Kol Azman 25 by KOL AZMAN

Numéro 25 ‫שבת שלום‬ ‫באויקרא‬ ‫פרשת‬

ENTRÉE ENTRÉE 16.36 17.30

sortie 18.22 17.36

15 Mars 2018 2019 10 Janvier -24 Janvier 28 Adar 5778 4—18 Tevet 5778

LE MAG POUR LA COMMUNAUTE FRANCOPHONE DE NETANYA p.4

RENTREE SCOLAIRE

Les inscriptions commencent : Découverte des institutions Oh’ot Itshak EVENEMENT ALLO RAV ? SVP J’AI UNE QUESTION

p.10

Questions-Ré ponses ToraHome : Top départ par le Rav Aaron Bieler shlita

Interview exclusive avec Yoni Chetboun p.16

Préparation a Tou Bichvat

p.12

Avec Rav David Nacache shlita

« Netanya veut du changement et prépare aujourd’hui son avenir »

11, rue Lilenblum, à l’angle du 29, rue Eh’ad Aham, Netanya - Tel : 09-7717056 Ouvert tous les jours du Dimanche au Jeudi : 9H-23H Cacherout : Sous la surveillance de la Rabbanoute Netanya | Viandes Halak Rav Marfoud

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Sur la promenade, près de l’Hôtel Island 10 rue Oved Ben Ami

SOMMAIRE 4

RENTREE SCOLAIRE

EVENEMENT

PREPARATION A TOU BICHVAT

ALLO RAV

Les informa ons fournies par Kol Azman sont de nature générale et n’ont aucun caractère contraignant ni oﬃciel. Leur usage ne dispense pas de prendre un avis professionnel et reste sous la seule responsabilité de l'u lisateur. En cas de li ge, les informa ons faisant foi sont celles dispensées en hébreu sur les sites oﬃciels. Les ar cles et les publicités n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et non celle du magazine. Toute reproduc on même par elle ou toute u lisa on sans accord écrit de Kol AZMAN Magazine est strictement interdite.

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« Notre sé paration n'est que ponctuelle ! » Tels sont les mots, perçant le cœur, que prononça, avec une Emouna parfaite, Rav Moshé Cohen quand il termina le hesped de sa petite ille de onze ans. C’é tait ce Mardi. Tehila a rendu son â me pure aprè s cinq anné es de souffrance. Durant presque toute cette pé riode, cette petite ille af icha un sourire radieux en renforçant tout le monde sur son passage. Elle regroupait toutes ses amies, et les jeunes illes de la ville en organisant chaque Chabat des Tehillim. Tehila n'a jamais perdu espoir. Elle a lutté jusqu'au bout en remerciant Hachem pour chaque instant. Toute la ville de Netanya vient d’ê tre touché e par cet é vé nement qui nous bouleverse encore. Durant la levaya, je me suis rendu compte, à quel point, le peuple juif est une famille, mais surtout «un seul corps et un seul homme.» A quel point la souffrance de l'autre peut nous toucher dans notre â me. Tehila é tait la ille de tout Israë l. La ille du Roi. On a tous perdu une partie de nous. Mais son pè re, Rav Moshe Cohen nous a rappelé a quel point, nous devons remercier Hachem, pour chaque moment passé avec les ê tres qui nous sont chers. Car nous sommes inalement de passage dans ce monde. Tout n'est que ponctuel! Mais ce qui nous console é galement, est que mê me la sé paration avec les ê tres qui nous sont chers n'est que ponctuelle. Car le juif, croit avec une foi parfaite, que ce monde n'est qu'un vestibule pour le monde futur. Un monde futur qui attend la dé livrance et la ré surrection des morts. Que Hachem puisse consoler toute la famille Cohen et gué rir tous ceux qui souffrent dans le corps et dans l’â me. Et que le souvenir de la pure Tehila bat Sahar, soit une bé né diction pour tout Israë l. Amen! Dov Daniels

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Elyahou Nacache: 052-331-7070 ‫פרסום‬

Rédaction

Dov Daniels : 058-413-6268 ‫עורך ראשי‬

GRAPHISTE

Michael : 054-251-2744

‫גרפיקאי‬

Ne pas lire ce journal pendant la Tefila Selon l’avis de nos Rabbanim, ce journal contenant des Divrei Tora doit être déposé à la Genizah

Article ré alisé par KOL AZMAN

INFOS PRATIQUES

Orh’ot Itshak Les inscriptions commencent

a semaine derniè re nous vous indiquions vous transmettre une liste des structures scolaires ou les valeurs du judaı̈sme sont le point fondamental. Cette semaine nous vous pré sentons : Les institutions Orh’ot Itshak ré seau scolaire, sous la direction du Rav Pin'has Shaked shlita, regroupant maternelle, primaire et secondaire sous contrat avec le ministè re de l’é ducation. Vos enfants peuvent é voluer dans un cadre ou l’amour du prochain reste la priorité . Son directeur Rabbi Yitzhak Nachmani nous explique que tous les é lè ves sont formé s par un personnel dé voué et expé rimenté , depuis la section maternelle où est enseigné dé jà une premiè re ap-

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proche sur la lecture. Ainsi les enfants sont pour le mieux pré paré s pour leur entré e en kita alef. Autres points importants : l’é cole dispose d’un systè me de transports privé s structure sur toute la ville de Netanya. Par ailleurs, il existe des cours de soutien gratuits spé cialement conçus pour les francophones avec des é ducateurs français expé rimenté s. Les institutions Orh’ot Itshak sont situé s au 27 rue Olyi HaGardom, et vous invitent à les visiter de 8h30 à 13h00 ou par té lé phone au 09-8335944, pour pré parer l’inscription de vos enfants pour la prochaine rentré e scolaire. Pour les informations en Français : Rav Yo'hanan au 058-4157272 ou Shmouel Botbol au 053-429-0942.

Animation musicale pour tous vos ĂŠvĂ¨nements

E VENEMENTS

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Il est de chez nous : Or Naomie ou la lumière de Neoraï

l y a des é vè nements dans la vie, qu’on attend avec impatience, et qu’on ne souhaiterait ne pas manquer pour rien au monde. Un d’entre eux est le rassemblement annuel de centaines de jeunes dans la synagogue Ribash et Rahbats, au 12 rue Hertzl. Conduit pas le Rav Arié Hajaj shlita toute la ville se ré veille au rdv des slihot pendant cette pé riode. Kol Azman aura l’occasion de pré senter l’activité dé bordante de Tora de Rabbi Arié . Aujourd’hui, on vous pré sente le projet de son ils que Hachem le bé nisse : Neoraı̈ Hajaj. Depuis plus de trois mois, le lancement de son Bet-Hamidrach au centre-ville, 5 rue Stamper, à la in du passage dans la synagogue Eh’al Etan dont les membres ont mis gé né reusement à sa disposition, fait dé jà partie des é vè nements à ne pas manquer sur Netanya. En effet, Or Naomie est un centre de Tora actif qui a pour but de rassembler une jeunesse en soif de Teshouva. Le programme s’articule autour de deux sé minaires pour jeunes illes francophones et israé liennes ainsi qu’une activité riche et chargé e en chiourim pour les jeunes garçons. Chaque Motse Chabat, à 21H, Melave Malka, pour

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tous autour d’un repas copieux, dans une ambiance exceptionnelle avec l’intervention de Rabbanim importants. Prochainement lancement du miniane des jeunes chaque Shabbat et la cré ation d’un kolel sur mesure pour tous. Toute personne souhaitant apporter leur soutien peut contacter Neoraı̈ au 058-3227583 - WhatsApp : 058-322-7583

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Au bord de mer

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Article ré alisé par Kol Azman

EVENEMENT

Deux ans depuis le départ de Rabbi Avraham Sassi zal

e connaissais Rabbi Avraham zal depuis mon arrivé e en Israë l, il y a environ 15 ans. Sa bonne humeur é tait exceptionnelle. En fait, cette joie qu’il avait au fond de lui devait ê tre un cadeau de Hachem, que sa neshama eut le mé rite de recevoir. Je n’ai pas vu Rabbi Avraham zal durant les 3 ans où il luttait, toujours avec le sourire, contre sa maladie. Mes amis me donnaient de ses nouvelles. Je savais que son é tat de santé n’é tait pas au mieux et je n’avais pas le courage de le voir. Quinze jours avant son dé part de ce monde, je lui rendis visite, un Chabat, accompagné de mon ami Michael Frati. Sa joie é tait immense. Il me dit : « C’est bon de voir les amis ». On est sorti bouleversé . En fait, il venait de nous donner une leçon de Emouna : comment rester joyeux en toute circonstance. Il souffrait terriblement mais il dé cida de garder le sourire, comme si tout allait bien. Il avait choisi de remercier Dieu. Deux ans qu’il nous a quitté . Sa Azkara aura lieu Dimanche soir 27 Janvier, le

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22 Chvat. Son sourire est toujours pré sent dans nos mé moires. Tout le monde se souviendra de lui comme un homme, hors norme, qui a lutté pendant des anné es avec la maladie dans de terribles souffrances. Ce qui nous a le plus marqué en lui, c’est cette dignité avec laquelle il a affronté ses é preuves qui, durant 3 longues anné es, ne lui ont pas donné un seul instant de ré pit. Où d’autres auraient dé jà perdu espoir, lui n’a jamais abandonné Hashem, bien au contraire. Les personnes qui lui rendaient visite peuvent en té moigner : on ressortait de chez lui avec une grande leçon de vie : renforcer dans notre foi en Hachem. Son enseignement sera toujours pré sent. Que son souvenir soit une bé né diction.

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EVENEMENT

Article ré alisé par Kol Azman

ToraHome : Top départ La Torah s'invite chez vous. C'est fait ! Le projet commencera ce Dimanche 13 Janvier 2019 avec l’ouverture du site internet. Il va vous permettre de découvrir l'expérience d'un limoud Torah riche en intensité avec de jeunes Rabbanim qui étudient la Torah à plein temps. Découverte.

e nos jours, é tudier la Torah est devenu facile : sites internet, applications Smartphone, confé rences. Cependant, la construction d'une personne dans la Thora passe né cessairement par une phase active dans le limoud qui est la continuité de l'enthousiasme suscité par des cours du style confé rence. Connaissez-vous le plaisir d’apprendre la Gué mara dans les mots ? Le Houmash dans les mots ? Que cela apporte-t-il ? Acqué rir l’autonomie et l’indé pendance dans l’é tude. Alors où trouver ce type de cours ? Pas besoin de chercher ! ToraHome est là pour ca ! Entrez dans le site internet : ré unissez quelques amis (l’idé al est de former un groupe de 5 ou 6 personnes), choisissez le sujet que vous dé sirez é tudier (Gué mara, Mishna, Moussar, Houmash…..) et un Rav dynamique et quali ié viendra é tudier avec vous dans l’endroit que vous dé sirez (maison, bureau, Beth Hamidrash…). L’é quipe de Rabbanims a é té constitué e sur des critè res simples : animé s de l'amour de la Torah, depuis plusieurs anné es, ils se consacrent à l'é tude dans le cadre d'un Collel, mais aussi ils possè dent une pré disposition et de l'expé rience dans la transmission de l'é tude de Torah auprè s du grand

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public. Les plus grands Rabbanims francophones tels que le Rav Daniel Abdelhak shlita, le Rav Ron Chaya shlita ou encore le Rav David Touitou shlita, pour ne citer qu’eux, ont apporté leur soutien au projet. Michael Frati, le fondateur du projet, et Rav Shalom Abehsira shlita, Rosh Collel Yismakh Moshé by THORApero®, ont tout mis en place pour que votre é tude devienne un vé ritable plaisir et surtout un tremplin dans votre vie spirituelle. La ré servation de cours est entiè rement gratuite. Le but est de faciliter l'accè s et ne mettre aucune barriè res. Bien entendu, ils sollicitent tous les gé né reux donateurs qui voudraient contribuer à l'expansion de ToraHome et ampli ier leur pouvoir d'actions. Ceux qui le veulent, via le site internet par paypal ou en dé posant un chè que directement à la synagogue Yismah Moshé du Rav Abdelhak (en pré cisant comme libellé Projet ToraHome). Ils feront une joie de convertir ces fonds en heures de Torah ! Ils commencent par Netanya, et avec l’aide d’Hashem, s’é tendront rapidement sur Hadera et Ra'ananna, pour ensuite recouvrir tout le territoire. Pour tout renseignement, contactez Michael au 054-251-2744, par mail torahome.contact@gmail.com, ou sur le site internet : www.tora-home.com

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EVENEMENT

Préparation à Tou Bichvat Rav David Nacache shlita « Car l’homme est comme un arbre des champs » (Devarim 20:19)

'homme est comparé à un arbre. Ainsi, Moshé Rabbé nou demande aux explorateurs de retour si la Terre visité e possè de un arbre. Rachi nous explique dans son commentaire que Moshé Rabbé nou faisait allusion à la pré sence ou non d’un juste, qui protè ge les habitants du pays, par son mé rite. Quelle est cette analogie ? A l’image de l’arbre qui possè de des racines, des branches et des fruits, l’homme a ses ancê tres qui sont pour lui ses racines. Plus son attachement à ses racines sera fort, plus les gé né rations qui sont les fruits s’é panouiront et seront bonnes. Par ailleurs, l’attachement de l’arbre à ses racines exprime é galement le lien é ternel entre le peuple d'Israë l et sa Terre Sainte. Notre emprise sur le pays d'Israë l est donc é ternelle, comme il est é crit dans Shirat Hayam."Amenez -le à la montagne de votre hé ritage" Et sur ce point, il ne suf it pas d'atteindre la Terre d'Israë l, mais d'acheter la stabilité é ternelle sans exil ni errance. Par consé quent, lorsque nous plantons des arbres à Tou Bichvat, nous marquons cette attache é ternelle avec la Terre d'Israë l. Dans le Sefer Bereshit ( Chapitre 2/ verset 8) : « Hachem planta un jardin en Eden, et y plaça l'homme qu'il avait façonné . Hachem it surgir du sol toute espè ce d'arbres, beaux à voir et propres à la nourriture; et l'arbre de vie au

milieu du jardin, avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal. » Quel est cet arbre de vie? Une allusion à la sainte Torah appelé e « Etz Haı̈m » où igure toutes les racines spirituelles et morales du peuple d'Israë l et dans cette plantation, nous achetons notre vie é ternelle. C’est pour cette raison que notre centre communautaire s’appelle Ets Haı̈m, l’arbre de vie, dont l’adresse est rue Anotea ( plantation)… Que nous ayons le mé rite de manger le fruit de notre Terre Sainte avec joie et allé gresse. Amen.

‫פרנק אשר מטודי ז“ל‬ Pour l’élévation de l’âme de Franck Acher Metoudi zal

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Recommandé par le Rav David Nacache

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INTERVIEW

Article ré alisé par KOL AZMAN

Yoni Chetboun : « Netanya veut du changement et prépare aujourd’hui son avenir » Cet entretien était prévu depuis longtemps. Mardi dernier, Yoni Chetboun, nous a reçus chaleureusement chez lui. Il nous met rapidement à l’aise. En fait, il n’a presque pas besoin, on se sent naturellement dans la maison d’un proche. Le leader du deuxième parti politique de Netanya livre aux lecteurs de Kol Azman, sa vision sur Netanya d’aujourd’hui. Extraits :

Q : Chalom Yoni, on te remercie de nous recevoir chez toi et offrir aux lecteurs de Kol Azman et au public francophone, cet entretien. Pourquoi as-tu choisi de rester dans l’opposition ? Y. Chetboun : Au soir du ré sultat des é lections, j’ai immé diatement appelé Madame Myriam Fieberg, pour lui pré senter mes fé licitations et lui souhaiter beaucoup de ré ussite concernant sa ré élection en tant que Maire de Netanya. Ce soir-là , j’ai pris la dé cision, pour le bien de la ville et dans l’inté rê t de tous ses habitants, de travailler en é troite collaboration avec elle et faire partie de la nouvelle coalition. Mon objectif é tait de donner, avec mon é quipe, une nouvelle direction dans plusieurs domaines en mettant en application une partie de notre programme. J’avais naturellement posé comme condition la responsabilité des dé partements é ducation, Alya et inté gration. Tout 16

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é tait pré vu dans ce sens et nous sommes parvenus à un accord de principe. Or, à mon grand regret, au moment d’of icialiser cette union, j’ai eu le sentiment clair que mon entré e dans la coalition faisait hé siter Madame le Maire, avec plusieurs points remis en question. A la suite de plusieurs rendez-vous, j’en ai conclu que je devais rester dans l’opposition et devenir la future alternative de Netanya. Q : Quels sont les moyens dont tu disposes pour défendre tes idées ? Y.C : En tant que membre du conseil municipal, mon rô le sera de vé ri ier que le budget soit ré parti de maniè re é quitable pour tous les besoins de Netanya. Il est anormal que Netanya premiè re ville francophone n’ai jamais disposé d’infrastructures d’accueil et d’orientation pour ces nouveaux immigrants. Aucun budget à part celui ixé of iciellement par les caisses de l’Etat, ne

fut alloué spé cialement pour les olim de France. Pourtant, il en existe depuis des anné es pour les habitants d’origines de Russie et d’Ethiopie. J’ai dé fendu ce projet et validé son budget au sein du conseil municipal. Son lieu n’est pas encore dé ini mais ce centre sera prochainement opé rationnel au service du public francophone. Mon objectif est de tenir ce qui fut le leitmotiv de mon programme : le changement. Le chantier est immense. Il y a plusieurs points d’urgence. Une de mes priorité s reste l’inté gration des nouveaux olim Français. On assiste malheureusement à beaucoup d’é checs avec des familles en dif iculté s, quand d’autres retournent en France. Un autre point fondamental que je vais dé fendre : le changement radical de la straté gie é conomique de la ville au pro it de ses habitants. Q : Tu peux nous en dire plus ? Y.C : Un rapport of iciel dé montre, que la majorité du produit é conomique des grandes villes d’Israë l, repose sur le dé veloppement des entreprises et de leurs activité s. A Netanya c’est l’inverse, la majorité du produit est

gé né ré par les habitants à travers les taxes innombrables et du montant exorbitant de la Arnona dont notre ville arrive, en pole position, dans le classement national. Je vais faire tout mon possible pour inverser cette tendance et rendre la ville attractive pour de nouveaux acteurs é conomiques. Q : Sur ce point comment expliques-tu le fossé économique dans différents secteurs géographique de la ville ? Y.C : C’est vrai il y a deux Netanya. Saviez-vous qu’il existe prè s de 3000 clandestins originaires d’Erythré e, installé s dans des habitations illé gales du Shouk ? Violence, dé linquance font à pré sent partie du quotidien des habitants du centre-ville. Pendant ma campagne, je suis rentré dans ces habitations pour contempler le dé sastre de cette situation. J’ai tenté de comprendre ce qui motivait cette population, qui disposent de leurs é glises et mosqué es clandestines, à s’installer ici. Ils m’expliquè rent que Netanya reste un endroit tranquille pour dé velopper leur activité … C’est la responsabilité de la Mairie de traiter en fond ses problè mes car ces habitations et ceux qui y habitent sont dans la totale illé galité . Il y a un vé ritable problè me de fond inadmissible. Avec tout le respect que j’ai pour la ville, certains endroits me rappellent les faubourgs de Gaza. Dans certains quartiers le dé veloppement urbain s’est arrê té en 1950. Sur ce point é galement, il est urgent de mettre une harmonie et é galité dans tous les endroits de la ville. Mon parti va apporter un vent de changement. Q : Tu n’as pas peur d’avancer dans ce sens et te trouver un jour menacé pour tes engagements ? Y.C : Je place ma con iance en Hachem et je m’en remets uniquement à lui. Ma crainte est dirigé e vers le Maitre du monde qui m’a proté gé lors de mes missions dangereuses, au sein de l’armé e, où se tenaient à droite le Hezbollah et à gauche le Hamas. J’ai vé cu un tournant dans ma vie, ou j’ai vu sous mes yeux, mon ami sacri ier sa vie, pour nous sauver en criant : « Chema Israë l » !

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Numéro 25 ‫שבת שלום‬ ‫באויקרא‬ ‫פרשת‬

ENTRÉE ENTRÉE 16.36 17.30

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15 MarsJanvier 2018 2019 8 Janvier-22 28 Adar 5778 2—18 Tevet 5778

LE MAG POUR LA COMMUNAUTE FRANCOPHONE DE NETANYA

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Ma dé cision sur le moment : ê tre prê t à sancti ier le nom de Hachem pour sauver chaque juif. J’ai pris la direction de la politique avec cette vision et cette responsabilité . En in, celui qui ne prend pas de risques n’entreprend rien dans sa vie. Q : Tu restes apprécié du public traditionnel mais également religieux. Une victoire de ta part aurait fait plaisir à tous les courants. Peux-tu nous expliquer pourquoi ? Y.C : Je viens d’une famille religieuse ou les bases du judaı̈sme sont un fondement de la vie au quotidien. Ce qui est important de souligner est que je souhaitais ê tre le Maire de tous, sans distinction aucune. Rassembler toutes les tendances autour de mon projet reste ma priorité . J’ai mené ma campagne dans ce sens en allant au contact de tous, en tentant d’analyser la spé ci icité et les attentes de chacun. Il n’est donc pas é tonnant que notre ré sultat fut excellent. Nous sommes trois repré sentants au conseil municipal. Il n’a manqué uniquement 5000 voix pour un second tour. Incontestablement ce constat est le fait que Netanya veut du changement et se pré pare aujourd’hui pour son futur. Q : A l’aube de prochaines élections pour la Knesset, ne regrettes-tu pas inalement d’être sorti du paysage politique national. Les bouleversements au sein de la droite israélienne peuvent in luencer ton retour pour ces prochaines élections ? Y.C : Avec le dé part ré cent de Neftali Benet qui a dé cidé de cré er son propre parti, je peux t’avouer que je reçois chaque jour des appels pour m’inciter à rejoindre le camp sioniste religieux. Pour le moment, je reste sur ma dé cision de repré senter mon é lectorat et dé fendre 20

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les inté rê ts de Netanya. Q : Quel est ton message pour les lecteurs de Kol Azman et pour le public francophone ? Y.C : Tout d’abord, je pro ite de cette occasion pour remercier tous les Français qui ont voté pour moi et qui nous ont apporté , à notre parti, toute leur con iance. On peut dire que le pour la premiè re fois, le vote francophone a pesé de tout son poids dans la balance de ces é lections. Je tiens à souligner le rô le pré pondé rant de Liora Levy, numé ro 2 du parti. C’est la seule ola de France qui siè ge au conseil municipal. Elle est le symbole de cette nouvelle immigration qui apporte son é di ice à l’avenir meilleur de notre pays et de notre ville. Au jour le jour, elle vient en aide aux francophone en leur rendant accessible les services municipaux. Au conseil municipal elle dé fend leurs inté rê ts. Ensemble, nous seront les meilleurs repré sentants du public francophone dont nous connaissons les spé ci icité s et les attentes. Pour ma part, je reste persuadé de l’importance que notre ville dispose d’un magasine local, apportant de l’information, dans le sens que vous prenez, pour notre public. Je tiens donc à vous souhaiter bonne chance ».

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TORAH

Article ré alisé par Naftali Silberberg

TOU BICHVAT Pourquoi ? Comment ? Le 15ème jour de Chevat est le Nouvel An des Arbres, connu sous le nom de Tou BiChevat. Il tombe cette année Lundi Janvier 2018 – Dimanche 20 Janvier au soir.

’aprè s la loi biblique, il existe un cycle agricole de sept ans qui s’achè ve par l’anné e sabbatique, la Chemitah. Lorsque le Saint Temple se tenait à Jé rusalem, la premiè re, la seconde, la quatriè me et la cinquiè me anné e de ce cycle, les fermiers devaient pré lever une seconde dı̂me de leur ré colte et la consommer à Jé rusalem. Cette dı̂me s’appelle Maasser Ché ni, la Seconde Dı̂me, car elle s’ajoute (aux deux pour cent qui doivent ê tre donné es au Cohen et) aux dix pour cent qui sont donné s au Lé vite. Les troisiè me et sixiè me anné es du cycle, la seconde dı̂me est donné e aux pauvres qui pouvaient la consommer où bon leur semble. Il faut environ quatre mois pour que les pluies de la nouvelle anné e saturent le sol et les arbres et produisent des fruits [L’anné e sabbatique, aucune dı̂me n’est pré levé e. Tous les produits de la terre qui poussent cette anné e-là sont sans proprié taire et quiconque peut les prendre.] Il é tait donc primordial de dé terminer le moment où la nouvelle anné e dé bute pour les produits agricoles. Nos Sages ont é tabli qu’un fruit dont la loraison s’est faite avant le 15 Chevat appartient à la ré colte de l’anné e pré cé dente. Si la loraison s’est faite aprè s, c’est un fruit de la « nouvelle anné e ». [Les cé ré ales et les lé gumes ont le mê me Nouvel An que nous autres, humains, le 1er Tichri.] Pourquoi cette date ? Dans l’espace mé diterrané en, la saison des pluies commence à la fê te de Souccot. Il faut ensuite environ quatre

mois (depuis Souccot, le 15 Tichri, jusqu’au 15 Chevat) pour que les pluies de la nouvelle anné e saturent le sol et les arbres et produisent des fruits. Tous les fruits ayant leuri auparavant sont donc un produit des pluies de l’anné e pré cé dente et leur dı̂me est pré levé e avec l’ensemble des ré coltes de cette anné e. Coutumes En ce jour il est de coutume de consommer les fruits avec lesquels la Torah fait l’é loge de la Terre Sainte (Deuté ronome 8, 8) : olives, dattes, raisins, igues et grenades. Si vous goû tez à l’un de ces fruits pour la premiè re fois cette saison, n’oubliez pas de ré citer la bé né diction de Ché hé ’heyanou. (Dans cette bé né diction, ré cité e en de joyeuses occasions, nous remercions D.ieu de nous avoir « accordé vie, soutenus et permis d'atteindre ce moment. » Cette bé né diction est dite avant celle de « Ha’ets » que l’on dit avant de consommer le fruit.) De par la nature festive de ce jour, nous omettons les Ta’hanoun (demande de pardon de nos fautes et confessions) des priè res. Source : Chabad.org ‫שמואל בן שמחה פרטוש ז“ל‬ Pour l’élévation de l’âme de Shmouel ben Simh’a Partouche zal

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PARASHA

Article ré alisé par Oneg Shabbat

Donner un peu de son temps

u moment où un homme juif se rend à la synagogue pour aller prier ou au Beth Hamidrash pour é tudier, il fait la volonté divine, c’est ce que l’on appelle en hé breu le Ré tson Hashem. IL ressent de la joie car, comme le disent les Sages, celui qui é tudie donne du na’hat roua’h (sentiment d’apaisement) au Cré ateur. Par contre, quand ce mê me homme doit é tudier une Mishna avec son ils ou quelques versets de Torah, il ne ressent pas du tout la mê me chose et mê me pire, il pense perdre son « pré cieux » temps ! Quand une é pouse demande à son mari un peu d’attention et dé sire qu’il aille é tudier avec leur ils, il s’exé cute comme s’il n’avait pas le choix et que c’est une corvé e pour lui (car son ils n’a pas son niveau en Torah) : il le fait de maniè re machinale et cela, l’enfant le ressent, malheureusement. Ainsi, durant tout le temps qu’il vont ê tre ensemble, il va sans arrê t regarder sa montre car il n’a qu'une seule envie : retourner à son limoud ou vaquer à des choses bien plus « importantes » comme regarder la té lé vision ou passer des heures devant son ordinateur, ‘halila. Quelle erreur de se comporter de cette façon ! Les Mitsvots prennent du temps. De la mê me façon qu'un homme ne regarde pas sans cesse sa montre lorsqu’il prie ou lorsqu’il fait sa page de Gué mara journaliè re ou encore pendant qu'il prend ses repas de Shabbat, il doit ainsi se comporter lorsqu’il é tudie avec son ils, car cela aussi compte pour du limoud. En vé rité , nous ne comprenons pas tout à ce sujetla. De plus, un enfant a besoin d’une attention toute particuliè re : nous prenons soin de lui au niveau physique du terme, c'est-à -dire que nous le nourrissons avec de bons aliments, pas trop sucré s ou pas trop gras, a in qu'il soit en bonne santé . 24

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Nous n’allons pas le gaver avec des bonbons ou du chocolat par exemple, mê me s’il ne va pas en mourir, bien entendu. Par contre, lorsqu’il grandira, vers la trentaine ou la quarantaine, des problè mes de santé feront inexorablement leur apparition. Mais si ce dernier a é té nourri dè s sa plus tendre enfance avec des plats é quilibré s et des mets varié s, il aura plus de chances de vivre en bonne condition physique. C’est exactement ce qu'Hashem demande à un pè re de famille au niveau spirituel : surtout qu’il ne pense pas que ce petit quart d’heure par jour « perdu » avec son ils ne va servir à rien. Au contraire. Quand un pè re é tudie avec son ils chaque jour ou au moins le Shabbat, il peut ê tre certain qu'il aura les meilleurs atouts pour grandir sain d’esprit et avec une neshama pure : ce temps que cet homme passe avec son ils sera gravé dans la mé moire du petit et il s’en rappellera de longues anné es. Il n’oubliera jamais que son pè re a puisé de « son temps si pré cieux » pour lui apprendre deux ou trois Halakhots ou une histoire sur la Parasha de la semaine. C’est comme lui proposer une pomme plutô t qu’une sucrerie ! De plus, ce type d’é tude est absolument unique : il revient à ré aliser un commandement de la Torah que nous lisons tous les jours dans le Shé ma Israë l : « Veshinanetam levanekha, Tu enseigneras à ton ils ». Donc, il faut comprendre qu’é tudier avec son ils n’est pas une perte de temps, loin de là , c’est faire exactement ce qu'Hashem attend de nous dans ce monde et ce pourquoi il a é té cré e. Les enfants ont é té pris comme garantie par Moshé Rabbé nou pour faire perdurer la Torah à tout jamais. Ne l’oublions pas. Rav Shimshon Pinkous zatsal

ALLO RAV

Ré ponse ré alisé e par

Rav Aaron Bieler shlita

Tatouage et dessins sur la peau : Interdits ou pas ? Q : Tout le monde sait que les tatouages sont interdits par la Tora. Mais qu’en est-il des imitations de tatouage que l'on voit chez les enfants, et qui sont imprimées sur le corps à l’aide d’étiquette adhésives qui laissent sur le corps des inscriptions ou des motifs, ou simplement dessinés à la surface de la peau ? Il existe des inscriptions qui peuvent persister plusieurs jours, ou mê me des sortes d’auto collant qui imitent parfaitement les tatouages. Sont-ils permis ? La Tora interdit de façon explicite à un ê tre humain de faire des tatouages sur son corps, comme il est dit : « …ne vous imprimez point de tatouage : je suis l’Eternel ». (1) Le tatouage, tel que le dé ini la Tora, consiste à pratiquer des scari ications sur le corps et les remplir d’un produit colorant (2). Dans de telles conditions, le Choul'hane 'Aroukh interdit explicitement cette pratique (3). Le Sé fè r Ha’hinoukh (4) explique que le but de cette interdiction est de nous diffé rencier des idolâ tres qui avaient l’habitude de se tatouer le corps. D’ailleurs, l’interdiction ne s’applique, d’aprè s la Tora, que dans le cas ou le tatouage serait fait dans le but de se livrer à des pratiques idolâ tres ou en signe de deuil (5). Nombreux sont les Dé cisionnaires (6) qui pensent que l’interdiction de la Tora ne s’applique que si l’inscription est indé lé bile, ce qui est le cas d’un tatouage normal. D’autres (7) af irment que l’interdiction est d’ordre Toranique mê me si l’inscription n’est pas destiné e à perdurer é ternellement, mais seulement pour un 26

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laps de temps important -soit quelques anné es- ce qui est le cas d'un maquillage permanant ré alisé par injection sous la peau à l'aide d'aiguille (ce sujet mé rite un traitement à part entiè re. Il faut savoir que la pratique est problé matique mais pourrait ê tre é ventuellement permise dans certains cas particuliers, aprè s consultation d'un Rav quali ié . (8). Certains pensent que l'interdit de la Tora ne s’applique qu'en cas de tatouage de lettres. D'autres gé né ralisent l'interdit à toutes formes d'inscription. Il n’en reste pas moins que d’aprè s tout le monde, dans tous les cas, cela reste au moins une interdiction d’ordre Rabbinique. Nous avons expliqué plus haut que la technique de tatouage interdite par la Torah implique deux conditions indispensables et indissociables: 1) une scari ication, donc une pé né tration à l'inté rieur des chairs 2) un remplissage par un produit colorant La grande question est de savoir s'il existe un interdit d'ordre rabbinique lorsqu'une seulement

une des deux conditions a é té ré alisé e ? A savoir, scari ication sans coloration ou coloration sans scari ication. En d'autres termes, quand il n'y a qu'une condition, est ce totalement permis ou interdit d'ordre rabbinique? Ceci fait l'objet d'une divergence de vue parmi les dé cisionnaires. Certains considè rent qu'il existe un interdit rabbinique (9). D'autres permettent à priori (10). C'est exactement le sens de votre question puisque ces imitations de tatouages ne sont en fait qu'une forme d'é criture ou de dessin sur la peau. Il ressort d'un é crit du rav 'Haı̈m Kanievski sur le sujet (11), que celui qui se permettrait d'é crire sur sa peau avec une encre qui s'efface aurait sur qui s'appuyer (12). Et il ajoute les derniers dé cisionnaires ont rapporté que tel est le Minhag (l'habitude) qui s'est ré pandu dans le monde juif. Ainsi, selon cela, dans la pratique, on peut se permettre de noter un numé ro de té lé phone sur sa main. Si l'on considè re qu'é crire ou dessiner sur la peau est permis du point de vue de l'acte lui mê me, on peut s'interroger quant à l'esprit de cet acte. En effet, ce qui concerne l'esprit du tatouage (sans considé ration de la technique de ré alisation) qui est un usage ré pandu chez les non juif, on peut penser qu'il entre dans le domaine de l'interdiction de la Torah de "Ne pas suivre les pratiques et les usages des non juif et ne pas les imiter" (13). Interdiction clairement stipulé e dans

le Choul’hane ‘Aroukh (14) qui est motivé e par le dé sir de la Tora de nous fournir une "protection spirituelle" par rapport à leurs usages pernicieux (15). Il semble que se soit le cas du vé ritable tatouage (par injection et pour l'é ternité ) qui tire ses racines dans des vé ritables pratiques idolâ tres. Toutefois, le simple dessin imitant le tatouage ou l'application d'une é tiquette, ne sont gé né ralement que de simples jeux et ne semblent pas s'inscrire dans le cadre d'une quelconque pratique des non juif frappé par l'interdit cité plus haut. Par contre il est clair que ce dé sir de "copier le tatouage" ré vè le une problè me culturel sé rieux demandant un effort é ducatif certain de sensibilisation aux valeurs juives fondamentales. 1) Vaı̈kra 19, 28 2) Gué mara Makote 21a 3) Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé ’a chap.180 par.1 4) Mitsva 253 5) Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé ’a chap.180 par.5 6) Rachi sur le verset de Vaı̈kra cité pré cé demment, Colbo chap. 97, Radbaz Ta’amé Hamitsvote 7) Nimouké Yossef sur la Gué mara Makote 8) Voir Avné Choham tome 2 page 782 9) Tossefote Gué mara Guitine20b dé but de citation : Bé ktovè te; Bè t Ché mouel Evè ne Ha'é zer chap.124 aliné a 16 10) Cela semble ê tre l'avis du Roch et du Mé iri 11) Patché gane Haktav chap. 18 12 'Hokhmate Adam Klal 89 par.11; Kitsour Choul'hane 'Aroukh chap. 169 par.1; Ben Ich 'Haı̈ deuxiè me anné e Parachate Mass'é par. 16 13) Ouv'houkote lo Té lé khou - Parachate Vayikra 18,3 14) Yoré Dé ’a chap.178 par.1

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TORAH

Ré ponse ré alisé e par

Rav Yossef Loria shlita

Préparation à Tou Bichvat : La gravité de consommer un insecte même involontairement

onsommer des insectes constitue la violation d’une grave interdiction de la Torah ainsi qu’il est é crit : « Et toutes vermines qui se dé placent sur la terre vous seront dé fendues à la consommation, elles vous seront dé goû t et ré pugnance. Ne souillez pas votre â me par toute vermine et ne vous rendez pas impurs de crainte de vous obstruer. Je suis l’Eternel votre D-ieu, il vous incombe donc de vous sancti ier a in de devenir saints car Je suis moi-mê me Saint, et vous ne rendrez pas votre â me impure par tout insecte qui se dé place sur la terre »[1]. Le Talmud apprend de ce verset que la faute est capable d’obstruer et d’obturer le coeur du pé cheur. Nos sages nous enseignent que la gravité de cette interdiction est telle que celui qui consommerait un insecte marin serait passible de la peine de lagellation à quatre reprises, un insecte de la terre à cinq reprises, et un insecte volant à six reprises[2]. De plus l’interdiction est telle que mê me si un Juif consomme des insectes par inadvertance son â me en serait souillé e. En effet, aprè s avoir é té consommé s et digé ré s, les aliments font partie inté grante du corps de l’homme, il convient donc de faire preuve d’une vigilance particuliè re a in de ne pas rendre son propre corps impur[3]. En in, cet interdit se caracté rise par le fait que la nature humaine n’é tant pas attiré e par une telle tentation, sa transgression serait causé e uniquement par un manque de vigilance. Il suf it donc de vé ri ier l’aliment avec minutie et pré caution avant de le consommer pour é viter de commettre cette faute. Il est enseigné par l’un des plus illustres maı̂tres de morale, Rabbi Eliezer Papo, de mé moire bé nie, dans son œuvre Pé lé Yoé ts : il incombe à tout un chacun de procé der à la vé ri ication de chaque aliment susceptible de contenir des insectes. En effet, les œuvres de nos sages sont emplies d‘avertissements impé rieux à ce propos. De plus, toute

personne qui porte le noble quali icatif d’enfant d’Israë l ne pourrait jamais consommer de viande impure mê me sous la contrainte et ne serait pas prê te à transgresser une telle interdiction pour tout l’or du monde. Elle consentirait mê me à sacri ier sa vie pour ne pas enfreindre cet interdit. Toutefois aprè s ré lexion, on constate que l’interdiction de consommer la viande d’animaux impurs ne relè ve que d’une interdiction unique de la Torah. Cependant, la consommation d’insectes est susceptible de comporter jusqu’à six interdits de la Torah. Ainsi, quiconque se nourrit sans une minutieuse vé ri ication des aliments peut consommer des centaines d’insectes et transgresser d’innombrables interdictions de la Torah par simple manque de vigilance. On se fera un devoir sacré d’en informer le peuple, car le peuple juif dé sire se pré server de la faute et se sancti ier, mais c’est par simple mé garde qu’il commet des fautes, que l’Eternel veuille bien leur pardonner[4]. Le Pé lé Yoets ajoute : tout individu doit avertir les membres de sa famille sur l’importance d’une minutieuse vé ri ication de tout aliment susceptible de comporter des insectes. Aussi, on fera preuve d’une vigilance accrue en é té du fait que des moucherons sont susceptibles de tomber dans les aliments sans qu’on y prenne garde[5]. Le Talmud enseigne à ce propos que le corps des nonJuifs est impur parce qu’ils consomment de la vermine et des insectes[6]. Nous vous invitons à visiter le site : puretejuive.com

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