cyril Mokaiesh
Les Docks • Cahors
05 65 24 13 60 lesdocks-cahors.fr
Décembre
Jeu. 11 à 21h • Gigigi
Février
Jeu. 12 à 21h • The Boo Radleys + Jack the Lad
Ven. 27 à 21h • Les Croquants + Saf Feh
Mars
Ven. 20 à 21h • Les Wampas + Radical Kitten
Sam. 28 à 21h • Sinclair + 1ère partie
Avril
Ven. 17 à 20h30 • Davy Kilembe visite Brassens
Confluence • Avignon
confluencespectacles.fr
06 13 58 44 72
Décembre
Mer. 31 à 19h • Erick Baert
Janvier
Ven. 30 à 20h • The Voice of George
Michael
Février
Jeu. 12 à 20h • Roberto Alagna
Sam. 21 à 20h • Linh
Mars
Sam. 14 à 20h • Le seigneur des anneaux et le hobbit en concert
Dim. 15 à 16h • The Music of Hans Zimmer & Others
Jeu. 19 à 20h • The Depeche Mode
Experience
Dim. 22 à 17h30 • With U2 Day
Avril
Sam. 4 à 20h30 • The World Of Queen
Dim. 12 à 16h • Formidable ! Aznavour
Ven. 24 à 20h • The Simon & Garfunkel
Story
Mai
Sam. 23 à 20h • Tribute 100% Johnny
Ven. 29 à 20h • Yannick Noah
Octobre
Ven. 16 à 20h • Julien Clerc
Novembre
Dim. 22 à 19h • Garou
Ven. 27 à 20h • France Gall & Michel Berger l'hommage
Sam. 28 à 20h • Covertramp
Décembre
Mer. 2 à 20h • Calogero
Ven. 4 à 20h • Dire Straits Brothers in Arms
40th Anniversary by Brothers in Band
Sam. 12 à 20h30 • Cœur de Pirate
Paloma • Nîmes
04 11 94 00 10 paloma-nimes.fr
Décembre
Ven 12 à 20h30 • Ziak
Mer. 17 à 20h30 • Favé
Janvier
Sam. 31 à 20h30 • Sopico
Février
Jeu. 5 à 20h30 • Kids Return
Ven. 6 à 20h30 • Dub Inc
Sam. 7 à 20h30 • Last Train
Mar. 10 à 20h30 • Adam Green + Turner
Cody
Ven. 13 à 14h30 • Kloe Lang
Ven. 13 à 20h30 • Boulevard Des Airs
Ven. 20 à 20h30 • Yuston XIII
Jeu. 26 à 20h30 • MYD
Sam. 28 à 20h30 • Yasmine Hamdan
Mars
Sam. 7 à 20h30 • Jyeuhair
Ven. 13 à 20h30 • Sébastien Tellier + Sierra
Veins
Sam. 14 à 20h30 • L.E.J
Mer. 18 à 20h30 • Les Wampas
Jeu. 19 à 20h30 • Keren Ann
Sam. 21 à 20h30 • Lily Wood and the Prick
Sam. 28 à 20h30 • Danyl
Avril
Jeu. 2 à 20h30 • Superbus
Sam. 4 à 20h30 • Oxmo Puccino
Jeu. 9 à 20h30 • Mosimann
Ven. 10 à 20h30 • Théa
Jeu. 16 à 20h30 • Lujipeka
Sam. 18 à 20h30 • Tinariwen
Mai
Mer. 13 à 20h30 • Feu!Chatterton Novembre
Sam. 7 à 20h30 • Jazzy Bazz
Le Jam • Montpellier
04 67 58 30 30 lejam.com
Décembre
Jeu. 11 à 20h30 • Jam des Jedis Épisode III
Ven. 12 à 20h30 • Yoni Mayraz
Jeu. 18 et Ven. 19 à 19h30 • Concert des Élèves
Pasino • La Grande Motte 04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche. com
Janvier
Jeu. 8 à 20h30 • Laurent Voulzy
Dim. 18 à 18h • PIAF ! Le Spectacle Février
Jeu. 12 à 20h30 • Alex Vizorek
Mars
Ven. 20 à 20h • Frederic François Avril
Sam. 21 à 20h • Chimène Badi
Octobre
Ven. 9 à 20h • Tina Arena Novembre
Mar. 3 à 20h • Belinda Davis
Ven. 20 à 20h • Garou
Victoire 2 Saint-Jean-de-Védas
04 67 47 91 00 victoire2.com
Décembre
Mer. 10 à 20h • Marie-Flore
Jeu. 11 à 20h • Victorien + Victor
Ven. 12 à 20h • Lyricson + Kongo Youth
Sam. 13 à 20h • Miel de Montagne
Janvier
Ven. 9 à 20h • Cher ami
Février
Ven. 13 à 20h • Flora Fishbach
Sam. 14 à 20h • Ino Casablanca
Sam. 28 à 20h • Bölzer
Mars
Jeu. 5 à 20h • Pain Magazine
Jeu. 12 à 20h • Monkeys on Mars
Sam. 21 à 20h • Kadebostany
Secret Place
Saint-Jean-De-Védas 09 64 00 87 11 toutafond.com
Décembre
Ven. 12 à 19h • Pilgrim and Lonely Boys
Ven. 19 à 19h • Les Métalleux ont du Coeur
Sam. 20 à 19h • Les Rockeurs ont du Coeur
Janvier
Sam. 10 à 19h • Woodvox
Ven. 16 à 19h • L’association Bac à Huile
Présente The Noble Rot + Bubble Storm...
Sam. 17 à 19h • MÜ + Void Shelter
Mer. 21 à 19h • Rotten Sound + Teething...
Sam. 31 à 19h • La Kompagnie
Arena Sud de France Montpellier 04 67 17 68 17 suddefrance-arena.com
Décembre
Sam. 20 à 20h • Helena
Mars
Sam. 14 à 20h • The Rock Symphony Orchestra
Jeu. 19 à 20h • Santa
Sam. 21 à 20h • Star Academy Tour
Jeu. 26 à 20h • Orelsan
Avril
Ven. 10 à 20h • Stars 80 – Forever
Novembre
Sam. 21 à 20h • Monte Cristo
Décembre
Sam. 5 à 20h • PLK
Janvier
Ven. 15 à 20h • Claudio Capeo
Le Sonambule • Gignac 09 70 14 48 02 lesonambule.fr
Décembre
Sam. 13 à 20h • Rappeuses En Liberté w/ 2L, Sopycal, Yelsha
Janvier
Sam. 24 à 20h • Bonbon Vodou QuintetPiment Piment
Dim. 25 à 16h30 • Cordalinge
Février
Sam. 7 à 19h • Le Bal d’Hiver
Dim. 15 à 16h30 • Cavalcade en Cocazie
Sam. 21 à 20h • RPH Sound System invite Soom T
Mars
Jeu. 19 à 20h • Les Wampas
Avril
Du 17 au 20 • TèrraBram (Festival transes et tribales)
Le Rockstore • Montpellier
04 67 06 80 00 rockstore.fr
Décembre
Jeu. 11 à 19h30 • Skarra Mucci X Manudigital
Ven. 12 à 19h • Mandragora
Sam. 13 à 19h30 • Broken Back
Sam. 20 à 20h • Lorie
Janvier
Sam. 10 à 20h • L2B
Jeu. 15 à 19h • La Vespiche
Ven. 16 à 19h • Mont Rouge + Cosmic
Banana
Sam. 17 à 19h • Tribute Pink Floyd
Ven. 23 à 19h • Etienne de Crécy
Sam. 24 à 19h • Nanowar Of Steel + Uuhai
Jeu. 29 à 19h30 • Menace Santana (complet)
Ven. 30 à 20h • The Roadies of the D +
Soldier Side
Sam. 31 à 19h30 • Swing + CRC
Février
Ven. 6 à 19h30 • Georgio
Sam. 7 à 20h • Madame Arthur Enflamme
Montpellier
Jeu. 12 à 19h30 • Malted Milk
Ven. 13 à 20h • Léman
Sam. 14 à 19h30 • Moji x Sboy
Jeu. 19 à 19h30 • Miki
Sam. 21 à 19h • Petit Biscuit
Mer. 25 à 19h30 • Onyx + DJ Rolxx
Ven. 27 à 19h30 • Yvnnis
Sam. 28 à 19h • Joachim Pastor + Joris
Delacroix + Teho
Mars
Jeu. 5 à 19h30 • Léman
Ven. 6 à 19h30 • Aupinard
Mar. 10 à 19h30 • Piche
Jeu. 12 à 19h30 • Yoa
Ven. 13 à 19h30 • Biga*Ranx
Sam. 14 à 19h30 • Arma Jackson
Mer. 18 à 19h30 • Cœur de pirate
Jeu. 19 à 19h • Eiffel
Ven. 20 à 19h30 • Perceval
Sam. 21 à 20h • Sinclair
Mer. 25 à 19h30 • Protoje & The Indiggnation
Sam. 28 à 19h30 • St Graal
Dim. 29 à 20h • Marguerite
Avril
Jeu. 2 à 20h • Trinix
Ven. 3 à 19h • No One Is Innocent + Bad
Situation
Ven. 10 à 19h30 • Bertrand Belin
Sam. 11 à 20h30 • L.E.J
Mer. 22 et Jeu. 23 à 20h • Zoufris Maracas
Sam. 25 à 19h • Les Fatals Picards
Mer. 29 à 19h30 • Black Sea Dahu
Mai
Mer. 6 à 19h30 • Alborosie & Shengen Clan
Ven. 8 à 20h • Zenton (Zenzile + Hight Tone)
Mer. 20 à 19h30 • The Youg Dogs
Mer. 27 à 19h30 • Public Image LTD
Ven. 29 à 19h30 • La Rue Kétanou Juin
Ven. 5 à 19h30 • Isha & Lisma D’Aulnay
Septembre
Sam. 19 à 20h • Les Idées
Octobre
Jeu. 22 à 19h30 • Ensemble !!!
Sam. 12 à 19h30 • Elmer Food Beat
Le Corum • Montpellier 04 67 61 67 61 corum-montpellier.com
Décembre
Les sam. 20 et dim. 21 • Carmina Burana
Mer. 31 à 18h • Concert du Nouvel An Janvier
Dim. 25 à 14h • Symphony On Titan
Dim. 25 à 17h • Les plus belles musiques des films de Miyazaki
Février
Ven. 6 à 20h • Benjamin Biolay
Dim. 8 à 17h • Révolution Gospel Concert
Sam. 14 à 20h • Hugues Aufray
Ven. 27 à 20h • Julien Clerc
Mars
Dim. 22 à 17h • Ara Malikian
Sam. 28 à 20h30 • Michel Jonasz
Avril
Sam. 4 à 20h30 • Vincent Delerm
Dim. 19 à 16h • Le Seigneur des Anneaux & Le Hobbit
Dim. 19 à 20H • The Music of Hans Zimmer & Others
Ven. 24 à 20h30 • Sarah Schwab
Septembre
Ven. 11 à 20h • Alizée
Octobre
Dim. 18 à 18h • Grease is the Word
L'Idéal Lézignan-Corbières ideal-lezignan.fr
Décembre 2025
Sam. 20 à 21h • Abbamia - Tribute Abba
Mai
Sam. 16 à 21h • Feel Collins – Tribute Phil Collins
Sam. À 21h • Maheva
Zénith Sud • Montpellier 04 67 64 68 83 zenithsud-montpellier.com
Décembre
Sam. 13 à 15h • Chantal Goya
Janvier
Ven. 9 à 20h30 • One Night of Queen
Sam. 17 à 20h • Les Années 80
Dim. 18 à 18h • Génération Celine
Sam. 31 à 20h • I Gotta Feeling
Février
Dim. 1er à 17h • Les musiques de Joe Hisaishi en concert symphonique
Sam. 7 à 15h30 • Vincent Niclo
Dim. 8 à 18h • 15000 voix pour les légendes du Rock
Jeu. 12, ven. 13 et sam. 14 • Le Roi Soleil
Dim. 15 à 17h30 • Goldmen
Mars
Sam. 7 à 15h • Hardkaze Festival
Dim. 22 à 18h • Gospel pour 100 voix "The delivrance tour"
Sam. 28 à 20h • The Australian Pink Floyd Show
Dim. 29 à 17h • Kendji Girac
Avril
Ven. 3 à 20h • Irish Celtic
Ven. 17 à 20h • Amel Bent
Dim. 19 à 17h • La Légende De Monte-Cristo
Sam. 25 à 20h • Electro Symphony Vol.2 Juin
Dim. 7 à 18h • Lorie
Octobre
Ven. 2 à 20h • Djadja & Dinaz
Ven. 16 à 20h • Vanessa Paradis
Sam. 17 à 20h • Nej’
La Cigalière • Sérignan 04 67 32 63 26 lacigaliere.fr
Décembre
Sam. 13 à 20h30 • Jok’Air
Janvier
Jeu. 29 à 20h30 • Trio Zéphyr
Ven. 30 à 20h30 • Clou + Lubiana
Sam. 31 à 20h30 • Les Amazones D’Afrique Février
Sam. 14 à 20h30 • Orange Blossom - Spells From The Drunken Sirens
Mars
Ven. 6 à 20h30 • Oxmo Puccino
Sam. 28 à 20h30 • Charlie Winston
Avril
Ven. 10 à 20h30 • Styleto
Dim. 19 à 18h • Alexis HK et Benoît Dorémus
Mai
Sam. 16 à 20h30 • Les Barbeaux
70


Zinga Zanga • Béziers 04 67 36 76 76 ville-beziers.fr
Décembre
Sam. 13 à 20h • Daniel Guichard
Janvier
Ven. 23 à 20h • Sarah Schwab
Février
Ven. 13 à 20h30 • France Gall et Michel Berger – L'Hommage
Sam. 28 à 20h30 • Mike Brant 50 ans avec Amaury Vassili
Mars
Dim. 1er à 16h • Michèle Torr
Ven. 20 à 20h • With U2 Day
Sam. 21 à 20h30 • The Depeche Mode Experience
Dim. 22 à 17h • Hervé Vilard
Ven. 27 à 20h • Légende Balavoine
Dim. 29 à 20h • Grease is the world
Avril
Sam. 11 à 20h • Les Negresses Vertes
Dim. 12 à 18h • Frederic Francois
Sam. 18 à 20h30 • Totalement 80
Mai
Dim. 10 à 14h30 • Chantal Goya
Juin
Mer. 17 à 20h30 • Les Comedies Musicales
Octobre
Jeu. 1er à 20h • Brel! Le Spectacle
Dim. 4 à 20h • Dave
Novembre
Ven. 27 à 20h30 • The Stranglers
Narbonne Arena 04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr
Janvier
Sam. 10 à 20h • Kendji Girac
Sam. 17 à 16h • Concert du Nouvel An 2026
Sam. 24 à 20h30 • Génération Céline
Février
Sam. 7 à 20h • Clara Luciani
Sam. 14 à 20h • Goldmen
Dim. 15 à 15h30 • Vincent Niclo Mars
Ven. 13 à 20h • The World of Hans Zimmer
Ven. 27 à 20h • Kendji Girac (complet)
Sam. 28 à 20h30 • Covertramp
Dim. 29 à 18h • Michel Jonasz
Avril
Jeu. 2 à 20h • Irish Celtic
Sam. 18 à 20h • La Légende De Monte-Cristo
Sam. 25 à 20h • Vanessa Paradis
Juin
Sam. 6 à 20h • 15 000 Voix Pour Les Legendes Du Rock
Septembre
Sam. 12 à 20h • Putain de Renaud
Sam. 19 à 20h30 • The world of Queen
Mer. 30 à 20h • Mania, The Abba Tribute
Octobre
Sam. 17 à 20h • Julien Clerc
Novembre
Ven. 6 à 20h30 • The 5 Rosies – Tribute to AC/DC
Sam. 17 à 20h • Julien Clerc
Mer. 18 à 20h • L'Héritage Goldman 2
Janvier 2027
Mer. 6 à 20h • One night of Queen
Jeu. 28 à 20h • So Floyd The Pink Floyd Show
Février 2027
Ven. 5 à 20h30 • Forever
Ven. 19 à 20h30 • Keen'V
Mars 2027
Sam. 6 à 20h • Patrick Fiori
El Médiator • Perpignan 04 68 62 62 00 theatredelarchipel.org
Décembre
Jeu. 11 à 20h30 • Denuit + The Nothing
Sam. 13 à 20h30 • The Amy Winehouse Band
Ven. 19 à 20h30 • René Lacaille + Guests
Janvier
Jeu. 29 à 20h30 • Furies + Blind Wisdom
Sam. 31 à 20h30 • GoGo Penguin + Daudi Matsiko
Février
Jeu. 12 à 20h30 • La Ligue des Objets
Jeu. 19 à 20h30 • La Nuit Andalouse
Mars
Dim. 15 à 18h • Bernard Allison
Jeu. 19 à 20h30 • Grandma’s ashes + Kicks
Dim. 22 à 18h • Taïro
Jeu. 26 à 20h30 • Suzanne Vega
Avril
Sam. 4 à 20h30 • Alain Chamfort
Lun. 9 à 20h30 • Komodor + Dirty Bootz
Sam. 11 à 20h30 • Styleto
Octobre
Ven. 23 à 20h30 • Ensemble !!!










































Festival de Nîmes
Gard
Juin
Jeu. 11 à 20h30 •Théodora
Ven. 12 à 20h30 • Vanessa Paradis + Gaëtan
Roussel
Dim. 14 à 20h30 • Feu! Chatterton + Benjamin Biolay
Mer. 17 à 20h30 • Sabaton
Lun. 22 à 20h30 • Neil Young & The Chrome
Hearts
Mar. 23 à 20h30 • Black Eyed Peas
Mer. 24 à 20h30 • Lenny Kravitz
Ven. 26 à 20h30 • Gladiator Live
Juillet
Mer. 1er à 20h30 • Damso
Jeu. 2 à 20h30 • Jamiroquai
Sam. 4 à 20h30 • Julien Doré
Lun. 6 à 20h30 • Sting
Mar. 7 à 20h30 • Pixies
Mer. 8 à 20h30 • Marilyn Manson
Ven. 10 à 20h30 • Béjart Ballet Lausanne
Sam. 11 à 20h30 • Katy Perry
Lun. 13 à 20h30 • Lorde
Mar. 14 à 20h30 • Nick Cave & The Bad
Seeds
Jeu. 16 à 20h30 • Bigflo & Oli
Ven. 17 à 20h30 • Christophe Maé
Sam. 18 à 20h30 • Charlotte Cardin
Lun. 20 à 20h30 • Tom Odell
Mar. 21 à 20h30 • Gims
Mer. 22 et jeu. 23 à 20h30 • Orelsan

Montauban en scène
Tarn-et-Garonne
Juin
Jeu. 25 • Louane, Kendji, Scène électro
Ven. 26 • Vanessa Paradis, Gaël Faye, Oxmo Puccino, Scène électro
Sam. 27 • Nile Rodgers & CHIC, Gregory Porter, Annie Lalalove, Scène électro
Dim. 28 • Christophe Maé, Boulevard des Airs, Scène électro
Pause Guitare Albi
Tarn
Juillet
Ven. 10 • Jean-Louis Aubert
Sam. 11 • Orelsan, Mosimann, Miki, Rilès
Dim. 12 • Gims, Magic System, Luiza, Helena

Festival de Carcassonne Aude
Juillet
Sam. 4 à 21h30 • Laurent Gerra
Jeu. 9 à 21h30 • Jean-François Zygel
Mer. 15 à 21h30 • Feu! Chatterton
Jeu. 16 à 21h30 • Chris Isaak
Sam. 18 à 21h30 • Christophe Maé
Mer. 22 à 21h30 • Tom Odell
Lun. 27 à 21h30 • Franz Ferdinand
Mar. 28 à 21h30 • Sex Pistols
Mer. 29 à 21h30 • Asaf Avidan
Ven. 31 à 21h30 • Kool and the Gang
Les Déferlantes
Pyrénées Orientales
Du 11 au 13 juillet
Le festival Les Déferlantes s’apprête à célébrer sa 20ᵉ édition. Une édition anniversaire qui promet d’être plus immersive et festive que jamais. Si la totalité de la programmation n'est pas encore dévoilée, le festival a déjà annoncé plusieurs noms : Aya Nakamura enflammera le public avec ses hits planétaires, Gims avec ses tubes incontournables, et PLK avec son flow puissant. Theodora apportera son univers afro-électro déjà incontournable. Enfin, le trio Vald x Vladimir Cauchemar x Todiefor proposera un show aussi imprévisible que fulgurant.




MUSÉE PAUL VALÉRY, SÈTE


Daniel Dezeuze. Œuvres récentes
MUSÉE PAUL VALÉRY
Sète, Hérault
Jusqu’au 8 mars
Daniel Dezeuze, patriarche du mont Saint-Clair, vit à quelques encablures du musée dont il sera l’hôte pour la saison d’hiver. Dezeuze, c’est la composante Support, de Supports-Surfaces, que l’on a bien fait de décliner au pluriel tant les avatars de châssis explorés par l’artiste sont nombreux et variés, d’autant qu’ils s’enrichissent de préoccupations ethnoculturelles qui empruntent au monde rural, militaire et religieux. Cette exposition n’est pas rétrospective et se présente en sections plus ou moins récentes. Peintures qui perlent et « cabochonnent », Diptyques d’échelles contrastées, lattes de bois entrelacées dans la série TsimTsoum, Tableaux écrans, Grandes calligraphies à base de planches de ski, Tableaux valises et donc posés au sol sur le modèle d’un volume, quelques Icônes, sortes de dessins géométriques géants et en volume, au bois et à la feuille d’or… Enfin des Boucliers et blasons, papiers marouflés sur bois, en référence à nos honorables signes emblématiques du passé, sortes d’ancêtres du tableau alignés le long des murs. Une place prépondérante est offerte aux éléments matériels constitutifs de la peinture : le cadre, l’orthogonalité souvent battue en brèche, la couleur maintenue à petite dose, diffuse et fluide, ou compacte et industrielle. Suite de l'article page 76

Nicolas Daubanes
MUSÉE D’ART MODERNE
Céret, Pyrénées-Orientales
Jusqu’au 22 février
L’Occitanie voit émerger, de temps à autre, des artistes de premier plan. Nicolas Daubanes en tête, ainsi que le prouvent ces interventions dans de glorieux lieux parisiens ou sa résidence en la prestigieuse villa Médicis. Elles lui permettent de mieux se faire connaître aussi auprès d’un public qui aurait dû leur être acquis pour peu que d’aucuns soient sensibles au statut d’enfant du pays. Car Nicolas Daubanes vit et travaille à Perpignan. Le musée de Céret présente quelques fleurons de son œuvre passée, La Prison de Lyon, la Tour de Babel, Cyprès hill, les spectateurs de Piranèse, réalisés à la poudre ou limaille de fer aimanté et renvoyant à la fois à un univers carcéral qui le fascine, à l’histoire de l’art (notamment Bocklin ou Brueghel) qui le conforte, et à une manière tout à fait originale d’aborder le dessin noir et blanc. Ses œuvres récentes intègrent le verre et des projections d’étincelles incandescentes réalisées à la meuleuse, et convoquent La villa Médicis en feu ou un référent historique, A la faveur de la nuit, qui ressuscite la forêt du Vercors, témoin de tant d’atrocités pendant la guerre. La main en visière, sollicite des Photogrammes, surfaces photosensibles. Ainsi de La Serlienne de loggia Balthus, inspirée de Velasquez. La poudre de fer est un peu le point de départ des projets de Daubanes car elle renvoie aux barreaux sciés des prisons, rêve d’évasion tenace de tous les incarcérés. Or nous sommes tous prisonniers, de l’école, du travail, de l’espace domestique... Même le peintre est enfermé dans un espace, et un tableau n’est que la concrétisation métaphorique de cet espace fermé, que justement l’artiste parvient à ouvrir. Dans une image de Daubanes, le dessin en suspension, identifiable en cœur de motif, se dissout vers le bas mais aussi vers le haut. La chute va de pair avec l’ascension. Toute construction prend le risque de la ruine mais celle-ci peut être restaurée voire immortalisée. C’est le rôle d’une œuvre d’art. Une colonne peut se voir démolie mais une autre la remplace. Un polyptyque monumental est attendu au musée. Daubanes y convoque Courbet, la Commune et la Colonne Vendôme. Divisé en cinq panneaux, toujours à la limaille de fer, il se lit horizontalement, telle une colonne abattue et sollicite les hordes guerrières d’inspiration grecque. À Céret, on pourra voir aussi un tableau en béton où poussent des fleurs de sucre comme pour adoucir notre environnement. Le sucre est un élément de Sabotage Il minait le béton durant la guerre. Il peut miner aussi les carcans qui nous retiennent prisonniers. L’œuvre de Daubanes est sans doute austère. Elle peut paraître sombre. Elle est surtout soucieuse de nous aider à échapper à toute coercition. À nous sentir un peu moins enfermés. À nous sentir plus libres. En ce sens, elle rejoint les aspirations de Picasso, si présent au musée de Céret. BTN Tél. 04 68 87 27 76. musee-ceret.com
Jacques Houplain, des monts et merveilles
MUSÉE DES BEAUX-ARTS
Carcassonne, Aude
Jusqu’au 1er mars
L’exposition monographique que propose le musée des Beaux-Arts de Carcassonne plonge le visiteur dans l’univers de la gravure. Un hommage rendu à Jacques Houplain, disparu à presque 100 ans en 2000, à travers la présentation de ses estampes. Si le domaine de prédilection de l’artiste-poète est l’eau-forte, il a également exploré les techniques du lavis, du pastel, de l’aquarelle et de l’huile. Ses grands thèmes s’inspirent des rêves, des mythologies, de la bible ou encore de la nature. Sur les murs du musée, des arbres des Corbières et d’ailleurs, des paysages fantastiques, des animaux réels ou mythiques, des coquineries… Le plus, l’atelier reconstitué de Jacques Houplain avec ses outils où sont décrites les différentes étapes complexes de la gravure.
Un monde onirique à découvrir. Tél. 04 68 77 73 70. carcassonne.org
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE D’ENSÉRUNE
Nissan-lez-Ensérune, Hérault Jusqu’au 8 novembre
Le musée archéologique d’Ensérune présente Les Pionniers, une exposition qui retrace l’aventure des premiers découvreurs de l’oppidum. Archives, photos et objets rarement montrés plongent dans le début du XXᵉ siècle, avec en ouverture le bureau de Félix Mouret, dont les fouilles révélèrent des tombes exceptionnelles. Une lanterne magique évoque les découvertes de 1910 à 1940, tandis que des portraits d’archéologues, réinterprétés par intelligence artificielle, redonnent visage aux figures de cette épopée. Des vidéos générées par IA et des ambiances sonores recréent l’atmosphère des chantiers. L’exposition rappelle enfin la professionnalisation de l’archéologie et l’essor d’Ensérune, devenu en 1936 l’un des premiers musées nationaux.
Tél. 04 67 32 60 35. enserune.fr

Alois Matic, L’abandon vu d’un autre œil
MUSÉE HOFER-BURY
Lavérune, Hérault Du 17 janvier au 8 février
L’exposition photographique L’abandon vu d’un autre œil présente le travail d’Alois Matic. Né en 1992, l’artiste se passionne rapidement pour l’art pictural avant de faire de l’animation 3D son métier, exerçant au Canada et aujourd’hui à la Réunion. La découverte de la vidéo et de la photographie lui ouvre un nouvel univers d’expression. Si la street photographie, les paysages et la photo animalière l’attirent, ce sont les lieux abandonnés qui deviennent son terrain de jeu favori. Figés dans le temps, empreints de silence, ces espaces lui inspirent des images uniques, où histoire, lumière et ambiance se mêlent. Au château des Évêques à Lavérune, le public est invité à se laisser emporter dans l’univers de l’artiste grâce à une sélection de clichés issus de ces pérégrinations photographiques.
Tél. 04 99 51 20 25. laverune.fr
Gaulois, mais Romains ! Chefs-d’œuvre du musée d’Archéologie nationale
MUSÉE DE LA ROMANITÉ
Nîmes, Gard Jusqu’au 4 janvier
Pour quelques semaines encore, le musée de la Romanité à Nîmes invite le public à une immersion dans l’histoire fascinante de la Gaule romaine avec l’exposition Gaulois, mais Romains ! À travers un partenariat exceptionnel avec le musée d’Archéologie nationale, l’exposition explore la manière dont les cultures gauloise et romaine se sont entremêlées pour façonner une identité nouvelle, riche et complexe. Ce dialogue entre deux civilisations révèle une société en pleine mutation, où traditions locales et influences romaines s’unissent pour former un véritable art de vivre gallo-romain. Une immersion historique qui offre un nouvel éclairage captivant sur la Gaule romaine.
Tél. 04 48 21 02 10 museedelaromanite.fr
Daniel Dezeuze. Œuvres récentes
MUSÉE PAUL VALÉRY
Sète, Hérault
Jusqu’au 8 mars
Daniel Dezeuze, patriarche du mont Saint-Clair, vit à quelques encablures du musée dont il sera l’hôte pour la saison d’hiver. Dezeuze, c’est la composante Support, de Supports-Surfaces, que l’on a bien fait de décliner au pluriel tant les avatars de châssis explorés par l’artiste sont nombreux et variés, d’autant qu’ils s’enrichissent de préoccupations ethnoculturelles qui empruntent au monde rural, militaire et religieux. Cette exposition n’est pas rétrospective et se présente en sections plus ou moins récentes. Peintures qui perlent et « cabochonnent », Diptyques d’échelles contrastées, lattes de bois entrelacées dans la série TsimTsoum, Tableaux écrans, Grandes calligraphies à base de planches de ski, Tableaux valises et donc posés au sol sur le modèle d’un volume, quelques Icônes, sortes de dessins géométriques géants et en volume, au bois et à la feuille d’or… Enfin des Boucliers et blasons, papiers marouflés sur bois, en référence à nos honorables signes emblématiques du passé, sortes d’ancêtres du tableau alignés le long des murs. Une place prépondérante est offerte aux éléments matériels constitutifs de la peinture : le cadre, l’orthogonalité souvent battue en brèche, la couleur maintenue à petite dose, diffuse et fluide, ou compacte et industrielle. En outre, Dezeuze ne dédaigne point les simples outils du monde du travail, ainsi que le prouve l’œuvre intitulée Le bon niveau, ou le recours à des clous dans ses Blasons Il lui arrive de recycler des objets laissés pour compte, telles les planches de ski récupérées. Car il demeure fidèle à la main en tant qu’elle fabrique et concrétise l’idée. En ce sens, il s’inscrit dans la résistance à la suprématie des écrans numériques (d’où le titre Tableaux-écrans, souvent encaissés, de petits formats, et réalisés à partir de bois récupérés, au cadre épais) et maintient sa confiance au tableau en tant qu’espace où se projette et focalise le regard, partant la pensée. Pour qui a suivi sa carrière, le format habituel du tableau s’est allégé, démultiplié, transformé, s’est offert une ironique ouverture vers la 3D et enfin vers la sculpture au sol. Cela donne, dans le premier cas les rhombes ajourés des Peintures qui perlent. Pour le second, les séries en Diptyques d’échelles en bois (épais/fin). Pour le troisième, la forme peut se faire arrondie ou ogivale (romane ou gothique). Tel est le cas des Boucliers, osier et résille peinte, des Blasons, irrégulière par rapport à la structure orthonormée, d’un tableau. Elle tend vers le volume tout en dépendant du mural dans les Peintures qui perlent, grâce à ces fils de fer qui jaillissent de la surface ou ces cabochons colorés qui se déploient sur les articulations de la structure pleine. Enfin, le cap du volume est franchi avec les séries de Tableaux-valises. Celles-ci connotent évidemment le voyage (dans l’espace et le temps) ou le déplacement, celui que l’on peut faire ou effectuer à partir d’un port comme Sète. [De même les Blasons ne sont pas sans rappeler les pavois, si populaires en cette ville. Pourtant, pardessus tout, et notamment dans la référence cabalistique au TsimTsoum, cette œuvre se sustente aussi du vide, auquel il nous arrive d’aspirer, à l’instar des Orientaux. On le retrouve dans certaines œuvres, qui jouent sur une sorte de binarité vide-plein, tout comme elles sollicitent, la dualité fragilité/solidité. Toute dualité trouve son dépassement dialectique. C’est l’art, et la confiance qu’on lui accorde, qui transforme la fragilité existentielle en un au-delà matériel qui se nomme durabilité ou immortalité. C’est l’apanage des plus grands. Et ce n’est point Vanité que ce passage de relais naturel aux générations qui nous succèdent et peut-être s’étonneront de voir ainsi l’esprit naître du manuel. Pour terminer, signalons la dernière œuvre conçue : Contenir la guerre, en deux panneaux, qui prouve que l’artiste est sensible à l’actualité la plus brûlante. Telle Janus, celle-là regarde le passé afin d’envisager l’avenir. Qui observe la constitution de cette œuvre réalise le caractère populaire des agencements récupérés par l’artiste et qui le placent non dans une tour d’ivoire mais à côté des petites gens.] On peut ainsi toucher le peuple sans recourir forcément aux stupéfiantes images ou autres effets de séduction. BTN Tél. 04 99 04 76 16. museepaulvalery-sete.fr
Toulouse, Haute-Garonne
Conversation avec LAURE DALON
Conservateur en chef du Patrimoine
Directrice du musée des Augustins

Porté par une vaste rénovation engagée en 2019, le musée des Augustins s’apprête à rouvrir une partie de ses espaces. Entre restauration patrimoniale, nouveau parcours de visite, interventions contemporaines et médiation renforcée, Laure Dalon, directrice du musée depuis 2022, détaille les enjeux de cette réouverture progressive et les perspectives qui l’accompagnent.
Pourquoi le musée des Augustins a-t-il engagé une rénovation d’ampleur depuis 2019 ?
La fermeture du musée répondait d’abord à deux chantiers distincts : la rénovation des verrières et des salons du XIXᵉ siècle, ainsi que la mise en accessibilité d’une partie du bâtiment. Profitant de cette période, il a été décidé de repenser plus largement l’accueil et l’accessibilité générale, ce qui a conduit au lancement d’un concours d’architecture. Puis la nécessité d’intervenir sur le Grand cloître, dont les dégradations étaient structurelles, s’est imposée. À mon arrivée fin 2022, les premiers chantiers étaient déjà décidés, et il m’a semblé essentiel d’utiliser ce temps de fermeture pour repenser aussi le parcours de visite, dissocier entrée et sortie, créer une boutique, et engager une nouvelle muséographie avec des scénographes.
19 décembre
Tél. 05 61 22 21 82 augustins.toulouse.fr
les collections. Comme ce salon n’a pas d’éclairage zénithal, il peut accueillir dessins, photographies et gravures ; nous présenterons notamment des prêts des Abattoirs, du Château d’eau et du musée PaulDupuy. Cette thématique servira de fil conducteur pour l’année 2026, en attendant de disposer, plus tard, d’une véritable salle d’exposition temporaire.
Comment l’art contemporain s’intègre-t-il dans la réouverture ?
"Faire de la visite du musée une expérience sensible et surprenante"
Quelles sont les caractéristiques du bâtiment et le nouveau parcours proposé aux visiteurs ?
Le bâtiment, commencé au XIVᵉ siècle, n’a cessé d’être transformé : église du XVIᵉ, petit cloître du XVIIᵉ, aile XIXᵉ sur la rue Alsace-Lorraine, remaniements du XXᵉ côté rue des Arts. En décembre, nous ouvrons une partie du musée : le nouvel accueil, la traversée du Grand cloître encore en chantier, l’aile XIXᵉ où des dispositifs seront installés, la salle romane inchangée avec l’installation de Georges Pardo, puis les grands salons entièrement repensés. J’ai voulu dynamiser leur présentation : créer des perspectives, des ruptures, des zones d’intimité. L’escalier monumental a également été scénographié pour devenir un espace à part entière du parcours. L’ensemble suit un fil globalement chronologique, ponctué de thématiques.
Quel rôle joue le petit salon et pourquoi commencer par une thématique du ciel ?
Le petit salon devient un espace d’accrochages renouvelés. Pour la première présentation, j’ai choisi la thématique du ciel, qui évoque l’identité spirituelle de l’ancien couvent et permet de mettre en valeur de très beaux ciels peints présents dans
Le dialogue entre art ancien et contemporain fonctionne très bien aux Augustins, et je tenais à l’étendre à des espaces peu utilisés. Trois artistes seront présents à l’ouverture : Stéphanie Mancy, qui recouvrira les échafaudages du cloître de grandes bâches issues de ses dessins réalisés au musée et dans les Pyrénées ; Flora Moscovici, qui peindra de couleur immersive le nouveau hall pour en faire un espace sensible ; et Pablo Valbuena, qui installera une colonne lumineuse et une bande sonore dans un escalier du XIXᵉ siècle. Leur présence doit contribuer à faire de la visite du musée une expérience sensible et surprenante.
Comment retisser le lien avec le public après cette longue fermeture, et quelles perspectives pour les années à venir ?
La réouverture partielle de l’été 2023 a été un jalon important, avec 130 000 visiteurs en trois mois. Depuis, l’infolettre et la communication autour du chantier ont permis de maintenir ce lien. L’ouverture de décembre, juste avant Noël, est un moment fort, accompagné d’un accueil très présent : visites quotidiennes, médiation humaine, étudiants en histoire de l’art dans les salles, nocturnes mensuelles, ateliers et spectacles vivants. En juin 2026, une nouvelle partie du musée rouvrira, dont l’église, ce qui constituera un autre temps fort. En parallèle, nous préparons une “phase 2” de travaux pour, à terme, retrouver la possibilité d’expositions temporaires complètes. En attendant, des œuvres invitées, des interventions contemporaines et des accrochages réguliers feront vivre le musée en continu.
Recueilli par Eva Gosselin
• Alain GOUJON
30 janvier - 13 mars
• Jacques CAPDEVILLE
20 mars - 6 mai
• Roger ESTEVE
23 mai - 23 juillet
• Nicolas SANHES
29 aout - 23 octobre
• Dolors RUSINOL MASRAMON
30 octobre - 22 decembre

Eda Espace des Arts
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Depuis 1979, Anagraphis édite des œuvres d’artistes majeurs français et internationaux.
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CHEFS-D’ŒUVRE DU MUSÉE GUIMET
Du 13 décembre au 1er novembre 2026
Le musée Fabre ouvre une fenêtre exceptionnelle sur la civilisation chinoise avec cette nouvelle exposition, première étape du dispositif Guimet+. Présentée à l’Hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran, l’exposition réunit une trentaine de pièces majeures, du bronze archaïque au jade sculpté, en passant par les porcelaines impériales des dynasties Ming et Qing. Le parcours, à la fois sensoriel et immersif, explore les grandes thématiques du prestige, du sacré, de la beauté et de la transgression, offrant une approche sensible des arts chinois. Une section inédite rend également hommage à Colette Richarme, artiste montpelliéraine née en Chine, à travers des tentures brodées et des objets témoignant de son héritage. Un voyage rare au cœur d’une culture millénaire.
Jusqu’au 4 janvier
Pour quelques semaines encore, il est possible de (re)découvrir l’exposition Pierre Soulages. La rencontre, réunissant près de quatre-vingts œuvres issues de sa collection exceptionnelle et de prêts rares. Le parcours retrace plus de sept décennies de création, depuis les premiers brous de noix jusqu’aux outrenoirs, révélant la cohérence d’une œuvre qui n’a cessé d’explorer les variations de la lumière. Dans les salles emblématiques du musée, toiles, papiers et peintures sur verre dialoguent dans un accrochage sobre et dense, fidèle à l’esprit de l’artiste. L’exposition met en lumière le lien singulier entre Soulages et Montpellier, nourri par la fidélité du peintre au musée et par les grands dons qui ont façonné l’une des plus riches collections publiques consacrées à son travail.

Grand vase quadrangulaire
©GrandPalaisRmn (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier
Anatomies comparées des espèces imaginaires
MUSÉE DE LODÈVE
Hérault Jusqu’au 15 mars
Au musée de Lodève, l’exposition Anatomie comparée des espèces imaginaires, présentée pour la première fois dans le sud de la France, invite petits et grands à explorer les liens entre science et fiction. Un attachant bébé Marsupilami, Totoro de Miyazaki, des dragons, des sirènes ou encore Wolverine : ces créatures fantastiques trouvent ici une approche inédite, entre paléontologie et biologie évolutive.
L’exposition s’amuse à appliquer une démarche scientifique à l’imaginaire, en interrogeant les origines réelles de ces êtres chimériques. Le parcours permet également de découvrir une pièce exceptionnelle issue des collections du musée : un squelette fossile de crocodile vieux de 180 millions d’années, retrouvé dans l’Hérault et présenté aux côtés de dix-neuf squelettes d’animaux réels prêtés par l’Université de Montpellier. Une exposition ludique, à découvrir en famille, entre fiction et science. Tél. 04 67 88 86 10. museedelodeve.fr
Superbemarché
MIAM
Sète, Hérault
Jusqu’au 8 mars
Avec Superbemarché, le MIAM met en lumière une fascinante collection de papiers d’agrumes, ces délicats emballages colorés qui accompagnaient autrefois oranges et citrons sur les marchés méditerranéens. Présentés en écho à des œuvres, documents et autres ephemera, ils composent une véritable mythologie visuelle de l’orange, depuis ses origines réelles ou légendaires jusqu’à son commerce mondialisé. Motifs solaires, personnages populaires, paysages d’Espagne ou d’Italie : ces images modestes racontent à leur manière une histoire du goût, du graphisme et de la circulation des marchandises. L’exposition dialogue aussi avec des artistes et designers — de Rovo à Miralda, de Louise Bourgeois à Francis Baudevin — qui réinventent les formes et codes du packaging. À Sète, cette plongée dans l’esthétique du quotidien révèle la poésie insoupçonnée de ces imprimés fragiles, devenus objets de collection et terrain de création.
Tél. 04 99 04 76 44. miam.org


Jean-Charles de Castelbajac.
L’imagination au pouvoir
LES ABATTOIRS MUSÉE-FRAC OCCITANIE TOULOUSE
Haute-Garonne Du 12 décembre au 23 août
Les Abattoirs invitent le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac à dévoiler près de 300 œuvres. Des vêtements bien sûr, mais aussi des objets de design, des dessins et des photographies, qui permettent d’explorer les liens et dialogues mutuels entre la mode, l’art et la culture de manière générale. Revenant sur plus de cinquante ans de création, l’exposition met en exergue les ponts tissés entre pop-culture, sacré, art conceptuel et couture. Chez Jean-Charles de Castelbajac, le vêtement est tout autant une parure, une armure qu’un manifeste. L’upcycling, l’accumulation et le collage sont autant de gestes qui entrent en écho avec les grands mouvements de l’histoire de l’art. L’exposition s’organise à travers un parcours thématique et montre un travail de la collaboration, du détournement mais aussi de la rupture avec notre époque et ses enjeux. S’adressant à tous et toutes, elle permet de redécouvrir la mode comme un terrain de jeu et une expression artistique à part entière.
Tél. 05 34 51 10 60. lesabattoirs.org
Brachet - L’art textile réinventé
Le geste d’une donation
MUSÉE DOM ROBERT ET DE LA TAPISSERIE DU XX E SIÈCLE
Sorèze, Tarn Jusqu’au 28 décembre
L’exposition, Brachet - L’art textile réinventé - Le geste d’une donation, provient du généreux don de Monique Brachet-Corsi soit trente-huit œuvres textiles et peintes et des cartons de tapisserie. Tout un univers inspiré de l’eau. En outre, une section se consacre à la dimension engagée des créations de Jacques Brachet (1928-2024) qui interroge la mythologie et la mémoire à travers une symbolique puissante. En regard, dix-huit œuvres exceptionnellement prêtées par les musées de la ville d’Angers. Elles mettent en lumière un autre courant majeur de la tapisserie de la seconde moitié du XXe siècle, la Nouvelle Tapisserie. Né dans les années 1960, il se distingue par le fait que les artistes eux-mêmes tissaient leurs dessins, rompant avec la tradition des ateliers de lissiers. Passionnant.
Tél. 05 63 50 86 38. cite-de-soreze.com

Japon. Histoire de caractères
MUSÉE CHAMPOLLION, LES ÉCRITURES DU MONDE Figeac, Lot Jusqu’au 4 janvier
Sous les voûtes du musée Champollion, l’écriture devient voyage. L’exposition Japon, histoire de caractères propose une exploration, à travers quatre artistes, de la métamorphose du signe en art. Le graveur Masaki Saito ressuscite l’antique tenkoku, où chaque sceau devient sculpture de sens ; Yoko Amiel fait glisser son pinceau dans le souffle du sôsho, calligraphie cursive où la pensée s’incarne dans le trait. Avec Unokichi Tachibana, l’exubérance graphique de l’époque d’Edo renaît, tandis que Taro Fukushika propulse l’écriture dans la rue et la couleur, transformant le geste en émotion immédiate. Entre tradition et invention, le musée de Figeac, temple des écritures du monde, tisse un lien sensible entre la main, la mémoire et l’esprit. Une célébration de la beauté du geste, de la danse silencieuse qui relie la pensée à la main. Tél. 05 65 50 31 08. musee-champollion.fr

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Clara Castagné
CHAPELLE DU QUARTIER HAUT
Sète, Hérault
Du 12 décembre au 18 janvier
D’aucuns savent lire dans les cartes (à jouer). Clara Castagné sait peindre et dessiner sur les vieux atlas géographiques, tels qu’on en trouvait dans toutes les salles de classe, et qu’il nous faut chiner aujourd’hui si l’on veut les acquérir. Preuve d’ailleurs qu’elles continuent de fasciner. La plupart avaient les mêmes dimensions que celles des tableaux, ce qui justifie leur qualité de support. Ce dernier est ainsi détourné de son ancienne fonction usuelle afin d’acquérir un statut plus singulier que peu lui soupçonnaient. Peu mais essentiels : les êtres doués d’imagination et de capacité à transfigurer les éléments du quotidien. C’est ce que font en général les artistes et les écrivains. C’est ce que fait Clara Castagné, concrétisant et fédérant, par sa seule intervention, les milliers de rêves auxquels les cartes de France, de continents ou du monde, d’un département ou d’une ville ont donné naissance. L’illustration prend souvent la forme d’une figure féminine, à l’occasion dédoublée. La forme des frontières inspire ici une coiffe typique, là un nœud féminin. La silhouette semble puisée dans quelque peinture de Picasso ou de Léger, dans leur aspect hiératique et universel. Ce qui frappe, c’est le contraste d’échelle entre ces visages ou torses à taille humaine (plus rarement ces corps) et la cartographie sous-jacente qui réduit le réel à outrance comme dans les dessins d’enfants ou l’iconographie médiévale. Toutefois, ce sont les cartes qui déterminent le choix du motif : une carte vouée au commerce extérieur fomente la figure d’un marin aux lunettes bleues comme la mer ; la remuante Corse se transforme en pirate barbu ; les cossus États-Unis en famille nombreuse avec Donald en invité d’honneur ; l’Hérault multiplie les activités rurales ou maritimes autour d’une figure centrale… Les cinq parties du monde servent de coiffe à une Pléiade de femmes qui semblent la soutenir. Les deux faces sphériques de la Terre poussent l’artiste à dessiner un couple de jeunes femmes cerclées d’une bulle protectrice… Clara Castagné privilégie le dessin et reste économe des couleurs qui satureraient la surface et détourneraient du motif. Celles du support suffisent, que l’on perçoit en transparence. Certains détails sont pourtant soulignés : le chapeau de Donald, la végétation, des motifs floraux dans une chevelure… Les créatures émergent ainsi du papier, telles des allégories conciliatrices empruntées à la mythologie (Vénus sortant de l’onde) mais qui mêlent le contemporain à l’ancestral. Ou à l’histoire de l’art.
BTN
Tél. 04 99 02 87 62. sete.fr
Crève !
GALERIE 474
Montpellier, Hérault Jusqu’au 24 décembre
La Galerie 473, galerie du musée Parcelle473, présente une exposition engagée de Jessm et Sancko en écho à la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre. Les deux artistes y explorent les traces laissées par la violence et la puissance de la résilience. Leurs univers se rencontrent dans un parcours percutant, mêlant frontalité et délicatesse, qui interroge notre capacité à regarder, comprendre et dialoguer. Une proposition artistique forte, portée par une sincérité rare. Attention : certaines œuvres peuvent heurter les personnes sensibles.
Tél. 06 66 02 69 29. parcelle473.com
Julien Barriol. Overwrite MONTPELLIER SOTHEBY’S INTERNATIONAL REALTY
Montpellier, HéraultJusqu’au 31 janvier
Avec OVERWRITE, Julien Barriol explore le geste de recouvrement comme acte de mémoire. L’artiste construit de véritables palimpsestes visuels où chaque couche conserve la trace de la précédente, questionnant ce qui demeure, ce qui disparaît et ce qui se transforme. Inspiré autant par le langage informatique que par les écritures anciennes et asémiques, Barriol invente un système de signes graphiques qui agit comme un langage non verbal. L’exposition réunit plusieurs séries récentes, dont des fragments d’œuvres publiques superposés, sculptés ou poncés, un triptyque de grand format et un totem en bois, révélant la sédimentation urbaine et l’histoire enfouie de la matière.
montpellier-sothebysrealty.com

Sylvie Fleury, Armelle Caron, Anna Meschiari
MRAC
Sérignan, Hérault
Jusqu’au 22 mars
La Mrac ne déçoit jamais. Il fait une nouvelle fois mouche avec cette expo tripartite qui pousse à la réflexion sans exclure la dimension esthétique et plaisante. Sylvie Fleury d’abord, à l’étage, à toute reine tout honneur. L’occasion de découvrir un panel représentatif de son œuvre passée et plus récente. Les noms de marques de parfums peintes sur un fond mural, lui-même coloré, les enseignes au néon, les sacs de luxe posés au sol, la reconstitution d’une boutique de chaussures… nous plongent dans un univers féminin où la couleur ne cherche pas la discrétion. Une série de « shaped canvas » inspirés de palettes de maquillage le prouve. Précédée d’une parodie d’une étagère style Steinbach, une pièce entière ironise sur l’art masculin, souvent minimal, des années 60 et 70 en ajoutant des formes molles, des paillettes, des objets du quotidien ou du maquillage à des œuvres phares : Donald Judd, Richard Serra, Carl André, Sol Lewitt et même Pistoletto. La figure du mannequin, en élève punie, s’impose et nous rappelle l’aliénation féminine aux images idéales que l’on attend d’elles, alors qu’une phallique fusée tourne en dérision la conquête spatiale. Dans un coin discret, Buren est également féminisé de formes souples tandis qu’une énorme dent de requin fait face à une paire de jambes féminines sortant du mur, couverte de peinture bleue chromo. Enfin une série de vidéos imagine des mannequins supplantant les hommes dans des travaux mécaniques liés au luxe automobile. Une expo du tonnerre (Thunderb) qui ne renie pas sa filiation avec Duchamp. Dans la salle d’art graphique, Armelle Caron nous confie ses secrets d’atelier en même temps que Le ressac des cahiers jaunes, lesquels alimentent quotidiennement sa réflexion. Des vidéos de marines sont complétées par la redéfinition des murs en bandes d’horizon colorées, entre terre, mer et ciel. La couleur s’avère une priorité pour l’artiste qui lui donne forme dans des herbiers chromatiques à trois composantes, dans les échancrures de tapisseries en jacquard inspirées de visions médiévales de la Méditerranée mais aussi dans la série textuelle « Je me souviens », référence explicite à Georges Pérec, dans l’évocation des chambres qu’elle a occupées. Car la question du lieu est également primordiale. C’est elle qui guide la confection de collectes de plantes soigneusement recensées, le plan de la ville arrangée en écarlate (Rome rangée) ou les dessins cartographiques qui découvrent Les rivières dans les plis. Du texte à la vidéo, tous les médiums sont sollicités. Enfin, au rez-de-chaussée, un immense plastique, translucide et courbe, d’Anna Meschiari, divise l’espace en deux mondes contrastés : celui, chthonien et sombre, des catacombes étrusques, filmées par l’artiste et projetées dans d’étroites vidéos correspondant à l’exiguïté des lieux (cinq, en décalage temporel sciemment calculé) ; celui plus intimiste d’une sorte de salon où se poser et examiner. Se poser sur une des trois « sculptures-canapés », contempler le plafond de toile peint à l’acrylique et surtout les parois tapissées de toiles libres et légères qui se glissent le long du parcours. D’un côté la recherche, la déambulation, l’invisible apparent, de l’autre la réflexion, la lumière, la couleur. On réfléchit après avoir cherché. C’est sans doute une définition de l’art. BTN Tél. 04 67 17 88 95. mrac.laregion.fr
A + ART
Montpellier, Hérault Jusqu’au 27 février
Nul ne niera la relation que nous nouons avec les choses dont parlait Pérec. L’objet, « prince du nécessaire », fascine les artistes pour ce qu’ils révèlent du réel et de la vision que nous nous en faisons. Il peut se recycler (Valparess), servir de support pictural (Léo Cilas), accompagner des récits de vie mis en images (Véronique Fis), supplanter les portraits pour occuper en maître un espace à peindre (David Bioulès), servir de motif de cristallisation à un paysage dépouillé (Julien Descossy). Bendine-Boucar a réuni cinq artistes qui lui font la part belle, soit qu’ils lui découvrent des qualités plastiques, soit qu’ils ont établi avec eux un rapport d’intimité, ou qu’ils répondent à leur conception de l’art. On le sait étranger et pourtant on se l’approprie, on s’en sent parfois proche. Cette expo comporte bien des aspects, d’autant qu’elle s’intègre à un lieu de travail voué à l’architecture qui ne peut négliger la place et le design des objets. David Bioulès met en exergue, et traite frontalement, des outils domestiques et des séries de fauteuil sur fond neutre et support réputé non noble. Car le pauvre a droit au royaume des yeux. Ainsi l’objet, fonctionnel et moderne, se voit-il transfiguré, même froid, de son inclusion, dans un cadre pictural. Les formes, matières et couleurs sont à portée de regard. Il suffit de les choisir et de les redresser à bon escient. Chez Descossy, l’objet, la barque, intemporelle, est contextualisée par la plage, partant le paysage, où elle semble échouée, laquelle est réduite à une ligne d’horizon, induisant des rapports de couleurs, assortis de quelque ombre. Laissé pour compte, ou momentanément inactif, il est réanimé et invite au voyage, dans le passé ou l’avenir, et sur la condition des choses humaines. Valparess se focalise sur un objet contemporain de convivialité festive, le verre à vin ou à cocktail. Intéressant à traiter en raison de sa transparence, sa fragilité, sa maniabilité qui justifie le choix du support choisi, le A3, à portée de main, de format modeste. Son rapport au liquide contenu est en rapport avec les techniques utilisées de l’aquarelle ou de l’encre de Chine. Cependant, ce verre plein n’est à consommer que des yeux. Il nous rappelle, avec ironie, à l’ordre du réel. Il en est de même des petits bricolages d’armes que l’artiste a confectionnés à partir de bois glanés, de terre sèche et de bouts de ficelle et qui ne sauraient jamais fonctionner. L’art représente, reproduit et suggère. Il ne sert pas. Léo Cilas a trouvé dans la scie usuelle, un support (la manche) et une surface (la lame) à partir de laquelle exprimer son intérêt à la fois pour les formes géométriques, un abc inspiré de l’enfance, et des couleurs éclatantes et contrastées. Bel exemple d’observation de l’objet voué à d’autres fonctions. Enfin, l’unique fille du quintet, Véronique Fis réalise à l’aquarelle des scénettes où elle se met en situation devant des tracteurs ou véhicules avec une précision réaliste que vient contrarier la place laissée au blanc des alentours. Comme s’il s’agissait d’arracher un souvenir à l’oubli. Et que l’objet, volumineux, en fasse partie intégrante aux côtés de l’humain. Avec humour au demeurant et distanciation, ce qui ne gâte rien. BTN Tél. 04 99 74 27 42. aplus-architecture.com

Yvonne Rainer : A Reader
CRAC
Sète, Hérault
Au-delà des passionnés d’arts plastiques, les amateurs de danse auront de bonnes raisons de se précipiter vers cet hommage très documenté à l’une des chorégraphes les plus inventives de sa génération, laquelle succéda aux apports décisifs de Martha Graham ou de Merce Cunningham, et voisine avec ceux de Trisha Brown ou de David Gordon. Mais pas seulement. Cette exposition a d’autres ambitions tant idéologiques que liées à la redéfinition des genres. Ses contemporains l’accompagnent. Outre Rauschenberg, on y retrouve des tentatives de caméra subjective dans les images de Babette Mangolte (toute une époque !). L’apparition d’Yvonne Rainer correspond aux expériences nouvelles des happenings, du pop art d’Andy Warhol qu’elle a connu, et du minimal art (elle fut la compagne de Robert Morris). Bref, des avant-gardes, d’un renouvellement radical des formes et des débuts des engagements féministes auxquels elle contribua. On peut diviser cette monographie en trois parties qualifiables de biographiques, la quatrième faisant intervenir des artistes en affinité plus ou moins directe avec l’invitée d’honneur. Ces œuvres, plus proches de nous, enrichissent le parcours et lui donnent soit un prolongement soit une actualité. L’immense salle de l’entrée en témoigne, et offre une frise de multiples documents concernant la participation d’Yvonne Rainer aux mouvements des années 60 à New York et son évolution jusqu’à nos jours. Une vidéo suspendue, au verso d’un écran central, en noir et blanc, ressuscite le temps et le mouvement, de sorte qu’on la voie danser avec son style novateur et son fameux Trio A (version 78) Le recto qui nous accueille en couleur, de Pauline Boudry et Renate Lorenz, la dévoile expliquant à une jeune performeuse comment exécuter la danse de Salomé, personnage hautement symbolique de l’histoire de la culture et héroïne d’un film de Nazinova. Son amitié pour la critique Jill Johnson est également mise en exergue et l’on voit se profiler le thème de l’homosexualité dont la chorégraphe fera l’une de ses causes avec l’antiracisme ou la lutte
Les grands studios de Parry
VILLA PARRY
Le Grau du Roi, GardJusqu'au 24 janvier
Cette nouvelle exposition patrimoniale est consacrée à plus d’un siècle d’images du Grau du Roi. À partir de photographies issues des archives municipales et de collections privées, l’exposition retrace la vie du port, de ses habitants et de ses visiteurs depuis la fin du XIXᵉ siècle. Entre portraits de studio, scènes de plage, paysages du Vidourle et moments de vie quotidienne, cette plongée dans la mémoire visuelle du Grau dévoile ceux qui ont façonné son histoire et son identité.
Tél. 04 66 73 45 45. ville-legrauduroi.fr
Jusqu’au 15 février
contre le sida. La deuxième partie effeuille l’intégrale des films réalisés par la danseuse. Des heures de projection qui brassent des thèmes sensibles tels son intérêt pour le thème du terrorisme allemand des seventies (Journey from Berlin), les contradictions d’un coureur de jupons (The man who envied woman), la délicate approche de la ménopause (Privilege) ou l’homosexualité féminine (foncière ou découverte : Murder ans murder)... La troisième marque son retour à la danse en même temps que l’artiste revient sur sa contribution à l’histoire de son art. On en retrouve des exemples dans les dernières salles avec Hybrid ou les Work 1999-2023, et sa pièce majeure Part of some sextets, qui s’oppose au Five easy peaces assez radicales des années 60. Enfin des vidéos (À travers le miroir, montage où Rainer est carrément citée, Melas de Saturne, de Josefa Ntjam qui revient sur la notion de Persona, chère à Rainer), des installations (Maheke), des sculptures (Jean-Charles de Quillacq, travaillant sur les rapports du corps à l’objet) ou des œuvres murales (Nick Mauss) résonnent avec l’œuvre de l’artiste pionnière, en danse, en cinéma mais également en tant que théoricienne ou auteure. De fait, Yvonne Rainer est partout : dans des entretiens avec Adam Pendleton autour de la définition du mouvement, dans les Rainer variations de Charles Atlas, collage de documents et esquisse de faux portrait, dans les photogrammes extraits d’un film d’Ulrike Ottinger, dans le Fast trip de Gregg Bordowitz où l’écrivain évoque son quotidien avec le Sida… Plus subtilement encore, dans le lit imprimé de Maheke, sur lequel a œuvré Rainer ou dans la peinture inversée sur verre de Mauss. En fin de compte, on se sent proche d’une personnalité inventive et complexe qui cristallise toutes les remises en question de notre époque comme de la sienne, et dans l’entre-deux. BTN Tél. 04 67 74 94 37. crac.laregion.fr
©Photo, Pauline Boudry et Renate Lorenz, «Salomania», 2009, installation vidéo, 17 min. Performance : Yvonne Rainer, Wu Tsang. Courtesy Marcelle Alix, Paris & Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam. Collections Museo Nacional Reina Sofia, Madrid et Kadist Foundation, Paris.

Vivian Suter et Felipe Romero Beltran
CARRÉ D’ART
Nîmes, Gard
Jusqu’au 29 mars
Voici deux expositions qui se complètent et illustrent chacune à sa manière l’art d’Amérique du Sud. D’un côté, choisie par Hélène Audiffren, la luxuriance, l’exubérance même, en tout cas la profusion telle que l’on peut la percevoir dans les installations de Viviane Suter. Lesquelles débordent largement l’espace habituel dans une multitude de formes et de couleurs sur d’innombrables toiles libres de dimensions généreuses. De l’autre, distinguées par l’ancien conservateur, les photographies et vidéos documentaires de Felipe Romero Beltran, lequel prend prétexte du sort des migrants du côté du Rio Bravo pour traiter de problèmes aussi ponctuels qu’universels tels que l’attente, la frontière, la trace que l’on laisse quand on est en transit.
Vivian Suter travaille dans la nature guatémaltèque dont ses expositions proposent un équivalent. À Carré d’art, les œuvres ne s’accumulent pas seulement le long des murs qu’elles recouvrent presque entièrement. Elles se glissent jusqu’au sol, sont suspendues à partir du plafond, sont présentées en tranches, ou en garde-robes (ou garde-œuvres), de manière à conserver une part de leur secret, s’amoncellent sur le sol de manière à ériger une sorte de lit plat et volumineux… La Nature a décidément horreur du vide et l’art prolifère à l’instar de son modèle environnemental. Les formes sont abstraites même si certaines sont récurrentes quoique jamais identiques. Cette fécondité, toute féminine, renvoie à une sorte de paradis perdu, enveloppant et bienveillant, où les contraires se concilient, où le sentiment d’unité domine. C’est une fête pour les yeux même si le verbe échappe. La nature ne semble pas nommée. Les formes sont en gestation, font l’expérience de l’hybridité. Les éléments se combinent avec énergie afin de célébrer la matière vivante. La générosité de l’artiste va jusqu’à inclure, en cette œuvre immersive, les collages réalisés par sa mère, Elisabeth Wild, aujourd’hui disparue, durant son extrême vieillesse. Chez son jeune cadet, la caméra se dresse derrière des actions qui meublent le temps d’attente : nager, pêcher, laver le linge, se faire baptiser… sur une rive d’où on aperçoit l’autre, celle de la terre que l’on s’est promise. Ainsi, en est-il du polyptyque vidéo de F.R. Beltran, El Cruce, le Passage. Les photos sont disposées dans l’espace avec sobriété, soit elles désignent des corps, soit elles nous présentent des lieux autrefois habités, où les corps justement brillent par leur absence. Ne demeurent que des objets laissés pour compte. Une salle entièrement couverte de formats modestes directement appliqués au mur est dévolue à l’atelier de l’artiste. Une autre à ses vidéos sur les déclinaisons d’une liste de mots articulés par des individus en divers dialectes. Certains portraits atteignent une dimension picturale, renforcée par le format, mais aussi certaines natures mortes, d’une rigueur toute classique. La composition est soignée. Et pourtant ces objets et ces corps sont seulement de passage. Deux visions du monde contrastées, deux générations, l’une qui passe par le support textile et les formes de la couleur pour toucher le plus grand nombre, l’autre qui tire son point de vue sur le monde du réel dans ses aspects les plus brulants. BTN
Tél. 04 66 76 35 70. carreartmusee.com
David Klo Jusqu'au 20 janvier Gül Pamuk
Du 22 janvier au 21 février UP / SIDE TOWN GALERIE
Montpellier, Hérault
La galerie Up / Side Town propose deux expositions cet hiver. Premier rendezvous avec Le Bal des Paradoxes, exposition consacrée à David Klo. L’artiste montpelliérain y déploie son univers hybride, où photographie, collage et matière numérique composent des images suspendues entre réel et fiction.
« On avance tous en funambules », écrit-il, une idée que l’on retrouve dans ces scènes où le quotidien bascule vers le poétique, entre équilibre et vertige. Environ cinquante œuvres, du petit au grand format, composent cette traversée sensible. La galerie accueillera ensuite, le travail de Gül Pamuk, peintre et plasticienne dont les collages vibrants explorent mémoire, symboles et allégories animales. e upsidetown_store
Natures vivantes LE RÉSERVOIR
Sète, HéraultJusqu’au 24 décembre
Cet automne, Le Réservoir accueille l’univers luxuriant et joyeusement délirant de Topolino,. L’artiste sétois investit le lieu avec ses aquarelles foisonnantes, où plantes et fleurs se transforment en personnages vibrants de couleur et d’humour. À ses côtés, ses célèbres « Psychédélik », dessins en noir et blanc ou en couleur, traduisent un regard malicieux sur les scènes du quotidien. Topolino a forgé un style libre, instinctif, mêlant narration, dérision et spontanéité. Feutres, aquarelle ou acrylique deviennent les d’un dessin vif, mouvant, où chaque trait capte la vie, la nature et l’instant avec une sensibilité unique.
Tél. 04 67 19 39 04. lereservoir-art.com





Silence LA CHARTREUSE
Villeneuve-lez-Avignon, Gard
CABINET OCCITANIE ART EXPERTISE
Lunel, Hérault
Du 15 décembre au 15 janvier
Le Cabinet Occitanie Art Expertise consacre une exposition aux Frères Cloutier. Cette présentation réunit un ensemble rare de pièces issues directement de la succession, confiées par Arnaud Cloutier, fils des artistes. C’est l’une des rares occasions récentes de voir des œuvres provenant intégralement du fonds familial. Figures majeures de la céramique du XXᵉ siècle, Jean et Robert Cloutier ont développé un univers singulier : formes anthropomorphes, bestiaire fantastique, objets sculpturaux et leur célèbre émail rouge. Installés à Marsillargues dès la fin des années 1970, ils ancrent une partie essentielle – et souvent méconnue – de leur création en Occitanie. À Lunel, vases sculpturaux, pièces totémiques, objets décoratifs et œuvres de maturité sont présentés dans une sélection exclusive, chaque pièce bénéficiant d’une provenance directe garantie.
Tél. 04 67 17 19 40.
Jusqu’au 4 janvier
Il est des zones d’ombre ou plutôt de silence, dans nos sociétés « validistes », comme on le dit aujourd’hui. Ainsi, nous qui parlons d’art, nous préoccupons peu de la manière dont il peut être perçu, ou pratiqué, par une personne handicapée et plus particulièrement du monde des sourds et malentendants. De fait, nos normes orales n’ont peut-être pas toute l’efficacité qu’on leur prête et gagneraient grandement à être révisées par d’autres façons d’aborder la communication. La Chartreuse a bien voulu abriter une proposition qui aille en ce sens, en collaboration avec l’Échangeur 22, de Saint-Laurent-des-Arbres. Plus précisément en sa « bugade » ou ancienne buanderie, lieu monastique de soin mais également de punition et de silence. Geoffrey Badel, petit-fils d’une personne atteinte de surdité (il en fait le portrait, Grotesque) mais entendant lui-même, s’est saisi de ce problème avec la complicité d’artistes CODA, Arthur Gillet et Estelle Labes. Et de leurs invités, atteints de surdité, dont la mère d’Arthur, Danièle le Moënner, laquelle commente en vidéo sa présence sur la fresque filiale qui nous accueille. Gillet occupe tout un long pan de mur percé d’ouvertures romanes avec sa peinture sur soie, rétro-éclairée, très colorée, bien dans l’esprit religieux des temps illustres de la Chartreuse (où l’oreille, souvent percée d’une flèche, a son mot à dire !) mais actualisé sans souci d’anachronisme. Il récapitule, à la façon de la tapisserie de Bayeux, l’histoire de sa vie et de ses rapports avec sa mère et de celle-ci avec la surdité et les autres. Les chaises des habituelles salles de classe sont également criblées de flèches, histoire de cibler l’échec et l’exclusion que subissent les sourds. Gillet propose aussi trois petites peintures stylisées d’annonciation ou de passe-muraille, et une série de documents familiaux, assez édifiants. L’expo s’intitule Silence mais le mot est barré de telle sorte qu’il soit imprononçable, pour un être verbal. Chaque artiste y exprime les vertus de sa singularité et ses qualités d’artiste à part entière. Elle est constituée de vidéos performatives (les huit autoportraits au bas déformant le visage de Sylvanie Tendron, une couronne inattendue sur la tête dans sa série Icones, ou sa déclinaison des différentes façons de dire Non !) ou les éditions et publications de la toute jeune Fleur Mautuit, dont un vinyle, un adagio sur le Silence. Les statuettes en céramique de Geoffrey Badel, pour qui les mains sont comme douées de la parole, sont juchées sur des niches, et nous font des signes d’en haut. Elles fournissent une touche d’hybridité thème qui caractérise sa production (qui sollicite les chauves-souris) et que l’on retrouve dans un grand portrait de couple sous étreinte. Estelle Labes a filmé l’état de déchéance de sa mère atteinte d’une maladie de la mémoire ou encore un ciel nocturne sur le thème du mur qui sépare les êtres. Ses dessins au feutre forment un abécédaire brut des gestes utilisés dans ses performances. Nous sont aussi présentées les Conversations sans titre accumulées et agencées par le vétéran Joseph Grigely, au fil de ses rencontres et qui révèlent les moyens ingénieux imaginés afin de se faire livrer une simple pizza par exemple. Enfin, on appréciera deux des interventions de Max Taguet : la conversation sous-terraine de corps renversés dont émergent, sur une terrasse arborée, trois paires de jambes. Et un mécanisme horloger complexe qui fait entendre un son de cloche comme un appel à la communion (du public avec les artistes). Une réussite collective qui sollicite la peinture, la sculpture, le dessin, l’installation, l’image fixe et en mouvement, le texte ou la performance, les archives et même l’interactivité. Et c’est un joli paradoxe d’avoir l’impression que le monde du silence a son mot à dire aux entendant(s) : Entende qui a des oreilles (comme disait Lacan). BTN Tél. 04 90 15 24 24. chartreuse.org


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Qui est le poème
CHAPELLE DES CARMÉLITES
Toulouse, Haute-Garonne
Jusqu’au 1er février
Peintre prolifique de la figuration narrative, Babou voit dans cette exposition, sa peinture dialoguer avec l’architecture et la décoration de la chapelle des Carmélites à Toulouse. Ce face-à-face entre les œuvres et l’espace baroque de la chapelle se déploie autour des motifs de l’ornementation, empruntant autant à la poésie qu’à la psychanalyse. Le public est ainsi invité à une expérience de suggestion plus que de démonstration. À la tombée du jour, la lumière devient un événement performatif : l’ornementation s’efface, ne laissant plus apparaître que les toiles, issues de la série Dômes, qui occupa Christian Baboulène de 1976 à 1980. Selon les variations de lumière, les aplats de couleurs directes et les lignes pures laissent voir différemment les silhouettes d’architecture, formes frontales qui n’existent que pour et par elles-mêmes.
Tél. 06 14 62 25 22. maop.fr

Dix-huit ans de création
GALERIE Ô MARCHES DU PALAIS
Lodève, Hérault
Installée depuis dix-huit ans au cœur de Lodève, la galerie Ô Marches du Palais propose pour la fin d’année une large sélection de pièces issues de sa collection. L’occasion de (re)découvrir des œuvres qui ont marqué l’histoire du lieu, témoignage artistique de deux décennies de créations. Certaines pièces emblématiques, ou d’autres plus confidentielles, seront proposées pour offrir à chacun la possibilité d’offrir de l’art pendant les fêtes. On pourra, entre autres, retrouver les sculptures de Guillaume Thory, les gants et bijoux de Mary Beyer, les nouveaux des artistes permanents et, bien sûr, la collection des sculptures Onanyati. Un évènement qui sera aussi un moyen pour la galerie de remercier ses fidèles visiteurs.
Tél. 04 67 88 03 3. omarchesdupalais.fr
À Vincent : un conte d’hiver
FONDATION VAN GOGH
Arles, Bouches-du-Rhône
Jusqu’au 21 avril
Pour la première de Jean de Loisy, c’est le thème de la correspondance qui permettra de relier les tableaux du plus célèbre des Arlésiens d’adoption à un certain nombre d’artistes représentatifs de l’art contemporain. On sait que Vincent fut un grand épistolier à une époque où les moyens de correspondance représentaient le seul lien qui vous rattachait à la famille, aux amis, aux confrères… Et c’est ainsi que Paul Gauguin rejoignit le peintre néerlandais, pour les raisons que tout le monde connaît avec les conséquences dramatiques que l’on sait. Ainsi, outre deux toiles du maître (dont le très symbolique Tournesols fanés), retrouvera-ton des éditions historiques de sa correspondance, des lettres manuscrites, dont une à Gauguin (dans son projet de créer une communauté d’artistes sensibles à la lumière et à la couleur du midi), et deux textes du catalogue sous forme de lettre (Sylvain Prudhomme pour l’accueil et Louise Chennevière pour l’au-revoir). Toutefois, c’est l’ensemble de l’expo, laquelle sollicite plus d’une vingtaine d’artistes, qui peut être assimilé à des lettres plastiques adressées à Van Gogh. Les thèmes sont méticuleusement répertoriés, outre les deux que nous avons déjà cités : le portrait à l’instar de celui d’une femme, très représentatif du style de ce dernier, le paysage évidemment, mais aussi des sujets plus spirituels tels que l’amitié ou encore la solitude (on pense au travail de Joseph Grigely, atteint de surdité). La plupart des artistes sont encore vivants, sauf quelques figures historiques : le Biterrois Gustave Fayet, dont on découvrira un motif floral et coloré, le lettriste Isidore Isou qui décline ses commentaires autour de La Chambre jaune, le sculpteur Hans Josephson (buste en laiton très matiériste) et le méconnu James Castle, assimilé à l’art brut. Les dates de naissance s’échelonnent entre les années 40 (la Libano-Syrienne Simone Fattal) et 80 (la peintre Nathanaëlle Herbelin est née en 89), certains d’entre eux jouissant d’une notoriété indéniable, en particulier Anselm Kiefer dont l’atelier s’est longtemps situé dans les Cévennes, qui livre, parmi de nombreux dessins de jeunesse, un portrait de femme assise très marqué par la manière du maître maudit. Parmi les noms célèbres : Rineke Dijkstra (et ses portraits en pied d’ados solitaires), Wolfgang Tillmans, Gérard Collin-Thiébaut qui réalisera une œuvre spécialement pour l’exposition, ou Ann-Véronica Janssens qui aime diffuser la couleur dans l’espace. Harold Ancart traite les branches d’arbre à la japonaise, comme le fit Van Gogh. Mark Manders casse les visages dans des sculptures d’argile spectaculaires. Outre ces figures majeures, les commissaires ont pris soin de faire intervenir des artistes en devenir connus qui ajouteront ainsi un peu plus encore de piment à cette rencontre qui attise la curiosité. Ils ont pour nom Louise Sartor (qui s’attaque à la nature morte sur carton, matériau pauvre), Martin Boyce, Jacopo Benassi mais aussi Simone Fattal. Notons encore la présence de la discrète Dominique Ferrat, que l’on découvre pour l’occasion. L’ensemble est censé « correspondre » au vœu de Van Gogh d’être un « anneau dans la chaîne des artistes ». Son œuvre, en tout cas, à la base de l’objet, résiste furieusement. BTN Tél. 04 88 65 82 93. fondation-vincentvangogh-arles.org

Gabriel Abrantes
Constantin Nitsche
Jusqu’au 20 mars
Jusqu’au 25 janvier COLLECTION LAMBERT
Avignon, Vaucluse
Encore une exposition qui joue sur les contrastes entre deux artistes aux moyens et enjeux différents. Le Portugais Gabriel Abrantes y déploie ses vidéos sur supports verticaux, souvent inclinés, parfois placés en milieu de salle, et donnant la parole à des fantômes (Bardo loops) qui se chicanent, à l’instar des conflits pléthoriques générés par les réseaux sociaux. Nous sommes dans un univers postapocalyptique marqué par les inondations et les incendies.
L’image est d’une impeccabilité froide et l’IA est sollicitée. Le chant désespéré d’un spectre est pourtant des plus émouvants. Il incarne sans doute, autant que la fin de l’homme, les derniers soubresauts de l’art. Certaines vidéos sont sur écran classique, dont l’une dédiée à Princesse X (en fait Marie Bonaparte) et à son créateur, le sculpteur Brancusi. Une autre imagine une querelle domestique entre un robot au féminin et un jouet d’enfant. L’image mouvante sonore domine. Toutefois, Abrantes n’est pas seulement réalisateur, mais aussi plasticien. Nous pouvons ainsi parcourir ses dessins marqués par la rencontre improbable de fantômes et de rats aux oreilles de Mickey. Une salle entière est réservée à une série de tableaux étranges, sur le même motif du spectre sans contenu, qui semble l’incarnation si l’on peut dire de la future condition humaine mais réduite au silence. Cette peinture glacée crée un sentiment d’étrangeté qui se sait inquiétante, même si l’histoire de l’art nous fournit quelques repères.
Au sous-sol, la peinture de l’Allemand Constantin Nitsche revient au contraire vers un univers plus rassurant car domestique, hanté de proches et d’objets quotidiens, dans des formats toujours adaptés au motif : plutôt grands pour les paysages, modestes pour les portraits en gros plan ou les natures mortes. Le thème matissien de la fenêtre, et du redoublement du cadre, est récurrent. Nous sommes plongés dans un théâtre construit avec rigueur où se mêlent figure et abstraction, telle que le réel nous en offre à foison dans les motifs décoratifs, le grand monochrome du ciel ou de la terre, les détails d’un mur ou d’une cloison, d’un sol... Les couleurs sont chaudes ou sourdes mais n’hésitent pas à plonger dans les abysses de l’obscur profond afin de changer de dimension et de nous faire accéder au mystère, lequel s’accommode paradoxalement du quotidien. L’effet de contrejour ou d’isolement d’un personnage y concourt.
C’est superbe. BTN
Tél. 04 90 16 56 23. collectionlambert.com
Vivre la guerre en Hérault (1939-1945) DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE PIERRESVIVES
Montpellier, Hérault Jusqu’au 9 mai
À l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Domaine départemental de Pierresvives consacre une grande exposition à la vie quotidienne dans l’Hérault entre 1939 et 1945. Elle s’appuie sur les fonds des Archives départementales ainsi que sur de nombreux prêts régionaux et nationaux. Le parcours aborde le conflit à hauteur d’habitants : départ des prisonniers, exode, occupation allemande, rafles, propagande, rationnement ou marché noir. Organisée en quatre volets — Sauver ?, (Sur)Vivre, Collaborer vs. Résister, Reconstruire — l’exposition montre les dilemmes ordinaires, les fractures du territoire et les transformations de l’après-guerre, jusqu’au retour des prisonniers et aux premiers élans de solidarité. Une riche programmation accompagne la visite : visites guidées et contées, audioguides, projections d’archives, rencontres, conférences, atelier olfactif ou encore le serious game Opération Hérault libre. Pierresvives proposera également une présentation rare de films amateurs tournés lors de la Libération en août 1944.
Tél. 04 67 67 30 00. pierresvives.herault.fr




CLARA CASTAGNÉ




CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
Carcassonne, Aude
Jusqu’au 29 mars
Le Centre d’art contemporain de Carcassonne a effectué son premier tour de piste tout au long de l’été. Il prend cet automne son premier envol en s’appuyant sur deux fondamentaux, couleur et lumière, afin de sensibiliser plus aisément le public audois aux diverses orientations prises par l’art contemporain tout en satisfaisant les amateurs plus avertis. Dix artistes ont été sélectionnés, qui ne s’expriment pas seulement par le biais de médiums traditionnels, comme la peinture (excepté le Britannique Colin Hollidge qui traite du thème de la ville lumière justement, et sollicite des caissons lumineux éclairés-éteints) ; mais en recourant à la sculpture cinétique (le Berlinois Florian Görlitz, dès l’entrée de l’expo, grâce à sa Wheel of hope, une roue à effets optiques), à l’installation spectaculaire (le collectif Scale et son Ammonite géante de 112 unités donnant dans l’obscurité une impression de vie), la photo (Nicolas Grospierre, et sa Library), le textile (les cascades déferlantes de lés de tissus déchirés, de la performeuse toulousaine Sophia El Mokhtar, rythmées d’animations graphiques) ou encore la vidéo, ces images projetées par Thomas Antoine Pénanguer sur de fragiles Ballons de stands de tir. La couleur prend densité et épaisseur dans les formes « tuftées » de Claude Como, végétales ou florales, envahissant les murs de manière métamorphique et diverse : Par-delà les murailles. Naomi Maury, parvient, dans ses sculptures hybrides, à allier lumière et couleur dans une forme organique, étrange, futuriste et qui ne demande qu’à vivre. Ce sont ses Exoskelets tout en halo translucide La sculpture a également droit de cité, ainsi que le prouvent celles du Catalan Yoann Ximenes, qui recourt aux ondes sonores transcrites de discours politiques, qu’il suspend de manière gracieuse et immaculée dans ses Mantras. Enfin la lumière parvient à se nicher dans les fleurs en papier recyclé de Junior Fritz Jacquet qui se veut Résilience, terme très en vogue depuis un bon lustre. À tout ceci, ajoutons l’œuvre que Stéphane Parain aura installée sur le toit, une sculpture monumentale intitulée Bloom. Une œuvre explosive, en polystyrène et pigments, qui fige des couleurs en expansion et s’inspire de fêtes indiennes. Comme un appel à venir voir de plus près le « voyage immersif » proposé. BTN Tél. 04 68 77 73 96. carcassonne.org
À CENT MÈTRES DU CENTRE DU MONDE Perpignan, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 31 janvier
Toute une vie (55 ans de peinture en 130 œuvres) vouée à l’activité artistique, et à la critique de certains travers avec lesquels on n’en a jamais fini : la tyrannie et les abus de pouvoir, le racisme, les changements nuisibles à notre planète, notamment dans la région où vit l’artiste, la Catalogne, le Roussillon et plus précisément Banyuls et ses vignobles. Au demeurant, Patrick Jude a été honoré deux fois au musée de Céret et une fois en celui de Collioure. Cette rétrospective, non exhaustive, intitulée L’essentiel revient sur une production qui n’a jamais renié son attachement à l’image ni même au tableau, à l’exception peut-être de la série Ducon la joie (1976), laquelle prend la forme d’un diaporama transposé en vidéo. Ou Mémoires des murs et Murs des mémoires (1981) qui inclut des matériaux divers tels qu’un montant de lit, un interrupteur et des éléments de maçonnerie ou de plomberie comme pour célébrer l’espace quotidien. L’artiste y inclut des images belliqueuses afin de rappeler combien l’intérieur ne protège pas de l’idée de l’extérieur. Si les débuts en 1969 se rapprochent de la figuration critique (illustration sur PVC de la marchandisation des corps dans la société de consommation ; caricature en Triptyques des figures de pouvoir que sont l’armée, la police ou l’administration), Patrick Jude aime à revisiter l’art des grands maîtres, afin de rendre compte de sa vision contrastée de l’humanité. C’est le cas pour La chair est faible, où il illustre l’idée que la beauté formelle des chefs-d’œuvre (ceux de Giorgione, Ingres ou Matisse), qui peut paraître éternelle, ne peut se soustraire aux horreurs du monde actuel. Toujours l’être, se cache sous le paraître comme dans les Triptyques. Il en est de même dans Citations trichromes où les techniques qui ont fait leur preuve et celles qui désignent le contemporain s’affrontent, à l’instar des deux moments de l’histoire qu’ils incarnent et qui conjuguent Caravage, Rubens, Courbet ou l’art de la gravure aux nouveaux médias, nous submergeant d’images et d’informations. Jude s’est attaqué aussi au genre du portrait, soit de ses intimes (à commencer par lui-même) soit pour rendre hommage au personnel du musée de Céret, façon de ne point oublier les inconnus sans lesquels les expos ne seraient point possibles. Dans les années 2000, il revient à un style plus schématique sur contreplaqué afin de mettre en exergue la thématique de l’amour comme valeur refuge face à un État du monde alarmant et désespérant. Les Géoanatamies de 2007, dans des tonalités plus acides, déclinent trois organes (cerveau, œil et cœur) pour traiter du problème de l’effacement et de l’oubli propre à la sénescence. Le paysage local n’est point oublié avec les champs ruraux que l’on dit Feixes et qui peinent à lutter contre le surtourisme et l’affairisme attenant. Jude en livre des visions diverses, de plus en plus aériennes, de plus en plus abstraites au fond. Au bout du compte, l’artiste qui aura épousé les engagements propres à son époque (Printemps de Montredon) avec une constance picturale qui force l’intérêt. BTN Tél. 04 68 34 14 35. acentmetresducentredumonde.com

MONTPELLIER, HÉRAULT
Un espace hybride où l’art dialogue avec le design cyclable
Au pied de l’Arbre Blanc, la Galerie Électrique intrigue par son parti pris : associer art contemporain et design cyclable dans un même lieu. Une idée assumée par ses fondateurs, Franck Ducolombier et Adrien Ducroux. « Nous voulions un espace hybride, pas une galerie classique », explique Franck. Les vélos – créés par leurs soins – ne sont pas des ajouts décoratifs : : « Ils s’intègrent naturellement dans la scénographie, comme des objets design qui dialoguent avec les œuvres. »
Le choix du local n’est pas anodin. « Nous ne trouvions rien qui nous convenait, jusqu’à ce que cet espace d’exposition se libère », racontet-il. Le volume, la lumière et la position dans l’Arbre Blanc permettent d’imaginer un lieu modulable, accueillant plusieurs univers. L’exposition en cours (jusqu’au 20 janvier) réunit ainsi Aude Machefer, Pamelito, David Ozanne, Guiliguili et David Ferreira, cinq artistes dont les écritures plastiques cohabitent. Un accrochage principal pour les peintres, des zones plus resserrées pour les plasticiens : la structure même du lieu guide la présentation.
La Galerie Électrique fonctionnera sur un rythme d’environ deux mois, avec des sélections resserrées. « On démarre avec des artistes déjà identifiés, le temps de se positionner », précise Franck. Certains rendezvous viendront ponctuer la programmation, dont une exposition dédiée aux artistes féminines en mars.
Sous l’escalier, un coin lecture est en préparation : un espace calme pour feuilleter livres et catalogues, pensé comme une respiration dans le parcours. « On veut un lieu où l’on puisse s’arrêter, regarder, revenir », dit-il. La Galerie Électrique entend s’inscrire dans le paysage des galeristes montpelliérains en assumant cette alliance inattendue entre œuvres et vélos. Ses deux fondateurs revendiquent un geste simple mais singulier : proposer un espace où les formes dialoguent, sans hiérarchie, dans une esthétique commune. lagalerieelectrique.fr

CC Galeries
AIGUES-MORTES, GARD
Cécile Chiorino dévoile un nouvel espace intime dédié au verre et aux grands formats
À Aigues-Mortes, Cécile Chiorino ouvre un troisième lieu qui transforme l’identité de CC Galeries. Installé dans une ancienne maison réaménagée, cet espace de 300 m² prolonge l’esprit des Jardins de sculpture qu’elle propose chaque été chez elle. « On s’est aperçu que les gens adoraient être reçus dans mon jardin, avec cette grande proximité… comme si on venait à la maison », explique-t-elle. La nouvelle adresse reprend cette atmosphère chaleureuse, entre tapis, canapés et poutres apparentes. Son jardin de 200 m² permet d’exposer les sculptures d’extérieur, tandis que l’intérieur accueille verre, peinture et bronze. Cécile Chiorino y affirme un positionnement précis : « Je souhaite me placer comme la nouvelle référence du verre dans le département. » On y retrouve des verriers travaillant à chaud, comme Pierigny ou Carrère, les jeunes Léo et Mathéo, ainsi que des pièces d’exception de Jan Zorichak ou Alain Bégou.
Le lieu permet aussi d’adapter les œuvres à chaque espace : « Chaque galerie trouve sa cohérence : l’une dédiée aux pièces accessibles, l’autre aux formats d’exception. » Ce nouvel écrin réunit ainsi les bronzes de Yann-Éric Eschenberger, les sculptures d’Olivier Bertrand, les oiseaux de Marcel Timmers et diverses pièces conçues pour l’extérieur. La peinture y occupe également une place importante avec Daniel Castan, JeanBaptiste Lyonnais ou encore Marion Cadet, dont les visages souriants rencontrent un vif succès.
Pensé pour encourager la rencontre, l’espace privilégie désormais les événements intimistes : « Ce ne sont plus les grands vernissages, mais des moments VIP, plus proches, plus humains. »
Cette ouverture s’accompagne d’une refonte de l’identité : « On est revenu à CC Galeries, avec un S parce qu’il y en a plusieurs. »
Les trois adresses portent désormais le nom de leur rue : CC Galerie Pasteur et CC Galerie Diderot à Aigues-Mortes, ainsi que la galerie de L’Isle-sur-la-Sorgue, qui complète l’ensemble.
Tél. 06 45 31 45 31. ccgaleries.fr


Florian Goerlitz
Sophia el Mokhtar
Yoann Ximenes
Junior Fritz Jacquet
Nicolas Grospierre
Thomas Pénanguer
Collectif Scale
Naomi Maury
Colin Hollidge
Claude Como
Art Galerie
BÉZIERS, HÉRAULT
Un nouvel espace chaleureux dédié aux artistes régionaux
À Béziers, Art Galerie s’inscrit comme un nouveau lieu dédié aux arts visuels, porté par Alain Gazel, dont le parcours mêle depuis longtemps création et regard. « J’ai connu mon épouse aux Beaux-Arts », rappellet-il. Elle devient peintre, lui décorateur ; ensemble, ils ouvrent il y a vingtcinq ans une boutique-galerie avant que l’aventure ne s’interrompe. Aujourd’hui, alors que le couple a quitté la vie professionnelle, le besoin de rester au contact des artistes s’impose comme une évidence.
L’idée naît en observant les difficultés d’une association d’artistes à trouver des espaces adaptés. « La plupart des lieux ne sont pas faits pour exposer », résume-t-il. La découverte d’un local lumineux, idéalement situé, transforme cette intention en projet concret. Art Galerie ouvre ainsi sous la forme d’une association qu’il dirige, avec l’ambition de défendre d’abord la scène locale. Le lieu accueille simultanément quatre peintres ou photographes et quelques sculpteurs ou verriers, dans une scénographie épurée qui laisse la place aux œuvres. Les expositions, renouvelées toutes les quatre à six semaines, forment un rythme régulier, « pour faire vivre le lieu à l’année ».
L’espace, à taille humaine, ne cherche pas le spectaculaire. Il privilégie la rencontre directe avec les œuvres, loin des grands événements. « Ce n’est pas fait pour autre chose : c’est une galerie », dit-il simplement. C’est justement cette modestie assumée qui donne à Art Galerie son identité : un écrin attentif, où artistes confirmés ou émergents trouvent un lieu de présentation exigeant mais accessible. Tél. 06 63 75 00 94. F artgalerie.34
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En ces temps incertains, Mécènes du Sud, à Montpellier, présente la plus austère, la plus minimale mais sûrement aussi la plus émouvante, à coup sûr la plus parlante exposition de l’année. Elle s’intitule en effet « d’où l’on parle ». Elle convoque le monde de la justice et l’état de droit à partir de l’expérience qu’en a faite Arnaud Vasseux [ 1 ] au sein d’un cabinet d’avocats. Un procès est à la fois le lieu de la parole publique, de sa libération, mais aussi celui où les silences peuvent être éloquents. Dans les deux salles du rez-de-chaussée, le lieu de parole est représenté par une métonymie : deux Barres, prolongées en arc de cercle, que Vasseux réalise en plâtre enrichi d’acier et maculé de cheveux ou filasse. La neutralité du matériau, sa froideur, la courbure concave, tout cela correspond à l’isolement absolu de la personne qui témoigne. Le fait de les exposer par paire ou couple, c’est parole contre parole puisque le procès est un débat d’argumentaires opposés. La présence de Buses, composées de matériaux hétéroclites, qui fonctionnent telles des bouches, ou parfois l’œil qui nous observe, rappelle la nécessité de parler. Les œuvres de Sophie Dubosc, artiste invitée, féminise considérablement le propos d’abord avec ce buste en bronze qui incarne une Femme au menton coupé et surtout à l’étage, où l’on passe du procès à son contenu avec l’allusion à un viol commis sur une petite fille. Le mannequin qui la symbolise est démembré afin de mieux figurer la violence et le traumatisme vécu. Un coussin, de


celui qui étouffe la parole, est coincé dans quelque barreau, à l’instar de la photo confiée à Vasseux par Maïder Fortuné. Enfin, un tube d’acier qui se termine en forme de bouche vient ajouter son mot à dire. Le sujet est d’actualité, à l’heure où l’on juge, en tribunal, des féminicides ignobles et des échanges de compagnes non consentis. Les artistes, par leurs propres moyens, expriment eux aussi leurs colères et prises de position. Le but est de changer les mentalités. L’expo est visible jusqu’au 3 janvier. Dans un tout autre genre, Iconoscope version Chaptal, réitère sa confiance au peintre des portraits mondains Cyril Duret [ 2 ]. Ce jeune artiste, qui possède un atelier à Beaucaire, s’inscrit ainsi dans une tradition qu’il vise à renouveler en installant ses modèles dans des décors intimistes, à la Vuillard, plutôt que glorieux. Rien de clinquant dans les portraits de Dominique Gauthier dans son atelier, de Noëlle Tissier dans l’entrebâillement de sa fenêtre (motif hautement pictural) ou de Nicolas Bourriaud se recoiffant de la main devant une simple colonne. Cyril Duret s’intéresse d’une part, aux acteurs du milieu de l’art plutôt qu’aux puissants, d’autre part, à l’environnement dans lequel s’inscrit le modèle. Tout est ainsi une question d’équilibre. On retrouve cette dernière notion dans les Sanguines présentées cet hiver, à Iconoscope jusqu’au 11 janvier sous le titre fédérateur de Petrichor. Elles témoignent d’un autre aspect, moins connu, de sa production, le traitement du paysage. Il le conçoit au fond de la même manière qu’un portrait avec modèle, sauf que l’architecture, le bâti supplantent les figures
humaines. Il dessine ses sujets avec un procédé ancestral, la sanguine, très en vogue au XVIIIe siècle, et qui a la particularité de mettre l’artiste en contact direct avec la pierre et même avec la terre. La terre rouge utilisée dans l’art pariétal. Une contreplongée suffit à Duret pour que la pyramide de la Grande Motte et les arbres qui l’entourent rivalisent d’occupation de l’espace et retrouvent en quelque sorte une unité perdue. Afin que le contemporain et l’ancestral cohabitent. Passant de l’huile aux sanguines, Duret fait l’expérience de la spontanéité par rapport à une lenteur qui tranche avec le rythme effréné de la vie actuelle. Il s’essaie à un rapport direct avec les choses. Son travail a néanmoins toujours à voir avec l’espace. Et témoigne d’une vision du monde apaisée, équilibrée, j’allais dire réconciliée, dont nous avons tous besoin. Dans la galerie, il n’a pas hésité à user de sanguine liquide afin d’encadrer littéralement les paysages sanguins. Il le fait aussi pour un superbe diptyque à l’huile, une coquille de pierre avec fond et premier plan de broussailles et arborescences.
Samira Cambie, épaulée par l’un de ses artistes, Guillaume Toumanian [ 3 ] (un nouveau maître du clair-obscur), participe au projet Menk (« Nous ») en co-organisant une double expo en partenariat avec la Maison des relations internationales (jusqu’à la fin janvier), autour de la scène arménienne ou francoarménienne, en laquelle elle a glissé quelquesuns de ses fidèles : Thomas Verny (remarquable paysagiste), Stéphane Pencréac’h (toujours en éveil iconoclaste et inventif à souhait) ou encore

Pierre Bendine-Boucar (qui passe allégrement de la fleur au tartan et de la cagoule aux marines avec nuages). Axel Pahlavi réalise, en petit format, des points de vue sur le motif d’immeubles en la capitale arménienne ou près de la frontière turque tandis que Florence Obrecht compose une cruche hybride sur le thème de la mémoire à conserver. Côté arméniens, toutes les techniques sont sollicitées : le pastel avec le puissant portrait de vieillard en profil de Serguey Narazyan ; les aquarelles énigmatiques et savantes d’Arman Vahanyan dans la postérité de Paul Klee (et aussi des tableaux expressionnistes), la gravure avec les tragiques séries de croix essaimées par Tigran Sahakyan, l’huile sur carton avec les forêts brossées par Sirapi Chibukhchyan, l’huile sur toile avec les déboulés de chevaux en furie de Harout, ou dans un registre différent, l’installation sonore de Vahan Soghomonian (capable de faire chanter les autoroutes ou les tunnels). N’oublions pas le titre, emprunté à un film de Nora Martiroyan, montpelliéraine d’adoption et sélectionné à Cannes : Si le ciel tombe
La Pop galerie, à Sète, toujours sur la brèche, ne rate jamais une occasion de saluer l’effervescence sétoise en matière artistique. En témoigne cette mini-rétrospective des peintures de Christophe Cosentino [ 4 ] (dit Tino au sein du groupe Yaros dans les années 80). Cosentino est resté, au fil de sa recherche, fidèle au tableau, à la peinture, et à la figure même si celle-ci prend d’énormes libertés avec la représentation traditionnelle ou réaliste. La couleur le travaille, mais il n’hésite point à se démarquer de ses confrères en peignant d’immenses tableaux en noir et blanc, parfois rehaussés de quelques aplats de couleurs uniformes. Du point de vue de la matière, il inclut des éclats de céramique qui certes soulignent un détail mais ajoutent surtout du relief à la scène représentée, à l’acrylique, et évitent ainsi
toute platitude, ou si l’on préfère planéité, usuelle. Question sujet ou motifs, il aime à créer de véritables scénettes qui ne demandent qu’à être animées non par le mouvement mais par l’imaginaire des regardeurs. Il aime manifestement les métiers de la mer, qu’il s’agisse d’un scaphandrier en proie à divers dangers sous-marins ou d’un docker solitaire portant sa cargaison sur l’épaule. Ou le grutier attentif aux déplacements de l’engin qu’il active et qui dispose d’un point de vue, aérien, idéal, impayable pour contempler le mont St-Clair au loin. Il ne dédaigne pas le fantastique comme on le voit dans ses travaux animaliers et anthropomorphes hauts en couleur. La guerre, thème universel, cristallise ses angoisses : ainsi son Tankattack semble une relecture de la Fuite en Égypte biblique. L’argent est également un thème qui le hante car il dévore les humains à l’instar d’une plante. Il le traite avec mystère dans des toiles telles que Carnivore. L’érotisme ne lui fait pas peur. Il avoue sa dette envers un certain cinéma (Le trésor de la Sierra Madre) conjuguant le sort des aventuriers à celui de l’artiste, le dernier peut-être des prospecteurs sur terre, comme il n’en reste plus rien à découvrir. Enfin on louera la diversité des matériaux utilisés, qu’il s’agisse de la toile de jute ou de volets de bois qui font histoire ou même la linogravure. Dans beaucoup d’œuvres de Cosentino, si l’ensemble est en lui-même parlant, il ne faut pas hésiter à prendre en compte les détails : les yeux, la bouche, le bonnet sur la tête. On n’en finit pas d’y dénicher des merveilles, de sorte que le regardeur s’en éloigne avec regret, mais des fleurs plein les yeux. Plus de quarante années de peinture. Il était grand temps de saluer cette production, discrète mais qui gagne à être redécouverte.

DANS LE GARD
Après une halte en la Capitelle de Vergèze, Yann Dumoget [ 5 ] investit l’espace Jean Jaurès de Vauvert, de la fin janvier au 1ᵉʳ avril. Il y présente une série de masques sur pointe et aussi beaucoup de peintures colorées censées restaurer un moral en berne, en ces temps d’instabilité. Les sculptures sont en argile et aussi en bois, en plumes ou en cornes animales. C’est à la fois le caractère universel du masque qui intéresse l’artiste et sa capacité à nous ouvrir à un autre monde, mystérieux et rituel, auquel la sculpture, comme la peinture, fournit un équivalent. Cette dernière ne peut renier ses relations avec toute une culture psychédélique en vogue dans les années 60-70. Elle frappe par la variété de ses couleurs, acidulées ou pastel, comme s’il s’agissait d’apaiser l’âme plutôt que de l’agresser, la perturber ou même la satisfaire par des repères réalistes et rassurants. Le vocabulaire de Dumoget passe par des formes qu’il préfère souples et douces. C’est plutôt leur démultiplication et leur agencement qui suscitent le mystère et donc ce passage dans une autre dimension qu’il ne fait que promettre : celle du rêve ou de l’imaginaire. Les formats sont moyens, à hauteur de corps, ce qui favorise l’identification, comme s’il s’agissait d’un miroir. Outre le masque, les motifs privilégiés, extrêmement stylisés, sont floraux, fongiques ou sous-marins. Ce qui est extravagant et originel sur la terre ou dans l’eau. S’y ajoute la main qui renvoie au tactile et sans doute à la planéité de la surface picturale car pour Dumoget un tableau n’est pas un espace de représentation. Il est un lieu de passage du réel vers la vie spirituelle, l’imaginaire, le sacré ou le rêve…
À la suite d’une donation de 78 panneaux de bois représentant l’existence du Christ telle que l’imagine Gérard Lattier, le musée laïque d’art sacré de Pont-Saint-Esprit [ 6 ] consacre son expo d’hiver et de printemps à l’artiste. Lattier peint à la gouache, en s‘inspirant de ses illustres aïeux, tel Jérôme Bosch, et en n’hésitant pas à solliciter ses proches comme si la vie christique était une histoire de famille. Il est vrai que quelqu’un dont on vous parle depuis votre enfance en fait un peu partie. Lattier traite le sujet avec singularité et humour, désacralisant ainsi le sacré. Le fait d’évoquer l’Évangile selon St Lattier donne le ton à cet ensemble. L’âne et le bœuf de la Nativité semblent se prendre au jeu de la buée qui fait les nuages. La Vierge est peinte telle une gamine moderne et épanouie. L’enfant fait risette, les bras en croix, il est vrai, ce qui n’est tout de même pas si courant. L’annonce faite à Marie ressemble à une aubade angélique pleine de sous-entendus tentateurs devant une maison d’allure bien plus récente. La résurrection se fait sous les auspices d’un chat qui joue de l’accordéon et d’un lapin qui tape sur son tambour à l’instar du Créateur pendant que son fils vit ses derniers instants. La multiplication des pains devient un prétexte à boire le bon vin de chez St Joseph. Le sermon sur la montagne sert de prétexte à une joyeuse farandole… Cela n’empêche pas l’artiste de dénoncer les crimes les plus horribles ou de s’offusquer de l’indifférence coupable de ses contemporains. Mais l’univers paraît simple comme l’un de ces enfants dont Jésus disait qu’il aurait droit, plus que tout autre, au royaume des cieux. L’Évangile illustré de Gérard Lattier semble sortir du contrôle des érudits et se mettre à portée de main par l’humilité des formats. Les couleurs, multiples et fraîches, font le reste. Lattier porte un regard bienveillant sur un texte dont il n’est en général pas permis de sourire. Parce que ce dernier est l’aspect silencieux du rire et est donc lui aussi le propre de l’homme.
Les amoureux de la gravure, a fortiori de l’âme allemande et d’Albrecht Durer, notamment telle qu’elle s’est exprimée à Dresde, ne manqueront pas, en la Chapelle du Tiers-ordre, à Perpignan, jusqu’au 8 février, les 30 années rétrospectives de l’œuvre gravée d’Elke Daemmrich [ 7 ] . Celleci frappe par la multiplicité et la variété des séries (l’artiste passe allègrement des problèmes raciaux à Cleveland aux Métamorphoses d’Ovide tout en rendant hommage à la tauromachie vénérée par un certain Goya). Mais aussi par l’impression de profusion interne à chaque eau-forte ou burin sur cuivre. Il faut dire que les sujets choisis s’y prêtent : l’idée d’excès et de gaspillage empruntée à Georges Bataille, les Guerres et conflits qui n’en finissent pas de nourrir l’actualité, la nature méditerranéenne, ses paysages, ses fonds sous-marins, ses activités, la prolifération des Insectes qu’il s’agisse des cigales, de criquets ou des abeilles. Car Elke Daemmrich fait partie de ces êtres doubles qui ont adopté leur pays d’accueil tout en gardant une attache indélébile avec leurs racines. Ainsi l’artiste a-t-elle consacré une série au très complexe et controversé génie germanique qu’est Richard Wagner, pas seulement à lui sous forme de portraits multiples mais à ses œuvres, L’or du Rhin, La Walkyrie, le personnage de Wotan au moment du Crépuscule des dieux. La plaque de métal devient une scène où les personnages se combinent en miniature selon un ordre qui ne se veut pas rationnel ni réaliste. Au contraire, on flirte avec l’onirisme, la réalité est réorganisée et tout un monde grouillant est inséré dans un microcosme. Comme Ovide avec Daphné ou Narcisse, les divers éléments qui composent l’image se mêlent et transforment, passant ainsi du réel à une sorte de surréel qui caractérise le style d’Elke Daemmrich.

DANS LE GERS
À Lectoure, le Centre d’art photographique a invité le duo Jacques Barbier et Elise Pic, alias Le commun des mortels [ 8 ] , à une expérience unique, intitulée Dommage !. Les deux collectionneurs ont en effet extrait de leur fabuleuse collection du XIXe à nos jours tous les clichés qu’en principe on ne conserve pas, qu’ils soient oxydés ou tachés, brulés ou effacés… La démarche enrichit le champ photographique de ce qui est en général laissé pour compte mais qui peut avoir la tragique et superbe beauté d’une fleur fanée, d’un visage marqué par les injures du temps ou d’un paysage ravagé. Le duo met en exergue le banal, l’ordinaire, le pauvre ou le quotidien. Il effectue un travail d’archiviste mais qui peut très bien se découvrir d’artiste. Cela fait longtemps que l’histoire de l’art a intégré le choix, l’archive et le document. Ainsi, ce que l’on jette habituellement a droit de cité au royaume des yeux. Mieux même, il rejoint certaines expériences réalisées par l’art des élites (pensons à Douglas Gordon, à Gérhard Richter par exemple).


Le Lait d’Albi se met à la page en sollicitant un artiste que l’on aurait pu qualifier naguère d’engagé, auquel on préfère de nos jours le mot éveillé. Le Franco-Allemand Adrian Schindler [ 9 ] revient sur l’hégémonie blanche du passé colonial au Maroc. Il le fait grâce à une trilogie filmique impliquant trois villes, Barcelone, Madrid et Tétouan. Sur une place, dans un quartier et sa taverne, dans un théâtre. Les protagonistes sont des acteurs, chanteurs, conteurs, chercheurs, performers, danseurs, activistes, on voit la place que l’art et la culture occupent dans sa recherche. Des archives, images et projets permettent de fournir un contexte au propos. Les affiches en trois panneaux, dont la dernière en arabe, l’explicitent. Nous sommes étonnés en effet de voir que le principal théâtre de Tétouan se nomme l’Espagnol, tandis que les places espagnoles ou catalanes prennent le nom de Tétuan en s’hispanisant au passage. Les monuments, les œuvres d’art et les noms propres liés à la ville sont interrogés. Schindler met en image une œuvre collaborative dans la mesure où il enrichit ses images de participations multiples émanant parfois de discours marginalisés. La question qui dès lors se pose, c’est celle du regard que l’un (l’Espagnol, le colon, le dominant) porte sur l’autre et comment se mettent en œuvre ou en discours les dispositifs du pouvoir. Les images sont belles. Il ne faut pas se laisser impressionner par l’idéologie qui sous-tend la motivation. Il n’y a pas que la remise en question d’un passé que l’on ne pourra pas changer, il y a aussi l’art. Et Schindler le maîtrise dans tous les domaines. D’où le nombre d’activités sollicitées.

DANS L’AVEYRON
Le musée Soulages, perle de Rodez, renouvelle en permanence la vision que l’on peut avoir de l’ensemble des œuvres du peintre, y compris ses Outrenoirs. Ainsi, les expositions temporaires ouvrent-elles de nouvelles perspectives sur ses pensées, ses trajectoires, ses parentés et filiations… Or, il est une autre façon de renouveler cette lecture. C’est quand des œuvres sont glissées au sein même de la collection. Une statue acéphale, une stèle-menhir, une eau-forte de Rembrandt, un lavis d’Hugo, une peinture célèbre de Courbet, une céramique de Claudi Casanovas et plus dernièrement les ex-voto et le gisant de Jeanne Vicérial, ont ainsi éclairé l’œuvre d’un jour nouveau. Cet hiver et jusqu’au 22 mars, c’est le céramiste et verrier Bernard Dejonghe [ 10 ] qui
interviendra avec ses Autres noirs (paronomase de Outrenoirs) pour rivaliser de lumière, en recourant certes aux qualités du verre mais aussi du noir. Il s’agit d’apporter de la matière, de la translucidité, du volume, face aux tableaux exposés, sachant que l’œuvre de Dejonghe se veut épurée, qu’elle ne se complait pas dans la figure ou la fantaisie mais dans des formes simples, tel ce Tripode, ou telles ces 5 formes brèves. Ou encore ces 7 céramiques noires qui conservent leur part de mystère ancestral et tellurique.

Le Parvis de Tarbes, transforme sa salle d’exposition en studio de tournage en invitant le réalisateur Bertrand Mandico [ 11 ] , chantre de l’Anticinéma. L’idée de ce « touche-à-tout » est de faire du cinéma autrement, de revenir aux bases fondamentales, de s’écarter des normes et d’en explorer les mediums insoupçonnés tels que l’installation, le collage ou l’écriture et même la musique. À l’heure où paraîtront ces lignes, un tournage sur place aura été proposé au public, dont le Parvis conservera le plateau : décor, matériels et vestiges de la conception. L’occasion de se familiariser avec une vision du cinéma qui flirte avec les arts plastiques et ne dédaigne pas le recours au surnaturel. Titre de l’expérience : Si la nuit m’oublie, crevez mes illusions. Thème pressenti : l’abandon puisque le public ne verra plus que la trace laissée sur place. Jusqu’au 17 janvier.

Comme nous approchons de Noël, les initiatives se multiplient, qui incitent le grand public à offrir ou s’approprier des œuvres d’art, qui ont l’avantage de l’unicité ou de la rareté plutôt que des cadeaux communs. Ainsi de la galerie associative 411 (Montpellier) qui rassemble, dans son Marché de Noël, une soixantaine d’artistes qui évoluent selon des techniques diverses tant la photo que la sérigraphie, la peinture et les illustrations, la céramique, l’artisanat d’art. Jusqu’au 10 janvier.
À Nîmes, 4,Barbier reconduit depuis bon nombre d’années sa très attendue exposition Carrément. Comme son nom l’indique, il s’agit de confectionner une œuvre en forme de carré ou de cube dans un format déterminé. Sont attendus, les piliers de l’association, Bernard Fabvre, Elisabeth Krotoff, Bruno d’Abrigeon mais aussi des Nîmois, des Gardois, des Français, des Espagnols, des Catalans, des Belges, des Américains, des Japonais, des Tchèques…
D’autres choisissent les fêtes (Happy Days) pour rassembler leurs troupes et notamment les fidèles. N5 (Montpellier), par exemple, qui mêle aux collages inouïs et souvent drôles du dénommé Gaston les mines de crayon d’Helga Stüber-Nicolas qui n’hésite pas à pratiquer le monochrome. L’approche scripturale de Michèle Mascherpa voisine avec les dessins à l’encre, souvent déclinés de l’histoire de l’art renaissant d’Hélène Hampartzoumian. Guiome David excelle autant dans sa conception ouverte du paysage que dans ses réinterprétations des pochettes de LP des années vintages. L’ensemble témoigne d’une certaine délicatesse, comme les aquarelles de Vincent Puren (son St Roch et ses blessures intimes) ou les graphites et crayons de Pierre Touron dans des assemblages savants d’images. Toujours dans la subtilité, les impressions de Joëlle Bondil, qui peuvent s’apparenter à un paysage mais relèvent surtout d’un protocole strict et plastique.
Enfin, la galerie Vasistas (Montpellier) nous offre en cadeau de Noël, la possibilité de revoir deux cerceaux fabriqués de main de maître par le regretté Patrick Saytour, et deux toiles du magnifique Dominique Gauthier, une en couleurs, l’autre dans les tons blancs selon le système de cercles obstinément reconduits qui le caractérisent. S’ajoutent une série de collages sur le thème du vase ou de l’urne et qui permettent d’appréhender sa méthode baroque de composition.

Patrick Chatelier.
Un regard sur la nature et le paysage
ESPACE DES ARTS
Le Boulou, Pyrénées-Orientales
100
Jusqu’au 20 décembre
Patrick Chatelier déploie son regard sur les grands espaces, nous invitant à contempler avec lui les paysages. Photographe de voyage, il s’attache moins à la simple représentation qu’à la résonance d’un lieu, en choisissant des points de vue où la nature paraît intacte. Dans une série dédiée à la nature environnante, on retrouve la lumière propre aux Pyrénées-Orientales et à la terre catalane. Chaque image devient une invitation à la lenteur, à une exploration des textures et des marques du temps et à entrer ainsi en méditation.
Tél. 04 68 83 36 32. espacedesarts-leboulou.fr
Les villes invisibles
Nature urbaine
FACULTÉ D’ÉDUCATION
Nîmes, GardJusqu’au 31 janvier
Des brins d’herbe entre les briques ou une fragile tige qui sort d’un mur. Le festival photographique, Villes Invisibles#6, et son sous-titre, Natures urbaines, met en avant la présence de ce que l’on appelle la nature dans la cité. Parmi les photographes exposés, Herbes folles, de Laurence Charrié, Éphémère, au cœur du cimetière protestant, de Fabrice Jurquet, Arbres dans la ville, de Jocelyn Banabera, La complainte, de Christian Coite… Dans le cadre de Regards sur la ville. À voir.
Tél. 09 75 29 95 89. negpos.fr
Sandy Ott
MUSÉE ARTHUR BATUT
Labruguière, TarnJusqu’au 3 janvier
Avec À la lisière de l’image, le musée Arthur Batut explore une génération en quête de nouveaux chemins, attentive aux savoirs hérités comme aux formes d’aujourd’hui. L’exposition interroge notre manière d’habiter le temps et de créer du lien. Invitée dans le cadre du projet Entre les images, porté par le réseau Diagonal et soutenu par le ministère de la Culture, l’artiste Sandy Ott a mené en octobre un travail de création avec les adolescents et les ateliers photo et poterie de la MJC de Labruguière. Pour l’exposition, elle intègre ces pièces collectives à sa démarche, faisant dialoguer pratiques amateurs et recherche artistique. Tél. 05 63 82 10 63. arthurbatut.fr
Sophie Zénon
L’humus du monde
LE CHÂTEAU D’EAU
Toulouse, Haute-Garonne
Jusqu’au 8 mars
Sous les voûtes rénovées du Château d’Eau, l’exposition L’humus du monde invite à explorer l’univers de Sophie Zénon, photographe et plasticienne engagée dans la mémoire, l’histoire et le temps qui passe.
À travers trois chapitres, elle crée un dialogue entre archives, paysages, corps et végétal et transforme la vulnérabilité, l’exil et la trace en repères esthétiques. L’artiste convoque des œuvres des musées toulousains et utilise l’architecture circulaire du lieu, qui devient une métaphore du cycle de la vie, de la mort et de la résilience.
Tél. 05 34 24 52 35. chateaudeau.toulouse.fr
Extrême Hôtel
PAVILLON POPULAIRE
Montpellier, HéraultJusqu'au 12 avril
Le Pavillon Populaire rouvre ses portes avec une exposition exceptionnelle dédiée à Raymond Depardon, intitulée Extrême Hôtel. Le photographe y dévoile une centaine de clichés en couleur, réalisés entre 1978 et 2019, dans des villes du monde entier — d’Addis-Abeba à Tokyo, de Carthagène à Beyrouth. Cette sélection, mêlant reportages et images plus introspectives, révèle une facette méconnue de son œuvre, empreinte de poésie et d’humanité. À travers ses séries emblématiques et inédites, Depardon interroge notre rapport au voyage, au temps et aux lieux. Sa photographie, à la fois dépouillée et lumineuse, témoigne d’un regard profondément sensible sur le monde, celui d’un témoin curieux de l’âme humaine. montpellier.fr

Peindre la mémoire
Jusqu’au 24 décembre
GALERIE LA MAIN DE FER
Perpignan, Pyrénées-Orientales galerielamaindefer.com

Mona Toung-eun Kim
Jusqu’au 18 janvier
ESPACE DOMINIQUE BAGOUET
Montpellier, Hérault montpellier.fr

Antoine Lorain
Jusqu’au 27 janvier
HÔTEL DE VILLE
Juvignac, Hérault juvignac.fr

La décennie prodigieuse, Benito Romàn
Jusqu’au 30 janvier
INSTITUT CERVANTES
Toulouse, Haute-Garonne cultura.cervantes.es

Serge Griggio
Jusqu’au 31 janvier 2026
LES ESSAR[T]S
Bram, Aude villedebram.fr

Martin Singer
Jusqu’au 24 décembre
GALERIE FLEURY
Lodève, Hérault
C Fleury.Lodeve

Bleu infini, Fani Kosti
Jusqu’au 8 janvier
MÉDIATHÈQUE DE SOMMIÈRES
Gard sommieres.fr

Pierre Neyrand
Jusqu’au 20 décembre
APERTO
Montpellier, Hérault aperto.free.fr/v2Site

La Turquie de Jean Dieuzaide
Jusqu’au 22 mars
ABBAYE DE FLARAN
Gers
patrimoine-musees-gers.fr

Les 20 ans de Méridianes
Jusqu’au 24 décembre
GALERIE AL/MA
Montpellier, Hérault galeriealma.com

Jean Camberoque, Peintre du Midi noir
Chapelle Saint-François-Xavier
JUSQU’AU 31 JANVIER
Carcassonne, Aude carcassonne.org

Fernando Costa
Jusqu’au 10 janvier
LE PARVIS 118
Cahors, Lot gardiensdelange.com

HAUTE-GARONNE

Au sommet de l'Occitanie
Quatre invitations à la neige
Des vallées de l’Ariège aux grands espaces des Hautes-Pyrénées, des plateaux ensoleillés de FontRomeu aux villages de Haute-Garonne, les Pyrénées rassemblent une diversité de stations où chaque territoire affirme son style. Certaines se distinguent par leurs domaines et leurs panoramas, d’autres par leurs espaces nordiques, leur dimension familiale ou leur proximité avec les villages thermaux. La montagne s’y vit comme une expérience à part entière : activités de plein air, cuisine locale, moments de détente et découverte d’un environnement préservé. Une manière d’aborder l’hiver à son rythme, entre pratiques sportives et art de vivre. Voir p.111

Festival international du film politique
Carcassonne, AudeDu 15 au 19 janvier
Pour sa 8ᵉ édition le FIFP continue d’interroger notre rapport au monde à travers le cinéma. Porté par l’association CinéBastide, l’événement célèbre des œuvres capables d’éveiller les consciences plutôt que de s’enfermer dans les enjeux partisans. Fictions, documentaires, débats et rencontres composent une programmation exigeante où se croisent réalisatrices, réalisateurs, publics et acteurs du débat citoyen. Le festival s’ouvrira avec La Guerre des prix d’Anthony Dechaux, plongée sensible dans les coulisses de la grande distribution, et se clôturera avec Facing War, immersion rare dans la diplomatie internationale. Un rendez-vous essentiel pour penser notre époque. festival-cinema-carcassonne.org
63e Rencontres cinéma de Pézenas
Hérault Du 20 au 26 février
Portée par la Fédération des Ciné-Clubs de la Méditerranée, cette édition célèbre l’esprit de découverte avec 45 films projetés et un focus exceptionnel sur la Grèce. Costa-Gavras en est l’invité d’honneur, accompagné d’Edwy Plenel qui lui consacre une série documentaire. Le public pourra aussi rencontrer le documentariste grec Yannis Youlountas et découvrir l’élan d’un nouveau cinéma grec avec Sofia Exarchou. Les sections parallèles prolongent cette exploration : carte blanche à Dominique Abel et Fiona Gordon, réflexion autour du regard féminin, plongée dans la mémoire de la pellicule et sélection de cinéastes indépendants issus de l’ACID. Expositions et rencontres complètent une semaine dédiée au partage et à la transmission. Tél. 06 82 98 61 05. rencontrecinemapezenas.com
SCÈNE NATIONALE GRAND NARBONNE
Narbonne, Aude
Sam. 20 décembre
Une nuit hors-la-loi entièrement consacrée au 7ᵉ art ! La nuit du cinéma 2025, de 19h à 6h du matin, programme cinq films, en version originale sous-titrée, sur le thème, Gangsters’Paradise. Soit des mondes dirigés par le pouvoir, le butin, l’honneur et les codes des truands. L’évènement débute par À bout de souffle, de Jean-Luc Godard (France-1960) et se poursuit avec, Pulp Fiction, de Quentin Tarantino (USA-1994), Outrage, de Takeshi Kitano (Japon-2010) et, Mean Streets, de Martin Scorsese (USA-1973). Plus un film surprise en fin de nuit ! Tél. 04 68 90 90 20. theatrecinema-narbonne.com

Fédération des Ciné-Clubs
Directrice remplaçante de l'Institut Jean Vigo
Né de l’élan de cinéphiles passionnés, l’Institut Jean Vigo est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs de la mémoire du cinéma en Occitanie. Entre conservation d’archives, valorisation des collections, actions d’éducation à l’image et programmation exigeante, la cinémathèque perpétue l’esprit d’ouverture et de transmission qui l’habite depuis ses débuts.

Pourriez-vous rappeler en quelques mots l’histoire de l’Institut Jean Vigo ?
En 1962, une bande de cinéphiles montent le ciné-club Les Amis du cinéma et en 1964 le festival Confrontation sous l’égide de Marcel Oms : historien du cinéma, critique, enseignant, il est aussi un passeur pour qui le cinéma a une dimension émancipatrice. Lorsque, dans les années 80, le ciné-club devient cinémathèque, le nom d’Institut Jean Vigo est choisi en hommage à ce cinéaste avant-gardiste et populaire, révolté et poétique. En 2007, la cinémathèque devient membre de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF). Elle a aujourd’hui une des plus grandes collections d’affiches.
Quelles sont ses activités au quotidien ? Comment travaillez-vous à valoriser les collections de la cinémathèque à l’échelle régionale et inter-régionale ?
L’Institut a d’abord une mission de conservation et archivage du patrimoine cinématographique au travers de sa vaste collection de films d’exploitation tous formats. Il collecte aussi et met en valeur des films amateurs régionaux. l abrite également un riche fonds non-film : affiches, photographies, scénarios, plaques de verre, équipements anciens…
Sur le plan de la programmation, l’Institut propose deux projections hebdomadaires dans sa salle, organise une saison de cinéma en plein air et porte depuis ses débuts le Festival Confrontation, qui interroge les liens entre cinéma et histoire. Il coordonne par ailleurs, avec le Département, les dispositifs nationaux d’éducation à l’image (maternelle, École, Collège et Lycée au cinéma) et développe de nombreuses actions d’éducation à l’image. Il publie enfin ouvrages, revues et livres-DVD mêlant études historiques, sociologiques ou cinématographiques autour de thèmes, de territoires et de patrimoines filmés.
Pourriez-vous citer quelques rendez-vous à ne pas manquer dans les prochaines semaines ?
Le 18 décembre, place au grand classique de Lubitsch To Be or Not to Be, sommet de comédie et d’impertinence. Hôtel Woodstock d’Ang Lee annoncera quant à lui l’exposition d’affiches consacrée à la musique au cinéma, présentée au Médiator de janvier à mars. En janvier, Ben Stiller croisera Otto Preminger et Robert Bresson : Zoolander, Autopsie d’un meurtre et Quatre nuits d’un rêveur seront au programme. En février, Nowhere de Gregg Araki et Zéro de conduite de Jean Vigo ouvriront un cycle dédié à la jeunesse qui bouscule les cadres : « Zéro de conduite pour tout le monde ! » (10 et 13 février).
Recueilli par Eva Gosselin
20-26 février 2026
20-26 février 2026
Des invités : Costa-Gavras, Abel & Gordon...
Des : Costa-Gavras, Abel & Gordon...
Des sections parallèles
Des sections parallèles
Au Cinéma et au Théâtre de Pézenas


Grands classiques du cinéma
Copies rares
Ciné-concerts
Plein air
Ciné tout-petits
Festival Confrontation
Rencontres
Expositions
PerPignan arsenal
Cinémathèque

Trésors du Grand sud. 60
sites au cœur de l’histoire
ARNAUD SPÄNI ET PIERRE-MARIE
TERRAL
Éditions Privat
Entre terre et mer, des rivages méditerranéens à ceux de l’Atlantique en passant par les hauteurs pyrénéennes, ce livre photo invite à la découverte des soixante plus beaux sites du Grand Sud, dans un voyage dans le temps, entre passé et présent. (Re)découvrez des lieux emblématiques comme Le Masd’Azil et ses vestiges préhistoriques, Cordes-sur-Ciel, joyau perché médiéval, ou encore Toulouse, l’incontournable ville rose, jusqu’à Bordeaux et la cité romaine qui l’a vu naître. Laissez-vous surprendre par Luchon et sa faste Belle Époque ou par le Pays basque, dans le charme des ruelles de Saint-Jean-de-Luz. Une balade éblouissante et unique dans les trésors du Grand Sud, au gré des siècles passés et de souvenirs encore vivaces, à travers des textes signés par un auteur passionné d’histoire et des photos exceptionnelles.
GIL LORFÈVRE
Éditions Atelier Baie
Avec Ephémère, Gil Lorfèvre rassemble près de vingt ans de photographie argentique consacrée au Grand Radeau, ce littoral camarguais voué à disparaître sous l’assaut de la mer. Bois flottés sculptés par le sel et le soleil, silhouettes tragiques évoquant un bestiaire fantomatique, mais aussi abris précaires dressés par l’homme composent un paysage où tout semble provisoire. Sans retouche, ces images mêlent chimères et réalité pour fixer la mémoire d’un territoire fragile, bientôt effacé. L’ouvrage, publié aux éditions Atelier baie et accompagné de textes poétiques, prolonge le travail de l’auteur, ancien journaliste, déjà co-auteur des Dynasties de Camargue.
MICHEL PIQUEMAL ET PHILIPPE ARCHE
Éditions du Cabardès
À la veille d’une importante course de chars dans un grand cirque romain, un scandale se prépare avec la complicité du jeune Tullius. Grand parieur devant Mercure, le jeune garçon est prêt à tout pour se faire valoir de ses amis Lucia et Marcus en se servant de sa manie. Dans son dernier album destiné au 8/12ans, Michel Piquemal raconte cette histoire de tricherie qui aurait pu discréditer le gouverneur dans Tullius et la pièce d’or. Spécialisé dans la philosophie à la portée de ses jeunes lecteurs et grand connaisseur de la Romanité, il les plonge dans son style limpide et précis dans cette intrigue policière palpitante. Michel Piquemal vit à Béziers pas loin du site d’Ensérune et de Narbonne. Un livre inspiré par Narbo Via, le musée de la romanité de la cité audoise. Admirablement illustré par Philippe Archer, ce récit est complété d’un dossier sur la vie gallo-romaine. Un plaisir.
MCH

Osez et vivez
SÉVERINE FONTENEAU
Éditions Seve Naftune
Avec Osez et vivez, Séverine Fonteneau, écrivaine installée à Lodève, célèbre des trajectoires où l’audace et la force de vie deviennent moteurs d’émancipation. Ses récits donnent voix à des personnages qui affrontent l’adversité, traversent des continents, cherchent la paix ou réinventent leur destinée grâce à l’intelligence du cœur. Nourrie de ses propres voyages, notamment avec son fils à travers l’Amérique latine et les océans, l’autrice inscrit dans chaque page la résonance du vécu : celle des rencontres, du courage ordinaire et des espoirs tenaces. Un livre qui rappelle que toute expérience humaine mérite d’être entendue.

24e Festival du livre de jeunesse
SAINT-ORENS-DE-GAMEVILLE
Haute-Garonne
Les 24 et 25 janvier
Avec pour thème "Tout un poème", le Festival du Livre de Jeunesse
Occitanie invite petits et grands à deux semaines de découvertes autour de la littérature jeunesse. Expositions, lectures dessinées, spectacles, ateliers et rencontres avec près de trente auteurs et autrices animent
Saint-Orens et la métropole toulousaine. Le week-end des 24 et 25 janvier devient le cœur battant de l’événement : dédicaces, animations en continu, débats littéraires et spectacles familiaux transforment le festival en grand terrain de jeu pour l’imaginaire. Les rendez-vous « hors les murs » multiplient les occasions de parcourir l’univers du livre, faisant de janvier un moment foisonnant de création et de partage.
Tél. 05 34 63 98 83. festival-livre-jeunesse.fr
Festival de la Biographie
NÎMES
Gard Du 23 au 25 janvier
Durant trois jours, le Festival de la Biographie transforme Carré d’Art en véritable laboratoire du récit de vie. Près d’une centaine d’auteurs – historiens, biographes, journalistes, romanciers – y échangent avec le public à travers débats, lectures, projections et dédicaces. Sous la co-présidence d’Anca Visdei et de Thierry Lentz, cette 24e édition met en lumière l’importance des archives, matériau fragile et essentiel que les biographes interprètent pour redonner souffle aux existences qu’ils racontent. Parmi les invités figurent Éric Anceau, Pierre Assouline, Dominique Bona, Franz-Olivier Giesbert, Susie Morgenstern ou encore Sylvain Tesson. Un rendez-vous riche où l’histoire se dévoile par ceux qui la racontent. festivaldelabiographie.com
Nuits de la lecture
En région Du 21 au 25 janvier
Pour leur 10ᵉ édition, les Nuits de la lecture explorent le thème « Villes et campagnes », miroir des tensions, des identités et des imaginaires qui façonnent nos territoires. Deux voix majeures de la littérature française en sont les guides : Marie-Hélène Lafon, dont l’œuvre relie avec finesse monde rural, solitude urbaine et filiations silencieuses, et Laurent Gaudé, écrivain des passions humaines, des mémoires blessées et des élans de vie. Lectures, rencontres, ateliers et créations invitent chaque lieu participant à célébrer le pouvoir des mots et la force d’un geste simple : lire ensemble, pour mieux comprendre ce qui nous relie. nuitsdelalecture.fr
Salon du livre de Montgiscard
Haute-GaronneDim. 18 janvier
Le Salon du Livre de Montgiscard revient le 18 janvier avec une cinquantaine d’autrices et d’auteurs d’Occitanie, réunis pour une journée de rencontres et de découvertes littéraires. Romans, BD, essais, jeunesse ou polar : toutes les écritures s’y croisent dans une atmosphère chaleureuse et ouverte à tous. L’inauguration à 11h30 ouvre le bal, suivie l’après-midi de trois tables rondes qui permettent d’échanger avec les invités. Gratuit et accessible, l’événement offre un moment privilégié pour feuilleter, discuter, et célébrer la vitalité de la création régionale. livredhiver.org








































































Portraitiste - Collagiste
Exposition décembre 2025 du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30 Atelier, 13 rue Casimir Péret, Béziers
Contact : 06 81 41 64 98 - gellymichel13@gmail.com


Cheval Passion
Avignon, VaucluseDu 14 au 18 janvier
Pour sa 40ᵉ édition, Cheval Passion célèbre l’art équestre sous toutes ses formes avec une programmation qui mêle tradition, innovation et audace. Spectacles, cabaret, démonstrations, rencontres professionnelles et temps festifs composent un rendez-vous incontournable pour passionnés comme pour curieux. Point d’orgue attendu, le Gala des Crinières d’Or réunit des artistes d’exception : les nouvelles créations de Magali Delgado et Frédéric Pignon, la liberté vibrante de Gari Zoher, la voltige spectaculaire de Samuel Hafrad et de ses cascadeurs, l’Équipe de France hors des sentiers battus, ou encore un florilège des plus grands succès de la Garde républicaine. Mis en scène par Equi’Créa et présenté par l’inimitable Calixte de Nigremont, maître de cérémonie depuis vingt ans, ce gala-anniversaire promet émotion, virtuosité !
Tél. 04 32 74 32 74. cheval-passion.com
Contes et histoires en monuments
En régionDu 20 décembre au 4 janvier
En Occitanie, Contes et Histoires transforme plusieurs monuments en terrains d’imaginaire. À AiguesMortes, la tour de Constance devient le décor d’un conte visuel futuriste où robots, poésie et intelligence artificielle interrogent le monde de demain. Au château de Gramont, une déambulation contée menée par Véronique invite petits et grands à explorer les salles du monument avant un goûter convivial. Le fort Saint-André, à Villeneuve-lezAvignon, propose une visite participative autour des Trobairitz, révélant la vie des femmes au Moyen Âge. À Carcassonne, contes d’hiver et chants du monde entraînent le public dans les traditions du solstice. Enfin, à Montmaurin et Ensérune, récits mythiques, histoires enracinées et imaginaires forestiers célèbrent la force vivante de la parole. monuments-nationaux.fr
Cryptors in the City Aigues-Mortes, Gard
Avec Cryptors in the City, Aigues-Mortes propose une nouvelle manière d’explorer son patrimoine : un jeu de chasse et de collection mêlant street art, histoire et immersion numérique. L’application gratuite invite habitants et visiteurs à parcourir la cité à la recherche de Cryptors, petites figures inspirées de personnages historiques ou d’emblèmes camarguais. Une fois les œuvres flashées, certains Cryptors s’animent et racontent anecdotes et fragments d’histoire avant de proposer un quiz permettant de les collectionner. Plaques en céramique, parcours évolutif et intelligence artificielle font de cette expérience ludique et intergénérationnelle un outil innovant de découverte culturelle. ot-aiguesmortes.com
L’Art nouveau et le Japon
CHÂTEAU LAURENS
Agde, Hérault Jusqu’au 4 janvier
Proposée dans le cadre de la Quinzaine du Japon en Occitanie, l’exposition L’Art nouveau et le Japon dévoile kimonos, créations washi et une relecture Art nouveau de la calligraphie, offrant une découverte sensible de la culture japonaise au cœur du Château Laurens. En écho, la visite thématique "Japon, japonisme & Art nouveau" éclaire l’influence profonde des arts japonais sur la Belle Époque : estampes, textiles ou céramiques qui ont inspiré artistes et collectionneurs jusqu’à façonner un style nouveau. Parcourant les espaces d’exposition et les pièces du monument, le public explore ainsi un moment clé de l’histoire des arts décoratifs, où le dialogue entre Japon et Occident ouvre un véritable voyage esthétique.
Tél. 09 71 00 53 00. chateaulaurens-agde.fr
















Luchon-Superbagnères,
Le Mourtis, Bourg-d’Oueil
Haute-Garonne
En Haute-Garonne, trois stations complémentaires dessinent un véritable terrain d’aventures. LuchonSuperbagnères séduit par ses panoramas sur la Maladeta et l’Aneto, son vaste domaine aux trois secteurs et ses multiples activités : raquettes, ski de randonnée, parapente, soirées festives, concerts en altitude ou balnéo grâce à l’accès direct à Luchon. Plus intime, Le Mourtis cultive une atmosphère familiale au cœur des sapins : pistes ludiques, chiens de traîneau, trottinettes neige, espaces débutants et animations pour tous, sans oublier ses 60 ans célébrés cette saison. Enfin, Bourgd’Oueil offre un véritable refuge nature, idéal pour débuter et profiter d’une neige paisible entre forêts, balades en raquettes et tarifs associatifs qui rendent la montagne accessible à tous. haute-garonne-montagne.com
Ax-les-Thermes, Guzet, Monts d’Olmes, Beille, Chioula
Ariège
En Ariège, chaque station dessine une façon singulière de vivre la montagne. À Ax 3 Domaines, on profite d’un grand domaine alpin, d’ambiances festives et des eaux chaudes d’Ax-les-Thermes pour prolonger la journée. Plus au nord, Guzet charme par son cadre sauvage, idéal pour le ski nature, les sorties en forêt et les escapades contemplatives. Aux Monts d’Olmes, l’esprit familial domine, entre pistes accessibles, activités débutantes et animations conviviales. Les adeptes de glisse douce trouvent leur bonheur à Beille et au Chioula, deux paradis du ski nordique où l’on alterne raquettes, itinéraires panoramiques et pauses gourmandes dans les refuges. Ensemble, ces stations composent une mosaïque d’expériences où sport, détente et douceur de vivre se mêlent au plus près d’une nature préservée. ariegepyrenees.com
Dans les Hautes-Pyrénées, chaque station révèle une facette singulière de la montagne. Grand Tourmalet, plus vaste domaine français des Pyrénées, séduit par ses longues descentes et l’accès au mythique Pic du Midi. Cauterets alterne ski sportif au Cirque du Lys et atmosphères nordiques au Pont d’Espagne. À Luz Ardiden, les trois secteurs composent un terrain de glisse vivant, prolongé par l’ambiance festive du village. Gavarnie, face à son cirque classé UNESCO, offre un ski familial et des itinéraires raquettes remarquables. Plus au sud, PiauEngaly, haute et enneigée, s’impose pour les nouvelles glisses, tandis que Peyragudes déroule un ski plaisir sur deux versants ensoleillés. SaintLary, station-village emblématique, mêle sport, détente et art de vivre. Enfin, Val Louron, Hautacam, Nistos, CampanPayolle et Val d’Azun composent une mosaïque nordique propice aux balades, raquettes et panoramas préservés. tourisme-hautes-pyrenees.com
Font-Romeu
Pyrénées-Orientales
Au cœur des Pyrénées-Orientales, Font-Romeu affirme son identité de station quatre saisons où la glisse côtoie l’exploration. Outre ses pistes ensoleillées, la station propose une multitude d’expériences : marche sur les Sentiers Givrés pour découvrir la montagne en douceur, ski nordique sur 111 km de pistes ou encore ski de randonnée avec plusieurs itinéraires balisés. Les amateurs de sensations prolongent le plaisir avec la luge sur rails Draco’Snow ou la tyrolienne géante Draco’Sky, qui offre une vue spectaculaire depuis 2 203 m d’altitude. À cela s’ajoutent les soirées d’altitude à La Gallina ou les instants gourmands en station. Familiale, innovante et ouverte à tous les rythmes, Font-Romeu invite à redécouvrir la montagne autrement. font-romeu.fr

La Mongie Hautes-Pyrénées
À La Mongie, La Voie Lactée réinvente l’art de séjourner en altitude. Entièrement rénové dans l’esprit des années 60/70, cet hôtel 4 étoiles cultive un charme vintage assumé tout en adoptant une démarche éco-pensée : mobilier recyclé, circuits courts, sobriété élégante pour préserver l’écrin pyrénéen. Les chambres, baignées de lumière, offrent bow-windows ou balcons avec vue sur les massifs, pour profiter de la montagne dès le réveil. Au Milky Way, on savoure petit-déjeuner généreux, pâtisseries, cocktails ou brunch dominical dans une atmosphère chaleureuse. Après une journée sur le domaine du Grand Tourmalet ou au Pic du Midi, l’espace détente, sauna et bains nordiques en terrasse, prolonge l’expérience bien-être. Un cocon raffiné où vivre la montagne avec douceur et style. Tél. 05 62 36 84 32. hotel-lavoielactee.fr
Rieucros, Ariège
Entre collines et Pyrénées, le Domaine de Marlas offre une parenthèse douce au cœur de l’Ariège. Cette ancienne ferme du XIXᵉ siècle, entourée de 13 hectares de nature, accueille cinq chambres d’hôtes spacieuses et un gîte mêlant charme d’antan, ambiance bucolique et confort moderne. Ici, on savoure le calme sous les arbres centenaires, on se délasse dans la piscine ou l’on suit la rivière Hers pour une balade ombragée. Idéalement situé entre Mirepoix, Montségur et le lac de Montbel, le domaine séduit autant les amateurs de patrimoine que les passionnés d’activités outdoor : randonnées, VTT, voie verte, pêche, accrobranche ou sports d’eaux vives. Attentifs et disponibles, les hôtes partagent leurs conseils pour faire de chaque séjour une découverte authentique du Pays des Pyrénées Cathares. Tél. 06 76 89 19 84. domainedemarlas.com
Restaurant La Chaumière Font Romeu
À l’entrée de la station, La Chaumière offre une halte chaleureuse où Placida et François Will célèbrent une cuisine ancrée dans leurs deux cultures, catalane et française. Dans ce décor montagnard où le bois domine, on savoure une carte rythmée par les saisons : recettes traditionnelles revisitées, produits locaux, viandes de premier choix et spécialités catalanes mises au goût du jour. Référencé Bib Gourmand par le Michelin, le restaurant séduit par son excellent rapport qualitéprix et son accueil souriant. La cave à jambons, fierté du maître des lieux, témoigne de son amour des bonnes choses. Une adresse conviviale, idéale pour prolonger l’art de vivre pyrénéen. Tél. 04 68 30 04 40. restaurantlachaumiere.fr
Le Castel d’Alti
Bagnères-de-Luchon, Hautes-Pyrénées
Le Castel d’Alti offre l’élégance d’un hôtel 4 étoiles alliée au charme authentique des Pyrénées. Ses chambres spacieuses, dotées d’une literie haut de gamme et de vues superbes sur les sommets, créent un cocon idéal après une journée de ski, de randonnée ou de visites. Chaque matin, un petit-déjeuner gourmand met à l’honneur les produits locaux. L’espace bien-être complète l’expérience avec piscine chauffée, sauna, hammam, jacuzzi et massages sur réservation. À deux pas des thermes et des remontées vers Superbagnères, l’hôtel se prête à toutes les envies : séjour sportif, pause détente, escapade romantique ou cure thermale. Accueil attentif, confort moderne et atmosphère raffinée font du Castel d’Alti une adresse incontournable pour vivre Luchon autrement.
Tél. 05 61 94 41 58. lecasteldalti.com

150 ans du Palais Garnier
BIBLIOTHÈQUE-MUSÉE DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Île-de-France
Une centaine de pièces rares dévoilent l’histoire flamboyante d’un théâtre devenu mythe. Entre archives, récits, légendes et splendeurs artistiques, le parcours éclaire ce qui fait de ce lieu un emblème mondial, où se rencontrent pouvoir, création et imaginaires. operadeparis.fr

Les Élancées.
FESTIVAL DES ARTS DU GESTE
Bouches-du-RhôneDu 3 au 15 février
Cirque, danse, magie et performances investissent six communes pour une traversée vibrante du geste. Entre créations audacieuses, spectacles internationaux et moments partagés avec les artistes, l’événement célèbre la puissance du mouvement et l’imaginaire en plein hiver. scenesetcines.fr

Cendrillon
OPÉRA DE RENNES
Bretagne
Portée par une troupe brillante et une adaptation musicale inventive, cette version réenchante le conte avec humour et délicatesse. Entre poésie, théâtre et éclats de fantaisie, le spectacle offre un moment suspendu à partager en famille pendant les fêtes. opera-rennes.fr

Phot’Aix
AIX-EN-PROVENCE
Bouches-du-RhôneJusqu’au 5 janvier
Dix artistes portugais et français dialoguent à travers une mosaïque de regards, entre exploration documentaire, poésie visuelle et élans surréalistes. Une invitation à parcourir la ville autrement, guidé par l’intensité de créations qui font vibrer l’espace urbain. fontaine-obscure.com

Dialogues avec le losange
FONDATION VASARELY
Aix-en-Provence
Bouches-du-RhôneJusqu’au 15 février
Arthur Dorval, Sébastien Préschoux et Olivier Swiz réinventent la figure du losange dans un jeu vibrant de lignes, de couleurs et de perception. Leurs écritures géométriques, entre optique et abstraction urbaine, prolongent avec audace l’élan visionnaire de Vasarely. fondationvasarely.org

Glaz Festival
RENNES
Bretagne Jusqu’au 21 janvier
Entre rétrospectives majeures et émergences audacieuses, cette édition des Rencontres internationales de la photographie embrasse les tensions du monde contemporain. Intime ou politique, chaque série révèle un geste photographique vibrant, traversé d’élans de tendresse et de révolte, invitant à regarder autrement ce qui nous relie. glaz-festival.com
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Les énergies de la terre L’œil de Roger Corbeau
Réservation 04 67 07 26 00
www domainedeverchant com
A painter’s secrets




1 Bd Philippe Lamour, 34170 Castelnau-le-Lez




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