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La langue dans sa poche
PAR HÉLÈNE HUOT
«Combattre pour la paix, il paraît que c’est de bonne guerre.»
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Roland Bacri, humoriste français (1926-2014)
FAITES VOS JEUX
1. Le comité chargé du prix Nobel de la paix ne siège pas à Stockholm, comme les autres comités Nobel, mais à
Oslo. Comment appelle-t-on les habitants d’Oslo?
a. Osloïtes b. Osloviens c. Les deux appellations sont utilisées.
2. On appelle «colombe» le partisan d’une solution pacifique dans un conflit. Comme appelle-t-on celui qui au contraire préconise la force dans le règlement d’un conflit?
3. Le feuilleton télévisé québécois Le temps d’une paix a été créé par:
a. Marcel Dubé b. Pierre Gauvreau c. Victor Lévy-Beaulieu
4. Océan le plus vaste du monde, le Pacifique a été
«baptisé» en 1520; il doit son nom au navigateur:
a. Christophe Colomb, né à Gênes en 1451 b. Fernand de Magellan, né à Porto en 1480 c. Vasco de Gama, né à Sines en 1469
5. En parlant d’un défunt, il est courant de dire:
«Qu’il repose en paix». D’où vient donc l’acronyme
R.I.P. qui représente ce souhait?
a. Christophe Colomb, né à Gênes en 1451 b. Fernand de Magellan, né à Porto en 1480 c. Vasco de Gama, né à Sines en 1469
6. «Fumer le calumet de la paix», c’est faire la paix.
Quelle autre expression française, également tirée de la culture amérindienne, a le même sens? 7. Homme politique canadien, il a reçu le prix Nobel de la paix en 1957. De qui s’agit-il?
a. Lester B. Pearson b. Edward «Ed» Broadbent c. Louis St-Laurent
8. Depuis 1981, la «journée internationale de la paix» est célébrée chaque année le 21 septembre, conformément à la déclaration de l’ONU. Cette dernière a six langues officielles:
a. l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le français, le mandarin et le russe b. l’anglais, l’espagnol, l’espéranto, le français, le portugais, le russe. c. l’allemand, l’anglais, l’espagnol, le français, le portugais et le mandarin
9. Les Casques bleus ont pour mission de maintenir ou de rétablir la paix dans le monde. Leur nom fait référence la couleur bleue de leur béret, qui est la couleur de l’ONU. Vrai ou faux?
10. Le symbole , associé à l’expression Peace and
Love, a été créé
a. dans les années 1970, comme signe de reconnaissance des hippies b. dans les années 1960, pour le mouvement d’opposition pacifique à la guerre du Vietnam c. à la fin des années 1950, pour accompagner la lutte contre l’armement nucléaire
DU NOUVEAU SOUS LE SOLEIL
Peu de temps après son apparition dans la langue courante, le mot «covid» a fait son entrée officielle dans les dictionnaires français. Ce mot désigne une infection virale très contagieuse, causée par le coronavirus SRAS-CoV-2, identifié en 2019 et qui est à l’origine d’une pandémie mondiale. Les dictionnaires s’entendent sur la définition du mot, mais pas sur son genre. Le Larousse et Usito en font un nom féminin; le Robert, de son côté, ne tranche pas: covid est un nom masculin ou féminin. (Notons au passage que le Robert contient d’autres noms, qui sont masculins ou féminins, comme après-midi, météorite, palabre et quelques autres.) Dès le début de la pandémie, en 2020, l’Office québécois de la langue française a émis une directive: le mot covid est du genre féminin. Suivant cette prescription de l’OQLF, les médias québécois ont rapidement pris l’habitude de parler de la covid, alors que le reste de la francophonie a continué d’en parler au masculin. Ce n’est qu’en mai 2021 que l’Académie française s’est prononcée sur cette question, optant à son tour pour le genre féminin. Mais là où il était répandu depuis plus d’un an, l’emploi du genre masculin est demeuré courant, voire prépondérant.
