L'ART-VUES | N°AOÛT-SEPTEMBRE 2007

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Le magazine culturel de votre région

... AOÛT - SEPTEMBRE 2007
Serge Poliakoff à l'Espace Paul Riquet à Béziers

MONTPELLIER: Parc des Expositions du samedi 25 août au mercredi

5 septembre

Les mardis, vendredis et samedis, soirée à 20h30

Le dimanche 26 août, matinées à 16h (pas de soirée)

• Les lundis 27 août et 3 septembre, matinées à 15h (pas de soirée)

• Les mercredis 29 août et 5 septembre matinées à 15h (pas de soirée)

Le samedi 1er septembre, matinée à 15h et soirée à 20h30

• Le dimanche 2 septembre, matinée à 14h15 et 17h30 (pas de soirée)

Le jeudi 30 août à 19h30, c’est tarif réduit pour tous : 12 € par place

Répétitions publiques les dimanches 26 août et 2 septembre de 10h à 12h dans le cadre de la visite du zoo

• Visite du zoo sans modération : 2 €.

Points de location : Fnac, Carrefour, Auchan, Virgin, Leclerc et aux caisses du cirque

Odyssée arts plastiques en région

Vousaimez l’art contemporain et vous vous dites que, non décidément non, ce n’est pas dans cette région que…

Eh bien suivez le guide.

Directeur de la publication : Stéphane Jurand

Direction commerciale : Philippe Pech

Rédactrice en chef : Pascale Ammar-Khodja

Arts plastiques : BTN

Rédaction : Mélanie Rinaldi, Cécile Doerfler, Jacques Moynier

Administration et abonnements : Christine Jurand, Chrystelle Paris

Réalisation : Francis Duval

Impression : Imprimerie SVI-Publicep

Diffusion : BMC Diffusion

Dépôt légal à parution. Prix : 2,30 €

Edition et régie publicitaire

Société Médi’Art (Sarl au capital de 27 000 €)

RCS Montpellier B 384662599

Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas le journal n'est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Vous pourriez partir de Marseille, port idéal pour entamer une odyssée. Au FRAC PACA, l’héraultais Joa Mogarra vous attend avec sa relecture ludique de nos mythes et références. Passez par Arles où, quand vous aurez fait le plein de photos, vous retrouverez Viallat illuminant l’espace Van Gogh de sa note jaune. De là, rejoignez Nîmes. Le Carré d’art, qui vaut à lui seul le détour, propose un éventail subjectif de la créativité méditerranéenne mais il vous faudra compter aussi sur la Vigie, 4-Barbier et la librairie-galerie de Philippe Pannetier. Les expos d’été de l’ESBA (BeauxArts) valent aussi le détour. A l’Esca de Milhaud, une intéressante doc-fiction autour du très camarguais film d’Où viens-tu Johnny se prépare…

A Alès, le musée PABrend hommage à l’automobile dans l’Art. Tous les grands noms s’y retrouvent (Arman, César, Dufy…). Arrangez-vous pour retrouver alors la route de Mende et payez-vous une ludique excursion au Vallon de Villaret. Pierrick Sorin en est l’invité principal et on sait combien cet artiste vidéaste et quelque peu magicien est à même de réconcilier non seulement les générations mais les diverses tendances de l’art contemporain. Ne quittez pas le Gard sans passer par la galerie Nick à Aubais. Alexandre Hollan et des dizaines d’artistes s’y succèdent tout au long de l’été. Ne quittez toujours pas le Gard sans évidemment passer par Aigues-Mortes et ses accueillantes galeries.

Revenez sur Montpellier - faites une halte à Castelnau-le-Lez à la Fondation Pioch Pelatoù là, c’est un véritable feu d’artifice : les Impressionnistes au Musée Fabre, l’immense Patrick Saytour à Carré Ste-Anne, Vasistas, Boîte noire… Vous y découvrirez aussi le lieu de tous les espoirs, le probable futur centre d’art contemporain qui manque tant à la ville dite surdouée… Cet été, une expo « Luxe Calme et volupté » avec Sylvie Fleury, Patrick Sauze et plein d’autres choses étonnantes. Le FRAC L-R vaut toujours le détour notamment avec son expo P. Carré et ses abordages inspirés d’Hergé. Et puis, Montpellier c’est une véritable constellation de galeries qui, autour

de la première d’entre elles, Hélène Trintignan, profitent de l’été pour montrer leurs artistes collectivement : GM, Al/ma, Hambursin Boisanté, auxquelles il faut ajouter les très prospectives Iconoscope, Aperto et la petite dernière : ETC.

Remontez maintenant vers les hauts-cantons pour admirer les soixante-treize œuvres de la collection Oscar Ghez proposées par l’incontournable Musée de Lodève. Ensuite, allez partager, au Musée de Bédarieux, quelques moments avec Criton-D’AcherRéquichot pour une exposition exceptionnelle, témoignage de leur amitié.

Descendez alors sur Sète. Le CRACy crée la surprise et sans doute aussi la polémique en interrogeant, cartographie et documents à l’appui, le concept même de région L-R, en montrant des photos d’artistes (signées F.Lagarde) plutôt que leurs œuvres, bref en suscitant de multiples questionnements. En face, le MIAMs’est associé au Musée Paul Valéry pour honorer les taggers, en particulier ceux des USA (Musée P.Valéry) mais aussi de la planète entière (MIAM).

Vous dirigeant vers Béziers et l’incontournable rétrospective Poliakoff à l’Espace Riquet, vous ne pouvez manquer le nouveau musée de Sérignan, ses Buren, Erro, Weiner et le panel qu’il propose de jeunes artistes américains. A St-Chinian, l’atelier Neitzert a invité A. Kapoor A Narbonne, Jean Le Gac habite le Palais des Archevêques et commémore la révolte vigneronne de 1907.

Plus bas, c’est le LACde Sigean avec M. Dumas et ses amies hollandaises, le château de Lastours avec Jordi, le fort de Salses avec B. Serralongue, les extraordinaires collections de St-Cyprien, le château de Jau et, à Perpignan, Acentmètresducentredumonde qui présente Tony Bevan.

Vous croyez en avoir fini, mais le meilleur reste avec Matisse à la villa Pams de Collioure (sans oublier D. Gutherz à la galerie Tenyidor), et enfin votre périple peut raisonnablement s’achever avec une visite au musée de Céret de l’exposition Othon Friesz.

Vous trouverez un peu de tout cela, et bien d’autre, dans ce numéro qui accorde une place prépondérante aux Arts plastiques. Alors bonne lecture, bonne visite et ne dites plus jamais que… BTN

N°du 1er août au 9 octobre (Prochain numéro : sortie le 10 octobre)

En couverture

Sommaire

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• Agenda concerts ................ p. 4 • Festivals p. 7 à 18 • Evénements ............ p. 20 et 21 • Arts de la rue...................... p. 22 • Cirque ................................ p. 23 • Arts Plastiques......... p. 25 à 60 • Arténîm.................... p. 32 à 36 • Art & Vin............................ p. 62
L’édito par BTN LE MAGAZINE CUL TUREL DE VOTRE RÉGION LE MAGAZINE CULTURELDE VOTRE RÉGION
Serge Poliakoff Composition abstraite, 1969. Huile sur toile 162 x 130 cm Exposition jusqu’au 30 septembre à l’Espace Paul Riquet à Béziers. (Voir page 41)

agenda des spectacles et concerts

Noël Pernavendredi 3 août à 21h30 au Théâtre de Verdure-La Grande Motte

Laurent Voulzydimanche 5 août à 21h au Théâtre de Verdure-Valras

Chimène Badimardi 7 août à 21h30 au Théâtre de Verdure-La Grande Motte

Noëlle Pernamercredi 8 août à 21h aux Arènes du Cap d’Agde

Laurent Gerrajeudi 9 août à 21h30 au Théâtre de Verdure-La Grande Motte

Axelle Redsamedi 11 août à 21h au Théâtre de Verdure-Valras

Celtic Legendlundi 14 août à 21h au Théâtre de la Mer à Sète

Norah Jonesmardi 15 août à 20h30 aux Arènes de Nîmes

Electrick Bluesamedi 18 août à 21h30 aux Arènes de Palavas

Björkles 21 et 23 août à 21h aux Arènes de Nîmes

Guy Montagnémercredi 22 août à 21h aux Arènes du Cap d’Agde

Nolwenn Leroyvendredi 24 août à 21h au Théâtre de Verdure-Valras

Miss Dominique samedi 25 août à 21h aux Arènes du Cap d’Agde

Carole Gabriel samedi 25 août à 21h Cour du Théâtre à Aniane

Jean-Jacques Milteau vendredi 31 août sur les Allées Paul Riquet de Béziers

Cirque Arlette Grussdu 25 août au 5 septembre au Parc des Expositions de Montpellier

Charlélie Couturesamedi 1er septembre à 21h aux Arènes du Cap d’Agde

Dead 60’sjeudi 27 septembre au Rockstore de Montpellier

The John Butler Triomercredi 3 octobre à 20h30 au Zénith de Montpellier

12e Festival Internat. de Guitaredu 3 au 19 octobre à Montpellier et alentours

Zaziejeudi 4 octobre à 20h au Zénith de Montpellier

59e Foire Internat. de Montpellierdu 5 au 15 octobre au Parc des Expositions de Montpellier

Michel Sardou jeudi 11 octobre à 20h au Zénith de Montpellier

Sanseverino vendredi 12 et samedi 13 octobre à 20h30 au Cratère d’Alès

Otis Taylorsamedi 13 octobre à 20h30 au Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone

Mika lundi 15 octobre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Arnomercredi 17 octobre à 20h au Rockstore à Montpellier

Aldebert vendredi 19 octobre à 20h au Rockstore à Montpellier

Hommage à Frank Sinatravendredi 19 octobre à 20h30 au Théâtre Molière de Sète

Celtic Legendsvendredi 19 octobre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Tokyo Hotelsamedi 20 octobre à 18h au Zénith de Montpellier

Gianmaria Testamardi 23 octobre à 20h45 au Théâtre de Narbonne

Michel Mullerasmercredi 24 octobre à 20h au Théâtre Municipal de Béziers

Brigitte Fontainejeudi 25 octobre à 21h au Théâtre Jean Vilar de Montpellier

Equisud, 8e Salon du Chevaldu 26 au 29 octobre au Parc des Expositions de Montpellier

Oui-Oui et ses amisvendredi 2 novembre à 14h30 au Zénith de Montpellier

Jean-Marie Bigard jeudi 8 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Vanessa Paradisvendredi 9 novembre à 20h au Zénith de Montpellier

Nicole Croisillesamedi 10 novembre à 20h30 au Théâtre Municipal de Tarascon

Piaf je t’Aimemardi 13 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Christophe Mae jeudi 15 novembre à 20h au Rockstore à Montpellier

Stefano Di Battista Quartet jeudi 15 novembre à 20h30 au Cratère d’Alès

Latinidad (Patrice Caratini)samedi 17 novembre à 20h30 au Centre Culturel Léo Malet de Mireval

Calogerodimanche 18 novembre à 20h au Zénith de Montpellier

Christophe Maevendredi 23 novembre à 20h30 au Rockstore à Montpellier

Ablaye Cissokovendredi 23 novembre à 20h30 au Théâtre Municipal de Perpignan

Gad Elmalehles 23 et 24 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Age tendre et têtes de boismercredi 28 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Luke vendredi 30 novembre à 20h30 au Rockstore de Montpellier

Marianne Faithfull samedi 1er décembre à 20h30 à la Salle Zinga Zanga de Béziers Foire aux disques (CD, DVD)dimanche 2 décembre de 10h à 17h30 au Zénith de Montpellier

Christophe Willem vendredi 7 décembre à 20h au Zénith à Montpellier

Soprano samedi 8 décembre à 20h30 à la Salle Zinga Zanga de Béziers

Noëlle Pernavendredi 14 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Charle Aznavoursamedi 15 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Le livre de la jungledimanche 16 décembre au Zénith de Montpellier

IAMvendredi 21 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Elsa Gellyjeudi 24 janvier 2008 à 21h au Théâtre Jean Vilar de Montpellier

Anne Roumanoffvendredi 1er février 2008 à 20h30 au Théâtre Municipal de Tarascon

Arnosamedi 2 février 2008 à 20h30 à la Salle Zinga Zanga de Béziers

Collection Particulière (François Morel)mardi 5 février 2008 à 20h30 au Théâtre Molière de Sète

Cirque de Pékinsamedi 9 février 2008 à 20h30 au Zénith de Montpellier

Hommage à Sinatra (Big Band Brass 31)vendredi 15 février 2008 à 20h45 à la Salle Rouge de Narbonne

Chœurs Ballet de l’Armée Rougemercredi 5 mars 2008 à 15h et 20h30 au Zénith de Montpellier

Abd Al Malikmercredi 12 mars 2008 à 20h30 au Cratère d’Alès

Biyouna vendredi 14 mars 2008 à 20h30 au Théâtre Molière de Sète

Juliette Grécovendredi 14 mars 2008 à 20h30 à la Salle Zinga Zanga de Béziers

Jenifermardi 18 mars 2008 à 20h au Zénith de Montpellier

Christophe Mae vendredi 28 mars 2008 à 20h au Zénith de Montpellier

Michel Arbatzjeudi 3 avril 2008 à 21h au Théâtre Jean Vilar de Montpellier

Pierre et Fils (Palmade et Richard)les 29 et 30 avril 2008 à 20h30 au Corum de Montpellier

Marc Jolivetmardi 6 mai 2008 à 20h30 au Cratère d’Alès

Juliettevendredi 16 mai 2008 à 20h30 à la Salle Zinga Zanga de Béziers

Bernard Lavilliersmercredi 21 mai 2008 à 20h30 au Zénith de Montpellier

Liste non exhaustive

Location
internet : www.ticketsud.com - www.battants.com
: Fnac de Montpellier, Nîmes, Perpignan et Avignon, Virgin Montpellier, Carrefour, Auchan, Leclerc. Location par
Otis TaylorCharlélie CoutureArno Calogero
Vanessa Paradis BjörkChimène BadiNorah Jones
© M o n d i n o © J o a n n e S a v o

ème Festival International de Musique sacrée

à l’Abbaye de Sylvanès

Les Troubadours chantent l’art Roman en Languedoc-Roussillon

Rencontre de cultures, de religions et d’hommes, le festival International de Musique sacrée de Sylvanès fête cette année ses 30 ans et propose une programmation singulière où s’élèvent à travers la musique, les chants, la poésie et la danse, les voix des grandes traditions sacrées du monde. Lieu de référence en la matière, l’Abbaye de Sylvanès accueille chaque année près de 500 personnes par concert à l’occasion du plus grand festival de musique de l’Aveyron. Placée cette année sous le thème «Les Chants de l’Âme autour du Monde », le festival poursuit son exploration des musiques sacrées tout en unissant les différentes identités culturelles et croyances religieuses. Cette nouvelle édition accueille dans différents sites architecturaux du département, depuis le 8 juillet et jusqu’au 26 août, une quarantaine de manifestations.

A travers un répertoire riche et varié, avec notamment les traditions dansées sacrées asiatiques, ou encore les musiques populaires vocales et polyphoniques de Corses, d’Andalousie… Sans oublier les grandes oeuvres sacrées chorales et orchestrales de Mozart, Vivaldi, Bach et bien d’autres.

Cette 30e édition ouvre les portes du monde et des différentes cultures à un public de mélomanes, toujours plus curieux et plus jeune. C’est dans ce haut lieu de mémoire, de ressourcement mais aussi de créations et d’expériences authentiques, que les spectateurs auront l’honneur d’assister à nouveau à des rendez-vous exceptionnels entre l’art et le sacré.

Au programme du mois d’août:

• Vendredi 3 août (Loc Dieu)

21h Polyphonie corses, Chœur d’hommes Barbara Furtuna.

• Samedi 4 août (Combéroumal)

17h Polyphonies corses, Chœur d’hommes Barbara Furtuna.

• Samedi 4 août (Vabres L’Abbaye)

21h Messe pour le Port Royal de Charpentier

Choeur féminin Arianna

• Dimanche 5 août (Abbaye de Sylvanès)

17h Gloria de A. Vivaldi, Magnificat de J.S. Bach.

Camerata Vocale, Ensemble instrumental baroque et l’Atelier choral de Sylvanès.

21h15 Gospel et Negro Spirituals, Ensemble Gospel Legend Singers.

• Mardi 7 août (Nant)

21h Les Cordes d’Argent de St-Pétersbourg.

• Dimanche 12 août (Abbaye de Sylvanès)

17h Il Pellegrino, Ensemble XVIII-21, Le Baroque Nomade.

21h15 Chants, Musiques et Danses de l’Ame Tzigane.

• Lundi 13 août (Le Vigan)

21h30 La Symphonie Funèbre de Haydn et la Messe en Ut Mineur de W.A. Mozart, sous la direction de Michel Piquemal. Concerts de la 18e Académie de Chœurs et d’Orchestre.

L’Ensemble Orchestral Contrepoint et le Grand Chœur de la 18e Académie.

• Mercredi 15 août (Abbaye de Sylvanès)

17h et 21h15 La Symphonie Funèbre de Haydn et la Messe en Ut Mineur de W.A. Mozart, sous la direction de Michel Piquemal. Concerts de la 18e Académie de Chœurs et d’Orchestre.

L’Ensemble Orchestral Contrepoint et le Grand Chœur de la 18e Académie.

• Jeudi 16 août (Villefranche de Rouergue)

21h La Symphonie Funèbre de Haydn et la Messe en Ut Mineur de W.A. Mozart, sous la direction de Michel Piquemal. Concerts de la 18e Académie de Chœurs et d’Orchestre.

L’Ensemble Orchestral Contrepoint et le Grand Chœur de la 18e Académie.

• Samedi 18 août (Abbaye de Sylvanès)

21h Cycle imaginaire des Mélodies de Chopin

• Dimanche 19 août (Abbaye de Sylvanès)

17h Chants et Polyphonies de Russie et d’Ukraine. Chœur de Chambre de Kiev

21h15 Nuit de l’Occitanie, Groupe Nadau.

• Vendredi 24 août (Abbaye de Sylvanès)

21h Chants de l’Occitanie à l’Andalousie, Troubadours art Ensemble.

• Dimanche 26 août (Abbaye de Sylvanès)

17h Magie des Voix Corses, Groupe A Filetta.

Jusqu’au 26 août, Abbaye de Sylvanès, Villefranche de Rouergue, Le Vigan, Nant, Vabres l’Abbaye, Combéroumal, Loc Dieu.

Tél. 05 65 98 20 20.

www.sylvanes.com

Autour d’une programmation variée et surprenante, la seconde édition des « Troubadours chantent l’art roman» fait vibrer les pierres de près d’une vingtaine de lieux de la région. En gardant cet esprit de troubadours, les artistes, dix-neuf formations d’ici et d’ailleurs, sillonnent les routes depuis le 23 mars afin d’offrir en tous temps et tous lieux, conférences, animations, concerts pédagogiques et visites commentées à un public toujours plus nombreux. Nouveauté cette année, des visites commentées par un guide conférencier seront proposées avant les concerts afin de redécouvrir les sites magnifiques de l’art roman du LanguedocRoussillon, des animations seront adaptées aux publics spécifiques (malvoyants, etc.), et une journée de moments forts sera développée dans chaque département. Des chants séfarades de la formation Erransa aux poèmes de Léo Ferré revisité façon flamenco par Sapho, en passant par les mélodies de guitares mélangées à la langue espagnole de Paco Ibanez, André Minvielle (Gascogne), Fawzi Al Aiedy (Irak), ou encore aux improvisations poético-sonores de Luc Baron, le festival «Les Troubadours chantent l’art roman» propose de redécouvrir des répertoires inhabituels autour de moments précieux de convivialité, une nouvelle édition enrichie d’artistes de grands talents, de lieux et d’événements. Une preuve rassurante que les valeurs essentielles des troubadours: humanité, art de vivre ensemble, partage et échange sont encore essentielles à notre époque.

Programme des prochains rendez-vous :

• Vendredi 3 aoûtà Lagrasse :

14h parlerie Franc Bardou.

16h30 concert extérieur André Minvielle. 17h30 concert extérieur Fawzi Al Aiedy.

18h30 concert église Erransa.

21h concert extérieur Sapho.

• Lundi 6 août à Peyrepertuse : 21h concert à l’église Ghaetta Alegransa. Animation jeune public du 6 au 9 août « Aux couleurs du Moyen Age et Trouveurs de Mots».

• Mardi 7 août, à Saint-Flour-du-Pompidou : 17h30 visite commentée.

18h concert Joia.

21h concert Erransa.

• Samedi 11 août, à Puivert : 21h concert chapelle Aux couleurs du Moyen âge

et Equidad Barès.

• Dimanche 12 août, à Saint-Privas, SaintMichel-de-Gramdmont :

18h concert au prieuré, Flor enversa et Erransa

• Samedi 18 août, à Allenc: 17h30 visite commentée.

17h30 église Saint-Pierre, Troubadours art ensemble.

• Dimanche 19 août, à Saint-Michel-deGramdmont :

18h concert Alegransa et Ghaetta.

• Samedi 25 août, à Catlar : 21h concert Notre Dame de Riquer Equidad Barès et Troubadours art ensemble.

• Dimanche 26 août, à Saint-Michel-deGramdmont :

18h concert «Le cheval dans la pierre» par Troubadours art ensemble.

• Dimanche 2 septembre, à Saint-Papoul : 17h15 visite commentée.

18h concert Joia et Errensa.

• Dimanche 16 septembre, à Saint-Guilhem-leDésert : 15h concert Ghaetta.

16h concert Fawzi Al Aiedy.

• Dimanche 23 septembre, à Puivert : 15h conférence Mick-André Rochard.

• Samedi 29 septembre, à Uzès : 10h concert pédagogique médiathèque, Troubadours art ensemble.

15h conférence médiathèque G. Zuchetto. 18h concert jardin médiéval Saurimonda. 20h15 visite commentée église Saint-Etienne. 21h concert Saint-Etienne Troubadours art ensemble et Erransa.

• Vendredi 19 octobre, à Florac : 10h concert pédagogique Troubadours art ensemble.

18h conférence Alem Surre-Garcia. 21h concert Paco Ibanez.

Jusqu’au 19 octobre, à Lagrasse (11), Peyrepertuse (11), Saint-Flour-du-Pompidou (48), Puivert (11), Saint-Privas (34), Allenc (48), Saint-Michel-de-Gramont (34), Catlar (66), Saint-Papoul (11), Saint-Guilhem-le-Desert (34), Uzès (30), Florac (48).

Tél. 08 72 95 90 46.

www.troubadours-ensemble.com

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Troubadours art ensemble
© A b b a y e d e S y v a n è s l’art-vues • page sept • août - septembre 07 ... FESTIVALS
L 'abbaye de Sylvanès, un superbe lieu pour la Musique sacrée

16ème Festival des Arts de Saint-Cyprien

,Une 16ème édition autour de cinq rendez-vous de Musique de chambre dans le cadre si particulier de l’église de la ville. Programme d'août :

• Vendredi 10 août – 21h

Récital de Piano – Alexandre Paley.

(Frédéric Chopin - Robert Schumann).

• Vendredi 14 août – 21h

Les Solistes de Prades : Michel Lethiec, clarinette - Christian Altenburger, Hagaï Saham, violons - Bruno Pasquier, alto - Yvan Chiffoleau, violoncelle - Jurek Dybal, contrebasse. « Contrastes ».

(F. Schubert – W. A. Mozart – G. Gerschwin).

• Vendredi 24 août – 21h

Manchester Quartet - Martin Roscoe, pianoEyal Kless, violon - Graham Oppenheimer, alto - Nicholas Jones, violoncelle.

(Beethoven - R. Schumann - J. Brahms).

Renseignements Office de Tourisme de St-Cyprien (P.-O.). Tél. 04 68 21 01 33.

Festival de Carillon de Perpignan

, En 2007, cet événement campanaire unique dans le Sud de la France célébrera le centenaire de la mort d’Edvard Grieg et mettra l’accent sur l’humanisme dont il se réclamait : “Il faut d’abord être un homme. Tout art véritable découle de l’humain.” En 2006, la quatrième édition du Festival de carillon de Perpignan, qui a fêté les 10 ans de la remise en fonction de l’ensemble campanaire historique Amédée Bollée (1878) de la cathédrale Saint-JeanBaptiste, a démontré à tous que cet événement était devenu un rendez-vous incontournable de la saison estivale. Pour cette cinquième édition, tous les jeudis, depuis le 12 juillet et jusqu'au 23 août, le Festival de Carillon de Perpignan propose sept concerts qui permettront d’entendre des carillonneurs français et européens. Le concert de clôture sera assuré par un ensemble de handbells (cloches à mains).

Le fil conducteur de cette manifestation est la célébration du centenaire de la mort du compositeur et pianiste norvégien Edvard Grieg (1843-1907). Musicien de la période romantique, il est surtout connu pour Peer Gynt, célèbre suite pour orchestre. Tous les carillonneurs conviés au festival interpréteront plusieurs pièces de cet artiste et, ainsi, s’efforceront de faire découvrir l’ensemble de l’œuvre de ce compositeur. Le 5ème Festival de Carillon de Perpignan est en partenariat avec l’Ambassade Royale de Norvège en France.

Au programme du mois d'août :

- Le 2 août: Peter Langberg, carillonneur du beffroi de Løgumkloster (Danemark).

- Le 9 août: Stefano Colletti, carillonneur du beffroi de Douai.

- Le 16 août: Aurélien Lelong, carillonneur de la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers.

- Le 23 août: Les Sonneurs du Midi, ensemble de handbells de Castres.

Tous les concerts commencent à 18h (durée approximative : 45 minutes). Lieu d’écoute conseillé : Parvis de l’église St-Jean-le-Vieux.

Jusqu'au 23 août, Festival de Carillon de Perpignan. Tél. 04.68.66.30.30.

Festival Pablo Casals de Prades

,La 56ème édition du festival Pablo Casals qui a débuté le 26 juillet, offre à tous les mélomanes une programmation riche, originale et de grande qualité. Un formidable événement autour de 43 concerts de musique de chambre. Dans la ligné du thème de cette année : « à votre bon plaisir », les spectateurs assistent à une nouvelle édition sur fond de totale liberté et diversité. Au programme du mois d’août: • Mercredi 1er août, à 21h, à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : Soirée Quatuors : Quatuor Chilingirian, Fine arts quartet. • Jeudi 2 août, à 17h30, à l’Eglise Saint-Pierre de Prades : Concert découverte : Ensemble vocal Héliade dirigé par Hélène Golgevit. • Jeudi 2 août, à 21h, à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : « À notre bon plaisir » (le choix des solistes) (Hyadn, Zoltan Kodaly, Dvorak). • Vendredi 3 août, à 17h30 à l’Eglise de Catlar : Les révélations classiques de l’Adami rendent hommage à Pablo Casals (Bach, Schumann). • Vendredi 3 août, à 21h, à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : Beethoven par le Fine arts quartet. • Samedi 4 août, à 17h30 au casino de Vernet les Bains : « Les jeux sont faits… !» (Strauss, Kahn, Royal, Sarközy, Holland, Lang). • Samedi 4 août, à 21h, à l’Abbaye SaintMichel de Cuxa : « À votre bon plaisir » (choix du public, Vivaldi, Schubert). • Dimanche 5 août, à 17h30, à l’Eglise de Villefranche de Conflent : « to B… or not to… B…» (Berg, Berio, Bartok).

• Dimanche 5 août, à 21h, à L’Eglise Saint-Pierre de Prades : Hommage à Pablo Casals, Fine arts quartet, Quatuor Chilingirian. • Lundi 6 août, à 17h30, à l’Eglise d’Olette : Anniversaires, Fine arts quartet. (Grieg, Sibelius). • Lundi 6 août, à 21h, à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : Voyages et Nature, Quatuor Chilingirian, Fine arts quartet. (Boccherini, Haydn…). • Mardi 7 août, à 17h30 à l’Eglise de Mosset : « Amateurs » Quatuor Chilingirian (J.-J. Rousseau, Charles Chaplin…). • Mardi 7 août, à 21h, à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : Mozart, Fine arts quartet. • Mercredi 8 août, à 17h30 à l’Eglise de Los Masos : « De la Catalogne à l’exil » (Pablo Casals, Roberto Gerhard). • Mercredi 8 août, à 21h à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : « Peintures et Ballets », Fine arts quartet (Ravel, Debussy…).

• Jeudi 9 août, à 17h30 au Prieuré de Marcevol: « Soli… », Quatuor Chilingrian (Rossini, Paganini…).

• Jeudi 9 août, à 21h à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : Fine arts quartet (Schubert, Penderecki).

• Vendredi 10 août, à 17h30 à la maison du temps libre d’Eus : « Musiques et vins » dégustation de vins et de musique (Mozart, Beethoven…). • Du 10 au 13 août, concerts étudiants de l’Académie Européenne de musique.

• Vendredi 10 août, à 21h à Saint-Michel de Cuxa : « Planète bleue » sur un poème de, et dit par Hubert Reeves, Fine arts quartet, quatuor Chilingrian. • Samedi 11 août, à 17h30 à l’Eglise de Corneilla de Conflent : Concert-Rencontre pour « petits et grands enfants » avec Hubert Reeves, Quatuor Chilingrian.

• Samedi 11 août, à 21h à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa : « Aimez vous Brahms ? ». • Dimanche 12 août, à 17h30 à l’Eglise d’Ille sur Têt : « Au plaisir des chefs » (Bernstein, Strauss, Esa-Pekka Salonen, Mahler). • Dimanche 12 août, à 21h à l’Eglise Saint-Pierre de Prades : « Familles » (Bach, Haydn, Mozart). • Lundi 13 août, à 21h à l’Abbaye SaintMichel de Cuxa : « Tutti… » Les solistes jouent les compositeurs de leurs pays. Jusqu’au 13 août à Prades. Tél. 04 68 96 33 07. www.prades-festival-casals.com

Festival international lyrique et médiéval du Vilar

,La nouvelle édition du festival international lyrique et médiéval du Vilar propose, jusqu’au 25 août, une série de concerts, chants grégoriens, anciens, baroques, etc. Une programmation exceptionnelle au cœur d’un magnifique site des Pyrénées-Orientales. A Villelongue dels Monts, le Prieuré Santa Maria Del Vilar, monument historique dont les racines remontent à l’époque romaine et qui vient d’être restauré, abrite depuis deux ans une communauté monacale. Site authentique, riche en art roman, le monastère du Vilar est inscrit dans le patrimoine national de France, classé monument historique. Un lieu absolument majestueux qui abrite nombreux artistes d’exception depuis 14 ans afin de préserver cette belle tradition culturelle religieuse. Cinq rendez-vous sont prévus tout au long du mois d’août.

• Samedi 4 août à 20h30, Frédéric TavernierVellas viendra interpréter des Hymnes de tradition byzantine

• Samedi 11 août, à 20h30, du Baroque au Romantisme, le Quatuor Moment Musical interprétera Albinoni, Mozart, et Dvorak

• Jeudi 16 août, à 10h, une messe traditionnelle sera chantée en Grégorien (entré libre).

• Samedi 18 août, à 20h30, les spectateurs assisteront à Sperent in the omnes, des chants Grégoriens interprétés par Emmanuel Neel et Marcel Deroche.

• Et enfin, le samedi 25 août, à 20h30, pour clore cette 14ème édition, Victoria Walker interprétera Hommage au silence , chants de moyen age

Jusqu’au 25 août au Prieuré Santa Maria del Vilar à Villelongue dels Monts (66).

Tél. 04 68 89 64 61.

l’art-vues • page huit • août - septembre 07 ...
L e Prieuré Santa Maria del Vilar accueille le Festival international lyrique et médiéval
FESTIVALS

festivals l’Av

8èmes Rencontres musicales à Saint-Guilhem-le-Désert

,L’association Le Désert Imaginaire, crée en 1986 afin de contribuer à la vie culturelle du village de St-Guilhem-le-Désert, organise, pour sa 8ème édition, les Rencontres Musicales. Durant trois jours, du 23 au 25 août, l’événement proposera aux mélomanes curieux ou avertis trois rendez-vous exceptionnels.

Au programme:

• Jeudi 23 août à 18h : Présentation du concert par la musicologue Annick Fiaschi-Dubois, à la Chapelle des pénitents. A 21h : Concert à l’Eglise Abbatiale du Quatuor Petersen, originaire de Berlin. Ensemble considéré comme un très grand Quatuor d’Europe et d’Amérique du Nord, tant pour sa qualité de son, musicalité, que pour la réelle complicité qui unit ses membres ; Daniel Bell (violon), Conrad Muck (violon), Friedemann Weigle (alto), et HenryDavid Varema (violoncelle). Pour cette première soirée d’ouverture, le Quatuor Petersen offrira trois œuvres de grands compositeurs à son public. Tout d’abord le premier quatuor Viennois en Fa Majeur KV 168 de W.A. Mozart, ensuite le quatuor n°9 Op.59 n°2 en mi mineur de L. Van Beethoven, le second d’un cycle de trois dédié au prince Razumovsky, le mécène du compositeur, et pour finir, une œuvre rare, le quatuor en Ré Majeur FWV 9 de César Franck.

• Vendredi 24 août à 14h30 : Conférence / Rencontre avec les interprètes (Hans Jörg Mammel et Arthur Schoonderwoerd), animée par Annick Fiaschi-Dubois. A 21h : Concert à la Chapelle des Pénitents. Le public aura l’immense plaisir de retrouver le célèbre piano-fortiste Arthur Schoonderwoerd, accompagné du ténor Hans Jörg Mammel, pour un concert intime consacré à une œuvre bouleversante: Le Voyage d’Hiver de F. Schubert. Une nouvelle version pleine de charme qui promet intensité et émotion.

• Samedi 25 août à 14h30 : Conférence / Rencontre par Sigiswald Kuijken et Annick Fiaschi-Dubois à la Chapelle des Pénitents. A 21h : Concert exceptionnel pour cette dernière soirée à l’Eglise Abbatiale. En effet, Sigiswald Kuijken, après des années de réflexions et de recherches présente les 4ème, 5ème, et 6ème Suites de J.S. Bach, sur la viola da spalla. La viola da spalla est un instrument que l’artiste a choisi de ressusciter pour offrir à son public une version des Suites de Bach au plus proche de leur version originale. En effet, il semble que les musicologues s’accordent sur le fait que la 6ème suite ait été écrite pour la Viola Pomposa, instrument jumeau de la Viola da Spalla. Sigiswald Kuijken proposera une version plus naturelle et moins sacralisée que les versions modernes, un moment intense en perspective.

Du 23 au 25 août, à l’Eglise Abbatiale et à la Chapelle des Pénitents, de Saint-Guilhem-leDésert. Tél. 04 67 47 76 48.

www.ledesertimaginaire.fr

Les Cabardièses de Pennautier

,Construites autour du désir de partager avec le public l’émotion musicale à l’état pur, Les Cabardièses, festival international de piano connu et reconnu pour s’être forgé au fil du temps une identité propre, fête cette année sa 8ème édition. Une nouvelle édition pleine de surprises et d’innovations qui ravira du 12 au 18 août un public toujours plus nombreux. En effet, la programmation cette année s’étalera sur toute la semaine, avec pour lancement la découverte des jeunes talents; le 1er prix du concours régional Alain Marinaro, Kyril Keduk et Akihiro Sakiya, qui joueront dans le merveilleux terroir viticole du Cabardès. A travers un concert autour de Brahms interprété par les frères Pollice et organisé à Limoux, l’intervention de la pianiste canadienne Lucille Chung, sans oublier la soirée de clôture avec au programme trois récitals de prestige, la 8ème édition des Cabardièses fera vibrer son public à l’unisson. Au programme : • Dimanche 12 août, à 18h30: 1ère partie : Luce Dulucq-Pujol (conservatoire de Perpignan). 2ème partie : Nathanaël Gouin (conservatoire de Toulouse). Au Jardins du Château de Pennautier.

• Lundi 13 août, à 18h, à Aragon / Le prieuré: Kyril Keduk (Biélorussie).

• Mardi 14 août, à 17h, à Limoux / Musée du piano: Duo Pollice (Italie) piano à quatre mains.

• Mercredi 15 août, à 18h, au Château de la Bastide à Pennautier : Akihiro Sakiya (Japon).

• Jeudi 16 août, à 21h30, au Théâtre Na Loba : Konstantin Lifschitz (Ukraine).

• Vendredi 17 août, à 21h30, au Théâtre Na Loba : Lucille Chung (Canada).

• Samedi 18 août, à 21h30, au Théâtre Na Loba: Andrei Diev (Russie).

A voir également, du 12 au 18 août,une exposition à la salle de la Tour du Théâtre de Pennautier d’Alban Pedrola, célèbre peintre contemporain.

Du 12 au 18 août, à Pennautier et Limoux. Tél. 04 68 11 45 32. Pour le concert de Limoux : réservations au 04 68 31 85 03.

Chemins Sacrés en Languedoc-Roussillon

,Afin de retrouver un public toujours plus nombreux sur les «Chemins Sacrés du LanguedocRoussillon», la Région Languedoc-Roussillon et René Koering (surintendant de la musique de Montpellier) proposent une programmation exceptionnelle. En effet, pour cette 2ème édition des Chemins Sacrés en Languedoc-Roussillon, huit concerts dans huit monuments prestigieux du patrimoine religieux régional, ont été programmés. Des concerts de qualité avec des artistes interprètes considérés comme les plus prestigieux dans le répertoire des musiques sacrées du Moyen-Age et de la Renaissance. Après le concert exceptionnel de l’une des plus prestigieuses maîtrises du monde: «le Chœur du New College Oxford – Dirigé par Edward Higginbottom», le 20 avril dernier à la cathédrale Saint-Théodorit d’Uzès, celui de «l’Ensemble Diabolus in Musica – dirigé par Antoine Guerber», le 11 mai à l’Abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Caunes-Minervois, ou encore «l’Ensemble Discantus – dirigé par Brigitte Lesne», le 9 juin à l’Abbaye Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech, les mélomanes se retrouveront le 21 et 22 septembre, ainsi que le 12 octobre pour de nouveaux rendez-vous musicaux aux répertoires rarement joués.

En effet, la Collégiale Saint-Paul de Clermont-l’Hérault accueillera en ses murs le vendredi 21 septembre à 20h30 le «Hilliard Ensemble– dirigé par David James». Fondé en 1974 et formé de quatre chanteurs, ils présenteront des œuvres de Guillaume Dufay un des plus grands musiciens français du XVe siècle, et de Josquin Des Prés, XVIe siècle. En alternance à ces Messes et Motets, le Hilliard Ensemble a choisi de faire découvrir à son public les plus belles pages des manuscrits de l’abbaye Saint-Martial de Limoges, qui fut un centre musical et religieux très fécond à partir de la seconde moitié du IXe siècle. Les chants grégoriens choisis appartenant à l’un des corpus les plus importants du XIIe siècle.

Samedi 22 Septembre à 20h30, à l’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, « l’Ensemble Gilles Binchois sous la direction de Dominique Vellard» interprétera Les Cantigas de Santa Maria, célèbres poèmes en gallicien exprimant la dévotion maritale.

Et enfin, le vendredi 12 octobre à 20h30 au Temple de Meyrueis, un programme autour des musiques françaises de la Réforme (XVIe s.) sera interprété par l’ensemble vocal catalan «La Colombina» formé par quatre solistes réputés ; Raquel Andueza, José Hernandez Pastor, Josep Benet et Josep Cabré. Une seconde édition des « Chemins Sacrés » qui tient ses promesses, des concerts et rendez-vous de qualité qui ouvre le champ de la culture à tous et partout.

Jusqu’au 12 octobre, à la Collégiale Saint-Paul de Clermont-l’Hérault, à l’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, et au Temple de Meyrueis. Tél. 04 67601999.

Semaines Musicales de Vi l leveyrac

,Max Coste, Chef d’orchestre depuis près de 60 ans et directeur artistique des Semaines Musicales de Villeveyrac, peut être fier d’avoir crée ce magnifique festival qui se déroule depuis 22 ans au cœur de la sublime Abbaye cistercienne de Valmagne. Autour d’une programmation consacrée cette année aux grands classiques, Bach, Beethoven, Brahms, Moussorgski…, les mélomanes ont le plaisir de découvrir de talentueux solistes, chefs et interprètes professionnels. Tous les genres de musiques sont représentés hormis le baroque, largement présent dans d’autres festivals proches, sans oublier un grand nombre de créations. A 78 ans, Max Coste poursuit son œuvre avec toujours autant de passion et compte bien offrir au grand public une culture musicale essentielle, le plus longtemps possible. Programme : Samedi 4 août : Beethoven « L’Empereur – 4ème Symphonie », mardi 7 août: Moussorgski « Tableaux d’une exposition », jeudi 9 août : J.S Bach, Beethoven, Brahms « Trio Pyrène », samedi 11 août : soirée Bel canto, lundi 13 août : « Le Financier et le Savetier » Opérette d’Offenbach. Jusqu’au 13 août à l’Abbaye de Valmagne. Tél. 05 61 44 24 30 – 04 67 74 71 71. www.valmagne.com

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Arthur Schoonderwoerd et Annick Fiaschi-Dubois à Saint-Guilhem le Désert L es Cabardièses de Pennautier

festivals l’Av

Festival Lyrique des Pays Catalans

,Dans le but de rapprocher culturellement les Pyrénées orientales coté français et la Catalogne coté espagnol, deux zones géographiquement différentes mais riches de nombreux points communs, l’association ALDECA (Association Culturelle des deux Catalognes) à été créée et organise chaque année le «Festival des Pays Catalans». A travers conférences, concerts lyriques et opéras, la manifestation depuis 1996 propose à un public toujours plus nombreux de mélomanes curieux et avertis une programmation variée exceptionnelle autour de Saint-Génis des Fontaines, Argelès sur Mer, Saint-André, Sorède, Banuyls-sur-Mer, SaintCyprien et Villeneuve de la Raho. Le «festival des Pays Catalans» fête cette année ses 12 ans et promet une nouvelle fois une série de concerts afin de permettre à un maximum d’amateurs de découvrir les jeunes talents de l’art lyrique de ces régions dans des cadres majestueux. En effet, après un concert des Clarinettes de Toulouse dirigé par Yves Bailly, le vendredi 20 juillet à l’Eglise Saint Michel de Saint Génis des Fontaines, ou encore le concert «les grands moments de l’opéra», lundi 23 juillet à la chapelle de la Rectorie de Banyuls sur Mer, les estivants se retrouveront pour six nouveaux rendez-vous lyriques jusqu’au 1er novembre. Au programme :

• Vendredi 3 août, à 21h, à la Salle des Fêtes de Sorède: Programme Lyrique (J.S Bach, J.F. Haendel, F. Cilea, H. Purcell,…), par Les Cuivres de Rocamadour, Rachel Schiffmann, soprano sous la direction de Georges Courpet.

• Samedi 4 août, à 21h, à la Salle Polyvalente d’Argelès sur Mer: Le monde d’Astor Piazzolla, Tango, par le Quatuor Caliente et Debora Russ, soprano.

• Vendredi 10 août, à 21h, à la Salle Polyvalente d’Argelès sur Mer : Les musiques de danses d’opéras célèbres, revisitées par A. Romero.

• Samedi 6 octobre, à 21h, à la Chapelle St Julien de Villeneuve de la Raho: Les Trois Ténors, Extraits d’Opéras Célèbres (G.Puccini, G.Verdi, J.Offenbach, J.Massenet…), par Joseph Guillot, Roger Pujol, Jean-Pierre Torrent, Eric Laur, piano.

• Dimanche 14 octobre, à 16h, à la Salle Polyvalente d’Argelès sur Mer : Opérettes, toujours ! par Patricia Bertin, soprano, Laurent Ndong Ondo, ténor, Alain Martin, baryton et Joëlle Ivanès, piano.

• Mercredi 1er novembre, à 18h, à l’Eglise de village de Saint-Cyprien : Manuel de Falla, La vida breve, Le tricorne, L’amour sorcier, Les sept chansons espagnoles…, par l’OrchestreCamerata de Sant Cugat del Vallès, Maribel Ortega, soprano-soliste, sous la direction d’Alberto Santiago.

Sorède : tél. 04 68 89 31 17, Argelès sur Mer: tél. 04 68 81 10 15,

Villeneuve de la Raho : tél. 04 68 55 91 05 et Saint-Cyprien : tél. 04 68 21 01 33.

Informations générales: 04 68 95 43 42.

Ça se passe dans les Pyrénées-Orientales

,Après La Veillée des Feux de la Saint Jean le 22 juin, les quatre vendredis de juillet dédiés au jazz, les Nuits Underground teintées de rock’n roll, reggae et electro et les Musiques du Palais, le conseil général des Pyrénées Orientales propose à ses estivants, de nombreux autres rendez-vous musicaux du dimanche 5 août au dimanche 16 septembre. A l’occasion des Dimanches de Serrabona, le groupe Les petites Lainaes proposera un concert traditionnel pyrénéen, chanté à capella. Francisco Ortiz, l’Orchestre de Favellas ou encore Norah Buschman seront présents au festival «Les Guitares au Palais», manifestation entièrement dédiée à la guitare et qui mettra à l’honneur la culture du soleil et du sud. Les Journées du patrimoines seront célébrées par les Desktops, qui reprendront le répertoire Talma Motown du début des années 60 au début des années 70, ainsi que Franck Nicolas qui viendra présenter sa toute dernière création: la Fanfare Ka, musique riche en rythmes chaloupés et en syncopes. Une composition qui envoûtera le public et le transportera directement au cœur des Antilles Françaises, dans les caraïbes, sur fond de soleil, vanille, cannelle et ti punch… De nombreuses manifestations exceptionnelles et ensoleillées proposées aux mélomanes en tous genres.

• Les Dimanches de Serrabona : Dimanche 5 août, à 18h, au Prieuré de Serrabona: Récital de guitare classique marquant la clôture de la master class d’Alberto Ponce et Florentino Calvo. Fondation Kruger de Mosset. Dimanche 26 août, à 18h, au Prieuré de Serrabona : Les Petites Laines : Concert à capella, quatre voix de femmes pour un périple au cœur du répertoire traditionnel des Pyrénées.

• Guitares au Palais : Vendredi 31 août, au Palais des Rois de Majorque: Francisco Ortiz, Juan Carmona, Duo de Jerez. Samedi 1er septembre, au Palais des Rois de Majorque: Orchestre de Favellas ou Trio Brésil Luis Nonato, Abel Silva, Guitares Rebelles ou Caetano Veloso. Dimanche 2 septembre, au Palais des Rois de Majorque : Concertos. Toto Blanke, Norah Buschman, Valérie Duchateau.

• Musiques Eclectiques: Samedi 15 septembre, à 17h30, au Palais des Rois de Majorque: Journée du patrimoine. Les Desktops. Dimanche 16 septembre, à 17h30, au Palais des Rois de Majorque: Journée du patrimoine Franck Nicolas et la Fanfare Ka.

Du 5 août au 16 septembre, au Palais des Rois de Majorque à Perpignan et au Prieuré de Serrabona à Boule d’Amont, dans les Pyrénées Orientales. Tél. 04 68 85 85 85.

L’été à Palavas-les-Flots

,La ville de Palavas les Flots propose un été riche en spectacles, divertissements et expositions. Du 1er aout au 30 septembre, petits et grands se régaleront devant le spectacle « La Planète aux bonbons », s’emerveilleront devant de nombreux concerts, tournois de joutes, ballades à la découverte de la faune et la flore au départ du phare ou au fil de l’eau avec Norbert Albanèse, séances de cinéma dans la cour Sainte-Florence, spectacles camargais, corrida... Sans oublier les expositions avec l’incontournable Musée Albert Dubout et l’exposition «Entre chats et chiens» mais aussi les rendez-vous de la galerie Gustave courbet où se succèdent les artistes Jean-Claude Marc, Joseph Diaz, Mme Petit, Anne-Marie Faugere, Colette Boulet, Jeanine Tamberi, Denise Ughetto,Mme Dufour Convard et Léone Sauvan

Au programme :

• Samedi 4 août à 21h : Jazz et rock années 70 “Groupe Crossroad” - Jetée rive gauche – Gratuit.

• Dimanche 5 août à 18h : Corrida de toros - arènes. A 21h30 : Concert New Gospel Family - arènes.

• Jeudi 9 août à 21h30 : Concert du groupe Superbus - arènes.

• Samedi 11 août à 21h: Flamenco et danse “Gipsy Ballardo” - Jetée rive gauche – Gratuit.

• Mardi 14 août à 21h30 Humour : Gérald Dahan - arènes.

• Mercredi 15 août à 21h30: Théâtre : “Monsieur Amédée” avec Michel Galabru - arènes.

• Vendredi 17 août à 21h30 : Concert Electric Duck - arènes.

• Dimanche 19 août à 21h : Rock et chanson française : Lucas Sanchez et Emmanuel Travier - Jetée rive gauche.A 21h30: La nuit du Flamenco - arènes.

• Samedi 8 septembre à21 h: «Même pas drôle», un exceptionnel plateau d’humour avec Anne Marlange, Bruno Massardo, créateurs d’ «Ils nous ont relâchés c’matin», et Bernard et Rodolphe, des Rigol’n co - Nautilus - Entrée 10 € - Réservations : 04 67 21 60 64.

• Les 21, 22 et 23 septembre: Féria d’automne.

Jusqu’au 30 septembre à Palavas-les-Flots. Tél. 04 67 07 73 00.

Mirondela dels Arts

,Depuis 1967, la Mirondela dels Arts anime l’été à Pézenas. Fondée sur la promotion touristique de la ville, elle a favorisé l’implantation d’échoppes où des artisans-créateurs, des artistes, dans le centre historique. Elle a ensuite développé toute une stratégie de mise en valeur grâce à la renommée culturelle de Pézenas qui remonte depuis l’arrivée d’un hôte qui se révèlera être la référence française en matière théâtrale en particulier, un certain Jean-Baptiste Poquelin, connu depuis sous le pseudonyme de Molière. Aujourd’hui, la Mirondela dels Arts est dirigée par une équipe de bénévoles soucieux de faire partager une culture «populaire» en permettant à tous de venir voir des spectacles variés : théâtre, musique, danse, folklore,... et de rencontrer des artistes de renommée nationale voire internationale. Programme du mois d’août :

• Jeudi 2 août à 21h30 au Théâtre de Verdure: Dalida sublissime.

Un spectacle d’une vérité étonnante... Un voyage à travers le temps...

• Dimanche 5 août à 21h00 à la Collégiale St-Jean: Les Cordes d’argent de StPetersbourg sous la direction d’Alexandre Afanassiev.

• Samedi 4 août à 21h30 au Théâtre de Verdure: Michel Leeb Show accompagné par le Big Band Brass.

Michel Leeb est un fou de musique et de jazz ! Un spectacle à l’américaine, savoureux mélange de chansons d’amour et de swing, ponctuées d’humour…

• Mardi 7 août à 21h30 au Théâtre de Verdure: Monsieur Amédée.

« Monsieur Amédée » est une pièce tendre et très drôle, qui nous donne une fois encore l’occasion d’admirer l’immense talent comique de Michel Galabru.

• Du Samedi 11 au Mercredi 15 août à 21h30 au Théâtre de Verdure: Circo Pardisio. Cabaret cousu de velours rouge des cirques d’antan, Circo Paradisio est plein de l’exubérance, de la fantaisie et de la sensibilité d’une équipe franco-brésilienne revenue du brésil natal ou « de cœur » il y a seulement quatre ans pour se regrouper autour de Pierrot Bidon à Marseille.

• Vendredi 17 août à 21 h 30 au Théâtre de Verdure: Hommage à Lucette de et par Daniel Villanova.

Lucette ? C’est qui, Lucette ? Bien sûr, pour les fidèles des spectacles de Daniel Villanova, la question ne se pose pas. Mais pour le public néophyte, nous dirons que Lucette, personnage emblématique de Daniel Villanova, est une sacrée bonne femme d’un village du Midi qui porte sur le monde un drôle de regard à la fois tendre et cruel, toujours teinté d’une sorte d’ironie compatissante.

Jusqu'au 17 août, Mirondela dels Arts à Pézenas. Tél. 04.67.98.36.40.

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L a soprano Debora Russ au festival Lyrique des Pays Catalans Michel Leeb et le Big Band Brass à Pézenas Superbus aux arènes

vingt-septième automne musical de nîmes

30 septembre - 9 décembre 2007

PROGRAMME

Dimanche 30 septembre / 17h

Petit Temple / rue du Grand Couvent - Nîmes TRIO IDAN

Yevgenia PIKOVSKY (violon)

Shmuel MAGEN (violoncelle) - Irit RUB (piano)

Œuvres de Mozart, Dvorak, Ravel

Dimanche 7 octobre / 11h - 14h30 - 16h

Carré d’art / Place de la maison Carrée - Nîmes

CONFERENCES « La Fantasia della Ragione » (Raison et fantaisie dans la Musique et la Peinture)

Par Orietta PEDEMONTE, Cinzia ZOTTI, Jacques LEVY

Dimanche 14 octobre / 17h

Petit Temple / rue du Grand Couvent - Nîmes

ENSEMBLE HYPOTESIS

Leopoldo d’AGOSTINO (flûtes et direction)

Cinzia ZOTTI (viole de gambe)

Nicolas MUNOZ (violoncelle baroque) Ugo NASTRUCCI (théorbe)

Œuvres de J.S BACH

Dimanche 21 octobre / 16h

Cathédrale St Théodorit / Uzès

Récital d’orgue : Marie-Claire ALAIN

Œuvres de J.S BACH

Samedi 17 novembre / 19h

Musée des Beaux Arts / rue Cité Foulc - Nîmes

Duo de guitares Liat COHEN - Luis de AQUINO

« Variations Ladino » (musiques sur des thèmes traditionnels séfarades)

Dimanche 25 novembre / 11h - 15h - 18h

Carré d’Art / Place de la maison Carrée - Nîmes RICERCATA DE PARIS

Alexandre BRUSSILOVSKY (violon et direction)

« La Grande Russie » : musiques d’hier et d’aujourd’hui

Œuvres de Tchaïkovsky, Afanassiev, Arensky, Borodine, Rachmaninov, Prokofiev, Podgaitz, Chostakovitch

Dimanche 2 Décembre / 17h

Carré d’Art / Place de la maison Carrée - Nîmes QUATUOR ANTARES

Ruggero CAPRANICO (violon) - Dania DRAGA (violon)

Raphaëlle BELLANGER (alto) - Cécile NICOLAS (violoncelle)

Œuvres de Haydn, Beethoven, Schubert

Dimanche 9 Décembre / 17h

Eglise Ste Perpétue / Esplanade Charles de Gaulle - Nîmes

« SOLOMON » Oratorio de G.F HAENDEL

Kamala STROUP-ROCHER (soprano)

Andrea BÜCHEL (soprano)

Olga TICHINA (contralto)

Christophe EINHORN (ténor)

Renseignements :

Tél. 04 66 29 27 03

Fax : 04 66 29 48 02

ENSEMBLE POLYPHONIQUE DE NIMES CHOEUR DE LOZERE

ENSEMBLE INSTRUMENTAL SINFONIETTA

Direction : Marie-Claude CHEVALIER

Association Nîmoise d’Initiatives Musicales

festivals l’Av

Les Nuits de Sel à Aigues-Mortes

Le Ballet de Biarritz

,Depuis 2002, Aigues-Mortes est devenue un nouveau lieu de diffusion pour la danse contemporaine. Cette année, la création est une fois de plus à l’honneur avec la résidence de danse qui a eu lieu en mars avec une compagnie émergente de la région « A contre poil du sens », dirigée par le chorégraphe Matthieu Hocquemiller. Le festival Les Nuits de Sel qui a déjà accueilli Mathilde Monnier, Didier Théron, La petite Fabrique, La Compagnie Europa Danse, La Compagnie Käfig, Mercedes Ruiz consacrera cette année, trois soirées exceptionnelles à la danse! Tous les spectacles se dérouleront en plein air au pied de la cité médiévale, entre remparts et montagnes de sel: un site d’exception! Au programme:

• Lundi 6 août à 22h : Le Ballet de Biarritz: Ballet mécanique; La mort du cygne et Don Juan: un programme fabuleux proposé par 16 danseurs, en ouverture du festival. Ce ballet à la construction magistrale témoigne d’une superbe écriture chorégraphique. Grâce à la succession d’ingrédients qui défilent à un rythme vif, le résultat est là… La pièce est splendide!

• Mardi 7 août à 22h: Rafaël Campallo: Les aficionados disent de lui qu’il a le «Duende», le charisme et le charme, et que son flamenco est le meilleur d’Espagne. Il enchaîne les tournées au Japon, en Allemagne, en Hollande, en Irlande, en Italie et en France. Attaché aux formes anciennes et pourtant à l’avant-garde, c’est à Aigues-Mortes que Rafaël Campallo s’arrêtera pour nous offrir lors d’une soirée, une interprétation personnelle et contemporaine de la danse flamenca.

• Mercredi 8 août à 22h : Cie A contre Poil du sens: Entre acrobatie et danse, une chorégraphie très engagée signée Mathieu Hocquemiller, évoque ici les différentes carapaces de la personne. La compagnie est venue pendant trois semaines en résidence à Aigues-Mortes: des répétitions en public, des interventions dans les écoles et collège du canton, ainsi que des rencontres avec les enfants du centre social ont ponctué cette résidence. La compagnie nous propose, lors de cette soirée de clôture du festival, la finalité de leur travail de résidence, avec un spectacle intitulé «On épluche bien les oignons».

Les 6, 7 et 8 août, Festival Les Nuits de Sel à Aigues-Mortes. Tél. 04.66.53.73.00. www.ot-aiguesmortes.fr

Les Internationales de la Guitare à Montpellier

,Premier festival de guitare en France, les Internationales de la Guitare inaugurent la saison culturelle de Montpellier et son agglomération en présentant leur 12ème édition du 3 au 19 octobre. Le métissage est le mot d’ordre cette année, un métissage méditerranéen, latin, du nouveau monde mais aussi jazzy, électro, rock, toujours aux accents classiques. Une programmation riche et de qualité qui évolue cette année dans un esprit de mutation, témoin de la vivacité du festival et de son écoute des voix de son époque. Teintée d’excentricité, composée de créations originales, de découvertes exaltantes menées par des figures artistiques confirmées, le festival propose à son public une quinzaine de concerts d’artistes internationaux dans les salles les plus prestigieuses de Montpellier et Lattes.

Mayo Hubert, Nelson Veras, Popa Chubby, Remi Alexandre, Jeppe Kjellberg, Babet… seront aux rendez-vous. Parallèlement, afin d’offrir à tous des moments d’exception, le festival Parallèle, unique manifestation de ce type à Montpellier, prend place dans plus de 40 lieux de convivialité dans toute la ville, proposant chaque jour plus de 60 concerts dans salles de concerts, bars et cafés. Une parfaite occasion pour tous les mélomanes de venir découvrir des groupes de la région.

Sans oublier les dix rendez-vous exceptionnels des meilleurs guitaristes de la région dans les Maisons pour Tous des différents quartiers. Ou encore la 10ème édition du salon International de la Lutherie avec la participation d’une cinquantaine des meilleurs luthiers de la région et de France, et nombreux stages d’initiation et de perfectionnement à la guitare. Et, bien-sûr, Castries, Prades-le-Lez, Cournonsec, Murviels-les-Montpellier et Clapiers qui proposeront quelques concerts uniques. Au total environ quatre-vingts concerts programmés.

Fermement ancré dans le paysage culturel montpelliérain, le festival, guidé par l’instrument emblématique de notre région, la guitare, ne cesse de se développer. Cette 12ème édition en est la preuve avec une programmation variée originale mais surtout riche en créations. Au programme:

• Mercredi 3 octobre, à 21h, à l’Opéra Comédie de Montpellier : Al Tanboura : Ensemble Egyptien.

• Jeudi 4 octobre, à 21h, au Théâtre Jacques Cœur de Lattes: T. Schmitt Quartet(Swing Manouche).

• Vendredi 5 octobre, à 21h, au Théâtre Jacques Cœur de Lattes : Frederic Monino Quartet invite Nelson Veras, Olivier Kerourio, Lionel Suarez, François Laiseau(Guitare basse-jazz).

• Samedi 6 octobre, à 21h, àl’Opéra Comédie de Montpellier: Vincente Amigo Septet (Flamenco).

• Dimanche 7 octobre, à 19h, à la salle Molière de Montpellier: Denis Fournier Réunion, L. Sclavis, P. Deschepper, L. Garcin, B. Santarcrus, G. Seguron(Jazz).

• Mardi 9 octobre, à 21h, au Rockstore de Montpellier: Popa Chubby (Blues-rock).

• Mercredi 10 octobre, à 21h, à l’Opéra Comédie de Montpellier: Anouar Brahem (World music-jazz).

• Jeudi 11 octobre, à 21h, à l’Opéra Comédie de Montpellier : Cristina Branco (Fado).

• Vendredi 12 octobre, à 21h, au Rockstore de Montpellier: Babet + Syd Matters(Pop-Rock).

• Samedi 13 octobre, à 20h30, à l’Opéra Comédie de Montpellier: Il était une fois les frères Ferre II, G.Moustaki, Riccardo Del Fra, M.Portal, L.Suarez, M.Vander, Les Frères Belmondo.

• Dimanche 14 octobre, à 19h, au Jam à Montpellier : New Incidence, J.P Llabador, P Corriu, V.Ronda, D.Bouad, L.Margarit(Jazz).

• Dimanche 14 octobre, à 16h, à la salle Molière de Montpellier: Roberto Aussel(Guitare classique).

• Mercredi 17 octobre, à 21h, au Théâtre Jacques Cœur de Lattes : Thierry Pontet Xplorer 4, invite Norbert Krief & Ricao (Chanson-rock).

• Jeudi 18 octobre, à 21h, à l’Opéra Berlioz de Montpellier : Patti Smith (Rock-Folk).

• Vendredi 19 octobre, à 19h, sur l’Esplanade du Peyrou à Montpellier : Electropeyrou, Whomadewho et DJ Zebra(Electro-Rock).

• Du 12 au 14 octobre, à l’Opéra Comédie de Montpellier:10ème Salon International de la lutherie.

Du 3 au 19 octobre, à Montpellier, Lattes, Castries, Prades-le-Lez, Cournonsec, Murviels-lesMontpellier et Clapiers. Tél. 04 67 66 36 55. www.internationalesdelaguitare.com

Festival de Villevieille-Salinelles

,Du 1er août au 2 septembre, le festival de Villevieille-Salinelles fêtera ses 38 ans. Aux coeurs de décors magiques, lieux témoins de l’Histoire du Gard et du Languedoc-Roussillon l’événement propose une programmation exceptionnelle de musique de chambre classique du XVIIIème et romantique du XIXème siècle. Parmi les grands rendez vous, les spectateurs retrouveront Giovanni Bellucci dans la cour d’honneur de Villevieille, le philosophe Michel Serres, les polyphonies Corses Barbara Furtana, ou encore Emmanuel Rossfelder qui clôturera le festival dans un grand moment de jubilation sonore. Au total, onze rendez vous entre tradition et renouveau à ne pas manquer.

Au programme :

• Mercredi 1er août, à partir de 20h, dans la cour d’Honneur du Châteaux de Villevieille : Nuit du piano romantique (Giovanni Bellucci). A 20h : Ludwig Van Beethoven, Franz Liszt. A 22h : Richard Wagner-Franz Liszt. A 23h30 : Franz Liszt, Rigoletto.

• Vendredi 3 août, à 21h15, dans la cour d’Honneur du Château de Villevieille : L’Orchestre de chambre «Kremlin-Moscou» et Julia Kogan, sous la direction de Misha Rachlevsky. (Rossini, Schubert, Rachmaninov, Vivaldi, Dvorak).

• Dimanche 5 août, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles: Le chœur orthodoxe Bulgare St Jean de Rila conduit par K. Tanassov

• Mercredi 8 août, à 21h, dans la cour d’Honneur du Château de Villevieille : Michel Serres et le quatuor Ysaye pour « Les 7 dernières paroles du Christ en croix » de Joseph Haydn.

• Vendredi 10 août, à 21h15, sous la véranda de la Chapelle Notre Dame de la Pitié de Baulieu: Quatuor Antarès. (Haydn, Mozart, Beethoven, Rachmaninov).

• Dimanche 12 août, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles : Polyphonies Corses et Barbara Furtuna. Répertoire sacré et profane.

• Mercredi 15 août, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles: Patrick Bismuth (direction et violon) avec l’Ensemble La Tempesta. (Heinrich Ignaz Biber).

• Samedi 18 août, à partir de 16h30, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles : Fête de la Saint Julien: à 16h30 : Le Luth et la voix au siècle d’Elisabeth. Conférence Jacques Levy A 18h30 : Messe de la Saint Julien.

• Dimanche 19 août, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles: Brian Feehan et Roger Glanville-Hick, guitare romantique et luths.

• Dimanche 26 août, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles: Ensemble Syntonia, quatuor à cordes (Schubert).

• Dimanche 2 septembre, à 18h, à la Chapelle Saint Julien de Salinelles : Emmanuel Rossfelder, guitare classique. Du 1er août au 2 septembre à Villevieille, Salinelles et Beaulieu. Tél. 04 66 80 99 30.

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Patti Smith aux Internationales de la Guitare La cour du Château de Villevieille

✦ Jeudi 2 août

Août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “La Planète aux bonbons” (marionnettes)- Nautilus

• 21h30 Spectacle Camarguais - arènes

• A la tombée de la nuit : Cinéma de M. Le curé

“Le temps des porte-plumes”- Cour SainteFlorence - Gratuit

✦ 3 août - 10 août - 24 août et 31 août

• 21h Ballade au fil de l’eau avec Norbert Albanèse - canal - Gratuit

✦ Samedi 4 août

• 21h Jazz et rock années 70 “Groupe

Crossroad” - Jetée rive gauche - Gratuit

✦ Dimanche 5 août

• 18h CORRIDA DE TOROS - arènes

• 17h /23h “Ciel mon ami” découverte de la voûte céleste - Jetée rive gauche - Gratuit

• 22h15 Feu d’Artifice - Redoute de Ballestras

✦ Les 6 - 13 et 20 août

• 19h et 21h Spectacle de marionnettes ou clowns - Gratuit - Jetée rive gauche

✦ Mardi 7 août

• 21h30 CONCERT NEW GOSPEL FAMILYarènes

• 21h30 Bal musette avec Norbert Albanèsejetée rive gauche - Gratuit

✦ Mercredi 8 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “Le roi des chats” (conte musical) - Nautilus

• 19h Spectacle de marionnettes - gratuitMaison du Temps Libre (rive droite)

• 21h Duo de country blues “Hobo blues”Jetée rive gauche - Gratuit

✦ Jeudi 9 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “Le roi des chats” (conte musical) - Nautilus

• A la tombée de la nuit : Cinéma de M. Le curé

“La maison de Nina”- Cour Ste-Florence Gratuit

• 21h30 CONCERT : SUPERBUS- arènes

✦ Samedi 11 août

• 21h30 Les Intervilles juniors - Arènes

• 21h Flamenco et danse “Gipsy Ballardo”Jetée rive gauche - Gratuit

✦ Dimanche 12 août

• 21h Duo “Morgan et Yap”, récital de variété française - Jetée rive gauche - Gratuit

• 21h30 Spectacle Camarguais - Arènes

✦ Mardi 14 août

• 21h30 HUMOUR : Gérald DAHAN - arènes

• 21h30 Bal musette avec Norbert Albanèsejetée rive gauche - Gratuit

✦ Mercredi 15 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “La planète aux bonbons” (magie) - Nautilus

• 22h Bal avec le Grand Orchestre ChampagneJetée rive gauche

• 22h15 Feu d’Artifice - Plage Hôtel de Ville

✦ Jeudi 16 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “La planète aux bonbons” (magie) - Nautilus

• A la tombée de la nuit : Cinéma de M. Le curé

“Azur et Asmar”- Cour Sainte-Florence - Gratuit

• 21h30 THÉÂTRE : “Monsieur Amédée”arènes

✦ Vendredi 17 août

• 21h Salsa samba “Duo Gasso Latino” - Jetée

rive gauche - Gratuit

✦ Samedi 18 août

• 21h Chansons du soleil avec Régine Cavailles et Gaston Casanova - jetée rive gauche - Gratuit

• 21h30 Concert Electric Duck - arènes

✦ Dimanche 19 août

• 21h Rock et chanson française “Lucas Sanchez et Emmanuel Travier” - Jetée rive gauche - Gratuit

• 21h30 Variété” Âge tendre et Pattes d’Eph”arènes El Cordobès

✦ Lundi 20 août

• 22h Grand feu d’artifice, Redoute de Ballestras

✦ Mardi 21 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “Fifi la farceuse” (magie) - Nautilus

• 21h30 La nuit du Flamenco - arènes

• 21h30 Bal musette avec Norbert Albanèsejetée rive gauche - Gratuit

✦ Mercredi 22 août

• 15h Le Petit Théâtre de la Mer : “Fifi la farceuse” (magie) - Nautilus

• 19h Spectacle de marionnettes - GratuitMaison du Temps Libre (rive droite)

✦ Jeudi 23 août

• A la tombée de la nuit : Cinéma de M. Le curé “Camping”- Cour Sainte-Florence - Gratuit

• 21h30 Spectacle équestre andalou - arènes

✦ Samedi 25 août

• 21h Duo piano-chant “Avec Brel” - jetée rive gauche - Gratuit

✦ Dimanche 26 août

• 21h Bal avec Martin Saint Léon et ses musiciens suivi du Feu d’Artifice - Jetée rive gauche et plage Hôtel de Ville

✦ Mardi 28 août

• 21h30 Bal musette avec Norbert Albanèsejetée rive gauche - Gratuit

Septembre

✦ Samedi 1er et dimanche 2 septembre

• Braderie au profit du Sri Lanka - S. des Fêtes

• Salon du chiot - Halle des expositions

✦ Les 7 - 14 et 21 septembre

• 14h30 Balade organisée par l’office municipal du tourisme “une histoire singulière”, visite guidée de la ville, départ du Phare.

✦ Samedi 8 septembre

• Trophée Ushuaïa Cercle Nautique - rive droite

• 21 h ”Même pas drôle”, un exceptionnel plateau d’humour avec Anne Marlange, Bruno Massardo, et Bernard et Rodolphe - Nautilus

✦ Les 13 - 20 et 27 septembre

• 9h30 “Le funambule du canal”, découverte de la faune et de la flore, départ du Phare .

✦ Samedi 15 et dimanche 16 septembre

• Forum des arts : concours de peinturesJetée rive gauche

21, 22 et 23 septembre FERIA D’AUTOMNE

Abrivados - Bandidos - Course Camarguaise

(Trophée des As - Finale Trophée Albert Dubout) - Bodégas - Animations - Concours de Joutes inter-manades : rens. 04 67 50 39 56

✦ Samedi 22 septembre

• 22h15 Grand Feu d’Artifice - Arènes

✦ Les 28, 29 et 30 septembre

• 9h/19h Salon "Chocolat show" - Halle des expositions et salle des fêtes

CASTELNAU-LE-LEZ

Samedi 8 septembre

Alexandre DMITRIEV 1er violoncelle solo de l’Orchestre National de Montpellier et Elena DMITRIEV Professeur de violon au Conservatoire National de Montpellier

interprèteront des œuvres de : J.S BACH - HAYDN - HAENDEL - TCHAIKOVSKY - MOZART -

:

Musée Albert Dubout, dans la Redoute de Ballestras. Exposition “Entre chiens et Chats”
Of fice Municipal du Tourisme ✆ 04 67 07 73 34 Arènes El Cordobès ✆ 04 67 50 39 56 www.palavaslesflots.com
Réser vations
« CONCERT EN DUO » 04 67 14 27 40 abrousse@castelnau-le-lez.fr
Tarifs : 8 €, réduit 5 € (chômeurs, étudiants moins 25ans)

festivals l’Av

Les vendredi Jazz du Golf de Fontcaude

,Jusqu’au 31 août, le festival «Les vendredi Jazz du Golf de Fontcaude» propose de partir à la découverte de ce qu’est le jazz. A travers un parcours retraçant quelques temps forts de cette musique toujours en mouvement, le public est invité à des moments conviviaux de partage autour d’artistes exceptionnels du jazz français. Sans oublier «découverte + jazz» organisé autour du festival, une formule qui offre la possibilité, de 19h à 20h, de s’initier de façon ludique et sportive au golf, et d’assister à une soirée dîner-concert des «Vendredi jazz du Golf de Fontcaude» (45 euros).

• Vendredi 3 août: Pansanel, Monino, Solia, trois musiciens connus de la scène jazz internationale, proposeront un concert autour d’un répertoire de compositions, autres classiques du jazz et improvisations originales purement méditerranéennes. Avis aux gourmets mélomanes.

• Vendredi 10 août: Le groupe «La chanson swing », Daniel Zarb à la guitare et au micro, Laurent Monju au tuba et Jérôme Dufour au saxophone, proposeront un vrai moment de détente en réinterprétant avec élégance et originalité Vian, Brassens, Greco, Trenet, Bruni et bien d’autres artistes issus du répertoire Français.

• Vendredi 17 août: Voyage au cœur de l’élégance et du raffinement pour cette soirée retraçant les plus grands standards; De Gershwin à Costes ou Bhudda’s Bar en passant par Trenet ou encore Salvador. «Amicalement Lounge» proposera une soirée moderne et luxueuse, dotée du charme de la «French touch», entre piano-jazz, tempos et sons électros, le tout accompagné d’une voix suave et sensuelle.

• Vendredi 24 août: Amar Sundy, bluesman accompli, guitariste-chanteur talentueux, a croisé la route de James Cotton, Otis Rush, Screaming Jay Hawkins ou encore Albert Collins et Albert King. Il offrira un spectacle exceptionnel de jazz moderne, un subtil mélange de blues et de musiques inspirées de la culture berbère, chanté en anglais ou touareg. Un voyage métissé de la Route 66 au désert du Sahara.

• Vendredi 31 août: Olivier-Roman Garcia (guitare acoustique et électrique), Frédéric Monino (basse électrique), et Daniel Solia (batterie), trois musiciens reconnus et présents sur les grandes scènes nationales, proposeront un voyage étonnant de créativité et d’originalité. En effet, pour le plus grand plaisir des mélomanes, ils revisiteront quelques standards de jazz et de chansons Françaises dans un jazz du monde influencé de flamenco, de musiques brésilienne et africaine. Un voyage subtil, rempli d’inventivité et de musicalité. Jusqu’au 31 août, Dîners-concerts à partir de 20h30, au Montpellier Resort – Fontcaude à Juvignac. Tél. 04 67 45 90 00.

Blues and Jazz in Vaison

, Après avoir dansé avec Barbara Morrison, swinguer grâce à l’énergie contagieuse de Deanna Bogart, apprécié Kenny Stahl, Colin John ou encore Judy Blair en 2006, la 2ème édition de «Blues and Jazz in Vaison» promet des moments exceptionnels en perspective. A travers trois soirées uniques, les 11, 12 et 13 août, les mélomanes retrouveront des artistes hors du commun; Rickie Lee Jones, Ahmad Jamal, ainsi que des groupes français en pleine ascension et extrêmement talentueux; Awek, groupe toulousain désormais présent sur les scènes internationales et surnommé «la fierté du blues français» par la presse, ainsi que le groupe niçois Oc Blues, qui revient avec brio sur l’âge d’or du rythm’n blues.

Au programme:

• Samedi 11 août, à 21h: OC Blues, Ahmad Jamal.

• Dimanche 12 août, à 21h, au Théâtre antique de Vaison-la-Romaine: Deanna Bogart et Kenny Stahl, Manu Dibango joue Sidney Bechet.

• Lundi 13 août, à 21h : Awek, Rickie Lee Jones.

Du 11 au 13 août au Théâtre antique de Vaison-la-Romaine. Tél. 04 90 28 87 58. www.blues-jazz-vaison.com

Concerts d’été au Grau du Roi

,Pour la troisième année consécutive, la ville du Grau du Roi / Port-Camargue organise ses concerts d’été durant les mois de juillet et d’août.

Les Estivales de Montpel lier

, La 3ème édition des Estivales de Montpellier a choisi de mettre à l’honneur le vin et le livre. En effet, tous les vendredis soirs de l’été depuis le 6 juillet et jusqu’au 31 août, l’Esplanade prend des airs de Ramblas. Autour de dégustation des vins de la région, choisis spécialement pour l’occasion par le Syndicat des Vignerons des Coteaux du Languedoc, d’animations et rencontres autour du livre (proposées par l’association «Mémoire du livre»), les estivants passent leur soirée dans une ambiance festive et méditerranéenne. Sur des airs de jazz et de flamenco, la danse est au rendez-vous. La salsa, danse sud américaine, nouvelle venue cette année, est également de la fête, en démonstration mais également en initiation. Pour les plus gourmands, de délicieuses assiettes de tapas sont proposées et des menus spéciaux Estivales sont concoctés par les kiosques de l’Esplanade, « le kiosque à Malices », «le Contexte», et «Mignon». Un ostréiculteur propose également des dégustations d’huîtres.

Cette année, la manifestation accueille un grand nombre de professionnels du vin et du livre mais également des artistes d’exception; les danseuses d’Alma Sévillana accompagnées par Los Chiquitan, et l’orchestre Alain Ratier Jazz Band. Conseil d’œnologues, stages d’initiation à la dégustation de 18h30 à 19h30, séances de dédicaces, démonstrations de calligraphie médiévale, ateliers d’initiation à l’enluminure, les Estivales de Montpellier proposent un programme riche et varié de culture, de gourmandises et de divertissements en tous genres.

Tous les vendredi jusqu’au 31 août de 18h à minuit sur l’Esplanade à Montpellier.

En effet, depuis le 3 juillet, deux rendez-vous musicaux par semaine sont proposés aux mélomanes en tous genres, avec douze groupes présents cette année sur les scènes des différents quartiers de la ville. A travers trois sites, trois ambiances musicales différentes sont à découvrir; Musique classique dans les jardins de la villa Parry rive droite, Chanson française dans le jardin des sculptures à Port-Camargue, scène intimiste en plein air, et Musique festive sur le front de mer, boulevard Maréchal Juin, scène conviviale face à la méditerranéen.

Une programmation d’été à la découverte de la scène musicale méditerranéenne, de la région toulousaine aux calanques marseillaises.

Après le Groupe La Marquise le 5 juillet, l’ensemble Baroque Les belles saisons le 12, le groupe Calle Caliente le 28, ou encore Virginie le 31, le public se retrouvera le jeudi 2 août à 21h30 sur le Front de mer pour un concert du groupe Portelli (Musique festive, pop rock), ou encore le mardi 7 août à la même heure aux jardins de la villa Parry avec le Trio Les cuivres de Rocamadour (Musique classique trompette, cor et orgue). Lucas Sanchez (auteur, compositeur, interprète chanson française) sera également au rendez-vous le jeudi 9 août à 21h30 au jardin des sculptures, ainsi que le Duo Mosaïque (musique classique, accordéon et violoncelle) le mardi 21 août aux jardins de la villa Parry. Sans oublier le Groupe Les Beautés Vulgaires (musique festive, pop rock) qui sera présent le jeudi 23 août sur le Front de mer boulevard Maréchal juin.

Une nouvelle manifestation sur fond de mélodies en tous genres qui ravira une nouvelle fois les résidents autant que les estivants.

Jusqu’au 23 août au Grau du Roi / PortCamargue. Tél. 04 66 51 67 70.

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A mar Sundy au festival de jazz de Fontcaude à Juvignac Manu Dibango à Vaison la Romaine

festivals l’Av

Les Beaux Quais du Vendredi à Beaucaire

, Beaucaire est traversé par le célèbre canal duRhône à Sète et possède l’un des plus beaux ports de Plaisance de la région avec plus de 200 anneaux. Chaque été celui-ci est mis à l’honneur puisque tous les vendredis soirs de juillet et d’août plus de 120 artisans–artistes sont installés de part et d’autre du canal. Les animations de rues, clowns, ballades en poneys, jeux pour enfants complètent ces festivités pour le plaisir des petits et des grands…

Les 3, 10, 17, 24 et 31 août de 18h00 à minuit à Beaucaire. Tél. 04.66.59.26.57.

Instants Equestres de Lucien Gruss au Haras d’Uzès

L’Eté au Pont du Gard (suite)

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Pont-Saint-Esprit fête

l’été

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,Lucien Gruss présente sa nouvelle saison pour la 4ème année consécutive au Haras d’Uzès (30). Chorégraphié par Lucien Gruss, le nouveau spectacle Instants Equestres saison 2007 évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des élèves de Lucien Gruss et des progrès des chevaux. Instants équestres, comme son nom l’indique, évoque des instants picturaux, simples, purs, où le cheval devient acteur, complice et ami. Cette année, Lucien Gruss accueille une nouvelle cavalerie de six chevaux lusitaniens de robe isabelle, tout droit venue du cirque de sa sœur Arlette Gruss. Six chevaux isabelle, trois chevaux noirs et trois chevaux blancs, tous étalons, virevolteront dans la piste installée à cet effet dans le grand manège du haras d’Uzès, pour un grand ballet de liberté. Les élèves, pour leur part, démontreront leur apprentissage de la voltige sur le cercle et de l’équitation de basse école, en réservant au public un élégant « pas de deux » noir et blanc. Instants Equestres saison 2007, fait partager au public, durant une heure, la tendre complicité de Lucien Gruss avec ses chevaux et la relation étroite et secrète qu’il entretient avec la piste. Instants équestres, instants rares et beaux, qu’ils soient équestres ou humains. Tous les mercredis du mois d’août (sauf le 29) à 18h30 au Haras National d’Uzès. Info : OT d’Uzès. Tél. 04 66 22 68 88.

Pour cette nouvelle édition de l’Eté au Pont du Gard, le site propose, avec un programme artistique riche et varié, de réunir autour de lui, un public toujours plus nombreux, dans une ambiance méditerranéenne et festive. De nombreux événements, spécialement imaginés pour le site, et de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs, seront à découvrir en famille ou entre amis. Le Groupe F, référence internationale dans le monde de la pyrotechnie, a donné le coup d’envoi le 7 juin lors d’un spectacle de nuit flamboyant, habillant de lumière ce haut lieu du patrimoine historique. L’expo. En hommage aux ingénieurs de l’antiquité, une exposition temporaire a été réalisée, intitulée «À l’œuvre et à l’ouvrage», elle s’intéresse au rapport architecte/ingénieur à notre époque. Exposition tout public, elle donne carte blanche à quatre grands professionnels de l’architecture et de l’ingénierie de renommée internationale; Shigeru Ban, maître de l’architecture d’urgence, Patrick Bouchain, Rudy Ricciotti, et Michel Virlogeux, ingénieur et concepteur technique du Viaduc de Millau. Afin de démontrer que création et science peuvent s’unir, le temps d’un été, le Pont du Gard, prouesse antique d’ingénierie, dialogue avec des créations contemporaines, éphémères et in situ. De vrais architectures à échelle un, dans lesquelles le visiteur est invité à participer; traverser une passerelle en carton installée sur le Gardon, s’émerveiller devant le parcours exceptionnel de Michel Virlogeux, ou encore découvrir les qualités des bétons les plus récents dans l’œuvre de Rudy Ricciotti. L’exposition se déroule jusqu’au 16 septembre dans quatre lieux ; salle d’exposition, plein air, sous forme de parcours libre, et donne droit à une visite architecturale du Pont du Gard. Les rendez-vous musicaux. Après la soirée musicale électronique « carte blanche à miss Kittin » du 19 juillet, les estivants se retrouveront pour un nouveau rendez-vous musical le 15 août, avec «Bals au pont» qui a pour ambition de renouer avec les fêtes d’antan, de faire danser toutes les générations ensemble et de redonner le goût de la fête partagée. Les invitations à danser et à s’amuser seront multiples, de la rive gauche à la rive droite, en passant par le Pont, tous les goûts et les couleurs seront au rendez-vous, tango, musette et Chansons Françaises avec Chris Gonzalez et ses invités, hip hop, breakbeat, soul, funk et house avec Mr Scruff, Sundae et Ivan Halen, et bien d’autres surprises encore. Sans oublier les «Kiosques d’ici et d’ailleurs». Tous les vendredis soirs jusqu’au 10 août, l’heure de l’apéritif prend des airs de fête, bien installés sous les platanes de la rive droite, les pieds dans l’eau, fanfare et percussions s’animeront en musique de fond. Pour les plus noctambules, le voyage se prolongera à la tombée de la nuit, avec concerts de rock, musiques du monde, flamenco, jazz… La plage. Au pied du Pont du Gard, à deux pas de la garrigue, l’agence Nez-Haut (paris plage) a conçu un espace confortable et innovant de farniente et de baignade, plein de convivialité et d’animations, offrant la possibilité de passer de délicieux moments en famille ou entre amis.

Exposition «A l’œuvre et à l’ouvrage» jusqu’au 16 septembre, «Bals au pont» le mercredi 15 août de 19h30 à 1h00, «LesKiosques d’ici et d’ailleurs» tous les vendredi à partir de 19h jusqu’au 10 août, Plage jusqu’au 20 août. Le Pont du Gard. Tél. 0820903 330.

La troisième année de «Pont-Saint-Espritfête l’été» offre à son public une programmation riche en divertissements depuis le 21 juin. Les festivaliers retrouveront le 4 août pour une nouvelle soirée tant attendue du festival international de l’Excentrique, un certain nombre de prestigieuses compagnies telle que Theater Titanick qui présentera son spectacle «Fire Birds». Sur fond de course poursuite sur des drôles d’engins tout autour de la ville, la compagnie offrira des instants magiques qui émerveilleront petits et grands. Une multitude d’animations de rues seront également au programme, ainsi que le spectacle merveilleux et extraordinaire proposé par le groupe F, qui viendra embraser la rive droite du Rhône (entre les deux ponts), un moment magique et inoubliable à ne pas rater. Autour d’une programmation toujours plus prestigieuse, les estivants auront également la chance de découvrir les fabuleux contorsionnistes et acrobates Moines Shaolin, dans leurs costumes couleur soleil couchant, ils présenteront un spectacle époustouflant qui donnera envi à tous de s’initier aux arts martiaux et à la philosophie Bouddhiste. Sans oublier le concert de la chanteuse avignonnaise Emma Daumas, qui viendra clôturer cette 3ème édition de «Pont-Saint-Esprit fête l’été» sur fond d’accent méditerranéen.

• Samedi 4 août, à partir de 19h30, dans le centre ville: festival International de l’excentrique. De 20h30 à 22h, animations de rue. De 22h a 23h30, «Fire Birds» Theater Titanick. De 23h30 à 24h, “Le Feu” Groupe F. De 24h à 1h, Animations de rue.

• Vendredi 3 août, à 21h30, au Stade du Clos Bon-Aure: Les moines Shaolin.

• Vendredi 10 août, à 21h30 au Centre Pépin: Emma Daumas.

Jusqu’au 10 août, à Pont-Saint-Esprit.

Tél. 0 800 03 01 30 ou 04 66 90 45 36. www.pont-saint-esprit.fr

Les Vins de la Révolte au Musée Agathois

,Dans le cadre de la commémoration des événements de 1907 d’Agde, crise viticole sans précédent et refus des soldats de la 17ème d’infanterie de tirer sur les manifestants, la ville d’Agde propose aux spectateurs de reconstituer l’histoire autour d’un spectacle conté : « les Vins de la Révolte, vécu des événements de 1907». Cette création de Fabien Bages, conteur languedocien très attaché à l’histoire locale, est un spectacle composé de récits extraits du carnet de reportages et de la correspondance d’un journaliste, Charles Barthes, travaillant pour le quotidien national Le Petit Parisien. Un spectacle autour de projections, photographies d’époques ou actuelles et d’illustrations travaillées et recomposées, qui retrace les temps forts de la révolte des vignerons ; les grandes journées de Perpignan, de Nîmes et de Montpellier, les événements de Paulhan ainsi que des moments plus intimes et particuliers, rencontres, portraits de personnages importants ou anonymes, etc. Durant 75 minutes, le public (à partir de 9 ans) remontera le temps sous les platanes de la cour de l’Ecole Jules Ferry (directement accessible par le musée). Un événement à ne pas rater uniquement représenté les mercredis 8 et 22 août. Les mercredi 8 et 22 août, à 21h au Musée Agathois Jules Baudou d’Agde. Tél. 04 67 94 82 51.

l’art-vues • page dix-huit • août - septembre 07 ...
The Theater Titanick à Pont-Saint-Esprit « Kiosques d’ici et d’ailleurs», les vendredis soirs au Pont du Gard

événements l’Av

Train de culture en Languedoc-Roussillon

,La culture s’expose, s’anime et se vit dans les gares et les TER de la Région Languedoc-Roussillon.

Evénement danse de la rentrée

Quartiers libres, à Montpellier

La Région a donc mobilisé des crédits pour créer et favoriser la diffusion d’œuvres culturelles sur les lignes TER.

Par le biais de « Train culture » en LanguedocRoussillon, la Région contribue à mettre en valeur la richesse de son territoire et à offrir aux voyageurs une manière nouvelle d’appréhender le TER. 2007 voit la deuxième édition de « Train de culture en LanguedocRoussillon ». Cette opération, lancée en été 2006, a rencontré un tel succès qu’elle se renouvelle. Mettre en valeur la richesse artistique et offrir aux voyageurs une manière nouvelle d’appréhender le TER en rendant leur trajet plus ludique et plus enrichissant, tels sont les objectifs.

Un appel à projets a sollicité des propositions culturelles et artistiques conçues pour être représentées autour des gares et/ou dans les trains. 240 candidatures ont été instruites avec des critères précis de faisabilité respectant les règles de sécurité imposées par la SNCF.

Un jury, animé par le Vice-président JeanClaude Gayssot, en charge de la commission transport et Patrick Malavielle, Président de la commission culture de la Région LanguedocRoussillon, avec la participation de Olivier Monnot, directeur délégué TER, a retenu vingt-cinq projets.

Ce choix a abouti à :

- La représentation de tous les secteurs d’expressions artistiques : spectacles vivants, arts plastiques et visuels, poésie et littérature orale, cultures et langues régionales.

- La couverture de l’ensemble du territoire régional.

- Une répartition harmonieuse des manifestations entre lignes de train et gares. Au total plus de 100 prestations artistiques vont se dérouler jusqu’en novembre dans 30 gares du Languedoc-Roussillon et, en TER, sur 28 lignes.

Demander le programme dans les gares et offices de tourisme de votre ville.

Rinô in dance

au Zénith de Montpel lier

Collaboration explosive entre la chorégraphe Mathilde Monnier et le groupe « Rinôçerôse », Rinô in dance est un spectacle hybride et détonnant, à la croisée de deux univers. Il sera proposé au grand public samedi 15 septembre à 21h au Zénith sud de Montpellier. Mathilde Monnier occupe une place de référence dans le paysage de la danse contemporaine française et internationale. Son travail en constant renouvellement lui vaut de travailler avec des personnalités talentueuses venant de divers champs artistiques, la plasticienne Beverly Semmes ou encore l’écrivain Christine Angot. Aujourd’hui c’est au tour du groupe «Rinôçerôse», qui produit depuis plus de dix ans une musique originale et novatrice, de s’inscrire dans les expériences de Mathilde Monnier et vice versa. Formé par le couple Jean-Philippe Freu et Patrice Carrié, «Rinôçerôse» devient en 1999 un groupe reconnu internationalement, il joue notamment avec Moby, The Roots, New Order…et obtient en 2002 une nomination aux Victoires de la musique. Rinô in dance est la deuxième collaboration entre « Rinôçerôse» et Mathilde Monnier (la première étant la chorégraphie réalisée pour le clip de Cubicle, titre phare du dernier album du groupe).

Une fabuleuse rencontre de deux univers à découvrir le temps d’une seule soirée!

Attention événement!

Samedi 15 septembre à 21h au Zénith sud de Montpellier.

Pour sa 4ème édition, la manifestation «Quartiers libres», organisé par la ville de Montpellier propose à son public curieux et exigeant, une programmation riche en partage. Rencontres et échanges avec les artistes montpelliérains seront à l’honneur. Durant trois jours, la culture sera partout et accessible à tous. Seul, entre amis ou en famille, le public pourra découvrir au coin d’une rue, au centre d’une place, dans un parc, ou même devant chez lui, un saltimbanque, un poète, etc. Afin de faire rêver un public toujours plus nombreux, l’Etoile rouge, salle de spectacle, sera mise en place sur la promenade du Peyrou, elle pourra accueillir jusqu’à 500 personnes. Au programme, encore plus de spectacles, de moyens, afin de rendre la fête inoubliable. Cette année, sous les quatre marchés couverts de Montpellier (Castellane / Jacques-Cœur / Laissac / Paillade), les gastronomes auront le plaisir de retrouver «Le festin de Céleste», une création musicale sur fond d’accordéon, ou encore Cristaux Liquident avec « Territoires de sensible, les sonorités urbaines» au Rockstore. La création « Le Palabre » de la compagnie Cordes à Corps étonnera sur l’Esplanade Charles de Gaulle au Peyrou, alors que l’espace de la station Corum sera envahi par des personnages singuliers, hurluberlus au comportement bizarre. Les plus jeunes ne seront pas en reste avec les Mariols qui débarqueront au théâtre Jean Vilar, et la compagnie De Si De La qui invitera le public dans une nature urbaine revisitée au Parc Rimbaud. Musique, danse, théâtre, littérature, en passant par les arts plastiques et multimédias, « Quartiers libres » offrira encore cette année une manifestation grand public. Sans oublier le rendez-vous du dimanche 14 octobre, avec installations plasticiennes, numéros de cirque, siestes sonores, etc., les animations, et toujours le Relais des Enfants qui s’agrandit et se prépare à accueillir de nouveaux espaces. Des spectacles de qualité présentés dans des lieux originaux, une rencontre privilégiée entre artistes et habitants, «La culture par tous, la culture pour tous», voilà l’esprit de cette nouvelle édition des «Quartiers libres». Les 12, 13, et 14 octobre, à Montpellier. www.quartierslibres.montpellier.fr

Tél. 04 67 34 88 89.

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« Rinôçerôse » et la chorégraphe Mathilde Monnier 4 ème édition de «Quartiers libres» à Montpellier

Ciné sous les étoiles en Pays Grand’combien

, La communauté de commune des Pays Grand’combien propose depuis le 7 juillet et jusqu’au jeudi 9 août, une programmation exceptionnelle de séances de cinéma gratuites et en plein air. Cinq films seront à voir ou à revoir durant tout le mois d’août; «La maison de Nina», «Camping à la ferme», «Indigènes», «Azur et Asmar» et «Quand j’étais chanteur». Des chefs-d’œuvre du 7ème art à découvrir ou à redécouvrir en famille ou entre amis, bien installé sous un ciel étoilé.

Au programme:

• Jeudi 2 août, à 21h30, à l’Affenadou de Portes: «La Maison de Nina», Film de Richard Dembo (2005), avec Agnès Jaoui, Charles Berling…

• Samedi 4 août, à 21h30, à Lamelouze: «Camping à la ferme», Film de Jean-Pierre Sinabi (2005).

• Mardi 7 août , à 21h30, à Trescol: «Indigènes» , Film réalisé par Rachid

Bouchared (2006), avec Jamel Debbouze, Samy Naceri…

• Mercredi 8 août, à 21h30, sur la place de la mairie de Branoux-le-Taillades: «Azur et Asmar», Film d’animation de Michel Ocelot (2006).

• Jeudi 9 août , à 21h30, à Cendras (Malataverne): «Quand j’étais chanteur», Film de Xavier Giannoli (2006), avec Gérard Depardieu, Cécile de France…

Jusqu’au 9 août, à Portes, Lamelouze, Trescol, Branoux-le-Taillades et Cendras.

Tél. 04 66 34 61 19.

L’Agglo fait son cinéma

L’été de Bagnols-sur-Cèze

,L’été culturel se poursuit à Bagnols/Cèze avec du cinéma, de l’orgue, du gospel, du jazz ainsi que le festival Electro Summer Festival. Sans oublier non plus l’exposition de l’artiste Edmond Hannï présentée au centre d’art rhodanien St-Maur. Au programme :

• Les Mercredis de l’Orgue, les 1er, 8, 22 et 29 août à 18h, Eglise St-Jean Baptiste (gratuit).

• Cinéma de plein air dans le cadre de « Passeurs d’images ». Projection du film «Je vous trouve très beau» à 21h30 au Théâtre du Mont-Colton.

• Gospel avec Sister Nat’, jeudi 16 août à 21h à l’Eglise St-Jean Baptiste.

• Caroline Jazz Band, jeudi 23 août à 21h sur la Place du Château.

• Exposition au centre d’art rhodanien StMaur : Edmond Hannï. Jusqu’au 1 er septembre. Renseignements : 04 66 50 50 54.

Les Nuits d’O

Cinéma et musiques en plein air à Montpellier

,Au Domaine d’O, à l’ombre de la pinède puis sous le ciel étoilé, le public pourra déguster sans modération ces Nuits d’O, mêlant musique et cinéma en plein air. La 4ème édition, organisée par le Conseil général de l’Hérault et l’ADDM 34, propose une Nuit Cinémusiques, une Nuit 1900, une Nuit de Noël, une Nuit soul, une Nuit russe, et une Nuit des copains.

Au programme :

• Le 23 août, la Nuit Cinémusiques : Concert du groupe Wise (électro jazz), suivi d’un cinémix de Radio Mentale (Jean Yves Leloup et Eric Pajot) sur « L’aurore » (1927), film muet de l’incontournable Friedrich Wilhelm Murnau. Et, pour clôturer cette Nuit cinémusiques, une sélection hommage aux compositeurs des musiques de films des 60’s et 70’s.

• Le 24 août, la Nuit 1900:

,Pour fêter, en avant première dans les communes de l’Agglomération, la Coupe du Monde de Rugby 2007, Montpellier-Agglomération organise à travers sa troisième édition de«L’Agglo fait son cinéma», un parcours cinématographique sur le thème de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. Une programmation inédite, une nouvelle fois réalisée par l’équipe du festival du cinéma Méditerranéen de Montpellier. Durant la deuxième quinzaine d’août, cette manifestation gratuite proposera aux habitants de l’Agglo des projections de films en plein air, une occasion exceptionnelle de découvrir ou redécouvrir quelques grands chefs-d’œuvre cinématographiques dans une ambiance estivale. Un festival itinérant qui se déplacera sur quinze communes du territoire de l’Agglomération afin de porter le 7ème art au plus près des habitants. Cette année, sept films de réalisateurs australiens et néo zélandais seront à l’affiche, un répertoire en tous genres, pour tous publics. Premier frisson, embarquement immédiat vers une île mystérieuse habitée par un certain King Kong, film de Peter Jackson. A voir également, la comédie « Muriel » de Paul J. Hogan, Muriel trouvera-elle son prince charmant à Sydney ? Ou encore «Paï», film de Nicky Caro, qui dévoile les croyances des habitants d’un petit village maori. Le public pourra admirer le beau Russel Crowe en capitaine Jack Aubrey dans « Master and Commander » de Peter Weir, ou bien encore la magnifique Nicole Kidmann dans «Moulin Rouge» de Baz Luhmann. Palme d’or et prix d’interprétation féminine à Canne en 1993, « La leçon de piano », film de Jane Campion sera également à l’affiche, ainsi que « Lantana » de Ray Lawrence, un film qui ne manque pas de mystère et de suspense. Ces sept films seront à voir à Sussargues, Prades le Lez, Beaulieu, Le Crès, Villeneuve-lèsMaguelonne, Vendargue, Saint Georges d’Orques, Castries, Saint Jean de Védas, Montaud, Pignan, Saint-Drézéry, Cournonsec, Lattes et Clapier. Programme :

• King Kong (2005). Jeudi 16 août, à Sussargues (Carrière Fond d’Armand). Vendredi 17 août, à Prades le Lez (cour de l’école).

• Master and Commander (2003). Samedi 18 août, à Beaulieu (Théâtre des Carrières).

Lundi 20 août, au Crès (Arènes).

• Lantana (2001). Mardi 21 août, à Villeneuve-lès- Maguelonne (le grand jardin).

Mercredi 22 août, à Vendargues (place d’Esparnitas).

• Paï (2002). Jeudi 23 août, à Saint Georges d’Orques (parc Hippolyte Courty).

Vendredi 24 août, à Castries (théâtre de verdure, domaine de Fondespierre).

• Muriel (1994). Samedi 25 août, à Saint-Jean de Védas (place du Puits de Gaud).

Lundi 27 août, à Montaud (stade de football). Mercredi 29 août, à Saint-Drézéry (parc municipal).

• La leçon de piano (1993). Mardi 28 août, à Pignan (parc du château de Pignan).

• Moulin rouge (2001). Jeudi 30 août, à Cournonsec (terrain de Tambourin)

Vendredi 31 août, à Lattes (place de Boirargues). Samedi 1er septembre à Clapiers (parc municipal Claude Leenhard). Du 16 août au 1er septembre. www.montpellier-agglo.com

L’ensemble Télémaque (répertoire Debussy, Ravel), suivi de la projection toujours en plein air d’«Une partie de campagne» (1936) de Jean Renoir et en troisième partie, chansons populaires des années 20 (Félix Mayol, Yvette Guilbert, Damia…).

• Le 25 août, la Nuit de Noël : Le Quatuor Cantabile (ensemble vocal humoristique anglais), puis, projection interactive (animation de Luc Miglietta) du «Père Noël est une ordure» (1982) de Jean-Marie Poiré. Enfin, une exploration des meilleurs disques de chants de Noël par des groupes 60’s du label Phil Spector.

• Le 30 août, la Nuit Soul : Sandra Nkaké (Nu soul) en concert sous la pinède, suivi du film «Shaft, les nuits rouges d’Harlem» (1971) de Gordon Parks, puis le Dj Ogw sous le chapiteau pour un mix de musiques des racines soul.

• Le 31 août, la Nuit russe : Concert de l’ensemble de musique traditionnelle russe, Les Cozaques. Projection de«Baboussia» (2003) de la réalisatrice Lidya Bobrova, suivi d’un cabaret russe en 3ème partie de soirée.

• Le 1er septembre, la Nuit des copains: Concert de Jamait, chanson française, puis projection de «A la vie, à la mort» (1995) de Robert Guédiguian, et bal en fin de soirée. Les 23, 24, 25, 30, 31 août et 1er septembre au Domaine d’O à Montpellier. Tél. 04.67.67.68.68. www.cg34.fr et www.addm34.fr

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« Les Nuits d’O» au Domaine d’O à Montpellier Les films à l’affiche de «L’Agglo fait son cinéma» Projection à Bagnols-sur-Cèze

Dans les rues de Saint-Jean de Védas

Deuxième édition de "Sorties de rue"

Cette deuxième édition proposera un programme encore plus riche, avec la réunion de nombreux artistes de notoriété européenne, mais également un certain nombre de compagnies implantées en région. Pendant trois jours, le 6, 7 et 8 septembre, « Sorties de rue » surprendra son public avec des spectacles toujours plus variés. Les compagnies investiront l’espace urbain, les rues, les cours, les places ou encore les parcs, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Coup d’envoi : L’agence Tartar(e) au rendez vous ! Après « Conakry et Chuchotements » présenté en 2006, « Zéro, Inde (0, 1, 2) » est la deuxième étape de « AAAA.A » (Afrique, Asie, Amériques, Australie, Arbre). Le public redécouvrira Jean Georges Tartar(e), livrant ses discussions mathématiques avec un ascète aryen descendant des inventeurs du zéro, 1008 pages sur tout et surtout sur « rien ». Autre agréable folie avec « Circuits D » de « Délices Dada », les comédiens inviteront les spectateurs à redécouvrir et à rire d’un paysage familier inventivement réinterprété. Quelques surprises au programme, notamment la découverte, dans son voisinage, de personnages dont on ne soupçonne pas l’existence. Ambiance hip-hop avec la compagnie Matière Première dans « Soupe Sound System », ou plutôt rock avec « Berce mon cœur en Rock majeur » de la compagnie Géométrie variable –Frank Baruk, une performance de rue à 33km/h, de cette être mi-homme mi-machine, mi-rocker mihidalgo, torero du macadam. Plus étrange encore, de mystérieux humanoïdes venus des montagnes d’Europe centrale, appelés « les Squames » seront acheminés, sous l’œil attentif des gardiens, vers le dernier endroit qui leur est désormais consacré, une énorme cage au cœur de la ville. Les passants pourront alors assister aux étranges rites de ses êtres surprenants. Enfin, pour les adeptes de SaintThomas, la compagnie « Le Nom du Titre », qui propose le rire comme finalité et comme promesse, tentera devant un public haletant, de faire pivoter d’un quart de tour vers la gauche puis d’un quart de tour vers la droite, un monument de la ville, attention, si cela ne marche pas, le public sera remboursé, c’est une promesse ! Un programme éclectique dans lequel on retrouvera également de nombreux artistes et compagnies de la région ; « Les Piétons » proposeront une performance poético politique, sensuelle et musicale, sur l’environnement et nos excès dans « Brut de

La première édition du festival « Sorties de rue » de Saint-Jean de Védas avait remporté un tel succès qu’il était impensable de ne pas remettre ça! Un événement qui se veut à la fois culturel et noble, consacré à un nouveau genre fleurissant, le théâtre de rue.

décharge ». Louer une sœur de luxe, une ado à recadrer, un frère engagé, un papa attentionné, ou encore un meilleur ami, tout est possible, les spectateurs deviendront public-locataire durant dix minutes dans « Ego Center » de la compagnie Lackaal Duckric, un privilège qui réser vera quelques surprises. Implantée à Nîmes, la compagnie Dynamogène présentera « la Cymbalobylette » avec « Ouvert pour Inventaire », engin musical hybride, première machine à musique mobile et à commande automatisée. Pendant près d’une heure, le 7 septembre, le public assistera à la déambulation féerique d’insectes géants dans la ville. Une mante religieuse dix fois plus grande qu’un être humain, ou encore un papillon de plusieurs mètres flottant dans les airs surprendront les passants. La compagnie Cacahuète proposera un spectacle honteux mais à mourir de rire avec «L’Enterrement de Maman », un théâtre de rue expérimental qui revendique un certain mauvais goût, et affirme son droit de ne pas vouloir plaire à tous. Egalement au rendez vous, le « trio Georgin plus ou moins un », compagnie implantée dans le Gard qui présentera un nouveau spectacle, « Les Etrusqueries Phines », friandise finement ciselée alliant poésie et musique de manière déconcertante sur fond d’absurde, de décalé et de surréalisme, ainsi que la Compagnie « Fanfare Marcelle Coulazou », croisement entre une fanfare et des hautbois du Languedoc. C’est dans une ambiance chaleureuse que Marcelle, accompagnée de ses cousins, déambulera sur des rythmes latins, Balkan, occitan aux quatre coins de la ville. Les festivaliers pourront les retrouver sur une place, une route, un parc, jusque tard dans la nuit. Quant à la compagnie Bruitquicourt, elle plongera le spectateur dans la tête du plus célèbre personnage du théâtre classique dans « Hamlet en 30 minutes », et enfin, neuf girafes rouges, dans « Les Girafes » de la compagnie Off, tenteront de conquérir la ville devenu piste d’un immense cirque, les animaux déambuleront à travers la faune et la flore urbaine, sous fond de baroque et grimacerie. Cirque ou opéra ? Homme ou femme ? Articulées, désarticulées par 18 échassiers, les girafes seront tiraillées entre le fouet d’un fantastique Monsieur Loyal et les quolibets d’une chanteuse lyrique.

Du 6 au 8 septembre à Saint-Jean de Védas. Tél. 04 67 07 83 00. www.saintjeandevedas.fr

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« les Squames » de la Cie Kumulus
ARTS DE LA RUE
La Cie Dynamogène présentera « la Cymbalobylette»

«

Pile ou Face » du Cirque Arlette Gruss

Pour l’occasion, le chapiteau (1320 m2) est transformé en musée. Un musée façon «Arlette Gruss» retraçant de manière novatrice et inattendue l’histoire du cirque. Un voyage entre rire, émotion, rêve et frisson, proposé aux petits comme aux grands. «Entrez, entrez, Mesdames et Messieurs, et venez découvrir un musée comme vous n’en avez jamais vu!» voilà la promesse de ce nouveau spectacle. Pendant 2h15, le public est convié à suivre le conservateur du musée, alias Michel Palmer, au travers de nombreuses salles, habitées de personnages et d’animaux tous plus surprenants les uns que les autres,le tout enveloppé dans un écrin toujours plus époustouflant de costumes, de lumières et de décors.

Visite guidée: Les spectateurs seront éblouis par les prouesses techniques des artistes Sergei Baryshnikov et Kévin Gruss, les voltigeurs sur chaînes, une discipline acrobatique extrêmement rare semblable à celle des mâts chinois. Changement de salle, changement d’émotion, séquence tendresse avec l’entrée en piste des chats de Victor Olondar, qui n’ont pas su, tout comme le public, résister au charme de leur maître, et qui offriront un exemple de dressage des plus surprenants. Mais attention! Le chapiteau est hanté! Le conservateur se retrouvera malmené par un fantôme invisible incarné par Linda BiasiniGruss, fantôme espiègle, taquin, doté de pouvoirs, et par son complice le clown, incarné par Mathieu dont c’est le grand retour au Cirque Arlette Gruss. Deux acolytes qui, pour le plus grand plaisir des

C’est une nouvelle fois au Parc des Expositions de Montpellier que le public est convié à découvrir la nouvelle création du Cirque Arlette Gruss, intitulée « Pile ou Face ».

spectateurs, feront tourner en bourrique le conservateur. Entre ces interludes, le public aura l’immense plaisir de découvrir pour la première fois au sein

du cirque Arlette Gruss, les Guidi Brothers qui arrivent du Cirque Flic-Flac d’Allemagne pour présenter un numéro d’icariens exceptionnel intitulé

«vole, petit frère, vole!».Ensuite, le spectateur est prévenu, il devra regarder en haut, tout en haut; Chen Kai, 16 ans, se présentera sur une pyramide de chaises, défiant toutes les lois de l’équilibre. De façon toujours aussi incongrue les spectateurs retrouveront les clowns d’entretien. En effet, que serait un musée sans une équipe d’entretien? Avec poésie, finesse, inventivité, et talent, ils surprendront et cultiveront l’inattendu tout au long du spectacle.

Egalement au rendez-vous, la toute nouvelle cavalerie composée de huit splendides chevaux arabes et de trois magnifiques chevaux sardes présentée par Linda et Gilbert Gruss dans un splendide numéro plein de charme et de contrastes, où se mêlent de façon spectaculaire, beauté et technique. Enfin, l’orchestre du cirque, qui enrobe ce vaste musée dans un tourbillon musical, présentera des musiques originales du compositeur canadien Germain Bourque. Roberto Rosello émerveillera encore cette année par l’audace et la beauté de ses costumes.

Sans oublier la ménagerie qui ouvrira ses portes tous les jours de représentations, et qui offrira la possibilité de découvrir, de 10h à 12h et de 14h à 18h, une cinquantaine d’animaux très divers tel que l’éléphant indien, le rarissime tigre blanc, saumon, ou encore chevaux, léopards et autres braves spécimens plus ou moins dociles.

Du 25 août au 5 septembre au Parc des Expositions de Montpellier. Tel. 0825 825660. www.cirque-gruss.com

Au Parc des expos de Montpellier l’art-vues • page vingt-trois • août - septembre 07
CIRQUE © F V a l o n Informations : 04 67 74 48 44 - www.fiestasete.com - Locations points de vente habituels Métisète présente 11ème édition ...

THUIR Exposition JEAN LURÇA

THUIR Exposition JEAN LURÇA

Tapisseries & Céramiques

Tapisseries & Céramiques

Du 15 Juin au 26 Août 2007

Du 15 Juin au 26 Août 2007

Tous les jours de 10h à 12h / 15h à 18h30

Tous les jours de 10h à 12h / 15h à 18h30

Dimanche de 15h à 18h

Dimanche de 15h à 18h

Espace Culturel LAMBERT VIOLET Entrée Libre

Espace Culturel LAMBERT VIOLET Entrée Libre

Exposition réalisée en partenariat avec le MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA TAPISSERIE - AUBUSSON Informations et renseignements : 04 68 53 45 86

LE GRAU DU ROI PORT CAMARGUE

Palais des Sports et de la Culture Rens. 04.66.51.67.70.

Peinture ARIELLE Du 10 au 19 Août

Peinture André LABORDE Du 21 au 29 Août

Peinture Alain CERDA et son atelier Du 31 Août au 7 Sept.

SALON DES ARTISTES LOCAUX Du 8 au 16 Septembre

Peinture D. TIXIER INREP Du 9 au 16 Août

XXVIème Salon de la Méditerranée Du 18 Août au 2 Sept. (Salon d’Eté)

LES CONCERTS DE L’ETE À 21h30 – gratuit

Jeudi 2 Août : Groupe PORTELLI Rock folk méditerranéen - Bd Maréchal Juin

Mardi 7 Août : Trio LES CUIVRES DE ROCAMADOUR Musique classique

Jardin de la Villa Parry

Jeudi 9 Août : LUCAS SANCHEZ Auteur, compositeur, interprète

Jardin des Sculptures

Vendredi 10 Août : Groupe "SPECIMEN" Musique Pop rock - Bd maréchal Juin

Dimanche 12 Août : Concert The Eight Killer’s American Show

«The best of blues brothers » Plage Villa Rédarès

Mardi 21 Août : Duo MOSAIQUE Musique classique - Jardins de la Villa Parry

Mercredi 22 Août : Groupe "HUM" Musique rock - Jardin des Sculptures

Jeudi 23 Août : Groupe LES BEAUTES VULGAIRES Musique festive

Bd Maréchal Juin

ARTS PLASTIQUES

L’impressionnisme au Musée Fabre à Montpellier

Retour aux sources

Après un encourageant hommage à Jean Fournier, l’exposition estivale dans les salles vouées aux expositions temporaires du Musée Fabre enfin rénové, revient sur un mouvement crucial après lequel l’art dans le monde ne serait plus jamais comme avant : l’impressionnisme. Tel qu’il reste à découvrir en France et de retour d’Amérique…

Ceux qui dénigrent l’art contemporain non pictural aujourd’hui ne sont-ils pas les lointains cousins de ceux qui demeurèrent, tant de temps en France, aveugles à ce que nous nommons, par ironie du sort, l’impressionnisme ? Le « mouvement » eut en effet beaucoup de mal à s’imposer, auprès des collectionneurs, a fortiori dans les musées, malgré l’opportunité rêvée du legs Caillebotte. Aussi, à quelques exceptions près, dont Montpellier et la donation Bazille, ou le musée de Grenoble qui accueillera lui aussi cette exposition, ce furent surtout les américains, grâce à Mary Cassatt ou par l’entreprise du marchand DurandRuel qui se firent les plus grands acquéreurs, d’abord de manière privée, ensuite par le biais des relais institutionnels. C’est un peu tout cela que nous propose cette exposition organisée en partenariat avec le réseau Frame. Frédéric Bazille, au destin artistique tragiquement interrompu par la guerre, est mis à l’honneur (avec l’éternel regret de ne jamais savoir comment aurait évolué son art si…), tout comme Renoir dans son univers intime. Ou Mary Cassatt, véritable révélation de cet accrochage, parce que moins connue du côté de chez nous, de ce florilège pictural, sans doute aussi parce que l’on oublie souvent combien l’émancipation de la femme en peinture a pu contribuer à l’émancipation de la femme tout court. De même, L’Hiver de Berthe Morisot retrouve ainsi son corrélatif estival. La présentation s’articule autour de thèmes comme la Nature morte, les portraits ou le paysage, convenus certes mais traités bien sûr avec l’audace technique qui explique l’importance du mouvement dans l’Histoire de l’art. La dernière salle intitulée Derniers feux, montre à quel point Monet en particulier était arrivé aux confins d’une figuration allusive qui, quelques décennies plus tard devait aboutir outre-atlantique à l’abstraction lyrique ou au color-field triomphant, en France à l’école de Paris. De même on sait combien Degas,

L’automobile dans l’art au Musée PAB à Alès

On the road (again)

loin de s’opposer à elle, a su intégrer dans ses compositions les points de vue mobiles de la photographie concurrente. Toutefois, s’il ne s’agit pas de nier la déflagration qu’a dû constituer, à l’époque du salon des Refusés, l’adoption par les individualités du « groupe » de la peinture en plein air sur le motif, la primauté offerte à la couleur et à la lumière, le divisionnisme de la touche, l’affirmation de la subjectivité du sujet regardant, l’imprécision volontaire des contours, le rendu nouveau des mouvements… tout cela nous paraît aujourd’hui bien sage, avec une forte impression de déjà vu et donc de moindre urgence. Car, si à côté des indéniables et incessants novateurs - Degas et Manet comme précurseurs, Monet ensuite (un œil, certes mais quel œil, même à travers la brume !)-, on a tout de même l’impression que certains artistes du groupe se sont installés dans un relatif « fonctionnariat » ainsi que le suggérait le regretté Bernard Lamarche Vadel, je pense en particulier à Sisley, et dans une moindre mesure à Pissaro. Mais c’est déjà anticiper sur les différents aspects du post-impressionnisme, totalement absent ici, ce n’est sans doute pas un hasard (Pas de Cézanne, Seurat, Lautrec, et évidemment Gauguin ou Van Gogh). Bref encore une exposition qui nous renvoie à notre glorieux passé et qui rappelle qu’il est d’autant plus difficile de s’imposer aux yeux du plus grand nombre en France que ses artistes doivent lutter contre des préjugés insistants, les plus obstinés s’avérant parfois les artistes eux-mêmes, inquiets de voir le train de l’Histoire leur filer sous le nez. Dis-moi ce que tu fais, je te dirai pourquoi tu protestes, suggérait peu ou prou Bourdieu. A bon entendeur salut. BTN

Jusqu’au 9 novembre au Musée Fabre - 39, boulevard Bonne-nouvelle à Montpellier.

Tél. 04 67 13 60 00.

Certains exposent leurs goûts, d‘autres ce qu’ils peuvent, ou encore ce qui est censé ne pas trop effaroucher le public avide de repères stables. Quelques-uns misent plus ou moins ponctuellement sur la cohérence d’un projet en accord avec la spécificité ou l’histoire culturelle d’un lieu. C’est sans doute la raison d’être de cette exposition consacrée à l’automobile dans une ville industrielle qui s’honore à présent de son pôle mécanique.

Il y a les genres picturaux traditionnels, plus ou moins nobles, plus ou moins profanes et puis il y a tous ces motifs que la modernité a introduits dans le champ du tableau. La peinture, mais également l’affiche forcément, ne pouvaient faire l’impasse sur un objet aussi présent dans nos existences que l’est devenu, en quelques décennies, ce que nous ne nommons plus depuis belle lurette «l’automobile » (même plus la voiture, mais la caisse, la tire, la bagnole ou un affectueux prénom féminin…). Cette exposition se divise en trois grandes périodes correspondant à l’évolution des rapports entre le thème et ses supports : affiches, puis genres traditionnels, enfin installation photo ou vidéo. Les œuvres disséminées dans les musées français, ses fondations, Fonds régionaux ou galeries, pourront ainsi être vues le temps d’une seule visite, à l’image de ce thème fédérateur, l’un des fleurons de l’économie et de l’industrie française (à laquelle la région d’Alès est profondément attachée). N’oublions d’ailleurs pas l’existence du Pôle mécanique à la périphérie de la ville. Si les affiches publicitaires annonçant les salons et courses ou présentant les marques seront montrées au Musée du Colombier, la Médiathèque assurera l’infrastructure textuelle liée à la presse ou à la littérature automobile tandis que les Archives municipales rappelleront l’épopée mécanique dans le bassin, et que des actions seront entreprises par le Pôle mécanique. Mais c’est le Musée Pab qui se taille la part du lion, avec l’Espace de Rochebelle : son voisin. On se rendra compte en particulier de l’importance du véhicule dans la production des artistes de la nouvelle figuration dite narrative des années 60, qu’il s’agisse des détails hyperréalistes et chromés de Peter Stampfli, des contrôles d’identité de Bernard Rancillac, du monde pléthorique sur-motorisé d’Erro, ou de la décomposition de l’image telle que la pratique Adami. Des grands

« La peinture et l’affiche, forcément, ne pouvaient faire l’impasse sur un objet aussi présent dans nos existences… »

noms du passé ont eu le flair de déjà s’intéresser au thème (la caricature d’un automobiliste au volant par Toulouse-Lautrec), les surréalistes (Man Ray, Dominguez, Bellmer) ou le futurisme (Séverini), le fauvisme (Dufy, qui en dessine la carcasse), les inclassables (Villon, Hélion), les incontournables touche-à-tout (Picasso et Cocteau, Dubuffet) puis à partir des années 60 le pop art de Warhol, l’art cinétique (Tinguely), Supports-Surfaces (Viallat avec une housse de véhicule), l’Ecole de Nice (Arman et ses accumulations, César et ses compressions), les identités remarquables (Boltanski avec une oeuvre étrange, plongée dans l’eau d’un caisson et Le Gac qui emprunte sa figure aux illustrés de son enfance). Enfin, les contemporains avec notamment la mystérieuse Valérie Belin ou Pascal Pinaud. Plus les photographes (Lartigue), architectes (Le Corbusier), dessinateurs comme Wolinski lequel a peint un mini-prototype… A l’espace Rochebelle on notera la présence de jeunes artistes comme Hervé Coqueret et son véhicule en plexiglas et qui semble n’exister que sous les feux d’un projecteur, l’étonnante voiture accidentée, désossée, vidée de ses viscères de Cyrill Hatt et qui a la particularité d’être confectionnée d’adhésifs et d’agrafes. Ou encore le mur sonore de clignotants de Sonentino. Et puis les images répétitives de carrefours encombrés de Pierre Schwartz, figure bien connue de la représentation iconique régionale. J’allais oublier les ailes redéfinies à l’acrylique par Lavier. Une exposition riche en découvertes d’un objet que nous n’avons sûrement pas suffisamment regardé, de trop le voir sans doute, et qui n’est pas qu’un objet qui se peint, qui est également un objet qui fait peindre, ou qui mobilise.

BTN

Jusqu’au 23 septembre, Musée PAB, Pôle culturel de Rochebelle, rue de Brouzen à Alès. Tél. 04 66 86 98 69.

l’art-vues • page vingt-cinq • août - septembre 07
...
« Le " mouvement " eut en effet beaucoup de mal à s’imposer, auprès des collectionneurs, a fortiori dans les musées… »
Claude Monet "houses of parliament in the fog" (High museum of art) Her v é Coqueret expose son véhicule en plexiglas

ARTS PLASTIQUES

Luxe Calme et Volupté à La Panacée à Montpellier

L’invitation au voyage

Incontestablement, la Panacée, ancienne école de pharmacie, devient le lieu décisif qui manquait à la plus grande ville de notre région, un lieu où l’on peut voir de l’art contemporain dans sa diversité et en abondance, en concurrence avec d’autres propositions tournées vers le patrimoine ou le riche passé. Un centre d’art se prépare dont les plans seront visibles lors de la présente exposition, au titre bien euphorique.

« luxe, calme et volupté », sous la houlette de Dominique Thévenot et de l’association Monoquini, a des accents baudelairiens, ce qui laisse espérer des « correspondances » entre les activités culturelles et notamment la poésie, mais aussi des connotations matissiennes, car il s’agit avant tout d’arts plastiques : il tord le cou aux préjugés qui voudraient que l’art contemporain soit rigide ou froid, volontairement agressif et, au bout du compte, intellectuel. Mais ne nous y bernons pas : l’image, fixe ou en mouvement, l’ordinateur et l’installation sont reines. Autour d’un thème fédérateur, on retrouve quelques artistes qui vivent dans notre région, tel le trop rare Yves Caro qui a composé un ballet filmé de chorégraphies célèbres issues des comédies musicales américaines, en noir et blanc, sur fond de musique malhérienne, ce viennois émérite. Le rêve en continu sauf que le décalage image/son a quelque chose de grinçant qui vire au tragique. Dans un esprit diamétralement opposé, l’inlassable animateur d’Aperto qu’est Patrick Sauze a choisi de calmes dessins d’objets à la mine de plomb comme le T ou l’équerre, parfois très minimal. Un clou ici, un crochet là, ou des crayons en quête de lumière. Son installation en forme de potence met en exergue son obsession du geste graphique. Mounia Kansoussi offre une autre vision des routes ou chemins de campagne filmée du matin au soir et présentée en accéléré. Monet aurait apprécié. Enfin, Fiorenza Menini a photographié des lits aux draps sculptés par l’absence d’un corps mâle ou femelle, ou des jeunes odalisques sur canapé. Le barcelonais Jordi Colomer a carrément filmé ce qu’il appelle un dortoir en circulant parmi les pièces en désordre d’un immeuble moderne et a conçu une installation en conséquence, reposante et intimiste. On perçoit du « farniente » dans les photographies de Marylène Négro, avec au premier plan l’artiste (accompagnée du viennois Klaus Scherübel), entourée de jeunes couples, dispersés sur la pelouse d’un parc, comme pour proclamer le droit à la paresse des uns, fruit du travail latent des autres. On reverra avec plaisir sa célèbre série de gros plans de mannequins plus vrais, plus barbies, que nature. Dans le style luxe, Sylvie Fleury ne saurait passer inaperçue avec sa chambre rouge-orangée et verte, meublée de multiples objets tous

« Le rêve en continu sauf que le décalage image/son a quelque chose de grinçant qui vire au tragique »

recouverts de fourrure artificielle, façon à la fois de mettre en scène les goûts de rêve du plus grand nombre, sans doute aussi d’en accentuer l’artificialité suscitée. Philippe Terrier-Hermann filme des jeunes gens idéaux, style couverture de journaux de mode, conversant dans la plus stricte convention, en apparence d’amour, tandis que le sous-titrage évoque des problèmes d’argent, à l’intérieur de la prestigieuse résidence d’artiste qu’est la villa Médicis à Rome. La dimension critique ici n’est pas exempte du propos de même que dans la production de l’allemande Corinna Schnitt, avec ses bébés d’amour sur de l’herbe tendre, moins pastorale et plus urbaine dès que la caméra prend du recul. Ou quand elle interroge des américains fiers de leur réussite existentielle sur une colline californienne. Pour couronner le tout, le magicien de l’image qu’est Ange Leccia rend hommage à la figure mythologique de Niobé, des Métamorphoses d’Ovide, dans un film où le minéral et l’aquatique se conjuguent pour apparaître ou disparaître au rythme obsédant de la mer traversée. Cette exposition réserve d’autres surprises comme le travail du marseillais Guillaume Stagnaro qui simule, grâce à une superposition d’ombres, des envols de papillons obéissant au doigt et à l’œil. Ou les ombres démesurées de Cathy et Gaëlle Chotard, d’un arbre avec sa barque perchée mollement sur la cime, reflet d’un modèle artificiel bien plus modeste. Sabine Massenet semble jongler avec l’univers des clips et spots publicitaires les plus onctueux. Car la pub est ce qui invite le plus au voyage, à l’ordre et à la beauté, au luxe, au calme et à la volupté. Olivier Bougnot leur préférant des fleurs quasi fécondées par l’œil de la caméra sur un rythme effréné et des effets visuels très luxuriants. Enfin, le belge Bernard Gigounon offre un moment de grâce vidéographique en tendant des fleurs à une biche intriguée. Bref, comme on dit, une proposition de « sieste savante » pour ne pas visiter idiot, comme quand on bronze l’été entre calme et volupté. Ce qui devient un luxe vu le prix des parkings, des matelas, des glaces. PS : Cette exposition est gratuite… BTN

Jusqu’au 7 octobre, La Panacée - 14, rue de l’école de Pharmacie à Montpellier.

Tél. 04 67 60 82 42.

L’art américain du 3 millénaire au Musée de Sérignan

2007, états incertains

Le musée de Sérignan poursuit son petit bonhomme de chemin, sous la protection de ses Buren colorés le long de son architecture vitrée, sa flamboyante mosaïque d’Erro, ou ses conceptuels Weiner dans le puits de lumière de l’accueil. Après la présentation de la collection contemporaine, toujours en partie visible, ses expos Dado-Dubuffet et la famille Crumb, l’équipe responsable joue résolument la carte de la prospection avec ce tour d’horizon de la jeune création artistique made in USA, de ce début de 21ème siècle.

Cequ’il se passe en Amérique préfigure toujours un peu ce qu’il risque de nous arriver en Europe. D’où l’intérêt de se faire une idée de ce qui motive au présent les trentenaires et parfois moins qui oeuvrent outreatlantique. Or l’Amérique n’est pas la France. Les commissaires ont dû parcourir bien des « milles », éplucher bien des dossiers, effectuer des choix draconiens avant d’être à même de proposer un panel cohérent et des lignes de force de l’état actuel de la jeune création américaine, dans sa variété métissée. Le résultat est à la mesure de ce que l’on pouvait prévoir : exit la filiation avec la grande peinture des années 50 à 80. L’image est souveraine mais plutôt dans sa reproduction immodérée : Nate Lowman, par exemple, propose des assemblages assez anarchiques fédérés par un concept commun (l’érotisme publicitaire par exemple). Comme beaucoup des jeunes artistes marqués par la personnalité d’Andy Warhol, le duo Guyton et Walker réalise à la fois des échafaudages de pots de peinture en métal sur lesquels repose de guingois un modeste tableau mais surtout une série de reproductions tramées de chaises en équilibre (avec une noix de coco au centre du polyptyque) dans la plus fluide filiation warholienne. Le gavage iconique, la surconsommation sont souvent dénoncés : je pense à la vidéo de Mika Rottenberg, new-yorkaise d’origine argentine, et qui montre la confection continue de pâte à pains dont le processus de fabrication ne va pas sans rappeler le fonctionnement régulier du tube digestif. A celle aussi de Jennifer Bornstein où une apparente émission de télévision s’arrête sur le cas d’une collectionneuse effrénée d’objets de toutes sortes, ayant pour points communs la rondeur. La vidéo se taille d’ailleurs une part non négligeable de cette exposition, soit dans un esprit de dérision comme Aaron Young montrant une caméra folle, n’en faisant plus qu’à sa tête dans une débauche d’arrêts incongrus sur image (visite probable d’un célèbre parc) et de sons cafouillés, soit dans la fascination pour les jeux vidéos ou les images virtuelles en général telle la production des sœurs TM (sisters), défilé de proches intégrés dans un programme où il s’agit apparemment de jouer avec les effets virtuels produits par l’ordinateur. A l’inverse, bien des œuvres présentées semblent porteuses d’une revendication socio-politique voire identitaire. Je pense à l’installation toute en blan-

cheur de Kori Newkirk, d’origine africaine, où des requins blancs évoluent sur un fond de neige ou sous des stalactites de néons, le paradis blanc en quelque sorte tel qu’il n’existe que dans les rêves. L’inquiétante « vaudoo room » d’Antony Burdin toute en pénombre et effets fluorescents et qui semblent ser vir de cadre intimiste à un apprenti DJ aux goûts morbides. Les empilements de livres signés par Josh Smith qui nous vient du Japon. Christian Holstad avec son juke box orné de deux «blue suede shoes » qui ne diffuse que des vinyles d’artistes homosexuels. La prise de conscience écologique semble également préoccuper les jeunes artistes, notamment Matthew Day Jackson, dont le drapeau représentant notre planète supplie qu’on ne le piétine pas. Sans doute aussi la vidéo de Allora et Calzabilla où un plaisancier sur une rudimentaire table à moteur parcourt des côtes plus ou moins déconseillées, comme si la présence humaine défigurait le paysage idyllique qu’elle s’est approprié. Les jeux de mots muraux de Mario Ybarra et Karla Diaz autour de « Arts Wars » sur fond noir rappellent la hantise de la guerre mais aussi la lutte pour la reconnaissance dans le milieu de l’art. La critique d’un certain puritanisme religieux n’est pas exempte des projections d’un Paul Chan.

« Le résultat est à la mesure de ce que l’on pouvait prévoir : exit la filiation avec la grande peinture des années 50 à 80 »

Au-delà de toutes ces attitudes contestataires, l’œuvre murale de Karl Haendel, hommage graphique à St Valentin, nous ramène à des aspirations simples, et c’est peut-être lui qui résume assez bien les aspirations d’une génération qui ne sait plus, à travers les multiples références qui la hantent, à quel saint se vouer. C’est ce qui ressort de l’œuvre méditative de Adam Putman, les impressionnantes incantations filmées par Aïda Ruilova. Peut-être aussi de cet homme nu transformé en statue de Frank Benson, retour à la simplicité antique, tout comme cette relecture d’Euripide et de ses cyclopes d’Ohad Meromi. Toutes les communautés qui forment le melting pot américain se retrouvent dans cette aspiration à la grande lessive qui semble travailler la majorité des artistes retenus. Et qui peut aller très loin dans le corrosif, comme le montre un porte-manteau fait d’ossements supportant une tragique perruque. C’est aussi ça l’Amérique. Un certain état aux devenirs incertains… BTN Jusqu’au 23 septembre, Musée de Sérignan146, avenue de la Plage. Tél. 04 67 32 33 05.

Ce
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ème
L e ballet de l’artiste Yves Caro Le «suppliant» drapeau de M. Day Jackson

On dirait le Sud au CRAC à Sète

Les artistes et le commissaire

Sorino le magicien

Si le CRACn’existait pas, il faudrait l’inventer de toute urgence. C’est l’impression que laisse cette exposition vouée au Sud qui risque d’être controversée par les spécialistes demi-habiles tandis qu’elle va faire le bonheur des visiteurs peu informés de l’état de l’art actuel. L‘habileté suprême consiste donc à dépasser ses préjugés et à chercher à comprendre…

Voilà une exposition qui risque de faire date, de susciter des émules et pourrait faire école. Car les champs de prospection que s’est ouvert l’art contemporain est tellement vaste qu’il peut tout aussi bien s’ouvrir à son absence et faire de cette absence même un acte typiquement contemporain. L’ironie n’est-t-elle pas le registre qui le caractérise le mieux ? Car le comble de l’art contemporain c’est peut-être justement qu’il peut se permettre de n’avoir pas besoin d’être présent pour exister. Je veux dire qu’il peut très bien se passer d’œuvres et que, de même que la décision d’un artiste suffit à transformer un simple objet du quotidien en oeuvre d’art, la décision du commissaire (car ne nous y leurrons pas : le commissaire supplante ici l’artiste, le carton d’invitation ne laisse aucun doute à ce sujet) suffit à faire de la présentation de documents tels qu’on les attendrait plutôt dans un musée ethnologique à valeur didactique des réalisations susceptibles de troubler la représentation que l’on se fait de l’art contemporain. Le concept s’articule autour de la cartographie subjective et anamorphosée le long des murs des immenses salles de cet ancien entrepôt. Bernard Marcadé a donc sérié (et ses choix pourraient passer pour des ready-made) un certain nombre de signes déterminant le Sud : ses traditions culturelles, ses idiotismes et particularismes, ses sports spécifiques, ses drames devenus de véritables mythes et ses valeurs, les images qui l’ont illustré (au cinéma notamment) et les présente selon des modalités d’exposition qui sont à chaque fois novatrice : projections diverses et simultanées directement sur le plan du mur, utilisation all over du support mural, définitions empruntées à des célébrités régionales, recours à l’informatique pour redéfinir une carte new look de la région, recours à des supports inattendus etc. Même si le titre de l’exposition se réfère à une chanson de Nino Ferrer que chacun peut interpréter à tour de rôle dans une salle

« Le comble de l’art contemporain c’est peut-être qu’il peut se permettre de n’avoir pas besoin d’être présent pour exister »

conçue comme un karaoké, il faut prendre garde à l’emploi du conditionnel : il suggère qu’il ne s’agit là que d’un choix restrictif, et au fond, derrière l’apparente authenticité des documents proposés, d’une fiction, d’un rêve du Sud. Si les œuvres sont absentes, les artistes représentés sont légion à l’étage où l’on a puisé dans la riche mémoire du photographe François Lagarde. On y retrouve les chers disparus comme Max Rouquette, Roger et D. Gilbert Laporte, Jean Azémard, Mark Willis, Bernard Lamarche-Vadel, Ernst Junger ou Tony Grand… mais aussi des célébrités qui l’ont traversé car le Sud n’appartient pas forcément à ceux qui l’habitent (Valère Novarina, G.G Lemaire, Renaud Camus…). Les sétois sont à l’honneur (et donc la figuration libre : les Combas, Di Rosa, Yaro mais aussi Daniel Dezeuze, Jacques Fournel et Soulages) et aussi les peintres de Supports-Surfaces (De manière désopilante surtout pour A.-P. Arnal et V. Bioulès, facétieuse pour Saytour, plus tauromachique pour C. Viallat).

C’est d’ailleurs la petite contradiction que l’on peut relever dans ce pari dont l’avenir dira s’il aura été gagnant : s’il s’agissait de ne pas enfermer les artistes du Sud dans un rassemblement locatif qui aurait été au fond arbitraire et convenu, pourquoi les enfermer de toute façon dans un tel rapprochement fortuit du fait des choix « régionalistes » du photographe? A supposer que celui-ci ne soit pas lui-même un artiste, ce qui ne serait pas très gentil pour lui - il suffit de regarder ses photographies pour se persuader du contraire. En tout cas une exposition qui pose la vraie question : où doit-on, où peut-on s’arrêter en matière d’art contemporain ? Avec pour corollaire ce sujet de réflexion pour les artistes : qui aujourd’hui, est le plus important de l’artiste ou du commissaire, et jusqu’à quel point peut-on, même en art contemporain, se passer d’eux… BTN

Jusqu’au 16 septembre au CRAC - 26, quai Aspirant Herber à Sète. Tél. 04 67 74 94 37.

Peut-on lier l’enfance et l’art, le loisir et l’éducation artistique, le plaisir et l’instruction : c’est le pari que réussit chaque année Guillaume Sonnet au Vallon de Villaret, près de Mende, en invitant des artistes de premier plan mais aussi des régionaux qui scandent le parcours aquatique de quelques œuvres bien intégrées à la vocation ludique de ce parc de découverte.

Comme chaque été, la tour du parcours aquatique, qui fait la joie des petits et des grands, accueille une exposition de prestige, censée réconcilier nature et culture. Celle-ci prend le risque de beaucoup plaire au plus grand nombre. Pierrick Sorin fait partie de ses rares artistes qui témoignent que l’art peut être également drôle et intelligent. S’il s’est fait connaître par des petites saynettes dont il est l’unique acteur jouant successivement tous les rôles (celui de Pierre et Jean-Louis jouant au foot, celui du jeune instituteur crevé réveillé à heure fixe..), il est l’un des rarissimes artistes recourant à l’hologramme et à se mettre en scène en petit format dans les situations les plus diverses, souvent inspirées du lieu qui l’invite (La cité de Carcassonne transformée en fusée devant laquelle le petit humain fait des signes à ses congénères ou aux éventuels extra-terrestres). Il travaille aussi beaucoup en usant de miroirs et n’hésite pas à révéler son processus de fabrication au public visiteur. Il en tire des petits théâtres burlesques, non exempts de magie, offrant d’éblouissantes installations, nous renvoyant à l’émerveillement qu’a dû constituer l’apparition de l’image en mouvement. Sorin joue d’ailleurs les magiciens dans la plus pure tradition des Méliès de l’origine du cinéma. Ainsi le voit-on danser sur un disque tournant, se plonger sur un aquarium… Dans l’une de ces réalisations les plus célèbres, Sorin endosse ainsi le rôle de sept confrères étrangers venus proposer les projets les plus ambitieux à sa ville natale : Nantes.

« Pierrick Sorin fait partie de ses rares artistes qui témoignent que l’art peut être également drôle et intelligent »

ne sont pas toujours ceux que retiendrait une équipe municipale. Pierrick Sorin nous plonge dans un bain de trucages - effectivement notre image de voyeur se retrouve dans une baignoire moussante - dont il nous fournit de surcroît le ressort. C'est dire l'extrême générosité de cette œuvre. L'artiste, prophète de l'autofilmage, y joue le plus souvent avec son image solitaire mais démultipliée. On l'y surprend dans les situations les plus quotidiennes (Une vie bien remplie), sous les yeux de visages télévisuels en pleine mutation et qui susurrent les exclamations conventionnelles que l’on entend lors des vernissages. Au-delà des installations, les vidéos impressionnent par leur ingéniosité créatrice, les parodies d’émissions de télévision ou de films «nouvelle vague» sont criantes de vérité malgré l’évidente volonté de distanciation. Mais derrière l’apparence de burlesque, se lisent des préoccupations existentielles profondes : comme cet homme qui a perdu ses clés et qui cherche, en les recherchant, à donner un peu de sens à sa vie, tout en prenant le subtil plaisir de caresses furtives. Car l’artiste est un être solitaire.

Façon d’ironiser, certes, sur les commandes publiques, mais aussi de travailler sur un virtuel qui, comme tel, a toutes les apparences du réel, d’autant que ses facétieux projets sont réalisables.

Façon aussi de suggérer que les plus intéressants

Si Pierrick Sorin est principalement animé par l’image, Pierre Bastien serait plutôt préoccupé par la mise en scène du son. Il fabrique des instruments à partir d’objets du quotidien ou recourt à de véritables instruments programmés pour diffuser des sons à intervalles réguliers. Il s’agit d’un véritable orfèvre de la mécanique et qui se livre à des performances musicales d’où la projection d’images n’est pas exclue. Les deux artistes, s’ils ne se complètent pas forcément, se combinent assez bien. BTN

Jusqu’au 4 novembre, Vallon de Villaret à Bagnols les Bains (48). Tél. 04 66 47 63 76.

l’art-vues • page vingt-neuf • août - septembre 07 ... ARTS PLASTIQUES
Pierrick Sorin / Pierre Bastien au Vallon de Villaret (Lozère)

Au FRAC PACA et Galerie Territoires Partagés à Marseille

Dire qu’il suffit de passer le Rhône, ou de longer la rue de Seine à Paris, pour que l’un des artistes les plus importants de la scène française depuis les années 80, se voie reconnu à sa juste valeur, tandis que le grand public lui préfère, du côté de chez nous, lui qui vit dans un petit village viticole de l’Hérault, une figuration plus criarde et médiatique. Il faut dire que Joa Mogarra est discret, exigeant et qu’en adoptant l’apparente simplicité du procédé, il n’a pas choisi la facilité de la grande artillerie picturale et colorée. Il s’agit en fait de photographies en noir et blanc, représentant le plus souvent des objets décontextualisés et reterritorialisés dans le cadre d’un motif narratif ou d’une thématique précise. Le texte joue un rôle important, qui vient légender la prise de vue, clore en quelque sorte l’interprétation que l’artiste propose de ses pièces ou séries. Tantôt ,des objets de taille modeste et empruntés à notre univers quotidien acquièrent une dimension surréelle car fictive ; tantôt, l’artiste se met en scène de manière burlesque en jouant sur les codes de la narration visuelle (les séries télévisées, le western qui a enchanté sa jeunesse...). On est très proche de l’univers de l’enfance, de sa capacité à imaginer, à s’inventer un monde, en tout cas à lui lais-

Joa Mogarra

ser une empreinte. Ainsi en la galerie Territoires partagés, Joa Mogarra a-t-il présenté sa vision subjective et pittoresque de Marseille, avec humour et en n’hésitant pas à intégrer du dessin goua-

Acentmetresducentredumonde à Perpignan Tony Bevan

Vincent Madramany, propriétaire du lieu, a certes des relations étroites avec la scène catalane venue d’Espagne mais il s’ouvre aussi à la production française dans tous ses états (de Corpet à Viallat et de Ben à Le Gac) et aussi à d’autres expériences, comme le prouve cette rétrospective de l’anglais Tony Bevan. Ce dernier travaille essentiellement autour du thème du portrait, dans un rejet fréquent du monde intérieur alentour, qui détournerait par trop de ce qu’il faut bien appeler une présence. Ainsi la silhouette se découpe-t-elle sur un fond neutre mais qui va jouer son rôle à plein, accentuant les contrastes ou résumant l’atmosphère que l’on veut inspirer. Le visage est traité de manière expressionniste ou du moins fortement dramatisée. Les tensions et distorsions qui le caractérisent sont soulignées par des traits qui en révèlent la richesse graphique, ce qui a pour effet de transformer l’être humain en une sorte de monstre, d’une troublante altérité. Le phénomène est d’autant plus sensible quand les visages sont présentés sans le corps qui les supporte, ce qui crée immanquablement un malaise. Pourtant, le traitement du vêtement n’est pas en reste, dont le peintre tire des effets chromatiques ou graphiques d’une grande complexi-

Au FRAC L-R à Montpellier

Patrice Carré

ché, toujours en noir et blanc, ou des bulles de bande dessinée, dans ses prises de vue. Au Frac Paca, les grandes œuvres sont revisitées (La Divine Comédie), une expérience de travail en commun a été réalisée autour du « Hollandais roulant » avec le romancier Jean-Pierre Ostende, la cosmogonie portative et cocasse de l’artiste dessine sa configuration stellaire sur le mur d’accueil et l’artiste nous livre les secrets de ses tests de Rorschach. A quoi il faut ajouter une série plus grave : « Ce que j’aime », ou sont recensées certaines images qui hantent notre mémoire individuelle et donc collective. Car au-delà de la rigolade, comme le disait Queneau, et aussi des clins d’œil à l’Histoire de notre culture, il y a tout bonnement l’art. L’art de la figue, toujours à recommencer. Tout l’art de Mogarra s’inscrit dans la paronomase (léger décalage d’un son produisant un changement de sens). J’invite nos lecteurs fidèles à aller y voir de plus près. Il est trop facile de condamner ceux qui n’ont pas compris à l’époque, la nouveauté des grandes tendances picturales des XIXème et XXème siècles… BTN Jusqu’à la fin août. Frac PACA - 1, place Francis Chirat à Marseille. Tél. 04 91 91 27 55.

Territoires partagés - 210, rue Nau à Marseille. Tél. 09 51 21 61 85.

té. Tony Bevan peint également des corridors qui n’en finissent plus et qui sont comme la reconduction à l’infini du format de la toile. L’impression de solitude est patente, que notre regard peut toutefois habiter l’espace d’un instant. L’artiste aime alors à répéter inlassablement des motifs de pavement ou de charpente, aboutissant sur une improbable issue qui se confond avec l’occlusion même du tableau comme surface plane. Comme on le voit, on a affaire ici, à un univers tourmenté, comme les gens du Nord seuls savent l’exprimer, et qui n’est pas exempt d’inquiétude métaphysique. Bacon, entre autres, avait ouvert la voie mais Tony Bevan a su personnaliser sa production d’une inquiétante étrangeté. Signalons, à quelques pas de là, l’exposition de Philippe Domergue à l’atelier Licence III - 3, place de Belgique (04 68 34 45 51) du 8 septembre au 8 octobre. Cet artiste a pour habitude de jouer sur l’ambiguïté réalité/leurre. Il semble avoir jeté son dévolu sur la porte qu’il prolonge d’une image, qui laisse donc planer un doute sur ce qu’il en est du réel. Il a très intelligemment décoré le château d’O de St-Cyprien. BTN Jusqu’au 30 septembre, Acentmètresducentredumonde - 3, avenue de Grande Bretagne à Perpignan. Tél. 04 68 34 14 35.

Avouerai-je

qu’il m’arrive, comme tout le monde, d’être décontenancé par une production à laquelle je ne m’attendais pas. Certains s’en offusquent ou s’en affligent. Je cherche toujours à dépasser mon embarras. L’exposition Cercles et Carré au FRACfait partie de celles que l’on a envie de revoir justement parce qu’elle ne se laisse pas tout de go apprivoiser. Elle a pour thème la mise en image du son. Soit dans le plus parfait silence, ces photos de hautparleurs qui suscitent pourtant des interrogations de par leur répétition, soit dans des modes de présentation dont on puisse dire : il ne leur manquait que la parole. Ainsi, dans certaines photos, les hautparleurs sont surmontés d’objets du quotidien, souvent des plus cocasses, qui sont comme des équivalents de bulles de bande dessinée. Mais le simple fait de les répéter suscite l’idée d’un écho et de variations qui sont comme des modulations par l’image de la suggestion phonique. Une autre série photographique fait intervenir des slogans derrière lesquels se cachent en acrostiche les noms des partis politiques présents aux récentes élections. La dialectique son/silence, qui équivaut également à image/parole est énoncée dans une installation composée de baffles diffusant de la musique et des

sons, posés au sol, et éclairés de néons qui en soulignent les formes, face à des objets de plâtre posés, eux, sur un plateau et qui sont comme des pensées silencieuses, prises dans la matière, ainsi que le montre la fossilisation présentée à part d’une bande magnétique. Pourtant, le clou de l’exposition ce sont les trois grandes variations sur le thème de l’ancêtre « Hadoque », inspiré du fameux personnage d’Hergé. Il s’agit de la reconstitution de scènes d’abordage articulées autour d’inquiétants pirates. Mais il s'agit surtout d’arrêts sur image, dans un silence qui contraste avec la violence supposée du moment choisi. Comme on le voit la problématique soulevée par Patrice Carré s’articule autour de l’introduction directe ou indirecte du son dans l’image fixe. Il lui arrive d’en proposer un équivalent dans des « shaped canevas » en forme de tourbillons sonores, représentation plastique de l’écho. Ou de portée musicale construite à partir de peaux de serpents, empilées sur le même plan redressé. Une impression de détermination. L’artiste sait ce qu’il veut nous faire voir et entendre. Carrément. BTN Jusqu’au 15 septembre - 4, rue Rambaud, Montpellier Tél. 04 99 74 20 35.

ARTS PLASTIQUES
l’art-vues • page trente• • août - septembre 07 ...

Centre des monuments nationaux

Cet été, 4 sites à vivre en Languedoc-Roussillon

Forteresse de Salses

Pyrénées-Orientales

A 15 mn de Perpignan et à 10 mn des plages

Tél.:04 68 38 60 13

Un exemple d’architecture militaire unique en Languedoc-Roussillon.

• Lieux de belligérance 2 : Monika Anselment,Francesc Abad, Bruno Serralongue du 1er juillet au 30 décembre 2007

• « Caudalies » :installation in situ de Marc Couturier.

• Installations permanentes :Toni Grand,Daniel Firman,Jean-Luc Vilmouth,Antoni Muntadas

Château Comtal de Carcassonne - Aude

Tél.:04 68 11 70 70 2600 ans d’histoire,1000 ans d’architecture militaire,classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

Nouveautés 2007 ! :

• « Citadelle , cité d’eaux » : exposition d’œuvres de Michel Blazy,Jessica Diamond,Pierre Joseph,Rolf Julius , Kristina Solomoukha et Grazia Toderi, du 1er juin au 31 août 2007.

• Le château Comtal fait sa révolution :nouveau parcours de visite ; projection d’un film sur écran géant.

Chartreuse de Villeneuvelez-Avignon - Gard

A 5 mn d’Avignon

Tél.:04 90 15 24 24

L’un des plus grands palais-monastère de France,un ensemble architectural grandiose.

• « Les Rencontres d'été » : 8 juillet - 8 septembre 2007

• Théâtre avec le Festival d'Avignon en Juillet

• Chanson et musique en août et septembre

• Exposition photographique : Ceccaroli-Plossu, « la Char treuse,silences habités » du 6 juillet au 16 septembre 2007

Tours et remparts d’Aigues-Mortes - Gard

A 10 mn des plages de l’Hérault et du Gard

Tél.:04 66 53 61 55

La cité de Saint-Louis dans toute sa splendeur, une enceinte fortifiée intacte.

Ouver ts 360 jours par an Enfants gratuits jusqu’à 17 ans inclus www.monuments-nationaux.fr

CAHIER SPECIAL ARTé NÎM 2007
(Publi-rédactionnel)

Galerie du Centre...................................Paris (Fr).

Editions Rémy Bucciali .........................Colmar (Fr)

Galerie G-N-G .......................................Paris (Fr)

Galerie San Carlo ..................................Milan (Italie)

Galerie Europ’Art ..................................Aigues-Mortes (Fr)

Galerie Nicole Gogat .............................Aigues-Mortes (Fr)

Galerie Cupillard ...................................Grenoble (Fr)

Galerie Le Petit Pont des Arts ..............L’Isle-sur-la-Sorgue (Fr)

Galerie L’art de Lire ..............................Ganges (Fr)

Galerie Kandler .....................................Toulouse (Fr)

Galerie Michelle Boulet .........................Paris (Fr)

Galerie Au-delà des Apparences ...........Annecy (Fr)

Galerie Nadir ........................................Annecy-Le-Vieux (Fr)

Galerie N.F.F. Japon ..............................Hyogo (Japon)

A.D. Galerie ..........................................Béziers (Fr)

Galerie Diario Di Bordo ........................Montpellier (Fr)

Art Partner Galerie ................................Paris (Fr)

Art Company-Aka Gallery .....................Séoul (Corée du Sud)

Pop Galerie ...........................................Ivry-sur-Seine (Fr)

Editions Carré d’Arts Croisés-Cen’Art ..Taverny (Fr)

Galerie Negpos .....................................Nîmes (Fr)

Galerie Thierry Veaux............................L’Isle-sur-la-Sorgue (Fr)

Galerie Esp’Art ......................................Marseille (Fr)

Galerie Art Sensations ..........................Grabels (Fr)

Galerie de l’Ecusson .............................Montpellier (Fr)

Galerie Lee ...........................................Paris (Fr)

Galerie Richard Nicolet .........................Oppede en Luberon (Fr)

Galerie N ..............................................Montpellier (Fr)

Galerie Marie-Claude Goinard ..............Paris (Fr)

G.M. Galerie .........................................Montpellier (Fr)

Stand A1 à ARTéNÎM 2007

Galerie Patrick Pierre ............................Cassis (Fr)

Galerie Jean-Marc Laïk .........................Koblenz (Allemagne)

Galerie CastanGalerie ...........................Perpignan (Fr)

Galerie Bleue.........................................Riscle (Fr)

Galerie La Vigie ....................................Nîmes (Fr)

Galerie Dock Sud ..................................Sète (Fr)

Galerie Art Scènes ................................Cachan (Fr)

Galerie De Arte Gaudi ...........................Madrid (Espagne)

Galerie Anne Cros ................................Pézenas (Fr)

Le Grand Os Editions ...........................Toulouse (Fr)

Quai Rosa Galerie .................................Sète (Fr)

Galerie Marina ......................................Blauzac (Fr)

Artothèque Sud ....................................Nîmes (Fr)

Seront aussi présents :

Ville de Sète (Jean Denant)

Garenne

Moo-Hyoung Kwon

Alain Orsini

Ecole des Beaux-Arts de Nîmes

CRAC Médias Forum Béziers

Atelier de l’Eau-Forte-Martine Quès

La Caravane à Histoires-Pascal Thétard

Sous-vêtements Enchanteurs-Evelyne Beaudoing

Raurich

Les 20 ans de Némausus

Les Amis du Musée Fabre

A.A.M.A.C.

Artension

Sotec - Boccarossa

L’Art-vues (Carlos Marcano)

présente Stand T1 à ARTéNÎM DANIEL DÉJEAN 8 rue du Cheval Vert 34000 MONTPELLIER Tél. + 33 (04) 99 06 07 94 - gm.galerie@wanadoo.fr www.gmgalerie.com Galerie N 21 Rue des balances 34000 Montpellier Tél : 04.67.57.76.48
4 Rue Emile Jamais 30220 Aigues Mortes Tél : 06.50.81.96.66
. N
renseignements
06.50.81.96.66
Galerie N
GALERIE
Galerie N :
au :
ou nathan.laurent@free.fr JF. MONTEILLER
ARTé NÎM 2007 - 8 ème édition -LES EXPOSANTS
peintures - sculptures - objets d'art 2 adresses Ouvert toute l'année www.galerie-nicolegogat.comnicolegalery@wanadoo.fr Galerie Nicole GOGAT Aigues-Mortes 5, rue Amiral Courbet 30220 AIGUES-MORTES Tél/Fax : 04 66 35 28 19 11, rue Pasteur 30220 AIGUES-MORTES Tél/Fax : 04 66 51 67 91 présente à A R RT T é N Î M 2 0 0 7 Peintures :Cécile Desserle Christine Viala Bernard Cadène Patrick Charrier Inis Sculptures :Frédéric Lange Mimi Stratos Stand D7 GALERIE AR T SENSATIONS Espace Commercial Le Forum Quai d’Honneur - 34280 La Grande Motte Tél.06 83 08 37 07 martine.ingrato@wanadoo.fr Giovanni Ingrato Sandra David Olivier Menu Patrick de Puysegur présent Stand K4 à ARTé NÎM GALERIE DOCK SUD 2,quai Aspirant Herber - 34200 Sète contact@dock-sud.com 04 67 74 00 77 Stéphane Gantelet - Jean Rouzaud Martin Bez - Gilles-Marie Dupuy STAND J1 à ARTéNÎM S c u l p t u r e d e S t é p h a n e G a n t e l e t

Au Palais des Archevêques à Narbonne

Larévolte vigneronne de 1907, relativement ignorée des livres d’Histoire (sinon, comment justifier les avenues et boulevards qui honorent le Tigre, Clémenceau ?), méritait bien que l’on fêtât son centenaire, ne serait-ce qu’en la mémoire des victimes du carnage narbonnais. C’est à Jean La Gac, très présent ces dernières années dans notre région (Alès dont il est originaire - ce qui explique peut-être son choix confraternel : mineurs, vignerons, même combat ! - Le CAC du Cailar dont on regrette la brusque disparition, Galerie H. Trintignan, Aigues-Mortes…) qu’échoit l’honneur de figurer, avec le style si aisément reconnaissable qui est le sien, un événement d’une telle ampleur. Depuis le 19 juin, un diptyque à la mesure du massacre honore donc le chœur de l’ancienne chapelle des pénitents bleus, parmi des documents d’époque, photographies avec appareils de prise de vue et articles de presse. L’artiste s’en est inspiré mais les a recontextualisés en leur adjoignant un fond qui fait la part belle aux spectateurs du drame. Il les a reproduits au pastel, les dramatisant, mettant en scène d’une part le sommeil paisible des cuirassiers meurtriers, de l’autre le brutal sommeil définitif des vies fauchées par la mitraille. La couleur redonne, en quelque sorte, la vie à ces êtres disparus mais dont le souvenir reste vif dans la mémoire collective de toute une région. Au demeurant, Jean Le Gac

Jean Le Gac

utilise très souvent le diptyque dans lequel il jouxte une photographie et sa production picturale. Certaines pièces montrent des réalisations antérieures, inspirées de la Villa Hadriana, près de Rome, notamment, ce qui correspond bien au rôle joué par Narbonne durant l’épisode

Dominique Gutherz

Tandis que le musée, ancienne villa Palm, honorera les dessins de l’incontournable Matisse (en attendant Francesca Caruana à la rentrée), plus modestement la galerie du Tenyidor présentera la production picturale d’un peintre incompris : Dominique Gutherz. Ce dernier peint de manière obsessionnelle des figures féminines, plus particulièrement les femmes de son entourage et notamment son épouse. C’est donc un peintre que l’on dit figuratif, ce qui n’est pas toujours bien vu par les temps qui courent, qui plus est quand il semble explorer un sujet conventionnel.

Mais il faut aller y voir de plus près. Il peint cette figure unique en plan moyen, dans des positions très travaillées, au repos, mollement alanguie sur quelque sofa ou abandonnée à la fraîcheur d’un drap de lit tout aussi dénudé qu’elle. Sa technique est toujours la même: silhouette cernée délimitant fermement le volume du corps, utilisation de rouges et surtout de roses pas seulement pour la carnation mais aussi pour le rare mobilier, les vêtements, et surtout pour le fond. Comme si la chair débordait sur tout ce qui la contient, éclaboussait le décor des couleurs déclinées du désir. L’être est saisi à la fois dans sa solitude profonde, mais surtout dans sa mystérieuse altérité. On ne saurait pénétrer l’intérieur de regard qui rêve, éveillé ou endormi. On ne peut en saisir que la surface. Sans doute cette couleur rosée qui enrobe le corps dans sa chair est-elle comme la projection hors de l’être de cette intériorité inaccessible. Le rêve de l’autre chez Gutherz

Fondation Van Gogh en Arles

Il est des villes qui ignorèrent leurs artistes, fussent-ils en résidence. L’ironie du sort fait que c’est grâce à ces mêmes artistes qu’une ville assure sa prospérité économique et touristique. S’il est plus difficile aujourd’hui de passer à côté des plus grands, on conviendra que l’association d’un artiste à sa ville est tout de même, sinon rare, du moins laborieuse. Claude Viallat est en train de s’imposer comme le peintre nîmois que l’on ne peut ignorer et son œuvre s’impose petit à petit, y compris auprès du grand public qui n’y comprend pas toujours grand-chose (d’où le repli frileux vers les œuvres du prestigieux passé). Toujours est-il que c’est une bonne idée d’avoir invité le champion d’une cité dans la ville de l’autre, d’autant que les deux artistes, à cent trente ans de distance, ont tout de même en commun un goût immodéré pour la couleur. Celles de Viallat dépendent du support qu’il utilise, dont il conservé parfois le ton d’origine, et ce sont les culs de fauteuil, qui l’auront en l’occurrence principalement inspiré, lesquels évidemment, qu’il y ait pensé ou non, entrent en correspondance complétive avec les tableaux aux chaises que peignait inlassablement Vincent à StRémy. Viallat y appose sa fameuse forme répétitive, elle aussi, mais surtout les assortit de couleurs ensoleillées, les mêmes qui fascinèrent son illustre

Claude Viallat

gallo-romain, fière aujourd’hui de ses vestiges. La série des odalisques semble prendre pour point de départ une jeune femme à la fenêtre, peinte par Cazerge. Il décline alors toute une série de belles femmes dénudées dont le vêtement, le tissu, les voiles se trouvent sur le diptyque alors proposé. Tout cela avec humour un brin provocateur puisque nous sommes dans un ancien archevêché et que la cathédrale est toute proche. Ailleurs ce sont des tableaux d’anciens puissants, qui se voient entourés de tous les visages intimes de l’entourage du peintre à commencer par lui-même. Dans d’autres images montrées sur des bâches dans les rues, le peintre restitue à la ville certains aspects de son histoire qui lui aurait échappés. Mais toute l’astuce de Jean Le Gac consiste en ce qu'il s’approprie cette histoire et l’intègre dans sa quête personnelle, celle d ‘une identité de peintre, sensible aux images de son enfance, à travers en particulier les illustrés et livres d’aventures auxquels son art fait penser. Car le génie n’est que l’enfance retrouvée. Surtout si elle s’associe à la mémoire comme c’est le cas pour cette occurrence dramatique.

BTN

Jusqu’au 16 septembre, Palais des Archevêques et Chapelle des Pénitents bleus, place Salengro, à Narbonne. Tél. 04 68 90 30 53.

c’est avant tout celui de l’artiste dont le but secret serait de s’ouvrir les portes de l’altérité, condition suprême de l’échange et essor partagé du sentiment de l’existence. En revanche nous pénétrons dans l’intimité du peintre, pas seulement du fait de ces chairs révélées au regard de tous, pas seulement non plus du fait de ses obsessions ainsi manifestées mais parce que le tableau devient l’espace scénique d’une intimité partagée dont la femme n’est que l’incarnation. Une Scénographie particulière, un théâtre au logis. Gutherz fait partie de ces artistes qui se sont choisi un motif répétitif et qui le déclinent toute une vie, remettant à chaque fois, sur le métier leur ouvrage. Mais au lieu de le choisir dans le concept, la géométrie ou l’abstraction, il le choisit dans l’un des fondements de l’histoire de l’art, et aussi dans la réflexion perpétuelle que l’homme porte par son regard sur le continent inconnu de la femme, l’Autre par excellence. Cette interrogation incessante de l’autre ne va pas sans questionnement métaphysique. L’être chez Gutherz n’est qu’une illusion distanciée du regard. Il est d’autant plus seul qu’il n’existe que sur la toile. Et son rêve, c’est peut-être d’en sortir. Comme l’humain rêve d’une autre existence…

BTN

Jusqu’au 2 septembre, Galerie du Tenyidor - 10, rue de la Prud’homie à Collioure.

Tél. 04 68 82 55 95.

prédécesseur. Par ailleurs, la rondeur de certains supports ne peut pas ne pas faire penser aux fameux tournesols. Du fait aussi de la haute note jaune auquel renvoie le titre de l’exposition. L’occasion pour Viallat de montrer au grand public, au-delà des pièces qui peuvent faire penser à Van Gogh, des œuvres de sa réserve personnelle. Car il ne s’agit pas seulement de se situer dans le sillage des grands, il s’agit d’être soi-même un grand, et de ce coté, Viallat n’a plus aucun souci à se faire… BTN Jusqu’au 11 novembre, Palais de Luppé, Fondation Van Gogh - 24 bis, Rond point des Arènes à Arles. Tél. 04 90 49 94 04.

Par ailleurs, Claude Viallat a généreusement accepté l’invitation qui lui a été faite de réaliser l’étiquette de la nouvelle cuvée L’Art-vues (voir article page 62). C’est le Mas de l’Ecriture (Jonquières dans l’Hérault), aux vins réputés à déguster dans les meilleurs restaurants, notamment « Les Pensées » en hommage au célèbre écrivain (prénom du maître des lieux, Pascal Fulla), qui s’est chargé de la réalisation très attendue du produit. Nous y reviendrons après dégustation.

ARTS PLASTIQUES
A la Galerie Tenyidor à Collioure
l’art-vues • page trente-six • août - septembre 07 ...

Jacques

VAN DER VAEREN Rétrospective

Du 6 juillet au 30 septembre

5, chemin de perdut 34320 Vailhan

Tél. 04 67 24 66 59

BÉDARIEUX

Vendredi 3 août Fête de Bacchus, dans le cadre du Festival vigneron Les Vin’dredis Grande soirée dédiée aux vins et aux produits du terroir Spectacle musical avec la Fanfare vigneronne Bacchus Delirium Concert de clôture avec Allegria Brass Band

Mardi 7 août et Théâtre - L’Ombre par la Cie Humani Théâtre d’après

Mercredi 8 août un conte de Evgeni Schwartz. Berges de l’Orb 21h30

Vendredi 10 août Café Vigneron au domaine de Clovallon 18h30 dans le cadre du Festival vigneron Les Vin’dredis

Soirée apéritive avec accord mets-vins, visite du vignoble et de la cave ; animation musicale avec le duo Voix Double, chanson française.

Mardi 14 août Danse - Flamenkisima 18h30 Place Cot

Mercredi 22 Août Musique du Monde - Dunya 21h30 Place Neruda

Vendredi 10 août Café Vigneron au domaine de la Grange Philip 18h30 dans le cadre du Festival vigneron Les Vin’dredis

Soirée apéritive avec accord mets-vins, visite du vignoble et de la cave ; animation musicale avec l’Ameute Rieuse

Samedi 8 septembre Festival - « Les Petits Mondes » 2e éd. à partir de 18 h

Stade René Char - Grande soirée organisée par l’association

Groove Vecteur en partenariat avec la Ville, dédiée aux musiques tendances reggae.

EXPOSITION EVENEMENTS : Rachid KORAICHI, INSTALLATIONS

Du 18 sept. au 30 octobre Espace d’Art Contemporain

L’artiste le plus en vue de la scène artistique algérienne présent dans le monde entier !

Service Culture-Tourisme

19, Avenue Abbé Tarroux 34600 Bédarieux

Tél. : 04.67.95.48.27 - E-mail : culture@bedarieux.fr

E X PO S I TI O N

GARAULAVIGNE

du 18 Août au 2 Septembre 2007

à l'ANCIENNE MAISON CONSULAIRE - Espace Volterra - 48000 MENDE

Heures d'ouverture : de 10h à 12h30 et de 15h à 19h sauf le Dimanche

Vernissage le : LUNDI 20 Août 2007 à partir de 18h

Renseignements : Office du Tourisme de Mende : 04.66.94.00.23

ou Garaulavigne: 06.77.89.60.57

L e G r i m p e u r d e T e m p s

Marie DESSAULES

Peintures

Maguy BANQ Sculptures

Du 12 août au 7 octobre 2007

4,place Saint-Louis - 30220 AIGUES-MORTES

Tél. 04 66 53 61 98

Tour Philippe le Bel

Villeneuve lez Avignon

du 1 er septembre au 7 octobre 2007

tous les jours (sauf lundi)

de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 entrée libre

Pierre CONTIER

1908-1964

Rens. : Service Culture et Patrimoine 04 90 27 49 28 www.villeneuvelezavignon.fr/ville
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G A L E R I E

A l’Esca à Milhaud (Gard)

D’où viens-tu Johnny ?

Derrière ce clin d’œil facétieux à un film-culte de l’idole des jeunes, tourné au cœur de la Camargue dans les années 60, quand Maurin était à peine plus haut que trois pommes, et la Spesa encore dans les limbes, se cache un projet du duo Maurin et La Spesa, à la recherche de leur identité d’artistes au sein du monde de l’art. Le duo est deux fois plus inventif que ses confrères, d’abord parce qu’il est composé de deux artistes, ensuite parce qu’il s’agit d’un homme et une femme animés par une passion commune, enfin parce que chacun apporte à l’autre la singularité de ses racines. La mer était toute désignée pour situer l’origine de leur vocation, qu’ils ont limitée au littoral camarguais, c’est déjà bien assez d’un point de vue topologique et typique. L’idée leur est donc venue de conjuguer les références majeures dans l’Histoire de l’art contemporain ; s’étant confrontés, sciemment comme La Gac ou par allusion comme Maurizio Cattelan, aux signes extérieurs d’appartenance camarguaise, de les confronter donc à cette Camargue dont ils ont écumé les lieux, à la recherche de points de rencontre. Même si le travail est comme on dit un work in progress, le résultat se

présentera comme une surprise aux yeux des spectateurs et se ponctuera, de toute façon, par une fête musicale et arrosée. Avec d’autres lieux sollicités car il s’agira de faire vivre au spectateur un peu du périple entrepris par nos artistes prospecteurs à travers la Camargue. Peut-être aussi de retracer leur parcours semé d’embûches, lesquelles enrichissent le travail. On peut d’ores et déjà, s’en faire une idée sur panoplie.org. En fait, il s'agit à la fois d'exposer des œuvres de "maîtres" en priorité en accord avec la thématique camarguaise et de l'autre de la traiter vous-même sous forme d'exploration en correspondance avec les œuvres pressenties pour être exposées. Le tout dans la perspective d'une recherche commune des origines, située du côté de la mer et de son littéral, limitée à la Camargue pour éviter la dispersion. Comme une plongée en enfance avec comme déterminatif : de l'art.

Du 8 septembre au 6 octobre, Esca de Milhaud (Gard).

Tél. 04 66 74 23 27.

Quasi-contemporain

du retour de la figuration dans le marché de l’art vers la fin des années 70, se voulant accessible à tous et de toute façon ayant pris son essor dans ces lieux non élitistes par excellence que sont les rames de métro ou tout simplement les murs des rues des grandes villes, le graffiti a bien des points communs avec la liberté d’expression des artistes de l’école sétoise en général, et avait de toute façon sa place dans un lieu aussi tourné vers les marges qui font tenir les pages, ce qui semble a vocation du MIAM. Hervé Di Rosa ne s’y est pas trompé, qui n’a pas hésité à intégrer certains de ses personnages dans les fresques murales de ses confrères venus d’ailleurs. Ceux-ci viennent d’un peu partout : Extrême-orient, Amérique du Sud, Moyen Orient, USA, Allemagne, France et même Montpellier tel Mist. Celui-ci introduit l’exposition dans le hall d’accueil, ce qui donne le tempo mais aussi constitue en quelque sorte la référence de base, la old school si particulière avec son expansion du lettrage signataire et ses couleurs rutilantes à la bombe. A partir de laquelle vont se décliner bien d’autres conceptions. Les artistes n’hésitent d’ailleurs pas à mêler leur inspiration sur le même mur. Ainsi, le brésilien Nunca avec sa puissante pêche au thon (après tout, on est dans un port de pêche), suivi du serpent très organique de David Ellis et terminé par les chevauchements féminins de Maya Hayuk, ses modelés généreux et ses coulées de peinture qui viennent casser l’as-

pect trop esthétisant de la démarche au départ si généreuse et si rapidement récupérée. En signe de rébellion en quelque sorte. Tout cela dans un esprit de démesure et de liberté de ton indéniables, dans une munificence et un plaisir de peindre qui se veulent communicatifs.

Les artistes de Taïwan viennent ponctuer la fresque murale de vagues

Au Foyer des Campagnes à Poussan (Hérault)

Lamatière de prédilection de Véronique Agostini c’est le papier, venu d’Extrême Orient, avec son caractère fragile comme la vie, subtil comme une émotion, plus ou moins translucide à l’instar de nos rapports avec le monde environnant, les autres notamment. Ce papier, qu’elle dompte à force de superpositions, de collages et de liants, elle en tire des formes inédites, à caractère végétal comme pour lui restituer son origine naturelle, mais passée au crible de nos référents culturels occidentaux. Ces dernières sont à connotation féminine très forte. De curieuses graines en émanent, germes de tous les possibles, véritables incarnations d’une œuvre toujours en devenir, d’une œuvre comme devenir. Le devenir est donc dans l’œuvre. Il y est comme suspendu. Le travail par séries favorise cet essor toujours recommencé et permet de nombreuses variations sur le thème. D’autant que la graine contient en germe l’oeuvre à venir, son propre accomplissement, assortie du support qui l’inclut et en souligne l’achèvement relatif. Ainsi, la graine révèle-t-elle son contenant et est-elle le point d’aboutissement du processus créatif. Réceptacle et tremplin, elle reçoit et elle donne. En ce sens, elle mime le cours de la vie naturelle. L’art est moins recherche de l’œuvre définitive, du pur chef-d’œuvre, qui synthétiserait les connaissances et principes esthétiques universels que constant approfondissement d’un sujet de prédilection que l’on cherche à mener jusque dans ses derniers retranchements. Véronique Agostini a trouvé le sien dans l’observation

Véronique Agostini

ou mouvements décoratifs. Reach en particulier, sert de fond plutôt félin, en partie du moins, à l’installation mobilière du couple des Zonenkinder, qui dessinent sur tout le mobilier, les murs et conçoivent un réfrigérateur comme seuls des taggers peuvent se le représenter. Et puis il y a le tag tel que l’on ne l’attendait pas : dramatique chez l’iranien Esmaeil Bahrani et qui tient compte de la réalité dans laquelle est plongé son pays, et les conflits religieux dont il est le théâtre. Poétique chez Alexöne qui fait défiler sur fond sourd des créatures innommables apparemment indéniables en y mêlant des parties de corps humain décapité ou démembré, Jonone qui cherche à nous faire ressentir la surprise du peintre de ces années épiques quand il voyait le métro peint de couleurs bariolées, identifiant un artiste anonyme, au sortir de son trou noir. Que des œuvres in situ donc, mais il ne faut pas hésiter à braver les bouchons de début d’été pour aller voir les œuvres sur toiles de la collection Speerta qui retrace un peu l’historique de cette tendance qui n’a pas tardé à s’imposer et à imposer des noms aussi reconnus aujourd’hui que ceux de Keith Haring ou de Sharp. BTN

Jusqu’au 19 septembre au Musée Paul Valéry - Mont St-Clair à Sète. Tél. 04 67 46 20 98.

Jusqu’au 13 janvier 2008 au MIAM- 23, quai Maréchal de Lattre de Tassigny, à Sète. Tél. 04 67 18 64 00.

intuitive de la nature et dans la relation privilégiée qu’elle entretient avec un matériau qui précisément, émane d’elle. La couleur, souvent pâle, du papier avec ses plis et nervures et qui appelle en permanence son contrepoint plus obscur évoque la lumière qui émane de ces semi volumes non émancipés de leur support mural. La série des « territoires », sur support en bois, assure à ces graines démesurées un traitement pictural, comme si elles prenaient possession de l’espace privilégié par la tradition artistique. Autre façon de se développer, de croître et se multiplier. Mais cette forme cède le pas à une autre thématique, celle de la cage, stylisée. On retrouve ici les deux pôles de l’art : sa tendance à s’abandonner au développement naturel, sa germination baroque et, au contraire, la nécessité de se contraindre et de s’imposer des limites rationnelles, humaines trop humaines, pour parler comme le philosophe du dionysiaque et de l’apollinien. Au demeurant ce que Véronique Agostini nomme des « follicules » prend l’allure d’un masque, ou d’une arme de défense, en tout cas d’un attribut humain. C’est sans doute ce qui trouble face à ces réalisations. Leur apparence naturellement humaine. Quel double mystère en perspective ! C’est ce que nous révèle sa production.

Du 21 septembre au 10 octobre, Foyer des Campagnes de Poussan. Tél. 04.67.78.99.56.

l’art-vues • page trente-neuf • août - septembre 07 ARTS PLASTIQUES
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Au MIAM et au Musée Paul Valér y à Sète
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L’Art modeste sous les bombes

A Villeneuve-lez-Avignon

Le MIAM à Sète, Musée International des Arts Modestes, créé en 2000 à l’initiative de l’artiste Hervé Di Rosa, présente jusqu’au 26 août une exposition exceptionnelle dans La Tour Philippe le Bel de Villeneuve lez Avignon. Musée installé à Sète et unique en son genre, le MIAM présente en effet depuis son ouverture des collections inédites d’objets d’ici et d’ailleurs, accumulés au quotidien par Hervé Di Rosa et Bernard Belluc. En parallèle, des expositions d’art populaire, singulier ou contemporain sont organisés, quelques manifestations hors du commun comme l’exposition «King Size» sur Elvis Presley, ou encore «Bang» qui retraçait les différentes visions d’artistes sur les armes à feu dans nos sociétés contemporaines. Présentés dans des caravanes et des vitrines, autour de thématiques sociales et culturelles, ces objets déclenchent chez les spectateurs, petits et grands, une certaine fascination et fait ressurgir nombreux souvenirs. Cet été, les collections du MIAM ont choisi de prendre un peu de vacances au bord du Rhône afin de présenter une collection étonnante de pavois de joutes languedociennes, ainsi que

A Aigues-Mortes

divers objets artisanaux mexicains; monstres colorés de terre cuite, saints personnages, squelettes plus comiques qu’effrayants… Clin d’œil aux tournois de joutes provençales qui se déroulais jadis au pied de la Tour Philippe le Bel, le Musée International des Arts Modestes à choisi ce lieu d’exception et rempli d’histoire pour présenter au grand public ces boucliers décorés, merveilleux supports d’une expression artistique populaire régionale. Témoin et acteur des réflexions artistiques actuelles de son époque, le MIAM propose également de découvrir une sélection de pavois récents. De véritables oeuvres commandées a des artistes contemporains reconnus, et réalisées à l’occasion de l’exposition «1000 pavois au printemps 2007». Un parcours d’une extrême richesse offert aux visiteurs, à travers différentes œuvres d’arts modestes qui, à l’heure de la mondialisation, jouent un rôle si précieux dans les différentes cultures.

Jusqu’au 16 août à la Tour Philippe le Bel à Villeneuve-lezAvignon. Tous les jours sauf le lundi.

Tél. 04 90 27 49 28.

Hervé Di Rosa et « De passage… »

Sur les six dernières années, à travers des expositions collectives ou personnelles, plus de soixante-dix artistes ont exposé à la Chapelle des Capucins. Après Arroyo, Bouliès, Viallat, Cruz Diez et bien d’autres, c’est Hervé Di Rosa qui donne rendez-vous aux visiteurs dans la Chapelle des Capucins, vitrine d’art contemporain. Artiste nomade français, Hervé Di Rosa revient en France et s’arrête à Aigues-Mortes jusqu’au 23 septembre pour une exposition intitulée «La vie des pauvres, 1993: acrylique sur papier Kraft marouflé sur toile ». A la suite d’une exposition en 1981 avec Rémy Blanchard, François Boisrond et Robert Combas sur la «figuration libre», Hervé Di Rosa décide de retourner à des images très colorées, illustratives et non traditionnelles fortement liées au code de la Bande dessinée. En effet, depuis quinze ans qu’il est apparu sur la scène artistique, l’artiste n’a cessé de conjuguer sur le mode fantastique tout un univers de figures hautes en couleurs dans le contexte d’une esthétique très personnelle qu’il définit lui-même d’art modeste. Présent cet été à La Chapelle des Capucins, les spectateurs auront le plaisir de le retrouver également aux cotés de sept autres artistes d’exception dans l’exposition événement « De passage…» jusqu’au 30 septembre.

En effet, la tour et les remparts d’Aigues-Mortes, site majeur du

A Lunel

C'estune superbe exposition estivale à laquelle la Ville de Lunel est heureuse de vous convier. En effet, l'Espace LouisFeuillade/ Abric accueillera durant cet été les oeuvres de Philippe Loubat, artiste montpelliérain connu et reconnu. Les expositions d'été à Lunel accueillent depuis plus de trois ans des artistes de talent et de renom. En effet, après André Costes en 2004, Champieux en 2005 et Jean-Michel Granger en 2006, c'est au tour de Philippe Loubat de venir faire le bonheur du public lunellois cette année. L'artiste Loubat est avant tout un homme du Sud. Il revendique cette appartenance au travers de ses toiles, du choix de ses couleurs. Né en 1962 à Montpellier, Philippe Loubat envisage sa peinture comme « un r ythme intérieur que l'on peut résumer à une vibration ». Vibration, vibrer... les mots sont lancés et c'est tout à fait ce que l'on ressent face à une de ses oeuvres. Explosion de couleurs, de tendresse, de poésie, les couleurs et les formes invitent au rêve, au bonheur. Pourtant, l'artiste ne sait jamais ce qu'il va se passer sur la toile, seule la nécessité de s'exprimer, de matérialiser son oeuvre « pensée » se fait ressentir. Au premier abord, les thèmes des toiles paraissent simples, évoquant la légèreté, la poésie, la joie, les petits bonheurs tout en étant à la fois une invitation de l'artiste à voir au-delà, à dépasser le premier

Loubat : « L'Art est trop ! »

patrimoine national au cœur de la sauvage Camargue accueille depuis le 8 juin et jusqu’au 30 septembre, des artistes de renommée internationale: Vincent Bouliès, Philippe Cognée, Hervé Di Rosa, Michel Duport, Jean-Pierre Formica, Jean le Gac, Dominique Gauthier et Claude Viallat. Tous ces artistes ayant exposé à La Chapelle des Capucins de juin 2002 à juin 2007, reviennent à Aigues-Mortes le temps d’un accrochage sur les remparts. Des toiles drapeaux éditées par Linard Editions de 5,50 mètres de haut sur 3,50 mètres de large, représentant différents courants artistiques. Un résultat surprenant d’artistes de tous horizons venus tels des croisés fixer leurs drapeaux sur le monument avant de repartir vers ailleurs.

Les remparts du XIIIème siècle pour cimaise, l’Histoire comme source d’inspiration, des artistes comme croisés des temps modernes. Des œuvres monumentales pour une exposition étonnante à ciel ouvert.

«La Vie des Pauvres, 1993: acrylique sur papier kraft marouflé sur toile», jusqu’au 23 septembre à La Chapelle des Capucins à Aigues-Mortes.

«De passage…» Jusqu’au 30 septembre sur Les remparts sud à Aigues-Mortes.

regard et percer le mystère de l’œuvre. Peintre figuratif, Loubat, avec son âme d'enfant, fait revivre en nous cette part du rêve qui ne quitte jamais les enfants. Les tableaux de Loubat regorgent d'énergie, d'onirisme et de couleurs. Ses personnages, avec une petite tête et un corps surdimensionné, rappellent le style de Botero ; ils sont hors norme et surgissent dans des décors aux couleurs franches, explosives et contrastées. Seule la parole leur manque. A chaque toile, on s'attend à ce que l'un d'eux nous interpellent .

Pourquoi « L'Art est trop! »? Parce qu'avec son univers haut en couleur, Loubat aime rire, il aime l'humour et le manie avec son pinceau. Et l'exposition résume tout à fait cet état d'esprit au travers du jeu de mots que Loubat nous suggère : à la fois des nouvelles œuvres, des œuvres plus anciennes, des œuvres extraites d'une série comme la collection gourmande réalisée pour le biscuitier « La Cure gourmande » ou encore des œuvres illustrant les 15 ans de travail de communication que l'artiste a faits (des affiches événementielles et autres supports)... bref une vraie rétrospective de tout le talent, l'humour et la tendresse de Loubat, où son côté sudiste extravagant, toujours « trop » ressort à merveille.

Jusqu’au 28 août à l'Espace Louis-Feuillade/Abric à Lunel.

Tél.: 04.67.87.83.69

ARTS PLASTIQUES
« L’art modeste » s’installe dans la Tour
l’art-vues • page quarante • août - septembre 07 ...

ARTS PLASTIQUES

Serge Poliakoff à l’Espace Paul Riquet

Serge Poliakoff est reconnu comme un des peintres majeurs de l’Histoire de l’art Moderne et de l’Abstraction. Il fait partie des rares artistes à avoir acquis une notoriété de son vivant. De son entrée en 1948 dans les collections du Musée de Grenoble, il obtiendra de la part du public et des initiés une reconnaissance qui ne se démentira plus.

La ville de Béziers a décidé de lui rendre hommage. Depuis le 29 juin, une exposition rétrospective exceptionnelle, la première réalisée en France

depuis la disparition de l’artiste en 1969, est présentée à l’Espace Paul Riquet. Lieu culturel qui a déjà accueilli nombreux grands artistes (Miro, Olivier Debré, Zadkine,…), et qui propose aujourd’hui au public, de découvrir des travaux et des périodes peu connues de Serge Poliakoff. Lors d’un parcours chronologique, le spectateur découvrira les trois principales techniques utilisées par le peintre; l’huile, la gouache et l’estampe. Le travail

de Poliakoff illustre magnifiquement ses interrogations et celles de nombreux artistes face à la couleur, au trait, et à la forme, les frères ennemis de la peinture. A travers plus de 120 œuvres, ce n’est pas seulement le travail mais également l’artiste que le spectateur va apprendre à connaître. Comprendre ses hésitations, ses questionnements, et ses évolutions, dans la recherche d’un langage artistique propre, sont les aspects privilégiés de la

démarche du spectateur au cœur de cette exposition. L’artiste ne cessera d’osciller entre figuration et abstraction, hésitations, avancées, retours en arrière nécessaires à l’élaboration d’un style. De ses premières œuvres figuratives aux œuvres abstraites accomplies, le public aura le plaisir d’évoluer en même temps que l’artiste. Serge Poliakoff rencontrera notamment Kandinsky, Otto Freundlich, Sonia et Robert Delaunay, acteurs de l’abstraction, dit «arts dégénérés» durant les années de guerre. Des rencontres décisives qui se traduiront par un rejet de la figuration traditionnelle, pour une peinture avant tout jeu de formes et de couleurs, dont les figures importent peu. 1948, Serge Poliakoff a trouvé sa voie, un langage pictural propre, où lignes et traits ne sont plus, absorbés par les formes, et où seul importe le dynamisme interne de chaque matière colorée, ce que Poliakoff appelle « la vie». La vie des traces de pinceaux, la vie des chromatismes successifs, comme définition et articulation des formes. Cette rétrospective offre au public une chance incroyable de redécouvrir un artiste certes amoureux de la matière et de la couleur, mais également un Serge Poliakoff inspiré par le chromatisme des fresques de Giotto, et qui dévoile dans ses œuvres ultimes toujours plus étonnantes (à la limite du monochrome), de nouvelles vibrations.

Jusqu’au 30 septembre, à l’Espace Paul Riquet7, rue Massol à Béziers.

Tél. 04 67 28 44 18.

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A Béziers l’art-vues • page quarante et un • août - septembre 07 ...

Dieter Appelt au Musée Réattu A Arles

Après Georges Rousse en 2006, le Musée Réattu d’Arles présente jusqu’au 28 octobre l’artiste allemand Dieter Appelt. Les Collections et programmations du Musée Réattu se fondant depuis toujours sur le dialogue avec les lieux et la diversité des disciplines, Dieter Appelt offre au grand public un travail fort de ce thème, en résonance avec l’esprit du bâtiment. Le terme «Ramifications» a été choisi comme titre de l’exposition par l’artiste lui-même et synthétise l’ensemble de ses recherches, tout en désignant aussi bien le dialogue incessant des œuvres entre elles que le processus de création et de fabrication de l’image.

Les œuvres de Dieter Appelt figurent parmi les plus énigmatiques de la seconde moitié du XX ème siècle, des images sidérantes, situées dans l’entre deux de l’espace et du temps. L’artiste travaille le temps et la lumière comme des sculptures, un travail de disparition, stratification et de condensation de la mémoire. Une œuvre dans laquelle persiste toujours et de manière palpable, la présence de la matière et de la vie.

L’exposition du Musée Réattu réunit des œuvres inédites, tableaux

A la Forteresse de Salses

photographiques, films et sculptures, présentées en regard d’œuvres emblématiques plus anciennes, comme les séries Monte Isola (1976), ou la tache que laisse le souffle sur le miroir (1977/2005).

Parallèlement, sensible à la présence singulière du Rhône dans le Musée, Dieter Appelt propose aux spectateurs de découvrir une nouvelle version du tableau photographique Le champ (1991), images arrêtées d’un flux aquatique toujours mouvant. Mais également et pour la toute première fois, la nouvelle sculpture Lentille dorée, autour de laquelle se construit son prochain film, en écho à La mer de glaces peinte en 1823 par l’artiste romantique allemand Caspar David Friedrich.

«Ramifications» est une expérience sensitive, un voyage intime vers un lieu fondamental: nous-même. Une destination propice à la méditation.

Jusqu’au 28 octobre, au Musée Réattu d’Arles. Tél. 04 90 49 35 23.

Lieux de belligérance 2 à Salses

cinq ans, le Centre des monuments nationaux et l’association In Visu produisent dans la Forteresse de Salses des expositions, installations ou projections d’artistes contemporains. Après Sophie Ristelhueber, Renaud Auguste-Dormeuil et Till Roeskens en 2006, Antoni Muntadas en 2005, Joan Fontcuberta en 2003, c’est au tour de l’artiste allemande Monika Anselment, du catalan Francesc Abad et du français Bruno Serralongue de réaliser cette année, dans ce haut lieu historique conçu par Francisco Ramiro Lopez, un ensemble d’installations in situ pour «Lieux de belligérance 2». C’est dans cet espace à l’architecture militaire, le camp de Rivesaltes, la ligne des Pyrénées et ses passages physiques, politiques et culturels, que domine la figure du célèbre philosophe critique d’art allemand Walter Benjamin. «Lieux de belligérance » fait référence à la pensée de ce grand Homme, un programme issu d’une réflexion critique sur l’histoire de ces lieux si particuliers, où le paysage rencontre l’actualité et ses crises. L’exposition «Lieux de belligérance 2» explore la mémoire, les artistes travaillent les images, les refondent, et créent de nouveaux

Depuis

liens esthétiques entre hier et aujourd’hui. Monika Anselment présente «TV Wars», une série de photographies, saisies d’écran de scènes de guerre, dans lesquelles elle interroge la responsabilité de ses images diffusées en boucle hypnotique. Francesc Abad, dont l’œuvre se fonde essentiellement sur l’écrivain et penseur Walter Benjamin, propose trois installations vidéo: «Memoria, Hotel Europa, Rotspanien», et un DVD «Block W.B» en consultation. Des œuvres démonstratives de la fugacité del’image vraie du passé, une dialectique entre passé et présent. Enfin, Bruno Serralongue présente «Risky Lines», audiovisuel qui rassemble des images d’hommes en errance, dans la tradition des cinéastes et photographes documentaristes (F.Wiseman, R.Kramer, C.Marker, W.Evans, B.Davidson…). Une exposition qui offre un voyage non pas dans le souvenir documentaire ou spectaculaire, mais au cœur de la mémoire et de ses problématiques d’hier et d’aujourd’hui.

Jusqu’au 30 décembre au Centre des monuments nationaux, Forteresse de Salses à Salses-le-Château. Tél. 04 68 38 60 13.

Les années partagées, Criton-D’Acher-Réquichot à Bédarieux

Composé de trois salles dédiées à l’art contemporain, le Musée de Bédarieux accueille depuis 2003 de nombreux grands artistes (Corneille, Claude Viallat, César, Yvon Taillandier, Arman, Dali…) Une richesse particulière mise au service de tous. Jusqu’au 2 septembre, l’espace d’art contemporain présente l’exposition «Les années partagées, Criton-D’Acher-Réquichot», composée d’œuvres de trois amis (Jean Criton, Dominique d’Acher et Bernard Réquichot), trois jeunes artistes qui se rencontrèrent à Paris il y a 50 ans. Un temps passionné, six années partagées entre 1956 et 1961. Un projet de Jean Criton, une volonté de retour en arrière après la découverte au hasard lors d’une vente de Drouot, de quelques graphitis tracés sur un morceau de nappe de restaurant cossignés par les trois acolytes. Jean Criton, artiste peintre qui se définit en tant que « Nouveau réaliste » rencontre Réquichot en 1947. Ses œuvres peuplées d’accumulations créent un univers fantastique et révèlent une volonté profonde de changer l’art. Un idéal que recherchait également Dominique d’Acher avec des œuvres teintées de bonheurs et de souffrances à la fois,

peintures à tendances fantastiques, proches du surréalisme. Bernard Réquichot, après une période de jeunesse consacrée aux sujets religieux, se tourne en 1954 vers l’abstraction. Un tournant dans sa vie qui fera que son œuvre, comme celle de Dominique d’Acher, oscillera entre répulsion et fascination, mêlant la mort à la vie et l’amour à la mort. Les spectateurs voyageront autour d’œuvres crées pendant «les années partagées»; Encre de chine sur papier, de1960 de Criton, Huiles sur toiles d’Archer de 1961 ou encore Guerre des nerfs, huile sur toile de Réquichot de 1957. Une exposition exceptionnelle, un privilège rare. Voyage intime au coeur des diverses réflexions, peurs, interrogations, regrets, projets et réels liens de complicité de trois élèves de l’école des Beaux-arts de Paris. Un merveilleux hommage et témoignage d’amitié offert au grand public.

Jusqu’au 2 septembre à l’Espace d’Art Contemporain du Musée de Bédarieux - avenue Abbé-Tarroux à Bédarieux. Tél. 04 67 95 08 79.

ARTS PLASTIQUES
Au Musée de Bédarieux
l’art-vues • page quarante-deux • juin - juillet 07 ...
« Ramifications» de Dieter Appelt Jean Criton, Bernard Réquichot et Dominique D’Acher Installation in situ de Bruno Serralongue

Au Musée Vouland d’Avignon

Picasso et Goya

Durant les mois d’été, le Musée Louis Vouland d’Avignon propose une double exposition. En effet, depuis le 24 juin, Picasso et Goya sont à l’honneur. Dans l’intimité d’un hôtel particulier construit à la fin du XIX e siècle, le Musée Louis Vouland et sa merveilleuse et reconnue collection de faïences et d’arts décoratifs du XVII e et XVIIIe siècle, ont le plaisir d’accueillir les céramiques de Picasso dans la partie muséographique du Musée, et un recueil d’estampes réalisées par Goya dans les salles d’expositions temporaires.

«Picasso, éditions Madoura» est composé d’une sélection de céramiques élaborées par l’artiste dans les ateliers de Madoura à Valauris à partir de 1946. Après la visite d’une exposition qui présentait le travail d’une vingtaine de potiers du pays, Pablo Picasso s’est pris de curiosité face à la céramique, un art auquel il ne s’était pas encore confronté. Un besoin vital de découverte, la soif de s’approprier un art de plus, Picasso offrira de nouveaux chefs-d’œuvre au monde de l’art. L’artiste explore les formes et les matières autour de ses grands thèmes de prédilection : la tauromachie, les

Au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne

Derain

visages, les oiseaux… Fantastique rencontre avec la collection de céramiques du Musée, le public aura la chance d’assister à un dialogue silencieux entre le potier de Valauris (Pablo Picasso), les Majoliques (plats hispano-mauresques) et les faïences de Moustiers, de Marseille et de Montpellier.

«Goya, Les Caprices et autres cauchemars» est composée d’un recueil de gravures réalisé par Goya intitulée «Les Caprices», sur le thème du rêve, du cauchemar et de l’insolite. Ce recueil d’une très grande richesse est accompagné d’« autres cauchemars», gravures de Daumier, Granville, Kubin, Rops, Grosz, Ernst…Le musée Louis Vouland présente les quatre-vingts gravures du recueil de Goya, un des plus grands moments de la gravure occidentale. Une collection sur le thème de l’Espagne de la fin du XVIII e siècle, meurtrie par la guerre, en plein déclin, observé de manière étonnante, par un artiste d’exception. Une œuvre aussi satirique qu’onirique, considérée comme principal tournant dans l’histoire de la gravure, un imaginaire nouveau qui mènera au surréalisme.

Jusqu’au 30 septembre au Musée Louis Vouland - 17, rue Victor-Hugo à Avignon.

Tél. 04 90 86 03 79.

Au Musée Yves Brayer aux Baux-de-Provence

Le Centenaire de la naissance d’Yves Brayer

Yves Brayer

fait partie des peintres français contemporains les plus célèbres, car il a su apporter sa vision personnelle associée à un métier large, bien que fidèle à la tradition figurative. Son oeuvre s’avère très diverse, car outre ses paysages, il a peint de grandes toiles de compositions, des figures, des natures mortes et il s’est intéressé à toutes les techniques mises à la disposition d’un artiste fertile. Amateur de paysages méditerranéens, il séjourna au Maroc, en Espagne et en Italie, puis se fixa en Camargue et en Provence.

Le tout premier contact d’Yves Brayer avec l’Italie eut lieu à Venise, à la fin de l’hiver 1930 d’où il rapportera quelques gouaches rapidement esquissées. Lors d’autres séjours il ne résistera à la tentation de peindre des fines gondoles noires naviguant sur le Grand Canal un jour de fête. Dans

cette exposition sont présentées de nombreuses œuvres inspirées par la Provence et la Camargue où, dès 1945, il prit l’habitude de passer plusieurs mois chaque année. Il était attiré l’été par les plages alors désertes du delta du Rhône, ses vastes étendues des marais. Il s’enthousiasma pour le chaos superbe du V al d’Enfer aux Baux-de-Provence et les vues paisibles des Alpilles lui enseignaient l’harmonie des formes de leurs crêtes calcaires découpées en dent de scie. Ces lieux allaient alimenter son œuvre durant de longues années et il allait créer un type de paysages dont la composition et les harmonies allaient s’imposer aux regards des spectateurs.

Jusqu’au 25 août au Musée Yves Brayer, Les Baux-de-Provence. Tél. 04 90 54 36 99.

Peintre avant tout, Derain travaille cependant dès 1906-1907 à des sculptures en grés pour lesquelles il adopte un primitivisme délibéré. Comme Picasso, il est passionné par l’art primitif qui, avec la découverte de l’œuvre sculpté de Gauguin et la compréhension de l’œuvre de Cézanne, va déterminer ses premières recherches en volume. D’une curiosité inlassable, il collectionne toute sa vie de très nombreux objets, source d’inspiration inépuisable. Autour de lui, il réunit des pièces d’art grec, romain, étrusque, copte, scythe, africain, médiéval qu’il se plait à associer à ses propres sculptures. Si le caractère ludique de ses sculptures constitue assurément un de leurs attraits, leur inspiration presque exclusivement humaine met en évidence le face à face qu’il a entretenu avec la figure humaine. Les origines culturelles les plus variées se lisent dans les productions de ses différentes époques : masques aux yeux exorbités, petits bas-reliefs, dalles en argile

colorée, orants, idoles aux bras levés renvoient à ce primitivisme qui avait séduit Alberto Giacometti. Ce dernier à la mort de Derain en 1954, conscient de la profonde audace de cette création, est à l’origine de la sauvegarde des terres cuites.

Quant à la photographie, s’il la pratique en amateur dès 1910, il n’en est pas moins conscient de son importance et de sa modernité. Entre 1920 et 1930, il photographie avec ardeur des paysages, des natures mortes ou des nus féminins dont il multiplie les épreuves presque répétitives. La recherche de la lumière s’avère l’une de ses préoccupations plastiques qui le poussent à accumuler les clichés. Il veut comprendre le réel, le vrai fait partie de ses priorités dans ses interrogations, percer en quelques sortes le mystère de la peinture.

Jusqu’au 16 septembre au Musée des Beaux Arts de Carcassonne - 1, rue de Verdun à Carcassonne. Tél : 04 68 77 73 70.

Henri Matisse

LeMusée d’Art Moderne de Collioure présente cet été une très belle exposition consacrée à l’artiste Henri Matisse, intitulée « Traits essentiels». Une exposition qui s’attache à présenter et regrouper des œuvres de l’artiste. En effet, depuis le 30 juin et jusqu’au 7 octobre, deux bois gravés de 1906, une série de monotypes de 1914 à 1917, une très belle représentation d’eaux fortes et pointes sèches entre 1913 et 1937, des linogravures et aquatintes sont présentés au public. A travers ces œuvres, l’exposition propose un parcours des usages que fit Matisse de ses lignes et surfaces élémentaires. Des dessins complets, meilleurs représentants de l’émotion et du ressentiment de l’artiste. En effet lors d’une interview pour Le Point en juillet 1939, il déclara « Mon dessin au trait est la traduction directe et la plus pure de mon émotion. La simplification du moyen permet cela… ».

L’exposition «Traits essentiels» offre aux grand public les monotypes qu’Henri Matisse a réalisés pendant la première guerre mondiale, entre 1914 et 1917, qui représentent l’essentiel des sujets de sa peinture; natures mortes, paysages, scènes d’intérieur, nus et portraits. Des Eaux fortes et pointes sèches réalisées entre 1913 et 1937, accompagnées d’illustrations pour les Poésies de Mallarmé

publiées par Skira en 1932, qui présentent un caractère fortement intimiste. Les spectateurs y découvrent avec plaisir multiples portraits d’amis et membres de la famille de l’artiste. Des œuvres rares (cinq à quinze exemplaires), réalisées sous un cadrage très particulier et sur tirages précieux (sur chine appliqué). L’exposition présente également des Linogravures de 1938, avec notamment des impressions en deux couleurs mais aussi l’illustration de Pasiphaé / Chant de Minos (Les Crétois), publié en 1944, où Matisse investit la mise en page et la typographie du livre. Sans oublier les Aquatintes représentant surtout des visages, et qui se jouent du format de la plaque de métal. Une exposition qui complète « Matisse et ses amis », importante exposition de l’été 2005 organisée pour la commémoration du centenaire du fauvisme célébré au château Royal de Collioure. A travers «Traits essentiels», le public découvre différentes facettes d’Henri Matisse. Les œuvres plus matures (résultat de procédés expérimentaux) d’un artiste d’exception.

Jusqu’au 7 octobre au Musée d’art moderne de Collioure/Fonds Peské - Villa Pams, route de Port-Vendres à Collioure. Tél. 04 68 82 10 19.

l’art-vues • page quarante-quatre • août - septembre 07
MUSEES
LES
Au Musée d’Art Moderne de Collioure
...
Francis Duval Peintures - Dessins 33, r ue des Ar naud 34150 Aniane Tél. 04 67 57 33 70 f.duval-graphic@wanadoo.fr http://francis.duval.monsite.wanadoo.fr DU 22 SEPTEMBRE AU 7 OCTOBRE RENTRÉE DES ARTISTES EXPOSITION COLLECTIVE CHAPELLE DES PENITENTS À ANIANE

Joséphine SloetGérard Verdijk et

présente une exposition des oeuvres de Jusqu'au 31 août 2007

tous les jours de 15h00 à 19h00

Château Haut-Gléon - 11360 Villesèque des Corbières

Tél : 04 68 48 85 95 - e-mail : info@hautgleon.com

Tous les jours du 9 juin au 9 septembre

Château de Lastours

11490 PORTEL-DES-CORBIERES

Direction : Autoroute A9 sortie 39

Tél : 04.68.48.64.74

Fax : 04.68.40.06.94

Email : contact@chateaudelastours.com

www.chateaudelastours.com

invite
Jordi
Peintre, sculpteur

Un regard fauve

Depuis le 8 juin et jusqu’au 16 septembre, la ville de SaintCyprien accueille une partie de la collection du musée des Beaux-arts de la ville de Bordeaux, des œuvres de Pierre Bonnard, Jean Domergue, Raoul Dufy, Othon Friesz, et autres acteurs du Fauvisme. Une collection léguée par Albert Marquet, célèbre peintre paysagiste de la génération des post impressionnistes, ayant également appartenu au mouvement Fauviste.

1905, le salon d’automne à Paris fait scandale, les hasards de l’accrochage mettent en relation une sculpture d’enfant de style classique avec des peintures audacieusement colorées. Un contraste saisissant, une vision brutale des formes et des couleurs qui n’échappe pas au célèbre critique d’art Louis Vauxelles, qui n’hésite pas à titrer son article pour le journal Gil Blas: «Donatello chez les Fauves». Aussitôt adopté comme un défi par le groupe, cette image deviendra formule officielle. De 1905 à 1907 (environ), une nouvelle génération d’artistes appelée «les fauves», constituée autour d’Henri Matisse, décide de rompre avec le naturalisme de la couleur, et choisit d’expérimenter la richesse des rapports harmoniques des couleurs pures. Leur palette, festive et flamboyan-

Othon Friesz

Depuis le 24 juin et jusqu’au 30 septembre, le musée de Céret présente l’exposition «Le fauve baroque». Proche de Collioure, berceau du fauvisme (mouvement artistique qui souhaite rompre avec le naturalisme des couleurs, et qui prône « la peinture pure ») Céret a toujours proposé des relectures d’artistes qui ont révolutionné le sens et le rôle de la couleur au début du XXe siècle. Cette année, Othon Friesz est à l’honneur Né en 1879 au Havre, peintre post impressionniste, l’artiste parait avoir été singulièrement oublié dans le cortège immense des travaux qui honorent régulièrement l’art du XXe siècle.

La reconnaissance indiscutable qu’il a acquise ne semble concerner que ses courtes mais brillantes périodes fauves, c’est-à-dire les œuvres

Oscar Ghez

Jusqu’au 28 octobre, le Musée de Lodève présente une importante exposition intitulée «Chefs-d’œuvre de la collection Oscar Ghez, Musée du Petit Palais de Genève, Discernement et engouements ».

Oscar Ghez se passionne très tôt pour la peinture et décide dans les années 50 de démarrer assidûment une collection, il l’installe dans une ancienne maison patricienne de Genève, transformée par ses soins en musée. Le Musée du Petit Palais de Genève voit le jour en 1968. Depuis, plus de 50 expositions ont été consacrées à cette collection dans les musées du monde entier. Les œuvres présentées à Lodève : Le Pont de l’Europe de Gustave Caillebotte, Portrait de Berthe Morisot à la voilette d’Edouard Manet, La Faneuse d’Henr y Van de Velde, En route (le juif errant) de Marc Chagall, etc., couvrent une période allant de l’impressionnisme au lendemain de la première Guerre mon-

Anversoises de 1906 ou les paysages flamboyants composés à Cassis en 1907. Il est donc temps de revoir Friesz, tout Friesz, et d’étudier sans a priori la construction d’une œuvre qui étonnamment, traduit mieux qu’il n’y paraît, l’originalité, les hésitations, les ouvertures et les remords de la peinture française après l’impressionnisme. Voilà l’ambition du musée d’Art moderne de Céret.

L’exposition est constituée d’environ 150 œuvres, parmi lesquelles ; Paysages à l’automne, La Côte de Grâce, huile sur toile de 1905, Etude pour Le Printemps, dessin de 1908, Les Baigneuses des Andelys, huile sur toile de 1908, ou encore les travaux de l’automne qu’il à réalisés à Honfleur en solitaire et qui sont parmi les œuvres les plus fortes de l’exposition.

Peintures, gravures, dessins et céramiques sont réunis pour la première fois afin d’offrir un témoignage de la richesse et de l’ampleur de création de cet artiste exceptionnel. Le Havre, ville natale d’Othon Friesz, est à l’origine de ce projet. Redécouvrir un artiste à travers ses œuvres, lui rendre hommage grâce à la participation de trois musées (Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix, le Musée Malraux du Havre, et le Musée d’Art moderne de Céret), offre aux visiteurs la chance de s’inscrire dans une relecture inédite d’un artiste trop mal connu.

Jusqu’au 30 septembre au Musée d’art moderne de Céret - 8, Bd. Maréchal Joffre à Céret Tél. 04 68 87 27 76. www.musee-ceret.com

te s’accompagne d’une simplification des formes et de thèmes privilégiés; paysages, portraits, nus, et natures mortes. Le fauvisme, fondateur d’un nouveau regard, plus expressif, instinctif et coloré, devient dès lors un des mouvements d’avant-garde essentiel de l’art du 20e siècle, et occupe une place indiscutable dans la naissance de l’art moderne. Installées durant tout l’été aux Collections de SaintCyprien, les œuvres léguées par Albert Marquet représentent l’essentiel de l’exposition intitulée «Un regard fauve». Une exposition qui a pour ambition d’offrir au public un aperçu de la complexité et de la richesse du fauvisme, dans un parcours retraçant l’avant, le pendant, et l’après mouvement. Un rendez-vous à ne pas manquer, l’occasion de faire un voyage exceptionnel et sans risques, dans la «cage aux fauves».

Jusqu’au 16 septembre, Collections de SaintCyprien - Place Desnoyer à Saint-Cyprien.

Tél. 04 68 21 06 96.

www.collectionsdesaintcyprien.com

diale, et invitent le public à une lecture des différents courants de la modernité. L’exposition rassemble soixante-treize œuvres de qualité, présentant une collection cohérente et pertinente. Divers artistes y sont présentés, entre autres : Bazille, Blanchard, Camoin, Chagall, Corot, Dufy, Kisling, Larionov, Renoir, Serusier, etc. Une réelle révélation de la mentalité et de la personnalité particulières du collectionneur, la qualité du regard et la sûreté du goût d’Oscar Ghez, son approche sensible dans ses choix d’acquisitions qui n’ont laissé échapper aucun des grands mouvements avantgardistes, à part l’abstraction vers laquelle ses goûts ne le portaient pas. Les spectateurs redécouvrent des artistes longtemps délaissés par le grand public, dont la notoriété est due en partie à Oscar Ghez (Louis Valtat, les peintres juifs…), dans un parcours jalonné de plusieurs cabinets consacrés chacun à un peintre ou à un ensemble

d’artistes. Un itinéraire chronologique autour des principaux courants de l’Art Moderne; entre impressionnisme, néo-impressionnisme, Nabis, Fauves, Cubisme de 2ème génération, Ecole de Paris... Afin de s’imprégner pleinement dans l’exposition, un catalogue bilingue (français/anglais) contenant des textes synthétiques et analytiques et comportant une notice pour chaque œuvre, ainsi qu’un film réalisé par le Musée de Lodève, sont proposés au public. «Mettre l’art au service de la paix», telle est la devise d’Oscar Ghez, qui considère que le langage universel des arts peut être le support d’une croisade pour le rapprochement des peuples. Une magnifique exposition d’une collection dédiée au partage, qui a pour but de réunir un public toujours plus éclectique.

Jusqu’au 28 octobre au Musée de Lodève, Square Georges Auric à Lodève. Tél. 04 67 88 86 10. www.lodeve.com

LES MUSEES
A Saint-Cyprien
l’art-vues • page quarante-sept • août - septembre 07 ...
Au Musée de Céret Au Musée de Lodève « Naples, le voilier» 1909, d’Albert Marquet

Circle of Memory au Musée Fabre

,Dans le cadre de l’hommage que rend le Festival Radio France Montpellier Languedoc Roussillon au célèbre metteur en scène Francis Ford Coppola, le Musée Fabre propose une exposition exceptionnelle d’Eleanor Coppola, épouse du réalisateur, dans l’Atrium Germaine Richier et ce jusqu’au 16 septembre. L’exposition présente l’installation «Circle of Memory», une réflexion philosophique sur la place de l’inquiétude, de l’absence et de la solitude dans le monde. Durant trois années, Eleanor Coppola a collaboré avec différents artistes, photographes et architectes de la Baie de San Francisco afin de réaliser une œuvre en mémoire des enfants disparus, accidentés ou morts de maladie, actes de violences, famine, guerre… Un projet vivement motivé par la perte cruelle de son fils, Gian-Carlo, brutalement décédé à 23 ans d’un accident de mer. Le spectateur est invité à pénétrer dans cet espace mystérieux composé de ballots de pailles disposés sous forme de mur circulaire. Il est appelé à circuler au cœur de cette «chambre», habitée de voix d’enfants récitant des alphabets et des nombres dans plusieurs langues. Un voyage de méditation, de recueillement et de remémoration, autour d’une oeuvre intime permettant à chacun de soulager ses propres souffrances. Jusqu’au 16 septembre au Musée Fabre de Montpellier.

Tél. 04 67 66 13 46.

Louis Monier au Palais des Rois de Majorque

, Après Lucien Clergue en 2005 et Jean Dieuzaide en 2006, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales reçoit cet été, un autre grand nom de la photographie française : Louis Monier. En effet jusqu’au 19 août, dans le cadre de la troisième édition de « Musiques au Palais » (manifestation culturelle estivale dédiée à l’art lyrique proposée entre le 16 et 19 juillet) le Palais des Rois de Majorque présente quarante portraits noirs et blancs des plus grands Chefs d’orchestre contemporains, de Kurt Masur à Pierre Boulez, en passant par Jean Claude Casadessus et Seiji Osawa. Des clichés que les spectateurs pourront retrouver dans l’ouvrage de Robert Parienté « La symphonie des chefs », recueil d’entretiens de célèbres maestros. Connu comme étant le photographe des écrivains, Louis Monier a réalisé près de 15 000 clichés des plus grands auteurs; Beckett, Aragon, Gary, Malraux, Simenon, Anouilh, etc. A travers l’exposition « Que Viva Maestro » l’artiste dévoile une autre de ses passions, la musique. Un parcours à la découverte de clichés photographiques noirs et blancs proche du monochrome, révélateurs de personnalités talentueuses du monde de la musique. Un bel hommage rendu par le célèbre artiste portraitiste Louis Monier Jusqu’au 19 août au Palais des Rois de Majorque dans les Pyrénées-Orientales. Tél. 04 68 34 48 29.

M. Dumas et Sister Sledge au LAC

,Pour cette nouvelle saison estivale, le LAC, a invité une des nombreuses stars de l’art international présente dans sa collection privée ; Marlène Dumas. Une des rares femmes peintres ayant réussi à se faire une place dans le marché de la figuration expressionniste des années 80 dominée en majeure partie par des hommes, Marlène Dumas n’a pas froid aux yeux. Malgré une production variée, de nombreuses références à son pays d’origine (l’Afrique), c’est le corps humain, dans son infinie diversité qui intéresse l’artiste au plus haut point. Au travers d’images empruntées aux magazines, de mises en scène de corps déformés, de femmes enceintes… Marlène Dumas souhaite apporter un regard nouveau et personnalisé sur un corps déjà soumis à la dictature du regard. Pour cette exposition, l’artiste à demandé de partager l’espace avec deux consoeur de son pays d’adoption : la Hollande, et sa colonie américaine : le Surinam. Antonietta Peeters et Natasja Keusmil évoluent dans des registres assez différents, complémentaires, et proposent aux spectateurs de découvrir d’autres conceptions de la femme. Un voyage au cœur de racines hollandaises à la découverte du corps et du paysage, une exposition féminine de qualité. Jusqu’au 16 septembre au LAC, Hameau du Lac à Sigean. Tél. 04 68 48 83 62.

Nicole Chesny à l’Espace Morastel de Mauguio

,Née à Casablanca en 1941, Nicole Chesny fait ses études à l’école des Arts Décoratifs de Nice. Depuis 1966, elle participe à de nombreuses expositions de gravures, modelages, sculptures et peintures. Elle reçoit de nombreux prix dont le Grand Prix International de lithographie à Paris en 1987. Sculptant, modelant sans relâche, ses premiers pas donnèrent naissance à des femmes un tantinet disproportionnées, empreint d’une douceur que souvent la douleur accompagne. Et puis les couleurs de sa jeunesse marocaine s’imposèrent. Artiste méditerranéenne avant tout, elle s’est inspiré des rivages languedociens mais aussi du Maroc, de l’Irlande et de la Bretagne. Elle nous fait partager une peinture riche, sensible, emplie de douceur et de lumières subtile, tout ceci accompagné de formes très libres et figuratives. Rencontre avec l’artiste et initiation à la peinture pour adulte le samedi 13 octobre à partir de 15h30. Du 5 au 26 octobre à la Galerie d’art – Espace Morastel à Mauguio. Renseignement : Service des Affaires Culturelles - Mairie de Mauguio. Tél : 04.67.29.65.35.

S. Bernard et J. Bouissou au Musée Cévenol

,Depuis le 1er juillet et jusqu’au 30 septembre, le Musée Cévenol du Vigan accueille les sculptures de Stéphane Bernard et les peintures de Julien Bouissou. Stéphane Bernard voue sa vie et son œuvre à un unique matériau, le châtaignier. Il réalise des «séquences», sorte de stèles plus ou moins allongées, plus ou moins massives, en travaillant directement dans la masse. Certaines fois, ces sculptures donnent l’apparence d’un empilement audacieux et qui semble défier les lois de l’équilibre, d’autres fois, il s’agit d’exalter la propriété qu’a ce bois de se laisser sacrifier comme si son destin était d’acquérir sa pérennité d’une main humaine. Associé au sculpteur, Julien Bouissou, artiste peintre, exposera également ses travaux. Les spectateurs découvriront l’univers de l’artiste à travers une multitude de galettes de couleurs, rondes ou ovoïdes, transparentes et nuancées, présentées dans des tiroirs à la manière d’objets précieux. Une merveilleuse initiative du Musée Cévenol de faire découvrir au grand public des artistes proches de l’artisanat, afin de recueillir les traces de l’activité humaine de cette région méridionale du Massif Central.

Jusqu’au 30 septembre au Musée Cévenol du Vigan. Tél. 04 67 81 06 86.

Expo groupée à la Galerie H. Trintignan

,La Galerie Hélène Trintignan de Montpellier présente jusqu’au 15 septembre une exposition exceptionnelle d’artistes permanents du lieu. On y redécouvrira Olivier Debré, un des plus grand peintre abstrait de l’Histoire de l’Art qui accordait une place primordiale aux champs colorés et possédait une fascination certaine pour la «paysagéité ». Claude Viallat sera forcément au rendez-vous, célèbre peintre nîmois reconnu grâce à son système formel fondé sur la répétition, son langage pictural propre, mais également par la diversité de ses supports, sa manière de plus en plus complexe de distribuer ses formes. Alain Clément, peintre du geste qui élabore ses œuvres autour de traces puissantes saturant la surface, créant à la fois des tensions et des ambiguïtés visuelles sera également présent. Sans oublier Pierre Buraglio qui exploite depuis longtemps le thème de la fenêtre comme métonymie de la peinture autour de structures bricolées qui fondent sa spécificité ainsi que Louis Cane, artiste essentiel des années 70, reconnu grâce à ses « attrape couleurs », œuvres rendant hommage à Monet, réussites indéniables. Les visiteurs sont invités à redécouvrir des œuvres majeures de l’histoire de l’art à travers une exposition riche et variée. Jusqu’au 15 septembre à la Galerie H. Trintignan – 21, rue St-Guilhem à Montpellier. Tél. 04 67 60 57 18.

l’art-vues • page quarante-huit • août - septembre 07
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Œuvre de Marlène Dumas au LAC Nicole Chesny à Mauguio Julien Bouissou

A Balaruc-les-Bains (Hérault)

Gilles Chaillet à La Cure Gourmande

LaCure Gourmande et son superbe espace d’art contemporain accueillent, à côté des toiles du peintre Patrick Boccarossa, le célèbre dessinateur et auteur de BD, Gilles Chaillet. Né à Paris en 1946, il développera rapidement une fascination, une passion pour l’Italie, l’Empire Romain. Un peu plus tard en 1955, alors qu’il n’a que 9 ans, fortement inspiré par Tintin, les aventures du Chevalier Blanc de Fred et Liliane Funcken, il se trouvera une vocation, il sera auteur et dessinateur de bandes dessinées. Très vite, les figures géométriques de ses cahiers d’école seront remplacées par des dessins de gladiateurs et de cavaliers, et ses tiroirs remplis d’une collection impressionnante de documents concernant l’Antiquité romaine et la Renaissance italienne. Après 12 ans passées dans les studios Dargaud, la réalisation des coloriages de Tanguy et Laverdure, Achille Talon, Blueberry, la série Guy Lefranc ainsi que quelques dessins d’Astérix et Obélix voués à décorer des verres de moutardes, Gilles Chaillet décide en 1980 de se lancer dans la création de sa propre série (Vasco) et d’assouvir son rêve (en 1989), en réalisant le premier volume de Rome dans le cadre de la collection « Les

En parallèle de l’exposition annuelle de Patrick Boccarossa, l’espace d’art contemporain - Galerie de la Gare de La Cure Gourmande élargit son univers au monde de la BD avec une exposition de dessins de Gilles Chaillet durant tout le mois de septembre.

Voyages d’Orion ». Le public découvrira de nombreux dessins de l’artiste, exposés à la Galerie de la Gare de Balaruc-les-Bains, parmi lesquels un somptueux plan de Rome très coloré, œuvre qui mêle merveilleusement rigueur scientifique et liberté du trait. Pour l’occasion, Gilles Chaillet dédicacera son ouvrage sur la Rome antique : Dans la Rome des Césars (Glénats). Un monde romain vivant et haut en couleur à découvrir sans tarder. Pour les plus passionnés ou encore les curieux, Gilles Chaillet sera également présent les 1 er et 2 septembre au festival de BD Jetez l’Encre à Fabrègues. A la Cure Gourmande - la Galerie de la Gare, place de l’ancienne gard à Balaruc-les-Bains. Tél. 04 67 80 01 72.

l’art-vues • page quarante-neuf • août - septembre 07
ARTS PLASTIQUES
Dessin de Gilles Chaillet
...
Gilles Chaillet en dédicace

ARTS- INDEX

7ème Salon International d'Art de Quissac

Du 6 au 10 septembre 2007

Invités d'Honneur

Appel à candidature pour Artistes et Créateurs

au quartier

"Saint Roch Écusson" à Montpellier du jeudi 25 0ctobre au samedi 17 Novembre (inclus)

Art Saint Roch 2007 • 3ème édition

Manifestation pluri-artistique à Montpellier

Expositions : Peinture, Sculpture, Céramique, Mosaïque, Verre, Photo, Dessin, Graf...

Performances : Arts Plastiques, Danse, Musique, Chant, Théâtre...

Date limite de réception des dossiers : Samedi 25 Août 2007

Contact : Art et Culture Méditerranée à Montpellier

Mobile : 06 62 81 12 08

Email : contact@artetculture.fr

Site Internet : www.artetculture.fr

Sculpture : CLAUDHIA Peinture : MARCO

VERNISSAGE & REMISE DE PRIX VENDREDI 7 SEPTEMBRE

Foyer socio-culturel de Quissac

Avenue du 11 Novemvre 30260 Quissac

Ouvert tous les jours de 10h à 20h entrée libre

Renseignements et Inscription au : 06.50.81.96.66

ou nathan.laurent@free.fr

AAPIA

Association des Artistes Peintres Indépendants Agathois

Association très active et qui offre à ses adhérents diverses vitrines d’exposition du 1er janvier au 31 décembre. Outre son grand salon du mois de septembre à l’Espace Molière, salon très primé et très visité, l’invité d’honneur 2007 sera Carmel-Pierre NAPOLITANO, l’association propose des expos d’art contemporain, de compositions sculpturales, sur thème voir sur technique imposée, ou sur formats particuliers.

Une convention permet à l'association de faire exposer tout au long de l’année ses peintres mensuellement au caveau de l’Ephèbe, ainsi qu’individuellement dans les banques, maisons de retraite ou commerce.

L'Association dispose d’un local vente ouvert de mai à octobre.

Des peintres intéressés de l’association animent régulièrement du 15 juin au 15 septembre divers lieux et places dans Agde ainsi que les galeries commerciales en avril et octobre.

Enfin, ses ateliers offrent des stages toutes techniques et un apprentissage aux débutants. Pour

renseignement
67 94 02 44
tout
: 04
Carmel-Pierre NAPOLITANO

L’été de la Galerie

Dock Sud de Sète

,Endroit convivial doté d’un espace de dégustation de vins du Languedoc et d’huîtres de l’Etang de Thau, la Galerie Dock Sud de Sète propose cette année pour la première fois sa saison d’été. Un programme copieux autour d’artistes ancrés dans l’esprit du sud, à découvrir à Sète durant les mois d’août et de septembre. Deux photographes seront présents: Gauthier Fleuri, créateur indépendant qui travaille grâce à ses souvenirs d’enfance, la fête de la Saint-Louis, les lumières du Canal Royal, et offre des clichés-mémoire, ainsi que Martin Bez, photographe sétois marqué par une conscience du reflet poussée au paroxysme et qui se démarque avec ses séries de «photos déjantées». Quatre peintresseront également à découvrir : Bocaj, affichiste et peintre de talent, Gilles-Marie Dupuy, architecte peintre qui mêle avec magie peinture ostréiculture et restauration, Raurich et Jean Rouzaud. Sans oublier les deux sculpteurs: P. Chappert Gaujal, a la fois peintre sculpteur et plasticien et Stéphane Gantelet, membre actif de l’atelier «Cristol» pendant plusieurs années. La ville de Sète offre une première édition de «la saison d’été de la Galerie Dock Sud» riche en couleurs et variétés, autour d’une programmation éclectique pour le plus grand plaisir de tous. En août et septembre à la Galerie Dock Sud à Sète. Tél. 04 67 74 00 77.

Photographies de joutes à Sète

,A partir du 22 août, cinq photographes exposeront leur regard singulier sur l’univers des joutes à Sète. Cinq lieux d’expositions pour cinq regards différents d’artistes Sétois d’origine ou d’adoption, qui ont en commun leur attachement aux traditions populaires et notamment aux joutes languedociennes. Jean Brunelin, artiste indépendant, photographe du magazine Paris Match, offrira une série de travaux sur les couleurs et les matières de la tradition des joutes Sétoises. Gilles Favier, photographe et réalisateur, membre de l’Agence VU proposera une série de portraits serrés, au format carré et en noir et blanc, représentant le moment de l’effort sur le visage des joueurs.. Gauthier Fleuri, photographe et créateur indépendant, présentera des photographies liées à ses souvenirs d’enfance, des clichés sous l’eau, dans les lumières du Canal Royal. JeanLoup Gautreau, photographe reporter à l’Agence France Presse pendant près de vingt ans, fera partager au grand public sa vision personnelle des joutes, un univers flamboyant où les lumières de la fête s’entremêlent aux mouvements des passes dans un éblouissement de couleurs très pictural. Et enfin, Pierre Nocca, photographe attitré de la barque rouge de la Saint-Louis depuis 2001, offrira des images que seuls les rameurs et le patron de la barque connaissent, accompagnées de dessins de Topolino, interprétations picturales des photographies. Exposées pendant la fête de la Saint-Louis, ces photographies seront regroupées dans un livre réalisé en collaboration avec des journalistes et écrivains, disponible dans les galeries et à l’Office de Tourisme de Sète. A partir du 22 août, à l’espace Félix, la Galerie Dock Sud, la Galerie Le Quai Rosa, la Galerie Yves Faurie et L’Echappée Belle de Sète. Tél. 04 67 74 71 71.

Les Rencontres d’Arles

, Jusqu’au 16 septembre, Les Rencontres d’Arles justifie cette année encore leur titre de premier festival mondial de la photographie. Alors que 2006 faisait cercle autour d’un homme, Raymond Depardon, de sa fratrie et de la francophonie, 2007 prend le large et va chercher en Chine et en Inde une histoire vive de modernité et de contemporanéité. Un voyage de découverte, d’écoute et de respect, parfait représentant de l’esprit des «Rencontres». Autour de nombreux experts de différents secteurs de la photographie, cette nouvelle édition rayonne de découvertes et de curiosités.

L’exposition « Dashanzi @ Arles », présente autour du thème de la Chine, les oeuvres de la première génération de Dashanzi, quartier artistique de Pékin également connu sous le nom de 798 (Huang Rui, Gao Brothers, Rongrong & inri, et Chai-na/China). « India Now », consacrée au 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde, propose un panorama inédit autour de Pablo Bartholomew, Raghu Rai, Anay Mann, Jeetin Sharma, Dayanita Singh & Nony Singh… une découverte merveilleusement orchestrée par Devika Daulet-Singh, actrice indispensable du renouveau de la photographie en Inde et directrice de l’agence Photo Ink. Parallèlement, trois albums privés sont mis à disposition du grand public; Pannonica de Koenigswarter, les collections de photographies «des autres» d’Erik Kessels, et Trames d’Arménie. Ainsi que trois expositions en hommage aux 60 ans de Magnum Photos, communauté de pensée fondée par Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, George Rodger et David Seymour, aux dix ans de Photoespana, avec une rétrospective de l’Oeuvre d’Alberto Garcia-Alix, ainsi que l’hommage aux photographies contemporaines des lauréats de la fondation HSBC pour la photographie, une rétrospective inédite de la nouvelle garde de la photographie depuis 1995 et des lauréats 2007, Julia Fullerton-Batten et Matthew Pillsbury. Sans oublier les multiples expositions; «Madame la présidente», une réflexion sur la nature et la représentation du portrait officiel du Président de la République Française. « Jeff Wall & Mark Lewis », « Studio Zuber », « La Patagonie de Walter Roil », ou encore «Ousmane Sow» et «Ambroise Tézenas», ainsi que les expositions d’ateliers photos destinés au jeune public, «Regard sur la ville» et «Des Clics et des classes, du portrait à la photographie de classe », qui présentent des travaux d’élèves mêlés à des travaux d’artistes d’une grande richesse. Arles présente une nouvelle édition des «Rencontres» qui offre avec succès ses lots de surprises et d’émotions. Une programmation au-delà de toute espérance, toujours aussi noble en matière de créations. Jusqu’au 16 septembre à Arles. www.rencontres-arles.com

Au fil du linge

Photos, vidéos et chorégraphies

,Avec « Au fil du Linge », Jean-Yves Gargadennec poursuit son travail d’écriture photographique des lieux qui ont marqué nos mémoires intimes et collectives. Comme dans Métamorphose, sa première grande exposition consacrée à l’ancien hôpital Saint Charles de Montpellier, puis celle dédiée à l’ancienne prison franquiste Carabanchel à Madrid, et prochainement celle qui met en scène les arbres dans les villes de la vieille Europe, Jean-Yves Gargadennec fait, avec les lavoirs de douze villages gardois, parler les murs de tout ce qu’ils ont entendu. Plus encore peut-être avec « Au fil du Linge », le photographe fait surgir la rémanence du passé, la tragi-comédie du quotidien sans cesse jouée, la grandeur et la misère de l’intime, la mort comme fracture de la vie. Des douze, s’il ne fallait n’en retenir qu’un, pour le symbole, ce serait le lavoir de Saint-Michel d’Euzet. dans lequel on ne peut s’empêcher de voir Pompei ; ville frappée sans prévenir par la mort, où finalement, au bout du compte, en un sens, la vie a eu raison de la mort. Ce regardlà, car il s’agit bien d’une manière de regarder les choses et de nous les donner à voir, JeanYves Gargadennec, Corse par sa mère, Breton par son père, le tient de son parcours. Entré par la petite porte, longtemps navigant entre le reportage et une vision plasticienne, divorçant de l’un pour l’autre, puis de l’autre pour l’un, Jean-Yves Gargadennec a fini par réconcilier l’un et l’autre, nourrir l’un de l’autre. Il interroge les murs et les corps avec la technique du reportage, donnant ainsi au réel une dimension narrative. Dans ses photos sans visage, la lumière dessine le visage de la condition humaine, soumise à l’hôpital, à la prison, et ici au lavoir. (Catherine Bernard).

Jusqu’au 31 août à la Chapelle Sainte-Agnès à St-Paulet de Caisson.

Tél. 04 66 82 69 41.

l’art-vues • page cinquante et un • août
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P hoto de Gilles Favier, expo de joutes à Sète Photo de Gauthier Fleuri, expo de joutes à Sète
PHOTOS
«Au fil du linge» de J.-Y. Gargadennec

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Thibaut Cuisset

à la Galerie d’O

,«J’essaie de trouver une manière de regarder le monde en créant les images que je crois les plus justes possible» déclare l’artiste Thibaut Cuisset. Le Département de l’Hérault s’est associé à l’initiative de l’association Lézigno (centre d’art près de Béziers) pour la réalisation d’une commande photographique confiée à Thibaut Cuisset, portant sur l’alchimie et les transformations paysagères du territoire de l’Hérault. A partir du 15 septembre et jusqu’au

28 octobre, la Galerie d’O exposera une série de 45 photographies couleurs intitulées «Un Hérault contemporain», des œuvres réalisées ces derniers mois par Thibaut Cuisset, artiste connu pour sa particulière relation aux lieux. Après le Japon, l’Islande, l’Australie, l’Egypte ou encore le ville de Montreuil, c’est sur les abords de Montpellier, du littoral méditerranéen (La Grande-Motte) aux bourgs ruraux (Minerve, Salagou, Monts d’Orb), que l’artiste a choisi de poser son sac, de partir à la découverte d’un territoire composé de nouvelles zones urbanisées et riches de patrimoines anciens. Avec la rigueur photographique qu’on lui connaît, sa passion pour l’optique et sa façon si particulière d’observer, de manière attentive, descriptive et affective, Thibaut Cuisset offre au public un nouveau regard sur un département, un Hérault contemporain. Du 15 septembre au 28 octobre, à la Galerie d’O au Château d’O – Domaine départemental à Montpellier. Tél. 04 67 67 76 17.

Marthe de La Presle au Prieuré de Serrabona

,Joyau de l’art roman, le Prieuré de Serrabona accueille cet été et jusqu’au 7 octobre une sélection de travaux noir et blanc de la photographe Marthe de La Presle. Elle vit et travaille en Fenouillèdes et se consacre depuis 1989 à la recherche du motif en photographie. Le public découvre au cœur d’un lieu d’exception une série de quatorze tirages argentiques inspirée par la diversité des paysages des Aspres et des Fenouillèdes. Un voyage à la recherche du silence autour d’œuvres tamis d’ombres et de lumières, réponse décalée au tintamarre contemporain. Accompagnées d’un texte du philosophe Bertrand Revol, ces quatorze photographies rendront le spectateur muet. Devant les hurlements du vent, du froissement des feuilles, la quiétude du proche et les turbulences du lointain, le public redécouvrira le silence primordial, recréé brillamment dans les photographies de Marthe de La Presle. Jusqu’au 7 octobre au Prieuré de Serrabona dans les Pyrénées-Orientales.

Tél. 04 68 34 48 29. www.cg66.fr

Jacques Van Der Vaeren à l’Atelier 37

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La saison estivale s’est ouverte dans l’Atelier 37 sur une rétrospective des œuvres du peintre belge Jacques Van der Vaeren. Une exposition ouverte au public depuis le 6 juillet et jusqu’au 30 septembre. Créé dans les années 70 par Daniel Bernado (galeriste hors norme et passionné d’images) dans le but d’imposer Vailhan, petit village typiquement occitan dans le contexte artistique du Midi, l’Atelier 37 entame aujourd’hui une nouvelle phase qui consiste à faire découvrir au public languedocien des talents méconnus voire inconnus mais aussi des grands noms. Après Curien, Di Rosa, Gregonia, Rougement, Viallat ou encore le photographe Pierre Schwartz, c’est au tour de Jacques Van der Vaeren d’être invité et de faire rêver au cœur de cette majestueuse nature authentique. Influencée par ses séjours en Espagne, au Brésil, en Asie, en Inde et en Afrique, l’œuvre de Jacques Van der Vaeren se traduit par une expression totalement onirique. Un monde imaginaire, peuplé d’êtres étranges, souvent masqués, observateurs impassibles, visiteurs-émissaires en retour d’un pays connu d’eux seuls. Un univers dans lequel transpire la fascination du peintre pour la vie et la mort. Un besoin de connaissance des autres, de l’univers féminin plus particulièrement, un besoin d’action que les spectateurs retrouveront à travers plusieurs toiles, représentant la tendresse et la complicité des sentiments amoureux, mais aussi tout ce qui fait les contradictions du comportement humain, ses fantasmes et ses angoisses. Un voyage exceptionnel dans l’univers mystérieux de Jacques der Vaeren, au cœur d’une galerie atypique.

Jusqu’au 30 septembre à l’Atelier 37 de Vailhan (34). Tél. 04 67 24 66 59.

Patrick Saytour

au Carré Sainte-Anne

Le SalonFlorilège à Baillargues

,Du samedi 22 au dimanche 30 septembre aura lieu la troisième édition du Salon de peinture et sculpture organisé par l’association Bail’Arts de Baillargues. Baptisé «Florilège», le salon réunira une nouvelle fois un grand nombre d’artistes de valeur, ils seront au nombre de treize, confirmés ou professionnels, venus d’ici et d’ailleurs (11 peintres et 2 sculpteurs) qui s’exposeront à l’Espace Vigneron.

« Florilège » se caractérise par la diversité des styles et techniques présentés. De la peinture académique à l’abstraction, en passant par l’huile, le pastel, l’aquarelle, et bien-sûr la sculpture en pierre de lave, en pierre dure et en métal, tous les styles seront représentés. Un salon qui se voudra pluriel en présence entre autre de Champieux, Alexandrov, Guy Covelli, Davianov, Patricia Diez, Dominique Douhine, Rosario Heins Finkenstaedt, Nathalie le Gall, Pierre Jean Llado, Dany Meric, Patrick De Puysegur, Michel Soro et Alain Casez, qui fera partager au public, à travers ses œuvres colorés et lumineuses, son amour de la Provence et de la Camargue.

Un événement qui se voudra une nouvelle fois de qualité, offert à tous, afin de favoriser la diffusion de l’art à Baillargues. Du 22 au 30 septembre à l’Espace Vigneron à Baillargues.

,Après François Morellet, Cécile Bart, ou encore Pascal Convert, c’est au tour de Patrick Saytour d’investir le Carré Sainte-Anne, salle d’exposition aménagée dans la nef de l’église SainteAnne, qui a déjà programmé nombreux grands artistes contemporains et œuvres in situ. Patrick Saytour, artiste de la déconstruction et de la mise en scène, qui se livre depuis longtemps à une sorte de parodie théâtralisée de l’art, s’est prêté au jeu du lieu. En effet, à travers son art et son œuvre, il offre aux spectateurs sa vision personnelle du lieu, église néogothique désacralisée, ponctuée de 12 pilastres, et d’une nef de 40 mètres de haut. Une réponse esthétique, qui grâce à son élégance, son talent et sa totale liberté, magnifie le Carré Sainte-Anne et transporte le spectateur dans une nouvelle recomposition de l’espace, un émerveillement de tous les instants entre multiplication et mise en abîme, dans une ambiance forcément théâtralisée. Un voyage à la redécouverte d’un lieu d’exception, sublimé par un grand artiste, Patrick Saytour Jusqu’au 23 septembre du mardi au dimanche de 13h à 19h, au Carré SainteAnne, 2 rue Phillipy à Montpellier. Tél: 04 67 60 82 42 / 82 11.

l’art-vues • page cinquante-deux • août - septembre 07 ...
Thibaut Cuisset à la Galerie d’O Rosario Heins Finkenstaedt, un des artistes du Salon Florilège Patrick Saytour au Carré Ste-Anne Jacques V an der Vaeren à l’Atelier 37

A l’Espace Culturel de Châteaurenard

Où ? Scènes du Sud : Espagne, Italie, Portugal au Carré d’Art

,Nîmes, ville romaine, espagnole, méditerranéenne, présente cet été et jusqu’au 12 septembre, une exposition événement autour de l’Espagne, l’Italie et le Portugal. Le panel des artistes présents s’articule autour du questionnement émergeant de l’art contemporain : le rapport de l’art au réel. Les spectateurs admireront les œuvres de nombreux artistes de talents ; les photographies du portugais Joao Onofre, qui a demandé à des groupes de croquemorts de poser sur fond sombre, habillés de vêtements non professionnels et de lunettes noires un peu dans l’esprit de Gary Hill, des clichés désinvoltes et malgré tout inquiétants, qui modifieront profondément notre rapport à la mort. La vidéo peinture vivante de Jaime Pitarsch, la double vidéo mi-masculine, miféminine, mi-naturelle mi-citadine du lisbonnais Rui Calçada Bastos et la chorégraphie murale de Sergio Prego seront également à découvrir. Coté installation, l’espagnol berlinois Tere Recarens présentera sa structure translucide, Lara Favaretto ne manquera pas d’air avec ses 19 bouteilles d’air comprimé et Patrick Tuttoguego proposera aux visiteurs d’expérimenter ses « véhicules from velodream », vélos de rêve. Une exposition festive, ludique à travers peintures, vidéos et installations proposées à tout public sous le soleil méditerranéen. Jusqu’au 12 sept. au Carré d’Art, Place de la Maison Carrée à Nîmes. Tél. 04 66 76 35 77.

Barry Blend à la Galerie Marianne

,A partir du 17 août et jusqu’au 1er septembre, la ville d’Argelès-sur-Mer propose une exposition du peintre-phare du Sud de la France : Barr y Blend. Artiste autodidacte d’origine britannique, Barry Blend s’installe et crée son atelier à Collioure il y a 25 ans. Son œuvre déborde de vitalité, riche de contrastes et d’énergies, l’artiste fait éclater couleurs brillantes et formes opulentes cernées de noir sur fond d’instruments de musique hypertrophiés, bateaux, poissons…l’exposition de la Galerie Marianne offrira au public un parcours généreux à la découverte d’un artiste d’exception, d’œuvres très personnalisées, caractéristiques du style « Blend ». Jusqu’au 1er septembre à la Galerie Marianne d’Argelès-sur-Mer.

Tél. 04 68 81 50 60.

Gérard Verdijk et Joséphine Sloet au Château Haut-Gléon

• Joséphine Sloet. Pour elle - comme pour la plupart des artistes - l’analogie est le principe fondamental pour atteindre l’approbation, l’assimilation subjective du monde. Le sens général de “analogie” est la perception d’une relation organisée, articulée autour du concept de la similarité dans la disparité. “L’analogie nous permet de voir, par exemple, l’entier dans l’infiniment petit. De par ses rencontres de vie, l’artiste extrait des éléments qu’elle juge importants et les convertit en une activité créatrice sensée. Il lui serait probablement impossible d’exprimer avec des mots tout ce que cela peut pouvoir dire pour elle. Ceux-ci ne seraient que redondants, puisqu’il ne s’agit que de sa perception personnelle et non pas nécessairement celle des autres. Nous ne voyons alors que l’intéressant et l’esthétique effet de la cohérence de son œuvre et cela en dépit des différents médias utilisés." Franz W. Kaiser • Gérard Verdijk. Gérard Verdijk (1934-2005) est né au Pays-Bas où il a commencé une formation de peintre, poursuivie à Paris. D’une grande curiosité, il a notamment voyagé au Moyen-Orient, au Japon, dans le Magreb et dans plusieurs pays d’Afrique. Dans les année 1970, il découvre le Périgord grâce à Joséphine Sloet, elle-même artiste. Le couple installe un atelier de travail dans sa maison de Marcillac-Saint-Quentin et partage son temps entre la Dordogne et un second atelier au NouveauMexique. Peintre, dessinateur et sculpteur, Gérard V erdijk a exposé dans la plupart des pays d’Europe, aux Etats-Unis et au Japon. On retiendra de Gerard V erdijk son rapport à la nature. Une nature qui donne à voir constamment le caractère provisoire de toute existence et, en même temps, contient des éléments opposés et complémentaires que nous classons dans des catégories commodes : ombres/lumière, mouvement/immobilité, vie/mort, etc. Il a mis en évidence ce que peut être la complémentarité des formes et des symboles, et le fait que toute forme - naturelle ou forgée par l’homme - est destinée à disparaître. Cette réflexion sur l’éphémère de toute chose l’a conduit, par exemple, à installer dans un pré un ensemble de sculptures préparées avec des matériaux bruts, que le temps a fini par ronger et détruire. Seule a subsisté leur image, le sculpteur ayant photographié ces sculptures, trace elle-même fragile et provisoire d’une œuvre.

Tristan Hordé Jusqu'au 31 août au Château Haut-Gléon à Villesèque-des-Corbières (11). Tél : 04 68 48 85 95.

,• Roselyne Jousseaume, peintures. Son style, issu du plus profond d'elle-même, lui permet de représenter une grande part de sa receptivité ; elle renonce à l'illusion et à la vraisemblance, afin de traduire sa conscience du monde, à l'affût des émotions qui la touchent. Vernissage le samedi 8 septembre à 18h.

Du 11 au 27 septembre à la Galerie de l’Espace Culturel - 11, cours Carnot –Espace Isidore Rollande à Châteaurenard.

Tél : 04 90 24 25 54.

• Parcours de l'Art. Manifestation organisée en partenariat avec l'association du «Parcours de l'Art » et la ville d'Avignon.

- Photographies : David Paquin, Alice Lemarin, Bruno Bertrand ˆFrezoul, Benedicte Albrecht, Hervé Perdriel.

Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le jeudi après midi.

A la Galerie de l'Espace Culturel.

- Peintures : Michel Parys, Fanny Mesnard, Florence Vasseur.

Ouverture Lundi, jeudi, vendredi de 16h à 18h mardi et mercredi de 10h à 12h30 et de 16h à 18h. fermeture exceptionnelle le jeudi 18 octobre. A la Maison de la vie associative Vernissage dans les deux lieux, le vendredi 5 octobre à partir de 18h .

Du 6 au 27 octobre. Tél : 04 90 24 25 54.

Richarme à la Librairie Paroli

,Colette Richarme, une femme artiste face à la guerre. Jusqu’au 2 septembre, la librairie Paroli de Minerve ouvre ses portes afin de faire découvrir au public, un grand nombre de gouaches aquarellées d’une artiste d’exception. Colette Richarme s’installe en 1937 à Montpellier avec son époux et ses deux filles. Très vite ralliée au rang de femme de prisonnier de guerre, elle s’attachera malgré les difficultés à poursuivre son apprentissage et son rêve. A travers les situations difficiles, la pénurie, les privations, son besoin vital artistique l’emportera. Désormais, elle s’organisera, recouvrira ses anciennes toiles, travaillera plus que jamais sur papier et enchaînera études, croquis, dessins… Son travail et ses recherches aboutiront à une reconnaissance certaine et une première exposition personnelle en 1941. Désormais, son art sera réconfort, comme il aidera la population face aux drames de la guerre, son art l’apaisera, elle écrira même à son mari : « la vie est belle quand même». 1944, première exposition de la Libération, au mois de décembre à Montpellier, Richarme expose une nouvelle fois ses œuvres teintées de poésies, preuve que la création est toujours vivante, qu’elle s’est battue, qu’elle a survécu. «Couleur de mer» présente quelques-unes des plus belles gouaches de l’artiste. Des œuvres riches en couleurs et lumière aux compositions extrêmement travaillées.

Une exposition pour le plaisir des yeux comme de l’âme, d’une femme de son époque, courageuse et battante jusqu’au bout de sa création. Jusqu’au 2 septembre, à la librairie Paroli à Minerve (34). Tél. 04 68 49 82 54.

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R oselyne Jousseaume à Châteaurenard Œuvre de Rui Calçada Bastos au Carré d’Art

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Daniel Humair au Mas Génégals

,C’est dans ce mas des Corbières catalanes entouré de garrigue qui domine la plaine maritime que sont invités les curieux et les habitués. Un décor de rêve, intense et silencieux dans lequel les estivants se retrouvent afin de partager des moments conviviaux à la découverte de peintres contemporains, conférences, concerts…

Cette année, Daniel Humair, artiste peintre plutôt marginal, qui traite la réalité avec son propre langage, son propre réseau de signes: pointillés, prismes, rectangles, polygones irréguliers... dans un désordre ordonné de couleurs fortes, griffonnages rythmés, ou encore formes inventées, est l’invité d’honneur du Mas Génégals. En effet, depuis le mois de juin et jusqu’au mois de septembre, une exposition lui est consacrée. Le spectateur a la chance d’admirer les toiles de ce grand artiste installées dans le formidable atelier de Marcel Gili, peintre et sculpteur qui a, autrefois, ouvert son atelier à ses proches, et que l’association « Les Amis de Marcel Gili» met aujourd’hui au service de manifestations culturelles en tous genres et destinées à tous. Un bel été en perspective en compagnie d’un artiste généreux. «Face aux toiles de Daniel Humair, l’œil écoute, l’oreille voit, le cœur entend. » (John Craven). Jusqu’au 31 août, les vendredis, samedis et dimanches de 15h à 19h, ou les autres jours sur rendez-vous au Mas Génégals à Vingrau (66).

Tél. 04 68 29 40 17. http://genegals.free.fr

Georges Ayats au Château Royal à Collioure

,Jusqu’au 9 septembre, le Château Royal de Collioure accueille l’exposition « Séquencies » du peintre catalan Georges Ayats. Artiste créateur infatigable, explorateur de couleurs, Georges Ayats vit et travaille à Perpignan. Depuis 1960, il s’attache à faire vivre la couleur en s’appuyant sur les variations de forme et de lumière, une quête qui aboutira à des collaborations importantes auprès de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et auprès du Groupe de Recherche en Colométrie du Louvre. Des travaux essentiels, responsables de la suppression des dernières barrières persistantes entre l’art et la science. La peinture de Georges Ayats ne raconte pas, ne décrit pas, ne représente pas, elle se dévoile, tout simplement. Une merveilleuse exposition à savourer d’un œil gourmand et sensuel, attentif à la musicalité et au rythme de la couleur

Jusqu’au 9 septembre au Château Royal de Collioure. Tél. 04 68 82 06 43.

Infr’Action à Sète

, Principal événement d’art per formance en France, Infr’Action, Festival International de Performance, fête cette année sa 3ème édition. Du 12 au 17 septembre, Sète accueille pour cette « dream team » de l’art performance, un grand nombre d’artistes de talents. Plus de 30 artistes internationaux, des personnalités au travail riche et diversifié, à l’origine du regain d’intérêt qui sévit de nos jours pour l’art performance. A travers les rues, les places et les marchés de la ville, les spectateurs pourront découvrir des travaux, aller à la découverte d’œuvres variées, uniques, ou encore crées pour l’événement. Invité d’honneur de cette nouvelle édition, le Royaume Uni (Angleterre, Irlande du Nord, Ecosse et Pays de Galles) occupera le terrain entre les dix-neuf pays représentés. Les artistes investiront les lieux urbains et pour la première fois le quartier de l’Ile de Thau, afin de donner aux estivants l’opportunité de vivre des moments intenses, particuliers et surprenants. Pep Aymerich (Catalogne), Mathias Bayeler (France), Stuart Brisley (Angleterre), Chen Chieh-Jen (Taïwan), Carole Douillard (France), Jürgen Fritz (Allemagne), Arti Grabowski (Pologne)…seront au rendez-vous.

Une nouvelle édition pleine de découvertes et de surprises qui génèrera certainement des expériences émotives et intellectuelles uniques.

Du 12 au 17 septembre, dans les rues, sur les places, les marchés et au Musée International des Arts Modeste de Sète. www.infraction.info

Véronique Egloff à l’Atelier Fernand Bourgeois

,Lieu de médiation de la création contemporaine, l’Atelier d’Art Fernand Bourgeois invite chaque année des artistes à prendre possession de son espace. Véronique Egloff en est l’invitée privilégiée pour cette nouvelle saison estivale. L’artiste présentera du 10 août au 6 octobre, dans une exposition intitulée «Véronique Egloff fait campagne » deux séries de toiles consacrées à sa thématique principale : « le vivant ». Autour d’affiches recyclées, grandes baches, et autres supports de notre société de consommation, l’artiste mène une action sur l’impact des actes d’humains bien peu citoyens de la terre. A partir d’un slogan ou d’une bribe d’image récupérée par Véronique Egloff, une autre « campagne » va être générée, dans un mouvement de libération, de métamorphose, de sublimation. Un moment privilégié, une rencontre unique entre l’artiste et son public autour d’une proposition inédite.

Du 10 août au 6 octobre à l’Atelier d’art Fernand Bourgeois à Apt (90).

Tél. 04 90 04 37 13.

Nicolas Moulin à La Chapelle des Pénitents

Installation vidéo de N. Moulin , Jusqu’au 16 septembre, la municipalité d’Aniane et La CIT proposent au grand public de venir découvrir une exposition multimédia présentant le travail de Nicolas Moulin. Intitulée «Ichwerdeskan», l’œuvre présentée est une installation vidéo crée en 2006 et projetée sur le sol de la Chapelle des Pénitents d’Aniane. Composée de deux vidéos, deux films réalisés en filmant un scanner au couvercle relevé, « Ichwerdeskan» forme des balayages de lumières horizontaux et répétitifs, des effets d’optiques qui habillent et habitent parfaitement le lieu.

L’esthétique de cette œuvre délibérément «constructiviste et industrielle» fait référence à des recherches menées dans le domaine du cinéma expérimental des années 20 en Russie et en Allemagne.

Pour cette exposition vidéo sonore, Nicolas Moulin a collaboré avec Cédric Pigot qui a réalisé un morceau de musique électro-bruitiste présent sur l’album XX20000000.

Dans un lieu rempli de mystère, le public assiste à un travail environnemental, une œuvre reliant avec richesse, classicisme et contemporanéité.

Du mardi au samedi: 10h30 – 12h30, 16h –19h jusqu’au 31 août. Du vendredi au dimanche : 15h30 – 18h30 à partir du 1er septembre et sur rendez-vous.

Jusqu’au 16 septembre, à la Chapelle des Pénitents d’Aniane. Tél. 06 76 85 50 41.

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D aniel Humair au Mas Génégals à Vingrau
© S e i n H e n n n g s e n & I n f r ’ A c t o n
Georges Ayats au Château Royal à Collioure
7-9 place du Millénaire - Antigone 34000 Montpellier Tél. 04 67 20 00 49 - Fax 04 67 65 17 22 www.leshiva.com

D’Or et d’Argent à Mèze

Anne-Marie Garaulavigne à la Maison Consulaire

,Du 18 août au 2 septembre, la Maison Consulaire de Mende présentera une artiste d’exception, AnneMarie Garaulavigne, célèbre peintre catalane en perpétuel état de recherche et de réflexion et toujours en quête d’une destinée plastique plus contemporaine. Originaire de Perpignan, Anne-Marie Garaulavigne peint depuis l’enfance. Depuis son atelier perpignanais elle réalise de manière instinctive et spontanée des peintures dites tachistes, à la limite de l’abstraction, pleines de vie, d’énergie, de souffle et de mouvement. Inspirée par ses nombreux voyages, visites de musées du monde entier et ses rencontres avec des artistes de grands talents, l’artiste trouve rapidement sa voie. Son œuvre s’exprime alors dans la couleur et le geste autour d’une grande diversité de thèmes (nature morte, paysage, vierge à l’enfant…). A travers ses jeux de transparence et de matière, de lumière et d’ombre, le jeu de la matière avec le support, le jeu intime des couleurs entre elles et les représentations du vent, feu follets, lumière et vitesse, A. M. Garaulavigne arrive à traduire l’inexprimable, saisir l’insaisissable. L’artiste offre a son public un voyage singulier dans l’infinitude du temps, au-delà des univers rêvés. Une peinture vivante, qui s’inscrit dans les éléments vitaux (feu, eau, air, terre), dans le mouvement et la gourmandise. Un vrai moment de bonheur à savourer sans modération. Du 18 août au 2 septembre, à La Maison Consulaire à Mende.

Lor. T à la semaine de la peinture européenne

,Pour sa troisième édition, la semaine de la peinture européenne en Languedoc-Roussillon, organisée par la Maison de l’Europe à Montpellier, a pour invité d’honneur Lor. T, artiste peintre français. Du 9 au 14 septembre, l’artiste présentera quatre huiles sur toiles dont trois consacrées à la vigne et au vin; «1907-2007- La Comédie/Montpellier – Au sommet des vignerons», tableau présenté une première fois en avril dernier dans le Hall Berlioz au Corum à l’occasion du rassemblement des 1000 vignerons d’Europe organisé par Slow Food International, «Geronimo», hommage à son grand-père Géronimo Lorenté, journalier immigré espagnol et tailleur de vigne hors paire, ainsi que «Dans l’écrin rouge de mes nuis blanches». Du 9 au 14 septembre, à la Maison des Relations Internationales Hôtel de Sully à Montpellier.

Les peintres languedociens s’exposent au Musée Fabre

,Les ornements liturgiques des églises de la communauté de communes Nord du Bassin de Thau.Les objets appartenant au domaine religieux représentent une part importante des richesses patrimoniales de la C.C.N.B.T. : Bouzigues, Loupian, Poussan, Mèze, Montbazin, Villeveyrac. Pour des raisons historiques et culturelles, ils relèvent dans notre région presque exclusivement du culte catholique. Ces objets appartiennent le plus souvent aux communes. Cependant, de par leur fragilité, leur conservation est à l’heure actuelle menacée. L’ensemble des élus de la C.C.N.B.T. a donc engagé une démarche de prévention et de mise en valeur de ce patrimoine.

Ces édifices, comme leur mobilier, étant des témoins de l’Histoire, des savoir-faire et pratiques sociales, le ser vice Ar chéologie et Patrimoine de la C.C.N.B.T. a réalisé, en 2005, en partenariat avec la DRAC LanguedocRoussillon et la Conser vation des Antiquités et Objets d’Art de l’Hérault, une étude des églises et de leurs mobiliers, il s’agit là d’une démarche rare et originale.

Déjà exposés dans les églises de plusieurs communes de la C.C.N.B.T. lors des journées du Patrimoine 2006, et au vu de l’intérêt suscité par ces ornements religieux, la C.C.N.B.T. a souhaité permettre à un plus large public de découvrir ce patrimoine religieux souvent méconnu, en le présentant durant un mois entier dans le site remarquable qu’est la Chapelle des Pénitents de Mèze.

Du 1 er au 30 septembre à la Chapelle des Pénitents à Mèze. Rens. Service des affaires culturelles de Mèze 04.67.18.30.58. Service Tourisme de Mèze en Pays de Thau 04.67.43.93.08.

Art de femmes à Saint-Estève

,Cette exposition, qui a remporté un franc succès, présente sa 3ème édition. Le vernissage sera animé par le groupe «Macaron Trio » le vendredi 21 septembre à partir de 18 h 30. Les artistes : Monique Bousquet, Agnès Bogaërt, Véronique Deslauriers, Jehanne-Marie Ferrer, Laurence Godon, Agusta Martinez, Frédérique Orus, Pat Romero, Monique Soldini, Charlotte Welfling. Entrez dans l’univers de ces femmes artistes, découvrez toute leur sensibilité et la beauté de leur art.

Pat Romero : Ce qui intéresse, ce sont les histoires des gens. Avec ces toiles, ce sont les relations à l’autre qui sont le fil conducteur et plus particulièrement la relation de couple avec toute la symbolique que cette notion contient. Elle et Lui : deux êtres animés d’un même sentiment, d’une même volonté. Ils se complètent, ils sont l’un avec l’autre. C’est l’union, le partage, la complicité… Mais aussi la solitude à deux, la haine parfois, le début ou la fin.

Jehanne-Marie Ferrer : Peinture de sacs et cordes. Voici un nouveau jeu : Ne pas se faire « prendre la main dans le sac » lorsque que justement le désir de faire, l’ouvrage en cours et le plaisir de créer renouent avec les vieilles racines… Monique Bousquet, artiste peintre. Monique Bousquet applique dans la matière son désir naturel de dépouillement et d’équilibre. Elle est sensible aux forces de la nature, aux couleurs de la terre et du soleil, à la puissance de la lumière et à ses contrastes. Il en résulte une œuvre puissante, à la fois exigeante et chaleureuse, résolument contemporaine dans sa composition et à la limite de l’abstrait… mais un abstrait qui parle, qui interpelle, qui réveille.

Laurence Godon, peintre graveur, cherche la pureté du trait en totale indépendance de la couleur. Véronique Deslauriers, sculpteur. Travaille sur le mouvement, la relation entre le modèle et son petit double. Toute une palette d’émotions à faire passer du bout des doigts au bout du fil. Per ceptions fugitives soutenues par un regard, une expression, un sourire. Du 22 au 30 septembre au Mas Carbasse à Saint-Estève.

, Après avoir organisé la rétrospective du peintre montpelliérain Georges Dezeuze en 1998, le musée Fabre de Montpellier Agglomération consacre, jusqu’au 14 octobre, une salle dédiée aux artistes languedociens du groupe Montpellier-Sète du milieu du XXe siècle (salle Hugo, n°44). Le temps d’un été, le public retrouve ainsi une dizaine de toiles célèbres telles que Les joutes à Sète de François Desnoyer ou en découvre de nouvelles, comme Le grand incendie de Maurice Sarthou, récemment donnée au musée par les descendants du peintre. Les œuvres de Bessil, Dezeuze, Descossy, Couderc, Sarthou, Seguin, Desnoyer, Fournel, Rudel… ont également fait l’objet d’un important travail de restauration leur redonnant tout leur éclat. Jusqu'au 14 octobre au Musée Fabre - 39, boulevard Bonne Nouvelle à Montpellier. Tél. 04 67 14 83 00.

Pierre Ambrogiani à la Galerie Grossi

,La Galerie Pierre-Hélen Grossi propose jusqu’au 16 septembre, une exposition du célèbre Pierre Ambrogiani, magicien de la couleur Inscrit dans la haute tradition des grands peintres du soleil, Pierre Ambrogiani était un autodidacte. Après la découverte en 1950 d’une affection cardiaque, il prend une retraite anticipée et décide de se consacrer totalement à la peinture. Touché par la vision fauve de Chabaudet de Seyssaud, touché aussi par Cézanne et par Matisse, et fasciné par Courbet, Ambrogiani est d’abord l’homme d’une vision bien a lui. Un regard unique qu’il fait surgir par un festival inouï de couleurs pures et l’utilisation d’une pâte triturée, écrasée avec fougue sur la toile. Autour de rouges tonitruants, violets profonds, verts dorés, jaunes safran, et au travers de marines, scènes de corridas, gitanes et portraits, les spectateurs découvriront des oeuvres éclatantes de lumière, des toiles exceptionnelles et riches d’une audace incomparable.

Jusqu’au 16 septembre à la Galerie PierreHélen Grossi – 5 Place de la Cathédrale à Apt. Tél. 04 90 74 20 67.

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« Au delà des vagues» d’Anne-Marie Garaulavigne

Raymond Mason à Ménerbes

,Dans le cadre de l’anniversaire de ses dix ans, l’association Rencontres, organisatrice de la manifestation Rencontres des Toiles, continue ses activités culturelles durant la saison estivale et invite à découvrir la prochaine exposition de Raymond Mason.

Né en 1922 à Birmingham, Angleterre, il entame des études artistiques au Collège of Arts and Crafts de cette ville et entre ensuite comme boursier royal au Royal College of Art de Londres, puis à la Slade School, Londres. Il s’installe à Paris en 1946 où il habite encore. Initialement peintre, il se dirige vers la sculpture sous l’influence d’Alberto Giacometti, qu’il rencontre en 1948.

Suit une dizaine d’années de bronzes de la vie citadine, culminant avec « La foule » (Jardin des Tuileries, Paris).

Il achète en 1958, un petit bastidon dans les vignobles près de Ménerbes, et face au Luberon. A partir de 1960, l’artiste commence à dessiner et à peindre les paysages alentours.

Sculptant uniquement le plâtre, il décide de renoncer au bronze qui trahit la luminosité de celui-ci et adopte les résines époxydes et polyesters. Avec la peinture acrylique, il commence les œuvres polychromes qui l’ont rendu célèbre, dont « Les vendangeurs »

Jusqu'au 30 septembre à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes. www.rencontresdestoiles.com

Saint-Pierre à Sète

A l’occasion de la Saint-Pierre, Fête des Pécheurs et des gens de la mer et des étangs, un groupe d’artistes peintres sétois avec l’appui logistique de l’Association Sète de Cœur, a créé une

« Amicale » destinée à honorer cette fête par une exposition thématique sur le sujet «Sète et ses canaux ».

Chaque peintre a donc réalisé une toile sur ce thème et l’a exposée durant trois jours à la Salle Brassens à Sète, accompagnée d’autres de ses œuvres.

La réussite de cette première manifestation a fait dire au Maire de Sète, François Commeinhes lors du vernissage « L’année prochaine nous fêterons ensemble le 2ème Salon Artistique de la Saint-Pierre ».

D’ores et déjà, les organisateurs ont prévu, avec l’accord de l’Amicale des Pécheurs Sète môle, de reconduire leur collaboration pour intégrer à nouveau cette manifestation dans leur propre programme l’année prochaine lors du 60ème anniversaire de la Saint-Pierre.

Le thème déjà évoqué sera celui du « Grand Pardon de la Saint-Pierre » sur lequel chaque peintre participant, devra créer une œuvre d’un format de 80 x80cm. Au vu du succès de cette première édition, nul doute que la prochaine sera très attendue du public. Longue vie à ce nouveau salon.

Informations : 06 18 77 92 47.

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Le Salon d’ Auto m ne… le Salon qui éto m ne !!!

Entretien avec Gérard Soulier, commissaire du Salon d’Automne de peinture de La Grande Motte. Il évoque la prochaine édition qui se déroulera du 27 octobre au 4 novembre avec comme invitée d’honneur, l’artiste Liliane Proux.

Tout d’abord, pourquoi mentionnez-vous le Salon qui «éto m ne» pour évoquer celui-ci ?

D’une part pour la rime, avec « Auto m ne » mais surtout parce que ce Salon est atypique. Il surprend beaucoup les artistes et les visiteurs… par sa Créativité, sa Qualité, sa Fidélité et sa Diversité (C.Q.F.D.).

Vous le réalisez depuis 1995, comment préparez-vous cet événement chaque année ?

J’ai pris une ligne de conduite bien précise en accord avec M. Henri Dunoyer, Maire de La Grande Motte, qui reste identique d’année en année.

Un règlement, une sélection, par un groupe de travail professionnel, (travaillant sur 200 dossiers en moyenne émanant de 500 à 600 demandes de candidatures représentant 76 départements et quelques pays étrangers comme en 2006) afin de retenir une quarantaine d’artistes maximum et de permettre d’installer les œuvres dans un espace où la zone de circulation est aérée. Et puis, il faut un zeste d’organisation ! Un choix des médias approprié…

Comment choisissez-vous vos invités ?

Avec diversité avant tout. A chaque édition, un invité de style différent. En 1995, pour la première édition, Archiguille, créateur de la transfiguration, nous avait fait l’honneur d’être présent. Puis Roger Vives, peintre orientaliste, Nicole Avezart, « Lucienne » du Duo des Vamps avec ses personnages caricaturaux ; le regretté Adrien Seguin, coloriste puis Jean-François Larrieu qui nous a fait voyager avec ses couleurs et qui fut le président du Salon d’Automne de Paris durant de longues années ; Wang Yang Cheng artiste chinois parmi les meilleurs au Monde et naturellement Stratos, parrain du Salon à qui je dois beaucoup par sa gentillesse, son savoir, ses conseils. Sans oublier : Parsus, Hervey et Bernard Louedin.

C’est un Salon de peinture, mais vous invitez un seul sculpteur à chaque édition, pour quelle raison ?

Tout d’abord c’est un problème de place, je souhaite pour les visiteurs une zone de circulation facile. Mais cette année, j’invite trois sculpteurs pour effectuer un essai. Comme pour la peinture, j’ai choisi des styles différents dans trois matières : la résine que nous propose Evelyne Gerintes, le bois avec JeanLouis Petrone et le laiton par Paul Gonez.

Ce Salon a une côte intéressante parmi les autres expositions de peinture que l’on peut voir à travers la France, cela doit pleinement vous satisfaire ?

C’est difficile de vous répondre, je ne peux pas juger mais il s’avère, d’après les artistes eux-mêmes et les agents d’artistes qui rayonnent en Province, qu’il est un des meilleurs. S’il y avait un guide comme pour la gastronomie, il pourrait obtenir plusieurs étoiles ! (rires). Il vient toutefois d’obtenir à la promotion 2006 : la médaille d’argent de l’Académie des Arts-Sciences et Lettres .

En 2005, vous avez organisé un Best-Of, est-ce que vous allez le renouveler ?

Oui, car cette édition spéciale a eu un très grand succès. Elle rassemblait les « meilleurs de » et ce depuis 1995. J’ai programmé un Best-Of II en 2010 et j’inviterai ceux qui se sont montrés les plus marquants soit par le jury, soit par le public via le concours visiteurs.

Pouvez-vous nous parler de ce concours, justement ?

Chaque visiteur qui le souhaite, participe à ce concours en désignant trois artistes de son choix. Cela permet d’établir en fin de Salon, un palmarès qui est fort apprécié des artistes. Ce concours est doté de lots offerts par Gerstaecker, le leader des Beaux-Arts (vente par correspondance).

Que peut-on vous souhaiter pour cette année ?

Une augmentation des entrées afin d’atteindre les 5000 visiteurs pour rester sur une bonne progression !

Du 27 octobre au 4 novembre, tous les jours de 10h à 19h au Palais des Congrès de La Grande Motte.

Tél. 04 67 56 40 50. www.ot-lagrandemotte.fr/peinture.

A l’occasion de l’inauguration au Château de Lastours d’un nouvel espace dédié à l’art contemporain, le grand public a l’honneur de découvrir jusqu’au 9 septembre, une exposition exceptionnelle autour des lignes et volumes d’un signe récurrent unique, les œuvres du plasticien Jordi. Des œuvres imprégnées d’une forme (à l’origine, tête de taureau stylisée), devenue au fil du temps pictogramme, empreinte et signature de l’artiste. Il déclare : « Voici plus de quinze ans maintenant, je me suis trouvé un langage : une forme unique, assez ludique, composée de lignes droites et courbes identiques deux à deux, souvent utilisée comme empreinte ou volume. Elle est donc déclinée en 2D et 3D et avec des médiums différents : peinture, sculpture, installation »

Afin d’être en parfaite équation avec le lieu, les œuvres exposées tentent de souligner la poétique du terroir : sensibilité à la terre, aux éléments naturels et à la végétation régionale, pour une synthèse entre nature et culture. Le public voyage à travers les différents thèmes omniprésents du travail de cet artiste méditerranéen, tels que la nature, les contraires (Yin et Yang), ou encore la question du temps. « Dans ce dispositif théorique, la forme fonctionne souvent comme un organisme vivant qui se multiplie en donnant à voir les propriétés de la forme matricielle et ses propriétés de forme unique. En revisitant les courants comme : l’Art construit, l’Abstraction géométrique, le Néo-géo, le Minimalisme ou le Land Art. Cette forme ou module, dans ce travail géométrique et constructif à partir d’assemblages, de combinaisons de lignes, surfaces, formes et plans, se met en quelque sorte au ser vice de mes recher ches : il s’agit alors essentiellement de la question du temps, de l’idée de Nature, et tout particulièrement d’une réflexion autour des contraires en référence au « Yin » et au « Yang ».

Je peux alors traiter mes thèmes favoris : la lumière, la matière, les éléments naturels, la protection de l’environnement… Sur un ton qui peut emprunter parfois à la dérision et à l’humour, et avec des contrastes ou des oppositions complémentaires entre monde matériel / sensible et monde plus spirituel : Matière / Esprit, Obscur / Lumière, Rugueux / Lisse, Visible / Invisible, Vide / Plein, Présence / Absence, Mobile / Immobile, Fusion / Séparation, Intérieur / Extérieur. »

Jusqu’au 9 septembre au Château de Lastours à Portel-des-Corbières. (Autoroute A9, sortie n°39). Tél. 04 68 48 64 74.

Succès pour le 1er salon artistique de la
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Liliane Proux, invitée d’honneur du Salon de peinture de La Grande Motte Jordi au Château de Lastours

Viallat

Quoi de plus rythmé, de plus récurrent de plus régulier que les cycles des saisons de la vigne, avec ses étapes incontournables qui aboutissent à la confection d’un cru. Pas seulement parce que les années pour le vin se suivent, si elles ne se ressemblent pas toujours, mais parce que la taille, la vendange, la vinification, la maturation, l’assemblage etc. sont des passages obligés, toujours identiques à eux-mêmes, s’ils s’avèrent pourtant dans le même temps différents. Mais les allées régulières de ceps, les grappes et même les grains, tout cela évoque la singularité dans la différence.

Ilen est de même pour la forme qui a rendu célèbres les toiles libres de Claude Viallat. Si son contour est toujours le même, les couleurs qui la caractérisent, le tissu qui les supporte, les cernes qui les enveloppent, les enrichissements gestuels que leur fait subir l’artiste, leur insertion dans un contexte particulier, etc. font qu’elles sont à la fois semblables les une aux autres et foncièrement différentes à chaque fois. Ainsi en est-il de la vigne. Ainsi en est-il du vin, des vins devrais-je plutôt dire car le pluriel ici est de mise. Viallat, la vigne et le vin étaient donc faits pour se rencontrer d’autant que le premier n’a jamais renié le terroir languedocien dont il est originaire, ce dont ses œuvres témoignent avec évidence.

C’est par l’entremise de L’Art-vues (et donc quelque peu aussi de votre serviteur) que l’idée est venue de proposer à Claude Viallat de réaliser l’étiquette de la Cuvée 2005 des Pensées (car de vin, divin on devient), concoctée au Mas de l’Ecriture par son propriétaire, Pascal Fulla, savant alchimiste des cépages et véritable poète de l’œnologie (Les murs du mas arborent des citations de René Char).

Les Millésimes précédents ont fait l’unanimité dans les revues spécialisées ; ce qui vaut à plusieurs des vins proposés par le Mas de l’écriture, de se voir servis à la table des plus grands restaurants. Nous ne nous attarderons pas sur les qualités d’équilibre des Pensées (de Pascal, s’entend) qui nous intéressent, sur la fraîcheur d’agrume de ce vin suave et subtil et qui révèle petit à petit ses singularités de fruits rouges ou ses arômes floraux, ni sur sa persistance en bouche, ni sur sa couleur d’un rouge profond et limpide, pour nous intéresser au travail réalisé par Viallat. Sur cette étiquette toute en élégante verticalité, il a certes appliqué deux de ses fameuses formes, l’une au-dessus de l’autre, grises sur cerne blanc, à l’instar de ces pierres ancestrales, vestiges des hautes glaciations et qui sont caractéristiques des modestes coteaux avant-coureurs du haut plateau du Larzac.

Mais c’est surtout la majeure partie du fond qui attire l’attention : Viallat a en effet choisi un orange aux nuances subtiles et qui rend hommage - n’oublions pas son exposition actuelle en la Fondation Van Gogh d’Arles - au soleil qui mûrit les grappes.Fond enrichi de filaments sanguins qui rappellent le sang de la terre. Sur les côtés, Viallat a déposé une sorte de cadre vert qui renvoie à la tendre couleur des feuilles. Ainsi, on a l’impression que le soleil est apprivoisé, mis en bouteille.

Le goulot est également illustré de formes grises sur fond orangé. Mais cela ne doit pas être un frein à la dégustation.

Un certain nombre de bouteilles des Pensées, abandonnent leur appellation spirituelle (ce qu’a bien compris Viallat en recourant au cerne blanc) pour celui de L’Art-vues, On peut donc être fier d’annoncer le baptême prochain, arrosé de sirop vignolat, comme disait Rabelais, de la cuvée L’Art-vues. Le Mas de l’Ecriture se trouve à Jonquières, près de St-Saturnin et de Montpeyroux. Il n’a qu’une devise : la créativité. Manifestement cela ne lui a pas trop mal réussi.

Mas de l’Ecriture, Rue de la Font du Loup à Jonquières (34).

www.masdelecriture.fr

BTN
Pascal Fulla, Viallat et l’Art-vues COTEAUX DU LANGUEDOC Appellation Coteaux du Languedoc contrôlée
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Pour commander Mas de l’Ecriture Rue de la Font du Loup - 34725 Jonquières Tél : 04 99 57 61 54 / 04 67 96 13 21 Portable 06 80 15 57 72 ART & VIN A consommer avec modération. ... l’art-vues • page soixante-deux • août - septembre 07
PASCAL FULLA VIGNERON présente
lArt
,
par Claude Viallat
En v’là du vin, en V(ial)lat !
signe la cuvée spéciale du Mas de l’Ecriture
Pascal Fulla

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