L'ART-VUES | N°AOÛT-SEPTEMBRE 2017

Pour voir l’Art comme vous ne l’avez jamais vu, lisez l’Art-vues et vous verrez

Le numéro d’été de l’Art-vues est traditionnellement dévolu aux arts plastiques Aussi trouvera-t-on dans les pages qui suivent de quoi satisfaire sa curiosité Pour les curieux certes Mais pour les autres ? Quelles bonnes raisons pourrions-nous avancer pour les inciter à visiter les expos estivales en ces jours de canicule ? D’abord de raisons évidentes et pratiques. Elles sont ouvertes le jour. Les noctambules festivaliers ne passent pas leur journée à dormir. D’autant que la visite d’une expo a l’avantage sur le spectacle de nous pousser à l’exercice : au sein d’une même exposition, d’une exposition à l’autre, parfois d’une ville à sa voisine, et ainsi de suite Qui plus est, bon nombre d’entre elles s’avèrent gratuites Et pas les moindres Qui peut se targuer, dans certaines régions, de pouvoir visiter, sans bourse délier, les tsunamis de brique ou les tornades de perles de Jean-Michel Othoniel (notre Une), dans un lieu aussi rafraîchissant que le CrAC (un ancien frigo !), ou les fleurons de sa collection privée dans les lieux saints du Carré Ste-Anne ? On pourrait en dire autant à la Panacée même si d’aucuns se sentiront choqués par les westerns et autres reconstitutions sadomasochistes de l’inénarrable vidéaste allemand John Bock, mais aussi par les dessins organiques, préparatoires au Cloaca, de Wim Delvoye Gratuité également au FrAC L-r, qui présente l’archéologue des temps récents : Arnaud Vasseux (à voir aussi au musée Henri Prades, à Lattes) Les galeries municipales également vous accueillent à bras ouverts Les arts plastiques échappent, pour quelque temps encore, à l’emprise de l’économique sur les activités culturelles. Profitons-en, vite. Cela ne saurait durer éternellement. Même l’utopie a ses limites.

Ensuite des raisons d’enrichissement culturel, d’obédience patrimoniale pour commencer : elles ajoutent un je ne sais quoi, souvent décisif, ces expos, à la découverte de certains monuments, et qui permet de les aborder autrement C’est un peu le projet chaque année d’In situ (château de Foix, palais des archevêques à Carcassonne, abbayes de Fonfroide, Lagrasse, St-Guilhem-le-Désert, Combelongue en Ariège, Site miniers de Decazeville en Aveyron ), du Palais des consuls aux Matelles (Mirabilia ), voire de la halle du verre à Claret (Merveilles), et bien sûr du Musée Fabre avec un Face à face inattendu entre les peintures torturées de Francis Bacon et les vidéos prospectives d’un Bruce Nauman On peut rendre aussi visite, pour la dernière fois, aux Moulins albigeois (« refaire surface », florilèges d’impressions photographiques de grands noms de notre temps), avant travaux pour cause de privatisation S’extasier devant la puissance métallique du Musée Soulages à rodez, qui nous propose de redécouvrir Calder Au Musée Paul Valéry, voué à la mémoire du poète, de la mer et à la peinture sétoise (cf aussi la Chapelle du quartier haut), c’est Le Gréco qui sera censé impressionner ceux qui n’ont pas eu le bonheur jusqu’à présent de voyager du côté de Tolède Au musée Pab d’Alès, on redécouvre Survage, Dali au musée de Céret Et tant qu’on y est, à propos du maître catalan, les Collections d’un lieu situé, près de la gare de Perpignan, Acentmètresducentredumonde : Ses Le Gac, Ben, Viallat même, présent sur plusieurs fronts, notamment du côté de Narbonne (L’Aspirateur), avant la rétrospective des premières années de Supports Surfaces au Carré d’Art (qui pour l’instant nous invite à la danse moderne sur quelques figures emblématiques du Minimal Art) Preuve que les arts plastiques et les autres activités culturelles (théâtre, musique, danse bien sûr) peuvent faire bon ménage Pour raison enfin de diversité culturelle, qui plus est de qualité. L’espace d’art La Mouche à Béziers présente la conceptuelle Tania Mouraud, alors qu’à Lodève on rend hommage, l’estampe traditionnelle en 100 chefs d’œuvre A Sérignan, outre une extraordinaire installation de Neil Beloufa, on peut dérouler les centaines de posters annonçant les expositions de grandes figures du siècle précédent (rauschenberg, Warhol, Dubuffet ) Le château du Bosc à Domazan aux confins du Gard se consacre à la sculpture, alors qu’aux Abattoirs de Toulouse on nous plonge à corps perdu dans l’espace numérique La figuration critique de Cueco, à Bédarieux, les sulfureux tableaux du peintre de la Belle Noiseuse, Bernard Dufour, au Château de Jau, la reconstitution d’une maison de l’architecte roger le Flanchec à Négrepelisse, Pierre Malphettes au Vallon de Villaret en Lozère, l’hommage à Piet Moget au Lac de Sigean, Joris Brantuas chez Larosa à Sète, les technologies multimédias dans la Vallée du Lot, les œuvres issues de l’internet au CAC de Nîmes, des arts de l’illusion (Supraréel), à Auch, du son ou de la musique au Parvis de Tarbes Décidément, la diversité est de mise On n’a que l’embarras du choix L’offre, pourtant non exhaustive, est impressionnante Et il faut compter, de surcroît, avec les galeries, du moins celles qui restent ouvertes A Arpaillargues, sur les Quais de Sète, à Aigues-Mortes, à Nîmes, Montpellier, Toulouse

Et leur émanation dynamique : le salon du dessin contemporain, dès la rentrée de septembre, en cette même ville et qui s’ouvre sur Toulouse, Paris, Lyon, Genève Marie Havel, en fut la dernière lauréate, qui expose cet été au Vigan Alors, bonne promenade Les arts plastiques ont beaucoup à nous apprendre Et à nous offrir BTN

Long éditorialiste de ce N° Spécial Arts plastiques

Sommaire août - septembre 2017

Les chemins St-Jacques de Compostelle Les chemins St-Jacques de Compostelle

N° du 10 août au 10 octobre Prochain numéro : sortie le 10 octobre

Cahier Spécial Région 28 Festivals 74

agenda des concerts

Les 12 et 13 oct à 21h30 : Claude Fèvre et Emilie Marsh

Les 17 et 18 oct à 21h30 : Battik

Ven 20 oct à 21h30 : David Sire

Du 24 au 26 oct à 21h30 : Toute honte bue, C Delrieu

Ven 27 oct à 21h30 : DBK Project

Jeu 2 nov à 21h30 : Volo

Les 8 et 9 nov à 21h30 : Cohanca

Ven 10 nov à 21h30 : Chouf

Mer 22 nov à 21h30 : Karré’Mandingue

Jeu 23 nov à 21h30 : Frédéric Bobin

Ven 24 nov à 21h30 : Michèle Bernard & Monique Brun

Du 28 au 30 nov à 21h30 : Clarika

Les 5 et 6 déc à 21h30 : Contrebrassens

Les 7 et 8 déc à 21h30 : Bonbon vaudou

Les 13 et 14 déc à 21h30 : Wally -Le projet Derli

Ven 15 déc à 21h30 : Trio Tsatsali

Les 29 et 30 déc à 21h30 : Les Goguettes

Casino Barrière à Toulouse

18, Chemin de la Loge à Toulouse Tél 05 61 33 37 77

www casinosbarriere com/fr/toulouse

Mar 17 oct à 20h : TAL

Les 8 et 9 nov à 20h : Véronique Sanson

Mer 22 nov à 20h : Isabelle Boulay

Mer 29 nov à 20h : Superbus

Dim 4 février à 18h : Salvatore Adamo

Mer 7 février à 20h30 : Roch Voisine

Sam 24 février à 20h30 : Michel Fugain

Jeu 8 mars à 20h : Robert Charlebois

Mer 14 mars à 20h30 : Nana Mouskouri

Dim 25 mars à 18h : Michel Jonasz

Lun 9 avril à 20h : Marcus Miller

Mer 10 mai à 20h30 : Les Stentors / Ma Patrie

Mar 29 mai à 20h30 : Shy’m

Sam 16 juin à Bagdad à 15h et 20h30 : de Lann Bihoue

La salle Nougaro à Toulouse

20 Chemin de Garric, 31200 Toulouse Tél 05 61 93 79 40

www sallenougaro com

Mer 27 sept à 20h30 : Fantaisie Macabre

Ven 6 oct à 20h30 : Carmen Maria Vega

Lun 9 oct à 20h30 : Promises : Portal, Ballard, Hays

Ven 13 oct à 20h30 : Gauvain Sers

Jeu 19 oct à 20h30 : Natacha Atlas

Mar 7 nov à 20h30 : Albin de la Simone + Jules Nectar

Mer 8 nov à 20h30 : Boxe me Baby

Ven 10 nov à 20h30 : Music’Halle en grand orchestre

Mar 14 nov à 20h30 : Charles Pasi

Jeu 16 nov à 20h30 : Louise Michel

Ven 17 nov à 19h : Festival archéo

Jeu 11 janvier à 20h30 : Guillaume Perret

Mar 23 janvier à 20h30 : Lula Pena

Jeu 25 janvier à 20h30 : Ray Lema et Laurent de Wilde

Mar 6 février à 20h30 : Sandra Nkaké

Jeu 8 février à 20h30: Rocio Marquez

Mar 6 mars à 20h30 : Ablaye Cissoko et Constantinople

Les 9 et 10 mars à 20h30 : Moi et François Mitterand

Mar 13 mars à 20h30 : Mesparrow

Ven 16 mars à 20h30 : Break & Sign - Agence Bajo el mar

Mar 20 mars à 20h30 : Klo Pelkag

Ven 23 mars à 20h30 : Robyn Bennett & Bang Bang

Mar 27 mars à 20h30 : Omar Sosa et Seikov Heita

Mer 4 avril à 20h30 : CharlElie Couture

Ven 6 avril à 20h30 : Chapelier fou

Mer 11 avril à 20h30 : Quarteto Gardel

Jeu 3 mai à 20h30 : RP3 (Rémi Panossian Trio) et YAK

Jeu 17 mai à 20h30 : Boubacar Traoré trio

Mar 29 mai à 20h30 : Big Daddy Wilson

Ven 1er juin à 20h30 : Moonlight Benjamin

Jeu 7 juin à 20h30 : Noura Mint Seymal

Le Bijou à Toulouse

123, avenue de Muret à Toulouse Tél : 05 61 42 95 07

www.le-bijou.net

Du 12 au 14 sept à 21h30 : Alexis HK

Les 14 et 15 sept à 21h30 : Bernard Joyet

Du 20 au 22 sept à 21h30 : Camille Hardouin

Les 22 et 23 sept à 21h30 : Geneviève Morissette

Les 28 et 29 sept à 21h30 : Syrano

Mer 4 oct à 21h30 : Plateau prix Nougaro

Jeu 5 oct à 21h30 : Stange Enquête

Les 11 et 12 janvier à 21h30 : Orlando Trio

Les 18 et 19 janvier à 21h30 : Jur

Le Bikini à Ramonville

Parc Technologique du Canal - Rue Théodore Monod à Ramonville. Tél. 05 62 24 09 50. www.lebikini.com

Ven 18 août à 23h : Soirée Année 70

Sam 26 août à 23h : Octave One + Electric rescue + Albatros

Mer 30 août à 19h : Ty Segall + guests

Ven 8 sept à 23h : Damiano + Von Erckert + Mangabey

Jeu 14 sept à 20 h : Modeseledktor

Ven 15 sept à 23h : Bad Company UK + My Nu Leng + Chimpo

Sam 16 sept à 23h50 : P. Temple + Steffi + Rebekah + Athena

Jeu 21 sept à 20h : La rue Ketanou + Saint Michel

Mar 3 oct à 20h : Beth Ditto

Jeu 5 oct à 20h : Cunninlynguistic + Chill Bump

ven 6 oct à 18h45 : La France dort #10 : The Decline

Lundi 9 oct à 19h : Alerstom + Troldhaugen + Aether realm

Mer 11 oct à 20h : Allta + The Geek x VRV

Jeu 12 oct à 20h : Lartiste

Sam 14 oct à 20h : Sidifest : Sidlarsen + Black Bomb a

Sun 16 oct à 20h : Godspeed you ! Black Emperor

mar 17 oct à 20h30 : Raphael

mer 18 oct à 19h : All time low

Jeu 19 oct à 20h : Lopemal + French Fuse

Ven 20 oct à 20h : Polo & Pan

Sam 21 oct à 23h50 : DJ Aphrodite + Krafty Kuts + Deekline

Sam 28 oct à 21h : Mome

Dim 29 oct à 19h : Deen Burbigo + Jok’air

lun 30 oct à 20h : Sneazzy & S.Pri noir

Lun 2 nov à 20h : Broken Back

Dim 5 nov à 18h : Keblack

Lun 6 nov à 20h : Mademoiselle K

Mar 7 nov à 20h : Rilès

Mer 8 nov à 20h : Lady Sir (Gaetan Roussel et Rachida Brakni)

Jeu 9 nov à 20h : Massilia Sound System + Telegram

Mar 14 nov à 20h : Ayo

Jeu 16 nov à 20h : Black rebelle Motorcycle club

Ven 17 nov à 19h : Kodaline

Sam 18 nov à 23h50 : Claptone + Joyce Muniz

Dim 19 nov à 20h : Lee Fields & the expressions

Jeu 23 nov à 20h : Dub Inc

Dim 26 nov à 20h : Sofiane

mar 28 nov à 20h : Catherine Ringer

Mer 29 nov à 20h : Loïc Nottet

Jeu 30 nov à 20h30 : Damso

Sam 2 déc à 20h30 : Téléram Dub Festival…

Dim 3 déc à 20h : Testament / Annihilator + Death Angel

Mer 6 déc à 20h : Imany

Jeu 7 déc à 20h : Psykup

Mar 12 déc à 20h : Emir Kusturica & the no smoking Orchestra

Mer 13 déc à 20h : Ridsa

Jeu 14 déc à 20h : Isaac Delusion + Fait Baba + Cathedrale

Jeu 25 janvier à 20h : SCH

Samedi 27 janvier à 21h : RONE

Jeu 1 février à 20h : BB Brunes

Ven 9 février à 19h : Julian Perretta

Sam 3 mars à 21h : Carpenter Brut

Dim 4 mars à 20h : Royal Républic

Jeu 15 mars à 21h : Pleymo

Elmediator à Perpignan

Avenue du Général Leclerc à Perpignan. Tél. 04 68 62 62 00.

www elmediator org

Sam 30 sept à 18h30 : FID & BD : Dani + Nika

Jeu 5 oct à 20h : Big Flo & Oli

Mar 10 oct à 20h30 : Tigran Hamasyan Piano

Les 13 et 14 oct à 20h30 : Les Esquetiers

Sam 14 oct à 21h : Yaniss Odua

Dim 15 oct à 18h : Sugaray Rayford

Mar 17 oct à 21h : Watch Dog + Nasty Factor z

Jeu 19 oct à 21h : The Lords of Altamont + Zoo Trash

DIm 22 oct à 18h30 : Youn Sun Nah

Jeu 26 oct à 21h : Llorca + La recette

Dim 19 nov à 20h : Trust

Mer 6 déc à 20h : Matmatah

Metronum à Toulouse

2, rond-point Madame de Mondonville à Toulouse

Tél 05 31 22 94 17 http://metronum toulouse fr

Mer 13 sept à 20h : Regart’s Electro alternativ #13

Jeu 14 sept à 19h : Electro Al Ternativ

Ven 15 sept à 20h : M.A.N (Fr-Us) + Whiskhey Aurore

Sam 16 sept à 19h30 : Realease Party

Jeu 21 sept à 19h : Les Marquises

Ven 22 sept à 20h : Joey le Soldat + Dum Spiro

Ven 29 sept à 20h30 : Ecoute Journée solidaire

Sun 2 oct à 19h : Satyricon + Suicidal Angels + Fight the fight

Jeu 5 oct à 20h : Nino de Elche

Ven 6 oct à 19h : Carte blanche à Mademoiselle Kat

Sam 7 oct à 20h : Médine « Prose Elite Tour » + fresh Gordon

Mar 10 oct à 19h : Tournée des Inouïs

Mer 11 oct à 19h : Anathema

Sam 14 oct à 19h : Panama Bende

Dim 15 oct à 19h : La recette + Littlebalouf + Brass Pocket…

Sam 21 oct à 19h : Bastards Pord

Jeu 26 oct à 20h : La saison de la Colombie en France

Ven 27 oct à 19h : Columbine

Sam 28 oct à 19h : L’esprit du Clan + Alea Jacta Est

Mar 31 oct à 20h : Semaine du Ska + Keith & Tex…

Jeu 9 nov à 19h : Nost

mer 22 nov à 19h : Jupter & Okwess + N. Docco + Antoine Zebra

Ven 24 nov à 20h : Fatals Picards

Mar 28 nov à 19h : Lacune cool + Guest

Mer 29 nov à 20h : Aloise

Jeu 30 nov à 20h30 : Fishback

Jeu 7 déc à 20h : Juliette Armanet

Ven 15 déc à 20h : Hamid el Kasri + Lakdhar Hanou

Paloma à Nîmes

250, chemin de l’aérodrome à Nîmes Tél 04 11 94 00 10

www paloma-nimes fr

Mer 27 sept à 20h : Juliette Armanet

Jeu 28 sept à 20h : Supersuckers + Les Milliardaires

Ven 29 sept à 20h : Glisser Fever VI

Mer 11 oct à 20h : Rilès

Sam 14 oct à 20h : Anathema

Véronique Sanson

Alexis HK

Juliette Armanet

P o p • R o c k • C h a n s o n • E l e

Jeu 19 oct à 20h : Ayo

Ven 27 oct à 20h : Hip Hop We’ve Got : Bon Gamin

Jeu 9 nov à 20h : Lady Sir

Mar 14 nov à 20h : Metz + Algiers + Drahla

Mer 15 nov à 20h : Black rebelle Motorcycle club

Jeu 16 nov à 20h : Tess

Ven 17 nov à 20h : Big Flo & Oli

Sam 18 nov à 20h : Lee Fields & the Expressions

ven 24 nov à 20h : Panda Dub

Mar 28 nov à 20h : Archive

Mer 29 nov à 20h : Damso

Jeu 30 nov à 20h : Tinariwen

Jeu 7 déc à 20h : The Horrors

Jeu 14 déc à 20h : Mademoiselle K

Arena Sud de France

Rue de la Foire à Pérols Tél 04 67 61 67 61

www.ps-arena.com

Sam 14 oct à 17h : Kids United

Mer 8 nov à 20h : Michel Sardou

Ven 10 nov à 20h : M Pokora

Jeu 16 nov à 20h : Shakira

Ven 17 nov à 20h : Stars 80

Sam 18 nov à 20h : IAM

Sam 16 déc à 19h30 : I Love Techno

Ven 2 mars à 20h : Indochine

Sam 24 mars à 20h : Calogero

Ven 6 avril à 20h : Holiday On Ice

Sam 7 avril à 14h & 17h30 : Holiday On Ice

Dim 8 avril à 14h : Holiday On Ice

Lun 9 oct à 20h30 : Timber Timbre

Mar 10 oct à 19h30 : Alltta (20Syl & Medeiros)

Mer 11 oct à 19h30 : Isaac Delusion + Guest

Jeu 12 oct à 20h30 : Inna de Yard

Ven 13 oct à 19h30 : Yaniss Odua

Sam 14 oct à 19h30 : Poni Hoax

Sam 4 nov à 19h30 : Georgio

Sam 18 nov à 20h : Ours

Sam 21 oct à 19h30 : Deen Burbigo

Ven 27 oct à 19h30 : Le Peuple de l’Herbe

Jeu 2 nov à 20h : Highlight Tribe

Sam 4 nov à 19h30 : Georgio + Invités

Mar 7 nov à 19h30 : Jabberwocky + Guest

Mer 8 nov à 19h30 : The Wanton Bishops

Ven 10 nov à 20h : Hot & Brass Band + Soul Raoul

Ven 17 nov à 19h30 : Massilia Sound System

Sam 18 nov à 20h : Ours

Mar 21 nov à 19h30 : Mount Kimbie

Mer 22 nov à 19h30 : Destroyer

Ven 24 nov à 19h30 : Elephanz

Mer 29 nov à 19h30 : Matt Hollywood And the Bad Feelings

Jeu 30 nov à 19h30 : Lartiste

Jeu 7 déc à 19h30 : Rone

Ven 8 déc à 19h30 : Her

Sam 16 déc à 19h30 : Ultra Vomit + Tagada Jones

Dim 4 mars à 19h30 : Carpenter Brut

Sam 31 mars à 20h : Ange

Sonambule à Gignac

2, Avenue du Mas Salat à Gignac. Tél. 04 67 56 10 32. www.lesonambule fr

Ven 25 août à 20h : The Two – (au Château Capion)

Jeu 21 sept à 20h : Les Motives

Ven 22 sept à 21h : Martin Harley + Trio Zéphyr

Sam 23 sept à 18h30 : En Enfancie - H Lapalud & J Mathis

Jeu 2 nov à 19h : Le Lien - Bozo

Ven 17 nov à 21h : Rover + Athénaïs

Sam 18 nov à 21h : Naive New Beaters + Oceanic Memory

Jeu 23 nov à 20h30 : Abraham Inc + Maïcee

Ven 8 déc à 21h : Aufgang + Orient Express

Ven 15 déc à 21h : Les Hurlements d’Léo + Banan’n Jug

Dim 7 déc à 17h : Rue Chocolat-Laurent Montagne

Zénith de Toulouse

11, Avenue Raymond Badiou à Toulouse. Tél. 05 62 74 49 49.

Dim 24 sept à 18h : Soprano

Sam 30 Sept à 20h : Christophe Mae

Mer 4 oct à 20h : Lacrim

Sam 7 oct à 15h et 20h30 : Saturday Night Fever

Ven 13 oct à 20h : Florent Pagny

Dim 15 oct à 15h : Kids United

Ven 20 oct à 20h : Angus et Julia Stone

Sam 21 oct à 20h : Les Choristes

Le Pasino à La Grande Motte

335, Allée des Parcs à La Grande Motte Tél 04 67 56 46 46

www casinograndemotte com

Ven 6 oct à 20h : Tal

Mar 7 nov à 15h30 : Mediterranée

Ven 10 nov à 21h30 : Sébastien Chato

Mer 15 nov à 20h30 : Vincent Niclo

Mer 6 déc à 20h30 : Véronique Dicaire

Mar 12 déc à 20h30 : Isabelle Boulay

Mer 17 janvier à 20h : Julien Clerc

Sam 10 février à 20h30 : Roch Voisine

Dim 25 février à 17h : Michel Fugain

Mer 7 mars à 14h30 et 17h : Petit Ours Brun

Jeu 29 mars à 20h30 : Christelle Chollet

Ven 6 & Sam 7 avril à 20h30 : Serge Lama

mer 28 nov à 20h : Ary Abittan

Le Rockstore à Montpellier

20, rue de Verdun à Montpellier. Tél. 04 67 06 80 00.

www rockstore fr

Sam 23 sept à 20h : Ladies Ballbreaker + Red Beans &

Jeu 28 sept à 19h30 : The Soft Parade Opens The Doors

Ven 29 sept à 19h30 : Panama Bende + Pazzo

Sam 30 sept à 20h30 : Ephemerals

Jeu 5 oct à 19h30 : Disiz la Peste

Ven 6 oct à 19h30 : Satyricon + Guest

Sam 7 oct à 20h30 : Fishbach

Ven 10 nov à 20h : Julien Doré

Sam 11 nov à 20h : PNL + 1ère partie

Jeu 16 nov à 20h30 : Serge Lama

Ven 17 nov à 20h : I’AM

Sam 18 nov à 20h : Star 80 - 10 ans déjà

Lun 20 nov à 20h : Petit Biscuit

Mer 22 nov à 20h : Jamiroquai

Ven 24 nov à 20h : Black M

Sam 25 nov à 20h : Michael Gregorio

Les 28 et 29 nov à 20h : Michel Sardou

Les 1er et 2 déc à 20h : Priscilla Folle du Désert

Mar 12 déc : Elton John

Jeu 14 déc à 20h : Vianney

Sam 16 déc à 20h30 : Carmina Burana

Dim 17 déc à 18h : M Pokora - My way tour

Jeu 4 janvier à 20h : Casse Noisette

Du 26 au 28 janvier à 19h30 : Disney’s Glace

Jeu 1er février à 20h : Claudio Capeo

Ven 2 février à 20h : Shaka Pont

Sam 10 février à 20h30 : Jesus - De Nazareth à Jérusalem

Sam 10 février à 14h30 et 17h : Viens chanter avec T’Choupi

Dim 18 février à 15h : Soy Luna Live

Ven 23 février à 20h : Messmer

Ven 9 mars à 20h : Indochine

Ven 16 mars à 20h30 : Bernard Lavilliers

Sam 17 mars à 20h30 : Le Lac des Cygnes

Jeu 22 mars à 15h et 20h : Age tendre

Ven 25 mars à 16h : Frederic François

Sun 26 mars à 20h : Toto

Sam 31 mars à 20h : Calogero

Dim 20 mai à 18h : Keen’V

Sam 9 juin à 20h : Bodyguard

Dim 10 juin à 14h30 : Bodyguard

Sam 1er déc : Les contes d’Hoffman - Ballet - 3 Act

Zénith Sud à Montpellier

2733, Avenue Albert Einstein à Montpellier Tél 04 67 61 67 61

www montpellier-events com

Sam 30 sept à 20h : Hakim

Jeu 5 oct à 20h : Black M

Lun 16 oct à 20h : Florent Pagny

Ven 3 nov à 20h : Patrick Sébastien

Sam 11 nov à 20h : Les choristes « le Spectacle musical »

Les 24 et 25 nov à 20h : Priscilla folle du désert

Mar 28 nov à 20h : Julien Doré

Mer 6 déc à 20h : Lamomali

Ven 15 déc à 20h : Vianney

Sam 13 janvier à 15h et 20h30 : Saturday Night Fever

Ven 2 février à 20h : Claude Capéo

Jeu 8 février à 20h : Shaka Ponk

Dim 4 mars à 14h30 : Soy Luna

Dim 25 mars à 19h : The Australian Pink Floyd

Salle Zinga Zanga à Béziers

Traverse de Colombiers à Montflourès. Tél. 04 67 36 82 82.

www ville-beziers fr

Jeu 28 sept à 20h30 : Red Beans & Pepper Sauce

Dim 17 déc à 15h : L’opérette c’est magnifique

Mer 20 déc à 14h30 et 17h30 : Le Cirque de Moscou sur Glace

Mar 16 janvier à 20h30 : Blanca Li « Solstice »

Ven 26 janvier à 20h30 : Philippe Genty «Paysages Intérieurs»

Ven 9 février à 20h30 : Roch Voisine

Sam 10 février à 20h30 : Abba Mania

Jeu 15 février à 20h30 : Luz Casal chante Dalida

Mer 7 mars à 20h30 : Thomas Fersen

Ven 9 mars à 20h30 : Robert Charlebois

Sam 17 mars à 20h30 : Jésus de Nazareth à Jérusalem

Sam 24 mars à 20h30 : Michel Jonasz Qtet avec Manu Katché

Dim 29 avril à 16h : Michèle Torr

Le Rex

15, Avenue Honoré Serres à Toulouse Tél 05 61 38 57 71 www lerextoulouse com

Jeu 21 sept à 21h : Sassou en Acoustique

Sam 30 sept à 21h : Swing Vandals - Release Party

Mer 4 oct à 21h : Delinquent Habits + Guest

Jeu 5 oct à 21h : Vague de Froid

Ven 6 oct à 22h : Rewind Meets Cosmic Bridge Records

Mar 10 oct à 20h : Tess

Mer 11 oct à 20h30 : Pippo Pollina

Ven 13 oct à 20h30 : Rufus Bellefleur

Mer 18 oct à 20h30 : Ours

Sam 28 oct à 20h : 8°6 Crew + The Berbiseyans

Jeu 2 nov à 20h30 : Grégory Bakian

Ven 3 nov à 20h30 : Malo’

Ven 10 nov à 21h : Buridane

Lun 13 nov à 20h : Igorrr + Guest

Mer 15 nov à 20h30 : Da Silva

Jeu 16 nov à 20h30 : Mathieu Boogaerts

Jeu 23 nov à 20h30 : So Groovy

L o c a t i o n : F n a c d e M o n t p e l l i e r, N î m e s , P e r p i g n a n e t A v i g n o n , C a r r e f o u r, A u c h a n , L e c l e r c . L o c a t i o n p a r i n t e r n e t : w w w . c o n t r e m a r q u e . c o mw w w . a d a m c o n c e r t s . c o m

Shakira

Black M

Secret Place

25, rue St Exupéry - ZI La Lauze - 34430 St Jean de Védas. Tél : 09 50 23 37 81

Jeu 16 août à 20h : See you in the pit #7 First Blood

Jeu 17 août à 20h : Giuda

Ven 22 sept à 20h : Raygun Cowboys + The Dirty Farmers

Dim 1er oct à 20h : Chelsea

Lun 2 oct : Brassens’s not dead + Palavas Surfers

Mer 4 oct à 20h : Radio Moscow + Kaleidobolt

Ven 6 oct à 20h : Les sales majestés

Sam 7 oct à 20h : Surfer Joe

Sam 14 oct à 20h : Rage against the marmottes

Mar 17 oct à 20h : The Rumjacks + The Mullins

Mer 18 oct à 20h : Lords of Altamont + Palavas Surfers

Dim 22 oct à 20h : Show me your universe + White Sofa + A time to hope

Jeu 26 oct à 19h : Alliance tour + L’esprit du clan + Alea Jacta Est

Sam 28 oct à 20h : Atlantis Chonicles + In Arkadia

Ven 3 nov à 20h : Stomping #7 : Joeroen Haamers and the Zorchmen

Sam 4 nov à 20h : Stomping #7 : Bat Mobile + The retarded rats

Mar 14 nov à 20h : Sallie Ford

Mer 15 nov à 20h : Bishops Green + Stalingrad

Sam 8 déc à 19h : Week End Sauvage : La souris déglinguée + Charge 69… JAM

100 rue de Ferdinand De Lesseps - 34070 Montpellier Tel 04 67 58 30 30, www lejam com

Ven 29 sept à 21h : Souljazz Orchestra

Mer 4 oct à 20h30 : Nino de Elche

Jeu 5 oct à 21h : Organik 6tet

Ven 6 oct à 21h : Conjunto Jaleo

Dim 8 oct à 19h : Klô Pelgag

Mer 11 oct à 20h30 : Kenny Neal

Jeu 12 oct à 21h : The Mo’times

Ven 13 oct à 21h : Offground Tag

Sam 14 oct à 21h : Jam In Roots #4

Jeu 19 oct à 21h : Maloya Jazz Xperanz

Sam 21 oct à 21h : Marra Ren

Jeu 26 oct à 21h : Bounce Rno Invite Serge Lazarevitch

Sam 28 oct à 21h : Paco Sery

Jeu 2 nov à 21h : Yasmine Lagh & The Humans

Ven 3 nov à 21h : Afro - Karaïbean Jam

Sam 4 nov à 21h : Awek + Johny Mustang

Jeu 9 nov à 21h : Tito Monk

Ven 10 nov à 21h : La Calenda Beat

Jeu 16 nov à 21h : Trio Lalisse / Bec / Chabasse

Ven 17 nov à 21h : Tant & the pocher Philarmonic + ciné concert

Jeu 23 nov à 21h : François Staal

Ven 24 nov à 21h : Dam’n Co + Soyouzz

Sam 25 nov à 21h : Poussin / My favorite Horses

Mer 29 nov à 21h : Chicago Blues Festival

Jeu 30 nov à 21h : The révérends

Jeu 7 déc à 21h : Fabrice Tarel Titio

Ven 8 déc à 21h : R-Wan

Jeu 14 déc à 21h : Bruit Blanc

Ven 16 déc à 21h : Malik Djoudi

des concerts, encore et toujours…

Spectacle Equestre Pays Camarguais lundi 14 août à 21h30 aux Arènes du Cap d’Agde

Cris Cab mercredi 16 août à 21h30 aux Arènes du Cap d'Agde

Patrick Sébastien dimanche 13 août à 21h30 aux Arènes de Palavas-les-Flots

Cris Cab jeudi 17 août à 21h30 aux Arènes de Palavas-les-Flots

Les Années 80 jeudi 17 août à 21h30 aux Arènes du Grau du Roi

Les Années Goldman mardi 22 août à 21h30 aux Arènes du Grau du Roi

Amir dimanche 20 août à 21h30 aux Arènes de Palavas-les-Flots

Les Années 80 mercredi 23 août à 21h30 aux Arènes du Cap d'Agde

Les Années 80 jeudi 24 août aux Arènes de Palavas-les-Flots

Vianney jeudi 24 août à 20h30 aux Arènes d’Alès

Soprano samedi 7 octobre à 20h au Stade Vélodrome de Marseille

Lacrim dimanche 22 octobre à 18h au Dome de Marseille

Da Silva + Vincent Briks vendredi 17 novembre à 20h à l’Antirouille à Montpellier

Texas lundi 20 novembre à 20h au Corum à Montpellier

Alonzo vendredi 24 novembre à 20h au Dôme à Marseille

Camille mercredi 6 décembre à 19h30 au Corum à Montpellier

Scott Bradlee mercredi 13 décembre à 20h au Corum à Montpellier

Opérette c’est magnifique ! samedi 16 décembre à 15h Salle Bleue à Palavas

Mon coté Punk jeudi 21 décembre à 20h à l’Antirouille à Montpellier

Christophe samedi 10 mars 2018 à 20h au Corum à Montpellier

Roméo & Juliet by Rock the Ballet mercredi 21 mars 2018 à 20h30 au Corum à Montpellier

agenda humour

Noëlle Perna vendredi 11 août à 21h30 aux Arènes Saintes-Maries de la Mer

Patrick Sébatien dimanche 13 août à 21h30 aux Arènes de Palavas-les-Flots

Zize Dupanier vendredi 25 août à 21h30 aux Arènes du Cap d'Agde

Hakim samedi 30 septembre à 20h au Zénith de Montpellier

Jeff Panacloc jeudi 4 octobre à 20h au Corum de Montpellier

Jeff Panacloc les 10 et 11 octobre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Bruno Solo et Yvan le Belloc mardi 17 octobre à 20h30 au Forum Opera Berlioz de Montpellier

Patrick Sébastien vendredi 3 novembre à 20h au Zénith Sud de Montpellier

Rachid Badouri mardi 31 octobre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Vincent Dedienne mardi 7 novembre à 20h au Théâtre de Nîmes

Dany Boon mardi 7 novembre à 20h au Zénith de Toulouse

La troupe du Jamel Comedy Club mardi 7 novembre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Vincent Dedienne mercredi 8 novembre à 20h30 au Pasino à la Grande-Motte

Jamel Debbouze jeudi 9 novembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Claudia Tagbo mercredi 15 novembre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Laurent Gerra mercredi 15 novembre à 20h au Zénith de Toulouse

Le Comte de Bouderbala vendredi 17 novembre à 20h à la salle Zinga Zanga à Béziers

Roland Magdane samedi 18 novembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Gil Alma samedi 18 novembre à 20h30 au Théâtre de Tarbes

Vincent Dedienne mercredi 20 décembre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Fred Testot mardi 21 novembre à 20h30 salle Nougaro à Toulouse

Fanny Ardant et Bernard Menez mercredi 22 novembre à 20h30 au Corum de Montpellier

Kamel le Magicien jeudi 23 novembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Jarry vendredi 24 novembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Dieudonné dans la guerre dimanche 26 novembre à 18h au Zénith de Toulouse

Jarry mardi 28 novembre à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Fabrice Eboue les 28 et 29 novembre à 21h au Kawa Théâtre de Montpellier

Jeff Panacloc mercredi 29 novembre à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte

Jeff Panacloc jeudi 30 novembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Vincent Moscato jeudi 30 novembre à 20h30 Casino Barrière de Toulouse

Bruno Salamone dimanche 3 décembre à 18h au Casino Barrière de Toulouse

Bernard Mabille jeudi 7 décembre à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte

Bernard Mabille vendredi 8 décembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers Moscato au galop samedi 9 décembre à 20h30 au théâtre de Tarbes

Alban Ivanoc samedi 9 décembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Alban Ivanov dimanche 10 décembre à 18h au Casino Barrière de Toulouse

Francis Huster et Régis Laspalès jeudi 14 décembre à 20h30 au Corum de Montpellier

Les Chevaliers du Fiel samedi 6 janvier à 20h30 au Zénith de Toulouse

Rachid Badouri mercredi 13 décembre à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte

Laurent Gerra mercredi 13 décembre à 20h au Zénith Sud Montpellier

Claudia Tagbo vendredi 12 janvier à 20h30 au Pasino à La Grande-Motte

Anthony Kavanagh mardi 16 janvier à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Jamel Debbouze mardi 13 février à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier

Olivier de Benoist mercredi 17 janvier à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Noëlle Perna "Super Mado" samedi 20 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Chantal Ladesou et G Bonnet mercredi 24 janvier à 20h30 au Corum de Montpellier

"Le clan" avec Philippe Corti samedi 27 janvier à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Comte de Bouderbala samedi 27 janvier à 20h30 au Zénith Sud Montpellier

Mathieu Madenian dimanche 28 janvier à 19h au Pasino de La Grande Motte

Jean-Luc Lemoine jeudi 1er février à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Chantal Ladesou et G Bonnet mercredi 24 janvier à 20h30 au Corum de Montpellier

Daniel Aussi et Laurent Gamelon samedi 3 février au Corum de Montpellier

Sellig samedi 3 février à 20h30 au Zénith Sud de Montpellier

Franck Dubosc jeudi 8 février à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Roland Magdane samedi 10 février à 20h au Corum de Montpellier

Roland Macdane vendredi 23 février à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse"Moi, moi & François B" vendredi 2 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Jamel Debouzze mardi 6 mars à 20h30 au Zénith de Toulouse

Stéphane Freiss vendredi 9 mars à 20h30 au Corum de Montpellier

« Elles s’aiment » mardi 13 mars à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Haroun vendredi 16 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Ma belle-mère et moi samedi 17 mars à 20h30 à la salle Bleue à Palavas

Ma belle-mère et moi dimanche 18 mars à 17h à la salle Zinga Zanga à Béziers

Christelle Chollet

jeudi 22 mars à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Michel Leeb mardi 27 mars à 20h30 au Corum à Monptellier

Michel Leeb mercredi 28 mars à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Roca et Wally jeudi 29 mars à 20h30 à la salle Nougaro de Toulouse

Michel Leeb mercredi 4 avril à 19h30 au Casino Barrière de Toulouse

Ary Abittan dimanche 8 avril à 18h à la salle Zinga Zanga à Béziers

Jeanfi Janssens les 9 et 10 avril à 20h30 à la salle Nougaro de Toulouse

Chicos Mambos Tutu jeudi 12 avril à 20h30 à la salle Zinga Zinga à Béziers

Noelle Perna jeudi 12 avril à 20h30 au Casino Barrière de Toulouse

Les Bodin’s – Grandeur Nature les 14 et 15 avril à 20h au Zénith Sud Montpellier

page six

Jeff Panacloc Jamel Debbouze Bruno Solo et Yvan le Belloc

l’été des expos

En balayant l’offre dans les musées et galeries de la région, p l u s i e u r s thèmes se détachent.

Les géants espagnols, El Greco à Sète, Picasso, pour la réouverture du musée Hyacinthe Rigaud à Perpignan, Dali à Céret. Les artistes des volumes, Othoniel à Montpellier et à Sète, Calder (photo ci-autour) au musée Soulages à Rodez. De plus, le centre Pompidou fête ses quarante ans et à cette occasion il prête des œuvres aux musées de la région, notamment à Carré d’Art, à Nîmes et au musée Fabre à Montpellier. Mille et une surprises à découvrir, dans les 13 départements d’Occitanie.

Bien plantée au milieu de l’Esplanade de La Défense, une sculpture en acier rouge est signée Calder, 1898-1976 Un stabile en opposition aux mobiles, nom trouvé par Marcel Duchamp en 1932 pour qualifier les structures en équilibre instable, du même artiste, qui ont fait sa popularité La très belle exposition accueillie au Musée de Soulages, jusqu’au 29 octobre Calder, Forgeron des géantes libellules, selon l’oxymore du conservateur Benoit Décrois, décline les différents aspects de son œuvre Un travail de for geron dont la matière de prédilection est le fer Le simple fil de fer travaillé seul comme pour le buste de Joséphine Baker, en 1928 Ou pour un bestiaire associé à de la ficelle, du bois ou des matériaux modestes comme dans Le petit cirque, qu’il a commencé dès 1926 On voit certains éléments, sur un ensemble de plus de deux-cents pièces et les dessins prépa-

ratoires Parallèlement, Calder crée ses mobiles puis ses stabiles ; les premiers sont suspendus au plafond, les géantes

libellules ou en maquettes sous vitrines

D’autres, présentés sur des socles semblent immobiles, d’un souffle les pa-

lettes, noires, rouges ou jaunes s ’animent en dansant Par mi les stabiles, l’imposant Les trois ailes, de 1663 se déploie au milieu de la salle

Au mur des gouaches, œuvres sur papier, autre aspect moins connu du grand public de l’œuvre de Calder Il se sert de couleurs fraiches et franches, celles du bréviaire néoplasique, le bleu, le jaune et le rouge, inspirées par l’homme, les astres et la nature, d’une facture stylisée, proche de l’abstraction et du primitivisme On pense à Miro ou à Dubuffet dans l’utilisation du noir Avant de quitter le musée, il faut retour ner voir les Soulages, d’autant qu ’ en cette année des 40 ans du musée Pompidou, le Centre a prêté quelques œuvres, l’accrochage per manent s ’ en est trouvé modifié

MCH

Jusqu’au 29 octobre, musée Soulage, avenue Victor Hugo, Le Foiral à Rodez. Tél. 05 65 73 82 60.

Face à face, Bacon/Nauman AU MUSÉE FABRE À MONTPELLIER

La réouverture du musée Fabre, cela fait tout juste une décennie, a per mis un renouvellement positif de ses collections Et lui a fait vivre un sacré coup de jeune Mais elle nous a valu également une ouverture aux arts de l’image vidéographique et à sa jeune histoire

Cet été, ce sont deux figures-phares du der nier demi-siècle qui vont se voir confrontées, un grand peintre anglais des années 50, une figure majeure de l’art américain et vidéo des années 70, dont l’œuvre déborde sur le 21ème siècle Il n ’ a pas été difficile aux commissaires d’expo de trouver des relations entre les deux œuvres

Et c ’est le sens du découpage en cinq espaces proposé par la scénographie, réfléchie et soignée, concoctée pour l’occasion Ils se rapprochent en effet dans leur façon de réduire au minimum le cadrage spatial, Francis Bacon en particulier éliminant tout objet super flu, pour ses portraits, dans un lieu pourtant supposée intimiste atelier, appartement ), Bruce Nauman limitant ses per for mances au cadre saisi par la caméra Le recours au mouvement, dans les flous de Bacon, comme dans les carrousels d’animaux de Nauman, rappelle l’importance de ce phénomène typique des arts visuels du XXème siècle en général Le traitement du corps, et c ’est sans doute le plus frappant,

s ’avère également un autre point commun indéniable, assez net dans la thématique de Bacon, qui s ’ y consacre entièrement alors que Nauman n ’ a pas hésité à se servir du sien, par fois dans des situations inconfortables La circularité est aussi une singularité qui n’échappe pas au regard attentif, faisant penser à une piste de cirque et donc au grotesque, au clown plus ou moins tragique, style Keaton Les jeux de bouche de Nauman, vont d’ailleurs dans ce sens, et pourraient passer pour des pitreries (le thème du clown l’a

d’ailleurs inspiré), si elles ne dénonçaient pas les limites trop humaines de notre condition

Une sculpture tour nante de Nauman, avec deux chaises en par faite symétrie, montre bien cet intérêt pour la piste, de même qu ’ un prolongement est fait avec Beckett et sa métaphysique de l’espace scénique Les deux artistes pratiquent également l’autoportrait, souvent sans concession Bacon leur a consacré une grande partie de ses der nières années, après une intense période de recherche sur le

portrait de familiers, ou de réécritures des chefs d’œuvre (Velasquez, T itien, Rembrandt ) Nauman propose un choc visuel en faisant sur gir, dans sa vidéo, des visages gigantesques et vociférant.

Certes, les deux artistes, aujourd’hui séparés par la mort du premier, ne sont pas de la même génération Nauman a recours aux néons, à la taxider mie ou à l’image en mouvement avec, à présent, de puissants moyens techniques alors que Bacon se contente plus traditionnellement de son tableau et de sa peinture à l’huile ou pastel Mais ce n ’est pas toujours le support qui importe C’est ce qu ’ on en fait et le principal intérêt de ce « face à face » , dont témoigne un néon mural de Nauman, c ’est sans doute que la production de l’un éclaire celle de l’autre et qu ’ au fond les sujets de l’art s ’avèrent foncièrement les mêmes au fil du temps Seul l’habillage se présente différemment C’est ce qui rend l’art contemporain si attirant (dont Nauman fait partie) Il nous infor me sur la façon dont notre époque témoigne d’angoisses pérennes que l’art per met d’exorciser

BTN

Jusqu’au 5 novembr e musée Fabre - 39, bd Bonne Nouvelle à Montpellier.

Tél. 04 67 14 83 00.

Les 40 ans du centre Pompidou EN OCCITANIE

Le grand musée parisien fête son quarantième anniversaire Pour ce faire, il a prêté des œuvres à certains établissements régionaux. En Occitanie, on peut les voir accrochées ou en per for mance :

• La Maison des Arts Geor ges Pompidou - 134, rue Ger main Canet, Cajarc (46), jusqu’au 3 décembre www magp fr

• Musée Fabre, Francis Bacon/Bruce Nauman, Montpellier Jusqu’au 5 novembre www museefabre montpellier3m fr

• A different way to move, Carré d’Art, Nîmes www carreartmusee com et Alain Buffard, au théâtre, 19 octobre. www.theatredenimes.com

• Les Soulages du Centre Pompidou, Musée Soulages, Rodez, jusqu’au 5 novembre www musee-soulages rodezagglo fr

• Alain Buffard, 13 et 14 décembre Et Fanny Chaillé, 26 et 27 janvier 2018, au théâtre Garonne www theatregaronne com

Encore une très belle réussite, que cette exposition d’été au MRAC, sa fresque en céramique d’Erro, le remodelage récent d’une façade en extension par Bruno Peinado, son Buren en volume En l’occurrence, on nous propose les réalisations spectaculaires du franco-algérien Neil Beloufa, une intimiste production picturale de la jeune allemande Paulien Zenk, et, dans les immenses salles de l’étage, une collection particulière de posters ou affiches, lesquels ont lar gement de quoi respirer et se laisser lire La première exposition, « Développement durable » , est une véritable révélation même si le nom de Beloufa n ’est plus inconnu de ceux qui s’intéressent au prix Duchamp Au demeurant, l’œuvre de Beloufa est bien trop complexe pour être assimilée au seul ready-made Et c ’est même cette richesse, dans le détail comme sur l’ensemble de son occupation de l’espace, qui déroute Le visiteur est en per manence sollicité et est même invité de temps à autre à faire une pause sur le très original canapé design, conçu par l’artiste, ou encore sur un banc pour amoureux Passé le couloir qui nous conduit à la salle d’expo, et qui propose deux tableaux en résine nous préparant à l’entrée dans l’univers de l’artiste, nous sommes invités à regarder une vidéo Plusieurs groupes d’interlocuteurs autorisés y parlent du sort du monde et des solutions belliqueuses qui leur viennent à l’esprit, chacun dans son domaine (santé, économie, militaire ), et selon ses origines Le ton est donné Beloufa nous parle de notre temps et le fait sans concession Et de la société de surconsommation en priorité, qui redéfinit notre rapport au monde Les animaux chez lui sont de simples silhouettes recouvertes d’estampilles de marques célèbres Vers le fond un bar nous accueille, mais il se nomme Shengen et ressemble fort à une douane, à la frontière qu ’elle implique On y sent la présence de la vidéo surveillance, hystérique et régulière Une autre vidéo, Monopoly, met en scène des enfants jouant à se partager l’Ukraine Beloufa ne fait pas dans le confortable : ni dans le contenu, ni dans sa façon de le présenter dans l’espace, recourant par exemple à des structures métalliques envahissantes Entre la vidéo initiale et le bar, six capsules à dimension humaine sont posées sur le sol, nous interrogeant sur leur improbable fonction Elles relèvent trop de la Science fiction sidérale pour ne pas nous renvoyer à une réalité plus banale, la survie plus urgente des peuples migrants Au mur, des sortes de tableaux en résine, toujours assortis de références aux marques commerciales

Arnaud Vasseux

Archéologie gallo-romaine et art contemporain peuvent faire bon ménage C’est ce que prouve l’intervention judicieuse et pertinente d’Ar naud

Vasseux au Musée Prades, jouxtant le site de Lattara

D’abord en réinscrivant son filet de chantier tour nant sur une mosaïque du 1er siècle avant notre ère Haut de plusieurs mètres, et circulaire, sa transparence lui donne l’apparence fantomatique qui sied aux référents humains qui ont foulé ce pavement des pieds On pense à une piste de danse en raison de son mouvement tour nant per manent

La deuxième œuvre intègre également un objet du musée, un sarcophage en plomb encore plus ancien

célèbres, mais aussi de multiples objets rattachés, décuplant les effets de sens, à grands renforts de prises et cordons électriques Impossible de tout décrire, Beloufa ayant même sollicité le personnel du Mrac pour décliner une série de chiffres, mis sous verre En repartant, on nous souhaite un « Bonne (sic) appétit » devant des machines à cafés redéfinies par l’artiste En fait, Beloufa contamine tout ce qu’il touche à la manière des aliments blancs de Malaval Ou de la peinture à la colle de Lavier Il semble épris d’une frénésie de redéfinition du monde qui nous entoure, corrompu par le commerce et son corollaire publicitaire Les vitraux, auxquels font penser ses tableaux à la résine colorée, nous dévoilent une conception actuelle de la vie spirituelle, marquée par l’économie mondialiste, et libérale. Dans le cabinet d’arts graphiques, les peintures inspirées de photographies de l’exode espagnol, de Pauline Zenk paraissent plus convenues, plus humbles et discrètes, mais sont tout de même émouvantes D’autant que l’Espagne n ’est pas si éloignée de nous dans l’espace, et même dans le temps Peu de couleurs, les photos d’époque s ’avérant des plus simples, et beaucoup de plages laissées vacantes pour suggérer les béances du souvenir, d’où ne sur git que mieux l’image, le visage, restituée On pénètre alors dans l’immense espace, découpé en grandes salles, inondé de poster muraux de quelques grands noms du siècle der nier Conceptuels, Fluxus, Pop art, Combine art, Arte povera, Art brut (Dubuffet ?) On plonge, grâce à la collection Lempert, par la petite porte des affiches annonçant des expos, non seulement dans l’effervescence de plusieurs décennies mais dans la façon particulière de concevoir une annonce, de la part des artistes euxmêmes, ou de leurs galeristes Celles de Dubuffet sont somptueuses, très colorées, Rauschenber g qui appose graduellement sa signature, Ben qui en fait une véritable œuvre d’art en soi On a aussi Laurence Wiener, ce qui renvoie à l’ouverture du Mrac, passé son temps de préhistoire, Claes Oldenbour g, l’inévitable Andy Warhol C’est à la fois un peu froid, pour qui a peur du vide, et très parlant pour qui prend le temps de s ’approcher En tout cas cela nous présente un type d’œuvres auxquelles on n’était pas habitués, et auxquelles le temps finit par faire acquérir de la valeur BTN Jusqu’au 8 octobre, MRAC - 146, avenue de la plage à Sérignan. Tél. 04 67 32 33 05.

AU MUSÉE HENRI PRADES À LATTES ET FRAC L-R (34)

lage d’un mur à l’échelle d’une maison gauloise Alors qu’il s ’agit de résine acrylique, les moindres aspérités sont en quelque sorte photographiées par le matériau moder ne, même si l’original continue à s ’ user Les bacs à rangement sont placés à la verticale, à l’instar d’une zone protectrice et vouée à la collecte de traces humaines qui définit la recherche archéologique Une intervention passionnante donc et riche en significations

L’artiste l’a posé sur un socle fait de bacs à rangement, emprunté aussi aux outils du musée et s ‘ en est servi de moule pour confectionner une sorte de palissade en carton et plâtre ar mé qui rappelle un mur de ruine, protecteur au fond comme l’est d’ailleurs le filet pour la mosaïque La fragilité du matériau contemporain par rapport à la pérennité du plomb est en relation avec la trace éphémère mais décisive que Vasseux entend laisser dans cette exposition temporaire L’artiste a reproduit des verres antiques dont il a tiré des répliques moulées en plâtre teinté, exposées comme des objets anciens Des fissures apparaissent, en sur face, par procédé chimique, quasi magique ; elles donnent leur singularité à chaque objet Elles sont accompagnées de mouillettes dont se servent les artisans pour modeler le verre, traces d’un travail voué nor malement au rebut mais ici récupérées par l’œil perspicace de l’artiste

Enfin, placé devant une baie vitrée donnant sur les pierres du site antique, le mou-

Au FRAC L-R, des œuvres du musée sont également sollicitées selon une or ganisation de l’espace qui peut rappeler effectivement un lieu de découverte ou un musée en plein air : demi-meule en basalte, bor ne milliaire, tessons de terre cuite et même résidus de poisson, amphores, coffre Les œuvres étant posées au sol nous ramènent à la visite d’un site On retrouve la for me tour nante et protectrice, dissimulant une amphore et la cloison de plâtre flanquées de moulages de chaussures usagées ou de pots en terre cuite Des « cassables » produits au CIRVA de Marseille et un incroyable rideau de plâtre non ar mé suspendu à une réglette éclairée au néon, qui semble sciemment dépenaillé, à la limite du tenable.

Dans un coin, des sortes de pains, appuyés sur un mur alors qu’il s ’agit en fait de marqueurs servant à arpenter, en concrétion calcaire, témoignant de l’inventivité humaine domptant l’espace. C’est qu’il y a chez A. Vasseux une capacité de résistance qui n ’ a d’égale que les œuvres qui nous parviennent d’un autre temps et qui en ont subi l’injure BTN Jusqu’au 9 septembre au musée Henri Prades - 390, route de Pérols à Lattes. Tél. 04 67 99 77 20.

FRAC L-R - 4, rue Rambaud à Montpellier Tél 04 99

Œuvre de Beloufa

PARTENAIRE D’ARCHITECTES DE RENOM

La Fac de Médecine de Montpellier et son nouvel écrin signé François Fontès

Comment concevoir un édifice à la hauteur du rayonnement international de la plus ancienne faculté de médecine d’Europe ? Pour François Fontès, la réponse tient en quelques mots : concilier l’histoire à la modernité, la monumentalité à la transparence, les nouvelles technologies au confort Le résultat final est un écrin qui s’inscrit d’ores et déjà parmi les plus beaux édifices de Montpellier Chaque étape de sa réalisation a fait l’objet d’une étroite collaboration entre l’architecte François Fontès, ses équipes permanentes sur le site et les équipes d’Eiffage Construction. La richesse des échanges a permis d’allier la technique au service de l’esthétique et de la fonctionnalité Ce bâtiment conçu tout en matériaux bruts, d’une complexité et d’une exigence inhabituelle a nécessité la réalisation de prototypes comme celui du mur en béton matricé de l’atrium, ou celui des passerelles en percussion sur le drapé monumental. Les séances de mises au point en présence de François Fontès ont été plus que nécessaires et bénéfiques pour atteindre le degré d’exigence attendu en termes de finition L’édifice a été livré au mois de février 2017 et les premiers étudiants ont été accueillis au mois d’août. La nouvelle Faculté de Médecine s’inscrit ainsi dans la continuité de son histoire.

Mithra

une œuvre architecturale signée Rudy Ricciotti

E t h e l C a m b o u l i v e s , vous êtes Directrice de l’agence Eiffage Immobilier à Montpellier.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la nouvelle résidence, Mithra ?

Mithra est une œuvre architecturale signée par l’urbaniste-concepteur de renommée internationale Rudy Ricciotti à qui on doit notamment le MuCEM à Marseille. Mithra est située tout près du nouvel Hôtel de Ville, en rive droite du Lez au centre de Montpellier La résidence est composée de 48 logements du T2 au T4 en cours de commercialisation.

Que pouvez-vous nous dire sur ses spécificités architecturales ?

Notre entreprise générale qui réalisera la construction a travaillé en étroite collaboration avec l’agence Rudy Ricciotti, pour trouver les matériaux les mieux adaptés à la réalisation de la résidence composée de béton blanc et de garde-corps horizontaux filants en béton fibrés à ultra-hautes performances Ces matériaux épousent parfaitement la forme du dessin architectural. Le rendu est d’autant plus réussi que la matière est teintée dans la masse Nous avons également apporté une attention particulière à l’aspect végétal en ajoutant des jardinières en abondance conformément à la prescription de Jean Nouvel, architecte urbaniste de la ZAC Consuls de Mer. La prochaine étape est le démarrage des travaux prévu pour janvier 2018.

CIT’ART

Balades créatives sur les chemins de l’Hérault

Cit’Art, c’est le nom donné à ce projet qui téléporte des œuvres de Street Art traditionnellement réservées au milieu urbain sur les chemins de randonnées de l’Hérault. Deux véritables «circuits » ont été conçus, comme des galeries de plein air, l’un dans le massif de la Gardiole et l’autre à Ferrals-les-Montagnes. Deux collectifs d’artistes héraultais Line up et collectif 411, ont reçu carte blanche pour transformer 12 simples citernes d’eau dédiées aux forestiers sapeurs du Département en véritables créations originales.

A la demande du Département, les plasticiens de Line Up, dont certains sont renommés internationalement tel que Maye, ont investi les collines de la Gardiole, et le Collectif 411 s’est approprié le site de Ferrals-les-Montagnes pour y installer ses œuvres. Les artistes qui ont répondu à cette commande ne sont pas venus ici pour faire de la décoration, ils expriment pleinement leurs univers créatifs personnels, leurs propres langages graphiques en adéquation avec la nature, même si le support n’est pas des plus conventionnel.

"Goûtez à l'art urbain dans cette galerie à ciel ouvert que vous offre l'Herault. Rendez-vous le 7 octobre à partir de 15h sur l'itinéraire CIT'ART à Vic-la-Gardiole (parking de la tortue) pour une grande fête en présence des artistes.

Première grande rétrospective en France du street artiste

Ce sentier vous emmène dans les Monts du Minervois ou les bruyères en fleurs teintent les reliefs, du printemps aux débuts de I'automne. Dans cet écrin chromatique de vert profond, de mauve et de teintes dorées à I'automne, les 5 œuvres CIT'ART entrent en dialogue avec le paysage.

Au cœur du massif de la Gardiole, le chemin surplombe la plaine Languedocienne avec une vue panoramique sur les étangs littoraux, la Méditerranée et plus loin Sète. Emergeant des taillis de chênes verts, des cistes, des pins et des cyprès, I'expression picturale des plasticiens éclate de couleurs et d'énergie.

Shepard Fairey

AU DOMAINE DÉPARTEMENTAL PIERRESVIVES

« Pour la rentrée de septembre, la rue fait son entrée au Domaine départementalpierresvivesavecunerétrospectiveducélèbrestreetartisteaméricain Shepard Fairey. Pensée comme une rétrospective basée sur la production des meilleurspiècesdel’artiste,cetteexpositions’annoncedéjàcommel’expositionpharedelarentrée.»

Kléber Mesquida, Président du Conseil départemental de l’Hérault.

Autour de 250 œuvres, films et objets, cette exposition offre une vision globale du travail de Shepard Fairey grâce à la sélection pointue de ses meilleurs visuels depuis 1993 enrichie d’anecdotes et d’informations précises. De ses premières œuvres sérigraphiées à la main à ses pièces uniques sur toile en passant par les grands formats ou les oeuvres sur métal et bois, toutes les techniques de l’artiste seront présentées.

Plus d’infos sur : herault.fr

herault-loisirs.fr

#plaisirsdherault.fr

Expo du 14 septembre au 13 janvier

Du mardi au samedi de 10h à 19h - entrée libre. Tél. 04 67 67 30 00.

www.pierresvives.herault.fr

A Different way to move puis Supports-Surfaces, etc. AU

Intéressante initiative que de faire se succéder une expo d’été globalement consacrée au minimal art et une expo d’automne vouée à la redécouverte des quatre années qui ont présidé à l’éclosion de Supports-Sur faces

On pourra ainsi voir ce qui différencie les deux mouvements (le maintien de la peinture et de la couleur chez Pincemin, Bioules, Devade, le recours à des matériaux que l’on qualifiera d’humains chez Pagès et Grand, l’expérimentation du support chez Dezeuze ou de la toile libre chez Viallat, Ar nal, Dolla ) Les deux expos ne relèvent pas d’ailleurs des mêmes enjeux

A different way to move vise à montrer que le minimal art est à mettre en rapport avec toutes les expériences chorégraphiques, vidéographiques et musicales voire per for matives ayant eu lieu dans le même temps à New York des années 60 Si les néons de Dan Flavin, les plaques d’acier ou de cuivre au carré de Carl André, ou les froides for mes géométriques de Sol Lewitt n ’ont plus grand-chose à nous apprendre, leur confrontation avec la post moder n dance, avec la musique répétitive ou avec les actions corporelles filmées nous amènent à les relire selon une perspective nouvelle. Au demeurant, les lourds feutres ourlés de Bob Morris ou les réalisations en caoutchouc puis en plomb de Richard Serra montrent que le mouvement ne se concentre pas sur la seule exigence d’objectivité absolue sans le moindre fer ment d’émotion Cette exposition révèle aussi des artistes moins connus, tels que Simone Forti, dont les Dance constructions témoignent d’une volonté de mêler les disciplines

Dans les six salles de ce parcours, habilement or ganisé autour de thèmes spécifiques, on voit d’ailleurs de grands noms se mêler : celui de Donald Judd à Trisha Brown (décédée alors qu ’elle devait intervenir pour une conférence), celui de Morris aux deux spécialistes de l’art corporel que furent Bruce Nauman et Vito Acconci, celui de Sol Lewitt à Lucinda Childs Les expérimentateurs musicaux que sont Terry Riley, Steve Reich, La Monte Young, Charlemagne Palestine, et dans un genre pus visuel Yvonne Rainer, sont également convoqués, de même que l’inévitable Yoko Ono, pourtant associée à Fluxus

Tout cela restitue un climat de créativité qui témoigne d’une époque décidée à

Aexposition exceptionnelle, cadre exceptionnel

Lorsqu’on pénètre dans le Musée Paul-Valéry on est d’abord frappé par la luminosité, de l’espace repeint en jaune, celui de la salle à manger de Monet à Giver ny

Et puis on la découvre se détachant de cet environnement ensoleillé, L’Immaculée Conception d’El Greco, unique œuvre de cet accrochage estival

On est ébloui Immédiatement le regard s’élève du bouquet aux pieds de la Vier ge, à la couronne de chérubins dans le ciel, en suivant les plis de la robe jaune de l’ange, ceux de la robe bleue de Marie, à son visage plein de tendresse Une Immaculée en pleine Assomption

Lors de la visite de presse, la toile a été applaudie L’émotion se lisait sur les visages Confortablement installé dans de profonds canapés blancs, le visiteur peut contempler à loisir ce chef-d’œuvre En effet, Maïthé Vallès Bled, Directrice du musée Paul-Valéry a remarqué « le changement dans le comportement des visiteurs Ils passent rapidement devant les tableaux, les photographient ainsi que les cartels et rentrent chez eux pour les regarder J’ai voulu une rencontre frontale et en profondeur de l’œuvre qu’ils prennent le temps de regarder, de voir autrement » , insiste-t-elle

Le tableau monumental 3,47m x 1,74m est présenté au milieu d’une reconstitution en trompe l’œil du retable de la chapelle d’Obalie pour le quel El Greco l’a peint Il est accompagné d’installations vidéo dans des alcôves rayonnantes, dédiées à l’artiste, à l’œuvre, à

faire table rase avec un certain lyrisme individualiste et convulsif

On se retrouve un peu avec la même démarche en France sauf que Supports-Sur faces s ’ oppose d’une part à la suprématie bour geoise du tableau, qu’il s ‘agit dès lors de déconstruire, et au retour en force de l’image (pop art, figuration narrative) et de l’objet (nouveau réalisme) qui domine alors l’effervescence artistique Inspiré par le der nier Hantaï, Ar nal réalise ses premiers « froissages » , Bioules trempe des bâtons de bois dans la couleur, Cane accumule sa signature au tampon, Devade divise le tableau pour y étendre ses zones colorées, Dezeuze transfor me petit à petit le châssis en échelle, Viallat trouve petit à petit sa for me répétitive, Dolla son système à trois points On ne recourt pas forcément à des lieux fer més On présente ses œuvres en extérieur, en groupe dans un climat d’utopie politique qui paraît avec le recul touchantes de fraîcheur, voire de candeur Pourtant, les différences sont dès l’origine bien marquées et l’on peut deviner souvent les prémices des parcours ultérieurs, pour la plupart du moins Certains nous ont déjà quittés, Devade puis Pincemin, Grand et Valensi. Il était temps qu ’ un grand musée régional témoigne de l’importance du groupe qui a marqué l’art de notre pays, s’il a eu du mal à s’imposer hors des frontières

Ajoutons à cela, l’exposition deux colombiens, photographe et vidéaste : Beatriz Gonzales et ses papiers peints dénonçant les dictatures familiales et José Alejandro Restrepo et ses vidéos très édifiantes sur l’état tragique de la Colombie, de ses coups d’état et de ses cartels

Et bien sûr les fleurons de la collection per manente témoignant des expos passées, de divers dons d’artistes et collectionneurs, ou de quelque appartenance régionale voire locale (Suzanne Lafont, Sophie Calle, Sylvain Fraysse, Viallat, mais aussi Yto Barrada, Walid Raad, Stan Douglas )

Jusqu’au 17 septembre pour A different way to move.

A partir du 13 octobre pour Supports-Surfaces 1970 au Carré d’Art, place de la Maison Carrée à Nîmes Tél 04 66 76 35 70

Tolède, à son influence On va et vient d’un espace à l’autre. On s ’attache à certains détails, à cette aile d’ange, gigantesque, aux lys dans le bouquet, les mêmes que ceux de Cnossos, El Greco est nait en Crète On voit Tolède dans le lointain, on retrouve les symboles liés à la Vier ge On ne peut s ’empêcher de ressentir un élan mystique

On s’interroge, pourquoi cette toile ? Pourquoi El Greco ? Maïthé Vallès Bled égrène ses ar guments : « El Greco était un précurseur, il a travaillé fin XVIe début du XVIIe siècle, il avait trois siècles d’avance

Il a eu une influence considérable sur les avantgardes Il est unique L’immaculé Conception est la dernière œuvre du peintre espagnol né en Crète, vue comme une Assomption Son testament esthétique, une synthèse des recherches de l’artiste fondées à la fois sur un idéal de beauté, sur les éléments fondamentaux que sont la lumière et la couleur ainsi que sur un étirement des formes » Ce tableau bouge peu, c ’est l’équivalent des Ménines, les Espagnols ont finalement cédé, séduits par le concept

Et puis Tolède est une ville amie, elle accueille chaque année le festival de Poésie, Les Voix Vives La conservatrice a gagné son pari audacieux, on est submer gé par la beauté, happé par elle, enlevé dans les cieux. Un bonheur total. MCH Jusqu’au 1er octobre - 148, rue François Desnoyer à Sète Tél. 04 99 04 76 16.

www.museepaulvalery-sete.fr

Œuvre de Bob Morris

L’Immaculée Conception d’El Greco AU MUSÉE PAUL VALÉRY À SÈTE (34)

Impressions fortes, l’estampe en 100 chefs-d’œuvre MUSÉE DE LODÈVE HORS LES MURS (34)

Toujours hors les murs dans le Cellier des évêques, le musée de Lodève présente pour la première fois en France, des œuvres provenant de l’exceptionnelle collection de gravures, appartenant à la Fondation suisse William Cuendet et Atelier de Saint-Prex

Impressions fortes, L’estampe en 100 chefs-d’œuvre, il a fallu choisir par mi le millier d’œuvres, les plus significatives et les plus représentatives de cet art

Le parcours de l’exposition est conçu de façon thématique : l’estampe au service du livre, et même aux origines, on oublie que cet art a précédé l’imprimerie ; les premières planches étaient descriptives, elles participaient à la diffusion des connaissances Elles sont à l’origine de la presse et les lointains ancêtres de la photographie

A l’apparition des premiers ouvrages imprimés, la Bible, les vignettes gravées et insérées remplacent les délicates enluminures des manuscrits médiévaux, Rembrandt et Dürer, illustrent cette première période Au XVIIIe siècle, le livre s ’est répendu, parallèlement la gravure a volé de ses propres ailes, elle est devenue image à emporter en souvenir d’un lieu visité, c ’est le thème du Vedutisme et Venise.

Venise, destination phare est devenu une capitale de la gravure, avec des artistes

Il reste encore quelque petits mois pour découvrir près de 70 artistes au Musée International des Arts Modestes de Sète

En 1980, Hervé Di Rosa crée un nouveau courant d’images, d’objets, de for mes et surtout de pensée artistique L’art modeste ou art « imaginaire » était né C’est en réalité, une sorte de courant d’artistes oubliés car considérés comme mar ginaux d’une histoire de l’art très et peut-être trop codifiée C’est pour cela que ce musée de Sète illustre sans cesse des oeuvres qui dépassent toutes les frontières En effet, le public peut ainsi y retrouver tout aussi bien des marionnettes ou du burlesque mais également des oeuvres cinématographiques amateurs, under grounds et même por nographiques Il n ’ y a pas a de limite tant que l’on sait inventer et réinventer

Picasso est à l’honneur à Perpignan avec deux expositions D’abord celle or ganisée à l’occasion de la réouverture du musée d’art Hyacinthe Rigaud, Picasso-Perpignan

En effet, l’artiste a séjour né à plusieurs reprises dans la ville catalane en particulier entre 1953 et 1955, il habitait chez ses amis Jacques et Paule de Lazer me, dans leur hôtel particulier, rue de l’Ange Une période qui correspond à une rupture esthétique dans la vie de Picasso

L’exposition a bénéficié du soutien et de la dynamique du projet « Picasso Méditerranée » , initié par le musée PicassoParis qui fédère de nombreuses initiatives sur l’ensemble du pourtour méditerranéen

Elle est conçue comme une galerie de portraits et a bénéficié de prêts exceptionnels L’exposition présente également la chronique photographique de Picasso à Perpignan, avec une série de clichés inédits

Le visiteur suit Picasso, avec ses enfants et ses amis, dans les rues de Perpignan Ainsi qu ’ un important volet documentaire, riche des lettres et des dessins qui révèlent le lien

comme Canaletto qui ne se lassaient pas de reproduire les paysages aimés. Dans la section, Le Classicisme français, Le troupeau en marche par temps orageux, de Le Lorrain, gravé à l’eau-forte, joue avec la lumière de façon saisissante La passion du paysage, présente un ensemble de cliché-verre de Corot tout à fait intéressant

La plupart des artistes travaillant autour de l’Atelier de Saint-Prex sont des peintres qui se sont vivement intéressés au genre du paysage

Intimités, cette section, très étoffée propose outre l’auto portait de Fantin-Latour, des œuvres de Picasso, Pissarro et Vallon Une der nière section consacrée aux recherches techniques, met en valeur les différentes manières de graver avec une curiosité, la Sainte Face de Claude Mellan, réalisée d’un seul trait en partant du bout du nez, sans jamais lever l’outil, une prouesse

Ateliers et animations sont proposés tout l’été pour découvrir le monde merveilleux du noir et blanc MCH Jusqu’au 5 novembre, Cellier des Evêques à Lodève.

Tél. 04 11 95 02 20.

www lodevoislarzac fr

Au MIAM À SÈTE (34)

cet art Le MIAM est donc un lieux recueil d’une multitude de sensibilités où se mélangent: artistes contemporains, amateurs et artisans C’est pourquoi l’art contemporain, les figures publicitaires, l’art sacré en passant par l’artisanat, la musique punk et toute les for mes under grounds issues des contre-cultures se mélangent pour qu’il n ’ y ai plus d’exclusion ou d’oubli Cette année, Julie Creen en charge du commissariat de l’exposition a donc voulu centrer tous les regards sur les portraits ouverts, pluriels et engagés de ces acteurs qui « poursuivent, imaginent et surtout renouvellent » l’art modeste MH Jusqu’au 17 septembr e au MIAM23, quai Maréchal de Lattres de Tassigny à Sète.

Tél. 04 99 04 76 44. www.miam.or g

entre l’artiste et la ville, au travers de l’amitié unissant deux familles C’est un Picasso inédit qui est révélé La seconde est proposée au Centre d’art contemporain Walter Benjamin, parallèlement à Visa pour l’Image

Intitulée Duncan Picasso, elle se compose de photographies du célèbre reporter américain

Les deux hommes se sont rencontrés en 1956 dans la villa La Califor nie à Cannes Dès lors, une véritable amitié va naître entre ces deux génies Elle durera jusqu’à la mort de Picasso, en 1973 Les photographies de David Douglas Duncan, devenues icônes du XXe siècle, nous plongent dans l’intimité, la créativité et la vie amoureuse de Pablo Picasso et de sa der nière compagne, Jacqueline MCH Picasso-Perpignan, jusqu’au 5 novembre, Musée Hyacinthe Rigaud Tél 04 68 66 19 83 www musee-rigaud fr

Duncan Picasso, jusqu’au 5 novembre au Centre d’art Walter Benjamin. Tél 04 68 66 33 18 www mairie-perpignan fr

Picasso à Perpignan

« Le songeur » de Corot

« La casserole rouge » de Bernard Buffet

Marfaing

AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE CARCASSONNE (11)

Sion demande qui est le peintre du noir ? La réponse immédiate est Soulages Or Mar faing, moins connu que le Ruthénois se revendique adepte de cette couleur : « Les impressionnistes disaient que le noir n ’existait pas dans la nature et ils le bannissaient de leur palette Pour cette même raison, je l’emploie presque exclusivement » Mar faing et Soulages, se sont rencontrés dès 1952, le second conseillant le premier Au cours de l’exposition qui lui est dédié à Carcassonne cet été, on découvre cette peinture monochrome noire ouverte sur des failles blanches à travers des acryliques et des lavis sur papier Abstraites, ses œuvres laissent par fois deviner une résur gence de symboles concert tels que des lettres A partir de 1978, son travail très épuré, minimaliste gagne en puissance et en luminosité En cela on peut parler de lyrisme à son sujet, la lumière étant une de ses expressions L’autre artiste du noir, mérite bien une halte au musée de Carcassonne

Jusqu’au 24 septembre au musée des Beaux-Arts à Carcassonne (11).

Tél. 04 68 77 73 70. www.car cassonne.or g

Soleils en Catalogne

AU MUSÉE GOYA DE CASTRES (81)

Martine Martine

AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE BÉZIERS (34)

Joan Barbarà, graveur catalan, ainsi qu ’ une sélection d’œuvres sur papier d’artistes majeurs du XXe siècle (Dalí, Miró, Picasso, Tàpies avec qui il a collaboré), constituent le thème de Soleil en Catalogne, exposition estivale au Musée Goya de Castres C’est à la fin des années 50 que Joan Barbarà se rend à Paris où il fréquente assidûment des ateliers de gravures dont celui de Lacourrière-Frélaut où il grava des œuvres de Matisse ainsi que La Tauromachie de Picasso ou encore A toute épreuve de Joan Miró Après avoir per fectionné sa technique de la lithographie dans l’atelier Mourlot Frères, il fonde avec le xylographe Lluis Bracons L’Atelier de Recherches Plastiques et Techniques Chalcographiques de la rue Boissonade à Paris Il est alors âgé de 30 ans ; de cette époque datent ses premières collaborations avec Dalí, Miró Cette exposition présente le style particulier de Joan Barbarà graveur, sensible à la technique, la matière et à la poésie profonde du sujet comme dans ses Paysages méditerranéens, spectaculaires par leurs dimensions hors nor me Elle évoquera en regard sa collaboration avec les plus grands artistes du moment Jusqu’au 29 octobre. Tél. 05 63 71 59 19. www.ville-castres.fr

Commentfaire un choix par mi les 4000 œuvres de Martine Martine ? Ber nard Salques, conservateur du musée des Beaux-Arts de Béziers et commissaire de l’exposition a eu la tâche difficile Finalement il a sélectionné soixante-dix sculptures, des lavis, des toiles et quelques bijoux qui sont répartis sur les deux sites, Les Hôtels Fayet et Fabregat, l’ensemble donnant une idée assez juste de l’univers de Martine Martine Une rétrospective en quelque sorte Une envie de célébrer une femme dont la ville a reçu une importante donation en 1995 Discrète, n ’aspirant qu’à la sincère et authentique justesse de son expression, dans l’intimité de son atelier, l’artiste sérielle aux sujets récurrents a scellé dans la terre, le bronze, l’or comme sur la toile, une figuration expressive sensible et puissante « Martine Martine interroge les fragilités de la nature humaine » souligne Bernard Salques, qui dans une emblématique mise en regard, inscrit dans le parcours de cette rétrospective la sensualité expressionniste d’Auguste Rodin et l’académisme du sculpteur biterrois Jean-Antoine Injalbert, dont l’Hôtel Fayet conserve les œuvres Jusqu’au 31 octobre, Hôtel Fayet, Rue du Capus et Hôtel Fabrégat, Place de la Révolution à Béziers.

Tél. 04 67 28 38 78

Dali AU MAM DE CÉRET (66)

Dès ses années de formation Dali montre son intérêt pour l’astronomie, la psychanalyse, les sciences naturelles, l’entomologie, la théorie de la relativité et aux théories contemporaines et complexes des catastrophes et des cordes Sa célèbre théorie de la Méthode paranoïaque-critique, découle de cet appétit de connaissance et de son goût pour la recherche. Dès cette époque il envisage de lier plus intimement art et science

L’exposition Dali : Euréka, au MAM de Céret, est or ganisée autour de cette thématique Elle traite d’un domaine scientifique réinterprété par l’artiste Egalement évoquée dans ce parcours, la jour née fantasque que Dali et Marcel Pages, auteur de la théorie de l’antigravitation passent à Céret le 27 août 1965 Terrorisé par la mort, il se croyait ou s ’espérait immortel Il proclamait je suis fou ! Breton le définissait comme « le prince de l’intelligence catalane » Dali : Euréka ! le montre clairement

Jusqu’au 1er octobre Tél 04 68 87 27 76 www.musee-ceret.com

15 ans d’acquisition

AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE GAILLAC (81)

Yan Morvan

AU MUSÉE DE MILLAU (12)

L’e x p o s i t i o n Champs de bataille est le fruit d’un travail colossal du photographe de guerre Yan Morvan Après avoir photographié pour l’agence SIPA et l’hebdomadaire américain Newsweek, les conflits Iran-Irak, le Liban, l’Afghanistan, le Rwanda, ou encore le Kosovo entre autres, il a réalisé ce travail considérable de documentation des champs de bataille de l’histoire de l’Humanité, de l’Antiquité à nos jours

Lavocation des musées est de continuer à s ’enrichir continuellement afin de conserver les œuvres qui demain feront l’admiration des futurs publics et rendront compte des goûts de chaque époque Dans cet esprit, le musée des beauxarts de Gaillac continue régulièrement et en fonction des opportunités qui se présentent à acquérir des œuvres qui viennent enrichir ses fonds. En quinze ans ces acquisitions, plus de 300 œuvres, se sont réalisées au gré des donations de particuliers et des achats qui, la plupart du temps se sont faits sur le marché de l’art Celles-ci sont lar gement facilitées par les aides de l’Etat et de la Région (FRAM) pour les acquisitions importantes et très régulièrement par les Amis des musées dont la politique d’acquisition ne se dément pas depuis sa création C’est ainsi que depuis ces années les collections se sont vues confortées pour des fonds existants et développées pour des artistes qui n ’existaient pas encore dans nos fonds C’est essentiellement dans les domaines de la peinture, 89 œuvres et des 189 dessins que les enrichissements ont été les plus importants avec des artistes comme Cavaillès, Durel ou encore Ber mond et Latour, il faut ajouter une douzaine de sculptures, avec des œuvres de Pendariès et les arts décoratifs avec Beauclair Jusqu’au 17 décembre. Avenue Dom Vayssette. Tél. 05 63 57 18 25. www ville-gaillac fr

Robillard et Paul Duchein

AU MUSÉE ATELIER D’ART BRUT À MONTPELLIER (34)

Al’origine de nombreux artistes d’art brut étaient atteints de troubles mentaux et le plus souvent autodidactes

André Robillard exposé au musée atelier de Montpellier appartient à cette catégorie Ce fils de garde forestier, né en 1931 s ’est rapidement spécialisé dans la création de fusils réalisés en matériau de récupération Il envoie sa première œuvre à la collection d’Art Brut de Jean Dubuffet Il se met à diversifier ses engins : Soyouz, avions Mirage et il continue avec ses ar mes de prédilection les fusils, « non pas pour faire la guerre, mais pour tuer la misère » Impressionné par les œuvres d’Auguste Forestier, il a réalisé une série d’animaux fantastiques et de personnages A 86 ans, il travaille toujours entouré de ses peluches, d’oiseaux, cochon d’Inde, chats, pigeons de matériaux hétéroclites qui lui servent à ses créations Le public appréciera notamment une installation de grande envergure La Station Spatiale Mir réalisée dans les années 1999-2000, en trois dimensions, qui vient d’être exposée récemment au CNES à Paris et bien évidemment une partie de ses fusils qui ont fait le tour du monde Tout autre est l’univers de Paul Duchein, né à Ranastens dans le Tar n, un fan des cabinets de curiosités Il met en boîte ses récoltes, témoins de toute une vie Elles sont exposées à l’Atelier-Musée à partir du 1er octobre Robillar d, jusqu’en septembre et Paul Duchein en octobre, Musée atelier d’art brut à Montpellier. Tél. 04 67 79 62 22.

www.atelier-musee.com

En 2004, Yan Morvan part à la découverte de ces espaces revenus à la paix, loin du tumulte meurtrier de l’action, dans la quiétude des paysages retrouvés

Ainsi s’égrène une longue série de champs ouverts, de forêts, de bords de mer, de ponts et de rivières, de villes et de remparts, révélant comme un négatif, dans le calme revenu et le silence assourdissant des images, la fureur et l’horreur des affrontements

Ce travail durera dix ans L’encyclopédie qu’il réalise, forte de plusieurs centaines d’images, est publiée aux Éditions Photosynthèses, en 2015, et présentée aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2016

L’exposition au Musée de Millau présente une sélection de quarante-cinq photographies, grands for mats, de champs de batailles qui ont marqué les conflits auxquels la France a été mêlée depuis Napoléon

Jusqu’au 10 novembre. Tél. 05 65 59 01 08. www.museedemillau.fr

Pierre Bettencourt

AU MUSÉE DE MONTOLIEU (11)

Auvillage du livre de Montolieu, existe un musée des arts et métiers du livre, on y voit des vieilles machines encore en service au XXe siècle, on y respire la bonne odeur du plomb encré Des expositions en lien avec ces métiers y sont or ganisées Celle de cette année est dédiée à Pierre Bettencourt, Manifestement singulier.

Poète, imprimeur, typographe, éditeur, dessinateur, peintre, il a côtoyé les plus grands de son époque, édité Artaud, il fut l’ami de Michaux, Ponge, Dubuffet, entre autres Ses hauts reliefs comme il les appelle sont imprégnés des cultures des pays visités : Le bouddha japonais, l’Inca Domino Passionné par le caractère mystérieux et sacré de la vie, il s’interroge sur les religions Les personnages du Christ ou de la Vier ge sont présents dans des situations décalées mais toujours pleines d’amour et de tendresse, comme la Cène, la Pietà ou le Gloria in Excelsis Singulier, Bettencourt l’est dans l’utilisation de matériaux inattendus : mastic, fragments d’ardoise, coquille d’œuf, ossements de lapin Sont également exposés, des livres devenus rares, des couvertures d’ouvrages de poésie Tout un univers d’un amoureux de la vie, de la littérature et des autres, loin du parisianisme dans lequel vivait sa famille et son frère en particulier Une découverte Jusqu’au 31 décembre à Montolieu. Tél. 04 68 24 80 04. www.montolieu-livre.fr

A corps

perdu

dans

l’espace numérique…

Beaucoup de choses à voir cet été aux Abattoirs, et un peu dans tous les genres, un peu pour tous les goûts Commençons par l’installation éléphantesque de Mary Humeau, mais aussi des deux Daniel, Spoerri artiste, et Cordier, collectionneur au sous-sol Spoerri est l’un des piliers du nouveau-réalisme, celui qui s ’est rendu célèbre par ses reliefs de repas présentés comme un véritable tableau Par ses tableaux pièges donc mais aussi par des expériences de collaboration avec des confrères célèbres dans l’édition d’artistes Spoerri et Cordier exposent aussi les fleurons de leur collection, avec notamment des crânes présentés sur des sièges On peut également visionner l’œuvre de Carole Schneemann, Précarious, et son flux d’images débordantes hors des écrans Il ne faut pas oublier la collection au rez de chaussée avec des œuvres de toutes les époques, notamment celle des dinosaures que sont Appel (Cobra), Paladino (Trans avant-garde), Fontana (franc tireur inclassable), Mathieu (gestuel), Alberto Buri, auxquels viennent se joindre la grande artiste d’origine hongroise, Judit Reigl, qui a traversé divers courants Mais au premier étage, c ’est l’animation suspendue, les artistes lancés à corps perdu dans l’espace numérique qui retiendra l’attention, parce qu ’elle ouvre des pistes tangibles à la création contemporaine « Suspended animation » immer ge ainsi dans un bain de fraîcheur numérique

Il s ’agit essentiellement de vidéos sollicitant la nature morte (Helen Marten), le portrait (Antoine Catala, qui imagine le retour des pleurs dans un univers privé de pathos), les paysages (John Rafman, lequel sollicite et détour ne Google earth), les gros plans fascinants (Ed Atkins et ses monologues), l’éter nel féminin passé à

Aline Jansen AU CHÂTEAU DE LAVÉRUNE (34)

Au début, la peinture d’Aline Jansen était fluide, elle faisait danser les for mes et les couleurs en oubliant quelque peu le réel Mais elle s ’est vite épaissie en matière et aussi en matériau, ce qui lui a per mis d’intégrer le monde à l’intérieur du tableau Petit à petit, ce sont les immeubles incar nant l’urbanisme en lequel nous vivons qui a apporté ce caractère concret à ses tableaux, échappant au for malisme pur et attribuant à cette œuvre une dimension humaine Après tout, le sort du tableau étant de donner aux murs une épaisseur, il était naturel que ceux de nos villes pointent également le bout de leur façade Depuis quelques temps déjà, la peinture d’Aline Jansen a franchi une nouvelle étape Ce sont à présent des images du réel qui la hantent et la caractérisent Elles sont empruntées à des monuments, des espaces citadins incontournables, à l’instar de nos gigantesques parkings, à nos visions des mégapoles verticales et ultramoder nes Ainsi, délogée par l’abstrait, la réalité n ’ en finit pas d’habiter cette peinture : chassez le réel, il revient au galop La peintre Aline est toute en image contemporaine de ponts et parkings citadins, monuments célèbres et buildings extravagants de mégapoles contemporaines Les angles de vue suscitent des distorsions en accord avec l’aspect grinçant et mouvementé, plein de bruit et de fureur, auquel la vie contemporaine nous

Léopold Survage AU MUSÉE PAB À ALÈS (30)

De par la personnalité de son fondateur, éditeur peintre et poète, le musée PAB (Pierre-André Benoit) est voué en grande partie au livre d’artistes Pierre-André Benoit comptait également de nombreux amis, avec lesquels il a collaboré, et pas des moindres, il suffit de citer Picasso, Braque, Picabia, Jean Hugo, Alechinsky et bien des poètes Léopold Survage fit partie des amis et collaborateurs de Pab, qui possédait plusieurs œuvres de lui. D’où cette rétrospective, couvrant toutes les tendances de cet artiste respecté mais quelque peu effacé par l’ombre des grands cubistes, surréalistes et abstraits dont il a croisé le chemin Daniel Abadie a conçu un parcours chronologique qui, non seulement nous fait remonter dans le temps, et donc plonger dans l’effervescence de diverses époques ayant marqué le siècle précédent, mais surtout dans la vision personnelle d’un peintre apportant sa spécificité Survage est en effet russe d’origine, il a connu l’exil et est doté d’une solide for mation musicale et sans doute aussi spirituelle Tout commence avec l’abstraction dont il est, dans les années 1910, l’un des plus précoces expérimentateurs C‘est la période des « rythmes colorés » , et

LES ABATTOIRS À TOULOUSE (31)

l’épreuve du virtuel (Kate Cooper) - ou des bouches aquatiques ravivant les mythes ancestraux (Agnieska Polska, en très très gros plan géant) Ainsi, les genres ou motifs qui traversent notre histoire de l’art sont certes remodelés mais sont tout de même pris pour modèle L’art en sort de toute façon grandi, et il est naturel que l’on recoure en art aux sciences avancées ou à l’infor matique de pointe pour faire évoluer le genre, qui d’ailleurs ne tarde pas, le plus souvent à les récupérer, s ’ en inspirer pour se renouveler Outre que ce style d’exposition nous plonge immanquablement dans la magie que per met la technologie actuelle, avec toutes les questions qu ’elle suscite sur l’avenir de nos identités, elle per met de voir combien les genres traditionnels restent prégnants et combien les artistes novateurs ne cherchent pas à s ’ en défaire, plutôt à les interroger, renouveler, enrichir Avery Singer va même jusqu’à programmer ses œuvres picturales sur logiciel 3 D, avant de les réaliser concrètement à l’acrylique sur toile Ainsi de Nus, de Marcel Duchamp Mais on peut également visiter ce genre d’exposition pour le plaisir des yeux et des oreilles, pour l’émotion (les visages tristes d’Antoine Catala), pour voir la réalité de manière différente (Josh Kline, préoccupé par la question du pouvoir, et ses avatars de Barak Obama), ou pour les émerveillements enfantins que suscite le dessin animé (Ian Cheng et ses délicieuses créatures enfantines) BTN Jusqu’au 3 septembre pour la plupart des expos, jusqu’au 26 novembre, pour la der nière, Les Abattoirs - 76, allées Charles de Fitte à Toulouse Tél 05 34 51 10 60

a habitués Souvent le collage de deux éléments ouvre les voies du fantastique Aline Jansen conjugue cette réalité trépidante et dynamique à son ancestrale pratique de la peinture Le temporel qu’incar nent ses images urbaines et l’intemporel que signifie la technique traditionnelle employée se mêlent ainsi dans une frénésie de matière décomplexée, à l’instar de ce cheval emballé dont parle Montaigne, à propos de son écriture Der nièrement, des ombres humaines s ’ y sont esquissées, faisant de ces paysages des espaces habités, comme par des présences énigmatiques de silhouettes visiteuses Peut-être l’ombre du spectateur idéal, occupant temporairement le tableau peint De surcroît, Aline Jansen sait multiplier les for mats, four nir au tableau un cadre qui en souligne les contours comme un écrin, de telle sorte que la réalité qui s ’est invitée sur la toile s ’ en sente protégée, ou pour mieux dire adoptée –intégrée comme on dit aujourd’hui Cette peinture est généreuse, qui invite à partager l’espace intime qu ’engendre l’artiste Trois séries sont proposées, lesquelles font bien sentir le cheminement actuel dans ce parcours pictural : les Espaces abstraits, les espaces associés et les espaces habités BTN Du 23 septembre au 15 octobre, Musée Hofer Bury, Château des évêques à Lavérune. Tél. 04 99 51 20 00.

de l’intérêt pour les possibilités du cinéma en couleurs Il adhère ensuite au cubisme mais s ’ ouvre davantage que ses grands rivaux au paysage et à la couleur vive Son cubisme est plus synthétique, et se fait de plus en plus figuratif. L’onirisme ne l’effraie pas ce qui le rapproche du surréalisme Ensuite, comme Delteil en littérature, c ’est la découverte du sud, de la Méditerranée et de la lumière méridionale, d’une importance cruciale car elle illumine encore davantage sa palette comme elle éclairera celle des fauves Avec le temps, le tableau devient plus sage, les figures reprennent le dessus C’est l’époque des 20 ans d’amitié avec Pab dont témoignent des livres d’artistes Survage a également travaillé pour des revues notamment pour celle de l’autre Pab, le poète Pierre-Albert Birot C’est donc pour découvrir un artiste (re, pour certains) que l’on nous convie cet été au musée PAB, et qui est à même de familiariser le jeune public, ou le public le plus profane, aux courants de pensées picturales qui ont traversé le XXème siècle BTN Jusqu’au 15 octobre, Musée PAB, rue de Brouzen-Rochebelle

à Alès. Tél. 04 66 86 98 69.

Ed Atkins

Autour d’Henri Martin

AU MUSÉE DU PAYS VAURAIS À LAVAUR (81)

Pour inaugurer la rentrée d’une nouvelle exposition et non des moindres, le musée du Pays Laurais accueille 70 toiles représentatives du mouvement post impressionniste inspiré du peintre Henri Martin l’artiste, Toulousain d’origine, connaît en effet le succès à la moitié du XXe siècle lorsqu’il reçoit notamment de nombreuses commandes publiques, comme celles d’hôtel de ville, de mairies parisiennes, de la Sorbonne, du Sénat et même de l’Élysée Si le peintre a su décorer les plus grandes institutions au siècle der nier, c ’est bien à son midi natal qu’il est fortement attaché C’est pourquoi ce sont ses oeuvres emplies de paysages de la région, fait de vir gules et de couleurs pures qui l’ont principalement mise en lumière Au point même que son art finira par s ’exporter dans les années 1930, grâce à l’apparition d’une nouvelle génération d’artistes s ’aventurant dans son style pictural dit du « post-impressionnisme »

Jusqu’au 17 septembre - 1, rue Jouxaygues à Lavaur (81).

Tél 05 63 58 56 55

Les arts de la table

AU MUSÉE DE PÉZENAS (34)

Hommage à Pierre-Henry

AU MUSÉE LAÏC D’ART SACRÉ (30)

Le musée Vulliod-Saint-Ger main est dédié aux beaux-arts, mais il possède une importante collection de faïence Les amis du musée et la ville ont eu l’idée de mettre en valeur ces objets en or ganisant une exposition sur Les arts de la table du XVIème siècle à nos jours jusqu’au 5 novembre Une vingtaine de familles piscénoises ont participé à enrichir les collections qui seront présentées ainsi que des artisans de notre ville (potiers, céramistes, artiste verrier) Plus de 500 pièces sont présentées qui mettent en valeur la richesse de ce patrimoine et l’excellence du travail des artisans et artistes qui, dans les faïenceries, les fabriques de porcelaines, les or fèvreries et les cristalleries, ont concouru à cet art que le monde nous envie Au cours des siècles, comment or ganiser un déjeuner ? Quels couverts utiliser ? Quelle mise de table ? C’est à ces questions que répond l’exposition Une exposition qui donne des envies de dîners aux chandelles, raffinés Jusqu’au 5 novembre au musée de Pézenas. Tél. 04 67 98 90 59. www.ville-pezenas.fr

Lemusée d’art sacré du Gard offre une rétrospective, la première depuis le décès de l’artiste, sur 60 ans de création entre Paris et les Cévennes de l’artiste Pierre-Henry C’est au travers d’une quarantaine de tableaux, accordés par Josette Pierre-Henry, que le musée d’art sacré du Gard rend hommage à cet artiste, emblématique de la figuration de la deuxième moitié du XXe siècle Il est l’un des principaux représentants de la Jeune Peinture qui propose, au lendemain de la guerre, une alter native figurative face à la tendance dominante de l’abstraction Attaché à la tradition et au beau métier, nourri des maîtres de la Renaissance, il place l’homme au cœur de ses toiles, qui étaient d’abord marquées par les souvenirs de la guerre Artiste indépendant au labeur solitaire, il se situe en dehors de toute classification, de tout mouvement Il crée un univers silencieux et mystérieux - n ’appartenant qu’à lui - où le temps est comme suspendu Jusqu’au 26 novembre, Au musée laïc d’art sacré du Gar d - 2, rue StJacques à Pont-Saint-Esprit. Tél. 04 66 39 17 61.

www musees gar d fr

William Gedney « Only the Lonely »

AU PAVILLON POPULAIRE À MONTPELLIER (34)

C’est sur un fond musical de Roy Orbinson, Only the Lonely (un standard rock des années 60), au Pavillon Populaire, que l’aventure débute L’exposition « William Gedney, Only the Lonely (1955-1984) » , présente une rétrospective inédite du travail de l’artiste Une véritable immersion dans une époque vintage qui semble pourtant si familière Des tranches de vies, des expressions, des visages, de l’Humain, une oeuvre réellement saisissante Des photographies touchantes qui se posent comme un témoin du temps dans plusieurs parties du monde Les quelque 200 clichés, présentés dans un parcours chronologique, présentent une série sur la fer me de ses grands-parents à Norton Hill, dans l’état de New-York, en 1959 Également ceux d’une famille de 12 enfants dans le Kentucky, mais aussi des clichés provenant de la réserve de natifs amérindiens Sioux, Rosebud, dans le Dakota du Sud, entre autres Des lieux et thèmes différents, l’Inde, l’Europe, l’adolescence ou encore la sexualité Malgré le talent indéniable du trop méconnu William Gedney, qui parait les gens « ordinaires » de sublime et d’importance, une seule exposition réduite fut donnée, durant son vivant, au Moma (Museum of Moder n Art), en 1968 Un photographe discret, qui préférait « l’action ordinaire, le geste intime, une image dont la forme est une réaction instinctive au matériel ( ) La réalité est insaisissable et ce n ’est que mon point de vue. » Depuis le 28 juin, jusqu’au 17 septembre au Pavillon Populaire, Esplanade Charles de Gaulle à Montpellier Tél. 04 67 66 13 46.

– page vingt-quatre –

Œuvre de Flipo

Le sommeil ou La belle endormie

Autoportrait d’Henri Martin

Fils d’un projectionniste, exploitant d’une petite salle de cinéma, Guy Brunet, né en 1945 a vécu sa jeunesse en compagnie du 7e art

L’artiste autodidacte hérite d’affiches collectionnées par son père, son imagination débordante fait le reste La Paravision, Guy Brunet réalisateur, l’exposition qui lui est consacrée au musée Denis Puech de Rodez dévoile cette œuvre singulière Un art brut fait de silhouettes en carton découpé et peint Il installe ses artistes devant des décors hollywoodiens, ou les rassemble pour une impressionnante photo de famille

Des affiches de films revus par l’artiste : « Je n ’utilise pas le modèle de l’affiche, je ne prends pas l’original, mais je reste exact avec la fiche technique, les réalisateurs, les acteurs, le compositeur » , souligne-t-il Et le plus étonnant, il réécrit des scénarios car la fin ne plaisait pas à Guy Brunet C’est le cas des Hauts de Hurlevent, qu’il « produit » et « met en scène » en s ’attribuant le premier rôle Spectaculaire, surprenant, naïf et tendre. Les cinéphiles vont adorer, les autres aussi

Jusqu’au 29 octobre, Place Clémenceau à Rodez

Tél. 05 65 77 89 6. http://musees.rodezagglo.fr/

Le Chant des signes

AU MUSÉE CHAMPOLLION À FIGEAC (46)

Dédié aux écritures du monde, le musée Champollion à Figeac, accueille jusqu’en novembre, Le chant des signes

Cette exposition sur les notations musicales est une grande première, elle répond à un véritable engouement sur la transmission du patrimoine immatériel

Comment nos pratiques musicales et culturelles s ’enracinent dans l’Antiquité mésopotamienne, égyptienne et surtout gréco-romaine ? Comment ont-t-elles pu se prolonger au travers des musiques populaires et savantes du Moyen Âge européen, se reconstruire à la Renaissance pour fonder les bases d’une culture humaniste et irriguer la création moder ne et contemporaine ? La notation est ici abordée sous l’angle du signe C’est ce qui donne un angle d’approche original à la fois sur le plan thématique et sur le plan chronologique Papyrus, céramiques, manuscrits, partitions mais également instruments de musique, représentations graphiques et sons per mettent d’évoquer les pratiques musicales en lien avec la société, l’émer gence et l’origine des notations mais également l’éducation et les évolutions techniques qui ont ponctué l’histoire de l’écriture musicale depuis le paléolithique jusqu’à nos jours.

Jusqu’au 5 novembre, annexe du musée Champollion à Figeac Tél 05 65 50 31 08 www musee-champollion fr

AU MUSÉE D’ENSÉRUNE (34)

Lemusée d’Ensérune a inauguré les 17 et 18 juin der nier, lors des Jour nées Nationales de l’Archéologie, l’exposition « du grain à moudre » . Cette exposition, autour des thématiques liées à la céréaliculture dans l’Antiquité, propose de découvrir certaines pièces des réserves du musée Par mi elles, un dôme ouvert, réalisé en terre cuite et agissant comme un four, appelé « en cloche » , per mettait, grâce à l’accumulation de la chaleur produite par les parois de la structure, de faire cuire les aliments Aujourd’hui, même si son utilisation remonterait à la période préhistorique (représentation dans l’Égypte pharaonique, mentions dans la Bible), l’usage de ce type de four est encore largement répandu dans de nombreux pays du Proche-Orient En France, ce genre de découverte archéologique est plutôt restreint à la région du delta du Rhône ainsi que dans les départements du Gard et de l’Hérault (Ier siècle avant J -C jusqu’au IIe siècle) L’exposition « Du grain à moudre » est donc un rendez-vous idéal pour découvrir un patrimoine historique vieux de milliers d’années : le site d’oppidum d’Ensérune (ancienne agglomération gauloise)

Mais surtout l’événement promet d’évoquer le rôle fondamental des céréales dans l’agriculture, l’alimentation et les croyances religieuses chez les populations celtes du Midi de la France Bref du grain à moudre dans tous les sens du ter me ! Jusqu’au 5 novembre, Site ar chéologique d’Ensérune.

Tél 04 67 37 27 39 www enserune fr

– page vingt-sept –

Guy Brunet AU MUSÉE PUECH À RODEZ (12)

« Du grain à moudre »

Picasso : étude pour la partition de «Ragtime» de Stravinsky

150e Anniversaire

AU MUSÉE TOULOUSE LAUTREC À ALBI (81)

Hanicotte

AU MAM DE COLLIOURE (66)

On fête cette année le 150e anniversaire de la naissance de Toulouse-Lautrec, son musée à Albi est en première ligne Pas d’exposition temporaire donc mais un accrochage mettant en valeur le fonds et l’édition d’un ouvrage commémorant cette date Grâce au legs consenti par les parents d’Henri de ToulouseLautrec, le musée réunit la collection la plus importante au monde de l’artiste et illustre de façon exemplaire chacune des facettes de son talent multifor me et novateur. Des scènes équestres, œuvres de jeunesse, montrent sa passion pour les chevaux et la nature Plus tard le portrait devient un de ses thèmes de prédilection, celui de sa mère et des membres de sa famille auxquels viendront s ’ajouter ceux des artistes de la Bute Montmartre : Bruant, Yvette Guilbert, La Goulue, Jane Avril, qui ont fait vibrer les nuits parisiennes Fasciné par l’éter nel féminin, Toulouse-Lautrec ne cesse de peindre les femmes dans leur intimité, jusque dans les maisons closes Elles mettent en évidence les qualités techniques du peintre, l’arabesque nerveuse et élégante de son trait et la somptuosité de ses couleurs, notamment ses rouges On ne saurait oublier ses talents d’affichiste, un des maîtres de son époque, qui l’ont rendu très populaire auprès d’un lar ge public Tous les jours au Palais de la Berbie, Place Sainte-Cécile à Albi

Tél. 05 63 49 48 70. www.museetoulouselautrec.net

Légumineuse, une expo à écosser

AU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE (31)

Uneexpo sur les légumineuses ? C’est ce qui est à découvrir au muséum d’histoires naturelles de Toulouse jusqu’au 15 octobre Pois chiche, haricot, soja, caroube ou encore proposis L’exposition des légumineuses, une expo à écosser met à l’honneur l’une des familles les plus importantes des plantes à fleurs qui constitue engagement l’un des meilleurs exemples de la domestication végétale Avec les céréales, les légumineuses sont même plus que cela, puisqu’elles constituent la nourriture de base de l’humanité ainsi que des éléments incontour nables de l’agriculture du XXIe siècle De quoi comprendre un peu plus ces petits « arbres » indispensables à notre survie depuis des millénaires, au coeur du jardin botanique Henri-Gaussen Jusqu’au 15 octobr e, Muséum d’histoir e natur elle de Toulouse35, allée Jules Guesde, Jar din Botanique Henri Gaussen Tél 05 67 73 84 84 www museum toulouse fr

C’estpour des raisons de santé qu’Hanicotte s’installe à Collioure après avoir brièvement résidé à Banyuls Regroupées sous le titre Collioure 1915-1945 : la ville sublime, les œuvres exposées jusqu’au 19 novembre, par Joséphine Amoros au Musée d’art moder ne de la ville sont représentatives de l’amour que l’artiste a porté à cette cité

Il a été vite séduit par le climat « mais aussi par la lumière, la beauté des paysages et les personnages pittoresques des pêcheurs L’activité du Boramar est intense, toute la vie de Collioure s’égrène sous ses yeux : le va-et-vient des barques de pêche, leur voilure au vent, le séchage des filets, le ravaudage effectué par les femmes » , souligne la conservatrice

On perçoit l’influence de Matisse dans les tableaux qui reprennent les mêmes thèmes « Mais avec son style propre, celui qu’il a ramené de Volendam, empreint de nostalgie de l’école flamande En fait, il conserve la douceur et la rondeur de l’école flamande ramenées à une dimension méditerranéenne » C’est autour de l’œuvre La grande plage que se développe l’exposition Jusqu’au 19 novembre, au musée d’art moder ne de Collioure. Tél 04 68 82 10 19 www collioure net

Des mains pour penser À SALLES-LA-SOURCE (12)

Pierre Soulages, natif de Rodez a noué tout au long de sa vie une relation privilégiée avec l’artisanat et les outils à main Il les a utilisés pour sa pratique artistique, il les a détour nés de leur usage, il les a sélectionnés. Des mains pour penser, exposition temporaire au musée des Arts et métiers traditionnels de Salles-la-Source est conçue en partenariat avec les musées de Rodez Agglomération Elle est réalisée à partir d’une sélection d’outils, enrichie de photographies, de vidéos et d’enregistrements sonores Une approche anthropologique, fruit de récentes recherches rendant justice à la part de la main dans l’histoire de la pensée Jusqu’au 1er octobre Musées des Arts et métiers traditionnels à Sallesla-Sour ce. Tél. 05 65 67 28 96. www.musees.aveyron.fr

Le jardin Majorelle AU MUSEUM DE GAILLAC (81)

Parmi les endroits les plus visités du Maroc on trouve le jardin Majorelle, une oasis en plein Marrakech L’artiste Jacques Majorelle, acquiert en 1923, le terrain, durant quarante ans, il entreprend de créer et d’enjoliver un jardin extraordinaire, ou domine le fameux bleu qui porte son nom Une pure merveille La photographe Claire de Virieu, spécialisée dans les clichés de jardins, de paysages de parcs, expose son œuvre dédiée au Jardin Majorelle au Museum de Gaillac Cette évocation a débuté dans le cadre de la 17e édition du Festival Cinéfeuille dont la thématique choisie cette année est Des jardins persans aux jardins occitans Précisons que le jardin, à la mort de son créateur a été sauvé de de la destruction par Yves Saint-Laurent et Pierre Ber gé qui l’ont acquis en 1980 La Fondation Majorelle a pour but de sauvegarder ce patrimoine écologique, historique et culturel Jusqu’au 17 décembre, Muséum d’histoire naturelle, 2, place Ph. Thomas, Gaillac. Tél. 05 63 57 36 31. www.ville-gaillac.fr

Occitanie des Origines

AU MUSÉE DE TAUTAVEL (66)

Comment s ’est déroulée l’arrivée des premiers hommes en Occitanie ? Comment ont-ils évolué ? Des questions dont les réponses se trouvent dans l’exposition temporaire « Occitanie des Origines » Le Musée de Préhistoire de Tautavel illustre, grâce aux exemples actuellement en cours de fouille ou d’étude, ce périple du temps passé. Le récit d’une histoire et d’une évolution, à la fois technologique, mais aussi culturelle Les différents changements climatiques, les changements de comportements, et de mode de vie sont également présentés Plusieurs époques sont abordées, en évoquant l’espèce humaine présente sur le territoire régional pour chacune d’entre elles, avec les restes humains découverts Jusqu’au 31 août, au Musée de Préhistoir e, avenue Léon-JeanGrégory, à Tautavel Tél 04 68 29 07 76 www.450000ans.com

« Le vase qui parle »

AU MUSÉE SAINT-RAYMOND

À TOULOUSE (31)

Le musée Médard devient Musée de France

À LUNEL (34)

Lunel, petite ville située entre Hérault et Gard, riche en culture, peut se réjouir de compter par mi ses musées, le musée Médard devenu il y a peu « Musée de France » Une distinction d’importance pour ce lieu historique qui est certainement l’un des écrins culturels de la cité Pescalune. Composé de milliers de livres anciens, rares et uniques, légués par le natif de la ville, Louis Médard en 1841, la collection prend de fait aujourd’hui une ampleur plus particulière L’endroit idéal pour mettre en lumière ce rassemblement d’œuvres littéraires exceptionnelles De quoi découvrir et même redécouvrir ce patrimoine culturel unique en France qui fait maintenant partie des 135 musées de France en Occitanie Tél. 04 67 87 83 95. www museemedar d fr

« Sous toutes les coutures »

AU MUSÉE D’AMBRUSSUM (34)

Le musée d’Ambrussum propose une exposition temporaire autour des textiles Gallo-Romain jusqu’au 23 octobre prochain. Huit personnages vêtus des plus beaux atouts d’époque et de leurs tenus de tous les jours per mettent de se plonger dans la mode rétro et c ’est le moins que l’on puisse dire : la mode Gallo-Romaine Parures, vêtements, chaussures, coiffures ou encore soins du corps, tous les secrets de nos ancêtres seront ainsi dévoilés, même leurs sous-vêtements ! Au fil de l’exposition et c ’est le cas de le dire, découvrez matières premières, filages, tissages, teintures, confections des vêtements de l’artisanat textile d’époque Un fabuleux voyage entre savoir-faire et élégance d’antan qui sera agrémenté d’une visite adaptée aux enfants puisqu’ils pourront essayer les costumes pour se mettre dans la peau des professions d’époque ( maîtresse, patricien etc ) avec une photo souvenir à la clé !

Août : Tous les jours sauf le lundi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h

Septembre : Tous les jours sauf le lundi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30

Jusqu’au 23 octobr e, Site archéologique et musée d’Ambrussum, Chemin d’Ambrussum à Villetelle, Tél 04 67 02 22 33 www ambrussum fr

Des histoires de dieux, de déesses, de héros ou encore de guerriers valeureux ? C’est ce que propose la nouvelle exposition du « vase qui parle » , au musée Saint-Raymond de Toulouse jusqu’au 17 septembre prochain Il s ’agit d’une reproduction géante d’une céramique grecque du VIe siècle avant J -C , conservée au palais des BeauxArts de Lille Cette céramique est ainsi le témoin de scène de la guerre de Troie comme le jugement de Pâris et les combats de guerriers Si ces scènes ne sont pas faciles à décrypter habituellement, le vase qui parle, lui, déchiffre tout Les personnes qui décorent les céramiques, leurs tenues et les objets qu’ils tiennent en main n ’auront alors plus aucun secret Car un dispositif innovant créé par l’université de Lille 3, au coeur de cette nouvelle exposition, per met en effet de contribuer fortement à la diffusion et à la transmission du savoir au plus grand nombre. Une immersion dans la mythologie grecque qui devient donc accessible à tous

Jusqu’au 17 septembre au musée

Saint-Raymond à Toulouse.

Tél 05 61 22 31 44

saintraymond toulouse fr

L’affaire Fualdès, le sang et la rumeur

AU MUSÉE FENAILLE À RODEZ (12)

La rumeur, ce fléau a inspiré à Beaumarchais une page mythique Toute l’affaire Fualdès repose sur calomnie et rumeur La France et l’Europe se sont passionnées pour ce feuilleton judiciaire lié aux circonstances de l’assassinat du procureur Ber nardin Fualdès Deux cents ans plus tard l’exposition L’affaire Fualdès, Le sang et la rumeur s ’attache à en révéler les ressorts et les mystères Dans une France usée par les guerres napoléoniennes, agitée par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les récits de justice, entre le crime et les récits populaires, entre l’encre et le sang Au centre de l’histoire, une rumeur persistante constituera le terreau de toutes les affabulations Les premières lithographies, des bois gravés, de multiples estampes accompagneront l’imaginaire des lecteurs des nombreuses notices, comptes -rendus, mémoires ou lettres publiés autour du procès Les tableaux représentant les principaux accusés entameront un tour de France avant d’être dévoilés à Paris L’exposition rassemble des documents originaux et inédits provenant de collections privées et bénéficie de prêts d’institutions nationales Rodez restera longtemps la ville où « on égorge les gens comme des cochons » Jusqu’au 31 décembre - 14, Place Eugène Raynaldy à Rodez. Tél.

www.musee-fenaille.rodezagglo.fr

À ST-QUENTIN-LA-POTERIE (30) Pour sa nouvelle exposition, le musée de la Poterie méditerranéenne de Saint-Quentin-la-Poterie accueille la collection jusqu’alors privée de Stéphane Caillat, un passionné et collectionneur de céramiques depuis plus de quarante ans Il y a maintenant 10 ans, il s ’est consacré aux céladons (porcelaines vertes issues d’un mélange d’ar gile et de cendres de bois ) et a ainsi réuni une collection homogène d’une cinquantaine de céramiques contemporaines des plus grands céramistes français, qui seront présentées à l’exposition Chaque artiste à sa pâte et son style Ainsi, Jean-François Fouilhoux sculpte des calligraphies en grand maître des céladons, Claude Champy s’inspire des ur nes pendant que Marie-Laure Guerrier, Jean Luc Jourdain ou encore Ar mel Hédé s ’amusent des boîtes Xavier Duroselle travaille, lui, la légèreté quand l’émail de Marc Uzan est plus sombre. La collection promet donc une grande diversité de for mes et de nuances, comme des camaïeux du vert au pastel et du blanc jusqu’au noir Jusqu’au 27 août, musée de la poterie méditerranéenne, SaintQuentin-La-Poterie Tél. 04 66 03 65 86.

www.musee-poterie-mediterranee.com

« Celadon lumière captive » de S. Caillat

Portrait de Louis Médard

« Occitanie des Origines » Au Musée de Tautavel

In Situ EN ARIÈGE, AUDE, AVEYRON, HÉRAULT

L’Occitanie en général (et le Languedoc-Roussillon en particulier), bénéficie d’un patrimoine exceptionnel qui fait le bonheur des touristes Mais on demeure toutefois dans le passé, et on en oublie que la créativité touche aussi les artistes au présent D’où l’idée de joindre les deux, les merveilles d’obédience religieuse que sont l’abbaye de Lagrasse, de Fontfroide ou de Gellone (St-Guihem-le-Désert), de Combelongue dans l’Ariège, mais aussi le palais des archevêques de Narbonne, de nature militaire ou défensive de l’autre : les remparts de Carcassonne ou le château de Foix, celui de Baulx à St-Jean de Buèges, pour ne citer que les plus visités Deux départements représentent les deux anciennes régions à présent conjointes, Ariège et Aveyron d’un côté, Aude et Hérault de l’autre Des artistes de renom ont été sollicités, à commencer par Christian Jaccard qui met littéralement le feu dans l’un de ces tableaux éphémères travaillé à la suie (Lagrasse), ou le sculpteur catalan Jaume Plensa, capable de nous emporter vers l’autre monde du rêve, avec ses bronzes flottants, à patine blanche (Fontfroide) L’installation vidéo si chouette de Bertrand Gadenne hante pour sa part l’abbaye ariégeoise On ne présente plus Claude Viallat qui rend hommage au peintre grec Zeuxis avec ses bâches et cerceaux immanquablement maculés de sa for me répétitive et subséquences plastiques qu ’elle induit (Narbonne) On connaît moins Nick Ervink et sa ville flottante sur nef de bois et polyester (St-Guilhem) Le même enrichit le château cathare de Foix de sa sculpture enflammée en polyester également, façon comme une autre de commémorer le génie combustible du lieu Côté combatif, Rainer Gross et son impressionnante

installation sculpturale en lattes de peuplier fait toujours son petit effet d’autant qu ’elle nous fait réaliser notre faiblesse humaine et nous pousse à l’humilité (Carcassonne) L’un de mes peintres de prédilection, Dominique Gauthier, choisit comme étendard, de rendre hommage à Michel Par mentier, le plus intègre du quatuor de BMPT, qui a tant marqué la production des années 60-70 Le P, du groupe, c’était lui, aujourd’hui décédé mais unanimement respecté Gauthier conjugue habilement ses for mes baroques à la rigueur minimale de cet artiste de référence L’Aveyron fut une terre minière et cette dimension laborieuse est ressuscitée et prise en complet par Ar no Fabre d’un côté, Emma Dusong de l’autre dans des musées et chevalements de Decazeville Tout cela fait un joli petit itinéraire qui peut donner des idées (mais qui n ’est pas toujours gratuit, attention !) Reste la ville de Molière, où Suzy Lelièvre a déposé des structures en métal pliés et peints, en hommage à Moebius dont on n ’ a jamais vraiment fait le tour (Hôtel Flottes de Sébasan, à Pézenas) De l’art contemporain partout, dans le religieux, dans le martial, dans le souvenir, dans les labeurs d’antan et dans la littérature, le théâtre et le calambour, car la cité piscénoise honore à présent l’éter nel Boby Lapointe. Tout cela, orchestré par Caroline Allaire-Matte, tout comme l’expo Viallat à l’Aspirateur et Mirabilia aux Matelles BTN

Jusqu’au 17 sept. Association Passe-Muraille, tél. 04 67 06 96 04. Ouverture de la nouvelle galerie Al/Ma, le 8 septembre - 5, rue du plan du Palais à Montpellier

Refaire surface AUX MOULINS ALBIGEOIS À ALBI (81)

Les moulins albigeois abritaient jusque-là l’espace dévolu à l’art contemporain, porté à bout de bras par l’initiatrice du LAIT (et de Cimaises et portiques), Jackie Ruth-Mayer qui doit malheureusement tirer sa révérence, elle qui fut une référence L’association trentenaire va également déménager Avec obligation de « refaire sur face » autrement Le titre de cette exposition estivale est donc bien choisi Et c ’est justement le maître mot, déplacement, du collectif Suspended spaces, qui oriente la signification de cette exposition qui nous fait voyager dans des univers plastiques, dans des images collées au mur, dans des pays différents surtout En effet, Valérie Jouve et trois de ses confrères (Daniel Lê, Françoise Par fait, Eric Valette) ont l’habitude de se déplacer dans des lieux en suspens, à l’instar du no man ’ s land chypriote de Varosha, vidé de ses habitants Tel est le cas de ces Moulins, voués à d’autres activités, entre deux crues du Tar n L’exposition réunit aussi, une cinquantaine d’artistes pour une scénographie photographique qui se prolongera en ville, à la rencontre des albigeois Valérie Jouve la conçoit comme une véritable partition visuelle qui envahit l’espace grâce à des archives personnelles, à raison de cinq par participants, de personnalités incontour nables prêtes à jouer le jeu de l’anonymat Ainsi le long des murs et des panneaux déplaçables est-on confronté à des conglomérats d’images diverses, de for mats variés, d’inspiration distincte rassemblés à la fois avec un souci de révéler des thématiques communes insoupçonnées et, bien sûr, de proposer une unité plastique Le recours à

l’affichage unifie tous les univers dans un souci de les fondre afin d’aboutir à des œuvres communes Après tout, quand le tsunami de l’histoire aura tout inondé, que restera-t-il de nos chefs d’œuvre sinon quelques grandes tendances décisives, à l’instar des périodes de la Renaissance, du baroque, du romantisme etc les individualités seront plus ou moins effacées même si émer geront quelques images fortes C’est ce qu’il se passe avec cette exposition où chaque artiste s ’est fondu dans le collectif, a mis son orgueil de côté pour se livrer humblement aux aléas d’un projet Certains en noir et blanc, d’autres en couleurs, certains de façon résolument engagée d’autres plus attirés par le calme des paysages ou la sauvagerie de la nature De François Curlet à Nick Van de Steeg ou de notre Nicolas Daubanes carcéral à Hugues Reip, en passant par Marcel Dinahet (auteur de l’affiche), Maïter Fortuné, Bertrand Lamarche, l’incontour nable Claude Lévêque, Jean-Luc Moulène, Laurent Per nel, Abraham Poincheval ou Paul Pouvreau, pour ne citer que les plus connus, tous ont joué le jeu Les artistes proviennent de différents pays, de diverses régions, ce qui concourt encore à variété thématique Le char me du lieu n ’est pas étranger au sentiment de nostalgie qui envahira les plus sensibles L’occasion de dire adieu à l’un des lieux les plus attachants de notre nouvelle Occitanie En souhaitant au Lait de refaire sur face BTN Jusqu’au 22 octobre aux Moulins Albigeois - 41, rue Porta à Albi. Tél. 09 63 03 98 84.

Pierre Malphettes AU VALLON DE VILLARET À BAGNOLS-LES-BAINS (48)

D’ un côté, un lieu voué à l’eau et à l’univers forestier, de l’autre un artiste, Pierre Malphettes qui recourt assez souvent à la nature Le créateur du « ruissellement de l’eau » , de « l’arbre en bois sous soleil électrique » et des « nuages de verre » , était ainsi tout indiqué pour exposer en cœur de forêt, dans un vallon dévolu à de multiples jeux aquatiques On sait qu’à mi-parcours, se dresse une tour de type Renaissance, sur trois étages, incitant les visiteurs à une halte culturelle qui initie les enfants à la création de leur temps – ils y sont moins réfractaires que les adultes en général Pierre Malphettes a donc occupé rationnellement les trois espaces qui lui étaient proposés D’abord l’univers minéral des pierres, en tôle d’acier, aux arêtes trop bien dessinées, trop géométriques et trop « motivées » pour s ’avérer naturelles, et ne pâtissant pas de leur changement d’état via la matière Une sorte de trépied en fonte d’alu les fait décoller du sol, et donc échapper à la gravité terrestre Le second étage est plutôt voué au végétal On sait que la souche, notamment à partir de tuyaux d’arrosage, est l’un des thèmes qui ont fait connaître

l’artiste Au Vallon, l’œuvre est en bois - univers forestier oblige A l’instar des pierres, le dessin dans l’espace est stylisé L’arbre est recomposé ; il introduit le motif architectural, si essentiel dans l’univers de ce plasticien et le bois dans l’architecture de pierre, de même que celle-ci se mêle à la forêt Le pin utilisé est dans un état inter médiaire entre la vie qui lui échappe et son destin de poutre pour lequel nous l’utilisons Son intégration dans cet espace vertical lui fait conserver une der nière fois sa propre verticalité, monumentale, dialoguant avec les poutres de l’architecture Enfin au troisième, un film s’inspirant également de l’univers sylvestre mais pour y introduire un orchestre, un chasseur à l’arc et une dimension humaine quelque peu imaginaire, afin d’appeler à l’osmose Nature/Civilisation, qu ’elle soit primitive ou technologique - et donc aussi à l’art Le Vallon a ainsi l’art de choisir des artistes qui sachent s ’adapter ainsi à la spécificité courante, disons au génie, d’un lieu BTN Jusqu’au 5 novembre au Vallon de Villaret à Bagnols les Bains Tél 04 66 47 63 76

Jaume Plensa à l’Abbaye de Fontfroide

Jean Michel Othoniel AU CRAC À SÈTE ET CARRÉ STE-ANNE À MONTPELLIER

Ces géométries amoureuses, de J M Othoniel, devraient non seulement réconcilier toutes les générations mais prouver aux der niers réfractaires que l’art contemporain peut être séduisant, et que les arts plastiques ne se limitent pas à une peinture plus ou moins référentielle ou référencée Cette exposition estivale des œuvres de Jean-Michel Othoniel se divise en deux volets : l’un que l’on qualifiera de dynamique au CRAC de Sète, l’autre plus intimiste et statique au Carré SteAnne Au CRAC, en effet, c ’est une vague de tsunami qui nous attend, après tout la mer traîtresse est fort proche Une prouesse architecturale, digne des anciens compagnons, composée de dix-mille briques de verre teinté à laquelle ont collaboré des dizaines d’artisans Un instant figé, comme en photographie, sur une déferlante toute en bosses et en creux et qui s’étale sur 16 mètres, atteignant quasiment les plafonds pourtant élevés de l’espace alloué. Dans les autres salles, des tor nades de perles en aluminium impulsent un mouvement torsadé à de géantes vrilles

On est dans l’arrêt sur mouvement, un peu comme dans les dessins de l’étage qui se réfèrent ouvertement à l’art chorégraphique Au demeurant, chaque pièce s ’aborde de tous les angles de vue possibles et l’on peut dire que l’on doit lui tourner un peu autour avant de se laisser séduire La volumétrie des lieux est magistralement occupée et l’on peut dire que Noëlle T issier ter mine en beauté ses décennies de bons et loyaux services – elle a confié le der nier commissariat de l’automne à Martin Creed L’exposition offre également des autoportraits en obsidienne, calmes blocs ici bas chus d’un désastre obscur, pour parler tel Mallar mé, sertis dans leur socle en bois de marronnier Des séries de lotus noirs, en fonte d’alu peints, ajoutent une touche végétale, assortis de peintures sur toile et encre sur feuille d’or blanc, qui en proposent différentes versions murales Un gigan-

tesque collier en verre miroité nous fait accéder à l’étage où l’on trouve essentiellement des aquarelles préparatoires, nous éclairant sur l’univers de l’artiste et le point de départ souvent visuel ou émotionnel de ses œuvres Les maquettes des fontaines de Versailles ajoutent une touche ludique et baroque à cette symphonie de for mes souples se prolongeant dans des miroirs arrondis Bref on en prend plein la vue, les couleurs four millant dans les aquarelles avant de se limiter à quelques teintes en camaïeu dans les œuvres concrètes

L’expo du Carré Ste Anne peut paraître plus sage puisqu’elle est for mée de colliers en suspension, d’un chemin de briques sagement disposée au sol et de la fameuse croix qui donne son titre à l’expo : Géométrie amoureuse Mais à y regarder de plus près, la série des sabots de Vénus, en verre de Murano, ne manque pas de grotesque, et l’alchimique et tellurique contrepet en obsidienne moulée autour duquel s ’articule la disposition des pièces, n ’est pas, à y regarder de près, sans allusion rabelaisienne ou du moins grotesque Le diable ne manque pas de souffle Toutes ces œuvres, et les six bannières en verre, ou encore les planches aquarellées de l’Herbier merveilleux, proviennent de la collection personnelle de l’artiste, soucieux de s ’ouvrir au maximum au grand public Les artisans du monde entier ont été sollicités, l’artiste se réservant le rôle de concepteur, de décideur, d’orchestrateur de la mise en espace On est passés ainsi d’une conception individualiste de l’art, à une expression collective qui nous renvoie à la Renaissance et aux grandes œuvres qu ’elle a conçues Nous aussi pouvons prétendre à l’élaboration de grandes œuvres BTN Jusqu’au 24 septembre au CRAC - 26, quai aspirant Herber à Sète Tél. 04 67 74 94 37 et au Carré Ste Anne - 2, rue Philippy à Montpellier. Tél. 04 67 60 82 11.

Au commencement, pour Jordi, était la terre, notre seule certitude, sa présence aurait dit le poète, sa matérialité Ecce terra Pour l’artiste faire, en quelque sorte, œuvre avec ou à partir d’elle, c ’est lui attribuer la dimension spirituelle, signe de la marque laissée par l’homme à toutes choses qui sans lui demeureraient insignifiantes, et lui per mettre ainsi d’accéder à un statut artistique Inversement, car l’échange est essentiel dans l’œuvre de Jordi, la terre offre un peu de son intemporalité aux êtres de passage que nous sommes, si bien que l’homme, épris des choses de l’art, y gagne de son côté en éter nité Juste retour des choses La terre est essentielle à la production de Jordi qui n’hésite pas à œuvrer à partir d’elle, sur la toile ou le papier, en deux dimensions ou en volume

La Nature aussi puisque Jordi recourt à des matériaux naturels, il est vrai cultivés par l’homme (comme quoi nature et culture ne demandent qu’à se voir conjuguées) : le sel que l’on extrait des marais, la tomate que l’on ramasse au jardin Au-delà de la terre et de la Nature, s ’ exerce l’emprise du temps, précipitée par les conditions atmosphériques. C’est ainsi que la rouille se voit également exploitée, dans certaines œuvres murales, afin d’intégrer une dimension temporelle qui tend à se pérenniser par le biais du geste récupérateur du peintre Au commencement sans doute était la terre, mais la terre naturelle est infor me. Elle a besoin de limites, celles d’un potager par exemple, ou d’un champ cultivé (Jordi ne s ’ en prive pas, d’autant qu’il est fils de maraîcher) A partir du moment où Jordi a décidé d’embrasser la carrière d’artiste, il lui a fallu trouver une for me C’est cette for me que l’on voit se déployer, en l’Espace Bagouet, sur le sol, dans l’espace et le long des murs, qu ’elle estampille de son empreinte En lointain cousinage avec des figures rupestres, que l’on peut trouver par exemple en la vallée des merveilles, elle se veut avant tout abstraite, suggestive, non géométrique au contraire, finalement assez proche, puisqu’elle déter mine sa contrefor me, des symboles du yin et du yang, mais avec une dimension davantage verticale, disons frontale Elle est variée puisque sa taille dépend du for mat, et celui-ci du projet spatial d’exposition Enfin, elle se prête à toutes les déclinaisons de matière et de matériau, qu’il s ’agisse de peinture ou de sculpture, le métal par exemple prêtant sa for me et sa souplesse au relief Terre, for me, on dit jamais deux sans trois

Cette for me se répète, soit dans des alignements scripturaux, soit dans des installations territoriales, soit dans des développements baroques qui favorisent son accès à une autre for me : la sphère étant la plus emblématique On en trouve une ajourée au centre de l’exposition, en acier ther mo-laqué Elle stipule bien l’attachement global de l’artiste à cette terre qu’il a faite sienne Mais la for me tend à s’émanciper Celles de totems, qui rappellent quelque concrétion végétale Car for me n ’est pas toujours sagement figée : elle s’émancipe, tend à suggérer le mouvement, à s’élever vers le ciel, dans sa quête spirituelle Par fois elle émonde la matière Je pense à ces « cœurs d’arbres » en lesquels elle s’impose en creux, par la magie du vide Dans les propositions murales, avec ou sans châssis, il lui arrive d’imiter les sillons du labour dans des recherches d’écriture en boustrophédon En l’espace Dominique Bagouet, en for me de rectangle, on trouvera certes la triade que nous avons essayée de mettre à jour mais plus précisément trois propositions riches de sens : au sol et au centre du lieu investi, une sorte d’axe continu et tripartite qui propose au visiteur une approche globale de l’univers jordien La terre, le sel, l’eau qui les conjugue, et nous renvoient à des références primordiales, avec des répercussions écologiques évidentes La sphère, bien sûr, qui nous invite à considérer l’univers qui nous entoure, ensuite les totems qui nous font passer de la terre au ciel (j’exclus évidemment de ce mot toute foi dans un ailleurs meilleur), c ’est-à-dire au fond de notre présence terrestre à son progressif évanouissement Ensuite, sur les côtés, toute une série de sculptures (en bois brûlé, évoquant « les yeux de la terre » ecce terra, etc ), grâce à quoi la for me prend du relief mais surtout s’érige en objet d’art, de contemplation ou de tension, au fond se revendique comme tel Enfin, toutes les déclinaisons, sur la toile et le papier, de la terre et autres effets de matière qui nous rappellent que Jordi s’inscrit dans la tradition picturale, renouvelée bien sûr par bien des expériences plus récentes De quoi donc se familiariser avec cet artiste engagé pour la cause du monde, et que j’ai rencontré jadis à quelques pas de là, au lycée Joffre Un lieu de culture déjà BTN Du 20 sept. au 2 déc, à l’Espace Bagouet, Esplanade Charles de Gaulle à Montpellier. Tél. 04 67 63 42 78.

Jordi À L’ESPACE DOMINIQUE BAGOUET À MONTPELLIER

Bock, Delvoye, Pré-capital À LA PANACÉE À MONTPELLIER

En s’éloignant quelque peu des technologies numériques, la Panacée, sous la direction de N Bourriaud a pris un sacré virage La for mule actuelle, en trois volets, a l’avantage d’une certaine diversité, voire de susciter une certaine émulation dans les goûts et les couleurs Pour le goût, en l’occurrence, deux artistes au moins ne craignent pas d’aborder les confins de ce que nos critères traditionnels en matière d’esthétique nommeraient mauvais goût, puisque les salles consacrées à Wim Delvoye s ’articulent autour de la confection de son « cloaque » , machine à fabriquer du caca Et que l’allemand John Bock recourt sans ambages au scatologique, au por nographique (on pense à la mort de Sade) et aux rituels plus ou moins pervers, bref au dégoût A tel point que la salle est déconseillée aux âmes sensibles et enfants sages A y regarder de plus près, la troisième expo, for mes populaires et rurales dans l’art contemporain constitue la véritable surprise et n ’ en est pas si éloignée L’immense laine tuffetée à la main de Caroline Achaintre, les serpillères à motifs de Yann Gertsber ger, ou le recours aux guimauves pastels et autres objets collectés dans les ruelles sales des grandes capitales par l’anglaise Samara Scott, n ’auraient sans doute pas droit de cité dans la plupart des galeries conventionnelles Cette der nière s’intéresse aux déchets, au rebut et l’on n ’est pas très loin de la scatologie déjà relevée L’approche freudienne des raisons inconscientes de la propension au capital dans son rapport aux pulsions anales enrichit d’ailleurs non seulement cette expo vouée à l’artisanat et appelée pas pour rien (comme eût dit Lacan) : Pré-capital mais aussi les deux autres Wim Delvoye a par faitement compris le mécanisme économique du marché de l’art et l’a poussé à l’extrême On peut voir à la Panacée tout un tas de dessins préparatoires et études diverses des fameuses machines vivantes (arrachant des cris d’or fraie à ceux qui ne voient pas plus loin que le tableau au motif - lequel mérite par ailleurs le respect) et en montre la part refoulée (des transactions du marché), ou si l’on me per met un mauvais jeu de mots, occultée Le célèbre Monsieur propre est mis à l’honneur, notamment dans un portail de métal qui semble l’entrée de quelque grande entreprise La relation de l’art et d’un produit manufacturé est donc patente. De même, tous les dessins et allusions au système digestif révèlent la part cachée, quelque peu maudite, de

l’homme tel qu’il n ’aime pas se voir Il incar ne surtout une métaphore du processus créatif Ce qui est à jeter est acheté car toute réalisation humaine n ’est que l’avatar sublimé des premières concrétions corporelles L’œuvre de Delvoye ne doit pas être perçue comme une simple provocation mais comme une étude approfondie de la condition humaine telle qu ’ont pu la concevoir de leur côté des humanistes qui n ’avaient pas froid aux yeux, je pense à Montaigne, brillant intellectuel renaissant Et nous sommes en pleine nouvelle renaissance post-humaniste, à l’ère du clonage, des réseaux sociaux et du fétichisme généralisé L’expo Pré-capital peut se voir considérer comme une résistance, même si elle risque d’être assimilée voire récupérée par le système d’une économie mondialiste qui a déjà tellement effacé de différences Cette expo est rafraîchissante, entre les cloaques de Delvoye, et les scènes dérangeantes de Block On en retiendra les instruments à vent de musique en céramique de Matteo Nasini, le cadavre exquis à base de babouin vert d’Eric Croes, le village cévenol du régional Mimosa Echard, l’hommage à la famille agricole en peinture et relief de bois d’Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, et surtout le film muet de Markus Selg insinuant un per fide serpent (assorti d’un tableau représentant Ève ou d’un tapis avec impression sur sisal) Le japonais Natsuko Uchino nous convie à un pot commun de céramiques, grès, métal comme pour rappeler nos origines tribales Pour apprécier John Bock, il faut prendre son temps Chaque vidéo est longue, éprouvante, et devant être prise comme l’illustration de rituels mettant en scène le bien et le mal Les installations sont en rapport avec les décors utilisés dans les films « Monsieur et Monsieur » est en apparence la plus sobre Les amoureux du wester n seront surpris de voir le genre traité au crible de la mentalité allemande (« Heel’s bells ») Mais c ’est probablement la reconstitution d’une maison hollandaise de la Renaissance qui retiendra le plus l’attention Et cette sculpture vidéo surveillance à base de frigos A la Panacée, il y en a pour tous les goûts BTN Jusqu’au 27 août à la Panacée - 14, rue de l’École de Pharmacie à Montpellier Tél 04 34 88 79 79

8e édition de Drawing room DU 13 AU 17 SEPTEMBRE À MONTPELLIER

La 8ème édition de Drawing room, salon du dessin contemporain, aura lieu du 13 au 17 septembre, à la Panacée donc, même si Marie Havel, der nière lauréate, sera présentée espace St-Ravy On pourra y voir les artistes proposés par six galeries montpelliéraines (Al/ma, Aperto, Boîte noire, Clémence Boisanté, Iconoscope ) un seul par galerie, tout comme six galeries parisiennes + une toulousaine (Lieu commun) et genevoise (L Ber nard) Des artistes jeunes certes (Hippolyte Hentgen à Iconoscope, Hadrien Gerenton à Boîte noire), ceux que l’on sent monter, monter (Sylvain Fraysse à Vasistas) mais aussi ceux qui ont acquis expérience et maîtrise du genre (Samion Pasieka chez Boisanté, Eric Manigaud à Al/ma sur le pont d’ouvrir sa nouvelle galerie, E Regent

chez Aperto) Le dessin favorise un rapport plus intimiste, tantôt plus rigoureux, tantôt plus pulsionnel à la production plastique C’est souvent un champ d’expérimentation pour imaginaire prospectif C’est également la possibilité d’acquérir des originaux à moindre prix Et de dimension raisonnable Audelà des expositions monographiques dans chaque galerie, on rappellera l’attribution de deux prix Et bon nombre de manifestations par mi lesquelles la per for mance sur La mémoire des chambres d’Ar melle Caron, la présentation de la collection de mode de J C de Castelbajac, et des prêts du Frac (Orozco, Friedman, Lievens ) Un long week-end de folie abrité, à dessein, par la Panacée

Du 13 au 17 septembre

Œuvre de John Bock

Œuvre de Wim Delvoye

Œuvre d’Emmanuel Régent

Mirabilia

À LA MAISON DES CONSULS AUX MATELLES (34)

Voilà l’une des petites surprises de cet été Niché dans un dédale de ruelles médiévales et s’intégrant à son environnement architectural, ce petit musée, voué à l’archéologie ver naculaire, offre à son étage des expositions d’une indéniable qualité « Ça que je trouve si merveilleux » , eût dit la Winnie de Beckett Les œuvres contemporains, souvent empreintes de merveilleux justement, font écho aux émerveillements que suscite toute découverte témoignant du génie ancestral, que l’on peut visiter au sous-sol Vladimir Skoda nous accueille au fond d’un court corridor, avec un miroir sphérique suspendu qui réfléchit (au moins autant que celui qui le regarde), et ouvre à de multiples reflets défor mants Passé l’incroyable porte à clés de Dominique Fajeau, qui inaugura le cycle d’expositions estivales, et nous offre « un monde à entrevoir » , un « mouflaure » de Julien Salaud nous accueille, dont les deux parties se tour nent le dos, la plus humaine et la plus animale On est plongé tout de go dans l’univers sur naturel des métamorphoses et créatures fabuleuses Face à lui, deux lignes bleutées puis un cercle de Perrine Lievens paraissent plus sobres et plus abstraites Mais elles s’inspirent, à coups de polyèdre de bois réguliers, du battement d’ailes de papillon dont on sait qu’il peut susciter des ouragans quelque part sur la terre Au mur, un fragment de cristal noir de Jean Baptiste Caron, magique puisque la buée fait surgir les mots : Le minuit des mondes Le souffle crée ce der nier à l’instar du premier jour biblique. Au commencement était la parole, qui fait sens et créée ainsi tout l’univers existant On tour ne, et c ’est la chambre d’Alice, installation in situ d’Isa Barbier (visible aussi à la Chapelle de la Miséricorde

Merveilles À LA HALLE DU VERRE À CLARET (34)

Ceux qui ne connaissent pas la Halle du verre de Claret doivent impérativement profiter de cette exposition pleine de Merveilles pour découvrir un lieu enchanteur, didactique et qui prouve à quel point le verre est en train de retrouver une place essentielle dans la création contemporaine Le prouve : la présence d’Ar naud Vasseux, et son duo de liens ou Cordes. Ces merveilles donc sont présentées tel un cabinet de curiosités, dans une enfilade de cases, plongées dans une pénombre propice aux éclairages les plus subtils, mettant en évidence les multiples qualités du matériau Dans l’escalier qui conduit à l’étage, les terrils et crassiers de Mathilde Caylou, nous accueillent, prolongés par un jeu de miroir L’anthracite est posé sur la cloche de verre qui semble protéger d’étranges racines filées à la flamme Ensuite, c ’est un corridor où sont déposées de multiples œuvres toutes superbes d’inventivité et de technique : les engloutis ou icones laconiques de Sandrine Isambert, des objets introduits dans le verre massif, le visiteur étant convié par jeu à retrouver les titres ; les fascinantes méduses de Thibault Lafleuriel et aussi ses sédimentations fossiles ; les empilements de prismes colorés de Delphine Coindet, plus géométriques ; les verres soufflés en for me de cor nue d’Emmanuel Etienne ; les îles submer gées de Manuel Diemer et ses séries plus expérimentales ; les ramifications végétales ou or ganiques, d’une extrême fragilité de Julie Legrand Par fois, le propos se fait plus grave, avec une préoccupation écologique très marquée pour Michèle Pero-

à Montpellier) Isa Barbier a choisi le matériau le plus léger, le plus volatil, la plume qui occupe avec subtilité l’espace et donne un sentiment de masse fragile et inédit On retrouve ensuite un trophée de cer f de Julien Salaud pris dans un filet, en chrysalide, comme si l’on assistait à sa nouvelle naissance, taxider mique cette fois En face, quatre portraits photographiques de femmes prises de dos par Natacha Lesueur Comme toujours, chez elle, la chevelure devient un véritable objet sculptural d’un autre temps, ce que prouve le recours partiel au noir et blanc, et un travail sur les valeurs Ensuite l’espace se réduit et l’on découvre une œuvre murale complexe de Cathy de Monchaux, le laiton et cuivre entourant une for me de cœur en velours grenat, très suggestif et quelque peu arachnéen, donc inquiétant de féminité militante La sculpture de Nick Ervinck, qui lui fait face, prouve que la technologie nouvelle et l’imagination font bon ménage puisque son jaillissement organique a été réalisé en impression 3D Au ter me du parcours, la licor ne sous la pluie et qui perd sa blancheur immaculée, vidéo de Maïder Fortuné, et une petite huile sur bois de Laurent Grasso inspirée du 16ème, et qui nous font voyager dans un temps anachronique, et astronomique Pour finir, un voyage extraordinaire de Pierrick Sorin, qui montre en une demi-heure tout l’éventail de ses capacités d’illusionniste, y compris pour révéler ses trucages Tout cela est, comme son titre l’indique, merveilleux. Encore faut-il l’aborder avec bienveillance. BTN Jusqu’au 4 septembre à la Maison des Consuls, Les Matelles (34) Tél. 04 99 63 25 46.

zeni, sa stèle de bois de cer fs chassés, sa champignonnière fantastique, ses tables basses aux supports de branches incendiées, en verre noir Un regard attendri est porté par Martine Luttringer sur les petites choses naturelles ou sur certains êtres dans les bocaux oblongs et sculpturaux dans sa série « Je me souviens » , en référence à Pérec, telle de la photographie en relief. On trouve également un aspect belliqueux dans les casques d’Olivier Fonderlinck, qui renvoie à la nature humaine Et puis le merveilleux à l’état pur : les yeux géants de Vincent Breed, globes colorés en verre soufflé, magnifiquement mis en scène, de même que ses « gour mandises » , hautes en couleurs, avec même une cerise sur le gâteau, nous attendant au rez-de-chaussée On peut être sensible à la présentation aquatique des cœurs de Stéphane Rivoal et Eléa Baux, par fois couronnés d’épines Certains font dans la sobriété, d’autres dans la fantaisie, ou privilégient le processus de fabrication Tout cela est plein de variété dans la créativité et change du design conventionnel En bas, avant de partir, le squelette de chimère couché, de Simon Pérot, conjoint une allégorie de l’éter nelle espérance, de plus en plus réduite, à une confiance dans les vertus d’un matériau créatif qui nous donne en effet une raison de ne pas tout à fait désespérer Et donc encore une fois de nous émerveiller BTN Jusqu’au 30 novembre à la Halle du verre - 50, av du nouveau monde, à Claret. Tél. 04 67 59 06 39.

La Mouche prend petit à petit son envol dans le paysage culturel de notre région élar gie, avec cette expo d’été confiée à Tania Mouraud, une artiste de premier plan depuis les années 60, période pour elle d’autodafés personnels On la connaît surtout pour ses espaces d’initiation, sur fond musical Et surtout pour ses mots tellement étirés sur les murs qu’ils en deviennent illisibles au commun des mortels, mais il suffit d’un Champollion plus malin au moins pour que le miracle se produise, ou le rêve se réalise (Une série s’intitule I have a dream) Son travail est en effet associé au graphisme et au noir et blanc, ainsi que le prouveront les sérigraphies sur miroir exposés à La mouche Mais la photo, la vidéo, la per formance, l’expérience sonore ont fait aussi partie de ses moyens d’expression On pourra ainsi découvrir sa série de Balafres, inspirés par le sort d’une mine à ciel ouvert en Allemagne L’artiste est en effet engagée, en tant que citoyenne du monde, pour une cause écologique qui devient de plus en plus évidente, nécessaire voire vitale « Le désastre » constate les dégâts perpétrés dans les forêts,

poumons de notre espace vital Ses vidéos ne sont pas en reste « Ad infinitum » s’inquiète, via les baleines, du sort dévolu à nos océans « Ad nauseum » , montre en trois violets, à grands renforts de bruits, la destruction de milliers de livres : tant de matériau naturel à la base perdus pour aboutir à un gâchis général, pour la culture comme pour la nature C’est ainsi à une exposition sérieuse et responsable que nous sommes conviés, la série « Who’s the ennemy » , étant acquise par les propriétaires et donc rejoignant les collections Quant à l’ennemi, pas besoin d’aller chercher loin : l’homme toujours et encore, sa propension à vouloir tout dominer, sa capacité infinie de désintégration de ce qui lui permet de vivre « Le ver ger » , vidéo sonore, fait succéder des images de fleurs à celles de la guerre. Ce titre ironique semble illustrer au mieux son propos et les engagements dont il témoigne BTN Jusqu’au 20 octobre à La Mouche, Domaine de Pradines le bas, Route de Cor neilhan, à Béziers. Tél. 04 67 30 63 52.

Tania Mouraud AU LIEU D’ART CONTEMPORAIN LA MOUCHE (34)

Œuvre de Julien Salaud

Œuvre de Julie Legrand

Claude Viallat À L’ASPIRATEUR À NARBONNE (34)

Une nouvelle exposition de Viallat est toujours pleine de surprise D’abord parce qu’il diversifie les matériaux sur lesquels il pose sa célèbre for me répétitive Ensuite parce que la teinte dominante, et aussi la texture, réagissent de manière différente à l’attaque colorée Par ailleurs, les divisions intrinsèques du tissu choisi vont induire la répartition des for mes et couleurs sur l’ensemble de la sur face Même si cette der nière demeure fidèle à la planéité matissienne, des effets de valeurs se font jour et donc par fois d’illusions de profondeur En outre, la for me est souvent dédoublée d’un geste intérieur et cer née de manière nette La contrefor me est également travaillée de façon à chaque fois singulière On a donc une diversité de lectures, dont témoignent chacune des expositions nouvelles de Viallat, dont celle de Narbonne Ajoutons à cela que le lieu déter mine le choix des for mats et le rapport que les pièces de tissus entretiennent entre elles On aura une idée de la complexité ou plutôt de la richesse d’accès à l’œuvre de Viallat, que les gens pas très au courant limitent à la simple reconduction d’un geste brut sur un drap non apprêté. Enfin le choix divers des coloris, et l’ouverture aux plus criards, caractérisent cet artiste qui bien plus qu ’ un for maliste est avant

The internet of me AU CAC DE NÎMES (30)

Comme la photo en son temps, puis l’image en mouvement, le web oblige les artistes à se positionner différemment par rapport au monde qui les entoure, à la volonté de créer qui les travaille, ou aux autres avec qui ils communiquent Sans compter que la révolution infor matique, puis numérique, offre quantité de données et ressources dont chacun peut user (presque) comme bon lui semble A tel point, et c ’est la question soulevée par certains artistes de cette pléiade, rassemblée au CAC de Nîmes, que la question se pose de savoir si le réel n’intègre pas la copie, le citationnel, le virtuel, que l’inter net nous procure à discrétion 7 artistes donc illustrent différentes postures face à cet outil qui a bouleversé notre quotidien, et vraisemblablement le cours de l’Histoire, au moins autant que les découvertes cosmogoniques ou moléculaires Nicolas Lebrun par exemple imagine un Chat à partir de son panthéon personnel de grands hommes ayant ouvert la voie de la révolution numérique Mais il use, pour ce faire, du dessin, du portrait, et restitue ainsi de l’humanité à l’outillage technologique Le duo Mazaccio et Drowilal convoque la vanité baroque mais à partir d’impressions et collages émanant d’une enquête approfondie dans le paradis de la high tech : la Silicon Valley On pense à des natures mortes pour bureautique standard, à grand renfort de jet d’encre sur papier. Ainsi, les artistes détour nent et s ’approprient un outil que l’on sait utile afin de four nir leur vision contemporaine du monde et lui accoler la touche d’humour ou d’ironie qui, sans interven-

tout un coloriste Souvent avec Viallat un matériau simple, populaire et quotidien accède au statut d’œuvre d’art Une bâche, présentée en éventail, ou en parasol, et voici dépassé le problème du for mat traditionnel du tableau Les œuvres glissent le plus souvent le long des murs mais peuvent tout aussi bien se voir présentées au sol, au plafond, ou même au cœur de l’espace La tentation du volume, voire de l’objet, est omniprésente chez Viallat L’artiste recourt au relief dans des petits cerceaux servant de cadre ironique à des bouts de tissus récupérés et transfigurés par l’empreinte et ses effets, de for mat plus modeste cependant Il le fait surtout dans une partie moins connue de sa production, où il se livre à une recherche anthropologique de gestes simples, nouer, suspendre, tendre, lier, combiner, à partir de matériaux récupérés, bois ou cordages, pierre ou métaux usés, dans une relation souvent tripartite Les objets sont soit muraux, renouvelant le rapport du support au motif, soit plus proches d’une sculpture, fonctionnant sur alors dans le sens d’une recherche d’équilibre BTN Jusqu’en septembre, L’Aspirateur, av. Hubert de Mouly à Narbonne. Tél 04 68 90 26 38

tion humaine, lui ferait défaut Bérangère Hanin joue de son nom pour traquer les poursuites judiciaires concer nant le FN, telles qu ’elles traînent sur le Net Son grand « Test » fustige au passage les discours autoritaires sur l’art mais aussi les carcans dualistes dans lesquels on veut nous faire entrer (les sondages sont très forts pour cela) Pierre Clément décore les froids basreliefs d’antennes satellite d’éléments inattendus et primitifs : de la mousse, des plumes ou du bambou Il réalise aussi une œuvre plexiglas en quatre tranches, à partir de plans de centrale nucléaire, ce qui donne une impression de relief Dans une projection de 1440 images Anthony Peskine invente une nouvelle conception du temps à travers une horloge numérique bricolée de bric et de spam Il reproduit au feutre la page d’accueil de google avec pour recherche J’ai peur Ou conçoit des jour naux à partir de spams Benjamin Collet semble recourir à l’installation, pensons à ses « Manches nouées d’un jaune courageux » mais toujours après recherches et manipulations inter-nautiques, nouvelle source d’inspiration, de combinaison et d’incar nation Sa sculpture ressemble vaguement à un arlequin-marionnette géant, désarticulé, bourré de lambeaux de cuirs colorés, et faisant une recherche d’habits sur tablette Autant qu ’ une expo, une matière à réflexion du point de vue que ces artistes posent sur notre temps connecté. BTN Jusqu’au 23 sept - CAC, 25, rue St-Rémy à Nîmes

Tél 06 86 41 60 33

Après Anne Slacik et ses nuances monochromatiques, Patrick Loste et ses chevaux de mémoire pariétale, Valérie Crausaz et ses cartons découpés, l’été s ’est bien engagé, pour Adoue de Nabias, avec l’exposition du peintre montpelliérain Thomas Ver ny Celui-ci nous a fait la surprise de concevoir son expo comme un hommage à la ville romaine, à ses monuments, aux détails abstraits, si l’on veut bien s ’ en rapprocher d’un peu plus près, qui les composent, et qui prennent toute leur saveur sur la toile : la tonalité particulière du ciel épaissi par un soleil torride et qui produit une atmosphère particulière, les effets de lumière qui viennent patiner les façades d’une tonalité singulière Le pastel, dans les petits for mats, sera à même de rendre les effets lumineux et aériens qui nimbent et déter minent les arènes, Maison Carrée et autre temple de Diane Le Pont du Gard est aussi de la fête, comment le dissocier de la ville antique ? Thomas Ver ny a exclu toute présence humaine, diminué sciemment les bâtisses contiguës de manière à restituer à ces présences architecturales toute leur authentique monumentalité Des for mats plus grands en rendront davantage compte encore Ils mettent en valeur la relation amoureuse de l’artiste avec ses monuments, dans un double mouvement de va-et-vient à la recherche du bon rythme Thomas Ver ny

sera présent à l’expo collective, l’été se prête à toutes les flammes, à toutes les histoires d’amour, même avec une ville dont Yves Reynier est l’un des plus illustres représentants C’est toujours avec surprise que l’on regarde ses collages, ses ardoises et ses dessins mais aussi ses planches à découper et ses skates qui témoignent d’une juvénilité que d’aucuns pourraient lui envier Dominique Gutherz est un spécialiste obsessionnel du nu féminin, célébré par Yves Bonnefoy, ce qui n ’est pas peu dire. On ne présente plus Combas et sa figuration que l’on dit toujours libre, de même que Goetz, aux gravures et peintures très proches du surréalisme Pierre Bendine-Boucar est un amoureux indéfectible de la saveur des couleurs Marie Havel est en train de s’imposer comme une valeur sûre ainsi que le prouvent ses der nières présentations au Vigan, à Aldébaran ou chez Samira Cambie Pierre-Marie Brisson, Claude Buraglio et ses têtes coupées complètent l’ensemble, auquel s ’ajoute Prune Reichel, et sa série de monotypes ou ses peintures très expressives On attend, pour septembre, les nouvelles œuvres du catalan Quim Domene, que l’on a pu voir, cet été, galerie Odile Oms BTN Jusqu’au 1er septembre puis à partir du 1er sept. pour Domene, Galerie Adoue de Nabias, 3, rue de la Violette à Nîmes Tél

Expo collective (Combas, Reynier, Verny, Reichel…) À LA GALERIE ADOUE DE NABIAS À NÎMES (30)

Œuvre d’Yves Reynier

Françoise-Nathalie DAUDIN

“ A b s t r a c t i o n l y r i q u e ”

Jusqu’au 31 octobre 2017

4 avenue des Alizés - 34300 Le Cap d'Agde Tél. 06 09 48 69 18

Joan Beall anime des cours hebdomadaires et des stages de découverte et de perfectionnement de gravure taille douce et gravure taille d’épargne au Village des Arts et Métiers d’Octon, pour le compte de l’association Eaux Fortes et Cie

Contact : mail@joanbeall org - Tél 06 28 35 09 56 - www joanbeall org

Armelle BASTIDE d’IZARD

Galerie La Cardabelle

Mai / Juin : ouvert tous les week-end de 15h - 19h et sur RDV en semaine

Juillet / Août : ouvert tous les jours de 15h - 19h

Contact : 06 18 10 43 13 - www bastide-izard fr

Galerie La Cardabelle - 12, rue Cor de Nostra Dona 34150 Saint-Guilhem-le-Désert

Cueco À LA MAISON DES ARTS À BÉDARIEUX

Le nom de Cueco rappellera sans doute quelque chose à ceux qui se souviennent de l’importance de la figuration narrative dans les années 70, de sa contribution à l’irrévérencieuse Coopérative des Malassis, et plus récemment de l’adaptation au cinéma par Jean Becker de son roman : Dialogue avec mon jardinier (avec un Daroussin éblouissant)

Cueco fait partie des artistes que l’on a pu dire engagés politiquement, du côté de la révolution rouge, qu’il a figurée par de flamboyantes jeunes femmes à la chevelure de torche, s ’agitant en courant dans les rues des grandes cités Plus généralement, il aimait représenter des foules de personnages ou des meutes de chiens sur fond uni, ou cer nés de gratteciels urbains On se souvient de ses portraits de Marx, Freud et Mao couchés dans le même lit, sur tapis de pavés, empruntés à quelque mois de mai estudiantin Dans les années 80, c ’est la pomme de terre, objet simple par excellence, toujours

dissemblable à sa for me reconnue, au fond comme les gens du peuple qu’il appréciait tant, qui motivera sa production Il offre ensuite sa relecture de chefs d’œuvre de l’art empruntés à Cézanne, Delacroix, Ingres Cueco privilégiait l’image lisse, les grands à-plats de couleurs vives, le mouvement des figures Il nous a quittés en mars der nier, fidèle à sa Corrèze natale et au jardin où il avait installé son atelier A Bédarieux, ce sont les multiples qui seront mis à l’honneur, les sérigraphies et lithos que Cueco, de son prénom Henri, produisait en abondance, toujours dans le souci de demeurer accessible au plus grand nombre Quelques livres d’artistes également avec des poètes partageant ses convictions d’éter nel opposant BTN Jusqu’au 18 septembr e, CAC Maison des Arts19, av. Abbé Tarroux à Bédarieux. Tél. 04 67 95 48 27.

Heureux qui comme… AU CHÂTEAU DE BOSC À DOMAZAN (30)

Dès que revient la belle saison, le château de Bosc, jadis célébré par Stendhal, ouvre son parc, bosquets et prairies à la sculpture (et ses locaux à quelque plus modeste exposition) Bernard Venet et ses arcs de cercle, Vanessa Notley et ses entités vivantes, très imaginatives, en assurent, entre autres la composante per manente Cette année ce ne sont pas moins de 28 artistes qui déter mineront le parcours tout autour du bâtiment principal Certains sont immédiatement en relation avec la notion de voyage que suppose le titre emprunté à Du Bellay : c ’est le cas de Claire Beillard et ses traversées en barques initiatrices, la traversée des sens que propose Eva Ducret grâce à ses sphères gar nies d’objets divers, ou encore les bricolages de films d’animation d’un Sébastien Fau Laurence Louisfert restitue avec humour le végétal sur nos prétentieuses raideurs urbaines, tandis que Yoann Crespin hante les cèdres de multiples yeux qui nous observent avec les regards familiers que le poète sait leur supposer Folon incar nait bien cette propension au rêve que supposent ses fameux hommes-oiseaux peuvant bien après tout s ’avérer des anges Mais aussi les anthropomorphismes de Frédérique Fleury, très impressionnants, à partir de ciment ou de bois Par fois une feuille de papier et beaucoup de lumière instaurent en la nature un climat de poésie, c ’est du moins la conception d’une Viara Pancheva Inversement, Toky s’inspire de l’art du skate dans ses assemblages au feeling Plus légèrement c ’est dans l’exploration intime d’un matériau peu commun que nous pouvons parler de voyage Pensons aux petits mobiles à souffler de Jacques Salles, aux grappes naturelles de bois écorcés et galets d’Alain Ber negger, mêlant quelque

Frédéric Hoyer… SUR LES QUAIS À SÈTE (34)

Ceux qui ont connu l’essor des galeries associatives à la fin des années 70, et au début des années 80, lesquelles exposaient les jeunes inconnus d’alors qui allaient devenir les stars par fois mondiales d’aujourd’hui, se souviennent peut-être de l’éphémère expérience de Praxis, pas loin des anciens Beaux-Arts montpelliérains On a pu y voir Lévêque, Benchamma, Galland Pascale Peyre, qui la co-dirigeait, nous revient, avec un nouveau lieu qu ’elle ouvre cet été sur Sète, et à qui elle a donné le nom d’un film célèbre, petit clin d’œil à Brando, Sur les quais Pour ce faire, elle a donné carte blanche à un artiste attachant de l’incroyable vivier sétois, Frédéric Hoyer Ce der nier s ’est fait connaître par sa propension à cultiver le radis sur la toile Cette racine en effet est déclinée dans tous états, du plus figuratif au plus allusif On peut même dire qu ’elle trouvé son terreau dans le tableau L’important pour cet artiste n ’est pas le motif : il a choisi sciemment une chose neutre, non porteuse de pathos Mais les variations qu’il suscite, en fonction du for mat, de sa disposition dans l’espace du tableau, du traitement coloré que l’on veut lui attribuer Il n ’est pas contextualisé, ce qui donne l’impression qu’il s ’est définitivement échappé du monde réel pour se prêter à l’observation du peintre, obligé, pour ce faire, de décupler ses dimensions Du coup, on est dans l’épopée Hoyer attribue une dimension épique au

peu les divers règnes, à l’équilibre qu ’explore Ber nard Blaise malgré la fragilité des éléments retenus : du papier de riz, et du bois, Sybille Fredel enfin dans ses for mes élancées et puissantes La for me, parlons-en C’est elle qui guide l’œuvre pictographique de Jordi qui concocte ici un grand cer f, toujours à partir de sa for me emblématique La for me toujours, pour Dominique Gardey, avec ses déclinaisons de courbes qui semblent courir dans les champs Ou de Nell et Domingo Politi qui semblent concevoir une écriture à la fois cursive et figée dans le métal E G Her mann tente avec bonheur d’emboîter deux cadres irréguliers Certains érigent des colonnes ou obélisques de métal tel José Aguirre, d’autres le présentent en florilège de lames et s’émancipant en rubans tels Ber nard Autin, la soumettant au pliage sans occulter la recherche d’équilibre chez Daniel Grobet, en extrayant l’élégance et l’éner gie chez Dominique Coutelle Le matériau est choisi à dessein dans les stèles de basalte fendu d’Albert Hettinger La couleur est privilégiée chez Pascal Fancony qui propose une immersion dans un rideau de pénétrables Daniel Romani joue du verre et de sa transparence colorée Face à l’intransigeance conceptuelle d’un Ber nard Didelle, voire d’un Pol Richard, ou à l’absolutisme d’obédience zen d’un Pima, on trouve, au fil de la promenade, des vers solitaires pleins de fantaisie et d’inquiétude, signés Adrien Ver net Une invitation au voyage donc qui nous amène à reconsidérer le paysage environnant.

BTN

Jusqu’au 1er novembre, Château du Bosc - 651, chemin du Bosc à Domazan. Tél. 04 66 57 65 11.

simple radis Alors on pourra faire mentir l’expression populaire, à savoir que tout radis, couronén d’herbe ou pas, peint par Hoyer en vaut plus qu ’ on ne veut bien le dire En l’occurrence, le radis est déréalisé en ce sens que Hoyer se concentre sur la for me, sur son ombre, dans des teintes sourdes Le noir domien sur fond brun ou ocre Pour cette première exposition, la galeriste lui a laissé carte blanche, ce dont a profité le peintre pour inviter trois amis : les peintures pleines de fleurs vénales des routes de Maël Mignot, les herbiers de Pauline Boyer, et enfin les motifs percutants de Fred Périmont, sous les jupes des filles, ou sur les carrosseries clinquantes des bolides Carte blanche pour un radis qui vire au noir, cela ne choquera personne, dans l’île singulière qui abrite le menhir Soulages On retrouvera Frédéric Hoyer à la chapelle du quartier haut, dans une expo collective de sétois qui n ’ en finissent pas de proliférer En septembre lui succèderont des « graffeurs » ont un certain Depose et ses invités, puis Thierry Mouillé En attendant, Pascale Peyre propose des sérigraphies à des prix modiques, de Périmont et Mignot, tandis que l’on peut acquérir des petits pastels de Hoyer Que la paix et la prospérité règnent sur les quais BTN Jusqu’à 31 août, Sur les quais - 10, quai Rhin et Danube à Sète Tél 07 68 01 61 54

Œuvre de Claire Beillard

Variations (sur un thème)

Le titre même de l’exposition proposée cet été suppose une référence musicale et, en effet, les artistes invités explorent l’univers sonore dans ses relations aux arts visuels Comme ils sont de la génération des années 70 et 80, il faut moins s ’attendre à les entendre ou voir se référer au dodécaphonisme viennois, ou au be-bop swinguant qu’à la house music et bien sûr au sacro saint rock n ’roll : Elodie Lesourd se réfère à l’« hyperrockalisation » ambiante, ses légendes (Rainier Lericolais peint Johnny Cash au lavis, ce qui ne va pas sans susciter une certaine nostalgie iconique), ses codes et rituels (Ar naud Maguet multiplie les images de fans hurlant, au bord de l’hystérie, avant d’exhiber les perruques des Beatles période beatlemania). Toutefois, la destruction d’un piano dans un film in progress d’Eddie Ladoire (Mademoiselle/La Chute) peut rappeler Fluxus, le rapprochement visuel/sonore étant déjà présent dans les expérimentations des années 60. Le film semble montrer l’omniprésence de la musique dans les faits courants de vie Plus concrètement, certains artistes recourent à l’univers musical pour élaborer des installations surprenantes : Davide Belula imagine toute une mise en scène autour de pot d’orties, éclairés au néon, comme si celle-ci était une véritable star qui allait se mettre à

Supra réel AU MEMENTO À AUCH (32)

Les petites villes de province ne sont pas toujours ouvertes à l’art contemporain On ne pourra pas dire cela de la préfecture du Gers, grâce à cet ancien couvent qui cherche manifestement à convertir les visiteurs de bonne volonté qui se positionnent en toute bonne foi par rapport à la culture L’exposition présentée cet été rassemble des œuvres d’artistes très connus comme Philippe Ramette ou Daniel Fir man, d’autres en train de s’imposer à l’instar de Delphine Gigoux-Martin ou de notre Audrey Martin régionale Et deux collectifs, à même de révéler des individualités : Alaplage et Df Le thème commun illustre le rapport que chacun des ces créateurs entretient avec la réalité C’est assez évident pour Hervé Coqueret et son film « Fondu enchaîné » , et qui interroge le lieu de toutes les illusions par excellence, le cinéma Le collectif ALaPlage a un avis beaucoup plus tranché puisqu’il inscrit dans le paysage urbain, en lettres « hollywoodiennes » que La réalité n ’existe pas Certains traitent du problème autrement : le personnage, de vêtements couvert, qui singularise les êtres de Daniel Fir man plonge la tête dans le mur, à la manière d’une autruche Qui pourra dire si la réalité disparaît pour lui ? Fred Eerdekens recourt à la fois aux fragments de miroir et de phrases voire de mots, cad aux matériaux et truchements les plus trompeurs qui soient D’autant qu’il use d’un projecteur qui ne fonctionne que tant qu’il demeure allumé, et donc maîtrise la dialectique de l’être et du néant Audrey Martin agit en véritable alchimiste, ou magicienne, je n ’ ose pas dire sorcière (ou

chanter en groupe Dominique Blais suspend, avec mélancolie, une platine vinyle, assortie de ses or ganes sacrifiées à l’air du temps ; il imagine un meuble à câbles multiples, comme si la technique proliférait jusqu’à l’absurde Plus modestement, Rolf Julius transfor me des hauts parleurs en sculptures, suspendus ou posées au sol, en les enrichissant de pigments, de poussières de pierre de façon à aboutir à des paysages sonores Elodie Lesourd peint des instruments déliquescents, comme absorbés par les aliments blancs de Malaval Elle recourt aux stickers pour s ’adonner à des collages sursaturés et rythmés Jérémy Deller parvient à trouver des traits d’union entre des univers musicaux totalement opposés (musique hard et fanfare) dans un esprit de revendication minoritaire commune Comme on peut le constater, les propositions sont assez différentes, certaines impliquant même la nature (Belula), ce qui justifie le titre qui nous renvoie à Bach. Les disciplines aujourd’hui ne cessent de s’interpénétrer, pour l’enrichissement respectif des unes et des autres BTN Jusqu’au 23 septembre, Le Parvis, Route de Pau, à Ibos.

Tél 05 62 90 60 82

plutôt sourcière) ? Elle récupère dans des flacons le liquide émanant des images en dé-composition qu ’elle propose, selon un procédé graduel d’étapes successives Chez Delphine Gigoux-Martin, le paysage et l’animal, le renard, sont en telle symbiose que l’on se demande si cet animal, que l’on croise fort peu au fond, n ’acquiert pas une dimension fabuleuse du fait que son environnement finit par s’inscrire sur son corps On a l’impression de voir son rêve se réaliser sous nos yeux tandis que sont perturbés nos échelles et repères spatiaux Certains artistes détour nent des objets usuels de leur fonction et les font accéder à ce degré de supra réalité qu’évoque le thème fédérateur : c ’est le cas du har nais fixé au sol de Philippe Ramette, sorte de prothèse protectrice d’un corps absent, et enchaîné Ou de l’échelle de Martin Monchicourt, dont on se demande comment elle tient seule au milieu de l’espace, et surtout où elle conduit Comme on le voit, les postures sont diverses Laurie Dall’Alva cherche une quelconque vérité dans les images d’archives et les photographies qui lui servent de preuve Le collectif Af donne l’impression de faire voler des bois usinés, qui plus est avec des fils de pêche. Quant à David Coste, il explore, dans ses portraits d’espace, les capacités réelles du leurre à nous faire hésiter entre réel et illusion BTN Jusqu’au 24 septembre, Le Memento - 14, rue E. Quinet à Auch. Tél. 05 62 06 42 53.

Bernard Dufour AU CHÂTEAU DE JAU À CASES DE PÈNES (66)

Ber nard Dufour est un personnage un peu à part dans le paysage artistique français

Alors que l’heure était au minimalisme, aux explorations de Supports sur faces et apparentés, que seul le pop art et parents proches se laissaient regarder sans honte, de manière paisible et classique, lui peignait ses autoportraits, ses nus et ses dessins ou peintures érotiques Les choses ont bien changé, et Ber nard Dufour ne fut pas seulement un précurseur, lui qui nous a quittés l’année der nière Le château de Jau, avec qui in entretenait quelque accointance, ne s ’ y était pas trompé En fait, Ber nard Dufour a toujours été dérangeant voire obscène, ses toiles ont souvent paru scandaleuses Le choix de l’artiste dans le fameux film de Rivette, la Belle Noiseuse, a contribué, Piccoli et Béart n ’ y sont pas étrangers, à lui assurer une certaine notoriété Dufour, apprécié de bien des écrivains et critiques, notamment du côté d’Art Press, aura ainsi passé sa vie à scruter le corps de la femme, non dans sa candeur juvénile et son innocence première mais dans son plein et adulte

épanouissement Ainsi, Dufour « sexposait-il » au scandale En outre, le sexe de la femme aura suscité la monomanie artistique de ce peintre et photographe, lui qui n ’ en finissait pas de lui tour ner autour, d’en scruter les contours, de s ’ouvrir réciproquement à lui A Jau, on devrait découvrir diverses étapes de cet itinéraire qui a démarré dans l’abstraction avant de trouver sa voie dans la figure et à quelques scènes intimistes et pourtant figurées D’où cette éter nelle redécouverte que constitue l’endroit de l’autre, la femme, lieu qui assurer aussi la procréation concrète, là où l’homme se contente d’un subter fuge : l’art qui per met d’enfanter des chefs d’œuvre Mais surtout celui par où la femme donne et reçoit la petite mort, anticipant sur celle qui per met de boucler la boucle L’œuvre de Dufour est une perpétuelle interrogation sur notre raison d’être, de regarder, et de re-créer BTN Jusqu’au 29 septembre, Château de Jau à Cases de Pènes.

Tél. 04 68 38 90 10.

Œuvre de Dominique Blais

La ville d’Arles, toute auréolée de la nomination de la plus célèbre de ses éditrices au poste de ministre de la culture, peut se tar guer d’une politique culturelle à la mesure de son patrimoine, de sa situation stratégique aux portes de la Camar gue, et maintenant des initiatives qui en enrichissent le présent

Outre Actes Sud, le Méjan, elle compte en son sein une certaine Fondation Van Gogh, quelques galeries privées et les jour nées inter nationales de la photographie, qui attirent à elle des touristes du monde entier Ne lui manquait qu ’ un pôle tour né vers l’art contemporain, à l’instar de toutes les villes ambitieuses C’est quasi chose faite avec la Fondation Luma, sa tour spectaculaire et ses anciennes bâtisses industrielles, amenée à jouer un rôle majeur dans tout le sud de la France Elle vise l’excellence en matière de pluridisciplinarité, tout en honorant un programme d’archives vivantes dont pourrait se piquer plus d’une institution muséale

Cet été, alors que se dérouleront les JIP, le choix s ’est porté justement sur l’une des photographes-phares de la scène mondiale, l’américaine Annie

Leibovitz On demeure donc dans une certaine cohérence, un certain prolongement L’art de cette photographe se signale par sa volonté de servir le modèle, de le mettre en lumière, objectif premier de cette activité. C’est ainsi que l’on peut comprendre l’esthétique que se fixe une époque, en laquelle elle finit par se retrouver Le fonds photographique, en partie exposé dans la grande halle, met à jour les premières années de la photographe, appelons la celle de sa for mation ou maturation

Silences À LA GALERIE LE CORRIDOR À ARLES (13)

Le couple Rey, après plusieurs années en pleine nature gardoise, à St-Laurent de Ver nède, a donc choisi une ville dynamique en matière d’art et de culture, Arles, au passé prestigieux En pleine JIP, ce sont deux photographes et une vidéaste qui ont été invités au Corridor, mais aussi un peintre, on ne se refait pas (Boitard et Sylvère, entre autres, sont des familiers de la galerie) Commençons par ce der nier, Philippe Judlin, déjà exposé Ses supports sont épais et comme feuilletés, de for mat modeste, un peu tels des ex-voto Les contours en sont flous, et c ’est à la sur face que s’étalent des aplats de gris et blancs, dans des compositions rigoureuses et qui soulignent d’autant mieux l’absence d’images Pas d’images donc pas de prolongement sonore On est dans un espace méditatif ou, si l’on préfère, dans l’anti iconique ambiant, à dominante audio-visuelle La vidéaste, Caroline Duchatelet, s’inspirant de l’aube, rend hommage à la lumière qui progressivement fait apparaître le visible Que se passe-til avant le visible ? C’est au fond la question qui se pose dans cette préhistoire du jour quotidien et du miracle lumineux qui l’accompagne On n ’est pas si loin de l’aspect méditatif du peintre Gilles Pandel travaille le portrait en noir et blanc des artistes qu’il admire Il arrête le jeu de l’acteur sur image, coupant en quelque sorte le son pour mieux se concentrer sur l’expression fiévreuse, proche par fois de la folie farouche Il travaille les valeurs pour la mettre en valeur Enfin, Sandra Kunz semble beaucoup plus fantaisiste, soit dans ses ballets de jeunes filles en pyjamas conjointes par les manches, soit dans ses sortes de natures mortes à l’oiseau, faites de bric et de broc, en subtil équilibre Chacun de ces artistes essaie à sa façon de traiter du thème du silence, propice au recueillement plus qu’à l’action, à la communion aussi peut-être, par la matière où ce qu ’elle a de plus subtil, la source lumineuse de toute chose. Portrait, paysage, nature morte… BTN

Jusqu’au 16 septembre, Le Corridor, 3, rue de la Roquette à Arles Tél. 04 90 43 63 62.

avant la célébrité

On l’a vue exceller dans différents genres ce que prouve le découpage proposé : photojour nalisme, reportage, portraits officiels, couvertures de revues…, ce qui témoigne de la diversité de sa production, bien en phase avec son époque Le choix s’échelonne en effet des années 68 à 83 Les temps forts tour nent autour de la scène rock, des événements tragiques, ou aux grands pas dans l’histoire de l’humanité récente : le passage au magazine Rol-

ling Stone, les manifs contre la guerre au Viet Nam, la campagne présidentielle, ou le lancement d’Apollo Une série, Driving, frappe l’attention parce qu ’elle témoigne du profil récurrent des américains au volant, et nous apprend plus sur leur mentalité que toutes les études sociologiques Anne Leibovitz a photographié John Lennon le matin même de son assassinat, avec sa femme Yoko, pour qui il venait d’enregistrer Woman

L’accrochage est censé rappeler l’atelier de l’artiste à New York Ainsi ses admirateurs pourront-ils se replonger dans un passé culturel, politique et social pas si lointain, et mieux appréhender son œuvre ultérieure, ultra médiatisée, suscitant par fois le scandale du fait que l’érotisme n ’est jamais occulté puisqu’il fait partie de la vie Encore une ville du sud qui va bénéficier d’un apport exceptionnel, sous l’égide de sa créatrice : Maja Hoffmann

BTN

Jusqu’au 24 septembr e, La Grande Halle, par c des Ateliers à Arles Tél 06 80 84 87 71

Co-mutations en vallée du Lot

À LA MAISON DES ARTS G POMPIDOU CA JARC (46)

Six villages du Lot, entre le centre d’art de la MAGCP, en référence au couple de l’ancien président Pompidou, à Cajarc, et la stupéfiante Maison Daura, de Saint Cirq Lapopie, ont invité pour la saison estivale ce qui correspond à leur antithèse, les technologies multimédias Une conception ultra culturelle donc, conjuguée à un lieu naturel et magnifique Le regretté Franz West sera toujours présent par son installation de douze canapés articulés et tapissés, où profiter de réalisations sonores C’est lui qui présidera en quelque sorte aux travaux proposés Réunie par Martine Michard, une équipe d’artistes en résidence s ’est donnée pour tâche de rendre les machines plus humaines Sylvain Huguet fait appel aux codes des applications ou codes barres, mais grandeur Nature, si l’on peut dire ; Luce Moreau combine l’architecture utopiste des phalanstères fouriéristes à la méticulosité laborieuse du travail des abeilles ; le collectif « One life remains » crée des jeux vidéo à partir d’interrogations patrimoniales Quentin Destieu réalise des portraits en 3 D de génies de l’infor matique, ou d’un solo de batteur rivalisant avec le fameux Nu de Duchamp, tandis que son frère, Paul installe une véritable batterie, sonore, dans le paysage Le périscope, de Grégoire Lauvin, incite à capter des sons, tandis que Marie-Luce Nadal sculpte avec le vent dans une volonté d’exploration des 4 éléments Géraud Soulhiol renouvelle les genres traditionnels par ses réalisations miniatures sur sous-tasses A ceci, il faut ajouter que trois artistes conçoivent un jeu sur place : Jérôme Fino détour ne des objets pour en extraire la matière sonore, Ar naud Rivière cherche à retrouver le primitif sous la technique de pointe, et Yann Leguay à malmener nos supports familiers, notamment les vinyles Tous sont d’accord pour souligner que nous vivons des temps de métamorphoses On nous en propose un joli petit lot, visuel et sonore BTN

Jusqu’au 3 septembre, MAGCP - 134, av G Canet à Cajar c Tél. 05 65 40 78 19.

Photo de Gilles Pandel

Œuvre de Luce Moreau

des films depuis plus d'un an, sa plus grande passion, raconter des histoires !

11 festivals (Atlanta, Los Angeles, Vancouver, Le Caire, …)

Né au IXe siècle, le pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle est toujours emprunté par des personnes de divers horizons. En 2016, c’étaient 277 915 pèlerins qui partaient sur ces Chemins (inscrits, en 1933, sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco), pour une chasse au trésor dont le butin est l’apprentissage de soi, la satisfaction de l’effort physique, et l’enrichissement culturel et/ou spirituel. Les motivations sont diverses, comme le présentent les chiffres 2016 du Bureau des pèlerins, avec 44% pour un motif religieux, 48% avec une motivation religieuse et culturelle et 8% dans un but uniquement culturel.

Les chemins de St-Jacques-de-Compostelle en région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée uniquement

Si la route est longue et demande une certaine force physique et mentale, les marcheurs sortent souvent enrichis de cette épopée. De nos jours, l’expérience est généralement sous le signe de la générosité, de l’art, de l’hospitalité et du partage. Des moments d’échanges avec les autres, mais aussi avec soi-même. Le spectacle et l’émotion qu’offre la nature, sont plus que propices à l’évasion, la marche, au bien-être mental et physique.

La région Occitanie, traversée par les voies menant à Santiago de Compostela, compte un grand nombre de villages, d’étapes, de monuments historiques et de décors verts démesurés qui offrent des chemins homériques et parfois même des retours dans le temps. Villages aux allures médiévales, paysages rares, cathédrales, arbres centenaires, au gré des rencontres et des kilomètres parcourus, les marcheurs traversent et admirent.

Une expérience et un plaisir visuel, mais qui touche également ce qu’on ne voit pas : le ressenti et l’émotionnel.

Pour ce faire, des voies principales sont empruntées en Occitanie :

La voie du Puy-en-Velay : L’itinéraire le plus fréquenté. Il est également le plus médiatisé et le mieux équipé en matière d’hébergement. Il offre aux voyageurs des paysages d’exceptions et des lieux majeurs de la spiritualité et de l’art (comme la Cathédrale du Puy par exemple). Cette voie se fait en environ 23 jours, et s’étend sur 500 km.

La voie des Piémonts : Plus méconnue, elle relie la Méditerranée à l’Atlantique, les Alpes aux Pyrénées. Celle-ci comporte un passage par Lourdes, et rends compte de la grandeur romaine par ses vestiges. Il faut compter 20 jours environ, et aux alentours de 400 km.

La voie d’Arles : Connu également sous les noms : Via Aegidinia (route de Saint-Gilles), « Via Arelatensis », ou encore Via Tolosana. Ce chemin s’étend sur 27 jours environ, et compte 616 km.

À savoir : La marche à pied, bien que largement majoritaire, n’est pas le seul moyen de déplacement. Il est également possible de l’effectuer à vélo. D’ailleurs, certaines structures, en Occitanie, proposent par exemple des journées organisées, sur une durée qui varie selon les établissements. Il est bien évidemment aussi possible de le faire de façon indépendante. Certains cavaliers décident même de se lancer dans l’aventure, ceux-ci restent néanmoins très minoritaires.

Puente La Reina

Saint-Jacques-de-Compostelle : les étapes d’

1 Auvillar (82)

De nouveau, un village d’Occitanie qui détient le label des plus beaux villages de France (depuis 1994). Dernier arrêt en Tarn et Garonne sur la voie du Puy-en-Velay, il est une halte importante sur le chemin de Compostelle. Situé à la limite de la Lomagne et au bord de la Garonne, sur un éperon rocheux dominant le fleuve, le village offre des points de vues verts, et des grands espaces. C’est dans son centre historique, paré de maisons du XVe au XVIIIe, que se trouve la fameuse place de la Halle, où trône la halle aux grains. La tour de l’Horloge, qui marque l’entrée de la vieille ville, est tout aussi emblématique et renferme d’ailleurs le musée de la batellerie. Les monuments historiques, architecturaux, et les fouilles archéologiques, témoignent de l’histoire riche de ce lieu depuis la période gallo-romaine.

2 Lourdes (65)

Ville internationale et cosmopolite, centre de pèlerinage catholique depuis les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous en 1858, Lourdes est une étape jacquaire. Sur le chemin du Piémont, elle est également le point de départ de certains pèlerins ayant désiré partir d’un lieu sanctuaire pour continuer leur route. Classée Grands Sites de Midi-Pyrénées en 2009, elle accueille chaque année 2 millions de pèlerins ou visiteurs, venus du monde entier. Noyau central d’où partent cinq vallées, elle propose, en plus de son aspect religieux, une multitude d’activités pour tous les âges, et tout au long de l’année : stations de ski, stations thermales…

L’environnement et les monuments y sont emblématiques et nombreux. On peut compter parmi eux le Cirque de Gavarnie, le Pic du Midi de Bigorre, le Pont d’Espagne et le Parc National des Pyrénées, entre autres. Ainsi que le château fort de Lourdes, les sanctuaires et basiliques (dont Notre-Dame de Rosaire), ainsi que les anciens presbytères et cathédrales. Depuis 2015, s’est ouvert un Centre d’information jacquaire, qui propose aux marcheurs et aux pèlerins de Compostelle des conseils en matière de balisage, d’hébergement, de guides disponibles si besoin, etc.

3 Rocamadour (46)

Au cœur de la vallée de la Dordogne, Rocamadour est un village presque féérique. Une alternative du chemin du Puy-enVelay. Agrippé à la falaise, dans une superposition de maisons et de chapelles, c’est son château qui surplombe cette jolie bourgade typique du département. La Basilique Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour, classées au patrimoine Mondial de l’UNESCO, sont deux monuments historiques incontournables du village. Mais ce n’est pas tout, à seulement 20 minutes de là, le Gouffre de Padirac, mondialement connu comme un haut lieu de spéléologie, est à découvrir à plus de 70 mètres sous terre. Enfin, Rocamadour est au coeur du Parc régional des Causses du Quercy, où se marient avec aisance causses rocailleux, vallées verdoyantes, gorges, dolmens et autres sources à l’eau vert émeraude. Un site exceptionnel, qui ne ressemble à aucun autre, et dont certains disent qu’il est sans doute « béni des dieux ».

Rocamadour (46)

Auvillar (82)

Lourdes (65)

exception en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

4 Saint-Gilles (30)

Depuis 1998, Saint-Gilles est une étape d’importance du chemin de Compostelle. Entre coteaux des Costières et plaines de Camargue, il offre un patrimoine historique remarquable, dont fait partie l’abbatiale, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Musée, Centre médiéval et diversité des paysages typiques de la région, l’Occitanie a décidément beaucoup à offrir. La Camargue étant synonyme de traditions taurines, elles animent ici la commune, plusieurs fois par an, avec des ferias et autres festivités typiques du patrimoine culturel. Orné de vergers et de vignes, le panorama est, d’un côté, verdoyant et bucolique. De l’autre, avec ses rizières, roselières et vastes marrais, dépaysant. Une ville entre Languedoc et Provence, où les cultures sont multiples.

5 Saint-Guilhem-le-Désert (34)

Étape sur le chemin de Compostelle, par l’itinéraire d’Arles, Saint-Guilhem-le-Désert offre un cadre bucolique, presque aussi mélancolique que joyeux. Son nom vient de l’époque où le terroir, utilisé par une population trop importante, s’est dévégétalisé. Ce, jusqu’à l’exode rural au début du XXe siècle, qui a permis à la végétation de repousser. Inscrit dans le classement de l’association « Les plus beaux villages de France », il relie le département de la Lozère au nord, à celui de l’Hérault au sud.

Entre garrigues et forêts, il est comme un livre ouvert sur un passé riche, dont il détient les reliques. Des trésors architecturaux, culturels, et même végétaux. L’abbaye de Gellone, par exemple, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco « joyaux du premier art roman languedocien », contenant les reliquaires de Saint-Guilhem et de la Vraie Croix, avec son orgue historique du XVIIIe siècle. Mais aussi l’emblématique platane, âgé de 150 ans, qui trône sur la place de la Liberté, et qui a été planté en 1848 pour célébrer la naissance de la République.

Un lieu à l’aspect médiéval, mêlant charme et caractère, qui offre des points de vues imprenables.

6 Saint-Lizier (09)

Aux pieds des montagnes du Couserans, Saint-Lizier est sans aucun doute l’une des villes d’Ariège les plus chargées en histoire et patrimoine culturel. Village étape du chemin de Compostelle sur la voie du Piemont, elle est une ancienne cité Gallo-Romaine devenue siège important : Évêché à partir du VIe siècle. Mais c’est à l’époque Romane qu’elle prend toute son importance grâce à la construction de la Cathédrale de Notre-Dame-de-la-Cède, et de l’église paroissiale du bourg d’en bas, (aussi appelée Cathédrale de Saint Lizier), qui renferme des trésors reliquaires. Au même titre que Toulouse, Rocamadour, Conques ou encore le Cirque de Gavarnie, la ville fait partie des 25 Grands Sites à visiter en Midi-Pyrénées, et se situe également au cœur du Parc Régional des Pyrénées Ariègoises. La commune est également répertoriée parmi les plus beaux villages de France. Randonneurs, amateurs de villages pittoresques, de patrimoine, ou autres, chacun y trouve son bonheur.

Saint-Gilles(30)Saint-Lizier(09)

Saint-Guilhem-le-Désert(34)

Chemin de croix / chemin de terre

La naissance du chemin

Au commencement, il faut remonter très loin dans l’histoire, en 813.

Un 25 juillet, Pélage, un ermite guidé par une étoile mystérieuse, aurait découvert la sépulture de l’apôtre Saint-Jacques dans un ancien cimetière. De cette découverte, les pèlerins ont commencé à affluer pour honorer cette relique.

Plus tard en 834, Alphonse II, roi des Asturies (autonomie espagnole), est parti d’Oviedo et a tracé le premier véritable chemin de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle, appelé plus tard le Camino Primitivo, littéralement le Chemin primitif.

Près d’un siècle plus tard, l’héritage du pèlerinage arrive en France en 950-951, lorsque l’évêque Godescalc, accompagné d’un long cortège, effectue pour la première fois le pèlerinage du Puy-en-Velay (à l’époque, Le Puy-Sainte-Marie). Au fil de l’itinéraire qui deviendra le Camino Frances (chemin français), de nouvelles villes de l’hexagone vont alors naître autour des points d’eau, des ponts, des abbayes et hôpitaux qui accueillent les pèlerins.

Codex Calixtinus et pénitence

C’est au XIIe siècle que le chemin de SaintJacques de Compostelle prend toute l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui.

C’est ainsi à cette époque, que le Codex Calixtinus, un recueil de textes autour de Saint-Jacques le Majeur et son pèlerinage, devient la « bible » du guide de voyage d’alors. Il y consacre notamment les quatre grandes voies françaises, qui prennent leur départ de Tours, du Vézelay, du Puy-en-Velay ou encore de Saint-Gilles. De ces quatre itinéraires ainsi que des départs en Espagne, des milliers de pèlerins vont se mettre en route, à pied ou à cheval vers cette relique sacrée de Compostelle.

Pour la majorité d’entre eux, ils partent pour obtenir des indulgences pendant que d’autres espèrent la guérison face à la maladie ou encore la pénitence des péchés commis. Pire, certains prisonniers de l’époque ont même été condamnés à faire la totalité du chemin pieds nus et enchaînés, pour tenter de réduire leurs peines.

Du rationalisme au déclin

Il faudra attendre le XVIe siècle, pour que les premières critiques envers le pèlerinage apparaissent. En effet, certains philosophes humanistes de l’époque (comme Erasme ou encore Luther), ont dénoncé les superstitions et les abus qu’elles entraînent autour du pèlerinage.

Les hommes d’Église de l’époque de la contre-réforme catholique, renchériront même en préconisant le voyage spirituel au

pèlerinage terrestre. De plus, les épidémies de peste noire, les guerres (guerre de Cent Ans en France), les réformes protestantes (qui ne pratiquent pas le culte des reliques), les conflits entre Espagne et France ou l’interdiction de pèlerinage en dehors du royaume (mise en place par Louis XVI), viendront réduire le nombre de voyageurs. C’est ainsi qu’on ne comptera que 40 pèlerins, en 1867, pour la fête de l’apôtre Saint-Jacques.

Renaissance du Pèlerinage

En 1879, la « redécouverte des reliques » et leurs authentifications relancent le pèlerinage de Compostelle.

Le XXe siècle finira ainsi de relancer complètement la pratique du pèlerinage notamment grâce à la fondation de la Société des amis de Saint-Jacques de Compostelle en 1950, ou encore au pèlerinage de Jean Paul II lui-même, en 1982. Mais également depuis 1987, date à laquelle le Conseil de l’Europe fait du chemin de Saint-Jacques de Compostelle le « premier itinéraire culturel européen ». Des œuvres culturelles, cinématographiques, ou littéraires, popularisent de plus en plus le pèlerinage à partir des années 70.

Tant et si bien qu’il y aura 277 915 randonneurs pèlerins enregistrés en 2016, venus de 180 pays différents.

SYMBOLES

La coquille St-Jacques

La coquille Saint-Jacques est devenue un symbole du pèlerinage vers SaintJacques de Compostelle. Ce symbole prend ses sources au Moyen-Age, quand les Jacquets ramenaient de leurs longs périples, un coquillage comme témoin de leur bonne fois et de la réussite de leurs pèlerinages.

À l’Antiquité, les coquillages se portaient pour se préserver des maladies ou des mauvais sorts. C’est donc tout naturellement que la coquille Saint-Jacques est de-

venue le symbole de l’apôtre et, de ce fait, le symbole des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Accrochée à un sac, aux vêtements ou à un bâton (le bourdon), elle permettait aux voyageurs de boire dans les fontaines, de se distinguer des autres, mais surtout de recevoir l’aumône, obligatoire à la présentation du coquillage. On l’a retrouve aujourd’hui sur les pèlerins, mais également sur les panneaux de signalisation du chemin ou des lieux d’accueil.

A lire sur le chemin

Au dessus du chemin de Compostelle de Hervé Tardy, Mino & Claire Lemoine

Du plateau de l’Aubrac en passant par la Maseta espagnole, des rives escarpées du Lot au col du Roncevaux, Hervé Tardy propose de survoler l’itinéraire mythique de plus de 1700 kilomètres. C’est ainsi qu’en 2011, le photographe a réalisé des illustrations de la totalité du tracé entre le Puy-enVelay et Saint-Jacques de Compostelle, depuis un avion en basse altitude permettant de rendre toute l’intensité des paysages du mythique pèlerinage. L’artiste-peintre Mino, lui, a imaginé depuis son atelier les pensées des pèlerins en dessins intuitifs. Enfin, Claire Lemoine, historienne, a réalisé les écrits de l’ouvrage.

À la manière de Yann Arthus Bertrand dans la « Terre vue du ciel », c’est ainsi un lien entre la France et l’Espagne que l’ouvrage propose, où les kilomètres se croquent au fil des pages. Entre photographies aériennes, dessins et articles historiques, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle s’ouvre alors à des dimensions hors du commun pour donner sans cesse le goût du voyage aux pèlerins d’hier et aujourd’hui. Un ouvrage à 6 mains, réalisé par trois « jacquets » pour le moins singuliers. « Buon Camino » ! (dans les airs) . Édition Beaux Livres.

Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi de Jean-Christophe Rufin

Jean-Christophe Rufin, Prix Goncourt en 2001 pour RougeBrésil, a pour ce carnet de route atypique, décidé de suivre à pied le « chemin du Nord » jusqu’à Saint Jacques de Compostelle sur près de 800 kilomètres. Cet itinéraire beaucoup moins fréquenté que les autres voies longe ainsi les côtes Basques et Cantabriques pour ensuite traverser les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. Au fil des kilomètres et des pages, Jean-Christophe Rufin embrasse la dérision des sensations agréables ou non d’un voyage aussi long. Il aborde ainsi tous les détails du quotidien d’un pèlerin, avec ses joies, ses difficultés… Si le ton de ce carnet de route est premièrement encré dans une autodérision pleine d’humour, c’est un ton bien plus spirituel qui vient sans crier gare. « En partant pour Saint-Jacques, je ne cherchais rien et je l’ai trouvé » explique l’auteur. Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi dresse ainsi une galerie de portraits détonants sur fond de divertissement philosophique à la Diderot. L’histoire d’un apprentissage laborieux du vide vers le plein.

Édition Guérin.

Partir à Compostelle : Manuel pratique de préparation au voyage par Laurent Denis

Voilà un manuel incontournable pour se préparer au pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Offrant une vue d’ensemble du voyage à pied, il permet de rendre ce vaste périple accessible à tous, et surtout d’aborder le départ avec confiance.

Car l’expérience de 2000 kilomètres vers SaintJacques de Compostelle est un voyage long et continu, qui se prépare. Ici, chaque question trouve sa réponse : itinéraire, marche, préparation physique, hébergement, choix du matériel, contenu du paquetage ainsi que son poids, conseils pour les intempéries, les soins de route ou encore le budget.

Même les options d’une journée type de voyage en passant par l’orientation, le choix du gîte ou du repas y sont décryptées.

Les Éditions du Vieux Crayon.

SYMBOLES

Le pèlerin est toujours représenté avec un bâton, ici, le bourdon. Il est donc devenu tout naturellement l’un des symboles du chemin de SaintJacques de Compostelle. Donné et bénit par un prêtre avant le départ, il était composé d’une poignée à boules, pour garantir une diversité d’appuis, et d’une pointe d’acier à l’extrémité la plus basse du bâton. Il servait également à se protéger des brigands et autres animaux sauvages, ce qui en faisait un outil précieux au fil des kilomètres.

SYMBOLES

La Créanciale

Deux appellations sont possibles pour ce document. La créanciale est donnée par l’église tandis que la crédencial (même document), destinée aux marcheurs laïcs est délivrée par des associations. À l’origine, ce document est, dans la tradition du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, une accréditation délivrée quand une personne accomplit le voyage pour des motifs spirituels. Ce livret doit être signé d’un tampon à chaque nouvelle étape par le prêtre, la mairie, l’office de tourisme ou encore l’hébergeur du lieu. Nominatif, il n’a pas de durée limitée dans le temps et peut donc être utilisée d’une année à l’autre, quel que soit le chemin emprunté. Mais surtout, à l’arrivée à Santiago, il est le document impératif pour obtenir « la Compostela », l’ultime document attestant du pèlerinage.

Banyuls-sur-Mer

Saint-Jacques de Compostelle en espagnol : Santiago de Compostela

La Fratrie et Klemt À LA GALERIE DELEUZE-ROCHETIN À ARPAILLARGUES (30)

Deux univers en apparence différents, l’un assimilable à la sculpture, l’autre à la peinture même s’il s ’agit d’encres sur papier, c ’est ce que nous propose la galerie Deleuze-Rochetin, mais en fait pas si éloignés que ça car ils témoignent d’une même primauté accordée à l’imaginaire Et chacun sait que notre imaginaire se nourrit du réel, des émotions, des inquiétudes voire des interrogations existentielles de chacun Les deux frères Berchiche, qui constituent La Fratrie, concoctent des îles miniatures, qui peuvent rappeler l’univers de l’enfance, mais avec un sens du danger beaucoup plus accru Elles sont en général suspendues dans l’espace, ce qui les fait changer d’élément, et basculer dans l’absurde On pense à la planète du petit prince sauf que la présence de silhouettes humaines est exclue, même si la présence de l’humain demeure menaçante En général, à grand renfort de matériaux usuels (bois, métal, résine ), une cabane et un arbre suffisent pour construire un monde insulaire et isolé, mis en abime, au sens strict du mot Mais la cabane branlante semble sur le point de tomber dans le vide et l’arbre risque de se voir déraciné L’univers de la Fratrie se prête à toutes les narrations possibles Il montre la capacité destructrice de l’homme, y compris dans les der niers recoins habitables,

une arche de Noé minuscule qui conserverait nos derniers espoirs d’utopie On pense évidemment à l’univers de l’enfance, les îles sont à portée de mains C’est d’ailleurs sans doute la part enfantine en nous qu’incar nent ses créations à la forte présence poétique Les encres sur papier de Klemt (Clément T issier) n ’excluent pas la présence humaine, mais dans un espace voué à la solitude, à la monotonie, à l’incompréhension de l’homme face à son environnement La nature chez lui semble inextricable et forte, bien trop puissante pour les individus isolés que nous sommes Les êtres sont anonymes, comme dans cette déclinaison du tableau de Girodet représentant les funérailles d’Atala Les bleus, les rouges et les horizons infinis révèlent une dimension métaphysique qui prouvent qu’il ne s ’agit pas seulement de faire du techniquement bien fait mais de pousser un tant soit peu à la réflexion Laquelle nous fait prendre du recul par rapport à la réalité quotidienne pour nous ramener vers nos inquiétudes profondes et ancestrales Deux œuvres mais dont les thématiques se rejoignent donc BTN Jusqu’au 16 septembre, Galerie Deleuze-Rochetin, Route d’Uzès, Chemin du moulin à Arpaillar gues. Tél. 04 66 59 65 27.

Hommage à Piet Moget AU LAC DE SIGEAN (11)

Les étés passent au Lac et son créateur nous manque, même s’il nous reste son œuvre, sa collection, et, ne l’oublions pas sa fille Leyla qui perpétue son action Piet Moget possédait un Piet Mondrian assez rare et l’on pouvait concevoir que son amour de l’horizontalité, de l’observation de l’absolu dans la présence du paysage le situait dans la filiation de cet incontour nable abstrait hollandais En revanche, le choix limité des couleurs, le goût prononcé pour les gris nuancés, les ocres, les brumes terreuses, lui venaient d’un autre artiste qu’il a eu d’ailleurs la joie d’exposer Geer Van Velde Cet été encore, on pourra se familiariser avec son travail de recherche, maintenant que le directeur de centre d’art a définitivement laissé place au peintre de la clarté, de l’exigence claire et d’une subtile radicalité Clarté des tonalités jamais blessantes, jamais agressives, fuyant les couleurs criardes et souvent limités au bichrome, à l’instar d’un Rothko Œuvre exigeante car revenant sans cesse sur le même motif, maritime, dont ce natif des Pays Bas hérita sans doute de la contemplation des horizons du plat pays Les premières visions de l’enfance marquent le futur artiste à l’instar d’un paradis perdu, dont nous détour nent nos cités, pleines de monde, d’objets en mouvements et de sons stridents Subtile car cette peinture est toute en nuance et pourtant en apparence si proche du monochrome, que d’aucuns la qualifieront d’abstraite En fait, elle est ouverte sur le monde et ses éléments Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il faut beaucoup de chair ou de matière pour suggérer l’aérien,

l’espace et le sentiment du vide, si nécessaire en ces périodes de pléthore de mots, d’images et de signes Radicale enfin car concentrée sur ce qui se produit dans les limites du tableau, quelle que soit sa dimension, entre le regard et les pinceaux, et cet autre regard que le peintre obstinément porte sur la toile Radicale aussi parce qu ’elle tour ne le dos aux facilités des séductions de la couleur pour décliner quelques tonalités plus limpides qui définissent le style Moget. Claire en résumé. Autant de raisons d’aller se ressourcer devant ces peintures à contempler plutôt qu’à voir comme on le fait souvent, au cours de nos rapides pérégrinations, par nécessité D’autant que dans ces variations autour d’un thème, on a de quoi se sustenter d’un détail, d’une frange de couleurs sourdes, d’un élément inattendu sur lequel méditer Piet Moget était également un grand collectionneur, en particulier d’artistes exposés au Lac, éclectique et ouvert aux nouveaux talents, ce que l’on peut vérifier à l’étage avec ses tendances toutes représentées notamment la peinture abstraite de Debré, Messagier ou Bazaine, le surréalisme de Bellmer, le Cobra Appel, la figuration de Combas ou Basquiat, le nouveau réalisme d’Ar man, le minimalisme Robert Morris ou Sol Lewit, Spescha, des dizaines d’autres dont Alkéma, Lévêque, Wang Du, Aubertin, Marlène Dumas Et beaucoup de jeunes jadis en devenir, souvent devenus depuis

BTN

Jusqu’au 24 sept. Hameau du Lac à Sigean. Tél. 04 68 48 83 62.

Collection à l’heure d’été AU CENTRE D’ART ACMCDM À PERPIGNAN (66)

Le centre d’art, sis à cent mètres de la cybernétique gare de Perpignan, dixit Dali, propose cet été une exposition collective de ses œuvres acquises au fil des expositions des deux der nières décennies On y retrouve des tendances qui caractérisent le grand Sud avec Viallat et Ben et l’alésien Jean Le Gac, mais aussi la péninsule ibérique Ben représente non seulement Nice, mais aussi Fluxus, et la propension à affir mer que tout est art, que le concept prime sur l’esthétique et que tout est prétexte à produire du sens Même s’il ne dédaigne pas l’objet, ce sont surtout ses peintures qui sont renommées et cette écriture brute, déliée, blanche sur fond noir Charles Dreyfus se rapproche de cette veine-là, mais sans doute davantage dans le ready-made, ou le calembour éclairant Lucebert, originaire des Pays Bas, était plutôt proche de Cobra, dans sa tendance à privilégier le grotesque et le monstrueux, sans préoccupation esthétique ni refoulement du mauvais goût Claude Viallat est associé à tout jamais à Supports-Sur faces, et aux villes de Montpellier et Nîmes, au début sur toile libre, ensuite sur supports divers où sa for me se répète, de plus en plus épaisse, de plus en plus complexe sur fonds de plus en plus colorés Une symphonie de couleurs sur chaque objet ainsi réhabilité ce qui n ’empêche

pas l’artiste de manipuler objets trouvés ou récupérés Il multiplie de fait les combinaisons formelles, et l’y aide la spécificité du support Jean Le Gac recourt à l’image volontairement désuète ou fanée, et au pastel, suivant les pauses photographiques qu ’adopte un artiste, dans toutes les situations convenues Il s ’est inventé une fiction autour d’un peintre dont il suit toutes les mésaventures dans des tonalités qui rappellent les illustrés d’autrefois Ce qui donne à ses œuvres un caractère nostalgique indéniable Stéphane Pencréac’h fait souffler sur la peinture la vague déferlante du culot, flirtant avec la démystification du sacré, introduisant la 3ème dimension, malmenant le support-toile, montrant que la peinture a encore bien des choses à nous apprendre pour peu qu ’ on sache lui faire violence Nous connaissons moins, Pyrénées obligent, les huiles quasi noir et blanc de Chema Lopez et de ses floutés aux personnages inquiétants Ou les immenses portraits en gros plans de Santiago Idanez, toujours en quête d’imminence Raison de plus pour les découvrir, par mi ces productions célèbres, mais que l’on a plaisir à revoir BTN Jusqu’au 1er octobre, ACMCM - 3, av. Grande Bretagne à Perpignan. Tél. 04 68 34 14 35.

Piet Moget dans son atelier

Œuvre de La Fratrie

Œuvre de Chema Lopez

Mme Orain et la mogette magique À LA CUISINE À NÈGREPELISSE (82)

L’ouverture de l’ancienne région à la nouvelle Occitanie per met de découvrir des lieux char mants et des initiatives stupéfiantes En témoigne ce château voué à l’art alimentaire et au design, du côté de Montauban, dans le village de Nègrepelisse Le franco-britannique David Michael Clarke en est l’invité d’honneur, du moins pour ce qui concer ne la partie exposition Invité mais aussi hôte, puisqu’il a décidé d’intégrer à sa maquette géante, une structure muséographique à taille humaine, bon nombre de pièces d’autres artistes à leur tour invités Au commencement était l’architecture, et l’intérêt de l’artiste et du directeur du lieu, Yvan Poulain, pour l’architecte Roger le Flanchec, disciple efficace de Le Corbusier Mme Orain, c ’est cette propriétaire, à Lannion, d’une réalisation privée de cet utopiste du milieu du siècle der nier, décédé dans les années 80 L’artiste a reconstitué cette maison sur pilotis et en for me de haricot à l’intérieur de l’espace d’art Et c ’est à l’intérieur, par fois de part et d’autre, de cette maison miniature que se sont glissés les invités On y trouve un peu de tout : et d’abord, les services en céramique de Xavier Krebs, ami défunt de l’architecte, et ayant contribué au projet Orain ; la vidéo de Béatrice Utrilla sur la rupture amoureuse telle que l’envisage un perroquet ; une installation lumineuse en for me de fissure de Florence Carbonne ; une salle d’art/tension d’Anne Santini ; une petite acrylique acrobate de Guillaume Pinard, un coupe-branche en voie d’émancipation, trafiqué par Phi-

lippe Poupet ; les objets en mains de Christelle Familiari ; les photos de l’esthétique urbaine des trente glorieuses selon Hervé Burel ; une étrange machine à menus, bricolée par Anabelle Hulaut ; un dispositif avec parapluie cinématographe perso de David Kidman ; les impressions piscinières à l’encre de Yohann Gozard ; les photos satiriques bien alignées de Babeth Rambault ; la mythologie personnelle de Marianne Plo ; une peinture au pochoir de Bertrand Segonzac ; les effluves naturels en flacon de Victoria Klotz Katharina Schmidt a même peint sur la vitre sa vision d’une cuisine de Grete, tout à fait dans la cohérence du lieu et du dessein artistique Quant à David Michael Clarke, qui a conçu et modélisé le projet, fort de sa visite chez Mme Orain, il est coutumier des œuvres collaboratives Il aime intervenir dans celle des autres ou intégrer des prêts à la sienne Dont les titres laissent augurer un univers fantaisiste comme cette unité d’habitation pour 24 lapins ou encore L’incroyable hérisson volant A l’extérieur de l’espace d’art, des œuvres per manentes, telle cette nappe oubliée sur l’île par 5 5 designers, ou cet immense rucher de Matali Crasset. Un lieu très dynamique, à l’architecture incroyable, intégrée cependant dans un château du 13e s Le genre de lieu à savourer comme on déguste de la bonne Cuisine BTN Jusqu’au 17 septembre, La Cuisine au Château de Nègrepelisse. Tél. 05 63 67 39 74.

André Cervera À LA GALERIE CLÉMENCE BOISANTÉ À MONTPELLIER

André Cervera n ’est pas un peintre sétois, c ’est aussi un citoyen du monde. A la recherche de dénominateurs communs entre nos cultures populaires, parfois nos rites sacrés et leur équivalent dans diverses cultures, il parcourt l’Afrique, l’Inde, la Chine dont il emprunte tantôt les références tantôt les stéréotypes. Définissant l’espace du tableau comme un plan, dont il exploite d’ailleurs la couleur de sur face, il fait en sorte que ses personnages soient confinés dans ses limites, les scènes sont traitées de manière hiératique, le recours au masque stipule l’intention d’anonymat L’univers de Cervera est résolument symbolique L’un de ses tableaux, empruntés au Douanier Rousseau s’intitule d’ailleurs l’allégorie de la guerre Son style est aisément reconnaissable : refus du réalisme au bénéfice d’une représentation figurative certes mais subjective, quelque peu ectoplasmique avec une prédilection certaine pour le profil Si le peintre ne dédaigne pas la couleur il se sent tout de même plus à l’aise dans les bruns, beaucoup de ses toiles recourent au kraft contrecollé André Cervera nous invite au voyage, certes mais avant tout dans l’univers singulier que propose sa peinture Un voyage dans une di-

mension plus naïve mais d’une naïveté savante, dans l’enfance aussi sans doute mais étoffée par l’expérience acquise au long du parcours existentiel Chez Clémence Boisanté, outre des références indiennes, Cervera présente ses toiles enterrées A qui il a fait subir en quelque sorte le rite initiatique et chtonien de l’enterrement avant de les ressusciter d’autant plus vibrante de lumière Car la toile de Cervera cache autant qu ’elle révèle La hantise de la mort sans doute la chose du monde la plus unanimement partagée Mais aussi tous ces rites visant à la dompter ou à la nier illusoirement Il ne faut pas s ’ en étonner Sète est un port ouvert sur les cultures du monde entier qui toutes se construisent sur leur façon particulière de gérer notre disparition future L’art, et notamment la peinture, du moins celle que pratique Cervera est au fond métaphysique Elle explore notre fonds commun des images ritualisées pour en révéler la raison d’être Louis Cane et J M Meurice lui succèderont du 12 nov au 10 novembre Dans un tout autre genre BTN Du 7 sept au 7 oct, Galerie C Boisanté - 10, bd Ledru-Rollin à Montpellier. Tél. 04 99 61 75 67.

Alors que tout au long du mois d’août, on se régalera d’une expo collective, avec des artistes de premier plan comme Pierre Buraglio (vraies fenêtres ouvertes sur le paysage peint), Stéphane Pencréac’h (l’iconoclaste par excellence), Di Rosa et Yves Reynier (collages-souvenirs et ardoises, de main de maître), c ’est Anne Slacik, la fée du livre d’artiste, qui démarrera la saison d’automne La série est dédiée à Paul Valéry, grand poète de la mer devant l’éter nel, mais aussi auteur de poèmes abstraits C’est cette ambivalence spécifique à l’auteur du Cimetière marin qui intéresse Anne Slacik, d’autant que l’on pourrait désigner, de la même manière, ses productions très diluées En apparence, la peinture d’Anne Slacik peut sembler en effet abstraite Le dessin en est exclu tout comme le personnage ou toute référence objective Elle peut sembler lyrique même. Mais à la considérer de plus près, on la sent de connivence avec la nature, et plus précisément les quatre éléments, notamment dans l’utilisation de la symbolique des couleurs Et, par mi ces éléments, l’eau C’est assez net pour cette série montrée chez Samira Cambie où les tons déclinent un camaïeu qui va du vert au violet en passant par toutes les nuances du

bleu Avec des touches de blanc qui peuvent suggérer les nuages, ou l’écume, entre autres On est plongé dans une atmosphère qui ravive des sensations, des amorces de réminiscences, des sentiments océaniques Mais contraints par le tableau, même la mer a ses limites Ainsi pourrait-on parler de peinture suggestive, où les pigments n ’ont pas honte de s ’exhiber, ou la composition, émancipée, est toujours différente, d’une toile à l’autre On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau L’universalité du thème ne doit d’ailleurs pas faire oublier la spécificité méditerranéenne d’où elle s ’origine et prend sa source Et comme on le sait, le choix de l’illustre poète sétois n ’est pas innocent Il ancre l’œuvre en une région ouverte sur le grand large Il invite au voyage, à commencer par celui de l’esprit Mais chacun sait qu’il n ’est qu ’ un saut par fois à faire pour s ’embarquer d’un lieu singulier, un port par exemple, et partir à la conquête du monde, dans l’universalité de ses symboles, s ’entend La mer en fait partie L’eau à fortiori Anne Slacik l’a bien senti BTN Du 8 sept, au 8 oct, Gaerie Samira Cambie - 16, rue St-Firmin à Montpellier. Tél. 04 99 65 46 74.

Anne Slacik À LA GALERIE SAMIRA CAMBIE À MONTPELLIER

Maquette géante de David Michael Clarke

Le théâtre en tapisserie

À SORÈZE (81)

Lurçat, Cavaillès, Matisse, ces trois artistes sont exposés à l’abbaye de Sorèze dans le cadre du 40e anniversaire de la mort de Cavaillès L’exposition a été conçue à partir des gouaches préparatoires de la tapisserie La Magicienne de Jules Cavaillès (1901-1977), acquisitions 2016 du Syndicat mixte de l’Abbayeécole de Sorèze La tapisserie elle-même, réalisée en 1949, sera exposée grâce au prêt du Mobilier national Les pièces présentées per mettent ainsi de découvrir un pan méconnu du travail artistique de Jules Cavaillès Elles sont mises en relation avec des tapisseries d’artistes contemporains de ce der nier (Maurice Brianchon, Lucien Courtaud, Raymond L’égueulât, Jean Lurçat, Jean Picard-Le-Doux), certains d’entre eux appartenant comme Cavaillès, au mouvement de la Réalité poétique Elles témoignent du « style 1940 » , branche tardive de l'Art déco Le prêt par le Mobilier national de La Femme au luth d’Henri Matisse, tissage de la Manufacture des Gobelins, contemporain de celui de La Magicienne de Cavaillès, per mettra le rapprochement stylistique des deux artistes, par ailleurs amis Le fil conducteur de l’ensemble de l’exposition est celui de la mise en scène où s ’exprime le goût d’un baroque revisité Il y a de l’exubérance dans l’air, un réel plaisir à faire plaisir aux spectateurs, une luxuriance de for mes et de couleurs pour tous, à voir en compagnie, comme au spectacle Jusqu’au 24 septembre A l’abbaye de Sorèze - Musée Dom Robert1, rue Saint-Martin à Sorèze Tél 05 63 50 86 38 www.abbayeecoledesoreze.com

L’International des Visionnaires

À LA COOPÉRATIVE À MONTOLIEU (11)

L a nouvelle exposition de La Coopérative à Montolieu est réalisée à partir d’œuvres de la collection Cérès Franco complétées par d’autres provenant de la collection Daniel Cordier L’inter nationale des Visionnaires, jusqu’au 5 novembre, fait référence au chant révolutionnaire Conçue par Jean-Hubert Martin, elle est thématique, traitant de la vie et de la condition humaine : l’amour, la souffrance, la liberté individuelle, le monstrueux Partant du principe que le regard a trop longtemps été délaissé au profit de la connaissance historique, jusqu’à oublier les œuvres elles-mêmes, cette exposition privilégie une approche plus vagabonde, invitant le visiteur à mettre son sens de l’observation en éveil et à se poser la question suivante : « Que voit-on ? » Avec une méthode qui s ’apparente à celle d’un jeu de dominos ou à la structure d’une comptine, l’accrochage se présente comme une longue suite où chaque œuvre dépend de la précédente et annonce la suivante, par un jeu d’affinités thématiques ou for melles De petits ensembles monographiques (Chaïbia, Roman Cieslewicz, Manuel Mendive Hoyo ) viennent ponctuer l’exposition Les œuvres de Mendive, Roman Cieslewicz, Eli Heil proviennent de la collection Cérès Franco, celles de Dado, Combas, Chaissac, Nedjar, Schröder Sonnenster n, de la collection Cordier, en dépôt aux Abattoirs de Toulouse Jusqu’au 5 novembre, La Coopérative, Montolieu. Tél. 04 68 76 12 54. www.lacooperative-collectionfranco.com

Des portraits, des paysages, des grandes ou des plus petites toiles, l’exposition

Le 19e siècle, un âge d'or de la peinture Montpelliéraine se veut fidèle aux commandes des amateurs d’art et au travail des artistes de l’époque Présentées à l’Espace Bagouet jusqu’au 3 septembre les 27 œuvres empruntées à différents prêteurs tels que des musées, églises ou encore collectionneurs privés, reflètent la diversité du paysage artistique du 19e et son évolution à travers le siècle Tous les courants artistiques comme l’impressionnisme ou le romantisme sont représentés Numa Hambursin commissaire de l’exposition, sa der nière collaboration avec la ville, a particulièrement soigné l’accrochage Faisant voisiner les scènes de genre dans l’air du temps, des tableaux académiques, avec quelques chefsd’œuvre On découvre ainsi les paysages de Charles Node, ceux de Jules Laurens ou Derrière Clapiers, de Max Leenhardt d’une facture quasiment impressionniste « Der nier témoin d’un siècle chimérique » , selon l’expression de Numa Hambursin On s’émeut devant La famille de bohémiens, œuvre de Frédéric Peysson, artiste sourd et muet On redécouvre les portraits de Glaize ou ceux d’Edouard Marsal Ces artistes ont gravité autour de maîtres incontestés tels que François Xavier-Fabre, Alexandre Cabanel ou encore Frédéric Bazille Une invitation à plonger dans l’histoire artistique de Montpellier, une histoire qu ’ une nouvelle génération d’artistes continue à écrire Der nière visite guidée avec Numa Hambursin le 3 septembre à 18h Jusqu’au 3 septembre, Espace Bagouet, esplanade Charles de Gaulle à Montpellier. Tél. 04 67 63 42 78. www.montpellier.fr

De Poussin à Cézanne

À LA FONDATION BEMBERG À TOULOUSE (31)

La fondation Bember g a l’honneur de recevoir une exposition de choix durant tous l’été En effet, la collection de dessins du français Louis-Antoine Prat, est à découvrir jusqu’en début octobre Composé de 110 chefs d’oeuvres d’une période allant du XVIIe siècle, en passant par le XVIIIe et le XIXe siècle, l’ensemble de ces dessins est placé sour le commissariat de Pierre Rosember g, académicien et célèbre spécialiste de dessin et peinture française

Entre Delacroix, Poussin, Seurat et même des grands noms de la littérature comme Victor Hugo et son réalisme ou encore le spleen si propre à Baudelaire, chacun de ces dessins est ainsi un éblouissement culturel Après avoir été constituée au fil du temps, la collection démontre de toute l’exigence talentueuse de l’artiste ainsi que de son épouse Véronique , qui ont travaillé pour rendre ce recueil où le mot d’ordre est recherche et justesse en matière de qualité C’est ainsi que Louis-Antoine, lui-même déclare : « Dans ma jeunesse, j’ai fait l’erreur d’accumuler, aujourd’hui je choisis » Voila, une phrase pleine de sens pour décrire au mieux toute l’importance de la cohérence en matière de collection Car c ’est bien la réunion d’oeuvres qui fait le collectionneur et non l’inverse D’autant plus, que nombre de ces dessins permettront une mise en perspective des peintures de maître qui les ont inspirés. Jusqu’au 1er octobre, place d’Assézat à Toulouse

Tél 05 61 12 06 89 http://fondation-bember g fr

Le XIXe s, un âge d'or de la peinture Montpelliéraine, À L’ESPACE BAGOUET À MONTPELLIER (34)

« La Magicienne » de Jules Cavaillès

Œuvre de Combas

Œuvre de Seurat

Œuvre de Pierre Cabanel ©

Marie Havel est à coup sûr la révélation de ces deux der nières années ainsi qu ’ en témoignent les prix qui lui ont été attribués, les galeries qui s’intéressent à elle, et ses expos personnelles d’une part à l’espace Aldébaran, d’autre part au Château d’Assas, où l’on peut apprécier ses capacités et son originalité à leur juste mesure

Tout d’abord, même si le dessin est prioritaire pour elle, ses installations frappent les esprits Elle s‘inspire ouvertement des bunkers qui ont marqué son enfance du côté de l’Aisne et de la côte d’opale dont elle est originaire Elle les reconstitue en matériau synthétique de manière à susciter un sentiment dérangeant d’instabilité voire de déséquilibre propice à une future destruction. On les associe donc aux jeux de plage enfantins, telle la construction temporaire de châteaux de sable dont on sait qu’ils sont voués à une disparition imminente.

Le jeu de boules sur sable est également égratigné en considération du danger que représente le plomb sur notre santé et notre environnement Un jeu réalisé

en impression numérique invite par ailleurs l’enfant à construire sa propre cabane, dont on comprend vite qu ’elle est habitée de pièges et dangers. On retrouve cette composante destructrice dans les maquettes où l’on voit par exemple quelque motard imprudent al-

Yzo GALERIE EUROP’ART À AIGUES-MORTES (30)

Maîtriser la technique, c ’est bien, et c ’est le moins que l’on demande à qui se mêle d’exposer et donc de s ’ exposer Avec un peu d’études, d’entraînement, d’expérimentation, même les plus médiocres y parviennent La difficulté commence à partir du moment où il faut canaliser toutes les tentations, toutes les velléités dans une unité thématique et for melle qui sert de colonne vertébrale à la production Bref avoir quelque chose à dire Chez Yzo, cet axe s ’articule autour du rapport que l’homme entretient avec la nature, cause pour laquelle l’artiste a son mot à dire Les séries, dans ses réalisations, qu ’elles se nomment Erosions ou Colonisations célèbrent l’utopique reprise en main par la nature des territoires jadis conquis par l’humain, et sa civilisation suicidaire Le propos est d’autant plus congru que c ’est par le métal que cette conquête a pu être assurée, ainsi que le soulignait Rousseau dans son discours sur les inégalités Yzo travaille ainsi le métal, soit pour accélérer son processus naturel de décomposition, soit pour assigner aux objets récupérés une fonction métamorphique La nature manifestement reprend ses droits Les vélos, et leurs deux roues symboles de l’inventivité humaine, subissent d’étranges efflorescences Les chaises sont littéralement assiégées Des tables basses sont traversées de failles Les portails et portillons sont or nés de broussailles de métal Les bidons d’hydrocarbure, d’étranges concrétions en acier Les totems, surtout, incar nation de notre prétention à conquérir le ciel après avoir recouvert la terre, sont ramenés à une réalité plus terre à terre Les longs et épais lithes noirs sont découpés en tranches, graduellement, sur des modèles de décomposition naturelle Les réalisations humaines ne résistent pas à l’injure de la nature et du temps. C’est perceptible dans la série Inter faces où des plaques de métal sont malmenées Outre cette dualité accentuée au bénéfice de la nature, l’œuvre combative d’Yzo nous confronte également à l’inévitable réalité du temps, dont il lui arrive d’accélérer le cours, raccourcissant du même coup celui des êtres et choses palpables. Enfin, l’artiste vient de publier un livre d’artiste aux Edition Bourdaric (le même qui a associé cet été Houellebecq et Viallat), avec la poétesse Roselyne Sibille Il y a fort à parier qu’il sera lui aussi miné de l’intérieur BTN Du 17 sept, au 22 oct, galerie Europ’art - 6, rue Mar ceau à AiguesMortes Tél 04 66 53 88 92

lumer un feu sous une tente en pleine nature, sous un arbre, et donc embraser la forêt Mais ce sont ses dessins qui ont fait connaître Marie Havel Les plus significatifs s ’apparentent à des jeux de construction ou jeux de cartes, très char gés et précisés jusqu’au moindre détail, dont on se dit qu’ils ne peuvent que s ’effondrer L’artiste joue donc les équilibristes, pointant une caractéristique humaine fondamentale, ce qui explique l’intérêt que suscite son œuvre,

assez profonde et métaphysique, pour une jeune artiste au fond : l’homme passe son temps, à l’instar de l’enfant, à jouer avec le feu de sa future disparition, inéluctable et programmée L’artiste en révèle les signes avant-coureurs et participe au maintien de cette espérance qui nous tient encore en équilibre Marie Havel travaille aussi la photographie en usant du papier de verre mais préfère les grandes plages dessinées, où des bâtiments oubliés sont envahis par un flocage (de modélisme) d’apparence végétal, juste retour des choses Elle propose aussi un jeu vidéo, réalisé avec Clément Philippe, d’un cache-cache assez dangereux, et évidemment guerrier selon les règles du code et de l’art A propos de guerre, les lieux char gés d’histoire ont bien évidemment sa prédilection car ils donnent une dimension collective à sa recherche Une jeune artiste qui a choisi notre région à découvrir, à l’instar des Daubanes, Denant, Fraysse, Clauss qui l’ont précédée On reverra Marie Havel, dès la rentrée, espace StRavy, dans le cadre de Drawing room dont elle fut l’année der nière, la lauréate BTN Jusqu’au 17 septembre, Château d’Assas - 11, rue des Barris au Vigan. Tél. 04 99 64 26 62 et du 14 sept au 8 octobre, Espace StRavy à Montpellier

Rétrospective Pierre Parsus

AU PONT DU GARD (30)

D ans le cadre de son programme culturel, le site du Pont du Gard présente le travail exceptionnel et prolifique de l’artiste français Pierre Parsus en lui consacrant son exposition annuelle, intitulée Parsus - rétrospective Pierre Parsus a réalisé des milliers de tableaux, aquarelles, dessins, qui ont été exposés dans toute l’Europe et aux États-Unis Il faut y ajouter des illustrations (Regain de Jean Giono, l’œuvre poétique de Brassens, Les Géor giques de Vir gile ), les vitraux pour l’église Saint-Joseph des Trois piliers à Nîmes, des fresques

Son œuvre est foisonnante Pendant 80 ans, Pierre Parsus a abordé une vingtaine de thèmes comme « Les paysages » , « Le corps féminin » , « Les natures mortes » , et « Spirituels » comme « La mystique chrétienne » Les paysages et la vie dans le bassin méditerranéen y tiennent une bonne place et sont une source d’inspiration En cette année 2017, alors que le peintre vient de réaliser un ensemble de créations sur Le Couronnement de la Vier ge d’Enguerrand Quarton, cette grande rétrospective a pour ambition de présenter les différentes périodes de son œuvre protéifor me Né à Paris, Pierre Parsus vit dans le Gard depuis 1947, et à Castillon du Gard depuis 1964 Il semblait naturel de lui offrir une rencontre avec le monument emblématique qu’il côtoie depuis des décennies Aujourd’hui, à 95 ans, Pierre Parsus peint toujours Tout au long de sa vie, il n ’ a eu de cesse de renouveler son art. Avec le temps, son œuvre a évolué du figuratif au spirituel, du visuel à la vision Cette rétrospective qui a débuté le 25 mars, per met au grand public de suivre et d’appréhender le parcours hors du commun de cet artiste, un parcours où l’homme, le peintre et la peinture ne font qu ’ un Jusqu’au 15 octobr e - Salle J.-L. Fiches (rives gauche) au Pont du Gar d www pontdugar d fr

Olaf Czeschner et Matthieu Caron

À L’ESPACE ST-RAVY

L’exposition HIT!ME d’Olaf Czeschner et Matthieu Caron débarquent à l’espace St-Ravy jusqu’au 20 août prochain. Entre-temps et mouvements, les deux artistes comptent bien interroger leur public sur ces deux thématiques incontour nables de l’existence humaine Pour ce faire, une multitude d’installations graphiques, sonores et interactives seront ainsi proposées Une exposition à découvrir impérativement, entre deux flâneries dans les ruelles pittoresques du centre historique de Montpellier

Jusqu’au 20 août, Place SaintRavy à Montpellier (34).

Tél 04 67 60 61 66

Agathe Catel

AU BAR À PHOTO À MONTPELLIER

Le festival du cirque national cubain

Circuba existe depuis 1981 Certains artistes viennent par fois des pays voisins comme le Mexique ou la Colombie pour y participer Mais la tour née 2015 est un cru particulier car pour la première fois de l’histoire, deux jeunes étatsuniens sont invités à se joindre au reste de la troupe La photographe

Agathe Catel, spécialisée dans les arts du cirque, a pu les suivre pendant sept semaines, à travers le pays, de ville en ville, pour un total de 75 représentations Partout où il passe, le cirque est acclamé à Cuba Elle expose ses clichés, des instants de vie d’artistes, derrière le rideau, dans la Galerie Bar à photo, à Montpellier Du 20 septembre au 20 octobre, Bar à photo - 29 ter, rue Lakanal, Montpellier

Tél 04 99 61 10 63 www.baraphoto.wor dpress.com

Anne-Lise Coste AU LIEU MULTIPLE

Les galeries partenaires Le lieu multiple montpellier et N°5 Galerie proposent une rentrée sous le signe du dessin contemporain, autour du salon Drawing room 2017, avec les œuvres d’Anne-Lise Coste, avec son exposition intitulée « LHGBTQWALC » Son univers dérange, démange, réveille ! Ses dessins, au premier abord enfantin, expriment la volonté de briser les barrières et la liberté de cette femme qui « emmerde (toujours) tous les systèmes de contrôle » Elle propose en prime une accroche très duchampienne, clin d’oeil au militantisme Queer T itre à prendre, qui sait, comme l’envie d’éveiller/de réveiller en nous une éner gie libératrice et d’étancher une soif d’hédonisme, en réaction aux méfaits dévastateurs des règles et pesanteurs régissant le fonctionnement du monde d’aujourd’hui

Du 7 au 23 septembre

Tél 06 76 64 00 64

lelieumultiplemontpellier.wordpress.com

Magí Puig

GALERIE DE L’ANCIEN COURRIER À MONTPELLIER

À L’ANACROUSE

Pour fêter la rentrée, la Galerie de l’Ancien Courrier invite à s’immiscer dans l’univers intimiste d‘un de ses chouchous : le peintre catalan Magí Puig Mais loin des scènes de plages auxquelles il nous a habitués jusqu’alors, cette foisci c ’est en ville qu’il nous invite En ville et hors du temps Et si nous avons tous été surpris par le talent de Magí Puig, qui depuis des années nous transporte dans l’univers intérieur de ses personnages Imaginez le sentiment d’introspection qu’il est capable de nous faire ressentir quand le ciel est remplacé par des murs, le soleil par des faisceaux de lumière qui nous rappellent la peinture classique Flamande Alors le halo provoqué par l’éclairage d’un téléphone portable scintille comme une bougie sur des murs veloutés d’anachroniques crépis Les plus désuets de nos souvenirs sont catapultés dans l’aujourd’hui Quand la madeleine de Proust nous saute aux pupilles face à cet inconnu nostalgique rêvant de vivre hier dans le monde de demain Des Œuvres de Magi Puig se dégage une délicatesse émotionnelle ; et délicatesse technique dans les textures, la palette Rendez-vous le 15 septembre avec l’artiste pour découvrir cet accrochage Du 15 septembre au 14 octobre - 3, rue de l'Ancien Courrier à Montpellier Tél 04 67 60 71 88 www.galerieanciencourrier.com

Patricia Stheeman s’installe à la rentrée dans le centre d’expression artistique et culturel de l’Anacrouse pour y exposer ses nombreux dessins Cette exposition s ’accorde complètement avec le salon du dessin contemporain Drawing Room de Montpellier. « Dessins off » comme est nommée cette nouvelle exposition, est un rassemblement d’oeuvres faites à l’encre de Chine, travaillé au Rotring et généralement de grands for mats Ces esquisses qu ’elle aime appeler « off » sont en réalité toutes les créations qu ’elle considère en mar ge, comme si un seul dessin ne pouvait suffire Ces dessins sont en effet d’autres témoins « off » de son esprit créateur Comme des commentaires ajoutés pour mieux comprendre le sens de chacun des paysages présentés Car la représentation de ces horizons divers est récurrente dans ses créations qu ’elle veut toujours en noir et blanc Une pratique artistique qui per met également de s ’animer en vidéo À chaque paysage va donc son lot de détails pour s ’ouvrir à la réalité multiple des espaces et à ses problématiques que tout oppose à l’économie des moyens de création ainsi qu’à l’intensité des lieux qu ’elle représente. Un duel perpétuel entre figuration et imaginaire du monde Du 10 sept. au 5 nov. à l’Anacrouse, 5 pl. du Petit Scel à Montpellier. Tél. 04 34 11 02 25. www lanacrouse fr

ÉVÉNEMENT DU CERCLE DES ARTS

Jean-Jacques François, Dysabo et Julia Collaro

À LA SALLE TISSIER À VENDARGUES (34)

Fondateur du Cercle des arts, Christian Jurand est animé par l’envie de faire découvrir des « nouveaux talents » C’est dans cette optique qu’à la rentrée, les trois artistes Julia Collaro, Dysabo, et Jean-Jacques François vont partager leurs mondes sur les murs de la salle Teissier bas à Vendar gues Des univers et des sensibilités différentes, entre photographies et peintures

C’est la lumière qui habite les êtres et les choses, qui inspirent la photographe Julia Collaro Utilisant son art comme prétexte à la contemplation, elle s ’est tour née vers l’extérieur, en quête d’espace, où les identités s ’estompent, se fondent à l’environnement Dysabo, sélectionnée par la galerie du Negresco pour la deuxième fois consécutive, a besoin de ressentir palpiter en elle un instinct créatif Elle offre un voyage au coeur des for mes, de la couleur, et de la matière Jean-Jacques François, exilé à Barcelone dans les années 70, s ’est nourri durant son parcours de ses deux identités Ayant toujours mené de pair deux activités, il manie avec brio « l’art de détour ner les objets » Du 15 au 25 septembre, à la salle Tissier, rue du salaison à Vendar gues (34) Commissaire de l’exposition Sabine Van Tor nhout. www.galerie-mas-coulondres.com www.cer cledesarts.fr

Patricia Stheeman

À la rentrée, Marion Lamy alias « la char meuse de papier » propose une nouvelle exposition au titre éponyme à la Galerie Z Grâce à son enfance passée en Afrique noir, elle a appris peu à peu au fil du temps, son savoir-faire, fait de peinture, de sculptures et de coutures À son retour en France, à l’école d’Art Martenot de Paris, c ’est ensuite la philosophie asiatique et un brin africaine qu ’elle découvre pour en faire une part essentielle dans son art Par mi toutes ces variétés de textures et de plasticités, l’artiste froisse, plisse, et travaille sans cesse le papier pour donner vie à des sculptures les plus étonnantes les unes que les autres Alliant de multiples techniques qui rendent ses oeuvres uniques, Marion Lamy sait utiliser le papier dans toutes ses for mes, en utilisant même le modelage ou la couture Ainsi, l’encre de Chine, devenue primordiale, sublime ses oeuvres de motifs tracés ou de calligraphies « Danseuses, nomades, esprits ou figures de l’Asie, qu’ils dansent dans le vent » s ’ amuse même à dire Marion Lamy Entre légèreté, équilibre et déséquilibre, c ’est alors tout un char me enivrant qui se dévoile pour le plus grand plaisir de ses visiteurs Du 7 septembre jusqu’au 14 octobre, Galerie Z - 6, rue des Soeurs Noires à Montpellier. Tél. 04 67 29 42 04.

Art & Mode

Danielle Engel, une épopée vers le succès

Comme le disait la créatrice de mode Elsa Schiaparelli, « une bonne cuisinière est une fée qui dispense le bonheur ». Danielle Engel est l’une de ces fées de la création, de surcroît talentueuse Un parcours atypique, un goût certain, un humanisme qui se ressent dans son travail ; la modéliste de for mation créée et met en oeuvre ses créations Une idée nait, un dessin, puis la conception finale Derrière chaque pièce, une histoire Née au Togo, elle grandit et évolue dans un milieu familial où la mode est présente Quand la question d’un choix de métier se pose, celui-ci arrive comme une évidence Après une for mation à l’école de la chambre syndicale de la couture parisienne, et des expériences dans le prêt-à-porter, elle atterrit dans le milieu de la création Depuis toujours, l’envie de créer sa propre marque et d’avoir des responsabilités l’attire C’est ainsi qu ’après avoir ouvert des ateliers de couture, elle crée sa marque en 2014, puis ouvre sa boutique actuelle, à Montpellier, en 2016 Une manière, pour elle, de faire parler de la ville dans les hauts lieux de la mode Ces pièces sont produites majoritairement en France (à 90%, entre Paris, Nîmes, et Alès) et en Europe (10%) « Créer, c ’est le moment où j’arrive à me libérer, où j’arrive à m ’exprimer à travers mes créations » Inspirée par ce qui l’entoure, par l’humain, mais également par sa double culture, elle dit « merci » et rend hommage à ses deux pays dans sa collection été 2018 Un mélange harmonieux comme elle le vit au quotidien« On ne peut pas créer sans être humain, sinon, on va créer du vide autour » MH

Danielle Engel - Boutique de Mode - 17, rue de la Croix d’Or à Montpellier. www.danielleengel.com www.facebook.com/danielleengelfashion

Tél.

Quand Lacroix habillait « Carmen »

AU MUSÉE DES CULTURES TAURINES À NÎMES

Dès son plus jeune âge, Christian Lacroix a eu un attrait particulier pour les costumes Après les pièces de théâtre auxquelles il assistait, il réinterprétait déjà les toilettes que portaient les comédiens L’exposition « Quand Christian Lacroix habillait Carmen » donne la possibilité de découvrir comment un grand couturier habille la scène Des pièces exceptionnelles, longtemps conservées dans un local indépendant des arènes, vont être exposées dans leur intégralité (350 costumes), au musée des Cultures taurines de Nîmes. Quelques présentations partielles de celles-ci ont déjà eu lieu à São Polo ou encore Singapour C’est ainsi que le public peut découvrir les pièces utilisées lors de l’opéra Car men, alors mis en scène par Antoine Bourseiller, donné dans les arènes en 1989 Par mi elles, le fameux costume funèbre noir et or de Car men, mais aussi des robes de gitanes splendides… L’équivalent de trois mois de travail, menés par l’atelier Cacharel, avec l’aide de bénévoles L’exposition sera complétée par une centaine d’esquisses signées par le couturier, ainsi que des photos Des captations audiovisuelles, mises à disposition par l’INA, montrent les images du spectacle Elles offrent une vision des pièces portées et en mouvement ce qui per met réaliser l’ampleur de l’opéra sublimé par la main du couturier Jusqu’au 24 septembr e, au musée des Cultur es taurines - 6, rue Alexandre Ducros à Nîmes (30). Tél. 04 30 06 77 07.

Marion Lamy À LA GALERIE Z

Françoise et Pierre Dumayer

À LA MAISON DES ARTS DE BAGES

« Écrire et peindre » , autour des œuvres de Françoise et Pierre Dumayet, voilà la nouvelle exposition à découvrir à la maison des arts de Bages Retraçant près de 40 ans d’écritures et de peintures, l’événement a surtout l’intention de dévoiler l’inventivité des deux artistes Si l’univers de Françoise, la première est emplie d’abstraction et de figuration poétique pleines d’humour, issue de son enfance, Pierre tire, lui, ses inspirations du monde télévisuel et de la littérature dont il a abordé bien des genres Entre aphorismes cinglants, dialogues cocasses, romans ou encore dessins humoristiques, il s ’est essayé de tout « Je suis encore capable d’être ce que je vois, si ça me plait » s ’amuse-t-il même à dire

Peintures, dessins, textes (extraits et inédits), photos, documents et autres archives, de ce duo détonnant de symbiose, ainsi que des oeuvres issues de la contribution d’une vingtaine d’artistes sont à découvrir jusqu’au début septembre

Jusqu’au 7 septembr e - 8, rue des Remparts à la Maison des arts de Bages (11).

Tél 04 68 42 81 76 www bages fr

AU CHÂTEAU DE TAURINES

L’association YaQua et Compagnie ainsi qu’Agata Serafin (artiste polonaise) et Jeff Midghall (anglais) présentent une nouvelle exposition au sein du château de la Taurines : « Où sommesnous ? »

Réunissant deux artistes pour réfléchir autour de l’état du monde ainsi que du rôle et de la place de l’homme, leur collaboration est un projet artistique réunissant des peintures (Midghall) et des photographies / installations (Serafin) Si celui-ci met au centre de sa réflexion, et, de ce fait, de sa création, la condition humaine à l’échelle mondiale Sa collaboration avec Midghall est particulièrement centrée sur la problématique, fil rouge de cette nouvelle exposition : Dans quelle mesure l’état du monde actuel où consommation de masse, gaspillage et pollution sont omniprésents, influence la société ? C’est donc un ensemble d’oeuvres allant bien plus loin qu ’ un simple « Où sommes-nous ? « mais bien plus d’un « Pourquoi fait-on tout ce que l’on fait ?» doublé d’un « Comment peut-on agir ?» dont il est question

À chaque nouvelle toile, c ’est alors une nouvelle tentative de réponse à cette problématique centrale de l’existence humaine Une multitude de « Où somme nous ? » pour mieux penser « Où allons-nous » ?

Jusqu’au 22 octobre, Château de Taurines à Centrès (12)

Tél. 06 24 84 46 93. www.tourisme-aveyron.com

Quentin Jouret

À ESPACE ÉCUREUIL À TOULOUSE

Nous sommes tous devenus des touristes ! C’est bien la problématique de la nouvelle exposition que propose, Quentin Jouret à l’espace écureuil de Toulouse En effet, le tourisme et l’industrie du bien-être ont tant évolué, qu’il est maintenant impossible d’éviter et surtout de sortir de ces circuits tracés d’avance Au point même que les marches de manoeuvres deviennent de plus en plus restreintes Alors oui l’artiste pourrait dénoncer ce système et regretter ces conditions nouvelles, mais au lieu de cela, Quentin Jouret, préfère « embrasser » tout ce changement 2 0 C’est ainsi qu’il s ’est rendu à Londres et à Florence, pour en parcourir les rues sous un angle différent Après avoir pris les incontour nables petits trains, grandes roues et autres circuits proposés par des guides touristiques, il a tenté de respirer différemment. Dans ces célèbres villes, que le tourisme a d’une certaine manière battit, l’artiste a donc cherché à arpenter, à sa façon, ces chemins empruntés par des milliers de touristes chaque jour. Ses photographies sont alors devenues la preuve qu’il est encore possible de perdre son temps, pour de multiples raisons

Jusqu’au 26 août à L’Espace

Ecureuil - 3, place du Capitole à Toulouse (31).

Tél. 05 62 30 23 30. caisseepar gne-art-comtemporain fr

Garonne au fil de l’eau

À L’EDF BAZACLE À TOULOUSE

Bricodrama À L ESPACE LIEU COMMUN

Tout un ensemble d’expositions et de rencontres autour de la « Bricologie » est prévu pour inaugurer la nouvelle saison de l’espace Lieu-commun à Toulouse ainsi que d’autres lieux culturels de la ville rose Le concept défini par l’historien de l’art, Thomas Golsenne, est simple, c ’est, en fait, une contraction de bricolage et technologie Ce néologisme expose, ainsi, des problématiques diverses liées au regain de l’activité artisanale face à la domination numérique dans le domaine culturel L’essence, même, de l’artisanat tient, en effet, dans la singularité et la mar ginalité issues d’enjeux esthétiques particuliers tandis que le numérique tend à se soumettre au dictat de l’audimat et du « like » Quel est donc l’impact de cette révolution numérique sur ces usagers ? N’est-elle pas issue de croyances et d’espérances d’un « monde meilleur » , construit par la propagande libérale ? Ces expositions tentent de voir cette révolution 2 0 sous un autre angle Détour ner l’usage de ces nouvelles machines pour faire apparaître une critique différente du monde. Rappeler les questions environnementales, incontour nables. Mais alors, qu ’elle est la place de l’artiste dans tout ça ? Alexandre Atenza, Thomas Bigot et bien d’autres tentent d’y répondre

• 27 septembre, ver nissage en Cascade à Lieux Commun puis à IPN et TA.

• 28 septembre, ver nissage aux Ateliers, la Pêche et Bor derouge.

• 30 septembre, ver nissage et concert à Mix’Art Myrys

À partir du 28 sept Bricodrama, Espace Lieu Commun - 25, rue d’Armagnac à Toulouse. Tél. 05 61 23 80 57. www.lieu-commun.fr

Dans ce haut lieu culturel toulousain qu ’est l’Espace EDF Bazacle, une nouvelle exposition hors du commun est proposée Ludique et pédagogique, cette nouvelle présentation montre toute l’importance de la biodiversité Car l’eau est une ressource précieuse et première pour l’homme, issue d’un écosystème qu’il faut protéger Conçue par EDF et Science Animation ainsi qu ’ en partenariat avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne, « Garonne au fil de l’eau » est une invitation à la promenade le long d’un des plus grands fleuves français Cycle de l’eau, paysage, faune, flore, patrimoine ou encore énergie hydraulique y seront alors décryptés afin de découvrir et comprendre tous les aboutissants de la Garonne D’où vient elle ? Comment s ’est-elle façonnée ? Quelles sont ses particularités ? Sont tant d’autres questions qui seront expliquées lors de cette promenade Enfin, dans un deuxième temps, le visiteur pourra également se familiariser avec la faune et la flore qui peuplent ber ges et profondeurs À travers anecdotes et jeux, ce sont les dessous de la si jolie Garonne, qui seront dévoilés, afin de lui redonner toute son importance dans l’équilibre naturel de la biodiversité

Jusqu’au 7 septembre - 11, quai Saint-Pierre à Toulouse (31). bazacle edf com

« Où sommes-nous ? »

Œuvre de Philippe Rivens alias Pixeliums

Œuuvre de Françoise Dumayet

« Croquis » de Thomas Bigot

Terra expose à CC Galerie

L'exposition de la rentrée de CC Galerie à Aigues-Mortes est consacrée à l’artiste peintre Terra. A cette occasion, le sculpteur Yannis Lagr esle complice de l’événement sera présent en « guest ».

Entr etien avec Terra

Comment avez vous préparé cette nouvelle exposition et quel est le thème de celle-ci ?

Le thème de cette exposition est la joie, l'humour et la bonne humeur Ambiance dans laquelle nous avons préparé ce nouvel événement Ce sont d'ailleurs les sentiments que nous partageons spontanément Cécile, Yannis et moi.

Du comique de situation au burlesque, comment sont nés vos personnages et comment apparaissent ils sur la toile ?

Mes personnages sont nés et ont évolué au fil du temps et de mes rencontres Je me plais à caricaturer les hommes, plus rarement les femmes et les petites bêtes qui partagent leur quotidien Comme au théâtre, ils jouent un rôle, montent sur les planches le temps d'une scène et partagent avec nous sur la toile un moment de vie, un sentiment, une émotion censés nous renvoyer à notre propre histoire

Revisitez le quotidien avec ces petits riens qui font notr e vie ; ces petits riens sont votr e thème de prédilection, comment saisissez vous ces instants et comment les réalisez-vous dans vos œuvres ?

Ces petits riens mis bout-à-bout font toute une vie Mes personnages ont quelques rides et dans chaque

Quim Domene À LA GALERIE ODILE OMS

La Galerie Odile

Oms accueille l’artiste Quim Domene.

Empreint de dadaïsme Quim Domene crée la série

« Lettre à Kurt Schwitters » Pour ce faire, il utilise le collage, le dessin, la peinture et bien d’autres techniques

Ses œuvres réfèrent à l’histoire de l’art et politique mais n ’ en dégagent pas moins une actualité intriguante

C’est une pléthore de références croisées qui apparaissent souvent dans une relation fortuite entre objets, images et symboles

sillon de leur visage se cache une histoire Ils sont vivants Et chaque toile est censée saisir ce qu'ils ressentent à l'instant T

Une exposition entièr ement dédiée à votr e travail, est-ce que le public va trouver de véritables changements ou votre travail s'inscrit dans la continuité ?

Mon travail reste fidèle à lui-même tout en évoluant avec mon parcours de vie Je soupçonne mon geste de traduire les émotions désordonnées et souvent contradictoires qui m 'animent jour après jour Un peu brouillon tout ça

Yannis Lagr esle en guest de l’expo Terra

Ce sculpteur sensible s ’exprime librement à travers ces hommes fragiles en terre cuite C’est à nous d’interpréter leur attitude, leur position

Yannis Lagresle n ’analyse pas non plus ce qui vient à lui et se crée sous ses yeux grâce à ces objets venus d’un autre temps Il les décompose, recompose et laisse naître une fusée, une voiture ou une montgolfière, toujours un moyen de transport Elles emportent ces petits bonhommes, les « Yaya » , dans leur univers bien à eux, peut-être leur deuxième vie Accompagnons tout ce beau monde et laissonsnous rêver grâce à notre âme d’enfant Yannis Lagresle est présent à Aigues-Mortes depuis la reprise de CC Galerie en juin 2016

A découvrir à CC Galerie du 16 septembre au 1er octobre - 11, rue Pasteur à Aigues-Mortes. Tél 04 66 51 67 91 cc-galerie fr

A. Anseeuw À L’ESPACE DES ARTS 23ème Salon Int. d’Art de Valmy À ARGELÈS-SUR-MER

Ce sont 52 artistes que dé vriront les visiteurs du Salon Inter national d Valmy Peintres et sculp sent leurs oeuvres à la Pams, à Valmy, ainsi qu’à Marianne, au coeur du vi gelès-sur-Mer

Né en 1948, Catalan et autodidacte, Quim Domene a commencé en tant que graphiste et designer, avant de se tour ner vers la peinture Sa pratique est pluridisciplinaire : sculpture et installations, photographie, ses œuvres procèdent de la récupération, de la juxtaposition, elles utilisent souvent des caractères typographiques

Jusqu’au 2 septembre à la Galerie Odile Oms

12, rue du Commer ce à Céret (66).

Tél. 04 68 87 38 30.

www odileoms com

Alin Anseeuw est un artiste plasticien, auteur, et éditeur de poésie (éditions Ecbolade)

Il partage sa vie entre le Nord et Banyulssur-Mer

« Je suis né à Béthune, vis et travaille dans la région, déclare l’artiste Je ne perds pas le Nord, même si j’essaie inlassablement de gagner le Sud

Sur le plan artistique, j’ai toujours quelque chose en chantier, je n’établis pas de frontières entre mes textes et la peinture que je fais, même si ce n ’est pas pareil »

Jusqu’au 19 août à L’Espace des Arts

2, rue des écoles au Boulou (66).

Tél 04 68 83 36 32

Cette année, deux invit neur Tout d’abord, la Marie-Thérèse Tsalapata donne vie à la rudesse métal en y apportant un certaine dose de romantisme, ainsi que des critères de beauté Des oeuvres qui deviennent alors des compagnes avec lesquelles il fait bon vivre

Mais également le peintre Nicolas Monjo, dont les peintures sont en lien avec son quotidien et celui du monde L’artiste y apporte un aspect très personnel qui dévoile son vécu, son moi profond Une animation est prévue, démonstration de peintures et de sculptures des artisans du salon et de l’ARG est également prévue

Du 15 septembr e au 1er octobr e, à la salle Jules Pams, r oute de Valmy et à la Galerie Marianne, rue du 14 juillet à Ar gelès-sur-Mer (66) www ar geles-ar g fr

M -T Tsalapatanis inv tée d honneur

Alberto Bitar et Nicolas Rigaux

À LA GALERIE REMP’ART

La Galerie Rempart rend accessible, en zone rurale, l’expression photographique représentative de la création contemporaine Dans ce cadre, au pied du château féodal, vont être exposé, Flux d’Alberto Bitar, et Métamorphose, de Nicolas Rigaux

Une première en France, pour le photographe brésilien (Alberto Bitar), un des représentants des plasticiens amazoniens les plus en vue

Ses œuvres, expression de sa propre sensibilité ainsi que sa façon de voir le monde, mettent en dialogue mémoire et changement « Flux » , fait référence à son travail, dans un mouvement lent, de captures d’images

Ici, il cherche à « conter une même histoire, l’action du temps sur le souvenir et le sujet »

Nicolas Rigaux, lui, s’inscrit dans un contexte particulier, la défense et la reconnaissance des droits des personnes LGBT, et la prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles

Pour ce faire, ses œuvres sont ici des images de militants, qui se travestissent en religieuses et adoptent les codes d’un couvent pour transmettre leurs messages : le non-jugement, la joie, la dérision, l’entraide, l’écoute, et la sensibilisation

Du 5 au 31 août, Alberto Bitar, puis du 9 au 31 septembre, Nicolas Rigaux.

Galerie Remp’art - 14, rue des r emparts à Durban-Corbièr es (11). Tél. 06 87 03 66 55. www.galerie-remp-arts.com

Guy Ferrer À SAINT-CYPRIEN

Jusqu’au 24 septembre, le peintre et sculpteur Guy Ferrer propose une rétrospective de sculpture outdoor, au jardin des plantes de Saint-Cyprien Après son oeuvre majeure, « T OL E R A N C E » pleine d’humanisme, c ’est un parcours poétique et artistique composé de bronzes et d’écrits que l’artiste propose Cinquante-cinq sculptures témoins de ses trente années de créations sont ainsi exposées dans un univers bucolique

Grâce aux nombreux textes écrits par Guy Ferrer, lui-même, le spectateur entrera alors un peu plus dans l’esprit et la pensée créatrice qui l’a poussé à réaliser toutes ces installations

L’ensemble de son travail est, d’ailleurs, reproduit et disponible à la vente, dans un catalogue créé à l’occasion de cette nouvelle exposition Plus tard dans l’année, l’exposition s ’exportera également à Liège, Londres, Paris, Malte et même en Corée du Sud.

Jusqu’au 24 septembre au jar din des plantes de Saint-Cyprien (66). Tél. 04 68 21 06 96. www.collectionsdesaintcyprien.com

Picasso à la mer

À CANET-EN-ROUSSILLON

La Ville de Canet-en-Roussillon présente une exposition de choix jusqu’au 10 septembre « Picasso à la mer » est l’occasion de découvrir des estampes, photographies et autres documents du célèbre peintre mis en scène sur la plage en famille et entre amis Agissant dans le cadre de la manifestation culturelle inter nationale « Picasso-Mediterannée 2017-2019 » c ’est ainsi que l’exposition « Picasso à la mer » est complétée d’œuvres d’autres artistes renommés de l’époque comme Man Ray, Paul Eluard ou encore Pierre Reverdy Des années 20 aux années 60, découvrez les moments de bonheur et de convivialité qui ont directement inspiré ces oeuvres pleines de liberté Baigneuses, couples, enfants, acrobates ou encore lutteurs sont en effet issus de ce registre d’importance pour l’artiste : la mer Irrésistible scène de théâtre en plein air, aux sons emplis de douceur ou de joie, cette exposition tombe à pique pour s ’ encrer un peu plus dans cette univers estival Une ode au bord de plage et à ceux qui aiment les fréquenter Jusqu’au 10 septembr e, Galerie des Hospice, Avenue de Sainte Marie à Canet-en-Roussillon (66). Tél 04 68 86 72 60 www canetenroussillon fr

« Expo 66 »

DANS LES PYRÉNÉES-ORIENTALES

Tout au long de l’été, le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales organise des expositions dans des lieux emblématiques

• Jusqu’au 27 août au Palais des rois de Majorque à Perpignan : Exposition « Passages » d’Odile Mars Arbos, Rue des Archers

Jusqu’au 6 septembre au Château Royal de Collioure : « Meditéjano » de Jano.

• Jusqu’au 18 août à la Maison de la Catalinité à Perpignan : Exposition André Susplugas, peinture et dessins, Place Joseph Sebastia Pons

• Jusqu’au 29 août au Château Royal de Collioure : Expositions Sculptures de Laurent Llobet.

• Jusqu’au 17 septembre aux Décors de la Semaine Sainte des P - O : Expositions « Els Monuments »

www.ledepartement66.fr

Alberto Bitar et Nicolas Rigaux à la Galerie Remp’art

« T OL E R A N C E » de Guy Ferrer

Exposition d’été

L’été se grave à l’estampe jusqu’au 3 septembre et se cherche dans les chimères de Pepe Doñate à la galerie AMJ Le visiteur peut ainsi y découvrir, comprendre et admirer l’art complexe et exigeant, nécessaire à l’élaboration des gravures ou estampes grâce à quatre artistes : Judith Rothchild, Claude Tour non, León DíazRonda et Jean-Christophe Alix, graveurs sur pierre, bois, lino, cuivre, ou pratiquant cette technique si mystérieuse qu ’est la « manière noire » . Une invitation à pénétrer dans le monde étonnant, for midable, et historique de la fabrication de l’image imprimée, avant, bien sûr, les moyens industriels et numériques Depuis le Moyen Âge, les maîtres graveurs possèdent cette maîtrise artistique, riche et par faite, pour mettre en chantier les étapes de la fabrication d’une image (estampe) ou d’un texte sculpté sur une matrice pour ainsi imprimer les premiers livres qui élar giront le savoir à une population plus lar ge Pepe Doñate peuple, au même moment, les caves de la galerie de ses doutes et de ses certitudes quant à notre humanité/animalité qu’il peint avec une truculence débordante, imaginative, et qui interpelle toujours Lui, Pepe Doñate, vient d’il y a très longtemps, de ces temps où animaux et hommes étaient les êtres du vivant et où les chimères étaient des réalités et où les uns et les autres se nourrissaient des mêmes fantasmes, des mêmes pulsions et des mêmes gnoses C’est aussi un tendre magicien, ber ger des âmes et des êtres, un « hombre » généreux, qui nous ramène à l’essentiel, à nous Du 13 juillet au 3 septembre, à la Galerie AMJ - 4, rue Cabirol à Narbonne (11). Tél. 09 82 40 31 72. www.annemariejaumaud.com

Absalon & Rivet Cie À IMAGES / VENTENAC

Pour la huitième saison d’Image / Ventenac, le centre d’art privé accueille les oeuvres d’Absalon et de Pascal Rivet au bord du Canal du Midi Si les oeuvres du premier, Absalon, évoquent les machines qui produisent les marchandises, celles du deuxième se complètent très bien, puisqu’elles présentent les machines (tracteur mythique IH de Rivet) qui modèlent les paysages

Disposition (1990) d’Absalon est ainsi un ensemble de 40 volumes blancs, fait de carton et de bois, disposé sur une sur face de 100m2 et éclairé par 6 tubes de néon double Empli de la culture de la vigne, ce stock de for mes abstraites témoigne des différentes étapes de la production du vin, en passant par son transport sur les péniches du canal D’ailleurs pour créer ces for mes abstraites, l’artiste s ’est directement inspiré d’objets industriels réels, comme les pièces détachées d’une mobylette Transformées, ces for mes deviennent ensuite géométriques et laissent entrevoir des lignes blanches épurées.

Tandis que le tracteur IH, de Pascal Rivet est une réplique en bois et grandeur nature d’un tracteur Quand l’intérêt de l’écart, entre originals et reproductions, est placé au centre des préoccupations, des détour nements mystérieux laissent alors entrevoir un brin d’utopie.

Jusqu’au 17 septembr e, 5 r oute de Saint-Nazair e à Ventenac-enMinervois (11) Tél 06 17 34 37 30 ventenac net

Tom Garcia, Eliot, et Olivier Cayzac AU DOMAINE DES DEUX RUISSEAUX

C’est autour du thème de la tauromachie que les trois artistes, peintres et sculpteurs, exposent leurs œuvres au Domaine des Deux Ruisseaux D’origine espagnole, le Camar guais Tom Garcia puise son inspiration dans ses passions Des activités qui donnent à ses œuvres, majoritairement peintes à l’encre de chine (bien que par fois à l’acrylique ou au couteau), des nuances différentes et profondes Ancien champion de judo, et professeur de karaté, on distingue dans sa peinture l’art du combat et un trait particulier, très japonisant De son expérience de cascadeur à cheval, on retrouve la fougue et la grande connaissance de l’art équestre Également architecte diplômé par le gouver nement, il aime intégrer dans ses tableaux les monuments de la Provence, et a été nommé, en 2011, Chevalier dans l’ordre des Arts-Sciences et Lettres pour l’ensemble de son oeuvre (Architecture et Peinture) Eliot, qui utilise l’acrylique et l’aquarelle, transmet dans ses peintures ses intuitions et ses émotions Qu’elles soient implantées sous les décorums des arènes de Nîmes ou d’Arles, ses oeuvres ont le soucis du détail et font remarquer des délices visuels souvent oubliés L’artiste arlésien développe d’ailleurs le thème des accompagnants, les cuadrillas, eux aussi souvent omises des peinturent centrées autour de l’exploit de l’unique toréro héro Pour son talent, ses particularités, et ses approches différente, Eliot commence d’ailleurs a être connu sur la planète des toros jusqu’au Mexique ou en Equateur

Le sculpteur Olivier Cayzac, autodidacte nîmois, travaille l’acier depuis 5 ans Des oeuvres tantôt abstraites, tantôt réalistes au plus près des sujets, des matadors, des capes et vestes taurines, et surtout des têtes de taureaux dans lesquelles il incruste de véritables cor nes L’artiste manie, avec une incroyable dextérité, la matière, et crée des oeuvres de toutes les tailles et sur tous les thèmes, comme la statue grandeur nature d’Ar mand Vaquerin (célèbre joueur de rugby de Béziers), ou encore celle de David Bowie, par exemple Jusqu’au 30 septembr e au Domaine des Deux Ruisseaux, Route de Béziers à Sauvian (34). Tél. 04 99 41 02 74.

Collection Privée : Les dix ans du Volodia À MONTPELLIER

A l’occasion de son dixième anniversaire, le Volodia a voulu mettre en avant les artistes qui l’ont successivement habillé depuis l’ouverture

Benjamin Carbonne, MIMA, MarieAnge Daudé, Marc Souque et Philippe Trefois pour les plus récents Ce sera aussi l’occasion de redécouvrir le travail de Jamin, Cédric Matet, Aurélie Salvaing, Jin Bo, Romain Thiery, Sabine Christin, Mauricio Oliveira, Sandrine Ygrié, Céline Otero, et j’en passe Peintures, photos, dessins Couleurs et noirs et blancs Des artistes brillants devenus des copains incontour nables du Volodia Une rétrospective, mais surtout une expo entre amis, comme à la maison Pour trinquer à la beauté, et au talent de ceux qui magnifient depuis 2007 l’écrin offert par ce lieu fusionnant les cultures, sur les murs et dans l’assiette Bougies à l’huile ? Acryliques ? Numériques ? En tous cas dix bougies à souffler, le 13 septembre à partir de 18h30, autour d’un verre et de quelques tapas tellement « Volodia »

Du 13 au 27 septembre. Au Volodia - 29, rue Jean-Jacques Rousseau à Montpellier Tél : 04 99 61 09 17 www.volodiarestaurant.com

Tracteur en bois de Pascal de Rivet

Œuvre de Pepe Doñate

Œuvre d’Olivier Cayzac

Sacré St Art - Acte II À LA CHAPELLE DES PÉNITENTS

L’année der nière, à l’occasion de « Sacré St Art Acte I » , Olivier Costa avait été reçu dans le cadre d’une « résidence d’artistes » à la Chapelle des Pénitents de Mèze et avait créé, notamment, les « yeux de la Chapelle »

Cette année, Camille Adra, artiste et architecte autodidacte prend le relais

S’exprimant au travers des arts picturaux, il crée sur divers supports comme sur des murs, toiles ou encore les cartons

Le dessin, qui tient depuis toujours une place centrale dans sa vie et la rigueur de sa for mation d’architecte, sont ainsi liés à la liberté de création dans son art C’est alors un savant mélange empli de liberté, qui amène à ses œuvres

Il réalisera sur place des créations Insitu, associées à des vitraux artistiques qui remplaceront ceux d’origine, actuellement en restauration, ainsi que des sérigraphies d’artistes d’arts urbains comme Johnnystyle, Mist ou encore Salamec

Jusqu’au 30 octobre - À la Chapelle des Pénitents Place Monseigneur Hiral à Mèze (34)

K-Arty

À LA GALERIE L’ARBRE DE JADE

K-Arty fait partie de ces artistes qui ne finissent jamais de nous étonner Photographe de métier, il s ’est engagé dans la voie de la création il y a maintenant trois ans, et son approche artistique mêle habilement son oeil de photographe, à celui de « créateur d’image »

Même s’il maîtrise par faitement la technique et la mise en scène photographique, il sait aussi sortir des sentiers battus et pour emmener son spectateur dans des mondes où les cartoons (personnages de dessins animés) sont les acteurs de ses créations délirantes

Jusqu’au 30 septembre à la galerie l’Arbre de Jade.

36, rue du Port à Mèze (34).

Tél 06 86 23 51 15

Expo-pochette

À L ESPACE FELIX À SÈTE

Situé dans le centre de la jolie Sète, en plein siège du bureau du festival

Fiest’A Sète, l’espace Félix accueille des expositions en tous genres

Dessins, peintures, collages et autres

sculptures animent en effet toute l’année ce petit écrin culturel

Cet été, c ’est au tour d’une sélection de pochettes de vinyles travaillées autour de la programmation du festival, d’occuper les lieux

Une collection qui intéressera à coup sûr les amoureux du vintage et du tour ne disque

Jusqu’au 31 août, Espace Saint

Felix - 2, quai Général Durand à Sète (34)

Tél. 04 67 74 48 44.

F. Nathalie Daudin

AU CAP D’AGDE

Françoise Nathalie Daudin, qui expose jusqu’au 31 octobre à l’hôtel Palmyra Golf du Cap d’Agde , fait partie de ces artistes qui se plongent dans la peinture par de multiples chemins Emplie d’intuition et de gestuelle, son art se place définitivement dans l’abstraction lyrique issue du style contemporain où matières et couleurs appellent au toucher et aux émotions Après avoir longtemps travaillé dans le milieu de la communication et de la publicité, Françoise Nathalie Daudin a entreprit un stage à l’école Boulle et à intensifié son désir de recherche incessante dans ses créations Pigments naturels, fibres végétales, empreintes et traces se confondent ainsi dans un jeu de textures et reliefs qui appellent sans cesser au toucher Ses toiles ne sont rarement plus signées que par une simple date, pour marquer , tel un instant figé dans le temps, sa création. Laissant alors libre choix à son spectateur d’interpréter et de s ’approprier à sa guise ses oeuvres Aérien et léger, son univers émotionnel est un témoin de sa spontanéité créative, comme si chaque hasard était nourri par l’inspiration de l’instant À la manière de miroirs, ses toiles sont ainsi autant de tableaux d’elle-même pour mieux peindre sans cesse un portrait plus ressemblant de sa personnalité Entre couleur, matière, lumière, reflet, transparence et profondeur, tout n ’est que recherche du juste ton pour, qui sait, découvrir une liberté encore plus infinie

Jusqu’au 31 octobre au Palmyra Golf Hotel - 4, av des Alizés au Cap d'Agde (34)

Tél. 06 09 48 69 19. daudinfrancoisenath.free.fr

Envolée poétique

ESPACE MOLIÈRE À AGDE

ÉVÉNEMENT DU CERCLE DES ARTS

Une Scène sétoise

À LA CHAPELLE DU QUARTIER HAUT À SÈTE

Parler d’une exposition, pour cet événement, serait restrictif Ici, il serait plus juste de parler d’une réelle fête des arts Un dénominatif particulier pour une ville singulière aux artistes multiples, qui, à la manière d’un kaléidoscope, reflète à l’infini les différentes réalités artistiques sublimes Christian Jurand présente ces œuvres, à la Chapelle du Quartier Haut, pour le cercle des Arts et de la culture (Spécialiste de la Scène Artistique Sétoise), en collaboration avec Philippe Saulle (Directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Sète) et Sabine Van Tor nhout (Commissaire de l’exposition)

Une scène sur laquelle les artistes se côtoient, se respectent, et font tomber les murs de séparations des courants ou marché de l’art, qu’il pourrait y avoir entre eux Pour cette première, la diversité des intuitions, des recherches et des résultats surprennent agréablement

On y retrouve alors le plasticien Aldo Biscamano, mais aussi Ketty Brindel, Julia Collaro, Christophe Cosentino, Claude Combas, Marc Duran, Fred Hoyer, Lucas Mancione, Frederic Périmon, Jean-Marie Picard, et Marc Combas (Topolino).

Des artistes de talent, qui partagent leurs différents mondes dans un espace commun, pour une ode à la diversité Une célébration haute en créativité, loin de toute catégorisation

Exposition du 5 août au 17 septembre à la Chapelle du Quartier Haut

2-10, Rue Bor ne à Sète (34) Tél 04 99 04 76 00 Visite guidée en présence des artistes les 16 & 17 septembr e à 17h30.

Marie-Nöelle Lapouge dessine depuis son enfance des oeuvres qu ’elle veut figuratives et expressionnistes Ce qui lui plait avant tout, c ’est de peindre des personnages qui s ’amusent à nous renvoyer dans le plus intime de notre enfance ou de notre adolescence, d’un regard acéré et un brin espiègle C’est ainsi un véritable moment de poésie où se mêlent par fois le ridicule, la nostalgie, et l’humour Pour accompagner la peintre, le sculpteur, Patrick Castillon, a en plus répondu à l’invitation pour cette exposition estivale commune à Agde Ce « ferrailleur de l’essentiel » utilise du fer à béton et assemble les pièces à la soudure électrique Il meule ensuite les parties qu’il désire brillantes et des plus figuratives La méthode est lente, sale et bruyante mais c ’est bien cela qu’il affectionne dans la création Une exposition toute en couleur et en pétillement, sous le signe de l’insouciance et de la volupté Jusqu’au 27 aout à l’espace Molière - Place Molière, à Agde (34).

Tél 04 67 32 35 76 www.ville-agde.fr

K-Arty à la galerie l’arbre de Jade

M -N Lapouge à l’Espace Molière à Agde

Françoise Nathalie Daudin au Cap d’Agde

Brassens et les femmes

À L’ESPACE BRASSENS

C’est bien connu, les femmes qui partagent la vie d’artiste, tiennent souvent un rôle de muse dans leurs créations

C’est ainsi qu ’ une scénographie exposera des portraits de celles qui ont compté dans la vie de Brassens Entre sa mère qui l’a longtemps bercé de chansons, sa tante Antoinette qui lui a fait faire ces premières gammes de piano, Patachou qui l’a révélé ou encore Puppchen, son incontour nable muse, de nombreuses figures féminines ont agi dans l’ensemble de ses œuvres « Fer nande » , « Brave Margot » , et bien d’autres, sont ainsi des témoins de l’influence directe des femmes dans son inspiration Joha Heiman dite « Puppchen » disait : « Je ne vivais pas dans son ombre, mais dans sa lumière » (1992) Neuf lettres (1948 à 1962), issues de leur correspondance amoureuse, sont à découvrir ainsi que des manuscrits de chansons tout en regardant une interview projetée aux murs Enfin en arrière-plan, un voile blanc sera déployé, pour laisser deviner un montage photo, de ces femmes qui l’ont marquées Parce qu’il le disait lui-même : « Les femmes ? Je les aime toutes ou presque »

À partir du 2 juin, Espace Brassens - 67, Boulevar d Camille Blanc à Sète (34)

Tél. 04 99 04 76 26. www.espace-brassens.fr

Baignée de culture littéraire et philosophique issue de sa for mation, Nicole Fernandez ne pouvait qu ’ en mettre çà et là dans ses oeuvres, qu ’elle expose dans sa galerie atelier d’Athanor D’ailleurs pourquoi ce nom « Athanor » ? C’est en fait, pour faire une référence à un ter me d’alchimie. Inspirée également par les civilisations anciennes, l’artiste travaille entre bois et toiles et laisse aller son imaginaire Entre collages et superpositions, c ’est alors une palette oscillant entre les ocres, les pourpres ou encore les siennes qui se laissent découvrir Les textures, empreintes, corps et autres visages sont ainsi utilisés comme symboles pour une invitation à un voyage de mémoire « Que reste-t-il quand on a beaucoup oublié ? se demande l’artiste, je suis passée de la toile à des supports plus complexes, je suis arrivée au bois Maintenant je déchire la toile, je recrée » Bref, une oeuvre à mis chemin entre figuration et abstraction

A la Galerie atelier d’Athanor - Hotel des Barons Lacoste - 8, rue François Oustrin à Pèzenas (34)

Tél. 04 67 26 62 03. www.nicolefer nandez.com

TrèsOr À LA GALERIE LA PERLE NOIRE

La Galerie La Perle Noire se pare d’or jusqu’au 14 octobre Ce lieu incar ne l’élégance agathoise et a toujours privilégié la féminité Une mine inspirante et exaltante pour 50 créateurs de la Méditerranée, qui nous offrent une pièce unique, façonnée et ciselée qui arbore ce précieux matériau, dans un décor inspiré de l’antiquité Le métal souverain se prête avec panache au jeu du détour nement et de la modernité L’or n ’est pas seulement une matière luxueuse aux yeux des Hommes, elle est également synonyme de magie et conquête, d’aventure et de délicatesse, de grandeur et d’éter nité

La galerie a réuni pour le plaisir des yeux, une ribambelle d’artistes aux doigts de fées

On y retrouve un bracelet épuré, aux lignes simples, signature du célébrissime Jean Nouvel, star inter nationale de l’architecture. Mais également Florence Lehmann la grande dame du bijou contemporain en France, Émilie Moutard-Martin, jeune créatrice prenant son envol. Jean-Paul van Lith un des monstres sacrés de la céramique dont l’œuvre flamboie dans la chaude lumière de la Méditerranée Et ceci n ’est qu ’ une infime partie de ce qui attend le visiteur

Jusqu’au 14 octobre à la Galerie la Perle Noire - 6, place Molière à Agde (34).

Nicole Fernandez À PÉZENAS

Exposition en partenariat avec

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Marie-Hélène Roger À LUNEL

Marie-Hélène Roger est une artiste pluridisciplinaire qui sait, d’un même temps, colorer le sentiment, peindre l’expression, écrire, décrire, illustrer ce monde utopiste où l’individualisme est dépassé par la vie de partage

En éparpillant sur une toile un instant ou encore une émotion, l’artiste attire

l’attention et communique sa curiosité pleine d’étonnement

Ces personnages de toiles sont ainsi emplis de naïveté et d’authenticité pour évoluer entre réel et imaginaire

Le but étant alors de réussir à croiser la vision picturale de la peinture à celle d’un spectateur complice et tout d’un coup saisi de la part de mystère de l’oeuvre Son art est ainsi une ode au vivant, au retour vers l’enfance, au jeu et à tout ce qu’il y a de surprise dans un monde par fois trop austère Une bouffée d’air frais dénué de toute amertume !

Jusqu’au 3 septembre à l’Espace

Louis Feuillade à Lunel (34)

Tél. 04 67 87 84 19.

A la Galerie Semeurs de trouble

À UZÈS

Plusieurs artistes sont conviés à occuper de manière per manente la petite galerie semeurs de trouble en ce moment

Ainsi diverses disciplines y sont représentées comme la photographie grâce aux oeuvres de Cathie Berthon, une professionnelle de l’image depuis toujours attirée par les portraits et photos de famille ancienne, qu ’elle retravaille grâce à des techniques digigraphiques sur support en bois pour créer ses propres images Collages, tissus et autres résines époxy per mettent alors à l’artiste de présenter des oeuvres à michemin entre rétro et contemporain, emplies de mémoire

Dans la même discipline, Ludo Gianroma préfère, lui, la rue et son ambiance pour rendre des photos marouflées sur palissade ou tirées sur papier aquarelle Pendant que dans le même esprit, Et Caetera, un duo d’artiste d’image, se plait à explorer les transparences dans les vues urbaines ou à travers les icônes de l’art, par un jeu de film de vinyles froissée associé à de l’affiche. Mais il n ’ y a pas que de la photographie, les amateurs d’arts plastiques pourront en effet se réjouir du travail de Vincent Gachaga, un plasticien aux supports multiples Alter nant entre bois, alu’, plexi’ ou encore bâches sur une même création, c ’est tout un univers contemporain qui se dévoile Enfin Nadine Ver gues lui préfère le feutre industriel, une matière idéale pour créer ses sculptures de personnages imaginaires pleins d’onirisme

Galerie Semeurs de Trouble, rue

Nicolas Froment à Uzès (30)

Tél. 06 11 36 30 97.

Et dieu créa la femme

À LA GALERIE TERRA VIVA

Des femmes par des femmes, à la galerie Terra Viva Muses, mères, fatales, séductrice, les femmes fascinent le monde de l’art depuis la nuit des temps Les quatre céramistes contemporaines Fabienne Auzolle, Nina, Stéphanie Raymond, et Natalie Schnider-Lang leur rendent hommage

Une double ode à la féminité, qui montre à la fois la femme dans l’art en tant que sujet représenté, mais également en tant qu ’artiste Des styles différents qui se complètent pour pouvoir voir la femme sous toutes ses facettes Du 6 août au 6 septembre, Galerie Terra Viva, 14 rue de la Fontaine à Saint-Quentin-la-Poterie (30). Tél. 04 66 22 48 78. www.galerie-terraviva.com

Tout près de l’église des Sablons, la Chapelle des Capucins a toujours dynamisé le coeur d’Aigues-Mortes Tout le mois d’août c ’est justement l’autochtone et peintre Anna Baranek du Château, camar guaise d’adoption, qui animera les lieux de ses peintures

L’artiste sait rendre des images souvent floutées car son propos est la mémoire On y reconnaît des éléments empruntés à la nature où l’humain y serait étranger si justement la peintre en balade n ’ y arrêtait pas son regard, pour nous amener à les contempler, isolées de toute fureur et de bruit Un véritable spectacle dans l’effacement et l’humilité

Jusqu’au 20 août à la Chapelle des Capucins, Place St-Louis à Aigues-Mortes (30)

Tél. 04 66 53 38 60. annabaranek.fr

Bruno Roudil À AIGUES-MORTES

Sculpteur, peintre et graphiste, le plasticien Bruno Roudil ouvre son atelier à Aigues-Mortes, le temps d’un été Après avoir exposé, à la Galerie Z et à la Chapelle des Capucins en 2015, l’artiste a décidé de s’installer à plus long ter me pour rencontrer son public et présenter son travail, notamment des dessins contemporains Jusqu’au 30 septembr e 30 bis, rue E Jamais à Aigues-Mortes (30). Tél. 06 51 06 95 72.

Anna Baranek

À LA CHAPELLE DES CAPUCINS

SSculpture de Fabienne Auzolle à la galerie Terra Viva

Festival Céramique d’Anduze (30)

Nouvelle édition du festival céramique d’Anduze, qui ouvre ses portes cet été

L’association Planète Terre continuera ainsi son action qu ’elle entreprend depuis 27 ans, à savoir mettre en scène la céramique contemporaine comme un spectacle vivant, au coeur du parc des Cordeliers d’Anduze

Avant même que le festival ne commence, début août, la ville entière se mettra aux couleurs de la poterie, notamment dans les vitrines des magasins ou encore par l’inter médiaire d’une exposition de photographies géantes sur l’artère principale d’Anduze Au parc des Cordeliers, écrin de verdure choisit pour le festival, Thiébault Chagué, invité d’honneur de cette nouvelle édition, ainsi que 55 autres exposants des métiers de la Terre venus des quatre coins de France et d’Europe, exposeront leurs oeuvres autour du thème : « Animal rituel, fétiche, grie grie et cie » Pour compléter le festival : atelier in-situ, sculpture minute, atelier pour enfant, carte blanche d’artistes reconnus et autres projections de films autour de la céramique à la médiathèque seront de la partie pour alimenter ces trois jours en céramique

Du 12 au 14 août, au Par c des Cor deliers, à Anduze.

Tèl. 04 66 56 73 11. www festival-céramique-anduze org

Claude Bonin-Pissaro

À L ESPACE LAWRENCE DURRELL

À l’instant même où Paris célèbre l’œuvre de l’inspirateur de l’impressionnisme, Camille Pissarro, dans deux expositions au musée Mar mottan et au musée du Luxembour g

Voilà l’occasion toute trouvée de découvrir celle de son petit-fils Claude Bonin-Pissarro, présenté à Sommières dans le Gard Né en 1921, ce peintre est le fils d’Alexandre Bonin, lui-même peintre, et de Jeanne dite « Cocotte » , la fille de Pissarro

Artiste pictural inspiré par les paysages, les forêts, les jardins ou encore les bords de mer, Claude Bonin-Pissarro est resté fidèle à la devise de son grand-père: « il ne faut avoir qu ’ un seul maître, la nature » Sa peinture très expressive et lumineuse se rattache ainsi complètement à l’univers du fauvisme et du post-fauvisme de Gauguin, Matisse ou encore Bonnard, peintres desquels il tire ses inspirations

Il appartient à ce genre d’extraordinaire constellation familiale Le genre de famille qui compte une vingtaine de peintres et se poursuit aujourd’hui encore, quatre générations et plus d’un siècle plus tard après Camille Pissarro

Son fils, Frédéric Bonin-Pissarro, est d’ailleurs lui-même peintre aux EtatsUnis

Jusqu’au 30 septembr e à l’Espace Lawr ence Durr ell à Sommières (30).

Tél. 04 66 77 70 98.

Le renouveau de la peinture de Dunhuang

À LA GALERIE Ô MARCHES DU PALAIS

Durant tout le mois de septembre, la galerie Ô Marche du palais reçoit l’exposition « Peintures aux couleurs minérales de Dunhauang » , une ville chinoise où la peinture murale inspirée de l’art Bouddhiste tient toute son importance La peinture murale telle que proposée est en effet la plus ancienne de l’histoire de l’humanité et perpétue, de fait, l’esprit culturel et la vision esthétique propre à la Chine Dépassant les espaces de territoire et de nationalité, l’art de Dunhuang est donc comme un livre ouvert vers un pan de l’histoire incontour nable où les artistes ont afflué pendant des générations Depuis les années 40 jusqu’à nos jours, certains membres de l’Institut de l’Académie de Recherche de la ville ont dès lors réalisé des reproductions de ces peintures murales pour devenir des précurseurs de la peinture chinoise et créer un groupe d’artistes au style empli de cet héritage traditionnel C’est ainsi que les oeuvres exposées proviennent directement de l’histoire des sites culturels riches en paysage qui ponctuent la route de la soie. Entre anciennes techniques picturales et pigments naturels, c ’est alors tout l’esprit de cette art si particulier qui se dévoile Un patrimoine ancestral revisité aux bénéfices du développement des Beaux Arts chinois

Du 1er au 29 septembre à la Galerie Ô Mar ches du palais - 2, boulevar d Jean Jaurès à Lodève (34) Tél 04 67 88 03 31 www omar chesdupalais fr

Tristan Hosotte

À LA GALERIE SAINT-GUILHEM

L’artiste montpelliérain Tristan Hosotte, peintre aquarelliste et lithographe, présente ses nouvelles œuvres sur le thème du parc Méric de Montpellier Un lieu source d’inspiration, autour des éléments végétaux et minéraux Une muse qui lui per met de s ’ exprimer sur la couleur, avec des techniques de dilution et de diffusion caractéristiques de son style La finesse et la sensibilité de son travail sont renforcées par des for mats originaux en triptyques, et tondos Un univers onirique qui tend à réconcilier l’humain et le monde végétal

Jusqu’au 30 septembre à Galerie d’Art Saint-Guilhem - 21, rue Saint-Guilhem à Montpellier (34) Tél. 06 83 27 68 83. www.hosotte.com.

Armelle Bastide d’Izard

À SAINT-GUILHEM-LE-DESERT Après avoir exposé à travers le monde, Ar melle Bastide d’Izard ramène à la Cardabelle plein d’oeuvres les plus étonnantes les unes que les autres Entre nacres, ors et laques ar gentés, ses créations évoquent tantôt des fleurs exposées à Shanghaï puis les matins des possibles à Miami, pour finir sur les noirs troublants des Carpartes de Moscou L’ensemble de son œuvre est donc une invitation à un ailleurs emplit de voyages Et pour continuer sur ce florilège de peinture, l’artiste a également associé en écho à son travail, tout un ensemble de collages sur la thématique récurrente en matière d’existence humaine : l’espérance et la tempérance De quoi découvrir des œuvres picturales, d’arts plastiques mais surtout philosophiques Cela tombe bien, Ar melle Bastide d’Izard attend ses visiteurs tous les après-midi de 15h à 19h

À la Galerie la Car dabelle

12, rue Cor de Nostra Donna à St-Guilhem-le-Désert (34)

www.bastide-izar d.fr

Œuvre de Armelle Bastide d’Izard

Œuvre de Tristan Hosotte

Des expos, encore et toujours…

La Métropole fait son cinéma À MONTPELLIER ET

Comme chaque année, « La Métropole fait son cinéma » va animer les nuits des communes de la métropole, du 1er au 31 août À cette occasion, un écran géant s’installe sur des places, dans des parcs ou dans des lieux de caractère (dans chacune des communes du territoire, ainsi que sur la pelouse de la piscine Jean Vivès à la Croix d’Ar gent.

Tous les films :

• L’extravagant voyage du jeune et malicieux TS Spivet de Jean-Pierre Jeunet (2013), 1h45, VF, Aventure/ Drame/Famille, avec Kyle Catlett, Helena Bonhem Carter, Robert Maillet, 1er août au parc du château de Lavérune 3 août aux arènes de St-Geniès des Mour gues 19 août au parc du château de Castries

• Le monde de Dory, Disney Pixar (2016), 1h30, VF Film d’animation, La suite du « monde de Nemo » 2 août au stade de foot de Montaud 7 août, cour d’école de Saussan 8 août à l’espace Thalès à Beaulieu

• Moonrise Kingdom de Wes Anderson (2012), 1h34, VF Comédie/Drame, avec Bruce Willis, Edwrad Norton, Bill Murray, T ilda Swinton 4 août aux arènes du Crès 6 août, esplanade Briou Garenne à Cour nonsec 7 août à la salle des fêtes de Restinclières

• Comme un avion, comédie avec Denis Podalydes, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain 9 août au parc municipal Claude Leenhardt à Clapiers 10 août au parc Courty à Saint-Geor ges-d’Orques 11 août, parking de la mairie de St-Brès

• Gravity d’Alfonso Cuaron (2013), 1h30, VF Aventure/Thriller, avec Sandra Bullock, Geor ges Clooney, 11 août à la piscine Jean Vivès à Montpellier, 29 août

Les Nuits d’O À MONTPELLIER

Der nier rendez-vous sous les étoiles de l’été avant la rentrée de septembre, les Nuits d’O conjuguent musique et cinéma sur un même thème Les soirées débutent sous la pinède, passent à l’amphi pour la projection et s ’achèvent festives avec un DJ

Six ambiances, deux week-ends, à découvrir guidés par le nouveau maître de cérémonie, Brice Carayol

Au programme :

Nuit frères et sœurs : concert avec Eyo’nié brass band, quatre frères et une sœur dans ce groupe ; Mon frère est fils unique, de Daniele

Luchetti, deux frères Accio et Manrico ; 24 août.

Nuit Hongrie : concert Sondor go, musique traditionnelle et rock ; The grand Budapest hotel, de Wes Anderson, fable burlesque et loufoque, bouillonnante d’inventivité, 25 août.

Les Rencontres

Agnès Godard est l’invitée d’honneur des 33e Rencontres du Cinéma de Gindou dans le Lot, une commune assez éloignée des grandes villes, disons à l’ouest de Cahors

Le festival a été créé par des fous du 7e art, réunis en association, désireux de montrer et de défendre un cinéma de qualité en privilégiant la rencontre autour des films et le brassage des publics

Il a petit à petit donné naissance à un vrai projet culturel ancré dans son territoire et ouvert sur l’extérieur

Aujourd’hui, sa fréquentation a dépassé les 17 000 entrées et rassemble des cinéphiles de la France entière Durant une semaine, une centaine de films est projetée, sans compétition Dans la mesure du possible, les films sont présentés par le réalisateur/la réalisatrice ou un membre de l’équipe du film Le programme se compose

ALENTOURS

(34)

au parc de Boucaud à Jacou, 30 août au parc du Terral à St-Jean-de-Védas

• Le dernier loup de Jean-Jacques Annaud (2015), 1h59, VF Aventure/Drame

12 août à la carrière de Fons d’Ar mand à Sussar gues 13 août au stade municipal de Cour nonterral 14 août sur la vasque de Port Ariane à Lattes

• Le livre de la jungle de Jon Favreau, (2016), 1h46, VF Aventure/Fantastique 15 août, place des Aiguelières à Montferrier 16 août, parvis de la mairie à Villeneuve-lès-Maguelone. 17 août, Plan de fêtes à Fabrègues

• Indian Palace de John Madden (2012), 2h05, VF Comédie dramatique, avec Judie Dench, Tom Wilkinson, Maggie Smith, Dev Patel 18 août, Place Espartinas à Vendar gues 20 août, parc municipal de Saint-Drézéry 21 aout, Esplanade à Villeneuve-lès-Maguelone

• La vache de Mohamed Amidi (2016), 1h32 Comédie, avec Fatsah Bouyahmed, Lambert Wilson, Jamel Debbouze 22 août, place Dyonisos à Montpellier 26 août, place Saint-Michel à Juvignac 27 août, arènes de Baillar gues 28 août, Place Jean Ponsy à Grabels

Minuit à Paris, de Woody Allen (2011), 1h34, VF Comédie/Romance, avec Owen Wilson, Rachel Mc Adams, Michael Sheen, Marion Cotillard 23 août à Pignan 24 août, parc Montplaisir à Castelnau-le-Lez 25 août, Place du marché à Prades-le-Lez

Du 1er au 31 août.

Tél 04 67 13 60 00 www montpellier-3m fr

Nuit surf : concert Papooz, pop califor nienne ; Love and mercy, de Bili Pohlad, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys,26 août

Nuit Cabaret : concert Gabby Young & Others animals, circus swing ; Cabaret de Bob Fosse, une œuvre culte avec Liza Minelli, 31 août

Nuit twist and shout : concert Yiddish twist orchestra, mélange délirant de musique Yiddish, calypso, ska ; Dalton Trumbo, de Jay Roach, l’histoire de ce scénariste accusé d’être communiste pendant la guerre froide,1er septembre

Nuit Argentine : concert Otros Aires, électro tango ; Les nouveaux sauvages, de Damian Szifron, un film à sketches, humour noir, 2 sept Les 24 au 26 août, 31 août au 2 septembre, Domaine d’O. Tél. 0800 200 165. www.domaine-do-34.eu

de trois sections : L’hommage dédié à un cinéaste ou à un producteur ; Le vagabondage cinématographique, libre parcours dans la production mondiale, peu diffusée ou en avant-première, les films sélectionnés ont en commun de porter des regards singuliers et sensibles sur notre monde contemporain ; une carte blanche à la cinémathèque de Toulouse et au CNC Pour mémoire

Agnès Godard a reçu le César de la meilleure photo pour Beau travail de Claire Denis en 2001, cinéaste avec laquelle elle travaille particulièrement En dehors des projections : des tchatches, des apéros concerts, des animations jeune public, une boutique, la librairie tartinerie et plusieurs lieux de restauration

Du 19 au 26 août. Tél. 05 65 22 89 99. Programme complet : www gindoucinema or g

Cinéma DE GINDOU (46)

Les Rencontres d’Arles (13)

3e Festival des Azimutés À UZÈS (30)

Et voilà déjà la 3e édition du festival de photo d’Uzès qui se déroulera principalement à la mairie à côté de laquelle partiront deux circuits qui guideront les visiteurs, de l’office de tourisme jusqu’au quartier des Arts

Pour cette nouvelle édition, vingt expositions autour d’univers artistiques très variés sont ainsi à découvrir

Par mi les photographe de renommée inter nationale présents pour l’événement, Klavdij Sluban présentera son oeuvre « East to east » ainsi qu ’ un workshop et une conférence publique

Fondées en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l‘écrivain Michel Tour nier et l’historien Jean-Maurice Rouquette, Les Rencontres d’Arles (anciennement nommées Rencontres inter nationales de la photographie d’Arles) est un festival estival annuel de photographie Avec une programmation composée essentiellement de productions inédites, exposées dans une quarantaine de lieux, la manifestation d’envergure inter nationale accueille plus de 100 000 spectateurs chaque année Souvent produites en collaboration avec des musées et des institutions françaises et étrangères, les expositions présentées dans différents lieux patrimoniaux de la ville font l’objet d’une scénographie et certains sites historiques - tels que des chapelles du XIIe ou des bâtiments industriels du XIXe - ne sont ouverts au public que pendant la durée du festival Il se révèle un tremplin pour de jeunes créateurs contemporains La multiplicité des points de vue confère au programme une richesse exceptionnelle Les rencontres s’intéressent aux collectionneurs, dans cette 48e édition on remarque l’excellente collection latino-américaine de Laetitia et Stanislas Poniatowski ou l’étrange ensemble ver naculaire consacré aux nains, géants et hercules rassemblés par Claude Ribouillault. Enfin, les galeristes, sont désor mais invités à proposer le projet d’un artiste de moins de 45 ans dont ils estiment que le travail mérite d’être promu auprès d’une audience inter nationale, les professionnels décer nent le Nouveau Prix Découverte au meilleur d’entre eux. Stimulant.

Jusqu’au 24 septembre à Arles Tél 04 90 96 76 06 www rencontres-arles com

Visa pour l’image À PERPIGNAN (66)

Commechaque année, la photo de presse fait son show à Perpignan ; les meilleurs photographes de France et d’ailleurs sont sélectionnés, leurs reportages, toujours au plus près de l’actualité rarement souriante, sont exposés dans sites exceptionnels tels que le palais des Rois de Majorque Déjà 25 noms ont été retenus par mi lesquels : Des vies sur le fil Un jour, Zohra

Bensemra a pris conscience que sa mission dans la vie était de montrer les existences brisées par la guerre afin de témoigner du triomphe de l’esprit humain Les Berbères au Maroc, une culture en résistance, de Ferhat Bouda Mossoul, l’amère reconquête d’Alvaro Canovas, beaucoup de jour nalistes ont traité ce thème Nouvelle épidémie d’Ed KASHI / VII, la maladie rénale chronique d’origine inconnue (CKDu, selon son sigle en anglais) a été for mellement identifiée au Moyen-Orient, en Asie, en Asie du Sud et en Amérique centrale Développement et pollution de Lu Guang, en trois décennies, la Chine, sortie exsangue de la Révolution culturelle, est devenue la deuxième puissance économique mondiale et très polluante, là aussi le thème revient souvent Veuves d’Amy Toensing Dans certaines régions du monde, perdre son mari est synonyme de mort sociale pour la femme En mar ge de Visa, Duncan - Picasso, de David Douglas Duncan (lire notre article page 16) Et comme toujours, Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2016 à août 2017, au Campo Santo du 4 au 9 septembre Autre rendez-vous important, Transmission pour l’Image est un lieu d’échanges, de rencontres, mais surtout un passage de témoin de photojour nalistes qui ont fait l’aventure de Visa pour l’Image, 4 au 6 sept Et toujours les rencontres, tables rondes, librairie éphémère Du 2 au 17 septembre. www.visapourlimage.com

Autres invités de marque : Pierre Delaunay, Éric Forey, Thierry Vezon ou encore James Vil, viendront exposer leurs oeuvres dans cette édition éclectique où les images positives, créatives et humanistes sont de rigueur

Ce petit festival à taille humaine est donc le rendez-vous incontour nable pour tous les amoureux de photographies qui pourront pendant 8 jours participer de manière active à celui-ci par le biais d’ateliers, conférences, projections, prestations artistiques et créatives

Du 18 au 26 août, Hôtel de ville d’Uzès et cir cuit en centre ville

Tél 06 33 04 11 91

https://lesazimutesduzes com

Bientôt le Cinémed À MONTPELLIER

Le 39e Cinémed, Festival inter national du cinéma méditerranéen aura lieu du 20 au 28 octobre à Montpellier A l’heure où nous imprimons la programmation n ’est pas révélée Il est encore temps d’inscrire, jusqu’au 21 août, des longs métrages de fiction dont le sujet et le traitement contribuent à enrichir les représentations filmiques de la Méditerranée et dont le réalisateur est originaire de l’un des États du bassin méditerranéen, de la mer Noire, du Portugal et de l’Ar ménie En revanche, c ’est fini pour les documentaires, les courts métrages et la Bourse d’aide. Tout au plus, Christophe Leparc, le directeur du festival, a-t-il bien voulu nous en dire un peu plus sur l’un des thèmes, La jeune garde du cinéma algérien : « Pourtant dotée d’une tradition de production cinématographique depuis son indépendance, l’Algérie a vu disparaître petit à petit ses salles de cinéma, son industrie, a vu ses talents se raréfier. N’ayant pas connu de « printemps arabe » à la différence de la Tunisie, il semble cependant qu ’ au sortir des années de plomb, la jeunesse algérienne se soit à nouveau emparée du cinéma pour s ’exprimer, créer » , indique le directeur du Cinémed Par mi les œuvres les plus significatives, « En attendant les hirondelles » de Karim Moussaoui projeté à Cannes dans la section un Certain regard, ou encore le premier long métrage de Sofia Djama « Les Bienheureux » Pour le reste, patientons ! MCH

Du 20 au 28 octobre Tél 04 99 13 73 73 www cinemed tm fr

« Superfacial » d’Audrey Tautou

Couvent des Minimes

« En attendant les hirondelles » de Karim Moussaoui

Exposition dans la cour de la Mairie d’Uzès

(34)

Àchaque jour son programme, à chaque jour son ambiance, c ’est ce que propose le festival d’été à l’illustre Théâtre de Pézenas

Pour animer les mardis et jeudis de la semaine, deux grands chefs-d’oeuvres du répertoire comique de Jean Baptiste Poquelin, dit Molière : « Les fourberies de Scapin » et « Le malade imaginaire ». Si le festival d’été sait reprendre les grands noms de l’histoire du théâtre, il sait aussi présenter des comédies plus moder nes, comme le « Grand Bluff » d’Alcime Padiglione, Léon Combs et Méla Sanchez, à découvrir tous les lundis, ou encore « coup de théâtre » , tous les mercredis Les samedis seront, eux, rythmés par « On va bien se marrer » de Daniel Villanova et Car men Rueda Enfin, c ’est le célèbre Cyrano de Ber gerac mis en scène par Gérard Mascot, qui viendra clôturer tous les dimanches de l’été. • Tous les lundi : « Grand Bluff » Alcime Padiglione, Léon Combs et Méla Sanchez • Tous les mar di : « Les Fourberies de Scapin » de Molière • Tous les mer credi : « Coup de Théâtre » de Gérard Mascot • Tous les jeudi : « Le malade Imaginaire » de Molière • Tous les samedis: « On va bien se marrer » de Daniel Villanova et Car men Rueda • Tous les dimanche : « Cyrano de Ber gerac » d'Edmond Rostand.

Jusqu’au 31 aout, à l’illustre Théâtre - 22, avenue de la gare du Midi à Pézenas. Tél. 04 67 98 09 91. www.illustretheatre.fr

Aniane en scène (34)

Ça va chauffer à Aniane Le festival de théâtre et autres acrobaties les 25, 26 et 27 août, propose de vivre sa 5e édition, ciblée inter générationnelle Poétique ou décapant avec des marionnettes et du théâtre, festif avec des rendez-vous à l’espace guinguette et des fins de soirées dansantes Tout est fait pour prolonger l’esprit de l’été avant la rentrée ! Les spectacles :

• 25 août : Curieuse cabine, Cie Entre Sort Pour fêter des photos clownesques interdites pour les pièces d’identité, 19h Chansons à risque, Duo Bonito, récital clownesque, 21h, cour d’honneur de l’abbaye

• 26 août : Le dompteur de sonimaux, Cheese Cake company, 11h, place de l’Eglise ; A côté de la plaque, Cie La Maman des Poissons, visite insolite de la ville, 17h, rdv Place de la Liberté After work, Cie les Vistemboirs, une drôle de prise d’otage,19h, chapelle de l’Abbaye Fabula Buffa, teatro Picaro, d’après Mistero Buffo de Dario Fo, 21h30, cour de l’abbaye

• 27 août : A côté de la plaque, Cie La Maman des Poissons, visite insolite de la ville, 11h, rdv Place de la Liberté Tout pareil Cie Pic et Colegram, spectacle musical pour très jeune public, 11h et 16h, dès 18 mois, chapelle de l’abbaye Le médecin volant, Cie l’Art osé, théâtre et impro, jardin de l’abbaye, 17h. Les filles de l’air, Cie Paradisiaque, épopée musicale burlesque de Jordi Cardoner, mise en scène Laurence Vigné, 19h chapelle de l’Abbaye Monsieur de Pourceaugnac, de Molière, comédie ballet Cie L’Astrolabe, mise en scène Sébastien Lagord, 21h30

• Et aussi, les inter mèdes musicaux à la guinguette : Le Bal des sardines, Intermède musical, le 25 ; Siryel Werck, le 26 ; Finger in the nose, le 27 L’Espace détente dans les transats, le camion Raph-iné pour la restauration Du 25 au 27 août à Aniane. Tél. 06 76 72 71 24. www.ville-aniane.com

En cette période où du fait du désengagement de l’état, les structure les plus fragiles sont en danger, il est réconfortant de saluer l’arrivée d’un nouveau venu La première édition du Festival Les Pieds sur la Scène pointe le bout de ses orteils à Saint-Aunès, une commune proche de Montpellier, qui n ’ en finit pas de s’étendre autour de son mini centre Le projet est porté par l’association Elektre, qui suit la troupe de théâtre d’improvisation Démons du M I D I, qui rayonne sur l’ensemble de la région, en partenariat avec la municipalité Les artistes Héraultais émer geants du spectacle vivant en théâtre et en musique sont programmés les 25 et 26 août, à la salle polyvalente ou sur la place Colonel Deltour : The Mitchi Bitchi Bar (Bordel swing), My favorite horses (Rock-Folk), Grout (Indie Pop-Folk), Drawer (One man Show), Les Démons du M.I.D.I (Improvisation Théâtrale), Mariage d’enfer et Ils déménagent, deux pièces de Céline Cara (Café-Théâtre). Et c ’est gratuit ! Du 25 au 26 août www facebook com/lpls34/

La comédie du Mas du Pont

Voilàdéjà l’heure pour le théâtre de la comédie du Mas du Pont de dévoiler sa programmation pour la rentrée prochaine Sur un ton comique, tout le mois d’août sera ainsi occupé par « Le petit Oiseau va sortir » de Thomas Gaudin & Ber nard Scho, une comédie drolissime autour d’un mariage atypique La nouvelle saison sera officiellement ouverte grâce à plusieurs soirées aux spectacles exceptionnels : « Les décaféinés » de Rémi Deval, une comédie autour de deux « mecs » perdus et dépressifs où l’absurde mêlera sketches et chansons Puis le spectacle burlesque « Lily Chantilly et ses gourmandises » proposera un effeuillage mystérieux et fantasmatique Ensuite, la comédie de Thomas Gaudin et Gwen Aduh, « Entres adultes consentants » , débarquera fin septembre, pour faire rougir son public de rire autour des questions « olé olé » du libertinage Enfin, le « Journal de Brigitte jaune » , une comédie de Pierre Léandri et Elodie Wallace, résumera les ambitions de cette trentenaire au quotidien : trouver l’amour et trouver l’amour !

• Du 4 août au 2 sept « le petit oiseau va sortir » Thomas Gaudin et Ber nard Scho • Les 15 et 16 sept « Les Décaféinés », Rémi Deval et Clément Par mentier • 22 sept « Lily Chantilly et ses gour mandises » , spectacle d’effeuillage burlesque • À partir du 23 septembre, « Entre adultes consentants » , Thomas Gaudin et Gwen Aduh • À partir du 5 octobre, « Brigitte Jaune » , Pierre Léandri et Élodie Wallace Tél 04 67 55 65 36 www lacomediedumas com

Le Théâtre du Pavé à Toulouse

Célébration de Molière En 2022 seront célébrés les 400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin Le Théâtre du Pavé prépare un projet Molière 2022 qui débute cet automne avec Georges Dandin du 21 septembre au 7 octobre Francis Azéma, compagnie associée, Les Vagabonds, porteur du projet met en scène cette première œuvre de la série Tous les chefs-d’œuvre de Molière seront ainsi recréés au fil des saisons Viendra en 2018 La critique de l’Ecole des femmes Un très beau projet.

Le Théâtre du Pavé - 34, rue Maran à Toulouse Tél 05 62 26 43 66 www theatredupave org

L’illustre théâtre À PÉZENAS (34)

Les pieds sur la scène À SAINT-AUNÈS

ouvre ses festivités ! (34)

Fabula Buffa

« Cyrano de Bergerac » d'Edmond Rostand

The Mitchi Bitchi Bar

« Journal de Brigitte jaune »

Tarbes en tango (65)

Festival de Flamenco À RIVESALTES (66)

Du 19 au 27 août, Tarbes devient la capitale du tango ar gentin Elle attire une centaine d’artistes et plus de 15 000 festivaliers amoureux de cette danse, populaire et sensuelle Des spectacles, des milongas, des concerts et des expositions constituent le programme Sont attendus les maestros : Bouziane Bouteldja, Bruno Tomabari et Roco Lequio, Claudio Hoffmann et Pilar Alvarez, Graziela y Osvaldo, Gustavo Gomez et Marina Carenza, Joe Corbata et Lucila Cionci, leo Calvelli et Eugenia Usandivaras, Los Guiachello, Marco et Valeria Gonzales, Pablo et Emilie Tegli, Ruben et Sabrina Velliz Un aperçu du programme : Spectacle d’ouverture, 19 août ; Soirée des maestros, 22 août ; Tango y mas, 24 août ; Luces de la Calle, 26 août Concert : Duo Suarez y Torres, 20 août ; Cuarteto Lunares, 21 août ; Duo Sandra Rumolinos & Kevin Seddiki, 22 août ; Quinteto Real, 23 août ; Piazzola-Ferrer, le musicien et le poète, 50 ans de création, 25 août, Théâtre des nouveautés Milonga : Jardin Massey, 19 et 20 août ; Halle

Marcadieu, 19 et 20 août ; Dans les étoiles au sommet du Pic du Midi de Bigorre, 20 aout ; Mairie, 21 août Et aussi des apéros tango, des conférences, du cinéma, des afters et des cours MCH

Du 19 au 27 août. Tél. 05 62 51 30 31. www.tarbesentango.fr

Pourson 10e anniversaire le Festival Semaine Flamenco de Rivesaltes a sélectionné la crème des spectacles pour que la fête soit encore plus belle Pendant toutes la semaine des stages sont or ganisés aussi bien pour les adultes que pour les enfants, pour les débutants, pour les confir més Tous les aspects du flamenco sont abordés : danse, guitare, cajón, chant, palmas y compás et langue et culture flamenca Certains sont déjà complets Tous les soirs, les Noches Flamencas gratuites font raisonner le Flamenco dans les rues de Rivesaltes qui se transfor me du 21 au 26 août, en Séville d’Occitanie et le lycée agricole devient Palais du festival Les spectacles ont lieu au théâtre des Dômes

Les Spectacles : ¡Ay! La ravageuse Eva la Yerbabuena La bailaora, connue et reconnue par-delà les frontières, ouvre les festivités, 21 août ; Campallerías d’Adela & Rafael Campallo, frère et sœur dans la vie, leur complicité transparait sur scène, 24 août ; El sonido des mis días, avec Gema Moneo, figure montante du Flamenco actuel, danse puissante et sauvage, 25 août ; Final avec Farruquito, légende du Flamenco au talent incontesté, 26 août

Et aussi : Fuensanta, défilé de mode, suivi d’un bal sévillan, 21 août, L ycée Agricole ; récital de chant avec Miguel Ortega au chant accompagné à la guitare de David Var ga, suivi d’un bal, 22 août, sous le platane de la Place Charles de Gaulle ; paella géante, 23 août, L ycée agricole ; Fiesta & Bodega, à partir du 24 août, L ycée Agricole Un marché flamenco et des stands de restauration variés Du 21 au 26 août Tél 09 82 49 36 00 www amor flamenco fr

Eva la Yerbabuena

Festival de l’Abbaye de Sylvanès (12)

Cette année, l’abbaye de Sylvanès célèbre deux anniversaires : 40 ans de Musiques et de Festival à Sylvanès ! » et les « 20 ans de l’or gue !» Un programme encore plus riche et plus dense a été établi par Michel Wolkowitsky Par fois deux concerts dans la jour née, avec la possibilité de dîner sur place entre les deux En clôture, le traditionnel bal occitan

Tous les concerts :

• Rencontre entre polyphonies sacrées de Russie et de Corse, le Chœur de la Société Philhar monique de Saint-Pétersbour g, et le Chœur d’hommes de Sartène, 6 août abbatiale et concert baroque à la Cité Interdite, musiques chinoises et œuvres sacrées du Corpus des missionnaires jésuites en Chine, 6 août, abbatiale

• Maria Callas, une passion, un destin, récitconcert imaginé par Alain Duault et Béatrice Uria Monzon et avec Antoine Palloc, piano, 10 août cour du CREA, Millau

• Serenata Napulitana, voyage dans l’univers de la chanson et des musiques populaires napolitaines, Trio Guarracino, 11 août, Saint-Affrique

• Orgues à chœur, œuvres de Dvorák, Janácek,

Ensemble vocal de Nantes, 13 août, abbatiale

• Exsultate Jubilate, Mozart, Sonate au Clair de Lune, Beethoven, Les tableaux d’une exposition, Moussor gski, Orchestre de chambre de la Radio polonaise, 14 août, abbatiale

• Requiem de Verdi, le grand Chœur du 40e Festival, Orchestre Contrepoint, dirigé par Michel Piquemal, 13 août, Le Vigan, 15 août, abbatiale

• Musiques des 2 Amériques, Léonard Ber nstein, Samuel Barber, Kato Rodriguez, le jeune chœur de l’Abbaye de Sylvanès, groupe péruvien Musocc Illary, 20 août abbatiale et Alma de Tango ! Musiques, chants et danses de Buenos, 20 août, aire du cloître

• Voyage sur le toit du monde, chants et musiques du Cérémonial T ibétain Tantrique du Monastère de Guyot, les moines tibétains de Dharamsala, 25 août, aire du cloître.

• Rencontres polyphoniques basques et polyphonies d’Europe du sud, Otxote Lurra et Vox Bigerri, 27 août, abbatiale Jusqu’au 27 août. Tél. 05 65 98 20 20. www sylvanes com

11e Edition du Festival d’Art Lyrique Pézenas Enchantée (34)

Pour sa 11ème édition, comme chaque année depuis sa création en 2007, le Festival d’Art L yrique Pézenas Enchantée, parrainé par Michel Plasson réunit des artistes généreux et talentueux, à la fois des interprètes professionnels reconnus, des ensembles vocaux amateurs, et de jeunes solistes venus per fectionner leur art Fidèle à sa tradition d’excellence, ce festival est bâti autour d’une Master Class « Airs d’opéras et mélodies » qui se déroulera du 13 au 22 octobre

Tous les Concerts : La Tosca de Puccini, chœur Vocissimo, préparé par Chantal Bastide avec Bénédicte Roussenq, Luca Lombardo, Patrice Ber ger et Michèle Voisinet au piano, 7 octobre, Eglise Sainte-Ursule, premier acte et théâtre de Pézenas, actes suivants

Si Vincent Scotto m’était chanté ! extraits d’Opérettes - Jean-Pierre Torrent, Corinne Gautier, Claude Deschamps, Carole Clin, au piano Sabine Liguori, arrangeur clavier Janine Ferrer, 8 octobre, théâtre de Pézenas

Concert Gounod, Requiem et Airs d’Opéras, Ensemble vocal Allegre’Thau dirigé par Jean-Michel Balester avec Ensemble instrumental Camerata Setori, 13 octobre, Eglise Sainte-Ursule

Mélodie à l’Opera, par Fortunatissimo spectacle de Valérie Marestin, Raphaële Andrieu, Soprano, Aurélie Brémond, Soprano colorature, Mathilde Fortunet, “Mélodie”, Marie Ar naud, pianiste accompagnatrice, 14 octobre, théâtre de Pézenas

31 Notes d’été EN HAUTE-GARONNE (31)

Le festival 31 Notes d’été bat son plein, au cœur des halles et des villages Haut-garonnais et dans les lieux emblématiques soutenus par le département Pas loin de cinquante spectacles pluridisciplinaires et gratuits seront proposés !

A 20 ans, le festival se porte bien, il grandit, il intègre la programmation du festival Laréole, le château se donne en spectacle, investit également de nouveaux lieux comme Saint-Bertrand-de-Comminges et le musée de l’Aurignacien et s ’aventure même aux abords de Toulouse dans des cantons encore inexplorés !

Alliant culture et tourisme 31 Notes d’été conserve évidemment ce qui fait sa richesse : des rendez-vous dé-

Triomphes du L yrique 2017 avec les 4 lauréats du Concours National de Chant L yrique de Béziers : Cécilia Arbel, soprano, Lauriane Tregan-Marcuz, mezzo-soprano, François Almuzara, ténor, et Alban Legos, baryton, accompagnés par Anne-Lise Dodelier, 15 octobre, Eglise Sainte-Ursule

Concert Mozart avec Camille Balssa, soprano, Valentine Lemercier, mezzo-soprano, François Almuzara, ténor, Ji Won Song, baryton, Jean-Baptiste Coin, basse accompagnés par Michèle Voisinet 20 octobre, Eglise Sainte-Ursule

Concerts de restitution de la Master Class avec Sylvia Sass et les jeunes solistes de la MC avec Michèle Voisinet au piano, 21 octobre, théâtre et 22 octobre, Eglise Sainte-Ursule

Autres rendez-vous : Des Aper’opéras avec les chanteurs et jeunes musiciens en partenariat avec les élèves de la classe de piano d’Elena Lourach 7, 14, 21 octobre à 12h, Eglise Sainte-Ursule

Des films musicaux : La Mélodie du Bonheur de Robert Wise, 10 octobre ; La Tosca de Benoît Jacquot, 11 octobre ; Quartet de Dustin Hoffman, 17 octobre, Cinéma le Molière

Exposition : Rétrospective Pézenas Enchantée photos du 7 au 22 octobre au Théâtre de Pézenas.

Du 7 au 22 octobre Tél 06 83 66 47 65 www pezenasenchantee fr

couvertes l’après-midi et des spectacles le soir ou les fins d’après-midi pour toute la famille ! Cette nouvelle for mule s’inscrit dans la continuité de la politique culturelle défendue par le département : la mise en valeur du patrimoine tout en équilibrant l’offre culturelle sur l’ensemble du territoire, gratuitement, et en soutenant la richesse artistique haut-garonnaise Une version de 31 Notes d’été qui vous promet des belles surprises en conservant ce qui fait sa renommée : convivialité, découverte et spectacle vivant !

Jusqu’au 27 août

www.haute-garonne.fr

Le château de Laréole

Bénédicte Roussenq

Béatrice Uria Monzon

42e Festival de Comminges (31)

Lefestival de Comminges éclaté dans les églises de cette région sur les chemins de Saint-Jacques, continue jusqu’à début septembre avec deux programmes distincts L’un plus classique et sacré, l’autre dédié aux chants traditionnels d’Occitanie, dans les églises romanes du Comminges Encore de beaux concerts en perspectives souvent en accord avec le patrimoine Programme : Edi Papavrami, François-Frédèric Guy, violon et piano, 10 août, Collégiale de Saint-Gaudens ; Hervé Billaut, Guillaume Coppola, piano à quatre mains, 12 août, basilique Saint-Just de Valcabrère ; Moundeilhs, 13 août, Eglise de Saint-Pé-d’Ardet ; Chœur mixte de Saint-Pétersbourg, Chants traditionnels et orthodoxes, 15 août, Cathédrale Saint-Bertrand de Comminges ; Karine Deshayes, Delphine Haidan, François Chaplin, mezzos et piano, 17 août, théâtre de Luchon ; Jean-Patrice Brosse, or gue Bach, 19 août, Cathédrale Saint-Bertrand de Comminges ; Amassats de Bigorra, Eglise de Larboust, 20 août ; Quintette Aéris, Virgile Monin, cuivres et or gue, 23 août ; Stéphane Béchy, or gue, 26 août ; David Cassan, or gue, 2 septembre ; Chanteurs du Mont Royal, Eglise de Bossot, 3 septembre Jusqu’au 3 septembre Tél 05 61 88 32 00 www.festival-du-comminges.com

Festival Opérettes À LAMALOU-LES-BAINS (34)

C’estune longue tradition lyrique que défend Lamalou-les-Bains, puisque les premières représentations ont été données au théâtre du casino en 1878 ! Presque 150 ans plus tard, outre le festival d’été, sous l’impulsion de son directeur Frédéric

L’Huillier, Lamalou voit naître en 2003 son festival d’hiver Il prolongeait l’œuvre de son père Fer nand décédé en octobre der nier Le festival qui lui doit tant, lui rend hommage au cours de cette édition qui lui est dédiée Chaque année, plus de 25 spectacles lyriques sont présentés au Théâtre du Casino et repris dans de nombreux théâtres lyriques français et belges Cet été, du 28 juillet au 27 août, sous la direction de Bruno Conti, Bruce Grant et Daniel Tosi en alter nance et dans des mises en scène de Carole Clin, Fer nand L’Huillier ou Frédéric L’Huillier sont programmés : Orphée aux Enfers, de J Offenbach,11 août ; La Mascotte, d’E Audran, 13 août ; Au pays du soleil, de V Scotto, 16 août ; La Vie parisienne, de J Offenbach, 18 août ; La Fille de Madame Angot, de C Lecocq, 20 août ; Pomme d’Api, de J Offenbach, 23 août ; Concert Opéra - OpéretteComédie musicale, 25 août ; Il était une fois l’opérette, 27 août Jusqu’au 27 août Tél 04 67 95 67 35 www ot-lamaloulesbains fr

Mirondela Dels Arts À PÉZENAS (34)

Un des plus anciens festivals, un des précurseurs, la Mirondela Dels Arts de Pézenas se porte comme un char me Si les spectacles programmés par ce vrai pluri-artistique, tirent à leur fin, le volet expositions à l’Hôtel des Barons de Lacoste continue jusqu’au 24 septembre

Der nière date au Théâtre de verdure du parc Sans Souci : 10 août, Entre nous, chansons avec les Stentors

Les expositions : Mar guerite Henn, Paysages intérieurs, peinture abstraite, jusqu’au 27 août Kristina Peminger, peintures, du 30 août au 24 sept Jusqu’au 24 sept. Tél.

Quintette Aéris

L’opérette est à la fête à Lamalou

Les Stentors

Festival de Villevieille-Salinelles (30)

Les Pages Musicales de Lagrasse (11)

Le47e festival de Villevieille-Salinelles est en cours Les concerts ont lieu à La Chapelle Saint-Julien ou au château en alter nance ainsi qu’à l’église de Castries Une célébration incontour nable de la Musique de chambre :

• Quatuor Manfred, œuvres de Fauré, Schumann, Debussy, 10 août, cour d’honneur du château de Villevieille

• Jean-Bernard Pommier, récital de piano, œuvres de Beethoven, Chopin, Rachmaninov, 12 août, cour d’honneur du château de Villevieille

• Fête de la Saint-Julien : messe à 18h30, suivie d’un vin d’honneur ; 20h30 Manuel Delgado, concert flamenco, 14 août, Chapelle Saint-Julien Salinelles Suivi d’un repas musical au restaurant sur réservation

• Soli Nitorem, voix de femmes, chants médiévaux et patrimoine architectural, spectacle en déambulation, 21 août, Chapelle Saint-Julien, Salinelles

• Henri Demarquette, suite pour violoncelle de Bach, 24 août, Chapelle Saint-Julien, Salinelles

• Les chantres de Paris, Messe cum Jubilo de Maurice Duruflé, 27 août, Eglise Saint-Etienne de Castries

Jusqu’au 27 août à Villevieille et Salinelles Tél 06 80 58 39 22 http://villevieille.over-blog.com

Festival de Rocamadour (48)

Grâce à l’association les Amis de l’orgue, Lagrasse, bien connu pour ses Banquets du livre, s ’est fait une place par mi les festivals de musique de chambre. Les Pages Musicales de Lagrasse, du 1er au 10 septembre, attirent déjà les amateurs du genre De jeunes artistes accueillis en résidence et des artistes de renom participent à cette manifestation conviviale au cours de laquelle, public et artistes se mêlent sous la halle Les concerts ont lieu dans l’Eglise Saint-Michel, dont Thomas Ospital, or ganiste titulaire de l’Eglise Saint-Eustache à Paris, fera sonner l’or gue Tous les concerts :

• Œuvres de Mozart, Brahms, Weber n Mendelssohn et improvisation à l’or gue par Thomas Ospital, 1er septembre

• Œuvres Mahler, Bonnal, Brahms, Schumann, 2 septembre.

• Œuvres de Vier ne, Prokofiev, Mendelssohn, Mahler, 3 septembre.

• Œuvres de Mozart, Ber g, Schumann, Schubert, 5 septembre.

• Œuvres de Schubert, Stravinski, Messiaen, 6 septembre

• Œuvres de Brahms, Debussy, Bartok, Schoenber g, 8 septembre.

• Œuvres de Tchaïkovski, Rachmaninof, Chausson, 9 septembre.

• Œuvres de Mozart, Mendelssohn, Schumann, Brahms, 10 septembre. Autour du festival, deux jour nées sur le thème : La littérature des musiques et des musiciens, les 9 et 10 septembre, avec Le marque page, or ganisateur des Banquets du livre

Du 1er au 10 septembre. Tél. 04 68 32 63 89. www festival-lagrasse fr

Depuis douze ans maintenant, le festival de Rocamadour propose des chefs d’œuvres de la musique classique et sacrée. La manifestation propose au public, éditions après éditions : grandes œuvres, grands interprètes, jeunes artistes, et créations Un programme éclectique qui met en lumière des intemporels, le plus souvent à la Basilique Saint-Sauveur

• Funérailles pour un Prince et une reine, Vox Luminis, 5 août

• Heures musicales, 16h, Basilique Saint-Sauveur et Capella Nostra, chœurs de chambre Les éléments avec Joel Suhubiette, 21h, cathédrale de Cahors, 6 août

• Contemplation, Anne Queffélec, les grands solistes jouent Bach, 9 août.

• Anniversaire 250 ans de la mort de Telemann, Ensemble Never mind, 11 août.

• Concert de fin de stage, direction Jean-Philippe Billmann, 13 août

• Vêpres à la Vier ge, de Monteverdi, Les Sacqueboutiers, 15 août

• Gilles Oltz, récital d’or gue, les grands interprètes jouent Bach, 17 août.

• Requiem de Fauré, Ensemble Exosphère, 18 août.

• Heure musicale, musique et patrimoine, Rocamadour, 16h et Stabat Mater de

• Per golèse, Ensemble La Pellegrina, 21h, Loubressac, 20 août

• Stabat Mater de Per golèse, Ensemble La Pellegrina, 21 août, Rocamadour ; 22 août, Carennac ; 23 août, Autoire.

• Leçon de ténèbres de François Couperin, Hervé Niquet, Le Concert Spirituel, 25 août

Du 5 au 25 août. www.rocamadour festival.com

Ensemble La Pellegrina

Soli Nitorem

Adam Laloum, pianiste et directeur artistique du festival

34e Musiques en Catalogne Romane (66)

Après 34 ans d’existence, les Musiques en Catalogne Romane reviennent pour une nouvelle édition du 19 au 24 septembre prochain Fidèle à ses aspirations issues du répertoire de la musique classique et du lyrisme, l’événement a cette année choisit de mettre en lumière, l’instrument le plus naturel : la voix Pour ce faire, les festivités commenceront ainsi à Saint-Génis-des-Fontaines avec Hirundo Maris, un ensemble d’artistes dirigés par Arianna Savall, qui revisiteront des chants religieux du Moyen Âge à nos jours Pour continuer en Catalogne, le festival ne pouvait pas, ne pas faire une halte dans ce qui est pour beaucoup, la capitale Catalane à la Française, Perpignan, avec la Companyia Musical dirigée par Josep Cabré

Un magnifique requiem de Victoria sera alors proposé à l’église Saint-Matthieu

Enfin, les Musiques en Catalogne Romanes se clôtureront à Saint-André dans un florilège de chants baroques napolitains, grâce à l’ensemble Démesure

Fête de l’alto dans le Gard cévenol (30)

Depuis cinq ans trois communes du Gard cévenol, célèbrent l’alto Outre des concerts, la manifestation se compose de Master Classes, de jour nées des luthiers, les 24 et 25 août à Lassalle Il y aura aussi des expositions et des ateliers devant le temple ainsi que la présentation du documentaire « De mémoire de violon » , le 24 août Les interprètes norvégiens seront à l’honneur cette année du 21 au 26 août

Tous les concerts :

• Concert d’ouverture avec Christophe Giovannetti, Pierre-Henry Xuereb, Yehuda Hanani, Hélène Dautry, dans des œuvres de Boëly, Mozart, Areks, Bach, Offenbach, 21 août, Eglise de Lasalle

• Mélodies françaises, de Debussy et Fauré chantées par Karen Kapferer, avec Su Zhen, Grégory Daltin, Yehuda Hanani, Fabrice Pierre, Norihiro Motoyama, 22 août, temple de Valleraugue

Les Musicales du Jaur (34)

L’association Musicale de la Vallée du Jaur (AMVJO) représentée par la paroisse et les communes de Saint-Julien, Saint-Martin de l’Arçon et Olar gues, or ganise tout l’été des concerts dans les plus beaux lieux de son territoire Le Prieuré de Saint-Julien, ainsi que l’église de Saint-Martin de l’Arçon, font partie intégrante du paysage culturel du Haut-Languedoc

Autour du Quatuor per met aux jeunes talents de la Musique de Chambre, déjà lauréats de nombreux prix et invités des salles les plus prestigieuses, de se produire sur cette scène d’importance en musique Classique

■ Temps forts :

• Vendredi 4 août à 20h30 - Eglise de Saint Martin de l’Arçon : le Quatuor Syrto : Hélène Duret, clarinette ; Ambre Vuiller moz, accordéon ; Chloé Lucas, Contrebasse ; Maxime Rouayroux, batterie

• Vendredi 11 août à 18h - Eglise d’Olar gues : Vendredi d’or gue par Christophe Hainsworth

• Dimanche 17 sept. à 18h - Eglise d’Olar gues : Concert Extraordinaire dans le cadre des Jour nées Européennes du Patrimoine Alain Cahagne, or gue & Jérôme Pérès, haubois.

■ Autour du Quatuor :

• Samedi 19 août à 20h30 - Prieuré de Saint-Julien :

• Mar 19 septembr e à 20h30 - SaintGénis-des-Fontaines, Eglise abbatiale Saint-Michel.

Ensemble Hirundo Maris : Arianna Savall, Soprano, harpe triple baroque Petter Udland Johansen, ténor, violon hardanger, cistre Miguel Angel Cordero, contrebasse

• Jeu. 21 septembre à 20h30 - Perpignan, Eglise Saint-Matthieu

Ensemble vocal Companyia musical : Josep Cabré, direction

• Dim. 24 septembre à 17h - Saint-André, Eglise abbatiale

Ensemble démesure : Paola Erdas, clavecin ; Jor ge Alberto Guerrero, violoncelle ; Franco Pavan, théorbe ; Juliette de Banes Gardonne, mezzo-soprano ; Olivier Riehl, traverso

Du 19 au 24 septembre

www.musiqueencatalogneromane.com

• Mélodies françaises et traditionnelles norvégiennes chantées par Karen Kapferer, un chœur de femmes, Pierre-Henri Xuereb, Su Zhen, Grégory Daltin, Yehuda Hanani, Fabrice Pierre, Norihiro Motoyama, 23 août, Eglise de Lasalle

• Duo norvégien à cordes, Pierre-Henri Xuereb, Su Zhen accompagné à l’accordéon par Grégory Daltin, 24 août, La Filature de Lassalle

• Concert des élèves et des professeurs des Master Classes, 25 août, Temple de Saint-Jean-du-Gard

• Concert de clôture avec le concours des élèves des Master Classes, 26 août, Temple de Lassalle

Du 21 au 26 août Tél. 06 76 21 32 20. www.vivaltoencevennes.jimdo.com

Mozart - Schumman - Debussy par le jeune et talentueux Quatuor Hanson

Anton Hanson, 1er violon ; Jules Dussap, 2ème violon ; Gabrielle Lafait, alto et Simon Dechambre, violoncelle

• Lundi 21 août à 20h30 - Prieuré de

Saint-Julien :

Devienne - Mozart - Schubert par le Quatuor Hanson accompagné de Joséphine Olech, flûte & Jean Detraz, Basson (solistes du Quinquette Odyssée)

• Mer credi 23 août à 20h30 - Prieuré

Saint-Julien :

Reicha - Ligeti - Schubert - Mozart par le Quintette Odyssée : Joséphine Olech, flûte : Guillaume Gerbaud, hautbois ; Joséphine Besançon, clarinette ; Alban Beunache, cor ; Jean Detraz, basson et Victor Metral, piano

• Vendredi 25 août - 20h30 - Prieuré de Saint - Julien : Haydn - Mozart - Beethoven par le Quatuor Akilone (déjà présente en 2016)

Emeline Concé, 1er violon - Elise De-Bendelac, 2ème violon ; Louise Desjardins, alto ; Lucie Mercat, violoncelle ; Gabrielle Lafait, alto et Alban Beunache, cor

Dimanche 27 août - 18h - Prieuré de Saint-Julien :

Le Quatuor Akilone & le Quatuor Hanson pour un Octuor pour corde de Mendelssohn. Quintette avec clarinette (Joséphine Besançon) de Mozart. Jusqu’au 17 septembre Tél 04 67 97 71 26

www amvjo fr

Arianna Savall

Pierre-Henr y Xuereb

Quatuor Hanson

Les Troubadours chantent l’Art Roman EN RÉGION

Un vrai festival régional, qui s’étire jusqu’à l’automne dans l’ensemble des départements dans les églises romaines, les abbayes, les prieurés qui parsèment l’Occitanie Au programme :

• Trio Miegterrana, Eglise SaintPierre, Saint-Pierre Toirac (46), 4 août

• Ghaetta, Eglise Notre-Dame, Puichéric (11) 14 août ; cathédrale SainteJulie et Sainte Eulalie, Elne (66), 15 septembre

• Renat Jurie avec Sébastien et Julien Rebe, Eglise Saint Pierre et Saint Paul et du Saint Sépulcre, Villeneuve d’Aveyron (12), 15 août

• Trio Beluga, Eglise Sainte-Eulalie d’Olt (12), 16 août ; Eglise Saint-Pierre de Béssuéjouls (12), 13 septembre

• Antiphona, Eglise Notre-Dame, Mirande (32), 18 août

• Madamicella, Prieuré Santa Maria del Vilar, Villelongue dels monts (66), 23 août

• Jaumes Privat et Maayan, Eglise Saint-Hilaire de Perse, Espalion (12) 24 août

• Aurelia Lassaque et Lirica Mediterranea, Eglise Saint-Pierre-etSaint-Phébade, Venerque (31), 26 août

• Franc Bardou et Voix de

femmes séfarades, La chapelle de Saint-Pierre de Celles, Beaumont-surLèze (31), 2 septembre

• Voix de femmes séfarades, abbaye Bénédictine de Saint-Sever (65), 3 septembre

• Troubadours Arts Ensemble, Eglise de Saint-André, Luz Saint-Sauveur, 65, 8 septembre ; Eglise NotreDame-des-Anges, Collioure (66),

Fers et Lames fête ses 20 ans

À SAUCLIÈRES (12)

’homme se découvre quand il se mesure avec l’objet » voilà une citation de Saint Exupery qui illustre par faitement le 20e anniversaire de Fers et Lames : les Rencontres des Maréchaux-ferrants et couteliers Parce que ce sont bien des traditions de ces métiers artisanaux de couteliers, maréchaux-ferrants et autres for gerons qui modèlent les outils de notre quotidien depuis des millénaires, dont il est question Au domaine de Gaillac, en plein département aveyronnais, quatre passionnés de coutellerie et autres lames ont fondé il y a donc 20 ans l’association Fers et Lames en char ge de cet événement Robert Imperaro, Eric Prucel, Jean Michel Fer nandez et Michel Ar nal ont ainsi voulu créer un lieu de rencontres et d’échanges où le son des enclumes et des marteaux résonnent entre tradition et technique artisanale Le but étant ainsi de per mettre aux visiteurs de découvrir ce savoir-faire traditionnel exceptionnel Mais ce n ’est pas tout, au fil des éditions, le salon s ’est peu à peu ouvert à d’autres disciplines Spectacles de fauconnerie, de cavalerie, de voltige, de dressage ou encore conférences et tombolas rythmeront ainsi les festivités Même un marché du pays composé de professionnels des produits typiques de la région sera accessible pour les plus gour mands

Les 3 et 4 septembre, Domaine de Gailliac à Sauclières

Tél

lin (65), 23 septembre

• Roland Pecout et Voy’elles, Eglise de Saint-Martin-de-Londres (34), 16 septembre

• Mawaran, Eglise de Montbrun Bocage, 31, 17 septembre ; Eglise SaintJean-Baptiste, Bagnols-sur-Cèze (30), 29 septembre

• Istinchaq, Eglise Saint-JeanBaptiste-de-Verges (09), 22 septembre

• Maayan, Eglise Saintes Juste et Ruffine, Prats-de-Mollo-la-Preste (66), 24 septembre ; Prieuré Notre-Dame-deL’Oder, Ambialet (81), 30 septembre

• Carminé, Eglise de Saint-Maffre de Bruniquel (82), 1er octobre

• Witiza, Eglise Saint-Etienne (30), 6 octobre

• Voy’elles, Abbaye de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert (34), 14 octobre

7 octobre ; Cathédrale de Saint-Lizier (09), 8 octobre.

• Franc Bardou et Erransa, Eglise

Notre-Dame-de-Vic, Oust (09), 9 septembre

• Erransa, Abbaye de Saint-Papoul, (11), 10 septembre

• Ensemble Scandicus, Eglise Saint-Pierre, Gaillac (81), 14 septembre ; Eglise Saint-Ebons, de Sarranco-

• Duo Calèu et Ghaetta, Eglise de la Dor mition à Peyremale (30), 15 octobre

• Vox Bigerri , Abbaye de Fontfroide, (11), 21 octobre ; Eglise de Quarante, (34), 27 octobre

• Ensemble Aventura, Marion Combes, Abbaye Ecole de Sorèze (81), 29 octobre

Tél. 09 72 95 90 46. www.festival-troubadoursartroman.fr

Chapiteaux du livre À SORTIEOUEST (34)

Dix ans d’existence pour Les chapiteaux du livre or ganisés par sortieOuest et la médiathèque départementale de l’Hérault, les bibliothèques et les associations locales partageant le même intérêt pour la lecture et les initiatives d’éducation populaire, devenant bien vite partenaires de la manifestation

Tous les ans sous le titre Eloge de la diversité, elle accueille en conférences : des historiens, philosophes, scientifiques, auteurs de littérature pour un public lar ge et toutes générations confondues Quelques temps forts de cette édition anniversair e du 21 au 24 septembre :

Une jour née spéciale littérature jeunesse, le 21 septembre ponctuée de rendez-vous avec notamment les Editions Albin Michel Jeunesse, des spectacles pour enfants et un éclairage sur l’Art du Pop-up avec Philippe Huget, prolongé par une exposition jusqu’au 24 septembre Avec en plus la présence de Radio Surveyor 1 qui recevra public et invités toute la jour née.

Autre temps fort, l’exposition Nous et les autres - Des préjugés au racisme, présentée au Musée de l’Homme à Paris en mars 2017, a reçu le haut patronage de l’UNESCO, en petite for me, en prélude à son accueil au Domaine départemental pierresvives à Montpellier en mars 2018

En dehors des ateliers divers, des rencontres littéraires, un salon du livre, des signatures, un cycle de conférences jalonnent les jour nées : Raphaël Glücksmann Frédéric Wor ms, Francis Hallé, Alain Badiou, Fatou Diome, sont annoncés Et encore une per for mance de Nat Yot et bien d’autres surprises de qualité, dans ce Domaine bénis des Dieux de la culture

Du 21 au 24 septembre Domaine départemental de Bayssan, route de Vendres à Béziers.

Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr

Istinchaq

Festival Jazzèbre À PERPIGNAN (66)

Soirée Blues et Jazz

AU CHÂTEAU DE GRÉZAN À LAURENS (34)

Poursa 29e édition, le festival Jazzèbre revient cette année à Perpignan Fidèle à son esprit curieux et buissonier, il explore de nouveau les rencontres entre jazz et musiques du monde. Au programme, des concerts, bien-sûr, mais également des piques-niques, ou encore des balades champêtres ou viticoles Le public pourra, de cette façon, (re)découvrir des musiciens de renom, français ou internationaux mais également pour certains, issus de la scène montante • Dimanche 3 septembre : Quatuor Machaut • Vendredi 8 septembre : Soirée de présentation suivi d’un concert du trio Bey Ler Bey • Samedi 23 septembre : Macha Gharibian Trio • Dimanche 24 septembre : Pique-nique : Fanfar felue + Pierre Durand « Roots » 4tet • Mardi 26 septembre : Funambule Trio & Alaoua Idir • Vendredi 29 septembre : Sylvain Riflet « Mechanics » + Giulia Valle Trio • Samedi 30 septembre : Fer dinand Doumerc

« Mowgli » + Marti Serra • Dimanche 1er octobre : Pique-nique : Fanfare du festival + The Art Eixample of Canigo • Mercredi 4 octobre + séance

scolaires : Spectacle musical « La bête à Sept Têtes » • Vendredi 6 octobre : Géraldine Laurent Quartet • Samedi 7 octobre : Kanazoé Orkestra • Dimanche 8 octobre : Géraldine Laurent Quartet • Mardi 10 octobre : Tigran

Hamasyan • Jeudi 12 octobre : Restitution des élèves de Sarah Mur cia + La Scala • Vendredi 13 octobre : Guillaume Seguron + Dadada Trio + Never Mind the Future • Samedi 14 octobre : Gilles Corodano + Courtois

/ Greaves / Nauseef + Brotherhood Heritage • Dimanche 15 octobre : Pique-nique : Fanfare du festival + Ceux qui mar chent debout • Mardi

17 octobre : Watch Dog + Nasty Factorz • Dimanche 22 octobre : Youn Sun Nah.

Du 3 septembre au 22 octobre Tél 04 68 51 13 14 www.jazzebre.com

11e Nîmes Métropole Jazz Festival (30)

Le Nîmes Métropole

Jazz Festival présente sa 11e édition autour de quinze concerts Annoncée comme l’une des éditions les plus denses jamais réalisée, le festival peut déjà se réjouir d’être l’un des moins chers d’Europe (env 17 €) Ambiance conviviale ou encore entractes gour mands aux saveurs typiquement régionales seront ainsi de la partie en attendant de découvrir les nouveaux visages jazz du moment, tout en confortant l’influence des fondamentaux Ainsi, Lura, l’irrésistible voix venue tout droit du Cap Vert, la révélation saxophone du moment Jowee Omicil et bien d’autres, viendront faire escale pour la première fois dans l’agglomération nîmoise Pendant que les habitués et grands maîtres du jazz français confir meront leur fidélité à l’événement Et la petite surprise de l’année, Ben l’Oncle Soul animera de ses plus grands succès, la soirée d’ouverture du 22 septembre Programme :

• 22 sept Ben l’Oncle Soul, (1ère partie Banan’n Jug), Halle des sport - La Calmette à Nîmes • 23 sept Julie Saury (1ère partie Gramophone Stomp), Salle des fêtes M Paul de Ser nhac • 29 sept Yaron Her man Trio - Y (1ère partie Camille Thouvenot trio), Foyer Soc Culturel à St-Dionisy • 30 sept Jowee Omicil (1ère partie Tristan Melia Trio) à Caveirac, salle des fêtes À partir du 22 septembre.

Tél. 04 66 02 55 45. jazz-festival.nimes-metropole.fr

Samedi 12 août, à partir de 18h, les murs du Château de Grézan vibreront aux sons des accords de Rag Mama Rag devenu depuis quelques années l`un des grands spécialistes du Country Blues en Europe Puis viendra Victor Brox celui que Jimi Hendrix et T ina Tur ner ont défini comme leur chanteur de blues blanc préféré. En ouverture se produira D Mineur Swing, un quartet de jazz swing, manouche mais pas que…

En 2012, lorsque Hans Schellenber g et Katarina Orvedal ont racheté le château de Grézan, ils poursuivaient un objectif : « Créer une institution culturelle originale vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques côtoient la musique, le théâtre, le cinéma, la danse, les activités d’expressions corporelles » Dès lors, celui que l’on sur nomme « le petit Carcassonne » , commençait à écrire un nouveau chapitre de son histoire Quatre années de travaux plus tard, ses anciennes écuries et dépendances laissaient place à une galerie d’art, un salon de thé, une salle de spectacle : le nouveau Centre Art & Culture était né Depuis, musiciens, danseurs, comédiens, expositions se succèdent Au fil des mois, la demande grandit, le calendrier des manifestations s’étoffent Le 12 août ce sont des piliers du blues et du jazz qui créeront l’événement Faites partie de ceux qui diront « j’y étais » !

Samedi 12 août au Centre Art & Culture, Château de Grézan à Laurens (34) - Tél 07 78 80 24 35 - www grezan net

Jazz à Lunel (34)

La 14e édition du festival Jazz à Lunel, est cette année parrainée par Dany Doriz, célèbre musicien et directeur de l’emblématique Caveau de la Huchette à Paris. Le programme met à l’honneur la Nouvelle Orléans, dans un voyage au coeur des années 30, grâce à des hommages à Louis Ar mstrong, à Franck Sinatra et sa voix si particulière, ou encore escale Rythm and Blues avec Fats Domino L’événement finira alors son retour musical par les années 40 à 60, au sein du parc Jean Hugo Les concerts du off se dérouleront sur la Place des Caladons

Programme :

• 11 août : Caroline Jazz Band Sextet + Naima Girou Quartet.

• 12 août : Augustin O’Brien + Wendy Lee Taylor Quintet + Bellevue Swing Quartet

• 13 août : Rollins Dominos Septet + Pocket Combo Quintet

• 14 août : Swing Commanders Quintet + César Swing Quartet. Du 11 au 14 août. www.lunel.com

Réseau jazz en Occitanie

Depuis un peu plus d’un an et après de nombreux travaux préparatoires, les acteurs majeurs du jazz dans la nouvelle région Occitanie Pyrénnées-Méditérannée ont réussi à fonder un nouveau réseau de la filière jazz Cette nouvelle filière compte mettre en évidence : la solidarité avec les différents acteurs du développement et la promotion du jazz mais également le soutien à la création et à la diffusion, ainsi qu’à la for mation et l’émer gence des artistes Cinquante personnes issues du milieu festivalier, de sociétés de production, de structures d’enseignement, d’artistes et autres personnes impliquées dans la diffusion et la communication y ont d’ailleurs déjà adhéré.

www ajc-jazz eu

Youn Sun Nah

Ben l’Oncle Soul

Caroline Jazz Band Sextet

75e Festival Folklorique Internat.

D’AMÉLIE-LES-BAINS (66)

Guitares à travers Chants DANS L’AUDE

Plusde 300 danseurs occupent durant une semaine un même espace de rencontres et d’échanges Le festival folklorique inter national, le plus ancien de France, membre actif du CIOFF France fête du 7 au 13 août son 75ème festival

C’est le rendez-vous des amateurs de folklore mais aussi de dépaysement et de voyages avec : l’ Ar gentine, le Daghestan, le Cap Vert, l’Espagne, le Nicaragua, l’Inde, l’Ar ménie et la France « La nuit de tous les continents » sera la féérie, le must du festival

Programme :

• Jeu 10 août à partir de 16h jusqu’à l’aube : Amélie en Fête avec tous les groupes dans les rues

• Ven 11 août : Viva Espana à 20h30 repas spectacle

• Sam 12 août : 20h45 grande soirée « d’un Monde à l’autre »

• Dim 13 août : grand défilé avec tous les groupes, grand gala de clôture « la nuit de tous les continents» la féérie, le must du festival Du 10 août au 13 août. www.tourisme-amelie.com

Un piano sous les arbre

À LUNEL-VIEL (34)

C’estdéjà la 10e édition d’un Piano sous les Arbres à Lunel-Viel Dix ans après sa création, le festival propose cette année encore, de faire découvrir des styles musicaux variés comme le classique, le jazz, le rock, la musique tzigane ou encore l’électro Même la musique cubaine, le raï et les musiques traditionnelles irlandaises ou ar méniennes ! Même la poésie chantée, la musique française ou l’humour musical, tant qu ’ un piano traîne dans les parages Entre spectacles gratuits (en majorité) ou payants et dégustation de produits du terroir lunellois, tous les éléments sont ainsi réunis pour offrir au public un moment de convivialité et de partage culturel De quoi ravir à coup sûr les oreilles et les papilles de tout le monde ! Côté artiste, la programmation est donc assez éclectique : Orlando Bass, Le bestiaire Alpin, Tankus the Enge, les femmes chantent, les mains sales, Ray Lema & Laurent Wilde, a noite Brasileira, Beethoven ce manouche ou encore Dimitri Malignan et même André Manoukian, sont autant d’artistes venus de tous bords et de tous styles musicaux pour offrir un panel musical très lar ge En effet, musiques dites « savantes » et musique populaire joueront sur le même tempo pour que chacun trouve chaussure à son pied au coeur du parc de l’Orangerie

Un lieu exceptionnel classé au patrimoine des monuments historiques qui sera le temps de quelques jours l’endroit idéal pour passer ses der niers instants d’été ! Du 24 au 27 août - 121, avenue du Par c à Lunel-Viel

Tél 04 67 83 46 83 www unpianosouslesarbres com

Pourla huitième édition, le festival Guitares à travers Chants revient sur les pentes de la Montagne Noire Basés sur la guitare et le chant, dix concerts sont or ganisés sur neuf communes, en milieu rural pour que la musique ne s ’ arrête pas aux frontières urbaines Un événement qui favorise la scène régionale et per met aux populations de se rencontrer Deux stages de guitares vont aussi avoir lieu avec les professeurs Michel Fraisse, et Christian Laborde

• Lundi 7 août : Bar celone Gypsy BalKan Or chestra • Mardi 8 août : La Cortesia • Mercredi 9 août : Marianne Aya Omar • Jeudi 10 août : 18 Strings • Vendredi 11 août : Concert de fin de stage • Jeudi 17 août : Zakouska.

Du 4 au 17 août. Association l’Eau Vive & Communauté de Communes de la Montagne Noire (11) Tél 04 68 76 64 90

www guitares-a-travers-chants fr

2e My Life Festival À SÈTE (34)

Mylife festival est la continuation sétoise et estivale des soirées My life is a week-end C’est l’événement qui rythme la scène électronique du coin depuis 2010 Il revient cette année pour deux jours de festival avec entre autres à l’affiche le bulgare Kink, DJ Sundeau, Antigone, le Duo italien Tale Of Us ou encore Dixon qui assurera trois heures de set le vendredi Deux soirées qui, sans conteste, feront l’unanimité des clubbers

• Ven 25 août : Dixon, Kink (live), DJ Sundae

• Sam 26 août : Tale Of Us, Antigone, Amandra (live). Les 25 et 26 août, au Théâtre de la Mer à Sète.

Le Nicaragua, à l’honneur à Amélie-les-Bains

Barcelone Gypsy BalKan Orchestra

Festival Internationale de la Guitare (EN RÈGION OCCITANIE)

Après 22 ans d’affinage, le festival inter national de la guitare sait toujours surprendre C’est une programmation de choix qui est proposée, une fois encore, pour cette nouvelle édition Tour née d’artistes et vents rythmiques en tous genres ont beau faire, le festival réussit toujours à lier les découvertes du moment aux têtes d’affiches confir mées, et surprendre par une certaine osmose Pour l’année 2017, quarante artistes sont conviés pour assurer une diversité de son, de genre et d’histoire musicale, dans des accords à 6 cordes Entre hommages aux plus grands noms de la musique, retour aux fondamentaux de la folk, du reggae ou encore du rock mais également découverte et expérience de nouveaux artistes en passant par le répertoire incontour nable du blues, et même un apprentissage social et culturel pour les plus jeunes, tous les éléments sont réunis pour vivre un grand moment de musique au sens lar ge du ter me

D’autant plus qu’à l’occasion de cette 22e édition, le salon inter national de la lutherie sera encore une fois de la partie, au coeur de l’Hôtel de Région de Toulouse 65 luthiers et artisans de la guitare présenteront ainsi le temps d’un week-end, leurs instruments d’excellence Tout cela sous le parrainage exceptionnel de Francis Cabrel

■ Grands Concerts

• Samedi 23 septembre : Thibault Cauvin (guitare classique) à 16hHôtel de Région (Salle Assemblée) Toulouse

• Jeudi 28 septembre : Sébastien Giniaux et Chérif Soumano (world music) à 20h30 - Site Viavino / Saint-Christol

• Vendr edi 29 septembr e : Stephane Wr embel (swing manouche) à 20h30 - Théâtre Jacques

Coeur / Lattes

• Vendredi 29 septembre : Mountain Men (blues) à 20h30Les Dômes / Rivesaltes

• Vendredi 29 septembre : Antoine Boyer & Samuelito (flamenco swing) à 20h30 - Salle pour tous / Saint-Geniès-des-Mour gues

■ Cafés concerts et entrées libres

• Dimanche 24 septembre, 14h / Gaedic Chambrier (spectacle).

Hôtel de Région à Toulouse (Salon de la Lutherie)

• Dimanche 24 septembr e, Ihab Raswan et Mohamed Salah El-Din à 16h30 - Hôtel de Région à Toulouse (Salon de la Lutherie)

• Mer credi 27 septembre , Le Superhomar d (pop) à 20h30

Nu-Bahia à Montpellier

• Jeudi 28 septembre : King Biscuit (blues) à 20h30 - Gazette café à Montpellier

• Jeudi 5 octobre : Luz Casal chante Dalida (Chanson hommage) à 20h30

Opéra Comédie à Montpellier

■ Musées

• Samedi 23 septembr e : Ihab

Radwan (musique orientale) à 17h - CRAC Occitanie à Sète

• Samedi 23 septembre : Luis Davila Oria (Flamenco) à 17h - Musée d’art moder ne à Ceret

• Dimanche 23 septembr e : Seabuckthor n (folk experimental) à 15h -MRAC Occitanie à Sérignan

• 24 heures démentes : 9 concerts

- centre Historique de Montpellier, de 10h à minuit

• 23 et 24 septembre, salon international de la lutherie - Hôtel de Région, Toulouse

Du 23 septembre au 15 octobre. Tél. 04 67 66 36 55.

www les-ig com

Luz Casal chante Dalida

Le Cirque Arlette Gruss : ces héros en Hérault

La tour née 2017 du Cir que Arlette Gruss met cette année un point d’honneur à réinventer les fondamentaux du cir que. C’est ainsi qu ’ une bulle de rêves viendra se poser à Montpellier, pour éclater d’un bonheur communicatif.

Donnant vie à un monde encore inexploré, les nouveaux numéros de la programmation côtoieront sans nul doute plein de drôleries et autres instants de complicité inédits Le clown Mathieu créera ainsi des éclats de rire en veux-tu en voilà grâce à la féerie de ses marionnettes pendant que l’élégance de la cavalerie Gruss fera entrer le public dans le registre du spectaculaire

Et que serait un cirque sans les incontour nables tigres, lionnes et autres éléphants qui poseront leurs pattes d’excellence pour enchanter petits et grands De surprises en surprises, l’hypnose, le jonglage, la danse et même du funambulisme sur moto, rien que ça, viendront ponctuer le spectacle d’une adrénaline addictive

Pour clôturer les festivités dans ce flot de rêverie, un pickpocket dérobera la moto en question pour la propulser à l’intérieur du célèbre Globe of Speed

Cette année, ce ne sera donc pas 8 comme en 2015, mais bien une dizaine de motards qui pourront évoluer au sein de cette sphère métallique Un numéro unique dans le monde qui a fait la renommée du cirque Arlette Gruss au fil des années En tout, plus

d’une vingtaine de spectacles seront ainsi proposés dans ces représentations qui s ’articulent en deux parties, pour exposer un cirque différent mais authentique, telle est la marque de fabrique de cette institution circadienne depuis 1985 Un brin futuriste mais

toujours plus proche de son public, ce somptueux écrin rouge et blanc, qu ’est

le cirque Arlette Gruss, promet donc de défier tous les impossibles

Du 2 au 10 septembre sur le parking du Zénith Sud à Montpellier

Tél 0 825 825 660 www cir que-gruss com

Jumping International Montpellier Occitanie

Du 26 au 29 octobr e l’Ar ena de Montpellier accueillera un concours inter national de sauts d’obstacles ainsi que des r eprésentations d’un spectacle équestr e de l’Ecole Royale Andalouse.

Le Jumping Inter national de Montpellier Occitanie, ainsi que le spectacle équestre de l’Ecole Royale Andalouse (l’une des quatre écoles équestres les plus prestigieuses au monde), vont prendre place à l’Arena Après les deux éditions passées, en 2010 et en 2011, Montpellier Events relance le Concours Inter national de Saut d’obstacles, sur quatre jours

L’événement est or ganisé en collaboration avec le centre équestre de Grammont (Montpellier), et avec le soutien de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditérrannée, de Montpellier Méditerranée Métropole et de la Ville de Montpellier

Ce sont des personnalités et une équipe or ganisationnelle aux compétences pointues qui per mettent la réalisation d’une édition d’exception

Alors qu’Harold Boisset, l’un des meilleurs cavaliers français, occupe le poste de directeur sportif, Philippe Rozier, champion olympique de saut d’obstacles par équipes aux Jeux Olympiques d’été 2016, en est le parrain

Pour le jumping, ce sont 2450 m2 de piste, et 1125 m2 de paddock, qui vont accueillir les 150 cavaliers et les 350

chevaux Au total, seize épreuves, allant du CSI 1* (niveau amateur et professionnel) au CSI 3* (niveau

professionnel), dont quatre comptent pour le Longines Ranking (classement mondial des cavaliers)

L’Ecole Royale andalouse d’Art Equestre (Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre), fera deux représentations du spectacle « Cómo Bailan los Caballos Andaluces » (Comment dansent les chevaux andalous)

Un ballet équestre en tenue du XVIIIe siècle (guêtres de cuir sur des bas blancs, gilet, chemise à jabot, boléro bleu à parements d’or, chapeau noir conique ), basé sur des chorégraphies spectaculaires extraites des reprises du dressage classique et vacher (Doma vaquera), ainsi que d’autres travaux de l’équitation traditionnelle Un voyage au coeur de la région espagnole et de ses traditions !

Pour les visiteurs, cavaliers ou curieux, un village d’exposants proposera une offre commerciale haut de gamme dans les déambulatoires de l’Arena : selles, véhicules, matériel équestre, assurances, produits vétérinaires

Au programme, donc, une compétition prestigieuse avec des cavaliers renommés Du sport et de l’art !

Du 26 au 29 octobr e à l’Ar ena, r oute de la Foir e à Pér ols (34).

Tél 04 67 17 69 69 www arena-montpellier com

Lever de rideau sur la saison 17/18 dans les salles de la région

Avant l’été, les salles de la région, du TNT de Toulouse au théâtre de Nîmes en passant par les Scènes Nationales, ont levé le voile sur leur programmation. Une saison mar quée par des départs : Agathe Mélinand et Laurent Pelly, Rodrigo Gar cia, dans les CDN et celui d’Yvon Tranchant de la Scène Nationale de Sète. L’offre est impressionnante. On vous donne un avant-goût de notre numéro spécial saisons qui sortira en octobre Et déjà quelques temps forts dès septembre avec Isabelle Adjani à L’Ar chipel, par exemple MCH

■ TNT de Toulouse

LA DER DE MÉLINAND ET PELLY

La direction du TNT a changé mais avant de partir, Agathe Mélinand et Laurent Pelly ont préparé comme il se doit la nouvelle saison marquée par L’enfance et l’adolescence de Jean Santeuil, de Marcel Proust, la der nière création d’Agathe Mélinand, du 15 novembre au 16 décembre Auparavant un premier temps fort, Les trois sœurs de Tchékhov mise en scène de T imofeï Kouliabine, du 18 au 21 octobre

1, rue Pierre Baudis à Toulouse.

Tél. 05 34 45 05 05. www.tnt-cite.com

■ Théâtre de l’Archipel, Scène Nationale de Perpignan DU LOURD EN THÉÂTRE

Borja Sitja crée l’événement en ouvrant sa saison avec Isabelle Adjani les 23 et 24 septembre Sur cette lancée, il multiplie les temps forts : Hôtel Feydeau, mise en scène de Geor ges Lavaudant ; accueil en résidence de création de Machine Théâtre, la compagnie montpelliéraine la plus talentueuse de sa génération, en plein maturité, pour Les carnets du sous-sol ; Philippe Caubère dans Le bac 68 et Adieu Ferdinand Avenue du Général Lecler c à Perpignan. Tél. 04 68 62 62 00. www.theatredelar chipel.or g

■ Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète AU REVOIR YVON TRANCHANT

Un des meilleurs directeurs de la région, un immense découvreur, Yvon Tranchant cède sa place Son ultime saison est à son image, pleine de trouvailles. Une carte blanche à Jacques Bonnafé qui va proposer 3 spectacles Le retour de Phia Ménard et Jan Lauwers, et aussi celui de Philippe Découflé Et en cirque, deux succès du Printemps des comédiens : Bêtes de foire et Dromesko A voir et revoir Avenue Victor Hugo à Sète

Tél. 04 67 74 66 97. www.theatredesete.com

■ Théâtre et cinéma, Scène Nationale de Narbonne

IRINA BROOK

■ hth à Montpellier

LES ADIEUX DE RODRIGO GARCIA

Un p’tit tour et puis s ’ en va, le bouillonnant directeur du CDN de Montpellier n ’ a pas souhaité rempiler Comme les autres, il a préparé la saison de son successeur, dont une de ses créations Evel Knievel contre Macbeth, en novembre On remarque le Meq Festival dédié à l’art numérique du 12 au 14 octobre Et le retour d’artistes qui lui sont proches : Les chiens de Navarre, Angleica Liddell ou Ian Fabre

A noter également, un rapprochement important avec Montpellier Danse

Domaine de Grammont à Montpellier.

Tél. 04 67 99 25 00.

www humaintrophumain fr

■ Le Cratère, Scène Nationale d’Alès

ÇA IRA, FIN DE LOUIS, DE JOEL POMMERAT

De par sa situation, proche de la Verrerie, Le Cratère mise sur le cirque, tout en accueillant toutes les for mes du spectacle vivant En novembre comme chaque année, Cirque en marche Ceux qui ont manqué Ça ira, fin de Louis, de Joel Pommerat doivent se rendre à Alès pour cette reprise exceptionnelle Auparavant une curiosité les 3 et 4 octobre, Nos serments, une adaptation du film de Jean Eustache, La maman et la putain Square Pablo Neruda à Alès

Tél. 04 66 52 52 64. www.lecratere.fr

Peu de spectacles en début de saison à Narbonne, mais beaucoup de cinéma, des projections de pièces de La Comédie Française et d’opéras en direct du MET, les amateurs de théâtre iront chez les voisins, Sète, Toulouse, Perpignan Chez eux, ils auront le bonheur de découvrir Peer Gynt d’Ibsen dans la mise en scène d’Irina Brook

2 avenue Maîtr e Hubert Mouly à Narbonne.

Tél 04 68 90 90 20 www.letheatre-narbonne.com

■ Scène Nationale d’Albi DÉBUT BAROQUE

Un concert baroque pour lancer la saison, Anacréon et Actéon, tel est le choix de la Scène Nationale d’Albi qui, par le biais du cinéma, pratique l’ouverture au lyrique Pour les autres spectacles vivants : Rosas dans Rosas, d’Anne Teresa de Keersmaeker est annoncé en octobre et en théâtre

Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce, les 17 et 18 octobre

Place de l’amitié entre les peuples à Albi.

Tél. 05 63 38 55 56. www.sn-albi.fr

■ L’Estive, Scène Nationale de Foix

INVITATION AU VOYAGE

Beaucoup de musique, toutes les musiques à L’Estive, mais en particulier les musiques du monde pour cette saison qui invite à embarquer pour les pays lointains En théâtre Jacques Allaire poursuit son travail avec les lycéens, tandis que Bruno Géslin est attendu à deux reprises dans Partenaire particulier en novembre et Les petits chaos en mars 20, avenue Général de Gaulle à Foix

Tél. 04 61 04 81 86.www.lestive.com

■

Le Parvis,

Scène Nationale de Tarbes-Pyrénées

DROMESKO

C’est avec un spectacle merveilleux que Le Parvis rouvre ses portes après la trêve estivale Le jour du Grand jour, des Dromesko a enchanté le public languedocien Les Pyrénéens vont l’adorer eux aussi, du 22 au 26 septembre Beaucoup de théâtre cet automne, par mi les propositions, on a relevé La fuite de Boulgakov, mis en scène de Macha Makeieff C.C. le Méridien, route de Pau à Ibos.

Tél. 05 62 48 54 7. www.parvis.net

■ Théâtre Garonne, Scène Européenne de Toulouse

CARTE BLANCHE À NICOLAS BOUCHAUD

Dédié aux spectacles hybrides, aux écritures contemporaines, aux compagnies d’ici et d’ailleurs qui bousculent les codes, le Théâtre Garonne donne carte blanche à Nicolas Bouchaud qui propose trois spectacles en février Par mi les autres invités, deux figures du paysage culturel montpelliérain Rodrigo Garcia, ex directeur du CDN de Montpellier et Mathilde Monnier ex-directrice du CCN

1, rue du Château à Toulouse

Tél 05 62 48 54 77

www.theatregaronne.com

« Les trois sœurs de Tchékhov »

Peer Gynt d’Ibsen

Anacréon et Actéon

■ Théâtre B. Lafont, Scène conventionéee pour la danse à Nîmes

LES JOURNÉES BUFFARD

Artiste associé à Nîmes en 2010 et 2011, le chorégraphe Alain Buffard, est à l’honneur durant trois jours du 17 au 19 octobre. Scène dédiée à danse, les plus grandes compagnies sont invitées : Découflé, Anne Teresa de Keersmaeker, Trisha Brown, François Verret, Israël Galvan En théâtre, Edmond de Michalik, la pièce aux multiples Molière

1, place de la Calade à Nîmes

Tél 04 66 36 65 10 www.theatredenimes.com

■ Théâtre Municipal de Béziers

FESTIVAL DE FLAMENCO

Très influencée par la culture espagnole, Béziers, ville taurine, programme chaque année un festival de flamenco Cependant le début de saison est marqué par l’accueil de Brasseur et les enfants du paradis, un hommage à Pierre de la part de son petit fils Alexandre, le 19 octobre A noter également en janvier, Paysages intérieurs de Philippe Gentil.

Allées Paul Riquet à Béziers

Tél 04 67 36 82 82 www ville-beziers fr

■ Théâtre Jacques-Cœur à Lattes

10 ANS

Pour fêter ses dix ans à la tête du théâtre Jacques Cœur, Frédérique Muzzolini frappe un grand coup avec Edmond, la pièce aux nombreux Molières Le 22 septembre, Fanny Cottençon joue la pièce d’ÉricEmmanuel Schmidt, Petits crimes conjugaux Les enfants du paradis, le 1er octobre et toujours les Imprudences, en hiver, semaine dédiée à l’écriture contemporaine

1050, avenue Leonar d de Vinci à Lattes

Tél. 04 99 52 95 00.www.ville-lattes.fr

■ Théâtre Sorano de Toulouse

L ILIADE ET L ODYSSÉE, L INTÉGRALE

■ Théâtre Jean Alary de Carcassonne

ARDITI POUR COMMENCER

Si la saison ouvre avec un opéra, Le Barbier de Séville, de Rossini, le 11 octobre, le théâtre suit dès le 17 octobre avec Pierre Arditi dans L’être ou pas , avant A droite à gauche avec Francis Huster et le retour de Molière dans cette ville avec l’Avare En danse, le ballet Preljocaj crée l’événement Et toujours une place de choix aux humoristes et des concerts classiques à l’Auditorium.

6, rue Courtejaire à Car cassonne

Tél 04 68 115 915 www car cassonne or g

■ Théâtre municipal de Castres

JEUNE PUBLIC D’ABORD

A Castres, le jeune public est à la fête, beaucoup de spectacles sont ciblés pour eux et par mi les autres propositions, celles qui s ’adressent aux familles sont nombreuses Si l’on admet qu ’Edmond, Le comte de Monte-Cristo, Silence on tour ne, Don Juan ou Madame Bovary sont à la portée des adolescents, Castres favorise l’accès à la culture pour le plus grand nombre, dès le plus jeune âge

Place de la République

Tél. 05 63 71 56 58. www.ville-castres.fr

■ Théâtre Olympe de Gouges à Montauban

CÉLÉBRATION DE LA FEMME

■ Sortie Ouest à Béziers

SAISON SAUVÉE

Molière et Racine sont à l’honneur dans ce théâtre historique toulousain Mais c ’est un auteur encore plus ancien qui va leur voler la vedette Pauline Bayle et le collectif A T ire d’aile présentent en effet L’Iliade et l’Odyssée, d’Homère, en une soirée le 9 décembre En novembre, plusieurs spectacles labellisés Super Nova mettent des compagnie contemporaines en avant

35, allée Jules Guesde à Toulouse

Tél 05 32 09 32 35 www.theatre-sorano.fr

Au cours des Jour nées Olympe de Gouges, le théâtre de Montauban qui porte son nom va célébrer la femme Au programme entre autres, Françoise par Sagan, un texte joué par Caroline Loeb En automne se succèdent un frère et une sœur, les Arditi, Catherine dans Ensemble le 6 octobre et Pierre dans L’être ou pas le 3 décembre

4, place Lefranc de Pompignan à Montauban

Tél. 05 63 21 02 40. www.theatre.montauban.com

■ Domaine d’O à Montpellier

CHANSONS ET CIRQUE À L HONNEUR

Le festival d’hiver, puisque tel est le nom de la saison du Domaine d’O, poursuit sa politique de programmation très éclectique où dominent le cirque et la chanson avec Vincent Deler m pour lancer la série, le 20 septembre

En théâtre Nicolas Oton, Machine théâtre entre le premier en scène avec Les carnets du sous-sol, dirigé par son maître Ariel Garcia-Valdès 178, rue de la Cariérasse à Montpellier

Tél. 0 800 200 165. www.domaine-do-34.eu

Une nouvelle fois la saison de sortieOuest est sauvée

Mais quel stress pour Jean Varela et son équipe qui continuent à irriguer le Biterrois à travers le Grand Tour Beaucoup de jazz, de musique classique et de beaux rendez-vous théâtre, dès les 12 et 13 octobre

Julien Bouffier propose sa nouvelle création d’après le roman de Sorj Chalandon Le quatrième mur Route de Vendres à Béziers Tél. 04 67 28 37 32. www.sortieouest.fr

■ Le Grenier de Toulouse ENFIN UN TOIT

!

La Cie le Grenier de Toulouse, une des plus anciennes d’Occitanie, a enfin un toit, L’Escale à Tournefeuille. Deux mises en scène de Stéphane Battle pour bien commencer la saison : Vol au-dessus d’un nid de de coucou d’après Wasser man et Kesey, 4 au 15 octobre et Désiré, de Sacha Guitry, 9 au 31 décembre www grenier detoulouse fr

■ Théâtre Christian Ligier à Nîmes

Ce théâtre fête ses dix ans et commence sa saison en accueillant le 7e concours inter national des jeunes chanteurs lyriques de Nîmes, finale le 9 septembre et concert de clôture le 10 septembre Après une incursion dans Les jardins de La Fontaine pour y présenter, Electre, version déambulatoire par Humani Théâtre, le 17 septembre, arrive un premier temps fort, in situ, Touchée par les fées, de Marie Desplechin, avec Ariane Ascaride, le 7 octobre Tél. 04 66 76 74 49. www.nimes.fr

■ Théâtre de Pézenas

C’est avec Les élans ne sont pas toujours des animaux faciles que débute la saison du théâtre de Pézenas Il s ’agit d’un spectacle humoristique et musical, le 1er octobre, suivront en alter nance, des concerts, de la danse, des spectacles pour enfants, en particulier, le 17 novembre, L’enfant caché dans l’encrier de Joël Jouanneau et en décembre, le festival Printival

Tél. 04 67 32 59 23 www.ville-pezenas.fr

■ Kiasma à Castelnau-le-Lez et Agora au Crès

Les deux salles du Crès et de Castelnau ont été inaugurées en juin, Kiasma et Agora, ont un programme commun et une seule direction artistique Très polyvalentes, elles accueillent aussi bien le théâtre que la danse ou le cirque Ouverture de saison par un concert avec Tony Allen, le 20 septembre au Kiasma et Plateau d’Humour, le 29 septembre avec Kamini, Majid Berhila, Anthony Joubert, Mickael Montadir et Wahid, à Agora

www.kiasma-agora.com

« Françoise par Sagan » par Caroline Loeb

L’Iliade et l’Odyssée par Pauline Bayle

Le quatrième mur

Saison 17/18, les temps forts jusqu’au 10 octobre

■ Le quatrième mur

Der nière création la compagnie Adessif e sempre, Le quatrième mur est une adaptation du livre de Sorj Chalandon Le metteur en scène Julien Bouffier qui fait du théâtre en rêvant de faire du cinéma, avait un matériau de choix pour s ’exprimer

En 1974, Sam un Grec qui a un rêve monter l’Antigone d’Anouilh sur la ligne de démarcation qui sépare Beyrouth, avec des comédiens de toutes les confessions en conflit Malade il demande à la comédienne activiste propalestinienne de continuer. Le texte est l’un des plus forts de ces der nières années Dans son adaptation Julien Bouffier fait se croiser les comédiens, via leur présence réelle sur scène et sur écran Une approche à la fois documentaire et poétique, une histoire de guerre, d’engagement et de résistance

Le 10 octobre au Kiasma à Castelnau-le-Lez. www.kiasma-agora.com

Les 12 et 13 octobre à SortieOuest, Domaine de Bayssan à Béziers Tél 04 67 28 37 32 www.sortieouest.fr

■ Nos serments

Lors de sa sortie en 1973, le film de Jean Eustache, considéré par la critique comme un chef-d’œuvre a fait des vagues à cause de son scénario, une histoire de double vie à Paris Julie Duclos met en scène Nos serments, une adaptation libre qu ’elle a signée avec Guy-Patrick Sainderichin

Elle utilise en alter nance des séquences filmées spécialement et le jeu sur la scène Les deux amoureux qui ont vécu mai 68, s ’autorisent de vivre un amour hors des carcans Ils utilisent un langage incisif et mordant Cela donne des dialogues percutants non dénués d’humour

La pièce est jouée par les comédiens de sa bande, la compagnie L’In-quarto, qu ’elle a créée en sortant du conservatoire en 2011

Les 3 et 4 octobre, Le Cratère, Scène Nationale - Square Pablo Neruda, Place Henri Barbusse à Alès.

Tél 04 66 52 52 64 www lecratere fr

■ Le jour du grand jour

Ah ce final ! Sur un air de Semaine Sainte à Séville, des mariés défilent sans fin Cela tient de Viridiana de Buñuel et des Fiancées en folie de Keaton

Le jour du grand jour d’Igor et Lily de la compagnie Théâtre Dromesko, va rester longtemps gravé nos mémoires

Une cérémonie profane entre obsèques et noces en grandes pompes Un impromptu nuptial et turlututu funèbre comme le précise le sous-titre Cela commence comme un discours républicain creux comme seuls les politiques savent les concevoir

Et puis s’invitent un cochon char gé de dérouler le tapis rouge, un marabout, oiseau iconique de la compagnie escaladant une montagne humaine, la dame au petit chien et son grand air. Les artistes dansent, chantent jouent de la musique, parlent, font des acrobaties Le spectacle est total, satirique, drôle, sauvage, cruel, magnifique Les images parlent d’elle-même de la vie, de la fin, de l’absurdité, du délire Jusqu’au verre ultime partagé par la troupe avec les spectateurs Depuis 2015, le spectacle continue à triompher partout A découvrir absolument au Parvis

22 au 26 septembre, Le Parvis C C le Méridien, route de Pau à Ibos

Tél. 05 62 48 54 77.

www.parvis.net

■ Fanny Cottençon et Alexandre Brasseur à Lattes

Frédérique Muzzolini ouvre sur les chapeaux de roues la saison de ses dix ans à la tête du Théâtre de Lattes D’abord Petits crimes conjugaux, d’Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène de Jean-Luc Moreau avec Fanny Cottençon et Sam Kar mann Gilles est victime d’un mystérieux accident, amnésique il revient chez Lisa sa femme. Qui sont-ils ?

Une pièce noire malgré le marivaudage qui occupe les partenaires Le 22 septembre

Une semaine plus tard, un Brasseur peut en cacher un autre Cette fois c ’est Alexandre, fils de Claude, petitfils de Pierre qui entre en scène Il a eu l’idée de rendre hommage à son illustre grand-père avec Brasseur et Les enfants du paradis, dont il a confié l’écriture et la mise en scène à Daniel Colas En prélude au spectacle le 1er octobre, projection du film de Car né, Les enfants du Paradis, le 30 septembre Au théâtre Jacques Cœur - 1050, avenue Leonar d de Vinci à Lattes Tél 04 99 52 95 00 www ville-lattes fr

A noter : Brasseur et les enfants du Paradis aussi à Béziers le 19 octobre Tél 04 67 36 82 82 www ville-beziers fr

■ Quinzaine Cinéma à Narbonne

En prélude à la saison de spectacle vivant la Scène Nationale de Narbonne justifie sa nouvelle appellation, Théâtre + Cinéma en programmant des films récents, présentés à Cannes ou à La Mostra, souvent primés Des œuvres fortes qui appellent à la réflexion sur des questions telles que la guerre, l’homosexualité, la crise économique Les projections sont en VO évidemment Tout le programme :

- On the milky road, d’Emir Kusturica, Serbie, avec E Kusturica, Monica Bellucci, Sloboda Micalovic

- 120 battements par minute de Robin Campillo, France, avec Nahuel Blascayart, Ar naud Valois, Adèle Haenel

- Une vie violente, de Thierry de Peretti, France avec Jean Michelangeli, Henry-Noël Tabary, Cédric Appletto.

- Petit paysan, de Hubert Charuel, France, avec Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners

- Que Dios nos perdone, de Rodrigo Sorogoyen, Espagne, avec Antonio de la Torre, Roberto Alamo, Javier Pereira

- Le Redoutable, de Michel Hazanvicius, France, avec Louis Garrel, Stacy Martin, Bérénice Bejo

- Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc, comédie musicale de Bruno Dumont, France, avec Lise Leplat Prudhomme, Jeanne Voisin, Lucile Gauthier Du 30 août au 19 septembre.

Tél. 04 68 90 90 20. www letheatre-narbonne com

Isabelle Adjani à l’Archipel à Perpignan

■ Festilez 2017

Créé en 1996 par le théâtre du Triangle, Festilez rassemble des compagnies amateurs de la région et de la France

Cette 22e édition se déroulera au Kiasma à Castelnau-le-Lez, du 4 au 8 octobre Le public vote pour son spectacle préféré La troupe lauréate recevra un trophée Pendant le festival, exposition de peintures de Sylvie Peyras, Du réel à l’imaginaire et initiation à l’art clownesque

Le programme :

L’illusion conjugale, comédie contemporaine d’Éric Assous, par le Théâtre du Triangle, 4 octobre. Fugueuse, de Christophe Duthuron et Pierre Palmade, road movie, par le Théâtre de l’Her mione, 5 octobre

Les contes défaits, de Guillaume Pascal, comédie pour tous dès 12 ans, Théâtre de L’inattendu, 6 octobre

La vie rêvée de nous, spectacle pour tous dès 7 ans, par Les Nez Nets et Cie, 15h, et La bonne Anna, de Marc Camoletti, comédie de boulevard, par la compagnie Acte XIII, 20h30, 7 octobre

Les Plaideurs de Racine, comédie en alexandrin, Théâtre des Quatre Saisons, 8 octobre

Du 4 au 8 octobre

Le Kiasma - 1, rue de la Crouzette à Castelnau-le-Lez. L’Agora - Voie Domitienne au Crès Tél. 06 26 46 45 30.

www kiasma-agora com

Evénement au théâtre de l’Archipel à Perpignan, Isabelle Adjani fait l’ouverture de la saison La comédienne française la plus énigmatique et la plus récompensée de sa génération sera sur la scène du Grenat pour une lecture de textes allant de Mar guerite Duras à Emily Dickinson, les 23 et 24 septembre Borja Sitjà, le directeur de l’Archipel qui évoque cette belle rencontre : « J’ai assisté une fois à une lecture où elle participait, avec d’autres comédiens, à l’Odéon Emotion pure Qui, sur un plateau, est en mesure de transmettre, de donner chair à un grand texte, de dégager cette intensité rare à la seconde où sa voix se fait entendre Un instant suspendu qui fait que l’on retient son souffle en espérant que ce moment de grâce absolue perdure indéfiniment »

On ne saurait trouver mieux pour lancer une saison Renseignements : tél 04 68 62 62 00 www.theatredelar chipel.or g

« Petits crimes conjugaux » avec Fanny Cottençon

Ouverture des saisons lyrique, classique et danse à Toulouse et Montpellier

Avec deux or chestr es nationaux, la région Occitanie est bien dotée. Si Le Capitole abrite également un ballet, la danse a son Agora à Montpellier. Nous développerons les saisons dans le N° d’octobre. En attendant, nous avons sélectionné pour chaque ville, le spectacle d’ouvertur e dans chaque catégorie.

■ Lyrique

• Tiefland d’Eugène Albert, au Capitole à Toulouse

Tiefland se présente comme une synthèse de ce grand moment de l’opéra que fut le XIXe siècle Pourtant, l’œuvre reste affranchie de toute étiquette stylistique L’histoire se situe dans les Pyrénées catalanes, où le riche propriétaire Sebastiano force un de ses ber gers, Pedro, à épouser sa propre maîtresse, Marta, pour mieux la garder au sein du domaine Véritable rareté en France, l’œuvre est présentée dans une nouvelle production maison, l’orchestre National du Capitole, dirigé par Claus Peter Flor, mise en scène Walter Sutcliffe avec, Nikolai Schukoff Pedro, Meagan Miller Marta, Markus Brück Sebastiano Viendront plus tard, La Rondine, de Pucchini, La Walkyrie de Wagner, Orphée et Euridyce, de Gluck, Carmen de Bizet, Macbeth, de Verdi et La Clémence de Titus, de Mozart

Le 29 septembre et les 1er, 3, 6, 8 octobre au Capitole. Tél. 05 61 63 13 13. www.theatreducapitole.fr

• L’Italienne à Alger à l’Opéra Comédie à Montpellier

En deux actes menés tambour battant, Rossini a ciselé de drolatiques ensembles et de tendres airs à son Isabella, prête à faire chavirer tous les hommes qui croisent son regard, y compris son fiancé Lindoro

L’italienne à Alger, est une farce contre la grisaille, mise en scène David Her mann, ONMO, dirigé par Michael Schønwandt avec Hanna Hipp, Isabella, Alasdair Kent, Lindoro, Pauline Texier Elvira, Burak Bilgili Mustafà Au cours de la saison on écoutera : Manfred de Robert Schumann ; Peer Gynt d’Edvard Grieg ; L’Ombre de Venceslao de Martin Matalon ; Carmen de Geor ges Bizet ; Nabucco de Giuseppe Verdi

Les 26 et 29 septembr e et le 1e, octobr e à l’Opéra Comédie Tél 04 67 60 19 99 www.opera-orchestre-montpellier.fr

■ Concerts

• L’Or chestr e National du Capitole de Toulouse à La Halle aux Grains

L’immense Elisabeth Leonskaja ouvre la saison de l’Orchestre National, le 20 septembre, sous des auspices royaux : aux côtés de Tugan Sokhiev, elle s ’ empare du redoutable Concerto pour piano et orchestre n ° 3 de Beethoven Émotion, révolte et dépassement… Trois facettes du plus tempétueux des compositeurs romantiques, dont l’œuvre marquera cette nouvelle saison En complément de programme, l’ouverture de Don Juan de Mozart et la symphonie n° 9 de Chostakovitch Le concert suivant, le 5 octobre, autour de Mozart et Mendelssohn qui partagent le privilège des enfants prodiges Auteurs de chefs-d’œuvre à l’âge où d’autres découvraient la musique, ils déploient tous deux une grâce évidente, faite d’émotion et de séduction Le Concerto pour piano et orchestre n° 18 sous est joué par Richard Goode dirigé par Maxime Emelyanychev

Elisabeth Leonskaja, 20 sept et Richar d Goode, 5 oct Halle aux Grains - 1, pl Dupuy à Toulouse. Tél. 05 61 63 13 13. www.onct.toulouse.fr

• Concerts de l’Opéra Or chestr e National Montpellier Occitanie

Un même programme pour deux horaires aux propositions bien différentes, le 9 septembre À 11h, vous êtes plongés au cœur de l’orchestre, les musiciens accueillent sur la scène plusieurs centaines de spectateurs en leur sein C’est une expérience inédite à laquelle Michael Schønwandt vous convie, vivre le concert de l’intérieur, être le témoin privilégié du travail des musiciens et de leur chef, découvrir à la fois un nouveau « point de vue » et un nouveau « point d’écoute » À 19h, l’orchestre retrouve sa disposition traditionnelle dans la conque acoustique et le public, la salle de l’Opéra Berlioz Le grand concert d’ouverture a lieu le 13 à Montpellier et le 14 à Alès, Michael Schønwandt dirige des œuvres d’un abord facile avec la 3e Symphonie de Brahms, les Danses de Galánta, village où Kodály a passé son enfance Enfin en création française l’orchestration de la ra-

vissante suite pour piano Children’s Cor ner de Debussy composée en 1908 pour sa fille de 3 ans 9 septembre et 13 octobre, Opéra Berlioz, Le Corum à Montpellier. Tél. 04 67 60 19 99 et 14 octobre à Alès

www.opera-or chestre-montpellier.fr

■ Danse

• Giselle au Capitole

Dans sa version de Giselle, le chorégraphe Kader Belarbi renforce le dualisme entre monde terrestre et sur naturel Il accentue la veine populaire des danses paysannes de l’acte I, en opposition à la pointe qui envole les créatures éthérées du deuxième acte Puisant aux sources musicales d’Adolphe Adam, Kader Belarbi s ’est emparé de l’histoire de Giselle, afin de l’écrire avec ses propres mots, tout en respectant le chemin de la tradition Musique d’Adolphe Adam, ballet du Capitole, Orchestre national dirigé par Nathan Fifield A suivre, Casse-noisette, Les liaisons dangereuses et un florilège de chorégraphies de Roland Petit

Duu 19 au 24 octobr e, sauf le 23, Le Capitole. Tél. 05 61 63 13 13.

www.theatreducapitole.fr

• Danse de nuit

Esplanade de l’Europe à Montpellier

C’est avec une per for mance noctur ne pour l’espace urbain, chorégraphié par Boris Char matz que s ’ ouvre la saison de Montpellier Danse « L’objectif n ’est ni de faire une battle de hip-hop, ni du spectacle de rue, ni un spectacle en plein air, les artistes sont poussés au déséquilibre » , souligne Boris Char matz, créateur de Danse de Nuit, pour six interprètes Des méditations débitées à toute vitesse sur l’art politique de la caricature, l’humour est le danger, le temps du dessin comparé au temps du dansé Un spectacle programmé par Montpellier Danse et le CDN Du 4 au 6 octobre, Esplanade de l’Europe à Montpellier.

Tél 04 67 99 25 00

www humaintrophumain fr

« Danse de nuit » chorégraphiée par Boris Charmatz à Montpellier

« Giselle » au Capitole

Opéra du Grand Avignon

Pour ouvrir la saison de l’Opéra du Grand Avignon, de nombreuses découvertes talentueuses sont à prévoir, grâce à deux concours de choix, pour les amateurs de chant et de lyrisme En effet pour une quatrième édition, le concours des Voix Nouvelles s ’ ouvre en septembre, pour s’étendre jusqu’au printemps 2019 L’objectif étant de détecter et d’auditionner de nouveaux chanteurs lyriques, pour les aider dans leurs insertions professionnelles En septembre, c ’est aussi un concours d’opéra qui rythmera pendant quatre jours, la jolie ville d’Avignon Le 3ème concours Opéra Raymond Duffaut jeune espoirs est ainsi un concours ouvert aux jeunes artistes de 16 à 27 ans afin qu’ils puissent exprimer toute leur passion pour l’art lyrique Et qui dit

concours d’importance, dit personnalité de choix Patrick Poivre d’Arvor sera ainsi présent, le 30 septembre pour la finale du concours Voilà donc, deux tremplins musicaux et surtout lyriques, à découvrir impérativement

• Du 27 au 30 septembre : Auditorium du Grand Avignon, 3ème concours Opera Raymond Duffaut Jeunes Espoirs Le Pontet

• 12 septembre : Conservatoire du Grand Avignon, Voix Nouvelles 2018, Amphithéâtre Mozart,

Infor mations - Billetterie

Tél. 04 90 14 26 40 www.operagrandavignon.fr

Orchestre d’Avignon (ORAP)

Pour l’ouverture de la nouvelle saison de l’Orchestre Régional d’Avignon Provence, c ’est le romantisme russe qui sera mis à l’honneur La première de la saison sera en effet assurée par le soliste Alexander Ghinder Il faudra ensuite attendre le mois de novembre pour découvrir dans le cadre du Festival d’Avignon, Homériade de Dimitris

Dimitriadis, Martin Romber g et lu par Robin Renucci, un récital autour d’une ode à Homère et au savoir qu’il a laissé sur la culture de la Grèce et sa mythologie

• Ven. 14 octobre à 20h30

Opera du Grand Avignon

Alexander Ghindin, piano.

Orchestre régional Avignon Provence sous la direction de Samuel Jean

Programme : Moussor gski, Une nuit sur le Mont Chauve, poème symphoniques ; Tchaïkovski, Concerto n°1 en si bémol mineur, op 23 pour piano et orchestre ; Borodine Symphonie n°1 en mi bémol majeur

• Vendredi 4 novembre à 20h30

Opera du Grand Avignon

Dimitris Dimitriadis : Homériade

Robin Renucci : récitant

Martin Romber g : musique

Orchestre Régional d’Avignon Provence sous la direction de Samuel Jean

Infor mations - Billetterie

Tél. 04 90 14 26 40

www operagrandavignon fr

Les violons de l’Orchestre d’Avignon Provence

Cette obscure clarté, de François Florent

Isabelle Adjani, Dominique Blanc, Marina Hands, Francis Huster, Denis Podalydès, Audrey Tautou, Jacques Weber, toutes ces têtes d’affiche reconnues, sont passées par le cours Florent, antichambre du conservatoire et tremplin de la Comédie Française, pour bon nombre d’entre elles Dans Cette obscure clarté François Florent le fondateur de cette illustre école se souvient Il parle de sa méthode, il insiste sur les pistes qu’il fait explorer à ses élèves à leur entrée

Le cours Florent leur donne un enseignement complet, pluri disciplinaire S’il accepte les cabotins il leur apprend à travailler sans ce travers Fréquenter les théâtres et lire, sont les bases de l’apprentissage Pour lui c ’est une évidence, « les classiques sont des modernes qui durent » , inutile de les dépoussiérer, les sentiments qu’ils expriment sont éter nels Abondamment illustré, un portfolio renfer me les témoignages de certains anciens élèves Le livre s ’achève, sur sorte de Panthéon personnel de François Florent A lire avant de se lancer dans le métier de comédien Aire quand on aime vraiment le théâtre C’est passionnant Une nouvelle édition, un beau livre Ed Gallimar d

En compagnie d’Antoine Vitez, de Marie Etienne

Marie Etienne a eu la chance de travailler une douzaine d’années avec Antoine Vitez ; l’auteur a tenu un jour nal Trente ans après, elle entreprend de publier un récit de cette aventure théâtrale, intitulé, En compagnie d’Antoine Vitez : 1977-1984 Conversations, notes d’intention, répétitions, constitue la matière vie de cet ouvrage

Des anecdotes, des souvenirs, des citations. On se retrouve dans l’ombre du fameux metteur en scène, une référence pour toute une génération de comédiens, d’auteurs de directeurs d’acteurs, en un mot un Maître Directeur de théâtre à Ivry et à Chaillot, il construisait ses saisons comme il créait avec la même minutie, la même exigence Un bel hommage et une source d’inspiration pour les jeunes créateurs qui doutent Her mann Éditions.

L’affaire Julie Hugo, de Caroline Fabre-Rousseau

A la suite de la biographie de Julie Duvidal-Hugo, bellesœur de Victor Hugo, Caroline Fabre-Rousseau, s ’est lancée un nouveau défi L’affaire Julie Hugo est un plaidoyer féministe présenté sous for me d’une pièce de théâtre Un lecteur activiste est outré par la vie de Julie Comment une artiste aussi brillante a-t-elle pu préférer sa carrière pour rester dans l’ombre d’Abel et de Victor ? Fou de rage, il séquestre l’auteur et lui intime l’ordre de changer la fin de l’histoire S’en suit un procès rocambolesque dont les jurés sont Berthe Morisot, Baudelaire, Flaubert, Goncourt et les témoins, Elisabeth Vigée Le Brun, Constance Mayer, Delacroix, Adèle Hugo C’est rondement mené, drôle, intelligent Un metteur en scène devrait être tenté par cette pièce réjouissante Editions Chèvre-feuille étoilée

Tant qu’il y aura des coquelicots dans les champs de blé, de Cliff Paillé

Un titre que n ’aurait pas renié Audiard, « Tant qu’il y aura des coquelicots dans les champs de blé » , n ’est pas celui d’un film mais d’une pièce de théâtre contemporaine écrite par Cliff Paillé Le thème, comment faire aimer les livres à un jeune totalement aller gique

Grâce à deux femmes, sa grand-mère et une maîtresse de passage, il va adorer la lecture, la prose et même la poésie Par le biais d’un jeu sur et avec les mots La pièce de Cliff paillé, n ’est pas ce qu ’ on appelle du théâtre jeunesse, elle s ’adresse à tous les âges, chacun y prenant ce qu’il veut Mais on l’imagine bien par exemple dans le circuit ATP, dans les collèges et les lycées Bons dialogues, échanges percutants, ellipses, très contemporaines, pas mal d’humour, on sourit beaucoup Elle devrait tenter les metteurs en scène à l’affut de textes actuels Editions Cair n.

■ Inspiration régionale Riquet m’a tué, d’Yves Carchon

A plusieurs siècles d’intervalle, sévissent deux tueurs en série le long du canal du Midi, du côté de Castelnaudary Existe-t-il un lien entre ces deux histoires ? Riquet m ’ a tué, un polar d’Yves Carchon démêle l’écheveau L’auteur a l’art de nous trimbaler d’une écluse à l’autre, de brouiller les pistes et de nous tenir en haleine jusqu’au dénouement final Il nous replonge à l’époque de la rigole à Riquet, quand tout a commencé Trois fins limiers mènent l’enquête au péril de leur vie Trois personnages truculents aux méthodes pas toujours conventionnelles, Er mengol, Fragoni (déjà présent dans l’excellent Testament des Muses) et Flora (la petite fille surdouée, rencontrée elle aussi dans le précèdent roman) Yves Carchon vit en Lauraguais, il connaît bien la région ses mystères, ses singularités venues du Moyen Âge. Elle l’inspire, son esprit palpite à l’unisson de son histoire et de ses paysages Cair n Du noir au Sud

Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal de Michèle Teysseyre

Encore le canal, cette fois ci, vu à travers les yeux d’un des ouvriers qui l’a construit Moi Jean Pigasse, ouvrier du canal, de Michèle Teysseyre est un récit imaginaire mais tellement bien documenté, tellement vivant qu’il pourrait être vrai L’auteur s ’est mise dans la peau de cet homme descendu de la montagne pour participer à la création de ce canal, un travail titanesque dont le chantier s ’est étendu sur plusieurs département de la région occitane Cet homme d’origine très modeste a appris à lire et les rudiments d’instructions auprès d’un prêtre, le Père Marouilles. On suit avec curiosité et intérêt, l’avancé de ce grand ouvrage, le plus important du siècle de Louis XIV Un des temps forts, le creusement du tunnel de Malpas en dit long sur les conditions et les difficultés rencontrées Du bout du monde dans la Montagne noire, à La Point-Sèche près de l’étang de Thau, toute une vie de sacrifice pour écrire l’Histoire

Editions du Cabar dès

■ Beaux livr es

Peintres et couleurs du Salagou

d’Alain Laborieux et Robert Faure

En octobre 2015, une exposition, Les couleurs du Salagou, à l’initiative de Jean-Pierre Courdier, peintre, réunissait vingt-trois artistes au Village des Arts d’Octon L’idée de donner une suite à ce salon à travers un livre a fait son chemin, Peintres et couleurs du Salagou d’Alain Laborieux et Robert Faure est sorti au printemps Chaque tableau est accompagné d’un court texte en vis-à-vis et d’une photo du paysage qui a inspiré le peintre Le lac du Salagou, ses rives rouges, ses or gues de basalte, ses oliviers et ses ruines pittoresques, stimulent la créativité Ses couleurs variant au fil des saisons et des heures de la jour née invitent à la photo et à la peinture Aquarelles ou acrylique, palettes crues ou sombres, impressionniste ou expressionniste, tous les styles sont ici représentés, pour rendre hommage à ce beau lac héraultais

Le Papillon rouge Éditeur.

Estampes du Viet Nam de Jean-Pierre Pascal

Ancien directeur de recherches au CNRS et attaché scientifique près l’ambassade de France à Saïgon, JeanPierre Pascal s ‘est penché sur la culture vietnamienne à travers les estampes populaires. L’auteur en a sélectionné cent cinquante-deux qu’il a rassemblées dans son livre Estampes du Viet Nam A travers elle c ’est toute la culture du pays qui est révélée Chacune évoque, raconte un moment fort, une date importante dans la vie des habitants Editées souvent pour la fête du Têt, elles or naient les maisons Elles dépeignent les jeux traditionnels, tels qu ’attraper la chèvre les yeux bandés ou agiter la soucoupe ; d’autres sont dédiées à la guérison ou bestiaire, tel que la procession de la licor ne par les crapauds Elles peuvent être moralisatrice, délivrant un message de bonne conduite Certaines naïves, d’autres plus élaborées dans leur graphisme Un beau livre pour approcher une culture lointaine et familière Editions Atelier Baie.

Monsanto : une enquête photographique de Mathieu Asselin

Sous un cartonnage épais vert salade, doublé de bleu nuit, Monsanto : une enquête photographique de Mathieu Asselin fait le procès du géant américain de la biotechnologie agricole, père de l’herbicide commercialisé sous le nom de round up et principal four nisseur, entre autres de semences transgéniques Une entreprise accusée de mille maux par mi lesquels la malfor mation d’enfants vietnamiens contaminés pendant la guerre par l’agent orange Des documents anciens, tels que les reproductions de publicités anciennes, des maisons abandonnées pour cause de pollution chimique, des fer miers ruinés, des enfants lourdement handicapés On a froid dans le dos, on frémit d’horreur La société américaine accumule les procès Beaucoup de ses sites en France, notamment sont aujourd’hui fer més. Certains de ses poisons sont désor mais interdits. Mais les faits sont là accablants « Le vrai défi repose dans la bonne utilisation des produits chimiques » , affir me une publicité de 1977, à méditer Actes Sud

Trésors photographiques d’Egypte de Gérard Réveillac

Antonio Beato a photographié la Haute-Egypte de 1859 à 1905, Gérard Réveillac en a sélectionné un certain nombre dans son ouvrage Trésors photographiques d’Egypte Des images en noir et blanc qui constituent un témoignage sur l’archéologie de cette époque, où l’on commençait à déblayer les grands temples de la vallée du Nil. Assouan, Thèbes, d’hier. Ces clichés proviennent de collections et du musée du Caire, Gérard Réveillac, se penche sur les techniques photographiques qui ont évolué pendant la cinquantaine d’années du séjour d’Antonio Beato sur les sites Un bel ouvrage qui passionnera autant les égyptologues que les non spécialistes Actes Sud

Palmyre, Alep, Damas, photographies de Michel Eisenlohr

Parallèlement à l’exposition, de Palmyre à Glanum, dans le site archéologique et à l’Hôtel de Sade, à Saint-Rémyde-Provence, un superbe ouvrage présenté par le centre des Monuments historiques, vient d’être édité Palmyre, Alep, Damas, Images de Syrie Ce pays au carrefour des civilisations semés de vestiges archéologiques de différentes époques, est un musée à ciel ouvert. En guerre depuis quelques années son patrimoine est la proie d’un trafic illicite et de combattants destructeurs Ville morte ou ville grouillante sont photographiées avec le même regard bienveillant et admiratif Dans les steppes veillent encore des ruines témoins d’un passé glorieux Un reportage magnifique Actes Sud

■ Jeunesse

Un été cathare de Nicolas Ancion

La jeune Aude part en vacances chez une tante dans les Corbières. Pendant cette période l’adolescente revit l’histoire cathare, la nuit, comme par enchantement à cause d’un anneau donné par la tante Un été cathare de Nicolas Ancion, raconte ce séjour Un prétexte pour tenter d’éveiller les jeunes dès 12 ans à l’histoire Cathare qui baigne la région On ne peut comprendre le tempérament des habitants d’aujourd’hui en ignorant cette épisode trouble qui les a construits On s ’attache au personnage d’Aude, à ses rencontres, à sa relation à sa tante fantasque En chemin on apprend une foule de détails passionnants Une façon habile de faire aimer l’Histoire aux jeunes Une réussite Editions du Cabar dès

La souris philosophe de Michel Piquemal et Joanna Boillat

Michel Piquemal s ’est spécialisé dans la philosophie adaptée aux enfants. Dans La souris philosophe, il part de la fameuse fable de La Fontaine, Le lion et le rat et imagine un conte de sagesse Ce bel album illustré par Joanna Boillat, s ’adresse aux enfants dès 5 ans Des animaux stylisés, mais très ressemblants La question posée est comment exercer le pouvoir en étant juste avec ses sujets ? Une question toujours actuelle qui domine la vie en société, chez les animaux comme chez les humains La petite souris maline a réponse à tout ; le lion suit ses conseils et devient sage à son tour Destiné aux enfants ? Et pourquoi pas à nos chers édiles ? Didier jeunesse

■ Actualité

Foudres d’Afrique de Paule Fioux Grandeurs et décadences de l’idéaliste Clara, française partie enseigner en Afrique dans les années 60/70 Portée par l’utopie soixante-huitarde, fait d’anticolonialisme et de générosité, plus forte que la simple solidarité Foudres d’Afrique, les impostures d’une révolution, de Paule Fioux, est le récit, plus qu ’ un roman, de la perte des illusions En deux parties, liées La première décrit à forces détails réalistes, l’incarcération, la vie de Clara, arrêtée pour cause de complicité avec les combattants du Chokchoko, en Afrique équatoriale La seconde partie est réservée au procès de Clara et de ses amis Finalement libérés après avoir signé une « acceptable » déclaration Paule Fioux, née au Maroc, est imprégnée de civilisation africaine subsaharienne où elle a enseigné comme Clara. Son livre a des accents de vécu, on sent la chaleur, la moiteur, la poussière rouge de la terre, l’Afrique telle qu ’ on l’imagine Et son récit admirable prend aux tripes, provoque un sentiment de révolte Ces impostures, glacent tellement quotidiennes, tellement proches Un livre brulant d’actualité L’Har mattan Editions.

La République Amnésique de Thierry Bouclier

La société évolue, les pensées, les idées aussi « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » , la phrase de Pascal peut s ’appliquer à la République Vérité au début du siècle erreur quelques années plus tard. Dans la République Amnésique de Thierry Bouclier, avocat à la cour, évoque l’évolution de la pensée des hommes politiques français depuis un siècle Il n ’est pas à cours d’arguments. L’attitude des uns et d’autres vis-à-vis des homosexuels, par exemple ou les eurosceptiques ou encore l’idéologie sécuritaire Un parti pour devient contre et inversement Nos hommes politiques seraient-ils des girouettes ? Thierry Bouclier pointe la liste des interdits actuels, ceux que nous vénérons les Jules ferry, abbé Pierre, Jean Moulin seraient aujourd’hui sur le banc des accusés ! Pour autant devons-nous tous être des insoumis ? certes pas mais la vigilance s’impose Terra mare Editions.

Je ne suis pas un monstre de Maryline Gautier

Dans l’actualité, le livre de Maryline Gautier, Je ne suis pas un monstre, car ce roman traite d’une question actuelle, la difficulté des jeunes homosexuels, à vivre comme tel, à s ’ accepter Mathieu Gautier, le héros, le narrateur a un confident son ours en peluche, Teddy Il vit avec sa mère Mathilde et Irène l’assistante dévouée de la maman Survient Olivier Legendre La petite vie bien organisée des trois personnages, bascule On n ’est pas loin d’un polar, avec mystère et meurtre, mais sous la for me d’un récit intimiste, douloureux par fois Un rien masochiste Teddy tire les ficelles, instille le venin On assiste impuissant à la lente montée dans la folie, à la tragédie inévitable Cruel, singulier, révoltant et attachant cependant L’écriture de Maryline Gautier, incisive, directe, donne un rythme soutenu à l’intrigue Editions La Différence

■ Se sentir mieux

Mon lapin bleu, d’Yvonne Salaun

Voici un petit livre à conseiller à tous les râleurs de tous poils, aux jamais contents, aux vénères, à tous ceux qui ont perdu le goût de rire ou de sourire sans même savoir pourquoi Yvonne Salaun, une Bretonne née dans un bar, le Ker-Noël à Pouldreuzic, elle revient gérer l’établissement, elle apprend beaucoup de ses clients

Dans son livre Mon lapin bleu elle donne ses recettes pour garder le sourire aux livres, pour être toujours branchée sur la fréquence bonheur « Souris à la vie, elle te sourira » , « Danser avec la vie, transformer les épines en perles » , « La haine tue et trouble le champ de fréquence » , entre ces citations des anecdotes, des réflexions pleines de bon sens Par fois un peu de naïveté, mais tellement de générosité et d’amour, chez celle qui sur nomme, l’innocente du village Roudenn Grafik, Impressions.

Osez les conversations, de Guillaume Villemot

Dans le livre de Guillaume Villemot, Osez les conversations, il est question de se sentir mieux en discutant avec les autres Tout un art qui se perd, via la communication sur les réseaux, qui tue l’échange profond, qui demeure en sur face, qui isole finalement d’avantage qu’il ne rassemble. Guillaume Villemot pointe les dangers de Facebook et autre twitter, cette conversation universelle qui tue la conversation intime, celle qui per met de mieux connaître l’autre, de bavarder avec des mots qui ont un pouvoir, pas des mots passe-partout vidés de sens Alexandre Jardin le préfacier de l’ouvrage a créé en 2013 un Festival des conversations, pour donner à ce lien social essentiel un coup de projecteur Les chiffres sont éloquents Attention conversation en danger, elle ne doit pas sombrer Editions Eyrolles.

■ Musique et Cinéma

Fritz Bush, une biographie en deux parties

La vie du chef d’orchestre allemand, Fritz Bush, se divise clairement en deux périodes, avant et après l’exil Le musicien est l’auteur de la première partie Une vie de musicien, où il se raconte avec simplicité ses souvenirs, avec un souci extrême de ne pas travestir la vérité On le suit d’étape en étape, de son enfance, à Dresde où il fut Kapellmeister, jusqu’en 1933, date de l’exil Il évoque son passage à Bayreuth et sa rencontre avec Richard Strauss Il a choisi de ne pas poursuivre cette rédaction La deuxième partie, L’exil : 1933-1951, est écrite par Gabian Gastellier La carrière inter nationale de Fritz Busch explose, il est demandé sur toutes les scènes inter nationales Dès 1934 il devient cofondateur du festival de Glyndebour ne en Angleterre Proche de l’idéal wagnérien de spectacle total, on voit comment il a poursuivi ce but tout au long de sa carrière, relativement brève puisqu’il s’éteint à 61 ans Une vie de musicien, toute une vie, passionnément Editions Notes de Nuit.

Au travail avec Eustache de Luc Béraud

Luc Béraud assistant d’Eustache sur trois de ses films, rend lui aussi hommage à son maître Au travail avec Eustache a un titre révélateur Il sera question des méthodes de tour nage du cinéaste, du choix de ses sujets, de ses interprètes, du long temps de préparation, ce qui se cache derrière ce que l’on voit à l’écran, comment on fait un film Quelques anecdotes, quelques péripéties émaillent ce récit qui couvre les tour nages de la maman et la putain, Mes petites amoureuse et le premier volet de Une salle histoire Pour retrouver l’univers d’un metteur en scène singulier Un auteur à part dans le cinéma français Institut Lumière, Actes Sud.

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Dépôt

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LES 16 ET 17 SEPTEMBRE

Journées Européennes du Patrimoine

LA JEUNESSE ET LE PATRIMOINE

La 34ème édition des Jour nées Européennes du Patrimoine se tiendra les 16 et 17 septembre, sera résolument tour née vers le jeune public et sa sensibilisation au patrimoine, à l’histoire de la Nation et à l’histoire de l’art, ou encore aux métiers du patrimoine S’adresser aux jeunes générations, c ’est une occasion de saluer le travail des associations et des réseaux engagés dans l’éducation artistique et culturelle, des réseaux des Villes et Pays d’art et d’histoire, des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement et bien d’autres encore qui valorisent le patrimoine auprès de la jeunesse

Ces jour nées per mettront également de mettre en valeur les chantiers de bénévoles, dans leur dimension technique et d’apprentissage : ils constituent une étape essentielle dans le développement de l’action pédagogique Ils sont le lieu d’une première orientation professionnelle ou d’une sensibilisation aux filières de for mation professionnelle Impossible de citer les 5000 manifestations or ganisées en Occitanie Nous en suggérons une par département Elles sont listées sur le site dédié

• Usine EDF sur Teich, visite des chemins muletiers, Ariège

• Chantier de restauration de la chapelle cimetieriale, Capendu, Aude

• Jeu de piste en t(h)er me de mine, Cransac, Aveyron

• Procession de la cabre d’or, venez suivre la chèvre, Castellas de Bousquet, Gard

• Inauguration de la boîte à livres à Lectoure, Gers

• Visite libre Bonrepos-Riquet, Haute Garonne

• Diaporama, cuisine et chants traditionnels, salle Pichebrou, Ens, Hautes-Pyrénées

• Ponton des voiles latines, Etang de Thau, Bouzigues Hérault

• Concert au profit de la restauration de l’église de Veyrat, Lot

• Hameau de La Croze, Lamalène, Lozère

• Atelier de barques, site de Paulilles, Port Vendres, Pyrénées-Orientales

• Les objets font leur révolution, Monestiès, Tar n

• Mémoire de l’exil républicain espagnol, Gare de Borredon, Montalzat, Tar n et Garonne

www culturecommunication gouv fr et www.jour nees-du-patrimoine.com

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