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La Ligue contre le cancer s’engage pour réduire le nombre de personnes touchées par la maladie. Elle encourage notamment un mode de vie sain et soutient les actions de dépistage précoce.
Impressum
Éditrice
Ligue suisse contre le cancer
Effngerstrasse 40, 3001 Berne, Tél. 031 389 91 00, www.liguecancer.ch
4 e édition
Direction du projet et rédaction du texte original Andrea Seitz, rédaction Information cancer, Ligue suisse contre le cancer, Berne
Relecture
Romy Kahl, rédactrice Information cancer, Ligue suisse contre le cancer, Berne
Conseils scientifques
Prof. Dr méd. Thomas Pabst, directeur adjoint et médecin-chef, Clinique universitaire d’oncologie médicale, Hôpital de l’Île, Berne
Prof. Dr méd. Jakob R. Passweg, médecinchef, Clinique d’hématologie, département de médecine interne, Hôpital universitaire de Bâle
Vérifcation des faits
Nicole Steck, collaboratrice scientifque
Couverture
Adam et Ève, d’après Albrecht Dürer
Illustration
P. 7: Willi R. Hess,
Photos
Pp. 4,10, 16, 22, 34, 42: Adobe Stock
Conception graphique
Daniel Förster, Belgern
Impression
VVA (Schweiz) GmbH, 9443 Widnau
Cette brochure est également disponible en allemand et en italien.
© 2025, Ligue suisse contre le cancer, Berne | 4 e édition
Table des matières
6 Le sang et les cellules sanguines
8 Qu’est-ce que la leucémie?
12 Les différents types de leucémie
14 Comment le diagnostic est-il posé?
18 Comment le traitement est-il planifié ?
25 Comment la leucémie est-elle traitée?
35 Que faire en cas d’effets indésirables ?
39 Le retour à la vie de tous les jours
43 Où trouver conseils et informations ?

Chère lectrice, cher lecteur
Vous trouverez les informations suivantes dans cette brochure :
• Qu’est-ce que la leucémie ?
• Quels troubles peuvent indiquer une leucémie ?
• Comment le diagnostic est-il posé ?
• Quelles sont les options thérapeutiques ?
• Comment se déroule le traitement ?
• Que faire en cas d’effets indésirables ?
Si quelque chose ne vous paraît pas clair, adressez-vous à l’équipe médicale. N’hésitez pas non plus à faire appel au soutien de votre entourage.
Vous trouverez des informations et des conseils utiles dans de nombreuses autres brochures de la Ligue contre le cancer. Les professionnels œuvrant au sein des ligues cantonales et régionales sont là pour vous et vous épauleront volontiers. Leurs coordonnées sont répertoriées à partir de la page 50. Vous pouvez également vous adresser à InfoCancer, au 0800 11 88 11.
Nos vœux les plus chaleureux vous accompagnent.
Votre Ligue contre le cancer
Grâce à vos dons, nos brochures sont gratuites.

Le sang et les cellules sanguines
L’essentiel en bref
• Il existe différentes sortes de cellules sanguines.
• Elles se forment dans la moelle osseuse.
• Comme leur durée de vie est limitée, le corps doit constamment en fabriquer de nouvelles.
Pour bien comprendre ce qu’est la leucémie, certaines connaissances sur les cellules sanguines et la moelle osseuse sont utiles.
La moelle osseuse, une usine de production du sang
Le sang est composé de cellules sanguines qui baignent dans un liquide, le plasma. Les cellules sanguines sont fabriquées dans la moelle osseuse, la partie molle et spongieuse à l’intérieur des os.
Vous pouvez vous imaginer la moelle osseuse comme une sorte d’usine de production qui dispose d’une vaste réserve de matières premières : les cellules souches du sang (cellules hématopoïétiques). C’est à partir de ces cellules souches que les différentes cellules sanguines se développent en continu en passant par plusieurs étapes.
Les cellules sanguines
Il existe trois types de cellules sanguines. Chez les personnes en bonne santé, chaque sorte est fabriquée dans la quantité exacte dont l’organisme a besoin.
Les globules rouges
Les globules rouges (érythrocytes) transportent l’oxygène des poumons dans le reste du corps.
Les globules blancs
Les globules blancs (leucocytes) aident à lutter contre les agents pathogènes. Ils éliminent également les « déchets » et les résidus cellulaires.
Les plaquettes sanguines
Les plaquettes sanguines (thrombocytes) permettent d’arrêter les saignements après une coupure ou une blessure.
Qu’est-ce que la leucémie ?
L’essentiel en bref
• La leucémie est une maladie qui se caractérise par la prolifération de cellules sanguines immatures anormales.
• Avec le temps, ces cellules prennent la place des cellules sanguines matures saines.
• La leucémie se déclare lorsque le taux de cellules sanguines saines est trop bas.
Les cellules sanguines immatures produites en surnombre sont appelées blastes. Les blastes ne peuvent pas poursuivre leur développement, de sorte qu’ils n’ont aucune utilité pour l’organisme.
Dans le langage courant, on utilise parfois l’expression « cancer du sang » pour désigner une leucémie. À proprement parler, les leucémies sont toutefois des maladies du système de production du sang : elles ne touchent pas seulement le sang, mais aussi et surtout la moelle osseuse et les organes lymphatiques, comme la rate ou les ganglions lymphatiques.
Quels troubles la leucémie provoque-telle ?
Les cellules leucémiques (blastes) se multiplient plus rapidement que les cellules sanguines saines et les supplantent. Avec le temps, celles-ci ne peuvent plus effectuer leurs tâches correctement. La maladie s’installe alors et entraîne des troubles.
Insuffisance de globules rouges
Lorsque le taux de globules rouges est insuffisant, l’organisme reçoit trop peu d’oxygène, ce qui peut provoquer de la fatigue et une baisse de performance. La peau est pâle et le moindre effort physique déclenche un essoufflement anormal et une accélération du rythme cardiaque.
Insuffisance de globules blancs
Lorsque le taux de globules blancs est trop bas, l’organisme ne peut pas se défendre efficacement contre les agents pathogènes et le risque d’infection augmente.
Ce déficit en globules blancs peut entraîner des symptômes de type grippal (fièvre, maux de tête), une pneumonie ou des inflammations des gencives, des racines dentaires et de la muqueuse buccale.
Insuffisance de plaquettes sanguines
Lorsque les plaquettes sanguines sont en nombre insuffisant, la coagulation du sang ne s’effectue plus correctement. Les saignements de nez ou de gencives sont plus fréquents et l’écoulement de sang est plus difficile à arrêter après une blessure. Les personnes concernées ont aussi plus souvent des bleus après s’être cognées. Chez les femmes, les règles peuvent être plus abondantes et durer plus longtemps.
Autres symptômes possibles
Les cellules leucémiques se propagent dans tout le corps par le biais de la circulation sanguine.
Elles peuvent endommager le système nerveux et d’autres organes et provoquer les symptômes suivants :
• perte d’appétit et de poids ;
• sueurs nocturnes ;
• gonflement des ganglions lymphatiques ;
• sensation de pesanteur dans la partie gauche ou droite de l’abdomen ; ce phénomène est dû à une augmentation de volume de la rate ou du foie en raison de l’accumulation de cellules leucémiques dans ces organes ;
• maux de tête ou troubles de la vue ;
• douleurs dans les os ou les articulations ;
• testicules enflés ;
• grosseurs dans d’autres parties du corps (la peau, par exemple).

Quels sont les facteurs de risque de la leucémie ?
Chaque année en Suisse, on dénombre approximativement 1 200 nouveaux cas de leucémie. Les hommes sont davantage touchés que les femmes. La moitié environ des personnes concernées ont plus de 70 ans au moment du diagnostic.
Certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer la maladie :
• le fait de fumer ou d’avoir fumé pendant longtemps ;
• l’exposition à certains produits chimiques (benzène, formaldéhyde) sur une période prolongée ;
• l’exposition à des rayons ionisants (rayons X) sur une certaine durée ;
• une chimiothérapie ou une radiothérapie pour traiter un cancer antérieur ;
• certaines mutations génétiques ;
• la trisomie 21 (syndrome de Down).
Pourquoi moi?
Le cancer peut frapper n’importe qui, même des personnes jeunes ou qui vivent sainement. La probabilité d’être atteint relève en partie du hasard ou de la fatalité.
Si la question du « pourquoi » vous préoccupe, vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « Cancer et souffrance psychique ». Vous pouvez également appeler le service InfoCancer pour en parler.
Les différents types de leucémie
L’essentiel en bref
• La leucémie peut prendre diverses formes.
• Celles-ci évoluent différemment et ne sont pas traitées de la même manière.
Il existe plusieurs types de leucémie, eux-mêmes divisés en sousgroupes. En simplifiant, on obtient trois catégories principales :
• la leucémie aiguë myéloïde ou myéloblastique (LAM) ;
• la leucémie aiguë lymphoïde ou lymphoblastique (LAL) ;
• la leucémie myéloïde chronique (LMC).
Ces diverses formes de leucémie évoluent différemment et ne sont pas traitées de la même manière. Elles se distinguent également par la rapidité à laquelle elles doivent être prises en charge. Il est donc important que vous sachiez de quel type de leucémie vous souffrez.
Remarque : Malgré son nom, la leucémie lymphoïde chronique (LLC) ne fait pas partie des leucémies, mais des lymphomes. Vous trouverez de plus amples informations sur cette maladie dans la brochure de la Ligue contre le cancer « Les lymphomes à cellules B ».
Leucémie aiguë ou chronique ?
Les spécialistes font la différence entre les leucémies aiguës et les leucémies chroniques. Cette distinction détermine par exemple la rapidité à laquelle un traitement doit être mis en route.
Les leucémies aiguës se déclarent brutalement et progressent rapidement. Elles provoquent très vite des troubles sérieux. Les leucémies chroniques évoluent plus lentement ; il peut s’écouler plusieurs mois ou même années avant qu’elles n’entraînent des problèmes.
Leucémie myéloïde ou lymphoïde ?
Les spécialistes distinguent les leucémies en fonction des cellules souches du sang qui sont touchées. Cette distinction est importante pour le choix du traitement.
Les globules rouges et les plaquettes sanguines sont plus particulièrement affectés dans les leucémies myéloïdes, alors que dans les leucémies lymphoïdes, ce sont les lymphocytes, qui font partie des globules blancs.
Comment le diagnostic est-il posé ?
L’essentiel en bref
• Pour savoir si on est en présence d’une leucémie, il est nécessaire de procéder à un examen du sang et de la moelle osseuse, voire d’autres organes dans certains cas.
• Un diagnostic précis facilite la planification du traitement.
L’attente des résultats de vos examens vous pèse et vous aimeriez en parler à quelqu’un? N’hésitez pas à vous adresser à InfoCancer ou à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
Premiers examens
Le médecin vous interroge sur vos troubles et symptômes, vos antécédents médicaux, vos éventuels facteurs de risque et les médicaments que vous prenez régulièrement.
Il contrôle la pression artérielle, le pouls et la respiration et vérifie le fonctionnement des, poumons et du cœur. Il palpe les ganglions lymphatiques et les organes, notamment la rate (dans la partie gauche de l’abdomen) et le foie (dans celle
de droite) afin de déceler une éventuelle augmentation de volume.
Un examen approfondi des différents composants du sang (hémogramme) permet au médecin de détecter d’éventuelles modifications, par exemple un taux insuffisant ou excessif de cellules sanguines d’un certain type. Pour cela, une petite quantité de sang est prélevée et envoyée en laboratoire pour analyse.
Examen de la moelle osseuse
Pour cet examen, vous devez vous rendre dans un hôpital. Dans la plupart des cas, le prélèvement s’effectue dans l’os du bassin (crête iliaque postérieure). L’intervention dure environ un quart d’heure.
Si vous n’êtes pas encore hospitalisé∙e au moment de cet examen, vous pouvez rentrer chez vous après le prélèvement.
Comment se déroule l’examen?
Le médecin vous demande de vous allonger sur le côté, jambes fléchies, ou sur le ventre. Le prélèvement est réalisé sous anesthésie locale. Si nécessaire, vous recevrez un antidouleur et/ou un calmant.
À travers une petite incision pratiquée dans la peau, le médecin introduit une aiguille à biopsie qu’il fait glisser jusque dans la moelle osseuse. Il prélève une petite quantité de moelle osseuse au moyen de cette aiguille creuse (biopsie de la moelle osseuse). Il utilise ensuite une deuxième aiguille et une seringue pour aspirer un peu de sang dans la moelle osseuse (ponction de moelle osseuse).
Le site de la ponction est recouvert d’un pansement et d’un bandage compressif. Les échantillons de moelle osseuse et de sang sont analysés en laboratoire. Une partie des
résultats est disponible dans un délai d’un à deux jours ; pour les autres, il faut compter environ deux semaines.
Le prélèvement est-il douloureux?
Malgré l’anesthésie, le prélèvement de moelle osseuse peut occasionner une douleur passagère ou une sensation désagréable. Si vous éprouvez de l’anxiété avant l’examen, parlez-en à votre médecin ou à l’équipe soignante.
Examens complémentaires
Les cellules sanguines, les cellules de la moelle osseuse et les cellules leucémiques sont analysées en laboratoire par des spécialistes qui examinent par exemple la forme, le degré de maturation et l’aspect des cellules. Ils vérifient également si elles présentent des modifications génétiques.
Pour pouvoir établir le plan de traitement, le médecin doit savoir si les cellules leucémiques se sont propagées au système nerveux ou à d’autres organes.

Examens d’imagerie
médicale
Le médecin peut vous prescrire un ou plusieurs des examens suivants :
• une échographie de la rate et du foie ;
• une radiographie des poumons ;
• un scanner ;
• une tomographie par émission de positrons (TEP) ;
• une IRM (imagerie par résonance magnétique).
Ces examens sont pratiqués dans un hôpital ou un institut de radiologie. Ils sont indolores et durent de quelques minutes à une demi-heure. L’équipe médicale vous en expliquera le déroulement. Ces examens ne nécessitent pas d’anesthésie et vous pouvez rentrer chez vous ensuite.
Examen du liquide céphalorachidien (ponction lombaire)
La ponction lombaire consiste à prélever un échantillon du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière (liquide céphalo-rachidien).
L’examen s’effectue en position allongée sur le côté, sous anesthésie locale. Le médecin introduit une ai-
guille fine entre deux vertèbres lombaires jusque dans le canal rachidien. Là, il recueille un petit échantillon de liquide dans un tube et l’envoie en laboratoire pour analyse. Si le prélèvement contient des cellules leucémiques, cela signifie que la maladie s’est propagée au système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Bon à savoir : La moelle épinière se termine au-dessus du point de ponction où le médecin insère l’aiguille. Elle ne peut donc pas subir de lésion durant l’examen.
Les stades de la maladie
Sur la base des résultats de vos examens, le médecin évalue l’étendue de votre cancer, c’est-à-dire le stade auquel il se trouve. On parle de stadification ou de « staging ».
Il existe un système de classification spécifique avec différents stades ou phases pour chaque type de leucémie. L’équipe médicale vous informera sur le type de leucémie dont vous souffrez et sur l’étendue de la maladie.
Comment le traitement est-il planifié ?
L’essentiel en bref
• Le choix du traitement dépend, entre autres, du type de leucémie dont vous souffrez.
• Un traitement contre le cancer comprend généralement plusieurs thérapies qui s’étalent sur une certaine durée.
Le traitement est discuté et planifié par des médecins de différentes spécialités qui évaluent la situation ensemble dans le cadre de réunions appelées tumorboards. Sur la base de ces discussions, votre médecin vous recommandera le traitement le mieux adapté à votre cas particulier.
Objectifs thérapeutiques
Les objectifs thérapeutiques dépendent de l’étendue de la maladie et des chances de guérison. Le type de leucémie joue également un rôle.
Lorsque les chances de guérison sont bonnes, le but est de guérir la leucémie ou, du moins, de stabiliser l’état de santé pour obtenir ce qu’on appelle une rémission.
Lorsque les chances de guérison sont très faibles, le traitement est palliatif. La qualité de vie est alors la principale préoccupation ; il s’agit de freiner la progression de la maladie et de soulager les troubles.
Traitement des leucémies aiguës
En l’absence de traitement, une leucémie aiguë s’aggrave rapidement et peut entraîner la mort. C’est pourquoi on commence généralement les thérapies sans attendre tous les résultats des examens.
Le traitement dure de quelques mois à deux ans ou plus ; cela dépend du type de leucémie. Habituellement, la première partie s’effectue à l’hôpital. Par la suite, les thérapies peuvent en partie être réalisées de manière ambulatoire. Cela signifie que vous vous rendez
à l’hôpital pour le traitement, mais que vous pouvez rentrer chez vous après.
Traitement des leucémies chroniques
Il est parfois possible de stopper la progression d’une leucémie chronique pendant plusieurs années. Le traitement est généralement moins intensif que celui d’une leucémie aiguë. Dans la plupart des cas, il est ambulatoire, ce qui signifie que vous ne devez pas passer la nuit à l’hôpital.
Faites-vous accompagner et conseiller
Prenez le temps de bien comprendre le traitement proposé. Préparez vos questions par écrit chez vous, au calme, pour ne rien oublier lors du prochain rendez-vous. N’hésitez pas à vous faire accompagner par une personne de confiance si vous le souhaitez.
Renseignez-vous sur l’expérience de l’équipe médicale dans le traitement des leucémies, car celle-ci peut avoir une influence sur l’évolution de la maladie et la qualité de vie.
La décision vous appartient
Vous pouvez à tout moment revenir sur une décision. Vous avez le droit de refuser un traitement ou de demander un temps de réflexion. Il est important que vous compreniez parfaitement le déroulement et les conséquences possibles du traitement avant de donner votre accord.
Peut-être ressentez-vous le besoin d’aborder d’éventuelles difficultés d’ordre psychique ou social ? Vous pouvez vous adresser à InfoCancer ou à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
N’hésitez pas à poser des questions!
Voici quelques exemples de questions que vous pouvez poser au médecin :
• Que puis-je attendre du traitement proposé ? Peut-il me guérir ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients du traitement ?
• Quels sont les effets indésirables possibles ? Comment puis-je y remédier ?
• Devrai-je séjourner en isolement ? Si oui, combien de temps ?
• Le traitement affectera-t-il ma fertilité, ma sexualité ?
• Les coûts sont-ils pris en charge par la caisse-maladie ?
Puis-je demander un deuxième avis?
Oui, tout à fait. Vous pouvez demander à l’équipe médicale de transmettre vos résultats d’examens au médecin de votre choix ou réclamer votre dossier pour l’envoyer ou l’apporter vous-même au spécialiste que vous souhaitez consulter.
Bilan dentaire
Les médicaments contre le cancer peuvent endommager les dents. Pour déterminer si elle remboursera les lésions qui pourraient survenir, votre caisse-maladie vous réclamera un bilan dentaire.
Pour cela, prenez rendez-vous chez votre dentiste avant le début de votre traitement contre le cancer et demandez-lui d’établir un rapport écrit sur l’état de vos dents. Le bilan dentaire permet de montrer que celles-ci étaient saines avant votre traitement. Le dentiste profitera de cet examen pour déceler et soigner d’éventuelles inflammations dans la bouche.
Fertilité,
sexualité
et grossesse
Les traitements contre le cancer peuvent entraîner des malformations chez l’enfant si vous tombez enceinte. Il est par conséquent nécessaire d’utiliser une contraception sûre pendant le traitement et quelque temps après.
Vous trouverez de plus amples informations sur les effets du cancer et de ses traitements sur la fertilité et la sexualité sur notre page Internet «Sexualité et fertilité». N’hésitez pas à poser vos questions à l’équipe médicale ou à la Ligue contre le cancer.
Pourrai-je encore avoir des enfants?
Les traitements contre le cancer peuvent endommager les ovules et les ovaires. Certaines femmes n’ont par exemple plus de menstruations ou ont des règles plus abondantes ou, au contraire, plus faibles. Chez les hommes, les traitements peuvent endommager ou détruire les spermatozoïdes.
Il se peut que vous ne puissiez plus avoir d’enfant de manière naturelle après les traitements. Abordez la question avec votre médecin dès le départ, même si vous n’envisagez pas de fonder ou d’agrandir une famille au moment du diagnostic. Il est possible de faire congeler du sperme, des ovules ou du tissu ovarien avant le traitement.
Et si je suis enceinte?
Les traitements contre le cancer peuvent entraîner des malformations chez l’enfant à naître. S’il se peut que vous soyez enceinte, faites un test de grossesse avant le traitement et informez votre médecin du résultat.
Tous les hôpitaux ne sont pas équipés pour prendre en charge les femmes enceintes atteintes d’un cancer. Renseignez-vous auprès de l’équipe médicale pour savoir si elle a de l’expérience dans ce domaine. N’hésitez pas à demander un deuxième avis si nécessaire.
Plus d’informations sur le thème « grossesse et cancer » : https://www. liguecancer.ch/a-propos-du-cancer/la-vie-avec-et-apres-le-cancer/ sexualite/grossesse-et-cancer
Thérapie dans le cadre d’une étude clinique
La recherche médicale développe constamment de nouvelles thérapies contre le cancer et de nouveaux protocoles de traitement.
Les études cliniques visent à déterminer si ceux-ci sont plus efficaces que les traitements reconnus.
Comment participer à une étude clinique ?
Renseignez-vous auprès de l’équipe médicale pour savoir si une étude en cours pourrait être intéressante pour vous. Tous les hôpitaux ne réalisent pas ce type d’études.
La décision de participer ou non à une étude clinique vous appartient entièrement. Si vous décidez d’y participer, vous pouvez vous retirer à tout moment. Si vous préférez y renoncer, vous serez toujours soigné∙e selon les connaissances scientifiques les plus récentes et vous recevrez le meilleur traitement possible parmi ceux qui sont homologués. Qui paie les frais de traitement ?
L’assurance obligatoire des soins (assurance de base) rembourse les frais des examens, du traitement et des conséquences du cancer. Des
prestations supplémentaires (hospitalisation en division privée, p. ex.) peuvent être couvertes par une assurance complémentaire.
Une partie des frais de traitement est à votre charge. Votre participation se décompose comme suit :
• Franchise : la franchise obligatoire la plus basse est de 300 francs par an. Cela signifie que vous payez vous-même tous les frais jusqu’à concurrence de 300 francs par an.
• Quote-part : elle correspond aux 10 % des frais de traitement qui dépassent la franchise. Ce montant à votre charge est plafonné à 700 francs par an.
• Frais d’hospitalisation: en cas d’hospitalisation, une contribution de 15 francs par jour est à votre charge. Ce montant s’ajoute à la franchise et à la quote-part.
Vous n’êtes pas sûr∙e que certains coûts seront pris en charge par la caisse-maladie ? Renseignez-vous au préalable auprès de votre médecin ou de votre assurance.
Qui paie les prestations non médicales ?
L’assurance obligatoire prend aussi en charge :
• la physiothérapie ;
• les soins ambulatoires dispensés par un service extra-hospitalier (service d’aide et de soins à domicile, p. ex.) ;
• les soins médicaux en EMS ;
• les consultations diététiques ;
• les consultations spécialisées en diabétologie ;
• l’ergothérapie ;
• les radiographies ;
• les analyses de sang.
Ces prestations sont remboursées lorsqu’elles sont prescrites par un médecin. Lorsque certaines prestations ne sont pas prises en charge par la caisse-maladie, le médecin doit vous en informer à l’avance. Renseignez-vous auprès de votre assurance en cas de doute.
Qui paie mon séjour à l’hôpital?
L’assurance-maladie rembourse les coûts du séjour à l’hôpital. Attention, le libre choix de l’hôpital dans
toute la Suisse n’est possible que si vous avez conclu une assurance complémentaire. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre caisse-maladie.
Qui paie mes médicaments?
L’assurance de base rembourse le coût des médicaments prescrits par un médecin qui figurent sur la liste des spécialités de l’Office fédéral de la santé publique. Lorsqu’un médicament prescrit n’est pas remboursé, le médecin traitant adresse une demande de prise en charge à la caisse-maladie.
Qui paie les soins à domicile ou en EMS?
L’assurance de base prévoit une contribution aux frais des soins prescrits par un médecin (injections, soins de la plaie, etc.). Une part limitée des coûts, fixée par contrat, est à votre charge. La commune de domicile couvre les frais résiduels.
Si vous souhaitez de plus amples informations, votre commune de domicile, l’organisation d’aide et de soins à domicile ou l’EMS pourront vous renseigner.

Comment la leucémie est-elle traitée ?
L’essentiel en bref
• Il existe différentes possibilités pour traiter une leucémie.
• Les méthodes les plus utilisées sont la chimiothérapie, la chimiothérapie intensive avec greffe de cellules souches, les thérapies ciblées et la surveillance active.
Plusieurs options sont possibles pour traiter une leucémie.
Chimiothérapie
La chimiothérapie, ou chimio dans le langage courant, repose sur l’emploi de médicaments appelés cytostatiques. Ces médicaments sont distribués dans tout le corps par le biais des vaisseaux sanguins. Ils bloquent la division et la prolifération cellulaires et éliminent ainsi les cellules cancéreuses. Ils endommagent toutefois aussi les cellules saines, ce qui peut entraîner des effets indésirables.
Comment se déroule la chimiothérapie?
Les médicaments sont administrés par voie intraveineuse (perfusion) ou par voie orale (comprimés). La
chimiothérapie s’étale sur plusieurs mois. Elle comporte plusieurs cycles de traitement d’une certaine durée, chacun étant suivi d’une pause pour vous permettre de récupérer.
Si vous avez une leucémie aiguë, vous devrez généralement rester à l’hôpital pendant la première partie du traitement. Par la suite, vous recevrez les médicaments de manière ambulatoire : vous restez quelques heures à l’hôpital ou au cabinet du médecin pour le traitement, puis vous pouvez rentrer chez vous. Le traitement est également ambulatoire pour les chimiothérapies faiblement dosées et les leucémies chroniques.
La chimiothérapie est parfois associée à d’autres médicaments, comme les stéroïdes, ou à une thérapie ciblée.
Chimiothérapie lors d’une atteinte des méninges
Dans certains cas, la leucémie aiguë s’étend aux méninges molles, les membranes qui entourent et protègent le cerveau.
Une barrière naturelle défend le cerveau contre les virus, les bactéries et autres substances indésirables : la barrière hémato-encéphalique. La paroi des vaisseaux sanguins qui la composent est tellement étanche que la plupart des médicaments ne peuvent pas la franchir.
Pour contourner cette barrière, la chimiothérapie est parfois administrée directement dans le liquide qui baigne le cerveau et la moelle épinière (liquide céphalo-rachidien).
Le médecin injecte alors le médicament dans l’espace qui contient ce liquide lors d’une ponction lombaire.
Quels sont les effets indésirables possibles de la chimiothérapie?
Les effets indésirables les plus courants sont :
• une fatigue intense ;
• une vulnérabilité accrue aux infections ;
• des problèmes de coagulation, avec des saignements plus abondants et plus difficiles à arrêter en cas de blessure ;
• des nausées et des vomissements ;
• des troubles gastro-intestinaux ;
• une sécheresse ou une inflammation des muqueuses (dans la bouche, p. ex.) ;
• la chute des cheveux et des poils ;
• des éruptions cutanées ou des démangeaisons ;
• des troubles du rythme cardiaque, une insuffisance cardiaque ou un rétrécissement des artères coronaires ;
• des troubles neurologiques (picotements, engourdissement ou douleurs dans les mains et les pieds) ;
• une altération de la fertilité.
Un grand nombre de ces réactions sont passagères et peuvent être soulagées par des médicaments. L’équipe médicale pourra vous conseiller.
Certains effets indésirables peuvent néanmoins persister un certain temps ou devenir chroniques.
Chimiothérapie intensive avec greffe de cellules souches
La chimiothérapie intensive vise à détruire le plus grand nombre possible de cellules cancéreuses en peu de temps. Les médicaments endommagent toutefois aussi la moelle osseuse saine. Celle-ci doit par conséquent être reconstituée ensuite au moyen d’une greffe de cellules souches.
Le traitement nécessite une hospitalisation en unité d’isolement.
Qu’est-ce qu’une chimiothérapie intensive?
La chimiothérapie intensive consiste à augmenter massivement la dose usuelle de médicaments. Les médicaments sont administrés par perfusion ou sous forme de comprimés. Les effets indésirables sont les mêmes que ceux d’une chimiothérapie classique, mais ils sont beaucoup plus marqués. Le risque de développer un autre type de cancer ultérieurement est aussi légèrement augmenté.
Pendant et après une chimiothérapie intensive, le corps n’est plus en mesure de se défendre contre les agents pathogènes tels que bactéries ou virus. C’est pourquoi vous devez rester plusieurs semaines à l’hôpital dans une unité d’isolement, où des mesures d’hygiène rigoureuses sont appliquées. Vous ne pourrez y recevoir des visites qu’avec l’accord du personnel soignant.
Dans certains cas, une radiothérapie de tout le corps (irradiation corporelle totale) est effectuée en complément avant la greffe de cellules souches du sang.
Qu’est-ce qu’une greffe de cellules souches?
Après la chimiothérapie intensive, on vous injecte des cellules souches du sang par voie intraveineuse. Ces cellules circulent dans le sang et parviennent dans la moelle osseuse, où elles se mettent à fabriquer de nouvelles cellules sanguines après quelques jours.
Jusqu’à ce que les cellules souches greffées produisent suffisamment de cellules sanguines saines, vous êtes plus vulnérable aux infections, de sorte que vous devez rester encore un certain temps en isolement.
Vous trouverez de plus amples informations sur les greffes de cellules souches auprès du service de transfusion sanguine de la CroixRouge suisse : www.blutstammzellspende.ch/fr
D’où proviennent les cellules souches?
Les cellules souches saines sont prélevées dans le sang ou la moelle osseuse, soit lors d’une procédure spécifique de don du sang, soit par ponction dans l’os du bassin. La ponction se fait habituellement sous anesthésie générale, de sorte qu’on ne sent rien.
Il existe deux types de greffes de cellules souches :
• l’allogreffe : vous recevez des cellules souches du sang d’un donneur ou d’une donneuse apparenté∙e (frère ou sœur, par exemple) ou d’une personne extérieure à votre famille ;
• l’autogreffe : le médecin vous réinjecte vos propres cellules souches, prélevées avant la chimiothérapie intensive.
Quels sont les effets indésirables possibles après une greffe de cellules souches?
Une altération de la conscience et des états confusionnels sont possibles pendant le traitement. Il peut être judicieux d’établir au préalable des directives anticipées.
Lorsque les cellules souches proviennent du sang d’un donneur ou d’une donneuse (allogreffe), il arrive que l’organisme les rejette :
• Les cellules immunitaires greffées considèrent vos cellules comme des intruses et les attaquent (réaction du greffon contre l’hôte). Pour éviter ce problème, vous recevez des médicaments spécifiques (immunosuppresseurs) avant et après la transplantation.
• Parfois, le corps rejette les cellules greffées. Cette réaction peut être traitée. Il est possible que vous receviez une deuxième greffe.
Après la greffe, il faut plusieurs mois pour que le système immunitaire fonctionne à nouveau correctement. Pendant cette période, vous êtes plus vulnérable aux infections. L’équipe médicale vous expliquera les troubles et les symptômes qui doivent vous alerter.
Radiothérapie
La radiothérapie consiste à diriger des rayons de haute énergie sur certaines régions du corps à travers la peau. Ces rayons proviennent d’une source extérieure. Ils endommagent les cellules cancéreuses et entraînent ainsi leur mort.
Quand la radiothérapie est-elle utilisée?
La radiothérapie ne permet pas de guérir la leucémie. Elle est parfois utilisée dans les cas suivants :
• Une radiothérapie de tout le corps associée à une chimiothérapie intensive sert à préparer une greffe de cellules souches.
• Une radiothérapie locale détruit des cellules leucémiques logées dans des endroits difficilement accessibles aux médicaments (cerveau ou testicules, p. ex.).
• À un stade avancé de la maladie, la radiothérapie permet de soulager les douleurs.
Combien de temps dure une radiothérapie?
Une radiothérapie comporte généralement plusieurs séances ; chaque séance ne dure que quelques minutes. Selon l’objectif visé, la radiothérapie s’étale sur quelques jours ou peut durer plusieurs semaines.
Quels sont les effets indésirables possibles de la radiothérapie?
Une radiothérapie fortement dosée de tout le corps n’agit pas seulement sur les cellules cancéreuses, mais aussi sur les cellules saines, de sorte que les effets indésirables peuvent concerner tous les organes. Elle entraîne souvent une infertilité définitive. Le risque de développer un autre cancer reste également augmenté pendant plusieurs années.
Les effets indésirables suivants sont possibles, aussi bien après une radiothérapie de tout le corps qu’après une radiothérapie locale :
• chute des cheveux en cas d’irradiation de la tête ;
• fatigue intense ;
• irritations cutanées ;
• sécheresse buccale ;
• troubles de la déglutition ;
• diarrhée.
Thérapies ciblées
Les thérapies ciblées recouvrent différents types de traitements médicamenteux contre le cancer. Elles sont souvent administrées par voie orale (comprimés), parfois par perfusion ou par injection sous-cutanée. Dans certains cas, elles sont associées à une chimiothérapie.
Les substances actives utilisées ralentissent la croissance ou le métabolisme des cellules cancéreuses ou accélèrent leur mort. Certains médicaments activent simultanément des cellules spécifiques du système immunitaire pour qu’elles combattent les cellules cancéreuses. Les
thérapies ciblées ne s’attaquent pas aux cellules saines.
Quels sont les effets indésirables possibles des thérapies ciblées?
Les réactions les plus fréquentes concernent la peau, les muqueuses, le système gastro-intestinal et le système cardio-vasculaire :
• nausées et vomissements ;
• accumulation de liquide dans les tissus (œdème) ;
• diarrhée ;
• douleurs ou crampes musculaires ;
• maux de tête ;
• modifications cutanées ;
• caillots de sang (thromboses) ou autres problèmes cardio-vasculaires.
Traitement par cellules
CAR-T
Ce traitement fait partie des immunothérapies. Il consiste à modifier des cellules immunitaires de l’organisme (cellules T) par génie génétique pour qu’elles reconnaissent et attaquent les cellules cancéreuses.
Déroulement
Le traitement par cellules CAR-T est utilisé lors de leucémies aiguës lymphoïdes qui récidivent ou qui ne répondent pas au traitement administré jusque-là.
Des cellules T sont prélevées dans votre sang, puis préparées en laboratoire. Juste avant de vous les réinjecter, vous recevez une chimiothérapie afin d’éliminer le plus grand nombre possible de cellules T dans votre sang. Les cellules modifiées sont ensuite réinjectées dans la circulation sanguine par perfusion. Vous devez rester plusieurs semaines à l’hôpital après.
Effets indésirables possibles
Les effets indésirables les plus fréquents après un traitement par cellules CAR-T sont :
• les infections ;
• le syndrome de libération des cytokines, une réaction du système immunitaire qui peut se traduire par de la fièvre, des frissons, des courbatures, une chute de la tension artérielle, des nausées, des vomissements et des difficultés respiratoires ;
• des troubles neurologiques, avec des symptômes tels que confusion, maux de tête, vertiges, problèmes de concentration, troubles du langage ou de l’écriture ;
• des réactions inflammatoires (augmentation passagère des valeurs hépatiques, p. ex.).
Stéroïdes
Les stéroïdes sont des substances impliquées dans la régulation du métabolisme et les réactions inflammatoires. Utilisés comme médicaments dans le traitement des leucémies aiguës lymphoïdes, ils éliminent les cellules cancéreuses. Parfois associés à une chimiothérapie, ils diminuent les réactions allergiques à cette dernière et préviennent les nausées. Ils sont généralement administrés par perfusion ou sous forme de comprimés.
Effets indésirables possibles
• Vulnérabilité accrue aux infections ;
• hypertension ;
• augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang) ;
• accumulation de liquide dans les tissus ;
• prise de poids ;
• changements psychiques (forte agitation, troubles du sommeil, p. ex.).
Surveillance active
Pour certaines leucémies qui évoluent lentement, il est possible de différer le début du traitement.
La surveillance active consiste à effectuer des contrôles réguliers. Le traitement ne sera mis en route qu’à partir du moment où vos valeurs sanguines se dégradent ou lorsque des symptômes apparaissent :
• un gonflement important des ganglions lymphatiques ;
• une augmentation du volume de la rate;
• de la fièvre ;
• une perte de poids involontaire ;
• une anémie (insuffisance de globules rouges) ;
• des problèmes respiratoires.
Médecines complémentaires
Certaines méthodes complémentaires peuvent contribuer à améliorer le bien-être général pendant et après un traitement contre le cancer et rendre les effets indésirables plus supportables. En général, elles n’ont pas d’effet sur la maladie elle-même.
Soins palliatifs
Les soins palliatifs recouvrent la prise en charge globale lors d’un cancer évolutif ou incurable. Ils visent à ralentir la progression de la maladie, à soulager la douleur et à améliorer ainsi la qualité de vie.
Une offre sur mesure
Votre état de santé et vos besoins déterminent généralement le lieu de la prise en charge : à domicile avec le soutien d’une équipe mobile de soins palliatifs ou de soins extra-hospitaliers, dans un service de soins palliatifs ou un service de soins palliatifs à l’hôpital, dans une maison ou un centre de soins palliatifs ou dans un EMS.
Les conseillères et conseillers des ligues régionales et cantonales contre le cancer et d’InfoCancer peuvent vous aider à planifier une prise en charge palliative.
Mandat
pour cause d’inaptitude et directives anticipées
Ces deux documents ne déploient leurs effets qu’à partir du moment où vous n’avez plus votre capacité de discernement, c’est-à-dire dès lors que vous n’avez plus la faculté de mesurer les conséquences de vos décisions. Ils doivent être établis alors que vous êtes encore capable de discernement.
Mandat
pour cause d’inaptitude
Si vous n’êtes plus en mesure de gérer vos affaires personnelles, juridiques ou économiques en raison de votre cancer, vous pouvez désigner une ou plusieurs personnes qui s’en occuperont à votre place. Le mandat pour cause d’inaptitude
peut porter sur l’ensemble de ces domaines, ou uniquement sur certains (ouverture du courrier, opérations bancaires, p. ex.).
Un mandat pour cause d’inaptitude doit être rédigé sous forme manuscrite ou authentifié par un notaire.
Directives anticipées
Pour que les décisions médicales soient prises conformément à ce que vous souhaitez, il est judicieux d’établir des directives anticipées. Ce document vous permet de définir clairement — pour vous, pour vos proches et pour l’équipe médicale — ce que vous voulez et, surtout, ce que vous ne voulez pas lorsque vous arriverez au terme de votre existence.

Que faire en cas d’effets indésirables ?
L’essentiel en bref
• La fatigue, la fièvre et les infections constituent les problèmes les plus fréquents lors d’une leucémie.
• Il convient de les signaler rapidement à l’équipe médicale.
Les traitements contre le cancer peuvent provoquer des effets indésirables. La nature, l’intensité et la durée de ces réactions varient considérablement d’une personne à l’autre.
Des informations indispensables
En principe, on vous remettra une feuille d’information sur votre traitement, les effets indésirables possibles et les mesures qui permettent d’y remédier. Ces explications sont parfois difficiles à comprendre. N’hésitez pas à demander des précisions si quelque chose ne vous paraît pas clair ou à réclamer cette feuille si vous ne l’avez pas reçue.
Les effets indésirables peuvent être soulagés
Un grand nombre d’effets indésirables peuvent être traités. Certains, comme les douleurs ou les nausées, sont prévisibles. Pour les soulager, vous recevrez des médicaments avant le début de votre traitement. Signalez les troubles ou les limitations qui vous affectent dans vos activités quotidiennes à l’équipe médicale pour que des mesures puissent être mises en place rapidement.
Comment remédier
aux différents troubles ?
La multiplication incontrôlée des cellules leucémiques et les thérapies administrées peuvent entraîner différents troubles, parfois sérieux. C’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreux traitements nécessitent une hospitalisation. Des problèmes peuvent cependant aussi survenir après votre retour chez vous.
Fatigue, manque d’oxygène
Lorsque le taux de globules rouges diminue fortement, les organes ne reçoivent plus assez d’oxygène. Cela entraîne de la fatigue et de la faiblesse.
En cas de troubles aigus tels que des problèmes respiratoires soudains, une accélération du rythme cardiaque ou des vertiges, consultez votre médecin sans tarder. Si les troubles sont plus légers, les conseils suivants peuvent éventuellement vous aider :
• Ménagez-vous et accordez-vous des pauses pour récupérer.
• Faites-vous aider pour les activités qui vous fatiguent et dormez suffisamment.
• Une activité physique modérée peut être bénéfique.
Vous trouverez d’autres conseils utiles dans la brochure « Fatigue et cancer ».
Tendance aux saignements
Lorsque les plaquettes sanguines sont en nombre insuffisant, des saignements peuvent apparaître plus rapidement ou être plus abondants.
Certains peuvent survenir spontanément (saignements de nez, p. ex.), sans raison apparente. Le risque d’hémorragie interne est également accru, par exemple après une chute.
• Faites attention à ne pas vous couper ou piquer. Portez par exemple des gants lorsque vous jardinez.
• Appelez tout de suite le médecin si vous n’arrivez pas à arrêter un saignement.
• Pour limiter le risque de chute, portez des chaussures qui tiennent bien le pied sans exercer de pression.
• Si vous tombez, consultez votre médecin, même si vous n’avez pas de blessure apparente.
Fièvre et infections
La baisse du taux de globules blancs sains accroît le risque d’infection.
• Consultez un médecin au moindre signe d’infection. L’automédication ne suffit pas dans ce cas.
• Traitez également les blessures telles qu’aphtes, fissures anales, etc. même si elles vous paraissent sans gravité.
• Consultez immédiatement un médecin en cas de fièvre soudaine dépassant 38 °C (température prise sous le bras), de frissons ou d’accélération de la fréquence respiratoire. Il pourrait s’agir d’une infection du sang (septicémie).
Demandez à l’équipe médicale de vous expliquer les signes qui pourraient indiquer une infection, comme des saignements ou des irritations des muqueuses dans la bouche, des diarrhées soudaines, etc. Réduisez le risque d’infection :
• Soignez votre hygiène buccodentaire en douceur (brosse à dents souple, bains de bouche doux). L’équipe médicale pourra vous conseiller.
• Veillez à une bonne hygiène corporelle, notamment dans la région intime.
• Buvez beaucoup (eau, tisane non sucrée) pour réduire le risque d’inflammation de la vessie.
• Portez un masque couvrant le nez et la bouche dans les transports publics ou les magasins.
• Évitez les lieux où il y a beaucoup de monde.
Troubles de la sensibilité, problèmes cutanés
Les médicaments contre le cancer peuvent entraîner des fourmillements dans les mains et les pieds ou des douleurs dans la paume des mains et sous la plante des pieds, ainsi que d’autres réactions cutanées (rougeurs, démangeaisons, brûlures).
Ces problèmes ne sont pas seulement désagréables, ils peuvent vous gêner dans vos déplacements et interférer avec vos activités quoti-
diennes. Demandez à l’équipe médicale s’il est possible d’adopter des mesures préventives et signalez-lui sans délai les troubles éventuels.
Troubles digestifs
Consultez un médecin en cas de problèmes de digestion et de troubles du transit. Une diarrhée aiguë peut être le signe d’une infection et une constipation peut être due à une occlusion intestinale. Ne prenez pas de laxatif sans en parler d’abord à votre médecin.
Essayez d’avoir une alimentation saine et équilibrée et de faire régulièrement de l’exercice. Vous trouverez de plus amples informations dans les brochures de la Ligue contre le cancer « Alimentation et cancer » et « Activité physique et cancer ».
Le retour à la vie de tous les jours
L’essentiel en bref
• Les personnes touchées par le cancer sont souvent moins résistantes qu’avant.
• La réadaptation oncologique peut faciliter la reprise du quotidien.
Il faut du temps et de la patience pour se remettre d’un cancer et de ses traitements. Vous ne vous sentez peut-être pas encore de taille à affronter le quotidien.
Vos proches ou votre employeur, de leur côté, s’attendent à ce que vous repreniez votre vie d’avant. Ces attentes ne sont pas faciles à gérer. Ne vous laissez pas mettre sous pression.
Vous trouverez de plus amples informations dans les brochures de la Ligue contre le cancer « Cancer et souffrance psychique », « Fatigue et cancer » et « Cancer : relever les défis au travail ».
Faire appel à un soutien professionnel
Si vous rencontrez des difficultés, parlez-en à votre médecin. Vous pouvez également vous adresser à l’équipe de conseil de la Ligue contre le cancer ou à un ou une autre spécialiste. Vous pourrez déterminer ensemble ce qui serait le plus utile pour vous et vous informer sur les prestations qui sont remboursées par l’assurance-maladie.
La Ligue contre le cancer propose des cours aux personnes touchées et à leurs proches. Votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer pourra vous renseigner sur les offres à proximité de chez vous.
Suivi médical
Au terme du traitement, un suivi est mis en place avec des contrôles réguliers. La fréquence de ces contrôles dépend du stade de la maladie, des traitements effectués, du risque de rechute et de votre état général.
Ces examens visent à identifier et à atténuer les effets indésirables du traitement et les séquelles de la maladie, ainsi qu’à déceler et traiter rapidement une éventuelle réapparition de votre cancer.
L’intervalle entre les rendez-vous et les examens dépend de votre leucémie. En règle générale, les contrôles comportent une analyse de sang et, dans certains cas, un examen de la moelle osseuse.
Important : Si, entre deux contrôles, vous observez des symptômes ou rencontrez des problèmes, consultez votre médecin sans attendre le prochain rendez-vous. Le suivi offre également l’occasion d’aborder les difficultés d’ordre psychique, professionnel ou social.
Réadaptation oncologique
La réadaptation oncologique peut vous aider à vous rétablir et faciliter la reprise de vos activités professionnelles et privées. Elle peut intervenir avant, pendant ou après un traitement contre le cancer.
La réadaptation peut être ambulatoire ou stationnaire. Elle comprend par exemple des activités physiques et sportives, créatives et artistiques ou différentes méthodes de relaxation.
La reprise du travail
Certaines personnes continuent de travailler durant leur traitement contre le cancer, parfois en réduisant temporairement leur taux d’activité. D’autres attendent la fin des thérapies pour reprendre leur vie professionnelle.
Les personnes concernées ne sont souvent pas en mesure d’assumer la même charge de travail qu’avant. La maladie et les traitements peuvent
entraîner des limitations physiques, une fatigue permanente et des troubles de la mémoire, du sommeil ou de la concentration. Par ailleurs, la crainte de voir le cancer réapparaître reste très présente.
Planifiez soigneusement la poursuite ou la reprise de votre activité professionnelle avec l’équipe médicale et le service des ressources humaines de votre employeur. Il sera peut-être nécessaire de procéder à un aménagement de vos tâches ou à une réduction de votre taux d’activité.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « Cancer : relever les défis au travail ». Pour les questions financières (concernant le maintien du salaire, p. ex.), vous pouvez vous adresser aux conseillères et conseillers des ligues régionales et cantonales contre le cancer.

Où trouver conseils et informations ?
Votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer
Vous et vos proches y trouverez conseils, accompagnement et soutien. Elle propose notamment :
• des entretiens individuels ;
• une aide pour régler les questions d’assurances ou les problèmes financiers ;
• son soutien pour remplir des directives anticipées ;
• des indications pour trouver des cours ;
• des démarches pour vous aiguiller vers un spécialiste, par exemple pour une consultation diététique, une thérapie complémentaire, des conseils ou une thérapie psychooncologiques.
InfoCancer 0800 11 88 11
Vous avez besoin de parler de vos craintes, de vos incertitudes et de votre vécu personnel ? Un ou une conseillère spécialisée est à votre écoute. L’appel et les renseignements sont gratuits et en plusieurs langues (FR/ALL/IT). Vous pouvez aussi les contacter par e-mail à infocancer@liguecancer.ch ou encore par WhatsApp au 031 389 92 41.
Cancerline, le chat en ligne sur le cancer
Les enfants, les adolescent·e·s et les adultes ont aussi la possibilité de discuter en ligne avec un ou une conseillère spécialisée sur www.liguecancer.ch/conseil-et-soutien / chat (du lundi au vendredi de 10 h à 18 h).
Offre de conseil stop-tabac 0848 000 181
Des conseillères spécialisées vous renseignent et vous soutiennent dans votre démarche d’arrêt du tabac. Si vous le souhaitez, des entretiens de suivi gratuits sont possibles. Vous trouverez de plus amples informations sur www.stop-tabac.ch
Cours
Les ligues cantonales et régionales contre le cancer organisent des cours à l’intention des personnes touchées et de leurs proches dans différentes régions de Suisse : www.liguecancer.ch/agenda
Autres personnes concernées
Il peut être encourageant d’apprendre comment d’autres personnes font face à des situations difficiles. Vous pouvez discuter de vos préoccupations et partager vos expériences dans des groupes d’entraide ou parler avec une autre personne touchée.
Renseignez-vous auprès de votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer sur les groupes d’entraide, les groupes de discussion en cours ou les offres de cours pour les personnes atteintes de cancer et leurs proches. Vous trouverez également des informations et des adresses près de chez vous sur www.infoentraidesuisse.ch, ainsi que sur www. parlonscancer.ch.
Services d’aide et de soins à domicile
De nombreux cantons proposent des services d’aide et de soins à domicile.
Certains sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes touchées par le cancer. Le plus simple est de vous renseigner auprès de votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
Conseils nutritionnels
De nombreux hôpitaux proposent des consultations diététiques. Il existe par ailleurs des spécialistes indépendants qui collaborent généralement avec l’équipe soignante et qui sont regroupés en une association :
Association suisse des diététicien·ne·s (ASDD)
Altenbergstrasse 29 case postale 686
3000 Berne 8 Tél. 031 313 88 70 service@svde-asdd.ch
Sur la page d’accueil de l’association, dans la section « liste des diététicien·ne·s », vous trouverez un lien pour chercher l’adresse d’un ou une spécialiste dans votre canton : www.svde-asdd.ch.
Médecine, soins et accompagnement palliatifs
Les soins palliatifs s’adressent aux personnes dont le cancer ne peut plus être guéri et dont la maladie progresse. Les soins palliatifs ont pour but de leur apporter la meilleure qualité de vie possible.
palliative.ch, la Société suisse de médecine et de soins palliatifs, s’efforce de garantir une prise en charge professionnelle partout en Suisse, indépendamment de votre type de maladie. palliative.ch
Kochergasse 6
3011 Berne
Tél. 031 310 02 90 info@palliative.ch www.palliative.ch
La carte vous donne une vue d’ensemble des offres de soins palliatifs proposées en Suisse qui répondent à des normes de qualité élevées : www.cartepalliative.ch.
Votre équipe médico-soignante
Elle regroupe l’ensemble des spécialistes qui s’occupent de votre traitement, vous soutiennent et vous accompagnent durant votre maladie. L’équipe est là pour vous conseiller en cas de problèmes liés à votre cancer ou aux traitements. Elle peut également vous renseigner sur les mesures utiles pour favoriser votre rétablissement.
Conseils ou thérapie psychooncologiques
Les spécialistes en psycho-oncologie aident les personnes touchées et leurs proches à faire face au cancer et aux difficultés qui y sont liées.
Ces personnes ont suivi une formation complémentaire en psycho-oncologie et sont issues de diverses disciplines : médecine, psychologie, soins infirmiers, travail social, accompagnement spirituel ou religieux. Vous trouverez des adresses de spécialistes dans votre région sur www.liguecancer.ch/ psychooncologie.
Brochures de la Ligue contre le cancer
• La chirurgie du cancer
• Les traitements anticancéreux par voie orale : médication à domicile
• Immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire : que faire en cas d’effets indésirables ?
• La radiothérapie
• Les médicaments contre le cancer : La chimiothérapie, l’hormonothérapie, les thérapies ciblées et l’immunothérapie
• Les médecines complémentaires
• Les douleurs liées au cancer et leur traitement
• Fatigue et cancer : identifier les causes, chercher des solutions
• Alimentation et cancer
• Réadaptation oncologique
• Soigner son apparence durant et après la thérapie
• Cancer et souffrance psychique : le cancer touche la personne dans sa totalité
• Activité physique et cancer : retrouver confiance en son corps grâce au mouvement
• Proches aidants et cancer : conseils pour faire face
• Dolometer® VAS Réglette pour évaluer l’intensité de la douleur
• Directives anticipées de la Ligue contre le cancer : mes volontés en cas de maladie et de décès
• Mon cancer ne va pas guérir : que faire ?
• Le temps du deuil : lorsqu’un être aimé meurt d’un cancer
Ces brochures et toutes celles qui figurent à notre catalogue ont notamment pour sujet les principaux types de cancer, les thérapies, les symptômes liés au cancer, les modifications du corps. Elles sont téléchargeables gratuitement.
La Ligue suisse contre le cancer et votre ligue cantonale ou régionale peuvent vous les offrir grâce au généreux soutien de leurs donatrices et donateurs.
Commandes
• Ligue contre le cancer de votre canton
• Tél. 0844 85 00 00
• boutique@liguecancer.ch
• www.liguecancer.ch/brochures

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Internet
Offres de la Ligue contre le cancer
www.liguecancer.ch
Site de la Ligue suisse contre le cancer avec des liens vers les ligues cantonales et régionales.
www.liguecancer.ch/cancerline
Chat destiné aux enfants, adolescent·e·s et adultes pour discuter du cancer : du lundi au vendredi, de 10 h à 18 h.
www.liguecancer.ch/agenda
La Ligue contre le cancer propose des cours de réadaptation pour mieux vivre avec la maladie au quotidien.
www.liguecancer.ch/readaptationoncologique
Carte des offres en réadaptation oncologique dans toute la Suisse.
www.forumcancer.ch
Forum Internet de la Ligue contre le cancer
www.liguecancer.ch/psychooncologie
Banque de données regroupant les spécialistes du soutien psycho-oncologique.
Autres institutions ou sites spécialisés
www.avac.ch
L’association « Apprendre à vivre avec le cancer » organise des cours pour les personnes touchées et leurs proches.
www.alpha1.org
Alpha-1 Foundation, association des personnes souffrant de déficit en alpha-1 antitrypsine, une maladie héréditaire facteur de risque de cancer du foie.
www.cipa-igab.ch
La Communauté d’intérêts proches aidant·e·s regroupe de nombreux membres dont la Ligue contre le cancer. Vous trouverez en cliquant sur « Liens utiles » des services qui vous aident au quotidien et peuvent vous soulager. L’association faîtière a notamment pour mission de relayer auprès du monde politique les demandes.
www.cancer-du-foie.ch
Site de la Fondation suisse contre le cancer du foie.
www.swissliver.ch
Site du département d’hépatologie de l’Université de Berne et de l’Inselspital.
www.swisstransplant.org
Site de Swisstransplant, la Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d’organes.
www.infoentraidesuisse.ch
Sur le site de la fondation Info-Entraide Suisse, vous pouvez chercher un groupe d’entraide proche de chez vous.
www.palliative.ch
Société suisse de médecine et de soins palliatifs.
Sites en anglais
www.cancer.org
American Cancer Society
www.cancer.gov
National Cancer Institute USA
www.cancerresearchuk.org
Independent cancer research and awareness charity
www.cancersupport.ch
Site de l’ESCA (English speaking cancer association) qui s’adresse aux anglophones et à leurs proches résidant en Suisse.
www.macmillan.org.uk
A non-profit cancer information service
Sources
Folkerts, J. (21.01.2020). Akute lymphoblastische (lymphatische) Leukämie bei Erwachsenen. Deutsches Krebsforschungszentrum. https://m100-kid.dkfz.de/wissensdatenbank/lymphatisches-blutbildendesund-verwandtes-gewebe/all-akute-lymphoblastische-leukaemie-akute-lymphatische-leukaemie-bei-erwachsenen/
Folkerts, J. (01.01.2023). Akute myeloische Leukämie bei Erwachsenen. Deutsches Krebsforschungszentrum. https://m100-kid.dkfz.de/wissensdatenbank/lymphatisches-blutbildendes-und-verwandtes-gewebe/aml-akute-myeloische-leukaemie-bei-erwachsenen/
Manegold, K. (24.08.2020). Chronische myeloische Leukämie. Deutsches Krebsforschungszentrum. https://m100-kid.dkfz.de/wissensdatenbank/lymphatischesblutbildendes-und-verwandtes-gewebe/cml-chronische-myeloische-leukaemie/
La ligue contre le cancer de votre région offre conseils et soutien
1 Krebsliga Aargau
Kasernenstrasse 25
Postfach 3225
5001 Aarau
2 Tel. 062 834 75 75 admin@krebsliga-aargau.ch www.krebsliga-aargau.ch
IBAN: CH09 0900 0000 5001 2121 7
Krebsliga beider Basel
Petersplatz 12
4 Ligue fribourgeoise contre le cancer
Krebsliga Freiburg route St-Nicolas-de-Flüe 2
case postale 1701 Fribourg
tél. 026 426 02 90 info@liguecancer-fr.ch www.liguecancer-fr.ch
IBAN: CH49 0900 0000 1700 6131 3
7 Ligue jurassienne contre le cancer
rue des Moulins 12 2800 Delémont
tél. 032 422 20 30
info@ljcc.ch
www.liguecancer-ju.ch
IBAN: CH13 0900 0000 2500 7881 3
8
3
4051 Basel Tel. 061 319 99 88 5
Ligue genevoise contre le cancer
info@klbb.ch 11, rue Leschot
Ligue neuchâteloise contre le cancer faubourg du Lac 17 2000 Neuchâtel
tél. 032 886 85 90 www.klbb.ch 1205 Genève LNCC@ne.ch
IBAN: CH11 0900 0000 4002 8150 6
Krebsliga Bern
Ligue bernoise contre le
tél. 022 322 13 33
ligue.cancer@mediane.ch www.lgc.ch
IBAN: CH80 0900 0000 1200 0380 8 9
www.liguecancer-ne.ch
IBAN: CH23 0900 0000 2000 6717 9
Krebsliga Ostschweiz cancer
Schwanengasse 5/7
Postfach
3001 Bern
Tel. 031 313 24 24
info@krebsligabern.ch www.krebsligabern.ch
IBAN: CH23 0900 0000 3002 2695 4
6 Krebsliga Graubünden Ottoplatz 1
Postfach 368
7001 Chur
Tel. 081 300 50 90
info@krebsliga-gr.ch www.krebsliga-gr.ch
IBAN: CH97 0900 0000 7000 1442 0
SG, AR, AI, GL
Flurhofstrasse 7
9000 St. Gallen Tel. 071 242 70 00
info@krebsliga-ostschweiz.ch
www.krebsliga-ostschweiz.ch
IBAN: CH29 0900 0000 9001 5390 1
Krebsliga Schaffhausen
Mühlentalstrasse 84
8200 Schaffhausen
15
Ligue valaisanne contre le cancer
Krebsliga Wallis
Siège central:
Tel. 052 741 45 45 rue de la Dixence 19 info@krebsliga-sh.ch 1950 Sion
www.krebsliga-sh.ch
11
tél. 027 322 99 74
IBAN: CH65 0900 0000 8200 3096 2 info@lvcc.ch www.lvcc.ch
Krebsliga Solothurn
Beratungsbüro: Wengistrasse 16 Spitalzentrum Oberwallis
Postfach 531
4502 Solothurn
Tel. 032 628 68 10
Überlandstrasse 14
3900 Brig
Tel. 027 604 35 41 info@krebsliga-so.ch
Mobile 079 644 80 18 www.krebsliga-so.ch info@krebsliga-wallis.ch
IBAN: CH73 0900 0000 4500 1044 7 www.krebsliga-wallis.ch
12 Krebsliga Thurgau
Bahnhofstrasse 5 16
8570 Weinfelden
IBAN: CH73 0900 0000 1900 0340 2
Krebsliga Zentralschweiz
LU, OW, NW, SZ, UR, ZG
Tel. 071 626 70 00 Löwenstrasse 3 info@krebsliga-thurgau.ch
www.krebsliga-thurgau.ch
6004 Luzern
Tel. 041 210 25 50
IBAN: CH58 0483 5046 8950 1100 0 info@krebsliga.info www.krebsliga.info
13 Lega cancro Ticino
IBAN: CH61 0900 0000 6001 3232 5 Piazza Nosetto 3
6500 Bellinzona
17 Krebsliga Zürich
Tel. 091 820 64 20 Freiestrasse 71 info@legacancro-ti.ch 8032 Zürich
www.legacancro-ti.ch
Tel. 044 388 55 00
IBAN: CH19 0900 0000 6500 0126 6 info@krebsligazuerich.ch www.krebsligazuerich.ch
14 Ligue vaudoise
IBAN: CH77 0900 0000 8000 0868 5 contre le cancer
Av. d’Ouchy 18 18 Krebshilfe Liechtenstein
1006 Lausanne Landstrasse 40a
tél. 021 623 11 11 FL-9494 Schaan info@lvc.ch
Tel. 00423 233 18 45 www.lvc.ch admin@krebshilfe.li
IBAN: CH26 0900 0000 1002 2260 0 www.krebshilfe.li
IBAN: LI98 0880 0000 0239 3221 1
Ligue contre le cancer
Effingerstrasse 40 case postale
3001 Berne
tél. 031 389 91 00
www.liguecancer.ch
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–les termes médicaux ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les méthodes d’examen et de diagnostic ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les options thérapeutiques et les risques qui leur sont associés ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –le choix du traitement ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les traitements complémentaires et la façon de gérer les effets indésirables ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les offres de conseil et d’information (adresses, groupes d’entraide, p. ex.) ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
5 Y a-t-il des informations que vous auriez aimé avoir et que vous n’avez pas trouvées dans la brochure ? ¨ oui ¨ non 5a) Si oui, lesquelles ?
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Les leucémies de l’adulte
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6 Les illustrations ont-elles contribué à la compréhension du texte ? ¨ oui ¨ en partie ¨ non
Quelle a été l’information la plus importante pour vous ?
Qu’est-ce qui vous a été utile pour faire face à la maladie et gérer le quotidien ?
Dans quelle mesure la brochure a-t-elle répondu à vos questions sur : –la façon dont le cancer se forme en général ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –votre cancer en particulier ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
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¨ manifestation publique (Journée du cancer de la peau, bus de la prévention, etc.) ¨ Internet ¨ autres ¨ J’aimerais m’abonner au bulletin électronique de la Ligue contre le cancer
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