© C.Depagne
gérard jugnot dans Le Paquet, Jeudi 10 mars à 20H30, Salle des fêtes de Cosne-sur-Loire En additionnant Molières et César on arrive à 7 nominations et malheureusement pas de récompense ? Ah ben non ! (rires) mais vous savez c’est un peu comme le loto. C’est un regret bien sûr, j’aurai bien aimé mettre ça sur ma cheminée mais ce n’est pas un problème. En revanche avant les César, les acteurs ne faisaient pas un film pour la presse, la critique, pour obtenir un César mais pour le public. Les Gabin, Ventura, Bourvil, Montand, De Funes... si ils étaient là, ils n’auraient pas de César. Ils ne faut pas faire des films que les gens aiment mais peuvent aimer.
En parlant TV, quelques mois après, qu’est-ce que vous gardez de Rendez-vous en Terre inconnue et de votre voyage en Bolivie ? Vous savez on ne sort pas indemne d’émissions avec de telles émotions. Ça marque, ça laisse des traces et j’y pense souvent même un an après. Mon chemin n’a pas été trop dur, j’ai eu un bon numéro. Et là on est confronté à la vraie vie, dure mais avec de belles personnes. L’acteur qui vous a le plus impressionné ? Ils sont nombreux. Mais je retiendrais Gérard Depardieu qui est ce qu’il est, mais avant tout un immense acteur et plus récemment Emilie Dequenne, une actrice sublime.
On peut noter également qu’aux César vos 4 nominations concernaient des rôles dramatiques Votre dernier coup de cœur cinéma ? (Rires) Ah oui mais ça c’est le principe des César ! On émerge, on débute Je ne l’ai pas encore vu mais ce sera Le Discours d’un Roi (rires), j’en suis par la comédie et on finit dans la noblesse du drame. Moi je ne crois pas sûr. à cette hiérarchie, pour moi les choses s’entremêlent et j’adore d’ailleurs les entremêler. On ne commence pas clown pour terminer comédien.
8 KOIKISPASS n°34 mars 2011