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végétal et aux aménagements paysagers à proprement dit : étude préalable, conception, travaux de créaton et d’entretien. Ce module se compose de la manière suivante : - Le végétal et son environnement avec des cours de biologie végétale, d’agronomie et de reconnaissance des végétaux. C’est ce qui nous permet d’avoir des bases sur les végétaux, leur utilisation... - L’étude préalable d’un projet avec des cours de topographie au cours duquel on voit toutes les méthodes possibles pour effectuer un relevé sur le terrain, le matériel utilisé... - La réalisation de diagnostics sur différents projets, concrets ou non, afin de comprendre et d’analyser le fonctionnement de ces sites. Ce dernier module à fait l’objet d’un projet concrêt que nous avons pu suivre sur les deux années. Première année, diagnostic de site : lecture et analyse d’un site situé en bord de La Loire entre Nantes et Rezé. Site sur lequel était implanté une des cinq Maisons Radieuse de Le Corbusier. Deuxième année, à la demande d’un maître d’ouvrage réel constitué par le syndicat de gestion de la Maison Radieuse de Rezé-Les Nantes, nous intervenons sur la réhabilitation du parc de ce paquebot de béton aux fenêtres peintent de couleurs primaires. Ce projet a été l’occasion d’appliquer directement les cours théoriques. Une part de l’enseignement en BTSA passe également par la découverte de parcs et jardins : - la visite du festival de Chaumont sur Loire - la rencontre de Gilles Clément chez lui en Creuse - le voyage sur la Côte d’Azur pour découvrir les jardins d’influences méditerranéennes - des sorties dans les parcs, jardins et rues de la ville de Nantes riche en aménagements paysagers - etc... Enfin, un dernier module “d’Initiative Locale” de plusieurs centaines d’heures m’a apporté énormément. Malgré les préjugées que j’ai pu avoir lors de la première escursion dans le Jardin en Mouvement du lycée, je ne regrette aucunement aujourd’hui. Je pense même avoir été chanceux de pouvoir suivre durant ces deux années cette expérience. Première année, beaucoup de théorie sur ce qu’est le Jardin en Mouvement, sa philosophie, la reconnaissance des plantes indigènes qu’on y trouve, les interactions entre elles... Puis, deuxième année les choses sérieuses commencent : par groupe de 6/7 personnes nous sommes en charge d’une parcelle d’environ un hectare : plan de gestion de l’espace (eau, strate herbacée, arbustive et arborée), intervention directe sur le terrain,développement des relations humaines... Cette formation nous donne également la possibilité d’effectuer douze semaines de stages en entreprise, sur trois périodes réparties sur les deux années d’études. Voici les structures dans lequels j’ai pu me rendre : - entrepreneur paysagiste Garden Environnement à Saint Aignan de Grand Lieu, près de Nantes : deux semaines de stage au cours duquel j’ai pu réaliser des travaux de création (abris de jardin sur mesure) et d’entretien. - entrepreneur paysagiste La Belle Verte situé sur Nantes : deux semaines de stage au cours duquel j’ai eu la possibilité de participer à la réalisation d’une terrasse bois, et d’un gazon. - enfin, j’ai choisi de faire mon stage de fin d’études, support de ma soutenance orale de fin d’année en bureau d’études. J’ai eu la chance de pouvoir intégrer le SEVE (Service Espaces Verts et Environnement) de la ville de Nantes, au côté de Jacques Soignon, Françoise Barret et Xavier Guemarec. Nantes étant une ville pionnière en matière de gestion différenciée, j’ai pu travailler sur la réhabilitation du parc de la Boucardière situé dans un quartier à l’ouest du centre ville de Nantes. Très belle expérience. C’est ici, que j’ai découvert les joies de la suite Adobe. Une grande histoire est née !
Bilan Je dirais pour conclure que ces deux années post-bac ont été de très belles années. Elles m’ont apportées des connaissances fondamentales dans le monde du paysage, et plutôt complète en terme de techniques d’aménagements (théorie). Et puis, c’est aussi deux très belles années sur le plan humain. On a toujours à apprendre sur soi, et sur les autres. Malgré, cette formation complète, je souhaitais intégrer une des quatre écoles de paysage de France (Versaille, Bordeaux, Lille ou Marseille) pour obtenir le titre de paysagiste dplg (diplômé par le gouvernement). Recalé au concours, je m’oriente vers une licence professionnelle AP spécialité “Infographie”, afin de parfaire les connaissances de base que je possèdais déjà.