De Marylin Monroe, un célèbre réalisateur américain déclara un jour : « Quand elle n’était plus là, elle était encore là. » Bel hommage pour rendre compte du charisme de cette star inoubliable du 7ème art dont la présence se faisait encore sentir sur le tour nage longtemps après qu ’elle avait quitté le plateau et rejoint sa loge Les progrès technologiques font aujourd’hui qu ’ un phénomène identique peut facilement être reproduit, en l’absence même du principal protagoniste, à ceci près qu’ils rendent possible une matérialisation physique
Connu pour avoir déjà « ressuscité » Michael Jackson ou le rappeur Tupac Shakur, le producteur exécutif de Base Hologram, Marty Tudor, vient en effet de redonner vie à Maria Callas lors de plusieurs concerts donnés dans la salle Pleyel en novembre L’apparition de la mythique chanteuse, grâce à un hologramme ultraréaliste, a sidéré le public parisien, les avis étant toutefois partagés, allant de l’enthousiasme à l’indignation.
Petite précision technique : l’hologramme, d’une qualité presque photographique, a été créé à l’aide d’une doublure qui a appris chaque mouvement de Maria Callas pendant plusieurs semaines Puis la per for mance a été filmée et améliorée jusqu’à obtenir une recréation digitale complète montrée grâce à un projecteur laser de très haute puissance C’est ainsi que le fantôme de la plus célèbre cantatrice du XXème, la diva assoluta, est revenu hanter Paris, la ville où elle est morte voici 41 ans
On affir me que l’hologramme reproduit à la per fection la gestuelle de la diva, sans nuire à l’interaction avec l’orchestre symphonique Seul subsiste un léger malaise au moment d’applaudir, même si des bravos fusent régulièrement après les arias qui l’ont immortalisée, comme La habanera de Bizet ou Casta diva de Bellini, mais loin des ovations délirantes qui duraient par fois plus d’une demi-heure Sur les réseaux sociaux et dans la presse, la « per for mance » suscite le débat, certains ne manquant pas de critiquer un culte du passé, voire une fascination morbide. Les stars et autres divas nous ont toujours habitués à faire leur numéro, les voici désor mais prêtes à faire leur numérique. Spectacle vivant es-tu là ? Si tu es encore là, frappe trois coups.
Luis Ar mengol Rédacteur en chef
Casino Barrière à Toulouse
18, Chemin de la Loge à Toulouse Tél 05 61 33 37 77 www casinosbarriere com/fr/toulouse
Mar 22 janvier à 20h30 : Yves Jamait
Mar 23 janvier à 20h30 : Fills Monkey
Mar 29 janvier à 20h30 : B Biolay et M Poupaud
Mer 6 février à 20h30 : Roch Voisine
Sam 23 février à 20h30 : I Muvrini
Mer 13 mars à 20h30 : The Dire Straits Experience
Ven 15 mars à 20h30 : Daniel Guichard
Ven 26 avril à 20h30: François Feldman
Jeu 13 juin à 20h30 : Grupo Compay Segundo
Mar 18 juin à 20h30 : Amel Bent
Jeu 10 janvier à 18h : Power wolf
Dim 20 janvier à 20h : Just In Live
Lun 21 janvier à 18h30 : Behemoth
Mar 22 janvier à 20h : Peter Hook
Mer 23 janvier à 20h : Steven Wilson
Jeu 24 janvier à 20h : Hyphen Hyphen
Ven 25 janvier à 20h : Agar Agar
Dim 27 janvier à 20h : Anna Calvi
Lun 28 janvier à 20h : Bernhoft & The Fashion Bruises
Mar 29 janvier à 20h : Uriah Heep
Mer 30 janvier à 20h : Pascal Obispo
Jeu 7 février à 18h : Amorphis
Sam 9 février à 20h :Thylacine
Mer 13 février à 20h : Yelle
Elmediator à Perpignan
Avenue du Général Leclerc à Perpignan
Tél. 04 68 62 62 00. www.elmediator.org
Ven 14 déc à 21h : Columbine + 47 ter
Sam 15 déc à 21h : The Liminanas & Make-Overs
Jeu 20 déc à 18h30 : Mauresca Fracàs Dub & Papito Col
Ven 21 déc à 20h30 : Therapie Taxi
Sam 12 janvier à 21h : Arthur H
Sam 19 janvier à 21h : Zenzile + Legal Shot + Art-X
Sam 26 janvier à 21h : Kimberose+ Xavier Mateú
Mer 30 janvier à 20h30 : Rocío Márquez
Dim 10 février à 18h : Bill Deraime
Jeu 14 février à 21h : Feu ! Chatterton
316, route de Bayonne à Toulouse Tél 05 61 93 79 40 www sallenougaro com/
Mardi 8 janvier à 20h30 : Liz Van Deuq et Pomme
Jeu 10 janvier à 20h30 : Ensemble 0 Elpmas revisited
Mer 16 janvier à 20h30 : Pauline Croze
Mer 23 janvier à 20h30 : Camille Bertault
Mar 5 février à 20h30 : T de Pourquer y et Supersonic
Jeu 7 février à 20h30 : Angelo Debarre Trio
Mar 12 février à 20h30 : Habib Koité & Bamada
Jeu 14 février à 20h30 : Esperanza Fernández
Mar 12 mars à 20h30 : Souad Massi
Mer 20 mars à 20h30 : Emel Mathouthi
Mar 16 avril à 20h30 : Myles Sanko
Jeu 18 avril à 20h30 : Gabriel Saglio & les Vieilles Pies
Jeudi 16 mai à 20h30 : Lucibela
Mar 28 mai à 20h30 : Omer Klein
Mer 12 juin à 20h30 : Portico Quartet
123, avenue de Muret à Toulouse
Tél. 05 61 42 95 07. www.le-bijou.net
Ven 14 déc à 21h30 : Er wan Naour + Bertille
Les 27 et 28 déc à 21h30 : Stef !
Les 3 et 4 janvier à 20h30 : Virage à droite
Du 8 au 11 janvier à 21h30 : Lionel Suarez
Les 17 et 18 janvier à 21h30 : Fantaisie Macabre
Parc Technologique du Canal - Rue Théodore Monod
Tél. 05 62 24 09 50. www.lebikini.com
Jeu 13 déc à 20h : Columbine
Ven 14 déc à 20h : Heretik Crew
Lun 17 déc à 20h : Madame Monsieur
Mer 19 déc à 20h : Clara Luciani
Jeu 20 déc à 20h : Therapie Taxi
Metronum à Toulouse
2, rond-point Madame de Mondonville à Toulouse
Tél 05 31 22 94 17 http://metronum toulouse fr
Jeu 13 déc à 20h : The Pirouettes
Ven 14 déc à 20h : Hornet la Frappe
Mer 19 déc à 19h : Artu Baroco
Jeu 10 janvier à 20h : Nicolas Gardel
Jeu 7 février à 20h : Høst’Chestra
Ju 14 mars à 20h : Robin Fincker
250, chemin de l’aérodrome à Nîmes
Tél. 04 11 94 00 10. www.paloma-nimes.fr
Sam 15 déc à 20h : Columbine
Mar 18 déc à 20h : Ker y James
Sam 26 janvier à 20h : Anna Calvi
Mar 29 janvier à 20h : Pascal Obispo
Ven 1er février 2019 à 20h : Agar Agar
Mer 13 février à 20h : Angèle
Sam 16 février à 20h : Aldebert
Sam 23 février à 20h : Tank and the Bangas
Jeu 7 mars à 20h : Gringe
Rue de la Foire à Pérols Tél 04 67 61 67 61 www suddefrance-arena com
Les 15 et 16 janvier à 20h : Disney sur Glace
Les 19 et 20 mars : Holiday On Ice
Dim 24 mars à 20h : Maître Gims
Mar 26 mars à 20h : Patrick Bruel
Sam 30 mars à 20h : Shawn Mendes
Dim 31 mars à 18h : Soprano
Sam 13 avril à 17h : Kids United
Dim 16 juin à 17h : Kendji Girac
Sam 16 novembre à 20h : M Pokora
Mar 10 déc à 20h : -M-
335, Allée des Parcs à La Grande Motte. Tél. 04 67 56 46 46. www casinograndemotte com
Sam 2 février à 20h30 : Amel Bent
Sam 16 février à 20h30 : Duel à Davidéjonatown
Dim 17 février à 11h & 14h30 : T’Choupi
Sam 16 mars à 20h30 : Daniel Guichard
Dimanche 14 avril à 17h : Francis Cabrel
20, rue de Verdun à Montpellier. Tél. 04 67 06 80 00. www rockstore fr
Sam 15 déc à 19h30 : Thérapie Taxi + Arthur Ely
Mer 23 janvier à 19h30 : Le Villejuif Underground / Jessica 93 / Black Salvation
Jeu 24 janvier à 20h : Bernhoft & The Fashion Bruises
Ven 25 janvier à 19h30 : Hyphen Hyphen
Jeu 31 janvier à 19h30 : Disiz la peste
Sam 2 février à 19h30 : Alpha Wann
Mer 6 février à 19h30 : Préoccupations
Ven 8 février à 19h30 : We Were Young In 91’
Sam 9 février à 19h30 : PLK
Jeu 21 février à 19h30 : Fred Wesley & The Nex JB’S
Jeu 7 mars à 19h30 : Thylacine
Ven 8 mars à 19h30 : Les Négresses Vertes
Mar 12 mars à 19h30 : Bertrand Belin
Sonambule à Gignac
2, Avenue du Mas Salat à Gignac
Tél. 04 67 56 10 32. www.lesonambule.fr
Mar 18 déc à 18h30 : Monsieur Lune
Jeu 17 janvier à 20h30 : Laurent Montagne
Ven 18 janvier à 21h : La Rumeur
Sam 26 janvier à 20h : NdiazTrio, Loubelya,Serendipia
Sam 8 février à 21h : Come Prima
Ven 15 février à 21h : Electro Deluxe
Ven 15 mars à 21h : Mass Hysteria
Sam 13 avril à 21h : Winston Mcannuff & Fixi
Domaine du Mas de Grille - Route de Sète
Tél 04 67 47 91 00 www victoire2 com
Sam 15 déc à 20h: Soirée Bass Pressure #2
Jeu 17 janvier à 20h : Opening de saison
Sam 26 janvier à 20h: ACFA part en live
Ven 1er février à 20h : Marianne Aya Omac
Sam 2 février à 20h : Auditions des Inouïs du Printemps de Bourges
Ven 8 février à 20h : Hayce Lemsi
Dim 10 février à 20h : Kicking’n’Screen & Rockumentaire
Sam 16 février à 20h : Seth Gueko + Béni Blanco
Ven 1er mars à 20h : Sortie de résidence d’Ethioda
Ven 8 mars à 20h : Soirée carte blanche à La Pietà
Sam 9 mars à 20h : Bass Pressure #3
Ven 15 mars à 20h : French Waves
Ven 22 mars à 20h : Pierpoljak
Sam 23 mars à 20h : Francky goes to Pointe à Pitre
Ven 29 mars à 20h : Adam Naas + Hoox
11, Avenue Raymond Badiou à Toulouse Tél 05 62 74 49 49 www zenith-toulousemetropole com
Sam 15 déc à 20h : Chris
Dim 16 déc à 16h : Anna Karenine
Mar 18 déc à 20h : Marc Lavoine
Jeu 20 déc à 20h : Mc Solaar
Ven 4 janvier à 20h30 : Casse Noisette
Sam 12 janvier à 20h30 : La ville rose chante pour Haïti
Dimanche 13 janvier à 14h : Émilie Jolie
Du 18 au 20 janvier : Disney sur glace
Ven 1er février à 20h : Calogero
Sam 9 février à 20h: Day One The Beginning
Jeu 14 février à 20h : Stars 80 & Friends
Sam 16 février à 20h : Messmer
Ven 22 février à 20h : Lomepal
Dim 10 mars à 20h : Slash
Mar 12 mars à 20h : Amir
Jeu 14 mars à 20h : Eddy de Pretto
Ven 15 mars à 20h : Le lac des Cygnes
Dim 17 mars à 20h : Soprano
Jeu 21 mars à 20h : Shaka Ponk
Mer 3 avril à 20h : Zaz
Jeu 4 avril à 20h : Celtic Legends
Sam 6 avril à 20h : Gospel pour 100 voix
Mer 10 avril à 20h : The Australian Pink Floyd
2733, Avenue Albert Einstein à Montpellier Tél 04 67 61 67 61 www.montpellier-events.com
Sam 26 janvier à 20h : Lomepal
Mer 30 janvier à 20h : Rock Legends
Dim 17 février à 18h : Messmer
Sam 16 mars à 20h30 : Gospel pour 100 Voix Tour 2019
Dim 3 mars à 14h30 et 16h30 : Masha et Michka
Ven 29 mars à 20h30 : M
Dim 7 avril à 18h : Amir
Jeu 11 avril à 15h30 : Celtic Legends
Sam 20 avril à 20h : Ultra Vomit
Ven 10 mai à 20h : Jenifer
Sam 11 mai à 15h : Chantal Goya
Mer 22 mai à 20h : Angèle
Dim 9 juin à 20h : Jain
Mar 15 octobre à 20h : Pascal Obispo
Jeu 14 novembre à 20h : Born In 90
Mer 11 déc à 20h : Forever king of pop
Ven 20 mars 2020 à 20h30 : Les Rabeats
Traverse de Colombiers à Montflourès
Tél. 04 67 36 82 82. www.ville-beziers.fr
Mer 19 déc à 20h : Messmer
Ven 25 janvier à 20h30 : Les Moines de Shaolin
Dim 27 janvier à 16h : Lou
Ven 1er février à 20h15 : Priscilla Folle du Désert
Sam 2 février à 20h : Pascal Obispo
Mar 12 mars à 20h : Jane Birkin
Ven 15 mars à 20h30 : Ben Portsmouth
Mer 3 avril à 20h : Alors, on danse ?
Jeu 4 avril à 20h30 : Best of Pink Floyd
Jeu 11 avril à 20h : Irish Celtic «Spirit of Ireland»
Vend 17 mai à 20h30 : Pietragalla / Derouault
25, rue Saint Exupéry - ZI La Lauze - 34430 St Jean de Védas.
Tél : 09 50 23 37 81 - www toutafond com
Sam 15 déc à 20h : Les Rockeurs ont du cœur N°4
Dim 16 déc à 18h : Dr Eggs
Ven 11 janvier à 20h : Dying Flag
Sam 12 janvier à 20h : Happy New Heavy #5
Sam 12 janvier à 20h : Slim Jim Phantom
Dim 13 janvier à 20h : Les Gr ys Gr ys
Ven 18 janvier à 20h : Shakin’street
Sam 19 janvier à 19h : Obsidian Fest #7
Dim 20 janvier à 20h : Pitbulls In The Nurser y
Mar 22 janvier à 20h : The Casualties
Ven 1er février à 20h : Venus Lips
Mer 6 février à 20h : Michael Graves
Sam 8 & Dim 9 mars à 20h : This is england N°8
Dim 14 avril à 20h : Orphaned Land
Sam 20 avril à 20h : Aephanemer
Dim 5 mai à 19h : Insanity Alert
Ven 10 mai & Sam 11 Mai à 20h : Moshfest N°5
Mar 14 mai à 20h : Lords of Altamont
Ven 17 mai à 20h : Jupiter
Dim 9 juin : Puces Rock N° 8
Sam 15 juin à 19h : Le bal des enfers
100 Rue Ferdinand de Lesseps - 34070 Montpellier Tél : 04 67 58 30 30 www lejam com
Les 20 & 21 déc à 19h : Concert des élèves du JAM
Jeu 10 janvier à 21h : Orange Blues + Scat’nScratch + …
Jeu 17 janvier à 21h : Pascal Corriu
Jeu 24 janvier à 21h : Le Souffle court
Ven 25 janvier à 21h : Wailing Trees
Sam 26 janvier à 21h : Daniel Roure
Jeu 31 janvier à 21h : Pulcinella
Ven 1er février à 21h : Qualam + Trio Maïka
Sam 2 février à 21h : Africa Jazz Color
Jeu 7 février à 21h : Da Break
Ven 8 février à 21h : Kirk Joseph & The French B Groove
Sam 9 février à 21h : Gardel & Panossian
Jeu 14 février à 21h : Keltoum
Ven 15 février à 21h : Filentre + Conquering Sound
Sam 16 février à 21h : Tourat
Le 20,21&22 février à 19h : Concerts des élèves du JAM
430 allées des Soupirs - 46000 Cahors
Tél : 05 65 24 13 60 - www lesdocks-cahors fr
Jeu 10 janvier à 21h : Mezerg
Sam 19 janvier à 21h : Les Rencontres Electroniques
Ven 1er février 2019 à 21h : Eclipse + Dar wine + Juicy’s
Sam 16 février à 21h : Negresses Vertes + Accordemon
Jeu 14 mars à 21h : Ramoneurs de Menhirs + Busker & K
Ven 12 avril à 21h : Groundation + Eliasse
Mar 7 mai à 21h : Tagada Jones + La Raya
Parc de la Cigalière – 34410 Sérignan
Tél : 04 67 326 326 - www lacigaliere fr
Jeu 24 janvier à 20h30 : Pomme
Ven 25 janvier à 20h30 : Kimberose
Sam 26 janvier à 20h30 : Shake Shake Go
Sam 16 février à 20h30 : Grand Corps Malade
Sam 9 mars à 20h30 : Les Wriggles
Ven 15 mars à 20h30 : Syrto
Ven 22 mars à 20h30 : Hoshi
Ven 5 avril à 20h30 : Alain Chamfort
Ven 17 mai à 20h30 : Charles Pasi
Sam 25 mai à 20h30 : Soviet Suprem
Casse-Noisette / Le Lac des Cygnes mardi 12 décembre à 20h au Corum à Montpellier
Hollysiz samedi 15 décembre à 20h30 à Lo Bolegason à Castres
Anna Karenine Les 14 & 15 décembre à 20h30 au Corum à Montpellier
Le cirque de Moscou sur glace jeudi 20 décembre à 18h et 20h45 Salle Bleue à Palavas-Les-Flots
Les contes d’Hoffmanna dimanche 23 décembre à 16h au Corum à Montpellier
Casse-Noisettes samedi 5 janvier à 15h et 20h30 au Corum à Montpellier
Le Gala des Crinières d'Or du 17 au 20 janvier au Parc des expositions d’Avignon
Les moines de Shaolin vendredi 25 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Priscilla Folle du Désert samedi 2 février à 20h15 au Corum à Montpellier
« Vive La Magie » samedi 9 février à 17h & 20h30 au Corum à Montpellier
Masha et Michka samedi 16 fév à 14h30 & 16h30 Palais des Congrès à Perpignan
I Muvrini dimanche 10 mars à 18h au Corum à Montpellier
Rock The Ballet mercredi 13 mars à 20h30 au Corum à Montpellier
Le Lac des Cygnes jeudi 14 mars à 20h au Corum à Montpellier
Le Lac des Cygnes mardi 19 mars à 20h au Corum à Montpellier
Lorenzaccio - Pietragalla mercredi 20 mars à 20h au Corum à Montpellier
Alex Lutz samedi 30 mars à 20h au Corum à Montpellier
Tango Passion dimanche 31 mars à 17h30 au Corum à Montpellier
Les Chœurs de l’armée Rouge mercredi 3 avril à 20h30 au Corum à Montpellier
Le Lac des Cygnes samedi 6 avril à 15h30 & 20h30 au Corum à Montpellier
Shen Yun du 25 au 26 fév à 20h30 au Corum à Montpellier
Franck Michael vendredi 19 avril à 15h à l’espace Vergèze à Vergèze
Alors, On Danse ? dimanche 28 avril à 17h au Corum à Montpellier
Les Grands jeux romains du 3 au 5 mai aux Arènes de Nîmes
Elton John dimanche 23 juin à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Soprano jeudi 27 juin à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Kendji Girac et Boulevard des Airs vendredi 28 juin à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Pascal Obispo & Zazie dimanche 30 juin à 20h aux Arènes de Nîmes
Slipknot lundi 1er juillet à 20h aux Arènes de Nîmes
ZZ Top et Status Quo jeudi 4 juillet 20h aux Arènes de Nîmes
Toto & Roger Hodgson jeudi 11 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
-M- & Marcus Miller vendredi 12 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Mark Knopfler lundi 15 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Patrick Bruel jeudi 18 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Stars 80 samedi 20 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes
Zazie vendredi 20 décembre à 20h30 au Corum de Montpellier
Jeanfi Janssens vendredi 14 décembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Messmer mercredi 19 décembre à 20h à la salle Zinga Zanga à Béziers
Dans la peau de ma femme lundi 31 décembre à 19h30 au Palais des Congrès d'Arles
Olivier de Benoist jeudi 10 janvier à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Arturo Brachetti jeudi 10 janvier à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
La Bajon vendredi 11 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
La Bajon samedi 12 janvier à 20h30 à l'Auditorium Novotel à Nîmes
Arturo Brachetti dimanche 13 janvier à 18h à la salle Zinga Zanga à Béziers
Les Chevaliers du Fiel mardi 15 janvier à 20h30 au Zénith de Toulouse
Jean-Marie Bigard jeudi 17 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Les moines de Shaolin vendredi 18 janvier à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Tanguy Pastureau samedi 19 janvier à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Thomas VDB jeudi 24 janvier à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Maxime Gasteuil samedi 26 janvier à 20h30 au Novotel Atria à Nîmes
Malik Bentalha mardi 29 janvier à 20h30 au Corum à Montpellier
Malik Bentalha mercredi 30 janvier à 20h30 au Théâtre Jean Alary à Carcassonne
Franck Dubosc jeudi 31 janvier à 20h au Zénith de Toulouse
Le ticket gagnan jeudi 21 janvier à 21h au C C Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Priscilla Folle du Désert vendredi 1er février à 20h15 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Fary vendredi 1er février à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
Eric Antoine samedi 2 février à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Anthony Joubert Samedi 2 février à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Eric Antoine dimanche 3 février à 17h au Zénith de Toulouse
Olivier de Benoist jeudi 7 février à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Les Chevaliers du Fiel vendredi 8 février à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-Les-Flots
Gil Alma samedi 9 février à 20h30 au Novotel Atria à Nîmes
La Rencontre samedi 8 février à 15h au Palais des Congrès du Cap d'Agde
Zize jeudi 14 février à 19h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Amants à mi-temps jeudi 14 février à 19h30 au Palais des Congrès du Cap d'Arles
Haroun jeudi 14 février à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Si c’était à refaire jeudi 14 février à 21h au C C Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Duels à Daviddejonatown vendredi 15 février à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Anne Roumanoff dimanche 17 février à 16h au Corum à Montpellier
Messmer dimanche 17 février à 16h30 au Zénith Sud de Montpellier
Fabrice Ebooué vendredi 22 février à 20h30 au Corum à Montpellier
La Guerres des Garces jeudi 28 février à 21h au C. C. Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Laura Laune mercredi 6 mars à 20h30 à l’Auditorium Novotel à Nîmes
Les Wriggles samedi 9 mars à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Véronic Dicaire mardi 12 mars à 20h au Corum à Montpelllier
Franck Dubosc mercredi 13 mars à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Dans la peau de ma femme jeudi 14 mars à 21h au C C Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Zize samedi 16 mars à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Vincent Moscato vendredi 22 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Fabien Olicard vendredi 22 mars à à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Mathieu Madenian samedi 23 mars à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Jérôme Commandeur mercredi 27 mars à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte
Jeff Panacloc jeudi 28 mars à 20h au Zénith de Toulouse
Thé à la Menthe jeudi 28 mars à 21h au C C Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Jérôme Commandeur vendredi 29 mars à 20h à la salle Zinga Zanga à Béziers
Bun Hay Mean vendredi 29 mars à 20h au Pasino à La Grande-Motte
Alex Luth samedi 30 mars à 20h au Corum à Montpellier
Véronique Gallo dimanche 31 mars à 20h au Pasino à La Grande-Motte
Les Franglaises samedi 20 avril à 20h30 à la Cigalière à Sérignan
Duels à Daviddejonatown mercredi 3 avril à 20h30 au Théâtre Jean Alary à Carcassonne
Cecile Giroult & Yann Stotz jeudi 4 avril à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Ahmed Sylla vendredi 5 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Sellig samedi 6 avril à 20h30 à la Salle Bleue à Palavas-Les-Flots
Le clan des divorcées jeudi 11 avril à 21h au C C Oméga de Ste-Marie-de-la-Mer
Bun Hay Mean vendredi 12 avril à 20h30 au Novotel Atria à Nîmes
Véronique Gallo vendredi 12 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
La nuit du Printemps du rire vendredi 12 avril à 20h30 au Zénith de Toulouse
Bun Hay Mean vendredi 12 avril à 20h30 au Palais des Congrès à Perpignan
Laura Laune samedi 13 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Véronique Gallo samedi 13 avril à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
François Martinez dimanche 14 avril à 18h au Palais des Congrès d'Arles
Laura Laune mardi 16 avril à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte
Ahmed Sylla mercredi 17 avril à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte
Chantal Ladesou jeudi 18 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Haroun jeudi 18 avril à 20h30 à l’espace Vergèze à Vergèze
Kev Adams vendredi 19 avril à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Chantal Ladesou vendredi 19 avril à la Salle Bleue à Palavas-Les-Flots
Cecile Giroult & Yann Stotz mercredi 24 avril à 20h30 au Palais des Congrès du Cap d'Agde
La Bajon jeudi 25 avril à 20h30 au Palais des Congrès du Cap d'Agde
Amants à mi-temps vendredi 26 avril à 20h30 au Palais des Congrès du Cap d'Agde
Jarry samedi 27 avril à 20h30 au Palais des Congrès du Cap d'Agde
Sellig dimanche 28 avril à 20h30 au Palais des Congrès du Cap d'Agde
La Bajon vendredi 10 mai à 20h30 au Pasino à La Grande Motte
Allez Allez Allez mardi 14 mai à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Kev Adams vendredi 17 mai à 20h au Pasino de La Grande Motte
Noëlle Perna jeudi 23 mai à 20h30 au Palais des Congrès d'Arles
Noëlle Perna vendredi 24 mai à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers
Malik Bentalha vendredi 28 juin à 21h au Théâtre antique à Vaison La Romaine
Véronic Dicaire mardi 5 novembre à 20h au Pasino de La Grande Motte
Jeff Panacloc jeudi 28 novembre 20h au Zénith Sud de Montpellier
Kev Adams jeudi 5 décembre à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Moscato vendredi 13 décembre à 20h au Zénith Sud de Montpellier
Malik Bentalha jeudi 6 février 2020 à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier
Haroun vendredi 28 février 2020 à 20h au Zénith Sud de Montpellier
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Comme chaque année à la même période, nous mettons un coup de pr ojecteur sur les réalisations de nos talentueux pr omoteurs qui ne manquent pas d'imagination pour pr oposer des habitations toujours plus innovantes. Avec ce dossier, notr e objectif est de fair e le lien entr e l'art et l'ar chitectur e, deux notions qui ne sont jamais très éloignée et qui, bien loin de s'opposer, viennent souvent se compléter. Les pages qui suivent, loin d'êtr e exhaustives (car il faudrait un magazine entier pour tout évoquer) sont, en fait, une sélection de projets que notre rédaction a réalisée en axant sur les travaux de pr omoteurs qui, d'une manièr e ou d'une autr e, ont un lien avec le monde artistique. Certains n'hésitent carrément pas à mettr e les artistes au centr e de leur pr ojet de réalisation de leurs bâtiments.
Ce dossier vous donnera une idée de la vision que se font ces acteurs du bâtiment dans la construction contemporaine et les liens qu'ils entr etiennent avec le monde artistique.
Étendr e l’art, voilà le leitmotiv de cet homme d’affair e curieux et actif. Promoteur immobilier, développeur de coton au Cameroun ou gestionnair e de campings… Gilbert Ganivenq a eu mille et une vies entr epr eneuriales. Ce passionné d’art se lance maintenant dans une nouvelle aventur e : la création de deux pôles artistiques majeurs entr e Sète et Montpellier. Décryptage…
Entre les campings, l’immobilier et le coton au Cameroun, Gilbert Ganivenq a une passion qui ne l’a jamais quitté : l’art À 67 ans, il aurait pu prendre sa retraite tranquillement Surtout depuis que son fils, Olivier, a repris les rênes de ses campings Vacalians et de sa société Proméo, créée en 1976 Mais c’était sans compter sur l’éner gie débordante de Gilbert Ganivenq et sa passion dévorante pour l’expression artistique contemporaine Pour en revenir à la genèse, cette passion a débuté quand il a commencé à acheter ses premières toiles, à seulement 20 ans C’est ensuite au gré de nombreux voyages, de rencontres avec des artistes et surtout d’échanges avec des galeristes notamment de Sète, qu’il enrichit sa culture artistique et accumule les œuvres, petit à petit Aujourd’hui, fier d’une collection de plus de 2000 pièces, qu’il a exposé, en partie, au siège social de son entreprise Proméo à Sète, l’entrepreneur veut maintenant mettre sa collection personnelle à disposition du grand public et des artistes qui le font vibrer depuis toujours
Le Réservoir sera relié très prochainement à un autre espace d’art contemporain La Serre, tel est son nom évocateur, prendra place dans le premier étage et le rez-de-chaussée de l’Arbre Blanc, la folie architecturale très attendue à Montpellier Un espace important sera consacré à l’art dans la lignée de celui de Sète Composé d’un espace de coworking artistique ainsi que d’une salle d’exposition, l’espace contribuera au soutien et à la diffusion de l’art contemporain Comme pour le Réservoir, la Serre de Montpellier servira donc à ter me, d’écosystème culturel et d’incubateur d’émulations autour des artistes exposés Pour se faire, Gilbert Ganivenq est déjà en train de réaliser une sélection d’artistes auprès de
Le
Voilà pourquoi, il a décidé de se lancer dans deux projets culturels entre Sète et Montpellier Le premier qu’il a appelé le Réservoir, a pris place dans un local de 2000 m2 au 45/46 quai du Bosc à Sète Brut et industriel, les lieux, autrefois occupés par l’établissement Boyé, qui four nissait des vêtements militaires, ainsi que par la concession Seat, ont été transfor més, tout en restant dans leurs jus, en un espace dédié à l’art contemporain Le but étant de per mettre au public de découvrir les œuvres de la collection personnelle de Gilbert Ganivenq, issues majoritairement d’un courant du début des années 80 : la figuration libre Robert Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard ou encore François Boisron, véritables têtes de proue de ce mouvement artistique, se retrouveront donc ça et là dans l’espace artistique Tout comme certaines créations de l’artiste Sétois, Pierre François, ou les phrases emblématiques du Niçois, Ben Vautier, plus connu sous le nom d’artiste : Ben Sans oublier les der nières œuvres remarquables d’un artiste qui ne cesse de monter : Jean Denant
Enfin, dans la galerie d’art contemporain, devraient également figurer quelques pièces rapportées de ses voyages Comme les œuvres de l’artiste marocaine Chaïbia, considérée comme une figure incontestable de l’art naïf
dans son pays En Chine, avec les créations de Liu Bolin, sur nommé l’homme invisible grâce à ses nombreuses réalisations de lui-même fondu dans le décor comme un caméléon et celles de Shen Jindong, qui exposent des visages à l’expression figée Bref, une ribambelle d’artistes prestigieux qui ont tous été exposés au sein du siège de l’entreprise Proméo-Vacalians, situé quai des Moulins à Sète Des locaux devenus trop petits pour contenir toute la collection artistique de Gilbert Ganivenq C’est aussi ce qui l’a motivé pour investir dans un nouvel espace où elles seront admirées par un plus grand public Le Réservoir jouera, de fait, un rôle d’incubateur d’art Un moyen, même pour un public non averti, de se frotter à l’art contemporain dans une ambiance moins guindée que les salles d’expositions traditionnelles On pourra même y prendre un café ou un jus de fruit, tout en déambulant entre les œuvres dont la plupart seront à la vente
spécialistes et de néophytes, tout en s ’entourant, en même temps, d’une équipe d’une dizaine de personnes pour l’aider dans cette nouvelle aventure La sélection finale per mettra ainsi à 40 artistes d’être soutenus par l’entrepreneur en étant exposés dans les salles du Réservoir ou de la Serre Ils bénéficieront également d’un accès à des résidences artistiques et seront surtout diffusés dans les circuits de vente de la société qui sera créée à ter me Cette future entreprise consciente de son temps et de la moder nité nécessaire à l’art, mettra d’ailleurs sûrement en place, une nouvelle manière moder ne de vulgariser l’art au plus grand nombre, notamment en matière de vente Telle a toujours été la volonté de Gilbert Ganivenq
Camille Heurtebise-Garnier
L’Arbre Blanc… Son architecture inédite, son standing ou encore son blanc immaculé, alimentent tous les fantasmes depuis les prémices de sa construction Fruit d’une rencontre exceptionnelle entre le Japon et la Méditerranée, l’édifice promet un métissage culturel à bien plus d’une échelle. Imaginé par l’ar chitecte japonais Sou Fujimoto, dont c ’est la première réalisation en France, ainsi que par le duo de jeunes ar chitectes parisien Nicolas Laisné et Manal Rachdi, l’édifice est le témoin que la Méditerranée peut sortir de sa zone de confort habituelle terre et mer pour gagner un nouvel élément, l’air du ciel qu ’elle vient découvrir Un arbre symbole d’une nouvelle génération, encrée dans le temps et l’espace pour les décennies à venir.
Habiter dans un arbre, voilà le slogan simple et élégant de l’Arbre Blanc Rappelant les pierres blanches du sud de la France et la pureté pleine de raffinement de la culture japonaise, l’édifice est d’abord le témoin qu ’ une nouvelle école d’architectes est en marche vers l’urbanisation de nos villes Grâce à une nouvelle moder nité simple mais élégante, cette nouvelle génération a su définir de nouveaux lieux de vie où l’extérieur prend autant d’importance que l’intérieur Une har monie retrouvée, en somme, entre l’homme et son environnement, entre le design et la joie de vivre propre aux Méditerranéens
L’édifice se veut avant tout un point repère dans le ciel de Montpellier et de son quartier du Lez, en constante évolution Sur un emplacement stratégique entre les quartiers de l’ancien et du nouveau Montpellier, la tour culmine ainsi à 56 mètres de haut pour 17 niveaux, 110 appartements et 144 places de parking, dont la réalisation globale à été confié au quatuor de promoteurs : le Groupe Proméo, Evolis Promotion, le Crédit Agricole Languedoc Immobilier et Opalia Des chiffres vertigineux, à la hauteur de l’Arbre Blanc et de sa folie des grandeurs. Un peu comme si elle avait été érodée au fil du temps et des passages de l’eau et du vent, la for me générale de la construction est incurvée de manière à épouser les lignes naturelles déjà tracées par le Lez. Les terrasses de l’immeuble sont, quant à elles, à l’image de l’architecture générale, lé-
gères et optimisées de manière à contrer les éléments extérieurs Chaque appartement disposera donc de pare-vent en verre et de bacs en acier ou en aluminium, per mettant de récupérer l’eau de pluie, pour la ramener vers chacune des jardinières installées
L’art au pluriel
À chacun sa branche, à chacun son espace, les exté-
rieurs baignés de soleil seront liés aux intérieurs sans problème de vis-à-vis Grâce à la disposition particulière des terrasses et autres espaces extérieurs, tous les appartements donneront l’impression d’être dans un cocon de confort isolé des autres, mais pas du monde Ses logements allant du studio de 45 m2 au duplex de 160 m2, seront d’ailleurs complétés par plusieurs espaces destinés au plaisir des sens En effet, si l’on parle souvent de son esthétisme immaculé de blancheur, on oublie souvent que l’Arbre Blanc compte également mettre à l’honneur l’art au socle même de l’édifice On y trouvera un espace de coworking culturel ainsi qu ’ une salle d’exposition, la Serre (500 m2), imaginé par le passionné d’art Gilbert Ganivenq (à découvrir page cicontre) Enfin, les papilles ne seront pas en reste, puisque l’Arbre Blanc disposera d’un restaurant gastronomique jouxtant l’espace d’art ainsi qu ’ un bar panoramique sur le toit de l’immeuble (rouf top) Les deux établissements seront dirigés par Charles Fontès, chef de la Réserve Rimbaud, un restaurant étoilé depuis plus de 10 ans ainsi que par Eric Cellier, chef associé de la Maison de la Lozère, une véritable institution gastronomique à Montpellier depuis plus de 25 ans
Peinture, culture, gastronomie et bien sûr architecture, l’Arbre Blanc promet donc de conjuguer les arts au pluriel.
Livraison imminente (1er trimestre 2019)
« Ne pas perdre le nord, tout en restant dans le sud », voila une devise d’Olivier et Gilbert Ganivenq qui résume bien l’ascension de la mar que Promeo dans le mar ché de l’immobilier Fort de plus de 40 ans d’existence, le groupe de promotion immobilière originaire de Sète a su progressivement s’imposer comme l’un des acteurs majeurs du secteur, en France. Et si les projets se font ça et là aux quatre coins de France, la région Occitanie est toujours le ber ceau des projets à l’initiative de la mar que Dans les prochains mois, Proméo livrera de nouvelles résidences. Bien que lar gement médiatisé, l’Arbre Blanc (livré 1er trimestre 2019) n ’est pas pour autant l’arbre qui cache la forêt des nombreux projets du groupe de promotion immobilière.
roméo, compte en ce moment, trois projets immobiliers d’importance à Montpellier
Le premier, le Fac Story, dans le quartier des Cévennes, est une résidence destinée aux étudiants Composé de 147 appartements allant du studio aux trois pièces, les deux bâtiments de la résidence sont destinés à l’échange et au confort dans un contexte de travail universitaire Voilà pourquoi, le complexe immobilier met également à disposition de ses habitants une salle d’infor matique, un espace
de coworking, une laverie ainsi qu ’ un centre de fitness Dans le même esprit, la résidence Campus Avenue dans le quartier Près d’Arènes, est un autre projet immobilier réalisé pour les étudiants Proche des lignes de tramway, l’immeuble propose des appartements (du studio aux T2) équipés de terrasses ensoleillées et d’un parking privatif souterrain Juste en face, un autre bâtiment prendra place pour compléter l’offre La résidence Première Avenue conviendra aussi
bien aux jeunes actifs qu ’ aux retraités Les 56 appartements (du studio au T3) avec terrasses que comptera la résidence, seront répartis autour d’un jardin paysagé intérieur Mieux, le quartier per mettra de profiter d’un côté du centre ville et de l’autre des plages, en seulement 10 minutes Livraisons prévues en 2020
Proméo - Espace Don Quichotte 547, Quai des Moulin à Sète (34). Tél 04 99 57 00 33 https://promeo fr
La Fondation Helenis GGL est une structur e spécialisée dans l’art contemporain Filiale à part entièr e du gr oupe de pr omoteurs immobiliers Helenis GGL, elle est char gée, grâce à son réseau fait de pr ofessionnels, de galeristes et autr es experts en art contemporain, d’inviter des artistes aux influences plurielles à nouer des collaborations artistiques exclusives, installées, à ter me, dans les projets immobiliers : Helenis Must. Une manièr e de développer un enjeu nouveau de l’urbanisme : le lien entr e l’artiste, l’ar chitecte et le promoteur ar mi les collaborations déjà réalisées entre 2015 et 2016, figurent des artistes d’importances comme : entre autres, Abdelkader Benchamma (résidence Sakura Garden), Alain Clément (Domaine de La Feuillade) mais aussi des street artistes comme Zest ou Momies, qui ont réalisé, tous les deux, des oeuvres exposées dans la résidence Metropolitan à Lattes D’une autre manière, la fondation Helenis GGL participe également à la diffusion de l’art en région Occitanie et plus particulièrement à Montpellier, via son rattachement à la Fondation du musée Fabre ainsi qu ’ a son mécénat auprès de la CCI Montpellier
Pour contribuer à cette image d’acteur
Pde l’art contemporain en région, la Fondation Helenis GGL a décidé d’investir les murs de l’hôtel particulier Richer de Belleval, datant du XVIIème siècle, qui servait autrefois de Mairie aux Montpellierains (de 1816 à 1973) L’Atelier Architecture de Philippe Prost a ainsi rénové les plus de 2000 m2 qui constituent la bâtisse Autre élément en restauration des fresques anciennes classées monuments historiques mise en valeurs par des oeuvres exceptionnelles d’artiste majeurs exposé à coté Un ensemble qui fera sans aucun doute entrer l’Hôtel Richer de Belleval un peu plus, dans l’histoire du patrimoine et de l’architecture à Montpellier
L’ambition est de s’inscrire parmi les pôles de l’art contemporain à Montpellier avec le futur MoCo et le musée Fabre
Ce projet artistique pensé par Numa Hambursin, directeur de la Fondation Helenis GGL, ancien directeur artistique du Carré Sainte-Anne et directeur des musées de Cannes, promet déjà de surprendre ses visiteurs, ne serait-ce que par l’immense plafond en céramique de l’artiste américain Jim Dine, der nier représentant de la génération pop, réalisé en partenariat avec la Manufacture de Sèvres Tout comme le grand escalier, l’ancienne salle des mariages et l’une des salles voutées qui seront confiés, chacun, à un artiste différent Un projet important voué à réconcilier le public et l’art contemporain dans un décor de choix : la place de la Canour gue L’es-
pace sera ainsi consacré à des expositions temporaires d’art contemporain, en adéquation avec l’architecture ancienne du bâtiment Un moyen pour les artistes de faire connaître leurs œuvres tout en imaginant de nouvelles créations autour de thèmes phares de l’art comme : l’histoire, la vie, la mort, l’infini ou encore le rapport au sacré L’ambition est donc claire, s’inscrire par mi les pôles de l’art contemporain à Montpellier avec le futur MoCo (futur centre d’art contemporain) et le musée
Fabre
Inspirée de la Fondation Boros à Berlin, un ancien abri anti-aérien construit pendant la Seconde Guerre mondiale et transfor mé depuis en lieux d’exposition d’art contemporain, la fondation Helenis GGL au sein de l’hôtel Richer de Belleval, participera au lien indéfectible entre l’art et l’histoire En plus des expositions proposées, la Fondation proposera aussi des visites guidées des autres espaces du lieu historique Les anciennes chambres de l’hôtel, qui ne trouvaient plus aucune utilité seront, elles, investies par des artistes char gés de se les approprier et de les transformer de leurs mains créatives
Enfin, en plus de la Fondation Helenis et GGL qui proposera deux expositions par an et toute une programmation d’événement entre art et architecture, le Groupe Pourcel ouvrira un hôtelrestaurant gastronomique de 40 couverts et 14 chambres au sein de l’Hôtel De quoi faire de l’endroit un havre de paix à la philosophie unique : l’épicurisme
C H-G
Livraison prévue juillet 2019
Toujours dans sa politique de mécénat artistique, Helenis GGL compte poursuivre son accompagnement et ses collaborations avec des artistes dans d’autres lieux Voilà pourquoi, des anciens bâtiments à Castelnau-le-Lez accueilleront dès 2019 des résidences artistiques à l’année Les premiers à investir les lieux sont Marie Havel et Clément Philippe, deux artistes plasticiens Montpellierains Si la première, ancienne étudiante aux Beaux-Arts de Montpellier et lauréate de la bourse jeune création Drawing Room 2016, aime convoquer des architectures fantasmées lar gement inspirées de l’enfance et du jeux, Clément Philippe se plaît, lui, dans le désordre, dans l’intrusion de l’accident dans les machines souvent bien rodées de notre monde actuel, fait de technologie et surtout d’industrie Ensemble, ils réalisent des œuvres communes pour proposer leur propre vision de l’architecture et du monde contemporain
Depuis novembre 2018, le siège d’Helenis GGL a déménagé dans un nouvel espace de choix : Au-dace Business Center à Lattes Ce centre d’affaires d’une sur face totale de plus de 4000 m2 a été imaginé par l’architecte marseillais Rudy Ricciotti, auteur, entre autres du Mucem à Marseille ou encore du Mémorial du camp de Rivesaltes Pour Audace, l’architecte a ainsi choisi d’utiliser un de ses matériaux préférés : des lames de béton brut, pour habiller toute la façade du bâtiment, tout en laissant passer une incroyable luminosité De quoi donner un beau contraste avec le patio végétal intérieur et le jardin de 2000 m2 Si Helenis GGL occupe déjà près de 800 m2 de sur face, le reste des bureaux est mis progressivement à la location pour les entreprises Mieux, la structure compte également un concept store ainsi que des collections du groupe Helenis GGL Le bâtiment déjà ouvert sera inauguré courant 2019, avec l’intervention de l’artiste Jean-Philippe Roubaud
• Aube à Castelnau-le-Lez : livraison en cours
• St-Germains des Prés à Lattes : livraison début 2019
• Prado Concorde à Castelnau-le-Lez : livraison en 2019
• Envolée à Castelnau-le-Lez : livraison en 2019
• Plaza Real à Montpellier : livraison en 2019
• Terre de Brissac à Saint-Gély-du-Fesc : livraison en 2020
• Terra Lucia à Castelnau-le-Lez : livraison en 2020
• Pure à Saint-Jean-de-Vedas : livraison en 2020
• Island Residence à Castelnau-le-Lez : livraison en 2020
Pierre Raymond, Directeur Régional
La Société Pragma qui fêtera en 2019 ses 40 ans a pour objectif de concevoir, construir e et commer cialiser des résidences de qualité, situées dans des quartiers d'avenir. Avec toujours l’audace ar chitecturale qui est dans son ADN Pragma s'est lar gement développée à Montpellier, Toulouse et Marseille pour compter par mi les promoteurs référ ents de la profession. Boostés par le projet phar e que constitue l’emblématique opération Higher Roch (en partenariat avec Vinci Immobilier) dont les travaux débuteront prochainement, la société de promotion réalise des bâtiments à plusieurs vocations. Pragma en 2017, c’était déjà 300 logements vendus, en 2018 c ’est près de 500. Entr etien avec le dir ecteur régional, Pierr e Raymond.
Pragma va avoir 40 ans en 2019, voilà un sacré bout de chemin par couru !
En effet, la société a été créé en 1979 par deux associés, Dominique Bon et Michel Troncin qui depuis ont cédé celle-ci en partie à Sogeprom, la filière immobilière de la Société Générale et à Philippe Gadelle qui est l’actuel président de Pragma Depuis toutes ces années, nous mettons en avant notre sensibilité à l’architecture Elle est inscrite dans notre ADN depuis 1995 avec l’éclosion de Château le Lez, première opération emblématique de Pragma réalisée par l’architecte Edouard François Cette réalisation a déclenché une notoriété qui ne nous a jamais quittée Nous travaillons avec les architectes leur demandons de faire preuve d’imagination et donc d’audace !
Ce qui est le cas avec la réalisation de Higher Roch !
Higher Roch est la nouvelle création emblématique de Pragma, elle est le reflet d’une histoire qui a donc débuté avec Château le lez Toujours avec cet esprit audacieux nous avons réalisé le bâtiment de l’hôtel Crowne Plaza à Montpellier il y a quelques années Un superbe bâtiment dont l’architecture est remarquable et particulièrement soignée
« Higher Roch sera une sorte de signal, de totem au sein du cœur de ville de Montpellier »
Nous caractérisons nos projets de « Méditerranéité » Cette composante est le fil rouge de nos réalisations et doit traduire le bien vivre dedans / dehors Cela se décline par des terrasses et espaces extérieurs généreux, par la configuration des appartements, par l’utilisation des matériaux purs Egalement par des for mes urbaines qui per mettent de bénéficier de la lumière tout en se protégeant de manière passive de la chaleur C’est un équilibre subtil utilisé sur Higher Roch par les balcons qui provoquent systématiquement de l’ombre portée sur les niveaux inférieurs Les travaux d’Higher Roch débuteront en début d’année 2019
C’est déjà un succès avec 70% des appartements déjà réservés La livraison se fera à la fin de l’été 2021
Vous avez aussi tenu à ce que Higher Roch malgré sa hauteur s’intègre dans son quartier ?
Oui en effet Nous ne sommes pas dans l’architecture ostentatoire mais l’architecture raisonnée, mais toujours audacieuse. Malgré que ce soit un bâtiment de grande hauteur, celle-ci ne luttera pas avec son environnement, il va l’adopter Et c ’est une grande réussite de l’architecte Xavier Gonzalès Il a su proposer un projet qui sera une sorte de « signal » , un totem dans la ville perceptible depuis bien des points de vues On peut dire que Higher Roch est une des grandes références de Pragma , un projet particulièrement ambitieux C’est le témoignage de notre savoirfaire, l’illustration de notre sensibilité
Vous avez également un pr ojet ambitieux dans le quartier des Beaux-Arts ?
Oui effectivement avec la résidence Organza qui, de la même manière que Higher Roch, a été pensé pour s ’adapter à son environnement Nous avons travaillé sur ce projet avec un mélange de pierre et de zinc pour inscrire cette résidence au mieux dans son quartier et du parc jouxtant la chapelle de l’ancien
L ycée Pierre Rouge. C’est le cabinet d’architecte Serrado qui a signé ce beau projet d’une soixantaine d’appartements qui sera commercialisé en 2019
« C’est souvent lorsqu’il y a le plus de contraintes que les plus beaux projets émer gent »
Vous laissez toujours une grande liberté aux ar chitectes avec lesquels vous travaillez ?
Oui, c ’est capital qu’ils puissent s ’exprimer et faire preuve de leur talent Mais nous tenons à ce qu’ils intègrent toujours les ingrédients importants qui constituent notre savoir-faire Notamment cette « méditerranéité » que l’on tient à retrouver systématiquement d’une manière ou d’une autre dans nos réalisations C’est leur fil rouge !
Et nous leur demandons toujours de s’inspirer de ce côté méditerranéen qui fait ce que nous sommes, notre art de vivre
Vous tenez aussi à ce que Pragma participe au développement de la ville de Montpellier.
Nous accompagnons la ville dans son développement urbain en étant un partenaire responsable mais aussi solidaire car même si nous avons des projets ambitieux, il faut rappeler que Pragma s’inscrit dans l’économie sociale depuis de nombreuses années en participant à la réalisation de logements « abordables » Cela fait partie de notre démarche citoyenne d’accompagner la ville dans son éclosion démographique
et per mettre à tous de se loger « Lorcaee » proche de l’ Hôtel de Ville, « Har monia Verde » proche de la Clinique Saint Roch et « Tarian » une opération sur le quartier Ovalie répondent à ces besoins Pragma développe aussi des résidences étudiantes sur plusieurs sites sous sa marque KAELIS : aux Beaux Arts, à Boutonnet, au Millénaire, et bientôt en cœur de ville Des résidences dont le concept répond aux nouveaux modes de vie des étudiants avec par exemple des lieux communs de travail et d’échanges (Co-Working) Nous accompagnons aussi de jeunes architectes ou cabinets auxquels nous confions certains projets Cela per met ainsi de mettre en valeur de nouveaux talents
Comment va évoluer l’ar chitectur e urbaine dans les années à venir selon vous qui en êtes un des acteurs ?
Il serait présomptueux de notre part de donner une opinion tranchée sur ce sujet, nous respectons le travail créatif et la sensibilité des architectes avec lesquels nous collaborons Ce que nous constatons au travers des concours auxquels nous répondons, c ’est une écriture plus rationnelle, moins ostentatoire des for mes urbaines, avec une dominante végétale à tous les étages Nous assistons à un retour de la simplicité des matériaux, de la sobriété des lignes avec des for mes épurées et tramées
Ce que nous fixons à présent comme cahier des char ges à nos architectes, c ’est l’intégration dans leur conception des nouveaux usages qui per mettent de rapprocher les futurs propriétaires de leur environnement, de leur quartier et du fonctionnement de leur appartement A ce titre, nous sommes partenaires d’Idéalis une start up qui a développé une application spécifique sur Smartphone « Smart Building » qui répond à ses attentes ■
« Construire est un art, c’est aussi notre métier », voilà qui décrit tout simplement la société Pragma, depuis près de 40 ans. Promoteurs actifs dans les régions Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, c ’est au fil des décennies d’expérience dans le milieu immobilier, que le groupe, devenu filiale de Sogeprom (Groupe Société Générale) entre temps, a su acquérir sa notoriété auprès de sa clientèle et de ses partenaires. Réalisation d’ensembles immobiliers complexes, création de maisons de ville, de résidences services ou étudiantes, de bur eaux ou encor e d’hôtels haut de gamme, la société est une touche à tout de l’urbanisme qui soigne toujours ses ar chitectur es, grâce aux plus grands noms du métier. En témoigne, l’ar chitectur e inédite de Higher Rock, déjà considéré comme le futur « totem » de la ZAC du Nouveau Saint-Roch ! En attendant, voici les autr es projets en cours de ce géant de l’immobilier
À mi-chemin entre urbanisme et nature, la résidence Aurum, imaginée par la société de promoteurs immobiliers, Pragma, se distingue des autres bâtiments du quartier Mondial 98, grâce à son architecture aux lignes droites et régulières Ses gardes-corps dorés et scintillants ainsi que son allure moder ne en feront sans aucun doute, le prochain bijou des alentours
Composé d’appartements allant du studio aux 4 pièces, les espaces de vie se déclinent de plusieursmanières, de sorte a avoir des volumes aménageables et personnalisables à l’infini Mieux, les logements prolongés par des terrasses et loggias confèrent une incroyable lumières aux intérieurs
Enfin, la résidence met l’accent sur la sécurité en proposant dans un premier temps un stationnement en sous-sol mais également un hall d’entrée avec vidéophone ainsi que des portes palières équipées de serrures à trois points De quoi vivre dans le confort de la sérénité
Livraison prévue en décembre 2020.
Dans le quartier des Grisettes à Montpellier, une nouveau projet, signée Pragma, s ’apprête à sortir de terre La résidence Har monia Verde, s’étend le long de l’Avenue Méhul, dans un environnement à taille humaine ou sont disposés çà et là de jolis jardins L’ensemble immobilier composé de plusieurs bâtiments, propose une architecture faite de blanc immaculé et de nuances claires de gris moder ne Mais le bois pour les claustras ainsi que verre sablé des gardes-corps sont tant d’autres couleurs et matières organiques qui rappelle la Méditerranée toute proche ainsi que sa culture chaude et ensoleillée Les appartements proposés allant du studio aux 4 pièces, sont eux, baignés de lumière grâce à de lar ges baies vitrées et de grandes terrasses et balcons, offrant une jolie vue sur les jardins arborés extérieurs de la résidence Har monia Verde est donc la promesse d’un confort entre ville et nature très agréable assuré grâce à sa situation proche du tramway, situé à 700 mètres de là.
Livraison prévue au 3ème trimestre 2020
Tariàn, qui signifie « bouclier » en gaulois (en référence au célèbre bouclier de Brennus), est la future résidence, signée Pragma, qui s’installera prochainement, dans le jolie quartier Ovalie, proche du centre ville de Montpellier Le complexe immobilier, composé de deux bâtiments construits en « L » s ’ouvrira sur un coeur d’ilot paysager agréable et rafraichissant qui donnera l’impression d’être à la campagne, en ville Le mix entre les terrasses / loggias et les gardes-corps vitrés donnera, elle, une allure moder ne et très dynamique à l’architecture de l’ensemble En ce qui concer ne les lieux de vies, des appartements allant du studio aux 4 pièces seront proposés ainsi qu ’ une maison de ville de type T3 duplex en rez-dechaussée, agrémentée de jolies jardinières. Enfin, la résidence per mettra également à ses habitants, de bénéficier de stationnements bien pensés ainsi que d’un espace partagé de 70 m2 en rez de chaussée De quoi rencontrer et échanger plus facilement avec les voisins Livraison prévue pour le 4ème trimestre 2020
Vivre la vie de bohème au naturel C’est ce que propose la nouvelle résidence imaginée par Pragma, dans le quartier du Grand M, proche du centre ville de Montpellier Le domaine ses Jardins de Bohèmes, tel est son nom évocateur, est un complexe d’immeubles résidentiels proposant des appartements allant du 2 aux 4 pièces baignés de soleil Si le domaine expose une architecture contemporaine ou les jeux de volumes et de niveaux se font et se défont dans une élégance subtile, c ’est surtout son parc arboré qui occupera tous les regards Situé en plein coeur de l’ensemble immobilier, l’écrin verdure est, en effet, composé d’un ancien bassin rénové ainsique de jardinières qui rendront toutes leurs fraîcheurs lors des soirées chaudes d’été De quoi se sentir comme à la campagne, en ville Livraison prévue pour le 4ème trimestre 2019.
Toute proche du quartier Port Marianne et du quartier Près d’Arènes, la future résidence Lorcaé imaginée par Pragma, propose un entre ciel et terre intéressant Proche de la ville et de la mer, la situation du complexe immobilier en fait un choix de maître pour profiter des avantages de Montpellier et de son tramway, toute l’année ! Composé de 37 logements allant du studio aux 4 pièces, l’immeuble est à double facettes D’un coté la ville et tous ses commerces de proximité essentiels au quotidien, de l’autre la verdure offert par un jardin sec et méditerranéen où se perdre et se détendre sans modération Un cadre de vie privilégié à l’architecture simple et efficace et au confort assuré
Livraison prévue pour le 4ème trimestre 2020
Dans le quartier des Beaux-Art c ’est maintenant à la joie de s ’exprimer complètement, à travers une résidence immobilière imaginée par Pragma Le Joïa s’inscrit déjà comme la future pierre précieuse du quartier avec son élégance contemporaine et son architecture joyeuse. Composé de trois bâtiments, le domaine propose des appartements allant du studio aux 4 pièces agrémentés de jolis balcons et terrasses idéals pour profiter toute l’année du soleil méditerranéen local Mieux, la résidence est également toute proche du centre ville et des tramways desservant les zones attractives de l’agglomération
De quoi profiter d’une situation idéale dans un quartier jeune et branché grâce à un complexe immobilier neuf et de qualité
Livraison prévue en 2021
Inauguré en mai der nier, l’@ 7 center, installé à l’entrée de Montpellier (quartier Odysseum), s’inscrit déjà comme le plus grand centre d’affaire en région Occitanie, jamais créé Initié par deux grands groupes immobiliers locaux : les montpelliérains FDI Promotion (promotion immobilière, logement social, services immobiliers et gestion de patrimoine) et les nîmois de chez Tissot (promotion immobilière, services immobiliers, foncière, gestion de parking), le complexe est composé de 7 bâtiments et s’étend sur près de 33 000 m2, pour un budget de 96 millions d’euros d’investissement Imaginé par le cabinet d’architecture DGLA
Sud (Yves Simon) et le cabinet Mégias (Pascal Megias), le centre d’affaire a accueilli 1500 salariés et une soixantaine d’entreprises, dont le siège de FDI Pro-
motion et de Tissot, mais également les directions régionales de sociétés comme Vinci, ou encore Nexity Enfin, si la volonté première de cet immense projet était de créer une communauté entrepreneuriale forte avec des outils et des lieux d’échanges et de rencontres, il a fallu palier les besoins d’un si grand nombre de personnes travaillant au sein d’un même complexe C’est pourquoi, @ 7 center, dispose également d’un pôle multi-services composé d’une crèche, d’un restaurant, d’un pressing écologique et même d’un centre de remise en for me De quoi travailler dans les meilleures conditions possibles ! Livré en mai 2018
FDI PROMOTION - Immeuble H@r monie @7Center, 501 Rue Geor ges Méliès à Montpellier (34). Tél. 04 67 69 66 96.
Le 1er décembre 2018, les nouvelles halles Laissac du centre ville de Montpellier, ont été inaugurées, après deux ans de travaux et 8 millions d’euros engagés Ce nouveau marché couvert s’inscrit dans un style vintage très « baltard » , inspiré des bâtisses typiques des années 1800, faites de fer, de fonte et de verre Comme convenu en concertations publiques, le bâtiment est composé de 24 étals et d’un marché rond, transparent et aérien, implanté sur l’ancien emplacement des halles historiques de Montpellier, détruites en 2016 Haute d’une dizaine de mètres, les nouvelles halles Laissac ont été totalement repensées afin d’être plus moder nes (notamment grâce à des panneaux photovol-
près de la Gare Saint Roch, dans le centre historique de Montpellier, un ovni contemporain et architectural sort de terre La résidence Belaroïa, (bijou en occitan) imaginée par l’architecte Manuelle Gautrand, propose 12 appartements (2 à 5 pièces) d’exception sur les niveaux supérieurs de l’édifice, tous équipés de lar ges terrasses pour profiter au mieux de la vue sur la mer, le Pic Saint-Loup ou encore le quartier de l’Ecusson Mieux, la résidence propose également des villas de luxe sur les toits avec des terrasses solarium ainsi que des bassins de nage et des cuisines d’été L’ensemble de l’offre immobilière, proposée par la société SBI immobilier, est, en plus, personnalisable avec les collections du géant de la décoration : RBC Design Center, dont le magasin est situé quartier Port Marianne
taïques) mais également artistiques En témoigne, l’oeuvre d’art imaginée par l’étudiante diplômée des Beaux-Arts, Mona Young-eun Kim qui a créé, en binôme avec l’artiste et l’enseignant des Beaux-Arts, Miles Hall, une oeuvre directement inspirée du melon, pour habiller le plafond et les vitraux de la structure Entre couleurs, matière, pulpe et ligne arrondies, tout est là pour rappeler la Méditerranée et ses marchés typiques
Autre touche artistique, les panneaux de chantier, visibles durant toute la durée de construction, avaient été décorés par des graffeurs de la galerie Montana à Montpellier
Quant aux premiers étages de l’immeuble, ils sont réservés à une brasserie, un centre d’affaires ainsi qu’à deux hôtels de 3 étoiles (70 chambres) et 4 étoiles (100 chambres) idéals pour accueillir le flot de voyageurs venus de la gare SNCF toute proche Avec son architecture moder ne et dans l’air du temps, la résidence Belaroïa est ainsi la promesse d’un cadre de vie privilégié par sa situation en centre ville, tout en ayant la lumière qui lui fait par fois défaut Livraison mars 2019
SBI IMMOBILIER - 1475, Avenue Albert Einstein à Montpellier. Tél. 04 99 54 00 05.
Après 50 ans d’existence, le Cap d’Agde se r efait une beauté pour enchanter ses touristes et ses habitants, de nouvelles infrastructur es, der niers cris Consciente de son attractivité touristique l’été, la ville mise ainsi sur un nouveau quartier pour exister hors saison. Imaginé par de grands noms comme les ar chitectes Philippe Bonon d’A+ Ar chitectur e ou encor e Jean Michel Willmote (Willmote & Associés), le projet sera sublimé, en partie, par la touche artistique d’Hervé Di Rosa. Focus sur ce nouveau Cœur de Station, qui s ’ annonce comme un atout majeur de l’avenir du Cap d’Agde.
e Cap d’Agde compte une population de plus de 250 000 personnes, en période estivale et ils sont de plus en plus nombreux à y résider tout au long de l’année Voilà pourquoi, la célèbre station balnéaire, vieille d’une cinquantaine d’années, a décidé d’entreprendre des travaux urbains d’importance tout près de son port de plaisance L’objectif ? Augmenter l’attractivité de la ville, été comme hiver, tout en améliorant la qualité de vie des riverains Le projet ICONIC, placé à quelques centaines de mètres derrière le port de plaisance, est un futur complexe touristique, placé sur un espace foncier de plus de 10 hectares Imaginé par le cabinet d’architecte Willmote & Associés et réalisé par le promoteur Kaufman & Broad et le groupe Hélyxir, ce nouveau quartier, en partie, immobilier, et implanté sur près de 25 000 m2, proposera une architecture générale en béton blanc avec plusieurs bâtiments circulaires (75
mètres de diamètre et 20 mètres de haut), agrémentés d’étages en gradin pour éviter les vis-à-vis Le complexe proposera, à ter me, 217 appartements avec terrasse et vue sur mer À l’extérieur, au centre des résidences, une arène végétale viendra également réchauffer l’atmosphère générale des lieux
Dans le même espace foncier, d’autres bâtiments vont venir structurer le projet Par mi eux, en livraison immédiate, figure, le nouveau Palais des Congrès qui pourra ainsi accueillir près de 1200 personnes ainsi qu ’ un nouveau Casino Barrière, imaginés par l’architecte Philippe Bonon, d’A+ Architecture Supplément d’âme, la façade extérieure du Casino est sublimée d’une gigantesque fresque, de l’artiste sétois Hervé Di Rosa L’œuvre composée de 6 panneaux de 90 centimètres, en répétition joue de symétries et de décalages subtils
Plus tard, un hôtel 4 étoiles rejoindra
La reconversion de l’actuel Palais des Congrès, qui ne sera plus actif à partir de mars prochain, a été confié aux promoteurs d’IDEOM Après un appel à projet lancé, cet été par la municipalité, les promoteurs montpelliérains l’ont, en effet, remporté Un projet qui va permettre à la municipalité de retrouver 800 m2 d’espace public au premier étage du bâtiment qu’IDEOM pourra construire à la place même du Palais des Congrès actuel L’architecture de l’édifice a d’ailleurs déjà était confiée a un des grands noms de la profession en France, Rudy Ricciotti, célèbre, entre autres, pour la création du MuCem (musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) à Marseille ou encore pour le Mémorial du Camp de Rivesaltes
Le futur édifice qui sera composé de 9 étages sur pilotis, devrait ainsi permettre aux passants de déambuler sous le bâtiment Mieux, la bibliothèque ainsi que le club de billard autrefois situés dans l’espace bulle d’accueil de l’office de tourisme, pourront s’y installer Une nouvelle salle devrait aussi être imaginée pour accueillir des réunions associatives et autres assemblées de copropriété, l’été Enfin, avec la réalisation de ce nouvel immeuble, la passerelle qui permet de passer des quais du Centre-Port à l’allée de la Flânerie, sera également réaménagée
aussi le projet, sur un ancien parking, à côté de l’Office de Tourisme, qui y a longtemps trôné seul À l’extérieur de cet ensemble urbain, une sorte de « rambla » qui reliera les équipements au Port, via le prolongement de la rue du Tambour Tout autour de cette artère, seront construit, de part et d’autre, des résidences vouées aux séniors et au tourisme ainsi que 3 000 m2 de locaux commerciaux Si le Casino Barrière est ouvert depuis cet été, le nouveau Palais des Congrès ouvrira début 2019 et il faudra attendre 2020, pour voir le projet ICONIC et ses 130 millions d’euros investis, to-
talement ter miné De quoi redonner à la station balnéaire, toujours leader du marché à la forte concurrence, toute son attractivité auprès des touristes et Agathois à l’année
Un projet qui s’inscrit d’ailleurs dans la lignée du chantier progressif et général de réaménagement du Centre-Port, déjà initié depuis quelques années par le Maire, Gilles D’Ettore Avec ce grand lifting général, le Cap d’Agde se dote de nouveaux atouts et devrait donc r etr ouver tout son dynamisme, telle est, en tout cas, la volonté des collectivités territoriales.
À Montpellier, les projets immobiliers font, pour certains, un véritable bond vers des concepts novateurs ! C’est le cas de la future résidence Chrysalide, créée par le promoteur Roxim, dans le quartier Grisette
Un projet qui propose des cocons (40 habitats de 2 à 4 pièces) personnalisables et évolutifs au gré des envies Dans ces lieux de vie inédits, les habitants pourront ainsi y moduler toutes les caractéristiques d’un logement : l’aménagement intérieur, le niveau de finition, la composition, les couleurs ou encore les matériaux de leurs façade Mieux, ils auront même l’occasion, si ils le souhaitent, d’agrandir leurs habitats vers l’extérieur, d’une pièce supplémentaire, d’un balcon ou d’un jardin d’hiver Un moyen astucieux pour faire évoluer le logement en même temps que la famille En plus de ce concept inédit, Chrysalide proposera également des espaces partagés consacrés à la détente et la culture comme une grande bibliothèque, des jardins potagers ainsi que des lieux de rencontre et d’échange Le tout, accessible aux familles et personnes aux revenus moyens Livraison prévue en 2020
Roxim Promotion - Espace Club 7 - 448, rue de la Roqueturière à Montpellier
Tél 04 67 91 79 17
Roxim Gestion - 769, Avenue de la Mer-Raymond Dugrand à Montpellier.
Tél 04 67 85 28 52
roxim com
À Castelnau-le-Lez, tout près de Montpellier, l’urbanisme évolue sans cesse. La résidence Terra Lucia a une empreinte artistique et architecturale toute particulière Située au sein d’un quartier résidentiel et verdoyant, la résidence imaginée par l’atelier d’architectes Antoine Garcia-Diaz, expose un travail sur la lumière, à toutes les échelles D’abord par son architecture jouant avec les transparences et les épaisseurs de façades, puis par le travail de Stephanie T itus, une artiste spécialisée dans la céramique d’art, qui s ’est attaché à sublimer les halls d’entrée de la résidence Grâce à des céramiques cuites de manière à les rendre translucides, l’artiste joue avec la lumière pour faire ressortir la pureté et la force des émotions du monde réel Ses installations murales et ses assemblages rétroéclairés per mettent ainsi de traduire les mouvements, les for mes et surtout les ombres, devenus oniriques De son côté, le projet immobilier, conçu par le promoteur Helenis, propose tout un lot d’appartements allant du 2 aux 4 pièces, jusqu’à la villa sur le toit Ouverts sur l’extérieur grâce à de vastes terrasses baignées de soleil, les appartements disposent tous de latechnologie : Homing by helenis, une application mobile per mettant de gérer tout son intérieur via son smartphone Enfin, la société, propose également de décorer ces nouveaux lieux de vie à travers trois styles tendances et personnalisables : Classique, chic ou vintage
Livraison prévue pour 2020
Helenis - Audace
Business Center - 1366, avenue des Platanes à Lattes (34) Tél 04 99 63 23 23 helenis fr
C’est après une commande de la Ville de Montpellier, qu’Illusion & Macadam, une coopérative spécialisée dans le développement d’entreprises culturelles, a obtenu la rénovation la halle de 4000 m2 de l’ancienne Ecole d’Application d’Infanterie (IEA) (près du parc Montcalm) pour y développer un nouveau tierslieux : la Halle tropisme Annoncé pour 2019, le futur espace de coworking culturel, qui s ’apprête à accueillir près de 200 entrepreneurs, issus en majorité du milieu numérique, a été pensé par les architectes Renata Aviani et Adrien Revel ainsi que le scénographe Christophe Goutes Grâce à des matériaux comme le bois, l’espace a été complément aménagé et décoré dans le but de réchauffer l’atmosphère initiale très industrielle du lieu, tout en y apportant un aspect contemporain Dans un esprit totalement urbain, la Halle Tropisme s’inscrit, en plus, dans un projet plus grand, initié par la municipalité : la Cité Créative Une friche urbaine mêlant entreprises, logements, campus étudiant et architecture
Livraison prévue pour 2020
Halle Tr opisme - 121, rue Fontcouverte à Montpellier Tél 04 67 04 08 08 www.offre.tropisme.coop
La ZAC du quartier Nouveau Saint-Roch à Montpellier, s ’apprête à voir sortir de ses terres un géant de 50 mètres de haut Higher Roch, tel est son joli nom, s’inscrit déjà comme le futur totem du quartier aux 15 hectares Imaginé par le cabinet d’architecte Brenac et Gonzalez et le groupe Pragma, l’édifice composé de 17 niveaux et de 82 logements équipés de terrasses, promet à ses futurs habitants des lieux de vie très connectés puisqu’ils pourront tout régler via leur smartphone : de leurs stores, à leur chauffage en passant par leurs lumières Au niveau du socle, une sur face de 1750 m2 sera occupée par de nombreux commerces pour compléter l’environnement urbain, à ter me composé de divers logements, dont des logements sociaux et un immeuble de 7 niveaux réservé aux bureaux En ter me d’architecture, les différents étages s ’enchaineront sans se superposer ni se ressembler Comme le ferait une jolie robe de danseuse, l’édifice donnera l’impression d’être en mouvement perpétuel pour lui conférer une sorte de liberté enivrante Enfin, ses matériaux sobres et organiques ainsi que ses courbes féminines, rappelleront la Méditerranée
Livraison prévue fin été 2021 higher-roch com
pragma-immobilier.com
vinci-immobilier.com
À MONTPELLIER
Avec la nouvelle gare TGV Montpellier Sud de France, inaugurée cet été, un nouveau quartier s ’ apprête à voir le jour Du côté de la Mogère, le quartier Cambacérès, est une zone de 60 hectares urbanisés qui sortira de terre d’ici 2020 Cette friche urbaine sera constituée de plusieurs équipements majeurs comme la nouvelle Halle French Tech (prévue pour 2019), destinée à accueillir des Start up, sur près de 8000 m2 Le Studio Muoto, qui a remporté le marché des Halles, prévoit de construire le futur édifice French Tech avec des modules adaptables composés d’allées, d’îlots et de patios lar gement ouverts sur l’espace public En dehors des halles, le numérique sera à l’honneur avec la création d’une nouvelle école dédiée de 5000 m2 (1000 étudiants) qui sera rejoint par la Montpellier Business School. Pour les entreprises ne faisant pas partie de la French Tech, un parc urbain de 30 hectares sera aussi proposé Enfin, le quartier Cambacérès, imaginé par le cabinet d’architecture belge XDGA, comptera près de 2500 logements dont 30 % sociaux et 500 réservés aux étudiants ainsi qu ’ unparc végétal de 30 hectares, agrémenté d’un skatepark Pour y accéder, la ligne 1 de tramway sera agrandie de deux arrêts supplémentaires entre l’arrêt Odysseum et le ter minus xgda be et studiomuoto com
Autre réalisation d’Helenis à Montpellier, la future résidence Plaza Real dans le quartier des Grisettes, déjà fortement influencé par l’architecte en charge de l’urbanisation de la ZAC : Thomas Richez. Composé de 4 bâtiments, le complexe immobilier, proche des lignes de tramways desservant le centre ville, propose des appartements de 2 à 4 pièces équipés de lar ges terrasses extérieures L’architecture imaginée par le duo : Marjan Hessamar et Joe Veron, est basée sur la situation du futur emplacement de Plaza Real À mi-chemin entre la campagne et la ville toute proche, l’objectif du projet est ainsi de donner le plus de lumière possible aux lieux de vie proposés Nuances blanches et dorées s ’allient donc à une harmonie des for mes, matériaux et couleurs pour se fondre de manière pertinente à l’environnement urbain déjà existant Enfin, en plus de l’agriparc du mas Nouguier situé à deux pas, un jardin aux accents andalous prendra place au coeur même du complexe de bâtiment du Plaza Real, pour enivrer ses habitants de ses senteurs d’olivier, de palmier et d’arbousier, qui rendront toute leurs fraicheurs lors des soirées chaudes d’été
Livraison prévue 3ème trimestre 2019
Helenis - Audace
Business Center - 1366, Avenue des Platanes à Lattes (34). Tél. 04 99 63 23 23.
Voilà maintenant dix ans que l’aventure a commencé pour NG Promotion et son fondateur Cédric Gonzales 10 ans d’expertise et de savoir faire qui ont fait la renommée du groupe de promoteurs immobiliers et les près de 1000 logements réalisés Novateur dans sa vision des futurs lieux de vie qu’il propose, NG promotion, a per mis également de faire entrer l’art et le design dans les résidences immobilières, grâce à des collaborations avec des artistes reconnus, comme Jean-Charles de Castelbajac, Yann Kersalé ou encore Mist. L’occasion de présenter quelquesuns des futurs projets : Proche du quartier Port Marianne en pleine effervescence et de son architecture résolument contemporaine, le Skyway, imaginé par l’architecte Pierre Tourre, propose 46 appartements du studio au 5 pièces de standing Équipé de balcons et de places de parking en sous-sol, la résidence sobre et élégante présente une multitude d’avantages urbains Proche des lignes de tramway, elle bénéficie, en effet d’une situation idéale entre le centre ville de Montpellier et l’attractif centre commercial Odysseum (Livraison prévue pour 2019) Autre projet à venir, le Central, est une résidence abordable, proche du coeur de ville, dans le quartier Près d’Arènes Conçu par l’architecte Caremoli Miramond, l’immeuble présente 40 logements allant du studio aux 4 pièces, tous agrémentés de balcons ou terrasses agréables En bonus, le Central comprend aussi la technologie Urban & Mobility by NG qui per met aux résidants de bénéficier de deux véhicules Smart électriques en auto-partage (Si tous les lots ont été pourvus, la livraison est prévue pour le 1er trimestre 2019) Enfin, dans le quartier de la Pompignane, le Shoko (en photo ci-contre), dessiné par l’architecte Nicolas Boudier, dévoile des lignes épurées avec vue sur un parc classé La résidence est composée d’appartements de quatre pièces baignés de lumière par de lar ges terrasses ainsi que de villas sur le toit et de commerces en rez de chaussée. Concer nant les lots, il ne reste plus qu ’ un appartement de 4 pièces disponible ainsi qu ’ un commerce (Livraison en cours) 1321, avenue de la Pompignane à Montpellier. Tél. 04 67 55 22 33. ngpromotion.fr
À Toulouse aussi, plusieurs projets architecturaux sont à l’honneur pour les années à venir ! En témoigne la future tour Occitanie qui sera installée à deux pas de la gare SNCF Toulouse-Matabiau, sur l’emplacement de l’ancien tri postal Conçu par l’architecte retenu pour le projet, Nicolas Gilsoul et la Compagnie de Phalsbour g, ce gratte ciel végétal en spirale de 150 mètres de haut comportera 40 étages composés d’une sur face de 11 400 m2 de logements, 11 200 m2 de bureaux mais également des commerces, un hôtel de luxe et un bar et restaurant gastronomique Ce projet s’inscrit ainsi dans celui plus grand de la reconquête urbaine du canal du midi et de ses espaces publics Element central de l’édifice, les 88 jardins seront conçus conjointement avec toute une équipe d’experts qui a déjà sélectionné les 250 espèces les plus adaptés à une structure comme la tour Occitanie Autres contraintes pour ce projet ambitieux, l’exposition au vent, à la pluie et au soleil ou encore l’altitude du bâtiment, le tout en fonction des terrasses et balcons réservés à l’hôtel, au bar et au restaurant gastronomique, pour des raisons de sécurité et d’har monie
L’édifice aux allures de sucre d’or ge géant, sera livré entre 2021 et 2022
www compagniedephalsbour g com
Le MoCo (Montpellier Contemporain) est une institution multi-site regroupant la Panacée et l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Son objectif est de maîtriser l’ensemble de la filière professionnelle de l’art contemporain, de la for mation à l’exposition en passant par sa production et sa médiation L’hôtel de Montcalm qui constituera la porte principale de ce centre d’art nouvelle génération ouvrira ses portes en juin 2019 C’est l’architecte Philippe Chiambaretta qui est char gé du projet Selon lui : « Trois enjeux se posent sur le plan architectural : renforcer la visibilité de l’hôtel de Montcalm, concevoir un lieu de vie désirable et accueillant et fabriquer un outil d’exposition de niveau international dans un bâtiment historique contraint » Il s ’agit ainsi de se nourrir de l’histoire et de la géographie du bâtiment afin de créer un nouveau quartier général de création Celui-ci comprendra un jardin « magique » invitant au repos et à la relaxation, ainsi que 3 niveaux d’exposition, un restaurant abordable et de qualité, un café et une boutique modulable Grâce à une identité visuelle forte et singulière mettant en avant nombre de collaborations avec différents artistes, le MoCo compte bien devenir une scène culturelle inter nationale alter native à celle du pôle parisien Ouverture en juin 2019.
ÀBalaruc-les-Bains, un nouveau haut lieu de culture ouvre ses portes au mois de décembre Le centre culturel Le Piano-T iroir tire son nom de son architecture atypique dont la base épurée rappelle un tiroir et les ouvertures vitrées les touches d’un piano Équipé d’une salle pouvant accueillir jusqu’à 200 places assises, de plusieurs salles d’expositions et d’accueil pour les artistes résidents ainsi que d’un comptoir, il constitue un équipement majeur pour le département de l’Herault Au premier étage, une grande partie est dédiée à la pratique amateur et associative Elle accueillera notamment l’école de musique Art Culture qui a d’ors et déjà prévu d’or ganiser deux soirées intitulées « Tous en scène » le 21 décembre et le 22 mars Ce nouvel espace a pour ambition de développer la politique culturelle Balarucoise et ainsi proposer une offre culturelle très généraliste autour de la musique, du théâtre, de la danse, du cinéma, de la peinture ou bien encore du cirque. il souhaite constituer un lieu de partage au caractère intimiste ouvert à tous et per mettant un échange entre les spectateurs et les acteurs ainsi qu ’entre les professionnels et les amateurs L’inauguration aura lieu les 8 et 9 décembre avec au programme une exposition photographique consacrée à la lagune de Thau, des per for mances théâtrales, des concerts et de la danse. Un bel avant goût de ce que nous réserve le Piano-T iroir à ne surtout pas rater Les 8 et 9 décembre à Balaruc-les-Bains
Tél. 04 67 46 81 32. www.ville-balaruc-les-bains.com.
Après quatre longues années de travaux dirigés par l’architecte Daniel Meszaros, le Musée de Lodève situé dans l’hôtel du Cardinal de Fleury a rouvert ses portes en juillet. Le bâtiment qui s ’est étendu à l’hôtel de Teisserenc, propose un voyage de 540 millions d’années dans l’histoire de Lodève et des territoires qui l’entourent C’est la statue du « Faune » de Paul Dardé qui accueille le public dans la salle du passage, pendant de la cour Caladée à l’esprit minéral et où les murs aux planchettes juxtaposées font référence à la temporalité Toutes les intelligences ont été mises en place afin d’immer ger au maximum le visiteur dans 3 espaces hors du temps Pour chacune des expositions per manentes : « Traces du vivant » , « Empruntes de l’homme » et « Mémoires de Pierres » , des animations originales en lien direct avec les époques et sujets étudiés ont été réalisées par les graphistes de Les Fées spéciales Des planches numériques et des films d’animation à la poésie certaine accompagnent l’intégralité de la visite de manière intelligente Ces mises en scène réalistes ont été rendues possible grâce notamment aux études préparatoires, aux fossiles et aux vestiges découverts par les archéologues Ouvert en juillet 2018
Un lieu où dialogueront l’art et l’architecture
La résidence Riviera Lodge proposée par le groupe Helenis devrait voir le jour d’ici 2020 en bordure des étangs à Pérols La structure réalisée par l’architecte Emmanuel Vier ne en collaboration avec l’Atelier Antoine GarciaDiaz est composée de 3 bâtiments de 4 niveaux abritant pas moins de 49 appartements Son architecture légère et contemporaine jongle entre les volumes et les décrochages et a été pensée de façon à ne for mer plus qu ’ un avec la nature Presque exclusivement composée de bois naturel et de matériaux minéraux, elle s’inspire des lodges de luxe africains
Au centre, un jardin au paysage sophistiqué trouve sa place par mi une nature riche où lauriers, bambous, rosiers et autres variétés de fleurs cohabitent autour de passerelles en bois conçues sur pilotis C’est dans ce jardin que s’élève le tipi-lodge de l’artiste designer Xavier Llongueras Un club house réalisé à partir d’éléments naturels
La Riviera Lodge constitue un lieu où dialoguent l’art et l’architecture, en par fait accord avec l’ambitieuse politique artistique de la Fondation Helenis GGL dont l’objectif est de créer de nouveaux espaces de créativité mettant en valeur des artistes de tous horizons Livraison en 2020.
Destiné à abriter l'ensemble du riche passé antique de Narbonne, l’édifice du musée « Narbo Via » est l'un des chantiers culturels les plus importants de France Confié aux architectes Foster + Partners, ce lieu de vie et d'apprentissage est conçu comme un bâtiment simple et épuré bâti sur un seul niveau L’élément central de ce projet pour le moins atypique est un mur monumental constitué de bas-reliefs antiques qui s 'appuie sur des techniques moder nes de rayonnage industriel Ce mur joue le rôle de frontière entre un espace public qui sera composé de trois parcours d'exposition et un espace professionnel où les chercheurs et restaurateurs pourront travailler au sein même de la structure En juin, 251 blocs lapidaires ont rejoint les réserves du musée Des statues ainsi que des éléments architecturaux, des inscriptions et des bas-reliefs issus de l’Église Notre Dame y ont également été stockés Il faudra encore attendre un peu plus d'un an avant que toutes les œuvres soient installées Ouverture courant 2020.
Le pôle culturel de Sète est un énor me projet de réhabilitation des anciens chais des Moulins situés le long du canal de la Peyrade La structure accueillera le MIAM (Musée inter national des Arts Modestes) ainsi que l'antenne de l’École des Beaux-Arts de Sète, un conservatoire, un auditorium et plusieurs ateliers d'artistes C'est l'agence Rudy Ricciotti en collaboration avec le Sétois Pierre Di Tucci qui est en char ge de sa réalisation Dans un souci de préservation du patrimoine, l'architecte à la renommée inter nationale a choisi de délaisser son béton habituel au profit des structures pré-existantes Son objectif est de préserver la dimension mémorielle du lieu tout en y intégrant de nouvelles technologies notamment en matière de développement durable Dans cette optique, la façade principale du bâtiment donne directement sur le canal Elle a été pensée de manière à conserver l'esthétique des chais en assurant une lumière naturelle considérable Ouverture courant 2019.
Le 2 juin l’un des plus grands projets architecturaux et culturels de France à ouvert ses portes en face des Arènes de Nîmes Le musée de la Romanité abrite les œuvres anciennement conservées au musée archéologique désor mais devenu trop étroit, ainsi qu ’ une domus et deux mosaïques récemment découvertes Le bâtiment contemporain a été réalisé par l’architecte Elizabeth de Portzamparc qui a non seulement conçu l’architecture intérieure et extérieure de la structure, mais également sa muséographie et les éléments de mobilier qui la composent, donnant naissance à un projet d’une grande cohérence Conçu comme la porte d’entrée d’un parcours urbain via un dispositif de percées et une mise en scène en perspective, ce musée innovant s’inspire de l’ancien tout en s ’encrant dans le moder ne À la fois lieu de vie et véritable expérience historique, il possède un jardin archéologique pensée comme un musée végétal et un toit terrasse offrant une vue panoramique sur la ville et sur ses 26 siècles d’histoire Tél. 04 48 21 02 10. www.museedelaromanite.fr
Ouvert depuis le mois de juin
Le musée de la Romanité À NÎMES
L’agence A+ Ar chitecture c ’est : l’Arena, le GGL Stadium de rugby, Le liner à Pérols (véritable ber ceau du projet Ode à la mer), la résidence Quint&Sens, le ruban de Port Marianne, le Théâtre Jean-Claude Carrière ou encore la rénovation du Mas de Lafeuillade ? Rien de toutes ces constructions n ’existeraient sans la patte novatrice de cette agence d’ar chitecture 30 ans de réalisations, 30 ans de projets et toujours plein d’idées en tête !
Siles 6 associés de l’agence d’architecture (Christophe Aubailly, Philippe Bonon, Vincent Nogaret, Isis Raman, Gilles Gal et Philippe Cervantes) assurent réaliser 70% de leur chiffre d’affaires en dehors des murs de Montpellier, leurs projets à venir dans l’agglomération ne sont pas en reste
En matière de santé, un nouveau central de secours CHU, prévu pour 2020, sera directement installé à côté du site hospitalier Lapeyronie, massif et hétéroclite Elégance, sobriété et acoustique irréprochable viendront tâcher d’apporter un peu de moder nisme au complexe déjà existant La même année, A+ Architecture compte livrer une nouvelle résidence pour les étudiants alter nants de la région Situé sur le site de l’IUT de Montpellier, le complexe comptera 100 studios bien orientés ainsi qu ’ une salle de restauration, une cafétéria et divers couloirs et autres coursives créés de manière à faciliter l’échange et la convivialité
Toujours en 2020, une nouvelle résidence EHPAD contemporaine, fonctionnelle et confortable sera livrée dans la ZAC Eureka de Castelnau-le-Lez. Même les déchets du centre écologique des tris, Demeter, découvriront dans la foulée un nouvel habitat design et des outils moder nes dignes de ce nom ! En 2019, l’agence d’architecture implantera au cœur du campus de l’UFR Paul Valéry, un bâtiment voué aux services généraux pour restructurer de manière significative l’entrée de l’université Enfin, la résidence Maria Casarès (en cours de livraison), exposera, elle, un universsobre et contemporain dans la continuité des deux premiers bâtiments déjà réalisés dans les premières phases de rénovation, de la cité Mion
A+ Architecture Montpellier - 220, rue Capitaine Pierre Pontal à Montpellier. Tél. 04 99 742 742. aplus-ar chitecture.com
Promoteur à l’échelle nationale, Eiffage Immobilier ne cesse d’accroître sa visibilité dans les quatre coins de France. Constructeurs réputés, leurs projets immobiliers se déclinent autour d’une gamme complète de logements neufs où habiter et même investir Mais également, au delà des appartements « traditionnels », de résidences services, de logements pour le tourisme, les affaires ou les étudiants, qui ont font des biens intéressants pour les investissements locatifs.
ÀMontpellier, la belle cité méditerranéenne et son agglomération, réputée pour son cadre de vie très agréable et son explosion démographique, n’échappe pas au géant Eiffage À Port Marianne, dans le nouveau centre de Montpellier, le célèbre architecte Rudy Ricciotti a imaginé une nouvelle résidence moder ne, au jolie nom de Mithra Elancée vers le ciel, avec une désinvolture contemporaine, ces 9 étages comprennent des appartements neufs de 2 à 5 pièces avec terrasses ou balcons Son allure aux deux visages exprime ainsi complètement la dualité urbaine de son emplacement : côté Lez, l’édifice dévoile une façade végétale tandis que la face, côté ville,expose un univers contemporain fait d’attiques et de toitures paysagères L’immeuble en cours de construction est attendu pour le 4ème trimes-
tre 2019 Un peu plus loin dans l’agglomération, c ’est à Saint-Jean-de-Védas que le groupe promoteur a choisi d’implanter deux nouvelles constructions sur la même avenue : les résidences Hestia et Petra, imaginées par l’architecte Hamer man Rouby, seront disponibles d’ici début 2020 Enfin, der nière escale à Nîmes, pour découvrir, 7ème Art, le nouveau complexe d’appartements situé dans le quartier de la gare, à deux pas du centre historique de la ville Tous les appartements allant du studios aux 4 pièces sont équipés de larges ouvertures vers l’extérieur, pour un cadre de vie toujours baigné de lumière (Livraison en cours)
Eiffage Immobilier Montpellier - 183, rue Henri-Becquerel à Montpellier eiffage-immobilier fr
Depuis 1993, le groupe FDI Promotion réalise et conçoit un panel lar ge d’habitats dont la priorité est basée sur le « mieux vivre ensemble » À travers une ar chitecture har monieuse et un respect de l’environnement dans un souci d’intégration urbaine durable, FDI participe au développement de nouveaux projets immobiliers pour des acteurs privés et des institutions. La mar que est certifiée ISO 9001 depuis 1999 et titulaire du droit d’usage NF Habitat De quoi donner des ailes à la société née en Occitanie
ÀMontpellier, quatre projets immobiliers d’importance sont en préparation Le premier, la résidence Eleïa propose 35 appartements neufs allant du 2 aux 4 pièces, ouverts sur de jolies terrasses et loggias Située tout près de l’arrêt de tramway Pergola, dans le quartier des Cévennes, Eleïa jouit d’une situation proche du centre ville de Montpellier Dans un style contemporain et boisé, sa livraison est prévue de manière rapide pour la fin 2018 Quartier Près d’Arènes, le Klimt est une belle résidence en har monie avec son temps et l’aspect contemporainque cela comporte Proposant des appartements neufs du studio aux 4 pièces équipés de terrasses très agréables, c ’est son aspect intimiste qui la caractérise le plus Le chantier est encours et devrait être livré pour fin 2019 Toujours dans le quartier Près d’Arènes, une autre résidence se prépare à
sortir de terre Le New 123 est une adresse synonyme d’ « art de vivre » à la française Conçu autour d’un vaste jardin paysagé, le New 123 et son architecture sobre et élégante, comprend des appartements du studio aux 5 pièces de différentes sur faces (Livraison prévue en 2020)
Enfin la résidence Moder n’Art dans le célèbre quartier historique des Beaux-Arts, promet une situation propice aux déplacements à travers l’agglomération Un savant mélange de moder ne et d’ancien dans un quartier réputé pour ses vieilles pierres de taille Sa construction autour d’un jardin paysagé, promet une abondance de lumière aux lieux (Livraison prévue en 2020)
FDI Promotion Montpellier - 501, rue Geor ges Méliès à Montpellier. Tél. 04 67 69 66 96. fdi-promotion.fr
■ Du 19 janvier au 17 mars 2019
■ Du 30 mars au 25 mai 2019
« Meeting point »
Davor VRANKIC
■ Du 15 juin au 22 sept 2019
« Entretiens & Conversations »
Dominique GAUTHIER
■ Du 12 oct. au 22 déc. 2019
« Frotar el tiempo »
Marcos CARRASQUER
Au Sud-Est de Toulouse, dans le quartier Saint-Exupéry, la résidence Via Tolosa se situe dans un e n v i r o n n e m e n t calme et résidentiel à 10 minutes du centre-ville bénéficie d’un emplacement exceptionnel Avec des commerces et des services de proximité, des infrastructures scolaires et sportives ainsi qu ’ une rapidité d’accès au périphérique et au bus (à 50m), la résidence allie le confort de vie et la praticité Ce programme Nexity alliant architecture contemporaine et bel espace paysager, les appartements spacieux et confortables, avec terrasses privatives, offrent aux futurs propriétaires une véritable qualité de vie Le respect des réglementations ther miques en vigueur per met une maîtrise des char ges été comme hiver Les appartements sont presque tous vendus www peterson fr
■ La Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée
« L’architecture est fondamentalement matérielle, elle se parcourt, se découvre, se vit et se ressent L’immersion “InSitu“ est donc un élément indispensable pour pouvoir embrasser cette culture »
Véritable laboratoire d’idées et de découvertes, la Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée, cherche sans cesse à sensibiliser le grand public à l’architecture en région, grâce à l’aide de professionnels du métier L’association or ganise ainsi des ateliers, des conférences, des expositions et même des visites de lieux architecturaux pour questionner son public sur les fondements et enjeux des territoires qui seront, un jour, légués aux générations futures Voilà pourquoi certains ateliers découvertes appelés « Archicity Pitchounes » sont même proposés aux enfants Le MAoM constitue enfin un véritable moteur de diffusion pour les acteurs institutionnels,en relayant et vulgarisant ce pan par fois complexe de la culture, mais néanmoins indissociable de nos sociétés.
La Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée -1, Place Paul Bec à Montpellier (34) Tél 04 67 73 18 18 www maom fr
À Montpellier, sur le boulevard Louis Blanc, à deux pas du Corum, l’îlot Ver nière, une parcelle de 236 m2, accueillera prochainement le futur Pavillon de l’Architecture
À l’image du 308 à Bordeaux ou encore du Pavillon de l’Arsenal à Paris, le bâtiment servira de lieu clé où les architectes locaux pourront se rassembler et rencontrer le grand public pour faire découvrir pour faire découvrir leur métier et échanger sur l’urbanisme de la ville Le projet confié à la Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée (MAoM) et au Conseil Régional de l’Ordre des Architectes d’Occitanie (CROACO), prendra for me autour des deux arbres préservés de la parcelle Le bâtiment sera, lui, composé d’un rez de chaussée avec une belle hauteur sous plafond qui accueillera diverses expositions, pendant que le premier étage sera occupé par des bureaux pour le MaOM et le CROACO Une manière pour ces deux or ganismes de gagner en visibilité et de promouvoir le métier d’architecte Après un concours en deux tours, qui devrait être lancé très prochainement, la livraison est espérée en 2020
En septembre et octobre der nier, le street artiste, Polar (Olivier Kenneybrew), issu de l’association LineUp, s ’est associé à la SCNF pour donner de nouvelles couleurs aux espaces extérieurs des deux cotés de la gare Montpellier Saint-Roch L’artiste Montpelliérain préoccupé par la nature et l’interaction entre l’homme et son environnement, aime jouer de compositions abstraites et narratives dans ses créations Amoureux de voyages, il aime créer des dialogues entre sa propre expérience et les lieux qu’il transfor me de sa peinture acrylique Ses for mes géométriques alliées aux profondeurs d’espace per mettent ainsi de découvrir des dimensions plurielles où la poésie et les couleurs, se marient à merveille ! De quoi redonner un peu de fraîcheur aux différents espaces extérieurs de la gare SNCF (parvis du pont de Sète et parvis du pont de Lattes) En plus de tout le mobilier urbain extérieur de la gare recouvert des oeuvres de Polar, le street artiste a également réalisé une gigantesque fresque de 30 mètres de long au niveau de la rambarde, à la sortie nord de la gare, en direction du Polygone Un travail artistique qui se fond par faitement avec le nouveau hall intérieur lumineux de la gare et ses lignes pures, imaginé par l’architecte Jean-Marie Dutillheul et inauguré en 2014 worldofpolar.com
Association LineUp - 24, rue Er nest Michel à Montpellier
Tél 07 88 99 98 30 assolineup com
■ La rénovation du centre commercial Le Polygone 40 ans après son ouverture et la surélévation d’un de ses étages, en 1986, le C.C. du Polygone va être complètement rénové pour l’automne 2019 Jean-Paul Viguier, architecte-urbaniste artisan, entre autres, du centre commercial Confluence à L yon, a été sélectionné pour redessiner le Polygone Le but étant de profiter de la situation charnière du complexe commercial entre les quartiers de l’Ecusson et d’Antigone et d’en faire un moteur urbain Pour se faire, les rénovations du Polygone, qui ont commencées début 2018, per mettront de faciliter la circulation en direction du quartier Antigone, via le passage des Galeries Lafayette, en déplaçant l’emplacement des escalators et ascenseurs et en rénovant le parking souterrain de 2000 places Une immense verrière de 16 mètres de hauts composée de matériaux aux propriétés isolantes et ther miques ainsi qu ’ une grande terrasse à baies vitrées au premier étage, per mettront quant à elles, de redonner toute sa lumière aux lieux À l’extérieur, côté Comédie, le parvis sera réaménagé avec une succession de jardinières et de mobiliers urbains en bois, pour y créer une nouvelle utilité : la détente Enfin, la devanture de l’édifice sera également composée de jardins verticaux arborés ainsi que d’un vitrage aux tons ocres et dorés, rappelant la pierre de Castries des bâtiments du vieux Montpellier. Prévu pour automne 2019, les travaux s’élèvent à 50 millions d’euros dont 2 millions ont été investi par la Ville de Montpellier 1, rue Pertuisanes à Montpellier. Tél. 04 28 70 21 00. www.polygone.com
Les éditions Terrefort édite une collection dédiée aux architectes Les Bâtisseurs toulousains, l’ouvrage de Geneviève Fur némont dédié à Jean Montariol, est le troisième de cette collection Cet architecte de l’entre-deux guerres, empreint d’une profonde humanité, animé par une poétique vision du futur, confiant dans l’idée que l’avenir ne peut être que meilleur, et pour tous, a imaginé pour Toulouse des architectures lumineuses, ouvertes, et fonctionnelles Il conçoit des habitations à loyer modéré, habitats collectifs ou cités-jardins Il pose les bases d’une nouvelle éducation avec les groupes scolaires dont il parsème la ville Ses kiosques aideront des artisans à lancer leur carrière ; la Bourse du travail protégera les salariés. Suivant les idées de son ami Le Corbusier, il imagine le temple de lecture et de savoir qu ’est la Bibliothèque Municipale, une œuvre intemporelle aujourd’hui inégalée dans le Patrimoine toulousain Jean Montariol imagine le Parc Municipal des Sports, et offre aux Toulousains, une plage de luxe pour les pauvres. Ami de Picasso, il révolutionne une Toulouse avec son béton, ses toits terrasses, et un élan de vie meilleure qui laisse nostalgique ceux qui peuvent porter la politique et le talent associés
Le projet architectural de la ZAC du quartier Nouveau
Saint-Roch, initié depuis 2014 par la rénovation progressive de la gare SNCF du centreville, constitue un enjeu capital de la nouvelle stratégie d’urbanisation de Montpellier. Idéalement situé en cœur de ville et bénéficiant d’une mixité sociale générationnelle et fonctionnelle importante, le quartier comprend également une grande friche urbaine, issue de l’ancienne gare de marchandises
Aux moments clés où Montpellier a su s ’ouvrir aux projets architecturaux les plus fous, le quartier autour de la gare a souvent été laissé de côté
Ce nouveau projet labéllisé EcoCité, par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, vise donc à réintégrer le quartier dans la dynamique des transfor mations constantes de la ville, en lui incluant une nouvelle moder nité Pour se faire, la reconquête du quartier imaginé par l’urbaniste Paul Chemetov et l’architecte montpelliérain Emmanuel Nebout va s ’opérer en plusieurs étapes D’abord par la construction d’un pôle d’affaires mais également par près de 1300 logements en partie sociaux (en accession aidée ou libre) pour répondre à la demande en augmentation du centre-ville, tout en respectant, bien sûr, le principe de mixité sociale mis en place par la municipalité sur l’ensemble de son territoire
Deux hôtels, des parkings et de nombreux commerces (30 000 m2 sont dédiés à des activités tertiaires et commerciales) sont aussi compris dans le projet à fin de donner le plus d’attractivité possible au quartier
Pour oxygéner le tout, le parc René Dumont, confié au paysagiste Michel Desvigne, véritable corridor arboré et végétal de 1,2 hectare, servira d’artère centrale au déploiement des différents projets immobiliers à venir ou existants Enfin, les promoteurs Pragma et Vinci Immobilier livreront Higher Roch à la fin de l’été 2021 (voir page 20)
Le beau, voilà une thématique qui pourrait bien être le sujet du baccalauréat de philosophie 2019 ! En tout cas, c ’est sur ce concept que la 14ème édition du Festival des Architectures Vives de Montpellier souhaite engager la réflexion autour des œuvres qui seront présentées du 11 au 16 juin Plus loin que l’aspect philosophique du ter me, la beauté relève aussi de disciplines comme l’histoire, la sociologie, la psychologie et bien évidement les arts Mais, si depuis l’Antiquité, la beauté a fait couler beaucoup d’encre, qu ’ en est-il aujourd’hui ? Expérience collective ou individuelle, plaisir subjectif ou objectif ? Il en résulte souvent de l’intellect qui se lie aux émotions pour émerveiller les sens Sans répondre à toutes ces questions, la nouvelle édition du FAV, va inviter son public à découvrir et surtout s’interroger grâce à de nouvelles expériences À travers la maitrises des matières, les lumières, les couleurs, les for mes, l’har monie et les proportions, la beauté sera plurielle à tous les niveaux, qu’ils soient exponentiels, rationnels et même temporels, tant qu’ils en restent communicatifs. Les installations éphémères se feront donc çà et là dans les décors anciens et prestigieux des hôtels particuliers de la ville, qui se verront sublimés d’une nouvelle touche contemporaine Dans sa volonté de promouvoir les nouvelles générations, 10 réalisations seront donc proposées par des jeunes architectes et architectes paysagistes en devenir ! www festivaldesar chitecturesvives com
Le célèbre quartier Antigone, créé à Montpellier en 1981 par l’ancien maire de la ville, Geor ges Frêche, et imaginé par l’architecte Ricardo Bofill, vient d’être labellisé : « Architecture Contemporaine Remarquable » , un titre décer né par la Commission Régionale du Patrimoine et de l’Architecture Philippe Saurel, le maire de Montpellier a annoncé la nouvelle le 14 novembre der nier et a tenu à souligner : « C’est un hommage à Georges Frêche et Raymond Dugrand pour la réalisation d’Antigone, confiée à l’architecte Ricardo Bofill » Plus qu ’ un hommage à ses créateurs, le projet est encore aujourd’hui le témoin que Montpellier mérite incontestablement son sur nom de ville « Surdouée » Plus de 30 ans après, la conquête du Lez vers la Méditerranée continue toujours
L’Arty Palace, réhabilitation de 12 logements au cœur de Montpellier
Créé en 2010 par Raphaël Lucas de Bar à Bordeaux, Aquipierre n ' a depuis jamais cessé de développer son activité Présent sur le territoire méditerranéen depuis 2016, le jeune promoteur a pour objectif premier la valorisation du patrimoine Ils développent ainsi de nouveaux savoir-faire et propose des projets de transfor mation et de restauration dans le but d’améliorer les per for mances éner gétiques et de densifier les centres urbains afin de recentrer les villes En tenant compte des enjeux territoriaux et des particularités locales des territoires sur lesquels ils se sont implantés, ils s 'engagent dans une démarche de qualité qui a d’ailleurs été récompensée par une certification « NF Habitat HQE » et par le trophée Alliance HQE GBC du jeune promoteur engagé Après la Villa Mar guerite à Montpellier, Aquipierre travaille actuellement sur la réhabilitation des bureaux de l'Arty Palace en logements et en commerces Ils sont aussi en char ge des Carrés Nature et du Jardin Marin, des immeubles qui devraient respectivement voir le jour à Montpellier et à Frontignan début 2019 Enfin, ils s 'occuperont de la construction de la résidence Les Restanques à Cogolin et du Clos Miréio à Frontignan d'ici la fin de l'année prochaine 68, allées du Micènes à Montpellier. Tél. 04 11 80 01 03. www aquipierre com
Vous souhaitez une nouvelle manière de découvrir Montpellier, la « Surdouée » de l’architecture contemporaine ?
C’est désor mais chose possible grâce à l’application pour smartphone « Montpellier Contemporain » , créée par ZeVisit 24 guides audios sont ainsi accessibles au fil des quartiers aux 100 visages de l’agglomération Découvrez notamment le plus important d’entre eux, le quartier PortMarianne / Hôtel de ville, cœur incontestable de l’architecture contemporaine de la ville Chaque site est également complété de commentaires historiques certifiés ainsi que d’interviews d’urbanistes ou d’architectes et d’archives de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), pour une découverte adaptée à chacun Par mi les grands bâtisseurs de la ville, vous entendrez, entre autres, Ricardo Bofill expliquer les débuts du quartier Antigone, Paul Chemetov parler du projet de la médiathèque Emile Zola de Montpellier Agglomération, François Fontès évoquer le style de l’Hôtel de ville ou encore Christian Lacroix raconter les influences artistiques des designs des lignes de tramway qu’il a dessinées 100 % gratuite, l’appli est disponible sur Android et IOS zevisit.com
Dominique Imbert, un montpelliérain né en 1940 est le genre d’homme à avoir eu plus de 1000 et 1 vies Ethnologue en Alaska sans trop savoir comment, puis aide-cuisinier à Manhattan, un temp, avant de devenir docteur en sociologie à la Sorbonne et même professeur de lettre dans un lycée parisien, rien ne le prédestinait à l’histoire que l’on va maintenant vous conter.
Un jour, lassé de ses années de professorat, il décide de fuir le monde bruyant de l’enseignement national pour retrouver son calme au pied des Cévennes, à Viols-Le-Fort, près de Montpellier Et comme une passion ne s’éteint jamais réellement, il en profite. Alors, il reprend ce qu’il avait laissé de côté 27 ans plus tôt : la for ge De là, les choses s ’enchaînent, des for mes en acier qu’il n ’osait appeler sculptures avant, il commence par créer en 1967 un premier modèle de cheminée : l’Autofocus, pour son usage personnel Un an plus tard, en 68, il crée un nouveau modèle, le célèbre Gyrofocus, qui va sans le savoir propulser la renommée inter nationale de Focus Depuis, les créations de la marque, qui se sont bien diversifiées en 50 ans (65 cheminées et poêles disponibles), se retrouvent tantôt dans les salons privés les plus designs du monde, tantôt dans des musées prestigieux New York, Stockholm, rien ne résiste à la marque « Made in France » et eco-responsable, même pas les nombreuses distinctions inter nationales accumulées au fil des décennies Aujourd’hui, l’entreprise dont l’usine de fabrication se trouve maintenant à Cavaillon dans le Vaucluse, emploie une centaine de personnes et exporte la majorité de sa production en Europe au Japon ou encore aux USA La marque, qui à depuis toujours un lien étroit avec les noms de l’architecture contemporaine comme Nor man Foster, Snøhetta, Studio MK27, Isay Weinfeld, SeARCH, Paola Navone se retrouvent ainsi dans bon nombre de lieux au design et à l’architecture unique Accompagné depuis 2015 par ses plus proches collaborateurs, Laurent Gaborit et Jean Marc Chalier, Dominique Imbert
et son équipe devraient donc encore connaître des jours heureux au coin du feu (de leurs cheminées), tant que l’innovation et le design, seront encore les moteurs de création qui ont fait la réussite économique et surtout artistique de Focus Une marque qui n ’aurait jamais existé sans la poésie enivrante et créatrice de son fondateur
Par mi les nouveautés de la gamme de produits proposée par la marque de cheminées et poêles Focus, on retrouve trois déclinaisons de créations Tout d’abord la gamme White, rhabille les modèles les plus iconiques, comme le Gyrofocus, d’un blanc pur et léger qui sublimera d’autant plus les flammes dans le foyer La marque propose aussi, depuis peu, toute une gamme Outdoors idéale pour retrouver le plaisir de la cheminée en extérieur Tandis que le Boafocus, inspiré du Petit Prince, l’oeuvre de Saint Exupery, per met l’utilisation du gaz Enfin le Lensfocus, grande nouveauté de cette rentrée 2018, est un nouveau petit modèle de cheminée murale en for me de hublots qui sait, grâce à son design circulaire atypique, hypnotiser les regards pour mieux dire : « regarde moi dans les yeux » Enfin, Focus s ’est aussi ouvert à la 3D en proposant à sa clientèle une application de réalité augmentée avec mise à l’échelle automatique, disponible sur Google Play et Apple Store Plus besoin de se déplacer pour visualiser sa future cheminée !
Focus - Atelier Dominique Imbert - 3 Impasse Claque Patin Le Fort à Viols-Le-Fort (34). Tél. 04 67 55 01 93. www.focus-creation.com
En cette période de fin d’année où la majorité des entr eprises clôtur ent leurs comptes annuels, saviez-vous que les entr eprises peuvent déduire fiscalement l’achat d’une oeuvre d’art ?
En effet, les dispositions de l’article 238 bis AB du Code général des impôts prévoient la possibilité pour les entreprises qui achètent des œuvres originales d’artistes vivants pour les exposer au public ou des instruments de musique destinés à être prêtés aux artistes, de déduire, dans certaines conditions, le prix d’acquisition de leur résultat imposable
■ Les entreprises concer nées Quelle que soit l’activité de l’entreprise, la déduction concer ne :
• les sociétés soumises, de plein droit ou sur option, à l’impôt sur les sociétés (IS)
• les entreprises individuelles soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC Sont donc exclus les entrepreneurs individuels soumis dans la catégorie des BNC car ils n ’ont pas la faculté de créer au passif de leur bilan un compte de réserve spécial pour inscrire le prix d’acquisition déductible
■ Les conditions pour déduir e fiscalement l’achat d’une œuvr e d’art
Oeuvre originale
d’un artiste vivant
Pour bénéficier de la déduction, l’entreprise doit exposer l’oeuvre d’art dans un lieu accessible gratuitement au public ou aux salariés, à l exception de leurs bu reaux, pendant 5 ans Les œuvres concer nées sont énumérées par l’article 98A du code général des impôts à savoir :
• des tableaux, peintures, dessins, aquarelles, gouaches, pastels, monotypes, entièrement exécutés de la main de l’artiste ;
• des gravures, estampes et lithographies, tirées en nombre limité directement de planches entièrement exécutées à la main par l’artiste, quelle que soit la technique ou la matière employée, à l’exception de tout procédé mécanique ou photomécanique ;
• des productions en toutes matières de l’art statuaire ou de la sculpture et assemblages, dès lors que ces productions et assemblages sont exécutés entièrement de la main de l’artiste, à l’exclusion des articles de bijouterie, d’or fèvrerie et de joaillerie ;
• des fontes de sculpture à tirage limité à 8 exemplaires et contrôlé par l’artiste ou ses ayants-droit ;
• des tapisseries faites à la main, sur la base de cartons originaux four nis par l’artiste, limitées à 8 exemplaires ;
• des exemplaires uniques de céramique, entièrement exécutés de la main de l’artiste et signés par lui ;
• des émaux sur cuivre, entièrement exécutés à la main, dans la limite de 8 exemplaires numérotés et comportant la signature de l’artiste, à l’exclusion des articles de bijouterie, d’or fèvrerie et de joaillerie ;
• des photographies prises par l’artiste, tirées par lui ou sous son contrôle, signées et numérotées dans la limite de 30 exemplaires, tous for mats et supports confondus.
L’œuvre doit être exposée au public
L’exposition de l’œuvre peut être réalisée :
• dans les locaux de l’entreprise, à condition qu’ils soient effectivement accessibles au public ou aux salariés (il ne peut pas s ’agir d’un bureau personnel, d’une résidence personnelle ou d’un lieu réservé aux seuls clients de l’entreprise, par exemple) ;
• lors de manifestations or ganisées par l’entreprise ou par un musée, une collectivité territoriale ou un établissement public auquel le bien aura été confié ;
• dans un musée auquel le bien est mis en dépôt ;
• par une région, un département, une commune ou un de leurs établissements publics ou un établissement public à caractère scientifique, culturel ou professionnel
L’exposition doit être per manente (pendant les 5 années requises), et non réalisée à l’occasion de manifestations ponctuelles (exposition temporaire, festival saisonnier, notamment)
Quelles que soient les conditions d’exposition au public adoptées par l’entreprise, le public doit être infor mé du lieu d’exposition et de sa possibilité d’accès au bien L’entreprise doit donc communiquer l’infor mation appropriée au public, par des indications attractives sur le lieu même de l’exposition et par tous moyens promotionnels adaptés à l’importance de l’œuvre
Le prix d’acquisition de l’œuvre d’art ou de l’instrument) peut être déduit de manière extra-comptable du résultat imposable de l’exercice d’acquisition et des 4 années suivantes, par fractions égales (soit 1/5e chaque année)
La base de la déduction est constituée par le prix de revient de l’œuvre ou de ’instrument, correspondant à la valeur d’origine (son prix d’achat, augmenté des frais accessoires éventuels et diminué de la TVA récupérable)
Les frais supportés lors de l’acquisition, qui ne sont pas inclus dans son prix de evient (notamment les commissions versées aux inter médiaires), sont exclus de la base de la déduction ; ils sont immédiatement déductibles
La déduction ainsi effectuée au titre de chaque exercice est plafonnée : elle ne peut pas dépasser la limite de 5 ‰ (pour mille) du chiffre d affaires hors taxe
Exemple en chiffres pour mieux comprendre
Une entreprise fait un C.A de 2 M €, elle peut déduire annuellement jusqu’à 5 ‰ de son chiffre d’affaires soit 10 000 € en achetant pour ce montant une œuvre (ou plusieurs) d’un artiste vivant Pendant 5 ans, elle pourra déduire 20 %, soit 2 000 € par an, au bénéfice annuel de l’entreprise Pourquoi ne pas valoriser l’image de son entreprise et clôturer l’année 2018 par l’achat d’une œuvre d’art ?
M -C SimonARTISTES PRÉSENTÉS
PEINTRES
ALEJO, BERNARD BUFFET, CL AMENS , J. DOUCET, GEN PAUL , KIJNO, MACRE AU, MARFAING, MIOTTE , TOBIASSE , CL AUDE VENARD...
COMBAS , ERRO, SEGUI, JONONE , BIG DADDY-MOON
SVEN, PASQUA , ROVIRA , NOLWEN SAMSON, TARDIVO, THERASSE , TRIGLIA , DOM PEPE ,
SCULPTEURS
HADRIEN DAVID, F HOMBECQ , DAVID DAVID, C. HUSSER , POTIER , CORNEILLE .
MOBILER
TALEC , COQUELIN
Ingénieuse et opportune initiative que celle de mêler peinture et poésie D’abord, Paul Valéry est l’un de nos plus grands poètes, et le musée qui porte son nom conserve bon nombre de tableaux d’artistes du cru, ou ayant séjour né sur l‘île singulière Le rapprochement allait donc de soi Par ailleurs, le port de Sète abrite en été le festival de poésie Il était ainsi tentant de demander aux poètes de prêter leur plume à une lecture, elle-même singulière puisque poétique, de quelques 250 tableaux connus ou sauvegardés par mi des fonds non négligeables De surcroît, deux écoles sont nées, la ville qui compte le plus d’artistes au mèter carré : celle du groupe Montpellier-Sète (Desnoyer, G Dezeuze, Couderc, Descossy, Bessil, Calvet, Four nel), et celle s ’articulant autour d’une figuration dite libre, très marquée par la BD à l’origine et à laquelle on associe les familles Combas et Di Rosa, puis les anciens du groupe Yaro (Cervera, Cosentino, (les) Biascamanoavec Pierre François ou Gregona comme grands frères Naturellement, tous ces peintres ne se sont point privés de représenter la magnificence du paysage, l’élan du Mont St Clair, le mouvement ou au contraire la calme géométrie qui caractérise le port, les toits des quartiers hauts, la pointe courte (avec un élégant poème d’Annie Salager), les joutes de la St Louis et autres particularités qui font de Sète, une ville aux peintres si attachante A cela, il faut ajouter les grands noms du paysage sétois ou de la mer chantée par le poète, tels ceux de Courbet, de Dufy, de Marquet Cette exposition per met de découvrir bon nombre de belles pièces (du 17ème jusqu’au début du XXIème), et pour l’habitué d’en redécouvrir la majeure partie, modifiée par le point de vue que leur octroie le poète Car chaque peinture est accompagnée de son poème De sorte que le visiteur peut s’initier aux divers aspects de la poésie d’aujourd’hui, qu ’elle émane de personnalisés aussi diverses que Geor ges Drano, ou Frédéric Jacques Temple, écriture précise et claire, ou de la tonitruante Anne-Marie Jeanjean plus sibylline, et qui jongle avec les rythmes
et les sons en cherchant à capter l’ambiance d’une fête Au demeurant, Sète étant un port ouvert sur le monde, toutes les nationalités sont représentées du syrien Adonis au marocain Zrika en passant Enan Bur gos (Colombie), Luis Mizon (Chili) Ibrahima Niang (Sénégal) ou Jean-Pierre Verreghen (Belgique) Les écritures sont différentes et, dans la plupart des cas, offrent une vision originale du tableau, certains continuant à faire confiance au vers, d’autres lui préférant la prose, tel Jean-Luc Parant qui relie la calme plage de Courbet à sa thématique de la terre comme boule à pétrir, et à la rotondité des yeux Ou Nicole Drano Stamber g déployant son érudition flamboyante et lyrique afin de venir à bout d’un complexe tableau de Combas, saturé de dessins, de figures et de plages colorées, dont le thème historique sollicite Hannibal et ses éléphants héroïques Certains s ’expriment en quelques lignes à peine (Jean-Claude Marin face à une vibrante nature morte de Gérard Calvet, Sylvette Clancier commentant un portrait pensif de Paul Valéry, par Edmée de la Rochefoucauld), d’autres ayant besoin de plus d’espace (Marie Rouanet, sur l’entrée du port, de Jules Troncy). Ainsi le visiteur découvre le fonds pictural qu ’ on lui révèle, s’initie éventuellement aux diverses factures de la poésie, mais surtout entrevoit les rapports étroits qui unissent les deux genres Ce n ’est pas par hasard si Baudelaire était critique d’art, si du temps des surréalistes les deux activités étaient si proches (Eluard et Man Ray par ex) et si le livre d’artiste connaît toujours un succès phénoménal Enfin, il faut évoquer des salles réservées à des scènes de la vie quotidienne, à l’orientalisme et même aux motifs académiques et religieuses, ou aux peintres de la moder nité La poésie se voit inspirée par la peinture, un peu comme celle-ci, pour reprendre les paroles du maître-poète, s’inspire du paysage BTN Jusqu’au 6 janvier au musée Paul Valéry - 148, rue François Desnoyer à Sète (34). Tél. 04 99 04 76 16.
L’Afriquen ’ en finit plus de fasciner, d’émer ger, le troisième millénaire sera peut-être africain L’expo hiver nale du Miam, outre qu ’elle réchauffe quelque peu en ces temps de froidure, plonge le visiteur dans un curieux mélange de désordre ordonné On s ’ y sent plongé dans un labyrinthe urbain, celui de la ville congolaise, Kinshasa, avec ses divers visages, ses différentes activités, son espace saturé mais en même temps dans un découpage strict de quartiers spécifiques, chacun correspondant à une thématique particulière Après un préambule, ambulant pourrait-on dire (le mini bus plein de passagers peints, de Moke-fils ; l’immens epster du géant Marvel découvrant la ville), et quelques déambulations au rez-dechaussée (avec des photos extrêmement sophistiquées de Gosette Lubondo et Junior D Kannah par exemple), neuf parcours, plus ou moins étoffés nous sont en effet proposés, un peu comme pour une découverte guidée, en voyage or ganisé Les Per for mances se taillent la part du gâteau urbain, les plus remarquables s ’avérant celles de Cédric Mbengi, M 100% Papier, et de Yannos Tungatudi qui vaut son pesant de cacahouètes L’Homme cannette, d’Eddy Ekete fait également son petit effet, tout comme le fellinien vendeur d’œufs Plusieurs vidéos et clichés témoignent de la vitalité des actions urbaines, qu’il s ’agisse de se promener avec un costume fait de préservatifs (T ickson Mbuyi), de se livrer à un repas spirituel qui dénonce ouvertement la pollution (Eddy Ekete), d’exhiber un soutien-gor ge en boîte de conserves, le corps enduit d’huiles de moteur (Julie Djikey) ou de s ’adonner à une danse frénétique, costumé en babouches récupérées et cousues ainsi que le fait Flory Anass Sinandaku Le propos est souvent militant Les artistes ont conscience des travers d’une société consumériste et pragmatique, peu préoccupée d’hygiène de vie et d’économie alter native Le sport, deuxième thème, se pratique dans la rue, par fois sous la pluie (Darek Tubazaya), la boxe est vénérée ce qui per met à Widjo Wiyombo de réveiller les bonnes vieilles marionnettes (pour le mémorable match Ali-Foreman) car la population est d’une extrême jeunesse sur l’avenir de laquelle des questions se posent Rek Randol en rend bien compte en clichés soignés L’expo interroge aussi le Paraître, avec les gens bien sapés peints par Amani Bodo ou les vanités photographiées par Yves Samba, les collages décomplexés de Franckin Mbungu, les artistes et modèles rivalisant d’exubérance et de chatoiement. La musique, incontour nable, ajoute une
dimension sonore et chorégraphique perceptibles dans le triptyque à l’acrylique de Shula, la perception du ndombolo par Faustin Linyekula qui invite au « more future » , et les portraits filmés de Renaud Barret On soulignera la beauté des nuits musicales de Roger Kangudia dans ses séries de Terrasses, plus silencieuses A l’articulation du bas et du haut, la ville capitaliste : on est impressionnés par le montage multimedia de Sammy Baloji, par les dessins utopiques au stylo bille de Geor ges Makaya Lusavuvu ou par les scènes d’échange financier saisies par Emani Koto Eko Le cinquième thème, la spiritualité se limite à une toile fumée de Géraldine Tobe, impressionnante par son caractère ensorcelé et sa technique inédite. Pas très loin de là, et dans le même registre, on a aussi la ville Esprit : L’installation d’Eric Androa Mindre Kolo, qui fait intervenir un cercueil couvert de fleurs artificielles et un écran vidéo nous plonge dans un monde où l’on s’interroge également sur le mystère de la mort, et sa persistance dans la conscience Par contraste, la débrouille nous fait revenir à nos pieds sur terre Isaac Shani a photographié toutes les pancartes censées gérer le problème des besoins naturels, peu pris en compte par les gestionnaires de la ville Dareck Tubazaya montre comment détour ner l’électricité, ce qui aboutit à des compteurs sursaturés de fils Certains quartiers ne sont pas éclairés, que photographie Cédrick Nzolo Reste la conception du Futur, l’afrofuturisme tel que le perçoit le groupe Kongo Astronautes, et bien incar née par les petits robots bricolés par Bienvenu Nanga Enfin la Mémoire est prise en char ge dans une énor me frise d’archives collectionnées par Magloire Mbaka Banona De cet ensemble, émane un sentiment de richesse et de dynamisme La photo et la vidéo sont omniprésentes pour en rendre compte, mais aussi la bd (Collectifs Bulles Africaines et Lamuka), particulièrement sollicitée Le nombre des intervenants est impressionnant, à l’instar de la population que l’on prête à la ville dont on fait ainsi un tour microcosmique, forcément non exhaustif Comme toujours au MIAM, tout est dans la scénographie qui immerge littéralement le visiteur et finit par l’imprégner Chaque œuvre prend son sens dans son rapport à l’ensemble, à l’éclairage et au dispositif sonore ou musical BTN Jusqu’au 10 mars au Miam - 22, quai de Lattr e de Tassigny à Sète (34). Tél. 04 99 04 76 44.
Avec cette expo d’hiver, les Abattoirs prouvent, si besoin était, leur éclectisme en matière d’art Avec Claerbout, dont nous est montrée la production de ces 20 der nières années, on est vraiment dans le contemporain Cet artiste belge s ’exprime par la vidéo, en l’occurrence monumentale, ce qui per met de mieux en percevoir les détails Il s’intéresse à la transition de l’analogique vers le numérique, d’où le caractère bipartite de cette production, et revisite des documents d’époque ou des techniques du bon vieux temps, en vrai sculpteur de la durée Il modifie ainsi nos perceptions de l’image, laquelle est remise en question Par mi ses films les plus connus, son détour nement du Livre de la Jungle, produit par Disney, en faisant disparaître toute présence humaine, chansons et gags. Ou cet autre sur des employés de la compagnie Shell, au Nigéria, attendant sous un abri la fin d’une pluie tropicale et paraissant ainsi piégés dans la prise de vue On a aussi la relecture d’une séquence sur Elvis qui montre que Claerbout s’intéresse à l’arrière plan, à ce que l’on ne perçoit pas de prime abord, les ombres ou les plantes, les arbres et le vent surtout auxquels il consacre deux films, dont l’un sur un parcours forestier Il s’inspire également des souvenirs de vacances familiales au bord de la mer, dans des tons grisâtres et ar gentées qui viennent des techniques d’autrefois Il imagine un dialogue urbain entre quatre personnes dont on ne connaît pas l’identité, laissant ainsi une part d’interprétation ou re-création au spectateur, lequel serait l’envers de l’arrière-plan, si souvent parlant pourtant Dans Hong-Kong, un travelling arrière d’une grande virtuosité permet un changement de décor, le jardin asiatique se transfor mant en poster dans une chambre d’étudiant vivant dans un immeuble sordide « Riverside » laisse imaginer les relations qui pourraient unir deux êtres marchant sur chaque rive d’une rivière Enfin il cherche une troisième voie à la dualité analogique/digital et qui passerait par la matérialité de la dématérialisation même Pour définir ce que nous regardons exactement
Jacqueline De Jong est d’une autre génération, celle qui a connu les événements de 68 qu ’elle a contribué, avec sa revue situationniste, à susciter (elle a détruit cette revue lors de sa per for mance in situ de septembre) L’exposition retrace la chronologie de son parcours, essentiellement pictural (mais aussi per for mant et politico-littéraire, avec en particulier des livres d’artistes) A la base, elle est proche de Cobra, de ses couleurs vives, de sa matière empâtée, de ses sujets violents entre autres mais perçus d’un point de vue féminin Elle peint sur des objets
inattendus tels que des valises, des boites à chroniques d’Amsterdam, ou encore des paravents On la voit souvent mêler figure humaine et animale et ne point reculer devant l’érotisme ou la violence des séries noires Le billard (activité virile) l’a quelque temps interpellée mais c ’est la pomme de terre dans tous ses états, sous tous ses angles et selon toutes les techniques, qui occupe une bonne partie de son travail depuis quelques décennies, au point de les transfor mer, non sans humour, en bijoux Comme quoi un objet simple et universel aura droit de cité dans l’univers de l’art Une tranche de vie combative à redécouvrir, des années 60 à nos jours
Béatrice Cussol est toulousaine et a les honneurs de la bibliothèque avec ses dessins qui ne dédaignent pas le plaisir de la couleur. L’artiste a délibérément choisi une pratique désuète des activités féminines mais la traite avec provocation, évoluant sans complexe dans les tréfonds de l’or ganique en toute fantaisie
Enfin la mezzanine honore ses trois prix : celui du duo Mazaccio et Drowilal, celui attribué à Marie-Luce Nadal et celui d’Agathe Pitié. Cette der nière fait montre d’une grande virtuosité graphique et mêle un peu toutes les techniques issues de l’enluminure, du dessin traditionnel, de la BD et des mangas Le résultat est très impressionnant et sollicite des tas de références, iconiques ou livresques, que le visiteur prend plaisir à reconnaître, dans un contexte sursaturé de personnages et décors Le duo Mazaccio et Drowilal se concentre sur quelques objets éclatants empruntés aux images du net mais collés de manière inédite et pertinente, sans chercher la sobriété colorée Enfin Marie-Luce Nadal ne craint guère de défier les éléments et phénomènes naturels tels que la foudre ou les nuages Elle passe par l’objet qu ’elle confectionne avec un sens du montage qui ne manque pas de séduction, même s‘il emprunte à la technologie électrique, pour fabriquer de la vapeur par exemple On l’a vue dompter les nuages dans un aquarium, concentrer toutes les catastrophes dans l’opéra de son espace buccal, rendre hommage aux mouches de laboratoire, réécrire le livre de Job à partir du papier à cigarettes Cette artiste semble préoccupée par le statut de l’homme dans la Nature, immense ou infinitésimale Une artiste à suivre, assurément, qui escrime et le tir à arbalètes pour réveiller les éléments, et nos consciences
Jusqu’au 10 février (13 janvier pour De Jong) aux Abattoirs 76, Allées Charles de Fitte à Toulouse. Tél. 05 34 51 10 60.
Des livres d’artistes comme s’il en pleuvait, dont quelques-uns chez Rivières, le musée Pab, voué à la mémoire d’un artiste-poète-éditeur, était tout désigné pour exposer la production très littéraire de Sylvie Deparis, qui a sollicité bien des grands noms d’auteurs Cette artiste voue sa vie au trait mais ce der nier prolifère sans toutefois envahir toute la sur face, un peu comme une branche d’arbre, si bien stylisée par les extrême-orientaux. Ce thème en effet se prête à de multiples variations, que l’on peut dire infinies, jouant tantôt sur une linéarité assumée, tantôt sur de syncopes et des effets rythmiques Tous les supports peuvent accueillir ces ramifications du trait qui se fait ligne, qu’il s ’agisse de lais suspendus et occupant une partie de l’espace, ou des supports plus traditionnels (papiers, tableaux, par fois même calque) en passant par le verre ou le dibond, le fond rouge ou noir La ligne a la finesse pour elle, la fragilité et sans doute aussi la transitivité Elle est moyen de passage, marquant non seulement une sur face mais également épousant les émer gences d’un moment, et donc du temps qui nous est compté On imagine qu’il pourrait se prolonger à l’extérieur du tableau, mais ce der nier, tout comme le corps humain, tout comme aussi toute excroissance végétale s’inscrit pourtant dans la finitude Par le jeu du déploiement dans l’espace, certes on peut la dépasser mais tout en ayant conscience de nos limites De ce fait, le travail de Sylvie Deparis relève à la fois de cette aspiration, éter nelle, à prolonger les potentialités
corporelles, à tenter de les faire sur gir de leurs gonds mais en même temps de cette certitude que le corps demeure l’un de nos rares biens sur terre Ces dessins traquent ainsi la présence d’un parcours qui a chaque tentative métaphorise celui de l’existence, avec ses aléas, ses ruptures, ses errements, et la conscience finale que chacun pouvait se justifier, découvrait sa raison d’être Au musée Pab, outre des petits for mats, l’artiste présentera des troncs, support de la branche et correspondant à cette dualité évoquée ci-dessus : élévation vers le ciel, maintien solide au sol Sylvie Deparis y introduit la finesse vibratoire de ses lignes blanches Enrichie de ses voyages en extrême orient, dont elle partage, l’art du dépouillement, le rejet de la perspective et la fascination pour la nature, elle explore des techniques nouvelles dont l’estampe sur papier spécial L’arbre est étudié aussi pour les détails qui le composent, ses aiguilles, les troncs, les écorces ou le paysage qui le surplombe, les cimes qui semblent tutoyer le ciel Elle joue sur des contrastes entre les lignes fines et le détail sinueux et complexe des troncs En définitive, il s ’agit d’un hommage à l’élan vital, que nous partageons avec les êtres qui semblent immobiles alors qu ’ y circule une éner gie que l’artiste parvient à restituer et à révéler BTN Jusqu’au 17 février au musée PAB, rue de Brouzen à Alès (30).
Tél. 04 66 86 98 69.
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Le musée Fabre peut s ’ enor gueillir d’une nouvelle donation, de 80 pièces, du plus hongrois des enfants adoptifs de notre région, Alexandre Hollan Cela fait bon nombre d’années que ce artiste à qui Yves Bonnefoy a consacré son der nier ouvrage, a choisi de département de l’Hérault pour y poser ses tables d’observation, tel un chasseur traquerait le gibier mais de manière immobile, car il s ’agit en l’occurrence d’arbres, dans la nature D’un motif à l’autre toutefois ce qui suppose un certain déplacement Cette traque nous amène sur des lieux proches de Montpellier ou de Gignac, son village d’élection Notre musée, avant tout montpelliérain et « régional » , à vocation nationale et inter nationale, reçoit ainsi un artiste qui vit dans notre région, y a élu quelques spécimens de son motif de prédilection, l’arbre, motif universel s’il en est, célébré par les plus grands artistes du passé jusqu’à Mondrian
Or Alexandre Hollan, lequel peut s’honorer justement d’une carrière nationale et inter nationale, d’autant qu’il est originaire de Budapest, s’intéresse à l’arbre indépendamment de son contexte Plus exactement, il limite ce contexte à la lumière et à l’effet que suscite le vent sur sa for me Ce qui fait qu ’ un arbre dessiné ou peint par Alexandre Hollan n ’est jamais identique à lui-même Cent fois sur le métier il peut remettre son ouvrage A l’instar du portrait tel que l’imaginais Diderot, Hollan pourrait peindre cent fois le même spécimen, les expressions seraient à tout moment différentes Tantôt c ’est la masse obscure qui se dégage, tantôt les méandres sinueux de son arborescence Alexandre Hollan en isole un, dont la for me, l’exposition à la lumière, la « présence » comme dirait le regretté Yves Bonnefoy, sollicite son œil, sa main et bien évidemment son esprit Au crayon, au fusain, les entrelacs de branches qui témoignent d’une éner gie vitale, les vibrations plus ou moins éphémères qu’il en perçoit, que l’artiste cherche à saisir C’est aussi souvent le rendu de la masse arrondie des feuillages que la mine rend à merveille d’autant qu ’elle accroche la lumière sur le grain du papier Tout paraît dès lors si léger, si transparent, l’arbre, l’indomptable par excellence, s ’est
laissé apprivoiser et mettre en quelque sorte en la cage de la feuille ou du tableau, où il se voit consigné Dans les toiles, c ’est plutôt l’aspect tachiste qui ressort et donc la manière toute particulière dont Alexandre Hollan nous conduit jusqu’aux limites de l’abstraction Hollan excelle dans ce graphisme gigantesque, qui peut rappeler une tentative originelle d’écriture, simples signes isolant un détail En fait, il brouille la conventionnelle distinction entre figure et abstraction En poussant l’une vers les virtualités de l’autre, on obtient tout bonnement un motif abstrait, et le distinguo n ’ a plus lieu d’être, d’autant qu’il faut bien abstraire un motif de la réalité pour le réduire sur la planéité de la sur face en laquelle on l’inclut La couleur est également sollicitée, pour les crépuscules ou les soleils matinaux, preuve que la lumière joue un rôle essentiel dans ses choix, tout comme la force du vent qui infléchit la silhouette Et lui attribue cette présence temporaire que l’œuvre va se char ger d’éter niser
En fait trois mots sont essentiels pour cer ner la quête du peintre : Mouvement, induit par le trait, simple ou continu ; For me, qui par fois s’éloigne du référent si bien qu ’ on peut considérer qu ’elle s’émancipe et acquiert son autonomie picturale ; Espace enfin qu ’elle fait réagir et par fois contamine, et dans lequel la for me demeure en suspens, au seuil d’une étrangeté qui devient familière, à force d’insistance et de pénétration réitérée
On peut s’étonner de cette idée fixe mais l’arbre nous est proche en ce sens qu’il est enraciné dans la terre lui qui tend à tutoyer les cieux En ce sens il résume bien la condition humaine telle que l’on signifié les poètes De l’humble observation des dessins au fusain ou des traits aux 3 primaires, à la transfiguration par le grand for mat sur le tableau peint, une expérience se raconte, mais qui n ’est intérieure que pour intégrer le monde extérieur, façon de passer du monde du visible à celui de l’invisible, avec l’arbre comme intercesseur BTN
Du 12 déc au 10 mars au musée Fabre - 39, bd Bonne Nouvelle à Montpellier Tél 04 67 14 83 00
De Raphael Zarka on connaît ces for mes de polyèdre, trouvées par hasard, et photographiée, sur une plage méditerranéenne et dont la signification, la fonction, n ’avait pas jusqu’à récemment été élucidée Depuis dix ans, où Vasistas nous l’avait présenté, Zarka n ’ a eu de cesse que d’approfondir sa relation à cette for me et de partir en quête de ses sources ainsi qu ’ on a pu le voir en 2013 au MRAC, l’artiste agissant alors tel un archéologue qui ferait sur gir cette for me du passé culturel et s ’efforcerait d’en dégager la symbolique Ainsi était-il tout désigné pour se mêler aux collections du musée Lattara et son fameux site archéologique romain (l’exposition s ’appelle Spolium) aux salles récemment rénovées
L’une des cinq pièces disséminées dans les deux niveaux de la Collection, posée directement sur la mosaïque, fait penser aux découvertes sur un site du style de celui qui accueille l’artiste Il s ’agit de miniatures sculpturales, de sortes de maquettes des diverses facettes géométriques qui constituent le vocabulaire de Zarka Cela nous renvoie à ce fameux polyèdre abandonné sur une plage de Sète, et qui allait être déter minant dans sa production. Rappelons aussi son intérêt pour le skate qui lui fait considérer les architectures et volumes per mettant à cette activité d’assurer son existence en mar ge de la cité. Et inversement concevoir telle expo de sculpture comme un espace exploitable par les passionnés de cette activité urbaine Tous ces volumes inattendus sont en quelque sorte des objets que
Zarka réinterprète, enrichit, décode, redécouvre en archéologue du présent, sachant bien qu’ils laisseront des traces dans l’avenir
Au musée Henri Prades, Zarka a donc érigé des sortes de totems, si l’on pense à la verticalité de chacun, for mé d’une succession de socles, bois et pierre essentiellement Cet empilement correspond sans conteste aux couches géologiques qui sont le terreau de l’archéologue Elles peuvent être minces ou longues, neutres ou au contraire associées à une for me, comme une étape dans le parcours En haut de ces sculptures à taille volontairement humaine, l’un des objets de ses découvertes, le fameux polyèdre (le rhombicuboctaèdre) qui fait penser à la Mélancolie de Durer Sur un autre socle, une for me similaire mais en verre et contenant de l’eau déminéralisée, réfléchit la lumière, tel un prisme à multiples facettes, dont la transparence contraste avec la compacité de la pierre ou du bois Enfin, une for me complexe, empruntée à des cadrans solaires écossais dont on voit également une planche gravée à partir d’un original des siècles passés Ses objets, fruits quasi-ethnologiques de l’inventivité humaine, s’insèrent dans la Collection de découvertes rapportées, elles aussi, du passé On n’invente rien : on transfor me, on transmet L’artiste est un médiateur de for mes éter nelles, régulièrement mises à jour. BTN
Jusqu’au 18 février, Site Ar chéologique Lattara, musée H Prades -390, route de Pérols à Lattes. Tél. 04 67 99 70 20.
Site de tous les mystères, l’île de Pâques par fois appelé le Nombril du Monde, fascine Le muséum de Toulouse s ’attache à cette singularité La porte de celui-ci est gardée par un une copie de moai gigantesque Tout un symbole car c ’est à cause des statues monumentales qu ’ on a tous entendu parler de l’île de Pâques L’exposition très didactique, très ludique lève le voile et aborde aussi le rapport des Pascuans à leur environnement, à leur religion En guise d’adieu on entend les chants Matata’o des Rapa Nui, le nom des habitants, également celui de la seule ville. A voir, revoir avec enfants et petits-enfants dès 7 ans.
Magnifique immersion
Jusqu’au 30 juin au museum d’histoire naturelle de Toulouse.
Tél. 05 67 73 84 84. www.museum.toulouse.fr
AU MUSÉE SOULAGES À RODEZ
Cet hiver Pierre Soulages est à l‘honneur dans le musée qui porte son nom à Rodez Jusqu’au 30 mars 2019, sont présentés ses œuvres sur papier
Sur les 117 « peintures sur papier » , exposées, une centaine provient de la collection per manente, donation exceptionnelle de Pierre et Colette Soulages, les autres sont en dépôt par le peintre
Des brous de noix, gouaches, encres de Chine, quelques fusains, de dimensions variables et encadrées selon des technologies nouvelles, dans le cadre d’un mécénat très important de la Fondation BNP Paribas
Elles sont réparties au sein du musée dans les salles d’exposition per manente et dans la salle d’exposition temporaire
MCH
Al’occasion des 160 ans d’amitié entre la France et le Japon, sont or ganisées un peu partout dans les régions des manifestations et festivités pour célébrer cet anniversaire Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne y participe avec Samouraï, art et symbole de Japon Cette exposition somptueuse réalisée grâce aux prêts des collectionneurs Gregory Riffi et Xavier Durand, ce der nier en étant par ailleurs le commissaire, bénéficie d’une muséographie exceptionnelle Des panneaux limpides retracent leur histoire sur 700 ans environs Pendant cette période s ’est développée une culture faites de traditions toujours bien actuelles dans le Japon d’aujourd’hui Un seul ter me convient le raffinement Les ar mures le plus souvent composées d’un casque en une seule pièce, d’un plastron en fer repoussé et bordé de tissus tissé en soie, période Edo en plein XVIIe siècle Pays bouddhiste, Amida-nioray en est la figure principale, une statuette en bois dorée à la feuille le représente. L’exposition s ’achève sur l’évocation de la cérémonie du thé, avec des accessoires finement décorés Mais surtout les admirables peintures et estampes révélant les batailles livrées par les samouraïs, dans un souci du détail éblouissant A découvrir ou re-découvrir
Jusqu’au 5 mai au musée de Beaux-Arts de Car cassonne (11) 15, boulevar d Camille Pelletan Tél 04 68 77 73 70 www.car cassonne.or g
AU MUSÉE HYACINTHE RIGAUD
En complément, dans cette salle, les papiers s ’accompagnent d’une sélection de photographies et de films sur l’artiste ainsi qu ’ un espace documentation présentant les der niers enrichissements du musée (acquisitions, dons, dépôts)
Ces enrichissements, documents, livres et photographies, ont été conjointement réalisés par la collectivité et la société des amis du musée Soulages
Jusqu’au 30 mars au musée Soulages à Rodez (12)
Tél 05 65
www musee-soulages rodezagglo fr
Du 1er février au 12 mai le musée Hyacinthe Rigaud à Perpignan expose l’artiste catalan Antoni Clavé à l’occasion de la commémoration de la Rétirada Lors de cet épisode dramatique où pret d’un million de Barcelonais ont du fuir leur pays en 1939 face à la montée des troupes franquistes, de nombreux artistes ont été inter nés dans des camps des Pyrénnéesorientales avant de retrouver leur liberté à Perpignan Par mi eux, Antoni Clavé jeune peintre affichiste avait mis ses talents au service de l’ar mée républicaine C’est dans la seconde moitié des années 50, après avoir développé ses talents et s’être élar gi à la gravure et à la sculpture au cotés d’artistes renommés tel que Pablo Picasso qu’il devint l’un de ces Catalans inter nationaux à avoir fait rayonner leur art par-delà les frontières L’exposition “Antoni Clavé, sur le front de l’art” revient sur le parcours pour le moins singulier de l’artiste et narre avec intelligence la guerre d’Espagne, son arrivée à Perpignan ainsi que son exil vers une nouvelle vie Soutenu par les archives Antoni clavé qui ont four ni au musée des prêts d’œuvres exceptionnels, le parcours présente les sculptures, gravures, peintures et tapisseries de ce talentueux artiste qui a marqué l’histoire
Du 1er février au 12 mai au musée H. Rigaud à Perpignan (66). Tél. 04 68 66 19 83. www.musee-rigaud.fr.
expositions cet été au musée des arts et métiers du livre à Montolieu dans l’Aude L’une est dédiée aux Livres animés, les Pop-up Ce type d’ouvrage existe depuis des siècles, souvent anonyme, il émerveillait les enfants qui pouvaient jouer avec les tirettes pour faire apparaître un dessin
Une autre, Venus d’ailleurs montre les créations de Aurélie Aura et Yoan Gil, à l’origine
Et la der nière, les Vierges noires de Monique Apple que Pierre Bettencourt décrit ainsi « Ce ne sont plus des mères laiteuses dans la vague béatitude de l’enfant né, mais de terribles déesses, presque des sorcières, prêtes à frapper de leur foudre ou de leur bâton le méchant qui lui tue ses fils ou ses filles, les torture ou les violente »
MCH
Jusqu’au 31 décembre au musée des arts et métiers du livre à Montolieu (11).
Tél 04 68 24 80 04 www montolieu-livre fr
AU MUSÉE ANGLADON - COLLECTION
Il y a 150 ans, naissait à Marseille André Suarès, écrivain, poète, critique, infatigable épistolier À l’occasion des commémorations nationales qui lui sont consacrées, deux expositions en deux lieux voisins vont lui rendre hommage à Avignon : André Suarès Livres à voir et à imaginer, au Musée AngladonCollection Jacques Doucet, une exposition conçue par la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet de Paris ; André Suarès-Louis Jou, témoignage d’une profonde amitié, à la Bibliothèque Ceccano qui vient de faire l’objet d’une donation exceptionnelle, le fonds d’un collectionneur passionné par la vie et l’œuvre d’André Suarès André Suarès eut pour mécène Jacques Doucet, dont il devint le proche conseiller Il orienta le couturier vers des acquisitions de pièces marquantes de sa collection, dont La Blouse rose de Modigliani, achetée quelques mois à peine avant la mort du peintre, pièce maîtresse des collections du Musée Il influença également les choix de Jacques Doucet, qu’il appelait « le magicien » , vers des œuvres de Seurat, Picasso, le Douanier Rousseau ou Miro Admiré par Alain-Four nier, Stefan Zweig, Miguel de Unamuno, vénéré par Romain Rolland, André Suarès fut soutenu par Charles Péguy qui publia sept de ses livres, et collabora à la NRF de Jean Paulhan Il est l’auteur, entre autres ouvrages, de Voyage du Condottiere, somme inspirée par ses nombreux voyages en Italie, de Marsiho, à la fois chant d’amour et réquisitoire adressé à sa ville natale, récemment porté à la scène par Philippe Caubère, ou encore de Vues sur l’Europe, écrit en 1939, char ge incantatoire contre la barbarie d’Hitler Esthète aiguisé, il fut d’abord un connaisseur exigeant de l’art du livre et de l’écriture, l’ami des grands artistes et architectes du livre de son temps : Bourdelle, Louis Jou, Rouault Grâce à ce der nier, le destin de Suarès croise un jour celui de l’emblématique éditeur Ambroise Vollard Le trio imagine trois projets de livres dont un seul aboutit, Passion, tandis que les deux autres, Cirque et Hélène chez Archimède ne furent pas menés à leur ter me mais donnèrent lieu à de multiples essais L’exposition, élaborée par Sophie Lesiewicz, est une invitation à entrer dans l’intimité de ce compagnonnage, On y découvre, entre autres pièces tirées des trésors de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, les gravures et eaux-fortes de Geor ges Rouault pour Passion et pour Musiciens, d’André Suarès. Et l’on y suit, au fil de passionnants jeux de piste, les traces, les états, les avatars de ces Livres à voir et à imaginer
Jusqu’ 30 décembre au musée Angladon - Collection Jacques Doucet.
5, rue du laboureur à Avignon (84). Tél. 04 90 82 29 03.
André Suarès-Louis Jou, témoignage d’une profonde amitié, à la Bibliothèque Ceccano, à Avignon www angladon com
PaulDardé se définit comme « tailleur de pierre » mais il est aussi dessinateur Une trentaine de dessins illustrant les sorcières de Macbeth, la célèbre pièce de Shakespeare, sont exposés pour quelques semaines seulement dans le cabinet d’art graphique du Musée de Lodève Paul Dardé (1888-1963) découvre l’œuvre de Shakespeare à l’adolescence Mais ce n ’est qu’à l’âge de trente neuf ans qu’il se lance dans un projet monumental : l’illustration des cinq grandes tragédies de Shakespeare (Macbeth, Le roi Lear, Roméo et Juliette, Othello, et Hamlet) Il commence avec la pièce Macbeth et produit des centaines de dessins, presque un pour chaque ligne Le cinquième acte est illustré en 1929 avec près de quatre cent dessins Les Sorcières de Macbeth exposées au Musée de Lodève font partie du travail de l’artiste pour l’illustration du quatrième acte de la pièce Le trait, vif, incisif et moder ne, nous montre la capacité de l’artiste à traduire par le dessin toute la complexité, la nuance et le tourment contenus dans les œuvres du dramatur ge Anglais
Jusqu’au 20 janvier au Musée de Lodève - 1, place Francis Morand à Lodève (34) Tél 04 67 88 86 10 www museedelodeve fr
AU MUSÉE D’ART MODERNE DE COLLIOURE
Jusqu’au 6 janvier, le musée d’art moder ne de Collioure dépeint un portrait inédit du petit port tel qu’il apparaissait dans les années 30 dans les yeux des époux Henri Ver gé-Sarrat et Rolande Dechorain Ce premier, est un peintre, graveur et aquarelliste Il représente dans un réalisme poétique les paysages sous toutes leurs for mes Son travail aérien accorde une importance particulière aux couleurs douces et tendres L’artiste privilégie les vues d’ensemble, il s ’ amuse avec les tons et les reliefs naturels donnant ainsi naissance à des œuvres à la maîtrise par faite Il voyageait beaucoup avec son épouse Rollande qui fut son élève avant de devenir sa femme Elle développa cependant une personnalité très marquée qu ’elle défendit avec achar nement tout au long de sa vie Attachée à la composition de ses toiles, elle capte des points de vue qui racontent une histoire Ses tableaux aux couleurs affir més d’où se dégage une maîtrise du rouge et du vert sans égale donnent à voir une vision plus structurée de l’espace Son univers est ainsi marqué par une grande sensualité et une pleine quiétude L’exposition rassemble des œuvres de la donation Valia Boulay, petite nièce des deux artistes et de la collection personnelle de la famille Cambeau, amis très proches du couple avec qui ils passèrent beaucoup de temps lors de leurs séjours à Collioure Non sans rappeler le style de Matisse et Derain, elle donne à voir deux tempéraments et deux visions bien distincts de ce site unique qui a vu défiler en son sein un nombre impressionnant d’artistes.
Jusqu’au 6 janvier au musée d’Art Moder ne de Collioure (66)
Tél 04 68 82 10 19 www collioure com
« Les sorcières de Macbeth » de Paul Dardé AU MUSÉE DE LODÈVE
Le MRAC a toujours accordé sa chance à des artistes français, pas toujours prophètes en leur pays C’est d’autant plus vrai pour cette exposition, en trois volets puisqu’Isabelle Cor naro, l’invitée d’honneur, occupe aussi bien le rezde-chaussée, plongé dans l’obscurité, que l’étage livré à la lumière naturelle, en passant par le cabinet d’art graphique, dans la pénombre d’un discret éclairage électrique Cette jeune artiste s ’exprime aussi bien par le biais du film, qu ’elle tour ne en 16 mm avant de numériser, qu ’ avec la peinture, pour laquelle elle recourt à la technique du spray et de la projection sur toile, ou sur les volumes sculpturaux, monolithiques et minimalistes Ce sont des objets sacralisés, récupérés, réutilisés qui semblent la base de ses préoccupations, en tant qu’ils font partie d’une échelle de valeurs, liées au système économique et au marché de l’art qui en dépend La question qu ’elle pose est, entre autres, celle du rapport que nous entretenons avec se système d’objets qui nous fascinent à tel point que certains ressentent le besoin de les collectionner, de les posséder, de les exhiber, de les conserver, d’y consacrer leur talent, leur existence Isabelle Cor naro les présente en alter nance : soit tels qu ’elle les a trouvés, directement mis en images par quelque talentueux publicitaire ou vulgarisateur scientifique, mais surtout tels qu ’elle les a filmés, après les avoir recouvrés, peu importe où au fond Le grand for mat les magnifie et la lumière les transfigure même si elle crée un sentiment de distanciation et témoigne d’une volonté de décomposition qui évite la tentante fascination pour ce qu’ils représentent Ce rapport ambigu à l’image se retrouve à l’étage dans la série de tableaux qui for me, sur les murs, comme une frise et rend concrète, à l’horizontale, la pratique du montage filmique D’autant que les proportions sont maintenues par rapport aux écrans du bas L’image, empruntée au film - on a donc une double récupération (et en ce sens on peut parler d’un double dépassement du ready-made) - traitée à la bombe, devient floue et crée une étrange ambivalence puisqu’une présence s ’absente, une composition figurale s ’abstrait Et ce n ’est pas le moindre des paradoxes de constater que la réalité du visible, poussée jusqu’à son extrême, confine à l’invisibilité Dans le même temps, le digital se fait matière et couleur, se concrétise en quelque sorte, et gagne à être observé de près, dans ses nuances pointillistes Cela signifie qu ’ une chose, poussée à l’optimum, peut nous apparaître selon une apparence qui lui dénie sa for me habituelle et son statut particulier Une image d’objet récupéré peut devenir abstraction picturale, celle-là même dont Duchamp et ses successeurs se détourent et s’émancipent Fabuleux renversement Cela montre aussi la voie d’une insoumission à la suprématie des choses sur les êtres Une vidéo montre un casting publicitaire où les candidates au mannequinat deviennent de véritables marchandises Sur une autre, du sang est projeté en dripping sur un modèle manipulant de probables faux-bijoux Le contraste est donc
fort entre le mouvement, sensible dans les images du bas, et le caractère statique des œuvres picturales ou sculpturales du haut, lesquelles obligent à une déambulation voire à un double mouvement : tout autour de la pièce mais aussi d’approche ou d’éloignement selon que l’on privilégie la vision de loin ou de près, au fond de la même façon que lorsque l’on aborde un paysage Il en est de même au rez-dechaussée où les écrans transfor ment les objets en entités qui nous dépassent alors que nous pouvons les aborder comme des détails, plus modestes, dans leur vraie nature, sur les moniteurs TV La lumière est également très importante, ce n ’est pas un hasard si la salle du bas (une grosse dizaine de vidéos) est plongée dans le noir Isabelle Cor naro lui prête un caractère dramatique, ainsi que l’on peut le constater dans ce film où un cambrioleur, muni d’une lampe focale, inspecte un restaurant désaffecté Par mi les productions filmiques, un dessin animé attire l’attention : il s’intéresse au processus de transformation anthropomorphique Mais également au procédé inverse : la mutation de l’être en objet, la réification en quelque sorte La question du corps, si essentielle dans notre relation aux objets du monde, est soulevée dans le cabinet graphique où l’artiste a choisi des œuvres en rapport avec la sienne : les accumulations de for mes de Mac Collum, un film signé Baldessari, un fragment de visage de Man Ray, un Warhol, une photo empruntée à un artiste japonais Dans un monde bien or ganisé autour des valeurs marchandes qui régissent nos sociétés, les propositions d’Isabelle Cor naro font tache, une jolie tache, c ’est ce qu ’elle appelle le « Blue spill » , en référence au vocabulaire de la technique cinématographique
Le MRAC, c ’est aussi la collection per manente (+ dépôt du Cnap), régulièrement renouvelée, en l’occurrence en hommage à Godard et à son film Bande à part 7 artistes français ont été invités à « per for mer » et à réaliser une bande-son, relative à un groupe d’œuvres choisies (Bande à part donc) dans chacune des sept pièces restantes On peut les entendre, en circulant par mi les groupements effectués, où l’on retrouvera la structure colorée imaginée par Buren (présent également sur les vitres du musée), un concept au néon de Pierre Bismuth, une grille métallique de Berdaguer et Péjus, une suspension rustique de Viallat, un tableau for maliste de Dolla, une sculpture toute en mains modeleuses de Bruno Peinado (à découvrir aussi à l’extérieur sur trois façades du musée), un caisson lumineux de Neil Beloufa, une installation radicale de Tatiana Trouvé, une sculpture d’Ann Veronica Janssens, un portrait mouvant et brésilien de Sylvie Blocher, les étranges chaises graphiques de Daniel Otero Torres, plus de jeunes artistes prometteurs (Eléonor False ), bref de quoi sustenter ceux qui s’intéressent ou s’initient à l’art contemporain, ce que per met positivement le MRAC BTN Jusqu’au 27 janvier au MRAC - 146, avenue de la plage à Sérignan (34). Tél. 04 67 32 33 05.
AU MUSÉE ATELIER D’ART BRUT À MONTPELLIER
Lemusée d’Art Brut de Montpellier présente les oeuvres d’Helmut Nimczewski jusqu’au 10 janvier Né le 25 janvier 1946 à Heidelber g, l’artiste est un enfant illégitime Il a une sœur cadette. Il n ’ a connu son père qu’à 15 ans Diagnostiqué épileptique dès l’âge de cinq ans, il est placé dans un foyer à Idstein/Taunus en Hesse puis en 1966, il intègre le foyer fer mé d’Ochsenzoll à Hambour g où il travaille comme vannier et tailleur De 1976 à 1986, il a habité le Centre de Karl Witte-Heim puis le foyer de l’église Johanneskirche de Hambourg Très croyant, il ne rate aucun office religieux Il se met à dessiner au cours de son séjour au foyer Ochsenzoll C’est le psychiatre Manfred
In der Beek qui découvre ses dessins et qui l’encourage dans cette voie Helmut aime se promener durant son temps libre, toujours muni de son appareil photographique Polaroïd Maniaque, distant et réservé, il est fasciné par les foules Il détaille minutieusement les spectateurs d’un match de football ou d’un championnat de natation alignés en rang serré sur les gradins Les
conducteurs et les passagers des véhicules qu’il dessine semblent circuler en par faite har monie, sur des routes aux voies bien tracées, sur des rails rectilignes ou sur des océans sereins L’auteur travaille sans esquisse au crayon de couleur et au stylo feutre, employant des teintes vives Il consacre environ deux à quatre semaines à la réalisation d’un dessin Helmut Nimczewski aura réalisé au cours de sa vie environ deux cent cinquante dessins exceptionnels et d’une rare qualité La Collection de l’Art Brut de Lausanne lui a organisé une exposition personnelle, qui a per mis aux oeuvres de Nimczewski de rejoindre de nombreuses collections d’art différencié dans le monde En 2007, il a pu vendre la totalité de ses travaux lors de l’exposition or ganisée à la Galerie du Marché à Lausanne MH
Jusqu’au 10 janvier au musée d’Art Brut
1, rue Beau Séjour à Montpellier (34).
Tél. 04 67 79 62 22. www.atelier-musee.com
Picasso-ci Picasso-là, il était difficile en 2018 d’échapper à l’exceptionnelle vitalité de ce peintre de génie qui a traversé le moder ne siècle der nier Nîmes ne déroge pas à la règle et propose un témoignage de cette prolixité, controversée en son temps, mais déifiée aujourd’hui par le plus grand nombre Picasso a eu l’incroyable longévité d’un créateur qui a su à la fois expérimenter de façon prospective sur le plan technique mais également s ’ engager sur le plan humain et ainsi se rapprocher des gens, plus sensibles au contenu qu’à la for me qui l’exprime Carré d’art a eu l’heureuse idée de limiter cette exposition à une période précise, Le temps des conflits, de Guer nica (1937, que l’on ne verra pas, je vous rassure) à l’impressionnant Massacre en Corée (1951), décliné de son compatriote Goya (et sans doute aussi de Manet), à l’huile sur contreplaqué - toute en lar geur, dans des tons gris bien en accord avec la violence des soldats et la couleur des chair condamnées Ainsi peut-on voir, dans la première salle, le film de Resnais sur Guer nica, avec les textes d’Éluard, ainsi que les photos d’atelier de Dora Maar, lesquels renvoient à l’engagement de l’artiste, ce qui ne l’empêche pas, évoluant sur tous les fronts, d’exécuter un Grand nu couché, l’un des fleurons de cette exposition Six panneaux dessinés du brésilien Gabriel Borba Filho, inspirés par le chef d’œuvre complètent cette salle cette La deuxième est essentiellement consacrée à des portraits de Femmes, dans un style qui mêle expressionnisme dramatique et néo-cubisme, lor gnant par fois vers le grotesque (la femme souriante) C’est bien sûr la Femme qui pleure qui attire l’attention, au visage défor mé par les lar mes, mais aussi la minuscule Suppliante (d’autant plus expressive que de tout petit for mat) On y découvre aussi un séduisant portrait de Dora Maar, haut en couleurs, et une sculpture ready-made, tête de taureau réalisée avec selle et guidon, n ’oublions pas que nous sommes dans une ville vouée à la tauromachie Un chat saisissant un oiseau rappelle que le conflit n ’est pas que le fait des hommes, qu’il s ’origine en la nature Une tête de mouton écorché, sanglante, ne saurait laisser indifférent La troisième aboutit au Massacre de Corée mais en passant par des estampes - dont une série de Femme(s) qui pleure(nt) - une étude de l’homme au mouton de Vallauris, un combat dans l’arène (en bon andalou, Picasso adorait la corrida) En passant aussi par des dessins dont
un dessin de crucifixion, à l’encre de Chine, de même qu ’ un sur papier intitulé Guerre et paix S’y exprime la virtuosité graphique de Picasso, toujours très inspiré, et soucieux de remplir l’espace La der nière salle est consacrée à la projection en triptyque du puissant film de la néerlandaise Rineke Dijkstra, où des enfants, saisis frontalement, isolément ou en groupe, développent leur commentaire sur une Woman Crying du maître de Malaga Moments assez intenses qu ’apprécieront d’autant mieux ceux qui parlent l’anglais couramment Les trois salles de l’autre aile développent des Lignes de fuite et présentent quatre artistes qui ont eu affaire directement au conflit, rappelant l’importance de l’engagement dans la production actuelle, notamment des pays émer geants Le palestinien Kkalil Rabah a installé à la fois une reproduction de favela, prise à Sao Polo dans « la nouvelle Palestine » dont il a émondé les personnes, découvrant ainsi le châssis de la toile (envers du décor)- et des objets réels : ar moire, valise, vêtements. La libanaise Mounina Al Sohl a collecté des paroles d’orientaux victimes des crises et les a rapportées, assorties d’un portrait sur papier administratif d’immigration, un papier qui écoute en quelque sorte, un papier plus humain Les dessins sont disposés tout autour de la salle, laquelle est enrichie de quelques œuvres brodées, selon les coutumes locales L’albanais Adrian Paci, par contraste, est représenté par quatre petites aquarelles, figurant en fait une Procession, des plans rapprochés saisis lors des funérailles de dictateurs communistes On s ’ y laisserait ber ner et c ’est sans doute bien là le problème, ironiquement traité
Enfin Ibro Hasanovic nous fait assister, dans une vidéo géante, bruyante et mouvementée, au départ d’un bus, avec une foule excitée, qui accompagne des anonymes partant du Kosovo pour on ne sait où, en exil probablement Carré d’Art s ’est ainsi appuyé sur un grand maître incontour nable pour en venir à une actualité qui nous est plus directement préhensible et qui s ’avère plus concrète Car il existe aujourd’hui, et même en France, bien des artistes engagés qui ne demandent qu’à être entendus Jusqu’au 3 mars au Carré d’Art, Place de la Maison Carrée à Nîmes. Tél. 04 66 76 35 70.
Laproposition hiver nale du Parvis de Tarbes aura été entièrement réalisée in situ par l’artiste, à la fois canadienne et d’origine tanzanienne, tout en habitant à Paris, Kapwani Kiwanga Cette der nière ne renie en rien des études d’anthropologie de jeunesse, et s’intéresse de près aux rapports qui relient les pouvoirs à nos comportements, notamment dans les espaces concentrationnaires, qu’ils soient répressifs, scolaires ou médicaux Cette exposition, conçue en gros en trois parties, en apporte la brillante démonstration et la fascinante illustration Au centre, une vidéo invite à un voyage chromatique, conçu à partir de nuanciers pour espaces sous contrôle Elle est projetée sur un mur d’un rose particulier censé calmer les tempéraments intempestifs Le long travelling à travers un beige tranquille et des objets exotiques concourt à l’impression d’apaisement On voit tout de suite comment Kapwani Kiwanga a réussi à articuler une pratique qui semble reposer sur une utilisation minimaliste de la couleur à une conceptualisation à finalité politique, sociologique, polémique visant à dénoncer toutes les for mes d’oppression par fois invisibles ou insoupçonnées L’espace du Parvis s ’ en trouve tout métamorphosé Dans sa première partie, les murs sont repeints jusqu’à hauteur de regard en vert olive, renvoyant sans doute à l’idée de nature, procurant une sensation de bien-être Le reste est beige et l’on pense, du fait de la démarcation horizontale, à un paysage dans lequel nous nous baladerions L’artiste y introduit des avatars de persiennes dont l’ambiguïté se découvre
en ce sens que, censées protéger de l’extérieur, elles per mettent également de le surveiller en douce Elles sont ainsi les ancêtres de nos moyens actuels de surveillance En même temps, elles font allusion à une réalité coloniale à laquelle cette artiste d’origine africaine est particulièrement sensible C’est ce que prouve la troisième étape de ce parcours : un espace blanc (à la polysémie évidente) où ont été posées sur socle des pièces en céramique, recouvertes de cendre, émaillées et renvoyant à la notion d’abri Elles sont censées recueillir les paroles de créatrices diverses du continent africain, sollicitées pour l’occasion Ainsi, c ’est à une autre sorte de culture que nous sommes confrontés, celle de l’oralité (contre nos écrits surpuissants), moteur également de l’Histoire, garant de la mémoire, et bien sûr à ce que nous pourrions nommer un courant de revendication afro-féministe La cendre est sans doute la concrétisation de ces paroles qu’il a bien fallu consigner en lettres de feu, puisque la céramique doit cuire, témoignant d’une certaine humilité, un rappel de notre condition de mortels, et aussi qu’il faut au préalable détruire pour mieux reconstruire. Une production engagée, bien dans la continuité de ce qui se montre en ce moment, et qui bouleverse le paysage de l’art contemporain qu ’elle provienne des pays émer geants ou de ceux et celles qui en sont issu(e)s Jusqu’au 12 janvier au Centre Méridien, Route de Pau à Ibos (65). Tél 05 62 90 60 82
Dans le cadre de Post-production le FRAC Occitanie ouvre son espace aux récents promus des écoles d’art régionales (Toulouse, Tarbes, Nîmes et Montpellier) puisque quatre jeunes artistes y sont invités le « Temps d’un espace-nuit » Le prétexte semble être le rapport que nous entretenons avec la réalité et les questions qu ’elle soulève pour les artistes, physiquement présents dans l’espace qui nous environne
Rebecca Konforti imagine un univers parallèle, qu ’elle nomme « Umbrea mundi » , perpendiculaire au nôtre, avec sa tour utopique qui concentre toutes les communications possibles et imaginables Sa pratique s ’articule autour de ce repère opérationnel et prend l’apparence de passages vers ailleurs, en trompe l’œil, qu ’elle colle sur les murs ou au sol, ouvrant ainsi de nouveaux espaces, par fois vertigineux
Marion Chambinaud s ’exprime par la céramique et le rapport au feu qu ’elle suppose, à la suie ou cendre qu’il produit Elle construit des fours de la même matière que les briques qu’ils produisent. Elle ramène les espaces infinis au niveau du foyer dont l’éner gie se répand dans l’espace
James Joffrin recourt à la photo et la peinture Il collecte des souvenirs pour reconstituer des images mentales, suggérant l’évasion
Linh Nguyen enfin, que l’on a pu découvrir au Lac Gelé, joue de double culture vietnamienne et française Elle s ’exprime tant par la vidéo que par la photo ou l’installation Elle y traque les étoiles célestes dans la nuit gardoise, clame son amitié pour un tailleur de pierre, revisite l’œuvre d’Adolfo Broy Casares Elle parcourt le monde à la recherche d’instants à tisser dans l’écheveau de l’art
On sait que la fonction du FRAC est de délocaliser Il importe également, pour saluer la fin de l’année et la venue de la nouvelle, de rappeler l’heureuse initiative prise au Musée Fabre de confier à une chorégraphe, DD Dorvillier, le choix d’œuvre du FRAC rythmant un parcours par mi les œuvres de la collection per manente, à partir de La fileuse endormie, de Courbet
Par mi la vingtaine d’œuvres retenues, si l’on tient compte des photos chorégraphiques, on retiendra l’une des sculptures en anamorphose de Tjeerd Alkéma, nous forçant au mouvement rotatoire afin de fixer la vision idéale de la porte suggérée, par mi des toiles hellénisantes Ses dessins au crayon sur papier, à partir d’architectures imaginaires, sont d’une complexité perspectiviste étourdissante (Aphasie) A voir aussi le diptyque « pin » , en fait crayonné, sur toile, par Belkacem Boudjellouli en arrière-plan des travaux sculpturaux de Ger maine Richier, tout comme les dessins per for matifs de Matthew Antezzo et les pieds répétitifs de Claude Cattelain
Tout commence avec la vidéo très suggestive d’Anna Malagrida, un modeste rideau tel un voile qui danse au gré du vent devant une fenêtre jordanienne prise à contrejour Et se ter mine du côté de la broyeuse à chocolat, dans la salle Courbet, sur la toile quasi-invisible de Filip Francis, réalisée à l’aide de pigments de maquillage en référence à Duchamp
Les visages en verre soufflé-moulé d’Emmanuelle Etienne (à côté d’un sanglant Géricault) ; le livre en chocolat, cuit au four, en référence à Lacan, de Denise A Aubertin ; le tapis en laine mêlant les cultures artisanales afghanes et cultivées d’étudiants montpelliérains, d’Alighierio Boetti dans une salle exotique ; l’immeuble moder ne et déserté peint à l’huile, de manière hyperréaliste par Lisa Milroy ; le néon « amateur » de Christian-Robert T issot ; le meuble préparé en hommage à Palissy, de Jean-Baptiste Bruand Des matériaux à chaque fois différents, montrant la diversité des acquisitions, renvoyant aux obsessions de la chorégraphe et qui se conjuguent avec les œuvres du for midable musée dont peut s’honorer la ville
Jusqu’au 5 janvier au FRAC Occitanie - 4, rue Rambaud à Montpellier Tél. 04 99 74 20 35.
Jusqu’au 13 janvier au musée Fabre - 39, boulevar d Bonnes Nouvelles à Montpellier Tél 04 67 14 83 00
De plus en plus d’artistes s ’engagent pour des causes, humanitaires, communautaires, politiques, sociales et, par-dessus tout, écologiques
Par mi ces der nières, le sort réservé aux animaux joue un rôle essentiel (nos régionales Dorothée Clauss et Oddjbor g Reinton pourraient en témoigner) Berclaz de Sierre a donc pris le taureau par les cor nes, c ’est le cas de le dire puisqu’il s ’est intéressé à la disparition prématurée d’un jeune animal baptisé Johnny Deep.
La question, en soi tragique, est donc posée sur le mode du détachement, de l’humour, on n ’est pas obligés de pleur nicher sur des sujets dramatiques, sans cela le monde deviendrait invivable La dérision est souvent plus efficace Le titre est déjà tout un programme : Qui a mangé Johnny Deep ?, abattu en 2008, en Suisse alémanique (un drapeau, exhibant un plat en métal, à l’effigie de l’arrière-train de l’animal, le prouve)
En effet, l’artiste focalise sur les conditions d’élevage, sur les fatalités de la production industrielle et sur l’insémination plus ou moins artificielle Car le taurillon devint un inséminateur, à la descendance impressionnante Berclaz de Sierre ne se prive pas d’en livrer la généalogie murale, all over pourrait-on dire, sur bâches à occulter
L’expo se déroule sur quatre salles, l’une retraçant la courte vie de ce Johnny Deep reproducteur, la seconde la multiplicité de sa descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel ce qui fait de ce jeune taureau un sacré patriarche Une troisième recensant les fer mes où est née justement cette descen-
dance non assumée ; et une quatrième nous proposant ironiquement des panneaux pour nous apprêter à manifester
L’accent est mis sur les défaillances du système et sur les soubassements de nos modes de consommation, aveugles et sourds à la souffrance animale. Oui notre corps a besoin de protéines mais à quel prix ? Berclaz de Sierre se représente en gros plan avec un anti-téteur gigantesque aux lèvres, comme s’il se retrouvait dans la peau du taureau, laquelle est d’ailleurs exposée
L’idée est de suggérer la fondation d’un musée dédié à Johnny Deep, le taureau bien sûr (la légende veut que l’artiste ait croisé l’acteur dans une banque du sper me), ce qui ne manque pas de pertinence sur un territoire rural Pour ce faire, Berclaz de Sierre a dû collecter d’innombrables infor mations, objets, témoignages ou projets, œuvrant donc à la manière d’un scientifique scrupuleux, soucieux de la véracité des documents qu’il apporte, en pâture aux consommateurs d’expos que nous sommes Un éclairage intelligent sur notre rapport au monde, à la nature, à notre bien-être et qui révèle des aspects moins reluisants du génie humain
La Cuisine était le lieu tout désigné pour une telle expérience, courageuse et lucide (et profonde, à si l’on en juge au nom conjoint de l’animal et de l’acteur)
Jusqu’au 3 février à La Cuisine, Esplanade du château à Nègrepelisse (82).
Tél 05 63 67 39 74
Michel Steiner fait partie de ces peintres à qui quelques motifs auront suffi pour faire œuvre C’est ce que prouve cette double exposition rétrospective et qui se déroule sur trois niveaux au cloître du 16ème, ancien hôpital militaire, en la ville des papes, ou à la tour Philippe le Bel, chez la voisine Villeneuve, bien connue pour sa Chartreuse
Le premier espace est ainsi divisé de manière à proposer au public trois thématiques : les grands triptyques au rez-de-chaussée, et leur complément, les fenêtres lumineuses, métaphorisant justement le tableau Des variations sur le thème de la présence, articulée autour du modèle, féminin, compagne énigmatique de toute une vie, silencieuse aussi ; usant d’un oxymoron on pourrait signifier alors que le silence bruit.
Un deuxième étage voué aux détails de l’atelier, lieu par excellence de séjour du peintre en ce monde La tour fait entrer plus avant dans l’intimité de l’artiste puisqu’y sont présentés ses car nets et croquis de voyage L‘espace, le temps, la présence sont les trois concepts fondamentaux de la quête, à la fois modeste et démesurée de Michel Steiner L’espace se confond avec celui de l’atelier, lequel peut s’interpréter comme une métrique, une contrainte, une partition vier ge qu’il s ’agit d’emplir de notes colorées ou lumineuses, par le biais des toiles Le temps, c ’est celui bien évidemment de la pose, du travail du peintre mais aussi cette compulsion de répétition qui lui fait chaque jour sur le métier reprendre son ouvrage
La présence, qui a tant fasciné les poètes, c ’est justement ce qui se concrétise en cet espace-temps, le corps du modèle, incar nation momentanée, auréolée de lumière et frémissante de matière picturale en guise d’équivalent char nel Cet autre qui devient le motif essentiel du travail du peintre, est-il le même selon la distance,
les circonstances lumineuses, la pose avec laquelle on l’aborde ? Les mots qui nous manquent pour révéler la petite différence d’un moment à l’autre, la peinture les four nit, et nous incite non seulement à contempler mais à méditer Le peintre cherche à réduire la distance qui le sépare de son modèle et à le réfléchir du côté du spectateur, invité de la sorte à pénétrer la réalité de l’atelier Ce que nous voyons n ’est pas ce que voit le peintre mais ce qui nous est « donné à voir » , aurait dit Éluard, par son travail pictural A travers le regard regardé, le peintre métaphorise la relation que le spectateur entretient avec l’espace du tableau, qui se veut spéculatif, pour la bonne cause, nous éclairer L’autre monde, pour le peintre, c ’est celui, invisible, qu’il a derrière lui et qui regarde sa toile. Quant à sa quête elle se focalise essentiellement sur la lumière, avec une prédilection pour le blanc, ses transparences, ses irisations
Comme quoi il faut dans un premier temps s ’abstraire du monde, se recueillir dans le silence de l’atelier, pour mieux ensuite y revenir, pour s ’ exposer corps et biens à lui L’œuvre de Steiner, toujours identique et fidèle à elle-même, traque l’ici et maintenant de la distance intime Au fond, elle nous rapproche du tableau, du modèle et donc de la Peinture Cette exposition nous four nit l’occasion de l’approcher de plus près, d’en pénétrer les arcanes et d’en comprendre la complexité
Du 15 décembre au 28 février au Cloitre St-Louis
20, rue du portail Boquier à Avignon (84). Tél. 04 90 27 55 55. Et Tour Philippe le Bel - 31, avenue Gabriel Péri à Villeneuve-lezAvignon (30) Tél 04 80 25 61 55
Arles est une ville qui gagne à être redécouverte, pas seulement pour ses monuments antiques et son patrimoine historique
mais aussi, outre les Jour nées de la photographie, pour la qualité de ses lieux d’art fabuleux que sont la Fondation
Van Gogh, le musée
Réattu et bien évidemment la Fondation Luma Avec sa tour encore inachevée et déjà célèbre, elle devient le repère immanquable qui focalise l’attention
Cet été, c ’est un célèbre duo d’artistes, reconnus depuis les années 70, qui se retrouve à l’honneur dans l’immense entrepôt voué naguère à la mécanique générale, sise dans le parc des ateliers
Gilbert et Geor ges ont fait de leur corps respectif, et toujours en duo, une œuvre d’art, ce qui est la définition même du dandysme, lequel nous vient justement de Grande Bretagne Ils sont d’ailleurs vêtus en général de manière stricte, convaincus que se présenter aux regards suppose un certain respect du public, sans doute aussi pour ne point abuser des ambiguïtés ou inconvénients de l’excentricité Cela ne les empêche pas d’expérimenter, au fils des années, le motif traditionnel du Nu, dans une perspective militante et anticléricale Et puis quoi, en mûrissant, d’abandonner la pose convenue - on peut tout de même se lâcher, transgresser ses principes !
L’exposition est impressionnante par la quantité de pièces répertoriées, saturant les murs, et qui per mettent de suivre cette entité à deux têtes, des seventies à nos jours Elle étonne également par la variété des thèmes abordés, à peu près ce qu ’ un individu, a fortiori deux, croise tout au long de sa vie dans ses rapports au monde extérieur. Ce qui frappe c ’est que le tirage photographique, dans un premier temps, travaillé morceau après morceau, fragment encadré après fragment
encadré, donne à présent une indéniable impression d’unité L’image est en effet divisée en de multiples panneaux, ce qui fait penser à des vitraux, mais orthonor més, gigantesques et toujours protégés par du verre, ce qui n ’ en rehausse que mieux la valeur symbolique Les couleurs, rares au début, sont de plus en plus rutilantes et décomplexées à l’image de notre duo, exhibant ses hantises, ses obsessions, ses désirs, ses luttes, de plus en plus ouvertes sur l’extérieur voire devenues universelles Le corps petit à petit s ’est détaché de la réalité pour accéder à sa sublimation murale Il est devenu iconique, objet d’admiration, toujours dans un esprit d’équilibre sur l’image comme dans le découpage, assuré par la grille qui divise chaque image
On est dans le monumental et de la sorte en situation d’humilité par rapport aux œuvres, on se sent immer gé dans l’univers des deux artistes, un impressionnant parcours de 80 pièces for mant cette rétrospective 1971-2016, intitulée The Great exhibition
Un autre aspect de leur travail est la fidélité, plus de 50 ans de vie commune certes, mais pour une trajectoire unique et qui trouve vite son image de marque, ses modalités de présentation - les dates incluses dans l’œuvre en apportent la preuve Fidélité aussi à leurs valeurs Les deux artistes font tout de concert, la symétrie leur va comme un gant, et les titres, choisis avec soin, nous sont four nis, intégrant donc des mots, de plus en plus présents dans l’image
Jusqu’au 6 janvier à la Fondation Luma, Par c des ateliers. 45, chemin des Minimes à Arles.
Tél 04 90 47 76 17
artistes inter nationaux, pour trois générations : Erik Dietman, suédois d’origine, décédé dans les années 2000, Solakov né dans les années 50, Haegue Yang dans les seventies Le premier est connu pour ses rapports avec Fluxus, ses premiers essais de body art et ses assemblages d’objets divers aboutissant à une sculpture On en voit divers exemples dans cette exposition comme ces trois chaises couvertes de sparadrap protecteur (penser c ’est panser, et vice-versa), dont un pied scié est supplanté par un inquiétant cactus, ou cette cafetière d’où sort une vapeur de pierre Son installation murale « Livre sterling » résume assez bien l’esprit d’une époque marquée par le combine Art selon un ordre bien tempéré mais décomplexé On peut s’interroger non sans humour sur les Express (le jour nal) gaullistes maculés de fientes ou sur la série des Leçons de choses, convoquant quelque manuel scolaire, auquel il ajoute des mots ou reliefs à sa façon La volonté iconoclaste est omniprésente et le monde de l’art (lézard) est ouvertement critique. Dans les années 80, Dietman réalise bon nombre de sculptures en recourant au marbre comme support et surtout au bronze Il s ’agit tout d’abord de petits for mats d’objets ou animaux, de parodie sculptée d’Hokusaï, avec ce monolithe entouré de théières et autres récipients diffor mes ou encore de ces deux pyramides qui placent en vis-à-vis deux ânes à charrettes. La hantise de la mort, dédiée à Bossuet qui en a si bien parlé, considérée avec dérision, se lit dans l’anamorphose en bois du crâne empruntée à Holbein, sur montée d’un ourson écrasé
Trois
Ne pas manquer le pigeon sur un tas d’excrément, lui-même posé sur une chaise en bronze et semblant symboliser la conception de l’art de cet artiste qui s ’est beaucoup intéressé à la nourriture et à son évacuation
Le bulgare Nedko Solakov a dépassé la soixantaine Il peint certes des toiles de dimension non négligeable mais les assortit de textes qui courent sur les murs
On peut s’interroger donc sur l’extension visuelle du graffiti plus ou moins conceptuel ou au contraire voir le concept gribouillé comme un aboutissant de la peinture Par ailleurs, sa pratique murale rejoint les ambitions actuelles du street art, en plus humble et sobre toutefois Les tableaux sont en majorité figuratifs, ren-
voyant à des thèmes universels tels que le bien et le mal ou tout simplement à des motifs artistiques classiques ou romantiques et néo-fauve allemands On y sent à la fois une méditation sur la condition de l’homme dans l’univers, et une volonté de montrer ce der nier comme réduit à son regard, forcément limité par sa condition physique D’où le contraste entre de modeste créatures et de grandes plages monochromes, dans des rouges et des bleus intenses, et étouffants Contraste entre l’abstraction et l’émer gence discrète souvent d’une figure Les personnages, émer geant d’une sur face traitée sans perspective ni profondeur semblent fantastiques, émer ger d’un monde parallèle au nôtre ou plus allégorique
Enfin, un peu plus jeune puisque née en 71 : la coréenne Haegue Yang Son œuvre est composée en gros de trois parties et occupe les trois salles de l’entrée Cette production fait voyager d’une culture à l’autre (orient et occident) d’un type d’art à l’autre voire entre le temporel et l’intemporel, archétypal, peut-être même entre notre présent, le passé lointain et le futur éventuel A cela il faut ajouter le son et l’écriture, que l’on trouve tant dans la référence à Duras ou à des dessins sismographes Concrètement, les salles sont tapissées de papier peint qui font référence aux produits locaux les plus pimentés, à des éléments naturels (feu et nuages) ou à l’importance prise par la technologie dans une ville comme Montpellier, avec ça et là des créations artificielles et même les animaux-totems de Loupian C’est dans cet environnement immersif que se présentent à nous ce qu’il faut bien appeler des sculptures mais qui ressembleraient à des totems, et par fois même aux paillasses qui font les beaux jours festifs de Cour nonterral C’est là que l’art de Haegue Yang se découvre avec évidence Des créatures anthropomorphes, avec le tissage artisanal comme dénominateur commun On pense également à des chamans, d’une culture antipodique, métaphore du travail et du statut de l’artiste L’ensemble est rutilant Jusqu’au 13 janvier à la Panacée-MoCo - 14, rue école de Phar macie à Montpellier. Tél. 04 34 88 79 79.
Commençons par les musées :
■ Le musée Calbet, à Grisolles dans le Tar n et Garonne, propose ses collections d’objets du passé qu’il s ’agisse d’outils préhistoriques, comme ces couteaux à dos du néolithique, ses jouets mécaniques et automates d’un certain Fer nand Martin, ses balais en paille, ses pastels inspirés de canevas, ses faïences décorées, ses landaus La Sociable et ses instruments de musique dont une vielle à roue et un hélicon pon pon pon pon (aurait dit Boby)
L’idée a donc été de mêler à ses objets des créations de jeunes étudiants des Beaux Arts de Tarbes, sensibles à leur caractère insolite et désireux de les actualiser, de les replacer dans le contexte actuel, de les relire à la lumière de nos références actuelles, avec ironie et tendresse par fois Le titre le Schmilblick, hérité de Pierre Dac, Guy Lux et Coluche, ajoute un caractère ludique à la quête du visiteur censé distinguer le vrai du faux, l’actuel de l’ancien Une initiative sympathique qui per met de toujours renouveler l’intérêt pour ce char mant musée à découvrir dans une maison à colombage du Grand siècle Jusqu’au 5 janvier - 15, rue Jean de Comère à Grisolles (82)
■ Le musée de Collioure prolonge jusqu’au 6 janvier l’exposition consacrée à Henri Verge-Sarrat et Rolande Déchorain Il s ’agit de paysages, et scènes de rue prises sur le vif, dans les années 30-40, de ce petit port très prisé des grands peintres La couleur était évidemment au rendez-vous Ce couple d’artistes y a longuement séjour né, ce qui justifie cette donation de toiles et œuvres sur papier Villa Pams, route de Port-Vendres (66)
■ Le Musée Soulages, après la rétrospective Gutai, sans conteste l’une des trois meilleures expos de l’année en notre région, réserve son exposition temporaire aux peintures sur papier de Pierre Soulages, dont on pourra voir quelques spécimens également
dans l’expo per manente L’encre, le brou de noix, les gouaches, quelques fusains sont représenté(e)s par mi ses 117 œuvres dont 17 appartenant au peintre lui-même Elles sont de dimension variable mais en général plus intimistes que les tableaux avec lesquelles on s’ingéniera à les comparer Elles couvrent plus de soixante ans de production qu’il s ’agisse des signes abstraits dans des tons bruns des années d’après-guerre ou des bandes en stores de plus en plus « outrenoirs » , laissant passer la lumière des années 90-2000 En passant par la période bleue, ou la sur face est entièrement couverte d’un bleu soutenu rivalisant avec le noir de l’ombre Charité bien ordonnée commence ainsi par soi-même Une telle proposition fait transition, entre deux invitations habituelles à d’autres œuvres (Lévêque, Le Corbusier, Calder, Soto ) et recentre l’intérêt du musée sur la personnalité du peintre, qui justifie l’existence du musée, et dont bien des facettes du talent restent à découvrir Pour cette occasion, des documents, photos et films seront mis à la disposition du public On devrait également se faire une idée des acquisitions récentes du musée, œuvres et livres Jusqu’au 30 mars -
1, place Adrien Rozier à Rodez (12)
• On sait peut-être moins qu ’ en face du prestigieux musée s ’est ouverte à Rodez, une galerie gérée par le photographe Vincent Cunillèr e, (La galerie - 31, av Victor Hugo à Rodez) dont on a apprécié naguère le livre sur les vitraux du maître à Conques et, il n ’ y a pas si longtemps, les ingénieux portraits d’artistes sétois, au musée Paul Valéry Il expose régulièrement Soulages
• Profitons de cette incursion dans l’Occitanie profonde pour évoquer, du côté de St-Gaudens et
son Office du tourisme, le photographe Jean-Luc Feixa qui nous promène Au gré des lignes, du 17 déc au 30 janvier Il s ’agit pour lui de saisir la fraction de seconde qui fait événement et tranche sur les lieux communs du quotidien Sillonnant le monde, il demeure sensible à l’architecture en milieu urbain, d’où son intérêt pour les lignes et la façon dont l’être humain s ’ y confond En fait il s ’agit de transmuter l’anecdote en symphonie de for mes et de lignes, sans parler des valeurs, particulièrement travaillées, dans le modelé des ombres et lumières notamment (2, rue Thiers à St-Gaudens (31)
■ Revenons à Montpellier avec une exposition remarquable La galerie Clémence Boisanté, après son expo collective de Noël, rend hommage, pour bien commencer l’année, à l’un des peintres incontour nables de la scène régionale et nationale, Alain Clément Tout part pour lui du trait et de sa multiplicité renouvelée qui finit par produire une sur face unifor me dont on peut néanmoins saisir le détail Au fils des ans, le trait s ’est épaissi et s ’est fait geste, tantôt linéaire, tantôt plus charpenté par fois même massif mais sans jamais se départir de quelques constantes : attachement au all over, prolongements vers l’extérieur (ce qui le conduira entre autres à la sculpture), polychromie assumée, absence de perspective classique, dynamisme évident comme si la peinture rimait avec éner gie viscérale, caractère suggestif également, notamment quand les for mes se font galbées et semblent faire allusion à des membres, des jambes notamment C’est ainsi que se révèle l’érotisme latent qui sous-tend cette production, laquelle se présente pourtant abstraite On devrait voir quelques-unes de ces peintures provocantes au sous-sol de la galerie, érotico-figuratives certes mais sans jamais trahir le style si particulier de l’ar-
tiste Il s ’agit de femmes, mollement alanguies, dans des attitudes lascives très explicites mais peintes à grands coups de brosse, sans volonté réaliste
Au rez-de-chaussée, les peintures récentes d’Alain Clément, une symphonie de couleurs en nombre limité, en apparence plus sage, mais empreintes d’une éner gie vitale hors du commun, huile, mais aussi des gouaches et des gravures Enfin, quelques sculptures complèteront l’ensemble car le geste et les for mes se sont émancipés du cadre du tableau afin de se for ger en volume peint, avec d’infinies possibilités de variations sur le thème Du 17janvier au 16 février (10, bd Ledru Rollin)
■ Au Vigan, l’Hôtel d’Assas du 18ème siècle (11, rue du Barris) reçoit quatre artistes préoccupés par le sort dévolu à notre environnement Clément Philippe (La Mouche, Aldébaran, St-Ravy,), dans une vidéo joue les apprentis décontamineurs en combinaison bleue sur un site régional aux déchets enfouis On l’a vu aussi précipiter l’oxydation de minéraux dans des solutions chimiques En général, se préoccuper des centrales atomiques sur des panneaux de bois et métal très graphiques Pedro Prazères filme dans une vallée jurassique l’installation de pylônes de haute tension et ses effets sur les habitants Danseur, architecte, enseignant, il s ’exprime par la per formance didactique Séverine Péron (Château d’Aubais ) recourt aussi par la vidéo (sur les eaux miroitantes entre autres) ou la photo mais s ’est fait connaître par ses sculptures suspendues, faites de ronces d’acacia peintes
en rouge et alourdies de pampilles de verre On pense aux lar mes de la nature défigurée, et au contraste entre deux matériaux l’un porteur de lumière, l’autre projetant ses ombres végétales Enfin, Alexandre Jinguo An, auteur d’un ouvrage sur les paysages, remodèle ces der niers ceux urbains des villes chinoises en les enrichissant d’eau, de plantes et d’arbres mais en les présentant comme des camemberts ou des tranches de gâteaux dont on verrait les diverses couches sous-jacentes Les artistes de ce début de
XXIème siècle paraissent décidément bien impliqués et soucieux de notre avenir collectif.
■ La galerie Lar noline, à Sauve dans le Gard, que l’on a pu découvrir lors du salon du dessin expose quatre artistes qui ont en commun de travailler
cités de séduction même si le sujet demeure énigmatique, problématique ou angoissant Quant à l’algérien Sadek Lamri, il traduit les espoirs et désespoirs des jeunes de son pays en isolant des scènes de la vie ordinaire et leur prêtant une dimension allégorique Il utilise volontiers le kraft et ne dédaigne pas de four nir sa vision silencieuse du Cri ou de situations dramatiques, bien mise en exer gue par le contexte pictural qui se veut en général neutre. Jusqu’au 6 janvier. (2, rue de l’évêché)
entre autres sur le papier comme support, une certaine tendance à la poésie, à l’onirisme et à la maîtrise d’un trait qui sait s’émanciper des conventions au besoin Il s ’agit de la russe
Anya Belyat Giunta qui possède un univers bien à elle, constitué de monstres et de multiples yeux inquiétants, de masses infor mes et de figures grotesques, tantôt au graphite tantôt à la couleur notamment dans un rouge vif dont elle explore les capacités dramatiques Le plus étonnant c ’est son utilisation de cartes per forées découpées Gaël Devrinche est surtout connu pour ses portraits d’imposante dimension et pour ses chefs d’œuvre de l’art « revisités » avec expressionnisme et fantaisie
On lui doit aussi des champs chromatiques tout en rigueur et géométrie et des motifs floraux traités avec délicatesse et sensibilité Sarah Jérôme mêle les règnes et engendre ainsi des créatures hybrides, par fois corallines, sur papier calque On pense tantôt au symbolisme, tantôt à Klimt, la couleur étant toujours exploitée pour ses capa-
■ A Lunel, quatre artistes se partageront aussi bien la galerie du lycée, Musidora, que l’Espace Louis Feuillade, en la chapelle du centre ville En fait, il s ’agit de deux couples : celui for mé par les montpelliérains Clément Philippe, et son invitée Marie Havel, et les gardois, quasi ardéchois, Pierre Chancel, et son invitée Sabrina Guichard Les quatre sont réunis sous le concept de Fraternité, emprunté à la devise républicaine Clément Philippe (en résidence au lycée) a réussi à porter un message de nature écologique tout en évitant les slogans et autres facilités mais en se concentrant sur les for mes et attitudes à même de servir ses idées Il recourt aussi bien à la vidéo (sa per for mance dans les carrières désaffectées de l’arrière pays héraultais) qu ’ au tableau sur bois avec limaille de fer (centrale nucléaire, essais nucléaires en Algérie), ou à la sculpture - bâton de marche à partir de pièces métalliques récupérées Il travaille aussi la gravure, y compris en petit for mat, les résidus, des objets inattendus tels que le bocal d’acide et le jeu vidéo détour né de ses fonctions à des fins artistiques et alar mistes Marie Havel prodigue la pleine mesure de son talent dans des dessins complexes et qui peuvent s ’ apparenter à des jeux de construction hétéroclites, avec une notion très forte de déséquilibre et de basculement imminent Elle appuie sa pratique sur son obsession d’une guerre qui a marqué de ses traces la terre où elle est née Aussi la voit-on reconstituer des bunkers en ruine, rappeler à notre mémoire, avec flocage à l’appui, des lieux tragiques marqués par l’histoire et jouer avec le feu, parodier des maquettes narratives, les abris piégés, ou des dépliants didactiques pour montage d’objets inutilisables On aura compris que l’on a affaire avec ce duo capable de nous concocter une étrange partie de boule (ts) sur du sable des créateurs particulièrement inventifs Pierre Chancel (deuxième artiste en rési-
dence) et Sabrina Guichard sollicitent en particulier la nature de nord de l’Europe, ses forêts sauvages, ses cabanes soumises aux intempéries, un autre monde que l’on aborde avec prudence, humilité et respect La forêt est filmée en Finlande, Le matin clair, en Islande tout en grisaille, avec une touche de couleur par contraste parfois Sabrina pratique plutôt la photo, Pierre plutôt le dessin voire l’installation Par mi les réalisations du second, l’aspiration à rejouer la chasse à l’ours en fête à Prats de Mollo (vidéo en couleur) On est alors dans le folklore le plus primitif, quand l’homme se confond à l’animal de même que dans la série imprimée Front Lar ge, où les modèles portent des masques archaïques, et végétaux cette fois Les dessins déclinent le rituel de la chasse, sans état d’âme Les photos de Sabrina sont empreintes de mélancolie scandinave, qu’il s ’agisse des visages ou des détails d’un décor intime, protégé de l’hostilité de la nature, que l’on peut deviner également dans la série sur les Alpes, toutes en paysages grandioses, désolés et rocailleux Son film Ectasis montre un jeune homme de dos en lévitation au cœur d’un paysage immense, tout en lenteur Les deux artistes interrogent la place de l’homme dans la nature, leur relation passée et les sensibilités que l’une inspire à l’autre Quatre artistes qui prennent leur activité, et le monde qui les entoure, au sérieux Les titres en témoignent : Allotropie à Musidora ; les mondes en parallèle à l’Espace Louis Feuillade (Du 17 janvier au 24 février, pour le lycée 49, rue R Rolland ; pour la chapelle48, bd Lafayette à Lunel, (34)
■ Toujours à Lunel, dans le cadre de Sudestampes, le musée Médar d rend hommage au pop-up ou livre animé, dont certains ont enchanté notre enfance, d’autres dans un passé plus lointain, remontant au moyen-âge, ont servi à des pratiques scientifiques Mais aussi au livre d’artiste à travers les éditions Verdigris et leur manière noire. Judith Rothchild sait l’art d’une gravure essentiellement axée sur les fruits (défendus, dirait Marie Rouanet) tandis que Mark Lintott les transfor me en objets, en imprimant les textes qui les accompagnent Ils peuvent être empruntés à la littérature anglo-saxonne, à la culture mondiale, à nos grands poètes (Baudelaire, Valéry, Claudel), ou à des contemporains (Temple, James Sacré, Claude Ber ) Judith Rothchild (Cf Château de Lavérune) obtient des effets lumineux d’une grande intensité, d’autant qu’ils s’inscrivent sur un fond noctur ne, donnant ainsi l’impression de sur gir du néant, comme au premier jour du monde, et d’être vus pour la première fois, dans un monde d’avant la couleur Les motifs sont pérennes et coupés de tout contexte actuel, trop contaminé par le bruit la fureur de l’infor mation et des images Son travail
Œuvre d’Anya Belyat Giunta
Œuvre de Clément Philippe
Œuvre de Pierre Chancel
est tout en sobriété rafraîchissante Le pop ’ up c ’est toute le contraire, même si la surprise est un point commun, la couleur, la fantaisie, le mouvement nécessaire pour déplier l’ouvrage Toutes les techniques sont envisagées du livre accordéon au pêle-mêle, du livre à disque, à tirettes, à languettes, à rabats, à volets au mystérieux livre à « volvelles » , au livre tunnel ou carrousel Gaelle Pelachaud se glisse entre les divers thèmes du parcours qu’il s ’agisse de l’exotisme ou du monde aviaire, des grandes références mythologiques ou théâtrales Le conte est à l’honneur avec Clémentine Sordais mais aussi Martine Lafon, spécialiste du rouge, la régionale de l’étape avec Pinocchio, le lapin d’Alice ou le rutilant chaperon On voyage d’ailleurs également dans le temps grâce à l’astrologie, du côté de la Renaissance avec les expériences anatomiques, à but didactique et dans l’espace, puisque le japonais Katsumi Komagata est mis à l’honneur, avec sa vision subjective de la naissance Enfin n ’ oublions pas les intrigants 100000 milliards de poèmes, de Raymond Queneau, qui prouve que le livre animé a pu tenter les grands auteurs Jusqu’au 16 mars, Musée Médard - 71, place des martyrs de la résistance à Lunel (34)
■ Encore dans le cadre de la biennale Sudestampes, Le lac gelé présente un graveur qui recourt à la photographie, alliant ainsi deux procédés en apparence contradictoires, l’un associé à une certaine spontanéité, l’autre à la patience, les deux se rejoignant dans la nécessité du tirage et de ses multiples. Pierre Cambon sollicite le nu féminin dans un esprit de mystère et de retour sur un passé qui se confond avec les origines de la photographie Ses créatures semblent sortir d’un autre univers et se présentent à nous sous for me d’image fantomatique comme s’il était possible de les ressusciter l’espace d’un moment de contemplation On est frappé de leur transparence qui suscite l’illusion, à l’instar des contes fantastiques, qui auront marqué les divers mouvements artistiques résistant au
pragmatisme bour geois Les décors sont justement cossus, dans des tons sciemment désuets, les modèles devenus personnages s ’ y abandonnent sans retenue, prouvent la pérennité des désirs (3, Grand’rue à Nîmes - (30) ■ Chaque année, en prévision des fêtes, l’association Aldébaran, outre ses résidences et animations culturelles, nous aide à trouver le cadeau inat-
tendu, par faitement inédit car le plus souvent unique En effet, il s ’agit de Cadeaux d’artistes, de designers et créateurs de tous ordres Pour cette saison 2018, ce sont plus de quarante participants qui laisseront choisir entre la nappe de table qui fait sensation, le luminaire insolite, le coussin qui donne envie de s ’asseoir Certains ne sont pas des inconnus. C’est le cas des Éditions Venus d’ailleurs, de la surdouée qui nous vient du Nord, Marie Havel, Clément Philippe et ses obsessions écologiques, Lili Fantozzi ou l’art de marcher sur des œufs et de se dédoubler, Agathe David et ses animaux sur soie, ses labyrinthes, ses nuages D’autres sont à découvrir et qui sait si l’un d’eux n ’est pas la perle rare dont on pourra, dans quelques temps, se vanter de posséder l’une des pièces à des amis éberlués Dessins, plus ou moins « surréalisants » , peinture décomplexée, sculpture malgré tout, mais aussi, à s ’ en tenir aux der nières éditions, trophées déplacés, objets de tous ordres, mobilier inouï, accessoires liés à la mode et même une balançoire d’intérieur, seront donc au rendez-vous, choisis pour leur unicité, la certitude que nous pourrons acquérir ce que l’on ne les trouverait nulle part ailleurs Il y en a pour toutes les bourses De 5 à 2000 euros, selon la bourse et le coup de cœur. La bonne étoile d’Aldébaran n ’est pas prête de s’éteindre, pour peu que l’on contribue à la soutenir, car une étoile qui meurt, ce n ’est jamais bon signe Jusqu’à la fin décembre, Aldébaran, 2, rue Cours Complémentaire à Castries (34)
■ Dans le même esprit, Catherine Guilbot or ganise, tout au long du mois de décembre, un dialogue plastique entre une douzaine d’artistes qui se ré-
partiront l’espace du bar salle d’attente de la Gare de Nîmes, lieu de passage et d’échange par excellence On y retrouve la japonaise Rieko Koga et ses broderies mais aussi Michel Cabos et ses planisphères, Jean-Daniel Berclaz qui a fait du ver nissage un art à part entière, la magicienne de la lumière qu ’est Caroline Taper noux, l’incontour nable et per for mant Joris Brantuas, Elisabette Zalaya, Brigitte Caldéron, Clémentine Califano La Gare - Avenue Feuchères à Nîmes ■ Marielle Barascud et les Éditions AEditon exposent jusqu’au 24 décembre les estampes de Mélanie Bide, pleines d’humour et d’inventivité anglaise, de même que ses livres d’artistes, en l’Atelier de r eliur e XXI, de Stéphane Elzière, 21, rue Porte de France à Nîmes également On pourra y découvrir également des articles de mode, dont les chapeaux de Christine Couturier et les livres d’artistes de Valérie Crausaz
■ La Galerie n°5, rue SainteAnne à Montpellier prévoit aussi jusqu’à 31 décembre, un Arty christmas avec une vingtaine de créateurs en tous genres, qu’il s ’agisse de peintres de photographes, de céramistes, concepteurs d’objets rares ou de microéditions Par mi les plus connus Yann Dumoget (espace Bagouet), Joël Renard, Suzanne Otwel-Nègre, Katie Montanier, Amélie Joos, Claire Giordano Mais l’expo principale est consacrée, jusqu’au 20 janvier, au plasticien du collage, le parisien Itchi Face à la réalité d’un monde souvent déprimant, Itchi prend le parti de l’optimisme Il revisite des images du rêve américain empruntées au passé et n ’ en conserve que le caractère positif Il choisit en général un motif de premier plan qu’il associe à un nouveau contexte, plus ou moins rehaussé de peinture, de manière à insuffler un peu de ce rêve dont nous avons tant besoin pour nous évader du quotidien médiatique En ce sens, son Amérique n ’est qu ’ un prétexte à retrouver, l’espace d’un instant, insouciance et gaieté Aux amateurs d’art de voir s’ils souhaitent, chez eux, prolonger cet instant, ces « happy hours »
■ Enfin, Samira Cambie (16, rue StFir min à Montpellier), qui va fêter ses trois ans déjà, après son expo de fêtes, jusqu’au 12 janvier, (Slacik, Reynier, Buraglio, Pencréac’h, Ver ny, Domene ) présente, une fois n ’est pas coutume, un sculpteur, également dessinateur hors pair, Tarik Essalhi, que l’on a pu découvrir au château de Lavérune Ses gisants, ses piéta, ses créatures voilées sont d’une intensité dramatique indéniable Inversement, il suffit de la divine lumière pour que ses personnages semblent touchés par la grâce notamment dans les dessins. Une impression de solitude se dégage de ces scènes ouvertes à la vie spiri-
tuelle. La vision est tragique, à l’unisson de l’humain en ses périodes d’incertitude et d’inquiétude pour l’avenir, même si chaque année nouvelle est perçue comme un renouveau plein d’espérances
Du 18 janvier au 18 février
■ Dernière minute : Les chantiers Boîte noir e (1, rue Carbonnerie à Montpellier) nous invitent à revisiter leurs archives Christian Laune aura en effet joué un rôle essentiel dans l’effervescence artistique des années 78-88, et aura été le compagnon de route des jeunes Combas qu ’ on n ’allait pas tarder à associer à la figuration libre), Mogarra (qui s ’est orienté très vite vers une photographie drôle, cultivée et légendée dans un esprit de dérision et d’enfance) ou Richard Baquié (plus sensible au recyclage des objets associés à des mots, et à l’apparition de phénomènes sensoriels), tous devenus des artistes de premier plan Mais il n ’ en a pas pour autant oublié leurs aînés, Noël Dolla, de Supports-Sur faces, alors dans une logique de l’empreinte murale, ou La Villeglé, l’un des ténors des affichistes, pour des expos d’anthologie (Je le sais, j’y étais) On nous promet un accrochage singulier, plein de surprises
L’espace Écur euil, à Toulouse, a subdivisé son espace justement, de façon à demander à huit personnalités du milieu artistique, littéraire, culturel en général (dont Valérie Mréjen et Christian Ber nard mais aussi des photographes, directeurs artistiques, écrivain ) de proposer leur vision d’une chambre d’adolescent, lieu domestique si intime et sacré On sait le rôle qu ’elles ont joué dans nos vies et le type d’esthétique qu ’elles supposent, lors de la naissance du goût, de la
p e r s o n n a l i t é qu ’elles accompagnent et illustrent L’idée est originale, séduisante et l’on est curieux de voir comment elle va bien pouvoir se concrétiser Deux autres chambres seront confiées au public à raison d’une nouvelle proposition tous les quinze jours, jusqu’au 27 avril et à partir du 15 janvier (3, place du Capitole) L’écureuil attend les propositions L’expo s’intitule Va dans ta chambre Nous y reviendrons
■ In extremis : La Galerie Adoue de Nabias (3 ter, rue de la Violette, à Nîmes), ter mine l’année avec l’une des personnalités les plus attachantes du milieu artistique nîmois, Yves Reynier Ce der nier est progressivement passé de la peinture (de jeunesse) au collage, qui lui a valu sa reconnaissance Il s ’agit de petits for mats de cartes illustrées, en tous genres (postales, à jouer, de visite, par fois paquets de cigarettes ) découpées, manipulées, combinées et appliquées directement sur le mur qu ’elles animent de toute leur puissance stellaire. Elles font référence à tout un univers culturel et symbolique dont l’artiste brasse toutes les donnes et données sans jamais se départir de son sens plastique du rythme et de la couleur. Yves Reynier diversifie aussi les supports : l’ardoise d’école, la planche à découper, les skates, ces divers avatars du châssis qu’il a abandonné depuis bon nombre d’années Il s ’ en dégage une impression de mystère et de savante humilité
Jusqu’au 8 janvier
Trois expositions importantes à découvrir au FRAC Occitanie de Toulouse : la rétrospective de l’artiste néerlandaise et résolument situationniste, Jacqueline de Jong, et sa peinture qui se joue de l’homme et du bestiaire, pour mieux repousser les limites de l’humanité ; « Les Parties » de Béatrice Cussol, qui exposent les multiples facettes de l’artiste, faites de dessins, de carnets et de romans ; De l’analogique au numérique, « Visions de nuit » de David Claerbout, tend à figer le temps, à travers une dizaine de photographies.
Jacqueline de Jong RétrospectivePremière rétrospective de l’artiste néerlandaise née en 1939, l’exposition présentée au FRAC Occitanie de Toulouse, retrace ses idéaux résolument situationnistes. De son appartenance à l’Internationale Situationniste et ses œuvres à son rôle d’éditrice de la revue anglophone au Situationniste Times, tous les aspects de sa vie et de son parcours artistique y sont présentés. On y découvre ainsi, de sa participation aux événements de Mai 68, à ses plus récents travaux faits de peintures, évidemment, mais aussi de livres et de bijoux. Née dans une famille juive, Jacqueline de Jong, à dû rapidement fuir son pays en proie au nazisme. Elle suit ensuite des cours d’art dramatique à Paris puis à Londres. Elle rejoint, plus tard, en 1950, le Stedelijk Museum d’Amsterdam dirigé par Willem Sandberg. Elle y rencontre alors les membres de Cobra dont Asger Jorn, et Guy Debord, fondateur de l’Internationale Situationniste et se lie à eux pour mieux bousculer les formes traditionnelles de l’art. Dans cette mouvance, elle crée en 1962 la première revue anglophone du mouvement : The Situationist Times. Et à chacun des numéros parus, c’est un aspect du mouvement du situationnisme qui est exprimé par des labyrinthes ou encore des noeuds. Rapidement, son art largement influencé par Cobra (SuicidePaintings,Accidental Paintings, Le Salaud et les Salopards) devient figuratif et expressionniste. Elle aime ainsi jouer de la figure de l’humain et du bestiaire dans ce qu’ils ont de plus naïf et de plus monstrueux aussi. Sa peinture a aussi recours à des objets de la vie quotidienne comme des paravents, des miroirs ou encore des valises, en écho aux combine-painting et au détournement, cœur même du Situationnisme. En mai 68, l’artiste rejoint le mouvement contestataire et porte ses idées révolutionnaires en placardant partout ses affiches. Depuis un retour en 1971 à Amsterdam, l’artiste occupe son temps entre sa Hollande natale et sa maison en France, dans la campagne Bourbonnaise. Mêlant érotisme, violence et humour l’ensemble de son oeuvre, présentée au FRAC de
Toulouse, expose de lien flou entre l’homme et l’animal, poussant ainsi un peu plus loin les limites de l’existence. Avec Jacqueline de Jong tout peut être évoqué : de la banalité d’une scène du quotidien, à la noirceur de l’Histoire faite de drame, à la gaieté simple d’un jardin enivrant de nature. Incarnation à elle seule de la liberté et de la désobéissance en 1960 et d’un retour simple à la peinture dans les années 80, depuis les années 2000, elle réalise surtout des livres et des peintures faites de pommes de terre, qu’elle travaille pour en faire également des bijoux. Aujourd’hui, nombre de ses archives ont été obtenues par l’université de Yale (2011), pendant que ses œuvres ont fait l’objet de diverses expositions, à travers le monde.
Une exposition en partenariat avec le Printemps de Septembre.
Jusqu’au 13 janvier 2019.
livre. Son travail de romans et de carnets de collages a d’ailleurs été récupéré par le FRAC de Toulouse, l’année dernière. Résolument féministe, Béatrice Cussol, a une pratique du dessin engagée dans ses œuvres où elle aime confronter la douceur de l’aquarelle à la crudité sans détour des scènes qu’elle exprime. Créations expressives, transgressives voire même expressionnistes, ses œuvres sont ainsi tantôt légères, tantôt drôles et même parfois inquiétantes. L’artiste née en 1970, a fait ses armes à la villa Arson de Nice où elle a été diplômée en 1993. Ses dessins figuratifs mettent régulièrement en scène des figures féminines dans des univers toujours oniriques. Une manière pour l’artiste de déjouer les nombreux clichés féminins. Elle exprime aussi tout son art à travers le tissu et la littérature. Depuis des années, la plasticienne écrit ainsi une histoire dans des carnets fait de découpes de magazines, de ses nombreuses influences, mais aussi de ses colères et de son histoire.
Le projet « Les Parties » présenté au FRAC de Toulouse, fait part des multiples facettes de cette artiste pluridisciplinaire, qui mêlent interventions architecturales, carnets d’images, dessins et romans. Béatrice Cussol est ainsi l’auteure de plusieurs ouvrages comme Merci (2000) et Pompon (2001) aux éditions Balland, ainsi que Diane ? (2003), Sinon (2007) et Les Souffleuses (2009) aux éditions Léo Scheer. Présente dans des collections publiques suisses et françaises, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions. Exposition en partenariat avec le Printemps de Septembre.
Artiste reconnue pour son travail autour du dessin, Béatrice Cussol travaille également régulièrement le
Bibliothèque des Abattoirs Jusqu’au 9 février 2019.
Pour l’exposition « Visions de nuit » présentée au FRAC de Toulouse, cet hiver, David Claerbout explore la frontière entre l’image figée et celle en mouvement, à travers une dizaine d’œuvres réalisées entre 1997 et 2017. Cet artiste belge, né en 1969 à Courtrai, aime interroger l’architecture urbaine, les paysages qui nous entourent ainsi que les détails de la nature qui sont une des réalités les plus importantes de notre existence, puisque qu’ils sont constamment plantés face à nous. Tout dans l’œuvre de David Claerbout est question de cinéma, de photographie et de peinture tant qu’elle évoque une révolution de l’audiovisuel : la transition de l’analogique vers le numérique. Pour contribuer à cette révolution, l’artiste aime bousculer les codes cinématographiques en modifiant par exemple la narration, la durée ou encore
la mise en espace d’un film. À l’heure de la surconsommation d’images notamment par internet et la publicité, il propose à son public de faire une pause dans des déambulations vouées à la contemplation. Étirement de longueur, compression, tout est une raison de sculpter à sa manière le temps. Largement influencé par l’histoire contemporaine, David Claerbout utilise ainsi nombre
d’archives et de films historiques dont il retravaille le moindre pixel. Au FRAC l’exposition « Vision de nuit » découpé en deux parties propose premièrement d’exposer dans l’aile nord des Abattoirs, les débuts de la photographie et du cinéma au XIXème siècle tandis que le collatéral, présente l’apparition progressive de la couleur, de la bande-son puis de l’entièrement numérique si dématérialisé. « Visions de nuit » ou «Dark optic » insiste sur l’évolution de la fabrication photographique, qui se fait maintenant bien plus par ordinateur que par l’iris d’un objectif. Comme si l’on pouvait contempler la nuit toute la journée en éteignant seulement une lumière, David Claerbout invite son public à s’interroger sur la perception du monde dans sa cohérence. Aujourd’hui, son travail est exposé dans des grands musées et autres collections internationales. Exposition en partenariat avec le Printemps de Septembre. Jusqu’au 10 janvier 2019.
76, allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse. Tél. 05 34 51 10 60. www.lesabattoirs.org
CRAC - Centre Régional d’Art contemporain d’Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée
Avec Mademoiselle, le CRAC de Sète plonge par deux fois dans le contemporain. Premièrement par ses expressions artistiques modernes mais aussi par la thématique résolument actuelle que propose cette exposition, aux multiples visages.
Mademoiselle est une exposition collective qui rassemble des femmes artistes d’ici et d’ailleurs, pour relever le défi commun de travailler autour du concept très actuel de la féminitude 2.0.
Les scandales d’agressions, le #METOO mais également d’autres paradoxes et enjeux des conditions actuelles de la femme sont exprimés à travers des techniques artistiques variées. Il est question, en plus de la condition féminine, de l’héritage, de l’évolution et de la diversification des stratégies féministes pour dénoncer les inégalités et les injustices mais également la fin du titre « Mademoiselle » cher à beaucoup de femmes.
Les histoires du féminisme sont plurielles comme autant de courant et de groupe qui composent ce mouvement planétaire. Voila pourquoi l’on retrouve de multiples interprétations artistiques autour de l’émancipation féminine et de ses obstacles. « Mademoiselle » est une sorte de collectif d’artistes venues des quatre coins du globe pour bousculer les conventions et les tabous. À la place, les plasticiennes proposent un face-à-face brut qui mêle violence, maternité, relations sociales et personnelles, sexualisation de la culture, droits collectifs, visibilité médiatique et même autonomie individuelle. Le tout lié à l’hédonisme ou au narcissisme, des philosophies clés de notre histoire. Délivrer des in-
Mai- u Perret, e XII guerrillas, 2016. Photographie : © Annik Wetter.
page cinquante et un
terrogations avec humour et mener des critiques objectives dans les batailles pas toujours vaines du féminisme, voilà le leitmotiv de l’exposition. Un événement didactique et d’actualité qui émet de nouvelles hypothèses pratiques et théoriques, censées aider les femmes éprises de liberté et surtout d’égalité.
Artistes de l’exposition : Rebecca Ackroyd, Bianca Argimon, Zoë Buckman, Anetta Mona Chisa & Lucia Tkacova, Charlotte Colbert, Pauline Curnier-Jardin, Sara Cwynar, Verena Dengler, Eliza Douglas, Mimosa Echard, Gery Georgieva, Celia Hempton, Suzanne Husky, Oda Jaune, Jesse Jones, Clémentine Keith-Roach, Sanam Khatibi, Romana Londi, Tala Madani, Nevine Mahmoud, Zanele Muholi, Florence Peake, MaiThu Perret, Laure Prouvost, Mika Rottenberg, Lisa Rovner, Elsa Sahal, Tschabalala Self, Apolonia Sokol, Maria Thurn und Taxis, Anna Uddenberg, Ana Vega, AmberaWellmann, Liv Wynter. Commissaire de l’exposition : Tara Londi. Jusqu’au 6 janvier 2019
CRAC
26, Quai Aspirant Herber
34200 Sète
Tél. 04 67 74 94 37. crac.languedocroussillon.fr
Pour une première exposition personnelle dans un musée français, Isabelle Cornavo fait les choses en grand ! Avec « Blue Spill » elle investie, en effet, les deux étages du MRAC Occitanie de Sérignan, avec une œuvre sur mesure. « Bande à part » est une exposition qui promet sept parcours artistiques mêlant les sens. Enfin, à l’extérieur du MRAC, Bruno Pareido, s’est approprié la façade du bureau de poste de la ville.
Le rapport entre l’objet et son image, est un élément central dans les créations artistiques d’Isabelle Cornaro qui tentent, sans cesse, de donner de nouvelles perspectives à notre environnement. Spécialisée dans le Maniérisme européen du XVIème siècle, Isabelle Cornaro se nourrit de beaucoup de références artistiques comme le Baroque, l’abstraction ou encore le minimalisme. Inspirée également par les objets et les images de la culture savante et populaire, l’artiste pratique le collage pour comprendre comment notre vision du monde est dictée et influencée… Avec « Blue Spill », Isabelle Cornaro propose une déambulation intense en deux parties, à travers divers dialogues entre son propre travail et de celui de grand cinéastes, publicistes et autres réalisateurs de vulgarisation scientifique.
Au rez-de-chaussée du MRAC Sérignan, figure ainsi une collection des derniers films de l’artiste dans lesquels elle utilise des techniques cinématographiques proches du cinema des années 60. Grâce à une utilisation saturée de couleurs, à de longs travellings ou encore à une distorsion des échelles, ses films de 16 minutes rendent les objets de notre quotidien abstraits voire même sensuels
et fétichistes. Un procédé qui permet de rendre compte au public qu’un objet n’a de valeur qu’en fonction des émotions qu’on lui confère. Dans cette même volonté, Isabelle Cornavo propose également, à ce niveau de l’exposition, tout un tas d’extraits de films publicitaires, scientifiques ou issus du cinéma gore des années 60, où le fétichisme autour de l’objet, notamment par des cadrages volontairement excessifs, est partout. Il ressort de cette obsession une atmosphère malsaine presque
7 bandes-sons, pour 7 artistes et 7 salles d’exposition ? C’est ce que propose le MRAC Occitanie Sérignan au public, via des flash codes, dans la découverte de ses collections. Le but est simple, permettre une déambulation propre à chacun des artistes exposés. L’exposition de ces collections plurielles, « Bande à part », tient son nom du film éponyme de Jean-Luc Godard, dans lequel le réalisateur proposait déjà un rapport à la bande-son totalement unique et novateur, dans le milieu du cinéma. Un style où le son ambiant prend toute son importance sans pour autant écarter les standards de la musique. Un style où les voix off et les silences assourdissant prennent toute leur importance. Tantôt distorsion, tantôt contretemps, décalage, effraction, emportement ou même lyrisme, c’est dans cette volonté que les artistes proposent chacun des parcours déambulatoires inédits, entre sons et images.
Commissariat : Sandra Patron.
Bandes-son des artistes : Laëtitia Badaut Haussmann, Julie Béna, Thomas Clerc, It’s Our Playground, Arnaud Maguet, Anne-Laure Sacriste, Yoan Sorin. Jusqu’au 2 juin 2019.
ragoûtante, venue du regard humain. À l’étage, Isabelle Cornaro change de format artistique, pour proposer à son public toute une série de peintures qui sont des reproductions et des agrandissements d’images tirées de ses propres films. Avec sa peinture en spray, elle cherche à déconstruire l’image animée pour en créer une multitude de fixes. À contre-courant de l’exposition du rez-de-chaussée, les couleurs de sa peinture confèrent alors une nouvelle perception de beauté aux scènes. Comme le ferait un montage vidéo, les peintures réalisées au spray sont installées bord à bord, de sorte à retrouver le défilement naturel du film. Et les touches de peinture similaires au pointillisme agissent étrangement, comme le feraient des pixels numériques. Un effet, d’ailleurs renforcé, par une série de monolithes énigmatiques exposé en visà-vis.
Abstraction, figuration, images mobiles et fixes, « Blue Spill » est une invitation à découvrir une troisième dimension dans laquelle les règles de perceptions habituelles sont bousculées. Un savant mélange d’opposés qui s’attirent.
Jusqu’au 27 janvier 2019.
« Il faut reconstruire l’Hacienda » est une oeuvre de Bruno Peinado, installée de manière permanente, sur la façade du bâtiment de la Poste, devenue un prolongement du MRAC de Sérignan. Conçue de façon à interagir avec l’oeuvre déjà réalisée par l’artiste Daniel Buren sur l’ensemble des parties vitrés des bâtiments initiaux du musée ainsi qu’avec la fresque de l’oeuvre de l’artiste islandais Errò, Bruno Peinado complète ce qui est maintenant une oeuvre contemporaine forte, du paysage urbain à Sérignan. Cette oeuvre est ainsi composée de plusieurs tableaux enseignes de couleurs créés à partir de techniques propres à la signalétique (enseigne rétro-éclairées, caissons lumineux etc). L’assemblage de toutes ces formes géométriques, sur un même espace, propose ainsi une interprétation d’éléments clés dans l’histoire de l’art et dans les collections du MRAC. On peut ainsi y retrouver des clins d’oeil au tableau de matisse : « Porte-fenêtre à Collioure », mais également au pop art, ou encore aux monochromes, comme ceux d’Olivier Mosset. Une façade qui rappelle aussi le design de la boite de nuit de l’Hacienda, une discothèque mythique de Manchester, berceau de la scène House anglaise et surtout lieu de rencontre incontournable entre musiciens, plasticiens et graphistes épris de modernité.
Jusqu’en décembre 2035 !
mrac.languedocroussillon.fr
« Temps d’un Espace Nuit », met en valeur le travail de quatre lauréats des écoles supérieures d’art de la région. Une manière pour le FRAC Occitanie de Montpellier de témoigner de son action en faveur de l’enseignement artistique et de la diffusion d’art contemporain, en région.
L’exposition « Temps d’un Espace Nuit », s’inscrit dans le cadre de Post-Production, un dispositif qui permet de promouvoir certains artistes diplômés des écoles supérieures des beaux-arts de la région Occitanie. Parmi les écoles, on retrouve : l’École Supérieure des Beaux-Arts Montpellier Contemporain (MoCo Esba), École supérieure des beaux-arts de Nîmes (Esban), École supérieure d’art des Pyrénées - Pau Tarbes (ÉSA Pyrénées) et l’Institut supérieur des arts de Toulouse (isdaT). La réalité ! Voilà une notion large de sens sur laquelle quatre étudiants en art ont dû planché pendant des mois pour livrer un travail pluriel mais complémentaire en propositions. Les corps, humains et non-humains, les vivants et les non-vivants, l’origine du concret à l’abstrait, les normes sociales …Tout est affaire de réalité dans l’exposition à huit mains du « Temps d’un Espace Nuit ».
La première étudiante, Rebecca Konforti, aime découper la réalité à travers l’immensité des espaces identifiables selon des catégories déjà inventées par les sciences et les arts. Elle présente ainsi un immense palimpseste de figures et de signes qui s’accordent avec les travaux des autres lauréats. Grâce à son travail, le lieu
4,
même de l’exposition qu’elle appelle « l’espace commun » est totalement transformé. Le but étant de rendre visible tous les emboitements et les variétés des différents espaces du lieu, menant tous vers une conscience de pensé et d’imaginaire, la « tour d’Umbrea ». Marion Chambinaud, explore, elle, la céramique qu’elle crée dans des fours en papier de verre, verticaux foyers de création, symbole d’énergie et de transformation. De son âtre en «terre papier » jaillissent alors des pous-
. Tél. 04 99 74 20 35 - www.fraclr.org
sières, des fragments crus ou cuits et des fumées que l’on peut nommer. Une manière de rappeler la philosophie Présocratique et son idée que le langage vient du feu. Une réalité d’objets concrète et onirique qui permet à l’homme d’y inscrire son histoire, depuis les prémices de son existence. En ce qui concerne James Joffrin, ce sont les images mentales, ses souvenirs et l’imagination qui l’animent. Ces peintures sont baignées de manifestations divines dans lesquelles on retrouve toujours une once de réalité. En témoigne sa lune rose à la fertilité symbolique. Enfin, Linh Nguyen propose une collection de films de paysages nocturnes éclairés par la simple lumière de la lune, du ciel et des étoiles qui éclairent sans discontinuer notre monde. Il en ressort une pluie de jolies perles venues de la voie lactée qui tombent dans nos yeux pour nous montrer des réalités qu’on oublie souvent, l’immensité de l’univers et l’énergie de ces astres millénaires. Avec « Temps d’un espace nuit », vous l’aurez bien compris, tout est en fait une question de regard, un peu comme lorsqu’on parle de réalité.
Un événement WE FRAC (3ème édition)
Jusqu’au 5 janvier 2019
Art modeste, art brut, art singulier, autant de qualificatifs adaptés aux œuvres de Louis-François Lar naud créées à partir d’un bric-à-brac impressionnant Du récup glané sur la plage après le départ des touristes A la Galerie Marc Devaux il expose son dernier bestiaire Sa passion pour les animaux lui vient de l’enfance lors qu’il passait ses vacances à la campagne chez ses grands-parents Dès cette époque il mettait en scène son bétail fabriqué à partir d’outils rouillés, d’épis de maïs ou de bouts de bois assemblés
Sous doigts habiles naissent, vaches, hiboux, chats, chiens Également influencé par ses voyages, le plasticien étend son bestiaire à des animaux plus exotiques tels que crocodiles, girafes ou zèbres Un univers plein de poésie, de char me, de fraîcheur Un clin d’œil à l’enfant dont il a gardé la faculté de s’émerveiller. Jusqu’au 20 déc.
Galerie Mar c Devaux - 32, rue
Jean-Jacques Rousseau à Montpellier. Tél. 06 09 40 56 76.
À PÉZENAS
Laurence Fauchart, artiste héraultaise d’adoption, propose, dans une série de petits for mats, des aquarelles dans lesquelles le côté éphémère de la vie se confronte aux éléments « fabriqués » qui la menace Elle en saisit l’empreinte dans sa peinture qui mêle à son tour éléments « naturels » et traces de leur destruction potentielle : filets, plastiques etc Des univers aquatiques (plongeurs) se dessinent dans ses abstractions « distillées » à l’eau de mer Une nouvelle série de dessins sur feuilles transparentes plastifiées reprend les thèmes chers à son coeur mais dans une traduction différente et plus figurative, comme les paysages de front de mer (marina) qui côtoient un monde industriel à l’image de Sète, avec son port et ses grues Girafe Toutes ces œuvres, à la technique originale et personnelle, ont pour point commun une légèreté et une poésie toutes particulières. Suite à une véritable passion pour la peinture et le dessin depuis l’enfance, Laurence Fauchart a pu enfin s ’ y consacrer pleinement en arrivant à Montpellier il y a une quinzaine d’années Toujours dans une attitude de recherche de nouvelles for mes d’expression artistique, elle a participé à de nombreux ateliers au musée Fabre et aux Beaux-Arts de Sète Jusqu’au 4 janvier au Dôme - 2, avenue Geor ges Clemenceau à Montpellier (34). Tél. 04 67 92 66 70.
« Les arbres centenaires de la place Aristide Briand sont abattus Le cœur commence à se serrer » Voici les quelques mots qui ont traversé l’esprit inspiré de Maite Soler au moment même où elle traçait les quelques croquis prémices à son nouveau projet Du 7 décembre au 6 janvier, l’artiste espagnole présente à la Chapelle du Quartier-Haut son exposition hommage aux arbres disparus l’an dernier dans la ville de Sète S’articulant autour de plusieurs disciplines, cette per for meuse polyvalente diplômée de l’École des Beaux-Arts avec les félicitations du jury ne cesse d’explorer les liens entre l’intime et l’universel Elle réalise une installation où s ’entremêlent le dessin, la danse, la vidéo et la per for mance pour une expérience unique à la beauté nostalgique Jusqu’au 6 janvier à la Chapelle du Quartier-Haut à Sète Tél. 04 99 04 76 00.
Sculpteur pratiquant le dessin, le moulage, la résine, le métal et la cire, Stéphane Szendy s’inspire des objets de l’histoire de l’art et puise dans les for mes brutes de la nature pour donner naissance à des pièces esthétiques sobres qui évoquent l’art statuaire des civilisations passées En travaillant la for me, il créé des œuvres stylisées à partir de différentes essences de bois et de divers métaux auxquels il ajoute d’autres matériaux comme du plexiglas, de la pierre ou bien des cristaux Son travail puise sa singularité dans un jeu de stries de couleurs naturellement issues des matériaux qu’il utilise Ne négligeant rien, il propose des objets d’une totale unité au degré de définition exceptionnel desquels se découle une sérénité certaine Ses œuvres sont exposées dans son atelier situé rue des Litanies à Pézenas En octobre, Stéphane Szendy a également ouvert une galerie avec sa femme Anne Guillon, elle-même artiste peintre, regroupant leurs travaux respectifs 4, rue des Litanies à Pézenas. Tél. 06 06 64 45 63.
A lors qu’il y a 50 ans, Martin Luther King nous quittait, le Pavillon Populaire a décidé de clôturer sa saison consacrée à l’histoire par une exposition intitulée « I am a man : photographies et luttes pour les droits civiques dans le sud des États-Unis, 1960-1970 » Elle propose de découvrir de façon inédite des photos liées à ce mouvement qui a su évoluer et prendre de l’ampleur à une époque où les Américains étaient profondément marqués par les nor mes ségrégationnistes La décennie 60-70 constitue l’un de ces moments clés du changement L’exposition regroupe les clichés de photojour nalistes, d’amateurs et d’acteurs engagés, qui constituent des récits visuels terriblement saisissants et redoutablement évocateurs
Ils reviennent sur des événements concrets qui ont per mis au mouvement de prendre une telle ampleur dans le sud des Etats-Unis tel que la « freedom riders » ou encore les actes individuels de jeunes gens, aujourd’hui devenus des personnalités, à l’image de Nieta Dunn s ’asseyant au comptoir d’un restaurant dans une zone réservée aux blancs en 1960 Dans ce combat, la photographie a joué un rôle capitale, il est donc tout naturel que ce soit cette for me artistique qui rende aujourd’hui hommage à cette communauté noire américaine qui a lutté sans relâche afin d’acquérir des droits civiques Jusqu’au 6 janvier au Pavillon Populaire à Montpellier Tél. 04 67 66 13 46. www.montpellier.fr
Un monde créatif où se côtoient vies inventées et passages temporels, c ’est ce que donne à voir la nouvelle exposition de l’Espace Molière à Agde. Du 19 janvier au 23 février, Marie-Hélène Roger vient présenter son univers tendrement poétique où le vivant se mêle au passé et au présent, donnant ainsi naissance à un mystère des plus complexes Après avoir fait des études aux Beaux-Arts de Montpellier, l’artiste a développé sa pâte singulière en réalisant des masques et accessoires destinés au monde du spectacle à Paris Aujourd’hui, elle mêle la peinture à la sculpture dans le but d’offrir une destinée humaine à des êtres tendres et touchants Ces personnages issus de l’imaginaire, discutent et cohabitent dans un univers de portraits, symboles d’une époque révolue où les albums de famille faisaient d’un instant une éter nité Du 19 janvier au 23 février à l’Espace Molièr e à Agde. Tél. 04 67 94 65 80.
Autodidacte et emprunt d’une délicatesse poudrée, Shena est une artiste à part entière, détentrice d’un talent certain pour représenter la femme sous toutes ses facettes Malentendante, elle a depuis sa plus tendre enfance développé et intensifié ses émotions en se servant de son pinceau comme d’un outil d’expression à la poésie tendre En utilisant uniquement de la peinture à huile, elle fait apparaître la femme dans toute sa sensualité Qu’elle soit posée, libre ou raffinée, c ’est avec un profond respect que l’artiste la sublime et lui rend honneur Elle expose dans un hymne à la féminité qui en ravira plus d’un Du 3 janvier au 31 janvier au Mas du Ministre à Mauguio. Tél. 04 99 63 05 94.
« I am a man » AU PAVILLON POPULAIRE
Une immersion unique au cœur des pollens de fleur, voici ce que propose la nouvelle exposition photographique de la maison départementale de l’environnement à Prades-le-Lez Présenté par Didier Cot et Bertrand Rebiere, deux ingénieurs au CNRS, « Poussières fécondes ou le pollen révélé » présente des clichés obtenus à l’aide d’un microscope à balayage qui permet d’agrandir une image en la multipliant par mille fois sa taille.
Grâce à une mise en scène en lumière noire, le public se retrouve plongé dans le monde unique de l’infiniment petit
Des rencontres Sciences’Art-expos sont or ganisées à l’occasion de l’événement Ces visites guidées sont l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le microscope à balayage, dont l’usage est ici détour né afin d’en faire un sublime instrument de création
Jusqu’au 6 janvier à la Maison départementale de l’envir onnement à Prades-le-Lez.
Tél 04 99 62 09 41 www montpellier-tourisme fr
AU BOCAL
C’est le photographe lunellois Jérôme Cagnieul que la Ville de Lunel a choisi pour accompagner le public de cette fin d’année vers la nouvelle. En effet, l’artiste a carte blanche pour investir le Bocal jusqu’au 25 janvier
Pour sa première exposition à Lunel, l’artiste a décidé d’emmener le public faire un bout de chemin avec lui et ses clichés Intitulée « Sur ma route » , l’exposition montrera que ce passionné talentueux est également un grand amateur de technique photographique
D’aussi loin qu’il se souvienne, Jérôme Cagnieul a toujours eu un appareil photo dans les mains. Depuis 35 ans, il aime promener son œil acéré et son objectif un peu partout Après des début en ar gentique, il a évolué avec la technologie et capture aujourd’hui en numérique
Ce qui peut également qualifier Jérôme Cagnieul, c ’est qu’il est un touche à tout : il aime expérimenter les techniques Le portrait, l’infrarouge, la macro photographie ou encore les photos animalières et la proxiphotographie
D’un cadre bien réglé comme un shooting avec un modèle, il passe à la photo de rue et au paysage Il aime ainsi expérimenter et développer son œil de photographe autour d’un axe plus artistique que conventionnel Jusqu’au 25 janvier au Bocal - 38 boulevar d Lafayette à Lunel (34). Tél. 04 67 87 84 19. www.lunel.com
À LA GALERIE DES HOSP ICES
T iffany Vaillier est une artiste alsacienne titulaire d’une licence d’Arts plastique et qui ne dispose d’aucune limite for melle Pour elle, l’acte créatif est un laboratoire où l’œuvre ne constitue aucunement un aboutissement, mais bien une expérience perpétuelle Jusqu’au 9 janvier, elle est l’invitée privilégiée de la galerie des Hospices à Canet en Roussillon « J’aimerais parvenir à mettre en scène l’espace d’exposition comme une sorte de cirque prodigieux et mystérieux qui aurait lieu en plein ciel, en bas de la galerie, jusque dans les étoiles, à l’étage » C’est ainsi qu ’elle parle de l’installation qu ’elle a minutieusement réalisée à l’occasion des fêtes de fin d’année Liée à la féérie de l’ambiance de Noël, l’exposition « Celest’ Circus » mêle les genres alliant la peinture, le volume, le son, la vidéo et les images projetées Jusqu’au 9 janvier à la Galerie des Hospices à Canet en Roussillon. Tél. 04 68 86 71 80. www.canetenroussillon.fr.
La Galerie d’art Nicolas Xavier invite à l’occasion de sa nouvelle exposition de groupe trois grands pionniers du writting en Europe Mêlant croquis, œuvres contemporaines et installation numérique, « Retour aux sources » retrace le parcours du graffiti de sa création jusqu’à nos jours Le premier artiste est Bando, il est le premier writter à avoir importé la discipline en France depuis New-York Fondateur des crews Bomb Squad 2 et Crime
T ime Kings, il a développé un style unique à l’esthétique généreuse et dynamique Il a collaboré à de multiples reprises avec Mode 2, deuxième street-artiste à exposer ses œuvres Bercé par les déferlantes Hiphop de Londres, cet acteur majeur de la scène contemporaine inter nationale excelle dans la représentation de personnages et pratique une esthétique du mouvement. Delta, quant à lui, nous viens des pays bas, influencé par des études en design industriel, il a développé un certain goût pour les for mes, la matière et la composition qu’il met au service de ses lettrages tout en volume et en profondeur
Jusqu’au 29 décembre à la Galerie Nicolas Xavier à Montpellier Tél 06 99 23 10 73 www galerienicolasxavier com
À LA GALERIE MARINA
Exposé de façon per manente à la Galerie Cortade Art, à Toulouse, l’artiste graffeur BigDaddy Moun est doté d’un style affir mé et immédiatement reconnaissable Fort de plus de vingt ans d’expérience, il propose aux visiteurs de ses expositions une véritable immersion dans ses oeuvres en reproduisant à l’identique un mur extérieur et possiblement éphémère Le tirage qui en résulte, peut être encadré et mis en situation à l’intérieur, de la même manière qu ’ une toile à peindre classique, d’où le nom de “toile-mur“ Du rebelle à l’artiste, c ’est une quête de soi et le besoin irrépressible de découvrir le champs des possibles qui l’anime Cette recherche est le moteur inter ne de Moun, elle l’a amené du tag vers des créations picturales qui s’inscrivent dorénavant dans l’art contemporain L’artiste a été l’un des premiers graffeurs à or ner ses productions de personnages issus des comics, générant ainsi un style unique Le message est à la fois social et éthique : la force des icônes des comics s’inscrit dans un milieu urbain brut et nous interpelle Cette puissance infinie qu’il a su capter fait écho à la violence de notre société mais elle tire aussi sa force de tous nos espoirs en vue d’un monde meilleur
rue Rempart Saint-Etienne à Toulouse. Tél.
Jusqu’au 31 janvier, la Galerie Marina expose « Un aperçu depuis 1972 » , une œuvre d’Elbio Mazet et Ana Chechile D’origine uruguayenne, Elbio Mazet a grandement contribué au développement du mouvement de la gravure sur bois en France Graveur, illustrateur, dessinateur, peintre et sculpteur hors pair, son style se rapproche de l’expressionnisme Se revendiquant de la « transavangarde » , il considère pratiquer un art qui est selon lui « contre toute utopie esclave du pouvoir et qui ne fait pas forcément suite à quelqu’un »
Sa compagne Ana Chechile, en plus de ses propres gravures personnelles, l’accompagne depuis toujours dans sa création artistique
Riche de patience, c ’est elle qui s ’ occupe de réaliser les tirages des gravures de son mari
Jusqu’au 31 janvier à la Galerie Marina à Blauzac (30).
Tél. 06 12 30 11 82. www galeriemarina fr
« Poussières fécondes ou le pollen révélé »
Ouverte au public depuis fin octobre, cette exposition est déjà un des grands succès de cette fin d’année !
Laurent Ballesta s ’est certes fait connaître du grand public lors de ses apparitions télévisées aux côtés de Nicolas Hulot dans « Ushuaïa Nature » entre 1999 et 2011 en tant que conseiller scientifique en environnement marin mais il est surtout un biologiste reconnu et un photographe hors pair dont les clichés par fois incroyables ont été récompensés par de nombreux prix à travers divers événements dans le monde
Laurent Ballesta est un enfant du pays comme on dit ! D’ailleurs l’exposition qui lui est consacrée à Pierresvives est intitulée « Odyssée d’un enfant d’ici » Explorateur, photographe, naturaliste, etc , il est devenu depuis un aventurier des temps moder nes avec de nombreuses expéditions scientifiques à son actif !
A l’initiative du Département de l’Hérault, l’exposition présentée à Pierrevives, réunie plus de cinquante photographies, de l’Antarctique, de la Polynésie et de la Méditerranée, restituant les recherches de cet Héraultais hors du commun Ses clichés rares, insolites ou spectaculaires subliment des plongées engagées qui allient savoirs scientifiques et prouesses techniques
Exposition à découvrir jusqu’au 9 février à Pierrevives à Montpellier
Tout le programme sur : www pierresvives herault fr
Labiennale SUDestampe est une promenade dans l’univers de l’estampe, partant de Nîmes, en passant par Saint-Rémy de Provence, St Quentin la Poterie, Blauzac, Castelneau-le-Lez, Uzès, Vauvert, Lunel, Lodève, et jusqu’à Octon Or ganisée par le P A R C (Pôle Artistique Réseau Culturel) en lien avec SUDestampe, l’exposition lino sans limites prend place au Village des Arts et Métiers jusqu’au 6 janvier Y sont visibles les travaux de trois artistes : Joan Beall, qui puise son inspiration dans le monde végétal et minéral, offrant un résultat essentiellement abstrait, Benjamin Guyet, créateur des éditions de l’Étau (nom sous lequel il signe et diffuse ses estampes) et figurant dans les dix nominés du Prix Gravix et Nicolas Poignon, qui pratique cette technique depuis 25 ans et qui s’intéresse particulièrement aux paysages, qu’il retranscrit déserts et comme inaccessibles
Jusqu’au 6 janvier au Village des Arts et Métiers - Hameau de Ricazouls, Chemin du forage à Octon (34)
Tél. 04 67 96 08 52. www.sudestampe.fr
Le moyen-âge est une période de l’histoire bien connue du grand public, mais le connaît-il vraiment ? Il semblerait que non C’est ce que tend à démontrer la nouvelle exposition Universcience qui a pris place au Pont du Gard jusqu’au 28 avril Bien loin des images stéréotypées habituelles, cette expo-manip itinérante allie l’histoire à la recherche archéologique et livre une vision riche et contrastée du moyen-âge qui en surprendra plus d’un De façon ludique et pédagogique, « Quoi de neuf au moyen-age ? » , via des jeux, des vidéos et des facssimilés, éclaire et interroge les visiteurs sur l’environnement, les ressources et l’aménagement du territoire dans le but de mieux appréhender la société actuelle En effet, le moyen-âge constitue une période dynamique et innovante, synonyme d’invention technique, de per fectionnement technologique et de conquête intellectuelle Ces éléments ont initié un brassage culturel et des projets d’aménagement durables sans précédent qui ont servit de prémices au développement de l’urbanisme Pour aller plus loin, l’exposition propose un focus sur les recherches archéologiques dans la région en présentant les données du Musée Henri-Prades Latarra ainsi que des travaux issus de fouilles entre Nîmes et Montpellier Jusqu’au 28 avril au Pont du Gar d - Salle d’expositions temporaires (Bât rive gauche) Tél 04 66 37 50 99 www pontdugar d fr
Plongez dans l’imaginaire des ours avec cette exposition pour petits et grands, conçue par le service Culture scientifique de l’Université de Montpellier L’ours, ancien roi des animaux, est un animal mythique auquel l’homme a toujours accordé une grande importance, un symbole profondément ancré dans nos sociétés occidentales, objet de légendes, vénéré depuis la Préhistoire, craint ou adulé, encensé ou diabolisé L’occasion pour le public de participer aux différentes animations pour tout connaître des ours Mercredi 12 décembre, Créaclic : « Mission peluche » n ’oubliez pas d’apporter votre peluche préférée Samedi 15 décembre, place au Goûter-philo : « Avoir un animal : un vrai, un faux ? » , par Marie Pantalacci et Chantal Ferrier Mercredi 19 décembre, ateliers créatifs « Mon ours en peluche » , d’après Plume le petit ours polaire de Hans de Beer Le même jour, Yakaconter - Lecture théâtralisée : « Michka » de Marie Colmont Mercredi 9 janvier, Cinémam enfants : « Er nest et Célestine » , de Jeremy Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier Samedi 19 janvier, dans le cadre de la nuit de la lecture, Atelier-rencontre, avec Carole Xénard, illustratrice du documentaire jeunesse « Tout sur l’ours… et le r este » éd Le Pommier Pour finir, toujours le 19, visite guidée et jeux, un programme complet
Jusqu’au 20 janvier à la Médiathèque André Malraux.
1, place du 14 juillet à Béziers (34). Tél. 04 99 41 05 50. www mediatheque-beziers-agglo or g
«
d’un enfant d’ici »
Cap sur le Groenland et son immensité glaciale réchauffé par les histoires des hommes qui y vivent. Racontars arctiques peut se résumer ainsi Le spectacle a été créé au théâtre de la Cité à Toulouse, porté par Eddy Letexier, seul en scène dans une adaptation des textes de Jør n Riel, écrivain baroudeur et conteur malicieux, a rapporté des anecdotes, des récits, des racontars « Des histoires d’hommes seuls sur une terre glacée où le soleil, l’hiver, se couche très tôt Ces chasseurs ont d’étranges faiblesses, des tendresses insoupçonnées, des pudeurs rougissantes et des rêves d’enfants Ces nouvelles de l’Arctique ont la rudesse et la beauté du climat qui les suscite Souvent râpeuses, toujours viriles, parfois brutales, saupoudrées de magie et de mystère, elles nous racontent un monde où la littérature ne se lit pas mais se dit, où l’épopée se confond avec le quotidien, où la parole a encore le pouvoir d’abolir le présent et de faire naître les légendes » , comme l’explique le comédien Eddy Letexier.
Le 13 déc à Souillac et le 14 déc à Teysieux (46)
Tél. 05 65 38 29 08.
www.theatredelusine-saintcere.com
Du 5 au 14 février, Théâtre de la Cité - 1, rue Labéda à Toulouse
Tél. 05 34 45 05 05.
www.theatre-cite.com
■ Othello
variation pour 3 acteurs
Premier spectacle de Nathalie Garraud pour la mise en scène et Olivier Saccamano pour le texte, les nouveaux directeurs du CDN-Théâtre des 13 Vents, Othello variation créé en octobre commence son itinérance dans la région Dans une république marchande (Venise), le mariage d’un général arabe (Othello) et de la fille d’un riche sénateur (Desdémone) fait scandale Mais l’État a besoin de cet étranger pour conduire une intervention militaire à Chypre, comptoir occidental convoité par le rival turc. Fantasmes de l’étranger (désirable et haïssable), construction politique d’un affect obscur (la jalousie), manipulation des signes, traversée des clichés (auxquels chacun est tenté d’adhérer), tels sont les motifs shakespeariens qui éclairent une situation historique et politique contemporaine Quant à notre variation, elle est ce qu ’entendent les musiciens par ce mot : le thème de la pièce de Shakespeare est repris, mais les modifications qui l’entourent (mélodiques, rythmiques, har moniques) lui arrachent un autre son A découvrir
Le 15 déc. Th. de la Vignette à Montpellier. Tél. 04 67 14 55 98.
Du 26 au 31 janvier, Le grand Tour, SortieOuest à Béziers (34)
Tél. 04 67 28 37 32.
www.sortieouest.fr
■ Iphigénie
Côté cruauté, la famille des Atrides, se pose là ! On s ’ y trucide joyeusement de père en fille, de fils en père et mère Souvent au nom des dieux de l’Olympe Iphigénie, raconte un de ces épisodes Pour apaiser la colère des dieux, Agamemnon doit sacrifier sa fille Iphigénie Ce drame a inspiré à Racine une de ses plus belles tragédies Elle est mise en scène par Francis Azéma, Cie des Vagabonds Tuer sa fille pour avoir la per mission de tuer des milliers d’innocents, bêtise des hommes sombrant dans la folie guerrière, le monde contemporain a peu évolué La langue de Racine, sublime e transcende l’horreur Du 1er au 6 février, Théâtre du Pavé à Toulouse. Tél. 05 62 26 43 66. www theatredupave or g
■ A nous deux maintenant
A partir d’Un crime, seul roman policier écrit par Geor ges Ber nanos, Jonathan Capdeville a conçu une pièce forte et habitée, A nous deux maintenant Sa lecture met en scène le jeu de rôle d’une héroïne travestie en prêtre, à la personnalité trouble et attachante, figure tragique homosexuelle qui provoque sur son entourage la confusion des sentiments « Un personnage atypique qui est au centre de l’intrigue, une femme à la mission mortifère qui se cache sous l’habit de Dieu et qui agit aux antipodes des principes et des valeurs de la religion catholique, souligne Jonathan Capdevielle Les personnages parfois traversés par des chocs émotionnels intenses naviguent dans un labyrinthe et oscillent entre réalisme et exaltation »
Le 5 février, Le Parvis à Tarbes Tél 05 62 90 08 55 www parvis net
Pourquoi s’intéresser au XXIe siècle à Mar guerite Gautier, l’héroïne de la Dame aux camélias, roman de Dumas fils ? C’est que dès la préface il est question de l’oppression faite aux femmes et de l’impossibilité d’accéder à l’indépendance, la prostitution étant pour elles un moyen de survie Arthur Nauzyciel qui a adapté et l’œuvre et la met en scène s ’explique La Dame aux camélias est marquée par une tonalité victimaire, celle de la courtisane au grand cœur, qui se rachète mais qui est condamnée à la fin Je souhaite la raconter sans pathos, avec âpreté même, pour retrouver cette question des rapports hommes /femmes, des rapports d’oppression et de soumission, dans une lecture peut-être plus subversive » Le Parvis coproduit ce spectacle qui devrait passionner les fans d’un des mythes les plus célèbres sur le thème de la rédemption Les 16 et 17 janvier, Le Parvis à Tarbes (65). Tél. 05 62 90 08 55. www parvis net
Le père est un ouvrier pied-noir qui s ’adresse à son fils aujourd’hui Le poète, qui dira des fragments de textes de Camus, Noces, L’Été, L’envers et l’endroit, L’Homme révolté, Le discours de Stockholm , est plus à l’image d’un écrivain Il y aura aussi des extraits d’Un père pied-noir, de Moni Grégo Elle est également metteur en scène du spectacle Le double personnage du père et du poète est joué par Yves Ferry Un immense interprète qui fut un proche de Koltès Un comédien habité qui se met avec beaucoup d’humilité au service du texte Les deux hommes évoquent chacun à leur manière, un pays aimé, l’Algérie, une terre de naissance inoubliable Il s ’agit de faire vivre un peu de la mémoire que certains pieds-noirs pourraient avoir envie de transmettre et « d’accomplir un tout petit premier pas dans les voies du dire, le plus respectueux et délicat possible » comme l’indique Moni Grégo.
Les 23 et 24 janvier, Sortieouest à Béziers (34)
Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr
C’est dans le Cub, espace dédié à la recherche au sein du Théâtre de la Cité que Galina Stoev présente Insoutenables longues étreintes, d’Ivan Viripaev, une comédie dramatique sur le thème de la jeunesse aujourd’hui et la violence, elle est partout, y compris dans la langue Les héros sont des trentenaires, entre la fin de l’adolescence et la maturité « On raconte l’état du monde actuel acceptable que si on est heureux, jeune beau, et si on peut se procurer le plus de plaisirs possibles Une quête de tous les plaisirs sexe, drogue violence, tandis que la notion de vide intérieur grandit jusqu’à une mort probable » , souligne Galin Stoev Mais la pièce n ’est pas négative, elle ne se contente pas de stigmatiser les désarrois de la jeunesse, de montrer la noirceur de l’époque De ce voyage initiatique dans les ténèbres, la lumière vient, « il injecte de l’espoir, il interroge, est-ce qu ’ on plonge dans le noir ou est-ce qu ’ on le surmonte ?» Malgré cette note d’espoir, le spectacle est cependant déconseillé aux moins de 16 ans. Une première création à découvrir Jusqu’au 21 déc Le Cub, Théâtr e de la Cité - 1, rue Labéda à Toulouse. Tél. 05 34 45 05 05. www theatre-cite com
Le Misanthrope est une satire où l’on rit Alceste déteste les mondanités alors qu’il s ’est installé au coeur du salon de la coquette Célimène Dans cette comédie, Molière tour ne en ridicule ses excès et se moque de l’attitude de ce Misanthrope amoureux qui drape sa jalousie outrancière sous les dorures de la sincérité
Ce spectacle, version Classique du Misanthrope, est le premier d’un cycle de cinq pièces
Trois autres versions seront créées au cours de l’année 2019, une version Marionnettes en avril/mai, une version Baroque sur tréteaux en juin, dans le cadre du festival Molière et une version Contemporaine (octobre) Une écriture contemporaine croisant les thèmes de la création théâtrale et l’oeuvre de Molière clôturera le projet en décembre 2019
Les 15 et 22 décembre et le 31 décembre à l’Illustre théâtre.
22, avenue de la Gare du Midi à Pézenas (34)
Tél. 04 67 98 09 91. www.illustretheatre.fr
Christian Rizzo venait d’être nommé à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier, c’était en 2016 au Théâtre Jean-Claude Carrière, la découverte de D’après une histoire vraie
Une œuvre sur la mémoire, inspiré par des danseurs de folklore rencontrés par hasard dans les rues d’Istanbul en 2004
Huit danseurs et deux batteurs sur scène relèvent le défi Convoquer les différentes expressions, rondes, rythmes primitifs, les gestes populaires enracinés dans la collectivité du pourtour méditerranéen pour créer du contemporain
On pense à une farandole provençale, à la sardane, au sirtaki, et pourquoi pas aux derviches tour neurs, des moments fugitifs
L’ensemble donne une chorégraphie inventive et lumineuse, sans prise de tête inutile, qui est un hymne au mouvement, qui transcende la tradition jusqu’à la transe Une merveille accessible à tous
Le 18 décembr e, Théâtr e + Cinéma à Narbonne (11)
Tél. 04 68 90 90 20. www.theatrecinema-narbonne.com
Givré, déjanté, Slava continue à faire pleurer de joie le monde avec son spectacle complètement surréaliste et absurde Chacune de ses créations est attendue comme évènement Slava’s snowshow délire sous la neige, comme on peut s ’ en douter, depuis 25 ans déjà. C’est un univers imaginatif et poétique. Chaque scène est un tableau, neige, pluie, valse de ballons gigantesques, sur des tubes aussi connus universellement que Carmina Burina ou Le Boléro C’est une épopée dans l’univers tendrement désenchanté de ces très grands artistes Terriblement irrévérencieux également On se laisse emporter dans cette tempête spectaculaire provoqué par ce diable de Slava Un retour fracassant à Perpignan, à ne pas manquer pendant les vacances de Noël Slava’s snowshow, ça ne se raconte pas ça se voit Du 19 au 23 décembre à L’Ar chipel à Perpignan (66). Tél 04 68 62 62 00 www theatredelar chipel or g
C’est au Théâtre des 13 Vents, il y a une dizaine d’années que nous avions assisté à une première reprise de La Rose et la Hache, de Car melo Bene d’après Shakespeare, dans la mise en scène de Geor ges Lavaudant créée en 1979 Un travail éblouissant, scénographie, lumières, direction d’acteurs
L’intrigue est celle du Richard III de Shakespeare, celle du Duc de Gloucester qui voulait être roi par tous les moyens y compris les plus abjects Déjà très glauque, revue par Car melo Bene et revisitée par Geor ges Lavaudant, elle devient encore plus monstrueuse et violente Ariel Garcia Valdès reprend son rôle, il est hallucinant dans ce rôle qu’il endosse comme une seconde peau A la fois pathétique et diablement exceptionnel Cependant l’esthétique des années 70, qui a pu surprendre et enthousiasmé en son temps date un peu, trop souvent utilisée par les metteurs en scène de l’époque : décor blanc, costumes noirs et visages fardés de blanc Cette nuance mise à part, La rose et la hache vaut le déplacement
Les 22 et 23 janvier à L’Ar chipel à Perpignan (66)
Tél 04 68 62 62 00 www theatredelar chipel.or g
Au Printemps des Comédiens 2018, Le triomphe de l’amour, de Marivaux, mis en scène par Denis Podalydès, était pratiquement la seule pièce du répertoire, non adaptée Jouée dans des costumes baroques magnifiques créés par le couturier Christian Lacroix et une scénographie d’Éric Ruf, très pertinente, une cabane de pêcheur au milieu d’un étang accessible en barque, avec des bosquets propices aux cachettes, pour mieux jouer à voir sans être vu Idéale retraite pour Her mocrate, le philosophe misanthrope et sa sœur la très prude Léontine, ainsi que leur fils adoptif et disciple Agis Ils sont la proie de la princesse Léonide qui sous le nom de Phocion force leur porte, accompagnée de sa servante Corine sous le nom d’Her midas Tel Don Juan, la jeune femme séduit les trois er mites auxquels elle promet amour et mariage, tantôt en tant que fille, tantôt en tant qu’homme Un jeu cruel et spirituel dans lequel Marivaux excelle, tout son théâtre n ’est que masque et travestissements Sa langue très pure, admirablement servie par les comédiens, peut dérouter certains spectateurs habitués aux approximations contemporaines, au franglais, au verlan Et pourtant quel bonheur d’entendre le passé simple et le subjonctif Voilà qui change du quotidien C’est aussi cela le théâtre, un vrai grand texte, des comédiens habités et un public Du 1er au 15 février au Théâtr e de la Cité à Toulouse.
Tél 05 34 45 05 05 www theatre-cité com
Sylvain Creuzevault est de retour à L’Estive avec Les Démons. Dostoïevski avait d’abord conçu Les Démons comme une œuvre de dénonciation et de combat, mais son génie visionnaire l’emporte Ce qui aurait pu n’être qu ’ une satire politique devint ainsi un chef-d’œuvre d’écriture plurielle : à la fois feuilleton au long cours et plongée hallucinée dans les ténèbres intérieures, il traite de la tension qui existe entre l’individu et l’invention moder ne du politique Sylvain Creuzevault et les comédiens se sont imprégnés de ce texte et de ses thématiques qui résonnent encore aujourd’hui : « improviser, encore et toujours, jusqu’au moment où le spectacle apparaît » L’éner gie de la représentation naîtra de la tension entre deux pôles : la pluralité des voix et des corps en débat et l’intimité du sujet renfer mé sur ses propres penchants et tenté par les vertiges de la mystique ou de la folie
Le 10 janvier, L’Estive à Foix (09). Tél. 05 61 05 05 55. www lestive com
La Cie l’Esquisse mise sur le répertoire de deux géants pour bien commencer l’année 2019 à L’Altigone où elle est invitée La troupe toulousaine est spécialisée dans les grands classiques
D’abord Le songe d’après Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, une de ses comédies les plus fantaisistes avec intervention de l’étrange, les 11 et 12 janvier Puis se succèdent des petits bijoux de Molière, Les Fourberies de scapin une des premières œuvres majeures, 19 janvier ; Le Malade imaginaire, la toute der nière création, 26 janvier et enfin l’Avare, une des plus célèbres, 2 février Le public visé est celui des jeunes ados, des séances scolaires sont programmées
A partir du 11 janvier à l’Altigone à Saint-Orens-de-Gameville (31).
Tél. 05 61 39 17 39. www.altigone.fr
Pour fuir les tour ments de son adolescence, Liam quitte la province pour s’établir en région parisienne où il rencontre Rachida qui tente, elle, d’échapper au carcan familial De son côté Annie cherche du travail pour récupérer ses enfants, elle rencontre Pascal, photographe Scènes de violences conjugales, de Gérard Watkins raconte la vie de ces deux couples qui se déchirent Les femmes subissent jusqu’au jour où elles décident de mettre fin à cette violence Hayet Darwich, Julie Denisse, David Gouhier, Maxime Lévêque interprètent ce drame d’une société en plein désarroi
Les 8 et 9 janvier, Le Parvis à Tarbes (65).
Tél 05 62 90 08 55 www parvis net
■ Je suis Fassbinder
Fassbinder l’insur gé Et Richter son héritier Et un texte, Je suis Fassbinder, écrit par Falk Richter En agent provocateur, l’auteur part de la figure iconoclaste du réalisateur allemand pour interroger la radicalisation de nos sociétés, la montée des violences de toute sorte, l’exclusion et les discriminations, et poser des questions cruellement absentes de nos débats publics Pointant la peur comme terreau fécond où prospèrent les extrémismes politiques, il met les sociétés européennes face à leurs responsabilités et l’impasse de leurs systèmes Que faire face à la terreur ? Rester dans un cocon bien chaud qui nous déresponsabilise ? Prétexter le dérèglement de la machine sans se rendre compte que le machiniste est l’agent de sa propre aliénation ? Quelle place reste-t-il pour un sursaut de conscience dans un corps politique et social moralement exsangue ? Je suis Fassbinder est d’une fureur vigoureuse et non violente Le groupe merci, Solange Oswald et Joël Fesel, s ’emparent du texte à leur tour
Du 9 au 20 janvier au Théâtre de la Cité à Toulouse.
Tél. 05 34 45 05 05. https://theatre-cite.com
■ The notebook à Toulouse et Montpellier
Inspiré du grand cahier de l’écrivain hongroise Agota Kristof, The Notebook est le récit d’une guerre sans nom qu ’ on perçoit à travers le jour nal qu ’ en livrent deux frères jumeaux abandonnés chez leur grand-mère Mise en scène par T im Etchells, la représentation est donnée en anglais surtitré Les deux acteurs, Robin Arthur et Richard Lowdon, se présentent côte à côte et l’on assite à une narration marathon où deux personnages pris au piège d’une seule voix partagent un destin commun Pas le moindre effet pour ce spectacle constamment zébré d’humour noir foncé Du 16 au 19 janvier au Théâtre Garonne à Toulouse. Tél. 05 62 48 54 77. www.theatregaronne.com Les 22 et 23 janvier, La Vignette à Montpellier. Tél. 04 67 14 55 98. www theatrelavignette fr
Shakespeare et Goldoni sont les maîtres incontestés de la gémellité, source inépuisable d’intrigues de quiproquos qui ont donné quelques chefs-d’œuvre au répertoire Les Jumeaux vénitiens de Goldoni en fait partie Zanetto et Tonino vivent séparé depuis leur naissance, l’un à Venise l’autre dans les montagnes Vingt ans après ils se retrouvent par hasard à Vérone à la rencontre des femmes aimées Les situations rocambolesques se succèdent et s ’entrecroisent à l’infini JeanLouis benoît un des meilleurs metteurs en scène de sa génération met en scène la pièce avec Maxime d’Aboville en tête de distribution
Du 17 au 19 janvier à l’Odyssud à Blagnac (31).
© B e r n a r d R c h e b é
Tél 05 61 71 75 10
www.odyssud.com
Le 13 février au Théâtr e de Béziers. Tél. 04 67 36 82 82. www beziers fr
Le 14 février au Théâtr e JeanAlary à Car cassonne (11).
Tél. 04 68 115 915. www theatre car cassonne or g
■ Le dernier métro
Encore une pièce de théâtre adaptée d’un film à succès, c ’est Dorian Rossel qui crée Le dernier Métro d’après le film de François Truffaut, une ode à la liberté et à la création Faire vivre l’art malgré la guerre, et choisir la poésie pour s’échapper des décombres du monde C’est l’ambition du scénario du Der nier Métro, œuvre culte de François Truffaut par laquelle le réalisateur célèbre l’esprit de résistance et le théâtre comme der nier asile de la parole libre Dorian Rossel, qui adapte souvent au théâtre des œuvres venues d’horizons divers (manga, films, documentaires ) s ’ empare de cette histoire d’amour et y dénonce toutes les for mes d’intolérance « Le but n ’est pas de refaire le film, mais de donner à réentendre la pertinence d’une parole en proposant une mise à l’écoute au présent » Sur scène, onze acteurs jouent et chantent contre l’air du temps et nous invitent à être attentif aux signes âpres des discours idéologiques Dans un début de siècle où les repères s’étiolent et les acquis vacillent, chanter, rire, danser, aimer peuvent encore être des actes de résistance
22 et 23 janvier à L’Estive à Foix (09). Tél. 05 61 05 05 55. www lestive com
Un spectacle ludique et protéifor me, entre récit d’aventure et fable politique, La Guerre des salamandres est une folle épopée écrite par Karel Capek, auteur tchèque connu aussi pour être l’inventeur du mot robot
Entre la lisière de Jules Ver ne et l’anticipation à la Orwell, entre récit d’aventures et perspectives scientifiques, le spectacle emmène le public à la rencontre d’étranges créatures aux qualités presque humaines, les salamandres, exploitées par l’homme dans une économie mondialisée
Karel Capek nous adresse avant l’heure un message écologique, une char ge féroce contre la folie humaine d’un progrès sans limites où l’homme est prêt à sacrifier sa planète pour son profit et sa mégalomanie
Robin Renucci immer ge les spectateurs dans une aire de jeu, une scénographie pleine de vie, de joie et d’aventures, répondant au foisonnement du roman, avec la compagnie
Les Tréteaux de France
Le 19 janvier à l’Espace culturel des Corbières à Ferrals (11)
Tél 04 68 27 03 35 www.ccrlcm.fr
Le soir du 28 avril 1988, l’échange avait commencé vivement Jacques Chirac ouvrit le débat : « Permettez-moi juste de vous dire que, ce soir, je ne suis pas le Premier Ministre et vous n’êtes pas le Président de la République Nous sommes deux candidats à égalité et qui se soumettent au jugement des Français, le seul qui compte Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrand » Ce à quoi François Mitterrand avait rétorqué : « Mais vous avez tout à fait raison, Monsieur le Premier Ministre » Deux immenses comédiens, Jacques Weber et François Morel, sont les protagonistes de cette joute mémorable, 1988 le débat Jouer un débat politique sur une scène de théâtre est une per for mance plutôt rare et les deux compères relèvent le pari haut la main Ce savoureux échange d’anthologie est resté dans notre mémoire collective comme une réplique de Cyrano ou du Misanthrope Les plus jeunes y découvriront une page d’histoire de notre démocratie Un moment de pur théâtre, absolument passionnant ! Le 31 janvier au Théâtre d’Albi (81). Tél. 05 63 38 55 56. www.sn-albi.fr
Comment vivre confortablement avec son passé ? Faut-il l’effacer ou l’assumer ? Nous sommes au Philhar monique de Genève, dans la loge du chef d’orchestre de renommée inter nationale, Alexandre Miller A la fin d’un concert, il est importuné par un spectateur envahissant, Léon Dinkel, qui prétend être un grand admirateur venu de Belgique pour l’applaudir Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement de ce visiteur devient étrange et oppressant Jusqu’à ce qu’il dévoile un objet du passé Qui est cet inquiétant Monsieur Dinkel ? Que veut-il réellement ? C’est tout le sujet de Fausse note de Didier Caron Un face à face entre deux acteurs saisissants, Tom Novembre et Christophe Malavoy, mis en scène par Didier Caron et Christophe Lusthringer Le 29 janvier au Théâtre Olympe de Gouges à Montauban (82). Tél 05 63 21 02 40 www.theatre-montauban.com
L’écriture de Prodiges est née du désir d’imaginer un spectacle en appartement, à jouer dans des espaces intimes, en s’inspirant des réunions
Tupperware, où une vendeuse à domicile, invitée par une hôtesse, va présenter ses produits aux amis de cette der nière
Trois jeunes femmes, vendeuses à domicile, pour une célèbre marque d’accessoires de cuisine sont face au public La Débutante, la Monitrice et la Concessionnaire En s ’emparant de Prodiges, Petit Bois Cie souhaite retrouver, après Quel Petit Vélo ? La for me du trio, d’une choralité « minimale » , la for me d’une adresse directe et changeante au spectateur, et la possibilité de jouer dans des conditions extrêmement changeantes La pièce per met de multiplier en effet les possibilités d’implantation : dans un salon, sur un plateau, dans une bibliothèque
Le 25 janvier, Le Théâtre dans les vignes, hameau de Cor nez à Couffoulens (11)
Tél 04 68 72 30 55
Sa voix est une des plus éclatantes du rap français, Kerry James projette pour la première fois sa poésie enflammée au théâtre Depuis 25 ans, il interpelle la jeunesse et les gouver nants sur l’état de la cité Il donne son texte en compagnie de Yannick Landrein, dans une mise en scène de Jean-Pierre Baro Nous sommes à l’Ecole du barreau de Paris face à Soulaymann Traoré et Yanne Jaraudière, jeunes élèves avocats en finale du concours d’éloquence La question est : L’Etat est-il seul responsable de la situation dans les banlieues ? le duo en débat L’un représente une France privilégiée, l’autre la France délaissée Une première pièce qui remporte un vif succès, pour les amoureux du théâtre et les fans de rap le 7 février au Théâtre+Cinéma à Narbonne (11).
Tél. 04 68 90 90 20. www theatrecinema-narbonne com
Tout avait commencé par un pacte d’amour Deux amants, Sylvia et Arlequin voulaient protéger leur passion Mais le jeune prince, cousin éloigné d’Édouard aux mains d’ar gent, tombe fou amoureux de Sylvia La loi de son pays interdit de la prendre par la force, alors avec l’aide de ses trois complices, Flaminia, Trivelin et Lisette, il met en place un jeu dangereux pour la séparer d’Arlequin pour toujours « Ne songeons qu’à détruire l’amour de Silvia pour Arlequin » prononce Flaminia au début de la pièce S’engage alors un véritable stratagème qui va conduire à une double inconstance : celle de Sylvia pour le prince et celle d’Arlequin pour Flaminia Telle est l’intrigue de La double inconstance, de Marivaux, mise en scène par Philippe Calvario Les 12 et 13 février au Théâtr e d’Albi (81). Tél. 05 63 38 55 56.
D’un côté les Grecs, de l’autre les Troyens et entre les deux, une guerre qui dure depuis neuf ans Parce qu’Agamemnon l’a humilié devant tous ses compagnons, Achille a décidé de se retirer du combat Privés de leur meilleur guerrier, les Grecs vacillent tandis que les Troyens gagnent du terrain… Comment faire pour gagner la guerre sans Achille ? Une jeune équipe pleine de fougue et de créativité s ’ empare avec brio d’un texte ancestral Vingt-quatre chants, 15 337 vers pour raconter six jours et six nuits d’une guerre qui semble ne pas vouloir finir L’Iliade est une des oeuvres les plus anciennes au monde, un chant de fureur et de tendresse explorant les méandres de l’être : courage, peur, cruauté, générosité, souffrance, amitié, amour Un brutal condensé d’humanité, servi par la Compagnie
À T ire-d’aile
Le 19 janvier au théâtre Albarède à Ganges (34).
Tél 04 67 73 15 62 www theatre-albarede fr
Bien plus que les cinq pièces de théâtre et les cinq films qu’ils ont fait ensemble, c ’est la vie, le travail, l’amour et l’intelligence qui ont portés les deux artistes : Patrice Chéreau et Pascal Greggory L’acteur rend hommage au metteur en scène disparu au travers de ses textes d’une grande beauté littéraire Correspondance, notes de travail, réflexions nourrissent une lecture a la fois intime et universelle Après avoir été l’un des acteurs ayant le plus travaillé avec Patrice Chéreau, Pascal Greggory a décidé de faire connaître les écrits de l’auteur de La Reine Margot et de Ceux qui m ’aiment prendront le train, du metteur en scène d’Ibsen, Koltès ou Marivaux et de nombreux opéras
Le comédien y joue un peu sa vie tout en gardant la distance nécessaire à l’exercice de la lecture « J’ai connu ses tourments, ses désarrois, ses désespérances, ses doutes et ses retours foudroyants à la surface J’ai connu ses joies, ses immenses succès, ses débordements de tout » Pour cette aventure, Pascal Greggory s ’entoure de ceux qui ont eux aussi travaillé et aimé Patrice Chéreau : la scénariste Anne-Louise Trividic pour la dramatur gie, Dominique Bruguière aux lumières et le directeur d’acteur Jean-Pierre Pancrazi pour la mise en scène
Le 11 janvier au Théâtre de l’Ar chipel à Perpignan (66) Tél. 04 68 62 62 00. www.theatredelar chipel.or g
Christopher Marlowe, contemporain de William Shakespeare raconte l’histoire d’Edouard II, amoureux fou d’un jeune roturier Ce roi, si peu fait pour le pouvoir, si mal adapté à son époque, ce tyran malgré lui, capable de mener son royaume à la ruine pour ne jamais avoir à renoncer à son amour Tout à la fois chronique historique et romanesque, ce spectacle remet au goût du jour la tradition du grand théâtre populaire, dans une scénographie contemporaine, maligne et extrêmement inventive Cette pièce à l’humour féroce est brillamment portée par l’énergie et le souffle épique d’une troupe de quatorze jeunes artistes : le Ring-Théâtre. Fondée en 2009 par de jeunes comédiens du Conservatoire d’Art Dramatique de Grenoble, la compagnie prône un théâtre de lutte et de fair-play, de provocation et d’élégance pour ceux qui ne sont pas encore « revenus de tout » Les 31 janvier et 1er février au Théâtre Jean Vilar à Montpellier. Tél 04 67 40 41 39 www theatrejeanvilar montpellier fr
Le conte de Blanche-Neige, sans château, dans la plus belle tour d’une cité HLM, à la fin de l’été 1989 Un mur tombe à 2000 km de là, à Berlin Une coexistence difficile entre une adolescente tout de noir vêtue, mutique, regardant la vie un walkman sur les oreilles, un chewing-gum dans la bouche, et sa belle-mère, une hôtesse de l’air narcissique Sur grand écran, les images d’un film défilent, avec ses héroïnes, Blanche, la jeune fille, et Elisabeth, quadragénaire obsédée par le reflet de son miroir, qui tente de créer une coexistence pacifique, de faire tomber le rempart qui les sépare Sur scène les acteurs, en chair et en os, jouent Les musiciens donnent le ton, fabriquent les sons, réalisent les bruitages Un mélange har monieux entre mythe et réalité, entre cinéma et spectacle vivant, par la Compagnie La Cordonnerie
Les 14, 15 et 16 décembre au Domaine d’O à Montpellier (34)
Tél 0 800 20 01 65 www.domainedo.com
C’est l’humoriste qui monte, une des der nières découvertes de sa génération, Camille Lellouche malgré sa petite taille est devenue une grande Camille en vrai dont elle est l’auteur avec la complicité de Laurent Junca qui l’assisté pour la mise en scène donne l’occasion de découvrir sa galerie de portraits très actuels, la comédienne bobo de Saint-Ger main, la michtonne in love, l’enfant sauvage, l’artiste trop fraîche
Elle passe avec fluidité du chant à la comédie avec aisance ses grands yeux bien ouvert sur cet univers qu ’elle ridiculise avec beaucoup de char me et d’humour Elle pétille pendant 90 minutes
Le 15 décembr e, Théâtr e Jean
Alary à Car cassonne (11)
Tél 04 68 115 915 www.theatre.car cassonne.or g
■ Ma vie (encore plus) rêvée
Michel Boujenah l’affir me, « j’ai toujours pensé qu’il était plus passionnant de rêver sa vie que de la vivre » L’humoriste le démontre dans sa nouvelle autobiographie imaginaire et touchante, Ma vie (encore plus) rêvée Il précise « Alors je peux devenir un vrai héros puisqu’ j’invente ma vie, et si je l’imagine, cette vie que je n ’ai pas vécue, alors tout est possible »
Avant d’enfoncer le clou « Et puis on va rie, je ferai tout pour cela puisque le je me demande souvent si j’écris pour faire rire ou si je fais rire pour écrire ; Qu’importe ! Si vous passez un beau moment rempli d’émotion » A vérifier ! Le 15 décembr e à l’Altigone, Saint-Orens-de-Gameville (31).
Tél 05 61 39 17 39 www altigone fr
■ Je poussais donc le temps avec l’épaule
Mettre en scène À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, c ’est évidemment un pari un peu fou
C’est pourtant ce que fait, seul le comédien Ser ge Maggiani, dirigé par Charles Tordjman qui signe la mise en scène L’acteur, auteur de l’adaptation glisse sur un jeu d’émotions et de sensations qui font de nous des rêveurs de leur propre vie Un temps pour des retrouvailles avec l’enfance, avec les premiers émois amoureux, avec le baiser attendu d’une mère, avec la recherche éperdue d’une grand-mère disparue
Je poussais donc le temps avec l’épaule, un titre étrange emprunté à Saint Simon, pour dire que c ’est peutêtre avec le corps qu ’ on peut pousser un temps présent difficile à vivre pour retrouver intact celui du passé
Un passé fait de peau et de sensualité…
Les 17 et 18 décembr e, Eglise Saint-Félix, Sortieouest à Béziers (34). Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr
■ Le syndrome du Playmobil
Elodie Poux ose tout, c ’est même à ça qu ’ on la reconnait ! Son der nier spectacle, Le syndrome du Playmobil le confir me Au travers des personnages tous plus ravagés les uns que les autres et d’un stand-up cyniquement jubilatoire, le public se surprendra à rire et à rire encore des ses aventures auprès des enfants, des parents, mais aussi des chats et des zombies Elle se moque joyeusement du politiquement correct qu ’elle raille dans son style audacieusement impertinent « Avant, je faisais un métier que je ne souhaite à aucun être humain normalement constitué, surtout s’il veut le rester : je travaillais dans les écoles maternelles » Pas la peine de chercher plus loin c ’est ce monde-là qui l’inspire Le 21 décembre au Pavillon culturel à Saint-Gilles (30) et le 8 février à l’Altigone à Saint-Or ens-de-Gameville (31). Tél. 05 61 39 17 39. www.altigone.fr
■ Rendez-vous Gare de l’Est
Une femme trentenaire évoque sa vie, le couple qu ’elle for me avec son mari, sa famille, son travail, et dévoile peu à peu le quotidien de la maladie qui la ronge : la maniacodépression, son cortège de médicaments, de médecins, et ses allers-retours fréquents à l’hôpital psychiatrique Elle dresse par àcoup, à travers une conversation fragmentée, un portrait sans concession et d’une étonnante lucidité de notre société malade, elle aussi, de ses innombrables contradictions. Rendez-vous Gare de l’Est est le récit quasi documentaire de six mois de sa vie Émilie Incerti For mentini incar ne littéralement cette jeune femme mise en scène par Guillaume Vincent Un témoignage poignant sur la dépression qui brouille la frontière entre réalité et fiction.
Les 8 et 9 janvier au Théâtre d’Albi (81)
Tél 05 63 38 55 56 www sn-albi fr
La part de génie qu’il y a chez Rimbaud, c ’est ce trésor de mots que chaque poème resserre et déploie comme un prisme. Ici, la trame est chronologique et géographique On commence par la naissance du poète et ses premiers textes en latin, puis la période de Charleville, avec Ma bohème, Roman, Première soirée, etc Puis vient le départ, avec Le Bateau Ivre, et enfin la prose avec Une saison en enfer, Les Illuminations… Quelques textes de Verlaine aussi composent Rimbaud chante, sur une musique de Jean-Pierre Stora qui rend familière les poésies Régis de Martrin-Donos signe l’adaptation et la mise en scène de ce récital original interprété par et chanté par Gonzague Van Bervesselès avec une insolente fulgurance
Du 31 janvier au 2 février, SortieOuest à Béziers (34)
Tél 04 67 28 37 32 www sortieouest fr
L’inénarrable Jérôme Rouger qui avait abordé la saison der nière dans une pseudo conférence d’une drôlerie à toute épreuve les droits des poules, revient cette saison avec un monologue construit sur la for me d’un abécédaire autour de la séduction « A comme avant-garde, B comme belle belle belle, C comme chimique, D comme désir, E comme étymologie, F comme Flores ou fin, G comme galoche H comme humour » Séduction du public, séduction amoureuse, politique, idéologique Nous verrons avec lui, tout en finesse et en humour, comment ce besoin influe la construction de nos personnalités et la société dans laquelle nous évoluons Le 5 février au Dôme à Auch (32) Tél 05 62 61 65 00 www cir ca auch fr
Insatiable touche à tout, acteur, producteur et nouveau co-directeur du Théâtre de l’Œuvre à Paris, FrançoisXavier Demaison fait du cinéma, de la radio, de la télévision mais c ’est sur scène qu’il s’épanouit le plus et ça se voit Dix ans après son premier seul en scène, François-Xavier Demaison livre son spectacle le plus personnel L’avocat-fiscaliste, devenu humoriste après les attentats du 11 septembre 2001, raconte les moments clés de sa vie, de son enfance à sa carrière d’artiste Dans ce spectacle il campe une incroyable galerie de personnages qu ’ on croirait tout droit sortis d’une comédie italienne des années 1970 On y voit défiler un politicien dont le secret de la longévité demeure dans le fait de n ’avoir aucune idée, un directeur de théâtre dont le chihuahua a fait un malaise, un masseur qui lit l’avenir dans les corps, un Indien demandant des comptes à Christophe Colomb et bien sûr Bitou le castor – embarqué dans une sale histoire de trafic de sciure Celui qui a incar né Coluche au cinéma tire toujours plus le fil de l’absurde.
Le 8 février, salle François-Mitterrand à Car maux (81) Tél. 05 63 38 55 56. www.sn-albi.fr
■ Bourougnan a un grain (On va bien se marrer)
Bourougnan, petit village du Midi, abrite une population qui refuse de sombrer dans la morosité ambiante Hommes et femmes, jeunes et vieux, n ’ont d’autre ambition que de faire de leur commune la capitale mondiale du Rire et de la Bonne Humeur Sous l’impulsion de Daniel Villanova, fin connaisseur de l’univers bourougnannais, tout ce petit monde se retrouve donc sur scène pour tâcher de convaincre le reste de la planète de suivre son salutaire exemple !
Et chacun, de Lucette à M Navarro en passant par Jean-Charles et Raymond, auxquels vont s ’ajouter de nouvelles « figures » , va mettre son grain de sel Autant dire « de folie » !
Le 22 janvier à l’Agora au Crès (34). Tél. 04 67 70 83 42. www.kiasma-agora.com
Où commence la confession, où l’accusation ? Celui qui parle dans ce livre faitil son procès, ou celui de son temps ? Est-il un cas particulier, ou l’homme du jour ? Une nuit de novembre, à Paris, Jean-Baptiste Clamence, traversant un pont sur la Seine, entend le cri d’une femme qu’il vient de croiser Quelques instants plus tard, son destin va basculer Entre remords et prise de conscience, Jean-Baptiste Clamence voit ressur gir son passé et entame une longue chute
A travers ce court roman, Camus nous livre le procès de cette société qui a tout prix veut briller et où celui qui prend conscience de ses lâchetés est condamné à la déchéance Jean-Marc Bour g porte à lui seul cet admirable monologue Très vite, avec une grande finesse, il incar ne totalement Jean-Baptiste Clamence, ancien avocat de renom se livrant à une confession coupable qui peu à peu, se transfor me en réquisitoire d’une lucidité implacable sur notre monde Sobre et poignant
Mercredi 12 déc. à la Médiathèque Ger minal de La Grand’Combe (30).
Tél 04 66 34 47 37 Jeudi 13 déc au Centre d’accueil à Les Vans (07) Tél 04 75 37 32 90 Vendredi 14 déc à l’auditorium du lycée au Vigan (30). Le 15 déc. à l’église ou temple de St-Privat de Vallongue (48).
Colin fait sa rentrée en 6ème dans un nouveau collège Pas facile de passer du monde de l’enfance à celui des grands, surtout quand on bégaie La route est semée d’embûches Mais une rencontre déter minante avec son professeur de théâtre, figure pater nelle et bienveillante, guidera ses pas vers un nouvel essor, une nouvelle naissance Le personnage de Cyrano est un révélation Une petite perle drôle et poétique dans laquelle Edmond Rostand se lit en filigrane et où un comédien seul en scène, Nicolas Devort interprète avec une justesse saisissante une galerie de personnages hauts en couleur
Le 18 décembre au Théâtre de Béziers (34). Tél. 04 67 36 82 82. www.ville-beziers.fr
En 1895, les frères Lumière inventent le Cinématographe et tour nent par mi les tout premiers films de l’histoire du cinéma : ils inventent alors l’art de filmer Composé et commenté en direct par Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière de L yon et délégué général du Festival de Cannes, ce montage d’une centaine de films de moins d’une minute chacun est un ravissement. Souvent très drôle, il faut entendre Thierry Frémaux, conteur au timbre éraillé, agrémenter ces archives de détails historiques, donner à sa voix des inflexions de comédien comique Car il est bien question de grammaire du cinéma et de mise en scène avec, déjà, l’art du travelling, de la composition des plans, de la profondeur ou de l’axe de champ, et même de la direction d’acteurs Chefs-d’oeuvre mondialement célèbres ou pépites méconnues, cette sélection de films restaurés offre un voyage aux origines du cinéma Lumière, l’aventure du cinéma commence ! Le 17 janvier au Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète (34). Tél 04 67 74 02 02 theatredesete com
Daniel VillanovaLe Théâtre de l’Archipel, Scène Nationale de Perpignan, accueille deux soirées avec Anne Teresa De Keersmaeker, grande figure de la danse contemporaine Deux de ses pièces sont au repertoire de l’Opéra de Paris Cette der nière a su recréer le lien entre la danse et la musque, souvent jouée en directe, développant une écriture éner gique, rigoureuse, souvent épurée, s ’appuyant sur des motifs géométriques de l’espace scénique
• Le 16 janvier, Rain, créée en 2001
Avec cette pièce, la chorégraphe revenait à deux passions : la musique minimaliste et la danse pure Dans un espace délimité par un rideau de cordes, les dix danseurs vivent la pulsation hypnotique de la partition de Steve Reich, Music for 18 musicians
• Le 18 janvier, Rosas Danst Rosas, créé un an après le célèbre Fase (1982) Ce spectacle est exclusivement féminin, avec quatre danseuses qui s ’agitent dans des gestes du quotidien sur une musique aux percussions métalliques signée par Thierry De Mey et Peter Ver meersch
Une gestuelle abrupte et minimaliste, une explosion de mouvements où les danseuses vont jusqu’au bout d’ellesmêmes, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à l’oubli Rosas danst Roses est articulé en cinq tableaux qui débordent d’une vitalité et d’une éner gie physique démesurées
MH
Les 16 et 18 janvier au Théâtre de l’Ar chipel à Perpignan (66). Tél 04 68 62 62 00 www theatredelar chipel or g
■ Des gestes blancs
Au lointain, un homme jeune est assis sur un banc C’est un acrobate/danseur Tout à côté de lui, âgé de 7 ans, se tient son fils
Le père s ’ avance puis s’étend, face contre terre Tout naturellement, son fils se lève et vient se blottir contre lui Commence alors, tout doucement, un jeu. Comme inscrit profondément dans les gènes Le fils s ’ amuse avec son père Le père devient l’agrès du fils Le fils chevauche le père devenu fauve puis, sur ses épaules, oscille dangereusement, comme sur un culbuto devenu fou Ils se mettent à courir, sautent, se poursuivent, tourbillonnent, s ’envolent Il y a tout entre ce père et ce fils L’un sert de contrepoids à l’autre pour tenir en équilibre Fragile
Forts d’une complicité bouleversante et d’une confiance absolue Le fils sourit Heureux Assis à nos places, émus et sous le char me de cet enchantement, on rêve à être, qui le père, qui le fils
Chorégraphie de Sylvain Bouillet, interprétée par Charlie et Sylvain Bouillet Dès 7 ans
Les 17, 18 et 19 janvier au Cratère à Alès (30)
Tél. 04 66 52 52 64. www.lecratere.fr
Dans la continuité de ses précédentes pièces, David Wampach revisite avec Endo l’histoire de la danse en puisant cette fois aux sources de l’art-action à travers notamment le mouvement de l’endotisme et des pionniers japonnais de la per for mance comme le groupe Gutaï ou plus tard le travail de Shuji Terayama
L’endotisme, initié dans les années 1960-70 par Picasso et Francis Bacon remettait en question l’art conceptuel pour « interroger ce qui semble tellement aller de soi que nous en avons oublié l’origine ( ) ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner » , selon les mots de l’écrivain Geor ges Perec
Par leurs références, David Wampach et Tamar Shelef qui agissent ici en duo, convoquent une histoire passée qui pour réapparaître ne peut que se rejouer sans concession, au plus près du présent et de la radicalité du corps Le corps, au centre de l’action dansée, à la fois comme matière, support, instrument, sujet et spectateur Sur scène, les deux interprètes épuisent les possibilités du corps et de sa trace, soutenus par la matière, les traces voire les vestiges d’une peinture éclatante.
Une histoire de la per for mance et de l’action-painting au présent, une histoire du corps en action comme valeur d’engagement autant esthétique que politique MH
Les 16 et 17 janvier au Théâtre La Vignette à Montpellier (34).
Tél. 04 67 14 55 98. www theatre univ-montp3 fr
L’un des grands chefs-d’œuvre de la danse postmoder ne américaine, dans un dialogue hypnotique et euphorisant avec la musique de Philip Glass, Dance est signé par la grande chorégraphe américaine Lucinda Childs en 1979
Un sommet de ce courant minimaliste qui dépouille la danse de toute virtuosité au profit du langage intrinsèque du corps
Après avoir collaboré à l’opéra Einstein on the Beach de Bob Wilson et Philip Glass, la chorégraphe met en scène ici dix-sept danseurs glissant, sautant et tour noyant La danse devient la source d’un jaillissement euphorique sur les motifs répétitifs et progressivement décalés de la partition La séduction est amplifiée par la projection sur des tulles du film original de Sol LeWitt produisant ainsi un dédoublement hypnotique des danseurs sur scène Cette production mythique a été remontée en 2016 par l’une des plus belles compagnies qui soit, le Ballet de l’Opéra de L yon
Les 6 et 7 février, Odyssud à Blagnac (31). Tél. 05 61 71 75 10. www.odyssud.com
Noé Soulier est un jeune chorégraphe de 32 ans, qui a déjà collaboré avec Benjamin Millepied pour lequel il a composé Second Quartet Au théâtre
Garonne il présente
Les Vagues, les 18 et 19 décembre L’artiste évoque Proust en exer gue à sa création, c ’est qu’il envisage celle-ci comme un travail d’écriture, mettant en jeu l’évocation et la mémoire Selon Marcel Proust en effet « Le geste, l’acte le plus simple reste enfer mé comme dans mille vases clos dont chacun serait rempli de choses d’une couleur, d’une odeur, d’une température absolument différentes » Noé Soulier tente d’approfondir, dans cette nouvelle œuvre, cet espace inter médiaire où rien n ’existe encore réellement, mais est en puissance d’apparaître
Les 18 et 19 décembre au Théâtre Garonne à Toulouse
Tél. 05 62 48 54 77. www.theatregaronne.com
■ Désordres
Le groupe 3e étage regroupe plusieurs fabuleux danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris - qui, faut-il le rappeler, est probablement la meilleure compagnie du monde à l’initiative de Samuel Murez, jeune dans e u r - c h o r é g r a p h e
Un groupe indépendant dont l’éner gie, la folie débridée et la sensibilité sont éblouissantes Désordres, spectacle phare de la compagnie, se déploie en une succession de tableaux courts, virtuoses, souvent drôles, intégrés dans une mise en scène imaginative Un jeu per manent se dessine entre sérieux et humour, convention et transgression, ordre et folie, dessinant les contours d’un spectacle d’un nouveau genre, quelque part entre danse, cinéma, mime et théâtre MCH
Les 7 et 8 janvier, Odyssud à Blagnac (31) Tél 05 61 71 75 10 www.odyssud.com
■ Training à Narbonne
Artiste associée à la Scène Nationale Grand Narbonne, la chorégraphe Marion Lévy crée dans cette salle, son der nier solo, Training C’est une femme entrainée à être la meilleure pour danser, comme pour aimer La mascarade, poussée à l’extrême, devient burlesque Dans un souffle, son corps peu à peu délesté des injonctions à la per for mance, s ’abandonne à la dérision Longtemps interprète d’Anne Teresa de Keersmaeker, la chorégraphe au phrasé ludique et généreux sonde le comique que recèle le mouvement Mariette Navarro a écrit pour elle un texte, une sorte de monologue intérieur aux sources autobiographiques Une partition chorégraphique en tension, entre douleurs et plaisir, gravité et légèreté
Les 15 et 16 janvier, Théâtre + Cinéma à Narbonne (11). Tél 04 68 90 90 20 www theatrecinema-narbonne com
En 2016, sur la scène du Corum partagée entre danseurs et public, Para que o ceù não caia, de Lia Rodrigues avait retour né les spectateurs Un spectacle où les danseurs en transe exécutaient un hymne à la terre mère Lia Rodrigues, qui a créé son école de danse dans la Favela de Maré, défend une danse militante, elle poursuit son combat avec Furia Guerrière, magicienne, animale démultiplie nos points de chute dans ce monde de bruit et de furie Après l’écologie Furia s ’attaque à l’altérité mais en élar gissant le propos à ce qui est contenu dans cette citation de l’auteur brésilienne Claire Lispector « si nous sommes le monde, nous sommes mis en mouvement par un radar délicat qui nous guide » MCH
Le 29 janvier, Le Parvis à Tarbes (65) Tél 05 62 90 08 55 www.parvis.net
Les 31 janvier et 1er février, Théâtre Garonne à Toulouse. Tél 05 62 48 54 77 www theatregaronne com
Sous le prétexte d’un enterrement, Lali Ayguadé met en lumière avec quatre interprètes sur scène, la collision de l’intime et du public Elle expose la manière de laquelle nous réagissons une fois confrontés à des événements irréversibles, des actions inévitables qui nous laissent impuissants
Nos émotions et moments les plus intimes et fragiles, le plus souvent muselés par la convention, subissent le regard du groupe Il s ’agît de raconter comment nous nous regardons les uns et les autres dans de telles situations : des mots posés sur ce choc entre le privé, le social, le personnel et le public MCH Le 31 janvier au Dôme à Auch (32). Tél. 05 62 61 65 00. www cir ca auch fr
■ Works
Le chorégraphe israélien Emanuel Gat – artiste associé de la SNA – expérimente de nouvelles procédures de création éblouissantes Works est un programme qui célèbre les danseurs dans leur singularité, virtuosité, engagement, courage, responsabilité et humanité Dix danseurs se partagent la scène dans une série de six pièces dans une variété de constellations, for mats, environnements sonores et directions chorégraphiques Ce travail constitue, à bien des égards, une réaction à cette époque en changement et à l’évolution constante de la façon dont la danse est produite Il s ’agit d’une tentative d’explorer de nouveaux modèles de production artistique et de se pencher sur des modèles d’inclusion et de soutien plutôt que sur ceux de compétitivité et de rivalité. MCH
Le 6 février, Théâtre d’Albi (81) Tél 05 63 38 55 56 www sn-albi fr
■ Roméo et Juliette
Créé par la légendaire Maïa Plissetskaïa en 1994, le Ballet impérial russe continue à produire le grand répertoire romantique Le théâtre de Carcassonne reçoit Roméo et Juliette, de Prokofiev dirigé par Gedimas Taranda, ancienne étoile du prestigieux Bolchoï L’intrigue est celle immortalisée par Shakespeare, les deux amants de Vérone enfants des familles ennemies les Capulet et les Montaigu Leur amour ne résistera pas à la haine, ils mourront tous les deux, victimes innocente de la guerre monstrueuse entretenue entre les deux familles Un des plus beaux ballets romantiques MCH
Le 8 février, Théâtre Jean-Alary à Car cassonne (11).
Tél. 04 68 115 915. www.theatre.car cassonne.or g
■ David Wampach, Olivier Muller, Léa Leclerc
En association avec La Maison, centre de développement chorégraphique national, à Uzès, la Maison de l’Eau propose au public un parcours de danse contemporaine à travers trois spectacles. Paul, de Léa Lecler c, succession de trois tableaux, rassemblés autour de deux femmes Suivi de HooDie d’Olivier Muller, il est question ici de liberté, celle de s’inventer encore et toujours différemment Elle de jouer, transfor mer, apparaître, disparaître Puis Batterie, de David Wampach, une rencontre, un duo. Vingt minutes intenses où les corps oscillent entre lâcher-prise et contrôle MH
Le 17 février à La Maison de l’Eau à Allégre-les-Fumades (30)
Tél. 04 66 24 96 02. www.culture-maisondeleau.com
Après Celui qui tombe, Yoann Bourgeois crée Scala, un spectacle hybride qui est présenté comme un spectacle de théâtre conçu par un artiste de cirque La notion de théâtralité est envisagée sous un angle radicalement physique S’intéresser à cette force première qu ’est la gravité présente soudain l’homme sur le même plan que l’objet, car tous les deux y sont soumis de la même manière Yoann Bour geois imagine une pièce où l’homme sera agi par une somme de machines Composées d’un objet quotidien associé à un mécanisme, elles sont des moyens de matérialiser le processus de l’imaginaire Cette grande machinerie, dans la boîte du théâtre, pourra être vue comme un paysage mental Du 18 au 20 déc
Le Parvis à Tarbes (65).
Tél. 05 62 90 08 55.
www.parvis.net
Du 31 janvier au 2 février à l’Odyssud à Blagnac (31).
Tél. 05 61 71 75 10.
www.odyssud.fr
Les 8 et 9 février, SortieOuest à Béziers (34)
Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr
■ Nous sommes repus mais pas repentis
Séverine Chavrier est depuis 2017 directrice du CDN Orléans, elle aime adapter les auteurs Voici Nous sommes repus mais pas repentis d’après Thomas Ber nhard avec des textes complémentaires de Nietzche, John Cage ou Charlotte Delbo La vieille Europe est mise à mal En effet, elle est rattrapée par son passé Il y a plus de nazis en Autriche qu ’ en 1933
Ce fantôme du passé revient sans cesse, empoisonne, et la colère est intacte Par fois ils s’échappent dans des paysages filmés avec douceur
Du 9 au 12 janvier au Théâtr e Garonne à Toulouse.
Tél. 05 62 48 54 77. www theatregaronne com
■ Kara-da-kara
A la fois installation audiovisuelle et per for mance, Kar-da-kara d’Azuka Takeuchi, se révèle une méditation dansée sur le temps qui traverse nos corps comme une petite musique par fois dissonante « Selon que l’on divise le mot japonais Karada (le corps) en Dakara (parce que) et Kara (par) ou (vide) on obtient trois traductions possibles Ce jeu de mots, je l’ai inventé pour nommer cette pièce créée à partir de l’existence du corps » , indique la danseuse ; elle se propose d’accorder ou au contraire de désynchroniser, lumière, son et corps Jouant avec l’installation lumineuse, un plafond de 81 ampoules, réalisée par Nicolas Villeneuve
Du 17 au 19 janvier au Théâtre Garonne à Toulouse. Tél.
Une soirée originale et déjantée en 3 ambiances guidés et accueillis par des hôtes de circonstance, les comédiens de la Compagnie du Thé à la rue Entre spectacles, moments conviviaux et surprises, nous allons, le temps d’une soirée, retourner le centre culturel 1ère Consultation Gratuite de Joseph K Une thérapie collective qui fait du bien avec les psychanalystes Denis Choucas et Jean-Marie Tarpon, en groupe, dans un lieu clos où le secret professionnel est scrupuleusement respecté, ils vous donnent la parole. Le cabaret philosophique, de Fred Toush Cie Le nom du titre Faire avancer la pensée de peur qu ’elle ne recule, telle est la mission de ces cabarets philosophiques Persuadés que l’humanité va disparaître si l’on ne fait rien, Stéphane Giblot, Daniel Sponkdatahunter et Roland Gerbier, se sont auto-proclamés philosophes Ma biche et mon lapin aïe aïe aïe, Théâtre d’objets décalé Petite for me mais grand moment Un court-spectacle sur table, musical et sans parole, où les couples se for ment et se défor ment dans un ballet d’objets manipulés
Le 18 janvier, Centre culturel de Ramonville (34).
Tél 05 61 73 00 48 www ramonville fr
Vendredi 25 janvier Comédie musicale Don Quichotte Flamenco
Hommage à J BREL Mise en scène G Chambre
Mardi 5 février Théâtre Othello - variation pour 3 acteurs
D’après W Shakespeare
Vendredi 8 février Burlesque/musique Wok & Woll Temal Productions
Vendredi 15 février Danse Carmen Cie François Mauduit
Vendredi 22 février Humour Une vie de pianiste Marilu Production
Lundi 25 février ciné-goûter Capitaine Morten et la reine des Araignées
Mercredi 27 février Théâtre Le vilain petit canard d’après Andersen
Cie théâtre des Bonnes langues
Vendredi 1er mars Théâtre Et pendant ce temps Simone veille ! Monsieur Max Production
Vendredi 15 mars Concert Guitares symphoniques
Orchestre symphonique Canet Roussillon
Méditerranée Direction François Ragot
Dimanche 17 mars Gospel Le son du gospel
Chœur Massilia Sounds Gospel
Vendredi 22 mars Théâtre L’Ecole des Femmes de Molière Cie Les Affamés
Dimanche 31 mars Danse Rencontres départementales de danse FFD
Samedi 13 avril Humour Revue de presse Christophe Alévêque
Samedi 27 avril Musique Couleur Pop Rock Choeur de France Provence
Direction Jean-Pierre Bailly
L’envie de travailler sur une thématique aussi complexe que celles des réfugiés n ’est pas nouvelle au sein de la Cie HDVZ / Guy Alloucherie (Les Sublimes, 2004) Le spectacle vivant est le lieu du poème, de la musique, de l’esthétique ; alors pour trouver le bon texte, il fallait trouver le poète, l’écrivain qui, dans une langue autre, complètement singulière, sache s ’ emparer d’un sujet d’actualité, d’un sujet d’histoire pour en faire une œuvre C’est avec la force artistique de Nadège Prugnard, qui sait jouer de la poésie, du for mel, de l’émotionnel et de la violence, après avoir arpenté la jungle de Calais que Guy Alloucherie, accompagné de danseurs et d’artistes de cirque, a collaboré Une odyssée faite de milles voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables
Le 12 février au Dôme à Auch (32). Tél. 05 62 61 65 00. www cir ca auch fr
■ The Generosity of Dorcas
Créateur hors du commun, Jan Fabre figure aujourd’hui au panthéon des artistes européens Plasticien, metteur en scène de théâtre, d’opéra, chorégraphe, il compose des solos intenses et mystérieux pour ses interprètes
The Geneorsity of Dorcas est dansé et joué par Matteo Sedda Cette nouvelle création s ’attache à la figure biblique de Dorcas, célèbre pour sa grande générosité Le point de départ d’une recherche du corps vibrant, du corps en extase dans la lignée de son travail révélé au grand public avec Je suis sang, un long poème dramatique
Le 12 février, Le Parvis à Tarbes (65). Tél. 05 62 90 08 55. www.parvis.net
■ La chanson du canal
Le canal du Midi, tout en langueur et en courbes, relie les hommes et les paysages de notre territoire C’est en son honneur que l’Orchestre de Pays Haut Languedoc et Vignobles offre La chanson du canal, une célébration musicale fédératrice et entraînante Une création sur des textes de Guy Vassal et une musique d’Antoine Miannay, qui nous embarque de bon gré avec son chœur et son orchestre au fil ou au flot de cet imaginaire commun L’Orchestre de Pays Haut Languedoc et Vignobles est une aventure artistique collective unique en Europe En associant musique et théâtre, des professionnels encadrent des musiciens et des choristes amateurs qui font rayonner le territoire par le choix des scènes patrimoniales où ils se produisent Il se compose de 75 choristes dirigés par Béatrice Delplanque et Pascal Lenormand et 60 instrumentistes encadrés par des enseignants aux percussions, à la clarinette, au trombone, au tuba, au saxophone et à la trompette
Le 3 février, SortieOuest à Béziers (34) Tél 04 67 28 37 32 www sortieouest fr
La Contrebande revient au domaine d’O. Après le spectacle Bal Trap créé en 2017, les acrobates explorent l’étroite frontière entre l’exploit et l’absurdité de se mettre en danger, s ’approchent des limites à franchir, ou pas Faut-il effleurer la mort pour se sentir vivant ? Qu’est-ce que le risque, la prouesse technique ou la perte de stabilité, d’assurance, de repères ? Avec une bascule, un plongeoir et une moto volante, la compagnie explore le destin, l’aventure de Willy Wolf, cascadeur auto proclamé « champion du monde de plongeon » au début du XXe siècle, disparu en sautant du pont transbordeur de Nantes devant 200 personnes, son public avide de sensations
L’histoire réelle d’un homme pris dans l’engrenage de « l’un peu plus » Les 21 et 22 décembr e au Domaine d’O à Montpellier (34) Tél. 08 00 20 01 65. www.domainedo.fr
■ Voilà ce que jamais je ne te dirai
Parallèlement à la représentation de Je suis un pays, Vincent Macaigne compose une for me courte pour une expérience théâtrale inédite
Il invite l’artiste finlandais Ulrich von Sidow à participer à cette expérience immersive qui joue avec les limites de la représentation théâtrale.
Un rendez-vous qui interroge les relations entre art et pouvoir, identité de l’artiste et trouble de la création Connu pour ses propositions aussi imprévisibles que radicales, l’artiste finlandais est ici plongé dans l’univers de Je suis un pays avec un texte qui reprend une question à l’origine du spectacle : l’art peut-il sauver le monde ?
Les 14 et 15 décembr e au Théâtr e de l’Ar chipel à Perpignan (66) Tél 04 68 62 62 00 www theatr edelar chipel or g
Or ganisé par la Compagnie Art Mixte, le MiniRat revient ravir le public le 19 janvier, à la salle Lamouroux de Murviel-lès-Montpellier Ouverture des festivités de 14h à 16h30, avec une programmation d’ateliers de théâtre de la Cie Art Mixte
S’en suit un moment convivial avec le goûter partagé à 16h30 De 17h à 19h, suite de la programmation d’ateliers théâtre de la Cie Art Mixte En soirée, de 19h à 21h, soupes et tartes pour reprendre des forces À 21h, Frigo [Opus 2], de la Cie Dis bonjour à la dame
Le 19 janvier à la salle Lamour oux - rue des Lavoirs (mairie) à Murviel-lès-Montpellier (34).
Tél 04 67 47 73 48
www.artmixte.wixsite.com
Une sorte de comédie musicale de Pierre Rigal Du théâtre, de la danse, du clown, de l’acrobatie et du chant Neuf interprètes à la technique impeccable répètent Font et refont les mêmes gestes Une débauche d’éner gie En boucle Recommencent sans cesse Il y a de l’exagération, de l’absurde De la névrose ubuesque Jusqu’à ce que l’un d’eux se désynchronise L’ordre et le chaos On est surpris On rit Beaucoup Puis ça recommence Mais différemment C’est fait de ruptures, d’accrocs, de déséquilibres, de changements de rythme Comme un grand rodéo collectif On est pris Captivés Un moment inoubliable Comme le grain de sable capable de dérégler la grande machine des certitudes Athlète de haut niveau, ancien champion de 400 mètres haies, mathématicien et spécialiste de cinéma, Pierre Rigal se for me à la danse auprès de chorégraphes tels que Philippe Decouflé, Ber nardo Montet ou Wim Vandekeybus Il fonde sa compagnie en 2003 Une danse exigeante, sensible, originale, surprenante qui fait souvent appel au cirque et aux différentes disciplines du spectacle vivant Le 29 janvier au Cratère à Alès (30) Tél 04 66 52 52 64 www.lecratere.fr
Inventer la musique qui aurait pu accompagner la mission Apollo 11 : voilà l’idée inspirante de ce concert spatial Après La Face cachée de la lune, présentée en 2013 au Théâtre de Nîmes, Thierry Balasse revient avec un arsenal de scientifiques et de musiciens fous des années 1970 Il avait 5 ans lorsque, en juillet 1969, le premier homme a marché sur la lune Le groupe Pink Floyd accompagnait l’événement en direct depuis un studio de la BBC Imaginant le parcours sensoriel qu ’ a pu vivre Neil Ar mstrong, Thierry Balasse crée une « sculpture sonore en multidiffusion immersive » Il fait sonner le mythe dans une magnifique machine scénographique où, à côté des musiciens, un corps aérien se prête au jeu d’un espace sans apesanteur Les 30 et 31 janvier au Théâtre de Nîmes (30).
Tél. 04 66 36 65 00. www theatredenimes fr
De la tectonique des plaques aux temps moder nes, MoTTes explore avec humour et poésie notre rapport à la Terre Trois planches, deux caisses, un atelier singulier Trois mottes de terre, deux compères aux mains nues, un théâtre d’ar gile Bercée, taillée, sculptée, l’ar gile s ’anime en paysages et personnages éphémères Écrasée, foulée, battue, la croûte terrestre subit l’empreinte de la frénésie humaine Un théâtre d’ar gile éphémère avec François Salon et Sébastien Dehaye
Le 22 décembr e à la Maison de l’Eau d’Allègre les Fumades (30). Tél. 04 66 24 96 02. www.culture-maisondelean.com
Après le magnifique accueil reçu par Soeurs au Théâtre Molière, Wajdi Mouawad, directeur de La Collinethéâtre national à Paris, est de retour avec Seuls, spectacle en tour née depuis sa création en 2008 et emblématique de son cycle de l’intime et de la famille Il en assume à la fois le texte, la mise en scène et le jeu Seul Nous sommes dans l’appartement de Harwan, étudiant libanais installé à Montréal, qui n ’ en finit pas de conclure sa thèse sur Robert Lepage, monstre sacré du théâtre québécois Lorsque son père tombe dans le coma, tout bascule Prenant tous les risques, Wajdi Mouawad emmène son spectacle jusqu’à la per for mance Comme un hommage à Robert Lepage, justement, il mêle au jeu, images, voix off, peinture et autres médium dans un monologue aux accents polyphoniques N’hésitez pas à succomber au magnétisme de ce théâtre qui parie sur l’imagination du spectateur et raconte le monde avec autant d’émotion
Le 30 janvier au Théâtre de Sète
(34) Tél 04 67 74 02 02
www theatredesete com
Ciblant la famille, la programmation de l’Envolée mise sur la diversité et irrigue Carcassonne agglo Madame, Madame, Monsieur, Monsieur, Cie Portes Sud, chorégraphie Laurence Wagner, danse, dès 5 ans, 10 janvier, La Fabrique des arts, Carcassonne Deux personnages se cherchent, se trouvent, se découvrent, se perdent avec naïveté et fantaisie
Songe d’un illusionniste, de et avec Rémi Larrousse, 11 janvier, Le Chai, Capendu Débarrassé des règles de la rationalité, le spectacle prend tout son sens, la magie opère dans l’exploration des thèmes universels
La cuisine de Marguerite, Cie de la Dame, dès 10 ans, 25 janvier, Foyer Jean-Guéhenno, Montolieu Une femme prépare une soupe de poireaux et parle aux personnes qui sont là et l’écoutent, sur un texte de Mar guerite
Duras, qui tenait un car net de cuisine
Tél 07 72 40 86 91 www.car cassonne-agglo.fr
Au royaume de la per fection ne peut vivre qu ’ une famille par faite ! Jusqu’au jour où Victor vient dérégler cette belle har monie, L’imparfait d’Olivier Balazuc raconte cette drôle d’histoire pour les familles, dès 7 ans Une prophétie théâtrale, une sorte de conte universel qui tour né en dérision notre modèle de société avec une poésie à la fois candide et lucide Sous des apparences légères et drôles, cette fable traite de sujets profonds Et si en matière d’éducation, les enfants étaient des guides pour les parents ?
Le 1e février, Le Parvis à Tarbes (65) Tél 05 62 90 08 55 www.parvis.net
Des spectacles musicaux sont proposés aux jeunes Le der nier jour, concert illustré, dès 8 ans avec monsieur Lune Emile déménage avec ses parents ce soir ! Il va quitter son école.
Le hic, c ’est qu’il est amoureux de Louise Le 19 déc
Nous voilà, marionnettes et chansons, dès 4 ans, Cie Rouges les anges.
Un bateau prend la mer Sur le pont, on s ’entasse un peu, on trouve une place, on s ’organise pour la « traversée » On ne sait pas combien de temps ça va durer, on est plein d’espoir, 16 janv
Les virtuoses, de et avec Mathias et Julien Cadez, deux pianistes espiègles et virtuoses, aux allures fantasques, déchaînent le classique avec une délicieuse extravagance, passant avec une aisance déconcertante de la Danse hongroise de Brahms à la samba brésilienne, Du Petit bonhomme en mousse aux symphonies de Mozart Ils jouent du piano debout, à quatre mains, la tête en bas, ne renonçant jamais à la moindre fantaisie, 20 janv
Théâtre de Castres (81)
Tél. 05 63 71 56 58. www.ville-castres.fr
Chute ! est un spectacle de cirque à voir en famille dans les communes du Grand Narbonne Imaginé et joué par Matthieu Gary et Sydney Pin, il s ’agit d’une digression sur la verticalité, le centre de gravité, l’effet de la pesanteur, sur une musique de Bach interprétée par Glenn Gould, dès 8 ans, 11, 12, 18 et 19 janvier
Toujours du cirque avec Maputo Mozambique, une création de Thomas Guérineau Du jonglage musical s ’adressant à un vaste public dès 6 ans Des images hypnotiques naissent de l’écoute du rebond d’une massue sur la peau d’un tambour, du son de la balle dans les airs, du bruissement d’un vol de sacs de plastique, 2 février Der nière offre, Everyness, chorégraphie d’Honji Wang et Sébastien Ramirez, alliant hip hop, arts martiaux et danse contemporaine, dès 12 ans, 12 février
Théâtre + Cinéma à Narbonne (11). Tél. 04 68 90 90 20. www theatrecinema-narbonne com
Belle série de spectacles pour les familles à Carcassonne pendant les vacances de Noël, Expériences, de et avec Pep Bou, dès 5 ans, le 23 décembre Au cours de cette per for mance, l’artiste plonge le public dans son univers fascinant des bulles de savon Avec un peu d’eau et de la musique, il propose un voyage poétique et onirique Janvier salue le retour d’Emilie Jolie qui a bercé l’enfance des quadras d’aujourd’hui Le spectacle musical de Philippe Chatel est recréé dans une nouvelle mise en scène de Laurent Serrano avec 18 chanteurs, acteurs, danseurs et comédiens L’occasion de redécouvrir les tubes enchanteurs et enchantés, 12 janvier Et enfin Pop-up, pour les plus jeunes, dès 3 ans, par la Cie Sacchi di Sabbia Une suite de micro-histoires bricolées à partir de figurines en papier comme dans les livres anciens où les images se redressaient Théâtre Jean-Alary à Car cassonne (11) Tél 04 68 115 915 www.theatre.car cassonne.or g
Pendant toute la seconde de quinzaine de décembre, Vol d’usage, un spectacle de cirque de et avec Jean Charmillon et Jérôme Galan de la Cie Quotidienne est programmé pour les enfants dès 7 ans C’est une histoire banale, celle d’un homme sortant de chez lui au petit matin, vélo à la main, il se prend une belle gamelle et cela fait rire les passants « On se relève pour se rasseoir sur le bord du trottoir. Ou quelque chose comme ça la mémoire, après un accident revient de loin, par petits bouts Alors il faut du temps pour raconter comment on s ’est mis à voler » , soutiennent les artistes, jusqu’au 30 décembre Autre spectacle entre cirque et théâtre destiné aux jeunes dès 9 ans, La nuit où le jour s’est levé, Cie Théâtre du Phare, mise en scène Olivier Letellier Sur scène trois hommes racontent l’histoire d’une femme, Suzanne, dont le destin est bouleversé par une rencontre inattendue Une héroïne du quotidien, une histoire réelle Tél 05 34 45 05 05 https://theatre-cite com
Deux spectacles à voir avec les adolescents dès 12 ans sont programmés pour bien commencer 2019 au Théâtre du Pavé à Toulouse Novecento : Pianiste, par la Cie de Paroi Le fameux texte de Baricco raconte l’histoire d’un enfant abandonné à sa naissance, sur un bateau, dans une boîte Il n ’est jamais descendu à terre Il devient musicien autodidacte, sa réputation de pianiste prodigieux se répand vite dans le monde, 8 au 13 janvier Le convoi du 24 janvier, de Charlotte Delbo est plus grave Cette lecture musicale par Juliette Damiens, musique d’Etienne Lescure, raconte le transfert de Compiègne à Auschwitz, de deux cent trente femmes le 24 janvier 1943, à partir de témoignages Poignant et indispensable, 24 au 26 janvier
Du 8 au 13 janvier, Théâtr e du Pavé à Toulouse.
Tél. 05 62 26 43 66.
www theatredupave or g
Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias viennent du cirque Leur spectacle Mazùt était impressionnant d’inventivité et d’originalité. Là, leur nouveau spectacle est le premier volet d’un diptyque, il s ’adresse à un public familial dès 7 ans Au commencement il y aurait le geste réduit à l’essentiel : deux corps, deux genres, deux couleurs, deux dimensions, deux règnes, une même solitude, le même désir tenace que ça continue et que ça recommence Là est un prologue, un geste brut et nu qui circule entre corps et voix, entre rythmes et portés, entre chute et élan ; un spectacle hybride entre théâtre et danse, par des artistes prodigieux Du 24 janvier au 8 février, Théâtr e Gar onne à Toulouse. Tél. 05 62 48 54 77. www.theatregaronne.com
La vie d’une petite fille bascule quand elle fait l’étrange découverte d’un pays très différent du sien Vent debout, de et avec Pierre Yves Guinais, Yoanelle Stratman est l’histoire de cette rencontre, pour un public familial dès 7 ans
Un pays grouillant de mots, de sons, d’inscriptions et de dessins en tout genre N’ayant connu jusqu’alors qu ’ un monde de silence, elle tente de comprendre ce qui la sépare de cet univers si attrayant Par chez elle rien ne résiste au vent Un vent puissant, capricieux et omniprésent qui la rattrape et la ramène toujours d’où elle vient. Sa quête de liberté prend la for me d’une fable poétique pour petits et grands, inspirée des pays réduits au silence par la censure
Le 15 janvier, SortieOuest à Béziers (34). Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr
Au centre de la scène, un énor me cube de véritable mousse de bain. C’est un homme qui prend son bain Non, c ’est un danseur qui sculpte des nuages Non, c ’est plutôt un nuage qui prend dans ses bras un danseur Non, c ’est plutôt un homme qui crée des paysages pour mieux y disparaître Non, c ’est encore autre chose Johanny Bert est un marionnettiste accompli C’est son tout nouveau spectacle pour les très jeunes spectateurs (et les adultes qui les accompagnent) Un spectacle sans paroles, chorégraphié à partir d’une matière à la fois concrète et abstraite, légère et ludique : la mousse de bain Elle devient prétexte à toutes les fantaisies, se transfor me en monstre, en animal, en compagnon fragile A la sortie du spectacle, on nous distribue trois courts récits, trois points de vue sur la pièce par trois auteurs différents
Le 26 janvier au Cratèr e à Alès (30). Tél. 04 66 52 62 64. www.lecratere.fr
Un train arrive dans la nuit sous les étoiles Deux silhouettes naissent dans l’ombre Alpheus, clown blanc extravagant,et Bellulus, auguste maladroit, nous emmènent dans les valises de leur tour née fantastique Ils nous embarquent dans les coulisses des spectacles Du voyage au chapiteau, des préparatifs à la piste de cirque, des applaudissements enthousiastes à la tombée du rideau Une mise en lumière inventive et surprenante nous plonge dans leur périple rempli d’aventures, de magie, de poésie et d’humour Par Le Collectihihihif Le 8 janvier au Théâtre Albarède à Ganges (34). Tél. 04 67 73 15 62. www theatre-albarede fr
■ Filles & Soie
C’est à partir de l’album Les trois contes de Louise Duneton que Séverine Coulon a créé la trame du spectacle et son personnage Anne Comédienne et marionnettiste toute en rondeur, elle aborde avec fantaisie la question du corps et des dictats que la société impose aux femmes Tout n ’est question que d’apparences, d’exercices imposés dès l’enfance Elle se glisse dans la peau des héroïnes des grands contes, Blanche-Neige obsédée par son image, Peau d’Âne victime de sa beauté, La Petite Sirène qui échange sa queue contre des jambes Elle raconte des histoires de filles qui nous concer nent tous, hommes, femmes, petits et grands Filles et soie est un petit théâtre d’ombre et de lumière où les objets s ’animent, joué par une comédienne espiègle au ton léger, un spectacle irrévérencieux qui fait du bien
Les 13, 14 et 15 janvier au Théâtr e de l’Ar chipel à Perpignan (66). Tél. 04 68 62 62 00. www.theatredelar chipel.or g
Deux spectacles pour rêver en famille au mois de janvier Le petit Prince, Présente-t-on encore le héros d’Antoine de Saint-Exupéry ? Le pianiste concertiste Thierry Huillet a relevé le défi de mettre le conte en musique accompagné d’une quarantaine de musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse Une promenade musicale dans les étoiles, autant pétillante, profonde, mélancolique que sur naturelle, dès 8 ans, 19 janvier Diktat : Sandrine Juglair, artiste transfor miste nous embarque dans son monde de fantasmes et tente par tous les moyens de nous conquérir Seule en scène, elle met tout en œuvre pour captiver son public, usant de tous les registres, du jeu clownesque au jeu le plus intime ; de la confession à l’outrage des conventions ; elle trouble les frontières entre spectateurs et acteurs pour mieux faire ressentir l’ur gence d’exister face aux regards des autres, dès 8 ans, 22 janvier
Au Dôme - Allée des Arts à Auch (32). Tél. 05 62 61 65 00. www.cir ca.auch.fr
Le Théâtre municipal de Béziers propose des spectacles per mettant de se réunir en famille pour apprécier ces représentations de qualité Le vendredi 18 janvier, ciné-théâtre
Le der nier des hommes est un film clé de l’histoire du cinéma Une œuvre d’une force incomparable qui émeut par fois jusqu’aux lar mes ! Mur naü fait entendre la folie d’un monde qui vacille 1924 : folie des fortunes qui se font et se défont à une vitesse vertigineuse, par la Compagnie Cartoun Sardines Théâtre Le 22 janvier, l’histoire de l’art est gesticulée avec Dare d’art ! Deux personnages échappes d’un tableau, chantent et se transfor ment Ils visitent un musée idéal, dansant entre les toiles Ils vous invitent à faire avec eux « l’experience de l’art » Auraient-ils préféré être « portraiturés » par Léonard de Vinci ? Par Velasquez ou un surréaliste à moustaches ?
Ils explorent les corps musclés de l’Antiquité, les corps défor més du Moyen-Âge, les corps grâcieux de la Renaissance Qu’ils aient le génie de Léonard ou l’insolence de Dali Une sélection de tableaux est présentée sur scène pour raconter des histoires, celles décrites par les œuvres, celles de la vie des peintres Mise en scène et interprété par Marc Fauroux
Le 18 et le 22 janvier au Théâtre municipal de Béziers (34)
Tél 04 67 36 50 03 www ville-beziers fr
A la mi-janvier deux beaux spectacles, du théâtre d’objets, L’ombre de Tom, d’après Zoé Galeron, adaptation et mise en scène Bénédicte Guichardon, Compagnie
Le Bel après-minuit, dès 3 ans, 16 janvier Tom est effrayé par son ombre qui le suit à chaque pas Un soir, en rentrant de l’école, il décide de fuir : il se penche doucement, noue ses lacets, se relève et se met à courir, laissant derrière lui ce double qui l’inquiète tant Du cirque avec Saloon, cirque Eloize, dès 6 ans, 15 au 17 janvier Aux Îles de la Madeleine, « éloize » est un mot de patois acadien qui signifie « éclair de chaleur » , il constitue l’essence même de l’esprit de la troupe : chaleur et éner gie ! ’ un spectacle inspiré du riche héritage du Far West L’éner gie contagieuse de la musique folk de Johnny Cash et Patsy Cline, interprétée en direct, donne le ton à une comédie acrobatique qui entraîne les spectateurs dans une course folle Théâtre d’Albi (81) Tél 05 63 38 55 56 www sn-albi fr
– page soixante-treize –
■ A BlagnacDe la danse, du cirque, du théâtre, Odyssud ne manque pas d’idées pour satisfaire les familles Hashtag 2 0 : par Pockemon Crew, Le spectacle des champions du monde de hip-hop, entre acrobaties spectaculaires et regard sur les réseaux sociaux Ces danseurs au niveau ahurissant mêlent avec bonheur et bonne humeur per formances techniques et mouvements de danse contemporaine, 10 au 13 janvier Lumière ! chorégraphie Michèle Dhallu, Compagnie Carre Blanc, une aventure sensorielle en douceur, en hommage au spectacle vivant dans toute sa magie Et c ’est le jazz qui se glisse dans l’oreille du tout jeune spectateur avec son swing, son élégance, sa liberté et sa couleur incontour nable , dès 2 ans, 17 au 19 janvier Minute Papillon de Valérie Rivière, une danse en for me de conte philosophique pour le plaisir de revisiter le monde Il était une fois l’amitié, la cruauté et le goût de la métamorphose Deux corps et sept voix au service de trois histoires philosophiques, dès 7ans, 24 au 26 janvier Malbrough s’en va-t’en guerre ! de Nathalie Hauwelle et Ines Fehner, ce spectacle participatif met la parole de l’enfant au cœur de la création Il aborde la question de la guerre telle que la décrivent et ressentent les enfants Il est accompagné d’une per formance plastique mêlant à la scénographe vidéo et théâtre d’objet, dès 7 ans, 31 janvier au 2 février, Théâtre Saint-Exupère
Odyssud à Blagnac (31)
Tél 05 61 71 75 10 www.odyssud.com
Deux grands classiques pour les familles de Montauban. Peau d’âne adaptation du conte de Perrault, mise en scène Pénélope Lucbert, musique d’Oscar Clark, dès 7 ans, 23 janvier Le spectacle raconte l’histoire d’une jeune fille qui doit grandir plus vite que prévu. Pour échapper à la folie de son père, elle quitte son palais, revêtue d’une peau d’âne Ce n ’est pas facile de devenir grande quand on y est obligée Pourtant, Peau d’âne rencontrera son destin : le Prince char mant ! La musique et les chants l’accompagneront dans sa course effrénée vers la liberté et l’amour Ruy Blas ou la folie des moutons noirs est adapté de Victor Hugo, dès 12 ans, 5 février Don Salluste invite son laquais Ruy Blas, à se faire passer pour Don César, dans le but de séduire la Reine et ainsi la confondre
Ruy Blas, secrètement amoureux de la Reine, se prête volontiers au jeu Les premiers jalons du piège machiavélique de Salluste sont posés Jusqu’où ira Don Salluste pour assouvir sa vengeance ? Que deviendront nos deux amants ?
Théâtre Olympe de Gouges à Montauban (82). Tél. 05 63 21 02 40. www.theatre.montauban.com
Hashtag 2 0 : par Pockemon Crew L’ombre de TomDanseuse et chorégraphe, Gaëlle Bour ges crée aussi bien pour le jeune public, que pour un public adulte L’Estive l’invite à présenter un florilège de ses der nières pièces en janvier et février Quatre œuvres qui s ’adressent à l’une ou l’autre des cibles
• Revoir Lascaux, dès 6 ans, des jeux d’ombres et de lumières, des danseurs à tête de cer f, des figurines… On descend dans la grotte, les for mes s ’animent, une voix nous accompagne et notre imaginaire s ’active le 15 janvier
• Lascaux, être dans les entrailles de la terre et peindre ; étrange Dans la pénombre de l’espace scénique Gaëlle Bour ges nous propose de rencontrer l’art pariétal par une chorégraphie brute et des jeux d’ombres qui nous plongent 30 000 ans en arrière le 16 janvier
• Conjurer la peur, la danse décrit les images absentes de la fresque « des effets du bon et du mauvais gouver nement » , les produit, les prolonge, inter fère, dévie, ou délire le 5 février
• Le Bain, une plongée dans l’histoire de l’art du 16ème siècle, mêlant danse, chant et récit Manipulation d’objets, voix-off, chant le 12 février
L’Estive à Foix (09). Tél. 05 61 05 05 55. www.lestive.com
Comme chaque année le foyer de Capendu, or ganise son festival dédié aux voix, sur un thème différent ; celui de cette année se décline au féminin Pour le concert d’ouverture le 25 janvier, la chorale de l’Alaric reçoit une chorale de l’Aude L’audace du papillon, de et avec Sabrina Chézeaux, une création de 2018, le 26 janvier Denise a consacré toute sa vie au travail à la chaîne à l’usine d’Auga On lui annonce qu ’elle a un nid de chauve-souris dans la poitrine Sa vie bascule Heureuses par accident, par Les Banquettes arrière, conception et interprétation Fatima Ammari-B, Cécile Le Guer n, Marie Rechner, le 2 février Le trio chante a cappella, à grands coups d’auto-dérision et de jeux burlesques Elle raconte avec humour la bêtise humaine MCH Grand foyer de Capendu (11). Tél. 07 72 40 86 91. www.car cassonne-agglo.fr
POUR LA PREMIÈRE FOIS À MONTPELLIER
Parmi les initiatives créées par le Théâtre du Pont Neuf à Toulouse, le projet des Compagnies fédérées Celle-ci s ’engagent à donner une âme au lieu, une identité artistique
Les équipes artistiques sont là en per manence, elles assument également la prise en charge artistique, logistique, matérielle et humaine du fonctionnement du lieu, depuis l’intendance la plus prosaïque jusqu’au plus immatériel de ses aspects poétiques. Elles présentent leur travail au cours d’une manifestation hiver nale, le Festival des Compagnies Fédérées, dont la 4e édition a lieu du 24 janvier au 9 février Le théâtre vit alors au rythme de celles et ceux qui œuvrent tout au long de l’année à l’existence et au développement de ce projet
• Agamemnon, d’Eschyle, lecture dans le cadre de la création à Soranos de A nos Atrides, par la Cie L’Emetteur, le 24 janvier
• Auteurs, compositeurs, interprètes français, Querida Ci, interview, chant, Sylvie Maury, piano, chant, Philippe Gelda, du 31 janvier au 2 février
• Au bout du comptoir, la mer ! de Ser ge Valetti, mise en scène Olivier Jeannelle, Cie Le bruit des Gens, du 7 au 9 février
Du 24 janvier au 9 février au Théâtre du Pont Neuf à Toulouse. Tél. 05 62 21 51 78. www.theatredupontneuf.fr
2019 serait-elle placee sous le signe de la Magie ? Oui, a en croire le festival Vive la Magie qui debarque pour la toute premiere fois a Montpellier, samedi 9 fevrier au Corum avec, sous sa cape de magicien, une programmation epoustouflante ! Pour cette 11eme edition, le plus grand festival de magie d’Europe, cree par la Famille Souchet en 2008, reserve plus d’un tour dans son chapeau ! Au programme : de la magie, du rire, du mystere et pas moins de 2 galas inter nationaux pour decouvrir les virtuoses de l’illusion !
Le 9 février au Corum - Place
Charles de Gaulle à Montpellier www vivelamagie com
Poursa 22e édition l’équipe du Festival Chrétien du cinéma a choisi le thème Rêves et défis, illustré par une sélection de films du répertoire ou récents Dans son éditorial le Père Luc Jourdan en explique les raisons : « Dans une actualité parfois anxiogène, si ce festival ne nous ouvre pas miraculeusement les portes du paradis, il peut nous entrainer à porter un regard bienveillant et plus avisé sur la vie du monde Les rêves, les combats et les espérances des femmes et des hommes de notre temps sont portés par les personnages des films sélectionnés La programmation vous fera voyager à travers tous les continents
Au croisement des cultures, vous communierez aux rêves et aux défis de l’humanité » Cette édition a lieu du 18 au 27 janvier principalement au Centre Rabelais à Montpellier mais également dans d’autres salles de la ville ainsi qu’à Prades -le-Lez et à Béziers Les séances sont précédées d’une présentation et suivies d’une discussion
Polina danser sa vie (2016) de Valérie Müller et Angelin Preljocaj sera projeté en séance d’ouverture, le 18 janvier Deux séances spéciales sont prévues le 19 janvier, l’une dédiée au documentaire en partenariat avec Languedoc-Roussillon Cinéma, à 14h et l’autre aux court-métrages de la région à 17h A noter un café philo sur le thème de l’édition avant la projection de Sophie Scholl Les derniers jours de M Rothemund Enfin le festival des adultes est précédé d’une édition destinée à la jeunesse. Programme complet sur le site de Chrétiens et culture Du 18 au 27 janvier à Montpellier, Prades-le-Lez et Béziers. Tél. 04 67 64 14 10. www.chretiensetcultures.fr
LaBulle Bleue est une compagnie de théâtre professionnelle et per manente constituée de quatorze comédiens en situation de handicap Travaillant sur des périodes de trois ans avec un artiste associé, La Bulle Bleue a collaboré de 2016 à 2018
avec Bruno Geslin (La Grande Mêlée) qui a décidé de porter le projet « Prenez garde à Fassbinder » et d’y associer deux autres metteurs en scène, Évelyne Didi et Jacques Allaire Tous les trois se sont engagés dans un processus personnel à travers une œuvre commune, celle d’un homme-monde, Rainer Wer ner Fassbinder, dont les questionnements croisaient leurs chemins artistiques respectifs
Huit heures ne font pas un jour, Evelyne Didi, création, les 14 et 15 janvier Ça pourrait commencer comme ça : « C’est l’heure où dans la ville, je siffle mon verre, je jette mon mégot, je m ’endors plein d’inquiétude » C’est dans le Manuel pour habitants des villes de Bertolt Brecht Premier film de Fassbinder en 1966 : Le Clochard, court-métrage noir et blanc, une dérive dans la ville avec révolver et tentation de s ’ en servir contre soi-même Je veux seulement que vous m ’aimiez, Jacques Allaire, les 18 et 19 janvier Cette pièce n ’est pas un texte de Fassbinder mais un dialogue avec lui, ou plutôt, comme on le dirait d’Alice au pays des merveilles, ce spectacle est notre voyage au pays de Fassbinder Nous sommes partis des interviews qu’il a consacrées au cinéma, puis j’ai posé aux acteurs les mêmes questions que celles posées par les jour nalistes à Fassbinder Le Bouc, Bruno Geslin, création, les 24 et 25 janvier Le Bouc de Rainer Wer ner Fassbinder est l’observation méticuleuse, presque clinique, des mécanismes de violence qui amènent les membres d’un groupe à persécuter un individu, par fois jusqu’au sacrifice, afin de maintenir une cohésion, voire d’affir mer une identité collective Mais les violences les plus visibles, les plus spectaculaires, ne sont pas toujours les plus destructrices Il en est d’autres, plus sourdes, plus secrètes, comme celles qu ’ une personne peut s’infliger à elle-même
Au Théâtre des 13 vents - Domaine de Grammont, Avenue Albert Einstein à Montpellier (34) Tél 04 67 99 25 25 www 13vents fr
Le festival Chants d’(H)ivers et de femmes revient pour une 9ème édition à la Cigalière de Sérignan
Celui-ci s ’ouvrira avec Pomme, le jeudi 24 janvier Des mélodies infectieuses, une grâce évidente, des sonorités organiques qui ne s’interdisent pas quelques errances électroniques, Pomme s ’apprêt à affir mer aujourd’hui sa personnalité de chanteuse versatile et attachante avec son premier album, À Peu Près Le vendredi 25 janvier, place à Kimberose Chapter One, son premier album, puise dans les racines de la soul en y apportant la moder nité d’un des groupes les plus intéressants de sa génération Kimberley Kitson Mills est une chanteuse sidérante, une tor nade de feeling, revisitant cette musique désor mais ancienne qu ’est la soul pour lui redonner vigueur et ner f Pour finir, samedi 26 janvier, c ’est au tour de Shake Shake Go de produire 60 000 albums vendus et des dizaines de millions de streams plus tard, Shake Shake Go est de retour avec Dinosaur Une éner gie beaucoup plus rock qui annonce un second disque plus profond, plus adulte, peut-être plus nostalgique aussi, mais empreint d’une éner gie et d’une force folles !
Du 24 au 26 janvier à la Cigalière à Sérignan (34).
Tél 04 67 32 63 26 www lacigaliere fr
Peut-on rire de tout ? Là est la question De nos jours certains sujets ne peuvent être traités qu ’ avec délicatesse Délits d’humour, au Parvis à Tarbes, regroupe des spectacles drôles, par fois grinçants sur des sujets sérieux tels que la langue, les sexe, les relations hommes/ femmes
Au programme :
• Stoïk, Les Gums, dans la lignée de Laurel et Hardy, Bourvil et De Funés, un duo de clowns, renversant, les 18 et 19 janvier, Les Nouveautés.
• D’autres, de et avec T iphaine Bovay-Klameth, une sorte de documentaire inspiré par l’émission Strip-tease, où la caméra fait intrusion dans la vie de gens ordinaires, le 22 janvier
• Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour, de et avec Yannick Jaulin, premier volet d’un diptyque, accompagné par Alain Larribet, musicien du monde, du 22 au 24 janvier en itinérance
• Causer d’amour, de et avec Yannick Jaulin, deuxième volet du diptyque, avec la violoniste Mor gane Houdemont, il est questions de vaches et de BarbeBleue le 25 janvier
• Une mouche (Être ou ne pas être), d’Hanokh Levin, mise en scène Éric Duran avec Loïc Varanguien de Villepin, un cabaret sur l’absurdité digne de Devos, du 22 au 24 janvier, en itinérance
Du 18 au 24 janvier, Le Parvis à Tarbes (65) Tél 05 62 90 08 55 www parvis net
Ouverte à toutes les expressions théâtrales, à tous les styles, Frédérique MuzzoliniGuillet a dédié une semaine entière en février aux écritures contemporaines, un risque qu ’elle prétend avec humour en appelant ce mini festival Imprudences Cette année, elle innove en créant une jour née pour les familles
Tout le programme :
• Madam#3 Scoreuse
Parce que tu ne peux que perdre si tu n’as rien à gagner, Manuel d’Auto Défense À Méditer est un “acte artistique anthropologique”, initié Hélène Soulié, en 6 chapitres Celui-ci est inspiré par les basketteuses du BLMA, texte Mariette Navarro, avec Juliette Plumecocq-Mech, le 1er février
• L’origine d’après Le banquet de Platon, mise en scène Marie ClavagueraPratx, avec Emilien Gobart, expérimentation de l’étonnement, un homme se tient devant nous, seul, porteur d’une parole Il s ’exprime dans une langue inconnue, une langue morte que plus personne ne comprend, le 2 février
• Jour née familiale dès 8 ans avec trois spectacles : Genre de clown, avec Didier Chaix et Philippe Goudard, inventer autre chose, découvrir ce qu’il y a derrière la ligne d’horizon, frater niser, 15h ; Trapèze-existence-ciel de et avec Sandy Sun, dramatur gie et mise en scène Philippe Goudard, elle est tombée un soir, elle s ’est relevée, 16h30. Du côté de la vie, de Pascal Lainé inspiré de Boulgakov avec Philippe Goudard, une ode à la médecine de proximité par le comédien qui a exercé le métier avant de devenir clown magnifique, 18h30
• Le spectacle de la justice, conception et dramatur gie Marie Reverdy, avec un vrai magistrat, Régis Cayrol et des étudiants de l’Université de Montpellier, ils feront le procès de Socrate, le 4 février
• Mes poings sur les i, de et avec Soufian Heutte, invite à suivre la trajectoire sociale de “Kamel-la-poisse” qui, dans le quartier, a toujours su régler ses histoires à coup de poings, le 5 février
• Gladiatrice, un métier d’avenir, conception et mise en scène Claire Engel, Cie Chagall sans M, le spectacle propose un regard à bienveillance égale, aux hommes et aux femmes dans leur construction sociale et des assignations grotesques qui leur sont attribuées dans le monde, le 9 février
Du 1er au 9 févier, Théâtre Jacques-Cœur à Lattes (34)
Tél 04 99 52 95 00 www ville-lattes fr
Cefestival au féminin pluriel laisse la place (de la danse) aux femmes Du 23 janvier au 9 février, 16 artistes donneront une vingtaine de représentations dans 9 lieux de la métropole toulousaine Dans le travail de ces femmes, il est question - entre autres - de la mémoire pour Meytal Blanaru, de la pulsation du peuple amérindien chez Olivia Granville, des pratiques collectives de danse chez Marion Muzac, de l’altérité chez Lia Rodriguez, de la narration et du mouvement chez Anna Massoni et Vania Vanneau, de la voix et du mouvement chez Flora Détraz Enfin, exceptions qui confir ment la règle du jeu de ce festival, vous pourrez noter la présence de trois chorégraphes masculins dans cette édition dédiée aux femmes
• Hope Hunt, de Oona Doherty, double solo percutant et sensible, studio du CDCN, le 23 janvier
• Everyness, de Honji Wang et Sébastien Ramirez, éclaire les relations entre amoureux et ceux qui désirent l’être, Théâtre de la Cité, les 24 et 25 janvier
• Man Rec + Trait d’union d’Amalia Dianor, adepte d’un métissage entre hip hop et danse contemporaine, Centre culturel Henri Desbals, le 26 janvier
• Ornement d’Anna Massoni et Vania Vaneau, ouvrent et superposent des récits inachevés, dans un duo où se succèdent les couleurs variées des senti-
ments, studio du CDCN, le 26 janvier.
• Lucinda Childs : éloge de l’instabilité, conférence d’Alix de Morant, Espace Roguet, le 28 janvier
• The sea within de Lizbeth Gruwez, dix femmes reconnectées à elles-mêmes et aux autres dans une méditation collective, L’Escale, le 29 janvier
• We were the future, de Meytal Blanaru, la chorégraphe israélienne poursuit son exploration d’une reconnexion profonde, voire primale, avec le corps pour mettre au jour de nouvelles circulations du mouvement, La Fabrique, le 30 janvier
• Furia, de Lia Rodrigues, qui s ’attaque à l’altérité
mais en élar gissant le propos, Théâtre Garonne, les 31 janvier et 1e février
• Pierre Loup, fable chorégraphique pour jeune et grand public, la chorégraphe Dominique Brun dévoile les ressorts expressifs du mouvement en associant chacun de ces personnages à une manière de bouger, centre culturel de Ramonville, les 1er et 2 février.
• Muyte Maker de Flora Detraz, soumet la joie à la question jusqu’à la renverser cul par-dessus tête, studio du CDCN, le 2 février.
• A l’ouest d’Olivia Granville, celui des Amérindiens et de leurs danses propulsées par les tambours, qui appellent à vivre et à résister, Théâtre Garonne, les 5 et 6 février
• Dance, chorégraphie de Lucinda Childs, ballet de l’opéra de L yon, chefd’œuvre de la danse minimaliste, Odyssud, les 6 et 7 février
• Twice d’Emmanuel Egger mont et Robyn Orlin, dès 6 ans, Théâtre Garonne, le 8 février
• Let’s Folk de Marion Muzac, révèle que les danses sociales sont aussi des rituels renforçant la cohésion par le partage D’autant qu ’ au deuxième temps de la danse, avec des spectateurs préalablement initiés, studio du CDCN, le 9 février
Dans la métropole toulousaine, du 23 janvier au 9 février Tél 05 61 59 98 78 www.laplacedeladanse.com
année, le Festival Primavera revient à Sainte Marie la Mer pour proposer au public une nouvelle sélection de pièces de théâtre Rires et moments agréables garantis Au programme, sept représentations (dont une jeune public le 6 mars), du 31 janvier au 11 avril Première représentation de ce début d’année : Le Ticket gagnant, à voir le 31 janvier « Quel prix sommes-nous prêts à payer pour devenir millionnaire ?
Anne, Alex, Béa et Mathieu, 2 couples d’amis, se retrouvent depuis 10
ans pour fêter Noël. Tous les ans, ils s ’offrent le même cadeau : un ticket de loto Mais cette année tout bascule, c ’est à leur tour d’empocher le gros lot ! Que deviendront les beaux principes de chacun face à l’appât du gain ? La note risque d’être salée ! » Le reste de la programmation est à découvrir en détail sur le site inter net Du 31 janvier au 11 avril, au Centr e cultur el OMEGA à Ste Marie Plage (66).
Tél. 04 68 80 14 00.
www.saintemarielamer.com
Le18e Festival de la Biographie, organisé par la Ville de Nîmes, se tiendra au Carré d’Art du 25 au 27 janvier, en partenariat avec l’association des libraires nîmois Réunis sous la présidence conjointe de de Clara Dupont-Monod et de Jean-Louis Debré, près de 100 auteurs sont présents Manifestation de référence, elle accueille chaque année des dizaines de milliers de passionnés qui viennent y rencontrer une centaine d’auteurs : historiens, biographes, jour nalistes spécialisés Au programme de ces trois jours exceptionnels : des débats, des rencontres, des concerts, des projections, des expositions et bien sûr des séances de dédicaces lors desquelles auteurs et lecteurs dialoguent Le thème retenu : « Personnages excep-
tionnels » A l’image fondatrice d’un Platon qui contemple le monde depuis la lointaine antiquité grecque, l’Histoire est jalonnée de personnages exceptionnels, par fois des héros, par fois des êtres singuliers ou particuliers qui inspirent les écrivains et font les beaux jours du genre littéraire biographique Que Nîmes la Romaine - dont les monuments et aujourd’hui son musée de la Romanité, témoignent de ce passé
soit devenue la capitale de la biographie par un Festival qui lui est entièrement consacré, est non seulement char gé de sens, mais aussi un pari pour l’avenir
Du 25 au 27 janvier au Carré d’Art à Nîmes (30)
Tél. 04 66 76 70 01. www.nimes.fr
Comme chaque année depuis bientôt 30 ans, le flamenco pr end ses quartiers d’hiver à Nîmes, capitale de cet art andalou pendant dix jours avec un festival qui réunit ses r eprésentants les plus significatifs des tendances de l’époque.
Pourcomposer le copieux menu de ce festival qui présente les créations les plus récentes des artistes invités, trois grandes danseuses et chorégraphes (Eva Yerbabuena, Leonor Leal et Ana Morales), un grand spectacle dansé (Ballet Flamenco de Andalucía), un monstre sacré du cante inédit à nîmes (Arcángel) et des guitares scintillantes (Chicuelo et José luis Montón, Dani de Morón en maître de cérémonie) A leurs côtés, d’autres voix fortes, celle, archaïque, de Tomás de Perrate, et celles de futurs grands, Kiki Morente ou María Terremoto La voix de cristal de Rocío Márquez dialoguera, elle, avec la viole baroque de Fahmi Alqhai Et, selon ses désirs, Niño de Elche sera, lui, radicalement hors nor me, ailleurs, dans son monde troublant Du 11 au 20 janvier prochains, Nîmes donnera une fois de plus libre cours à cet art qu ’est le flamenco, patrimoine de l’humanité, faisant la part belle aux chants, aux danses et aux guitares, dans une ambiance toujours chaleureuse et créative La passion de l’Andalousie enflammera les planches de cette 29e édition du Festival, de la scène du Théâtre Ber nadette Lafont jusqu’à celles de l’Odéon et de Paloma pour assister aux spectacles et conférences programmés Un événement à vivre, car c ’est toute une ville qui vibre aux sons du flamenco, proposant un lar ge éventail de manifestations et de représentations avec pas moins de 13 spectacles, 4 conférences ou rencontres, deux expositions photographiques, un film au Sémaphore et un spectacle pour enfants au sein des écoles de la ville
Programme :
• Musique - Niño de Elche - Antología del cante flamenco heterodoxo Vendredi 11 janvier à 20h à Paloma suivi de Los Voluble avec Flamenco is not a crime au Club Paloma
• Danse - Eva Yerbabuena - Cuentos de Azúcar Samedi 12 janvier à 20h au Théâtre Ber nadette Lafont
• Musique - Rocío Már quez & Fahmi Alqhai - Diálogos Dimanche
13 janvier à 18h au Théâtre Ber nadette Lafont
• Concert acoustique - Tomás de Perrate et Alfredo Lagos - Lundi 14 janvier à 20h, Musée de la Romanité
• Danse - Ballet Flamenco de Andalucía - Flamencolorquiano - Mardi
15 janvier à 20h au Théâtre B Lafont
• Danse - Leonor Leal - Nocturno Mercredi 16 janvier à 20h au Théâtre Ber nadette Lafont
• Musique - Chicuelo et José Luis Montón - Jeudi 17 janvier à 18h à l’Odéon
- Dani de Morón - Jeudi 17 janvier à 21h au Théâtre Ber nadette Lafont
- Kiki Morente - Albayzín Vendredi
18 janvier à 18h à l’Odéon
- Ar cángel - Tablao Vendredi 18 janvier à 21h au Théâtre Ber nadette Lafont
- María Terremoto - La huella de mi sentío Samedi 19 janvier à 18h à l’Odéon
• Danse - Ana Morales - Sin permiso Samedi 19 janvier à 21h et dimanche 20 à 18h au Théâtre Ber nadette Lafont L A
Du 11 au 20 janvier
Tél. 04 66 36 65 00.
www.theatredenimes.com
Inspiration et Recueillement, Tour ments soviétiques et plénitude Schubertienne, deux moments forts dans la saison de l’Or chestre Régional Avignon Provence prévus en décembre et janvier à l’Opéra Confluence d’Avignon • Sonia Wieder-Atherton n ’est pas simplement une grande violoncelliste Dans ses concerts et ses projets, elle propose de découvrir des répertoires méconnus et insiste sur la nécessité de cultiver la création contemporaine Sous son archet, le Concerto d’Olivier Penard brille de mille feux, déployant les branches irisées de son éventail sonore Ce concert s ’ ouvre sous les accents poignants du Kol Nidrei de Max Bruch, hommage d’un compositeur protestant à la litur gie juive Enfin, en seconde partie de concert, les envolées mélancoliques et la dimension pastorale de la Symphonie n ° 2 de Brahms en font l’une des partitions les plus populaires du compositeur Max Bruch “Kol Nidrei” pour violoncelle et orchestre Olivier Penar d Concerto pour violoncelle et orchestre Création, commande de l’Orchestre Régional Avignon-Provence, l’Orchestre Région Centre-Val de Loire Tours et l’Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur Johannes Brahms Symphonie n ° 2 en ré majeur op 73 Direction Alexandre Piquion Violoncelle Sonia Wieder-Therton
Le 14 décembre - 20h30 Opéra Confluence à Avignon.
• Conçu à la fin des années 1950, à l’époque du dégel poststalinien, le Premier Concerto pour violoncelle de Chostakovitch véhicule les états d’âme d’un compositeur paralysé depuis de nombreuses années par les affres de la censure Il est traversé par des rythmes de danse et des épisodes de recueillement, et propose à l’auditeur de nombreux messages codés, ainsi que l’affectionnait le compositeur Auréolé de son récent triomphe bruxellois, Victor Julien-Laferrière décrypte savamment cette tempête sous un crâne La deuxième partie du concert fait triompher, en contraste, l’immédiateté de l’expression schubertienne La Sixième Symphonie, caractérisée par son élévation stylistique et sa richesse formelle et har monique, accapare l’auditeur dès l’introduction Une résolution magistrale aux accents heurtés du concerto de Chostakovitch
Dimitri Chostakovitch, Concerto n° 1 pour violoncelle et orchestre / Franz Schubert, Symphonie n° 6 en ut majeur Direction Jean-François Heisser Violoncelle Victor Julien-Laferrière
Le 25 janvier à 20h30 Opéra Confluence à Avignon. www.or chestre-avignon.com Réservations : 04 90 14 26 40.
■ Lucrezia Borgia au CapitoleEntrée au répertoire du Capitole pour Lucrezia Borgia de Donizetti, une rareté L’histoire vraie de la plus célèbre empoisonneuse de la Renaissance a inspiré à Donizetti, toujours attiré par les personnages hors du commun, en faisant un portrait flamboyant digne du drame de Victor Hugo, dont l’influence est réelle Un opéra fascinant avec l’une des plus grandes sopranos françaises actuelles, Annick Massis pour cette prise de rôle redoutable, que les plus grandes cantatrices ont voulu incar ner Autour d’elle, et sous la direction du brillant Giacomo Sagripanti, l’immense Robert Scandiuzzi, nous découvrirons le jeune ténor d’origine turc, Mert Süng, dans une mise en scène de Giacomo Sagripanti Du 24 janvier au 3 février au Théâtre du Capitole à Toulouse. Tél. 05 61 63 13 13. www.theatreducapitole.fr
Fantômes de l’enfance et Romantisme au programme des deux premiers concerts de l’ONCT en 2019 à La Halle aux Grains.
• Au pays de l’enfance… & des fantômes ! Avez-vous conservé votre âme d’enfant ? Ravel, lui, ne l’a jamais perdue, comme en témoignent ses célèbres contes de Ma mère l’Oye qui seront interprétés en ouverture de programme par les musiciens de l’ONCT Ravel reviendra sous la for me d’un fantôme hanter un concerto pour piano improvisé (le premier du genre !) écrit par le compositeur canadien François Dompierre à l’intention de Jean-François Zygel, direction David Niemann, 26 janvier
• Christian Zacharias, héros romantique. Une plongée dans l’âme allemande en compagnie d’un de ses plus beaux interprètes Le pianiste et chef d’orchestre Christian Zacharias a imaginé un programme aux couleurs du romantisme, autour de Brahms et Schumann, réunissant l’Orchestre et le Chœur du Capitole Poésie, concerto, symphonie : toutes les facettes du XIXe siècle se trouvent réunies sous l’égide d’un musicien d’exception, 8 février
La Halle aux Grains à Toulouse
Tél 05 61 63 13 13 www onct toulouse fr
Joël Saurin ancien bassiste du groupe Zebda a imaginé le concept de la Pause musicale L’idée était d’aller à la rencontre d’un public qui n ’est pas forcément habitué des salles de spectacle, en offrant un for mat à la fois convivial et atypique dans des espaces qui ne sont pas réservés seulement à la culture Des concerts gratuits de 45 ‘ jusqu’en mai à 12 h 30, il est d’ailleurs conseillé d’apporter son pique-nique Trois communes participent avec chacune 7 rendezvous avec les musiques du monde, les chansons sociales, le blues, les fanfares Une parenthèse très éclectique interprétées par des groupes régionaux ou toulousains.
Au château Cathala de Saint-Or ens : Muriel Erody et Pascal Rollando, chanson française latin folk, 16 janvier ; Clap Swing, jazz tsigane, petit concert expliqué aux enfants, 13 février www ville-saint-orens fr
Espace Jacques Robin, Fenouillet : Matéo Langlois, chansons actuelles, 9 janvier ; Nomade de ma maison, chansons en chaussons, jeune public, 6 février www fenouillet fr
Espace Palumbo, Saint-Jean : Mandiwa, duo jazz métissé, 19 décembre ; Simon Amilhaud, chansons aigres-douces, 23 janvier www mairie-saintjean www toulouse fr
Astérix est à la Gaule ce que La belle Hélène est à la Grèce antique, une relecture de la mythologie pleine d’humour et de saveur
L’opérette d’Offenbach inspirée par les malheurs du roi Ménélas et la guerre de Troie est un monument de drôlerie
Calembours et charades, grouillent dans le livret d’Halévy et Meilhac Les metteurs en scène se réapproprient cet opéra bouffe, un des plus joués au monde
Les tubes se succèdent tout au long de l’œuvre : La marche des rois, Au mont Ida, Oui c ’est un rêve, Pars pour la Crète, Dis-moi Vénus
Un régal pour ceux qui ne craignent pas les approximations historiques et les anachronismes délicieusement douteux
Le 27 janvier, Théâtre Jean-Alary à Car cassonne (11). Tél. 04 68 115 915. www.théâtre.car cassonne.or g
OONM (Opéra Orchestre National de Montpellier)
Les temps forts
La saison de l’Opéra Or chestre National de Montpellier Occitanie se poursuit avec plusieurs dates pour ter miner l’année et débuter la nouvelle de façon mélodieuse.
Ainsi, les 21 et 23 décembre, puis les 4 et 6 janvier, Fantasio, de Jacques Offenbach, résonne à l’Opéra comédie Vaut-il mieux suivre son cœur que de se soumettre à la raison d’État ? Tel est le dilemme que doit résoudre la jolie princesse Elsbeth, obligée par son père, le roi de Bavière, d’épouser le prince de Mantoue Ce der nier, afin de se faire aimer pour lui-même, a échangé ses habits avec son aide de camp Mais Fantasio, étudiant travesti en bouffon de la cour, révèle la supercherie Ce double de Musset à la fois imprévisible et émouvant réussira-t-il à changer de vie et gagner l’amour de la princesse ? Un opéra-comique en trois actes et quatre tableaux
Les 31 décembre et 1er janvier, place au Concert du Nouvel an, à l’Opéra Berlioz / Le Corum Cette année, au lieu de la traditionnelle destination viennoise, Michael Schønwandt et l’Orchestre de Montpellier n ’ en font qu’à leur tête : ils détour nent l’avion prêt à se poser dans la capitale autrichienne pour vous proposer un étourdissant voyage musical en 80 minutes
Rendez-vous les 17 et 20 janvier à l’Opéra Berlioz / Le Corum pour (re)voir Tristan et Isolde, opéra en trois actes sous la direction de Michael Schønwandt Opéra le plus brûlant du théâtre lyrique occidental créé sous le patronage de Louis II de Bavière, Tristan et Isolde porte à incandescence l’Amour, sentiment humain dont l’issue tragique est pour Wagner synonyme de délivrance Cette passion enflammée, Tristan et Isolde ne la partageront vraiment qu ’au-delà de leur vie, à l’image de l’amour impossible esquissé entre la poétesse Mathilde Wesendonck et Richard Wagner
Programmation complète sur le site inter net Opéra Or chestre National de Montpellier (34).
Tél. 04 67 60 19 99. www.opera-or chestre-montpellier.fr
Dirigés par leur nouveau chef assistant Magnus Fryklund, les musiciens de l’Orchestre National de Montpellier Occitanie sillonnent les routes de la région pour offrir à leur public un très beau programme de musique française : un aperçu de la période char nière entre les der niers feux du romantisme tardif et l’émergence du style moder ne Un programme profondément humain, lumineux et apaisé composé d’œuvres de Francis Poulenc (18991963) / Sinfonietta ; Gabriel Fauré (1845-1924) / Masques et ber gamasques - Suite Opus 112 ; Claude Debussy (1862-1918) / Petite Suite (retranscrite pour orchestre par Henri Büsser en 1907)
Le 2 février, Espace cultur el des Corbières à Ferrals-les-Corbières (11).
Tél 04 68 27 03 35 www ccrlcm fr
Le 3 février à la Maison de l’Eau à Allègre-les-Fumades (30)
Tél. 04 66 24 96 02.
www.culture-maisondeleau.com
Comme toute les villes Toulouse se met en quatre pour séduire les enfants et leurs familles durant la période de l’Avent et jusqu’à l’arrivée des mages le 6 janvier
Cela commence par les illuminations
Nova du Capitole, par l’artiste toulousain
Lionel Bessières
Parmi les temps forts : Le Creative Pink, village de créateurs, 40 exposants, artistes et artisans issus de Toulouse et d’Occitanie, 15 et 16 décembre, Place
Daurade, 22 et 23 décembre, Place SaintPierre ; La corrida de Noël , Toulouse, la ville rose accueille des milliers de coureurs déguisés en Père Noël, le 16 décembre ; Le village du Père Noël, le public déambule dans sa maison, passe par sa salle de bains et la chambre des lutins rieurs, découvrez l’atelier des jouets et la cuisine où chacun se restaure après une journée de dur labeur jusqu’au 21 décembre, square Charles de Gaulle ; Slalomez entre une forêt de sapins et un
Après le succès de la première édition, 250 000 visiteurs, le festival des lanternes, le plus grand évènement chinois présenté en France est de retour à Gaillac jusqu’au 6 février Parmi les splendeurs qui composent la manifestation, La ville de lumière, un spectacle gigantesque avec des sculptures lumineuses monumentales Des fontaines lumineuses à découvrir au cours de la déambulation au milieu des acrobates et autres artistes de rue Il y a encore le marché artisanal de Sichuan, où la soie se taille une part de choix et mille autres merveilles pour vivre un dépaysement totalement féérique Jusqu’au 6 février, Parc Foucaud à Gaillac. Tél. 05 63 81 20 32. www.festivaldeslanternes-gaillac.fr
Le Parc du Père Noël et ses nombreuses attractions retrouvent le Square pour toute la durée de la Magie de Noël, jusqu’au 6 janvier à Carcassonne Les visiteurs pourront monter sur la grande roue pour dominer et admirer la ville, chevaucher les rennes du Père Noël pour un voyage fantastique ou encore préférer des attractions à sensations fortes, patiner sur la patinoire de la Place Carnot et sur la seconde patinoire de la place Charles de Gaulle faire du kart, quad et hoverboard sur glace ; entourée d’un espace dédié aux attractions de réalité virtuelle et d’un espace détente en hauteur pour profiter d’une magnifique vue sur la Cité Autre nouveauté, des gradins permettront d’assister gratuitement à une vingtaine de projections de dessins animés en plein air et le 24 décembre, à 18 h, Place Carnot, un grand spectacle de Noël Un joli Et toujours les animations habituelles, magie, structures gonflables et marché de Noël éclaté Les festivités ont débuté pour la Saint-Nicolas avec la traditionnelle retraite aux flambeaux, de la Cité jusqu’à la Bastide, au profit du Téléthon
Jusqu’au 6 janvier 201
www.tourisme-carcas
La magie de Noël s’ jusqu’à 6 janvier, transformant la ville en un immense terrain de jeu, avec de nombreuses animations autour des fêtes de Noël Outre la grande roue, la patinoire, avec espace réservé aux 3 à 7 ans, le village de Noël avec ses spécialités et ses idées de cadeaux, des temps forts tels que : le spectacle de rue Perce neige par L’Arbre nomade, les 16 et 28 décembre, le 4 janvier ; Le magicien Franck Laury, les 22, 27, et 30 décembre et le 3 janvier ; Séances de maquillage La loge éphémère 19 et 29 décembre, 5 janvier et la présence du Père Noël, les 16, 19, 22, 23 et 24 décembre Mille et un plaisirs sur la Place Jean-Jaurès Jusqu’au 6 janvier à Tarbes www tarbes fr
chalet d’altitude, au marché de Noël, Place du Capitole, jusqu’au 26 décembre ; Le marché de Noël artisanal et solidaire, jusqu’au 23 décembre, Allées Jules Guesde, avec l’association Alternatif, 41 exposants sélectionnés dans un souci éthique et solidaire afin de vous permettre de faire des cadeaux variés ; Le Cirque de Noël de Toulouse, une sélection des meilleurs artistes internationaux primés dans les plus grands festivals de cirque au monde, sur l’Hippodrome, jusqu’au 6 janvier ; Conte en lumière sur la façade du Donjon du capitole, jusqu’ 6 janvier Noelly, la fée se déplace plus vite que l’éclair, illuminant d’un coup de baguette magique les décors de ce conte pour la plus grande joie des petits et des grands, jusqu’au 6 janvier www toulouse-tourisme com
Sur la place Jean-Jaurès, le marché de Noël de Castres a la réputation d’être le plus grand et un des plus beaux de la région Outre les 30 chalets qui vendent jouets en bois, accessoires pour les fêtes, cadeaux pour petits et grands et bons produits à déguster sur la terrasse chauffée, il se pare d’une forêt enchantée formée de 500 sapins enneigés Tout au long de la période, différentes animations sont proposées aux habitants et aux visiteurs, contes, séances de maquillage, parades et même un feu d’artifice, pour s’en mettre plein les yeux Jusqu’au 31 décembre à Castres (81). www ville-castres fr
Que va-t-on voir pendant les fêtes
Les fêtes de fin d’année signent le retour du marché de Noël de Montpellier Jusqu’au 27 décembre, les chalets des hivernales prennent place sur l’Esplanade Charles De Gaulle pour attendre Noël dans une ambiance conviviale et chaleureuse Cette année, pas moins de 92 chalets sont présents abritant des commerçants, des artistes, des créateurs et des artisans qui viennent présenter leurs produits, sources d’inspiration pour d’éventuels cadeaux de Noël Au programme, notamment, des concerts et des dégustations sont à prévoir pour des moments de partage entre amis et en famille comme le veut la tradition Pendant ce temps, les plus petits pourront profiter de la patinoire, des manèges ou bien encore faire un petit détour par la boite aux lettres du père Noël Le marché est ouvert tous les jours de 10h à 21h et des nocturnes sont organisées tous les vendredis et les samedis Ces festivités sont l’occasion de renforcer les animations commerciales et touristiques du centre-ville en cette période si spéciale placée sous le signe de l’échange et du partage
Jusqu’au 27 décembre sur l’Esplanade Charles De Gaulle à Montpellier Tel. 04 67 34 70 00. www.montpellier.fr
A partir du 12 décembre, Bédarieux accueille le public pour célébrer Noël en famille, et prolonge ses animations toutes les vacances scolaires pour pouvoir en profiter jusqu’au bout Les propositions sont diverses et s’adressent à tous et toutes Jusqu’au 6 janvier par exemple, les fans de glisse ne seront pas en reste avec la patinoire de Noël Un tchou tchou de Noël est également prévu sur les mêmes dates À voir également, un Son et lumière pyrotechnique de Noël, des contes et chants de Noël, ainsi qu’un concert de Noël Insolite, essayez-vous à la balade à dos de dromadaire le mercredi 19 décembre ! Pour plus d’informations et pour la programmation complète, rendez-vous sur le site internet de la ville Tél. 04 67 95 59 59. www.bedarieux.fr
La féerie de Noël sera de nouveau présente dans la ville d’Arles pour cette 15e édition haute en couleurs et lumineuse Au programme, plus de 90 rendez-vous gratuits avec 19 compagnies professionnelles Drôles de Noëls, est un temps fort de la programmation culturelle de la ville d’Arles C ’est quatre jours de festival et un rendez-vous familial, original et populaire unique où la magie et l’humour se mélangent harmonieusement pour offrir aux visiteurs des moments festifs avant le grand soir du réveillon Dans les plus beaux lieux patrimoniaux de la Ville, classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, se côtoieront théâtre de rue, projections monumentales, musique, cirque et lumière, véritable promesse d’un voyage vers la féerie hivernale pour les plus jeunes mais aussi pour leurs aînés Du 21 au 24 décembre Tél 04 90 18 41 20 www droles-de-n l f
Les Fééries de Noël à Aniane
L a plus grande crèche animée grandeur nature de France revient investir, sur plus de 400 m² ; la Chapelle des pénitents d’Aniane pour les Fééries de Noël Celle-ci est réalisée par une quinzaine de bénévoles de l’association « Les Fééries de Noël d’Aniane » et est visible du 1er décembre au 6 janvier Une plongée dans la pure tradition des fêtes provençales de Noël, des métiers et des marchés d’autrefois Plusieurs évènements sont également organisés comme le marché de Noël, la grande parade du Père Noël illuminée qui déambule le 22 décembre, ainsi que les elfes en musique tout au long de la journée le 23 décembre, le grand feu d’artifice le 30 décembre et l’arrivée des Rois Mages le 6 janvier Programmation détaillée sur le site internet Jusqu’au 7 janvier Aniane (34). www.saintguilhem-valleeherault.fr
Pour les fêtes, le festival de rue Noëls Insolites revient investir Carpentras avec son emblême Léon, un gentil dragon bleu. Le cœur de cet événement, ce sont les déambulations avec plus de 250 spectacles joués par une trentaine de compagnies venues de toute la France, d’Espagne, d’Italie, de Belgique, des Pays-Bas, d’Angleterre et du Japon Le samedi 22 déc retrouvez le grand spectacle du festival, qui a réuni 10 000 personnes en 2017 Pour cette 11e édition, la Cie Deus Ex Machina présentera sa dernière création Galileo, un spectacle aérien inspiré de l’astronomie, mettant en scène une structure articulée à plus de 15 mètres du sol Pour que l’expérience de Noëls Insolites soit une joie pour tous les festivaliers, retrouvez en plus des déambulations, les traditions de Noël, les animations givrées (patinoire de glace, jardin des neiges et Gliss X-trem), les ateliers et animations insolites et le château de Léon, nouveauté cette l’édition Du 15 décembre au 6 janvier à Carpentras (84)
fêtes de fin d année C est avec des ani
Àl’occasion des fêtes de Noël, le Centre des monuments nationaux invite petits et grands à vivre la magie de Noël au travers d’une programmation festive et conviviale Contes & Histoires du samedi 22 décembre au dimanche 6 janvier : spectacles merveilleux, enquêtes mystérieuses, lectures de contes fantastiques, ateliers créatifs ou gourmands à découvrir en famille dans 31 monuments nationaux. Jouer à Peter Pan au château de Bussy-Rabutin. Partir la recherche des héros et des trésors de la République au Panthéon Parcourir les remparts de l’abbaye du Mont-Saint-Michel ou défiez le loup garou au château de Vincennes Participer au château de Villeneuve-Lembron à un véritable festin de la Renaissance et en Occitanie : Visite contée « Drôles d’animaux », au Château de Castelnau-Bretenoux les 27 et 28 décembre et les 3 et 4 janvier 2019 à 15h
Plein d’histoires à écouter pour les petits et les grands, suivies d’un bon chocolat chaud pour se réchauffer à Prudhomat (Lot).
Tél 05 65 10 98 00 www castelnau-bretenoux fr
Le signe de l’Ange, au Château Comtal et à la Cité de Carcassonne du 27 au 30 décembre de 10h à 12h et de 13h30 à 16h, rencontre poétique d’une danseuse et d’un musicien avec les pierres sculptées du château Trois performances mêlant danse, musique et matières, inspirées de statues médiévales, raconteront l’histoire de deux êtres à Carcassonne (Aude).
Tél 04 68 11 70 72 www remparts-carcassonne fr
Féeries de Noël à Nîmes
Jusqu’au 6 janvier, la ville de Nîmes invite à découvrir la magie d’un Noël au cœur de l’écusson, à admirer les projections d’images monumentales, à s’émerveiller sur le Marché de Noël et à se laisser transporter par les déambulations et parades féériques en centre-ville
Cette année, le programme des festivités se prolonge et répond à la volonté forte de la Ville de dynamiser le centre-ville en proposant des animations qui raviront un large public durant plus d’un mois Les rues et places de la ville s’illuminent alors aux lumières de Noël, pour des achats des plus scintillants
De nombreuses nouveautés sont également au programme, notamment des animations sur la place de l’église Saint Beaudile, des spectacles déambulatoires plus nombreux, le défilé de la Grande Parade de Noël, un spectacle de clôture avec lâchers de ballons et feux d’artifice, un concert de Gospel, la création d’une animation de réalité augmentée à la Maison Carrée et de nouvelles projections monumentales sur deux sites pour mettre en valeur le patrimoine dès le début du mois de décembre Plus de précisions sur le site internet de la ville
Jusqu’au 6 janvier à Nîmes (30). Tél. 04 66 76 70 01. www.nimes.fr
un spectacle de son et lumière qui sera projeté sur la façade de l’église NotreDame-du-Lac C ’est ici qu’aura lieu dés le lendemain un concert de Noël par les cœurs d’Ambrussum Accompagnée par un orchestre de musiciens professionnels, la cantatrice soprano Monique Borrelli donnera de sa voix sur un répertoire classique comprenant les traditionnels chants de Noël Le 16 décembre signe également l’arrivée de l’inlassable marché de Noël avec ses stands et ses animations musicales L’occasion idéale de venir réaliser ses emplettes dans une ambiance joyeuse et conviviale Enfin, le même jour aura lieu le Noël aux pénitents à la paroisse Saint-Philippe du Vidourle.
À Lunel Tél 04 67 87 83 00 www lunel com
En décembre 2018, la ville de Pézenas propose un mois d’animations pour faire vivre la magie de Noël La Ville de Pézenas fête Nadal, son traditionnel Noël occitan Pour cette nouvelle édition, la programmation est riche, entre transmission du patrimoine et modernité Une trentaine d’événements rythment « Nadal à Pézenas » et sont autant d’invitations à flâner dans les rues piscénoises pour découvrir les échoppes d’artisans d’art, les vitrines décorées des commerçants et se préparer aux fêtes de fin d’année Parmi les animations empreintes de tradition : La Pégoulade (déambulation musicale à la lueur des lanternes) et le rituel « cacha Fuòc » (remise d’une bûche dans le feu pour fêter le solstice d’hiver), la sortie du Poulain de Pézenas, l’animal totémique de la ville, ou encore, la célébration de Saint-Eloi (expositions et démonstrations autour des métaux d’art), sont l’occasion de renouer avec nos héritages tout en passant un moment agréable en famille ou entre amis Au détour des rues, vous pouvez trouver un marché d’hiver, des gourmandises de Noël, des concerts et chorales Des activités sont aussi proposées pour patienter avec les enfants jusqu’à Noël : une chasse aux trésors, des jeux en bois du monde entier, l’occasion de rencontrer le père Noël lors d’une visite à l’Atelier des lutins ou encore un tour à poney ou dans un carrousel traditionnel ! Programmation détaillée sur le site de la ville
Tél. 04 67 98 36 40. www.ville-pezenas.fr
C ette année encore, la magie de Noël sera bien présente dans la ville de Vendargues Dés le 2 décembre, le spectacle Féeriland se tiendra dans la salle Armingué pour le plaisir des enfants et de leurs parents. Pour profiter des produits artisanaux du terroir, de vin chaud et de bonnes idées cadeaux, le marché de Noël aura lieu le 9 décembre Cette année, il sera accompagné de chants de Noël et d’un spectacle Disney Le 16 déc sera une journée placée sous le signe des Santons Au programme, le 28ème salon des santonniers à l’Espace Jean Teissier bas ainsi que la pastorale et crèche vivante, un défilé qui revient sur les Santons de province et les métiers d’autrefois De quoi passer des fêtes de fin d’année chaleureuses et traditionnelles Tél. 04 67 70 05 04. www.vendargues.fr.
Comme chaque année, le marché de Noël de Valras fait son grand retour sur le plateau sportif du groupe scolaire Jules Verne
Outre les traditionnels commerçants Valrassiens, de nombreuses animations sont attendues entre le 22 et le 30 décembre Spectacles musicaux, gospels, fanfares et concerts sauront ravir les esprits les plus moroses Des ateliers créatifs, des parades de peluches ainsi que des spectacles de marionnettes seront organisés pour les plus petits qui pourront également profiter de la calèche pour une petite virée privée avec le père Noël Des nocturnes auront lieu les 26 et 30 décembre et le 27 décembre le ciel s’illuminera aux couleurs des fêtes de fin d’année avec un feu d’artifice prévu tout spécialement pour l’occasion Aussi, le 22 décembre, les habitants pourront venir se rafraîchir lors du bain de Noël Une animation tonique et conviviale qui a réuni l’an passé plus de 450 participants Tél 04 67 32 33 33 www ville-valrasplage fr
Àcompté du 14 décembre, les hostilités de Noël sont lancées à Agde Cette date marque la date limite d’inscription au concours d’illuminations de la ville. Tout un chacun est libre d’imaginer le meilleur décor possible sur le thème féerique de Noël La rue la plus décorée se verra remettre un prix spécial Un moyen original et inventif pour faire participer l’ensemble de la population à l’embellissement de la ville qui promet d’être des plus illuminée Le même jour, un concert de Noël est organisé par l’école municipale de musique au Palais des Congrès Afin de rendre honneur aux fêtes de fin d’année, les voix de la chorale chanteront à l’unisson accompagnées par un orchestre et un ensemble instrumentale Le marché de Noël quant à lui a lieu le 15 et 16 décembre Parmi les animations, les concerts et les balades en calèche avec le père Noël, des producteurs et des artisans viennent faire découvrir au public leurs produits aux accents du terroir Tél 04 67 94 60 00 www ville-agde fr
Àl’occasion des fêtes de fin d’année, le Crès organise le 15 décembre un concert unique à la salle Agora Mathieu Sempéré, chef de chœurs et membre du groupe Les Stentors, a obtenu le 1er prix au conservatoire de Paris Aussi à l’aise avec l’opéra qu’avec la chanson française, ce ténor au timbre envoûtant revient sur les aires incontournables des fêtes de Noël De sa voix aiguë et douce, il interprétera un large éventail de chants traditionnels De « Douce nuit » à « White Christmas » en passant par « Ave Maria » et « Mon beau sapin », il saura surprendre les petits comme les plus grands. Un événement exceptionnel à célébrer en famille pour un moment de partage qui se veut fidèle à l’esprit des fêtes de fin d’année Le 15 décembre à la salle Agora au Crès. Tél. 04 67 70 83 42. www.kiasma-agora.com.
Pour tous les âges et toutes les envies, la Ville de Frontignan la Peyrade et ses partenaires associatifs ont eu à cœur de proposer au public un programme d’animations riche en féérie mais aussi porteur de sens et des valeurs qui sont associés à ces fêtes : la solidarité, la générosité, le vivre ensemble Parmi ces évènement, on trouve notamment la boutique éphémère d’ARTeliers, jusqu’au 22 décembre, salle JeanClaude-Izzo, mais aussi la crèche géante de Frontignan à la chapelle St-Jacques, une crèche grandeur nature du peintre-plasticien Jean-Louis Delorme et de l’association Les 4 saisons, unique dans la région Un peu de musique le 16 décembre avec le concert de Swing & Co à la salle de l’Aire, Plan du Bassin La veillée andalouse, le 17 décembre, propose également de la musique avec des chants traditionnels dans l’église Saint-Paul Bien d’autres activités sont proposées, à retrouver sur le site internet de la ville Tél 04 67 18 50 00 www frontignan fr
fant, merveilleux… Le nouveau Village de Noël du Barcarès n’a pas fini de surprendre, et cela jusqu’à la mi-janvier, sur plus de : un festival d’illuminations, d’animations autour de la magie de Noël pour le bonheur des petits comme des grands.
llé dans les Jardins du anigou enneigé, le Village de Noël est la réplique d’un véritable petit hameau de montagne, un aménagement paysager à couper le souffle, avec ses sapins enneigés, plus de 70 chalets, dont trois grands chalets d’altitude et leur clocher de 9 mètres de haut La forêt enchantée, le labyrinthe et ses surprises, l’espace animalier, la piste de luge, la neige des Angles (partenaire de la ville), les saveurs et idées cadeaux de Noël, l’ambiance festive des soirées sous le ciel étoilé tout est de retour, en version XXL , pour encore plus de bonheur et d’émerveillement De nouvelles illuminations, un grand sapin de plus de 20 mètres de haut, des spectacles et parades féériques, des feux d’artifice Tous les ingrédients sont réunis pour passer des moments uniques, des étoiles plein les yeux Au cœur du village, l’espace glisse a été doublé : deux patinoires et leurs chemins de glace, avec une scène où des DJs (dont une star internationale) se produiront en soirée Majestueux, comme pris dans la glace de cet univers polaire, le Lydia, qui accueille la Maison du Père Noël (il sera là !), un espace enfants avec des lectures de contes et une Kid’s Party, s’habillera de lumières tous les soirs. Il sera aussi la vitrine des savoir-faire locaux, et proposera un « Espace Occita-
nie » pour déguster les spécialités de notre région et découvrir les vins des vignerons « d’aqui » C ’est donc un programme des plus attrayants qui animera cette période des fêtes de fin d’année, sans oublier le réveillon de la Saint Sylvestre décliné en de nombreuses propositions festives entre le Mas de l’Ille (réservations Office de Tourisme) et le Village de Noël (auprès des commerçants) Bref, l’édition 2018 du Village de Noël du Barcarès saura transcender l’ambiance des fêtes de fin d’année, la magie sera au pied de chaque sapin, pour faire de ce
temps de Noël et du nouvel an une expérience unique et féérique à vivre en famille, entre amis au gré de ses envies
Ouverture de fin novembre au 13 janvier. Tous les jours, de 11h à 2h du matin.
Parkings gratuits. Sorties 13 et 14 de la voie rapide RD 83
Réveillon de la St-Sylvestre
Lundi 31 déc. : animations et soirée de la St Sylvestre jusqu’à 3h du matin
Réveillon de la Saint Sylvestre : organisé par la municipalité au Mas de l’Ille ; Place assise dans la grande salle entièrement
décorée et chauffée Repas tiré du sac (pas de vente sur place). Animation musicale 25 euros, avec une entrée gratuite pour le village de Noël afin d’assister au feu d’artifice et de continuer de fêter la nouvelle année. Réservation indispensable auprès de l’Office de Tourisme Navettes vers le Village de Noël
Quelques dates parmi près d’une centaine d’animations :
■ Dimanche 23 décembre : Parade Magie de Noël, Arrivée du Père Noël et de ses lutins, crèche vivante, Chants de Noël
■ Dimanche 6 janvier : Epiphanie avec l’arrivée des Rois Mages, chants, spectacle sur la patinoire Programme complet des animations : Office de Tourisme : 04 68 86 16 56 www.portbarcares.com
année à nouveau, le Pastrage calendal se déroule dans l’abbatiale de SaintGilles Mené par les manadiers et les gardians à cheval qui accompagnent une charrette enguirlandée sur laquelle trône l’agneau le plus fort du troupeau (le Floucat), le cortège parcourt les rues principales de la cité médiévale, suivi par les tambourinaïres, les groupes folkloriques, les bergers et leurs troupeaux A l’arrivée sur le parvis de l’abbatiale du XIIe siècle classée au Patrimoine mondial de l’Unesco au titre du bien en série des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Monsieur le Curé accueille le pastrage et donne la bénédiction aux chevaux, avant que les manadiers ne grimpent à cheval l’escalier principal pour rentrer dans la nef centrale afin assister à la Messe de Minuit Le 24 décembre Saint-Gilles (30). Tél. 04 66 87 33 75.
L’Eglise du village de Comps accueille la Célèbre Crèche Monumentale de Noël. Imaginée et réalisée par Romain Rodriguez depuis 12 ans, elle est unique et impressionnante (100 m2) L’ensemble des décors sont imaginés et conçus par Romain tout au long de l’année Attaché à la tradition des santons, il retranscrit dans ses créations sa vision d’un véritable petit monde : celle d’une Provence d’autrefois, « Un monde en paix »
« Dans mon oeuvre de Noël, je n’utilise que des matériaux naturels comme des bois morts, des branches, des écorces, du sable, de la terre, de la mousse des bois etc », précise-t-il
Jusqu’au 27 janvier dans l’Eglise du village de Comps (30). www lacrecheprovencaledecomps e-monsite com
Du 17 au 25 décembre, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Perpignan met son carillon au service des habitants pour attendre Noël dans l’esprit méridional du Nadal et traditionnel
Tous les soirs, de 17h30 à 18h, les carillonneurs Elizabeth Vitu et Laurent Pie joueront de leurs 46 cloches et proposeront des musiques de Noël issues de tous les horizons, de la France à l’Amérique en passant par l’Allemagne et l’Espagne
Exceptionnellement, le soir du réveillon, le concert aura lieu entre 23h et 23h30 en raison de la veillée de Noël qui aura lieu en amont dans la cathédrale La représentation du 25 décembre viendra clôturer cette série de concerts en beauté et accueillera dés 10h30 le public pour un éveil musical à la frontière du sacré Du 17 au 25 décembre à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Perpignan.
Tél
Cetteannée la ronde des crèches dans le Gers a pour thème les Fêtes traditionnelles en France Le principe est simple, les huit villages participent sélectionnent un évènement qu’ils illustrent Pour cette édition à Castet-Arrouy, tournois de joutes à Sète ; Flamarens, La Médiévales à Provins ; Gimbrede, Fête du citron à Menton ; Maisonville, la course landaise, feria de Dax ; Miradoux, Fête de Saint-Nicolas en Lorraine ; Peyrecave, Fête de l’oie à Sarlat ; Plieux, Fête de la pomme et du cidre à Beuvron-en-Auge ; Saint-Antoine, Fête des bucherons à Mijoux. Un circuit fléché, indique le sens de la visite, dans chaque village, la possibilité de se restaurer et des animations sont proposées ; Une façon très originale de faire vivre les traditions et de de faire découvrir les villages pleins de charme, du Gers Autour de Miradoux dans le Gers. Tél. 05 81 68 61 04. www.larondedes creches.org
Lorsqu’on pénètre dans l’église des Carmes de Carcassonne, on est surpris par l’odeur de foin. Elle vient de la crèche derrière le chœur. Une des quarante exposées jusqu’à l’Epiphanie Une habitude prise il y a cinq ans et dont le succès grandissant, plus 28 000 visiteurs l’année dernière, encourage à anticiper l’événement, chaque édition a sa « vedette » C ’est en Pologne qu’un agriculteur a pris l’habitude de tresser son foin pour créer les personnages de la Nativité. Les santonniers d’Arles lui ont commandé celle qu’on peut voir aux Carmes, avec des santons grandeur nature Dans toutes les chapelles latérales, on peut faire le tour du monde des crèches : Colombie, Burundi, Brasil, Venise, Russie Elles ont prêtées ou offertes, témoins de cette tradition universelle bien vivante.
Jusqu’au 6 janvier, Eglise des Carmes, rue Georges Clémenceau à Carcassonne Ouverture tous les jours
Région gourmande par excellence, l’Occitanie produit pratiquement tous les produits indispensables à la composition des repas de fête.
◆ Les gourmandises culturelles aux Halles de Perpignan
Une initiative originale de la part de l’Archipel à Perpignan, s’allier aux Halles de la ville pour donner aux habitants l’occasion de découvrir des gourmandises culturelles jusqu’au 31 décembre. L’idée étant de croiser des publics ; faire découvrir et redécouvrir les Halles Vauban, un espace vivant en harmonie avec son temps ; démocratiser l’accès à l’Archipel : son bâtiment et son contenu Par le biais en particulier d’un mur de tableaux reflet de la programmation en perpétuelle rotation d’immersion culturelle, d’immersion numérique, d’immersion festive Des animations innovantes tout au long de la période, et tous les jours des places de spectacle à gagner Jusqu’au 31 décembre aux Halles Vauban à Perpignan. www.theatredelarchipel.org
Comme chaque 31 décembre, les vignerons de Plaimont Producteurs et de la cave de Crouseilles célèbrent la Saint-Sylvestre A cette occasion, amateurs et passionnés sont invités autour des dernières grappes de l’année pour des vendanges exceptionnelles à la tombée de la nuit. En journée, casse-croute vigneron, animations au village, marché de producteurs et d’artisans d’art, ateliers dégustation avec un œnologue, repas vigneron 9h30 - Dîner : 21h15, Viella Sur réservation obligatoire
Tél. 05 62 69 62 87 www.plaimont.com
● Huitres
Pas de réveillon sans elles Les huitres demeurent les reines des menus de fête Principalement sur l’étang de Thau dans l’Hérault et marginalement dans l’Aude et les Pyrénées Orientales La Rolls est certainement celle de Tarbouriech au goût très fin de noisette ; l’idée étang de reproduire les bienfaits de la marée, inexistante dans le bassin de Thau ; le résultat est étonnant www.tarbouriech.fr
● Foie gras
Aude, Rieux-Minervois, 15 décembre ; Carcassonne, 16 décembre Aveyron, Baraqueville, 14 décembre ; Gers, les lundis à Samatan ; Grasse matinée, à Gimont ; les vendredis à Seissan ; Les dimanches à Eauze Hérault, Sauvian, 16 décembre ; Pyrénées Orientales, Céret, 16 décembre ; Tarn-et-Garonne, les lundis à Caussade ; les jeudis à Castelsarrasin ; les samedis à Montauban
● Truffe
Aude, Moussoulens, 15 décembre, 5 janvier, 29 janvier, Talairan 22 décembre, 12 janvier, 2 février, Villeneuve-Minervois, 29 décembre, 19 janvier, 9 février ; Lot : Lalbenque tous les mardis, jusqu’au 26 février ; Sarrazac 13 janvier ; Gourdon, 14 janvier ; Limogne, les vendredis Lozère, La Canourgue, 3 février
● Safran
Depuis quelques années, cette épice, longtemps cultivée en France, qui était exportatrice, est revenue ici. Les conditions climatiques de la région sont idéales à sa culture. Les producteurs sont installés en Aveyron, dans le Lot, le Tarn et l’Hérault Très cher, mais de qualité et ne s’utilisant qu’avec parcimonie, on s’y retrouve Avec 1g, entre 25 € et 35 €, on parfume une quinzaine de préparation au moins Avec la sécheresse la récolte a été très moyenne. Donc attention, aux prix trop bas, il y a mille façons de faire du faux safran !
Dans les différents marchés de Noël de la région
● Muscat de Noël
Comme les vins nouveaux, le Muscat de Noël est commercialisé à partir de la mi-novembre, et ne doit pas être mis en bouteille après le 1er décembre Sa fraîcheur et sa douceur favorisent son association à de nombreuses spécialités : foies gras, viandes blanches, formages à pâte persillée comme le Roquefort ou les fromages de chèvre frais Il s’harmonise parfaitement aux sorbets à la mangue, aux galette s et royaumes et à toutes les bûche Muscat de Lunel, de Rivesaltes, de Saint-Jean-de Minervois ont droit à l’appellation. www.muscatdenoel.com
● Volaille
Pour sortir des sentiers battus, tout en restant dans la volaille, pourquoi ne pas essayer l’autruche, élevée dans la région par Alain Domenech dans sa ferme des PyrénéesOrientales, au mas de la Guardia face au Canigou La viande est déclinée en rôti, filet, rillette, saucisson, terrine A oser Mas de la Guardia (66). www.masdelaguardia.com
Jusqu’au 31 décembre, découverte à pieds ou en tracteur remorque des différents types de sols qui font les appellations de la région avec les vignerons de Saint-Georges, se terminant par une dégustation Cave Saint-Georges
Tél. 04 67 75 11 16. www.cavesstgeorges.pagesperso@orange.fr
Jeudi 20 décembre Domaine Deprade Jorda à Argelès-sur-Mer Tél 04 68 81 10 29
Dès 19h : Soirée autour du Muscat de Noël au Bar à Vin d’Argelès, animation musicale, restauration sur place, dégustation
Des spectacles légers, des concerts de Noël, des opér ettes, du cir que, cette sélection s ’adr esse à tous, petits et grands.
La compagnie Carabosse revient avec ses installations inédites et ses compagnies invitées pour embraser la ville c’est Tout Foix Tout flamme, Une expérience artistique, sensorielle, visuelle et émotionnelle, une invitation au voyage dans un univers accueillant devenu véritable espace de poésie et de liberté Chacun y invente son propre parcours “Chaque Installation de feu est le fruit d’une écriture originale et spécifique Rendre possible l’impossible ! Les Installations de feu sont un laboratoire de création permanent : nouvelles recherches autour de la flamme, conceptions d’éléments scénographiques, créations sonores et musicales, collaborations artistiques Et chacun de nos voyages enrichit constamment notre écriture, et trace une ligne artistique singulière ”
Le 15 décembre, dans les rues du centre de Foix. Tél. 05 61 05 05 55. www.lestive.com
Audrey Schebat signe la mise en scène de La perruche, la première pièce dont elle est l’auteur Une comédie douce parfaite pour les fêtes Un couple attend des amis à dîner, ils n’arrivent pas Ils gambergent Accident ? oubli ? séparation imprévue, panne ? Quelle tuile a bien pu les empêcher d’honorer l’invitation ? Evidemment l’homme défend son ami David et la femme prend le parti de Catherine La confrontation peut rappeler Qui a peur de Virginia Woolf, en plus léger La tendresse est toujours là malgré les heurts et les mouvements de colère Arié Elmaleh et Barbara Schulz, jour ce couple passionnément
Le 21 décembre, Théâtre Jean-Alary à Carcassonne (11). Tél. 04 68 115 915. www.theatre.carcassonne.org
En août dernier la Crida a été invitée par la Compagnie Lubat de Jazzcogne à participer à leur festival d’Uzeste Musicale. La Crida y a présenté l’un de ses spectacles
L’auteur de Huit femmes, Robert Thomas a également écrit La perruche et le poulet, une comédie policière. Qui donc a tué Maître Rocher ? En effet, un notaire est retrouvé un couteau planté dans le dos A tour de rôle ses proches sont suspectés à commencer par la secrétaire, une vraie pipelette, mais aussi le clerc, le comptable, la femme Quel mobile pour un tel assassinat ?
S’agissant de la période de Noël, le Théâtre du Pavé invite les spectateurs à partager vin chaud, assiettes salées ou sucrées à l’issue de la représentation Chacun verse ce qu’il veut
Du 14 au 31 décembre, Théâtre du Pavé à Toulouse. Tél. 05 62 26 43 66. www.theatredupave.org
Reprise pour la période des vacances de Noël du grand succès Don Quichotte créé il y a deux ans par les ballets du Capitole
La chorégraphie est de Kader Belarbi, dirigée par Paul-Emmanuel Thomas, partition de Ludwig Minkus, livret de Marius
Petipa, d’après Cervantes Le ballet mêle l’intrigue amoureuse de la jeune Quitterie et du barbier Basilio à l’odyssée du « chevalier à la triste figure »
Celle-ci est composée d’épisodes comme la rencontre avec les comédiens ambulants et la bataille contre les moulins à vent
Pour son anniversaire, 10 ans déjà le Théâtre Na Loba de Pennautier dans l’Aude étoffe sa programmation Faisant partie de Carcassonne Agglo, certains de spectacles sont diffusés dans le cadre de l’envolée, mais il a sa propre saison avec en particulier deux propositions à voir en famille pendant la période de Noël. Le paillasson qui se prenait pour une couverture et autres histoires, par la Compagnie Inventaire, d’après les nouvelles d’Her vé Walbecq s’adresse aux enfants dès 5 ans Huit histoires courtes qui racontent le plaisir de l’imagination, la maison d’une petite fille se déploie, les objets prennent vie et s’étalent sur scène comme dans une chambre d’enfant De la poésie à la Prévert, le 16 décembre Un balcon entre ciel et terre, théâtre d’images, chorégraphié, Cie Mercimonchou, pour les petits dès 1 an Tels Les amoureux au bouquet de fleurs de Chagall, deux personnages entraînent le public dans l’univers du peintre russe, ils fabriquent des images pleines de tendresse, 22 décembre
Rue du Coustou à Pennautier (11)
Tél.
www.pennautier.fr
‘Mañana es Mañana’, puis les artistes de la compagnie ont participé à la grande soirée finale au contact de nombreux improvisateurs Jazz, entre autres Louis Sclavis, Bernard Lubat Cette soirée a permis à la compagnie de confronter des numérostrès écrits- issus de ses créations à l’univers musical -sauvagement improvisé- de la compagnie Lubat Quelque chose s’est produit Le travail de la Cridacompany, écrit au millimètre près, et celui de la Compagnie Lubat, très improvisé, sont très éloignés dans la forme mais quelque chose les relie formidablement Depuis cette soirée les artistes de la Crida restent obsédés par une nouvelle rencontre C ’est pourquoi la Crida a proposé aux artistes de la Compagnie Lubat de monter ce cabaret ensemble pour célébrer ses 10 ans d’existence Ils ont accepté pour le bonheur d’un public familial dès 9 ans
Le 21 décembre, espace Culturel des Corbières à Ferrals (11). Tél. 04 68 27 03 35. www ccrlcm fr
Le Moulin rouge et les Folies Bergères, deux cabarets parisiens célèbres pour leurs revues de nus emplumés Rodolphe Viaud et Claude Basselerie, réunissent ces deux mythes dans Folies Un défi en forme d’hommage au Paris brillant, scintillant que les touristes adorent Tous les codes du genre sont respectés, sexe, humour, contorsion, fantaisie, dérision et french cancan, dans une ambiance musicale frénétique La compagnie régionale est devenue une spécialiste du genre qu’elle maitrise sur tous les fronts Le 21 décembre, L’Altigone, Saint-Orensde Gameville (31). Tél. 05 61 39 17 39. www.altigone.fr
Au cours de la fête finale qui célèbre le dénouement heureux pour les jeunes amoureux, Quitterie et Basilio dansent le célèbre « pas de deux » de Don Quichotte, plein de virtuosité, devenu cheval de bataille pour les étoiles classiques
Des costumes chamarrés en diable, des beaux décors, une mise en scène virevoltante, font de cette production un spectacle idéal pour les yeux et les oreilles en cette période de l’année
Du 21 au 30 décembre, Théâtre du Capitole à Toulouse. Tél. 05 61 22 24 30. www.theatreducapitole.fr
Octave Mirbeau fait partie des auteurs qui ont créé des répliques mythiques, Les affaires sont les affaires, titre de sa pièce est devenu proverbial Le Grenier de Toulouse la reprend pendant le mois de décembre A la tête d’une fortune colossale, Isidore Lechat est prêt à tout pour s’enrichir encore e encore Il avance obsédé par le gain à tout prix Un prédateur sans scrupule, symbole d’un capitalisme enragé Le génie de Mirbeau est de nous faire éclater de rire tout en frissonnant d’effroi devant les natures humaines inhumaines Exceptionnellement deux représentations et champagne, le 31 décembre
Jusqu’au 31 décembre, L’Escale à Tournefeuille Tél 05 31 22 10 15 www grenierdetoulouse fr
On ne cesse de le répéter, Julien Candy est un des artistes de cirque les plus talentueux de la région et de sa génération
Il est modeste, il est bourré de talent, d’imagination, il surprend à chaque création Dans Cirque poussière dont il est l’auteur il s’est entouré de deux autres artistes et s’inspire de l’univers absurde de Beckett Au lieu d’une piste de sciure, un plateau circulaire surélevé se met en action et tourne sur lui-même Comme sur un manège de nos souvenirs d’enfance, les artistes nous emportent à toute allure et prennent le temps de s’arrêter par moment Dressage d’assiettes blanches, lancers de fourchettes, jonglage de papiers, acrobaties sur vélo, voltige aérienne les langues s’entrechoquent Entre clin d’œil au temps passé et pied de nez au temps d’aujourd’hui, le cirque Poussière est un enchantement de l’instant, un music-hall de poche, une opérette rêvée, une histoire de cirque
Les 20 et 21 déc. chapiteau du Cirque
Poussière, sortieOuest à Béziers.
Tél 04 67 28 37 32 www sortieouest fr
Mélange 2 temps
Le samedi 15 décembre, pour le dernier spectacle de « La métropole fat son cirque », la Compagnie SCOM se produit sur scène dans Borbogymes, à la Maison pour tous de St-Génies-Des-Mourgues
Comment parler du corps aux très jeunes enfants ? Ce corps si identique aux autres et si différent, ce corps qui fait de drôles de bruits, se transforme, fait des grimaces, ce corps centre de communication, vecteur de toutes les émotions Cette enveloppe incontournable pose parfois problème aux petits comme aux grands, encombre, dérange, devient hors de contrôle, presque étranger Un solo insolite, entre ombre et lumière, jeu scénique et vidéo Alors prenons le problème à bras le corps Les 21 et 22 décembre, au Domaine d’O, place à Rêves Lucides, par le Centre des arts du cirque Balthazar Comme chaque année au mois de décembre, les élèves de la formation professionnelle du Centre des arts du cirque Balthazar présentent des créations, un passage entre la formation et la professionnalisation Les jeunes artistes de cirque explorent de nouvelles voies, de nouveaux univers, des numéros de jonglerie, de voltige et d’équilibre, seul ou à plusieurs Une énergie bouillonnante, chaleureuse, colorée. Un questionnement sur la manière de faire du cirque, de laisser place à des sensations, des rêves, des impressions Une grande fresque-collage pour fêter 20 ans de formation professionnelle
• Borbogymes, le 15 décembre à la Maison pour tous de Saint-Génies-DesMourgues (34). Tél. 04 67 86 21 22.
• Rêves Lucides, les 21 et 22 décembre au Domaine d’O à Montpellier (34)
Tél. 08 00 20 01 65. www.domainedo.fr
Dans les pas de Noureev
Danseur charismatique, artiste brûlé d’exigence, épris de liberté et d’expérimentation tout autant qu’attaché à la tradition dont il était issu, Rudolf Noureev (1938 –1993) est l’un des mythes dansants du XXe siècle Directeur de la danse à l’Opéra de Paris de 1983 à 1989, il lui suffit de ces six années pour marquer à jamais la vénérable institution Étoile de l’Opéra de Paris aujourd’hui à la tête du Ballet du Capitole à Toulouse, Kader Belarbi se considère comme un « enfant de Noureev » Avec le programme Dans les pas de Noureev il remonte à la source du style du maître russe en livrant un florilège d’extraits de ses chorégraphies. Spectacle accueilli en partenariat avec Montpellier Danse, avec le ballet du Capitole de Toulouse et l’Orchestre National Montpellier Occitanie
Les 23 et 24 janvier à l’Opéra Berlioz-Le Corum à Montpellier (34) Tél. 04 67 60 19 99. www.opera-orchestre-montpellier.fr
Anne Sylvestre
Vingt ans qu’ils tournent aux quatre coins du globe et remportent prix sur prix dans les festivals Pour cet anniversaire, ils nous offrent un florilège de leurs meilleurs numéros D’un côté, Mister P, le grand naïf, la tête dans les étoiles ; de l’autre, Mister B, le petit pince-sans-rire, malin comme tout. Sans paroles, avec presque rien, beaucoup de talent, un vrai savoir-faire, ils font se rencontrer le burlesque et le poétique
Avec une très grande finesse, ils décalent légèrement des petits moments du quotidien Et tout le monde rit De ce rire qui profondément nous réchauffe l’âme et nous fait du bien Des plus petits aux plus grands
Les 16, 19, 21 et 22 décembre au Cratère à Alès (30). Tél. 04 66 52 52 64. www.lecratere.fr
Après Le Carrousel des Moutons, dont la tournée mondiale était passée par Sérignan, le duo d’équilibristes Dirk et Fien joue à nouveau d’audace et d’onirisme Avec pour seuls bagages, une petite valise et quatre pianos anciens, les acrobates-musiciens rejouent la partition d’une vie à deux, avec ses hauts et ses bas, ses rencontres fortuites et ses instants suspendus…
Du cirque virtuose La compagnie d’Irque & Fien, c’est un duo de longue date, une jolie complicité sur l’asphalte comme dans la vie, pour nous donner à vivre des spectacles de cirque poétiques, titillant avec douceur notre âme d’enfant Un couple qui se cherche, se perd, se retrouve, espère jouer de concert la partition d’une vie à deux
Leur binôme se balade de lieu en lieu, de rencontres en connaissances, d’instants surprises en défis, reconnaissables par tous
Le 19 décembre à la Cigalière à Sérignan (34). Tél. 04 67 32 63 26. www.lacigaliere.fr
60 ans d’une carrière jalonnée de nombreuses chansons, de spectacles, de voyages, de rencontres, de belles récoltes et de déserts, d’abandons et de fidélités, d’engagements, et surtout du bonheur d’écrire et de chanter Si elle ne fut pas toujours du plus grand nombre, elle le fut du moins pour tous ceux qui au fil des années ont rempli et continuent de remplir ses salles, ceux dont elle attend la présence et les sourires lors de ses tournées. Parmi ses fidèles, elle attend particulièrement tous ceux qu’elle a bercés avec ses Fabulettes et qui devenus adultes, viendront voir que « La Dame qui chante » a encore plein de choses à leur dire !
Le 15 décembre à la Maison de l’Eau à Allègre les Fumades (30). Tél. 04 66 24 96 02. www.culture-maisondeleau.com
Conçue par Tiffany Vailier et l’association Agit ’He, l’exposition Celest ’ Circus investie la Galerie des Hospices de Canet « Spécialement pour cette installation liée à la féérie de l’ambiance de Noël, je vous propose un travail mêlant les genres, selon ma pratique assez transversale, où pourront s’exprimer aussi bien la peinture, le volume, le son, la vidéo ou les images projetées J’imagine une ambiance étonnante, vivante, magique, poétique et riche de possibles J’aimerais parvenir à mettre en scène l’espace d’exposition comme une sorte de cirque prodigieux et mystérieux qui aurait lieu en plein ciel, en bas de la galerie, jusque dans les étoiles, à l’étage Un espace convivial, dédié aux enfants, sera conçu pour la détente et le jeu L’ « objet livre » et le carnet de dessin auront aussi une place dans l’installation exposés traditionnellement comme suspendus à un fil, prêt à être consulté par le spectateur» La création musicale et la sonorisation seront assurées par François Petit, fondateur du groupe Samarabalouf Jusqu’au 9 janvier à la Galerie des Hospices - Avenue de Sainte Marie à Canet-enRoussillon (66). Tél. 04 68 86 72 60. www.canetenroussillon.fr
Chaque année, à cette saison, les élèves de l’antenne de Castres du Conservatoire de Musique et de Danse du Tarn invitent les spectateurs à partager avec eux la féerie de Noël Les deux
Concerts qu’ils donnent au Théâtre avec leurs professeurs, mêlant les voix des chœurs d’enfants aux instruments des orchestres, sont toujours des moments privilégiés, empreints de magie et de lumière et s’adressent à un large public Un répertoire à la fois traditionnel, classique et populaire
Les 15 et 16 décembre, Théâtre de Castres (81), place de la République. Tél 05 63 71 56 58 www ville-castres fr
La Ville de Lunel recommande vivement les Chœurs d’Ambrussum pour un exceptionnel concert de Noël Accompagné par un orchestre de musiciens professionnels de talent, le chœur chantera des extraits de son répertoire classique (W A Mozart, E Elgar, G Fauré) et des chants de Noël, avec la participation exceptionnelle de la cantatrice soprano Monique Borrelli, qui interprétera des extraits d'opéra (La Flûte enchantée, Carmen ) sous la direction de Christian Amédro
Le 16 décembre à l’Église Notre-Dame-du-Lac à Lunel (34). Tél. 04 67 87 84 19. www.lunel.com
Le chef d'orchestre Carles Coll, dont la carrière l'a mené aux quatre coins du monde (Europe, Etats-Unis, Cuba, Turquie ) propose au public un concert symphonique pour clôturer l'année, et en inaugurer une nouvelle Pour l'occasion, l'orchestre, composé d'une quarantaine de musiciens, va reprendre le répertoire le plus célèbre de la musique classique : Strauss, Tchaïkovsky et Georges Bizet La musique Catalane n'est également pas en reste (Pep et Benet Ventura, Enric Morera ) L’occasion de célébrer la nouvelle année en musique avec l'orchestre philharmonique de Catalogne
Le 29 décembre au Théâtre des Aspres à Thuir (66). Tél. 04 68 84 67 87. www.aspres-thuir.com
Evan Rogister a fait ses débuts, pendant la saison artistique 17/18, au Metropolitain Opera avec La Flûte enchantée de Mozart Il a été nommé en 2018 par l’Opéra de Göteborg pour mener son premier cycle de Ring Il s’est produit à l’Opéra de Berlin, à l’Opéra Royal de Suède et dirige sur de nombreuses autres scènes prestigieuses. Il est cette fois à la tête de l’Orchestre National du Toulouse Au programme des valses viennoises aux danses espagnoles, des rythmes démoniaques de génies maléfiques aux tourbillons du célèbre Danube, l’Orchestre entraîne le public dans un bal européen Les 3 et 4 janvier au Théâtre d’Albi Tél. 05 63 38 55 56. www.sn-albi.fr
Rendez-vous attendu des petits et des grands, le concert du Nouvel An prend cette année des airs de danse Des valses viennoises aux danses espagnoles, des rythmes démoniaques de génies maléfiques aux tourbillons du célèbre Danube, l’Orchestre dirigé par Evan Rogister entraîne dans un bal européen, afin de dire adieu à 2018 et d’accueillir 2019 avec entrain ! Au programme : L’ouverture de la Chauve-souris, Sous le tonnerre, polka, Pizzicato Polka, Le beau Danube Bleu de J Strauss ; La Valse des fleurs de Tchaïkovski ; L’oiseau de feu de Stravinski ; La valse triste de Sibelius ; L’amour sorcier de De Falla ; Le Chevalier à la rose de Richard Strauss ; Les joyeuses commères de Windsor, de Nicolaï
Les 30, 31 décembre et 1er janvier, La Halle aux Grains à Toulouse. Tél. 05 61 63 13 13. www.onct.toulouse.fr
Un public toujours nombreux et fidèle, au fil des ans attend ce rendez-vous du 31 décembre Le programme-surprise, du Prélude au réveillon, toujours minutieusement concocté par l’orchestre, l’Ensemble orchestral du Tarn et son chef, Pierre Caner est présenté comme autant de cadeaux que les spectateurs découvrent avec bonheur et délectation au cours de la soirée Grands classiques et musiques de films, musique légère et airs d’opéra, tout en faisant également découvrir quelques pépites musicales, chaque morceau nous invite à célébrer comme il se doit l’avènement de la nouvelle année Après cette le concert, le Théâtre invite le public à partager une coupe de champagne en compagnie des musiciens de l’orchestre
Le 31 décembre, Théâtre de Castres, place de la République.
www.ville-castres.fr
Une comédie romantique délirante pour attendre les coups de minuit, L’Arnaqueuse de et avec Thom Trondel, mise en scène Vanessa Fery avec Elsa Pontonnier Quand Luc pousse la porte de l’agence de rencontre, à la recherche du grand amour, rien ne se passe comme prévu Clara, la patronne, une trentenaire séductrice, un brin malhonnête, risque de lui faire perdre la tête en l’entrainant dans des aventures peu ordinaires Un enterrement esquimau, une leçon de drague, des allergies multiples, une scène de danse Trouver l’amour dans ces conditions s’avère réellement compliqué Un spectacle déjanté, pour oublier 2018
Le 31 décembre, L’Altigone, Saint-Orens-de-Gameville (31). Tél. 05 61 39 17 39. www altigone fr
Tout un programme ! Deux hommes, un endroit improbable et des dialogues louphoques et absurdes, désopilants, sur tout et son inverse Jo et Paulo sont SDF, mais cela ne les empêche pas de voir la vie en rose Plutôt en rosé Dans ce spectacle nous suivont leur élucubrations délirantes sur la vie et le reste. Deux personnages totalement frappadingues qui nous emmènent dans leur univers insolite et déjanté À ne pas raté surtout : le final , et un moment de grâce avec la jambe de bois De Gilles Gangloff et Gilles Hoyer (avec Bertrand Lamothe et Gilles Gangloff)
Les 21, 22 et 24 décembre au théâtre le Citron Givré - 16, avenue Carnot à Narbonne
(11) Tél 06 60 37 74 43 www citrongivre com
Dans cette comédie écrite et mise en scène par Christian Dob, on retrouve un conseil municipal, où le Maire est nouvellement élu (après quelques magouilles) et où l’opposition est déchaînée ! Engueulades, coups bas, démagogie, rien ne manque à ce conseil municipal (à peine inventé) qui a connu un immense succès du rire au Grand Mélo à Montpellier, à Paris et en tournée en province ! Avec Christian Dob, Jacques Briere, André Rolland et Virginie Normand
Les vendredis et samedis du 21 décembre au 23 février (relâches les 26 janvier et 16 février) Les Coulisses d’Amélie - 19 bis, Chemin Neuf à Montferrier-sur-Lez (34)
Tél 04 67 02 02 03
S’il veut toucher l’héritage de son grand-père, Antoine doit trouver l’âme sœur et se marier en moins de dix jours Mission impossible ? Pas pour Corinne Monge, l’aide ménagère du grand-père, qui va tout faire, le pire comme le meilleur, pour l’aider à relever le défi ! Véritable Saint-Bernard du cœur, elle ne ménagera ni ses efforts ni ce pauvre Antoine pour atteindre son objectif : le marier à tout prix. Une comédie de Nicolas Hirgair, avec Olivier Devals et Bernadette Rignac Tous les jeudis, vendredis et samedis jusqu’au 12 janvier et le lundi 24 déc et le lundi 31 déc à la Comédie du Mas du Pont, Le Crès (34). Tél. 04 67 55 65 36. www.lacomediedumas.com
Auteur satirique reconnu, Jean Patrick Douillon est un habitué des festivals d’humour, des Cafés Théâtres, des Cabarets Parisiens… Il est pensionnaire du Théâtre des deux Ânes où il a partagé la scène avec Jean Amadou, Jacques Mailhot, Michel Guidoni ou Bernard Mabille La connerologie, ou étude de la connerie est pratiquée pour l’instant par le seul Jean Patrick Douillon, qui est le plus grand spécialiste de cette science ! Il vous expose ses travaux dans un spectacle à la folie débridée où bon mots et situations burlesques se côtoient dans un univers moderne et décalé qui utilise toutes les formes d’humour À découvrir car Plus que l’activité humaine, c’est la connerie humaine qui a un impact sur le temps qui se dérègle Le 8 février à La Maison de l’Eau à Allègre les Fumades (30) Tél 04 66 24 96 02 www culture-maisondeleau com
• Gainsbourg Forever-Gueule d’amour. La Cie Les Scènes d’Argens présente sa nouvelle pièce au théâtre de poche à Sète Une comédie chaotique et titanesque sur la figure mythique de Serge Gainsbourg narrée par sa mystérieuse sœur jumelle incarnée par l’actrice Myriam Grelard Un spectacle où les destinées se croisent et s’aiment pour mieux se déchirer Les 7 et 8 décembre à 21h
Je délocalise Albert Meslay se met en scène dans ce qui semble être le tout 1er spectacle adapté à la crise S’entourant d’auteurs comiques issus des pays émergents, il donne naissance à une performance intelligente et hilarante aux notes d’humour surréaliste
Soirée Jour de l’An avec l’Aventura La Compagnie Drôles de Dames présente le soir du réveillon un duo humoristique et musical déjanté à la lisière du rock n’ roll, du music-hall et du sketch De quoi passer de bonnes fêtes en famille ou entre amis autour d’une petite coupe de champagne
Le 31 décembre à 20h et 22h15 au
www theatredepoche org
Une bonne idée cadeau pour les fêtes : la sélection de créateurs et d’artistes de la galerie éphémère Cubik, dans le centre historique de Montpellier Six artistes y sont alors exposés jusqu’au 5 janvier À retrouver, Alice de Miramon et ses peintures, Atsuko Ishii et ses gravures, Débit de Beau pour de la photographie, les gravures d’Elise Poncet, ainsi que les peintures d’Hikaya, et l’artiste plasticien Yann Birgy.
Jusqu’au 5 janvier - 1, Bd du Jeu de Paume à Montpellier (34)
Tél. 06 21 40 73 37.
Une fois n’est pas coutume, c’est à un balcon empli d’oiseaux virevoltants et de gaieté printanière que vous convie cette exposition hivernale de Terra Viva
Envolées pastel des céramiques poétiques d’Elise Lefebvre, fantaisie colorée du bestiaire à plumes de Capri, harmonies indigo des grès bleus de Chantal Césure, écorces de porcelaine vibrantes de laine colorée de Marie-Laure Gobat-Bouchat, déclinaisons multicolores des coupes et vases de Blandine Masure, graphiques constructions lumineuses d’Eric de Dormael, bijoux raffinés de Marine Cauvin et de Paca Peca Une belle moisson pour un Noël plein d’énergie et de vitalité !
Jusqu’au 6 janvier à la Galerie Terra Viva - 14, rue de la Fontaine à St Quentin la Poterie (30). Tél. 04 66 22 48 78. www.terraviva.fr
Dans l’ancien espace de l’association Aquatinte et Tintamarre vient d’ouvr la Map’oc, Maisons des artistes plastique d’Occitanie, qui se définit comm un tiers lieu A la fois galerie et café culturel, il est géré par des artistes et programme des rencontres, des ateliers, des apéro lectures Mais surtout conseillères d’insertion encadrent et accompagnent des artistes au RSA » l’explique Doathea Harris, céramiste, une des responsables de l’espace Po organisée, une boutique éphémère de créateurs allant de la carterie aux p sculptures et photos Un large éventail d’objets, à la portée de toutes les bourses et geste solidaire pour les artistes de la région, dans espace hy convivial situé en bordure de la Bastide et à deux pas de la gare 20, route Minervoise à Carcassonne (11). Tél. 09 51 95 86 07. Facebook com/mapoc
La Galerie Vue sur Cours, Galerie-boutique de créateurs et d’artistes contemporains, propose pour les fêtes une sélection de pièces uniques L’occasion de trouver une création authentique de qualité Beaucoup d’univers se côtoient, se mêlent et se démêlent pour présenter aux visiteurs un ensemble harmonieusement hétéroclite On trouve notamment le travail de Louis : des objets décoratifs en bois (de platane local notamment), une réalisation entre tradition et technologie contemporaine à dédier à une personne sensible au design - déco chic, une belle idée cadeau pour monsieur À découvrir également, le travail de Sandra, des bijoux en liège et cuir (démarche écologique) et celui de Maven and I, des bijoux en cristal de verre vintage Les études photographiques de Catherine (deux pièces) sont également présentées à la galerie 5 bis, Cours Mirabeau à Narbonne (11). Tél. 06 52 68 48 20. www vuesurcours com
Le s monstre s de Martial Guédron Licornes, centaures, sirènes, être bicéphales, chimères, géants, ce sont des monstres, des êtres imaginaires ou des erreurs de la nature Ils hantent nos nuits. Ils ont inspiré légendes, mythes et grâce aux artistes, peintres sculpteurs, ils sont devenus créatures mer veilleuses, Beaux-Arts éditions leur dédie un très beau livre, Les Monstres, créatures étranges et fantastiques de la préhistoire à la science-fiction Martial Guédron, professeur d’histoire de l’art et commissaire a entouré ses textes d’une abondante iconographie allant des gargouilles du moyen-âge, aux créatures contemporaines de Matthew Barney, des personnages hybrides à la fois masculin et féminin homme et animal en constante mutation En passant par les images de faunes et de sirènes ou des images d’enfer où gesticulent des êtres malfaisants Un livre qui est un bel objet artistique Beaux-Arts Editions
En cette fin d’année, « Nature et Découvertes » propose des produits plein de saveurs qui fleurent bon la convivialité et le partage Pour Noel, la marque s’associe à l’entreprise « Le chocolat des Francais », reputee pour son savoir-faire en matiere de cacao ainsi que pour ses valeurs faisant la part belle aux recettes naturelles, bio et delicieuses On trouve par exemple un coffret de 32 carrés de chocolat bio, toute une gamme de tablettines (lait tendre, lait caramel et sel de guérande, lait et noisettes, noir 72%, noir et fèves de cacao) et de barrettes (lait et praliné, noir et praliné, noir et caramel au beurre salé) Pour les après-midi cocooning, on opte pour la collection de Thés d’origine Terre d’Oc embarque en effet tous les amoureux du the dans un voyage gustatif unique a la decouverte de six thes issus des plus beaux jardins de Chine, d’Inde et du Japon, cultives en agriculture biologique : thé noir english breakfast, thé vert darjeeling first flush, thé blanc impérial, thé bleu vert oolong, thé vert pencha Kasami et thé noir Yunnan sublime Cerise sur le gâteau, la collection réconfortante de bouillottes, chaussettes isolantes (pour garder les pieds bien au chaud !), chauffe-épaules et plaid chauffant électrique. Pour finir, les enfants ne sont pas en reste avec le douillet plaid poncho Nanok ! Plus d’informations et d’idées sur le site internet de Nature et Découvertes www natureetdecouvertes com
Que c’est triste un rideau baissé parce que les marchands préfèrent les ZAC aux centres des villes Heureusement cela permet des personnes ayant peu de moyens d’y installer une boutique éphémère en se partageant les frais. Qui est gagnant ? le chaland. Dixhuit artistes locaux ont investi le 11rue Antoine Armagnac pour y montrer leurs créations Nos coups de cœur, les tableaux d’Audrey B, les licornes en céramique de l’association Chrome, le mini tableaux de plasticienne Nejma Haji et toujours aussi raffiné, le mobilier design acier et bois de l’atelier Schroeter. On peut aussi trouver des petits cadeaux à partir de 15 €
11, rue Antoine Armagnac à Carcassonne www.facebook.com/Boutique.ephemere
C ’est beau les lumières d’un ville la nuit, ces rubans de couleurs formés par les néons.
C ’est sans doute là qu’il faut chercher l’inspiration de Thierry Volpi Ce photographe a créé une série sur ce thème, Artifices sur les feux, des arabesques, des spirales multicolores sur fond noir, des morceaux de nuits lumineuses dans lesquels le regard plonge et se perd De tailles diverses à partir de 15 X 15, à s’offrir pour moins de 100 € selon le format www artquid com/thierryvolpi
Il se définit comme métalliste créateur d’ondulations Ce sculpteur complètement autodidacte a quitté le collège adolescent, sans le moindre diplôme Aujourd’hui Michaz est sculpteur Ces formes courbes caractéristiques de ses œuvres sont « la représentation d’un monde en mouvement dont le symbole serait cette ondulation libératrice », soutient-il Parfois épurées à l’extrême, une courbe suffisant à évoquer un oiseau, souvent plus complexes, assemblées et peintes ; les œuvres exposées sont accompagnées d’un commentaire poétique ou d’une histoire loufoque, à partir de 90 € En ce moment l’artiste travaille sur un projet ambitieux, Inondation, une vague qui submerge notre planète, cette pièce sera vendue aux enchères au profit des sinistrés de l’Aude Michaz, poète, loufoque, généreux www.michaz.org
Altigone, lieu de spectacles héberge également des expositions Pour la troisième année elle accueille les œuvres d’Artgos Art plastiques, une association qui a pignon sur rue depuis 30 ans Peintures dessins, poteries, un large choix d’œuvres d’art est proposé aux visiteurs, à des prix très abordables, pour se faire plaisir ou faire plaisir en cette période de Noël Comme les deux précédentes, cette nouvelle édition devrait remporter un vif succès.
Du 17 au 22 décembre, Altigone, Place Jean Bellières à Saint-Orens-de-Gameville (31) Tél 05 61 39 17 39 www altigone fr
page quatre-vingt-treize
Demain en main de Marianne Deliht
Jade vit à Metz, travaillant dans un restaurant Un beau jour elle reçoit un coup de téléphone, d’un notaire qui lui annonce qu ’elle hérite Mais qui donc est ce Marc qui lui lègue tout alors qu ’elle ne le connaît pas ? La voilà partie pour le Gers toucher son héritage
Là-bas le mystère reste entier, il s’épaissit Le Marc en question se dévoile par énigmes qu ’elle doit résoudre pour comprendre le fin mot de l’histoire Demain en main est écrit avec beaucoup de fraîcheur et de spontanéité par Marianna Deliht
Un vrai jeu de piste qui de code en code l’aide à franchir les étapes Un soupçon d’ésotérisme, un rien de mysticisme et une imposture involontaire sont eu cœur de ce roman rocambolesque Chérubins éditions.
Le vol du siècle d’Olivier Ondet
A douze ans d’intervalle, sur la route de La Clape près de Narbonne, deux accidents spectaculaires Autre singularité, il s ’agit chaque fois de deux champions de kite sur f Hasard ? Le vol du siècle, roman d’Olivier Ondet raconte cette histoire étrange L’enquête est confiée au Major Bonflair, un nom prédestiné pour un policier L’auteur, polytechnicien de for mation spécialisé en connectique, a choisi de mettre son expérience en lumière Le deuxième accidenté testait une voiture entièrement automatisée, sans chauffeur ! Son histoire croise celle de Narbonne dont le premier adjoint se nomme maître Ovalie, dont un des principaux administrés s ’appelle Lou Barça ; Romeo conduit une Alpha et Mandoline témoin des événements, mêlée à l’intrigue est musicienne
L’action se passe en moins d’une semaine, émaillée de rebondissements inattendus et rythmée de chansons de circonstance On ne lâche pas ce livre, jusqu’à l’épilogue
Le Papillon Rouge éditeur.
Enfin le volume II des chroniques de Ste-Mary L’historienne Madeleine Maxwell part à nouveau en expédition dans le passé Dans D’écho en écho, l’héroïne devient directrice par intérim de cet étrange Institut où sont rassemblés chercheurs et historiens Pendant cet intérim ses aventures l’emmènent à L’île-Maurice au sauvetage des der niers dodos, ces oiseaux mythiques de l’Océan Indien Elle échappe à Jack l’éventreur, devient rivale de la reine marie Stuart qui fait les yeux doux à Chef Surtout elle parvient à démasquer celui qui veut anéantir l’Institut Sainte-Marie Souvent blessée, elle parvient à se sortir de toutes les situations les plus dramatiques Un livre qui donne envie de lire aux ados. Entre Harry Potter et Millénium HC Editions
Entre roman et théâtre, Si la cour m’était contée de Christian Dellac, se présente comme une pièce classique Les personnages vivent dans la cour d’un roi dans un pays imaginaire Certes mais la ressemblance avec les souverains de l’ancien régime et les dirigeants élus de la France républicaine sont criantes Dans l’écriture, le style de Christian Dellac s ’apparente à celui de Racine, de Cor neille de Hugo ou de Dumas Rivalités, rencontres, intrigues, celles d’aujourd’hui reproduisent celle d’hier, le raffinement et l’élégance en moins, les manants élus ont succédé aux aristocrates ! Les amoureux d’histoire se plairont à décrypter les codes de cette cour bien peu imaginaire Si la cour m’était contée peut aussi tenter les metteurs en scène d’aujourd’hui, la pièce ne demande qu’à passer la rampe Les Editions Persée
Dans la lignée d’Orwell ou d’Huxley, ont fleurit des romans futuristes et d’anticipation Muriel Carchon s ’est engouffrée dans ce genre avec Le Tombeau des Patriarches En 2188, une poignée d’humains font de la résistance Mnémosyne Rahmi, Siloé et Xyan, héritiers d’un monde ancien révolu, ils espèrent vaincre la barbarie qui s ’est étendue à l’ensemble des êtres de la planète
Ils se réunissent dans d’anciens entrepôts frigorifiques atteints par des dédales de tunnels Ils sont de moins en moins nombreux car ils ont refusé d’être implantés et sont donc mortels Tous les autres ont résisté à la tentation et sont immortels Pour ne pas oublier, ils racontent jour après jour sur leur ordinateur la vie d’autrefois, le moment où tout a basculé Bizarrement cette époque ressemble à la nôtre en pire, les humains se gavent de série débile, participent à des jeux aussi stupides, mangent n’importent quoi et font travailler leurs méninges à coups de sudoku Bigre c ’est ce qui nous attend !
Heureusement nous ne serons pas là pour vivre cette catastrophe Muriel Carchon alter ne judicieusement, la vie quotidienne des der niers humains-humains et le récit du monde perdu avant que le désert n ’enfouisse cette poche de résistance sous le sable
Le Tombeau des Patriar ches, Muriel Car chon, Editions Aloes.
Daniel Crozes continue à explorer la période de la seconde guerre mondiale Et comme à son habitude par le biais d’un roman ayant pour cadre l’Aveyron, ce département dont il connaît l’histoire à travers « l’Histoire et la petite histoire » et de ses habitants Messagère de l’ombre a pour héroïne Pauline, une jeune femme devenue veuve en 1940 après n ’avoir vécu son mariage que quelques mois
L’occupation allemande s’étend jusqu’à l’Aveyron, la maison de ses parents est réquisitionnée. Pauline, sa famille et ses amis doivent choisir, subir, collaborer, résister Pauline choisit d’entrer en résistance, de la façon la plus discrète, avec une couverture bien solide A bicyclette, en train ou en bus, elle sillonne les routes de Rodez à Villefranche-de-Rouer gue et Figeac, pour diffuser tracts et jour naux clandestins
Prenant des risques mais en évitant d’exposer les siens aux représailles L’abbaye de Loc-Dieu, qui abrite alors des pièces du Louvre tient une place importante dans le roman, Constant s ’ occupe des chefs-d’œuvres cachés ici, cet homme cultivé ne laisse pas la jeune veuve indifférente Un des romans les plus réussis de Daniel Crozes, on est débordant d’empathie pour sa Pauline Editions du Rouer gue.
Le précédent roman de Remy Cabrillac avait pour cadre l’Italie, Destins croisés se passe en Corse Un professeur de droit est membre d’un jury pour un doctorant à l’Université de Corte, en novembre A cette occasion le héros, qui ressemble comme un frère à l’auteur, éminent professeur à la Faculté de Montpellier, découvre l’île de beauté, son histoire méconnue grâce à Francesca son ancienne élève et Costa un libraire brocanteur pas comme les autres En particulier le bref règne de Théodore, roi de Corse, toujours vénéré par un groupe, portant un T à la boutonnière, rêvant de retrouver un descendant du roi pour le faire monter sur le trône !
Remy Cabrillac, noue l’intrigue à fils serrés, pour mieux la dénouer en fin de roman sur un coup de théâtre Son écriture alerte non dénuée d’humour tient le lecteur en alerte comme dans son précédent roman La madone du Musée Sant Matteo Editions Spinelle.
– page quatre-vingt-quatorze –
A l’origine un savant, un certain Docteur Geor gius Sabellicus Faustus, au XVIe siècle, contemporain de Luther accusé de pratiquer la magie noire, qui contracte un pacte avec Méphistophélès qui lui procure un serviteur humain De cette histoire née une légende dont s ’emparent Marlowe et Goethe, notamment Tentations de Jean-Pierre Bours est inspiré par le mythe Ce roman historique retrace la vie de Faust, appelé successivement au chevet du pape Jules II, de Lucrèce Bor gia et de François Ier Amoureux d’Alissa puis de Mar garet, amateur de plaisirs, de tous les plaisirs Sous le regard bienveillant de Satan naturellement Comment un homme se perd en cherchant à dominer, à dépasser le Créateur Très habilement écrit, bien documenté, le roman de Jean-Pierre Bours fait suite à Indulgences qui était le récit de la rencontre entre les deux héros ; une passionnante plongée dans l’histoire de la Renaissance HC Editions.
Nuits des Cévennes
En devenant la plus grande réserve inter nationale de ciel étoilé d’Europe, le parc national des Cévennes, invite, selon le mot d’apollinaire à « rallumer les étoiles » , pour apprécier les richesses de la nuit loin des lumières artificielles de la ville Nuits de Cévennes, décline les constellations au fil des saisons : la chevelure de Bérénice au Printemps, la constellation d’Hercule en été, celle de Cassiopée en automne et d’Orion en hiver Des images éblouissantes, pour celui qui aime contempler la beauté à l’état le plus pur. On plonge dans une éter nité paisible, dans un paysage fait d’or et de noir au-dessus d’une nature presque sauvage Une merveille, sous la direction d’Ingrid Hoksbergen et une pléiade de photographes
Par c National des Cévennes aux éditions du Rouer gue.
Le petit Bâti, sud de la France de Hubert Delobette
Hubert Delobette est éditeur en Occitanie, il lui arrive d’explorer cette campagne qu’il aime Sous le titre Le petit bâti il fait un inventaire assez complet des constructions les plus modestes, tel un mur de pierre sèche ou une aire de battage aux plus élaborées tels les pigeonniers ou les phares Celles qui servent à contenir l’eau, les puits, les citer nes ou les abreuvoirs Celles qui servent d’abri aux hommes, les cabanes de jardin les mazets ou les cazelles Celles qui ont complétement disparu comme les travaux à ferrer ou les éoliennes en métal Un très joli voyage dans l’Occitanie d’hier et un bel hommage à ceux qui ont construit ces petits bâtis qui méritent tous nos égards, plein de nostalgie
Le Papillon Rouge Editeur
Encore un ouvrage plein de nostalgie, La France d’Antan à travers la carte postale ancienne Sarah Finger a accompli un vraitravail de four mi pour retrouver des images, les rassembler et tisser chapitre après chapitre l’histoire de la vie en France en ville et dans les campagnes au début du siècle der nier
Symbole d’une France au travail, d’une France qui s ’amusait aussi, qui découvrait également les bains de mer et le ski Cette belle époque, juste avant la Grande Guerre Toutes les villes, toutes les régions avec leurs singularités sont représentées au fil des thèmes Disparus les mineurs, les diligences ; en pleine évolution l’agriculture, les transports, le tourisme, la vie citadine supplantant la vie rurale Une France vue à travers la population, les plus humbles, non à travers les dirigeants HC Editions.
Trente ans de cirque en France Chroniques de J Richar d Sous la direction de Philippe Goudard et François Amy de La Bretèque, sont rassemblées dans Trente ans de cirque en France (1968-1997), les chroniques de Jacques Richard A travers les articles du jour naliste, est retracée l’histoire du cirque dans l’hexagone, son évolution jusqu’à la fin des années 90 De la grande tradition avec Auguste et dompteurs, aux précurseurs, Zingaro, Archaos, le cirque Plume Est également évoquée l’apport de la télévision, d’abord par le biais de la Piste aux Etoiles, puis par celui du Festival de Monaco Jacques Richard, critique de cinéma, explore le lien entre les deux arts, notamment à propos de Sous le plus grand chapiteau du monde, film culte sur le cirque ou par le biais d’un hommage à Fellini Une somme, abondamment illustrée, présentée sous for me d’un beau livre qui rend l’ouvrage très attractif A butiner avec délice PULM.
Ceux qui ont adoré Microcosmos, devraient aimer Les petits de la forêt, un beau livre d’Ar naud Ville Le photographe a observé la vie grouillante dans et sur les végétaux de la Région Centre, en entomologiste érudit, il présente ce petit monde avec la rigueur d’un scientifique En passionné d’image et de beauté, il photographie la faune Parfois des détails des corps minuscules, ailleurs, des gros plans des insectes rencontrés au cours de ses errances Le bestiaire se découvre dans son biotope : sur les fleurs, les feuillages des lisières, sur les grumes, sur un chêne entier couché sur le sol ou dans les champignons Beaucoup d’espèces sont désor mais protégées, Ar naud Ville apprend au lecteur à les reconnaître et à s’émerveiller avec lui Editions du Rouer gue.
Le chant du désert de Tamas Weber
Un récit poignant que ce Chant du désert de Tamas Weber Ce Hongrois qui a dû fuir son pays pris en tenaille entre les nazis et les staliniens, raconte son errance, en France, en Suède et comme engagé volontaire durant la guerre d’Algérie au sein de la Légion étrangère Comment il obtient enfin la nationalité française « par le sang versé » Son autobiographie est doublée de réflexions sur l’Histoire de la Suède et de la Hongrie, très habilement tissée Comment survivre à de tels évènements ? la chance de Tamas Weber est d’avoir rencontré des êtres justes et d’avoir une force de caractère à toutes épreuves Lorsqu’il se retrouve seul à Paris, parlant à peine la langue, sa mère hospitalisée et sans un sou, il rebondit Un moder ne Gavroche qui a for gé l’adulte près à donner sa vie pour le pays qui l’a recueilli Une leçon de vie et de courage Distribué par Amazon.
Parents Ados comme chiens et chats ?! d’Anne-Marie Barreiro
L’âge ingrat ! On est tous passé par cette période où on quitte l’enfance, où on se heurte au monde en général, à celui des adultes Où on voit tout en noir, où on veut s ’affir mer, si possible contre. Parents ados, comme chiens et chats ?! d’Anne-Marie Barreiro traite de cette étape de la vie, terriblement compliqué à passer Comment aider son enfant, le comprendre, lâcher du lest, sans couper complètement le cordon, sans le laisser courir à sa perte ?
L’ouvrage donne des idées, des astuces pour communiquer, ne pas rompre le dialogue, le favoriser Essayer de s’épanouir ensemble tout en respectant l’indépendance des uns et des autres Un ouvrage plein de bon sens, pas forcément aisé à suivre au pied de la lettre mais dont les suggestions peuvent être d’un grand secours Gereso Editions.
– page quatre-vingt-quinze –
de Robert-B Carlisle
Passionnés d’histoire sociale ce livre est pour vous. La couronne offerte, de Robert B Carlisle sous-titrée
Le saint-simonisme et la doctrine de l’espérance, retrace l’histoire de ce courant de pensée prophétique. L’auteur américain démontre comment ce mouvement a creusé les fondations de la France actuelle
En effet cette pensée repose sur le concept de la foi dans le progrès, la confiance dans le machinisme, la certitude que c ’est dans la grande industrie que réside la condition du bonheur, de la liberté et de l’émancipation Si l’on en croit les présupposés établis par Saint-Simon, il s ’agirait de passer de l’âge théologique et féodal à l’âge positif et industriel Ce changement de société n ’est possible que si ses membres les plus compétents, artistes, intellectuels, scientifiques s’impliquent en toute frater nité Robert-B Carlisle est spécialisée en histoire sociale de la France Et son livre se lit facilement même si le sujet peut sembler ardu L’Har mattan
Ces Héraultais qui ont fait l’histoire de Raymond Alcovère
Madame Saquai, Sante Geronimo Caserio, Patrick Geddes, Emmanuel Laurens, Josette Clotis, Alexandre Grothendieck ? Qu’ont-ils de commun avec Brassens, Cambacérès, Jean Moulin, Louis Nicollin ou Geor ges Frêche ? Ils ont tous un lien fort avec l’Hérault Raymond Alcovère leur consacre un chapitre dans Ces Héraultais qui ont fait l’histoire, où il a rassemblé 50 figures Classés par ordre alphabétique, de Bagouet qui a créé le Centre Chorégraphique et le festival Montpellier danse à Ar naud de Villeneuve qui a donné dès le Moyen Age ses lettres de noblesses à la médecine Balard n ’est pas une station de métro mais un inventeur génial, né rue de l’Ar genterie à Montpellier, il isole le brome Comme Bagouet ils ne sont pas tous originaires du département, mais ils l’ont adopté ; Lanza del Vasto, l’apôtre de la non-violence y a installé l’Arche Louis Feuillade, est né à Lunel, son œuvre cinématographique est immense Le poète Delteil, né dans l’Aude mais installé en périphérie de Montpellier Raymond Alcovère les raconte tous avec respect et par fois une certaine tendresse. Il a côtoyé ceux du XXe siècle, dont il rapporte des paroles De sacrées retrouvailles et d’étonnantes découvertes
Le Papillon Rouge Editeur
Tous les parents souhaitent avoir des enfants qui marchent bien en classe, qui ne s’épanouissent pas tels des cancres près des radiateurs Ils ne seraient pas contre avoir engendré un premier de la classe Mais peut-on leur souhaiter un surdoué ? Celui dont le QI vole au-dessus de 150 ? Les parents d’Alban Bourdy sont dans ce cas, leur enfant témoigne de ce calvaire dans Espèce de surdoué Mieux que Pagnol, il a su écrire et lire sans apprendre ! les écoles n ’ en veulent pas Il est considéré comme une bête curieuse aussi bien par les enfants qui se moquent de lui que par des adultes qui ne peuvent le caser dans aucune case nor male ! L’éducation nationale les mar ginalise Des cerveaux d’adultes dans des corps d’enfants Alban Bourdy parle, non sans une pointe d’humour de cet enfer et de son amour immodéré pour les femmes qui le conduit à une secte, dont il a pu se sortir Passionné de théâtre et d’écriture en général, il tient des chroniques musicales, une de ses passions et tient un blog Edition Dédicaces.
Les éditions du Cabardès ont eu une idée lumineuse, créer des jeux dérivés à partir de leurs livres pour enfants Memo Arturo, vient de paraître, on retour ne les cartes, deux par deux et on cherche à faire des paires Le jeu est astucieusement présenté en quatre niveaux de difficultés pour les petits de 3 à 6 ans Quatre fois six paires dans quatre couleurs différentes ; personnages et éléments stylisés sont facilement identifiables. Canal du midi à partir de 7 ans, est un jeu de plateau qui consiste à construire le Canal du midi Quinze minutes seulement pour reconstituer l’œuvre de Riquet, à l’aide d’ingénieurs, d’ouvriers et replacer les cartes chantiers qui dévoilent les ouvrages emblématiques sur le tracé La partie se joue en neuf tours Editions Cabar dès www editions-du-cabar des fr
Le corps dansé de Patrick Ehrhar d Nietzsche par le biais de Zarathoustra affir mait, « Je ne pourrai croire qu ’ en un Dieu qui saurait danser » Danser sa vie, on peut tous danser la vie, on a un corps, laissons le s ’exprimé Le corps dansé de Patrick Ehrhard, est un manuel essentiel pour retrouver l’har monie, ne plus passer à côté de sa vie Edité dans la collection Art-thérapie, il donne des clés pour réapprendre le mouvement
L’auteur chorégraphe, sophrologue, professeur de danse contemporaine, met son expérience au service des lecteurs Laisse-toi danser ! finit-il par demander, pour libérer ton corps, pour vivre, pour chasser les maux C’est décidé on s ’ y met L’Har mattan
Deux histoires d’Histoire
Les éditions du Cabardès dans l’Aude sont spécialisée, depuis sa création en 2006 dans le livre illustré, les jeux et produits dérivés, en cherchant à renouveler la présentation de l’histoire et du patrimoine régional Les deux der niers albums de la série Histoires d’Histoire sont sortis Le premier, Arturo et Pétronille la princesse rouge ! De Camille André et Maria-Sole Macchia, on retrouve le héros maison, un jeune presque-chevalier fougueux chevauchant un mouton Comment réussira-t-il à faire admettre que la petite princesse est ravissante avec ses cheveux rouges ? Pour les petits de 4 à 6 ans Le second Amphoralix, le petit gallo-romain ! de D Royo/B Boucher et Maria-Sole Macchia, plonge le jeune lecteur dans la vie quotidienne dans l’Aude au temps des Romains Le jeune héros à partir de tessons de poteries retrouve leur origine éblouissant son grand père Antecessor grand spécialiste en amphores Pour faire aborder l’histoire de façon ludique aux enfants de 6 à 8 ans Editions Cabar dès.
Au temps des Gallo-Romains de M. Piquemal et P. Ar cher Toujours aux éditions Cabardès mais plus sérieux, Au temps des Gallo-Romains est l’histoire de la vie quotidienne en Gaule à l’époque de l’occupation Ecrit par Michel Piquemal, illustré par Philippe Archer, ce livre s ’adresse aux enfants de 10 à 12 ans Admirablement documenté, il constitue une approche attractive de la civilisation qui a façonné notre pays L’apport des Romains a été colossal, des routes au chauffage-central ! de la conquête à la chute, la vie quotidienne en ville, à la campagne est déclinée, de l’enfance à la mort On y retrouve aussi les loisirs, les jeux, le théâtre. Une mine d’infor mations pour les enfants et une agréable révision pour leurs parents Editions de Cabar dès
Michel Piquemal est un auteur touche à tout, qui aime partager les savoirs avec les enfants Il adapte la philosophie à l’âge de ses lecteurs, leur rend l’histoire accessible Pour leur faire rencontre le théâtre il a écrit En Scène les enfants, composé de 10 saynètes à lire, à jouer Il y est question de personnages familiers loups, vampires, martiens, robots ; A la lecture on comprend que l’auteur s ’est inspiré de célèbres contes qu’il a détour né pour les théâtraliser Les enfants peuvent les lire seul ou en groupe Mais ils peuvent aussi décider de jouer ces courtes pièces sous la direction de la maîtresse Et là c ’est sûr ils vont se régaler, d’entrer dans les personnages, de fabriquer les costumes, les décors et de se montrer à un public conquis d’avance Editions Sed.
« Il ne faut pas donner au public ce qu’il a envie de voir, mais ce qu’il pourrait aimer » , déclarait Jacques Chancel Tout au long de sa carrière, il n ’ a pas failli à cette ligne C’est pour cela que Le grand Echiquier à la télévision et Radioscopie à la radio sont devenus des émissions culte Quatre ans après sa disparition et 50 ans après la première sort un ouvrage, Radioscopie, un beau livre illustré, accompagné d’un CD de onze heures contenant les entretiens avec Jean d’Or messon, André Malraux, Thierry Le Luron, Jean-Paul Sartre, Jeanne Moreau, Roger Vadim, Herbert von Karajan, Brigitte Bardot, Luchino Visconti, Simone Signoret
A 17h tous les soirs, sur France Inter, on se précipitait pour écouter ce virtuose, toujours bienveillant qui avait l’art de mettre en valeur ses invités par des questions limpides Un dialogue généreux s’instaurait, passionnant jusqu’au bout Les plus illustres personnages de la seconde partie du XXe siècle, sont passés chez Jacques Chancel y compris les plus inattendus, Mireille Mathieu ou Monseigneur Lefebvre Ce beau livre en restitue un important florilège Editions du sous-sol.
Or ganisé par la région Occitanie, le Prix d’Ecriture Claude Nougaro récompense une œuvre inédite écrite en français dans une des quatre catégories : nouvelle, scénario de court-métrage, bande-dessinée, chanson Il est ouvert aux jeunes de 15 à 24 ans qui peuvent envoyer leur œuvre jusqu’au 15 janvier Ils pourront montrer leur créativité en toute liberté On distingue deux catégories : Découverte pour les plus jeunes jusqu’à 17 ans, le lauréat gagne un voyage culturel à Barcelone Tremplin pour le 18 à 25 ans avec différents prix, stage d’écriture, édition de l’œuvre, et pour tous des tablettes tactiles La proclamation des résultats aura lieu en mai à une date et dans un lieu non précisé Toutes les infor mations sur le site www laregion fr
Comme chaque année a lieu en avril Le Printemps des auteurs Nîmes Métropole or ganise à cette occasion un concours d’écriture Cette 14e édition per met aux participants de modifier le cours de l’Histoire, sous le signe de « L’Antiquité réécrite » Une nouvelle catégorie s’invite, la poésie Ce concours célèbre l’invention de l’écriture en Mésopotamie 3 500 ans avant la naissance de Jésus-Christ en toute liberté d’expression, sous le parrainage de Marc Jailloux dessinateur de la BD Alix Un Jury, composé d’acteurs du milieu littéraire et de personnel des médiathèques de Nîmes Métropole, décer nera trois prix par catégorie Proclamation des résultats pendant le salon en avril 2019 Date limite de participation le 15 janvier à minuit www.nimes-metropole.fr
Lire ensemble, lire le soir, en pyjama, en musique, en langue des signes Rendez-vous samedi 19 janvier dans vos bibliothèques et librairies pour participer à cette 3e Nuit de la lecture, une grande fête du livre pensée pour tous à l’initiative du Ministère de la Culture La région Occitanie participe activement à l’évènement, à l’exemple du Théâtre Jacques-Cœur à Lattes où elle aura comme thématique la Méditerranée à travers Un autre jour viendra Une ode à la paix autour de la poésie de Mahmoud Darwich mise en scène par David Ayala, Cie la Nuit qui remue avec une troupe prestigieuse d’acteurs, chanteurs et musiciens de renom : David Ayala, Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Sophie Affholder, Cécile Garcia Fogel, Fida Mohissen, Reda Kateb, Sami Bouajila pour faire entendre et résonner ses sublimes paroles de paix, d’amour et de réconciliation
La musique, le chant arabo-andalou ou le chant lyrique, les pianos, les guitares et les ouds s ’accordent à merveille et épousent les paroles du poète
Le 19 janvier, Théâtre Jacques-Cœur à Lattes Tél 04 99 52 95 00 www.ville-lattes.fr
« Titouan Lamazou reprend les lieux, les gens et les livres » , c ’est ainsi que le décri Jean Loisy, président du Palais de Tokyo et commissaire de l’exposition qui lui est actuellement consacré à l’Espace T itouan Lamazou à Aigues-Mortes
Infatigable voyageur, c ’est dans cette ville que l’artiste prolixe a décidé de jeter l’ancre il y a maintenant 6 ans
Sensible au monde qui l’entoure et à la diversité culturelle, T itouan Lamazou, tel un navigateur, s ’efforce de repérer les lueurs qui guident les hommes Il invite le public à contempler son propre voyage intérieur, placé sous le signe de la nature et de l’humanité, le plongeant ainsi dans un univers guidé par les astres et emplit de poésie
Cette exposition est le prolongement de celle du musée du Quai
Branly à Paris intitulée « Le bateau atelier de T itouan Lamazou » qui a lieu jusqu’au 13 février
L’espace expose le nouvel ouvrage du peintre qui regroupe plus d’une centaine d’œuvres inédites ainsi que des lithographies numériques, des posters et des cartes postales édités tout spécialement pour l’occasion
Il accueillera également plusieurs ver nissages ainsi que des dédicaces en présence de l’artiste
Espace Titouan Lamazou - 11, quai des Cr oisades à Aigues-Mortes
(30) Tél 04 66 53 88 61
« L’Errance et le divers, le bateau atelier de Titouan Lamazou »
Faisant sonner en cœur territoire et musique, le Sonambule est déjà un incontour nable des lieux culturels du cœur d’Hérault. Avec près de 11000 spectateurs la saison der nière, cette salle de musique actuelle est devenue un des acteurs de renom dans le soutien et la diffusion de la culture musicale de notre région. C’est à travers sa programmation, composée à 50% de groupes locaux, et son action éducative envers le jeune public, que le Sonambule nous fait découvrir les talents d’aujour d’hui tout en éveillant ceux de demain…
Ateliers sensoriels, éveil à la musique Ici la relève est assurée et les plus petits de nos grands amateurs ont déjà deux rendez vous : les Petits Dimanches, le 10 février, qui seront composés d’un spectacle et d’un atelier, ainsi que le Petit Festival, sur trois jours du 8 au 10 mars
La production locale est boostée par des résidences d’artistes en partenariat avec la SACEM qui déboucheront en avril sur un événement : « La région sur un plateau »
La programmation, éclectique, fait la part belle aux têtes d’affiches comme aux émer gents
Elle nous per met de passer du rap électro et sons
New Age de Sianna au hip-hop plus jazzy de La Rumeur bercé de pianos et d’har monicas
De nous délecter de musique traditionnelle lors du « Bal d’hiver » , ou encore de nous laisser bercer par l’univers poétique et frenchy d’un Laurent Montagne dont la taquine légèreté prend des airs de Louise Attaque
Du vrai blues, en décembre, quand les acrobaties vocales de la tumultueuse Sarah McCoy feront écho au timbre de Slim Paul, déchirant de vérité
Et en février les prestigieux Electro Deluxe, présents sur les scènes les plus mythiques, viendront faire résonner leur groove décapant dans leur registre Electro-Soul-Funk-Jazz
Dans un registre différent, et pour les amoureux de spectacles vivant, une date est à retenir : le 8 février, pour Come Prima Avec ce for mat, le groupe Splendor in the Grass ne se contente pas de jouer, il interprète, raconte une histoire Un voyage en Italie d’après la BD d’Alfred à l’occasion duquel on nous propose d’écouter les dessins, de regarder la musique
Des temps fort avec le territoire également, comme le concert « Brisons la glace » dans une église, en partenariat avec un vignoble et le Granby Tour
Une sélection de choix en somme, qui promet de sonner juste, de sonner vrai NC
L e M a g a z i n e C u L t u r e L d e V o t r e r é g i o n
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Programme :
• Vendredi 14 décembre :
Sarah McCoy + Slim Paul - 21h
• Mardi 18 décembre :
Monsieur Lune - L’incr oyable Histoir e de Gaston et Lucie - 18h30
Dés 6 ans - durée 55min
• Jeudi 17 janvier :
Laur ent Montagne - @ La Grappe Cosmo
Concert#1 - 20h30
• Vendredi 18 janvier :
La Rumeur + Sianna - 21h
• Samedi 26 janvier :
Bal d’hiver : ‘Ndiaz + Trio Loubelya + Serendipia - 20h
• Vendredi 8 février :
Coma Prima – BD concert d’après Alfred par le groupe Splendor in the Grass 21h
• Dimanche 10 février :
Ptits Dimanches - Spectacle Chandelle
Cie Caracole - 10h Théâtre sensoriel de 1 à 5 ans - Durée : 30 min
• Vendredi 15 février :
Electro Deluxe + Supamoon - 21h
Le Sonambule 2, av. du Mas Salat à Gignac (34)
Infos billetterie :
• Sur inter net : www lesonambule fr
• Sur place les jours de spectacle OCVH de 14h à 20h30
• Par téléphone : 04 67 56 10 32 + Points de vente habituels : FNAC, Carrefour, Géant, Magasins U, Inter marché
