L'ART-VUES | N°DÉCEMBRE 2024 - JANVIER 2025

Exposition Vertiges, Alice Brygo

Dans ce numéro

Lauréate 2023 Prix Occitanie-Médicis au CRAC à Sète Production CRAC Occitanie

Cahier spécial Région Occitanie Prix Occitanie-Médicis DÉCEMBRE 2024 - JANVIER 2025

SALON RÉGIONAL DE L’AGRICULTURE

DU 13 AU 15 DÉC. -

TouLouse

– © Léo Arcangeli, Shutterstock – Région Occitanie - Direction de la communication et de l’information citoyenne – 11/2024

ENTRÉE E GRATUIT

NOCTURNES VENDREDI 13 & SAMEDI 14 DÉC. JUSQU’À 22H PLUS D’INFOS

L'édito Un

rapport du Sénat publié récemment alerte sur la multiplication des entraves aux libertés de création des artistes et de diffusion des programmateurs. Les pressions proviennent aussi bien d’élus locaux que de préfets, ce qui ne manque pas d’émouvoir tout le secteur culturel. Exemple récent, la région Pays-de-la-Loire qui vient d’annoncer une baisse de plus de 70% de l’enveloppe culturelle, fustigeant au passage des « associations très politisées qui vivent d’argent public ».

On connaît le refrain seriné de longue date à peu près sous tous les cieux, surtout en période de crispation idéologique, mais qui ne résiste guère par la suite aux réalités du terrain et aux attentes du public.

Un changement s’opère pourtant au cours de cette dernière période, accentué aujourd’hui par le tournant de la rigueur annoncé par l’État. Pendant plusieurs décennies, une majorité d’exécutifs de gauche comme de droite s’est rassemblée autour d’un consensus républicain : financer la culture ne signifiait pas pour autant programmer ce qu’on aime ou ce qui bénéficie électoralement, assurant ainsi la solidarité des partenaires publics au-delà des affinités et des détestations.

Ce qui a changé aujourd’hui, c’est la part de financement des collectivités locales dans la culture, en nette augmentation

L'équipe SARL MEDI’ART COMMUNICATION Immeuble l’Arbre Blanc. 1, Place Christophe Colomb 34000 Montpellier Tél. 04 67 12 06 00. contact@lartvues.com Directeur de la publication : Stéphane Jurand Direction commerciale : Philippe Pech Rédacteur en chef : Luis Armengol Chargée de la rédaction : Eva Gosselin Rédaction : BTN, Marie-Jo Latorre, Marilyn Beaufour, Marie-Christine Harant, Manon Haddouche, Imène El Morabit, Mireille Fabre, Romane Chauvineau Développement : Dominique Dupland-Ychou Administration commerciale et abonnements : Christine Jurand Alternante en gestion : Laura Duarte Réalisation : K Y A H Impression : Rotimpress - Diffusion : BMC Diffusion Dépôt légal à parution - Magazine gratuit - ISSN 1164-7531 Édition et régie publicitaire : Médi’Art Communication (Sarl au capital de 27000€) RCS Montpellier B384662599 N° 12/2024

Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas, le journal est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

à mesure que l’État se désengageait. D’où les velléités d’intervention, voire de censure, de ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Une bourse, il est vrai chaque jour plus ponctionnée par la part des aides sociales qui ont échu aux collectivités territoriales, argument opposé régulièrement à ceux qui dénoncent les coupes budgétaires dans la culture.

Un biais assez répandu voudrait persuader que la culture est non-productive malgré son rayonnement symbolique, touristique et économique, ce qui en fait la première cible en cas de réductions budgétaires. Pourtant, comme le rappelle dans un essai(1) Laurence Engel, ancienne présidente de la Bibliothèque de France, les industries créatives et culturelles représentaient dans notre pays en 2011 pas moins de 75 milliards d’euros en valeur économique et près de 1,2 millions d’emplois en valeur sociale.

Il est juste, de la part du politique, de vouloir procéder à un état des lieux critique des pratiques culturelles, ne serait-ce que pour préconiser la recherche de nouveaux publics et secouer le cocotier d’un entre-soi trop répandu. Tout comme il est légitime de vouloir bousculer des situations acquises favorisant un conformisme ronronnant. Mais à trop vouloir s’en mêler, il arrive qu’on s’emmêle les pinceaux.

La culture a un coût, certes, mais peut-on évaluer celui de l’ignorance et de l’obscurantisme ? Voilà pourquoi il reste impérieux aujourd’hui de s’engager en faveur de la culture et de l’éducation, antidotes à l’ignorance, l’intolérance et l’extrémisme de toute nature.

(1)

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Que peut la Culture ? de Laurence Engel aux éditions Bartillat

Luis Armengol Rédacteur en chef

Dans ce numéro

Cahier spécial Région Occitanie Prix Occitanie-Médicis

14.

Exposition Vertiges, au Crac à Sète. Alice Brygo, Lauréate 2023 Prix Médicis-Occcitanie

Montagne profane, 2024 (détail) - Je t’attends depuis toujours. Distributeur automatique, projection sur rhodoïd, impression photographique. Production CRAC Occitanie

De quoi on s’emmêle ?

So 4

7.

Cahier Région

Prix Occitanie-Médicis Promouvoir et soutenir les artistes d’Occitanie à l’international

16.

Noël en Occitanie

Événements féeriques.......................18 Cadeaux magiques............................ 24

Dossier spécial

28.

Veolia Mémorial du camp de Rivesaltes

ommaire Spectacles vivants

36.

Théâtre................................................38 Cirque ..................................................42 Danse...................................................44 En famille............................................. 47 Humour................................................49

Musiques

52.

Actuelles..............................................54 Classique et lyrique........................... 57 Jazz...................................................... 60

Arts plastiques

72.

Musées................................................ 74 Expositions..........................................83 Expos Photos.................................... 100

Et aussi...

102.

Cinéma............................................... 104 Livres.................................................. 106 L’art de vivre....................................... 111 Expériences....................................... 112 Ailleurs................................................. 113

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LE LEASING D’ART, LA SOLUTION ADAPTÉE À VOS EXIGENCES ET À VOTRE BUDGET !

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CAHIER SPÉCIAL

Cahier spécial

Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Prix Occitanie-Médicis Promouvoir et soutenir les artistes d’Occitanie à l’international

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Aurélien Mole

Depuis 2018, la Région Occitanie s’est associée à l’Académie de France à Rome, Villa Médicis, pour créer un prix à destination des artistes de son territoire. Chaque année, un candidat est retenu et se voit offrir une bourse ainsi qu’une résidence au sein de la Villa Médicis. Depuis sa création, le prix a récompensé sept artistes, leur permettant de bénéficier d’une reconnaissance sur la scène artistique contemporaine internationale.

Abdelkader Benchamma

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CAHIER SPÉCIAL

L’édito

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Laurent Boutonnet

« L’art fédère, émerveille, et nous réunit »

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S

ynonyme d’excellence dans l’art contemporain, le prix Occitanie – Médicis s’impose cette année encore comme le symbole de l’émulation artistique et de la créativité. Ce prix témoigne des liens solides tissés avec la prestigieuse Académie de France à Rome - Villa Médicis. Créée en 1666 par Louis XIV, l’académie fait partie de notre histoire artistique commune. Elle n’a eu de cesse d’avoir comme mission d’accueillir les artistes et les chercheurs pour leur permettre de poursuivre leurs travaux, leurs études et leurs recherches. Depuis 2018, la création du prix Occitanie – Médicis a permis à des dizaines d’artistes de présenter leur travail et de recevoir le regard critique d’un jury d’artistes et de professionnels du milieu artistique : quoi de plus précieux pour un artiste ?

Il confirme aussi notre volonté commune de valoriser la création française en arts visuels et plastiques. J’ai à cœur d’encourager nos artistes et de les accompagner dans leur projet de création, d’expérimentation ou de recherche artistique.

Je le réaffirme, la culture doit être accessible partout et pour tous et toutes. Je souhaite que la culture soit émancipatrice, notamment pour la jeunesse qui est au cœur de nos priorités. Pour ce faire, nous travaillons chaque jour à la structuration des filières culturelles et patrimoniales et au soutien de la création artistique.

L’art fédère, émerveille, et nous réunit en nous rappelant qu’au-delà de nos individualités, nous formons un tout. La culture, c’est le lien entre nous tous et toutes. Il est impératif de ne pas oublier que c’est en se tournant vers l’autre, en s’ouvrant à la différence et au monde, que l’on ouvre ses propres perspectives.

Notre région regorge de talents, d’audace, d’idées nouvelles, et je souhaite que le monde entier puisse découvrir nos artistes.

Je tiens particulièrement à féliciter la lauréate de l’édition 2024, Anna Meschiari, ainsi que tous les candidats et candidates qui ont présenté leur travail.

Carole Delga Présidente de la Région Occitanie / PyrénéesMéditerranée

CAHIER SPÉCIAL

Le Prix Occitanie-Médicis Un partenariat inédit avec l’Académie de France à Rome Créé en 2018, le Prix Occitanie-Médicis offre chaque année à un ou une artiste travaillant sur le territoire régional, l’opportunité de bénéficier d’une résidence à la Villa Médicis, Académie de France à Rome. Un prix qui ouvre la voie de la reconnaissance internationale pour les artistes d’Occitanie.

C’est donc en 2018 que le Prix Occitanie-Médicis est organisé pour la première fois. Il est renouvelé chaque année. C’est alors une première pour l’Académie de France à Rome d’organiser un partenariat avec une collectivité territoriale.

En organisant ce prix, la Région souhaite promouvoir et faire connaître sur la scène internationale son vivier d’artistes plasticiens. Pour ces derniers, c’est l’occasion unique d’être accueillis pendant trois mois à Rome, au sein de la prestigieuse Académie de France, pour développer le projet de leur choix. Sur place, ils bénéficient d’un logement et d’un atelier de travail, peuvent participer à la dynamique culturelle du lieu et échanger avec d’autres résidents. Les artistes lauréats se voient également offrir une bourse octroyée par la Région Occitanie de 10 500 €.

L’année suivant la résidence, le ou la lauréate aura par ailleurs la possibilité de présenter son travail au Musée régional d’art contemporain (Mrac) de Sérignan ou au Centre régional d’art contemporain (Crac) de Sète.

Chaque année, le Prix connaît un grand engouement de la part des artistes plasticiens, qui sont une centaine à participer, rendant la sélection très concurrentielle. La sélection s’opère sur dossier de candidature et sur audition des candidats présélectionnés qui exposent leur projet devant un jury composé de représentants de la Région, du directeur de la Villa Médicis et d’experts associés.

Depuis sa création, le Prix Occitanie-Médicis a récompensé sept artistes : Abdelkader Benchamma (2018), Antoine Renard (2019), Noëlle Pujol (2020), Paul Loubet (2021), Naomy Maury (2022), Alice Brygo (2023) et Anna Meschiari (2024).

La Villa Médicis à Rome La tradition de la résidence artistique L’Académie de France à Rome – Villa Médicis est un établissement public français sous la tutelle du ministère de la Culture. Créée il y a plus de 350 ans, c’est à la fois une résidence d’artistes, auteurs et chercheurs ; un centre d’art et de recherche avec une programmation plurielle (expositions, festivals, concerts, colloques) ; et un site patrimonial ouvert à la visite.

Institution créée en 1666 par Louis XIV, l’Académie de France avait pour fonction d’envoyer en séjour à Rome de jeunes artistes lauréats du Prix de Rome, un concours créé par Colbert trois ans auparavant. Sur place, ils pouvaient ainsi perfectionner leur formation au contact des chefs-d’œuvre de l’Antiquité et de la Renaissance.

Après avoir occupé successivement plusieurs palais romains, dont le palais Mancini, l’Académie s’installe définitivement en 1803 à la Villa Médicis, un palais de la Renaissance situé sur la colline du Pincio, qui porte le nom de son plus célèbre propriétaire : le cardinal Ferdinand de Médicis (1549-1609).

Dans les années 1960, le fonctionnement de l’Académie est profondément transformé sous l’impulsion de Balthus, alors directeur de l’institution, nommé à l’initiative d’André Malraux, ministre de la Culture.

Aujourd’hui, l’Académie de France à Rome remplit trois missions complémentaires : accueillir en résidence des artistes, auteurs et chercheurs français et internationaux francophones ; offrir au public une programmation artistique pluridisciplinaire ; conserver, restaurer, étudier et mettre en valeur son riche patrimoine bâti et paysager sur ses sept hectares de jardins, ainsi que ses collections constituées de plus de 5 000 œuvres. villamedici.it

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CAHIER SPÉCIAL

Entretien avec

Anna Meschiari Lauréate de la 7e édition du Prix OccitanieMédicis.

L’artiste plasticienne Anna Meschiari est accueillie en résidence à la Villa Médicis à Rome jusqu’au début du mois de janvier. Depuis octobre, elle y mène des recherches sur l’architecte et féministe italienne Marta Lonzi. Dans cet entretien, Anna Meschiari revient sur les étapes qui l’ont menée jusqu’à Rome et nous en dit plus sur son travail artistique qui prendra corps lors d’une exposition au Mrac à l’automne 2025.

Qu’est-ce qui vous a motivée à être candidate au Prix Médicis ?

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J’avais déjà essayé de candidater à ce prix, sans le gagner jusqu’alors. Cette année, j’ai de nouveau eu envie de tenter ma chance poussée par une précédente résidence à Carré d’art à Nîmes, et une forte activité en région puisque j’ai moi-même mis en place une résidence dans le Tarn. Cela fait dix ans que je suis installée en Occitanie, et c’est une façon de marquer le temps passé sur ce territoire.

Une sorte de nouveau chapitre qui s’ouvre pour moi.

Quelles étapes vous ont menée jusqu’au prix ?

J’ai répondu à l’appel à candidatures lancé par la Région Occitanie. Cela consiste en la présentation d’un projet en rapport avec Rome. L’autre point important est d’avoir un lien avec l’Occitanie. Il y a quelques étapes administratives également. À la suite du dépôt du dossier, il y a deux étapes.

La première, c’est l’étude du dossier qui valide ou non le passage à la seconde étape. Cette dernière consiste en un entretien avec un jury. J’ai alors défendu mon projet, expliqué pourquoi je devais aller travailler à Rome. Une fois les entretiens passés, le jury décide à qui il attribue le prix. En réalité, c’est un processus assez long.

Vous êtes actuellement en résidence à la Villa Médicis. Comment cela se passe-t-il ?

Je suis très bien accueillie et très bien logée ! J’ai un bel espace de vie et de travail. Au sein de la Villa Médicis, on peut participer à différentes activités organisées par la villa ou les pensionnaires. On trouve, par exemple, un ciné-club, des lectures, des concerts, des présentations… Ensuite, le quotidien est plutôt rythmé par mes recherches pour développer mon projet.

Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur le projet que vous menez à la Villa Médicis ?

Je suis venue pour suivre les traces de Marta Lonzi, une architecte née en 1938 et morte en 2008. Elle est notamment connue pour avoir été membre et co-fondatrice d’un mouvement féministe italien né dans les années 1970, Rivolta Feminile. Ce qui m’a intéressée, c’est son travail d’architecte et sa réflexion autour de l’authenticité dans l’architecture tout en le liant à son engagement féministe. Elle était très critique vis-à-vis des modernistes et faisait l’éloge de Francesco Borromini, architecte du Baroque italien, très important dans l’architecture romaine. Je réalise donc de nombreuses recherches sur son travail, mais aussi sur des questions politiques et architecturales qui vont au-delà de sa période de vie. Toutes ces études m’amènent à revoir un peu mon projet original. Je suis venue à Rome avec l’idée de créer un projet d’installations autour de Marta Lonzi mais les choses s’ouvrent.

Je pense aller plus loin dans la période historique et mes lectures m’incitent aussi à m’intéresser à la notion de décor en lien avec la critique du modernisme. Tout ce travail évolue actuellement…

Qu’est-ce que vous apporte une résidence longue comme celle que vous vivez actuellement ?

Lorsque je suis en résidence, je peux couper avec tout le reste. De plus, je peux mettre certaines choses de côté et me concentrer sur un format précis, sur des recherches… Être sur place me facilite aussi l’accès à des ressources, ce qui serait impossible à distance.

Le fruit de cette résidence donnera lieu à une exposition présentée l’année prochaine au Mrac, à Sérignan.

Oui, je travaille déjà sur cette exposition avec Clément Nouet, directeur du Mrac, et son équipe.

Nous avons réalisé plusieurs séances de travail et il viendra ici, à Rome, dans quelques semaines. La préparation d’une exposition demande un temps long dont j’ai l’habitude, car j’aime que le projet soit lié au lieu qui l’accueille. C’est presque une création sur-mesure qui se développe en lien avec les gens qui y travaillent. C’est très important pour moi car, plus qu’un lieu, j’y vois une architecture, des personnes… Une exposition est une aventure collective.

Recueilli par Eva Gosselin

Biographie Anna Meschiari

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Anna Meschiari, Les dialogueur.euse.x.s, 2024.

Vue d’exposition, Club 44, La Chaux-de-Fonds

Sebastien Verdon

N

ée en Suisse en 1987 et diplômée de l’École Supérieure des arts appliqués de Vevey en 2014, elle vit et travaille dans le Tarn depuis 10 ans. C’est là, à Saint-Pierre-de-Trivisy, qu’Anna Meschiari a créé, en 2021, avec son compagnon la résidence d’artiste RIGA. Dans ses travaux récents, elle croise plusieurs supports comme les archives, l’architecture et le textile. Ses projets ont été montrés dernièrement au centre de documentation Bob Calle, Carré d’Art – Musée d’art contemporain de Nîmes (2023), au Musée départemental du Textile de Labastide-Rouairoux (2023), à la Galerie Mercier & Associés, Paris (2021) ou encore à la Fondazione Ratti à Côme (2018) ou à la Biennale de la photographie de Mulhouse (2016). Fin 2023 son travail est sélectionné pour intégrer le fonds Documents d’artistes Occitanie. ddaocctianie.org En 2024 elle travaille sur un projet d’exposition à partir des archives du Club44 à La Chaux-de-Fonds. Le séjour à Rome permettra une fois de plus de développer ses travaux entrepris à l’aide de plusieurs supports.

Il permettra également à l’artiste de bénéficier d’un nouveau cadre de travail et de tisser des liens avec différents acteurs locaux.

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P.Spigolon

CAHIER SPÉCIAL

CAHIER SPÉCIAL

Lauréats

du Prix Occitanie-Médicis Antoine Renard

2e lauréat, 2019

Né à Mazamet (Tarn), Abdelkader Benchamma vit et travaille entre Paris et Montpellier. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Montpellier et de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Abdelkader Benchamma a choisi le dessin comme medium de prédilection. Réflexion sur les ressorts de la perception, ses œuvres explorent nos systèmes de connaissance, la survivance des mythes et des croyances, mais aussi les réminiscences, persistances rétiniennes ou neuronales. En 2024, il est finaliste du Prix Marcel Duchamp. Créé en 2000 pour mettre en lumière le foisonnement de la scène artistique française, le prix Marcel Duchamp a pour ambition de distinguer et de promouvoir à l’international les artistes les plus représentatifs de leur génération.

Depuis 2018, Abdelkader Benchamma a bénéficié d’expositions personnelles en France, mais aussi en Belgique, au Maroc, au Canada ou encore aux Pays-Bas. Fata Bromosa, au Mrac, 2019-2020 Du 23 novembre 2019 au 20 septembre 2020, c’est dans les salles d’exposition du Mrac qu’Abdelkader Benchamma présente Fata Bromosa, une installation immersive qui opère un réseau d’échos et de résonances avec sa résidence à la Villa Médicis, réalisée à l’automne 2018. L’artiste s’inspire alors de certains peintres de la Renaissance qui figurent sans représenter.

Une exposition où il convoque une autre relation physique au dessin, plus immersive, avec toujours en filigrane cette interrogation sur le rapport entre les images et nos régimes de croyance.

Aurélien Mole

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Aurélien Mole

1er lauréat, 2018

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Abdelkader Benchamma

Travaillant entre Paris et Lourdes, Antoine Renard est rentré peu de temps après le prix dans la prestigieuse galerie parisienne Nathalie Obadia, où il expose actuellement une nouvelle série de sculptures. Il a été sélectionné dans le cadre d’un programme de recherche intitulé Sacre, aux BeauxArts de Paris, qui lui a permis de finaliser un doctorat en recherche création entre 2020 et 2022 sur le thème de l’olfaction dans la sculpture. Il a exposé récemment son travail aux Ateliers Vortex à Dijon, à la cité des sciences à Paris dans le cadre de l’exposition Psychobotania ou encore à la Fondation Villa Datris à L’Île-sur-la-Sorgue.

Il a également créé un nouvel espace de travail – atelier, près de Lourdes où il a grandi.

Pharmakon, au Crac, 2021-2022 Présentée au Crac, du 9 octobre 2021 au 6 février 2022, l’exposition Pharmakon présentait les productions réalisées à la Villa Médicis par Antoine Renard. Des recherches menées autour du parfum, conçu comme support de la psyché, de la mémoire et de l’identité. Puisant dans l’héritage culturel de Rome et de la Méditerranée, Antoine Renard s’est appuyé sur les cultures antiques et chrétiennes qui ont une large expérience du parfum dans la relation à la mystique, au corps et à la guérison.

CAHIER SPÉCIAL

Paul Loubet

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Aurélien Mole

4e lauréat, 2021

Noëlle Pujol 3e lauréate, 2020

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Y.Gozard

À la fois réalisatrice et artiste, Noëlle Pujol est née dans les Pyrénées. Après avoir obtenu une Maîtrise d’Histoire des Arts à l’Université de Toulouse le Mirail, elle poursuit ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains. Son travail s’articule autour du film, mais aussi de l’image, du dessin et de la photographie. Depuis le Prix Occitanie-Médicis, elle a tourné le moyen-métrage : Regarde avec mes yeux et donne-moi les tiens (2024, 31 mn). Elle est en préparation de son premier long métrage, Boum ! Boum !, qui a bénéficié d’une aide au développement du Centre national du cinéma et du Centre national des arts plastiques.

Music-Hall (des Lettres de Didier à Boum ! Boum !), au Mrac, 2022-2023 Du 15 octobre 2022 au 19 mars 2023, le Mrac s’est retrouvé plongé dans les recherches de Noëlle Pujol. Les salles d’exposition présentaient, en effet, l’ensemble des travaux préparatoires menés par l’artiste en vu de la réalisation du film Boum ! Boum ! À partir du scénario écrit, de dessins, de photographies de repérages et d’éléments de décors, d’accessoires et d’ébauches de séquences filmées, cette exposition raconte le film en train de se construire. En circulant dans plusieurs espaces scénographiés, les liens se recréent, le scénario se développe, un va et vient s’installe entre scènes filmées et objets dans l’espace.

Originaire de l’Hérault, c’est en Espagne que vit et travaille Paul Loubet. Il a participé à une exposition au MIAM, ainsi qu’au festival à Afiac dans le Lot . Il a également eu trois expositions personnelles : à la Galerie Centrale à Liège, à la Navera à Valencia, à la galerie PPC à Paris. Paul Loubet a par ailleurs participé à une exposition collective à Genève, réalisé des projets en lien avec des groupes musicaux (pochettes de disques, affiches…).

4X, eXpore eXpand eXploit eXterminate, au Crac, 2022-2023.

Au Crac, du 15 octobre 2022 au 8 janvier 2023, l’exposition 4X présentait le résultat des recherches menées à Rome. Paul Loubet s’est alors intéressé à Civilization II, jeu de stratégie et de conquête qui consiste à créer un empire, en détruisant ni plus ni moins tous les autres autour de soi. Un jeu qui appartient à une famille plus large de type « 4X » (pour eXplore eXpand eXploit eXterminate). Parallèlement à l’analyse du jeu, l’artiste a étudié les ressources iconographiques de la galerie des cartes géographiques du musée du Vatican peintes par Ignazio Danti entre 1580 et 1585 qui présente des analogies avec les vues isométriques du jeu Age of Empires.

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CAHIER SPÉCIAL

Naomi Maury

6e lauréate, 2023 14

Née en 1996 à Montpellier, Alice Brygo est diplômée de l’École des Arts Décoratifs à Paris en 2019 et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains à Tourcoing en 2022. Elle développe une pratique entre cinéma fantastique, méthode documentaire et installation immersive. Ses films ont été montrés dans de nombreux festivals internationaux tels que le Festival international du film de Berlin, Visions du Réel à Nyon en Suisse, Hot Docs au Canada ou Cinémed à Montpellier. Elle a précédemment présenté son travail au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au Salon de Montrouge, à la Grande Halle de la Villette, au MAC VAL ou plus récemment dans le cadre du Nouveau Printemps à Toulouse, sous le commissariat d’Alain Guiraudie.

Vertiges, au Crac à Sète, 2024-2025 Actuellement présenté au Crac à Sète, jusqu’au 5 janvier 2025, l’exposition Vertiges est constituée d’une nouvelle installation vidéo et sonore produite pour l’occasion, intitulée Montagne profane, et d’un film réalisé en 2022 : Le Mal des ardents. À la croisée du cinéma et de l’installation vidéo, Alice Brygo développe un univers visuel hybride entre cinéma fantastique, science-fiction et documentaire.

Il y est souvent question des inquiétudes qui traversent le monde contemporain. crac.laregion.fr

La belle affaire production | Crac Occitanie

Alice Brygo

Vivant et travaillant à Sète, Naomi Maury vient de participer au Festival SèteLisbonne (2024). Elle expose actuellement avec Damien Fragnon à la galerie Al/ma à Montpellier (jusqu’ au 21 décembre).

Ses œuvres viennent d’intégrer deux collections : le Mrac à Sérignan (2023) et les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie Toulouse (2024). En quelques années, Naomi Maury a réussi à développer un univers très personnel, servi par un langage qui emprunte ses sources aussi bien à l’archéologie qu’à la biologie ; l’étrangeté définit assez bien l’impression ressentie devant ses œuvres : le monde avant les hommes, la matière avant la forme, la nuit avant la lumière.

Exoskeletlight, au Mrac, 2023-2024 Première exposition personnelle de l’artiste, Exoskeletlight a été présenté du 14 octobre 2023 au 10 mars 2024 au Mrac. Naomi Maury y présentait une immersion physique et sensorielle à travers un ensemble d’œuvres pour la plupart inédites situées aux frontières de l’expérience et de la fiction. L’exposition proposait une hybridation entre les êtres et esquissait une mythologie des temps présents, des récits nourris de sensibilités, d’attentions et de dignités renouvelées, réfléchissant à un autre monde, futur ou fictionnel. Naomi Maury permet ainsi à des formes de vie inconnues, invisibles, éteintes, d’éclater dans une expérience méditative et immersive mrac.laregion.fr.

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Aurélien Mole

5e lauréate, 2022

CAHIER SPÉCIAL

Édition 2025

Comment candidater ?

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econduit pour une 8e édition, le Prix Occitanie-Médicis 2025 sera lancé à partir du mois de février. À cette date, l’appel à candidature sera officiellement publié sur le site de la Région Occitanie et sur celui de la Villa Médicis, Académie de France à Rome.

Les artistes auront jusqu’au mois d’avril pour déposer leur dossier.

Est éligible à l’appel à candidature tout artiste plasticien professionnel qui peut justifier au moins un des liens suivants avec la région Occitanie : natif d’Occitanie, résidant et travaillant en Occitanie, ayant obtenu son diplôme des Beaux-Arts en Occitanie.

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Juin 2025 Mai 2025 Une présélection des dossiers pour audition des candidats sera effectuée par la Région Occitanie.

Ils seront entre 5 et 6 à pouvoir participer à la deuxième étape de la sélection.

Un jury international se réunira comprenant un représentant de la Région, un représentant de la Villa Médicis, les directrice et directeur du Mrac et du Crac. S’ajoute au jury un collège d’experts, renouvelé chaque année, comprenant des représentants d’institutions régionales, nationales et internationales ainsi qu’un artiste plasticien.

Juillet 2025 Le lauréat ou la lauréate sera officiellement désigné et le Conseil exécutif régional votera la bourse attribuée au lauréat. Enfin, la résidence s’effectuera d’octobre à décembre, à Rome.

Plus d’infos

Noël féerique CAHORS

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Noël en Occitanie 17

Noël féerique à Cahors Lot

Du 6 au 28 décembre

Pour la première fois à Cahors, la place Galdemar se transforme en village de Noël pour les fêtes de fin d’année. Dans une ambiance féérique, les automates de la Fabrique des jouets, feutrés dans une forêt de sapins, accueillent les visiteurs tout au long d’un parcours illuminé. Clou des festivités, La Parade amoureuse pendant laquelle les cerfs et biches amoureux de la Compagnie Remue-Ménage offriront, le 18 décembre à 18h15, un spectacle de haute intensité visuelle et émotionnelle au départ des allées Fénelon. Fascinants et poétiques, ces géants de lumière se laisseront porter par l’euphorie de la danse pour livrer au public leur histoire d’amour à travers les rues de Cahors.

• Tél. 05 65 20 87 87. cahorsagglo.fr

N O Ë L E N O C C I TA N I E

Événements féeriques Noël enchanté à Toulouse HAUTE-GARONNE Jusqu’au 29 décembre Dans la ville rose, la magie de Noël s’étend dans toutes les rues et places avec les villages et marchés au Capitole, au square Charles de Gaulle, sur les Ramblas et le long des allées Jules Guesde. De nombreuses attractions gratuites seront proposées aux enfants les mercredis et les week-ends. L’esprit de Noël souffle aussi sur les quartiers. Les Centres culturels proposent un calendrier de l’avent de spectacles, contes et concerts pour les enfants durant tout le mois de décembre. Une programmation propice à la rêverie et à l’émerveillement, à découvrir près de chez soi. Autre animation qui fera le bonheur des plus petits : la déambulation du père Noël en calèche dans les quartiers. Enfin, Pour célébrer les vacances de fin d’année, trois parades partiront à la tombée de la nuit de divers lieux pour rejoindre la place de la Daurade et les bords de Garonne, où un spectacle lumineux d’aurores boréales sera donné.

• Tél. 05 61 22 29 22. metropole.toulouse.fr

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CS Prod

Harry Potter : l’Expérience en Forêt Interdite

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JARDIN DES PL ANTES MONTAUBAN Tarn-et-Garonne À partir du 19 octobre

Fresques de lumière Castres, Tarn

Jusqu’au 31 décembre

Pour la septième année consécutive, la ville de Castres s’illuminera tout au long du mois de décembre à l’occasion des Fresques de lumière, dans toute la ville. Le programme de ces spectacles sons et lumière invitera habitants et visiteurs à (re)découvrir l’histoire de lieux emblématiques castrais.

Chaque soir, à partir de 18h, six lieux se parent d’images colorées et de trompel’œil : la cour de l’Hôtel de ville, le hangar du coche d’eau, la cathédrale Saint-Benoît, l’église Saint-Jacques-de-Villegoudou, l’église Notre-Dame de la Platé, le théâtre municipal. Effets graphiques et animés se fondent avec les façades qui prennent vie dans un parcours poétique et merveilleux.

• Tél. 05 63 71 58 58. ville-castres.fr

Décembre à la Cartoucherie TOULOUSE, HAUTE-GARONNE Du 1er décembre au 5 janvier Noël se vit aux Halles de la Cartoucherie !

Tout au long du mois de décembre, et dans les premiers jours du mois de janvier, les halles donnent rendezvous aux gourmands et amoureux de bons moments. Cette année, les lieux accueilleront, chaque week-end, un marché réunissant créateurs et créatrices, mais également des spectacles et ateliers pour les enfants pendant les vacances.

Le programme sera aussi ponctué de rencontres musicales, projections visuelles sur la façade, une battle de hip hop… Et, pour célébrer la nouvelle année comme il se doit, les Halles vous invitent à leur premier Banquet du Nouvel An, entre fête et gourmandises !

• halles-cartoucherie.fr

Pour la première fois en France, c’est au cœur du Jardin des Plantes de Montauban que les visiteurs pourront s’aventurer sur un parcours lumineux et magique inspiré de la Forêt Interdite, l’un des lieux les plus mystérieux de l’univers Harry Potter. Sur leur chemin, ils rencontreront des créatures magiques et des objets emblématiques issus des films Harry Potter et Les Animaux Fantastiques, tels que des majestueux hippogriffes, des niffleurs espiègles, des centaures, et bien d’autres encore… Une expérience enchantée conçue pour tous les âges. Après l’exploration de la Forêt Interdite, les visiteurs pourront retrouver un village spécialement aménagé pour l’occasion. Celui-ci leur permettra de prolonger l’expérience grâce à plusieurs chalets proposant de la nourriture et des boissons thématiques, dont la célèbre « Bièraubeurre ». Embarquez pour un voyage magique !

• hpforbiddenforestexperience.com

N O Ë L E N O C C I TA N I E

Cap sur Noël ESPL ANADE RACINE, RAMBL A DU SOLEIL Cap d’Agde, Hérault

Jusqu’au 5 janvier

Pockemon Crew ©Matthew Totaro

Le Village de Noël du Cap d’Agde fait son retour, dans une ambiance toujours aussi chaleureuse et féerique. Venez découvrir les chalets installés au cœur d’une forêt magique, glisser sur la patinoire de glace, déambuler avec les personnages des parades, rencontrer les animaux de la mini-ferme, déguster des spécialités locales, faire des tours de manèges et surtout prendre la pose avec le Père Noël et ses lutins.

• Tél. 04 67 01 04 04. capdagde.com

Cratère en fête LE CRATÈRE, SCÈNE NATIONALE Alès, Gard Jusqu’ au 20 décembre Véritable temps fort du mois de décembre, Cratère en fête, propose de nombreuses représentations. Grâce à la diversité des genres proposés, chaque sensibilité artistique trouvera son bonheur. Si la programmation a commencé le 2 décembre, on pourra profiter de l’événement jusqu’au 20 ! Ainsi, les mardi 10 et mercredi 11 décembre, place au cirque avec Tout / Rien de et avec Alexis Rouvre. Cirque toujours, les samedi 14 et dimanche 15 décembre avec Heka, mise en scène par Sean Gandini. Changement d’ambiance avec de la musique cette foisci, pour un concert d’Humpty Dumpty, le samedi 14 décembre et de Roxanne Bertin avec Som Som, les samedi 14 et dimanche 15 décembre. Les amateurs de danse ne seront pas en reste, avec De la rue aux Jeux olympiques, de la compagnie Pockemon Crew, du mardi 17 au jeudi 19 décembre et, pour clore Cratère en fête en beauté : la semaine internationale du hiphop avec une soirée battle mixte et kids (top 8 international Bonnie & Clyde, tous styles), le vendredi 20 décembre.

• Tél. 04 66 52 52 64. lecratere.fr

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Noël dans les arènes NÎMES, GARD Du 20 au 22 décembre Partez à la découverte des arènes de Nîmes lors d’une visite exceptionnelle à la lueur des flambeaux ! Pendant trois soirées, à quelques jours de Noël, laissezvous emporter dans l’histoire et le temps à travers une visite guidée unique qui explorera les croyances et les célébrations romaines entre mythes et traditions. Un voyage au cœur des arènes qui pourrait même vous amener à rencontrer le Père Noël au détour des coursives…

Une manière unique et magique de (re) découvrir un monument millénaire.

• Tél. 04 66 21 82 56. arenes-nimes.com

Les fêtes en famille COMÉDIE DU MAS Le Crès, Hérault

En décembre

Passez les fêtes à la Comédie du Mas ! Au programme des spectacles pour toute la famille avec la pièce à succès L’invitation ou Vive les vacances en famille, à voir avec ses ados. À vivre aussi, la soirée Jazz du 18 décembre, pour un moment magique au rythme des plus grands standards de Noël. La fête continuera lors des soirées des 24 et 31 décembre, pour des instants conviviaux et chaleureux. Enfin, de nombreux spectacles féériques attendent les tout-petits pendant les vacances : La grande enquête de Noël, Miss Poppins à la rescousse du Père Noël, Mission Neige, Aladin et la lampe merveilleuse et bien plus encore...

• Tél. 04 67 55 65 36. lacomediedumas.com

N O Ë L E N O C C I TA N I E

Montpellier fête Noël HÉRAULT Jusqu’au 7 janvier

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« Montpellier fête Noël » est le rendezvous à ne pas manquer en décembre à Montpellier !

C’est un marché de Noël avec une centaine de commerçants et artisans locaux, qui vous invitent à découvrir et goûter les produits régionaux, allant des friandises aux huîtres, en passant par le vin chaud, la décoration, les jouets ou les bijoux… Si vous venez en famille, le programme d’animations ravira vos enfants ! Bons moments en perspective ! Parmi lesquels des ateliers créatifs, la boite aux lettres du Père Noël, les photos avec le Père Noël… Ce sont aussi des décorations chaleureuses dans le cœur de ville, des illuminations dans les petites rues et parades artistiques et lumineuses, le grand sapin sur la place de la Comédie…

• Tél. 04 67 34 70 00. montpellier.fr

L’Odyssée lumineuse au Château de Flaugergues MONTPELLIER, HÉRAULT Du 14 décembre au 12 janvier Folie montpelliéraine cachée au cœur du quartier du Millénaire, le château de Flaugergues accueille pour la première fois L’Odyssée lumineuse. Laissez-vous transporter par des paysages merveilleux peuplés de créatures fantastiques et d’installations spectaculaires. 800 sculptures lumineuses représentant la savane, dragrons, pandas et bien d’autres forment un parcours magique. Durant votre visite, admirez un spectacle féerique, sur l’esplanade du château, avec des bulles géantes, des illuminations magiques et un show de drones époustouflant.

• 1001lumieres.fr

Des fêtes conviviales et chaleureuses AU KAWA THÉÂTRE !

Montpellier, Hérault Le rire est au programme des fêtes de fin d’année au Kawa Théâtre ! A découvrir, des spectacles pour tous les goûts comme la pièce culte de Laurent Ruquier, Je préfère qu’on reste amis, une comédie hilarante et pleine de rebondissements. Autre proposition, Demain, je me marie !, pour rire aux éclats, ou encore Une semaine pas plus et Montpellier, je t’aime, un hymne joyeux aux montpelliérains. Enfin, le Kawa Théâtre c’est aussi de belles histoires à partager avec ses enfants.

Au programme pendant les fêtes : N’est pas Père Noël qui veut et Petibul et Grandibul.

• Tél. 04 67 58 15 45. kawatheatre.com

Slava’s Snowshow L’ARCHIPEL, SCÈNE NATIONALE Perpignan, Pyrénées-Orientales Du 18 au 22 décembre Voyage merveilleux dans l’univers enneigé de son créateur, Slava’s Snowshow nous invite à vivre, entre rires et larmes, les aventures d’un clown mélancolique, vêtu d’une barboteuse jaune et de pantoufles rouges. Construit autour d’une succession de séquences burlesques, tendres et colorées, ce spectacle de poésie pure convoque tout à la fois des personnages loufoques, des farces, des créatures fantasmagoriques et des péripéties humaines émouvantes. Avec sa troupe de clowns un peu fêlés, Slava Polunin porte l’art du mime à son sommet, le transformant en un objet de théâtre où se jouent nos drames d’adultes comme nos rêves d’éternels enfants.

• Tél. 04 68 62 62 00. theatredelarchipel.org

LE VILLAGE DE NOËL

30 NOV. > 5 JANV.

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LE CAP D’AGDE

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ORGANISÉ PAR L’ASSOCIATION MARCHÉ DE NOËL ET LA VILLE D’AGDE

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N O Ë L E N O C C I TA N I E

Canet Odyssée Enchantée GALERIE DES HOSPICES Canet-en-Roussillon, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 12 janvier

©

Zebulon

Splendeurs de Chine CHÂTEAU D’AUBIRY Céret, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 16 février L’empire du Milieu débarque à Céret !

Cet hiver, rendez-vous dans le parc du Château d’Aubiry pour un périple onirique au sein des Splendeurs de Chine. 2600 lanternes vous guideront à travers un voyage féérique à la rencontre de dragons, créatures de rêve et figures bienveillantes scintillant de mille feux. Les palais gustatifs s’éveilleront aux délices de la cuisine asiatique, tandis que danses et mélodies folkloriques, offriront un spectacle pour les yeux et l’âme. Avis aux amateurs, une soirée spéciale est proposée le 31 décembre pour célébrer l’entrée dans l’année 2025 sous des lumières magiques.

• splendeursdechine.fr

Narbonne s’illumine AUDE Du 14 au 24 décembre Si les Fééries de Narbonne vous entraineront dans le monde magique des fêtes jusqu’au 5 janvier, un parcours lumineux dans la ville est à découvrir du 14 au 24 décembre. Du jardin de l’archevêché au passage de l’ancre en passant par le cloître, les lieux patrimoniaux emblématiques de Narbonne s’animeront pour un spectacle son et lumière imaginé par Christian Salès. De nouvelles réalisations qui illumineront le patrimoine narbonnais au travers d’images iconiques des Noëls d’antan et d’un hommage aux bâtisseurs de la Narbonne antique et médiévale. Enfin, le cloître sera également valorisé par un jeu de lumières artistique.

Une expérience visuelle à découvrir tous les soirs entre 18h et 20h.

• Tél. 04 68 90 30 30. narbonne.fr

25 ans VILL AGE DE NOËL DU BARCARÈS Aude Cinq hectares de magie au bord de la mer : c’est cela le village du Noël du Barcarès.

Depuis 25 ans, il est la destination-phare pour tous les amoureux des fêtes de fin d’année. À l’occasion de cet anniversaire, le Village de Noël propose de nombreuses nouveautés pour un village encore plus scintillant. Le public pourra ainsi découvrir le Monde de la banquise, assister à la grande parade de Noël ou encore se perdre dans le labyrinthe enchanté, visiter la maison du Père Noël et s’émerveiller dans la Forêt magique. Par ailleurs, plusieurs spectacles animeront les journées dont Féerie glacée, un spectacle sur glace. Une centaine de commerçants, une grande roue, une patinoire géante, des fanfares… Autant de rendez-vous magiques à partager en famille !

• noelbarcares.com

L’exposition immersive Canet Odyssée Enchantée plongera les visiteurs dans le thème de l’imaginaire de Noël à travers les « images d’Epinal » que peut évoquer cette fête traditionnelle. Notamment en partant des croyances populaires qui racontent que le Père Noël viendrait du village de Rovaniemi situé dans la région de la Laponie, à l’extrême-nord de la Finlande. Plusieurs jours avant Noël, les villes et les villages de France prennent un air de fête. Les façades des mairies sont décorées, d’immenses sapins sont dressés sur les grandes places et dans les maisons. Le réveillon de Noël est l’occasion de se réunir en famille autour d’un repas copieux… Des traditions magiques à redécouvrir en famille !

• Tél. 04 68 86 72 60. canetenroussillon.fr

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N O Ë L E N O C C I TA N I E

Cadeaux magiques Le livre collector ARTISTES OCCITANIE Éditions Vox Populi

Julien Barriol aka Noluck ©Le Réservoir

Dans ce bel ouvrage, la journaliste Anne Devailly s’allie à la communicante Vanessa Riviere pour vous présenter les trente artistes nommés en 2025 pour le Grand Prix Artistes Occitanie. Le livre Artistes Occitanie aux éditions Vox Populi vous présente des artistes incroyables qui par leur travail de qualité et leur valeur humaniste font avancer la société. Un must-have à offrir à tous les amoureux d’art contemporain.

• voxpopuli.community

Éditions de prestige CITADELLE & MAZENOD 80 ans d’édition

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Une œuvre sur l’artplace LE RÉSERVOIR

Les éditions Citadelle & Mazenod c’est une collection exceptionnelle d’ouvrages sur l’art depuis plus de 80 ans. La maison propose ainsi plusieurs types de collections telles que « L’art et les grandes cités », « Art et Architecture », « Art et affiches »… Parmi la très large proposition, on notera des ouvrages en lien avec la récente actualité comme Le sport dans l’art. Les amoureux de peinture apprécieront les titres Le Bouquet dans la peinture, Bonnard, Nicolas de Staël, ou encore L’impressionnisme. Certains ouvrages encore se penchent sur L’art du livre, les Univers imaginaires, ou encore les Affiches de sports d’hiver.

• citadelles-mazenod.com

Sète, Hérault Mini prix, maxi pépites ! Si l’on connait la galerie sétoise pour ses expositions régulières, son artplace regorge d’œuvres et d’artistes à tous les prix et pour tous les goûts ! Que l’on soit peinture, sculpture, photo ou dessin, les techniques y sont largement représentées et les styles très différents. Si l’on y retrouve les grandes signatures de la scène sétoise, n’hésitez pas à vous aventurer parmi la riche collection de la galerie en ligne. Parmi les nombreuses propositions, les terres cuites de Julien Barriol, les Témoins (les sculptures gravées) d’Éléna Salah ou encore les sérigraphies de Jean Denant.

• lereservoir-art.com

L’art urbain en cadeau BOUTIQUE DU MUSÉE PARCELLE 473 Montpellier, Hérault Sérigraphies, œuvres uniques, sculptures, livres, coffrets-cadeaux, bouteilles de vin avec étiquettes d’artistes de l’Art en Cave, stylos, cartes postales, magnets... La boutique du musée d’art urbain et contemporain Parcelle473 recèle d’objets originaux signés par de grands artistes du street-art ou de l’art contemporain : Nasty, JonOne, M.Chat, Jérôme Mesnager, Elisabeth Daynès, Sandrot, Miss.Tic, Fabien Verschaere... Une sélection pour tous les goûts qui marquera les esprits au pied du sapin !

• Tél. 06 66 02 69 29. parcelle473.com parcelle473.com

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Déclinaisons

N O Ë L E N O C C I TA N I E

Merveilles d’ateliers GALERIE VUE SUR COURS Narbonne, Aude À l’approche des fêtes de fin d’année, la galerie narbonnaise Vue sur cours présente une sélection d’œuvres rassemblées sous le titre Merveilles d’Atelier. Une sélection exclusive d’œuvres d’art et de créations uniques réalisées par 60 artistes et créateurs talentueux de notre région Occitanie. Art et artisanat d’art, photographie, bijoux, céramique, peinture, textile, mobilier et art de la table ou encore diorama, reproduction, papeterie, objets de créateurs seront à découvrir… L’occasion idéale pour trouver des cadeaux exceptionnels !

• Tél. 06 52 68 48 20. vuesurcours.com

Le design au pied du sapin ARCHITRUC & BALTAZ’ART Béziers, Hérault

Emmanuelle Bachelier 26

De l’art sous le sapin Basée à Montpellier, Emmanuelle Bachelier est une jeune artiste muraliste et designer graphiste de talent. Ayant évolué dans une famille où l’art et la culture occupait une grande place, c’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers ce qui étaient alors des loisirs : le dessin et les activités manuelles de manière générale. L’âme voyageuse, Emmanuelle a découvert de nombreux pays en solitaire comme l’Australie, le Maroc ou encore la Polynésie, pour ne citer qu’eux. Des périples qui ont aujourd’hui une large influence sur ses créations. On y retrouve la végétation luxuriante, les couleurs chatoyantes et le surf et skate. En somme, de quoi apporter de la joie et du positif dans notre quotidien et pourquoi pas, au pied de notre sapin.

Pour Noël, l’artiste propose en effet des tirages Fine Art en édition limitée au format A4, disponibles à la Galerie 411 à Montpellier jusqu’en janvier ou à la base Alpha, toujours à Montpellier, de façon permanente. Pour les plus grands formats, A2, la commande est à passer auprès d’elle directement.

• bonjour@emmanuelleb.com @emmanuelle___b

Un Noël artistique GALERIE 411 Montpellier, Hérault Pour la 5ᵉ édition de son Marché de Noël, le 411 ouvre sa galerie à plus de 50 artistes. Le lieu se transforme le temps des fêtes pour offrir une atmosphère chaleureuse et magique, idéale pour vivre un moment unique et artistique. Profitez d’une sélection d’œuvres originales, de tirages de haute qualité, d’objets design et d’artisanat d’art.

• studio411.fr

Référence à Béziers, et dans l’Hérault, Architruc & Baltaz’art c’est une sélection pointue de mobilier et d’objets design. De quoi étonner au moment des cadeaux !

Parmi le catalogue de la boutique, la lampe Snoopy de Flos, créée en 1967 par Achille Castiglioni. Un design charmant et original inspiré du chien Snoopy. À découvrir encore, Fluid Market pour les gourmands et amoureux de la cuisine ! Vase bretzel ou vase œuf, la collection revisite les aliments et objets du quotidien pour créer des pièces à la fois designs et décalées. Enfin, la marque Seletti propose en édition limitée l’Art Toy « Too much sauce », hommage à la chose la plus POP du monde : la pizza margherita !

• Tél. 04 67 36 26 87 archi-truc-beziers.com

Karine Lemery ©Mathieu Rolland

N O Ë L E N O C C I TA N I E

Offrir le savoir-faire des Métiers d’art

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MAISON DES MÉTIERS D’ART Pézenas, Hérault En quête de pièces porteuses de sens pour les fêtes de fin d’année ? L’équipe de la Maison des Métiers d’Art de Pézenas saura vous aider à trouver le cadeau idéal. Décoration, sculptures, luminaires, œuvres murales, art de la table, bijoux et accessoires… Chacun de ces objets, créés avec passion et savoir-faire, raconte une histoire à s’approprier. À découvrir également à la boutique, l’expositionvente Esprits nature, imaginée par cinq créatrices. Karine Lémery, Marie-Pierre Bonniol, Florence Richard, Cécile Auréjac et Adeline Weber Guibal donnent vie à des créatures étranges, à la frontière du réel, en céramique, bronze et cuivre émaillés. Enfin, vous pourrez aussi admirer les vitrines de la boutique sur le thème des contes de Grimm imaginées par six créatrices.

• Tél. 04 67 98 16 12. maisondesmetiersdart.com

Un atelier chez un artisan d’Occitanie Avec Wecandoo Redécouvrir la magie d’un Noël sous le signe du partage et de la convivialité à travers des ateliers artisanaux uniques.

C’est ce que propose Wecandoo et les artisans d’Occitanie. Plutôt que d’offrir des cadeaux matériels, pourquoi ne pas vivre ensemble une expérience authentique et créative ? À boire, à manger, poterie et céramique, bois, métal, agriculture, textile... Quelques 190 artisans et plus de 400 expériences sont à vivre en Occitanie, de Toulouse à Montpellier en passant par Albi, Perpignan, Carcassonne ou encore Narbonne. Une centaine de savoir-faire sont représentés, pour tous les goûts et budgets.

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Trait 2 MAGASINS ENTRE PAPETERIE, OBJETS ET MOBILIER Toulouse, Haute-Garonne Véritable institution toulousaine depuis sa création en 1995, Trait allie qualité et originalité dans deux boutiques. Si vous êtes à la recherche de magnifiques meubles à la fois originaux et fabriqués artisanalement, la boutique de meubles met en lumière des pièces avantgardistes qui sauront combler les besoins des esthètes. À découvrir également une sélection Ils se déclinent en diverses formes, couleurs et modèles afin de créer une décoration en parfaite harmonie avec votre personnalité. Côté papeterie, la boutique Trait offre des produits de haute qualité entre carnets, stylos, cartes postales…

• trait.fr

Dossier spécial

Au 28

BANDE DESSINÉE

cœur des PyrénéesOrientales, dans une plaine balayée par le vent, le Mémorial du camp de Rivesaltes retrace l’histoire de ce camp qui accueillit successivement, de 1941 à 2007, les populations maltraitées par l’histoire. Espagnols ou Harkis, populations nomades ou juifs, les murs du camp de Rivesaltes sont les témoins des pages sombres de l’histoire. Un récit complexe que met en mots et en images la bande dessinée Il ne nous restait que le vent, signée par Clément Baloup et Sae Youn Koh. Un ouvrage édité par Leanova et Altercomics, auquel a été associé le Mémorial du camp de Rivesaltes, et soutenu par l’entreprise Veolia.

Autant d’entités et de personnes qui ont travaillé en commun pour imaginer une bande dessinée où les destins personnels croisent la grande histoire, un ouvrage pour la mémoire.

EN VENTE EN LIBRAIRIE DÈS LE 4 AVRIL 2025

Publirédactionnel

DOSSIER SPÉCIAL

conversation avec OLIVIER SARLAT

DIRECTEUR RÉGIONAL RÉGION SUD VEOLIA, ACTIVITÉ EAU FRANCE

Comment est né le projet de la bande dessinée ?

« UNE ENTREPRISE COMME LA NÔTRE DOIT PARTICIPER À CE DEVOIR DE MÉMOIRE.»

C’est une histoire de rencontres et de personnes.

J’ai eu l’opportunité de visiter le mémorial du camp de Rivesaltes. En descendant la rampe qui arrive au mémorial, j’ai eu l’impression de descendre au milieu de tous ceux qui se sont succédé au camp de Rivesaltes et, pour certains, y sont morts. À cette occasion, j’ai pu discuter avec Céline SalaPons, directrice du lieu. J’ai apprécié comment, elle et ses collaborateurs, rendent accessible et compréhensible l’incompréhensible. Après la visite, j’ai constaté qu’il y avait des ouvrages à la vente, mais aucun d’entre eux ne racontait l’histoire des lieux de manière abordable, que l’on ait 7 ou 77 ans. J’ai donc proposé que Veolia finance la création d’une bande dessinée.

Pourquoi est-il important pour vous de soutenir un projet de ce type ?

A

lors qu’il visite le Mémorial du camp de Rivesaltes Olivier Sarlat, directeur régional Région Sud chez Veolia, réalise l’importance de faire connaitre ce lieu à tous. Au côté de la directrice du Mémorial, Céline Sala-Pons, et de son équipe, il mène le projet d’une bande dessinée accessible à tous, retraçant l’histoire du camp de Rivesaltes. Rencontre avec l’initiateur du projet.

Chez Veolia, on se dit que parce qu’on est utile au territoire, on a légitimité à pouvoir continuer d’y travailler et s’y développer. Une entreprise comme la nôtre doit participer à ce devoir de mémoire, à ce devoir de pédagogie vis-à-vis des générations actuelles et futures, et donc parler du camp de Rivesaltes. Pour ma part, c’était une évidence.

Cet ouvrage, au-delà de contribuer au devoir de mémoire, doit aussi faire rayonner tous les lieux de mémoire. Nous aimerions aussi le traduire dans toutes les langues des communautés qui se sont succédé sur le camp. Cette bande dessinée doit non seulement participer au rayonnement de mémoire du mémorial au niveau du département, au niveau de la région Occitanie, au niveau de la France, mais bien au-delà. Parce que le fait de voir d’où l’on vient, de connaître ce que le territoire a vécu, permet d’avoir des clés de compréhension pour réfléchir à aujourd’hui.

Quel regard portez-vous sur le contenu de la bande dessinée ?

Je trouve que ce que les auteurs ont fait est vraiment très efficient. On suit des personnages à travers leur histoire personnelle, mais leur parcours est aussi représentatif de l’histoire d’un collectif.

Toutes ces personnes n’ont pas fait que passer par ce camp, elles l’ont marqué, individuellement et collectivement. L’histoire de la bande dessinée est fondée sur des faits réels et vérifiés scientifiquement. Elle met aussi en avant des valeurs puisque les personnages se soutiennent.

On y lit la force de la solidarité. Mais, on voit aussi des choses terribles. Il y a enfin le fait que le vent soit le narrateur de l’histoire. Lorsque je l’ai découvert, je me suis dit : « Qui était plus légitime que le vent, qui a toujours été présent ? ».

Quel rôle a joué Veolia dans le processus de création ?

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Nous avons travaillé à plusieurs : avec Céline Sala-Pons, Laurent Joly, président du conseil scientifique du Mémorial de Camp de Rivesaltes, les auteurs Clément Baloup et Sae Youn Koh. On a ensuite validé le synopsis. Les entreprises locales Leanova et les éditions Altercomics ont fait le lien entre nous tous. Nous avons travaillé pendant de longs mois pour arriver jusqu’à la bande dessinée.

En réalité, nous avons favorisé l’émergence, la concrétisation d’un projet avec des forces qui étaient déjà existantes. Au-delà d’être un simple financeur, nous avons réellement voulu être acteurs dans la réalisation de ce projet, de son émergence à sa concrétisation. Désormais, notre rôle va être d’accompagner cette bande dessinée, pour qu’elle puisse se faire connaître et, à travers elle, faire rayonner le Mémorial qui est un lieu exceptionnel.

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DOSSIER SPÉCIAL

il ne nous restait que le vent EXTRAITS

RETIRADA Le terme de « Retirada » évoque l’exode de 500 000 réfugiés venus d’Espagne vers le département des Pyrénées-Orientales entre la fin janvier et la mi-février 1939. Plus de la moitié d’entre eux furent alors internés dans des camps en vertu du décret-loi du 12 novembre 1938, qui prévoyait l’assignation à résidence des étrangers jugés indésirables.

Bien que le camp Joffre ne soit pas encore construit lors de l’entrée de ces réfugiés en France, il est néanmoins lié à l’histoire de l’exil des républicains espagnols. D’abord, ce camp militaire fut partiellement édifié dès la fin 1939 par des réfugiés des Compagnies de travailleurs espagnols. Puis, au cours de l’hiver 1941, il remplace le camp d’Argelès-sur-Mer, ouvert deux ans plus tôt lors de la Retirada.

Les républicains espagnols constitueront ainsi plus de la moitié des effectifs du camp d’internement de Rivesaltes.

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1941 Une partie du camp militaire Joffre, ouvert au printemps 1940, devient en janvier 1941 un « Centre d’hébergement ». Y sont transférés des républicains espagnols, des Juifs étrangers et des Nomades français.

La majorité des internés sont des femmes et des enfants, répartis dans des baraques sommairement isolées au cœur d’une plaine steppique, connue pour la rigueur de son climat. Dans la continuité de la solidarité internationale mise en place à la suite de la guerre d’Espagne, des associations, telles que les Quakers et le Secours Suisse, interviennent au camp. C’est dans cette organisation que l’infirmière Friedel BohnyReiter joue un rôle central dans l’aide et le sauvetage d’enfants. Elle sera élevée, comme Elisabeth Eidenbenz et Mary Elmes, autres volontaires des Quakers et du Secours Suisse, au rang de Juste parmi les Nations.

Publirédactionnel

DOSSIER SPÉCIAL

DÉPORTATION À l’été 1942, la politique de collaboration du gouvernement de Vichy avec l’Allemagne nazie franchit une nouvelle étape. Le camp de Rivesaltes devient un instrument direct de la déportation des Juifs étrangers.

Transformé en « Centre inter-régional de rassemblement des Israélites », il interne des hommes, des femmes et des enfants juifs raflés dans la région et dans plusieurs départements voisins pour être déportés vers Drancy, camp de transit en région parisienne, puis vers Auschwitz. Ce sombre chapitre de l’histoire du camp illustre la radicalisation de la répression sous Vichy et la collaboration active du régime dans la mise en œuvre de la « Solution finale » planifiée par l’Allemagne nazie. Rivesaltes symbolise alors l’implication directe du gouvernement français dans la persécution et la déportation des Juifs, marquant l’une des pages les plus sombres de l’histoire de France.

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DÉPÔT N°162 Suite à la Libération de l’été 1944, le camp de Rivesaltes connaît une nouvelle transformation dans une France qui se relève de l’Occupation et cherche à se reconstruire.

Il devient alors un centre de séjour surveillé, destiné aux personnes soupçonnées de collaboration avec l’ennemi, ainsi qu’à des étrangers accusés de franchissement illégal de la frontière. Parallèlement, le camp est également utilisé comme dépôt de prisonniers de guerre de l’Axe, regroupant les soldats et officiers allemands ou italiens capturés durant les derniers mois du conflit. Situé dans l’« îlot E » du camp, le dépôt de prisonniers de guerre n°162 ouvre fin 1944 et ne ferme qu’en mai 1948. La plupart des prisonniers de guerre qui y transitent sont mis au travail, notamment pour déminer les plages du littoral dans des commandos.

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DOSSIER SPÉCIAL

1962 À partir de septembre 1962, d’anciens supplétifs recrutés par l’armée française durant la guerre d’indépendance algérienne se retrouvent au camp de Rivesaltes. Près de 90 000 personnes, en comptant leurs familles, arrivent en France. La moitié d’entre eux sont amenés par des militaires français et installés dans des camps dits de transit et de reclassement. Dès juin 1962, deux camps ouvrent à Bourg-Lastic et au Larzac, mais ferment avec l’arrivée de l’hiver. Quatre nouveaux camps ouvrent alors en septembre, dont celui de Rivesaltes, le plus important, qui accueille près 21 000 personnes avant la fermeture du dernier village civil au début de 1965. Leur passage transitoire témoigne d’un encadrement strictement militaire et d’une gestion marquée par une empreinte coloniale persistante.

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histoire du camp de rivesaltes

il ne nous restait que le vent ÉDITIONS LEANOVA & ALTERCOMICS

EN VENTE AU MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES EN LIBRAIRIE DÈS LE 4 AVRIL 2025

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DOSSIER SPÉCIAL

conversation avec CLÉMENT BALOUP CO-AUTEUR DE L A BANDE DESSINÉE

Qu’est-ce qui vous a convaincu de vous lancer dans le projet de cette bande dessinée ?

Je vis et travaille près de Marseille et le camp des Milles se trouve à quelques kilomètres de là. Ce lieu m’a toujours intéressé, bien que je n’aie jamais eu l’opportunité d’en faire le sujet d’une de mes bandes dessinées. Alors, lorsque les éditions Altercomics m’ont contacté à propos du camp de Rivesaltes, cela a immédiatement résonné « CHAQUE en moi. Je me suis rendu CHAPITRE SE CONCENTRE SUR UN sur place, et j’y ai pris la pleine mesure de PERSONNAGE ET UNE PÉRIODE DE L’HISTOIRE DU l’importance du travail CAMP.» de mémoire. Par ailleurs, j’ai rapidement été convaincu de m’engager dans ce projet, car il s’inscrivait parfaitement dans la lignée de mes précédentes publications, dont certaines traitent de la guerre du Vietnam.

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Michel Brack

Comment avez-vous imaginé, avec Sae Youn Koh, l’univers graphique et narratif de la bande dessinée ?

A

uteur de bande dessinée reconnu, Clément Baloup est co-auteur, aux côtés de Sae youn Koh, de la BD, Il ne nous restait que le vent. Une aventure qui s’est révélée pleine de défis pour les deux dessinateurs, entre cohérence d’un récit historique long et complexe, accessibilité de l’histoire à un jeune public et harmonie esthétique.

Un processus créatif sur lequel revient Clément Baloup dans cet entretien.

Pour ce projet, j’ai proposé à Sae Youn Koh de m’accompagner, car nos univers artistiques sont proches. Il a immédiatement accepté avec enthousiasme. Le travail en duo s’est révélé complexe, notamment au niveau du scénario, dont je me suis chargé seul. Deux grands défis se sont posés. Le premier était de condenser une histoire longue en un seul album, et le deuxième, de créer un scénario suffisamment flexible pour s’adapter à deux auteurs et donc à deux styles de dessin différents. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un récit choral, où chaque chapitre se concentre sur un personnage et une période de l’histoire du camp. Quant à l’aspect graphique, nous avons décidé que Sae Youn et moi alternerions la réalisation des chapitres, chacun dans son propre style. Cette structure nous a permis de varier les ambiances et les scènes tout en justifiant le changement de dessinateur et de registre graphique. Toutefois, il a été crucial de maintenir une cohérence générale, ce qui nous a conduits à coordonner nos dessins, notre graphisme et nos styles. Cela signifiait travailler avec une palette de couleurs et de techniques restreinte afin de garantir une harmonie visuelle tout au long de l’album. Nous nous envoyions également nos planches finalisées pour nous assurer que tous les détails étaient cohérents. Ce fut un processus complexe, mais passionnant, qui a permis de donner une véritable unité à l’ouvrage final.

L’une des particularités de la bande dessinée est d’être accessible, notamment à un jeu public.

Quelles adaptations cela nécessite-t-il ?

Dans mes autres albums, je m’adresse généralement à un public adulte. Cependant, pour ce projet, les différents intervenants souhaitaient également le rendre accessible à un public plus jeune. Nous avons donc décidé de traiter les enfants comme des adultes, en partant du principe qu’ils sont assez intelligents et curieux pour aborder des sujets complexes. L’idée était de stimuler leur réflexion et de les encourager à aller plus loin dans leur questionnement. Cela dit, nous avons pris soin d’ajouter certains garde-fous pour éviter de choquer les plus jeunes avec des images ou des situations trop difficiles à appréhender.

Par exemple, nous avons utilisé des hors-champs ou fait le choix d’avoir des enfants comme personnages principaux. L’idée était de parler aux jeunes tout en évitant de leur imposer des éléments trop perturbants ou déstabilisants, afin de ne pas les sortir du récit. Par ailleurs, nous avons conçu des personnages d’enfants qui apportent une note d’espoir.

Le narrateur de la bande dessinée est le vent, la Tramontane, pourquoi ce choix ?

Lors de ma visite du camp de Rivesaltes, j’ai été frappé par le vent. En tant qu’artiste, cet élément m’a immédiatement imprégné, et, en parcourant le mémorial, j’essayais de me replacer dans la situation et dans les sensations que ce vent a pu procurer aux personnes qui y ont vécu. Lors de la rédaction du scénario, et toujours dans cette recherche de cohérence du récit, l’idée est venue de faire du vent un personnage omniscient. Cela donne un côté un peu onirique et fantastique au récit. Le vent nous permet d’avoir un personnage, une voix qui nous guide tout au long du livre. Puisque les personnages humains se succèdent, cela offrait l’opportunité d’introduire une sorte de témoin constant qui nous accompagne jusqu’à la fin du livre.

Qu’a représenté ce projet pour vous ?

Ce que je tiens à souligner et à saluer, c’est le fait que ce projet a rassemblé de nombreuses personnes : des associations, des institutions, des entreprises… Chacune de ces contributions a joué un rôle crucial dans la naissance de cette bande dessinée. Pour Sae Youn et moi, notre ambition en tant qu’auteurs est de créer des livres qui favorisent le dialogue, la connexion et l’échange. Dès la conception de cet album, nous avons cherché à réunir des personnes issues de divers horizons, qui ont soutenu le projet de différentes manières. Je leur en suis profondément reconnaissant.

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DOSSIER SPÉCIAL

conversation avec CÉLINE SALA-PONS

DIRECTRICE DU MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES

Ce livre a été pensé pour être accessible aux plus jeunes. Pourquoi est-il nécessaire de toucher ce public ?

« À TRAVERS CE RÉCIT, ON TOUCHE À LA NOTION D’INDÉSIRABILITÉ. »

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Comment ce projet de bande dessinée a-t-il été rendu possible ? En quoi est-elle inédite ?

Tout ce projet a été porté par la société Veolia qui est par ailleurs mécène du Mémorial. Cette BD est inédite parce qu’elle raconte l’histoire du camp dans sa globalité. À travers ce récit, on touche à la notion d’indésirabilité, c’est-à-dire la mise à l’écart par l’État français de populations considérées comme non-intégrables, voire dangereuses. La bande dessinée met ainsi en évidence l’implication de différents régimes, à différentes époques. Il y a donc, d’une part, le fait que le Mémorial n’est pas uniquement celui d’une population, mais le témoin de la relégation de différentes populations à différentes périodes. Cette mise en lumière de cette notion d’indésirabilité est ce que je trouve particulièrement judicieux, et c’est pour cela qu’il s’agit d’un ouvrage fort.

Hugues Argence

Quel rôle a joué le Mémorial dans l’élaboration de la BD ?

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Le Mémorial a apporté ses connaissances, notamment à travers son conseil scientifique, pour être garant de l’exactitude du contexte historique. Pour cela, il y a eu des échanges réguliers avec les auteurs, avec les éditeurs, qui ont permis de cadrer le scénario construit autour de cinq personnages principaux. Ils incarnent les diverses mémoires du lieu : espagnole, juive, nomade, allemande et harkie.

L

ieu d’histoire et de mémoire, le Mémorial du camp de Rivesaltes se raconte à travers les planches de la bande dessinée Il ne nous restait que le vent. Pour sa directrice, Céline SalaPons, un tel ouvrage devait répondre à plusieurs problématiques : celle de l’exactitude scientifique, mais également celle de l’accessibilité. Un travail inédit et des défis qu’elle nous raconte dans cet entretien.

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Ce projet de bande dessinée est en phase avec notre mission pédagogique. Le Mémorial accueille, en effet, plus de 20 000 scolaires par an, et nous organisons des formations pour les enseignants.

Nous avons également mis en place, en 2023, un Conseil pédagogique pour accompagner cette mission. Tout cela traduit l’importance de ce volet dans notre travail. Il y avait plusieurs défis à relever, à commencer par la nécessité de révéler l’histoire complexe d’un lieu et des mémoires, le tout au travers d’une approche sensible et accessible au plus grand nombre.

C’est aussi cela qui m’a beaucoup plu de la part des éditeurs et de Veolia : l’objectif de diffusion large auprès des scolaires d’Occitanie, en relation et avec le soutien de l’Éducation nationale et des services de l’État. Ce projet m’a semblé totalement cohérent avec notre volonté de réparer, en mettant en lumière des mémoires trop longtemps restées dans l’ombre, et d’éclairer une histoire que trop peu de personnes connaissent.

Quelles seront les actualités du Mémorial dans les prochains mois ?

Nous allons fêter en 2025 les dix ans d’ouverture du lieu. Nous travaillons actuellement à un projet de refonte qui va nous permettre d’entrer dans un acte 2. Nous voulons que le lieu reste au cœur du XXIe siècle. Il y a, par exemple, eu de nouvelles recherches que nous devons inclure dans les contenus, et nous souhaitons par ailleurs permettre une meilleure accessibilité du lieu à hauteur d’yeux d’enfant ou pour un public éloigné de la culture. Nous souhaitons également faire appel au numérique. Le parcours muséal va ainsi être revu selon ces différents axes pour mieux accompagner les publics, tout en respectant l’esprit des lieux.

DOSSIER SPÉCIAL

aller plus loin

LE MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES UN LIEU DE MÉMOIRE POUR L’HISTOIRE ET L’AVENIR

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Hugues Argence

L’EXPOSITION PERMANENTE Sur les 4 000 m2 du bâtiment, 1 000 sont occupés par le parcours muséographique.

Mis en scène par le scénographe JeanMarie Lombard, il replace l’histoire du camp de Rivesaltes dans celle d’un xxe siècle brutal, en s’appuyant notamment sur une abondante cartographie, souvent interactive. Les survivants des différentes périodes livrent leurs témoignages oraux sur de nombreuses bornes tandis que des écrans géants permettent d’entrer dans l’effroi de ces moments noirs. La grande table centrale explique et commente, en suivant une frise chronologique, les différentes périodes de 1939 à 1977.

Elle présente des photos, des textes, des dessins d’internés (comme ceux du peintre perpignanais Henri Escarra) et différents documents – carte d’identité de harkis, tondeuse à main, ou encore boîtes de conserve en fer blanc et chaussures retrouvées sur le site.

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L’EXPOSITION TEMPORAIRE Le Camp des Familles, Persécutions et internement des Nomades à Rivesaltes, 1941-1942 Mêlant archives, photographies, documents, témoignages et pièces d’art, cette exposition décrit les processus de catégorisation, de marginalisation et d’exclusion qui, dès le début du XXe siècle, qui ont participé à la construction de la figure d’un « vagabond apatride » par les pouvoirs, tant en France qu’en Allemagne. Elle présente également les parcours de familles persécutées en tant que « nomades » à Rivesaltes et au-delà, et propose un dialogue intergénérationnel au travers des œuvres de deux artistes contemporains de la communauté (Marina Rosselle, Romuald Jandolo) avec le travail artistique de Louis Burkler, ancien interné à Rivesaltes.

Jusqu’au 14 février

LA PROGRAMMATION CULTURELLE TOUT AU LONG DE L’ANNÉE, LE MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES PROPOSE DE NOMBREUX ÉVÉNEMENTS CULTURELS. Sélection parmi la programmation : • Lundi 27 janvier : journée de Mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité, à l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. Au programme : présentation du livre Les femmes d’Auschwitz-Birkenau par l’auteure Chochana Boukhobzaen, et avant-première du documentaire Esther Senot, la rescapée d’Auschwitz, itinéraire d’une résiliente.

• Les 13 et 14 février : premières assises de l’historiographie : « Bohémiens, Nomades, Gens du voyage ». Deux journées pour permettre aux associations de descendants d’affirmer leur démarche de reconnaissance et de réparation auprès des instances de l’État, en mettant sur un même pied d’égalité les expertises académiques et les expériences vécues par ceux que l’on considère habituellement comme simples témoins.

• Vendredi 14 mars : vernissage de l’exposition temporaire Objets de Mémoires, une exposition collaborative et participative imaginée par un groupe de citoyens volontaires.

• Jeudi 3 avril : concert, Abdullah Miniawy Trio invite Erik Truffaz. memorialcamprivesaltes.eu

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Requiem - La Mort joyeuse BÉATRICE MASSIN

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Benoîte Fanton

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Spectacles vivants 37

Requiem - La Mort joyeuse En tournée, en région Béatrice Massin explore, depuis trente ans, la danse baroque. À travers ses grandes formes chorégraphiques résolument modernes, elle puise dans le patrimoine français des XVIIe et XVIIIe siècles, et met en lumière les relations fortes qui existent entre les danses d’hier et d’aujourd’hui. Dans cette création, elle apporte un regard nouveau sur le Requiem de Mozart. Le compositeur l’a laissé inachevé, emporté par la maladie cinq mois après l’avoir entamé. À tout juste 35 ans, était-il hanté par sa propre disparition au moment de l’écrire ? Certains y voient une œuvre funeste. Pour Béatrice Massin, il s’agit plutôt d’une célébration festive. Dans ce ballet, elle s’inspire de la vision joyeuse de la mort dans la culture mexicaine.

Les dates • Ven. 17 janvier au Théâtre + Cinéma, Scène nationale Grand Narbonne.

Tél. 04 68 90 90 20. theatrecinema-narbonne.com • Lun.20 janvier au Parvis, Scène nationale Tarbes Pyrénées à Ibos.

Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net • Les 22 et 24 janvier à la Scène nationale d’Albi-Tarn Tél. 05 63 38 55 56. sn-albi.fr

Théâtre Carte noire nommée désir

Imprudence

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Christophe Raynaud de Lage

THÉÂTRE JACQUES CŒUR Lattes, Hérault Du 31 janvier au 6 février

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Rébecca Chaillon et Céline Champinot THÉÂTRE DES 13 VENTS, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL Montpellier, Hérault Du 14 au 24 janvier Céline Champinot artiste associée aux 13 vents et Rébecca Chaillon cheminent côte à côte depuis 10 ans. Se poursuit ainsi un dialogue rare et exigeant dans lequel s’échangent, en toute altérité, des forces et des expériences diverses. Du 14 au 17 janvier, Rebecca Chaillon présente : Carte noire nommée désir, une mise en scène de corps noirs sur fond blanc inscrits au fil des siècles d’esclavage et de colonisation dans leur suite d’images et de représentations.

Du 21 au 24 janvier, Juliette et Roméo sont morts de Céline Champinot signe une pièce d’étude qui revisite les fonds et les combles de la fameuse tragédie de Shakespeare Roméo et Juliette. Histoire d’amour et de suicide de deux adolescents de quatorze ans. Passionnel !

• Tél. 04 67 99 25 00. 13vents.fr

Ni Brel ni Barbara L’AGORA Le Crès, Hérault

L’événement se pérennise et atteint l’âge de raison ! Depuis plus de onze saisons, la semaine Imprudence bénéficie de l’aide de ses partenaires institutionnels habituels et d’une belle fréquentation d’un public curieux pour vivre des aventures inspirantes. Cette année, on retrouve Shahada, de Fida Mohissen, le vendredi 31 janvier. Mais aussi La pierre lancée dans mon théâtre, mis en voix par Mathias Beyler et Nourdine Bara et Même si ça brûle, d’Anne Lefèvre, toutes deux dans le cadre du nouveau rendezvous « Les paradoxes du théâtre », le dimanche 2 février. Faisons le pari d’être heureux, pièce imaginée, composée et mise en scène par Sandrine Barciet à partir du Journal d’Helen, d’Helen Hessel, prendra la suite du mardi 4 au jeudi 6 février. D’Antoine Wellens cette fois, Lecture « veillée », le mercredi 5 février. Pour finir, De la couleur des murs, de Sarah Fourage et Ismène, de Carole Frechette le jeudi 6 février.

• Tél. 04 99 52 95 00. ville-lattes.fr

Vendredi 24 janvier

Au cœur de cette pièce, une question centrale : « Faut-il imiter ou créer ? » Les avis divergent tout au long de ce théâtre musical entre Laurent et Mario entre piano et machine à café, entre théâtre et chansons. Les deux artistes interprètes, Laurent Brunetti et Mario Pacchioli, animés par les chansons de Brel et de Barbara, affirment tour à tour leur identité se retrouvant, malgré eux, dans une confusion complète. Ainsi, les époques se mélangent, les rôles se confondent. Évidemment, ils aiment Brel et Barbara. Leur amitié le prouve, car les deux comédiens rendent bien hommage à Brel et Barbara dans ce débat réjouissant entre chants alternés, porté par une mise en scène facétieuse, liant notoirement les souvenirs des coulisses du music-hall et la réalité créative.

• Tél. 04 99 78 11 08. agora-lecres.fr

La note MONTPELLIER, ALBI En tournée, en région Après 12 ans d’absence, Sophie Marceau fait son retour sur les planches dans cette pièce mise en scène par Audrey Schebat, aux côtés de François Berléand. Tout quitter sans laisser un mot d’adieu ? C’est ce que Julien a voulu faire et que Maud ne lui pardonne pas. Lui, psychanalyste, elle, pianiste mondialement reconnue, vont être contraints de faire le bilan de leur vie et celui de leur couple. Entre colère et drôlerie, leurs confessions intimes s’enchaînent comme une ultime tentative pour retrouver un sens à leurs vies. Une nuit pour se quitter ou s’aimer à nouveau. Une nuit pour réinventer leur destin.

Les dates • Dimanche 19 janvier à l’Opéra Comédie de Montpellier (Hérault).

• Dimanche 3 mars au Grand Théâtre à Albi (Tarn).

• les-theatrales.com

T H É ÂT R E

Eric Elmosnino

Le Misanthrope DOMAINE D’O Montpellier, Hérault

Du 24 au 29 janvier

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Larry Busacca

Création 2025. Georges Lavaudant met en scène, Le Misanthrope, de Molière. Cette comédie sociale intemporelle déploie toutes les facettes de l’hypocrisie, du jeu social et des mensonges. À travers Alceste, méprisant l’humanité tout entière, et paradoxalement follement amoureux de Célimène, une jeune veuve superficielle et médisante, Oronte, l’amant de Célimène, Arsinoé, amie envieuse de la beauté de Célimène, Le Misanthrope pose la question de la place de la vérité ou des vérités. Vaste sujet… Une pièce musicale et élégante, rythmée par l’éclat des alexandrins et qui ne tombe jamais dans la leçon de morale. Georges Lavaudant la revisite magistralement, accompagné de Daniel Loayza à la dramaturgie. Avec Eric Elmosnino (Alceste), Mélodie Richard (Célimène), Aurélien Recoing (Oronte), Astrid Bas (Arsinoé)…

• Tél. 0 800 200 165. domainedo.fr

Un léger doute PAL AIS DES CONGRÈS CAP D’AGDE MÉDITERRANÉE Agde, Hérault Mardi 7 janvier Vite, vite ! Retrouver ses clefs de scooter et se dépêcher d’aller voir sa mère !

Stéphane De Groodt veut quitter la scène où il vient de donner la réplique à Constance Dollé, Julien Boisselier et Anne Benoit. Dîner de couples comme on en voit tant, Un léger doute prend un tour original lorsque Jacques, le personnage interprété par Stéphane De Groodt, se prétend mort et provoque le scepticisme général. En réalité, ce n’est que le premier rouage d’un engrenage où il est permis de douter de tout.

• Tél. 04 67 94 65 80. saisonculturelle-agde.fr

Tout l’histoire de la peinture, en moins de deux LE CORUM Montpellier, Hérault

Samedi 11 janvier

Voici une belle promesse, tenue par Hector Obalk, historien et critique d’art.

Ce dernier présente un spectacle sous forme de stand-up en musique et en images sur l’histoire de la peinture occidentale, accompagné de ses musiciens et d’un écran géant projetant des détails époustouflants. Une présentation complète, visuellement sophistiquée, musicale et drôle d’un expert original, passionné et pédagogue. Pour tout public, de 9 à 99 ans. Sur la trame d’un mur de 1000 images, chaque représentation propose de visiter toute l’Histoire de la peinture, de Giotto à Yves Klein, et au-delà…

• adamconcerts.com

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Imperméable SCÈNE DE BAYSSAN Béziers, Hérault

Mardi 14 janvier

« Je m’appelle Emmanuelle et je suis née à l’orée des années 90. Dans mes livres d’enfance, il arrivait que les petites filles fassent de mauvaises rencontres. Un individu menaçant surgissait d’une ruelle sombre. Il portait toujours un chapeau et un imperméable beige. Comment auraisje pu me méfier quand un ami de la famille m’a invitée à danser tout sourire un soir de mariage ? » Imperméable est une enquête, le récit d’une prise de conscience, d’une volonté de briser le silence. Camille Daloz à la mise en scène, Emmanuelle Bertrand, à l’écriture et au jeu, s’interrogent sur l’influence de l’éducation, de la culture populaire, de la société, selon un processus de sublimation ainsi qu’une volonté de transmission. Ce spectacle est un bel outil de réflexion.

• Tél. 04 67 28 37 32. scene-de-bayssan.herault.fr

T H É ÂT R E

Gisèle Halimi, une farouche liberté En tournée en région

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Marc Domage

Spectacle bouleversant, hommage magnifique à l’avocate Gisèle Halimi interprétée par Marie-Christine Barrault aux côtés d’Hinda Abdelaoui, s’appuyant sur le livre d’entretiens entre Gisèle Halimi et la journaliste Annick Cojean. Soixantedix ans de combats, d’engagement au service de la justice, de la cause des femmes menés par cette femme d’exception. Apparition de tous les visages de cette amoureuse de liberté, de la femme politique rebelle à l’amante, en passant par la jeune fille, la mère, et la grand-mère.

Les dates • Ven.13 décembre,Théâtre de la maison du peuple à Millau Tél. 05 65 59 47 61. maisondupeuplemillau.fr • Dim.15 décembre, Théâtre des 3 Ponts à Castelnaudary Tél. 04 68 94 60 85. ville-castelnaudary.fr • Jeu. 30 janvier, Théâtre Christian Liger à Nîmes Tél. 04 66 28 40 11. nimes.fr

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Caligula

Bienvenue ailleurs

THÉÂTRE DE L A CITÉ, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL Toulouse, Haute-Garonne Les 29 et 30 janvier

En région Sara a 16 ans lorsqu’elle découvre les images des méga feux qui embrasent les forêts et blessent les kangourous. Un an plus tard, elle fugue. Que signifie ce geste ? Tel un puzzle, ses proches – sa mère, ses camarades, ses amours – la convoquent, pistent sa quête, tentant de comprendre les traces que l’adolescente laisse derrière elle et en eux. Scandé par la musique live, chaque fragment du spectacle pose cette question : comment envisager un monde autrement que tel que nous le connaissons ? Comment se raconter autre chose que ce qui est quand ce qui est détruit tout ? Par la Cie Les Nuits Claires.

Les dates • Mar. 17 décembre au Parvis, Scène nationale Tarbes Pyrénées à Ibos.

Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net • Jeu. 13 février au Théâtre de Pézenas Tél. 04 67 32 59 23. ville-pezenas.fr

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De l’absurdité de la condition humaine écrasante et de son refus. Une tragédie qui touche à la farce, ce qui procure une intensité bouleversante. Les masques tombent, chacun devenant sa propre caricature. Caligula ne fait rien pour écarter sa mort, car sa mort est le sommet de son action, la preuve que les hommes peuvent prendre conscience et refuser l’absurde qui les annihile. Cette pièce d’Albert Camus conçue et mise en scène par Jonathan Capdevielle intéresse ce dernier car « elle questionne tout autant l’endroit du pouvoir et ses vices que le sens à donner au sentiment amoureux, à la mort, au tragique ». Autant de thématiques qui s’illustrent à travers le geste artistique lancé par le personnage de Caligula.

• Tél. 05 34 45 05 05. theatre-cite.com

T H É ÂT R E

THÉÂTRE MUSICAL CRÉATION

Orpheus Groove ©

pluiemauduit

ANNALISA D’AMATO CIE D’AMATO STAHLY

La Pyramide

JeU. 23 Jan. 20h

NOUVEL ESPACE CULTUREL À BAGNOLS-SUR-CÈZE Gard Ouverture mardi 17 décembre Six ans après la fermeture du centre Léo-Lagrange, Bagnols-sur-Cèze retrouvera le 17 décembre prochain une véritable salle de spectacle. Un bâtiment entièrement neuf et doté d’un équipement de pointe pouvant accueillir jusqu’à 750 spectateurs. Pour inaugurer cette nouvelle salle, une riche programmation s’y déroulera de janvier à fin mai avec 22 représentations programmées entre théâtre, danse, spectacle jeune public, humour…

Le programme de la saison Ven. 20 décembre : 90 minutes avec Pierre Richard, humour.

Dim. 22 décembre : La fabuleuse histoire de Jack et les haricots magiques, musique.

Dim. 5 janvier : le Brass Messengers de Dominique Rieux, musique.

Ven. 17 janvier : La Machine de Turing, théâtre.

Sam. 25 janvier : Samuel Strouk 4tet, Nouveaux mondes, musique.

Mar. 28 janvier : Sorolls, cirque.

Sam. 1er février : Macéra, danse.

Mar. 4 février : Béaba, danse.

Sam. 8 février : Pluie d’étoiles story, danse.

Mar. 11 février : Feuilles, danse, jeune public.

Ven. 14 février : À vol d’oiseau, musique.

Ven. 7 mars : Marion Cousineau, Nuances, musique.

Mar. 11 mars : Les Amoureuses de Gédéon Violon, jeune public, théâtre.

Ven. 14 mars : Fly me to the moon , jeune public, théâtre.

Ven. 21 mars : Michel Jonasz, musique.

Dim. 30 mars : Les Grands Ducs, théâtre.

Sam. 5 avril : Please stand-up !, humour.

Ven. 11 avril : Fafapunk, musique.

Mer. 16 avril : Ici sont les dragons, cirque, jeune public.

Mar. 13 mai : True West, théâtre.

Sam. 17 mai : Le Grand Orchestre de Poche, théâtre.

Sam. 24 mai : La vie est une fête, théâtre.

• Tél. 04 66 50 50 54. lapyramidebagnols.fr

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tmsete.com

LICENCES : LR2010659 (I) – LR2010671 (II) – LR2010660 (III) – © ANNA ABET

Cirque Tendre CIRCA, PÔLE NATIONAL CIRQUE Auch, Gers Mardi 28 janvier

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Jean Poucet

Ce spectacle sera un poème. Avec des êtres humains. Des bâtons blancs. Du charbon, noir. Des gestes : tenter l’équilibre et pour cela oser le déséquilibre. Tendre vers l’harmonie, même si ça semble vain.

Voilà la création Tendre, avec le vertige comme promesse. Tendre, on pourrait dire que c’est un jeu innocent fait de tentatives d’équilibres, d’agencements improbables, de sensations de cirque : au millimètre près, tout s’écroule. Nathan Israël et Luna Rousseau évoquent notre rapport au monde, la relation à ce qui nous entoure avec ce principe : l’incidence.

• Tél. 05 62 61 65 00. circa.auch.fr

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Le Solo THÉÂTRE DE L’USINE Saint-Céré, Lot Vendredi 24 janvier Une conférence circassienne… Lucie Yerlès et Gaspar Schelck, à travers leur pièce hybride, Le Solo, livrent un spectacle entre acrobaties et conférence gesticulée.

Le duo questionne les mystères de la fabrication des émotions ressenties quand nous, public, regardons de la haute voltige.

Que se passe-t-il dans nos cerveaux ?

Une expérience inédite, collective et vertigineuse sur la magie du spectacle vivant, à la fois théorie et performances aériennes. Pour tout public à partir de 8 ans.

• Tél. 05 65 38 28 08. theatredelusine-saintcere.com

Réfugions-nous LE SILLON Le Peyral, Hérault Les 31 janvier et 1er février Sur scène, se construit un espace singulier partagé, grâce à la compagnie La mondiale générale. Peut-être une cabane ou un refuge de haute montagne.

En tout cas, un espace pour interroger le rapport entre artistes et spectateurs, pour rompre avec certains codes habituels du spectacle. Et si, au lieu de public et artistes, nous devenions tous des opérateurs et opératrices pouvant infléchir le cours de l’expérience. Et si chacun avait les clefs de l’issue de l’expérience en cours par un choix direct, le hasard, une réaction ou d’autres moyens trouvés en chemin. Un peu comme un roman dont vous êtes le héros. Pas de partition écrite à l’avance, mais une série de protocoles.

• Tél. 04 67 96 31 63. theatre-lesillon.fr

Dans la farine invisible de l’air LE KIASMA Castelnau-le-Lez, Hérault Jeudi 19 décembre Dans la farine invisible de l’air met en scène cinq clowns de la Compagnie Doré. Les pieds dans la farine, la tête dans les nuages et tout en traversant la vie, ils s’émerveillent d’un confetti venu du ciel, d’un bout de ficelle… Et le mystère surgit par la magie du jeu. Scénographié par Sophie Morin et sur une musique de l’accordéoniste prodige Fixi, le spectacle plonge le public dans un univers poétique, aux confins de l’enfance et où le moindre objet, morceau du monde, fait sens. Tout public à partir de 8 ans.

• Tél. 05 61 05 05 55. lekiasma.fr

© Marjorie Nastro

theatredenimes.com 04 66 36 65 10

Danse Festival ICI&LÀ

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Maldonne En tournée, en région Après l’immense succès de son premier solo Pode Ser, Leïla Ka poursuit ses réflexions sur les mille manières d’être soi au féminin, dans un ballet vif et saisissant.

Comme à son habitude, la jeune créatrice n’a pas l’intention de danser pour ne rien dire ! Portée par l’envie de rebattre les cartes, puisqu’il y a eu maldonne et que les inégalités perdurent, elle transpose sur scène des émotions et moments de partage vécus avec ses sœurs, ses amies, des femmes croisées au fil des ans.

Sororité, révolte, pleurs, euphorie et joie traversent une écriture chorégraphique percutante.

Les dates • Sam. 18 janvier au Théâtre Molière, Scène national archipel de Thau à Sète.

Tél. 04 67 74 02 02. tmsete.com • Jeu. 23 janvier à L’Estive, Scène nationale Foix et Ariège.

Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com

Ulvoa ESPACE DES ANGES Mende, Lozère

Jeudi 23 janvier

Les Scènes Croisées de Lozère programment toute l’année des spectacles variés et des conférences poétiques. Danse et musique avec, Ulvoa où trois performeuses explorent la lutte émancipatrice des femmes à travers les corps et les sons. Véritable conte musical électrique, il revisite librement le conte, Le Petit Chaperon rouge, et raconte une libération. Une lutte intemporelle interprétée par L’AnA Compagnie, conçue par Nadia Ratsimandresy et Cécile Thévenot et chorégraphiée par Yumi Osanai. Pour tout public à partir de 10 ans.

• Tél. 04 66 65 75 75. scenescroisees.fr

Le festival ICI&LÀ, conçue avec Corinne Gaillard, honore la scène contemporaine actuelle à travers dix spectacles. Une édition particulière pour les 30 ans du Centre de développement chorégraphique national Toulouse-Occitanie La place de la danse, à vivre dans divers lieux toulousains.

Le programme : • Mar. 28 janvier : Jack in the Box, Hélène Iratchet.

• Les 29 et 30 janvier : Never Twenty One, Smaïl Kanouté.

• Les 31 janvier et 1er février : Okina, Maxime Kurvers.

• Les 31 janvier et 1er février : Como una Baguala Oscura, Nina Laisné & Nestor ‘Pola’ Pastorive.

• Lun. 3 février : Marathon !, Valentin Mériot.

• Les 4 et 5 février : Bato Fado, avec le duo Jonas & Lander.

• Les 4 et 5 février : Fampitaha, Fampita, Fampitàna, de Soa Ratsifandrihana.

• Les 6 et 7 février : Mr. Splitfoot, de et avec Émilie Labédan.

• Mar. 11 février : Ayta, de Youness Aboulakoul.

• Les 12 et 13 février : Extra Life, arts visuels, théâtre et danse de Gisèle Vienne.

• Tél. 05 61 59 98 78 laplacedeladanse.com

Smaïl Kanouté © Mark Maborough

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Nora Houguenade

L A PL ACE DE L A DANSE Toulouse, Haute-Garonne Du 28 janvier au 13 février

theatre cinema

Paula Comitre & Alfonso Losa

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Scène nationale Grand Narbonne

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Festival Flamenco Nîmes, Gard

Du 9 au 18 janvier

sam.

8 mars

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musique

20h

Un concertlecture autour des langues et du langage © Paulo Pimenta, De-Da Productions

PROGRAMME :

Bach, Rilke, Beethoven, Hermann, Schumann, Webern et Chostakovitch

langage(s) Quatuor Parisii et Emmanuelle Devos v

« Nîmes, capitale européenne du flamenco », c’est ce que soulignera l’écrivain José Maria Velázquez-Gaztelu, en conférence le 16 janvier au bar du théâtre. Un titre que l’on doit reconnaitre à la cité nîmoise qui célèbre cette année les 35 ans d’un festival incontournable !

Le programme : • Jeu. 9 janvier : à Carré d’art, Andrés Marin ouvre la 35e édition, en invitant Kazuo Ohno, pionnier du bûto et la danseuse La Argentina.

Au Théâtre, hommage à Federico Garcia Lorca par le Ballet Flamenca de Andalucia, dirigé par la flamboyante Patricia Guerrero saluant Mariana Pineda, icône de la liberté.

• Ven. 10 janvier : à Paloma, chant, guitare et percussions, musique expérimentale avec Niño de Elche et Za ! + Perrate.

• Sam. 11 janvier : à l’Odéon, Andrés Marín, et le magistral Recto y Solo. Le danseur sera aussi sur scène le 15 janvier aux côtés d’Ana Morales.

• Dim. 12 janvier : une journée réservée à Rocío Molina, dans sa Trilogia sobre la guitarra très enracinée : Inicio, Al fondo Riela et Vuelta a Uno. Au musée de la romanité, Paco Santiago et Gregorio IborSanchez pour Un momento en el cante.

• Mar. 14 janvier : La Edad de Oro, pièce maîtresse d’Israel Galván.

• Mer. 15 janvier : au théâtre Liger, toute en grâce, Maria Pérez, dans une pièce interactive afin d’initier les plus petits au flamenco.

• Jeu. 16 janvier : à l’Odéon, Ana Pérez, digne fille de Maria Pérez dans le Concerto en 371/2. Au Théâtre, l’exceptionnel guitariste Antonio Rey. • Ven.17 janvier : à l’Odéon, Rafael Ramirez, danseur très « casté ».

Au Théâtre, grande voix du cante puro, Maria Terremoto.

• Sam. 18 janvier : à l’Odéon, le duo de perfection Estévez-Paños embarque pour un voyage musical à travers les époques. Au Théâtre, duo toujours avec les hypnotiques Alfonso Losa et Paula Comitre dans Alter Ego. • Tél. 04 66 36 65 10. theatredenimes.com

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15 > 19

JANVIER 2025 PARC DES EXPOSITIONS 39e ÉDITION

En famille Sorcellerie pour deux pianos En région

Les graines oubliées THÉÂTRE OLYMPE DE GOUGES Montauban, Tarn-et-Garonne Mercredi 18 décembre En quête d’un remède pour sa mère, Lily fouille dans les vieux livres d’histoire et de botanique, et s’aperçoit que des pages ont été arrachées. Une nuit, un crapaud lui révèle un secret : il existe quelque part, loin de la ville, une sorcière capable de soigner grâce au pouvoir des plantes. La petite fille se met alors en route, et découvre un monde jusqu’alors bien caché. Un univers sauvage, végétal et merveilleux. L’artiste touche-à-tout Ladylike Lily invite à découvrir un spectacle musical d’ombres géantes.

• Tél. 05 63 21 02 40. spectacles.montauban.com

La fête foraine magique ESPACE JEAN-PIERRE CASSEL Le Grau du Roi, Gard Dimanche 15 décembre Paul qui fut l’assistant du magicien Éric Antoine, emmène petits et grands au spectacle de magie, d’humour, de feu, de lévitation. À la clé, plein de cadeaux, grâce à cette fête foraine magique que Paul a hérité de son grand-père. Mais les manèges ont perdu tous leurs pouvoirs alors il faudra mettre la main à la pâte pour les réparer. Peut-être sera-t-il possible, alors, de découvrir l’incroyable secret du marchand de bonbons. Un spectacle gratuit pour petits et grands.

• Tél. 04 66 51 10 73. ville-legrauduroi.fr

Belle mesure entre musique, ombre et magie, une façon imaginative d’appréhender le répertoire classique, stimulation pour l’écoute qui souligne aussi l’expressivité des pièces. Un enrichissement le temps du concert tout en maintenant la centralité de la musique.

Le talent des magiciens permettra lévitations, changements de gravité, apparition d’ombres mystérieuses, de mouvement scénographique. L’univers du sabbat, la nature sauvage reliés à la figure de la sorcière s’associeront dans l’imaginaire au macabre et au fantastique.

Un projet original porté par les pianistes Naïri Badal et Adélaïde Panaget connus sous le nom de Duo Jatekok. Ces deux pianos sublimés par les jeux magiques d’Antoine Terrieux et Philippe Beau feront le bonheur des parents et des enfants.

Les dates • Jeu. 19 décembre au Théâtre de Nîmes Tél. 04 66 65 10. theatredenimes.com • Mar. 25 février au Circa à Auch Tél. 05 62 61 65 00. circa.auch.fr

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La Barbe Bleue

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Barbe-Bleue, conte populaire dont le nom désigne le personnage central, monstre affreux, mais amoureux, qui a pour épouse la plus jeune des filles du voisinage, audacieuse et curieuse qui transgresse l’interdiction. Retrouvailles avec l’univers esthétique du metteur en scène Julien Duval qui donne une vision ludique du conte de Perrault, depuis la réécriture de Jean-Michel Rabeux.

Les marqueurs du conte, la clé tachée de sang, la chambre mystérieuse sont là.

• Tél. 05 62 90 08 55. parvis.net

Pierre Planchenault

LE PARVIS, SCÈNE NATIONALE TARBES-PYRÉNÉES Ibos, Hautes-Pyrénées Du 15 au 22 janvier

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Humour Les goguettes

Montpellier Redline COMEDY CLUB Hérault

Tous les soirs

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Laura Gilli

Au cœur de l’Écusson, le Montpellier Redline est le repère pour les amoureux du comedy club. Chaque semaine, les mercredis et samedis, découvrez le meilleur des talents émergents de l’humour. Le principe : cinq humoristes en devenir ont 15 minutes pour vous faire rire ! Dans la petite salle, la proximité entraine la complicité pour une soirée de franche rigolade. Si on y croise surtout les humoristes de demain, certains grands noms ont déjà foulé la petite scène du « Red » comme Gad Elmaleh, Roman Frayssinet, Mathieu Madénian… Le Montpellier Redline, ce sont aussi des soirées impros les mardis, une scène ouverte pour humoristes amateurs, les mardis et jeudis, ou encore des soirées musicales (concert et karaoké) les jeudis. Attention, pensez à réserver !

• Tél. 07 86 02 37 26. montpellierredline.com

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3ème quinquennat THÉÂTRE JEAN-AL ARY Carcassonne, Aude Jeudi 23 janvier 10 ans de succès et de franches rigolades saines et revigorantes… Loin de se reposer sur leur lauriers, Les goguettes en trio mais à quatre remettent le couvert avec leur dernière création, 3ème quinquennat, en ajoutant un quatrième compère à leur formation. Formé en 2013 sous forme de trio, le groupe a remis l’art des chansonniers sur le devant de la scène.

Leur ADN : revisiter les chansons de variété française sur des paroles à la fois humoristiques et engagées. En témoignent quelques titres : La java de Marine Le Pen, Juste une dissolution, Mélanchon comme d’habitude, ou encore, Ô Wokisme ennemi.

Imitation, parodie… ils percutent à tous les coups et rien ne leur fait peur… Un humour salutaire, vivifiant et libérateur en ces temps sombres et incertains, idéal pour commencer l’année en beauté.

• Tél. 04 68 25 33 13. theatre.carcassonne.org

Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze ASTROL ABE Figeac, Lot

Vendredi 24 janvier

Ballotée par grand trait d’humour entre Patrick Swayze, star américaine de Dirty dancing et la cinéaste Agnès Varda, Chloé Oliveres narre l’histoire d’une femme née dans les années 80, élevée par une mère féministe, bercée aux comédies romantiques. À la manière d’une Annie Ernaux qui aurait ingéré du Florence Foresti, l’humoriste met en perspective déceptions et petites victoires avec beaucoup d’autodérision, un sens du tragique, quelques personnages, et une belle touche de danse lascive. Pas vraiment libérée, elle interroge le rapport à l’amour et reconnaît sa fâcheuse tendance à préférer la fiction à la réalité. Texte écrit et interprété par Chloé Oliveres, mis en scène par Papy. Une seule-en-scène drôlement sincère !

• Tél. 05 65 34 24 78. astrolabe-grand-figeac.fr

The Band From New-York TRAC THÉÂTRE Castelnau-le-Lez, Hérault Du 30 janvier au 1er février D’un côté Bruno, impassible et lunaire au piano, de l’autre, un chanteur imitateur capable de reprendre Elvis, Brel ou Cloclo. Ce duo vous embarque dans sa mégalomanie délirante avec un enthousiasme et un mauvais goût communicatifs. Au programme : paillettes, gags visuels délirants, morceaux de bravoure instrumentaux. Déjanté et musical, une bonne combinaison pour passer une belle soirée. De, et avec Thibault Deblache et Mathieu Mailhe.

• Tél. 09 74 97 02 15. trac.fr

Agenda humour Le Corum • Montpellier 04 67 61 67 61 corum-montpellier.com

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Zénith Sud • Montpellier 04 67 61 67 61 zenithsud-montpellier.com

Arènes • Palavas-Les-Flots 04 67 50 39 56 vincentribera-organisation.com

Zinga Zanga • Béziers 04 67 36 76 76 ville-beziers.fr

Décembre

Janvier

Novembre

Décembre

Dim. 15 à 19h • Ilyes Djadel

Jeu. 9 à 20h • Jamel Comedy Club

Sam. 23 à 20h30 • Houria les yeux verts

Jeu. 19 à 20h • Laurie Peret

Janvier

Février

Décembre

Janvier

Sam. 11 à 20h • Guillermo Guiz Ven. 24 à 20h30 • Nawell Madani Sam. 25 à 20h • Laurie Peret Dim. 26 à 18h • Nora Hamzawi

Ven. 7 à 20h30 • Alban Ivanov Sam. 8 à 20h • Ahmed Sylla Dim. 9 à 17h • Inès Reg Jeu. 13 à 20h30 • Malik Bentalha

Sam. 14 à 20h30 • Simon Astier

Ven. 15 à 20h30 • Les hommes viennent de Mars et les femmes de VénusVen. 17 à 20h30 • Florian Lex Sam. 25 à 20h30 • Nawell Madani

Février

Mars

Ven. 7 à 20h30 • Laura Calu Sam. 8 à 20h30 • Alexandre Kominek Dim. 16 à 18h • Alison Wheeler

Ven. 7 à 20h • La Tournée du Trio Jeu. 13 à 20h • Artus Mer. 19 à 20h • Montreux Comedy

Mars

Avril

Sam. 1er à 20h • Laura Laune Sam. 1er à 20h30 • Bérengère Krief Dim. 2 à 16h • Naïm Ven. 14 à 20h • Manu Payet Ven. 21 à 20h • Félix Dhjan Sam. 22 à 20h30 • Florian Lex Dim. 23 à 18h • Pierre Thevenoux

Jeu. 3 à 20h • Élodie Poux Ven. 25 à 20h • Gad Elmaleh

Avril

Jeu. 12 à 20h • Jarry

Sam. 12 à 20h30 • Swann Périssé Sam. 19 à 20h30 • Franjo Ven. 25 à 20h • Véronique Gallo Dim. 27 à 18h • Paul Mirabel

Octobre 2026

Mai Dim. 18 à 18h • Caroline Vigneaux Dim. 18 à 18h • Laurent Baffie Sam. 24 à 20h • Edgar-Yves

Mai Ven. 9 à 20h • La Tournée du Trio Jeu. 22 à 20h • Waly Dia Mars 2026

Mer. 14 à 20h • The Jeff Panacloc Compagny

Pasino • La Grande Motte 04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche.com Janvier

Dim. 8 à 18h • Elena Nagapetyan

Jeu. 16 à 20h30 • Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus Ven. 17 à 20h30 • Waly Dia Jeu. 23 à 20h30 • Nawell Madani

Octobre

Mars

Juin

Mer. 15 à 20h • Marine Léonardi Novembre Ven. 7 à 20h30 • Elise Ponti Décembre Sam. 6 à 20h • Dany Boon

Jeu. 6 à 20h • Issa Doumbia Dim. 16 à 17h30 • Booder

Arènes • Cap D’Agde 04 67 26 79 83 arenesducap.com Avril Mer. 23 à 20h30 • Naïm Jeu. 24 à 20h30 • David Voinson Ven. 25 à 20h30 • Sandrine Sarroche Sam. 26 à 20h30 • Anne Roumanoff Dim. 27 • Les Chevaliers du Fiel

Janvier Ven. 17 à 20h30 • Noëlle Perna Dim. 19 à 17h • Zize Ven. 14 à 19h30 • Alil Vardar

Février

Février

Ven. 14 à 19h30 • Christelle Chollet

Ven. 14 à 19h30 • Le Clan des divorcées

Mars

Mars

Sam. 1er à 20h • Roland Magdane Dim. 9 à 18h • Nordine Ganso Jeu. 13 à 20h30 • Thomas Angelvy Dim. 16 à 17h • Zize Jeu. 18 à 20h • Elena Nagapetyan Jeu. 27 à 20h30 • D’jal Ven. 28 à 20h30 • Moscato Passe à Table

Ven. 7 à 20h30 • David Voinson Dim. 9 à 17h • Paul De Saint Sernin Ven. 14 à 20h30 • Thomas Angelvy Sam. 15 à 20h30 • Anne Roumanoff Dim. 16 à 18h • Thomas Marty Ven. 21 à 20h30 • Les Chevaliers du Fiel Sam. 22 à 20h30 • Roman Doduik Dim. 23 à 17h • Le Dîner de cons Avril Ven. 11 à 20h30 • Diane Segard Sam. 12 à 20h30 • Sandrine Sarroche Dim. 13 • Jeanfi

Avril Dim. 6 à 17h • Roman Doduik Sam. 12 à 20h30 • Diane Segard Ven. 18 à 20h • Naïm Mai Sam. 3 à 20h • Caroline Vigneaux

Mai

Juin

Sam. 24 à 20h30 • Benjamin Tranié

Mar. 17 à 21h • Booder

Narbonne Arena

Octobre

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Novembre

Février Ven. 7 à 20h • Ahmed Sylla Ven. 14 à 20h • Edgar-Yves Sam. 15 à 20h • Inès Reg Mars Mer. 19 à 20h • Manu Payet Ven. 21 à 20h • Montreux Comedy Mai Sam. 10 à 20h • La Tournée du Trio Janvier 2026 Ven. 23 à 20h • Le Gang des Chieuses Février 2026 Jeu. 26 à 20h • Paul Mirabel

Ven. 10 à 20h30 • Franjo Jeu. 13 à 20h30 • Alexandre Kominek Sam. 15 à 20h30 • Noëlle Perna Ven. 28 à 20h30 • Meryem Benoua Décembre Ven. 12 à 20h30 • Sandrine Sarroche Mar. 16 à 20h • The Jeff Panacloc Company Janvier 2026 Ven. 23 à 20h • Sarah Schaw

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Casino Barrière • Toulouse 05 61 33 37 77 casinosbarriere.com Décembre Mer. 11 à 20h30 • Elena Nagapetyan Janvier Jeu. 9 à 20h30 • Félix Dhjan Mer. 15 à 20h30 • Bérengère Krief Mar. 21 à 20h30 • Laurent Baffie Mer. 22 à 20h30 • Les Goguettes Mer. 29 à 20h30 • Thomas Angelvy Février Mar. 4 à 20h30 • GuiHome Les 5 et 6 à 20h30 • Benjamin Tranié Dim. 9 à 18h • Houria Mer. 12 à 20h30 • Alexis Le Rossignol Mer. 19 à 20h30 • Pierre Thevenoux Jeu. 20 à 20h30 • Comte de Bouderbala Ven. 21 à 20h30 • Paul Mirabel Mer. 26 à 20h30 • Karim Duval Ven. 28 à 20h30 • Franjo Mars

Novembre Mer. 5 à 20h30 • Issa Doumbia Jeu. 6 à 20h30 • Jeremy Nadeau Mer. 12 à 203h0 • Alexandre Kominek Jeu. 13 à 20h30 • Edouard Deloignon Mer. 26 à 20h30 • Yann Marguet Jeu. 27 à 20h30 • Fanny Ruwet Janvier 2026 Jeu. 8 à 20h30 • Bun Hay Mean Février 2026 Jeu. 12 à 20h30 • Julien Santini Mer. 18 à 20h30 • Florian Lex Sam. 28 à 17h et 20h30 • Haroun Mars 2026 Mar. 3 à 20h30 • Caroline Estremo Jeu. 12 à 20h30 • Marine Leonardi Décembre 2026 Mer. 2 à 20h30 • Arnaud Tsamere

Zénith • Toulouse 05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com

La Comédie • Toulouse 05 37 04 01 02 lacomediedetoulouse.com

Décembre Jeu. 12 à 20h30 • Philippine Delaire Du 12 au 14 à 20h30 • Ghislain Blique Ven. 13 à 20h • Santini Sam. 14 à 20h30 • A.Gidoin et G. Gauthier Jeu. 19 à 20h30 • Le Trio d’Impro Les 20 et 21 à 20h30 • Tommy Ven. 20 à 20h30 • Jovany Sam. 21 à 20h30 • La thérapie de la connerie Mar.31 à 19h30 • Thomas GT Mar.31 à 20h30 et 22h30 • Angélique Panchéri Janvier Jeu. 9 à 20h30 • Massacre à la princesse Sam. 11 à 20h30 • Bénédicte Bousquet Sam. 18 à 19h30 et 21h30 • Laurent Barat Du 22 au 24 à 20h30 • Dena Ven. 24 à 20h30 • Remi Boyes Sam. 25 à 19h • Certe Mathurin Jeu. 30 à 20h30 • Amandine Lourdel Ven. 31 à 20h30 • Yohann Lavéant

Avril Ven. 4 à 20h30 • Marc Tourneboeuf Ven. 11 à 20h30 • José Cruz Sam. 12 à 19h30 • Charles Nouveau Les 18 et 19 à 20h30 • Merri Mai Sam. 3 à 19h et 21h30 • Clément Corbiat Sam. 3 à 20h30 • Jessé Mer. 7 à 20h30 • Liliane Blanco-Binette Jau. 15 à 20h30 • Audrey Baldassare Jeu. 22 à 20h30 • Tareek Ven. 23 à 20h30 • Camille Giry Sam. 24 à 19h • Zize Dim. 25 à 18h • Zize Juin Mer. 4 à 20h30 • Charlie Haid Jeu. 5 à 20h30 • Alex Fredo Novembre Ven. 7 à 20h30 • William Pilet Jeu. 20 à 20h30 • Lucie Carbone

Mar. 4 à 20h30 • Caroline Estremo Les 5 et 6 à 20h30 • Pablo Mira Mar. 11 à 20h30 • Anne Roumanoff Ven. 21 à 20h30 • Alison Wheeler Mar. 25 à 20h30 • Diane Segard Mer. 26 à 20h30 • Caroline Vigneaux Jeu. 27 à 20h30 • Tanguy Pastureau

Janvier

Février

Ven. 31 à 20h • Thomas Marty Fevrier Mer. 5 à 20h • Jamel Comedy club Dim. 9 à 18h • Ahmed Sylla Jeu. 13 à 20h • Inès Reg Ven. 14 à 20h30 • Malik Bentalha

Avril

Mars

Sam. 1er à 19h30 et 21h30 • David Azencot Jeu. 13 à 20h30 • Franjo, Urbain, Pierre Thevenoux Du 13 au 20 à 20h30 • Manon Bril Ven. 21 à 20h30 • Patrik Cottet-Moine Sam. 22 à 20h30 • Stefan Cuvelier Sam. 22 à 20h30 • Kevin Orgoz Les 27 et 28 à 20h30 • Nathan Chaudat

Janvier

Mer. 2 à 20h30 • David Voinson Jeu. 3 à 20h30 • Christelle Chollet Jeu. 10 à 20h30 • Alexandre Kominek Jeu. 17 à 20h30 • Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus Jeu. 24 à 20h30 • Véronique Gallo Ven. 25 à 20h30 • Kheiron Mar. 29 à 20h30 • Olivier De Benoist

Dim. 2 à 18h • Artus Jeu. 6 à 20h • La Tournée du Trio Sam. 8 à 20h30 • Les chevaliers du fiel Jeu. 20 à 20h • Montreux Comedy Ven. 28 à 20h30 • La Nuit du Printemps

Mars

Jeu. 9 à 20h30 • Héroïnes

Du 5 au 7 à 20h • The Jeff Panacloc Compagny Sam. 8 à 20h30 • Nash Les 14 et 15 à 20h30 • Louis Cattelat Jeu. 20 à 20h • Antoine Donneaux Ven. 21 à 20h30 • Vincent Barat Les 21 et 22 • Tania Dutel Sam. 22 à 19h • Elies Zoghlami Sam. 22 à 21h30 • Tania Dutel Sam. 22 à 19h et 21h30 • Félix Junier Ven. 28 à 20h30 • Faf Ven. 28 à 20h30 • Jean-Luc Lemoine Sam. 29 à 19h et 21h • Tom Boudet

Février

Mai Mer. 14 à 20h30 • Jeanfi Janssens Jeu. 15 à 20h30 • Nawell Madani Les 23 et 24 à 20h30 • Verino Juin Jeu. 5 à 20h30 • Marine Leonardi Sam. 7 à 20h30 • Panayotis Pascot Dim. 8 à 18h • Panayotis Pascot Jeu. 26 à 20h30 • Swann Périssé Octobre Mar. 7 à 20h30 • Sellig Mer. 8 à 20h30 • Nawell Madani Jeu. 9 à 20h30 • Sebastian Marx Mer. 15 à 20h30 • Anthony Kavanagh Mar. 28 à 20h30 • Bérengère Krief

Avril Ven. 11 à 20h • Jarry Sam. 12 à 20h • Élodie Poux Sam. 26 à 20h • Gad Elmaleh Mai Mer. 21 à 20h • Waly Dia Ven. 23 à 20h • La Tournée du Trio Décembre Mer. 3 à 20h • Manu Payet Ven. 5 à 20h30 • D’jal Jeu. 11 à 20h • Nino Arial Ven. 12 à 20h • Dany Boon Sam. 13 à 20h30 • Laura Laune Janvier 2026 Ven. 9 à 20h • Thomas Angelvy Mer. 28 à 20h • Paul Mirabel Février 2026 Ven. 20 à 20h30 • Fabrice Eboue Mars 2026 Ven. 13 à 20h • Diane Segard Juin 2026 Dim. 28 à 16h • The Jeff Panacloc Company

Décembre Ven. 12 à 20h30 • Morgane Cadignan

Salle Nougaro • Toulouse 05 25 63 12 00 sallenougaro.com

Ven. 7 à 20h30 • Quentin Ratieuville Mars Ven. 7 à 20h30 • Antonia De Rendinger Ven. 21 à 2h30 • Fanny Ruwet Avril Jeu. 3 à 20h30 • Laura Domenge Mer. 30 à 20h30 • Marine Leonard

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Lionel Suarez JAZZ À BAYSSAN

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Gérald Fleury

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Musiques

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Jazz à Bayssan BÉZIERS, HÉRAULT Du 31 janvier au 2 février Le temps d’un week-end, le festival Jazz à Bayssan insuffle la note jazzy au cœur du Domaine de Bayssan.

Cette année, le programme se décline en trois soirées.

Le vendredi 31 janvier, le festival donne carte blanche au grand accordéoniste Lionel Suarez pour un hommage à deux autres grands du jazz : Sylvain Luc et Marcel Azzola. Le samedi 1er février, une ambiance sud-américaine s’emparera des lieux. D’un côté, PulciPerla, quartet iconoclaste et énergique venu de Toulouse associé à un trio féminin de Bogota, proposeront un répertoire original et percutant. Pour poursuivre la soirée, Flavia Coelho viendra présenter son dernier album, Ginga. Le dernier jour, dimanche 2 février, le public pourra découvrir la voix magnétique et envoûtante de Dafne Kritharas dont le répertoire fait voyager vers les mélodies grecques, bosniaques et arméniennes. Enfin, l’ultime note du festival sera donnée par le trio composé du clarinettiste Yom et des frères Ceccaldi, au violon et violoncelle, pour un projet inédit autour de leurs trois instruments : un Rythme du silence. À suivre encore, un duo mêlant jazz et magie, un ciné-concert dédié à Buster Keaton, une masterclass, une jazz balade, des apéros-jazz…

• Tél. 04 67 28 37 32. scene-de-bayssan.herault.fr

Musiques actuelles Les Givrées

Amber Grey

Millau et Aveyron

Vitrine de la chanson francophone, « l’éco-fest’hivernal » Les Givrées#4, programme des rendez-vous musicaux dans tout le département de l’Aveyron. À taille humaine, ce festival accueille des artistes émergents et des pointures comme Émilie Loizeau ou Étienne Fletcher. Également des expositions, du théâtre, un bar local, des jeux musicaux…

Le programme : • Jeu. 16 janvier : conférence chantée sur l’histoire de la chanson française de Benjamin Valentie et concert avec Les Ombres Lyriques.

• Du 17 au 19 janvier : Des oiseaux la nuit, du groupe No Mad. • Jeu. 23 janvier : Petite Gueule.

• Ven. 24 janvier : Tom Poisson et son nouvel album, Jean-Michel ; Émilie Loizeau et son dernier opus, La Souterraine.

• Sam. 25 janvier : Sages comme des Sauvages et leur troisième album, Maison Maquis.

• Sam. 25 janvier : le Canadien Étienne Fletcher.

• Tél. 05 65 59 47 61. maisondupeuplemillau.fr

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Emel

Du 17 au 25 janvier

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Festival Chants d’(H)ivers… et de Femmes L A CIGALIÈRE Sérignan, Hérault

Du 23 au 25 janvier

Croisement des esthétiques et des styles, équilibre entre artistes de renom et nouveaux talents, le Festival Chants d’(H)ivers… et de Femmes a réussi le pari de faire naître un événement fédérateur et convivial, au cœur du frimas de janvier.

Depuis quelques années, la programmation du festival donne à voir la multiplicité et la diversité de la création musicale portée par des artistes femmes, comme un instantané de la scène musicale actuelle, sans limites d’esthétique ou de style. Au programme cette année : les notes intenses et révolutionnaires d’Emel, le jeudi 23 janvier, les notes folk d’Emma Peters le vendredi 24 janvier et un double plateau qui vous fera voyager au rythme de chaudes notes de musique avec La dame blanche + Que tengo, le samedi 25 janvier.

• Tél. 04 67 32 63 26. lacigaliere.fr

Détours de chant TOULOUSE, HAUTE-GARONNE Du 25 janvier au 8 février La 24e édition du festival Détours de Chant c’est une programmation dans 19 salles et 42 concerts ! L’occasion de croiser les genres et les lieux, de mettre en lumière des connivences, de bousculer les habitudes. Fidèle à son engagement de toujours, le festival a imaginé une édition 2025 qui s’inscrit dans l’esprit et le plaisir depuis longtemps partagés d’offrir des textes, des voix, des musiques, des rythmes venus de tant de coins et recoins de la francophonie. On y écoutera des artistes tels que Magyd Cherfi, Bruno Ruiz, Oriane Lacaille, Nach, Carmen Maria Vega, Claire Diterzi. On y fera de nouvelles rencontres où l’émergence aura la place belle : Bercé, Rosalie Hartog, Nathan Mameri. On y découvrira des talents d’ici - Claire Gimatt, Mymytchell, Azile, LMA - ou d’ailleurs : Leman, Iaross, Bertille, Vaslo, Clio, Anita… Enfin le programme offrira des spectacles à destination des plus jeunes avec la liberté chantée par les Trash Croûtes, le monstre de plastique de Lechapus ou le conte enchanteur de Baro Wati.

• detoursdechant.com

Garosnow LES ANGLES PYRÉNÉES-ORIENTALES Du 10 au 12 janvier SAINT-L ARY, HAUTES-PYRÉNÉES Du 24 au 26 janvier Cela fait plus de vingt ans que le festival Garosnow apporte l’énergie de la musique électro sur les pistes enneigées des Pyrénées. En deux décennies, le festival a marqué son empreinte dans des stations emblématiques de toute la chaîne pyrénéenne : Ax-Les-Thermes, Luchon Superbagnères, Saint-Lary et Les Angles, mais aussi Gourette, Cauterets, Peyragudes et même le Pic du Midi.

Cette année rendez-vous aux Angles avec Mosimann, Popof, Dirtyphonics, Molecule, O.B.F., Perceval, Leblanc, 1heure42 ou encore DJ Koyla. À Saint-Lary, on retrouvera Feder, Joris Delacroix, Mont Rouge, Maraboutage, Kabylie Minogue, Antes & Madzes, Canelle Doublekick, Manudigital. À noter, des programmations off et un Premix à Saint-Lary les 13 et 14 décembre.

• garosnow.com

M U S I Q U E S AC T U E L L E S

Asian Dub Foundation En tournée en région

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Umberto Lopez

La musique d’Asian Dub Foundation est un genre en soi. Leur fusion unique de rythmes jungle, de lignes de basse dub, de guitares sauvages et de rap militant puise dans leurs racines sud-asiatiques. L’histoire commence au début des années 90 lorsque ADF se forme à partir d’un atelier de musique dans l’Est de Londres dans l’institution qui est toujours restée leur foyer spirituel depuis, le Community Music. Construisant une solide réputation scénique au milieu des années 90, ils s’imposent finalement à l’échelle mondiale, partageant la scène avec Rage Against The Machine, les Beastie Boys ou Primal Scream. En studio, ils collaborent avec Radiohead, Sinead O ‘Connor, Iggy Pop, Adrian Sherwood ou encore Chuck D. Asian Dub Foundation, c’est donc 30 ans de carrière et de militantisme marqués par des concerts mémorables aux quatre coins du monde, 9 albums studios dont certains sont restés mythiques, mais aussi des collaborations iconiques. En 2024, Asian Dub Foundation continue d’écrire son histoire. Une tournée événement en France et en Europe met à l’honneur la solidité et la longévité du groupe britannique en live.

Les dates • Jeu. 12 décembre, Lo Bolegason à Castres Tél. 05 63 62 15 61. bolegason.org • Ven. 13 décembre, Les Docks à Cahors lesdocks-cahors.fr • Sam. 14 décembre, Le Club à Rodez Tél. 05 65 42 88 68. leclubrodez.com

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14e ÉDITION FESTIVAL

CHANTS D’HIVER

et de femmes

JEU.23/01

EMEL

+ DÏAK en 1ère partie

VEN.24/01

EMMA PETERS

+ Baboucan & The Fine Asses

en 1ère partie

SAM.25/01

LA DAME BLANCHE + QUE TENGO

Création visuelle : whan-co.com

L-R-20 7390, L-R-20 7389, L-R-20 7387

TOUTE L’HISTOIRE DE LA PEINTURE EN MOINS DE 2 HEURES

LIONEL SUAREZ HOMMAGE À SYLVAIN LUC & MARCEL AZZOLA

Avec André Ceccarelli, Stéphane Belmondo, Thierry Eliez, Antoine Boyer, Louis Martinez, Yeroe Kim, Gérard Luc, Lina Bossati

PULCIPERLA FLAVIA COELHO DAFNÉ KRITHARAS YOM X CECCALDI SHERLOCK JR

CONFERENCE MUSICALE TCHATCHE MUSICALE

JAZZ BALADE

15SP0ECTA0TE0UR0S!

MASTERCASS

VINYL MARKET

APERO JAZZ & JAZZ BRUNCH

RESERVEZ VOS PLACES

DJ SET

« Brillantissime ! » LICENCES 2-010018 et 3-010019

JAZZ MAGIC

D ÉJ À

« C’est très très drôle et très très riche ! »

HECTOR

OBALK

« Un super spectacle, drôle et familial ! »

« Pari gagné ! » Le Parisien

MONTPELLIER LE CORUM

SAMEDI 11 JANVIER 20H30 www.adamconcerts.com & points de vente habituels

Classique & lyrique Orphée aux Enfers

Bach Collegium Japan/Masato Suzuki

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Jean-Guy Python

HALLE AUX GRAINS Toulouse, Haute-Garonne Vendredi 24 janvier

Orphée aux Enfers THÉÂTRE DU CAPITOLE Toulouse, Haute-Garonne Du 24 janvier au 2 février Satirique et désopilant. Orphée aux Enfers, premier grand succès d’Offenbach (1858), voit les dieux et les héros danser sur des rythmes grivois de french cancan.

Rappelons-nous, Orphée doit ramener des Enfers, Eurydice, son épouse décédée, avec une condition posée par les dieux, ne pas croiser son regard en remontant…

Et quand Olivier Py signe la mise en scène de ce grand opéra bouffe revisité par Offenbach, dans lequel Orphée et son épouse, ne se supportant plus, se trompent mutuellement, une monumentale folie s’empare de ce mythe antique. Sur la scène du Théâtre du Capitole, la fine fleur du chant français avec Cyrille Dubois, Marie Perbost, Mathias Vidal, Marc Scoffoni… avec l’Orchestre national du Capitole - avec Chloé Dufresne à la direction - le Chœur et la Maîtrise de l’Opéra national du Capitole. Un grand moment jubilatoire.

• Tél. 05 61 63 13 13. opera.toulouse.fr

Festival Les Volques Nîmes, Gard

Du 9 au 15 décembre

Partout dans la ville, les Volques vont jouer pendant quelques jours sur leurs instruments à cordes. Deux grands compositeurs tchèques, Dvorak et Adámek, sont au programme.

• Mar. 10 décembre : à l’Odéon, exploration des partitions par le ténor argentin Carlos Natale et cinq musiciens.

• Mer. 11 décembre : lycée Daudet, Dvoràk avec Quintette avec piano par Les Pléiades, au piano, Jean-François Heisser. Et Ondrej Adamek, Ce qui coule du geste pour alto seul.

• Jeu. 12 décembre : lycée Daudet, Dvoràk, Sextuor avec contrebasse et Ondrej Adamek.

• Ven. 13 décembre : à la cathédrale les Chants sacrés et danses slaves.

• Sam. 14 décembre : à l’Université Vauban, Gypsy avec des œuvres d’Adámek, Zeit, pièce électro acoustique et Dvorak, Gypsy Songs, mezzosoprano et piano.

• Sam. 14 décembre : au Théâtre Liger, Diotima and Friends.

• Dim. 15 décembre : lycée Daudet, carte blanche à Renaud Capuçon et Emmanuel Pahud.

• Tél. 06 15 05 20 20. lesvolquesfestival.fr

Ne manquez pas trois chefs-d’œuvre de Mozart interprétés par l’ensemble baroque le plus prestigieux du Japon. Le Bach Collegium Japan invite son public à savourer Symphonie n°40 en sol mineur K.550 et deux partitions testamentaires, Requiem en ré mineur K.626 et Motet en ré majeur, Ave Verum Corpus, K618. Avec le Chœur Bach Collegium Japan dirigé par Masato Suzuki, la soprano Carolyn Sampson, la mezzo-soprano Marianne Beate Kielland, le ténor Shimon Yoshida et le baryton-basse Dominik Wörner. Des créations bouleversantes.

• Tél. 05 61 21 09 00. grandsinterpretes.com

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Exils OPÉRA COMÉDIE Montpellier, Hérault

Du 7 au 8 février

Exils, un rendez-vous à ne pas manquer, hommage aux artistes et compositeurs contraints à l’exil. Un concert de haute qualité construit autour de cinq compositeurs de taille : Stravinsky, Weill, Silvestrov, Sofia Goubaïdoulina, Schoenberg. En 1928, Kurt Weill répond à une commande de Radio France pour commémorer le 10e anniversaire de la Première Guerre mondiale. Son Berliner Requiem est inspiré par des poèmes sur la guerre de Bertolt Brecht.

Les deux artistes font hommage à Rosa Luxembourg, militante pacifiste assassinée le 5 janvier 1919. Cette œuvre fait face aux Symphonies d’instruments à vents de Stravinsky, à Friede auf Erden de Schoenberg ainsi qu’à la mystérieuse cantate Ode à un rossignol de Silvestrov, figure de la musique ukrainienne. Rare !

• Tél. 04 67 60 19 99. opera-orchestre-montpellier.fr

C L A S S I Q U E , LY R I Q U E

Nouvel an en musique

Raphaël Merlin

Orchestre national Montpellier Occitanie OPÉRA BERLIOZ, LE CORUM Montpellier, Hérault

Les 31 décembre et 1er janvier

C’est une tradition qui ne prend pas une ride, la nouvelle année s’ouvre par un concert de l’Orchestre national. Pour célébrer les dernières heures de 2024 et les premières de 2025, le programme se veut festif et facile d’écoute, idéal pour petits et grands : les airs de Bizet, Offenbach et Johann Strauss II résonneront comme autant de tubes. Après quelques valses de Vienne, le public découvrira le magnifique timbre sombre et velouté de la contralto Rose Naggar-Tremblay, révélation de Radio Canada 2022 – 2023.

La direction du programme est confiée à la très prometteuse cheffe Elinor Rufeizen.

• Tél. 04 67 60 19 99. opera-orchestre-montpellier.fr

Scènes de forêt OPÉRA GRAND AVIGNON Avignon, Vaucluse Vendredi 24 janvier

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Orchestre et chœur OONM

Orchestre national du Capitole Toulouse HALLE AUX GRAINS Toulouse, Haute-Garonne

Du 31 décembre au 2 janvier

En chantant la fraternité, ce moment d’ivresse musicale promet d’aborder la nouvelle année dans la plus pure exaltation. Tout au long de sa vie, Beethoven repoussa les limites de la symphonie jusqu’à atteindre un point culminant avec sa Neuvième, idéal absolu du genre dont bien des compositeurs espérèrent approcher la perfection. Dès le bruissement des premières mesures menant à un magistral fortissimo, tout éclate de génie dans cette œuvre qui marque indiscutablement un sommet dans l’histoire de la musique. Dans un geste alors inouï, Beethoven convie quatre solistes vocaux et un chœur à se joindre à l’orchestre pour le final, absolument grandiose : l’Ode à la joie, sur un poème de Schiller. Un riche programme dirigé par Tarmo Peltokoski.

• Tél. 05 61 63 13 13. onct.toulouse.fr

Un conte sans paroles. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le recueil Waldszenen « Scènes de la forêt » (1849) de Robert Schumann dans lequel on trouve une série de tableaux miniatures et pittoresques : des chasseurs solitaires, une scène festive à l’auberge et même le chant troublant d’un oiseau-prophète… La nuit tombera sur l’orchestre dans la toute aussi intrigante Dark Pastoral (2010), une relecture inspirée d’un projet de concerto pour violoncelle de l’Anglais Ralph Vaughan-Williams ou encore les Waldesruhe « Calme de la forêt » (1883) d’Antonín Dvořák. Pour ne pas nous perdre tout à fait dans ces bois noirs, nous pourrons compter sur l’exactitude du jeu et de la direction de Raphaël Merlin, fraîchement nommé directeur artistique et musical de l’Orchestre de Chambre de Genève.

• Tél. 04 90 85 22 39. orchestre-avignon.com

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SAISON

14/11/2024 19:02

Jazz Géraldine Laurent

Éric Séva & Daniel Zimmermann

Albi Jazz Festival Albi et Tarn

Du 26 janvier au 1er février

Un moment très attendu de la scène musicale dans le Tarn. Le 6e Albi Jazz Festival s’annonce prometteur, en témoigne sa programmation : la célèbre Eve Risser, l’inclassable Oan Kim, le bluesman Jontavious Willis…

Le programme : • Dim. 26 janvier : Louise Jallu Quartet.

• Mar. 28 janvier : Cairn, de Eve Risser.

• Mer. 29 janvier : la pianiste et compositrice Ever Risser & la saxophoniste Alexandra Grimal interprètent des compositions de Carla Bley et Charlie Haden ; le saxophoniste et chanteur Oan Kim et The Dirty Jazz band.

• Jeu. 30 janvier : Hugues Mayot - African Jazz Roots.

• Ven. 31 janvier : India, avec Louis Sclavis Quintet et L’Orchestre Incandescent ; Blitz, avec la danseuse et chorégraphe Marion Muzac et les musiciens de Sables Noirs. danse et musique.

• Sam. 1er février : Géraldine Laurent Quartet - Jontavious Willis.

• Tél. 05 63 38 55 56. albijazzfestival.fr

Grégory Privat Trio L’ESTIVE, SCÈNE NATIONALE DE FOIX ET DE L’ARIÈGE Foix, Ariège Vendredi 10 janvier Une musique intense, sensuelle et créative.

Grégory Privat, jeune compositeur, pianiste et vocaliste martiniquais, mêle dans ses chansons le créole au français. À travers leur dernier album, Phœnix, Grégory Privat, Chris Jennings (contrebasse) et Tilo Bertholo (batterie) invitent leur public à un voyage intérieur fait de douceur. Certains morceaux distillent un pop-jazz très personnel, qui ne ressemble à aucun autre. Une véritable signature pour ce prodige, prix Adami de « L’artiste à suivre » lors de la Nuit des Artistes. À découvrir.

•Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com

Sylvain Gripoix

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Expérience unique et fascinante avec deux funambules et complices de longue date. Entre Piazzolla et Grappelli, Brésil ou valse musette, les deux musiciens réalisent un véritable tour de force.

Le duo totalement acoustique puise dans la musique populaire du monde entier et propose un concert où lyrisme et sensibilité s’expriment à fleur de peau. Sans acrobaties excessives, Éric Séva et Daniel Zimmermann dessinent, sur un fil, un passionnant programme : Astor Piazolla, Stéphane Grappelli, Duke Ellington et des compositions personnelles.

• Tél. 05 65 60 82 47. millaujazz.fr

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Anthony Voisin

SALLE DU PETIT CARRÉ D’ART Saint-Affrique, Aveyron Vendredi 10 janvier

SAISON

2024 20 25

Théâtre - Arts de la rue Cirque - Danse Musique

THÉÂTRE JEAN-PIERRE-CASSEL 2024-2025 - Le Grau du Roi

JANVIER Dimanche 19 - 18h Cabaret Monopolis Revue « Stars »

FÉVRIER Samedi 1 - 20h30 er

PATER Compagnie 2.1 Interprétation Guillaume Buffard et Jonathan Sansoz Texte et mise en scène Guillaume Buffard

Samedi 15 - 20h30 Piaf, je me fous du passé Cie Mascarade & La Pierre Brute De Victor Guéroult Mise en scène : Loïc Fieffé

PLUS SIMPLE, PLUS RAPIDE,

ACHETEZ VOS PLACES EN LIGNE N° de licences : 1-R-2021-003583 ; 2-R-2021-003588 ; 3-R-2021-003587 - Juillet 2024 - Communauté de communes Salagou Cœur d’Hérault - Illustration Lucile Corbeille

Stéphane Reynaud Fondateur, artiste interprète Laure Mirea Meuneuse de revue et chorégraphe

DÉCEMBRE

MARS

Jeu. 12 & Ven. 13 à Cabrières

Sam. 8 & Dim. 9 à Gignac

APÉROTOMANIE Compagnie Dérézo

ViE Filomène & Compagnie

Sam. 14 & Dim. 15 à Cabrières

Ven. 21 & Sam. 22 à Paulhan

LE PETIT-DÉJEUNER Compagnie Dérézo

UNDONE Cie Portes Sud, Loriane Wagner

JANVIER

PLING KLANG Étienne Manceau et Mathieu Despoisse

Ven. 17 & Sam. 18 à Clermont l’Hérault

STRIP : AU RISQUE D’AIMER-ÇA Compagnie Libre cours

Jeu. 23 à Salasc - Sortie de résidence

HABITER LE MONDE Délit de façade Ven. 31 à Péret

RÉFUGIONS-NOUS La Mondiale Générale

Jeu. 27 à Nébian / Ven. 28 à Fontès / Sam. 29 à Octon

AVRIL ARTISTES AU COLLÈGE #1

> Mer. 9 à Clermont l’Hérault

LA VIE DEVANT SOI Les Chiennes nationales ARTISTES AU LYCÉE #5

> Jeu. 10 à Clermont l’Hérault

EDDY Le Cri Dévot

FÉVRIER Sam. 1er à Péret

RÉFUGIONS-NOUS La Mondiale Générale AU SALON ! du 6 au 9 Fév.

Des spectacles chez l’habitant

> Jeu. 6 & Ven. 7 chez l’habitant

SOLO GUITARE/VOIX Dimoné VEILLÉE LEBONCOIN DU FEU Le Cri Dévot > Sam. 8 chez l’habitant

MANGER ! Le Cri de l’Armoire, Marien Tillet > Sam. 8 & Dim. 9 chez l’habitant

MAI Ven. 2 et Sam. 3 à St-Félix-de-Lodez

L’ART D’ACCOMMODER LES RESTES Rocking Chair Théâtre

Mer. 7 à Lacoste

COUSUMAIN Cie Bal, Jeanne Mordoj Ven. 16 et Sam. 17 à Valmascle

CROIRE AUX FAUVES Les Arts Oseurs Ven. 23 à Lieuran-Cabrières

SENSIBLE Les Hommes Sensibles

ÇA VA SAIGNER Le Cri de l’Armoire, Marien Tillet

JUIN Ven. 6 à Canet

CLAN CABANE La Contrebande

LES TARIFS DE LA SAISON

Renseignements & réservations 04 66 51 10 73 ou www.ville-legrauduroi.fr

!

www.theatre-lesillon.fr

> 13 € Plein tarif > 10 € Tarif réduit > 6 € Tarif très réduit et spectacles très jeune public

L’ABONNEMENT SILLON > 6 spectacles pour 66 €

Théâtre Le Sillon

ult Allées Roger Salengro | Clermont l’Héra Réservations

www.theatre-lesillon.fr Informations

cc-clermontais.fr 06 36 01 14 29 | billetterielesillon@

Agenda concerts

Ladies Ballbreaker

Le Bikini • Toulouse

Le Rex • Toulouse

05 62 24 09 50 lebikini.com

62

05 61 38 57 71 lerextoulouse.com

Décembre 2024

Avril

Décembre 2024

Mars

Mer. 11 à 19h30 • Meryl Ven. 13 à 19h30 • Caravan Palace + Zayka Mer. 18 à 19h30 • Sidiki Diabate

Mer. 2 à 19h30 • The Limiñanas Jeu. 3 à 19h30 • Adé Ven. 4 à 19h30 • Carbonne Sam. 5 à 19h30 • Les Fatals Picards + Natis Mar. 8 à 19h30 • Jok’Air Mer. 9 à 19h30 • Julien Granel Jeu. 10 à 19h30 • Synapson Live Mer. 16 à 19h30 • Mc Solaar Jeu. 17 à 19h30 • Caballero & Jeanjass Ven. 18 à 10h30 • Didier Super & Marcel…

Mer. 23 à 19h30 • Mezerg

Lun. 9 à 19h30 • Mdou Moctar Ven. 13 à 18h • Orphaned Land Ven. 13 à 23h55 • Extra Terra / We Are Magonia …

Sam. 14 à 19h30 • Pepite Sam. 14 à 23h55 • Dance Together Par Les Jolies Musiques #5 Mer. 18 à 19h30 • Moha Mmz Sam. 21 à 23h55 • Santa Goeshard / Flkn, Juria, Kokotte Ven. 27 à 23h55 • Rave 90’S Plein Phare

Dim. 2 à 19h30 • Planet Of Zeus & Guest Jeu. 6 à 19h30 •This Will Destroy You + Guest Ven. 7 à 19h • Freak Kitchen & Guest Jeu. 13 à 19h30 • Deportivo Mar. 25 à 19h30 • Mike Mer. 26 à 19h30 • Hellfest Warm-Up Tour

Mai

Janvier

Dim. 11 à 19h30 • Danyel Waro Mar. 20 à 19h30 • Helena Mer. 21 à 19h30 • Osees + Psychic Graveyard

Ven. 17 à 19h30 • Blue Jay + Upright (Electro|Funk|Soul) Mer. 22 à 19h30 • Aita Mon Amour Jeu. 23 à 19h30 • Wallace Cleaver

Juin

Février

Mar. 17 à 19h30 • In Flames

Mer. 5 à 19h30 • Arma Jackson / Ete Sans Fin Tour Dim. 9 à 19h30 • Paleface Swiss + Guests Mer. 12 à 19h30 • Obscura & Rings Of Saturn & Gorod Jeu. 13 à 19h30 • La Nuit Des Sorcières Pagan & Viking Night Sam. 15 à 19h30 • Jolagreen23 Mer. 19 à 19h30 • Ankor + Conquer Divide Ven. 21 à 19h30 • Jrk19 Sam. 22 à 19h30 • Spider Zed Mer. 26 à 19h30 • Green Lun.G & Unto Others …

Janvier Jeu. 9 à 18h30 • Dark Funeral + Fleshgod Apocalypse …

Sam. 18 à 18h30 • The Ultimate Tribute Night : Queen & Pink Floyd Experience Mer. 22 à 19h30 • Youssoupha Ven. 24 à 19h30 • Hatik Sam. 25 à 19h30 • Yodelice Jeu. 30 à 19h30 • Carcass + Brujeria & Rotten Sound Février Mer. 5 à 19h30 • Naza + Dadi Jeu. 6 à 19h30 • Zamdane Ven. 7 à 19h30 • Motionless In White Dim. 9 à 18h • Les Ogres De Barback & La Rue KéTanou «Toutencommun!»

Mer. 12 à 19h30 • Lacrim Ven. 14 à 19h30 • Théodort Dim. 16 à 19h30 • Fatoumata Diawara Mer. 19 à 19h30 • The Libertines Jeu. 20 à 19h30 • Koba Lad Ven. 21 à 19h30 • Airbourne Ven. 28 à 19h30 • Kompromat Mars Les 6 et 7 à 19h30 • Polo & Pan Jeu. 13 à 19h30 • Isha & Limsa D’Aulnay Ven. 14 à 19h30 • Hugo Tsr Sam. 15 à 19h30 • Orange Blossom Ven. 21 à 19h30 • Zoufris Maracas + Luiza Mar. 25 à 19h30 • Benjamin Clementine Jeu. 27 à 19h30 •Etienne De Crecy Live Ven. 28 à 19h • Fermin Muguruza

Octobre Ven. 10 à 19h30 • Groundation Sam. 11 à 19h30 • Miossec Mer. 29 à 19h30 • Knower Novembre Jeu. 6 à 19h30 • Soviet Suprem Décembre Mar. 2 à 19h30 • Popa Chubby Avril 2026 Ven. 17 à 19h30 • Kim Wilde

Avril Ven. 4 à 19h30 • Edge Jeu. 10 à 19h30 • Miel De Montagne Ven. 25 à 19h30 • Hippocampe Fou Mar. 29 à 19h30 • Aborted & Crypta & The Zenith Passage…

Mer. 30 à 19h30 • Swallow The Sun Octobre Dim. 12 à 19h30 • God Is An Astronaut & Jo Quail

AG E N DA C O N C E R T S

Jenifer

Le Métronum • Toulouse 05 32 26 38 43 lemetronum.fr Décembre 2024 Mer. 11 à 20h • Throes+The Shine + Ana Lua Caiano Ven. 13 à 20h • Blues Pills + Daniel Romano Sam. 14 à 20h • Faada Freddy + Enaé Mer. 18 à 20h • K7 Janvier Mer. 15 à 20h • Les Fraîcheurs Toulousaines Jeu. 16 à 19h • : Michel Cloup + Palace Vertigo + Jamman & Mouli + Ada Sam. 18 à 20h • Winter Tribute Night Jeu. 23 à 19h • Infected Rain + Semblant Ven. 24 à 20h • Lma + Eesah Yasuke +hyl Sam. 25 à 20h • Papooz + Danger Zoo Ven. 31 à 20h • Malik Djoudi Février Dim. 2 à 20h • Stick To Your Guns + Bodysnatcher + Elwood Stray + No Cure Ven. 14 à 20h • Lagon Nwar + Karmaâ Sam. 15 à 20h • A2H Jeu. 20 à 20h • Jyeuhair Ven. 21 à 20h • Mo’Kalamity & The Wizards Mars Sam. 1er à 20h • Les Fils De Joie Mer. 5 à 20h • Laura Cahen + Victor Janvier Ven. 7 à 20h • Last Train Jeu. 13 à 20h • 1000Mods + Frenzee Ven. 14 à 20h • Juniore Mer. 19 à 20h • Marion Roch Jeu. 20 à 20h • Are You Experienced ? #2 Avec Gérald Toto & Friends Sam. 22 à 20h • Flèche Love + Jawhar Jeu. 27 à 20h • Amk Ven. 28 à 20h • Oracle Sisters Sam. 29 à 20h • Genezio Avril

Dinaa

Zénith • Toulouse 05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com Décembre 2024 Jeu. 12 à 20h • Patrick Bruel Sam. 21 à 15h • Les 10 Commandements Janvier Mer. 15 à 20h • Ninho & Niska Ven. 17 à 20h30 • Les Plus Belles Chansons Françaises Dim. 19 à 18h • Sch Février Dim. 2 à 20h • Sdm Ven. 7 à 20h • Clara Luciani Mer. 12 à 20h • Gims Sam. 15 à 20h30 • Tribute J.Williams et H.Zimmer Mer. 19 à 20h • Era Ven. 21 à 20h • Gazo Mer. 26 à 20h • Jean-Louis Aubert

Octobre Mer. 8 à 20h • Mania The Abba Tribute Ven. 17 à 20h • Lara Fabian Mer. 29 à 20h • Soprano Novembre Ven. 21 à 20h • Lamomali Dim. 23 à 18h • Santa Mer. 26 à 20h • Amir Ven. 28 à 20h • Helena Sam. 29 à 20h • Julien Doré

Casino Barrière Toulouse 05 61 33 37 77 casinosbarriere.com Janvier Mar. 14 à 20h30 • The Musical Story Of Elvis Dim. 26 à 14h30 et 17h30 • Aldebert Jeu. 30 à 20h30 • Jeremy Frerot Février Jeu. 13 à 20h30 • Michael Gregorio Mar. 18 à 20h30 • Dany Brillant

Mars

Décembre

Mars

Sam. 1 à 20h • Star Academy Mar. 4 à 20h • So Flyod Mar. 11 à 20h • Indochine Mer. 19 à 20h • Queen Extravaganza Mer. 26 à 20h30 • Saez

Jeu. 18 à 20h • Gojira Ven. 19 à 20h • M. Pokora

Les 19 et 20 à 20h30 • Covertramp

Janvier 2026

Mer. 16 à 20h30 • Chimene Badi Ven. 18 à 20h30 • Cali & Steve Nieve Mer. 23 à 20h30 • Michel Jonasz Sam. 26 à 20h30 • Les Comédies Musicales Mer. 30 à 20h30 • Thomas Dutronc

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Avril Mar. 8 à 20h • Davidhallyday Mer. 16 à 20h • Philippe Katerine Jeu. 17 à 20h • Tiakola Dim. 20 à 17H • Starmusical Jeu. 24 à 20h • Patrick Fiori Ven. 25 à 20h • Pierre Garnier Dim. 27 à 20h • Ghost Mai Mer. 7 à 20h • Electro Symphony Sam. 24 à 20h • Julien Doré Juin

Mer. 21 à 20h • La Fouine Dim. 25 à 18h • Géneration Celine Février 2026 Ven. 6 à 20h • Louane Ven. 13 à 20h • Goldmen Sam. 14 à 20h • Ultra Vomit Mars 2026 Mer. 11 à 20h • The World of queen Mer. 18 à 20h • I Gotta Feeling Dim. 22 à 20h • Lara Fabian Mer. 25 à 20h • Jeremy Frerot Sam. 28 à 20h • Kenji Girac

Avril

Mai Sam. 3 à 20h30 • Fernando Daniel Mer. 28 à 20h30 • Vincent Niclo Juin Mer. 11 à 20h30 • Symphony On Titan Jeu. 12 à 20h30 • Grissini Project Novembre

Sam. 11 à 15h et 20h30 • Le roi Soleil

Sam. 1er à 20h30 • Brit Flyod Du 18 au 20 à 20h30 • Sofiane Pamart Mar. 25 à 20h30 • Sarah Schwab

Mai 2026

Décembre

Sam. 23 à 20h • Les Années 80

Mar. 2 à 20h30 • Lynda Lemay

Avril 2026

Mer. 2 à 20h • Tom McRae Jeu. 10 à 20h • Theodora

Mar. 3 à 20h • Michel Polnareff Dim. 8 à 18h • Glorious Mar. 10 à 20h • Powerwolf

Mai

Septembre

Décembre 2026

Février 2026

Ven. 16 à 20h • Les Tambours Du Bronx

Dim. 28 • Aldebert

Ven. 4 à 20h • Claudio Capéo

Mer.4 à 20h30 • Abba Fever

63

Agenda concerts Salle Nougaro • Toulouse 05 25 63 12 00 sallenougaro.com

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Narbonne Arena 04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr

Janvier

Décembre 2024

Janvier

Les 22 et 23 à 20h30 • Kazhawkins

Ven. 24 à 19h • Aldebert

Février

Ven. 13 à 21h • Les Amazones D’Afrique Jeu. 19 à 21h • Le Père Noël Est Un Rockeur

Mer. 5 à 20h30 • Dafné Kritharas

Mars

Mars

Ven. 7 à 21h • Sylvain Duthu

Sam. 15 à 20h • The Australian Pink Flyod Show

Mar. 4 à 20h30 • Ballaké Sissoko & Piers Faccini Jeu. 13 à 20h30 • La Grande Sophie Mar. 18 à 20h30 • Dominique Fils-Aimé

Lo Bolegason • Castres

Avril

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Mars

Ven. 4 à 20h • Soprano Ven. 11 à 20h • Pasion De Buena Vista

Victoire 2 Saint-Jean-de-Védas 04 67 47 91 00 victoire2.com Décembre 2024 Ven. 13 à 20h30 • Chilla + Enaé Sam. 14 à 20h • Ladies Ballbreaker Février Ven. 7 à 20h30 • Malik Djoudi Ven. 14 à 20h30 • Vaudou Game Sam. 22 à 20h30 • Jyeuhair Mars

Décembre 2024

Mai

Jeu. 12 à 20h30 • Asian Dub Foudation + Nomad Frequencies

Mer. 14 à 20h • Electro Symphony Jeu. 15 à 20h • Les Comédies musicales

Janvier

Octobre

Ven. 17 à 20h30 • Lulu Van Trapp + Matahari

Ven. 3 à 20h30 • The World Of Queen

Mai

Mars

Novembre

Mer. 14 à 20h30 • Sian Pottok

Ven. 14 à 20h30 • Deportivo + Paddang

Ven. 14 à 20h30 • Belinda Davids

Le Bijou • Toulouse

Cri’Art • Auch

Février 2026

Ven. 13 à 19h • Equinoxe + 1 Groupe Sam. 14 à 19h • Black Bomb A + Dust Bolt …

Sam. 14 à 20h • Goldmen

Janvier

Mars 2026

Février

Sam. 11 à 19h • Mind Erasers + Unleash Ven. 17 à 19h • Soldier Side + Breakstuff + Roadies Of The D Sam. 18 à 19h • Telemac Dim. 19 à 19h • Carcass + Brujeria + Rotten Sound Ven. 24 à 19h • La Kompagnie Ven. 31 à 19h • Rusty Blues

Jeu. 6 à 20h • The Rocket Man

Février

Juin

Avril

Ven. 6 à 20h • Anima

Jeu. 3 à 20h30 • Jenifer Ven 4 à 20h30 • French Latino Sam. 5 à 20h30 • Covertramp Ven. 11 à 20h30 • Vincent Niclo

Sam. 1Er à 19h • Getback + Bomps Mer. 12 à 19h • Lion’S Law + Mess + Claimed Choice Ven. 14 à 19h • Theorem + The Lost Files …

Avril Mar. 1Er à 20h30 • Guillaume Poncelet Mer. 9 à 20h30 • Tangomotan Ven. 11 à 20h30 • Arat Kilo Mamani Keita & Mike Ladd

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La Gespe • Tarbes

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Décembre 2024

Janvier

Mer. 11 à 21h • Paamath Et Jean-Paul Raffit Jeu. 12 à 21h • Soleynia Jeu. 19 à 21h • Pierre Antoine

Ven. 31 à 21h •Heekahide

Janvier

Mars

Jeu. 9 à 18h • Léora Ven. 10 à 21h • Rue Darquier Jeu. 16 à 21h • Dinaa Les 21 et 22 à 21h • «Sœur.E.S» Jeu. 23 à 21h • Boucan Ven. 24 à 21h • Sophie Le Cam Dim. 26 à 21h • Leïla Huissoud Les 30 et 31 à 21h • Léman Février Les 4 et 5 à 21h • Bertille Les 6 et 7 à 21h • Lisa Ducasse Du 11 au 14 à 21h • Les Wriggles Les 20 et 21 à 21h • Lorenzo Naccarato Jeu. 27 à 21h • Dimoné

Février Ven. 14 à 21h • Ravage Club Ven. 14 à 21h • Poppy Fusée Jeu. 27 à 20h • Giedré

Les Docks • Cahors 05 65 24 13 60 lesdocks-cahors.fr Décembre Ven. 13 à 21h • Asian Dub Foundation/ Altess Ego Février Ven. 14 à 21h • Fatoumata Diawara Avril Ven. 11 à 21h • Synapson

Ven. 27 à 20h • Kenji Girac Sam. 28 à 20h30 • Covertramp

Pasino • La Grande Motte 04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche.com

Juin Mer. 11 à 20h30 • Sarah Schwab

Sam. 1er à 20h30 • A2H

Secret Place Saint-Jean-de-Védas 09 64 00 87 11 toutafond.com Décembre 2024

Mars Sam. 22 à 19h • Dr Feelgood + Boomerang

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15 mars. 2025

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Electro Symphony

LE Lac des Cygnes

THE World of Queen

13 mai 2025

14 mai 2025

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9 mai. 2025

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FERRARI / TSAMERE / LECAPLAIN

LA TOURNÉE DU TRIO 10 mai 2025

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Génération Céline

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2025

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Agenda concerts Arena Sud De France Montpellier 04 67 17 68 17 suddefrance-arena.com Janvier Du 14 au 20 • Les Enfoirés Février Sam. 22 à 20h • SDM Mars Sam. 15 à 20h • Julien Doré Les 18 Et 19 à 20h • Indochine Lun. 24 à 20h • Rock Symphony Orchestra Ven. 28 à 20h30 • Clara Luciani Avril Sam. 5 à 20h • Les 10 Commandements Sam. 26 à 20h • Pierre Garnier Mai Sam. 24 à 20h • Star Academy Tour Octobre Mer. 1er à 20h • Lamomali Décembre

66

Jeu. 4 à 20h • Soprano Ven. 5 • M Pokora Sam. 6 à 20h • Julien Doré Sam. 20 à 20h • Helena Janvier 2026 Ven 15 à 20h • Claudio Capéo

Le Rockstore • Montpellier 04 67 06 80 00 rockstore.fr

Le Corum • Montpellier 04 67 61 67 61 corum-montpellier.com

Zénith Sud • Montpellier 04 67 64 68 83 zenithsud-montpellier.com

Décembre 2024

Janvier

Février

Sam. 14 à 19h30 • Claude Les 17 et 18 à 19h30 • Carbonne Jeu. 19 à 19h • Guts Ven. 20 à 20h • Top Espace Musical Sam. 21 à 19h • Worakls + Cebb

Ven. 24 à 20h30 • Michaël Grégorio Dim. 26 à 14h • Symphony On Titan Dim. 26 à 17H00 • Les Plus Belles Musiques Des Films De Miyazaki

Ven. 14 à 20h30 • Les Musiques de John Williams et Hans Zimmer Jeu. 27 à 20h • Jean-Louis Aubert

Mars

Janvier

Sam. 8 à 20h • The Bootleg Beatles Sam. 15 à 20h • Obispo Sam. 22 à 15h • Aldebert

Mar. 18 à 20h • Queen Extravaganza Jeu. 20 à 20h30 • Saez Sam. 29 à 20h • Eddy De Pretto Dim. 30 à 17H • Starmusical

Avril

Mai

Ven. 11 à 20h • Les Franglaises Dim. 20 à 20h • Mc★Solaar Sam. 26 à 20h • Jean-Paul Rouve

Dim. 4 à 20h • Electro Symphony Ven. 23 à 20h30 • 15000 Voix Pour Les Plus Belles Chansons Françaises Sam. 24 à 20h • Patrick Fiori

Ven. 10 à 19h30 • Wallace Cleaver Jeu. 23 à 19h30 • Kazy Lambist Ven. 24 à 19h30 • Aïta Mon Amour Ven. 31 à 19h30 • Les Garçons Bouchers Février Lun. 10 à 19h30 • Mobb Deep (Havoc Feat Big Noyd + Dj L.E.S) + Dj Rolxx Mer. 19 à 19h30 • Landmvrks + Boston Manor + Aurore Ven. 21 à 19h • Gilles Peterson (4H Dj Set) Jeu. 27 à 19h • Asian Dub Fondation Ven. 28 à 19h30 • Mathieu Boogaerts

Juin Sam. 21 à 19h30 • Eva Oertle Et Vesselin Stanevv Octobre Jeu. 16 à 20h30 • Dany Brillant

Mars

Septembre Sam. 27 à 20h • Le Chœur Spectacul’Art Chante Cloclo Octobre

Mars

Novembre

Jeu. 6 à 19h30 • Last Train Ven. 7 à 19h30 • Blaiz Fayah Lun. 10 à 19h30 • Peterhook & The Light Jeu. 13 à 19h30 • Juniore Ven. 14 à 19h30 • Oracle Sisters Mar. 18 à 20h30 • Trio Mandili Jeu. 20 à 19h30 • Standhigh Patrol (Dj Set) + Joe Yorke Sam. 22 à 19h30 • The Last Internationale Jeu. 27 à 19h30 • Orange Blossom Ven. 28 à 19h30 • Caballero & Jeanjass Sam. 29 à 19h30 • Solann

Sam. 15 à 20h30 • Belinda Davids Dim. 23 à 18h00 • Mireille Mathieu

Sam. 4 à 20h30 • L’Héritage Goldman 2 Sam. 11 à 20h30 • Mania – The Abba Tribute Ven. 17 à 20h • Louane Sam. 18 à 20h • Lara Fabian

La Cigalière • Sérignan

Novembre

Avril Mar. 1er à 19h30 • The Limiñanas Mer. 2 à 19h30 • The Undertones Ven. 4 à 19h30 • Adé Mer. 9 à 19h30 • Synapson Mar. 15 à 19h30 • high Llamas Jeu. 17 à 19h30 • Mezerg Ven. 18 à 19h30 • Kompromat Mer. 23 à 19h30 • Thomas De Pourquery

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Janvier 2026

Jeu. 12 à 20h30 • Dionysos

Sam. 17 à 20h • Les Années 80 Dim. 18 à 18h • Génération Céline T’aimer Encore Sam. 31 à 20h • I Gotta Feeling

Janvier Jeu. 23 à 20h30 • Emel Ven. 24 à 20h30 • Emma Peters Sam. 25 à 20h30 • La Dame Blanche + Que Tengo Février Sam. 8 à 20h30 • Jérémy Frerot

Mars 2026

Mars

Dim. 22 à 17h • Kendji Girac

Ven. 16 à 19h30 • Oldelaf Sam. 17 à 19h30 • Les Tambours Du Bronx Octobre

Avril

Sam. 11 à 19h30 • Une Touche D’Optimisme

Sam. 12 à 20h30 • Keziah Jones

Novembre

Mai

Ven. 14 à 19h30 • Puggy

Sam. 10 à 20h30 • HK

Décembre Mer. 3 à 19h30 • Popa Chubby Sam. 20 à 20h • Lorie

Février 2026 Sam. 14 à 15h et 20h30 • Le Roi Soleil Dim. 15 à 17h30 • Goldmen

Sam. 8 à 20h30 • Féfé + David Walters Ven. 14 à 20h30 • The Award Ven. 21 à 20h30 • Chœur de L’Opéra National Montpellier Occitanie Mer. 26 à 16h30 • La Petite Pietà Ven. 28 à 20h30 • Carte Blanche à Mandy Lerouge

Mai

Ven. 27 à 20h • Amir Dim. 13 à 15h • Chantal Goya

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Décembre 2024

Décembre 2024

Décembre 2024

Décembre 2024

Sam. 14 à 20h30 • Enrico Macias

Sam. 14 à 20h • Les Tambours Du Bronx

Janvier

Janvier

Sam. 18 à 20h • Goldmen Mar. 28 à 20h • Pierre Garnier

Sam. 25 à 20h • Emily Loizeau

Jeu. 12 à 20h30 • Kinghannah + Joe Gideon Sam. 14 à 20h30 • Clara Luciani Mar. 17 à 20h30 • Sidiki Diabate

Jeu. 12 à 20h30 • 7 Weeks + Brüle Sam. 14 à 20h30 • Chilla Mer. 18 à 19h • Yes We Jam Ven. 20 à 20h30 • Joseph Kamel

Février

Ven. 14 à 20h • Lady Land X Nina Attal

Ven. 7 à 20h30 • The Rocket Man Sam. 8 à 20h • Les Ogres De Barback & La Rue Ketanou Dim. 9 à 18h • Jenifer

Mars

Ven. 10 à 20h • Niño De Elche + Za! + Perrate Sam. 25 à 20h30 • Hatik Sam. 25 à 21h • Bryan’S Magic Tears

Ven. 28 à 18h30 • La Nuit Du Slam

Février

Avril

Mars

Du 11 au 13 • Les Ogres De Barback

Ven. 7 à 20h30 • Michel Jonasz Sam. 8 à 20h • Abba Gold Ven. 21 à 20h30 • Covertramp

Mai

Jeu. 6 à 20h30 • Gringe + Sidney Jeu. 13 à 20h30 • Jolagreen23 Ven. 14 à 20h30 • Ko Ko Mo Sam. 15 à 20h30 • Théodort Sam. 15 à 21h30 • Facs + Générique Mardi

Avril Jeu. 10 à 20h • Vincent Niclo Ven. 25 à 20h30 • Michael Jones Mai Mer. 21 à 20h • Helena Octobre Sam. 4 à 20h • Piaf !

Novembre Dim. 2 à 17H • Dany Brillant Dim. 16 à 15h • Ballets De Tahiti Aux Marquises

Février

Ven. 23 à 20h • Demi Portion

Janvier

Mars Sam. 1er à 20h30 • Edge + Aamo…

Sam. 8 à 20h30 • Polo & Pan Mer. 12 à 20h30 • Lucky Love Jeu. 13 à 20h30 • Yoa Mar. 18 à 20h30 • The Datsuns Sam. 22 à 20h30 • Nervosa + Novelist Mer. 26 à 20h30 • Etienne De Crecy Ven. 28 à 21h30 • Cash Savage Ans The Last Drinks Sam. 29 à 20h30 • Coelho Avril Jeu. 3 à 20h30 • Carbonne Du 4 au 6 à • Les Ogres De Barback Sam. 5 à 20h30 • Jok’Air Ven. 11 à 20h30 • Alain Chamfort Ven. 11 à 21h30 • Jan Verstraeten Sam. 12 à 20h30 • Arma Jackson Mai Mer. 21 à 20h30 • Pierre Lapointe Novembre Dim. 9 à 18h30 • Larkin Poe

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Janvier Jeu. 9 à 20h30 • Undergods Mer. 15 à 19h • Yes We Jam Ven. 17 à 20h30 • Davodka Ven. 24 à 20h30 • Sages Comme Des Sauvages Jeu. 30 à 20h30 • Pythies + The Lost Station Février Sam. 8 à 20h30 • Opening Du Med’ Sam. 15 à 20h30 • Ko Ko Mo Mar. 25 à 20h30 • Nada Surf Jeu. 27 à 20h30 • Landmvrks Mars Jeu. 6 à 20h30 • Bøl + Mahna-Mahna Sam. 15 à 20h30 • Perpi Dub Night #8 Ven. 21 à 20h30 • Blaiz Fayah Ven. 28 à 20h30 • The Limiñanas Avril Sam. 5 à 20h30 • Carbonne Ven. 11 à 20h30 • Keziah Jones Sam. 19 à 20h30 • Aliocha Schneider Mai Sam. 17 à 20h30 • Malik Djoudi

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Agenda des festivals LES FESTIVALS DE L’ÉTÉ 2025 S’ANNONCENT

DJ Snake

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Festival de Nîmes

Pause Guitare

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Festival de Carcassonne 04 68 11 59 15 festivaldecarcassonne.fr

Juin

Juillet

Juillet

Dim. 22 à 21h • Roberto Alagna & Aleksandra Kurzak

Mar. 1 à 20h • Dinaa Mar. 1er à 21h15 • Philippe Katerine Mar. 1er à 23h • Feu ! Chatterton Mer. 2 à 20h • Etienne Fletcher Mer. 2 à 21h15 • La Femme Mer. 2 à 23h • Franz Ferdinand Jeu. 3 à 20h30 • Ben Mazué Jeu. 3 à 22h • Julien Doré Jeu. 3 à 23h30 • Santa Ven. 4 à 20h15 • Sting

Jeu. 10 à 21h30 • Lamomali Dim. 13 à 21h30 • Alanis Morissette Mar. 15 à 21h30 • Judas Priest Jeu. 17 à 21h30 • Pierre Garnier Sam. 19 à 21h30 • Jean-Louis Aubert Lun. 21 à 21h30 • Soprano Mar. 22 à 21h30 • Santa Mer. 23 à 20h30 • Robert Plant & The Saving Grace Jeu. 24 à 21h30 • Gims Sam. 26 à 21h30 • Julien Doré Mar. 29 à 21h30 • Gojira

Juillet Jeu. 3 à 20h3 • Tiakola Mer. 9 à 20h30 • DJ Snake Ven. 11 à 20h30 • Michel Polnareff Mar. 15 à 20h30 • Jean-Louis Aubert et MC Solaar Sam. 19 à 20h30 • Santa & Kendji Mar. 22 à 20h30 • Gims Mer. 23 à 20h30 • Lamomali & Ibrahim Maalouf Jeu. 24 à 20h30 • Scorpions

Gims

er

Santa

Judas Priest

Herisson Productions présente

MONTPELLIER LE CORUM - OPERA BELIOZ LE 11 AVRIL 2025

Info & réservations : herisson-prod.com et points de vente habituels CE, groupe & PSH : 04 67 54 61 23

NOUVELLE

©

Julien Thomazo

CAPITAINERIE DE CARNON

La

Capitainerie de Carnon, inaugurée en juillet dernier, est le nouveau lieu emblématique pour le port de la ville. Imaginée par l’architecte Philippe Bonon, et le cabinet A+ Architecture, elle est gracieusement soulignée par une sculpture : La Vigie, signée de l’artiste Hervé Di Rosa. Une réalisation qui s’inscrit dans la volonté de la Ville de requalifier les espaces publics autour de l’identité et de l’art de vivre propres à Carnon.

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Yvon Bourrel

MAIRE DE MAUGUIO-CARNON Pour la nouvelle capitainerie, vous avez fait appel au cabinet d’architecture montpelliérain A+ et à l’architecte Philippe Bonon. Qu’est-ce qui vous a attiré dans leur projet ?

La Capitainerie est un lieu identitaire de notre commune, il donne un signal dès l’entrée du port. Ce signal est d’abord fonctionnel, mais nous avons souhaité qu’il apporte autre chose.

Lorsque le cabinet de Philippe Bonon nous a présenté ces deux ellipses, la créativité de ce projet a séduit le jury à l’unanimité. Il a su à la fois répondre aux fonctionnalités attendues pour une capitainerie, tout en y ajoutant un supplément d’âme grâce aux courbes qui donnent une impression de légèreté. Nous sommes fiers de cette réalisation !

L’architecture et l’art au cœur du port

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Julien Thomazo

L’artiste Hervé Di Rosa a également collaboré en créant l’œuvre La Vigie. Vous avez ainsi souhaité intégrer l’art dans ce projet ?

C’est Philippe Bonon qui nous a présentés à Hervé Di Rosa. Lors de notre rencontre, il a tout de suite suggéré l’idée d’un totem à l’entrée du port qui changerait de lumière… En évoluant, le projet a pris la forme de cette sculpture, comme un mât, ornée de représentations qui font écho au monde marin. C’est clair, limpide, cela donne presque l’impression de glisser sur l’eau.

Il y a dans La Vigie une forme d’élégance, un certain raffinement dans la fidélité de l’identité de Carnon.

Publirédactionnel

L’inauguration de la Capitainerie s’inscrit dans le projet de requalification de Carnon.

Pourriez-vous nous en dire plus ?

Depuis le début de cette mandature, nous travaillons au projet de requalification des espaces publics de Carnon. La station a été conçue il y a 50 ans pour des usages différents de ceux d’aujourd’hui et avait une vocation balnéaire. Nous souhaitons que Carnon soit la ville des quatre saisons, qu’elle vive toute l’année. C’est cette reconfiguration des espaces publics qui, nous a amenés à revoir le bâtiment de la Capitainerie qui existait depuis 1974, mais ne correspondait plus aux normes d’accessibilité, et présentait des problèmes structurels et énergétiques. Philippe Bonon a su intégrer ce nouveau bâtiment dans son environnement.

La requalification va se poursuivre en déclinant une forme de continuum dans l’élégance visuelle proposée aux usagers du port et aux visiteurs. Pour la saison prochaine, nous allons transformer l’avant-port en un espace de contemplation végétalisé et réaménagé.

TROPHÉE NEPTUNE

Hervé Di Rosa

Philippe Bonon

AT E L I E R S A + A R C H I T E C T U R E

ARTISTE

« Véritable image de marque de la ville, la Capitainerie ne sera pas vue des seuls usagers ou promeneurs, sa toiture dominée par la plupart des logements environnants offre une vue supplémentaire d’importance.

Telle une 5e façade, une œuvre peinte aux accents marins sur la membrane PVC qui en assure l’étanchéité est proposée.

Les courbes très fluides du projet, empreintes d’une écriture nautique, confèrent au dessin une rupture volontaire avec celui plus anguleux du port de Carnon, et le rendent ainsi remarquable. À l’entrée de ce dernier, La Vigie, une œuvre originale créée sur-mesure par l’artiste Hervé Di Rosa, fait écho à l’écriture de la capitainerie. Jouant avec le thème des fonds marins, du haut de ses 9 mètres, elle s’élève tel un mât pour accueillir et guider plaisanciers et promeneurs. »

« La Vigie est une œuvre réalisée en collaboration avec Philippe Bonon. Si le projet m’a d’abord plu, c’est parce qu’il s’inscrivait dans la vision d’un architecte.

Dans sa réalisation, je n’ai pas cherché la complexité. Au contraire, j’ai souhaité que le résultat soit simple. Il faut aussi penser à son avenir dans le temps, à son entretien.

C’est pour cela que j’ai utilisé une technique de découpe de métal au laser. C’est une technique que l’on utilise plutôt avec des formes abstraites, mais j’ai voulu l’allier au figuratif en imaginant une faune marine. La Vigie est une sorte de phare qui renvoie à l’univers marin, ou le mât du bateau que peut représenter la Capitainerie. Ce projet m’a intéressé, car il émane de la volonté d’intégrer l’art dans l’espace public. La sculpture s’inscrit dans le paysage, elle est là pour inviter à la rêverie. »

portcarnon.fr

©

Drone OPS

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Publirédactionnel

Mariano Fortuny y Marsal MUSÉE GOYA, CASTRES

Campement arabe, 1862 © Musée Goya Castres

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Arts plastiques 73

Mariano Fortuny y Marsal Visions d’Orient MUSÉE GOYA Castres, Tarn

Du 6 décembre au 9 mars

À l’occasion des 150 ans de la disparition de l’artiste espagnol Mariano Fortuny y Marsal (1838-1874), le musée Goya lui rend hommage en montrant quatrevingts de ses œuvres. L’exposition, Visions d’Orient, témoigne de sa présence au Maroc de 1860 à 1862, un tournant dans sa vie artistique. Subjugué par ce pays, Mariano Fortuny y Marsal réalise in situ un grand nombre d’aquarelles et de dessins. Tout l’émerveille, l’artiste travaille sur le vif. Ainsi, il peint à l’air libre des scènes de la vie quotidienne, des animaux, des personnages, mais également des paysages et des architectures mauresques. Son trait et ses couleurs enchanteresses invitent le visiteur à un véritable voyage en Orient, entre fantasmes et réalité. Un artiste majeur de l’école espagnole du XIXe siècle à découvrir ou redécouvrir !

• Tél. 05 63 71 59 30. museegoya.fr

Musées Regards sur Pierre Sulmon MUSÉE DES BEAUX-ARTS Carcassonne, Aude Jusqu’au 15 février

Geneviève Asse. Le bleu prend tout ce qui passe 74

MUSÉE SOUL AGES Rodez, Aveyron

L’épouse de l’artiste Pierre Sulmon a fait don à la ville en 2022 de 256 pièces. Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne, expose une grande partie de cette donation. Quelques œuvres de sa collection particulière complètent cette présentation, permettant aux visiteurs de découvrir une partie de l’abondante production de l’artiste, élève de Grommaire dont aquarelles, pastels, dessins, peintures, sculptures, faïences, porcelaines. Un artiste qui a su étendre à son art tous les supports. Il est, en effet, inspiré par des matériaux aussi divers que la cire, le polyuréthane ou le bronze, lui permettant d’accéder à cette recherche de pureté de la forme et des lignes, l’huile, le pastel et l’encre assurant la sûreté de son trait, la richesse de sa palette.

• Tél. 04 68 77 73 70. carcassonne.org

Du 25 janvier au 18 mai

Geneviève Asse fait partie de ces artistes dont la disparition n’ont fait que décupler l’intérêt que l’on porte depuis deux décennies aux expressions féminines, que l’on n’en finit plus de redécouvrir, en France comme dans le monde. Les soixante-dix œuvres présentées au musée Soulages mettent l’accent sur le passage d’une figuration assez austère, sur la base de natures mortes, à une abstraction géométrique avant que de s’épanouir dans ce qui lui assura sa notoriété : les grandes abstractions horizontales pouvant rappeler la nature bretonne, en particulier du côté de Vannes et le Morbihan dont elle est originaire et où elle aura achevé sa vie. Verticales aussi dans les séries consacrées aux Fenêtres où la ligne centrale semble être une brèche entre deux plages colorées. Car la couleur, et le traitement de celle-ci, en aplats fins, mais granuleux, est ce qui frappe chez cet artiste proche du monochrome et qui a décliné sa fascination pour le bleu. Le bleu (qui) prend tout ce qui passe, est d’ailleurs le titre de l’exposition. Les formats sont imposants sur les toiles, plus modestes nécessairement pour les estampes et papiers. L’articulation ciel/mer découpée par la ligne d’horizon est l’objet de variations infinies puisque la lumière est constamment changeante et que son interprétation subjective est également sujette à de multiples variantes. Le grain peut rappeler la pluie, les embruns. Ainsi, si la postulation abstraite est indéniable, elle n’est pas aussi radicale qu’on pourrait le penser et s’accommode d’une confrontation aux éléments que sont l’eau, le ciel, la lumière ou les bords de mer, lui attribuant une assise réelle. L’abstrait ne nait pas d’un artifice, mais au contraire d’une nécessité naturelle, quotidienne, pourrait-on dire, puisque c’est la réalité que l’artiste avait sous les yeux. Les fenêtres renversent cet équilibre intemporel, mais c’est pour aborder la réalité autrement. D’un intérieur, pourrait-on dire, subdivisant le point de vue d’une manière géométrique. Ainsi se justifie la trilogie figure, abstraction, paysagisme ouvert qui structure l’œuvre et le résumé qu’en fait cette exposition. Cette dernière est enrichie d’abord par l’exploration de ses carnets, l’existence de l’artiste étant parsemée d’actions méritantes, et de sa collaboration avec des poètes pour la confection de livres d’artistes. On citera Butor, Juliet ou Du Bouchet parmi les plus remarquables. Après tout bien des encres de poètes sont bleues… BTN • Tél. 05 65 73 82 60. musee-soulages-rodez.fr

Graines, une prodigieuse Odyssée MAISON ROUGE MUSÉE DES VALLÉES CÉVENOLES Saint-Jean-du-Gard Jusqu’au 4 janvier Magnifique hymne à la biodiversité, invitant à surprendre l’ingéniosité du monde végétal.

L’exposition Graines en réunit plus d’une centaine, pour beaucoup présentes en Cévennes. Les illustrations ont été réalisées par l’artiste Cruschiform durant sa résidence à MaisonRouge, au printemps 2024. Créées à partir d’un travail minutieux de collecte, d’observation, de documentation, elles s’accompagnent d’histoire didactique et de petites anecdotes en résonance avec les collections du musée et son jardin ethnobotanique. Il s’agit aussi d’un vibrant hommage à la beauté des paysages cévenols façonnés par l’homme, invitant au voyage, conviant à éveiller la curiosité à l’égard du vivant, à redécouvrir la nature, à l’admirer pour mieux la protéger.

• Tél. 04 66 85 10 48. maisonrouge-musee.fr

MUSÉES

De Renoir à Van Dongen MUSÉES DE BAGNOLS-SUR-CÈZE MUSÉE DE PONT-SAINT-ESPRIT Gard Du 14 décembre au 4 mai

Martine Lafon MUSÉE PAB Alès, Gard

Jusqu’en avril

Au musée Pierre-André Benoit (PAB) qui célèbre, jusqu’au 27 avril, La passion de l’art moderne du célèbre éditeur-poète-peintre alésien, Martine Lafon et les Éditions du Renard pâle présentent un portfolio qui s’inscrit totalement dans l’exposition temporaire.

Le prétexte est, en effet, fourni par les rencontres ayant marqué PAB et les amitiés nouées avec des célébrités de son époque : de Jean Arp à Maria Helena Vieira da Silva en passant par les poètes Max Jacob, Joë Bousquet, Tristan Tzara et René Char ou les incontournables Braque, Miro, Masson, Picasso, les discrets Bryen et Guitet, le théoricien Michel Seuphor. Martine Lafon a réalisé douze dessins au rouge, à son accoutumée, crayons et mines de plomb, représentant plus de vingt personnages, placés dans le milieu arboré où elle se trouvait alors en résidence vauclusienne, de manière à se les approprier à son tour. On repère PAB et sa célèbre presse, ou en compagnie de Jean Dubuffet, son cousin JeanPaul Martin qui a tant fait pour pérenniser son œuvre et a fondé les Éditions Rivières, recevant Pierre Alechinsky (concepteur des faïences de l’entrée du musée), les deux iconoclastes décisifs que furent Duchamp et Picabia, ou Jean Hugo. L’artiste les a imaginés soit seuls, soit par groupes de deux, trois ou quatre. Côté femme, on notera la place unique accordée à la relieuse Rose Adler ou la présence de Jacqueline aux côtés de Picasso. Les amis sont saisis en activité de lecture ou d’écriture, ou accompagnés d’un ouvrage de référence (dont ceux publiés par PAB), voire d’une de leurs œuvres, notamment Miro, que l’on retrouve sur l’emboitage de l’ouvrage. La présence des arbres joue comme un redoublement du cadre et permet la multiplication des points de vue. Une gouache de PAB accompagne l’ouvrage, lequel contient un poème, tandis qu’une édition d’estampes pigmentaires multiplie les possibilités d’acquisitions. BTN • Tél. 04 66 86 98 69. museepab.fr

Si le musée laïque d’art sacré du Gard, à Pont-Saint-Esprit, est riche d’objets religieux de toute époque, qui a connaissance des œuvres de Renoir ou de Valtat conservées en ses murs ?

Ayant bénéficié d’importantes donations, l’histoire de cet établissement s’inscrit dans la continuité de celle du musée Albert André de Bagnols-sur-Cèze qui, avec l’arrivée du peintre éponyme à sa tête en 1917, s’enrichissait d’un fonds exceptionnel : Marquet, Signac, Matisse, Bonnard ou Van Dongen sont parmi les quelques artistes ayant offert des œuvres à leur ami, alors Conservateur du lieu. L’exposition proposée, conçue en deux parties, et présentée dans chacun des musées, retracera l’histoire extraordinaire de ces donations successives et permettra de découvrir l’incroyable richesse de ces collections.

• gard.fr

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Dominique de Beir, accroc & caractère Pierre Buraglio, …D’après…Autour…Avec…Selon MUSÉE FABRE Montpellier, Hérault

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Pierre Buraglio, Autour… d’après… Courbet Palavas, montage, 2023 ©ADAGP, Paris, 2024

Dominique De Beir, Exil 2004 ©ADAGP, Paris, 2024

MUSÉES

Double exposition respectant la parité au musée Fabre cet hiver et de deux générations différentes, la seconde ayant été l’élève du premier. Pierre Buraglio, compagnon de route de Supports-Surfaces, n’est point un inconnu dans la région où Hélène Trintignan, Samira Cambie, et bien évidemment le musée Fabre l’ont exposé. Ses agrafages, assemblages de chutes de toile ou de matériaux trouvés, de paquets de cigarettes aplanis par exemple, preuve de l’attachement de l’artiste au quotidien, avaient fait sensation galerie Fournier, bien représentée au musée Fabre, dès les années 60-70.

Plus tard, Buraglio s’est focalisé sur le problème du cadre et à son corollaire, la fenêtre dont on sait qu’elle métaphorise, pour bon nombre de peintres, la peinture ouverte, en particulier, sur les paysages. Les encoignures qu’il réalise, en recourant au verre coloré, semblent les métonymies de la fenêtre entière et de tout ce que l’on peut y intégrer d’imaginaire ou de réel. L’intérêt se porte sur les petites choses, auxquelles on ne prête guère attention, mais qui frappent par leur beauté. Pensons à ces portières de 2 CV et à leur vitre courbée, façon de rendre hommage à des objets populaires et invitation au voyage. Tout tableau étant une fenêtre, il n’est ainsi guère étonnant qu’il s’attaque, au musée Fabre, à ceux de la collection qui auront retenu son attention et se confronte à eux, lui qui n’hésite pas à utiliser l’huile sur panneau contreplaqué. Il a également introduit la figure, ou le paysage, et également des renvois explicites à la guerre qu’il a connue enfant, ce qui souligne son attachement à la condition humaine et en l’occurrence à des objets simples, qui font le quotidien du soldat (casque). Pierre Buraglio travaille…D’après…Autour…Avec…Selon, titre de cette exposition, prépositions qui marquent un recul, une distanciation.

Du 7 décembre au 2 mars

Au musée Fabre, il la prendra avec les chefs-d’œuvre.

Dis-moi ce que tu choisis, je te dirai qui tu es. D’autant qu’il semble le plus souvent fuir les formes traditionnelles du tableau auxquelles il substitue les siennes, irrégulières et diverses, liées aux aléas de l’assemblage. Buraglio est l’un des rares artistes à avoir su combiner la postérité du Tout trouvé de Duchamp et la tradition picturale qu’il déconstruit en homme de son temps qu’il est resté.

Dominique de Beir, qui a fait un don important au musée, travaille dans l’impact, la perforation ou l’altération. Ce n’est pas peu dire qu’elle maltraite les matériaux, mais c’est pour mieux, en quelque sorte, les accoucher (au sens maïeutique du terme), les faire parler différemment.

La destruction peut s’avérer constructive, un mal apparent peut cacher un bien ultérieur et l’un des premiers actes du petit humain est sans doute destructeur. Ainsi, on l’a vu perforer et peindre sur du papier braille ou impacter du carton imprimé, des feuilles de comptabilité. Son geste n’est pas dépourvu de violence, mais c’est pour aboutir à des planches de dentelles, des œuvres que l’on se sent obligé d’aller voir de près. On est loin d’une peinture décorative. Ses matériaux sont pauvres ou communs, polystyrène ou carton, ses outils vont du Bic ou de l’encre (et l’on imagine un rapport particulier à l’écriture), à des découvertes fortuites ou à des recherches artisanales.

Son système de répétition est libre, ses couleurs discrètes, ce qui ne les empêche pas d’être séduisantes.

L’artiste semble craindre l’opacité et l’épaisseur, dans ses supports comme dans son existence, qui est aussi la nôtre. Une œuvre sobre et qui ne fait pas de concession mais participe d’une quête, matérielle et spirituelle. Au musée Fabre, elle poursuit sa série d’Accroc & caractère, tout en interrogeant des sculptures et des peintures avec lesquelles elle entend entrer en résonance, en correspondance peut-être aussi. BTN • Tél. 04 67 14 83 00. museefabre.fr

SÈTE

présente

29 NOV. 9 MARS 2025

SI SÈTE

ÉTAIT UNE ÎLE infos.

Mardi : 14.30 - 18.30 Mercredi au samedi 10.00 - 13.00 • 14.30 - 18.30

04 67 19 39 04

45, 46 quai de Bosc. Sète lereservoir-art.com

N

2025

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2 mars

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2024

POAZAN IN U YA N AU DE BI H G N BR A IG C

14 déc.

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RENOIR À VAN

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ENTRÉE GRATUITE

14 DÉCEMBRE 24 > 4 MAI 25 Musée laïque d’art sacré Pont-Saint-Esprit Musée Albert-André Bagnols-sur-Cèze -

CHEFS-D’ŒUVRE DES MUSÉES

DE BAGNOLS-SUR-CÈZE ET DE PONT-SAINT-ESPRIT

T08160 CMG MAG ART VUE 210X135.indd 1

28/11/2024 17:38

MUSÉES

Brigitte Aubignac / Nazanin Pouyandeh

Certes, la Franco-iranienne Nazanin Pouyandeh (vue à la Fondation GGL) et la Francilienne Brigitte Aubignac sont toutes deux des artistes femmes, mais elles font aussi confiance au médium naguère décrié qu’est la peinture et, qui plus est, la conçoivent comme exclusivement figurative. Les rapprocher dans un musée aux riches collections de peinture, à majorité masculine, n’est donc pas une aberration, loin de là. Les corps, dans leurs tableaux, sont omniprésents, l’érotisme y apparaît clairement chez l’une, plus discrètement chez l’autre. Il leur arrive de se représenter dans leurs toiles, et l’on sent poindre, chez les deux, des revendications féministes (la liberté sexuelle chez Nazanin, la difficulté à s’exprimer dans le Cri de Brigitte ou sa référence à Marie-Madeleine, au maquillage sans concession). Pourtant, elles n’appartiennent pas à la même génération (années 1980 pour Brigitte, 2000 pour Nazanin), elles n’ont pas la même origine ni la même histoire personnelle, les thématiques semblent différentes, le style surtout diffère (tendance à saturer la surface d’images nettes et précises chez Nazanin, contours plus imprécis laissant la matérialité de la peinture et les fonds colorés indécis, chez Brigitte). Et pourtant : elles sont réunies par une même fascination pour la jeunesse (faunesque, animale, facétieuse et inquiétante chez Brigitte, toujours magnifique chez Nazanin), elles ne reculent guère devant des scènes irréalistes, voire oniriques, elles empruntent généreusement à l’histoire de l’art ou des arts en général (Brigitte et ses séries de statues ou de faunes arcadiens, les allusions ouvertes de Nazanin à la grande peinture religieuse, à l’Afrique, au Japon…). Quarante œuvres nous sont offertes de chacune de ces deux artistes qui ont su faire confiance à la peinture alors qu’on la disait morte dans les milieux autorisés : œuvres plus rétrospectives chez Brigitte, plus exotiques chez Nazanin, dans le sens où l’autre nous enrichit et nous informe sur nous-mêmes. Elles permettront non seulement de découvrir la spécificité de chacune, mais aussi ce qui les rapproche dans une lutte commune. Ajoutons-y leur amour commun pour la peinture dans son expression la plus large. Les deux artistes n’hésitent pas à la mettre en abyme : Nazanin d’un point de vue féminin, la considérant comme un dépassement de la sexualité, une sublimation si l’on préfère. Brigitte en renouant avec le thème arcadien et multipliant les références aux grands noms de la sculpture (Giacometti, Degas, les moaïs de Pâques, les Trois Grâces…) se mêlant aux représentations de statues antiques ou en inscrivant ses personnages dans une nature morte. Nazanin Pouyandeh semble dépasser ses blessures en recourant au tableau comme territoire de liberté et de phantasmes. Brigitte Aubignac, au contraire, exhibe les blessures, celles infligées aux corps de ses statues, aux causes de l’insomnie ou au temps qui passe. Pourtant, les deux s’entendent pour retourner leur souffrance intime en acte créatif à caractère universel. Voilà pourquoi leur peinture nous concerne. BTN • Tél. 04 99 04 76 16. museepaulvalery-sete.fr

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Brigitte Aubignac

Nazanin Pouyandeh, Madeleine en Lucrèce, 2022

MUSÉE PAUL VALÉRY Sète, Hérault Du 14 décembre au 2 mars

MUSÉES

BEAUBADUGLY, l’autre histoire de la peinture MIAM Sète, Hérault

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Jusqu’ au 9 mars

Le MIAM poursuit son travail de défrichage des territoires de l’art trop souvent ignorés.

Qui n’a pas regardé avec admiration ou tendresse l’image encadrée d’un enfant qui pleure, d’un Poulbot aux joues rouges ou d’un clown de Bernard Buffet ? Pour beaucoup, la peinture, c’est ça. Qui sont ces peintres ayant eu un moment de gloire populaire avant de tomber dans l’oubli, ces artistes au succès jamais démenti, pourtant relégués dans l’ombre de l’histoire ?

BEAUBADUGLY – L’autre histoire de la peinture, montre sans complexe les peintures originales de ces artistes à la marge de l’imaginaire et du goût commun, qui ont parfois vendu des reproductions de leurs œuvres par milliers en supermarché et dont les posters nous sont familiers.

Pour beaucoup, ce sera une première exposition en France.

• Tél. 04 99 04 76 44. miam.org

Escale en méditerranée romaine NARBO VIA Narbonne, Aude

Capitale de la Narbonnaise située au cœur de Mare Nostrum, la ville romaine Narbo Martius était équipée d’un ensemble portuaire riche. Labellisée d’intérêt national par le ministère de la Culture, l’exposition Escale en méditerranée romaine est le fruit d’une quinzaine d’années de recherches ayant pour but d’identifier l’emplacement de ce port antique. Les découvertes seront présentées au public à travers les infrastructures retrouvées (phare, entrepôts, quais…) ainsi que des dispositifs visuels et olfactifs permettant de plonger dans le passé. De plus, des objets uniques (monnaies, objets du quotidien…) seront exposés pour appuyer le propos, comme une mosaïque d’exception du musée de la Civilisation romaine de Rome. Cette exposition met en avant le rayonnement et la prospérité, sur six siècles, de ce port ayant une place prépondérante dans la redistribution des produits méditerranéens, et dans l’exportation des vins, minerais et céramiques de Narbo Martius.

Préparez-vous à embarquer !

• Tél. 04 68 90 28 90. narbovia.fr

300 ans de talent : dialogue de collections BéziersMende MUSÉE DU GÉVAUDAN Mende, Lozère

Jusqu’au 21 septembre 2025

Jusqu’au 5 janvier

Mettant en valeur les chefs-d’œuvre des deux musées, cette exposition questionne les grands genres de l’art européen du XVe au XXe siècle dans un parcours en quatre temps : Portraits, Paysages, Natures mortes, et Sacré/Profane. Rodin, Delacroix, Brueghel, Piranèse, Friesz, Laurencin, le parcours rassemble une quarantaine d’œuvres à découvrir. Les salles d’exposition temporaire du musée sont transformées pour l’occasion, les espaces redistribués et parés de couleurs vives mettant en valeur les œuvres. Un espace de jeu, de lecture et de dessin est aménagé dans l’exposition pour aller plus loin dans la découverte des genres de l’art, de manière confortable et ludique.

•Tél. 04 66 49 85 85. musee-du-gevaudan.fr

MUSÉES

Le musée imaginaire d’Oli LES ABATTOIRS Toulouse, Haute-Garonne Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse invitent le rappeur Oli, du duo toulousain Bigflo & Oli, à poser un regard neuf sur les collections de l’institution. Le Musée imaginaire d’Oli met en scène des œuvres choisies au gré de ses sensibilités, de son histoire personnelle et de sa pratique du rap, créant des rencontres inédites tout en invitant à repenser le rôle du musée, ses espaces et le rapport de chacun et chacune à l’œuvre d’art. Si l’essentiel de l’exposition sera composé d’œuvres issues des collections des Abattoirs – on y retrouvera Boisrond, César, Chaissac, Dieuzaide, Miro, Matsutani, Pignon-Ernest, Soulages ou Warhol, entre autres - les salles accueilleront également des productions originales de Fafi, Juliette Green, Jean Jullien, JR, Ulrich Lebeuf, Odieux Boby, Onesiker, Reso et Supraw. Enfin, on pourra aussi s’attarder devant des œuvres de Keith Haring, Invader, L’Atlas, Inès Longeval, Karl N’da Adopo, Claude Nougaro, Onesiker, Reso, Zineb Sedira ou Zep. Pensée pour être vivante et ouverte, cette exposition sera ponctuée d’événements, de concerts, d’ateliers, de performances, de conférences et de scènes ouvertes.

• Tél. 05 34 51 10 60. lesabattoirs.org

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Cathares - Toulouse dans la croisade MUSÉE SAINT-RAYMOND ET COUVENT DES JACOBINS Toulouse, Haute-Garonne Jusqu’au 5 janvier À travers, Cathares - Toulouse dans la croisade, le musée SaintRaymond plonge les visiteurs au cœur de l’hérésie dite « cathare » et de la croisade contre les Albigeois (1209-1229). Un rendez-vous palpitant avec un mouvement religieux du XIIe siècle, réprimé par l’Église catholique. Bûchers, châteaux, Inquisition, trésor caché… Autant de termes débattus encore aujourd’hui par les historiens.

Cette exposition présente, dans les deux sites, plus de 300 objets archéologiques inédits, témoignages des évènements et rebondissements de cette période essentielle de la région Occitanie.

Costumes, documents d’archives exceptionnels, armement, œuvres sculptées ou peintes s’accompagnent de dispositifs sonores, interactifs et numériques enrichissant ce parcours historique passionnant pour toute la famille.

• Tél. 05 61 22 31 44. saintraymond.toulouse.fr Brique au chevalier. Terre cuite - fin XIIe siècle © Toulouse, Hôtel Saint-Jean, service de l’Archéologie de la DRAC.

La campagne d’Égypte MUSÉE MASSEY Tarbes, Hautes-Pyrénées

Jusqu’au 23 février

Cette exposition s’est enrichie par l’histoire depuis le départ des troupes françaises de Toulon jusqu’à leur défaite à Alexandrie en 1800. Après la Révolution de 1789, la France est en guerre avec ses voisins, la Prusse et l’Autriche. En 1797, le général Bonaparte contraint l’Autriche à signer la paix de Loeben, suite à la campagne d’Italie. Le directoire décide alors d’envoyer un corps expéditionnaire de 50 000 hommes en Égypte, dirigé par le jeune général. L’exposition intègre aspects scientifiques, influence de cette campagne sur la propagande de la famille napoléonienne. Peintures, gravures et objets d’art, certains prêtés par des partenaires privés et publics dont le service de santé des armées du Val de Grâce, témoignent superbement de cette célèbre campagne.

• Tél. 05 62 44 36 95 musee-massey.com

« Cet automne, un vent

de Provence souffle sur Pierresvives. Avec la mise à jour d’une collection de documents et d’archives qui retracent la vie et l’œuvre d’un personnage ancré dans ses terres et à l’aura internationale, cette nouvelle grande exposition saura enchanter les néophytes et impressionner les connaisseurs des écrits et ouvrages de Frédéric Mistral.

Donnant une vision inédite de son quotidien et de son héritage intemporel, les pièces mises en avant permettront au public héraultais de découvrir cet homme de lettres sous un nouveau jour et de prendre la mesure de son influence encore vivace aujourd’hui.

Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault

L’Exposition « Mistral Superstar!» à Pierrevives

Découvrez des documents inédits confiés aux Archives départementales par Claude Goyard, dernier administrateur de la propriété littéraire de Frédéric Mistral.

Personnalité publique incontournable de l’époque, Mistral est invité partout, à toutes les manifestations, qu’elles soient littéraires, félibréennes…

Afin de présenter et compléter les documents d’archives du fonds

Claude Goyard - Archives provençales Frédéric Mistral (293 J) qui sont exposés, des prêts d’institutions locales sont présentés : le Museon Arlaten - musée de Provence à Arles, la maison de Frédéric Mistral à Maillane, le Musée Provençal à Château-Gombert, la bibliothèque Inguimbertine à Carpentras. De grandes institutions nationales se sont également associées à cette exposition : le Musée du Louvre, la Bibliothèque Nationale de France, le Centre National du Costume de Scène à Moulins, le Musée des Arts Décoratifs et le Mucem (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée).

Documents d’archives, tableaux, costumes, maquettes de décor, dessins, photographies, son œuvre littéraire dont l’incontournable Mireille, qui lui vaudra de devenir en 1904 le premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature pour une œuvre en langue régionale…

C’est à travers ces trésors que vous rencontrerez l’écrivain, amoureux de sa Provence, mais aussi l’icône qu’il a longtemps incarnée.

Entrez dans l’univers de l’ « Empereur du Midi » !

Tout public Gratuit pour en savoir plus

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Jusqu’au 08 février 2025, le domaine départemental de Pierresvives à Montpellier accueille l’exposition « Mistral Superstar ! » qui retrace la vie et l’œuvre de Frédéric Mistral.

pierresvives.herault.fr

Expositions Pierre Auguste Cot - La collection ESPACE D’ART CONTEMPORAIN Bédarieux, Hérault

Jusqu’au 11 janvier

Exposition d’un artiste majeur du XIXe siècle à Bédarieux avec la collection du peintre bédaricien Pierre Auguste Cot (18371883). Elle débute à l’accueil par la reconstitution de son salon au Mas Tantajo où l’artiste vécut. La première pièce met les femmes à l’honneur dont le Portrait de Madame Gervais. Suivent des études de corps de plain-pied nus. Place à la littérature et aux mythes dans le dernier espace, avec notamment le célèbre Prométhée enchaîné, où transparaît toute la finesse du travail de Pierre Auguste Cot. • Tél. 04 67 95 48 27. bedarieux.fr

Nina

A Sète, la chapelle du Quartier-Haut, juste après la collective A Dessins 9 (une vingtaine d’artistes, de Barrandon et Bingisser à Saulnier et Watling en passant par Bartoletti, Boudjellouli, les deux Agnès, Fornells et Rosse…), offrira son espace à Nina (laquelle expose dans le même temps, jusqu’au 6 janvier, à la galerie Chantiers Boîte noire de Christian Laune, à Montpellier). La pratique graphique de Nina fait exploser la dualité figure/ abstraction. Ses dessins donnent l’impression qu’elle esquisse un monde en gestation, comme en suspens, qui relève sans doute d’une dimension intime à portée métaphysique, et donc universelle. La pratique du dessin est à cet égard éloquente. Elle lui permet de rendre sensible l’invisible, l’indicible et de leur donner, en quelque sorte, une visibilité figée dans le temps et dans l’espace de la feuille de papier qui lui sert de support.

L’univers intérieur est par définition immense, ce qui donne à l’artiste une liberté de création inouïe, confinant à l’infini. Capter en quelques gestes subtils quelques fragments de cet insondable sans frontières, telle semble la vocation de cette artiste qui ne dédaigne pas l’installation, projection dans l’espace et à l’aide de couleurs de ce qui émerge habituellement dans ces espaces intimes dessinés, emplis de vibrations et d’expression d’une lumière intérieure : Dans les rayons du jour à Boîte noire, Accompagné du Chant des lucioles à la Chapelle. Sans doute estce la raison pour laquelle ses tracés rappellent des constellations, mais imaginaires, l’imagination étant, elle aussi, incommensurable. On peut aussi parler de traces, d’empreintes et carrément d’écriture à propos de cette œuvre méticuleuse qui frappe par sa discrétion là où d’autres se répandent sans modestie. À la chapelle, elle jouera d’une part sur la proximité de la mer, d’autre part, sur la noirceur de la voûte, sur les sobres et profonds abysses, partant sur les créatures sous-marines obligées, pour s’adapter, de créer leur propre lumière. Inutile de préciser que nous avons, nous aussi, un grand besoin de lumière et d’adaptation face à un avenir qui s’annonce sombre. La scénographie prévue par Nina et les dessins, où se joue la relation de l’invisible au visible, peuvent à cet égard nous éclairer. BTN • Tél. 04 99 02 87 62. sete.fr

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Robert Combas, La possibilité d’une île

Du 14 décembre au 19 janvier

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CHAPELLE DU QUARTIER-HAUT Sète, Hérault

Si Sète était une île LE RÉSERVOIR Sète, Hérault

Jusqu’au 9 mars

Le Réservoir sétois rend hommage, en cette fin d’année, à l’île singulière (Si Sète était une île) et ses innombrables artistes de renom ou qui le méritent : les historiques (R.Combas, H.Di Rosa, A.Cervera, C.Cosentino, A.Biascamano et, dans un autre genre, Christophe Vilar), les incontournables (J.Denant, P.Tilman, F.Dezeuze, J.Fournel, A.Rosse.), ceux qui ont pris dignement la relève (A.Caron, E.Chaton, E.Salah, L.Chevalier, E.Fayet), la nouvelle vague (J.Alins, C.Mella, Megi Xexo, les Crafties), ceux qui n’ont pas tardé à se faire adopter (E.Laroche-Joubert, C.Keveny) mais ont malheureusement disparu trop tôt (J.L Parant, A.Fregosi), des personnalités attachantes (M.Duran, L.Mancione, F.Hoyer), d’autres que nous aurons le plaisir de découvrir (A.Poline, J.Legrand, B.Moreno, Mr. & Mr., A.Seifert Delanoë) dont quelques musiciens et une spécialiste culinaire. Sète méritait bien un tel plateau royal que seul le Réservoir, hors institution, est à même d’accueillir. Une trentaine d’artistes a été conviée par la commissaire d’exposition Christelle Espinasse, déclinant non pas la possibilité, mais la réalité d’une île. BTN • Tél. 04 67 19 39 04. lereservoir-art.com

EXPOSITIONS

En-dehors & Vertiges CRAC Sète, Hérault

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Laurie Charles

Jusqu’au 5 janvier

L’exposition En dehors met en exergue la question de la relation des artistes avec le handicap. Le thème et les discours qui s’y associent (militant, revendicatif, innovant) pourra sembler dérangeant pour un public « validiste » et non averti. Certaines images peuvent paraître, en effet, troublantes. Force est pourtant de constater que la stratégie de l’accrochage, l’occupation de l’espace par les huit artistes présentés, s’avère pertinente et réussie. On est ainsi à la fois dérangés dans nos habitudes et rassurés par la qualité. Chacun propose des œuvres fortes, en photo ou en installation, en suspension ou au sol, en impression murale ou en vidéo. Même si l’orientation d’ensemble les concerne tous – il s’agit de modifier le regard que le validisme porte sur le handicap, l’expo dans son ensemble n’a rien de répétitif. Chaque artiste a sa spécificité et les œuvres sont toutes d’une grande puissance suggestive, plastique et esthétique, contrastant avec la fragilité, la vulnérabilité des corps concernés. Parmi les réussites évidentes, Lou Chavepayre met en exergue, dès l’entrée, grâce à un bronze mural, l’Absence de cul qui semble caractériser la personne en fauteuil roulant. Elle y revient dans son installation sonore et au sol, Cosmo, où il est question d’une conversation sidérante avec une astrologue.

En outre, la problématique du regard insistant des passants, filmés dans la rue, donne le ton à la relation handicap/validité qui préoccupe les huit intervenants. Quatre tirages en noir et blanc montrent l’osmose entre l’artiste et sa mère qui l’aide à esquisser quelques pas de danse. Dans cette même salle, une colonne morcelée, en faïence cuite, de Marguerite Maréchal, inspirée de quelque confortement architectural découvert à Rome.

Celle-ci a conçu un escalier inversé, en ficelle de jute, face à celui qui mène à l’étage, et qui met en évidence l’inaccessibilité puisqu’il ne descend pas jusqu’au sol. Vers la sortie, une forme molle en laine feutrée, reliée à des dossiers de chaise, est une autre réussite à la fois plastique et conceptuelle (symbolisant les composantes antagonistes du corps). La peinture n’est pas absente grâce à Laurie Charles qui offre une série colorée, à l’aquarelle, de salles d’attente selon ses goûts, et surtout grâce à l’immense fresque murale qui clôt l’exposition par une série, médiévale, d’espaces de repos idéaux. L’œuvre de Benoît Piron évolue dans des tonalités pastel assez proches, lui qui récupère des draps d’hôpitaux afin de confectionner des fauteuils, lampadaires, patchworks et autres Bedridders plus attrayants, dans une ambiance chaleureuse et douce. Dans un esprit bien plus perturbant, le triptyque de Kamel Guénatri conjugue l’autoportrait à la nature morte, privée ou publique. Ailleurs, on peut voir tout l’appareillage l’ayant amené à prendre une douche performante de pigments. L’un des deux commissaires, No Anger (avec Lucie Camous) s’est servi de son dossier médical normatif pour confectionner des armoires à partir desquelles pénétrer dans son intimité à l’aide de documents divers et de vidéos. Dans un polyptyque filmé, Mélanie Joseph s’inquiète de la disparition de la langue des signes au profit des normes « entendantes ». Enfin, la salle 4 projette une rétrospective du cinéaste Rémi Gendarme-Cerquetti et distribue des fanzines militants. On ne ressort pas de cet En-dehors (du validisme) ébranlé, mais pas tout à fait comme on était entrés… À l’étage, nous attendent deux installations vidéo d’Alice Brygo, dont l’une, en triptyque, suit l’ascension d’une montagne aussi fascinante que dangereuse, mais où l’on guérit, grâce à la présence providentielle d’un ermite. On y repère un distributeur de boissons, un peu l’équivalent du parallélépipède de 2001, Odyssée de l’espace. On le retrouve dans le réel, à l’entrée de la salle de projection. La seconde filme les spectateurs de l’incendie qui ravagea Notre-Dame, figés, ne donnant plus l’impression d’exister (autrement que par leur regard résigné). C’est très beau et nous place hors du temps. Presque hors de l’actualité. BTN • Tél. 04 67 74 94 37. crac.laregion.fr

EXPOSITIONS

Mistral superstar !

©Vidya Gastaldon, Mrac de Sérignan

DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE PIERRESVIVES Montpellier, Hérault Jusqu’au 8 février

Renaud Dezoteux, Vidya Gastaldon MRAC Sérignan, Hérault

Jusqu’au 16 mars

Au Mrac, les deux artistes invités évoluent dans des sphères différentes. Au rez-de-chaussée, Renaud Dezoteux nous plonge dans une pénombre où sont projetés ses films et installés ses objets. Les trois vidéos, plutôt immersives, recourent au même procédé : des incrustations animales en animation sur un fond emprunté au réel, des décors de lieux de spectacle ou de passage, tantôt en activité, tantôt en sommeil. La première se nomme justement Somme et joue avec humour sur le contraste activités humaines/relâchement animal. Dans La niche, ce sont des chauves-souris ou les vers qui envahissent les distributeurs quand le Philharmonique est vide pour cause de confinement. Enfin, la place du Tertre grouille certes de passants et de supposés artistes, mais surtout d’une faune aviaire, facétieuse et encombrante. L’imaginaire, le dessin d’animation, se mêle aux images découpées dans le réel, si bien que l’on ne sait plus bien où se situe la frontière. C’est d’autant plus marquant lorsque l’artiste s’ingénie à faire tomber une pluie de son invention qui se mêle à la réelle. Quant aux trois objets, il s’agit de supports de boîtes en carton agencées en cuisine en kit, ou inspirés d’un documentaire pub sur le jogging, ou encore d’un jeu pour gagner des bonbonnes de gaz. En projetant des images sur des objets, ils deviennent des machines à sous et autres merveilles modernistes.

Renaud Dezoteux se démarque ainsi de la mode des mappings : l’image se fait plus intimiste tout en multipliant les ambiguïtés sur la nature du réel.

L’étage est dévolu à la franco-suisse Vidya Gastaldon, plus encline à pratiquer la peinture, toutes techniques confondues, pour un ensemble de tableaux, même s’il s’en trouve bon nombre plus ou moins alignés le long des murs. Toutefois, les cadres sont démesurés, souvent eux-mêmes peints et s’accommodent d’un wall drawing sous-jacent représentant, à grands traits et à grandes plages de couleurs, un paysage moitié maritime (avec baigneuse loufoque, en autoportrait), moitié montagneux, à l’image de la situation géographique du musée ainsi mis en abyme. On a le sentiment que paysage et portrait se mêlent, ce qui donne aux tableaux un aspect onirique, avec une omniprésence du regard. La première salle s’inspire de la Demeure sans murs (tel est le titre). On y trouve des chaussons roses qui glissent le long des parois, une réunion d’objets domestiques que l’artiste s’est approprié.

Un assemblage d’yeux libres sur assiettes peintes et vernies disposées en pendentif, un escabeau customisé, deux horloges et surtout des cubes, beaucoup de cubes peints parce qu’ils sont à la base, enfantine, de toute construction ou reconstruction. Dans deux autres salles, plus spirituelles, les tableaux déclinent les lettres de l’alphabet tandis que se font face deux planches transformées en instrument original de musique, à manipuler. On est à l’origine de toutes choses, dans la genèse du pré-verbal, du pré-visuel et de l’acte créatif en général. Un peu à l’écart, une vidéo hypnotique décline de multiples variations colorées à partir de quelques figures de géométrie élémentaire. La maison n’est pas seulement lieu de formation, elle peut également se faire jardin, où l’on se sent plus proche de la nature, voire en osmose avec elle. D’où cette hybridation portrait/paysage dans le style si particulier de Vidya Gastaldon, aux couleurs généreuses, modérées, mais justes. Le centre nous renvoie au jeu, avec ces petits cubes de bois peints, et donc à l’esprit de l’enfance, ce paradis perdu. Et si c’était l’éden, la demeure sans murs ? BTN • Tél. 04 67 17 88 95. mrac.laregion.fr

Les salles d’exposition temporaires de Pierresvives accueillent cet hiver Mistral superstar ! Cette rétrospective exceptionnelle met en lumière la vie et l’œuvre du poète provençal emblématique, prix Nobel de littérature, dont l’influence résonne encore dans le Midi et dans le monde. Poète, lexicographe et défenseur passionné de la langue provençale, Frédéric Mistral a laissé une œuvre monumentale que révèle le parcours, depuis son rôle fondateur dans le mouvement félibréen jusqu’à la création du fameux Trésor du Félibrige, dictionnaire de référence du provençal. Des manuscrits rares, des photographies d’époque, des lettres et objets, ainsi que des extraits sonores et vidéos guideront les visiteurs à travers les étapes marquantes de sa vie et de son engagement pour la culture provençale.

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Découvrez des documents inédits confiés aux Archives départementales par Claude Goyard, dernier administrateur de la propriété littéraire de Frédéric Mistral. À quelques mètres, poursuivez vos découvertes littéraires avec l’exposition Les figures héraultaises du Félibrige présentant notamment le peintre et illustrateur Edouard Marsal, le poète Albert Arnavielle ou encore le libraire-imprimeur et écrivain François Dezeuze.

• Tél. 04 67 67 30 00 pierresvives.herault.fr

EXPOSITIONS

Vegetal Art Collection ESPACE DOMINIQUE BAGOUET Montpellier, Hérault Jusqu’au 5 janvier

Parade, une scène française. Collection Laurent Dumas MO.CO. Montpellier, Hérault

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Jusqu’au 12 janvier

Pourquoi le milieu de l’art en France dédaigne nos artistes et va chercher ailleurs ce qui ne demanderait qu’à s’épanouir sur le plan national comme international ? Laurent Dumas fait partie de ses collectionneurs largement ouverts à la scène artistique de son pays. Sa collection, même si l’on n’en voit qu’une partie, sélectionnée par Éric de Chassey, est sur ce point exemplaire. Au-delà de l’amitié qui lie les deux hommes, on appréciera le caractère tribal des choix initiaux du premier. Nous y repérons des notions plus humaines que celles associées à la mondialisation, notamment l’idée que, sur un territoire donné, vivent des individus, les artistes, avec lesquels lier des relations plus directes et plus étroites. Simple bon sens et non nationalisme militant. On trouve dans ces choix des figures historiques, dès l’entrée, bon moyen de se rafraîchir la mémoire, puis au fur et à mesure des jeunes en devenir (Dora Jeridi, Paul Mignard, Rayan Yasmineh). On s’immerge ainsi dans des ensembles significatifs consacrés à Alain Jacquet (dont le célèbre Déjeuner sur l’herbe), à Jean-Michel Alberola figure-phare des années 80 (dont un portrait de Fred Astaire), au nouveau-réaliste Daniel Spoerri (dont une tapisserie enrichie d’un rostre de poisson-scie), d’un transfuge de Supports-Surfaces Jean-Pierre Pincemin (un flamboyant Arbre au tombeau). Boltanski, Messager, Dietman, l’affichiste Hains… Les goûts sont manifestement éclectiques. Renaud Auguste-Dormeuil assure la transition avant la réapparition générale de la peinture, laquelle justifie le choix de cette collection par le MO.CO. Transition soulignée par l’amusante enseigne lumineuse JUSQU’ICI TOUT VA BIEN et surtout grâce à un portrait tronqué du collectionneur, dépourvu dès lors d’égo, une vanité détournée en quelque sorte.

Les trois immenses salles qui suivent alternent des florilèges conséquents (Bruno Perramant et son Lazare semblant ressusciter la peinture, Claire Tabouret et sa photo de classe, Nina Childress…), plus modérés (deux à trois toiles pour François Deroubaix, Agnès Thurnauer, George Tony Stoll, Romain Bernini), ou un seul tableau, mais imposant pour Djamel Tatah, Christian Bonnefoi, Elliott Dubail, Anne-Marie Schneider. Certains frappent par leur monumentalité (La Parade d’Assan Smati, le collage imprimé de Thomas Hirschhorn, La Fureur d’Hélène Delprat), d’autres par leur discrétion (les deux collages de feutre sur les Fauteuils, de Tatiana Trouvé, l’hyperréaliste femme qui se balance au-dessus de la ville par Loulou Picasso). D’un point de vue thématique, bon nombre d’œuvres sont empreintes de cette violence qui caractérise l’histoire ou l’actualité (les revendications de Kiki Picasso, les œuvres au noir de Loris Gréaud, la danse macabre de Deroubaix, le sacrifice d’Isaac revu en sculpture par Abdessemed). D’autres paraissent plus apaisées (les Sunflowers, de Dove Allouche). La sculpture montre de temps à autre le bout de son nez (Colère néo-réaliste d’Arman, bustes encaustiqués de Raphaël Denis, Gueule cassée et masque de Kader Attia, Acropole en équilibre d’Edgar Sarin…). Les artistes issus de l’étranger, résidant en France, ne sont pas ignorés et ouvrent sur l’international (le Camerounais Barthélémy Toguo, l’Allemande Ulla Von Brandenburg). L’expo s’achève sur un diptyque dessiné de Célia Muller, représentant une énorme vague. Celle, nouvelle, qui enrichira le fonds déjà si conséquent du collectionneur ? On l’espère pour la scène française, soutenue par les galeries du moins… BTN • Tél. 04 99 58 28 00. moco.art

À l’Espace Dominique Bagouet, Ursula Caruel, initiatrice du projet Vegetal Art Collection, rend compte de ses échanges fructueux avec divers artistes du monde entier qui ont abouti à la composition de diptyques autour d’une plante de la Méditerranée. Les formats sont modestes et carrés, juste assez pour contenir l’une de ces dernières, face à laquelle chaque invité assure son répondant, qu’il s’agisse de dessin ou de peinture, de photos, d’empreintes ou de collages. On a ainsi des points de vue différents qui nous viennent du Maghreb ou de toute l’Europe, des États-Unis ou de Taïwan, de Madagascar ou du Canada, via l’Italie.

L’Herbier devient donc un moyen par l’art de rapprocher les peuples et les nations.

Ceci, dit Ursula Caruel livre également un aperçu de ses créations originales où la broderie relaie parfois le papier : une installation à base de tondo ou tambours sur lesquels sont collées les plantes collectées et séchées puis rehaussées de broderie ; trois tableaux dépouillés où les plantes se font bouquets d’arbres, s’accommodent de l’anthropomorphisme ou se confrontent à des motifs floraux ; une toile libre qui se déroule du mur au sol comme pour accueillir le public, et récapitule les végétaux tout trouvés en arpentant le Mont Ventoux. Ursula Caruel a aussi réalisé une fresque in situ, inspirée de la stylisation hexagonale des chloroplastes, en forme de ruche, et aussi des céramiques islamiques du Louvre.

Outre des hommages à l’entomologiste Jean-Henri Fabre ou Marinette Cueco, orfèvre du tissage et de la tapisserie, on trouvera dans cette exposition des planches de l’Herbier de l’Université, ce qui permet de confronter les représentations du présent et les visions du passé. Une manière directe d’associer art, science et nature, en une époque où il semble plus que jamais urgent de la préserver et de la conserver. BTN • Tél. 04 67 63 42 78. montpellier.fr

Claude Nougaro

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Luc Douche

DANS LES MAISONS DE MA RÉGION En Occitanie Pour célébrer le 20e anniversaire de la disparition de Claude Nougaro, la Région Occitanie en partenariat avec l’Association Claude Nougaro, organise une tournée de l’exposition hommage dans les Maisons de Ma région à partir du 2 décembre et jusqu’au 29 août 2025. L’exposition se tient actuellement jusqu’au 3 décembre 2024 à l’Hôtel de Région de Toulouse. Hélène Nougaro, est commissaire de l’exposition. Elle ira ensuite à Carcassonne, du 2 au 20 décembre (soirée concert Nougaro le 20 décembre en présence d’Hélène Nougaro) ; à Nîmes, du 6 au 30 janvier (vernissage et concert le 17 janvier), à Mende, du 3 au 23 février (vernissage 6 février) ; à Rodez, du 13 au 28 mars (vernissage 13 mars) ; à Perpignan, du 3 au 25 avril (vernissage 4 avril) ; à Tarbes, du 28 avril au 30 mai (vernissage 29 avril) ; à Saint-Gaudens, en juin ; à Montauban, du 3 juillet au 29 août (vernissage 3 juillet).

• laregion.fr

ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE EXPOSITION DU 13/06/24 AU 21/09/25

Entrecroisements ESPACE SAINT-RAVY Montpellier, Hérault Jusqu’au 19 décembre Gaëlle Debeaux tisse des matériaux de récupération comme une manière d’invoquer la tradition, mais aussi de soulever l’urgence écologique. C’est en 2019 que l’artiste se consacre à sa pratique artistique textile. Ayant expérimenté depuis 2002 la peinture et la gravure, l’artisanat d’art comme la maroquinerie ou la bijouterie, c’est le textile et le tissage qui finalement deviennent ses médiums privilégiés.

Utiliser des rebuts, c’est aussi intégrer la contrainte dans sa logique de production. Les œuvres prennent forme au fur et à mesure des glanages de l’artiste. Les formes textiles et sculpturales se mêlent pour l’exposition à des pièces d’expérimentations entre art et mode. Le point de départ de cette série débute avec une bâche de chantier utilisée par Gaëlle Debeaux, toujours dans une pensée de réutilisation. Tressage, peinture, tout devient possiblement alors de l’art. Son travail est aussi issu de réflexions profondes, intimes et universelles. L’artiste questionne par l’agencement complexe des formes et des matières les notions de liberté, la solitude, la place et le devenir de l’amour…

• montpellier.fr

LES PORTS ANTIQUES DE NARBONNE

©F.Hédelin

Galerie-Boutique

Horaires spéciaux en décembre www.vuesurcours.com

Gérard Jan

exposition - vente

VUE SUR COURS

“Merveilles d’atelier” côté Halles / Narbonne

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art et création Exposition

Encadreur

«Peintures Régionales»

(depuis 5 générations)

29 Rue du Palais des Guilhem 34000 Montpellier

Christian Guinet

04 67 66 03 41

Mardi au samedi 10h-19h

Offrez vous des oeuvres originales de 39€ à 198€

Christian Guinet, peintre, expose ses toiles depuis 1980.

Venez découvrir les oeuvres de l’artiste, pour un voyage très coloré de Montpellier à Palavas, Sète, Camargue, le Pic St-Loup...

EXPOSITIONS

Chroniques sportives

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Aurelien Potier

ARCHIVES DU GARD Nîmes, Gard Jusqu’au 31 mai Une exposition pour suivre la pratique sportive dans le Gard, de l’Ancien Régime à nos jours à travers les évènements, des joutes pratiquées dès le Moyen Âge aux jeux de boules, à la course camarguaise depuis le milieu du XIXe siècle. Du passage fréquent dans le département du populaire Tour de France à l’histoire des rencontres de l’Étoile de Bessèges et du Critérium des Cévennes. Valeurs éthiques, évolution de la pratique, honneur à Gaston Doumergue, un parcours effectivement sportif !

• Tél. 04 66 05 05 10. archives.gard.fr

Laura Garcia-Karras, Aurélien Potier MO.CO. PANACÉE Montpellier, Hérault

Jusqu’au 12 janvier

Concomitante à l’exposition Parade au MO.CO., celle de la Panacée se recentre sur la relève : deux jeunes artistes, confrontés à la spécificité d’un lieu imposant, et plus enclins à la création in situ. Aurélien Potier a ainsi rempli l’espace de cinq installations, horizontales ou verticales, en forme de table d’un côté, de mobilier quotidien de l’autre, rendues méconnaissables par les transformations qu’il leur fait subir. Il érige des constructions à base de bois usinés, laissés pour compte, souillés de mortier et enrichis de cire, à travers lesquelles il multiplie des prolongements graphiques dans l’espace, grâce à des tiges de métal incurvées. On pense à un objet échevelé, à un poème qui transgresserait ses règles, à un morceau de jazz ou à des improvisations chorégraphiques. Au mur, se profilent d’étranges écritures, beaucoup plus discrètes, soit ramassées sur elles-mêmes, à base d’acier déformé, soit ébouriffées et foisonnantes comme un dripping sculptural. Une grande plaque de métal est traversée de gestes rouillés. Le mur est parfois maculé de mortier, comme si l’artiste, après être passé du plan au volume, passait du volume à l’architecture. De petites plaques métalliques viennent rythmer le parcours mural qui se veut économe en moyens et pragmatique dans l’art du recyclage. Le désir comme remède à la défaillance et la recomposition à la destruction.

Laura Garcia-Karras, dont la démarche paraît plus traditionnelle, puisqu’elle peint des tableaux, n’a pas hésité à s’approprier la voûte de l’une des salles et à couvrir le plafond d’une longue peinture dans l’esprit de ses toiles. Celles-ci, le plus souvent all over, semblent flirter avec des formes, tant anatomiques que végétales, renvoyant aussi bien à l’infiniment petit qu’aux grands espaces infinis. Ainsi les motifs, que certains associeront à une flore étrange, relèvent-ils autant de l’imaginaire que du réel d’où ils prennent leur source. Cependant ils jouent sur l’ambiguïté de leur identification verbale et sur l’hybridité qui les définit. L’artiste alterne les grands et les petits formats. Les premiers effectuent de très gros plans frontaux sur des motifs démesurés. Les seconds isolent, de manière plus intimiste, les référents chers à la peintre, au fond, les éléments présents dans sa recherche. Car il s’agit d’une quête au cœur des choses, avec sa part de mystère. Le travail est bien léché, la lumière en est une composante maîtresse, les couleurs ne font pas dans la grisaille, mais exploitent au contraire la gamme charnelle. On suit bien, au fil du parcours, l’évolution vers une intimité plus profonde encore, envers le motif dominant. Une façon de préciser la confiance en la peinture et de croire à son éternel retour. Pérennial. BTN • Tél. 04 99 58 28 09. moco.art

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Renaissance urbaine - Andrea Ravo Mattoni PARCELLE 473 Montpellier, Hérault

Jusqu’au 14 janvier

Parcelle 473, musée d’art urbain et contemporain, présente une nouvelle exposition consacrée au street-artiste Andrea Ravo Mattoni. Le Caravage, Velazquez, de la Tour, Rubens, Van Eyck, Delacroix… Andra Ravo Mattoni reproduit, à la bombe sur des murs, avec une précision déconcertante, des chefs-d’œuvre de la peinture classique afin de les rendre accessibles à tous. Voilà la philosophie qui anime l’artiste.

La Jeune fille à la perle de Vermeer, La Jeune orpheline au cimetière de Delacroix… Ces célèbres tableaux se retrouvent sur des murs en Italie, mais aussi à Londres, Bruxelles et Paris. Muni de ses bombes de peinture, l’artiste recrée l’effet des couleurs à l’huile sur la toile et n’apporte aucune modification aux œuvres qu’il reproduit. Une vingtaine d’œuvres sur toile (mais toujours peintes à la bombe) seront présentées.

• Tél. 06 66 02 69 29. parcelle473.com

EXPOSITIONS

Marie Gueydon de Dives CHÂTEAU D’ASSAS Le Vigan, Gard

Aleksandra Kasuba, Marija Olšauskaitė CARRÉ D’ART Nîmes, Gard

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Jusqu’au 23 mars

Carré d’art s’est mis à l’heure lituanienne en célébrant une pionnière, adoptée par les États-Unis, aujourd’hui décédée, et une artiste plus jeune, sensible aux problèmes de son temps. La première, Aleksandra Kasuba a sans doute réalisé le rêve de sa vie en construisant Rock Hill House dans le désert du Nouveau-Mexique. Point d’aboutissement de cette première exposition importante de l’artiste en Europe, cette œuvre, que l’on nous invite à découvrir grâce à des posters géants, résume l’essentiel de sa pensée architecturale et plastique, hostile à l’angle droit et soucieuse d’inscription dans l’environnement naturel. Toutefois, le visiteur qui parcourt ces propositions très documentées, et parsemées de nombreuses images référentes, notamment de l’artiste et de ses réalisations, sera surtout marqué par son expérience de la lumière et de la souple légèreté des tissus synthétiques, éclairés au néon, que l’on nous incite à traverser dans la reconstitution intitulée Spectrum, An afterthought. Les réalisations de cette architecte hors norme sont évidemment cruciales et encadrent cette invite à Imaginer le futur. Pourtant, à y regarder de plus près, certaines œuvres frappent par leur réussite esthétique ou plastique, au-delà de la pensée qui les anime. Je pense à ses séries de collages sur papier autour du thème du coquillage (et ses habitants). Ou encore la Préhistoire revisitée à travers un Habitat dans un rocher qui fait penser à une modernité troglodyte. Mais l’expo est riche de matériaux et formes de toutes sortes : mosaïques, maquettes, dessins plus ou moins animés (publiés sous le titre Utility fort the soul), coques en tissus tendus, surfaces minimales, le tout décliné en six thèmes dont les titres Laboratory of environments, Art in science, Environments for the soul… précisent assez bien le projet et l’ambition, et prouvent l’étendue des registres brassés par l’artiste.

Marija Olšauskaitė dirige sa recherche selon trois axes : d’abord celui de l’héritage, de la pensée familiale et des techniques ancestrales relevant du savoir-faire verrier tel qu’il s’affirme en Lituanie. Ensuite dans l’appropriation d’un espace domestique qui sert de départ à ses propositions de tables basses et incurvées, par exemple, ou de paravents, générateurs de formes colorées et ovales. Enfin, dans l’exploration de la forme, dans ses Softeners en silicone, suspendus, présentées de manière raide ou contraire susceptibles de se plier aux exigences de la souplesse, subtile. Parmi les salles à sa disposition, la troisième est plongée dans la pénombre, où se découpent, sur fond sombre, des vitraux aux formes inédites, en filtres et papiers teintés. On est sensible aussi à ses oreilles inversées qui témoignent de son intérêt pour la communication, la nécessité de la transmission tout en prolongeant l’intérêt de sa consœur pour les formes souples, non agressives. Le verre est froid, mais la lumière réchauffe. BTN • Tél. 04 66 76 35 70. carreartmusee.com

Jusqu’au 28 février

Au Vigan, le château d’Assas offre ses trois salles à trois installations immersives, de la chambre claire à la chambre obscure, de Marie Gueydon de Dives, artiste performative, marquée par ses origines, ses préoccupations d’ordre écologique et ses convictions féministes. L’ensemble métaphorise sa relation intime, ou extime, au corps et résume l’essentiel de sa démarche. L’une des trois s’intitule Termitière et recourt à des argiles gardoises, cuites, sensuellement modelées et façonnées, de sorte que leur configuration générale s’impose à nos regards et mette en évidence l’invisible souterrain qui participe du vivant.

Ajoutons-y la création collective qui aboutit à ces architectures naturelles, produites de surcroît par des êtres méprisés, les insectes. L’artiste a déjà évoqué sa relation à la terre au cours de performances où on la recouvrait comme d’une nouvelle peau, la porosité entre l’interne et l’externe semblant de son point de vue évidente. On conçoit que notre conception du monde doive être repensée. La deuxième, centrale, Inspire, sollicite plusieurs intervenants et traite du corps, du sang et des membranes dont nous imaginons mal la constitution, la longueur, la complexité puisqu’elles nous sont invisibles… L’œuvre de Marie Gueydon de Dives vise à extérioriser ce qui nous constitue et qui nous est le plus souvent inconnu et même inconcevable, à l’instar des milliers de kilomètres qui forment nos tissus. Certes, il vaut mieux assister à la performance qui sollicite à la fois des intervenants, mais aussi de la danse et du son, relevant ainsi d’un spectacle complet.

Toutefois, il en demeure le contenant, l’installation préalable, son réseau textile, les poids qui la maintiennent en équilibre, les entrelacs de lanières. Les matériaux sont empruntés à des collants issus de l’industrie locale et recyclés, eux aussi constitués de milliers de fils. Le plastique, qui nous envahit, y joue une place prépondérante. Se pose ainsi la question de l’adaptation des corps du futur à cette matière inquiétante. Sans doute peut on y voir une rêverie merveilleuse, une matrice visuelle, un voyage dans l’invisible corporel, mais il s’agit surtout de s’interroger sur la vie et ses constituants, autrement dit sur notre rapport au monde vivant. Pour pénétrer la troisième, Chambre nocturne, on doit traverser la projection sur un rideau d’un miroir photographié et représentant des racines. L’artiste nous convie alors à mieux cerner ses aspirations, qu’elles portent sur les fleurs en tissus, les femmes (un voile en tulle) ou la vie spirituelle (un prie Dieu). Une boule à facette (de fête) et trois photos anciennes complètent l’assemblage d’objets. Trois installations pour que s’épanouisse une pensée. Mon tout est à voir jusqu’aux calendes de mars.

Ainsi certains animaux passent l’hiver sous terre. Dans cette exposition, l’hiver demeure visible. BTN. • gard.fr

EXPOSITIONS

Marc Champieux

Marc Champieux, Arancha Tejedor MAISON DES ARTS Port Barcarès, Pyrénées-Orientales

Jusqu’au 5 janvier

Deux artistes agathois se partagent l’espace d’exposition de la Maison des arts de Port Barcarès, pour un Mano a Mano qui respecte la parité. Marc Champieux est bien connu des amateurs de peinture de la région, notamment à Sète. Elle se caractérise par une extrême rigueur dans la composition, par une palette lumineuse et par un souci de rendre les effets de matière les plus sensibles possibles à l’attention du regardeur. Se définissant comme non figuratif, il avoue volontiers partir de sensations réellement éprouvées. Ainsi le sujet, toujours emprunté au réel, se fait-il matière sur un support grâce au truchement de la sensibilité du peintre avant d’être restitué au réel dans le protocole même de la communication au regard. Les formats sont non négligeables sans être démesurés, marque d’une certaine humilité, disons d’une dimension humaine. Champieux aime juxtaposer des formes structurées, quasi géométriques, mais ce qui frappe l’attention, quand on observe bien ses tableaux, c’est que le paysage n’en est jamais absent. Il est manifestement caché, si l’on veut bien accepter cet oxymore, même si le regard finit toujours par le débusquer. Ainsi se sent-on invité à une promenade ou mieux à un voyage, sauf que ce dernier se fait dans et par la peinture. Et avec une importance particulière accordée à la lumière, vibrante, auxquelles les couleurs, distribuées avec discrétion, semblent subordonnées. Car elle est l’origine et la fin de toute chose, dans la vie comme dans un tableau, a fortiori dans la quête du peintre.

Arancha Tejedor est davantage sensible à la couleur, au rouge et au noir de ses origines espagnoles. Ses œuvres semblent davantage tournées vers la figure, qu’il s’agisse de groupes de femmes ou de personnages, de paysages ou de motifs architecturaux empruntés à quelques territoires, notamment maritimes. Elle partage avec son homologue le souci d’incarner ou faire vibrer la matière qu’elle aime effacer comme pour brouiller les cartes. Ainsi a-t-on pu parler à son sujet de « peinture en négatif ». BTN • Tél. 06 47 50 59 37. lebarcares.fr Arancha Tejedor

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Pierre Vacher

Michel Fourquet ESPACE DES ARTS Le Boulou, Pyrénées-Orientales Du 28 janvier au 22 mars Michel Fourquet et la peinture, c’est une histoire de plus de 50 ans : « J’ai commencé à peindre à l’âge de 12 ans. Mon père dessinait et peignait du figuratif. Quand il partait dans la nature dessiner des paysages, j’allais avec lui.

Après le Bac, je suis rentré à l’École des BeauxArts de Perpignan ». Très vite, il s’orientera vers l’abstraction, fasciné par De Kooning, Joan Mitchell, Marc Rothko. Ce qui l’intéresse dit-il, est « la tension entre la couleur et l’espace ».

L’Espace des arts propose une exposition de ses travaux récents sur papier : des collages de petits formats, et des toiles plus anciennes, des acryliques de plus grands formats.

• Tél. 04 68 83 36 32. espacedesarts.pro

ESPACE ARTS & RENCONTRES ROGER-BRONCY Port-la-Nouvelle, Aude Jusqu’au 28 décembre Cette exposition de fin d’année est dédiée à la ville de Port-La Nouvelle qui célèbre son 180e anniversaire. Pierre Vacher, à travers une exploration de plus de deux ans des paysages nouvellois, offre une vision unique à l’Espace Roger-Broncy.

Ancien décorateur et diplômé de l’École Supérieure des Arts Modernes de Paris, Pierre a choisi la peinture pour exprimer ses passions. Ses voyages, notamment en Guadeloupe, ont enrichi son œuvre de couleurs éclatantes et de motifs inspirants. Son style, à la fois naïf et expressif, mêle une simplicité des traits à des interprétations profondes, invitant à une lecture intuitive de chaque tableau.

Pierre Vacher capture l’essence des paysages avec une approche figurative et une sincérité révélatrices de ses émotions brutes et immédiates. Il offre ainsi une œuvre qui résonne avec une fraîcheur et une naïveté touchantes.

• Tél. 04 68 93 31 48. portlanouvelle.fr

EXPOSITIONS

Margot Maldonado OFFICE DU TOURISME Tarbes, Hautes-Pyrénées Du 10 décembre au 3 janvier Margot Maldonado mémorise l’enfance et l’inconscient. Sa pratique actuelle fait ressurgir des racines qu’elle a laissées très jeune, mais qui portent des informations qui ont construit son identité. Ainsi naît un tissage où la trame et la chaîne définissent un terrain d’intégration, d’authenticité.

Formellement, elle s’intéresse à la gravure technique. Ses multiples interventions laissent couches et empreintes, lesquelles en fusionnant, forment l’image.

• Tél. 05 62 51 30 31. tarbes-tourisme.fr

Chantal Blanpain CHAPELLE DU TIERS-ORDRE Perpignan, Pyrénées-Orientales

Du 13 décembre au 23 février

Signée Chantal Blanpain, l’exposition de photographie Rêverie aquatique propose un voyage onirique autour des reflets hypnotiques qui maculent la surface des eaux. Toute la magie de ses photographies est de fixer sur la pellicule l’instant d’une seconde inspirante, une manière de capturer l’insaisissable impression d’un mouvement sur l’eau, sculpté de lumière. Brouillant les pistes de la perception, elle nous embarque dans un univers insolite et inattendu, fait d’abstraction à la géométrie incisive. Perdant nos repères, les formes colorées évoquent un sens propre à chacun en stimulant l’imaginaire. Tout un univers aqua-fantasmagorique s’offre à nous. Les formes liquides aux contours imprécis évoquent en chacun des paysages intérieurs qui n’appartiennent qu’à nous.

• Tél. 04 68 66 33 18. mairie-perpignan.fr

Eva Jospin CHAPELLE DE L A GRAVE Toulouse, Haute-Garonne

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Du 5 décembre au 30 mars

En ces périodes où les fêtes chrétiennes approchent, il convient de mettre en exergue l’intervention d’Eva Jospin en la Chapelle de la Grave, à Toulouse. Cette artiste est connue pour des architectures monumentales quelque peu paradoxales puisqu’elle utilise un matériau aussi pauvre que le carton pour ériger ses œuvres qui ne respirent jamais aussi bien que quand elles sont incluses dans d’immenses espaces qui leur sert d’écrin. Pensons à ses installations au Palais des Papes à Avignon. Elles sont somptueuses, malgré le caractère brut du carton, et façonnées avec une extrême minutie, une incroyable patience surtout en nos époques où l’on privilégie le rapide et le rentable. Sans doute renvoientelles- aux savoir-faire d’autrefois, quand on prenait son temps pour léguer à l’humanité des œuvres pérennes. Celle d’Eva Jospin est hantée, par le thème de la forêt, dans laquelle on ne peut que difficilement pénétrer et qui est éminemment connotée comme espace d’origine, de liberté, de danger aussi puisque l’on peut s’y perdre. En fait, Eva Jospin cherche à capturer quelques infimes parcelles de cette forêt primitive qui travaille toujours au fond de nos inconscients, à l’instar de l’humanité qui a divisé la nature en territoires qu’elle s’est appropriée. Sauf, bien sûr, que les siens sont des simulacres. À côté de la forêt, se trouve la grotte, le premier abri, à partir duquel se sont construits tous les autres, domestiques ou sacrés. À l’instar de cette chapelle, justement. Mais elle excelle à édifier des monuments imaginaires, dans un style souvent rocailleux, baroque. Car si la nature joue un rôle de base dans cette production singulière, Eva Jospin ne rejette pas pour autant les productions humaines qui l’ont précédée et qui nous émerveillent encore aujourd’hui. Son œuvre est lucide. Elle se sait et se veut en trompe-l’œil. Le carton s’y révèle d’une ductilité, d’une maniabilité exceptionnelles et Eva Jospin le fait passer de l’état de matériau fonctionnel au royaume des yeux. L’intérieur, ses innombrables stratifications, en est exhibé, exploré, décliné. Il nous prouve qu’il ne faut pas chercher bien loin, dans le réel, les supports artistiques, pour peu que l’on sache observer avec sagacité. Ceci dit, l’art d’Eva Jospin se déploie aussi en deux dimensions dans ses très riches broderies, telle cette Chambre de soie, présentée dans son écrin de pierre, dans l’Orangerie de Versailles.

Dans tous les cas de figure, il s’agit d’inviter le visiteur à la balade en forêt, à la promenade dans ces jardins temporaires… Lesquels pourraient se pérenniser à leur tour. BTN • metropole.toulouse.fr

NINAa

du 14 décembre 2024 au 19 janvier 2025 ouvert tous les jours de 10 h à 18 h - Fermé le mardi, les 25 décembre et 1er janvier

BÉDARIEUX

Chapelle du Quartier-haut, rue Borne, Sète

Suzanna PEJOSKA

« Le temps pour la contemplation » dans le cadre du festival d’Objectif Suds

Exposition du 24 janvier au 28 février 2025

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN Maison des Arts - Espace Henri Pujol 19, avenue Abbé Tarroux - 34600 Bédarieux Tél 04.67.95.48.27 culture@bedarieux.fr

EXPOSITIONS

La Haute note jaune FONDATION VAN GOGH Arles, Bouches-du-Rhône

Miss.Tic PAL AIS DES PAPES Avignon, Vaucluse

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Jusqu’au 5 janvier

Miss.Tic, pionnière de l’art urbain disparue en 2022, aura eu cette année les honneurs posthumes du Palais des papes, aux dimensions démesurées. Sa Grande chapelle, son Grand Tinel, ses diverses chambres dont celle de parement ou du camérier, sa sacristie, ses jardins. Que ce soit sur les murs ou sur toile, son art se caractérise par une revendication féminine évidente (que l’on pense à la série sur les écrivaines), par un recours systématique à la figure (autoportrait puis portraits féminins) et par l’insertion des mots, slogans ou aphorismes dans la peinture. Le pochoir, l’encre à l’aérosol, les palissades citadines puis le papier, le carton, les affiches, couvertures de magazine, ou bâches furent ses matériaux de prédilection. Le parcours permet de retracer les grandes étapes de la carrière de cette vagabonde du bitume passée des années 1980, quand ses mots ornaient les rues, à des choix légaux et institutionnels à partir des années 2000, sur supports divers. Évidemment, la présence de cette résistante dans un temple de la puissance masculine surprend et interpelle, de même que l’action solitaire d’une femme, là où il fallut tant d’individus pour bâtir ce symbole architectural du pouvoir. Mais il suffit souvent d’un levier pour ébranler un roc ou une montagne. On découvre les goûts de l’artiste : la musique, la danse, la littérature ou la poésie (féminines) et bien sûr les chefsd’œuvre de la peinture évoquant les femmes, qu’elle détourne à son profit (La Joconde, Sardanapale, Olympia, Tahiti selon Gauguin, Lautrec …), son goût du slogan qui tue (« Je m’écrie, tu me lies », « Plus fort que la passion, l’illusion »). Au-delà des œuvres sélectionnées, dont certaines sur des murs érigés pour la circonstance, et des échafaudages adaptés, une importante documentation audiovisuelle ou sous forme d’archives est présentée de manière à mieux appréhender l’intimité et la créativité de l’artiste. BTN • Tél. 04 32 74 32 74. palais-des-papes.com

Jusqu’au 2 février

Il ne faut pas beaucoup chercher pour trouver la couleur le jaune dans cette nouvelle expo qui s’articule autour d’une petite toile du maître (Le lieur de gerbes, inspirée du très rural Millet) et s’inspire d’une confidence de Vincent à Théo, à propos justement de cette haute note jaune, qui va bien au-delà d’une couleur de prédilection. Elle rayonne tout de go dans le point d’exclamation de Richard Artschwager, aux poils en plastique dans les sérigraphies sautillantes de Valie Export ou dans les imposants bi-chromes, striés d’idéogrammes noirs, en triptyque, d’Albert Oehlen.

Le jaune brille aussi dans les imposantes asperges, en hommage à Manet, de l’Autrichienne Martha Jungwirth. Il se conjugue à la lumière interactive dans l’amusante Family aux 24 peluches de Nina Childress, d’une génération plus jeune, accompagnant le couple vedette des années 70, Ringo et Sheila, à l’acrylique phosphorescente. Il se déroule, en bandes abstraites, sur un trompe-l’œil de Pierre Schwerzmann, dans un esprit proche de l’op’art. Cette couleur, aimée du peintre, apparaît aussi dans une nature morte du Cobra danois Asger Jorn. Ou sur les généreux paysages avec arbres, de Markus Gadient, une révélation !

Pourtant, Van Gogh fait avant tout allusion à son expérience exaltée des limites. En témoigne le bronze suspendu, en forme de corps féminin, sans tête, en fait un arc d’hystérie, de Louise Bourgeois. Ou les minuscules autoportraits performants de la surréaliste Claude Cahun, que l’on redécouvre. Tous ces artistes ont été répertoriés pour leur expérience de l’extrême. Ils viennent d’Allemagne ou des États-Unis, de Grande-Bretagne ou de France, et surtout de Suisse, selon la volonté des commissaires. En réalité, toutes les générations, les mouvances, les modes d’expression cohabitent : de la calligraphie minimaliste de la coréenne Hyun-Sook Song, à une vidéo dansante de Pipilotti Rist ; des facéties visionnaires du « Sauvage » de Saint-Rémy, contemporain de Vincent, aux lignes chorégraphiques d’une Vérena Loewensberg, proche de l’art concret ; des initiatives de Bruno Jakob pour familiariser un cheval avec la pratique picturale à la sculpture serpentine, en acajou, conçue par la jeune Dominique White, sensible à l’esclavage ; enfin : de la réflexion performée, peinte ou filmée, du guadeloupéen Thomias Radin, aux toiles du regretté Martin Disler dont une qui met en abyme le peintre au travail en toute liberté figurale. L’exposition s’achève d’abord sur un micro en plâtre et un smiley peint de l’ex-chanteuse Klaudia Schifferle puis sur les paysages sciemment kitch de l’Américaine Karen Kilimnik. Ne manque que le peintre suisse Vittorio Brodmann qui semble redécouvrir le surréalisme Libre de tout désir et apte à Traire des citrons.

Encore un artiste de l’extrême. BTN • Tél. 04 88 65 82 93. fondation-vincentvangogh-arles.org

Louise Bourgeois, Arch of Hysteria (Arc d’hystérie), 1993 © The Easton Foundation. Adagp, Paris, 2024. VAGA, Artists Rights Society (ARS), New York. Photo Christopher Burke

Pierre VACHER ÉVOLUTION

ESPACE ROGER-BRONCY Du 22 novembre au 28 décembre 2024 Mardi, mercredi, vendredi, samedi - 65, rue des anciens chantiers 04 68 40 43 13 poleculturel@mairiepln.com

2025 CLAIRE BORDE - ROGER COSME-ESTÈVE PIERRE FAURET - PAULINE LE PICHON VALÉRIE MRÉJEN - SUZY O’ MULLANE BARBABA PENHOUËT - PATRICK SAUZE

EXPOSITION

Par François Delaroziere Compagnie La Machine

Anne Montaut FÉLIX VALDELIÈVRE - FRANS v.d. BOOGAARD

MÉDIATHÈQUE JOSÉ CABANIS

Introspective

et un prélude avec : Carnets de Voyages du 7 au 27 février LES IMAGINAIRES

Maison MAISON DES ARTS DE BAGES des Arts Expositions et évènements culturels tout au long de l’année Maison des Arts - 8, rue des Remparts 11100 Bages - 0468428176 de Bages

saison 2024•2025

bibliotheque.toulouse.fr

15•10•24 19•01•25

« La Gardienne des Ténèbres » - croquis © François Delaroziere - Impression : Mairie de Toulouse

BESTIAIRES ET CROQUIS

Pour quelques expos de plus...

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édions cette rubrique à notre amie Marie-Christine Schrijen, photographe de fabuleux paysages transmutés par l’infrarouge, et de visages de vieilles statues de pierre abîmées, qui vient de nous quitter, dans un esprit de transmutation de la réalité du paysage ou du portrait. On avait pu découvrir ses œuvres Chapelle des Jésuites, sur le mur Foster à Nîmes ou galerie Europ’art, à Aigues-Mortes. Elle avait réalisé plusieurs livres d’artistes pour les Éditions Rivières et à La Garonne avec Michel Butor ou Guillevic entre autres. À son compagnon, Christina Skimao et à sa famille, nos condoléances.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, nous venons d’apprendre la disparition de Sabine Dauré, fondatrice de l’espace d’art contemporain au Château de Jau. On ne compte plus les grands artistes qu’elle a ainsi exposés un peu dans tous les styles depuis 1977 : internationaux comme Appel, Tapiès, Olitski , Zakanitch, Saura, Shirley Jaffé ; nationaux tels que César ou Arman, Combas ou Ben, Marlène Mocquet ou Marc Desgrandchamps, Vincent Corpet ou Olivier Debré, Richard Fauguet ou Jeanne Susplugas ; enfin vivant en région à l’instar de David et Vincent Bioulès, Dominique Gauthier, Nicolas Daubanes, Valensi, JM Meurice… Plus des expos collectives en collaboration avec le Frac…

1 DANS LE GARD Une fois n’est pas coutume, nous évoquerons l’inauguration d’un bâtiment dans cette rubrique. Il s’agit d’une magistrale intervention, pérenne, d’Alain Clément (1) qui couronne la nouvelle Halle des sports nîmoise. Elle est tout en ondulations, lesquelles renvoient au mouvement des activités sportives. Qui connaît les formes sensuelles, utilisées dans ses tableaux, par l’artiste depuis des lustres, en plages colorées plus ou moins longues, les retrouvera juxtaposées, en longues bandes le long des quatre côtés de l’édifice lequel a été voulu souple, d’autant que l’idée de base tournait autour du drapé et de l’hommage aux jeans dit Denim.

Dans certaines toiles de Clément, elles se font jambes et bras, ceux-là même que l’on retrouvera dans la réalité, à l’intérieur du bâtiment, comme vecteurs d’énergie. Trois couleurs ont été retenues, le bleu soutenu bien évidemment, que l’on associe certes au tissu Denim, mais qui semble également réfléchir par contraste celui plus clair du ciel ou de la mer toute proche. L’ensemble de l’édifice peut ressembler à une nef, avec sa voile poussée par le vent, justifiant cette ondulation dansante qui est la marque de fabrique du peintre. Le noir s’impose en fond contrasté tandis que le gris fait transition. Ainsi, les toiles de Clément, qu’il a dans un premier temps rendues concrètes en transformant les formes en sculptures, épousent-elles dans des formats gigantesques (2 500 m² de panneaux métalliques habillés de toile), l’architecture d’un nouveau lieu de vie, voué à l’expression corporelle. Une œuvre permanente, un hymne à la vitalité qui s’inscrit dès à présent dans le paysage nîmois et peut se targuer d’avoir sollicité un enfant du pays en même temps qu’un artiste majeur de la peinture française de ces dernières décennies. À souligner, l’annuel hommage au carré, jusqu’au 12 janvier, à 4, Barbier (Nîmes) grâce à la contribution de bon nombre d’artistes, pour la plupart CARREMENT Toujours connus (D’Abrigeon, Krotoff, Fabvre…), d’autres liés aux rencontres et collaborations nouvelles, sur le plan européen, nouées au fil des ans.

EXPOSITIONS DANS L’HÉRAULT À Montpellier, Iconoscope nous revient, persiste et signe avec une nouvelle adresse, rue Chaptal, à quelques encablures du centre historique. Et jusqu’au 28 février, pour la troisième exposition dans ce nouveau lieu, en recevant un duo de jeunes femmes signant de leur nom respectif de manière à adopter un vrai pseudo masculin Hippolyte Hentgen (2). On les connaît surtout pour leurs dessins et assemblages d’images qu’elles puisent dans l’immense réserve de la culture populaire.

Mais elles ne dédaignent ni le volume ni la fresque ainsi qu’on a pu le constater dernièrement au Mrac.

Une grande intervention murale le prouve, qui sert de fond et de cadre aux œuvres, mêlant tradition picturale et références modernes, comme si le duo voulait aborder le présent à la lumière du passé et réciproquement. La série de grands pastels présentée tourne autour de la figure de satellites qui font référence à des architectures renaissantes ou à des ballets, lunaires, proches du Bauhaus.

Les tons mats utilisés justifient le titre de Velluto (Velouté). L’influence du surréalisme se fait parfois ressentir, mais la démesure en plus, sans a priori stylistique : toutes les images sont les bienvenues.

Le duo y pratique la mise en abyme et les éléments décoratifs jouent avec la planéité de la surface.

Hippolyte Hentgen propose aussi des sculptures, érigées, combinées, décorées, à base d’éléments de verre récupérés et contenant des images de statues classiques. On y repère un masque et de l’anthropomorphisme. Toutefois, on sent dans cette production que les références sont de plus en plus personnalisées (si l’on peut dire pour un duo).

L’introduction de motifs géométriques, décoratifs y est pour beaucoup, outre qu’ils mêlent les plans après avoir combiné les images. L’exposition se constitue sur une trilogie : peinture, sculpture, architecture, auxquelles on peut ajouter le dessin en noir et blanc.

Tout près de l’Hôtel de région, A+ Architecture ouvre ses espaces de travail à des expositions temporaires, en l’occurrence jusqu’au 2 février, à une éditrice stéphanoise, Delphine Chapuis, initiatrice de l’association Estampilles Sérigraphies. Ce mode d’expression a la vertu de demeurer accessible à toutes les bourses tout en préservant un savoirfaire ancestral et une activité manuelle. Des artistes importants tels que Erró sont au catalogue ou, pour se limiter à la région : Saytour, Clauzel, les frères Di Rosa, Cervera, Bendine-Boucar… Et nos deux stars Claude Viallat, reconnaissable entre mille à sa forme récurrente mais qui ne rechigne pas à portraiturer l’emblématique taureau camarguais… Et Robert Combas (3), le chef de file sétois de la Figuration libre et qui a su mêler habilement ses références au rock et à la BD, à l’art brut ou à Jean Dubuffet.

Parmi les 23 artistes retenus, on notera les noms, toujours pour notre région, de l’infatigable Jacquie Barral ou celui de Lionel Sabatté que l’on a beaucoup vu, notamment du côté de Béziers. Par ailleurs, des noms très connus tels que la sulfureuse Orlan ou celui de Jacques Barry, plusieurs stéphanois dont Jean-Marc Cerino, réputé pour son travail rigoureux sur la mémoire. Ajoutons-y les surimpressions de paysages ou d’architectures de Marie Vandooren, les propositions abstraites, gestuelles et décoratives de Franck Chalendard, ou le moucharabieh de Dylan Caruso. En fait, l’éditrice brasse un peu tous les styles, du pop art aventureux, avec beaucoup de baisers passionnés, de Zac Deloupy à l’élégante abstraction d’un Claude Tétot à la recherche de la forme idéale. En passant par les phosphorescences photographiques de Florence Bruyas ou par l’amoncellement de corps nus signé Darya Carrat. Rémy Jacquier semble prudemment se situer dans l’entre-deux : la figure ou la tache.

Certains préfèrent œuvrer dans le dépouillement (Anne-Valérie Gasc) d’autres dans la saturation (Den End). Parmi toutes ces propositions, nul doute que le visiteur trouvera de quoi se ravir les yeux et le regard de l’intérieur.

Naomi Maury (4) et Damien Fragnon n’en sont pas à leur coup d’essai. On a pu les voir conjuguer leurs visions du monde à Mécènes du Sud ou en la chapelle du Quartier-Haut. On se souvient par ailleurs de l’occupation immersive, en son et lumière, par la néo-sétoise née à Bédarieux, du rez-de-chaussée au Mrac. Le néon, les halos lumineux font, en effet, partie de son vocabulaire, de même que les courbes métalliques complexes associées à du grillage. Al/Ma propose, jusqu’au 21 décembre, au duo son espace où loger, en plein centre, une sculpture réalisée en commun, hybride par définition. Naomi y apporte la base, métallique, aux formes incurvées, quasi végétales, à laquelle Damien apporte sa réflexion sur les roches, en pleine mutation, grâce à un matériau qui se prête à l’expérience, à savoir la céramique. L’étrange créature se fait épanouie vers le haut, où apparaît une mince plante pleine d’espoir. Après tout, le titre de cette intervention est Resist with love, ce qui associe une certaine dureté ou fermeté à la fragilité.

Les deux artistes aiment associer les contraires plutôt que de prendre parti. Ils cherchent la troisième voie. La mutation constitue la colonne vertébrale, si l’on peut dire, des points d’interrogation relatifs aux Exoskelets conçus par Naomi, dont seront présentés des dessins colorés, organiques, associés à des avatars de cadres en métal, des sortes de prothèses. Par ailleurs, se conjuguent et alternent les halos lumineux aux formes moléculaires, tout en transparence plastique et en couleur rosée, de Naomi aux opaques céramiques bosselées parfois associées à des masques de Damien, tout en matière. Les deux traitent à leur façon de la lumière. L’exposition suivante, à partir du 7 janvier, revient à une esthétique plus minimale puisqu’il s’agit de Dominique de Beir (exposé au musée Fabre, voir dans ce numéro), son traitement pluriel de la surface comme espace d’écriture et d’interventions répétées.

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EXPOSITIONS

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La Galerie N°5 (Montpellier), nous la joue Collective jusqu’au 28 décembre. Tous les supports et styles sont convoqués et l’on retrouve une bonne douzaine d’artistes auxquels la galerie demeure fidèle : De Laura Boin et ses paysages paradoxaux et Guiome David (5) (fasciné par les pochettes de LP) à Mme S (et ses créatures oniriques) et Anne Saligan (et ses motifs végétaux), en passant par Cassandre Fournet (et son art du détail), les écritures de Pascale Hugonet, dernière exposante en date, ou encore Michèle Mascherpa en rouge et en noir… À Sète, la Pop galerie prolonge l’expo de Nathalie Haggiag(6) et de John Skinner jusqu’à Noël. La première pratique une peinture axée avant tout sur des portraits personnalisés de femmes, souvent isolées, originales et croquées dans un style libre sur un fond neutre ou pictural. La matière est souple, elle ne cherche pas à cacher ses effets notamment les transparences, opacités, et coulures. Les couleurs sont lumineuses, elles nous font sortir de la réalité et ouvrent à une dimension onirique.

Les sujets sont traités avec bienveillance. On sent poindre une tendresse pour la nature humaine, à quoi contribuent les formats, bien tempérés. Le masque, le maquillage sont importants. On y repère des anges ou des crânes allongés par une coiffure excentrique. Le second œuvre sur toile libre dans des tons plus sombres et une atmosphère énigmatique. Il mêle la figure humaine de danseurs au miroir à des phrases de son cru de façon à impliquer le visiteur invité à attribuer du sens. Le thème de la barque se détache comme s’il voulait nous embarquer dans son monde singulier. Celui du brancard roulant et hospitalier aussi, pour nous désigner les voies de la guérison…

Saluons en outre la réouverture de Vasistas, 5, rue St Firmin à Montpellier.

EN HAUTE-GARONNE Il nous est difficile de parler de tout ce qui se fait en région, d’autant que nous recevons de plus en plus de demandes. Je retiendrai, à Toulouse, l’intervention de Mélodie Bajo au Centre d’art BBB qui existe depuis 30 ans, dans les quartiers nord de Toulouse. C’est en faisant appel à des participants de cette partie de la ville rose, pour une Self party participative, que Mélanie Bajo a conçu une occupation de l’espace qui se veut sensorielle et synesthésique en recourant au tissu, à la couture, la danse… . On sent danser nos troubles dans ses gestes bleus, tel est le titre de l’exposition.

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DANS LES PYRÉNÉES-ORIENTALES Grâce à un espace offert par la revue Art Press, ACMCM (Perpignan) a eu la bonne idée d’inviter Francesca Caruana (7), qui vit dans un village tout proche (quoique d’origine maltaise, le détail a son importance quand on connaît son intérêt pour l’eau en général), à exposer 12 Poésures et en corps (à lire « encore », comme chez Lacan). Ce néologisme pour souligner les relations privilégiées entre textes et image, poésie et peinture. En l’occurrence, il s’agit de l’œuvre commune conçue avec Michel Butor, un peu avant son décès. On peut décliner sa présentation, début janvier, en cinq étapes : 1) La toile originelle soumise au Poète ; 2) L’écriture manuscrite de celui-ci dans les blancs qui lui étaient réservés ; 3) Un soubassement conçu par l’artiste et renvoyant à son univers familier : les dessous de la terre et de la mer ; 4) Une Didascalie au fusain et crayon, sur le côté - un manuscrit peut en cacher un autre ; 5) Une toile recouverte d’une bâche à bulles rappelant l’importance certes du plastique et donnant une vision trouble de l’espace du dessous, analogue au fond à nos visions sous-marines.

L’ensemble du polyptyque se veut en résonance des préoccupations visionnaires du poète sur les excès nuisibles de la surconsommation.

DANS LA DRÔME Chez Linard à La Garde-Adhémar, la renaissance picturale d’Isabelle Simonou-Viallat traite par la couleur, de formes nouvelles, souvent binaires, en suspension dans l’espace neutre de la toile tendue.

La façon dont elles s’imbriquent et interagissent avec le fond témoigne à la fois d’une grande liberté et d’une variété indéniable de gestes. Les formats, modestes, tendent à créer un rapport d’intimité avec elles, pour ne pas dire de familiarité qui n’exclut pas l’étrangeté.

GALERIE

SAINT SAINT GUILHEM GUILHEM

06 83 27 68 83

hosotte.com

Caveau Pomerols Avenue de Florensac

04 67 77 89 94

es d’Or e aill

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10 mé d

Offrez Beauvignac, partagez l'excellence

Caveau Meze Caveau Pignan Route de Pézenas

04 67 43 80 48

Avenue de cournonterral

04 67 47 70 15

Expos photos Gisèle Freund, une écriture du regard

Richard-Pak ,La Firme, Tristan

PAVILLON POPUL AIRE Montpellier, Hérault

À vocation rétrospective, l’exposition Gisèle Freund, une écriture du regard, s’attache à présenter la nature protéiforme de l’œuvre de cette figure majeure de la photographie du XXe siècle, qui fut à la fois praticienne et théoricienne de l’image, mais aussi femme engagée, aventurière et photographe pionnière. Mettant en dialogue ses écrits avec ses images, l’exposition propose un parcours thématique divisé en trois chapitres, et jalonné de documents d’archives, de publications, d’objets personnels, d’extraits de films et, naturellement, d’une large sélection de photographies. L’exposition s’ouvre sur une partie consacrée à l’engagement politique et social de la photographe. À vocation didactique, la deuxième partie de l’exposition invite à découvrir les coulisses d’un des reportages photographiques les plus emblématiques de l’œuvre de Gisèle Freund. La dernière partie de l’exposition présente la singularité de Gisèle Freund comme penseuse de la photographie.

• Tél. 04 67 66 13 46. montpellier.fr

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Jusqu’au 9 février

Richard Pak - La Firme

Déambulation Poétique

GALERIE LE CHÂTEAU D’EAU Toulouse, Haute-Garonne Jusqu’au 5 janvier

LE BAR À PHOTO Montpellier, Hérault Jusqu’au 10 janvier

Les Villes Invisibles #5

Les clichés choisis pour Déambulation Poétique ont tous été capturés dans des environnements atypiques, parfois sombres et mystérieux, où des paysages majestueux côtoient des hauteurs vertigineuses. Au travers de ses œuvres, Lily Stoneheart interroge : et si aujourd’hui, nous décidions de redonner vie à ces lieux oubliés ? Si nous choisissions d’y voir la beauté des années passées, plutôt que leur dégradation ? Et si aujourd’hui, nous n’avions plus peur du vide ? Si, aujourd’hui, nous n’avions plus peur de vivre, et que nous apprenions à accepter la vie pour mieux créer notre propre bonheur ? Dans cette série, l’artiste décide de personnifier la vie à travers un modèle féminin, adoptant diverses postures pour exprimer les émotions qui nous habitent.

• Tél. 04 99 61 10 63. baraphoto.fr

Baptisé Les Villes Invisibles, en hommage à Italo Calvino, comme une tentative de suite à ce récit fondateur et émancipateur, cet évènement propose une programmation construite autour de trois pôles : expositions, cinéma et recherche. Pour ce faire, trois expositions sont organisées.

ARTXINÎM#3 - L’architecture singulière, au MakerSpace Negpos vise à valoriser patrimoine architectural du Gard et le travail des photographes amoureux de l’urbain. Ceux du terrain, de Marc Pataut, à Côté Jardins Solidaires s’intéresse l’expulsion de ceux qui habitaient sur le terrain du futur Stade de France. Enfin on ne manquera pas Regards sur la ville Nature en ville, à la Faculté d’Éducation de Nîmes.

• Tél. 09 75 20 95 89. negpos.fr

Richard Pak associe vidéo, photographie, documents historiques et récit. La Galerie du Château d’Eau présente, La Firme (2016-1017), premier volet du cycle « Les îles du désir » consacré à l’espace insulaire.

Richard Pak raconte à travers son travail l’histoire de la communauté de Tristan Da Cunha, installée depuis 200 ans sur une petite île volcanique au milieu de l’Atlantique Sud. Un témoignage fort sur les valeurs idéalistes et fondatrices des 260 personnes vivant sur le territoire habité le plus isolé du monde.

• Tél. 05 34 24 52 35. chateaudeau.toulouse.fr

Nîmes, Gard

Jusqu’au 31 janvier

EXPOSITIONS

Plus d’expos...

Larzac Jusqu’au 20 décembre PINGPONG LE TOIT Millau, Aveyron aporiaculture.com

Aurélie Salvaing Claude Corbier

Berlioz Trip AR

Kontakt

Jusqu’au 4 janvier

Jusqu’au 15 janvier

Jusqu’au 24 janvier

MICROFOLIE ERNEST RENAN Toulouse, Haute-Garonne metropole.toulouse.fr

CENTRE CULTUREL ST-CYPRIEN Toulouse, Haute-Garonne metropole.toulouse.fr

L’AGORA Le Crès, Hérault lecres.fr

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Jacques Llopart

Cancel culture

Lilie Pinot

Les choses ordinaires

Jusqu’au 27 décembre

Jusqu’au 2 janvier

Jusqu’au 1 mars

Jusqu’au 25 janvier

CITÉ DE SORÈZE Tarn, Midi-Pyrénées cite-de-soreze.com

HÔTEL DE VILLE Juvignac, Hérault juvignac.fr

ESPACE A. BATUT Labruguière, Tarn arthurbatut.fr

MÉDIATHÈQUE PIERRESVIVES Montpellier, Hérault pierresvives.herault.fr

Pierre Jammes

Comme des moutons ?

Jean-Marie Barre

Patrick Sauze

Jusqu’au 4 janvier

Du 31 janvier au 2 novembre

Du 21 décembre au 22 février

Du 5 décembre au 1er février

CHAPELLE ST-FRANÇOIS-XAVIER Carcassonne, Aude carcassonne.org

QUAI DES SAVOIRS Toulouse, Haute-Garonne quaidessavoirs.toulousemetropole.fr

GALERIE HECKEL Cavaillon, Vaucluse galerie-heckel.fr

GALERIE TOKONOMA Béziers, Hérault galerie-tokonoma.fr

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Cheval Passion PARC DES EXPOSITIONS, AVIGNON

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Et aussi...

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Cheval passion PARC DES EXPOSITIONS Avignon, Vaucluse

Du 15 au 19 janvier

La 39e édition de Cheval Passion, qui réunit chaque année des milliers de passionnés autour des traditions et des arts équestres, accueillera du 15 au 19 janvier près d’un millier de chevaux, des dizaines d’exposants spécialisés autour des nouveaux matériels et des équipements pour le cheval et le cavalier, des shows d’élevage, des conférences, le fameux Cabaret équestre et cinq représentations du gala des Crinières d’Or. Pour les 25 ans d’Avignon, capitale européenne de la Culture, la cité des Papes déroule le dispositif Terre de Culture 2025 et le fil rouge associé : ‘Curiosité(s)’. Un thème dont s’empare ce gala, pour décliner des tableaux équestres de création surprenants de très haute qualité, avec les plus grands artistes du genre : Marie Barcelo, Pierre-Antoine Chastang, Élise Roméo, le Théâtre du Centaure, Mélanie Bayle, Seferreira, Mélie Philippot et l’association des Éleveurs de chevaux de race Camargue.

• Tél. 04 90 27 51 00. cheval-passion.com

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Événements cinéma Rencontres du film d’art

Gender Reveal ©Mo Matton

CINÉMA LE RÉGENT Saint-Gaudens, Haute-Garonne Du 23 au 26 janvier Découvrir grâce au cinéma les arts et les artistes, ramener le film d’art dans la salle de cinéma et proposer un évènement culturel de qualité en milieu rural : voici ce que propose les Rencontres du film d’art.

Pour cette 8e édition, une mine d’une vingtaine de films pépites est à découvrir.

Parmi le programme : J’ai rendez-vous avec un arbre, Benjamin Delattre filme l’histoire d’Eudaldon, peintre chilien disparu, auteur de mille toile ; Cri de l’âme celle de Joe Boehler, issu de la banlieue minière pauvre de Strasbourg ; Une autre écoute est possible, depuis le parcours d’une association dédiée aux musiques hors normes. On pourra aussi suivre les traces du photographe Sergio Larrain, et le travail artistique de Folon.

• Tél. 05 62 00 81 57. lesrencontresdufilmdart.com

Festival Séquence court-métrage Haute-Garonne

Du 11 au 15 décembre

Le format court sous toutes ses formes, fiction, documentaire, animation… de trente pays des cinq continents. Parmi les courtsmétrages programmés au 33e Festival Séquence court-métrage, dans différentes communes de Haute-Garonne : Carer, d’Oliver Wicks (Australie - 2023), Choucroute, de Benoît Moret (France - 2023), Herbe verte, d’Eli Augarten (France, Portugal - 2023), My year of Dicks, de Sara Gunnarsdottir (USA - 2023), Gender Reveal, de Mo Matton (Canada - 2024), Na Marei, de Léa-Jade Horlier (France - 2023) …

Pour toute la famille à partir de 6 ans.

• Tél. 05 32 58 85 27. sequence-court.com

Festival International du Film Politique de Carcassonne Séance de projection en lanterne magique INSTITUT JEAN VIGO Perpignan, Pyrénées-Orientales

Lundi 27 janvier

Connaissez-vous la lanterne magique ? Considérée comme l’ancêtre du cinéma, cette machine fut la première à pouvoir projeter des images lumineuses, agrandies sur un écran. Une fois glissés dans la lanterne, des simples dessins peints sur plaque de verre deviennent le support d’histoires fabuleuses, voire même fantasmagoriques. Anne GourdetMarès, responsable de la collection des appareils cinématographiques de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, sera aussi la bonimenteuse de cette séance, racontant l’histoire peinte par les lanternes magiques.

Avant la séance, rendez-vous à 18h pour une conférence sur les lanternes magiques !

• Tél. 04 68 34 09 39. inst-jeanvigo.eu

AUDE Du 16 au 20 janvier 7e édition pour le Festival International du Film Politique de Carcassonne.

Un évènement pour susciter des émotions, éveiller les consciences et révéler des réalités souvent occultées. Portée depuis sa création en 2018 par l’association Regard Caméra, la manifestation, devenue incontournable, présente cent-quarante longs et courts métrages dont cent-deux en avant-première. Parmi les films présentés : Kneecap, de Rich Peppiatt (2024-Irlande) ; Aïcha, de Mehdi Barsaoui (2024-Tunisie) ; April, de Dea Kulumbegashvili (2024-Géorgie) ; The girls at the station, de Juana Macias (2024-Espagne) ; Soudan, souviens-toi, de Hind Meddeb (2024-France) ; I’m still here, de Walter Salles (2024-Brésil) ; Toxic, de Saulė Bliuvaitė, lauréate du Léopard d’Or en août 2024 (2024-Lituanie)… Également, des ateliers, des débats, des rencontres… À ne pas manquer.

• festivalcitecine.com

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Livres

SÉLECTION DE L A RÉDACTION Chercheur d’os MICHEL PIQUEMAL ET VINCENT ROCHE Éditions Milan

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La pensée perverse au pouvoir MARC JOLY Edition Anamosa 9 juin 2024 : dissolution de l’Assemblée.

Coup de tonnerre dans un ciel peu serein.

Coulée d’encre journalistique, flot verbal sur les réseaux, critiques et questions de France et Navare.

Marc Joly, sociologue, chercheur, prend en charge le dossier, ses interrogations, son aspect tentaculaire, bien outillé de sa spécialité, sa rigueur enquêtrice, sa subtile capacité d’articuler la sociologie à la psychanalyse, puis de disséquer le tout, fixant la focale sur une terminologie très utilisée, pathologie tentante et tendance : « perversion narcissique ». Ainsi pèse-telle sur certaines personnalités au pouvoir, faisant tressauter l’histoire, jouissant de bouleverser l’état des lieux et des êtres.

L’enjeu de cette fine analyse : révéler la mise à l’œuvre d’un fantasme monarchique réunissant « masculinité toxique et capitalisme prédateur ». De la violence symbolique, finalement actée !

MJ.L

La Ruée vers l’or, on connaît tous mais, dès 1870, une ruée non moins importante a commencé aux États-Unis, celle des squelettes de dinosaures. Chercheur d’or, de Michel Piquemal, raconte l’histoire de Tokala un jeune indien de la tribu des Lokatas. À 14 ans, l’adolescent s’échappe du couvent où il a été mis en pension de force, arraché à sa famille.

Il s’est juré de venger ses parents assassinés par des Blancs. Au fil des rencontres, après une période de survie dans le désert, il rencontre Lennie, Travis, et Petite Mère engagés par le richissime Monsieur Marsh à la recherche des grands reptiles. À partir de ce moment, la vie de Tokala bascule. Les Blancs ne sont pas tous mauvais ! Le désir de vengeance s’émousse. Les Blancs et les Rouges peuvent s’entendre et même s’entraider et tisser des liens forts d’amitié. Écrit sous la forme d’une autobiographie, le roman rappelle par certains côtés les romans picaresques. Un jeune miséreux vivant de rapines. Mais Chercheur d’or, délivre un message positif, comme on l’a vu. Le pauvre Indien devient un personnage respecté et respectueux. Un livre qui passionnera les jeunes lecteurs dès 9 ans, émouvant, parfois drôle. Encore une réussite de Michel Piquemal ici associé au dessinateur Vincent Roche. MCH

Bébé rose JEAN-LUC CAIZERGUES Collection Poésie, Éditions Flammarion Non les poètes ne sont pas reclus dans leur tour d’ivoire, ou sectateurs d’une poignée d’initiés. Ils ne sont pas toujours détachés de la vie quotidienne, épris d’abstractions ésotériques et, dans le meilleur des cas, rimbaldiens, évoluant dans un flux intempestif d’images. Nous avons à Montpellier un ancien machiniste à l’Opéra Orchestre national de Montpellier Occitanie Pyrénées, qui ne l’entend pas de cette oreille. Il sait pousser la parole poétique jusqu’au plus près du silence, à l’instar d’un murmure. Je défie qui que ce soit de ne pas retrouver du vécu dans les poèmes en strophes ou en prose narratives - l’auteur qualifie son ouvrage de poésiefiction - essaimés dans ce Bébé rose qui ne manque ni de réalisme ni d’humour. JeanLuc Caizergues ne choisit ni la versification traditionnelle, trop contraignante et éculée, ni la prose plus ou moins abstraite. Dans la majeure partie de son recueil, il adopte un système strophique récurrent, à base de tercets mais dont les vers sont réduits à quelques syllabes. Cela constitue une sorte de contrainte à partir de laquelle l’écriture peut s’articuler. C’est fluide, incisif et cela sonne comme une étincelle narrative qui atteint à chaque fois sa cible.

BTN Article complet sur notre site.

LIVRES

Du sang sur le maillot SERGUEÏ DOUNOVETZ Ed. Avallon and Co.

L’exil est une histoire aux nombreuses pages

Les amateurs de romans noirs vont se sustenter du dernier Dounovetz. Qu’ils habitent à Paris (une bonne partie s’y déroule) ou en province (l’autre se déroule à Montpellier, en plein Clapas). Ce livre plaira également à ceux qui parlent le langage du peuple, le vrai, celui qui dit ce qu’il pense et qui ne s’en laisse pas conter par les marchands d’images et de paroles vaines. Ceux qui apprécient qu’un roman ne se contente pas d’appliquer les bonnes vieilles recettes du récit convenu mais qu’il cherche à brouiller les cartes. Et Sergueï ne s’en prive point, qui joue avec ses doubles littéraires que sont Niki Java (le détective, journaliste d’investigation) et Chefdeville (l’écrivain) tout en rendant hommage au créateur de Nestor Burma (lequel a vraiment existé). Cela suscite une nouvelle histoire dans l’histoire principale qui tourne, lois du genre obligent, autour de meurtres publics, dans les milieux du sport sur fond de grands problèmes sociaux, sociétaux et politiques. L’humour, l’ironie, la dérision voire l’autodérision sont omniprésents. L’auteur recourt à son narrateur principal pour régler ses comptes avec lui-même, ses excès de langage ou de pensée qu’il nous livre, brut de décoffrage. Les récits de Dounovetz rejettent la langue de bois et le politiquement correct, le consensus et l’auto-flagellation. Et ma foi, cela fait du bien d’entendre des voix qui clament leur différence. Le mot de la fin est laissé aux femmes, celles qui prennent la vie à pleines mains, pas celles qui s’embrigadent ou s’emprisonnent. Et là aussi, dans le contexte actuel, ça ravigote les vertus du rêve. Dont nous avons bien besoin. BTN

ÉDITIONS DE L’AIGRETTE

Poèmes du bout du monde ÉDITIONS UNICITÉ Patricio Sanchez-Rojas Patricio Sanchez-Rojas est décidément prolifique avec deux recueils en quelques mois. Le premier se place sous l’égide d’Éluard (la femme et la poésie se ​superposent au pays quitté : « Mon pays natal sera toujours une femme »), d’Apollinaire le cosmopolite (en particulier les passages « parisiens » : « Est-ce offensant de questionner/un cul-de-jatte/Quand son optimisme/ nous pousse/à marcher/et à parcourir la ville ? ») et de Pablo Neruda, le prix Nobel du Chant général, son compatriote puisqu’il est d’origine chilienne. Répartis en 11 séquences de 2 à 19 textes, les poèmes sont plutôt courts ce qui crée un climat de spontanéité propice à l’intimité, à l’instar de confidences, sur tous les sujets de la poésie traditionnelle : l’amour, les mystères de la création, les combats et colères, la condition humaine, la relation du poète à la nature, les espérances, la nostalgie de la terre ancestrale, les souvenirs, de la mère notamment, les lectures et les maîtres. Les vers, libres, sont courts​, on pense à de la prose chuchotée dont les pauses, douces, miment la recherche de l’expression juste, les tâtonnements de l’inspiration.

Le second recueil est bien plus mince en volume. Il semble la suite du précédent. Les poèmes y sont plus longs et plus aérés encore. Un vocabulaire s’impose​(on y reconnaît la salamandre, les dauphins, ​la cendre des volcans…) spécifique au poète et qui dessine une singularité que l’on finit par reconnaître entre 1000. C’est la marque des grands. Un texte retient notre attention, l’Autobiographie d’une bouteille, inspiré d’une nature morte de François Boisrond. Une manière de mêler tradition et modernité. Et d’établir des passerelles entre art et poésie.

BTN Article complet sur notre site.

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La valse des ombres Bruno Paternot

Éditions L’espace d’un instant

Un frère et une sœur, Axel et Sofia, préparent le mariage de leur sœur Claire, sauf que le mariage en question a déjà eu lieu et s’est déroulé de façon dramatique, dans la ferme arménienne. La cérémonie nuptiale est revécue. Pour assouvir une vengeance ? Non, La Valse des ombres de Bruno Paternot se veut au contraire une pièce pleine d’amour. Tenter d’effacer les traumatismes. Au début on pense à Journée de Noces chez les Cromagnon de Wajdi Mouawad. On parle beaucoup des invités et de la mariée, les jeunes se taquinent. Au fil de la pièce, s’installe une sensation croissante de malaise.

Les ombres de cette valse, sont tous ces morts du génocide arméniens, les membres de la famille violés, torturés jusqu’à ce que mort s’ensuive. Bruno Paternot, livre une pièce très subtile, nuancée et poétique. Enfin publiée, cette œuvre avait été écrite en 2006. Elle a été lue dans les CDN comme Jumal, une autre œuvre de l’auteur qui avait fait les beaux jours des Lundis de Marie, chez moi à Montpellier. Bruno Paternot et tombé dans le théâtre quand il était petit. Il est également comédien, animateur d’ateliers de pratique théâtrale, engagé dans la vie de la cité dont il est élu. On attend qu’un metteur en scène s’empare de cette pièce délicate. MCH

LIVRES

Maisons de Haute-Garonne Édition CAUE de la Haute-Garonne

Les Métamorphoses d’un sanglier voyant JEAN-LUC PARANT Collection Pandore

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Manufacture de l’image

Les inconditionnels de Jean-Luc Parant seront ravis d’apprendre que vient de paraître un ouvrage de ce génial « fabricant de boules et de textes sur les yeux » qu’il demeura jusqu’à son décès en 2023, en pleine expo parisienne, Espace Topographie de l’art. Elle se prolonge autrement, comme pour fêter son 80e anniversaire, puisque ce lieu a confié à Kristell Loquet, sa compagne, le soin de reproduire un livre, manuscrit et dessiné, et en deux tomes, réalisé « pour le seul plaisir de Jean-Luc Parant ». Examinons le titre. Il évoque un Sanglier : J.L. Parant l’est quelque peu par sa propension à fouir du sol cette matière dont il confectionne des boules, rondes comme la terre - ou comme nos yeux qui défient l’horizon. L’animal est très présent dans nos références anciennes et c’est l’un des thèmes de prédilection du poète et dessinateur. Cet ouvrage présente des dizaines de sangliers dessinés par l’artiste. Voyant renvoie à l’enfant maudit, aujourd’hui chéri, de Charleville-Mézières, Arthur Rimbaud et à son dérèglement raisonné de tous les sens. Voyant, J.L Parant l’était tout autant, lui qui a créé, tout au long de son écriture infinie, une véritable cosmogonie des yeux, analogues en rotondité aux astres et planètes, dont la nôtre. Or Rimbaud, ce sont les Ardennes, dont l’emblème est le sanglier. JLP s’est approprié, dans le T.2, ces images empruntées un peu à tous les documents trouvés sur place (Menu, Procès-verbal, Réclames…). Et les a assortis de son écriture manuscrite à l’encre noire, rouge, jaune… où il reprend trois extraits arrachés à la grande cosmographie de son unique livre infini. Les Métamorphoses enfin : on pense à Ovide et à l’Antiquité, avec lesquels notre poète-dessinateur dialogue dans le T.1. Jean-Luc Parant transforme ces images, empruntées à la culture méditerranéenne, en se les appropriant. Il propose ainsi sa version du sanglier, créée à partir de centaines de boules dessinées ou écrites, dont il précise le nombre exact sur le dessin même.

Tel était Jan-Luc Parant, infatigable fouisseur, regardant au-delà des apparences en philosophe autodidacte, et apte à métamorphoser notre plate finitude en étincelle d’infini, qu’il a fini par rejoindre.

Ce livre est là pour nous le rappeler. BTN

La fantasy, le merveilleux BIBLIOTHÈQUES DE TOULOUSE Haute-Garonne

En décembre et janvier

Les bibliothèques de Toulouse poursuivent leur saison dédiée aux Imaginaires avec un acte II consacré à la fantasy et au merveilleux. En décembre et janvier, une riche programmation explore ces deux genres littéraires à travers différents prismes. On retrouvera des rencontres avec des auteurs (Laurent Moantese, Christelle Dabos), des spectacles, des ateliers, des soirées jeux, des conférences… Ou encore une exposition intitulée Nos imaginaires proposant une déambulation poétique de Ptolémée à Jules Verne en passant par Alice au pays des merveilles.

• Tél. 05 62 27 40 88. bibliotheque.toulouse.fr

Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Haute-Garonne (CAUE 31) publie son nouveau livre en auto-édition. Au fil de ses rues et de ses campagnes, des modestes fermes aux maisons de villes, des villas isolées aux lotissements pavillonnaires, la HauteGaronne dévoile un riche patrimoine architectural de maisons individuelles.

D’hier à aujourd’hui, les maisons sont le reflet d’une histoire, d’une époque. Elles racontent les usages des habitants dans un contexte paysager, urbain ou sociétal.

Toutes rendent hommage à leurs constructeurs et transcendent la simple question subjective de l’esthétique.

Cette édition est un projet résolument iconographique, tel un carnet à dessin rehaussé de photographies.

Festival du livre de Jeunesse Occitanie SAINT-ORENS DE GAMEVILLE Haute-Garonne Du 18 au 26 janvier La 26e édition du Festival du livre de jeunesse Occitanie, intitulée « Qui sont ces héros ? », met à l’honneur les héros et héroïnes des temps anciens aux figures contemporaines. Cette manifestation explore la fascination qu’ils exercent sur les plus jeunes et réunit une trentaine d’auteurs et d’illustrateurs. Parmi eux : Jean-Claude Mourvelat, auteur et comédien, Prix Astrid Lingren, l’équivalent du Nobel pour les auteurs jeunesse, Gilles Bachelet, auteur, illustrateur jeunesse et créateur de l’affiche 2025, Magali Bardos, Saïd Benjelloun, Sophie Lamoureux, Maria Poblete, Florence Thinard, Jo Witek… Également des ateliers d’illustration, deux expositions dont, Éveiller le goût de la lecture en exposant la littérature jeunesse, des lectures, des performances dessinées et des spectacles pour toute la famille.

• Tél. 05 34 63 98 83 festival-livre-jeunesse.fr

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«L’un des plus vieux marchand de vin de Béziers» Depuis 45 ans la famille Andrieu vous propose un lieu épicurien de plus de 300 m2 dédié au bien boire et au bien manger.

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L’art de vivre Moulin de Cambelong UN HAVRE DE PAIX À CONQUES Aveyron

Domaine de Verchant UN SÉJOUR HORS DU TEMPS Castelnau-Le-Lez, Hérault Aux portes de Montpellier, le Domaine de Verchant est un lieu emblématique alliant patrimoine historique et excellence viticole. Remontant au XVIe siècle, il s’étend sur un large territoire, offrant des vins de qualité, issus de vignes cultivées sur des sols argilo-calcaires. Le domaine, certifié en agriculture biologique, produit des vins rouges, blancs et rosés qui reflètent le terroir méditerranéen.

En plus de sa production viticole, le domaine abrite un hôtel, un spa de luxe et un restaurant gastronomique, dans un cadre naturel préservé.

Ce lieu unique, alliant tradition et modernité, est un site prisé pour les événements, les séminaires et les dégustations, offrant une expérience inoubliable entre nature, culture et bien-être.

• Tél. 04 67 07 26 00. domainedeverchant.com

Lové dans un ancien moulin, l’hôtel-restaurant Le Moulin de Cambelong se déploie sur deux étages au cœur d’un écrin de verdure. Les neuf chambres allient confort contemporain et charme authentique, et offrent une vue imprenable sur la rivière du Dourdou. Le charme de la pierre et du schiste s’accorde parfaitement à l’environnement naturel alentour, faisant de ce lieu un havre de paix et de sérénité...

Côté restaurant, Émilie et Thomas Roussey, chefs cuisiniers étoilés du Moulin de Cambelong, partagent leur passion pour la gastronomie avec simplicité et authenticité. Leur table a été honorée par une étoile au Guide Michelin 2024, une reconnaissance de leur engagement pour l’excellence culinaire. Le restaurant E&T voit défiler des assiettes créatives, en constante évolution. Les menus changent au gré des saisons et des inspirations des chefs, offrant aux clients une expérience culinaire unique à chaque visite.

• Tél. 05 65 72 84 77. moulindecambelong.com

Château l’Hospitalet L’ART DE VIVRE EN MÉDITERRANÉE Aude C’est une adresse certes bien connue, mais où l’on aime revenir… Le Château de l’Hospitalet offre, à chaque visite, une parenthèse entre nature et arts. Car la douceur de l’art de vivre méditerranée est son identité. Installé au cœur d’un domaine de 1 000 hectares, le lieu offre le luxe de l’espace et de la nature, mêlé aux arts de la table, à l’œnologie et à la culture.

Entre vignes et parc ombragé, le Château propose une quarantaine de chambres, tandis que différents restaurants sauront régaler vos papilles. Récemment récompensé d’une deuxième Toque par le Gault & Millau, le restaurant l’Art de vivre a également été distingué d’une étoile verte par le Guide Michelin, soulignant ainsi l’engagement du chef Laurent Chabert à travailler en liens étroits avec les producteurs locaux. L’Hospitalet, c’est aussi le savoir-faire vigneron, pourquoi ne pas profiter d’un séjour pour déguster les grands vins du domaine ?

• Tél. 04 68 45 28 50. chateau-hospitalet.com

Le Chai du Languedoc CAVISTE ET ÉPICERIE FINE Béziers, Hérault Institution de l’art du bien manger et bien boire en terre bitteroise, le Chai du Languedoc existe depuis 45 ans. Avec deux adresses à Béziers, la famille Andrieu propose un lieu épicurien avec plus de 300 références de vins, dont les meilleurs crus du Languedoc-Roussillon, mais aussi de Champagne, Bourgogne, Bordeaux, vallée du Rhône… Côté épicerie fine, le Chai du Languedoc met en avant tout l’art des artisans avec des produits frais et de qualité. Pour les fêtes de fin d’année, le Chai met en avant des compositions gourmandes associant vins et produits régionaux, ainsi que des coffrets-cadeaux personnalisables selon les souhaits des clients. Ils proposent également des millésimes anciens, vieillis en cave. Enfin, tout au long du mois de décembre, ne manquez pas les ateliers de dégustation en présence des vignerons.

• Tél. 04 67 30 49 01. chai-languedoc.com

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Expériences La Forêt électrique Toulouse, Haute-Garonne La Forêt Électrique, c’est un cinéma installé au cœur d’une ancienne halle industrielle dans le quartier Bonnefoy à Toulouse.

Entre tiers-lieu et lieu culturel, on y trouve une salle de projection, un café bar et des espaces de création. Pour l’équipe de La Forêt électrique, le rêve est « d’inventer un lieu dans lequel on montre et on fabrique des films, où l’on célèbre l’art aventureux et les nouveaux imaginaires. » Côté programmation, le lieu la décline selon les saisons, proposant projections, fêtes, workshop, événements pour les enfants…

• laforetelectrique.com

Scénovision de Saint-Alban SAINT-ALBAN-SUR-LIMAGNOLE, LOZÈRE Toute l’année

EN RÉGION Du 21 décembre au 5 janvier Proposé par le Centre des monuments nationaux, l’événement Contes & histoires propose, en cette fin d’année, des enquêtes mystérieuses, contes et légendes fantastiques, visites gourmandes, ateliers créatifs ou spectacles musicaux. Une programmation qui plonge les visiteurs au cœur de l’histoire du patrimoine de la région Occitanie. Le château et les remparts de Carcassonne accueilleront ainsi un « ciné-conte-cert », tandis que le site et musée archéologiques de Montmaurin proposeront de s’immerger dans les contes d’hiver. Le programme propose également des instants lectures à l’Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, ou bien une drôle de visite du Fort Saint-André (Villeneuve-lez-Avignon) en compagnie de deux clowns. Enfin, les Tours et remparts d’AiguesMortes ont imaginé une promenade contée qui vous transportera dans les contes et légendes médiévales.

• monuments-nationaux.fr

Benoit Colomb

Contes & histoires

Dans une ambiance rétro, au cœur de la ferme Vincens, décors, images, sons et lumières vous transporteront en compagnie d’Auguste, le facteur de Saint-Alban, à la veille de son départ à la retraite. Vivez avec lui sa dernière tournée à travers la Margeride, à la rencontre de ses habitants, à la découverte de ses paysages et de ses légendes. Dans une expérience immersive originale, Auguste nous livre l’histoire du village et du territoire et nous fait découvrir tout ce qui en constitue sa richesse et en fait un site unique ! À travers cette tournée singulière, Auguste nous raconte sa Margeride. Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle et leurs pèlerins, l’hôpital et son impact sur la vie sociale et économique du village, la psychothérapie institutionnelle, la Résistance, l’Art Brut, le château et la bête du Gévaudan, sont quelques-unes des étapes de ce périple incroyable.

• Tél. 04 66 31 32 85 scenovisionstalban.com

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David Bordes

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Baptiste Janin

Des événements ailleurs

ÎLE-DE-FRANCE À partir du 7 décembre Le week-end des 7 et 8 décembre marquera la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Après cinq ans de travaux, le public est invité à (re)découvrir ce joyau du patrimoine parisien et français. À cette occasion, une cérémonie sera organisée. Puis, à partir du 8 décembre, les amoureux d’art et d’histoire pourront visiter le monument gratuitement et sur réservation.

• notredamedeparis.fr

Marché de Noël de Strasbourg

Art Genève

RÉGION GRAND EST Jusqu’au 27 décembre

SUISSE Du 30 janvier au 2 février

L’édition de Strasbourg Capitale de Noël de 2024 a pour thème « le temps de s’émerveiller », incarné par un livre géant qui nous promet une immersion magique dans des traditions de Noël fortement liées aux contes et aux histoires. En plus de son célébrissime Marché de Noël, l’événement propose une multitude de spectacles, expositions, conférences, veillées musicales et animations culturelles.

• noel.strasbourg.eu

Initié en 2012, le salon d’art Art Genève réunit à Palexpo une sélection d’environ 80 galeries d’art moderne et contemporain ainsi que des collections privées, institutions, écoles, centres d’art ou encore musées. Art Genève s’articule en différentes sections, chapeautées par différentes équipes curatoriales afin d’offrir un parcours qualitatif et hétéroclite.

• artgeneve.ch

ZURBARÁN

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RÉINVENTER UN CHEF-D’ŒUVRE

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GV Studio

Réouverture de Notre-Dame de Paris

Caillebotte, peindre les hommes

EXPOSITION Zurbarán. Réinventer un chef-d’œuvre

MUSÉE D’ORSAY Paris, Île-de-France

2 MARS 2025 MUSÉE DES BEAUX-ARTS › DE LYON Du 5 décembre au 2 mars

Jusqu’au 19 janvier

Cette exposition prend pour sujet la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefsd’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle. Cet évènement est organisé l’année du 130e anniversaire de la mort de l’artiste.

• musee-orsay.fr Légende photo : Gustave Caillebotte Le pont de l’Europe, 1876-1877 © Etats-Unis, Texas, fort Worth, Kimbell Art Museum / Kimbell Art Museum

5 DÉCEMBRE 2024

Pour la première fois, cette exposition réunit trois tableaux représentant Saint François debout momifié peints par Francisco de Zurbarán. Leur PRESSE confrontation, aussi inédite DOSSIER que DEspectaculaire, forme le cœur de cette exposition. À travers elle, il s’agira ainsi d’explorer les ressorts et les sources de cette création, mais aussi de recenser et d’interroger le sens des nombreux avatars de ces icônes du Siècle d’Or, grâce à la réunion d’une centaine d’œuvres.

• mba-lyon.fr © Francisco de Zurbarán, Saint François d’Assise, 1636, huile sur toile, Lyon, musée des Beaux-Arts. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette

Biennale internationale des arts du cirque RÉGION SUD-PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR Du 9 janvier au 9 février Portée par Archaos, Pôle National Cirque basé à Marseille, la BIAC 2025 investit la Région Sud avec une programmation riche et diversifiée : 66 spectacles, dont 15 créations, plus de 230 représentations et 55 partenaires culturels se rassemblent pour offrir un événement circassien d’envergure. À ne pas manquer, le week-end d’ouverture à la Friche la Belle de Mai les 11 et 12 janvier.

• biennale-cirque.com

AILLEURS

23 – 26 janvier 2025

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Olivier Houeix

Les patrimoines

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Malandain Ballet

Nuits de la lecture

Noël au Clos Lucé

BIARRITZ, NOUVELLE AQUITAINE Du 27 au 29 décembre

EN FRANCE Du 23 au 26 janvier

AMBOISE Jusqu’au 5 janvier

Installé dans l’ancienne Gare du Midi, le Malandain Ballet Biarritz présentera en fin d’année deux pièces incontournables d’Igor Stravinski : L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps. Pour les revisiter, Thierry Malandain et Martin Harriague sont revenus à leur source vive. Tandis que le premier rend à l’Oiseau du conte originel sa spiritualité biblique, le second s’inspire de l’argument du Sacre présenté par Stravinski dans la revue Montjoie pour mettre en scène la pulsion tellurique du vivant, à l’œuvre dans la partition.

• malandainballet.com

Organisées pour la quatrième année consécutive www.nuitsdelalecture.fr par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent du 23 au 26 janvier 2025, sur le thème « les patrimoines ». Ces 9e Nuits de la lecture invitent le public, au cours de quatre soirées, à se réunir à l’occasion de milliers d’événements dans les sites patrimoniaux qui inspirent le public et les auteurs, sous le parrainage de Maylis de Kerangal et le journaliste Stéphane Bern.

• nuitsdelalecture.fr CNL / © Jeanne Macaigne pour les Nuits de la lecture / Conception graphique : Studio CC

La magie des fêtes de fin d’année se répand joyeusement dans les salles du château grâce aux décorations de la scénographe florale Marjolaine Bougrier Vaucelles. Durant les vacances scolaires, participez à des visites théâtralisées et à des ateliers de Noël, en famille ou entre amis.

• vinci-closluce.com

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