Numéro 27 שבת שלום ויקרא פרשת תישא כי
ENTRÉE ENTRÉE 16.55 17.30
sortie 18.22 17.47
15 Mars 20 Février –6 2018 Mars 2019 28 I—29 AdarAdar 5778I 5779 15 Adar
LE MAG POUR LA COMMUNAUTE FRANCOPHONE DE NETANYA p.6
INFOS PRATIQUES
Premier lycée Torani à Netanya
SOCIETE ALLO RAV ? SVP J’AI UNE QUESTION
p.12
Questions-Ré ponses Les maladies liées aux par le Rav Aaron Bieler shlita Smartphones : par le Rav Yossef
Loria shlita p.18 « Je souhaite à l’ensemble de notre communauté une bonne intégration pour l'unité du peuple et l'amour d'Israël ». INTERVIEW avec Avi Slama
Préparation a pourim
Pourquoi certaines villes fêtent 2 jours ?
p.24
בס“ד
SOMMAIRE 6
INFOS PRATIQUES
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SOCIETE
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INTERVIEW
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EVENEMENT
Les informa ons fournies par Kol Azman sont de nature générale et n’ont aucun caractère contraignant ni officiel. Leur usage ne dispense pas de prendre un avis professionnel et reste sous la seule responsabilité de l'u lisateur. En cas de li ge, les informa ons faisant foi sont celles dispensées en hébreu sur les sites officiels. Les ar cles et les publicités n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et non celle du magazine. Toute reproduc on même par elle ou toute u lisa on sans accord écrit de Kol AZMAN Magazine est strictement interdite.
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Problè me d’hé ritage. Deux frè res viennent d’hé riter d’une parcelle de terrain. Cependant, chacun revendique la totalité . Ils dé cident de soumettre leur litige au Rav de la ville. Chaque partie expose ses arguments. Le Rav é coute attentivement. Il leur ixe rendezvous le lendemain sur le site en question, pour ixer sa dé cision. Tout le monde est pré sent au rendez-vous. Le Rav s’accroupit sur la parcelle de terre et lui murmure quelque chose, puis ixe son oreille sur elle comme si ce terrain avait quelque chose à dire. Les deux frè res sont é tonné s de cette mise en scè ne, mais attendent le dé nouement. Le Rav leur dit : « Je suis dé solé , je ne peux pas statuer. La terre ne sait pas auquel de vous deux elle appartient. Par contre, elle est certaine que vous deux ferez partie de sa proprié té dans quelques anné es. » On a compris le message. J’ai entendu un jour le Rav Yehia Benchetrit shlita, qui livrait un constat é clatant de vé rité sur les derniè res moments de l’homme sur terre. J'ai retenu le fait que : « Sur son chevet d’hô pital entre la vie et la mort, la personne ne pense pas à appeler le recteur de l’université de la Sorbonne mais plutô t un Rabbin. » L’homme s’aperçoit de cette vé rité lors des derniers instants de sa vie. Dans quelques heures Pourim et dans quelques jours dé jà Pessah. Tout passe vite inalement. Et bientô t le monde de vé rité . En attendant, restons dans la joie en tentant de nous rapprocher chaque jour de cette vé rité . On est bien de passage et notre seul lot de proprié té reste la Tora et nos bonnes actions. Et dans la joie ! Bonne lecture ! Dov Daniels
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Rédaction
Dov Daniels : 058-413-6268 עורך ראשי
GRAPHISTE
Michael : 054-251-2744
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Ne pas lire ce journal pendant la Tefila Selon l’avis de nos Rabbanim, ce journal contenant des Divrei Tora doit être déposé à la Genizah
Article ré alisé par Kol Azman
I N F O S PRATIQUES
Ziv Or : Premier lycée Torani à Netanya
T
el est un des fondements du lycé e Ziv -or ou tout sera mis au pro it de la ré ussite de votre enfant. Regroupant Tora et baccalauré at, dans notre ville : « Ziv-Or dispose d’une structure adapté e selon un programme pré cis associant é tudes kodech et é tudes gé né rales. Mais une de ses particularité s est que le directeur et fondateur, le Rav Noam Grinbaum shlita, dé tecte les besoins spé ci iques des é tudiants a in d’encourager leurs talents et leurs motivations. Cré ée depuis trois ans, Ziv-Or est une structure adapté e aux adolescents de 14 à 18 ans, pour les classes de tet à youd-bet, dans un cadre propice à leur é panouissement. Les é lè ves sont inté gré s au classes israé liennes mais il y a un soutien scolaire permanent adapté aux olim h’adachim français. Tout est organisé autour de votre 6
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enfant pour lui faciliter son inté gration. Par ailleurs, Ziv-Or tente de cré er un lien communautaire avec les familles françaises de l'é cole . Des cours sont organisé s chez les parents et des intervenants exté rieurs sont invité s, de maniè re fré quente, dans le Lycé e pour renforcer les adolescents. Le corps enseignant, Rabbanim et professeurs, sont sé lectionné s pour leur expé rience et leur capacité pé dagogiques. Le programme ? Etudes Kodech jusqu'à 13H30 et é tudes gé né rales jusqu’à 17H30. Nombreuses activité s extrascolaires (tioulim-cours -sorties) . Ziv-Or à é galement mis en place un systè me de transports et de ramassage scolaire depuis : Raanana, Netanya, Hadera et Kfar Yona... à Pour plus d’informations, Rav Grunberg : 054 632.64.30. www.zivor.tik-tak.net.
EVENEMENT
Article ré alisé par Kol Azman
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i Netanya connait la bonne humeur et la joie af iché es dans le sourire de David, tout le pays connait é galement son café exceptionnel. Depuis pré s de cinq ans il commercialise toutes les plus grandes marques de café s italiens : Nespresso, Lavazza, Dolce Gusto, Espresso club, Caf italy. Pour ré pondre à la demande de tous les amateurs, il vient de mettre ré cemment à la disposition de tous les connaisseurs, des nouvelles machines de la grande marque Gimoka, qui s’adaptent à toutes les capsules de notre café pré fé ré . Par ailleurs, David offre une gamme de services ré pondant à tous les besoins des particuliers et des entreprises. Consommables informatiques : HP, Xerox, Canon, Oki, mais é galement fournitures de bureau et pour l’é cole : Stylo Bic, Uniball, Pilote, Scotch, Crayons et gommes Staedler, Post-it Post-it… Depuis 2015,
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SOCIETE
Par Rav Yossef Loria shlita
Les maladies liées aux Smartphones
L
’usage effré né des té lé phones portables a entrainé de vé ritables problè mes physiques. Les mé decins ont surnommé cette nouvelle maladie, le « text neck » (nuque en anglais), des douleurs à la nuque causé es par l’utilisation prolongé e des diffé rents appareils mobiles. Le fait de se pencher sur son té lé phone pour envoyer des SMS, ou consulter Internet peut causer des douleurs invalidantes rapporte le journal britannique The Telegraph : ils engendrent é galement des maux de tê te, des douleurs à l’é paule voire dans les mains et les bras ! Certains cas sont tellement graves que les muscles ont ini par s’adapter à la position courbé e la rendant moins douloureuse. Une ré cente é tude mené e au Royaume-Uni auprè s de 1 000 utilisateurs de mobiles ré vè le ainsi que 66% d’entre eux seraient « trè s angoissé s » à l’idé e de perdre leur Smartphone, les 18-24 ans é tant encore plus affecté s avec 76% d’entre eux. Les mé decins ont trè s sé rieusement donné un terme à cette angoisse extrê me : la « nomophobie » qui est une contraction des mots « no mobile phobia », qui affecte les personnes privé es de Smartphones ou de tout autre moyen technologiques 12
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pour se connecter au ré seau. Ils doivent, quoiqu’il se passe, rester en ligne et ê tre joignables en toutes circonstances. « Ceci est une né cessité vitale » pensent-ils tout haut. Plus inquié tant encore, une ré cente é tude ré alisé e auprè s des mé decins des salles d’urgence aux Etats-Unis et publié e dans le Wall Street Journal ré vè le que le manque d’attention des parents plongé s dans leur Smartphones et autres gadgets est la principale raison de l’augmentation des blessures des enfants. Dans certains cas, parmi les plus graves, des enfants se sont noyé s, ont é té oublié s dans les voitures jusqu’à l’asphyxie en é té ou jusqu’à congé lation en hiver, ou ont fait une chute mortelle parce que les parents scrutaient leur petit é cran. Entre 2007 – date du lancement du IPhone aux Etats-Unis – et 2010, les services d’urgence des hô pitaux amé ricains ont enregistré une augmentation de 12% des blessures des enfants â gé s de moins de 5 ans, alors que les chiffres é taient en baisse ces derniè res dé cennies.
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Article ré alisé par ToraHome
La lucidité de l’esprit
C
omment peut-on caracté riser la lucidité de l’esprit? (Yishouv Hadaat) ? Rabbi Itzhak Binder zatsal, nous enseigne, au nom de Rabbi Nahman qu’une des raisons qui é loigne l’homme de la Emouna est due au manque de lucidité au niveau de l’esprit. Un manque d’analyse claire de notre existence et de notre but dans ce monde. Un manque de ré lexion sur le sens à donner à notre vie, à chaque instant. Il nous repré sente ce constat à l’aide d’une parabole : « Quelle est donc cette joie qui anime tant les idè les aujourd’hui ? Il n’y a pas eu de Tahanounim (supplications) ce matin à l’of ice ! Quelle en est la raison? Y-avait-il un sandak dans l’assemblé e? Ou le pè re d’un nouveau né dont la brit mila est pré vue le mê me jour ? Car, d’aprè s la Halakha, nous ne disons pas les Tahanounim en pré sence de ces personnes. En ré alité , la joie ne provient pas de ces merveilleux é vé nements. Elle repose plutô t sur le fait que nous terminerons la priè re avec quelques minutes en avance et quelques versets en moins ! Nous avons gagné quinze minutes ! Voici un vrai cas de manque de lucidité de l’esprit. En effet, le bon sens voudrait qu’on regrette plutô t de ne pas faire Tahanounim! Pourquoi ? Car nos Sages enseignent que les supplications que nous ré citons tous les jours (sauf Shabbat, jours de fê tes …) font bé né icier au monde une vé ritable abondance de bé né dictions, tout en dé voilant l’attribut de misé ricorde de notre Cré ateur. Au lieu de cela nous sommes contents de terminer plus tô t. Nous avons oublié l’essen-
tiel. Comment peut-on arriver alors à ce Yishouv Hadaat, à cette clarté de l’esprit plutô t que d’ê tre satisfait ? Comment ne pas retirer de notre esprit le but de notre existence ? Notre Maitre Rabbi Nahman de Breslev nous l’enseigne à travers un verset de Tehilim (92) : « Aujourd’hui, si vous é coutez ma voix » (Likouté Moaran 502). Il s’agit d’un grand principe dans la Avodat Hashem. L’individu ne doit avoir à l’esprit que le jour pré sent dont il dispose. Car lorsqu’il veut se rapprocher d’Hashem, la dé marche lui semble alors pesante. En revanche, si la personne commence à penser qu’elle n’a uniquement que ce jour, elle ne ressentira aucun poids. Il ne faut pas non plus se dire : « Je commencerai demain !» ou « Demain, je prierai avec kavana et force ». Car l’homme ne possè de dans ce monde que du jour sur lequel il se tient et l’instant pré sent dont il dispose. Car demain est dé jà complè tement diffé rent. « Aujourd’hui, si vous é coutez Ma voix », dit le verset. Aujourd’hui pré cisé ment ! En suivant attentivement ce conseil, il devient plus facile d’obtenir le Yishouv Hadaat. Notre ré lexion devient plus aiguisé e car nous avons une vision diffé rente. Nous devenons ê tre conscients de ne disposer que du temps qui est à notre disposition, Car, entre aujourd’hui et demain, c’est dé jà une autre histoire. A mé diter. Selon les enseignements de Rabbi Na’hman de Breslev
שמואל בן שמחה פרטוש ז“ל Pour l’élévation de l’âme de Shmouel ben Simh’a Partouche zal
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INTERVIEW
Article ré alisé par KOL AZMAN
Avi Slama : « « Je souhaite à l’ensemble de notre communauté une bonne intégration pour l'unité du peuple et l'amour d'Israël ». Si Avi n’est plus à présenter pour le public francophone, élu lors des dernières élections sur la liste de Myriam Feiberg-Ikar, Kol Azman souhaitait faire sa connaissance, a in qu’il nous livre une présentation sur son rôle au sein du conseil municipal et de ses objectifs pour la ville de Netanya. Q : Chalom Avi, nous vous remercions de nous livrer cet entretien. Vous êtes connu du public francophone d’une manière générale. Pouvez- quoi avoir choisi un parti qui ne se dé init pas vous-vous présenter pour les lecteurs de Kol religieux ? Avi Slama : Voici une question surprenante, qui Azman ? Avi Slama : Tout d’abord, merci de m’accorder exprime l'un des problè mes de la socié té israé cette interview. Pour ceux qui ne me connaissent lienne. En France la communauté juive ne pose pas encore, je suis marié et pè re de deux enfants. pas la question du "degré de pratique" d'une perJe suis actuellement directeur du bureau de repré - sonne, mais traite tous les Juifs comme faisant parsentation d'une banque é trangè re en Israë l aprè s tie du peuple juif. 12 anné es passé s à la Banque de Jé rusalem. Fils d'une famille d'olims originaires de France, je suis impliqué dans la ville en gé né ral et dans la communauté francophone en particulier depuis mon enfance, membre du comité Keter Torah sur la rue Gad Machnes à Netanya. Aprè s les é lections remporté es par Mme Miriam Feiberg-Ikar et notre parti Netanya AHAT, j’ai é té nommé e responsable du dé partement de l’inté gration et pré sident du conseil d'administration de la socié té é conomique et en charge du dé veloppement urbain de la ville et du tourisme. Q : Vous êtes une personne pratiquante. Pour18
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Sur le plan personnel, je pense que les partis sectoriels qui se concentrent sur un aspect du public sont une bonne chose, mais les partis hé té rogè nes capables d’inté grer toutes les voix du public par un accord mutuel et le dialogue sur les diffé rentes questions sont plus puissants et repré sentent la majorité du public à Netanya et en gé né ral. Faire partie inté grante du parti de Madame la Maire est important compte tenu de l'importante base de soutien dont elle dispose pour promouvoir les problè mes de l'ensemble de la population de Netanya, en dehors de la repré sentation de son parti et de toutes les diffé rentes populations de la ville.
Q : Pouvez-vous nous donner l’emploi du temps de ces projets. Nous avons dé jà commencé à faire que vous réservez pour votre rôle de conseiller un certain nombre de choses au cours du mois dernier, notamment en aidant les olims à inscrire municipal ? Avi Slama : Le rô le d'un membre du conseil est leurs enfants aux é coles et ganims, par l’intermé trè s exigeant et il est important de pré ciser que les diaire d’un repré sentant, qui les a accompagné s membres du conseil ne reçoivent aucune ré muné - dans ce processus. Pour la premiè re fois à Hanoukration pour leurs activité s, ceci implique donc é ga- ka et à Tou Bichvat, la plupart des communauté s lement que nous nous devons avoir un emploi ont reçu un budget pour leurs activité s dans les comme source principale de revenus. Toutefois, synagogues. Nous avons ouvert une synagogue mê me si les activité s publiques sont entiè rement francophone à Ramat Ephraim, qui fonctionne les bé né voles, elles sont source d’enrichissement per- Chabat et les jours fé rié s dans une é cole, ainsi sonnel. Je rencontre de nombreux habitants de qu'une autre synagogue francophone dans le Netanya et des associations professionnelles, tant quartier d'Ir Yamim, qui fonctionne selon le mê me municipales que gouvernementales, a in de faire format. Je ne crois pas aux grandes ré volutions qui se produisent du jour au lendemain. En tant que progresser l'inté rê t public. Q : Vous avez pris la responsabilité du départe- membre du monde de la gestion dans de grandes ment intégration de la mairie, quel sera votre institutions inanciè res (un des plus jeunes gesrôle dans cette responsabilité ? Et, surtout ce tionnaires de banque en Israë l), je suis conscient que votre action va changer pour la commu- que le changement se fait par é tapes et non dans la pré cipitation. nauté francophone ? Avi Slama : Il est vrai que, pour la premiè re fois en Israë l, un francophone a é té nommé à la tê te du dé partement de l’inté gration (la klita) et c’est un geste fort de Madame le Maire. Nous avons un certain nombre de projets importants dans les domaines de l'é ducation, du bien-ê tre social, de la culture et de l'emploi que je compte promouvoir, avec l'aide de D-ieu , a in de cré er des processus de changement signi icatifs fondé s sur un plan clair comportant des é tapes clé s pour promouvoir l'inté gration des olims en gé né ral et des olims de France en particulier. Je pense qu'il est trè s important aujourd'hui d'unir la communauté et de travailler main dans la main avec les diffé rentes associations, les responsables de la communauté et les rabbins qui sont partie inté grante dans la ré ussite 20
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Q : Il est de notoriété que la plupart des synagogues francophones contribuent à l’intégration des nouveaux arrivants. Quel sera la part investie par la Mairie dans ce domaine particulier ? Avi Slama : Comme je l'ai dit, travailler avec les rabbins de communauté est l'une des clé s du succè s du travail de l'inté gration des olims de France. Le rassemblement d’olims au sein des communauté s est une chose merveilleuse
Garçons et Filles | L'inscription aura lieu aux bureaux des ganims pour enfants Au 27, rue Hanevihime - Netanya de 8h30 à 13h00
Les ganims sont dirigés par des professionnels et mènent à l'excellence ♦
Les jardins sont équipés de jeux didac ques pour favoriser le développement des enfants
♦
Une équipe dévouée et affectueuse
♦
Forma on pédagogique dans les jardins d'enfants
♦
Supervision du ministère de l'éduca on
♦
Garderie l’après midi dans le cadre de l’ATAM’T
Pour plus de détails contactez le Rav Moshe Levy, coordinateur des ganims au 0556683104
Âges d’inscription : 3 ans né en 2016 | 4 ans né en 2015 | 5 ans né en 2014
que la municipalité devrait encourager et qui, bien sû r, dé coule de la coopé ration et de l’investissement de ressources sur le sujet. Ces jours-ci, nous avons un certain nombre de ré unions avec les rabbins de communauté sur divers sujets, principalement dans le domaine de l’é ducation, qui permettront d’avancer de maniè re claire et signi icative au il du temps. Je suis en contact direct avec l’ensemble des rabbins de la communauté et je suis ouvert au dialogue et à la coopé ration pour une meilleure inté gration des olims avec l'aide de Hachem.
les services sociaux dé dié exclusivement à la communauté francophone depuis maintenant plus de 4 ans, traitant des dossiers sur les divers soucis rencontres par les membres de notre belle communauté (Education, dé marches administratives, etc…). Je pense que nous devrions faciliter au maximum les processus d'inté gration vis-à -vis des institutions de l'Etat et de la municipalité pour les olims, et nous continuerons à agir au quotidien dans ce sens.
Q : Merci pour cet entretien Avi. Avez-vous Q : Tous les services publics béné icient d’une quelques mots pour les lecteurs de Kol Azassistance particulière pour les habitants. Par man ? exemple : service vocal en anglais, russe et Tout d’abord, je souhaite à l’ensemble de notre arabe. A quand un service dédié aux franco- communauté une bonne inté gration pour l'unité phones, certainement la plus grande commu- du peuple et l'amour d'Israë l. J’en pro ite pour nauté d’olim à Netanya, pour les aider dans souligner l’importance que notre ville possè de un chaque démarche au quotidien ? magazine, sous la direction d’un vaad Rabanim, Avi Slama : Permettez-moi tout d’abord de faire pour le public francophone religieux. Je vous un rappel sur certains points : L’Alya de France, adresse toute ma bé né diction. certes consé quente dans notre ville, n’est pas l’Alya la plus forte en nombre que nous connaissons à Netanya. L’Alya issue de Russie, pour ne citer qu’elle, a é té sur ces derniè res anné es beaucoup plus consé quente. Deuxiè mement, en ce qui concerne le service té lé phonique de la municipalité de Netanya (106), à ce jour, il é tait donné en hé breu. Nous avons ré cemment recruté un employé qui parle é galement le français a in de le rendre plus facile en cas de besoin. Je pense que nous devrions davantage accompagner les olims sur toutes les dé marches requises par la municipalité , c’est la raison pour laquelle outre le service té lé phonique, nous disposons d’un centre unique en Israë l pour 22
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EVENEMENT
Article ré alisé par UNIVERSTORAH.COM
EVENEMENT SPECIAL POURIM Pourquoi certaines villes d’Israël doivent fêter 2 jours de Pourim ? Les 14 et 15 Adar sont appelés jours de Pourim, en ce qui concerne les Mitsvote qui y sont attachées. Toutefois ces Mitsvots ne sont observées qu'à l'une ou l'autre de ces deux dates. Dans la plupart des villes (ainsi que dans les campagnes), Pourim est fêté le 14, dans certains endroits, parmi lesquels notamment Jérusalem, ce sera le 15.
L
orsque sous l'autorité d'Esther et de Mardoché e, Pourim fut institué comme fê te pour les gé né rations futures, un an aprè s les é vé nements dramatiques de Suse (en hé breu, CHOUCHANE), ils envoyè rent des missives à tous les juifs du royaume perse, à l'effet d'instituer « les jours de Pourim à leurs dates » (Bizé mané hem – en leurs temps dans le texte, donc au pluriel) : autre ment dit la date de la fê te doit diffé rer selon l'endroit. Pour quelle raison les autorité s religieuses de l'é poque dé cidè rent-elles de ixer deux jours diffé rents, alors que toutes les autres fê tes juives sont cé lé bré es à la mê me date partout ? On sait qu'au moment des combats, tous les juifs du royaume avaient pris les armes pour se dé fendre contre leurs ennemis le 13, puis « avaient pris du repos » sur leurs ennemis le 14, et en avaient fait un jour de festin et de joie. Par contre les juifs de Suse (CHOUCHANE), qui avaient dû se battre encore le 14 ne prirent de « 24
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repos » que le 15 Adar dont ils irent le jour de festin et de joie. Il eû t é té lé gitime, lorsqu'on prit les ordonnances futures, de ixer le 15 Adar comme jour de Pourim seulement pour les juifs de Suse. Mais les autorité s Rabbiniques de l'é poque voulurent honorer Eretz Israë l, qui dans sa majeure partie é tait en ruines lorsqu'eut lieu le « miracle de Pourim ». On dé cida donc : 1) que les juifs habitant la ville de Suse, où avait eu lieu ce miracle, devaient en souvenu des é vè nements fê ter Pourim le 15, et ceci bien que la ville de Suse ne fut forti ié e que de date ré cente. 2) quant aux autres villes forti ié es celles qui é taient dé jà entouré es de murs à l'é poque de Josué , lors de la premiè re conquê te d'Erè ts Israë l, devaient comme Suse fê ter Pourim le 15 Adar. Toutes les autres villes, mê me celles qui sont forti ié es actuellement, fê tent Pourim le 14 à l'instar des villes ouvertes et des campagnes.
Aussi le 14 Adar est-il appelé le « Pourim des villes ouvertes (Pourim Hapé razim), le 15 Adar « Pourim des villes forti ié es » ou encore « Chouchane Pourim » (Pourim de Suze). En dehors de la ville de Suse, seule Jé rusalem possè de aujourd'hui le privilè ge de fê ter Pourim le 15 Adar : la Mé guila est donc lue le 14 au soir et le 15 au matin. Partout ailleurs, elle est lue le 14 au soir et le 14 au matin (avec bé né diction). Dans quelques villes (Hé bron, Akko, Lod, Tibé riade...), on la relit le 15, mais sans bé né dictions. LES MITSVOTS DE POURIM Dans la Mé guila mê me, il est question de 4 Mitsvot, qui ont é té adopté es par le Sanhé drine de l'é poque : lecture de la Mé guila, festin, envoi de pré sents l'un à l'autre, dons aux pauvres. Nos Sages à l'é poque du Grand Synode ont ordonné la lecture dans la Tora (Ex. 17, 8 à 16), et de faire mention de Pourim dans les priè res (Ché moné Esré ) et dans la bé né diction aprè s le repas ‘Al Hanissim. Par contre, on ne dit pas le Hallè l : la lecture de la Mé guila en tient lieu. - Selon une autre explication, on ne dit pas Hallè l pour un miracle qui s'est 26
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produit en dehors d'Eretz Israë l. Pourtant, objecte la Gué mara (Mé guila 14 a), on dit Hallè l le soir de Pessa'h, alors que les miracles de la sortie d'Egypte ont eu lieu 'Houts La'arè ts (en dehors d’Israë l)? A quoi on ré pond tant que le peuple d'Israë l n'é tait pas entré dans la terre promise, le cantique du Hallè l pouvait ê tre entonné partout (à l'occasion d'un miracle). Mais une fois qu'ils furent installé s en Erè ts Israë l, seul notre pays a ce privilè ge. On a indiqué une troisiè me raison : Il y est dit (dans le Hallè l) : « Glori iez, serviteurs de l'Eternel, glori iez le Nom de l'Eternel » ! Or à Pourim, bien que sauvé s d'un terrible danger, nous n'avons pas recouvré notre indé pendance nous sommes resté s assujettis aux Rois des Perses ! Toutes les Mitsvots institué es par nos Sages â l'occasion de Pourim s'appliquent dans les villes ouvertes le 14 Adar, dans les villes forti ié es le 15 de ce mois. Par contre le jeû ne et le Hesped sont interdits le 14 et le 15 partout ; dans les anné es intercalaires, les 14 et 15 Adar I é galement (alors que la lecture de la Meguila et les autres Mitsvots attaché es à Pourim ont lieu en Adar II seulement).
RecommandĂŠ par le Rav David Nacache
Un af ligé , pendant les sept jours de deuil, peut se rendre à l'of ice le soir du 13 et le 14 au matin pour é couter la Mé guila ; mais ne quittera pas la maison pour un autre but. Toute manifestation de deuil est suspendue pendant les deux jours (14 et 15), excepté ce qui regarde la vie intime (comme pour le Chabbat pendant la semaine de deuil en gé né ral). Le travail est en principe permis le Pourim ; mais on é vitera les gros travaux. Nos Sages ont dit à ce propos, celui qui vaque à ses affaires le Pourim, n'y verra pas de « signe de bé né diction »! Il va sans dire qu'il s'agit en l'occurrence d'un travail ré muné ré . Mais ce qui est une Mitsva est permis. Il est permis aux habitants des villes ouvertes de travailler le 15 Adar, et vice versa. LES TROIS JOURS DE POURIM DE JERUSALEM Lorsque le 14 Adar tombe un vendredi, les villes ouvertes fê tent Pourim comme les autres anné es ; toutefois le festin doit se faire avant midi, à cause de la proximité du Chabbat. Dans les villes fortiié es (c'est-à -dire à Jé rusalem), la Mé guila est lue le vendredi 14, car le Chabbat il n'est pas permis de, lire, pour les mê mes raisons qu'on ne sonne pas le chofar le Chabbat lorsque le premier jour de Roch Hachana tombe Chabbat. C'est le vendredi é galement qu'on fait les dons aux pauvres. Le Chabbat 15, qui est Pourim pour les habitants de Jé rusalem, on dit ‘Al Hanissim, et on lit, aprè s la lecture de la section sabbatique, dans un deuxiè me Sé fè r la Parachate Amalè k; la Haftara Samuel I, 15 est la mê me que pour Chabbat Za'hor. Le festin de Pourim, ainsi que l'envoi des pré sents aux amis, sont remis au dimanche 16 Adar : le festin ne peut se faire le 15, car il ne faut pas mê ler une autre joie à la joie du Chabbat ; on ne peut pas envoyer les pré sents le Chabbat puisqu'il est interdit de transporter des objets d'un domaine à l'autre. 28
No 27 | 15 ADAR I 5779 | 20.02.2019
Pourquoi la Mé guila, lorsque Pourim tombe un Chabbat, est elle lue la veille, et non le lendemain du 15 ? C'est en se ré fé rant à un verset du livre d'Esther (9, 27) :...les juifs reconnurent et acceptè rent, pour eux et leurs descendants... « Vé lo Ya'avô r » ; ce passage est interpré té ainsi : on ne peut reculer les dates de Pourim telles qu'elles ont é té ixé es par Mordé khaı̈ et Esther. On a donc admis le principe suivant : la lecture de la Meguila, s'il le faut, peut ê tre avancé e, mais ne peut jamais ê tre retardé e. (Remarque du traducteur : voir Michna Mé guila I, 1 et 2, dans la traduction du Rabbinat français). Quant au festin et aux pré sents envoyé s aux amis, rien ne s'oppose à ce qu'on les remette au lendemain 16, car dans le verset cité plus haut, il est question uniquement de la cé lé bration de Pourim par lecture de la Mé guila. Le 16 Adar est donc, en cette occasion, une fê te pour les habitants de Jé rusalem, toutefois on n'intercale ‘Al Hanissim ni dans le Ché moné 'Esré ni dans la bé né diction aprè s le repas. Il en ré sulte la triple fê te de Pourim (Pourim Mé choulach) de Jé rusalem, les anné es où , par ailleurs, la veille de Pessa'h tombe un Chabat
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