Des progrès significatifs ont été accomplis ces dernières années au Maroc dans la connaissance et la prise en charge des maladies rares. Il subsiste néanmoins de nombreux points critiques (d’où la nécessité d’un plan national pour les maladies rares mis en œuvre par le ministère de la santé)
- l’inexistence ou presque de centres vraiment spécialisés pour l’ensemble des maladies rares : il faut mettre en place des centres de référence nationaux pour l’expertise et des centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire ;
- un manque de formation des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » (même s’il n’est pas possible de toutes les connaître ) et, ce faisant, à la « culture du doute », qui donnerait aux patients de meilleures chances de soins appropriés
- une insuffisance dans la mise à disposition des tests biologiques de diagnostic
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة