Réunions et congrès-Les Affaires

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Dossier

Réunions et congrès À la conquête du facteur « wow »

D E ST I N AT I O N A F FA I R E S

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Hôtel-M. Premières Nations.. A 24 La Cabane à Pierre. . . . . . . . . . . . . . . . A 1 9 Le Georgesville.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A 1 5 Le Grec.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A 26 Le Manoir Richelieu. . . . . . . . . . . . . . . A 25 Nina Pizza Napolitaine. . . . . . . . . . A 23

NRJ Spa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A 20 Pizzéria N° 900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A 23 Quality I. & S. de Val-d’Or. . . . A 28 StoneHaven Le Manoir. . . . . . . . . . A 3 2 Village Aventuria.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . A 21 Zoo sauv. de Saint-Félicien. . A 1 3

Parlez-en aux gestionnaires d’hôtels et de salles du Lac-Saint-Jean, de la Beauce et d’ailleurs au Québec: de belles infrastructures d’accueil ne suffisent pas pour attirer le tourisme d’affaires en 2020. Il faut de solides équipes pour en faire la promotion. Conseils, nouveautés et dizaines d’adresses partout en province pour nourrir vos discussions d’affaires.

1. À la conquête du facteur wow (p. a ­ -03) 2. ­Lac-Saint-Jean : osez la grande traversée (P. ­A-05) 3. ­Où tenir sa réunion au pays des bleuets ?(P. ­A-09) 4.

La Beauce, une destination d’affaires montante (P. ­A-15)

5. Où se réunir chez les B ­ eaucerons ? (P. ­A-18) 6. ­Lunch d’affaire : pizza à l’heure de pointe (P. ­A-23)

Les ­Chalets et ­Spa ­Lac ­Saint-Jean offrent un « espace propice pour consolider une équipe ». L’entreprise mise sur le fait de « vivre le travail autrement ».

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Tourisme d’affaires

À la conquête du facteur « wow » Claudine ­Hébert

ue vous alliez à ­Trois-Rivières, ­Val-d’Or, ­Sherbrooke ou ­Gaspé, chaque destination renferme une foule d’ingrédients ayant le potentiel de faire lever un événement. Lorsque la synergie entre les divers acteurs liés au tourisme d’affaires est palpable, c’est encore mieux. La recette locale se transforme alors en souvenir mémorable pour la totalité des participants.

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Depuis une décennie, la directrice générale de ­Tourisme ­Rivière-du-Loup, ­Monique D ­ ionne, assiste à l’éclosion de sa destination. Les sondages menés auprès des participants de passage en ville pour un congrès sont unanimes. « ­Plus de 99 % des répondants ont été conquis par l’accueil louperivois », ­affirme-t-elle. Tour de bateau sur le fleuve, dîner aux pattes de crabes des neiges, cocktail V ­ IP dans le chic Penthouse de l’Hôtel ­Universel, tournée des producteurs agricoles locaux... tous ont été charmés par l’unicité de l’offre de la destination, ­dit-elle. Or, ces petites atten-

L’Hôtel ­Universel de ­Rivière-du-Loup a ouvert un ­penthouse au 7e étage. Il est équipé d’une table de conférence pour 20 personnes, d’un salon et d’une cuisine complète.

tions ne suffisent pas. Le plus grand effort qui doit être d’abord déployé est celui de viser à convaincre chaque organisateur de choisir sa destination ­– le fameux facteur « ­wow ­», reconnaît ­Mme ­Dionne. « ­Chez nous, ce facteur “ ­wow ­” repose en grande partie sur la synergie entre les trois hôteliers de notre territoire, qui collaborent étroitement entre eux, ­détaille-t-elle. Sans ce travail d’équipe qui

Un souvenir mémorable de votre congrès ? ­Cette tyrolienne ­au-dessus du parc de la caverne « ­Trou de la ­Fée ».

étonne chaque fois les organisateurs, ­Rivière-du-Loup n’accueillerait certainement pas une soixantaine de congrès et événements majeurs par année. »

Transformer la pression en simplicité

Tous ceux qui gravitent autour de l’industrie du tourisme d’affaires vous le diront : la plupart des organisateurs d’événements développent des liens particuliers avec

Le bateau La Tournée, du Centre de villégiature Dam-en-Terre au Lac Saint-Jean, offre une dimension singulière à votre réunion. / d : Steeve Girard

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Réunions et congrès

tout au plus de trois à cinq destinations. Aller ailleurs devient trop compliqué, car cela demande davantage d’énergie. « ­Par conséquent, ces organisateurs favorisent le même réseau de lieux jusqu’au jour où des membres de leur regroupement effectuent des pressions pour que l’événement se déroule aussi dans leur ville », observe N ­ ancy ­Lambert, directrice,

­Tourisme et congrès à ­Saint-Hyacinthe ­Technopole. C’est alors que le premier contact avec une nouvelle destination prend une importance capitale. « ­La toute première personne chez nous qui s’entretient avec un organisateur tenu de sortir de son réseau doit montrer dès les premiers instants que notre destination, même si elle lui est imposée, va lui simplifier la vie, ­explique-t-elle.

Et ça, c’est le premier facteur “ ­wow ­” qui fait partie de la recette du succès d’un événement. » Plus cette relation devient « étroite, vraie et naturelle », plus il sera facile de montrer à l’organisateur de quoi dispose la destination pour éblouir les participants, souligne ­Mme ­Lambert. C’est justement ce qui a incité plusieurs bureaux de congrès municipaux et

régionaux à mettre en place un service clé en main. Une seule personne prend alors en charge les besoins et attentes de chaque organisateur. À ­Laval, ce souci de la première impression va encore plus loin. Il s’est transformé en programme du ­Simplificateur certifié. Depuis trois ans, la majorité du personnel des équipes de vente des produits liés au tourisme d’affaires partout sur le territoire ont

suivi cette certification qui les aide à connaître l’offre lavalloise jusqu’au bout des ongles, indique ­Geneviève ­Roy, présidente et directrice générale de ­Tourisme ­Laval. « ­Peu importe que ces personnes travaillent dans un hôtel, un restaurant ou une attraction touristique, elles détiennent des informations sur le “produit affaires” de ­Tourisme L ­ aval, que ce soit à propos du réseau de transport qui mène au métro, des divers fournisseurs de service, des produits agricoles de la région, des bonnes tables, de la capacité des salles... Ce sont devenus des ambassadeurs de L ­ aval », explique ­Mme ­Roy. Une connaissance qui surprend les organisateurs.

La petite séduction avant la grande

Quoi qu’il en soit, une

destination aura beau disposer du meilleur matériel marketing – ­photos, vidéos, site web interactif, etc. ­–, rien ne remplace une visite des lieux en chair et en os pour gagner la tête, et surtout le cœur, de l’organisateur, soutient ­Mme ­Lambert. Les relations humaines qui se développent lors de ces visites demeurent la clé pour impressionner la clientèle d’affaires, ­précise-t-elle. De l’avis de plusieurs bureaux de congrès et de tourisme, ces « opérations charme » affichent généralement un excellent taux de rétention, estimé à plus de 75 %. « ­Encore ­faut-il réussir à faire déplacer ces organisateurs chez nous, prévient ­Mme ­Dionne. Ils sont désormais largement sollicités par des dizaines d’autres destinations. »

La tour de 25 mètres de l’Ermitage Saint-Antoine, située à Lac-Bouchette, au Saguenay–Lac-saint-Jean


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Lac-Saint-Jean

Osez la grande traversée Claudine ­Hébert

econnu comme une destination phare en tourisme d’agrément avec près de un million de visiteurs par année, le L ­ ac-Saint-Jean voudrait bien connaître un succès similaire en tourisme d’affaires. Un défi devant lequel se dressent deux obstacles : la distance qui sépare la région des grands centres et la méconnaissance des organisateurs de la capacité d’accueil que peuvent leur réserver les ­Jeannois. Carolyne ­Deschênes, directrice des ventes à l’Hôtel ­Universel ­Alma, peut témoigner du poids que représentent ces deux principaux obstacles sur le tourisme d’affaires dans sa région. Même lorsque son établissement gagne la tenue d’un congrès, le travail de séduction ne fait que commencer. « ­Votre destination nous a été imposée. J’espère que vous serez à la hauteur de nos attentes. » C’est sur ce ton qu’a commencé sa toute première discussion avec le planificateur d’une assemblée annuelle de trois jours et trois nuits devant réunir un peu plus

R

Atténuer le facteur de la distance demeure un des éléments avec lesquel se battent régulièrement les hôteliers du ­Lac-Saint-Jean. Pour « compenser » cette distance, l’équipe de l’Hôtel ­Universel ­Alma s’assure de réserver un accueil « aux petits oignons » à ses congresssistes.

de 80 personnes sous le toit de son hôtel en 2018. « ­Un événement que nous avions obtenu sous la recommandation d’un des membres de l’organisation, originaire de la région », raconte l’hôtelière.

Au lieu de se laisser contrarier par le scepticisme de son interlocuteur, Mme ­Deschênes et son équipe se sont assurées de leur réserver un accueil « aux petits oignons ». Du choix des

vins (des bouteilles qui n’avaient jamais figuré sur les tablettes des succursales de la S ­ AQ de la région) à la sélection des menus, en passant par les activités de groupes et la décoration des salles, tout

a été dirigé de main de maître. « ­Au final, tous les participants, dont leur planificateur ­lui-même, nous ont remerciés chaudement d’avoir organisé un de leurs meilleurs ­rendez-vous

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annuels des dix dernières années », raconte ­Mme ­Deschênes.

­ arlons-en, P de la distance !

Atténuer le facteur de la distance (cinq heures de


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Réunions et congrès

route à partir du Grand ­Montréal) – ­ou, ­disons-le franchement, la crainte de la traversée de la réserve faunique des L ­ aurentides ­–, demeure un des éléments avec lesquels se battent régulièrement les hôteliers du ­Lac-Saint-Jean, qui veulent augmenter leur part en tourisme d’affaires. Bien qu’au début des années 2010, le gouvernement du Q ­ uébec ait investi plus de 1 milliard de dollars pour transformer, sécuriser et faire de la route 175, de

­ toneham à S S ­ aguenay, une chaussée à quatre voies (devenue l’un des plus beaux trajets routiers de la province), les appréhensions sont tenaces. Le Cahier du planificateur du Bureau des congrès ­Lac-Saint-Jean accorde d’ailleurs quatre de ses sept premières pages aux routes qui mènent à la région. « ­On dirait qu’on ne fait que ça, parler de la distance, lors de nos tournées promotionnelles, activités et autres

stratégies en tourisme d’affaires » s’exclame ­Annie ­Tremblay, directrice des ventes de l’Auberge des îles, à ­Saint-Gédéon, un centre de villégiature situé à une quinzaine de minutes d’Alma. Il faut multiplier les possibilités, d ­ it-elle. À ce propos, le B ­ ureau des congrès ­Lac-Saint-Jean propose un service de navette et même des vols nolisés à prix abordables aux organisateurs qui souhaitent faciliter le

transport de leurs participants. « ­Pourtant, insiste ­Mme ­Tremblay, il y a tellement d’avantages à choisir notre destination. À commencer par les coûts par participant (hébergement, repas, salles et stationnement gratuit), qui reviennent de 35 % à 40 % moins chers chez nous que dans les grandes villes. Et que dire du taux de satisfaction des participants ! Lorsque nous parvenons à convaincre les

Il y a beaucoup d’avantages à choisir le Lac-Saint-Jean comme destination pour les congrès et les événements, à commencer par le stationnement gratuit.

Simon Devost-Dulude Chef exécutif

Mevin Kalasopaten Chef pâtissier

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organisations, il faut voir le sourire de leurs participants le dernier jour de l’événement. Rares sont ceux qui n’ont pas vécu une expérience inoubliable au ­Lac-Saint-Jean, soutientelle. Tout le monde repart content et compte revenir en vacances. »­

Consolidation du produit d’affaires

En vue de mieux promouvoir ses qualités en tourisme d’affaires, la destination d’Alma a joint les rangs de l’Association des professionnels de congrès du Q ­ uébec (APCQ) en 2008. Depuis 2016, la M ­ RC du ­Domaine-du-Roy, qui comprend notamment les villes de R ­ oberval, d ­e Saint-Félicien et d ­e Lac-Bouchette, s’est jointe à A ­ lma et ses environs (la M ­ RC de ­Lac-Saint-­Jean-Est) pour consolider l’effort d’attraction en tourisme d’affaires. Ce regroupement des deux ­MRC a permis la création du B ­ ureau des congrès ­Lac-Saint-Jean. L’organisme bénéficie d’un budget annuel de 175 000 $ consacré au salaire d’un délégué commercial, ­Michaël S ­ heehy, ainsi qu’à l’organisation d’une

dizaine d’activités et d’outils de promotion de la destination. Cette consolidation régionale en tourisme d’affaires porte déjà ses fruits. En 2018, ce sont 70 congrès et événements de 40 nuitées et plus qui se sont déroulés au ­Lac-­Saint-Jean. « ­Il s’agit d’une augmentation d’au moins 20 % par rapport aux résultats de l’année 2017 », ­signale-t-il en attente des statistiques de 2019 qui s’annoncent prometteuses. Cette performance est surtout attribuable au tourisme sportif, qui représente plus de 60 % des activités en tourisme d’affaires de la région.

Le tourisme sportif en plein essor

Depuis quatre ans, la région enregistre année après année un record d’activités sportives regroupant plus d’une cinquantaine de tournois, de championnats et d’autres compétitions. « ­Ces événements sportifs, présentés hiver comme été, permettent aux hôtels de la région d’afficher complet au moins une bonne vingtaine de fois par année les


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jeudis, vendredis et samedis soir », indique M. Sheehy. Outre la T ­ raversée internationale du ­Lac-Saint-Jean, qui attire déjà une clientèle internationale depuis plus de 65 ans, la région a même décroché la tenue du ­Championnat mondial masculin de pétanque en septembre 2018, présenté à ­Desbiens. Une compétition qui a déjà eu lieu à ­Monaco, ­Marseille, ­Bruxelles et D ­ akar. Cet événement international a généré plus de 1 200 nuitées dans les hôtels d’Alma, de R ­ oberval et de ­Saint-Félicien, ­précise-t-il.

Rehausser le nombre de congrès

Le Bureau des congrès Lac-Saint-Jean attribue un autre budget de 40 000 $ à un nouveau fonds d’aide aux congrès et événements sportifs. Celui-ci remet jusqu’à 5 000 $ aux organisations qui n’ont pas visité la région depuis plus de cinq ans. « ­Pour être éligible, l’événement doit compter un minimum de 40 nuitées et avoir une portée provinciale, nationale ou internationale », indique M ­ . ­Sheehy. Les activités de collecte de fonds, de groupe de pression ou encore politiques sont exclues, précise-t-il. Là où le travail s’annonce plus ardu, c’est de trouver le moyen d’attirer des congrès provinciaux, reconnaissent les hôteliers

« ­On dirait qu’on ne fait que ça, parler de la distance, lors de nos tournées promotionnelles, activités et autres stratégies en tourisme d’affaires », s’exclame ­Annie ­Tremblay, directrice des ventes à l’Auberge des îles, à ­Saint-Gédéon, un centre de villégiature situé à une quinzaine de minutes d’Alma.

de la région. Même en recensant les congrès tenus dans les quatre principaux pôles d’hébergement (Alma, R ­ oberval, ­Saint-Félicien et ­LacBouchette), la région n’est pas encore parvenue à franchir le cap des 15 congrès de 40 nuitées et plus par année. L’année 2018 s’est tout de même soldée avec 13 congrès. La meilleure performance depuis la création du Bureau de congrès. Les trois principaux centres de congrès de la destination (Hôtel du ­Jardin à ­Saint-Félicien,

­ hâteau ­Roberval et ­Hôtel C ­Universel ­Alma) peuvent pourtant accueillir 400 personnes en formule banquet. Même jusqu’à 500 à ­Alma. Chacune des ­MRC présente des capacités d’hébergement de plus de 400 chambres. Mais voilà, mis à part le ­Château R ­ oberval, un hôtel 3 étoiles qui compte 124 chambres, les deux autres centres de congrès de la région en comptent moins de 100 sous leur toit. Puisque la grande majorité des organisateurs de congrès privilégie les établissements qui

Depuis quatre ans, le Lac-Saint-Jean enregistre année après année un record d’activités sportives.

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Réunions et congrès

disposent de suffisamment de chambres pour leurs participants, la région du ­Lac-Saint-Jean peine à se qualifier pour près d’une cinquantaine d’événements provinciaux réunissant de 100 à 200 personnes. « ­Même si nous avons 72 chambres à l’Universel, dont la majorité avec deux lits, et plus d’une trentaine qui sont entièrement rénovées à notre hôtel T ­ ravelodge, situé à 10 minutes de marche, je ne peux même pas approcher les organisations dont les congrès rassemblent plus d’une centaine de participants », explique Mme ­Deschênes. Un bémol que le propriétaire de l’Hôtel U ­ niversel ­Alma, ­Laval ­Boulianne, souhaite corriger sous peu. Ce dernier a annoncé un projet majeur qui permettra d’ajouter 30 à 40 nouvelles chambres à

Une des 85 chambres de l’Hôtel du ­Jardin, à ­Saint-Félicien

son offre actuelle d’ici les deux prochaines années.

Une force locale

En attendant la visite venue d’ailleurs, le

tourisme d’affaires local et individuel, lui, se porte très bien. De septembre à juin, plus du quart, sinon le tiers des quelque 1 000 chambres que l’on

trouve sur le territoire sont occupées par des travailleurs de passage dans la région, que ce soit pour des réunions syndicales, des

destination

conseils de bande, des ­lac-à-l’épaule, des conseils d’administration, de la représentation, de la formation et même pour des tâches particu-

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lières. À ce propos, bonne chance si vous essayez de réserver une des 85 chambres de l’Hôtel du J­ ardin, à ­Saint-Félicien, en octobre. Tous les ans, cet hôtel affiche complet pendant une, deux, voire parfois quatre semaines d’affilée lorsque l’usine ­Papiers ­forestiers ­Résolu ferme ses portes pour son opération grand nettoyage, qu’on appelle dans la région le shut down. « ­Cette grande opération de maintien des équipements nous permet d’accueillir des travailleurs du Q ­ uébec, mais aussi de l’Ontario, du ­Nouveau-Brunswick, de l’Alberta et même des ­États-Unis », indique ­Lili ­Fournier, directrice des ventes de l’établissement. « ­Pour nous, ­conclut-elle, c’est l’équivalent d’un mégacongrès. »


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­Lac-Saint-Jean

Où tenir sa réunion au pays des bleuets ? Claudine Hébert

Centres de congrès, bord du lac, au zoo comme au resto : le ­Lac-Saint-Jean propose plus d’une centaine de lieux propices aux congrès, aux événements et aux réunions d’affaires. En voici plus d’une dizaine.

L’Hôtel ­Universel ­Alma compte une douzaine de salles, dont deux pouvant accueillir chacune plus de 500 personnes à la fois.

La zone centrale L’Hôtel U ­ niversel A ­ lma, qui compte 72 chambres et une douzaine de salles, dont deux pouvant accueillir chacune plus de 500 personnes à la fois, est utilisé au moins une fois semaine comme lieu de rassemblement par de nombreux organismes et plusieurs entreprises privées qui couvrent le territoire du ­Saguenay–­Lac-Saint-Jean. « ­Nous détenons la meilleure localisation géographique pour ce type de réunion », soutient C ­ arolyne ­Deschênes, directrice des ventes. Depuis 2016,

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2000

l’établissement qui loge à l’enseigne du C ­ omplexe d’affaires J­ acques-Gagnon a bénéficié de près de 3,5 millions de dollars d’investissements pour peaufiner son offre hôtelière. Plus de 1 M $ a servi à l’aménagement d’un restaurant ­Pacini. Pour l’anecdote, la chaîne n’avait pas du tout l’intention de s’installer à A ­ lma. « ­Il a fallu être très persuasif pour convaincre cette chaîne de venir s’établir dans un marché de moins de 50 000 habitants ; 32 000 pour être précis », raconte L ­ aval B ­ oulianne,

propriétaire de l’hôtel depuis plus de 25 ans. Cette collaboration, d ­ it-il, fait aujourd’hui des étincelles. Depuis l’arrivée de la chaîne, plus de 90 % des gens qui viennent en réunion dans les salles de l’Hôtel ­Universel fréquentent le resto à l’heure du lunch. Ils étaient moins de 15 % sous l’ancienne enseigne, ­Le B ­ ordelais. L’hôtel propose également un centre de santé, une piscine intérieure et un accès direct au C ­ omplexe de cinéma A ­ lma qui compte six salles de projection.

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­Lac-à-l’épaule au bord du lac Rachetée il y a trois ans par la famille L ­ arouche (qui détient également l’Hôtel C ­ hicoutimi, à ­Saguenay), l’Auberge des îles, à S ­ aint-Gédéon, est redevenue le lieu coqueluche de plusieurs entreprises et organismes du L ­ ac-Saint-Jean. ­Lac-à-l’épaule, retraite, formation... l’établissement hôtelier qui offre une vue imprenable sur le lac reçoit des r­ endez-vous d’affaires au moins deux fois par semaine, de septembre à juin. La clientèle du tourisme sportif prend la relève les fins de semaine, indique A ­ nnie

­ remblay, directrice des ventes de l’Auberge. T Plus de 2 M$ ont récemment été investis pour revoir la signature complète des 32 chambres, des huit condos, du restaurant, des salles pouvant recevoir jusqu’à 120 personnes. L’investissement inclut également la construction d’une toute nouvelle piscine intérieure de 25 mètres. « ­Ce qui fait désormais de notre adresse un lieu de villégiature complet pour les groupes qui veulent se réunir en toute discrétion », soutient M ­ me ­Tremblay.

Lieu de villégiature avec spa nordique

Plus de 2 M$ ont récemment été investis pour revoir la signature complète des 32 chambres de l’Auberge des îles, à ­Saint-Gédéon.

La ville aux « 4 étoiles »

L’Hôtel de la ­Boréalie se distingue par sa nouvelle verrière construite en 2018 au coût de 125 000 $, dont la vue surplombe la rivière ­Ashuapmushuan.

Depuis que P ­ hilippe H ­ udon, un comptable agréé de la région, est devenu propriétaire du complexe C ­ halets et S ­ pa L ­ ac S ­ aint-Jean au printemps 2019, ce lieu de villégiature situé en bordure du lac, à C ­ hambord, a le vent dans les voiles. Jamais depuis la construction des 20 condos et quatre chalets en bois rond, en 2010, cette adresse n’a été aussi occupée qu’au cours de la dernière année. « ­Notre taux d’occupation est trois fois supérieur à ce qu’il était avant

la transaction. De septembre à juin, nos installations, qui peuvent accueillir jusqu’à 125 personnes, sont témoin d’au moins quatre à cinq réunions par semaine », soutient M. Hudon. L’endroit fait également l’objet d’investissements majeurs de 1,2 M$. Les unités d’hébergement ont été remises au goût du jour et des travaux doivent commencer ce printemps pour réaménager le spa nordique, le seul de tout le ­Lac-Saint-Jean.

De toutes les villes autour du l­ ac S ­ aint-Jean, ­Saint-Félicien est la seule qui compte sur son territoire deux hôtels 4 étoiles. Depuis déjà 30 ans, l’Hôtel du J­ardin propose 85 chambres, près d’une dizaine de salles de réunions – dont une salle de banquet dotée d’une mezzanine – et une piscine intérieure. Depuis 2014, près de 1 M$ a été investi par la famille B ­ eaubien afin de rajeunir les chambres de ce centre de congrès. Près de 250 000 $ seront également injectés au cours des prochains mois pour revoir la signature du restaurant, de la terrasse et aménager une nouvelle salle pour des rencontres de 30 personnes. Construit au

coût de 4,5 M$ en 2015, le nouvel H ­ ôtel de la ­Boréalie propose, quant à lui, 55 chambres et deux salles d’une capacité d’accueil d’une centaine de convives. L’établissement se distingue par sa nouvelle verrière construite en 2018 au coût de 125 000 $, dont la vue surplombe la rivière ­Ashuapmushuan. Cet hôtel dispose également d’une superbe terrasse sur son toit et d’une salle d’entraînement des plus complètes. Autant d’attributs qui attirent une forte clientèle d’affaires qui représente près de 80 % des revenus de l’hôtel, souligne ­Claude ­Potvin-Brodeur, directrice adjointe de l’hôtel.

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crédit photo Jean-François Savaria

Jamais depuis la construction des 20 condos et quatre chalets en bois rond, en 2010, le complexe Chalets et ­Spa ­Lac ­Saint-Jean n’a été aussi occupé qu’au cours de 2019.

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Tu tires ou tu pointes ? En plus d’être le complexe hôtelier qui compte le plus grand nombre de chambres – 124 – du L ­ ac-Saint-Jean, le C ­ hâteau R ­ oberval dispose d’un caractère unique que l’on ne retrouve dans aucun autre hôtel en A ­ mérique du N ­ ord : il abrite un salon de quilles... et un terrain de pétanque. D ­ epuis que la famille ­Beaubien en a fait l’acquisition en 2013, près de 1 M$ ont été injectés pour revitaliser les chambres, la piscine et le restaurant. Ces travaux ont permis à l’hôtel d’augmenter son taux d’occupation d’au moins 10 %, souligne M ­ axime B ­ eaubien, directeur général adjoint de l’établissement. La clientèle d’affaires, qui représente près d’un client sur deux, est principalement composée de membres des P ­ remières N ­ ations (Roberval est voisine de la réserve innue M ­ ashteuiatsh), des gens du p ­ alais de justice, de l’hôpital de ­Roberval et de nombreux syndicats des entreprises avoisinantes.

La salle Kurtness du Château ­Roberval peut accueillir 50 personnes.

Une piscine et un spa logent en plein cœur du ­Château ­Roberval.


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Réunions et congrès

La villégiature almatoise

Réunion chez les C ­ apucins

Les ­Centre de villégiature ­Dam-en-Terre est devenu une adresse chouchou pour plusieurs organismes et entreprises privées.

Grâce à la croisière sur le lac pour 150 personnes, sa salle de réception pour 250 convives en mode cocktail et sa trentaine d’unités d’hébergement (incluant, chalets, condos et suites), le C ­ entre de villégiature ­Dam-en-Terre est devenu une adresse chouchou pour plusieurs organismes et entreprises privées qui cherchent un lieu de rencontre rassembleur à quelques minutes

du ­centre-ville d’Alma. « ­Plus de 30 % des revenus annuels relève des événements d’affaires », soulève ­Rosa ­Carrion, coordonnatrice à l’hébergement et au congrès de l’établissement situé en bordure de la rivière ­Grande ­Décharge. L’établissement accueille régulièrement des événements de type 5 à 7, des retraites, des soirées reconnaissance et des

formations. L’endroit connaît également un grand succès durant la période des fêtes, indique ­Mme ­Carrion. « ­De novembre jusqu’à la fin décembre, d ­ it-elle, nous avons organisé, en collaboration avec une agence de la région, pas moins de neuf soirées de ­Noël regroupant plus-ieurs entreprises. Il y a deux ans, on n’en avait que cinq. »

L’Ermitage ­Saint-Antoine dispose d’un ­miniamphithéâtre de 60 places où l’on projette depuis l’été dernier le spectacle multimédia ­Origine.

Le ­Lac-Saint-Jean comporte l’un des cinq sanctuaires nationaux du pays : l’Ermitage ­Saint-Antoine, à ­Lac-Bouchette. Bien que le caractère spirituel et historique des lieux, créé par l’abbé E ­ lzéar ­DeLamarre en 1907, demeure la priorité, la direction du site courtise de plus en plus la clientèle d’affaires. Pas moins de 3,5 M$ ont d’ailleurs été investis au cours des deux dernières années afin de bonifier ce domaine en nature qui borde le lac ­Ouiatchouan. Un autre projet d’investissement de plus de 100 000 $ est prévu pour rénover les chambres, les chalets ainsi que la salle pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes au cours de la prochaine année. L’an

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dernier, plus d’une trentaine d’organismes et d’entreprises privées y ont tenu leur rencontre, signale le directeur du marketing ­Guy ­Thibeault. En plus des 54 chambres, la plupart avec deux lits, des sentiers pédestres, un restaurant et une boulangerie, le sanctuaire dispose également d’un ­miniamphithéâtre de 60 places où l’on projette depuis l’été dernier le spectacle multimédia ­Origine. Actuellement, poursuit M. Thibeault, la clientèle d’affaires représente 10 % des revenus liés à l’hébergement. « D’ici trois ans, l’objectif est d’atteindre le cap des 100 000 visiteurs et de faire grimper la part de revenus des groupes d’affaires à 30 %. »


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Rendez-vous au Z ­ oo sauvage Il n’y a pas que les ours polaires, les géladas, les wapitis et le chameau G ­ obi qui profitent des quelque 20 M$ investis depuis 2016 afin de rehausser les infrastructures du Z ­ oo sauvage de S ­ aint-Félicien. La clientèle d’affaires en bénéficie, elle aussi. Une salle de cinéma, un auditorium, un hall d’entrée dominé par un squelette de rorqual commun, un nouveau restaurant qui surplombe la rivière aux S ­ aumons, le zoo dispose d’une panoplie de lieux événementiels qui séduisent la clientèle en quête d’originalité. « L’an dernier, ce sont plus d’une quarantaine d’organismes et d’entreprises privées de 15 à 400 personnes qui ont tenu des cocktails, banquets et autres activités V ­ IP au cœur de notre Centre de conservation de la biodiversité boréale du ­Lac-Saint-Jean. Une clientèle d’affaires qui est en hausse d’au moins 20 % depuis deux ans », souligne M ­ ichaël V ­ iens, coordonnateur, Ventes et marketing du zoo.

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La clientèle d’affaire sera charmée par le nouveau locataire au Zoo sauvage depuis 2019, le panda roux.

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Le zoo dispose d’une panoplie de lieux événementiels qui séduisent la clientèle.


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Réunions et congrès

Un joyau sportif jeannois

Marcher sur le lac

L’an dernier, le musée l’Odyssée des bâtisseurs a été témoin d’une dizaine d’événements privés.

Les activités (salons, tournois et championnats) au Centre multisport ­Mario-Tremblay se traduisent par des événements de 40 nuitées et plus dans les environs d’Alma.

Le ­Lac-Saint-Jean comporte un joyau sportif à faire rougir d’envie bien des municipalités du ­Québec : le ­Centre multisport ­Mario-Tremblay, à ­Alma. Juxtaposé à l’école secondaire ­Pavillon ­Wilbrod-Dufour, le complexe sportif de plus de 100 000 pieds carrés de superficie multiplie les plateaux sportifs. Deux patinoires, deux piscines ­semi-olympiques (trois et six couloirs), des studios de danse, des salles de

combat, quatre gymnases et surtout un immense espace (construit au coût de 12,5 M$ en 2016) de plus de 52 000 pieds carrés sans colonne se trouvent sous le toit de cet établissement. Un centre qui pourrait toutefois être exploité davantage pour mousser le tourisme d’affaires. « ­Actuellement, les activités événementielles permettent de générer 600 000 $ par année, indique ­Jocelyn ­Tremblay, directeur du S ­ ervice de

loisirs et de la culture d’Alma. Une bonne quinzaine de ces activités (salons, tournois et championnats) se traduisent déjà par des événements de 40 nuitées et plus dans les environs. L’objectif, p ­ oursuit-il, est d’atteindre, d’ici trois ans, le million de dollars de revenus qui sont nécessaires annuellement pour couvrir les frais d’exploitation du bâtiment que partage la Ville avec les établissements des environs

L’ancienne mairie de la défunte municipalité d ­e l’Isle-Maligne abrite aujourd’hui l’Odyssée des bâtisseurs. Le bâtiment est devenu à la fois un centre d’archives et de patrimoine ainsi qu’un

musée. Une des trois salles d’exposition a la particularité d’afficher à la grandeur de son plancher l’immense territoire hydrographique du ­Saguenay–Lac-­Saint-Jean. L’an dernier, le musée a

été témoin d’une dizaine d’événements privés, indique ­Catherine ­Binet, la directrice des lieux. Un nombre qu’elle et son équipe souhaitent voir doubler au cours des deux prochaines années.

De bonnes tables ici et là Foi de ­TripAdvisor, le bar-restaurant Chez Mario ­Tremblay, un steakhouse à l’américaine truffé de trophées et de photos de l’ancien numéro 14 du ­Canadien de M ­ ontréal, à ­Alma, et ­­Le ­Draveur

­ ookerie et Bar, qui C plonge sa clientèle dans un décor camp de bûcheron, à ­Roberval, figurent parmi les tables que favorisent les J­ eannois et les visiteurs de la région. Ces deux adresses

disposent d’ailleurs de salles privées pour les groupes qui souhaitent un peu plus d’intimité. Le ­Café du c ­ locher et L ­e ­Crapaud, à A ­ lma, obtiennent également de très bons commentaires.

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No 02

Chaudière-Appalaches

La Beauce, une destination d’affaires montante Claudine ­Hébert

epuis déjà un peu plus de 30 ans, la ­Beauce figure sur le circuit des destinations congrès de la province. Témoin d’une vingtaine de congrès et d’événements majeurs pendant des années, cette région pionnière en tourisme d’affaires connaît une forte expansion depuis cinq ans. Et, foi de ­Destination B ­ eauce, ça ne fait que commencer ! Depuis que la création de cet organisme rassemble les forces touristiques du territoire beauceron, en 2015, le nombre de congrès et d’événements de 40 nuitées et plus est en forte progression dans les trois M ­ RC qui la composent. « ­C’est un bond de 75 % en quatre ans », signale ­Marie-Émilie ­Slater-Grenon, directrice du développement touristique à D ­ estination B ­ eauce. La région est ainsi passée de 33 congrès et événements majeurs enregistrés en 2015 à 58 en 2018. Cette progression est en très grande partie attribuable à la bonification de l’offre, tant sur le plan de l’hébergement et des salles que des activités touristiques, insiste ­Mme ­Slater-Grenon. « ­Avec l’aide de ses partenaires et de T ­ ourisme ­Chaudière-Appalaches, ­Destination ­Beauce consacrera 45 000 $ par an – soit un peu plus de 10 % de son budget d’exploitation annuel –, au cours des deux prochaines années, à diverses activités et outils de promotion pour faire connaître ses nombreux atouts à la clientèle du tourisme d’affaires », ­ajoute-t-elle.

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Agrandissement payant Les travaux d’agrandissement de l’hôtel ­ Le ­Georgesville ont permis à l’établissement

de ­Saint-Georges, qui est aussi un centre de congrès, de passer de 101 à 137 chambres. C ­ elles-ci contribuent à l’augmentation des parts en tourisme d’affaires en B ­ eauce. Ces travaux ont également servi à revoir la signature des chambres, de la réception, des espaces de réunion – dont la salle de bal de 4 700 pieds carrés – et du restaurant ­Point-Virgule, considéré par les G ­ eorgiens comme parmi les trois meilleures tables en ville. À combien s’élève la facture ? ­À au moins 5 millions de dollars, ­chuchote-t-on dans les coulisses. La directrice générale de l’hôtel, M ­ ireille ­Vézina, refuse toutefois de confirmer quelque montant que ce soit. « ­Ces travaux ont coûté ce qu’ils devaient coûter pour faire de notre hôtel un établissement 4 étoiles qui comble les besoins et les attentes des organisateurs de congrès d’aujourd’hui », se contente-t-elle à répondre. Des investissements majeurs qui récoltent déjà des retombées, ­assure-t-elle. Habitué d’accueillir plus ou moins 20 congrès et événements par année depuis son ouverture en 1989, l’établissement en a décroché 33 au cours de 2018, soit 57 % de la totalité des événements et des congrès majeurs qui se sont déroulés sur tout le territoire beauceron. « ­Trois de ces événements ont réuni plus de 250 personnes. Des r­ endez-vous que nous n’aurions jamais pu obtenir sans les travaux d’agrandissement », soutient ­Sophie ­Faubert, déléguée commerciale du ­Georgesville. Mme ­Faubert tient à préciser que ces événements se sont traduits par une cinquantaine de soirées où l’hôtel a affiché complet. Le principal marché d’affaires de l’établissement demeure les événements

sportifs. Notamment des dizaines de tournois de hockey, des compétitions de gymnastique, de patinage artistique, sans oublier celles de vélo. Grâce à la notoriété du ­Tour de B ­ eauce, un événement cycliste international qui regroupe en juin plus de 120 cyclistes de près d’une vingtaine d’équipes provenant de partout dans le monde, la région reçoit chaque année deux autres épreuves de vélo sur route de calibre provincial et national, signale ­ our de ­Mme ­Vézina. Le T ­Beauce en est cette année à sa 35e édition.

Les travaux d’agrandissement de l’hôtel ­Le ­Georgesville ont permis à l’établissement de ­Saint-Georges, qui est aussi un centre de congrès, de passer de 101 à 137 chambres.

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Réunions et congrès

Une nouvelle chaîne hôtelière locale

Si la B ­ eauce accueille davantage de visiteurs en tourisme d’affaires, elle peut également dire merci au groupe C H ­ ôtels, qui a vu le jour dans sa cour. Tout premier établissement de cette chaîne hôtelière, le complexe de ­La ­cache à ­Maxime, situé dans le village de S ­ cott, reçoit annuellement plus d’une vingtaine de congrès et d’événements de 40 nuitées et plus. « L’année 2020 pourrait se conclure par une trentaine d’événements », soutient ­Véronique ­Gaudreault, ­vice-présidente des opérations pour le groupe C ­Hôtels. Entamé en 2002 par une plantation de vignes, ce centre de villégiature construit en plein champ a bénéficié de plus de 50 M$ d’investissements au fil des

Au cours de 2018, Le ­Georgesville a récolté 57 % de la totalité des événements et des congrès majeurs qui se sont déroulés sur tout le territoire beauceron.

ans. Aujourd’hui, il héberge 47 chambres, un restaurant, un bar, 33 chalets et 6 salles de réception, dont la plus grande a une capacité de 500 personnes. Sans oublier le N ­ oah ­Spa. « ­Outre les congrès et événements majeurs,

s’ajoutent annuellement près de 200 locations de salles par des entreprises et des organismes de l’ensemble du territoire de ­Chaudière-Appalaches venus tenir des réunions de jour, précise ­Mme ­Gaudreault.

Le complexe a l’avantage d’être situé à moins de 25 minutes des ponts de ­Québec. » ­Au total, le tourisme d’affaires représente plus de 40 % des revenus de L ­ a ­cache à ­Maxime. « ­Certes, nous avons un

fort produit pour attirer la clientèle affaires. Cependant, jamais nous n’avions connu d’aussi bons résultats depuis la création de D ­ estination ­Beauce », insiste la ­vice-présidente. Elle souligne que ce partenariat s’est traduit par au moins cinq événements où le complexe a travaillé en collaboration avec L ­e ­Georgesville, de ­Saint-Georges, pour la tenue d’activité de groupe. Cette synergie entre les hôteliers, les restaurateurs, les attractions et les producteurs agrotouristiques beaucerons a pour effet de faire rayonner davantage la région. « ­Les visiteurs d’affaires constatent que nous avons une bien meilleure offre touristique qu’il y a 10 ans. Ils reviennent en vacances avec leur famille. Bref, tout le monde est gagnant »,

s­ outient-elle. Outre La cache à M ­ axime, l’offre du tourisme d’affaires beauceron peut également compter sur L ­ a ­cache du ­Golf, un autre établissement de la chaîne C H ­ ôtels. Construit en 2016 au coût de 8,5 M$, ce complexe de 36 chambres, incluant trois suites exécutives et une salle de 250 personnes, est bordé par le parcours du ­Club de golf de ­Beauceville. « ­La création de cet hôtel a permis de rehausser l’offre d’hébergement proposée aux travailleurs de passage et l’offre de salles pour les réceptions et négociations syndicales des entreprises du secteur », signale K ­ aren ­Courtemanche, directrice générale de l’établissement, qui précise que « plus de 75 % des chambres appartiennent à des entrepreneurs de la région ».


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Les réunions locales et régionales, le tourisme d’affaires individuel ainsi que les événements sportifs représentent plus de 60 % des revenus de ­La ­cache du ­Golf.

En attendant la venue d’un hôtel à ­Sainte-Marie

Le complexe de ­La ­cache à ­Maxime reçoit annuellement plus d’une vingtaine d’événements de 40 nuitées et plus.

L’an dernier, le C ­ entre ­ aztel a accueilli une C bonne trentaine de compétitions sportives, dont 5 de nature provinciale, et 405 événements régionaux, tels des galas, des soirées reconnaissance, des réunions, y compris des

salons et des expositions. L’établissement a même servi de centre d’urgence pendant cinq jours lors des inondations du printemps dernier. « ­Les gens commencent à nous connaître, ce qui se traduit par une hausse

annuelle de 20 % de nos activités événementielles depuis cinq ans », calcule ­Mme ­Saint-Hilaire. Un bond auquel contribue la création de D ­ estination ­Beauce, ainsi que l’embauche d’une deuxième personne à l’équipe des ventes, p ­ récise-t-elle. Les activités liées au tourisme d’affaires correspondent désormais à plus de 70 % des revenus nécessaires aux frais d’exploitation du bâtiment, nous confirme la municipalité. « ­Nous sommes conscients que ce Centre pourrait accueillir davantage d’événements provinciaux et nationaux si un hôtel y était rattaché. Ça fait partie de nos futurs plans de doter S ­ ainte-Marie d’un hôtel de 60 à 80 chambres », affirme ­Gaétan ­Vachon, président de D ­ estination ­Beauce et maire de ­Sainte-Marie.

Prolongement d’autoroute profitable

Un autre facteur qui aide à propulser le tourisme d’affaires en B ­ eauce est le prolongement de l’autoroute 73 jusqu’aux portes de ­Saint-Georges. Terminée en 2016 au coût d’un ­demi-milliard de dollars, cette voie rapide rapproche encore plus la région de l’autoroute 20 et 40, et donc d’une clientèle affaires importante. « Ça prend maintenant 55 minutes top chrono pour parcourir la distance entre les ponts de ­Québec et d ­ e SaintGeorges », soutient ­ ­e Mme ­Vézina, de l’hôtel L ­Georgesville, rappelant que ce trajet prenait 90 minutes par la route 173. Cet atout est devenu un argument de taille dans toutes les opérations séduction de ­Destination ­Beauce à l’égard des organisateurs d’événements.

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Le territoire beauceron dispose également d’un autre solide levier pour mousser ses parts en tourisme d’affaires : le ­Centre ­Caztel, à ­Sainte-Marie. Inauguré en 2010 dans le quadrilatère ­Cité S ­ ainte-Marie, il abrite deux patinoires avec des gradins pour 1 700 et 350 personnes, un gymnase double, une salle multifonctionnelle divisible en trois parties pouvant accueillir 675 personnes en banquet et une salle de conférence. Sans oublier deux loges qui portent le

nom d’anciens politiciens de la collectivité qui ont été ministres : ­Laurent ­Lessard et ­Maxime ­Bernier. Pour l’anecdote, le nom du Centre est lié à un don de 500 000 $ de la part de ­Nathalie ­Lacroix, fondatrice de C ­ aztel, une entreprise beauceronne spécialisée en frais d’interurbain à prix réduit. ­Celui-ci figure parmi les quelque 3 M$ récoltés auprès des entreprises et des organismes de la région ayant servi à financer ce complexe multifonctionnel qui a coûté 27 M$. « ­Plus de 1 M$ a été investi pour offrir un éclairage et une sonorisation inégalés dans tout le complexe », signale ­Julie ­Saint-Hilaire, directrice adjointe du ­Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de Sainte-Marie, qui gère ses infrastructures.

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Réunions et congrès

Chaudière-Appalaches

Où se réunir chez les B ­ eaucerons ? Claudine Hébert

Il n’y a pas si longtemps, l’offre touristique beauceronne, tant d’affaires que d’agrément, était limitée. Ce qui est maintenant loin d’être le cas. Voici une bonne dizaine de raisons de choisir la Beauce pour rassembler vos troupes.

La Cabane à Pierre, à Frampton, est ouverte à l’année et propose un décor de camp de bûcheron pour des rencontres de groupe allant jusqu’à 350 convives. / d : Stéphanie Allard

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Rendez-vous à la cabane à sucre Le légendaire Pierre Faucher – que l’on ne voit jamais sans sa ceinture fléchée – ne possède pas que la Sucrerie de la Montagne, à Rigaud. Depuis 1988, il détient également La Cabane à Pierre, à Frampton. Construite sur les terres agricoles de son grand-père, cette cabane à sucre ouverte à l’année propose un décor de camp de bûcheron pour des rencontres de groupe allant jusqu’à 350 convives. « Plus de 20 % de la clientèle est constituée d’entreprises et organismes venus tenir leur événement sous notre toit », signale Stéfan Faucher, copropriétaire de l’entreprise avec son père. Cette adresse figure d’ailleurs à l’agenda d’au moins un congrès sur cinq qui se déroule en Beauce, ajoute-t-il. À souligner, l’équipe qui assure l’animation musicale traditionnelle et moderne de la cabane est dirigée par un ancien musicien du Cirque du Soleil, Richard Drouin. La famille Faucher, dit-il, aimerait dans un avenir rapproché prendre de l’expansion. Stéfan et son père travaillent actuellement sur un projet d’aménagement d’une auberge d’une trentaine de chambres sur le site même de La Cabane à Pierre.

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Vue sur la terrasse du Georgesville Prenez-vous le plus tôt possible pour réserver une ou plusieurs des 80 places sur la terrasse située sur le toit de la marquise de l’hôtel Le Georgesville. Depuis son ouverture en 2011, elle fait fureur lors des belles journées de mai à octobre. L’infrastructure, tout comme la moitié des 137 chambres de l’établissement, surplombe le centre-ville de Saint-Georges traversé par la rivière Chaudière. Les 5 à 7, les soupers de groupe et les repas d’affaires font en sorte que la terrasse affiche complet régulièrement les jeudi, vendredi et samedi soir de l’été, signale Sophie Faubert, déléguée commerciale de l’établissement.

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La terrasse de l’hôtel Le Georgesville


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Réunions et congrès

Le ­Woodoo quoi ? ­Le ­Woodooliparc !

Des bains et des lasers

Le NRJ SPA est un spa nordique aux abords du lac Sartigan, à Saint-Alfred.

Le Woodooliparc attire plus de 100 000 visiteurs annuellement. Près de 10 % de la clientèle provient de la tenue d’événements d’entreprises et organismes.

Qu’ont en commun le T-Rex et le Père Noël ? Ils sont tous les deux les vedettes du Woodooliparc, situé à Scott. Aménagé au coût de 5 M$ en 2016, ce parc thématique attire plus de 100 000 visiteurs annuellement. « Grâce à l’aménagement de notre salle de réception pour 200 personnes, construite au coût de 600 000 $ il y a trois ans, près de 10 % de notre clientèle provient de la tenue d’évé-

nements d’entreprises et organismes de la région », soutient Karl Boucher, directeur de l’émerveillement du Woodooliparc. L’établissement dispose également d’une salle privée avec cuisine pouvant recevoir une cinquantaine de convives. Une pièce qui abrite une collection de plus de 600 maisonnettes miniatures sert également une dizaine de fois par année pour des cocktails de 20 à 50 personnes.

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Quintessence d’une durée de 90 minutes a attiré une cinquantaine d’entreprises et organismes de la région ayant offert cette activité de détente originale à leurs employés. « Au total, plus de 20 % de nos quelque 20 000 visiteurs par année proviennent du milieu des affaires. D’ailleurs, la plupart des entreprises beauceronnes détiennent un ou deux “abonnements corporatifs” qui permettent à leurs employés de venir profiter des bains », souligne M. Bilodeau.

Réunions au couvent

Prendre l’air beauceron Depuis la création de MF Aventures en 2014, plus d’une vingtaine d’entreprises de la région ou de passage participent annuellement aux diverses activités de plein air que proposent Martin-Frédérick Berthiaume et son équipe. Aux descentes gourmandes en rabaska de certaines sections de la rivière Chaudière et autres activités pouvant être organisées sur mesure

Il existe un dicton chez les Beaucerons. « Ça n’existe pas ? Bien, on va le faire ! » C’est ce qui a motivé Rouan Bilodeau à aménager le NRJ SPA, un spa nordique aux abords du lac Sartigan, à Saint-Alfred. Et ce n’est pas un spa comme les autres. L’an dernier, cet entrepreneur a investi 1 M $ pour créer le premier spectacle multimédia dans des bains nordiques au Québec. Projection de vidéos haute définition sur le lac, des lasers qui illuminent les vapeurs du hammam, le spectacle

se sont ajoutées depuis deux ans des sorties de vélo fat bike et de trottinettes des neiges sur les allées du parcours de golf de Beauceville. « Cette collaboration avec La cache du Golf et la Ville de Beauceville a permis à notre entreprise d’avoir accès à une infrastructure d’accueil permanente pour nos activités qui regroupent 10 à 120 personnes », signale M. Berthiaume.

Depuis 2012, Stéphane Nadeau, sa conjointe Denise Drouin, son fils Samuel et son beau-frère Jean Drouin ont transformé l’ancien couvent de Sœurs SaintFrançois d’Assise de Vallée-Jonction en lieu de création multimédia et de rassemblement. Quelques 2,5 M$ d’investissements plus tard, on retrouve au cœur de leur LAB 8 entreprises, le restaurant L’Introuvable avec une des plus belles terrasses de la région, 3 salles de

Espace Paddock Pavillon de la Jamaïque Salle La Toundra

réunion suffisamment spacieuses pour une vingtaine de personnes – qui sont réservées au moins 4 fois par semaine de septembre à juin –, 2 petites salles notamment utilisées pour des entrevues d’embauche ainsi qu’une chambre donnant accès à une cuisine. « Cette suite est très appréciée par les gens d’affaires en visite dans la région qui l’occupent au moins trois soirs semaine », signale M. Nadeau.


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La Beauce a aussi son « Fred Pellerin » Eric ­Poulin n’est pas un conteur de légendes ni un chansonnier. Mais un peu comme ­ Fred ­ Pellerin l’a fait pour ­Saint-Élie-­de-Caxton, en ­Mauricie, ce développeur des affaires est en train de redonner vie à la communauté de S ­ aint-Jules, qui compte moins de 500 âmes. Depuis son arrivée en 2015, le site de l’ancienne école primaire fermée en 2001 est devenu le ­Village ­Aventuria. Dotée d’un parcours aérien, d’un village animé et d’une quinzaine de tyroliennes, cette attraction attire déjà plus de 20 000 visiteurs par année, dont plus de 10 % proviennent du milieu des affaires, soutient M. Poulin. De septembre à juin, le V ­ illage accueille au moins une entreprise ou organisation par semaine venue tenir une activité de consolidation, ­dit-il. Et ce n’est pas fini ! ­La direction compte bien doubler l’achalandage au cours des deux prochaines années grâce à une toute nouvelle salle panoramique, le O ­Sommet, pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes en cocktail. Ce projet, évalué au coût de 1 M$, a été entièrement financé grâce aux dons en argent et de matériaux des gens de la région, tient à préciser Éric ­Poulin. Un projet d’hébergement insolite d’une dizaine d’unités est également dans les plans. Soulignons que depuis 2016, cet ­OBNL s’autofinance à 100 %. Et tous les profits sont versés à l’organisme ­Club P ­ arentaide. En 2019, une partie des bénéfices se sont traduits par des paniers d’épicerie offerts à une trentaine de foyers de la région vivant sous le seuil de la pauvreté.

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Réunions et congrès

Vignoble et microbrasserie

Une école qui sert de levier touristique d’affaires Bien que l’École d’Entrepreneurship de Beauce accueille depuis dix ans plus d’une centaine d’entrepreneurs par année provenant de partout au Québec et même de l’extérieur de la province, cette institution ne fait pas partie officiellement des adresses congrès de la région. La priorité

demeure les activités de formation. « Quoique il arrive que notre calendrier d’activités permette la tenue de quelques événements privés pour des entreprises qui nous le demande », signale Valérie Lesage chef du centre de l’intelligence entrepreneuriale de l’EEB. L’établissement figure également à

l’occasion parmi les activités para-congrès à Saint-Georges. « Au moins un organisateur de congrès sur dix nous demande de vérifier la possibilité d’intégrer une visite des lieux au sein de l’agenda de leur événement », rajoute Mireille Vézina, directrice générale de l’Hôtel Le Georgesville.

La microbrasserie Frampton Brasse appartient à la famille Poulin-Boucher.

La ­Beauce abrite un vignoble à L ­ a ­Cache à ­Maxime et une microbrasserie, à F ­ rampton. Deux adresses agrotouristiques qui disposent d’infrastructures pour accueillir des événements d’affaires. « ­Plus d’un groupe sur cinq ajoute une visite du vignoble ou une dégustation de nos sept vins à leur agenda lorsqu’ils sont de passage à L ­a ­cache à ­Maxime », signale ­Véronique ­Gaudreault, ­viceprésidente des opérations de la chaîne C ­Hôtels, dont l’établissement fait partie. Deux

des grandes salles de l’établissement portent d’ailleurs le nom d’un cépage cultivé sur les deux hectares et demi du vignoble. À F ­ rampton, la microbrasserie ­Frampton ­Brasse, la famille ­Poulin-Boucher concocte une quinzaine de bières à partir de l’orge qu’elle cultive dans ses champs. Quant au houblon, il provient entre autres de la ferme J­ arret noir de ­Saint-Bernard. Régulièrement couronnée de prix – elle a récolté huit prix aux derniers W ­ orld ­Beers A ­ wards –, la microbrasserie dispose

d’un salon de dégustation qui peut accueillir près de 60 convives et d’une terrasse pouvant recevoir jusqu’à 175 personnes. « ­Nous avons actuellement un projet d’agrandissement de près 750 000 $ pour doubler la superficie de notre capacité d’accueil », indique J­ ustine ­Boucher, qui veille aux communications de ­Frampton ­Brasse. L’entreprise accueille des 5 à 7 d’entreprises et d’organismes, avec visites de ses installations de fabrication au moins deux fois par mois.

Du gin beauceron Depuis l’automne dernier, la B ­ eauce a son producteur de gin. Producteur de bleuets et de sirop d’érable depuis 20 ans, ­Jean-Yves G ­ oulet, propriétaire de la ­Bleuetière ­Goulet a décidé de fabriquer du gin à S ­ aint-Frédéric. Et pas question d’acheter son alcool à un fournisseur ontarien. « ­On fabrique le nôtre à partir de bleuets et de sirop d’érable fermentés », indique M. Goulet. Le producteur a investi plus

de 650 000 $ pour aménager son lieu de fabrication et une salle de réception, où trône son alambic, qui peut accueillir une soixantaine de personnes. Rapidement devenues une curiosité, les quelque 1 000 bouteilles de gin se sont envolées au cours du dernier temps des fêtes. Plus de 40 % de la marchandise a servi de cadeaux d’entreprise, ­dit-il. Plus d’une dizaine de groupe sont également venus faire une dégustation sur place. Pour le moment, les événements d’affaires représentent moins de 5 % des quelque 50 000 personnes

qui visitent l’établissement. Une clientèle que le producteur veut doubler au cours de la prochaine année. Pour l’anecdote, ­Jean-Yves ­Goulet collectionne les projets. En 2013, une compagnie de transport a livré dans sa cour un conteneur contenant pour 100 000 $ de mobiliers de jeux pour enfants. « ­Je voulais que le monde arrête à mon kiosque. La formule a fonctionné. La clientèle a quintuplé. » D ­ epuis cinq ans, le producteur a également fait aménager un sentier glacé sur ses chemins qui sillonnent son érablière de 7 500 entailles.

Quelque 50 000 personnes qui visitent l’établissement de ­Jean-Yves ­Goulet chaque année.


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les affaires

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Lunch d’affaire

Pizza à l’heure de pointe Claudine ­Hébert

l est midi, une belle journée de janvier au restaurant ­ Nina ­Pizza ­Napolitaine, dans le quartier S ­ aint-Roch, à ­Québec. Les 45 places du petit local sont toutes occupées, comme c’est généralement le cas du lundi au vendredi à l’heure du lunch depuis l’ouverture du resto en 2014. La clientèle est composée à plus de 90 % de gens qui travaillent dans les bureaux avoisinants. C’est la même chose chez ­Bottega, dans l­ a ­Petite-Italie, à ­Montréal,

I

dont les portes sont ouvertes depuis 2006, et dans la plupart des 25 succursales de P ­ izzéria ­No 900 que l’on trouve un peu partout en province. Comment expliquer cet engouement pour la pizza, plus particulièrement pour la pizza napolitaine, auprès de la clientèle d’affaires ? « C’est rapide, c’est bon, et en plus, c’est un ­savoir-faire désormais reconnu par le ­patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO », répond ­Pénélope ­Lachapelle, copropriétaire de N ­ ina ­Pizza ­Napolitaine. Depuis décembre 2017, l’art du

pizzaïolo napolitain, né il y a plus de trois siècles, fait partie des quelque 550 inscrits dans cette catégorie patrimoniale. Concoctée à la base de farine italienne, de fromage fior di latte et de tomates san marzano, la pizza napolitaine à la particularité d’être cuite en seulement 90 secondes dans un four à bois où la température dépasse les 900 degrés ­Fahrenheit. « ­Un facteur très apprécié par la clientèle d’affaires dont le temps est précieux à l’heure du lunch », indique ­Massimo ­Covone, cofondateur et copropriétaire des deux adresses B ­ ottega, à ­Montréal et à­ Laval.

Plus de la moitié de la clientèle du ­Giulietta, à ­Saint-Léonard, est composée de gens d’affaires.

Où aller discuter affaires entre deux pointes ? Bottega, le pionnier

Avant que la fièvre de la pizza napolitaine ne s’empare du Q ­ uébec, la famille C ­ ovone a été parmi les premières à instaurer le concept de cette pizza tricentenaire, à ­Montréal. En 2006, cette famille de restaurateurs a fait venir un four à bois directement de N ­ aples pour ouvrir le tout premier restaurant ­Bottega. L’adresse de la rue ­Saint-Zotique ­Est compte 75 places et une terrasse d’une trentaine de sièges. Un des membres de la famille est même allé suivre une formation chez un maître pizzaïolo en I­ talie afin d’apprivoiser les techniques et les ingrédients qui servent à préparer la Verace ­Pizza ­Napoletana. Trois ans plus tard, la famille ouvrait une seconde succursale de 110 places (avec terrasse de 50 sièges) sur le boulevard S ­ aint-Martin, à ­Laval. Bien que les deux adresses ne disposent d’aucune salle privée,

On trouve désormais 25 succursales de ­Pizzéria ­No 900 un peu partout dans la province.

elles peuvent être réservées dans leur totalité. « ­Ce qui se produit entre trois et cinq fois par année, notamment lors de la période des fêtes », indique ­M. ­Covone.

Nina, la petite sœur de ­New ­York

C’est en mordant à pleines dents dans une pizza au

petit resto K ­ esté P ­ izza & ­ ino, de la rue B V ­ leecker, à ­New ­York, en 2010, que ­Mme ­Lachapelle a eu le coup de foudre pour la version napolitaine. « ­Dès cet instant, j’ai eu l’idée d’ouvrir une pizzéria similaire à Q ­ uébec », raconte cette e ­ x-serveuse. En 2014, elle et sa partenaire d’affaires L ­ ucie

­ adeau ouvraient la toute N première succursale d ­e ­Nina, dans le quartier ­Saint-Roch. C’est d’ailleurs le maître pizzaïolo ­Roberto ­Caporuscio, propriétaire du K ­ esté, qui a transmis son s­ avoir-faire aux deux restauratrices. Le duo s’apprête à ouvrir une deuxième adresse d’une quarantaine de places sur la rue S ­ aint-Jean d’ici la fin du mois de mars. Étant donné le volume du four permettant la cuisson de quatre pizzas à la fois, le restaurant accepte les réservations de groupes qui comptent jusqu’à 10 personnes.

Pizzéria N ­ o 900, la chaîne

Depuis l’ouverture de la toute première succursale dans ­Outremont, ­Pizzéria ­No 900 fait un malheur. Cette chaîne, où la céramique blanche, les boiseries et les dorures séduisent instantanément le regard, a réinventé la pizzéria de quartier. La succursale d’Outremont figurait d’ailleurs parmi

les 20 lauréats du concours ­Commerce ­Design ­Montréal 2015. Dès le départ, l’intention de l’entrepreneur ­Alexandre ­Brunet était claire : créer un « effet wow » sur tous les plans. « ­Je souhaitais que la clientèle en ait plein la vue, plein la bouche, et que le montant total de la facture les surprenne davantage », indique le créateur des pizzas ­Stromboli (aujourd’hui propriété de P ­ laisirs ­Gastronomiques). On trouve désormais 25 succursales de P ­ izzéria ­No 900 un peu partout dans la province, notamment à ­Montréal, L ­ aval, ­Boucherville, ­Sherbrooke, ­Saint-Sauveur et ­Québec. Trois de ces adresses disposent d’une salle privée pouvant accueillir au moins une quinzaine de personnes. La toute dernière succursale, qui a ouvert ses portes dans le ­Vieux-Terrebonne, abrite même un espace privé suffisamment spacieux pour 30 convives.

Giulietta, la cinéphile

Depuis un peu plus de deux ans, le restaurant G ­ iulietta, des ­Cinémas G ­ uzzo, à ­Saint-Léonard, propose également des choix de pizzas napolitaines. Voisin du ­Méga-Plex L ­ acordaire 16, ce vaste espace aménagé au coût de 1,5 million de dollars a été conçu exprès pour accueillir les groupes. Bien que le resto soit très fréquenté par les familles, plus de la moitié de sa clientèle demeure néanmoins des gens d’affaires. D’ailleurs, ­Giulietta est réservé en exclusivité au moins une douzaine de fois par année, souligne V ­ incenzo ­Guzzo, le propriétaire de l’établissement. Ces ­jours-ci, une deuxième succursale de ­Giulietta ouvre ses portes au ­Marché C ­ entral, à ­Montréal. Cette nouvelle adresse de 160 places dispose d’une mezzanine qui pourra recevoir les groupes d’une quarantaine de personnes. Coût de l’investissement : 1 M $.


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Réunions et congrès

Tour d’horizon

Quoi de neuf au Québec ? Claudine Hébert

Encore plus d’activités, des agrandissements, des nouvelles salles, y compris de nouveaux hôtels, l’offre en tourisme d’affaires au ­Québec continue de se bonifier. Tour d’horizon des principales nouveautés.

Le ­Grand ­Marché de ­Québec offre un contact privilégié avec plus d’une centaine de producteurs et de transformateurs de la région. L’endroit s’est révélé un solide atout pour le rayonnement du vaste espace événementiel.

Région de ­Québec Une nouvelle salle à l’entrée des ponts

En plus d’avoir revu l’ensemble de leurs 88 chambres, les propriétaires de l’hôtel H ­ oliday ­Inn ­Express de Q ­ uébec en

ont ajouté 18 nouvelles, ainsi qu’une salle de conférence modulable suffisamment spacieuse pour 20 personnes. Toutes les chambres, désormais sans tapis, sont équipées d’un réfrigérateur et d’un four m ­ icro-ondes. Le montant des travaux qui ont pris fin cet automne n’a pas été divulgué.

Le nouveau design, dans les tons de gris et de beige ponctué de turquoise et de vert, a valu à son concepteur ­Synchro ­Immobilier un ­prix ­Nobilis dans la catégorie ­Bâtiment commercial (neuf ou rénové) intérieur lors du dernier gala de l’­APCHQQuébec. La clientèle d’affaires représente plus

de 70 % des revenus de cet hôtel situé à l’entrée des ponts de Q ­ uébec, dans le secteur ­Sainte-Foy.

Un ­Grand ­Marché qui donne des ailes à ­ExpoCité

L’arrivée du G ­ rand ­Marché de Q ­ uébec sous le toit de l’ancien P ­ avillon du ­commerce sur le site d’ExpoCité, au printemps 2019, s’est révélée un solide atout pour le rayonnement du vaste espace événementiel. « ­La présence du marché, construit au coût de 24,5 M $, s’est déjà traduite par la tenue de deux grands événements publics l’été dernier. Deux d’entre eux seront d’ailleurs de retour en 2020 », signale ­Julien ­Bergeron, représentant aux commandites d’ExpoCité. Et ce n’est que le début, d ­ it-il. L’équipe d’ExpoCité a reçu plus d’une vingtaine de propositions au cours des derniers mois. « ­Cinq

d’entre elles sont actuellement au stade des négociations et pourraient se solder par des événements de plus de 1 000 participants au cours de l’année 2020 », ­ajoute-t-il.

L’­Hôtel-Musée ­Premières ­Nations s’agrandit

Que ­fait-on lorsqu’on affiche un taux d’occupation de plus de 75 % et qu’on a du terrain pour construire ? ­On prend de l’expansion. C’est ce qui se passe actuellement à l’­Hôtel-Musée ­Premières ­Nations, à ­Wendake. Grâce à un investissement de 6,5 millions de dollars, l’établissement, qui appartient au ­ Conseil de la N ­ ation ­huronne-wendat, fait l’objet de travaux d’agrandissement. Au total, 28 nouvelles chambres, dont 5 suites, seront ajoutées, ce qui portera à 83 le nombre total de chambres. Les travaux, qui



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Réunions et congrès

La ­quasi-totalité des congrès qui ont lieu au ­Fairmont ­Le ­Manoir ­Richelieu inclut au moins une activité dans leur programmation, comme un accès à un igloo gonflable sur la terrasse ou un parcours extérieur au ­Canyon ­Sainte-Anne.

doivent être exécutés d’ici l’automne 2020, incluent également la construction d’une grande salle de banquet pour 250 convives. Depuis son ouverture en 2008, cet hôtel est témoin d’une dizaine de réunions chaque semaine, souligne sa directrice générale, ­Colombe ­Bourque. Plus du tiers de ces rencontres impliquent des représentants des ­Premières ­Nations.

Nouveaux espaces profitables au C ­ hâteau ­Mont-Sainte-Anne

Pour célébrer ses 40 ans, le ­Château ­MontSainte-Anne s’est offert des travaux d’agrandissement et de rénovation au coût de 5 M$ afin de bonifier son centre de congrès. De 13 000 pieds carrés, le bâtiment en compte aujourd’hui 23 000. En incluant les espaces de réunion se trouvant dans l’hôtel, le nombre total de

pieds carrés passe ainsi à 43 000. Ce qui permet à cette destination de figurer parmi les plus grands centres de congrès hors des grands centres urbains. « ­Nous avons déjà 50 % plus de congrès et d’événements ce printemps. De plus, le nombre de nuitées annuelles liées au tourisme d’affaires, qui était généralement de 9 000 au cours des dernières années, passera à plus de 16 000 en 2020.

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Ce qu’on n’a pas vu depuis 20 ans », signale ­Marie-Michèle ­Cloutier, directrice des ventes, Marché corporatif, congrès et réunion de l’établissement. D’autres investissements de plus de 20 M $ sont prévus au cours des prochains mois afin de terminer le plan de développement du complexe hôtelier. Au programme : la rénovation des aires communes (­entrée et façade, hall

d’entrée, réception), de l’ensemble de l’offre en restauration et des 103 chambres. L’implantation d’un nouveau centre aquarécréatif et les rénovations aux étages inférieurs du ­centre des congrès mettront une touche finale au projet.

Charlevoix Le ­Manoir ­Richelieu en mode activités

La ­quasi-totalité des congrès qui ont lieu au ­Fairmont ­Le ­Manoir ­Richelieu inclut au moins une activité dans leur programmation, signale ­Caroline ­Ouellette, directrice, V ­ entes et marketing de l’établissement. Cet hiver, les congressistes auront encore plus de choix, ­dit-elle. En plus d’un igloo gonflable sur la terrasse et d’un nouveau C ­ entre d’expérience B ­ RP pour les mordus de motoneige, l’hôtel dispose désormais d’une V ­ ia F ­ errata sur son

site. Construite au coût de 100 000 $ par ­Projet vertical, la même entreprise qui possède les installations au C ­ anyon ­Sainte-Anne, cette route de fer offre un parcours extérieur qui longe la falaise avec vue sur le fleuve. Il s’agit d’une première phase. D’autres parcours s’ajouteront au cours des prochains mois.

Outaouais Survoler l’Outaouais en tyrolienne

Les activités de plein air à faire entre deux réunions ne manquent pas dans la cour d’­Ottawa-Gatineau. Dès l’été 2020, les congressistes qui visitent la région pourront également s’éclater au ­centre-ville avec la toute nouvelle tyrolienne ­Interzip ­Rogers, qui survolera la rivière ­Outaouais à partir de l’Ontario vers le Q ­ uébec. Aménagée au coût de 1,5 M$ tout près du pont


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les affaires

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de la ­Chaudière, la double tyrolienne transportera ses utilisateurs sur plus de 425 mètres entre ­Ottawa et ­Gatineau, indique le promoteur du projet A ­ lex ­Van ­Dieren, coprésident de l’agence ­Orkestra. Il s’agira, d ­ it-il, d’un sixième lien symbolique entre les deux villes.

Un nouvel hôtel à ­Gatineau

Dès l’hiver 2021, G ­ atineau comptera un nouvel hôtel sur son territoire. Construit au coût de 33 M$ à proximité du C ­ asino du ­Lac-Leamy, le ­Holiday ­Inn ­Express & ­Suites ­Gatineau proposera 142 chambres réparties sur 14 étages. Deux petites salles de réunion pour une dizaine de convives et un ­restaurant-bar de style sportif figurent également dans les plans.

Le ­Château ­Montebello souffle ses 90 bougies

C’est en 1930 qu’était inaugurée la plus grande structure hôtelière en bois rond du monde. Encore aujourd’hui, l’établissement de 210 chambres conserve ce titre. Récemment rénové au coût de 17,5 M$, le ­Fairmont ­Château ­Montebello a préparé un menu 90e anniversaire composé de plusieurs assiettes inspirées des années 1930. « ­Ce menu spécial, qui met notamment en vedette du mignon du bison et un granité au champagne, sera offert tout au long de 2020 pour les petits et grands groupes », indique ­Nathalie ­Beauchamp, directrice ventes et marketing de l’hôtel. Soulignons que l’établissement a reçu en janvier la mention de celui « s’étant le plus

Une des 210 chambres du Château ­Montebello, la plus grande structure hôtelière en bois rond du monde.


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Réunions et congrès

démarqué dans l’Est canadien » pour l’année 2019 au sein du G ­ roupe ­Accor, qui compte près de 5 000 établissements dans le monde.

έ les-de-la-­ Madeleine Record et homards

Lentement, mais sûrement, les έ les-de-la­Madeleine s’invitent au sein du cercle des destinations congrès de la province. L’archipel, plus précisément le C ­ hâteau ­Madelinot, sera l’hôte de six événements en 2020, dont deux qui réuniront plus de 200 participants, fait savoir A ­ riane B ­ érubé, directrice des ventes, du marketing et des communications pour H ­ ôtels ­Accents. C’est du jamais vu pour la destination, qui accueillait généralement un congrès d’une quarantaine de nuitées par année, ­précise-t-elle. Par ailleurs, une nouvelle suggestion s’ajoute à la liste des activités para-congrès en 2020 : la pêche aux homards. D’avril jusqu’au début juillet, quatre personnes pourront monter à bord d’un homardier du lundi au samedi, explique ­Mme ­Bérubé. Cette expédition en mer s’adressera aux l­ ève-tôt qui devront être au quai à 3 h. Le retour à la terre ferme se fera à 14 h.

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Le ­Grec a 60 ans

À l’ère où de nombreux restaurants ouvrent et ferment leurs portes, demeurer en affaires pendant 60 ans constitue un exploit. C’est ce que le restaurant L ­ e ­Grec, à ­Trois-Rivières, a souligné en 2019. Depuis son ouverture en 1959, l’établissement de 375 places et d’une dizaine de salles privées reçoit ses invités dans un décor hellénique où les tons bleu et blanc

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Une nouvelle suggestion s’ajoute à la liste des activités para-congrès aux ­Îles-de-la-­Madeleine en 2020 : la pêche aux homards.

sont à l’honneur. Même le personnel porte le costume traditionnel grec. Privilégié pour les rencontres familiales, ce restaurant attire également des entreprises et des organismes, qui représentent près de 10 % de la clientèle. Au cours des cinq dernières années, I­ oanna et D ­ imitris ­Yannopoulos, troisième génération de propriétaires, ont investi plus de 200 000 $ pour bonifier les espaces de cette institution trifluvienne.

­Trois-Rivières s’équipe

Plusieurs projets sont en branle dans la capitale mauricienne, dont la construction d’un tout nouveau C ­ olisée à l’entrée du ­District 55. L’édifice de 60,6 M $ sera livré en avril et l’organisme I­ nnovation et développement économique (IDE) ­Trois-Rivières a embauché un coordonnateur aux événements sportifs afin d’y accueillir des activités d’envergure nationale. ­Trois-Rivières tente également d’attirer plus d’événements grâce à l’arrivée de M ­ artin ­Fontaine (oui, oui, celui qui imite E ­ lvis depuis plus de 20 ans), qui détient et

gère depuis plus d’un an le ­Memphis ­Cabaret, au ­centre-ville. Depuis l’ouverture de l’établissement qui propose des ­soupers-spectacles, plus d’une vingtaine d’entreprises ont utilisé la salle, signale le principal intéressé. Une dizaine d’entre elles, p ­ récise-t-il, ont même réservé les lieux pour une formule exclusive, notamment pour des lancements de produits, des soirées reconnaissance ou encore des conférences de presse. On n’y présente pas des spectacles de chansons du ­King, mais plutôt de ­Martin F ­ ontaine et de ses artistes invités. Enfin, le projet d’un nouvel hôtel de 120 chambres, situé tout près de l’Amphithéâtre ­Cogeco, devrait voir le jour sous peu. Estimé à plus de 20 M $, l’établissement devrait ouvrir ses portes d’ici deux ans.

Le ­Delta ­Trois-Rivières de plus en plus populaire

Depuis la fin des travaux, à l’automne 2018, les retombées des investissements de 50 M $ au C ­ entre d’événements et de congrès interactif de

l’Hôtel ­Delta ­TroisRivières par M ­ arriott se font sentir. L’année 2019 s’est soldée par 98 événements majeurs dans l’établissement qui a doublé la superficie de ses espaces congrès, pour atteindre plus de 50 000 pieds carrés. « ­Selon les réservations qui figurent déjà au calendrier de 2020, nous allons sans doute franchir les 125 événements majeurs, signale ­Manon ­Frenette, directrice des ventes et du marketing de l’hôtel. C’est du jamais vu pour notre établissement qui célébrera, en 2021, son 30e anniversaire. » ­Elle ajoute que le calendrier d’événements compte déjà de multiples réservations jusqu’en 2023.

Abitibi Les honneurs pour Val-d’Or

Depuis son ouverture en 2011, l’hôtel Q ­ uality I­ nn & ­Suites de V ­ al-d’Or ne cesse de collectionner les honneurs au sein de la chaîne ­Choice ­Hotels. Tout récemment, l’établissement de 82 chambres a remporté un p ­ rix ­APEX dans la catégorie


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Réunions et congrès

­ eilleure satisfaction de M la clientèle à l’échelle nationale. « Étant donné la pénurie de m ­ ain-d’œuvre, se maintenir en tête constitue tout un tour de force », maintient ­Alexandre ­Audet, directeur général de l’hôtel. Appartenant à la ­Compagnie des entreprises cries de développement économique (CREECO) d’Eeyou ­Istchee et à T ­ rahan ­Holdings de ­Val-d’Or, l’hôtel affiche un taux d’occupation de plus de 75 %. Plus de 8 clients sur 10 relèvent du tourisme d’affaires, ajoute M. Audet.

­ antonsC de-l’Est Rencontre au sommet Ça y est ! B ­ romont,

montagne d’expériences (BME) a inauguré son ­Chalet du S ­ ommet en novembre dernier. Cette nouvelle structure panoramique, qui inclut la remontée mécanique avec télécabines, est le résultat d’un investissement de 16 M $. Réalisé par la firme d’architectes ­Lemay, le bâtiment offre une vue 360 degrés sur les ­Cantons-de-l’Est. Première station de ski à arborer le sceau « ­Aliments du Q ­ uébec au menu », ­BME a choisi de faire de ce chalet la vitrine principale des producteurs locaux. Même la carte des vins et des spiritueux se distingue en proposant des produits 100 % québécois. Grâce à une capacité d’accueil de 316 personnes, le nouveau chalet est déjà très populaire, souligne

Bromont, montagne d’expériences a inauguré son ­Chalet du ­Sommet en novembre dernier. Cette structure panoramique est le résultat d’un investissement de 16 M $.

­Hélène ­Bélisle, conseillère marketing et communications chez B ­ ME. Le chalet affiche déjà plus d’une vingtaine de

réservations par des entreprises et des organismes à son calendrier de la prochaine année.

Nouvelle administration réunions à caractère privé, la petite auberge de au ­Domaine ­Jolivent Reconnue comme une destination idéale pour des ­lac-à-l’épaule et d’autres

­ ac-Brome ­Domaine L ­Jolivent est dirigée par de nouveaux propriétaires


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les affaires

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depuis mars 2019. Près de 1 M$ ont été injectés pour rénover et revoir la signature de l’établissement de 12 chambres. « ­Nous avons un espace lounge collaboratif qui peut recevoir 25 personnes à la fois. De mai à octobre, notre grange peut aussi recevoir 35 personnes en banquet », indique T ­ hanh ­Nguyen, la nouvelle copropriétaire. Un ­bistro-terrasse a également été ajouté à l’offre. Depuis la réouverture en mai dernier, plus d’une trentaine d’entreprises et d’organismes ont réservé les lieux en exclusivité, indique ­Mme ­Nguyen. Le ­Domaine Jolivent, situé à quelques pas du lac, propose également une cour arrière avec piscine et plus de 6 km de sentiers en forêt.

restaurant L’Atelier de ­Joël ­Robuchon, au ­Casino de M ­ ontréal, s’est invité dans la catégorie « épater la galerie sans se ruiner ».

Offert généralement à plus de 150 $, le menu dégustation propose désormais une version quatre services à partir

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de 85 $ les mardis, mercredis et jeudis. La stratégie fonctionne. Au cours de la dernière année, la moyenne des

couverts servis dans ce restaurant de 56 places – plus 22 sur la terrasse – a frôlé la pleine capacité du mardi au samedi,

signale ­Marilyne ­Desrochers, conseillère en relations de pressechez ­Loto-Québec. Les utilisateurs d’OpenTable

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Montréal Nouvelle salle spectaculaire en ville

Pourquoi investir des sommes astronomiques en décor, quand le panorama urbain s’en charge ? C’est ce que propose la salle panoramique du nouvel ­Hôtel ­Monville, à ­Montréal, ouvert au printemps 2018. Aménagée au 20e et dernier étage de cet établissement de verre et de béton voisin du ­Palais des congrès, la salle offre une vue imprenable sur les g ­ ratte-ciel montréalais, le pont ­Jacques-Cartier et l’île ­Sainte-Hélène aux 120 personnes qu’elle peut accueillir. L’espace est d’ailleurs réservé plus de deux fois semaine, signale ­Julie ­Masse, responsable marketing de l’hôtel. Depuis son ouverture, cet établissement accueille une clientèle constituée à plus de 70 % de gens d’affaires. Les 269 chambres, dont la superficie rappelle celles des hôtels n ­ ew-yorkais, comprennent chacune un lit king.

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ont également classé L’Atelier de J­ oël ­Robuchon parmi les 100 meilleurs restaurants du ­Canada et parmi les 50 meilleurs restaurants pour les amateurs de vins du pays, a­ joute-t-elle.

Le ­Germain est rouvert

Comment ajouter 6 étages de plus à un bâtiment qui en compte déjà 17 sans la présence de grues ? ­Parlez-en à la famille ­Germain, qui vient de réussir ce tour de force pour son hôtel de la rue ­Mansfield. L’Hôtel ­Le ­Germain ­Montréal est devenu le premier établissement hôtelier d’Amérique du N ­ ord à bénéficier des prouesses de la technique U ­ pbrella, qui permet de monter une structure de béton sans machinerie lourde dans les rues. Estimés à plus de 30 M$, ces travaux ont permis à l’hôtel de passer de 101 à 136 chambres. « ­Nous avons également profité de cet agrandissement pour tripler nos espaces de réunion à plus de 1 300 pieds carrés, qui permettent de réunir jusqu’à 150 personnes en formule cocktail », signale ­Jacques-Alexandre ­Paquet, directeur général de l’hôtel. Son restaurant, ­ Le ­Boulevardier, a également pris du volume, passant de 55 places à 100. Deux suites, dont une avec terrasse, s’ajoutent aussi à l’offre de l’­hôtel-boutique. Groupe G ­ ermain H ­ ôtels a aussi profité de cette

Le restaurant de L’Hôtel ­Le ­Germain ­Montréal, Le ­Boulevardier, est passé de 55 places à 100.

revitalisation pour introduire un beau clin d’œil à ­Expo 67 – année de construction du bâtiment – dans toutes les salles de bains des chambres. Un indice : pas besoin de vous apporter de la lecture au petit coin.

Deux nouveaux partenariats pour le P ­ alais des congrès

Dans le but de faire rayonner le s­ avoir-faire local, le P ­ alais des congrès de ­Montréal et le Q ­ uartier de l’innovation (QI) ont signé une entente de partenariat. Les deux organismes veulent mettre leurs expertises respectives en commun afin de

développer des projets novateurs en collaboration avec des acteurs créatifs de la métropole québécoise. « ­Cela se traduira par la mise en place d’événements consacrés à l’innovation et par de nouvelles pistes de collaboration avec les jeunes entreprises en mesure de transformer l’industrie du tourisme et de l’événement », indique ­Robert M ­ ercure, le PDG du ­Palais des congrès. Il souligne que la galerie commerciale de l’édifice enregistre plus de 25 000 passages quotidiens, ce qui constitue une vitrine exceptionnelle pour les initiatives qui seront développées avec le Q ­ I.

Le ­Palais des congrès est également devenu un partenaire privilégié d’une étude internationale sur l’impact social des événements d’affaires. Mené par l’OBNL montréalais #Meet4Impact, ce projet vise à colliger les meilleures pratiques en la matière. « ­Précurseur, ce projet contribuera à positionner le ­Palais comme expert dans le domaine de l’évaluation des impacts d’un congrès international sur la collectivité », indique M. Mercure. Le ­Palais des congrès de ­Montréal est certifié A ­ IPC ­Gold ­Quality ­Standards, la plus importante certification de l’industrie en matière de normes de

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Le ­Salon des ­philosophes de l’Hôtel ­Quintessence, à ­Mont-Tremblant

qualité. Il est au cœur de la ville qui accueille le plus grand nombre de congrès internationaux dans les ­Amériques. En 2018‑2019, il a généré 215 M $ en retombées économiques et d’innombrables retombées intellectuelles en tenant 353 événements, signale M. Mercure.

Laurentides Du nouveau à ­Tremblant

La plus internationale des stations de ski de la province, T ­ remblant, a encore du nouveau. Près de 4 M $ viennent d’être injectés dans son centre aquatique. Rebaptisée ­Brind’O ­Aquaclub, l’infrastructure propose désormais encore plus de glissades d’eau ainsi qu’une toute nouvelle salle d’entraînement pour les congressistes qui veulent garder la forme.

Plus de chambres au ­StoneHaven

StoneHaven L ­ e ­Manoir, à ­Sainte-Agathe-­des-Monts, n’a même pas encore soufflé sa première bougie et sa direction veut déjà agrandir les lieux. Elle planifie ajouter une quinzaine de chambres aux 34 existantes, dans le pavillon que l’on trouve

déjà sur le site. « ­Il s’agira de chambres équipées de très grands lits et d’un ­canapé-lit. La nouvelle structure hébergera également deux salles de réunion pouvant contenir une trentaine de personnes chacune », souligne ­Marie-Josée ­Denis, directrice générale de l’établissement. Ces travaux déjà entamés doivent prendre fin d’ici décembre 2021. Depuis son ouverture à l’été 2019, le manoir a été l’hôte d’une bonne quinzaine d’événements d’affaires. Un nombre qu’il souhaite doubler en 2020.

Nouveau cours à l’Hôtel Q ­ uintessence

Après quelques centaines de milliers de dollars, l’Hôtel Q ­ uintessence, à ­Mont-Tremblant, propose un décor rafraîchi dans ses 30 chambres ainsi que dans sa salle de conférence pour 12 personnes, le S ­ alon des ­philosophes. Outre ces nouveautés qui plaisent à la clientèle constituée principalement d’entreprises privées, l’établissement vient d’ajouter des cours de cuisine à ses activités. Les groupes de 5 à 10 personnes peuvent désormais, sur demande, bénéficier des trucs et des conseils du chef ­Geoffrey ­Barry.


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