Kentomag spécial mars 2023 : Olive Lembe Kabila

Kento

spécial

Présidentiel

Mars 2023

POURQUOI PAS ?

Olive Lembe Kabila

KENTO PORTRAIT

À la découverte de ces femmes aux parcours atypiques

Hommage à Kimpa Vita

l’étoile révolutionnaire du Kongo

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ET LES

MAGAZINES

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LE MAGAZINE D’ASSAINISSEMENT ET DE LA SALUBRITÉ PUBLIQUE

Éditorial

Dossier

10 MARIE-OLIVE LEMBE DI SITA

Ce qu’il y a à savoir sur cette femme autodidacte philanthrope et ambitieuse.

12 OLIVE LEMBE KABILA

10 leçons d’un leadership féminin

16 MARIE-OLIVE LEMBE KABILA pour la protection des petits agriculteurs

18 OLIVE LEMBE

Inaugure l’extension de la Gombe du Centre hospitalier Initiative Plus

20 TROPHÉE DE MÉRITE HUMANITAIRE

22 OLIVE LEMBE ET JAYNET KABILA engagées pour la cause de la femme

Dossier Mars 2023

26 MAMA WA ROHO

Femme active, vecteur de solution.

Sommaire

Kento Portrait

36 SYLVIE KINIGI

la première femme présidente en Afrique.

38 IVY MATSEPE-CASSABURI

la première femme présidente en Afrique du Sud en septembre 2005

40 ELLEN JOHNSON SIRLEAF

44 ROSE FRANCINE ROGOMBÉ première Présidente du Gabon

46 AGNES MONIQUE OHSAN BELLEPEA première Présidente de Maurice

48 SON EXCELLENCE JOYCE BANDA docteure honoris causa – Membre émérite

50 CATHERINE SAMBA-PANZA première Présidente de Centrafrique

52 AMEENAH GURIB-FAKIM Présidente de Maurice

54 SAHLE-WORK ZEWDE

la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie

56 SAMIA SULUHU HASSAN Présidente de Tanzanie

58 ROSA PARKS

Militante américaine des droits civiques

62 AUNG SAN SUU KYI

66 DRAUPADI MURMU Présidente de l’Inde

68 OPRAH WINFREY

72 DEVENIR Michelle Obama

36

Queen Kamite

76 KIMPA VITA l’étoile révolutionnaire du Kongo.

78 LA REINE ABLA POKOU mère du peuple Baoulé ivoirien.

Life Style

80 LA TENUE TRADITIONNELLE BAOULÉ DE CÔTE D’IVOIRE

Née Nancy Mbuyi Yowa, à Lubumbashi ou j’ai passé presque toute mon enfance.

Venue plus tard à Kinshasa et devenue Nancy Mbuyi Ngalula, plus tard aussi connue sous le pseudo

Deborah Wakisman

Détentrice d’une licence en justice criminel, spécialité criminologie à Atlanta

Georgie USA

EDITO Kento Je suis

Directrice de publication du magazine Kento mag dont le but est de promouvoir l’authenticité culturelle et l’épanouissement de la femme dans tous les domaines. Kento mag se veut être la vitrine de l’éminente, talentueuse et valeureuse femme Africaine en particulier et du monde en générale.

Directrice �e Public�tion

Nancy Mbuyi Yowa Ngalula n.yowa@impact-futures.org +1-404-604-4320

Directeur Gr�phique

Doudou Ngalula Bakajika doubak_007@live.fr

+242 05 573 69 40

Conception Gr�phique : Update Concept doubak_007@live.fr

République du Congo

Entrepreneure sociale internationale, fondatrice d’Impact Futures, une société à but non lucratif enregistré aux USA, passionnée d’accompagner la prochaine génération à devenir des penseurs indépendants et critiques, qui ont l’initiative de prendre le contrôle de leur propre vie et d’orienter les autres par une reforme éducative.

Président Délégué Général de la Société des Technologies d’Assainissement et de Production d’Énergies, SARL (STAPE), à Kinshasa, République Démocratique du Congo (RDC) qui a pour objet d’assurer la gestion responsable de tous les types de déchets et la production d’énergies renouvelables, par la facilitation des partenariats stratégiques bilatéraux en iden-

tifiant des potentiels partenaire dans le monde pour des contrats gagnants-gagnants. Tel est le défit à relever par STAPE.

Initiatrice d’un projet à l’état embryonnaire ELYKIA qui est une plateforme de sensibilisation et de mobilisation de fonds pour une Afrique autonome dans la réalisation de tout type de projet par l’autofinancement participatif.

Nancy Yowa

https://www.stape-rdc.com/

https://www.impact-futures.org/

Selon l’une des versions mythologiques de leur origine, rapportée par Raphaël Batsîkama, l’ancêtre primordial (Nkâkayakisina) des baKongo serait une dame nommée Nzinga, fille de Nkuwu et épouse de Nimi. La société traditionnelle Kongo étant matriarcale, à l’instar de tant de sociétés africaines anciennes, on conçoit que son aïeul primitif fût nécessairement une femme, sinon réellement, au moins symboliquement.

NZINGA NKUWU waurait eu trois enfants dont deux garçons jumeaux et une fille, respectivement N’vita, Mpânzu et Lukeni. Cette dernière se distinguait surtout par sa beauté et sa fécondité qui lui donna une nombreuse progéniture, dont elle aurait excellé dans l’éducation.

En principe, la succession à la tête du royaume Kongo est matrilinéaire. En sorte qu’originellement, seuls les descendants de Lukeni Lwa Nzinga, la fille de l’ancêtre-mère primordiale, pouvaient prétendre au poste de Mwene (roi).

D’où l’étymologie du mot KENTO qui signifie «Femme» en langue Kongo (Kikongo)

Doudou Ngalula Bakajika

Marie-Olive Lembe di Sita

Olive est née le 29 juillet 1976 à Kailo dans la province du Maniema. Son père Barnabé Sita Kinsumbu, originaire du Bas-Congo, de la tribu Yombe, est ingénieur de mines d’or au centre minier de Kalima au Kivu et à Sirima à Kinzau-Vuete. A la mort de son père dans les années 1980, sa mère Léonie Kasembe Okomba, originaire du Maniema, des tribus Anamongo, épouse alors Camille Adam, un Belge, qui adopte légalement ses enfants.

Elle fait ses études primaires à l’école Mushindi et les secondaires à l’institut Maendeleo de Goma. elle décroche un diplôme d’État, en option Pédagogie générale, mais les ressources de la famille sont trop modestes pour qu’elle puisse s’inscrire à l’université. Vers des années 1990, elle se lance donc dans le commerce de produits agricoles – maïs et haricots principalement.

rence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

De leur union naîtront deux enfants : Sifa Kabila, qui porte le prénom de la mère du raïs, et Laurent-Désiré, en hommage à son père assassiné.

Appelez-moi

Elle est présidente de l’ONG Initiative Plus OLK, autrement dit Initiative Plus Olive Lembe Kabange, une organisation non gouvernementale de droit congolais qui œuvre dans plusieurs secteurs, dont l’éducation, la santé, l’agro-alimentaire, le logement social et l’humanitaire. En 2014, Olive Lembe Kabila lance un chantier de construction d’écoles techniques, industrielles et professionnelles.

En 1997, elle rencontre Joseph Kabila quand celui-ci est commandant des forces terrestres.

Leur mariage aura lieu le 17 juin 2006 à la résidence présidentielle de la Gombe, à Kinshasa, plusieurs années après leur rencontre.

Elle catholique, lui protestant, la cérémonie aura un caractère œcuménique, officié par le cardinal Etsou, et de Monseigneur Pierre Marini Bodho alors évêque et président de l’Église du Christ au Congo. Les jeunes mariés recevront aussi la bénédiction du cardinal Laurent Monsengwo, président de la Confé-

En juin 2020, elle initie la construction d’hôpitaux. Le premier hôpital, baptisé Centre hospitalier Initiative Plus (CHIP), est situé dans la commune de la N’sele à Kinshasa, dans la cité Maman-Olive-Lembe-Kabila. Le 30 juin 2022, Marie-Olive Lembe Kabila inaugure un deuxième hôpital, le Centre hospitalier Initiative Plus (CHIP), dans la commune de la Gombe, en centre-ville de Kinshasa.

A ceux qui l’appellent encore «Première Dame», Olive Lembe Kabila rappelle que son «statut a déjà changé». « Seule Denise Nyakeru [Tshisekedi] est première dame de la République. Appelez-moi “la première dame rurale”. » rétorque t-elle.

“la première dame rurale”.

Ce qu’il y a à savoir sur cette femme autodidacte philanthrope et ambitieuse.

Olive Lembe Kabila

10 leçons d’un leadership féminin

Quatre ans après le départ de l’ex couple présidentiel Joseph Kabila Kabange (JKK) du pouvoir, Marie Olive Lembe Kabila, affectueusement appelée par ses compatriotes Maman Olive ou encore mama wa roho, n’a pas changé. L’ex première dame développe un leadership altruiste, basé sur des actions bienfaisantes de haute portée humaine et humanitaire partout en RD Congo.

Olive Lembe Kabila, devenue first lady à l’âge presque puéril, s’était investie dans le leadership de développement au plus bas niveau de l’échelle sociétale. Parmi ses nombreuses œuvres figurent le centre hospitalier Initiative Plus, bien connu sous le sigle de CHIP. Un joyau initialement implanté à Bibwa, une zone agraire dans la périphérie de Kinshasa avant de s’étendre à la Gombe, le centre huppé d’affaires de la capitale.

Dotée d’équipements sanitaires ultra-modernes et d’un personnel bien formé dans les meilleures écoles, le CHIP a banalisé les soins de santé de qualité en les mettant à la disposition des populations défavorisées à moindres coûts.

Les œuvres initiées partout à travers le pays par l’ex première dame montrent qu’un leadership altruiste est possible dans un monde où la classe dirigeante se distingue par l’égocentrisme.

Grâce à ses actions, Olive Lembe Kabila montre la voie du nouveau style de gouvernance. Celle qui place l’être humain au centre de ses préoccupations. Elle montre aussi que ce leadership peut par-

tir de la base vers le sommet. D’un petit village vers le chef-lieu de province ou de la capitale nationale du pays. Son exemple montre aussi qu’une femme peut insuffler un leadership différent de celui des hommes. Car, une femme ne ferait pas les mêmes choix prioritaires qu’un homme. Porteuse et donneuse de vie, la femme veille à la préservation de la vie en s’assurant de sa qualité et des conditions environnementales assainies.

Lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, on constate que les hommes qui ont occupé des fonctions officielles dans les différents gouvernements ont brillé par l’enrichissement personnel, parfois illicite. C’est pourquoi Mme Kabila a déclaré, jeudi 30 juin lors de l’inauguration du CHIP Gombe qu’elle n’a pas la prétention de résorber toutes les difficultés sociales de la population car le pays dispose d’institution commise à cette tâche.

https://www.grandjournalcd.com/olive-lembe-kabila-10-lecons-dun-leadership-altruiste/

(...) un leadership altruiste est possible dans un monde où la classe dirigeante se distingue par l’égocentrisme.

Dossier / et pourquoi pas ? Marie-Olive Lembe kabila

10 LEÇONS D’UN LEADERSHIP

Non seulement, Olive Lembe Kabila est une bonne communicante, qui sait prendre des décisions judicieuses, elle est à l’écoute des autres. Elle se préoccupe à comprendre ce que veulent les congolais afin de traduire cette volonté en acte. Elle est réceptive. La preuve, les kinois se réfère à elle chaque fois qu’ils avaient de difficulté en disant : « Maman Olive talela biso likambo oyo »

Elle sait comprendre les gens parfois dans des conditions embarrassantes. Elle a des sentiments d’empathie pour les autres. Cela justifie pourquoi, un jour, dans un quartier populaire de Kinshasa, elle a ôté parures pour les donner à une jeune fille étudiante qui lui demandait de l’argent pour payer ses études. Elle sait se mettre à la place des autres.

THÉRAPEUTIQUE

Bien qu’ayant un impact apaisant envers ceux qui la fréquente et sur elle -même, l’ex première dame crée des hôpitaux pour l’administration des soins curatifs au lieu de se limiter uniquement dans le monde métaphysique. Un esprit sain dans un corps sain, dit-on. Elle comprend qu’il faut soigner les blessures et cicatrices émotionnelles des gens.

CONSCIENCE SOFT POWER

Elle a une grande conscience de soi. C’est pourquoi, elle en appelle a ses concitoyens d’en faire autant. Elle conscientise la population sur le fait que chaque membre de la communauté doit contribuer à l’œuvre collective ne serait-ce que par un travail volontaire ou une somme symbolique.

Elle sait persuader par son art oratoire dans un style naturel, souvent badin, sa simplicité et la beauté de son cœur. C’est pourquoi, le 30 juin au Chip Gombe, elle a dit à son auditoire : « J’aime parler avec mon cœur plutôt que de lire des discours écrits. »

LEADERSHIP FÉMININ

Qu’il s’agisse des écoles, centres hospitaliers, ses réalisations, jusqu’à la construction d’une cathédrale à Goma, montre une vision ambitieuse mais claire, focalisée sur des objectifs réalisables. Cela montre que l’ex première dame n’est pas seulement abstraite et conceptuelle, mais elle utilise une approche pragmatique.

AMBITIEUSE INTUITIVE

L’accélération d’initiatives en matière des centres hospitaliers de qualité montre que l’ex première dame est prévoyante. Dans le contexte de Covid 19, elle a su tirer les leçons d’une catastrophe sanitaire à laquelle le pays a échappé de justesse pendant la pandémie dans un pays sans infrastructures sanitaires adéquates. Un leadership anticipatif et créatif.

MULTI-MANAGEMENT

Entrepreneure sociale, militante des causes humanitaires, épouse, mère de famille, Olive Lembe Kabila fait preuve de capacités solides en gestion de ressources, réponses en temps réel aux préoccupations des personnes dans le besoin, sur base des assignations, suivi, évaluation mais aussi délégation de pouvoir. Sans se plaindre, elle s’acquitte de ses obligations dans la joie du devoir accompli et en toute responsabilité.

MOTIVATRICE INCLUSIVE

Elle croit au champion qui dort en chaque personne. Elle sait motiver, apprécier, pousser ses compatriotes à l’explosion de leurs mérites. C’est pourquoi, elle en appelle à ses compatriotes y compris de la diaspora à participer aux projets de développement communautaire.

Le leadership d’Olive Lembe Kabila s’inscrit dans une dynamique de la construction communautaire. Ouvert aux nouvelles compétences, Il ne laisse personne de côté. L’ex première dame comprend bien qu’aucun processus de développement n’est possible sans capital humain. Elle ne ferme ses portes à personne capable d’apporter une nouvelle touche à l’édifice. Son charisme favorise la cohésion et l’esprit d’équipe entre les personnes venues des bords différents.

Marie-Olive Lembe Kabila pour la protection des petits agriculteurs

L’ancienne première dame de la RDC, Olive Lembe Kabila, plaide pour la protection des petits agriculteurs et les producteurs locaux. Elle a estimé samedi 1er mai, à l’occasion de la journée internationale du travail, qui a coïncidé avec l’installation à Lubumbashi de son ONG, Initiative plus Olive Lembe Kabila (IPOLK), qu’avec l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), les autorités du

pays doivent s’impliquer pour que les biens de première nécessité en provenance des pays voisins de la RDC ne viennent étouffer les efforts des producteurs locaux, ces gagne-petits qui produisent les mêmes biens.

«Il est important que nos élus qui ont accepté l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale africaine sachent que cela risque d’anéantir les producteurs locaux, les gagnes-petits. Que nos dirigeant prennent des mesures adéquates susceptibles d’établir l’équilibre entre les biens

de première nécessité en provenance de l’extérieur et ceux que nous produisons localement étant donné que pour le moment, les petits producteurs éprouvent beaucoup de difficultés par rapport à l’envahissement du marché avec des produits importés des pays limitrophes», a fait remarquer la présidente de Initiative Plus avant d’inviter les autorités compétentes à prendre des mesures pour faciliter la tâche aux producteurs locaux. «Nous demandons aux autorités du pays de nous aider en allégeant les mesures; afin que nous aussi nous

puissions produire à moindre coût, afin que nos produits soient vendus aux mêmes prix que ceux importés et surtout en protégeant les consommateurs».

Olive Lembe Kabila a par cette occasion sensibilisé l’assistance à l’importance du travail quant à l’auto prise en charge en mettant un accent particulier sur l’agriculture.

https://lemaximum.cd/2021/05/04/ societe/haut-katanga-olive-lembe-kabila-pour-la-protection-des-petits-agriculteurs/

Dossier / et pourquoi pas ? Marie-Olive Lembe kabila

OLIVE LEMBE INAUGURE L’EXTENSION DE LA GOMBE DU CENTRE HOSPITALIER INITIATIVE PLUS

Le Centre hospitalier « Initiative Plus », de l’ONG qui porte le même nom, œuvre de l’ancienne Première Dame, Olive Lembe Kabila, est désormais opérationnel, au centre des affaires de la capitale congolaise, dans la commune de la Gombe. L’inauguration de cette formation médicale de haute qualité a eu lieu hier jeudi 30 juin, à Kinshasa, par son initiatrice qui a procédé à la coupure du ruban symbolique.

Cette formation médicale est une œuvre de l’indépendance sanitaire, soutient le Président de l’ordre des médecins

Ce centre hospitalier aux standards internationaux va offrir aux Congolais tout ce qu’ils peuvent trouver ailleurs, mais aussi épargner l’Etat congolais et certaines entreprises du pays, de dépenses colossales liées à la prise en charge médicale à l’étranger. C’est également un environnement de travail de haute qualité, tenu par des Congolais du pays et ceux de la diaspora. Un investissement purement congolais à un prix réduit. A l’exemple du scanner qui coûtera moins de 150 Usd au lieu de 300 Usd et l’IRM à 200 USd au lieu de 400 Usd. Le centre hospitalier « Initiative plus » demeure également une œuvre de l’indépendance sanitaire du pays, comme l’a souligné le docteur SADI, président de l’ordre des médecins de la RDC. Mais aussi, un établissement tourné vers une coopération entre centres hospitaliers.

Une œuvre de l’indépendance sanitaire du pays

L’initiatrice du projet, Marie Olive Lembe Kabila, a dans son mot de circonstance, salué la commémoration du 62ème anniversaire de la République démocratique du Congo, qui coïncide également avec l’inauguration de ce deuxième centre hospitalier dans la commune de la Gombe. Elle a profité de l’occasion pour saluer en même temps la mémoire du tout premier Premier ministre de la RDC Patrice Emery Lumumba, pour son combat pour la souveraineté de notre pays.

Olive Lembe Kabila a aussi salué le courage de Mzee Kabila, autre héros national, pour sa détermination à faire de la RDC et des Congolais, un pays fort et un peuple capable de se prendre en charge.

Elle a, enfin, au nom de son époux, le président honoraire Joseph Kabila, présenté à l’assistance le CHIP2 (Centre hospitalier Initiative Plus), un centre moderne tourné vers la médecine soutenue par la science, avec un plateau technique diversifié et une démocratie sanitaire, couplé au développement des spécialités dans tous les domaines pour des soins de qualité.

Le Centre hospitalier Initiative Plus a vu le jour le 30 Juin 2020, au quartier Bibwa, dans la banlieue Est de la ville de Kinshasa, dans la commune de la Nsele. Deux ans après, la promotrice Marie Olive Lembe Kabila met sur orbite CHIP2. Ce, après avoir entendu les cris de cœur de la population de l’autre bout de la ville.

Le nouveau centre de Gombe présente de nouvelle spécialités et technique notamment : l’imagerie (IRM, Endoscopie, Radiographie, Echographie, Scanner, Angiographie) ; bloc opératoire (chirurgie endoscopique ou vidéo chirurgie,

chirurgie cardiaque à cœur ouvert et thoracique, chirurgie batriatrique, dialyse, pace maker, orthopédie, neurochirurgie, urologie) et un laboratoire moderne très bien équipé.

https://www.forumdesas.net/2022/07/ olive-lembe-inaugure-lextension-de-lagombe-du-centre-hospitalier-initiativeplus/

Dossier / et pourquoi pas ? Marie-Olive Lembe kabila

TROPHÉE DE MÉRITE

HUMANITAIRE

Le 30 Septembre 2021 à Brazzaville, le trophée de mérite humanitaire a été décerné à Madame Marie Olive Lembe, épouse du sénateur à vie de la RDC Joseph Kabila.

Très réconfortée par ce geste à son égard, la dame au sens humanitaire a organisé une célébration à titre de reconnaissance à Jolive Steak House de Kinshasa avec toute l’équipe du Centre Hospitalier moderne Initiative-Plus (CHIP).

Précisons que ce prix d’honneur a été décerné à Marie Olive Lembe Kabila, à la suite de ses multiples interventions en faveur des malades, spécialement ceux atteints de la maladie dite « Bec de lièvre » à travers le pays.

Meilleur en équipements et en qualité de soin, CHIP regorge toutes les compétences liées aux disciplines médicales, si bien que l’on ne peut plus aller en Europe pour des maladies graves.

Fondé par la distinguée Olive Lembe Kabila, cet hôpital a un équipement à la pointe de la technologie et un personnel de grande compétence. Et Certains des médecins spécialistes viennent du Maroc, de la RSA et même de l’Europe.

Le Coordonnateur du Chip, le Neurochirurgien Jeef Ntalaja qui a réceptionné le prix et qui se faisait accompagner du Docteur Franck Mvumbi Kutubisa Médecin chef de staff adjoint , de Madame Laurence Tshibangu, Administrateur et de Madame Feza, chargée des relations publiques a indiqué que sa formation médicale traite avec succès plusieurs maladies pour

lesquelles des gens vont en Europe ce, à un coût accessible. CHIP organise des campagnes médicales sur des pathologies difficiles et rares ».

Nuit De Merite, organisme spécialisé dans la récompense des personnes et/ou entreprises qui se distinguent dans un domaine donné et qui est à sa cinquième édition affirme avoir infiltré le Centre Hospitalier Initiative Plus pour voir son fonctionnement, de fois avec des patients fictifs pour enquêter sur la qualité des soins administrés, le coût et l’accueil réservé aux malades. Des dizaines de malades avec des pathologies graves venus de Brazzaville et transférés par l’hôpital général de référence, sont retournés chez eux avec des témoignages élogieux, après avoir été traités dans des normes au diapasons des usages et pratiques universels en la matière.

Selon Madame Laurence Tshibangu Administratrice du CHIP, le Centre Hospitalier Initiative Plus « réalise avec succès les interventions chirurgicales au niveau du cerveau et bientôt celles à cœur ouvert être alignées. De l’arthropathie à l’hydrocéphalie, tout se passe comme sur des roulettes » à t-elle ajouté.

Marie Olive Lembe est connu aussi bien en RDC que dans d’autres pays pour ses œuvres caritatives au profits des démunis et des pauvres.

« J’ai saisi l’occasion pour interpeller tous ceux qui aiment le sport de soutenir les disciplines sportives confondues et particulièrement les disciplines féminines puisque quand il s’agit du football masculin, nous voyons comment est-ce que tout le monde s’investit et apporte le soutien. Mais pour le football

féminin, il y a encore un tout petit peu de retard. C’est ainsi que j’en appelle à tous les amoureux du sport de soutenir les femmes. Quelque part, la femme dans ce siècle a prouvé aussi qu’elle était capable de donner le meilleur d’ellemême dans tous les domaines ».

Olive Lemba Kabila

Maman Olive Lembe Kabila, ex-Première Dame et très chère épouse du président honoraire de la RDC, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, à Kingakati, entrain de nourrir au biberon les lionceaux du zoo de Kingakati. Femme courageuse, femme de cœur, maman na roho.

UPDATE Concept c’est aussi les panneaux publicitaires.

OLIVE LEMBE ET JAYNET KABILA ENGAGÉES

En ce mois de mars dédié aux femmes, il apparaît plus crucial que jamais d’investir dans la population, et en particulier dans les femmes et dans les filles.

Il est pourtant indispensable d’investir dans l’éducation et la santé des filles, de donner aux femmes les moyens de leur autonomie et de les faire bénéficier d’une protection sociale pour augmenter leur résilience aux crises. L’enjeu économique est de taille : en favorisant la participation des femmes à la vie active, en améliorant leur productivité et en promouvant l’entrepreneuriat féminin, l’économie mondiale s’enrichirait de plusieurs milliards de dollars.

L’éducation des filles est, en matière de développement, le meilleur des investissements qu’un pays puisse réaliser. L’intellectuel Ghanéen James Emman Aggrey ne s’y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c’est éduquer un individu. Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation ».

Ce que l’on appelle le «capital humain», à savoir les compétences, les connaissances et les savoir-faire de la population, représente désormais une part prépondérante

de la richesse mondiale, bien supérieure à celle du capital produit et du capital naturel.

Mais cette part de richesse humaine est inégalement répartie à travers le monde et d’autant plus grande qu’un pays est développé. Passé ce constat, comment les pays en développement peuvent-ils accroître leur capital humain et se préparer aux exigences technologiques de demain ? Difficile le savoir.

En RDC, l’ex first Lady et sa belle sœur ou sœur jumelle de l’ancien président Joseph Kabila sont non seulement engagées mais déterminées pour porter haut la cause de la femme congolaise.

Olive Lemba et Jaynet Kabila décident d’accompagner la femme à travers leurs structures respectives à savoir : Initiative Plus et Fondation Laurent Désiré Kabila. Ces défenseurs des droits de la femme n’entendent pas ménager aucun effort dans la formation de celle-ci car c’est sur elle que « repose l’avenir de la nation ».

https://www.mediacongo.net/article-actualite-101244_mois_de_mars_olive_lembe_et_jaynet_kabila_engagees_pour_la_ cause_de_la_femme.html

ENGAGÉES POUR LA CAUSE DE LA FEMME

MAMA WA ROHO

Femme de cœur

Femme active, vecteur de solution

Mars 2023 est un mois mis sous la houlette de la réflexion basée sur des actions concrètes. L’objectif fixé par Olive Lembe est de féminiser ses concitoyens dans la recherche de la paix et du bienêtre pour tous, en renforçant la capacité de chacun à se prendre en charge pour une autonomisation définitive.

Compréhension, compassion, attention, sont là des valeurs intrinsèques à la féminité dont tout congolais a besoin pour espérer un bien-être effectif et non fictif.

FEMME ACTIVE ET AUTONOME, PILIER DU DÉVELOPPEMENT

La mission de Marie-Olive Lembe Kabila est de rendre forte, persévérante, entreprenante et dynamique la femme congolaises.

Un challenge d’un mois que va mener Mama wa Roho sur toute la partie Est du pays partant du Nord au Sud, malgré l’insécurité persistante dont sont victimes femmes et enfants.

La présence de son énergie dans cette partie du pays est autant un réconfort pour ces personnes vulnérables et victimes d’injustices, et aussi un soutien pour ceux qui, au front, tentent au mieux de défendre l’intégrité du territoire dans

l’espoir d’offrir un havre de paix à l’Est.

Première étape Goma.

Cette ville du Nord Kivu devenue une agglomération de camps des réfugiés a ressenti la

chaleur et la vibration émanant du leadership Olive Lembe Kabila.

Ces femmes venues des quatre coins du Nord Kivu, certaine alourdis par le traumatisme de la guerre, d’autres résignés et désespérés, ont trouvé dans Olive Lembe l’énergie qui relance l’espoir.

Ce contact physique et chaleureux d’un câlin, en ligne droite, est le meilleur moyen que Marie-Olive Lembe a trouvé pour transmettre son énergie, sa force et aussi son honneur à toutes ces femmes meurtris par la guerre.

Son leadership participatif lui a permis de plonger dans la peau de chacune de ces femmes pour comprendre, compatir et prévenir en s’assurant de leur suivie médical.

Pour Maman wa ROHO, il ne s’agit pas seulement de pleurer avec ceux qui pleurent en essayant de penser les cœurs meurtris par la guerre, mais plus encore.

Rendre plus forte et plus résistante ces femmes vulnérables

en leur communicant l’énergie nécessaire pour trouver la joie de vivre même dans les moments le plus sombres de leur existence.

Se rendre à Goma en bravant l’insécurité qui y sévit, Olive

Ceux qui n’ont jamais connu les péripéties de la guerre ne vont rien comprendre.

Lembe a démontré que son confort ne vaut pas plus que le bien-être de ces personnes vulnérables.

Cette KENTO en rappelle une autre qui, jadis, était un instrument de guerre dans la lutte acharnée pour les droits et le bien-être de ses congénères ; j’ai cité Kimpa mvita.

« Normalement nous ne sommes pas en temps de fête mais plutôt de tristesse par ce que nous sommes en guerre. Ceux qui n’ont jamais connu les péripéties de la guerre ne vont rien comprendre. Ainsi je vous recommande d’observer une attitude de méditation pour que Dieu exauce nos prières. Pour ceux qui veulent se trémousser un peu, en tout cas sentez-vous libre ; et ceux qui ne peuvent pas, vont, comme moi, rester en attitude de méditation. Aujourd’hui, je ne saurais exécuter quelques pas de danses par ce que moi-même j’ai un cœur très affligé par rapport à cette situation. Je suis de cœur avec tous nos compatriotes qui sont presque désemparés et ne savent même plus à quel sein se vouer. Ma prière en ce jour

et que Dieu soit avec vous, qu’il vous garde longtemps et surtout qu’il vous oriente. » propos tenu par Olive Lembe lors de sa prise de parole.

Au-delà des personnes du troisième âge, la première dame rurale à fait un clin d’œil à la génération futur ; prés de six cents enfants qui ont trouvé refuge, sont pris totalement en charge à l’orphelinat de l’ONG Initiative Plus OLK.

Lors d’une visite dans cet orphelinat, Marie-Olive Lembe a saisi l’occasion de transmettre à cette génération du futur la sagesse en utilisant nos contes ancestraux et quelques lignes de la bible.

...je ne saurais exécuter quelques pas de danses par ce que moi-même j’ai un cœur très affligé...

De passage à Bukavu, Olive Lembe Kabila reçoit un accueil digne de son aura de femme leader qui a su puiser l’amour, la sagesse et l’intelligence dans les sources et valeurs féminines traditionnelles Kongo.

De retour à Goma, tel un instrument de paix et d’amour, Mama wa ROHO s’est illustrée comme la musique universelle et généreuses qui retenti entre deux confessions religieuses ; le christianisme en participant au financement de la construction de la grande cathédrale de Goma d’une part, et le soutient financier de la construction de la mosquée centrale de Goma détruite lors de l’éruption volcanique du Nyiragongo d’autre part.

Lors de sa visite d’inspection des travaux de la cathédrale de Goma, Olive Lembe, surprise et heureuse, rencontre une jeune femme manœuvre sur le chantier, dont le travail était l’assemblage des structures métallique qui définit la valeur de cet édifice.

Cette rencontre fut la cerise qui récompense les efforts d’un combat acharné pour le quota des femmes dans les domaines réservés exclusivement aux hommes.

LUBUMBASHI

Le 22 mars 2023, Marie-Olive Lembe achève sa tournée du mois de la femme dans la région du Haut Katanga à Lubumbashi.

Assise au milieu, sur une rangée de trois dames, c’est à peine qu’on la remarque, simple et effacée. Pourtant son énergie est bien ressentie.

Une énergie qui impact et influence plus de trois mille femmes qui viennent à sa rencontre dans la concession de Monte-Carlo en toute modes-

tie, simplicité, et dans le respect de nos eusses et coutumes.

Le lancement du programme de renforcement des capacités financières des commerçantes aux faibles capitaux dont le capital varie entre 20.000 et 100.000 francs congolais, est l’un des champs de bataille que Marie-Olive Lembe compte impulser par la flamme et l’énergie qu’elle fédère autour de ces femmes émergentes.

1.500 femmes engagés dans ce programme bénéficieront

d’une formation pour être éligible à l’augmentation des capitaux pour une autonomisation économique et effective.

« A chaque fois, nous entendons les discours des dirigeants sur le soutien à la femme ; mais lorsqu’il s’agit des postes de responsabilités, vous-même vous avez vu ce qui s’est passé lors du réaménagement au sein du gouvernement. Est-ce que le quota des femmes a été respecté ? Quand il s’agit des postes, les hommes nous étouffent. Pourtant, les femmes ont déjà

prouvé de quoi elles sont capables. Elles ont plus des soucis pour l’éducation des enfants et le bien être des familles » s’exclame Olive Lembe lors de son allocution.

Aussi spontanée, elle n’hésite pas à se mettre au service des autres jusqu’au coucher du soleil d’une manière vivante et vibrante pour assurer de ses propres mains à ses hôtes de marque service de repas dont elle se charge en compagnie de son équipe jusqu’à la tombé de

la nuit.

Ce n’est qu’après qu’elle se soit assurée que tous étaient servis qu’elle se servira en dernier. Elle est l’expression d’un leadership bien vivant. Elle prouve et démontre à suffisance combien un autre leadership est possible.

C’est ainsi que Mama wa ROHO clôturera cette campagne pour les droits des femmes à Lubumbashi. Kento-mag

Et pourquoi pas ?

Donner la chance à la Femme de briller, c’est contribuer à capitaliser les acquis de survie de l’Humanité obtenus au bout de millénaires de lutte. C’est surtout démontrer son Amour profond et sans agoïsme pour notre Humanité.

kento portrait

À la découverte de ces femmes aux parcours atypiques

Le profil de ces femmes aux parcours atypiques vise à raconter l’autre côté de leur histoire et, surtout, à inspirer les générations de femmes africaines et afro-descendantes d’aujourd’hui et de demain à être plus grandes que celles qui les ont précédées.

Ces femmes africaines se tiennent sur les épaules de nombreuses femmes géantes, connues et inconnues, rappelées et oubliées, qui les ont précédées. Il s’agit par exemple, mais sans s’y limiter, des Amazones du Dahomey du Bénin, un régiment militaire entièrement féminin sur les épaules duquel reposent de nombreuses femmes servant dans les forces armées et les forces de l’ordre.

La contribution des femmes à ce qu’est

l’Afrique aujourd’hui est incontestable. Cependant, le rétablissement après la colonisation perturbatrice et brutale et la traite des esclaves a été très lent. En partie, les dirigeants africains, pour la plupart des hommes, qui ont mal géré, abusé et continuent d’abuser de leur pouvoir depuis la fin de la colonisation partagent également la responsabilité d’avoir privé les femmes africaines de leur pouvoir dont la contribution est sans équivoque nécessaire pour construire une Afrique plus prospère, plus juste et plus pacifique.

Sylvie Kinigi, la première femme présidente en Afrique

Sylvie Kiningi est une femme politique burundaise née le 24 novembre 1953. Elle a été la première femme présidente en Afrique lorsqu’elle a formé un gouvernement intérimaire au Burundi après qu’un coup d’État militaire ait tué le président.

Elle a également été Premier ministre du Burundi de février 1993 à octobre 1994, devenant ainsi la première et la seule femme à occuper ce poste dans le pays.

Kinigi (Burundi) et Agathe Uwilingiyimana, alors Premier ministre du Rwanda voisin, ont été simultanément les premières femmes Premier ministre d’Afrique. Elle a été présidente par intérim du pays d’octobre 1993 à février 1994 à la suite de l’assassinat du président Melchior Ndadaye lors d’une tentative de coup d’État qui a déclenché la guerre civile.

Elle a prêté serment en tant que présidente le 27 octobre 1993 après que François Ngeze, qui avait pris le pouvoir après le coup d’État, ait été évincé. Elle a été

remplacée par Cyprien Ntaryamira à la présidence en février 1994, mais Ntaryamira mourrait à peine deux mois plus tard dans un accident d’avion. Elle a démissionné de son poste de Premier ministre à la suite de l’instabilité dans le pays pendant la guerre civile burundaise qui a émané de l’assassinat du président Ndadaye. Elle a été remplacée par Anatole Kanyenkiko’.

Elle est diplômée en économie de l’Université du Burundi. Elle a travaillé comme conseillère du Premier ministre à partir de 1991. Auparavant, elle a travaillé à la Banque centrale du Burundi. Après son bref passage en tant que présidente, Kinigi a travaillé avec le Programme des Nations Unies pour le développement. Elle a quitté le Burundi et a participé à un certain nombre de campagnes pour la paix et la démocratie à travers le continent.

https://www.standardmedia.co.ke/ evewoman/achieving-woman/article/2001406840/12-little-known-factsabout-sylvie-kinigi-the-first-female-president-in-africa

La première femme présidente en Afrique a été Slyvie Kiningi. Elle a été Premier ministre du Burundi du 10 février 1993 au 7 octobre 1994. Au cours de cette période, elle a été présidente par intérim du pays du 27 octobre 1993 au 5 février 1994, date à laquelle le président sortant Melchior Ndadaye a été abattu avec 6 de ses fonctionnaires. Après sa mort, Kiningi a réuni 15 ministres pour continuer à gouverner le pays. Ainsi, techniquement faisant d’elle la première femme présidente du continent.

Burundi - Portrait de Sylvie Kinigi

Décédée le 6 avril 2009

Ivy MatsepeCassaburi,

la première femme présidente en Afrique du Sud en septembre 2005

Ivy Matsepe-Cassaburi a également été Présidente par intérim de l’Afrique du Sud lorsque le Président et son vice-président ont quitté le pays pendant quatre jours en septembre 2005. Elle a également été choisie par le cabinet pour servir en tant que chef de l’État constitutionnel et officiel pour une période intérimaire de 14 heures le 25 septembre 2008. C’était la période entre la démission du président Thabo Mbeki et la prise de fonction par le Kgalema Motlanthe.

Dernières fonctions occupées au gouvernement

Mme Ivy Matsepe-Casaburri a été ministre des Communications de la République d’Afrique du Sud du 17 juin 1999 au 6 avril 2009.

Qualifications académiques

Dr Matsepe-Casaburri a fait des études de troisième cycle aux États-Unis d’Amérique (USA) et a obtenu un doctorat en sociologie. Elle a poursuivi ses premières études universitaires à l’Université de Fort Hare dans le Cap-Oriental et ses études secondaires dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud.

Carrière/Postes/Adhésions/ Autres activités

Le Dr Matsepe-Casaburri a enseigné pendant douze ans, deux ans au KwaZulu-Natal et dix ans au Swaziland. Elle a vécu en exil depuis le début de sa vie professionnelle jusqu’à son retour en Afrique du Sud en 1990.

Elle a travaillé comme professeure associée à l’Université Rugters dans le New Jersey, aux États-Unis; Maître de conférences et registraire à l’Institut des Nations Unies pour la Namibie basé à Lusaka (Zambie) et elle a été nommée Directrice exécutive de l’Education Development Trust (EDT); actif dans le mouvement de l’éducation et dans l’élaboration de politiques et dans les domaines du genre, du développement économique, du gouvernement local et du secteur

de l’information et de la communication et des technologies à son retour d’exil.

Le Dr Matsepe-Casaburri était une activiste sur l’éducation, le genre et la recherche et elle a été la première femme et personne noire à présider la South African Broadcasting Corporation; première femme à être nommée au Conseil de la recherche scientifique et industrielle (CSIR); première femme et première présidente noire du conseil d’administration de Sentech (Ltd) et première femme Premier ministre du gouvernement provincial de l’État libre de 1996 à 1999.

Elle est ancienne membre du conseil de l’Université de Durban-Westville; ancien membre du Groupe de travail du Forum national sur la science et la technologie (NSTF); ancien membre du Conseil des gouverneurs du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), Canada et ancien président du Comité ministériel de surveillance des ministères africains de 1999 à 2003.

Le Dr Matsepe-Casaburri a été marraine du prix Shoprite/Checkers SABC Woman of the Year Award et marraine du Maokeng Community Developement Trust. Elle a été membre fondatrice du conseil d’administration de la Women’s Development Foundation; a été membre du conseil d’administration du Forum international

des femmes d’Afrique du Sud et marraine du conseil d’administration de l’International Marketing Council (IMC).

https://www.gov.za/about-government/ contact-directory/ivy-matsepe-casaburri-dr-0

Ellen Johnson Sirleaf est la première présidente élue d’Afrique qui a servi deux mandats consécutifs après avoir remporté les élections présidentielles de 2005 et 2011. Elle s’était initialement présentée à la présidence en 1997 contre Charles Taylor, mais elle a perdu. Au cours de son mandat, elle a également été élue présidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en juin 2016.

Ellen Johnson Sirleaf

Johnson Sirleaf est d’origine mixte gola et allemande. Son père a été le premier Libérien autochtone à siéger à l’Assemblée législative nationale. Elle a fait ses études au Collège de l’Afrique de l’Ouest à Monrovia et à l’âge de 17 ans a épousé James Sirleaf (ils ont ensuite divorcé). En 1961, Johnson Sirleaf se rend aux États-Unis pour étudier l’économie et l’administration des affaires. Après avoir obtenu une maîtrise (1971) en administration publique de l’Université Harvard, elle est entrée dans la fonction publique au Libéria.

Johnson Sirleaf a été ministre adjoint des Finances (1972-73) sous le président William Tolbert et ministre des Finances (1980-85) dans la dictature militaire de Samuel K. Doe. Elle est devenue connue

pour son intégrité financière personnelle et s’est heurtée aux deux chefs d’État.

L’exile

Pendant le régime de Doe, elle a été emprisonnée deux fois et a évité de justesse l’exécution. Lors des élections nationales de 1985, elle a fait campagne pour un siège au Sénat et a ouvertement critiqué le gouvernement militaire, ce qui a conduit à son arrestation et à une peine de prison de 10 ans. Elle a été libérée peu de temps après et autorisée à quitter le pays.

Pendant 12 ans d’exil au Kenya et aux États-Unis, au cours desquels le Libéria s’est effondré dans la guerre civile, Johnson Sirleaf est devenue une économiste influente pour la Banque mondiale, Citibank et d’autres institutions financières internationales. De 1992 à 1997, elle a été directrice du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement.

Le retour

Après qu’une trêve provisoire ait été conclue dans le conflit au Libéria, Johnson Sirleaf s’est présentée à l’élection présidentielle de 1997, représentant le Parti de l’unité (UP). Elle a terminé deuxième derrière Charles Taylor et a été forcée de retourner en exil lorsque son gouvernement l’a accusée de trahison. En 1999, la guerre civile au Libéria avait repris. Après l’exil de Taylor en 2003, Johnson Sirleaf est retournée au Libéria pour présider

la Commission sur la bonne gouvernance, qui a supervisé les préparatifs des élections démocratiques. En 2005, elle s’est de nouveau présentée à la présidence, promettant de mettre fin aux troubles civils et à la corruption, d’établir l’unité et de reconstruire les infrastructures dévastées du pays. Connue sous le nom de « Dame de fer », elle s’est classée deuxième au premier tour de scrutin et, le 8 novembre 2005, elle a remporté le second tour de l’élection, battant la légende du football George Weah. Johnson Sirleaf a prêté serment en tant que présidente du Libéria le 16 janvier 2006.

Avec plus de 15 000 Casques bleus des Nations Unies dans le pays et un taux de chômage de 80 pour cent, Johnson Sirleaf a dû faire face

à de sérieux défis. Elle a immédiatement demandé l’amélioration de sa dette et l’aide de la communauté internationale. À la fin de 2010, la totalité de la dette du Libéria avait été effacée et Johnson Sirleaf avait obtenu des millions de dollars d’investissements étrangers dans le pays. En outre, elle a créé un Comité de vérité et réconciliation (CVR) en 2006 pour enquêter sur la corruption et apaiser les tensions ethniques. Ironiquement, en 2009, Johnson Sirleaf a été mentionnée dans l’un des rapports de la CVR, qui recommandait qu’elle soit, avec un certain nombre d’autres, interdite d’occuper un poste électif pendant 30 ans pour avoir soutenu des factions belligérantes dans la guerre civile. Dans le cas de Johnson Sirleaf, elle avait soutenu Taylor pendant un certain temps très

Libéria - Portrait de Ellen Johnson Sirleaf

Libéria - Portrait de Ellen Johnson Sirleaf

tôt dans la guerre. Les recommandations du rapport n’étaient toutefois pas contraignantes et elle a été encouragée par une manifestation généralisée de soutien national et international. Les efforts visant à éradiquer la corruption – un problème important auquel Johnson Sirleaf s’était engagée à mettre fin – comprenaient la création de la Commission anti-corruption en 2008.

Bien qu’elle se soit précédemment engagée à ne servir qu’un seul mandat en tant que présidente, Johnson Sirleaf a annoncé en 2010 son intention de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2011, déclarant qu’elle avait encore du travail à faire. Un mois avant l’élection, cependant, l’éligibilité de Johnson Sirleaf a été contestée devant les tribunaux par un petit groupe d’opposition qui a souligné une disposition de la constitution qui stipulait que tous les candidats à la présidence devaient avoir résidé au Libéria pendant 10 ans avant une élection, une exigence que Johnson Sirleaf et plusieurs autres candidats n’ont pas remplie et que le gouvernement avait essayé – mais échoué – de faire changer par référendum. en août 2011. Six jours avant l’élection, la Cour suprême a rejeté la contestation, notant que les rédacteurs de la Constitution de 1986 n’auraient pas pu prévoir les années de conflit qui ont forcé de nombreux Libériens à vivre hors

du pays. Une controverse préélectorale supplémentaire a été générée lorsque Johnson Sirleaf a remporté le prix Nobel de la paix quelques jours avant le scrutin. D’autres candidats se sont plaints que le Comité Nobel interférait avec la politique libérienne en attribuant le prix si près de l’élection.

Les défis

Bien que Johnson Sirleaf ait été réélue avec un peu plus de 90 % des voix, sa victoire a été assombrie par le retrait de Tubman et le faible taux de participation, qui était inférieur de moitié à celui du premier tour.

Des plaintes pour népotisme ont également frappé l’administration, Johnson Sirleaf elle-même ayant été critiquée en 2012 parce que certains de ses enfants occupaient des emplois de haut niveau dans des entreprises gouvernementales ou publiques. Les progrès économiques se sont poursuivis au cours du second mandat de Johnson Sirleaf jusqu’à ce que le pays soit frappé par la maladie à virus Ebola dévastatrice en 2014. Au cours des deux années suivantes, la maladie a tué plus de 4 800 Libériens, paralysé l’économie du pays et effacé bon nombre des gains durement acquis par le pays au cours de la décennie d’après-guerre précédente.

Alors que le pays tentait de se remettre d’Ebola, Johnson Sirleaf,

constitutionnellement limitée à deux mandats en tant que présidente, se préparait à démissionner après l’élection présidentielle de 2017.

Le prix ibrahim

En reconnaissance du leadership de Johnson Sirleaf au Libéria pendant la période difficile de transition après les années dévastatrices de conflit dans le pays et pour les changements positifs qui ont eu lieu au Libéria sous son administration, elle a reçu en février 2018 le Prix Ibrahim 2017 pour ses réalisations en leadership africain. Le prix a fourni 5 millions de dollars, décaissés sur 10 ans, suivis d’une allocation annuelle de 200 000 $ pour le reste de la vie de Johnson Sirleaf. Il a également permis à la fondation de remettre 200 000 $ par année sur une période de 10 ans à des causes caritatives soutenues par Johnson Sirleaf.

https://www.britannica.com/biography/ Ellen-Johnson-Sirleaf

Libéria - Portrait de Ellen Johnson Sirleaf

Rose Francine Rogombé, première Présidente du Gabon

La présidente du sénat, Rose Francine Rogombé, 66 ans, née Etomba, avait été nommée présidente de la République intérimaire par la Cour constitutionnelle du Gabon, suite à la mort du chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, décédé à Barcelone, en Espagne.

Juriste de formation, membre du Parti démocratique gabonais (PDG, fondé par M. Bongo), plusieurs fois secrétaire d’État dans des gouvernements de Léon Mebiame (1975-1990), elle avait été élue en février à la tête du Sénat pour six ans. Elle était alors devenue la première Gabonaise à diriger une institution parlementaire.

Une lourde tâche

En tant que présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé est constitutionnellement la successeur intérimaire du président de la République, en cas de vacance, dans l’attente des élections prési-

dentielles pour lesquelles elle ne peut pas faire acte de candidature. Ainsi, à la suite de la mort du président Omar Bongo le 8 juin 2009, la Cour constitutionnelle désigne Rogombé présidente par intérim, sans que celle-ci ait le droit de dissoudre l’Assemblée nationale ou d’organiser un référendum. Une élection présidentielle doit être organisée dans un délai de 30 à 45 jours selon la Constitution gabonaise, bien qu’il soit possible que le délai soit dépassé à cause de la nécessité de mettre à jour les listes électorales.

Rogombé prête serment le 10 juin 2009, en présence des membres de la Cour constitutionnelle, du gouvernement, du Sénat, de l’Assemblée nationale et de diplomates étrangers.

Rose Francine Rogombe a été Présidente par intérim du Gabon de juin 2009 à octobre 2009 après le décès du Président d’Omar Bongo. En tant que présidente du Sénat à cette époque, elle est automatiquement devenue chef de l’État parce qu’elle était constitutionnellement la première en ligne pour la succession présidentielle.

Gabon - Portrait de Rose Rogombé

Agnes Monique Ohsan Bellepea, première Présidente de Maurice

Agnes Monique Ohsan Bellepeau a été présidente par intérim de Maurice du 31 mars 2012 au 21 juillet 2012. C’était la période de transition entre la démission de l’actuel président Anerood Jugnauth et l’investiture du nouveau président Kailash Purryag. Elle a de nouveau occupé le poste de présidente par intérim entre la démission de Purryag et l’investiture de la nouvelle présidente, Ameenah Gurib, du 29 mai 2015 au 5 juin 2015.

Monique Ohsan Bellepeau, née en 1942, est une femme politique mauricienne. Elle est vice-présidente de la république de Maurice de 2010 à 2016 et, en cette qualité, elle assure l’intérim présidentiel une première fois entre le 31 mars et le 21 juillet 2012 puis entre le 29 mai et le 5 juin 2015.

Biographie

Journaliste et ancienne présentatrice du journal télévisé sur MBC, elle est la fille de Bartholomée Oh-

san, fondateur du Parti travailliste. Elle se lance en politique en 1995 et obtient un siège de députée à l’Assemblée nationale. Membre du Parti travailliste, elle en est présidente de 2007 à 2010.

En novembre 2010, elle est élue vice-présidente de la République, en remplacement d’Angidi Chettiar, décédé la même année. À ce titre, elle devient présidente de la République par intérim le 31 mars 2012, à la suite de la démission de Sir Anerood Jugnauth1. Le 21 juillet suivant, elle est remplacée

par le président en titre Kailash Purryag2, élu la veille.

Elle est la première femme à occuper les fonctions de vice-présidente puis de présidente de la République de Maurice par intérim.

Elle occupe de nouveau la présidence de la République par intérim du 29 mai au 5 juin 2015, à la suite de la démission du président Purryag.

Maurice - Portrait Agnes Monique Ohsan Bellepeau

Son Excellence, ancienne présidente du Malawi (2012 – 2014)

Fondatrice, Joyce Banda Foundation

International Dre h.c., Université de Jeonju, Wheelock College de Boston Limbe, Malaw

Son Excellence Joyce Banda,

docteure honoris causa –Membre émérite

Entrepreneure, militante, politicienne et philanthrope, Son Excellence Joyce Banda a également été présidente de la République du Malawi (2012-2014). Première femme à présider le Malawi, elle a été la deuxième d’Afrique à accéder à la présidence. Considérée par le magazine Forbes comme la femme la plus puissante d’Afrique deux années de suite et comme l’une des femmes les plus influentes au monde, Son Excellence Joyce Banda est une championne des droits des femmes, des enfants, des handicapés et d’autres groupes marginalisés.

Avant de devenir présidente du Malawi, Joyce Banda a été députée, ministre du Genre et de la Protection de l’enfance, ainsi que ministre des Affaires étrangères et vice-présidente de la République du Malawi. En 2006, alors ministre du Genre et de la Protection de l’enfance, elle a soutenu la pro-

mulgation de la Loi sur la prévention de la violence domestique, qui fournit un cadre juridique en vue d’éliminer et prévenir toutes les formes de violence à l’encontre des femmes et des filles.

Joyce Banda a reçu de plus de 15 distinctions internationales dont le Prix de leadership pour l’Afrique en matière de maîtrise durable de la faim, décerné par The Hunger Project, qu’elle a partagé avec Joaquim Chissano, président du Mozambique, en 1997. Son Excellence Joyce Banda défend ardemment l’émancipation et l’autonomisation des femmes et des filles et milite au premier plan en faveur des droits civils. Elle a fondé la Joyce Banda Foundation International, qui dirige des projets allant de l’émancipation des femmes à l’éducation des orphelins.

Sur la scène internationale, Son Excellence Joyce Banda a joué un rôle prépondérant dans la créa-

Présidente du Malawi du 7 avril 2012 au 31 mai 2014 à la suite du décès du président Bingu wa Mutharika. Elle était la quatrième présidente du pays. Elle a également été la première femme vice-présidente du pays (de mai 2009 à avril 2012). En 2014, Forbes a nommé la présidente Banda 40e femme la plus puissante du monde et la femme la plus puissante d’Afrique.

tion d’organismes tels que la Fédération africaine des femmes entrepreneurs (FAFE), qui opère actuellement dans 41 pays d’Afrique, le Conseil pour l’émancipation économique des femmes en Afrique (CEEWA) et l’Alliance des femmes d’affaires africaines et américaines (AABWA), dont elle a été la première présidente.

Son Excellence Joyce Banda siège aux organes de diverses organisations internationales, notamment le comité consultatif de la haute direction de l’UNIFEM, le Conseil des dirigeants mondiaux pour la santé de la reproduction et le conseil scientifique consultatif du programme en santé mondiale et changement social de la faculté de médecine de Harvard.

https://www.nutritionintl.org/fr/personnes/joyce-banda/

Malawi - Portrait Joyce Hilda Banda

«les hommes n’ont pas pu régler les problèmes du pays, il est temps que les femmes se positionnent davantage

Catherine

Samba-Panza, première Présidente de Centrafrique

Née Catherine Sounga le 26 Juin 1956 à Fort-Lamy (Ndjamena), elle est la deuxième d’une fratrie de six enfants. Son père Barthélémy Djou est un aide-comptable

originaire du Cameroun et sa mère Henriette Waloma (ou Warouma) est centrafricaine (Banziri). Catherine grandit à Ndjamena jusqu’à l’âge de 16 ans et la fin de son cursus de collège en 1970. Sa

famille prend ensuite la décision de s’installer à Bangui où ses parents la confient à son oncle maternel Simon-Pierre Kibanda et à son épouse israélienne Sonia.

Rédactrice dans une agence de la compagnie d’assurance Préservatrice – Foncière à Paris, elle est alors en ménage avec Jean-Claude Sappot avec qui elle a trois enfants (Stéphane, Christelle et Jimmy).

Parcours professionnel et associatif.

En 1984, Catherine rentre au pays et intègre l’Entreprise d’Etat d’Assurances « SIRIRI ». Elle se marie avec Cyriaque Samba-Panza qui est Secrétaire d’Etat au plan, aux statistiques et à la coopération internationale depuis la fin de l’année 1987. Son époux est

proche de l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Lebouder et de Énoch Dérant Lakoué (il sera Directeur de Cabinet de ce dernier lorsque celui-ci sera Premier Ministre de Février à Octobre 1993 et Vice-Président de son parti le Parti Social-Démocrate).

En 1989, Catherine Samba-Panza intègre la filiale du Groupe Allianz « AGF Centrafrique Assurances » où elle travaille jusqu’en 2007. Elle fonde ensuite un cabinet de courtage (CSP Assurances-Conseils) puis rejoint la filiale de la société de courtage Gras Savoye en Centrafrique où elle est Directrice Générale jusqu’en 2013. Elle s’implique en au sein l’Association des

femmes juristes de Centrafrique (AFJC), devient Vice-Présidente de cette association de 2001 à 2008 et adhère par ailleurs au Lion’s club, autant d’activités qui lui confèrent de plus en plus de visibilité dans la capitale centrafricaine.

Au mois de janvier 2014, Catherine Samba-Panza a été désignée par le Conseil national de la transition pour diriger la Centrafrique. Cette désignation a été une première dans l’histoire politique de la Centrafrique, qui a toujours été dirigée par des hommes. Sa principale mission a été celle de pacifier la Centrafrique et d’organiser des élections dans un bref délai. Mais très vite, Catherine Samba-Pan-

za qui avait annoncé que, « les hommes n’ont pas pu régler les problèmes du pays, il est temps que les femmes se positionnent davantage », s’est rendue compte que la tâche n’était pas en réalité aisée. Elle a été contrainte de diriger la Centrafrique entièrement dépourvue de ressources financières et d’une armée nationale. Mais la mission la plus difficile pour Catherine Samba-Panza a été, celle de tenir tête à des groupes armés qui avaient leurs propres agendas en Centrafrique.

Elle a dirigé le pays aux élections générales de 2015-16.

CentrAfrique - Portrait Catherine Samba-Panza

Ameenah Gurib-Fakim, Présidente

Ameenah Gurib-Fakim est née le 17 octobre 1959 sur l’île Maurice. Elle a fait ses études supérieures au Royaume-Uni et obtiendra un doctorat de chimie organique en 1987. Puis enseigne à l’université de Maurice à partir de 2001.

de Maurice

Fin 2014, le gouvernement promet de la faire élire présidente l’année suivante, à la suite d’un

Chimiste et ancienne présidente de la République de l’île Maurice à partir du 5 juin 2015 et pendant 2 ans et 9 mois.

accord politique. Le 29 mai 2015, le président Kailash Purryag démissionne conformément à cet accord. Le 4 juin suivant, Ameenah Gurib-Fakim est élue à l’unanimité par l’Assemblée nationale. La fonction étant essentiellement honorifique, elle déclare : « la présidence est un poste apolitique et je compte demeurer apolitique ». Elle est la première femme présidente de plein exercice, Monique Ohsan Bellepeau l’ayant exercé seulement de façon intérimaire.

Mme Gurib-Fakim était sous forte

pression à la suite de révélations sur des achats personnels réglés à l’aide d’une carte bancaire fournie par l’ONG Planet Earth Institute. Cette scientifique et biologiste de renommée internationale, première femme à occuper la fonction honorifique de la présidence dans l’histoire de l’île Maurice, a reconnu les faits, tout en affirmant avoir utilisé la carte par « inadvertance », et avoir remboursé l’argent à PEI. « La présidente a soumis sa démission dans l’intérêt national », a déclaré à la presse son avocat, Yousouf Mohamed, précisant qu’une lettre a été adressée à cet effet à la présidente de l’Assemblée nationale, et que la démission prendra effet le 23 mars.

Maurice - Portrait Ameenah Gurib-Fakim

Sahle-Work Zewde

Sahle-Work Zewde a fait toute sa scolarité au lycée français Guébré-Mariam d’Addis-Abeba, a vécu en France plus d’une décennie et, entre 1989 et 2006, a été ambassadrice d’Éthiopie dans trois capitales francophones : Paris, Dakar et Djibouti. De 2009 à 2011 elle a également résidé à Bangui, où elle a été représentante du secrétaire

général des Nations unies. C’est aussi une amie de longue date du président guinéen Alpha Condé.

Bachelière à 17 ans, elle obtient une bourse pour étudier en France. Elle est donc encore mineure quand elle commence un cursus en sciences naturelles à l’université de Montpellier.

Elle n’est pas la première femme à présider aux destinées de l’Éthiopie. Plusieurs impératrices l’ont précédée. La dernière d’entre elles, Zaouditou, amhara elle aussi, régna de 1916 à 1930.

Elle n’est pas non plus la première présidente élue du continent africain. La Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf (en 2005) ou la Cen-

trafricaine Catherine Samba-Panza (en 2014) l’ont devancée. Mais celles-ci ne sont plus au pouvoir.

Son accession à la présidence s’inscrit dans le cadre d’une vaste politique de féminisation : Abiy Ahmed a nommé le premier gouvernement paritaire du continent le 17 octobre (juste avant le Rwanda), puis placé une autre femme, Meaza Ashenafi, à la tête de la Cour suprême, le 1er novembre.

Elle est séparée du père de ses deux enfants depuis plusieurs décennies, ce qui ne l’a pas empêchée de mener une brillante carrière de diplomate.

Lorsqu’elle fut nommée ambassadrice à Djibouti, en 1993, elle craignit d’abord qu’être une femme dans un pays musulman ne lui complique la tâche. Finalement, ces neuf années passées sur les bords de la mer Rouge ont été les «

meilleures de sa carrière de diplomate », a-t-elle déclaré. Elle fut en première ligne lorsque, durant son conflit avec l’Érythrée, l’Éthiopie commença à utiliser le port de Djibouti comme plaque tournante de ses échanges commerciaux.

Ambassadrice en France de 2002 à 2006, elle s’est démenée pour attirer les investisseurs français,

comme le groupe Castel (dont elle connaît personnellement le patron, Pierre Castel) dans le vin éthiopien. Elle a aussi longuement discuté avec le groupe hôtelier Accor, avec moins de succès.

https://www.jeuneafrique.com/ mag/661765/politique/ethiopie-dixchoses-a-savoir-sur-sahle-work-zewde-lapremiere-femme-presidente-du-pays/

...elle craignit d’abord qu’être une femme dans un pays musulman ne lui complique la tâche.

Finalement, ces neuf années passées sur les bords de la mer Rouge ont été les « meilleures de sa carrière de diplomate »

Éthiopie - Portrait Sahle-Work Zewde

Samia Suluhu Hassan,

Présidente de Tanzanie

En prêtant serment ce vendredi, Samia Suluhu Hassan devient la première femme à diriger la Tanzanie. Âgée de 61 ans et originaire de l’archipel de Zanzibar, elle était depuis 2015,

vice-présidente de la Tanzanie. Titulaire d’un master en « développement économique communautaire » de l’Université libre de Tanzanie à Dar Salam et de l’université du Sud du New Hampshire,

elle entame sa carrière professionnelle au sein du gouvernement de Zanzibar (archipel de la Tanzanie) en 1977, notamment au ministère de la Planification et du Développement après ses études secondaires. Jusqu’en 1987, elle occupe des fonctions administratives et devient responsable du développement. En parallèle, elle suit des études. En 1986, elle est diplômée de l’Institut de la gestion du développement en administration publique.

En 1988, elle rejoint le Programme Alimentaire Mondial (PAM) où elle travaille jusqu’en 1997, notamment en tant que cheffe de projet.

Elle reprend ses études en 1992 et obtient en 1994, un diplôme de 3ecycle en économie de l’Université de Manchester. Ensuite, elle dirige pendant deux ans l’association des ONG de l’Archipel Angoza.

Une carrière politique étoffée

C’est en 2000 qu’elle entame sa carrière politique lorsqu’elle est choisie pour intégrer la Chambre des représentants de Zanzibar par le Parti présidentiel tanzanien Chama Cha Mapinduzi (CCM). Elle est aussi nommée par le président de l’époque, Amani Abeid Karume, ministre des Femmes et de la Jeunesse. En 2005, elle est nommée ministre du tourisme et du commerce. En 2010, elle se porte candidate à l’assemblée nationale dans la circonscription de Makunduchi et gagne avec plus de 80% des votes. Elle est alors nommée ministre d’Etat pour les affaires de l’Union. En 2014, elle devient vice-présidente de l’assemblée constituante en charge de la rédaction de la nouvelle constitution de la Tanzanie. Elle reprend ses études en 2015 et obtient une maitrise en développement économique communautaire délivrée par l’Université de Tanzanie et l’université du New Hampshire.

En 2015, John Magufuli, candidat du CMM la choisit pour briguer ensemble la présidence de la Tanzanie. Elle devient la première femme vice-présidente du pays. En octobre 2020, il rempile, toujours avec elle comme vice-prési-

dente.

Le 17 mars 2021, elle annonce le décès du président Magufuli et prête serment le 19 mars pour assurer la présidence du pays jusqu’à la fin du mandat en 2025.

Elle fait aujourd’hui partie avec la présidente éthiopienne Sahle Work Zewe, des rares femmes à diriger actuellement leurs pays en Afrique.

http://africawomenexperts.com/lng/fr/2021/03/samia-suluhu-hassan-nouvelle-presidente-de-la-tanzanie/

Tanzanie - Portrait Samia Suluhu Hassan

Née de parents James McCauley, tailleur de pierre et charpentier qualifié, et Leona Edwards McCauley, enseignante, à Tuskegee, en Alabama, Rosa Louise McCauley a passé une grande partie de son enfance et de sa jeunesse à souffrir d’une amygdalite chronique. Quand elle avait deux ans, peu après la naissance de son frère cadet, Sylvester, ses parents ont choisi de se séparer. Séparés de leur père à partir de ce moment-là, les enfants ont déménagé avec leur mère pour vivre

Rosa Parks

Militante américaine des droits civiques dont le refus de céder son siège dans un bus public a précipité le boycott des bus Montgomery en Alabama en 1955-56, qui est devenu l’étincelle qui a déclenché le mouvement des droits civiques aux États-Unis.

dans la ferme de leurs grands-parents maternels à Pine Level, en Alabama, près de Montgomery. L’arrière-grand-père des enfants, un ancien serviteur sous contrat, y vivait également; il mourut quand Rosa avait six ans.

Rosa et sa famille ont également été victimes de racisme de manière moins violente. Lorsque Rosa est entrée à l’école à Pine Level, elle a dû fréquenter un établissement ségrégué où un enseignant était chargé d’environ 50 ou 60 écoliers. Bien que les enfants blancs

de la région aient été transportés en autobus à leurs écoles, les enfants noirs devaient marcher. Les transports en commun, les fontaines d’eau potable, les restaurants et les écoles étaient tous séparés en vertu des lois Jim Crow. À l’âge de 11 ans, Rosa entra à la Montgomery Industrial School for Girls, où les filles noires apprenaient des matières scolaires ordinaires en plus des compétences domestiques. Elle a ensuite fréquenté une école secondaire noire pour la 9e année et un collège d’enseignants noirs pour la 10e et une partie de la 11e

Née Rosa Louise McCauley

(...) la seule fatigue que j’étais, c’était fatiguée de céder.

année. À l’âge de 16 ans, cependant, elle a été forcée de quitter l’école à cause d’une maladie dans la famille, et elle a commencé à nettoyer les maisons des Blancs.

En 1932, à l’âge de 19 ans, Rosa épouse Raymond Parks, un barbier et militant des droits civiques, qui l’encourage à retourner au lycée et à obtenir un diplôme. Plus tard, elle gagna sa vie comme couturière. En 1943, Rosa Parks devient membre du chapitre Montgomery de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), dont elle est la secrétaire jusqu’en 1956.

Boycotte

1er décembre 1955, Parks était à bord d’un autobus bondé de la ville de Montgomery lorsque le conducteur, en remarquant qu’il y avait des passagers blancs debout dans l’allée, a demandé à Parks et à d’autres passagers noirs de céder leur siège et de se lever. Trois des passagers ont quitté leur siège, mais Parks a refusé. Elle a par la suite été arrêtée et condamnée à une amende de 10 $ pour l’infraction et de 4 $ pour les frais de justice, qu’elle n’a pas payés. Au lieu de cela, elle a accepté l’offre du président de la section NAACP de Montgomery, E.D. Nixon, de l’aider à faire appel de la condamnation et donc à contester la ségrégation légale en Alabama. Parks et Nixon savaient qu’ils s’exposaient au harcèlement et aux menaces de mort, mais ils savaient aussi que l’affaire avait le potentiel de susciter l’indignation nationale. Sous

l’égide de la Montgomery Improvement Association – dirigée par le jeune pasteur de l’église baptiste de Dexter Avenue, Martin Luther King, Jr. – un boycott de la compagnie de bus municipale a commencé le 5 décembre. Les Afro-Américains constituaient environ 70% de l’achalandage et l’absence de leurs tarifs de bus réduisait considérablement les revenus. Le boycott a duré 381 jours, et même les gens en dehors de Montgomery ont embrassé la cause: des manifesta-

tions de restaurants ségrégués, de piscines et d’autres installations publiques ont eu lieu partout aux États-Unis.

Victoire

Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis a confirmé la décision d’un tribunal inférieur déclarant inconstitutionnelles les sièges séparés des autobus de Montgomery, et une ordonnance du tribunal pour intégrer les autobus a été signifiée le 20 décembre;

Je fais de mon mieux pour regarder la vie avec optimisme et espoir et en attendant avec impatience un jour meilleur, mais je ne pense pas qu’il existe une chose telle que le bonheur complet.

Rosa Park en compagnie de Martin Luther King, Jr.

Portrait - Rosa Parks

UNE MILITANTE ACCOMPLIE

Portrait - Rosa Parks

Le boycott a pris fin le lendemain. Pour son rôle dans le déclenchement de la campagne réussie, Parks est devenue connue comme la « mère du mouvement des droits civiques ».

Simplifications de l’histoire de Parks prétendait qu’elle avait refusé d’abandonner son siège d’autobus parce qu’elle était fatiguée plutôt que parce qu’elle protestait contre un traitement injuste. Mais elle était une militante accomplie au moment de son arrestation, ayant travaillé avec la NAACP sur d’autres affaires de droits civiques, comme celle des Scottsboro Boys, neuf jeunes noirs faussement accusés d’avoir agressé sexuellement deux femmes blanches. Selon l’autobiographie de Parks, « Je n’étais pas fatigué physiquement, ou pas plus fatigué que d’habitude à la fin d’une journée de travail. Je n’étais pas vieux, bien que certaines personnes aient une image de moi comme étant vieux à l’époque. J’avais 42 ans. Non, la seule fatigue que j’étais, c’était fatiguée de céder. » Parks n’était pas la première femme noire à refuser de céder son siège d’autobus à une personne blanche – Claudette Colvin, 15 ans, avait été arrêtée pour la même infraction neuf mois plus tôt, et des dizaines d’autres femmes noires les avaient précédées dans l’histoire de la ségrégation dans les transports en commun. Cependant, en tant que secrétaire de la NAACP locale, et

avec la Montgomery Improvement Association derrière elle, Parks avait accès à des ressources et à de la publicité que ces autres femmes n’avaient pas eues. C’est son cas qui a forcé la ville de Montgomery à mettre fin à la ségrégation permanente dans les autobus urbains.

Médaille d’or

Je pense que lorsque vous dites que vous êtes heureux, vous avez tout ce dont vous avez besoin et tout ce que vous voulez, et rien de plus à souhaiter. Je n’ai pas encore atteint ce stade.

En 1957, Parks a déménagé avec son mari et sa mère à Detroit, où, de 1965 à 1988, elle a travaillé dans le personnel du membre du Congrès du Michigan John Conyers, Jr. Elle est restée active dans la NAACP, et la Southern Christian Leadership Conference a créé un Rosa Parks Freedom Award annuel en son honneur. En 1987, elle a cofondé le Rosa and Raymond Parks Institute for Self-Development pour offrir une formation professionnelle aux jeunes et offrir aux adolescents la possibilité d’en apprendre davantage sur l’histoire du mouvement des droits civiques. Elle a reçu de nombreux prix, dont la Médaille présidentielle de la liberté (1996) et la Médaille d’or du Congrès (1999). Son autobiographie, Rosa Parks: My Story (1992), a été écrite avec Jim Haskins.

Bien que la déségrégation des autobus urbains de Montgomery ait été un exploit incroyable, Parks n’était pas satisfait de cette victoire. Elle a vu que les États-Unis ne respectaient toujours pas et ne protégeaient pas la vie des Noirs

américains. Martin Luther King, Jr., qui avait été porté à l’attention nationale par son organisation du boycott des bus de Montgomery, a été assassiné moins d’une décennie après que le procès de Parks ait été gagné. La biographe Kathleen Tracy a noté que Parks, dans l’une de ses dernières interviews, n’a pas tout à fait dit qu’elle était heureuse: « Je fais de mon mieux pour regarder la vie avec optimisme et espoir et en attendant avec impatience un jour meilleur, mais je ne pense pas qu’il existe une chose telle que le bonheur complet.

Cela me fait mal qu’il y ait encore beaucoup d’activités du Klan et de racisme. Je pense que lorsque vous dites que vous êtes heureux, vous avez tout ce dont vous avez besoin et tout ce que vous voulez, et rien de plus à souhaiter. Je n’ai pas encore atteint ce stade.

Après la mort de Parks en 2005, son corps a été exposé dans la rotonde du Capitole des États-Unis, un honneur réservé aux citoyens privés qui ont rendu un grand service à leur pays. Pendant deux jours, les personnes en deuil ont visité son cercueil et l’ont rendue grâce pour son dévouement aux droits civils. Parks a été la première femme et seulement la deuxième personne noire à recevoir cette distinction.

https://www.britannica.com/biography/ Rosa-Parks

Portrait - Rosa Parks

Également Portrait

Aung San Suu Kyi

appelée Daw

La Dame sans peur

primer contre lui et à commencer une lutte non-violente pour la démocratie et les droits de l’homme dans ce pays.

La détention

Aung San Suu Kyi avait deux ans lorsque son père, alors Premier ministre de facto de ce qui allait bientôt devenir la Birmanie indépendante, a été assassiné. Elle a fréquenté des écoles en Birmanie jusqu’en 1960, date à laquelle sa mère a été nommée ambassadrice en Inde. Après avoir poursuivi ses études en Inde, elle a fréquenté l’Université d’Oxford,

où elle a rencontré son futur mari, l’érudit britannique Michael Aris. Elle et Aris ont eu deux enfants et ont vécu une vie plutôt tranquille jusqu’en 1988, date à laquelle elle est retournée en Birmanie pour soigner sa mère mourante, laissant derrière elle son mari et ses fils. Là, le massacre de masse des manifestants contre le régime brutal et insensible de l’homme fort militaire U Ne Win l’a amenée à s’ex-

En juillet 1989, le gouvernement militaire de la nouvelle Union du Myanmar (depuis 2011, République de l’Union du Myanmar) a placé Suu Kyi en résidence surveillée à Yangon (Rangoon) et l’a détenue au secret. L’armée a proposé de la libérer si elle acceptait de quitter le Myanmar, mais elle a refusé de le faire jusqu’à ce que le pays soit rendu au gouvernement civil et que les prisonniers politiques soient libérés. La Ligue nationale pour la démocratie (LND), que Suu Kyi avait cofondée en 1988, a remporté plus de 80 % des sièges parlementaires disputés en 1990, mais les résultats de cette élection ont été ignorés par le gouvernement militaire (en 2010, le gouvernement militaire a officiellement annulé les résultats des

élections de 1990). La nouvelle que Suu Kyi recevait le prix Nobel a déclenché une intense diffamation de la part du gouvernement et, comme elle était toujours détenue, son fils, Alexander Aris, a accepté le prix à sa place.

6 ans après

Suu Kyi a été libérée de son assignation à résidence en juillet 1995, bien que des restrictions aient été imposées à sa capacité de voyager en dehors de Yangon. L’année suivante, elle a assisté au congrès du parti de la LND, mais le gouvernement militaire a continué à la harceler, elle et son parti. En 1998, elle a annoncé la formation d’un comité représentatif qu’elle a déclaré être le parlement légitime du pays. Michael Aris est décédé à Londres au début de 1999. Avant sa mort, la junte militaire lui a refusé un visa pour rendre visite à Suu Kyi au Myanmar, et Suu Kyi, anticipant qu’elle ne serait pas autorisée à rentrer dans le pays si elle partait, est restée au Myanmar.

Assombrissement

La junte a de nouveau placé Suu Kyi en résidence surveillée de septembre 2000 à mai 2002, apparemment pour avoir violé les restrictions en tentant de voyager en dehors de Yangon. À la suite d’affrontements entre la LND et des manifestants pro-gouvernementaux en 2003, le gouvernement l’a renvoyée en résidence surveillée. Les appels à sa libération se sont poursuivis dans l’ensemble de la communauté internationale à l’occasion du renouvellement annuel de sa peine et, en 2009, un or-

gane des Nations Unies a déclaré sa détention illégale au regard de la loi du Myanmar. En 2008, les conditions de son assignation à résidence ont été quelque peu assouplies, ce qui lui a permis de recevoir des magazines ainsi que des lettres de ses enfants, qui vivaient tous deux à l’étranger.

En mai 2009, peu avant la fin de sa peine la plus récente, Suu Kyi a été arrêtée et accusée d’avoir enfreint les conditions de son assignation à résidence après qu’un intrus (un citoyen américain) soit entré dans l’enceinte de sa maison et y ait passé deux nuits. En août, elle a été reconnue coupable et condamnée à trois ans d’emprisonnement, mais la peine a été immédiatement réduite à 18 mois, et elle a été autorisée à la purger tout en restant assignée à résidence. Au moment de sa condamnation, la conviction était largement répandue, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Myanmar, que cette dernière décision visait à empêcher Aung San Suu Kyi de participer aux élections législatives multipartites (les premières depuis 1990) prévues pour 2010.

Ce soupçon est devenu réalité grâce à une série de nouvelles lois électorales promulguées en mars 2010: l’une interdisait aux individus de participer aux élections s’ils avaient été reconnus coupables d’un crime (comme elle l’avait été en 2009), et une autre empêchait toute personne mariée à un ressortissant étranger de se présenter aux élections. En soutien à Suu Kyi, la LND a refusé de se réenregistrer en vertu de ces nouvelles lois (comme cela était requis) et a été dissoute. Les partis du gouvernement ont rencontré peu d’opposition lors de l’élection du 7 novembre 2010 et ont facilement remporté une majorité écrasante de sièges législatifs au milieu d’allégations généralisées de fraude électorale. Aung San Suu Kyi a été libérée de son assignation à résidence six jours après l’élection et a juré de poursuivre son opposition au régime militaire.

Une décénie plus tard

Les restrictions gouvernementales sur les activités d’Aung San Suu Kyi ont encore été assouplies en 2011. Elle a été autorisée à rencontrer librement des associés et d’autres personnes à Yangon et, au milieu de l’année, elle a pu voyager à l’extérieur de la ville. En août, elle a rencontré dans la capitale, Nay Pyi Taw (Naypyidaw), Thein Sein, devenu président civil du Myanmar en mars. D’autres réunions de haut niveau ont suivi plus tard dans l’année, notamment celles avec la nouvelle Première ministre thaïlandaise, Yingluck Shinawatra, en octobre et la secrétaire d’État américaine Hillary

Portrait - Aung San Suu Kyi

Clinton en décembre. Entre-temps, les règles relatives à la participation politique ont été assouplies et, avant les élections législatives partielles prévues pour avril 2012, la LND a été officiellement rétablie.

En janvier 2012, Aung San Suu Kyi a annoncé qu’elle cherchait à se faire élire dans une circonscription de Yangon, et sa candidature aux élections a été approuvée par le gouvernement en février. Elle a facilement remporté son siège aux élections du 1er avril et a été assermentée le 2 mai.

La liberté

Fin mai et début juin 2012, Aung

San Suu Kyi s’est rendue en Thaïlande, son premier voyage en dehors du Myanmar depuis 1988.

Plus tard en juin, elle a voyagé en Europe, faisant escale dans plusieurs pays. Parmi les faits saillants de ce voyage, mentionnons le discours d’acceptation de son prix

Nobel à Oslo, en Norvège, et son invitation à s’adresser au Parlement britannique à Londres.

Aung San Suu Kyi a maintenu une grande visibilité internationale – y compris une visite en Chine à la mi-2015 – alors qu’elle travaillait à une plus grande libéralisation politique au Myanmar. Bien que certains progrès aient été réalisés, aucune modification n’a été apportée à la disposition constitutionnelle interdisant à un candidat à la présidence dont le conjoint ou les enfants sont des ressortissants étrangers de se présenter à la présidence. Néanmoins, Suu Kyi et la LND ont mené une campagne vigoureuse pour ce qui s’est avéré être les premières élections législatives ouvertement contestées du pays.

L’ascension

Le scrutin, qui s’est tenu début

novembre 2015, a produit une victoire majeure pour la LND, qui a pu obtenir des majorités de sièges suffisantes dans les deux chambres législatives pour permettre au parti de former le prochain gouvernement national. Comme Suu Kyi n’était pas en mesure de se présenter à la présidence, la LND a choisi son proche confident, Htin Kyaw, comme candidat du parti, bien que Suu Kyi ait clairement indiqué son intention de diriger le pays par procuration. Le 15 mars 2016, les membres législatifs ont élu Htin Kyaw pour servir en tant que nouveau président du pays Il a été inauguré le 30 mars.

Suu Kyi occupait initialement quatre postes ministériels dans le nouveau gouvernement – ministre de l’Énergie, ministre de l’Éducation, ministre des Affaires étrangères et ministre au bureau du président – mais en une semaine, elle

Personnel d’Aung-San-Suu-Kyi, Hillary Clinton 19 novembre 2012

avait abandonné les deux premiers postes. Elle a ensuite été nommée conseillère d’État, un poste nouvellement créé par la législature et signé par Htin Kyaw; Le poste était similaire à celui de Premier ministre et potentiellement plus puissant que le président. La création du rôle de conseiller d’État pour Suu Kyi a irrité l’armée, dont les membres législatifs ont dénoncé le projet de loi qui prévoyait le nouveau poste comme étant inconstitutionnel et ont refusé de prendre part au vote sur le projet de loi.

Dans son nouveau rôle, Aung San Suu Kyi s’est concentrée sur la recherche de la paix avec les nombreuses organisations ethniques armées du pays, dont environ 20 étaient engagées dans des insurrections actives. Contrairement à certains succès enregistrés sur ce front, elle et son administration ont fait face à une condamnation internationale généralisée pour le traitement du peuple musulman rohingya de l’État de Rakhine au Myanmar. Après quelques attaques de militants rohingyas contre des installations de sécurité en 2016 et 2017, l’armée et la police se sont lancées dans une campagne brutale contre l’ensemble du groupe, commettant prétendument des violations des droits humains et provoquant la fuite d’un grand pourcentage de la population. Compte tenu de l’histoire d’Aung San Suu

Kyi en tant que championne des droits de l’homme et de la démocratie, elle a été vivement critiquée, en particulier parce qu’elle semblait initialement ignorer la

crise et, lorsqu’elle y a répondu, qu’elle n’a pas dénoncé les actions des forces de sécurité ou qu’elle n’est pas intervenue. Pour protester contre son inaction face au sort des Rohingyas, plusieurs organisations ont révoqué les distinctions honorifiques et les récompenses qui lui avaient été décernées auparavant.

La déchéance

L’administration naissante a été frappée par un peu de bouleversement en mars 2018 lorsque Htin Kyaw a démissionné de manière inattendue. Son successeur, le pilier de la LND Win Myint, était également un associé de longue date de Suu Kyi, et on s’attendait à ce que la division établie du pouvoir entre la présidence et le poste de conseillère d’État de Suu Kyi se poursuive inchangée.

Bien que la réputation d’Aung San Suu Kyi ait souffert à l’étranger, elle et la LND conservaient encore un bon soutien. Lors des élections législatives du 8 novembre 2020, la LND a remporté une majorité écrasante de sièges dans les deux chambres législatives et était sur le point de former le prochain gouvernement. Sa victoire a toutefois été assombrie, car les élections avaient été annulées dans certaines régions du pays en raison de l’insécurité, qui privait les électeurs des minorités ethniques de leurs droits dans ces régions. L’armée et son parti aligné, le Parti de la solidarité et du développement de l’Union (USDP), ont dénoncé les résultats comme étant frauduleux et ont fait appel à la commission électorale,

qui a rejeté leurs demandes.

Bouleversement

Le parlement nouvellement élu devait tenir sa première session le 1er février 2021, mais, aux premières heures de la journée, l’armée a pris le pouvoir. Suu Kyi et d’autres dirigeants de la LND ont été arrêtés par l’armée, ce qui a permis au vice-président Myint Swe (un ancien général) de devenir président par intérim. Affirmant que les plaintes électorales non résolues constituaient une menace pour la souveraineté du pays, il a invoqué les articles 417 et 418 de la constitution, qui prévoyaient que l’armée déclarait un état d’urgence d’un an et prenait en charge l’administration du gouvernement. Deux jours plus tard, la police a annoncé qu’elle avait porté plainte contre Suu Kyi pour la présence de radios talkie-walkie importées illégalement chez elle. Au cours de son procès, qui s’est ouvert à huis clos le 16 février, il a été révélé qu’elle avait également été accusée d’avoir enfreint la loi du pays sur la gestion des catastrophes naturelles en interagissant avec une foule pendant la pandémie de COVID-19. Pendant ce temps, des grèves de travail et d’autres actes de désobéissance civile ont suivi dans les semaines qui ont suivi le coup d’État, tout comme des manifestations à grande échelle appelant à sa libération.

https://www.britannica.com/biography/ Aung-San-Suu-Kyi/State-counselor

Draupadi Murmu est né le 20 juin 1958 dans le village d’Uparbeda du district de Mayurbhanj dans l’Odisha dans une famille tribale Santali de Biranchi Narayan

Tudu. Son père et son grand-père étaient chefs de village sous les systèmes Panchayati Raj.

Draupadi Murmu a épousé Shyam

Charan Murmu, un banquier décédé en 2014. Le couple a eu deux fils, tous deux décédés, et une fille Itishri Murmu.

Draupadi Murmu

Draupadi Murmu est un chef tribal de Rairangpur dans le district de Mayurbhanj à Odisha et une dirigeante à la voix douce qui a fait son chemin dans la politique de l’Odisha avec son travail acharné. Après avoir remporté les élections présidentielles de 2022, elle est devenue la première tribu et la deuxième femme à occuper la plus haute fonction.

devenue présidente du panchayat de Rairangpur Nagar et a également été vice-présidente nationale du BJP Scheduled Tribes Morcha. Pendant le gouvernement de coalition du BJP et du Biju Janata Dal à Odisha, Draupadi Murmu a occupé les postes suivants :

Ministre d’État chargé du commerce et du transport indépendant du 6 mars 2000 au 6 août 2000;

Ministre des Pêches et du Développement des ressources animales du 6 août 2002 au 16 mai 2004;

Draupadi Murmu a commencé comme professeur d’école avant d’entrer en politique d’État. Murmu a travaillé comme professeur adjoint à l’Institut d’éducation et de recherche intégrale Shri Aurobindo, à Rairangpur, et comme assistant junior au département d’irrigation du gouvernement d’Odisha.

Draupadi Murmu a rejoint le Bharatiya Janata Party (BJP) en 1997 et a été élu conseiller du Rairangpur Nagar Panchayat. En 2000, elle est

Ancien ministre d’Odisha en 2000; Député de la circonscription de l’Assemblée de Rairangpur en 2004.

Draupadi Murmu a prêté serment en tant que gouverneur du Jharkhand le 18 mai 2015 et est devenue la première femme gouverneur du Jharkhand. Elle a été la première femme chef tribale d’Odisha à être nommée gouverneur de l’État indien.

Draupadi Murmu, en tant que gou-

Je suis la première présidente du pays née dans l’Inde indépendante. Nous devrons accélérer nos efforts pour répondre aux attentes que nos combattants de la liberté avaient avec les citoyens de l’Inde indépendante.

verneur du Jharkhand en 2017, a refusé de donner son assentiment à un projet de loi approuvé par l’Assemblée législative du Jharkhand visant à modifier la loi de 1908 sur la location de Chhotanagpur et la loi de 1949 sur la location de Santhal Pargana.

Le projet de loi visait à donner aux tribus le droit d’utiliser leurs terres à des fins commerciales, tout en veillant à ce que la propriété des terres ne change pas.

didature, auprès des législateurs du BJP et d’autres partis d’opposition.

Draupadi Murmu a visité les États du Nord-Est, le BJD d’Odisha, le Parti JMM du Jharkhand, Shiv Sena du Maharashtra, le BSP de l’Uttar Pradesh, le JDS du Karnataka et bien d’autres sont quelquesuns des principaux partis d’opposition qui lui ont apporté leur soutien.

présidente de la plus grande démocratie du monde

En juin 2022, Draupadi Murmu a été nommé par le BJPs, le candidat de l’Alliance démocratique nationale, à la présidence de l’Inde pour les élections de 2022. Elle s’est rendue dans divers États dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022 à travers le pays pour obtenir le soutien de sa can-

Le 25 juillet 2022, Draupadi Murmu a prêté serment en tant que 15e président de l’Inde. Son serment a été administré par le juge en chef de l’Inde N.V. Ramana dans la salle centrale du Parlement. Le président sortant de l’Inde, Ram Nath Kovind, et Draupadi Murmu sont arrivés au Parlement lors d’une procession cérémonielle peu avant le début de la prestation de serment.

Dans son discours, la présidente de l’Inde, Draupadi Murmu, a remercié les députés de l’avoir élue première présidente tribale de l’Inde. Dans son premier discours en tant que présidente de la plus grande démocratie du monde, elle a déclaré: « Je suis la première présidente du pays née dans l’Inde indépendante. Nous devrons accélérer nos efforts pour répondre aux attentes que nos combattants de la liberté avaient avec les citoyens de l’Inde indépendante. »

Draupadi Murmu, en 2007, a reçu le prix Nilkantha du meilleur député (membre de l’Assemblée législative) par l’Assemblée législative d’Odisha.

https://www.jagranjosh.com/general-knowledge/draupadi-murmu-biography-1658380804-1

Portrait - Draupadi Murmu

Oprah Winfrey

Personnalité de la télévision, actrice et entrepreneure américaine dont le talk-show quotidien était parmi les plus populaires du genre. Elle est devenue l’une des femmes les plus riches et les plus influentes des États-Unis.

Oprah Winfrey est une magnat des médias, animatrice de télévision et auteure américaine. La valeur nette d’Oprah est de 3,5 milliards de dollars. Aujourd’hui, elle gagne environ 315 millions de dollars par an grâce à son empire médiatique diversifié très lucratif. Oprah est d’abord devenue largement connue grâce à « The Oprah Winfrey Show », qui a fait ses débuts en 1986 et a diffusé 4 561 épisodes sur 25 saisons avant de se terminer le 25 mai 2011. Il y a une raison très simple pour la-

quelle Oprah est multimilliardaire aujourd’hui, par opposition à un simple multimillionnaire comme beaucoup de ses animateurs de télévision contemporains, et tout cela remonte à une décision de carrière simple mais brillante au milieu des années 1980. Comme nous le détaillons plus loin dans cet article, après avoir signé un contrat apparemment génial qui lui rapportait 1 million de dollars par an, en 1986, Oprah s’est mise à son compte et a fondé Harpo, Inc. Media, qui exploitait Harpo Productions et Harpo Studios. En bref, Oprah a com-

mencé à produire son émission et l’a ensuite revendue à des distributeurs. C’est la raison pour laquelle Oprah gagnait entre 200 et 300 millions de dollars par an lorsque l’émission était à l’antenne, ce qui était exponentiellement plus que les 5 millions de dollars par an que ses collègues animateurs superstars gagnaient à l’époque.

Winfrey s’est engagée dans de nombreuses activités philanthropiques, y compris la création du réseau Oprah’s Angel, qui parraine des initiatives caritatives dans le

monde entier. En 2007, elle a ouvert une école de 40 millions de dollars pour les filles défavorisées en Afrique du Sud. Elle est devenue une fervente militante contre la maltraitance des enfants et a reçu de nombreux honneurs et récompenses d’organisations civiques, philanthropiques et de divertissement. En 2010, elle a été nommée lauréate du Kennedy Center et, l’année suivante, elle a reçu le prix humanitaire Jean Hersholt de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences. En 2013, Winfrey a reçu la médaille présidentielle de la liberté. Elle a remporté le prix Cecil B. DeMille (un Golden Globe pour l’ensemble de ses réalisations) en 2018, et son discours passionné – dans lequel

elle a appelé à l’égalité raciale et de genre – a été largement considéré comme l’un des moments les plus mémorables de la cérémonie.

En 2006, la chaîne Oprah & Friends a fait ses débuts à la radio par satellite. Elle a négocié un partenariat avec Discovery Communications en 2008, grâce auquel le réseau Oprah Winfrey (OWN) a remplacé Discovery Health Channel en janvier 2011. En 2009, Winfrey a annoncé que son talk-show télévisé prendrait fin en 2011; on a supposé qu’elle se concentrerait sur OWN. Le dernier épisode de The Oprah Winfrey Show a été diffusé en mai 2011, et Oprah’s Next Chapter, un programme hebdomadaire d’interviews aux heures de grande

écoute sur OWN, a fait ses débuts en janvier 2012. En 2017, il a été annoncé que Discovery acquérait une participation majoritaire dans OWN, bien que Winfrey resterait impliquée dans la chaîne.

En 2021, Oprah a fait la une des journaux avec son interview franche du prince Harry et de son épouse, Meghan Markle, la première du couple depuis qu’ils ont cessé d’être des membres actifs de la famille royale britannique. L’émission spéciale très médiatisée a été diffusée sur CBS.

Winfrey a innové en 1996 en créant un club de lecture à l’an tenne. Elle a annoncé les sélec tions deux à quatre semaines à l’avance, puis a

Portrait - Oprah Winfrey

discuté du livre dans son émission avec un groupe restreint de personnes. Chaque livre choisi s’est rapidement his sé au sommet des palmarès des best-sellers, et l’effet de Winfrey sur l’industrie de l’édition a été si gnificatif. Winfrey a encore élar gi sa présence dans l’industrie de l’édition avec le lancement très réussi de O, the Oprah Magazine en 2000 et O at Home en 2004. Ce dernier a fermé ses portes en 2008 et O, le magazine Oprah a cessé sa publication imprimée en 2020 et a été rebaptisé l’année suivante. Oprah Daily est devenu le produit numérique, et O Quarterly, une édition imprimée publiée quatre fois par an.

Portrait - Oprah Winfrey

Oprah Winfrey (fastcompany.com)

Devenir

Devenir moi

Cette partie est entièrement centrée sur Michelle Obama. Et c’est sans doute la partie la plus instructive du livre. La moins connue des lecteurs. En effet, on découvre une jeune femme, Mi-

Michelle Obama a eu raison d’écrire sur sa propre vie, car c’est une vie tout à fait exceptionnelle que la sienne ! Devenir va vous régaler durant plus de 19h d’écoute, avec la belle voix de Marie Bouvier ! Et Michelle Obama va devenir votre amie la plus intime !

Devenir est LE livre de Michelle Obama. Le livre se décompose en trois parties. La première s’intitule : Devenir moi. La seconde, Devenir nous et la troisième, Devenir plus. Vous l’aurez compris, le but est de Devenir ! Quel chemin parcouru entre la première partie et la dernière !

chelle Robinson, née en 1964 à Chicago. Elle est issue d’une famille modeste, son père est employé municipal et sa mère, mère au foyer durant de nombreuses années avant d’être secrétaire de direction au moment où Michelle entre au lycée. Elle a un frère ainé, Craig, qu’elle adore et qui est très brillant tant au basket qu’en études.

Michelle est une petite fille très studieuse, brillante, voire très brillante. Elle joue du piano depuis l’âge de 4 ans. Elle adore étudier et semble déjà très perfectionniste et rapide. L’ambiance à la maison est très chaleureuse. Une relation de confiance régnait entre parents et enfants. Son père souffre d’une

la biographie passionnante de Michelle Obama

sclérose en plaques mais ne s’en plaint jamais. Ils partaient une semaine par an en vacances dans un centre de village avec une piscine. C’était une grande joie. Ses parents étaient tous les deux issus de famille nombreuse. Son grand-père maternel était petit-fils d’esclave. Cette situation familiale a beaucoup marqué Michelle qui se posait sans cesse la question : « Es-tu ce que tu parais être ? » ou encore : « Suis-je à la hauteur ? »

A 17 ans, Michelle est entrée à l’Université de Princeton puis à la faculté de Droit de Harvard. Elle ne se rendait pas compte qu’elle était noire avant d’arriver à Princeton. Elle travaille dans un grand cabinet d’avocats et c’est là qu’elle sera maître de stage de Barack Obama. Et très vite, ils se sont aimés pour ne plus jamais se quitter !

Devenir nous

Michelle est partie à la découverte de la famille de Barack, famille pas ordinaire. La mère de Barack, américaine blanche de souche irlandaise, est restée très peu longtemps mariée avec le père de Barack, issu du Kenya. Barack est né à Hawaï. Barack a toujours été une personne très indépendante, remarquablement intelligent. Michelle raconte son enfance un peu compliquée, en Indonésie. Vous apprendrez tout sur ses études brillantes, sur son avancée au niveau politique même si cela paraissait invraisemblable

qu’il se présente un jour aux élections présidentielles. Ils se marient et ont du mal à avoir des enfants. Elle raconte son long chemin avant de devenir mère. En toute simplicité et toute intimité. Michelle n’a rien à cacher ! Et ce côté très naturel de son livre, ne peut que nous plaire ! Michelle est une femme comme toutes les femmes du monde ! Sauf qu’elle a un mari qui n’est pas souvent présent ! Mais qui va aller très très loin en politique, jusqu’à devenir le 44ème Président des États-Unis ! Michelle raconte en détails toute leur première campagne électorale. Les hauts et les bas de la politique. Rien ne fut facile. Ne jamais baisser les bras, telle est leur devise ! Il fallait «aller de l’avant et encaisser».

Deux petites filles vont naitre, Malia en 1998 et Natasha en 2001. Michelle raconte alors sa vie de mère au foyer. La vie de famille était difficile car Barack devait sans cesse choisir entre sa famille et la politique. Il est le premier noir a être élu au Sénat de L’Illinois. Ce n’est

Portrait - Michelle Obama

Il fallait « aller de l’avant et encaisser »

que le début d’une très belle carrière politique. Une sublime carrière. Et Michelle devra faire avec ! Ou plutôt sans Barack !

Devenir PLUS

Barack Obama est élu Président des États-Unis en janvier 2009. Il restera huit ans à la Maison Blanche, avec sa femme, ses deux filles et sa belle-mère. Dans cette dernière partie, Michelle raconte tous les détails de sa nouvelle vie de Première Dame. Et la première femme afro-américaine à occuper ce poste ! Son obsession au départ était de protéger ses filles et de tout faire pour ne pas les déstabiliser. Changer d’école, changer de maison, changer de style de vie. C’était énorme ! sans oublier le Secret service, en permanence près de chaque membre de notre famille. Plus aucune liberté ! Chaque geste, chaque mot, étaient analysés par des milliers de personnes ! Si le cadre était tout à fait hors norme et magnifique, il y avait de lourdes contreparties. Difficile de trouver une sorte de normalité dans cette nouvelle vie. Michelle met un point d’honneur à expliquer toutes ses dépenses personnelles, toutes ses activités, portant beaucoup d’intérêt à des causes humanitaires, par exemple sa lutte contre l’obésité. Ses nombreuses visites à l’hôpital entourant les soldats blessés qui étaient rentrés de l’Afghanistan. « Le chagrin et la résilience avancent main dans la main ». Michelle met en avant éga-

lement quelques actions phares du Président Obama, comme l’opération Oussama Ben Laden. Le livre est plutôt tourné sur les actions de Michelle, un peu comme si elle voulait établir un bilan positif de son rôle de Première Dame des États-Unis.

Si Michelle Obama a écrit ses « mémoires », on attend avec impatience celle de son mari ! Elles seront sûrement très différentes de celle de Michelle. Mais tout aussi passionnantes !

https://publikart.net/devenir-la-biographie-passionnante-de-michelle-obama-audible/

Résumé de l’éditeur et infos DEVENIR

Dans ses mémoires très attendus, Michelle Obama raconte son parcours exceptionnel, depuis son enfance dans le South Side de Chicago en passant par les années au cours desquelles elle a dû concilier sa vie d’avocate et de mère de famille, jusqu’aux huit années passées à la Maison-Blanche, où l’ancienne première dame a su imprimer sa marque tout en soutenant son mari alors qu’il dirigeait l’Amérique pendant des moments difficiles.

« Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. »

Michelle Obama

michelle obama (Photo de Dave Kotinsky)

Portrait - Michelle Obama

Michelle-Obama-portrait-first-lady-Blue-Room-2009

L’actrice angolaise

Sanny Sessa, originaire de Mbanza-Kongo, dans le rôle de Kimpa Vita, un film documentaire de Ne Kunda Nlaba, intitulé Kimpa Vita : La mère de la révolution africaine

Kimpa Vita instrument de guerre

Son combat face à l’impérialisme occidental et celui de la Kento (femme) face à l’impérialisme masculin d’aujourd’hui. Elle est le symbol d’éveil de conscience de la jeune femme Kamite (africaine)

finalement s’appeler Kimpa Vita, ce qui signifie « instrument de guerre ».

Le début de l’éveil

Kimpa Vita, l’étoile révolutionnaire du Kongo

En 1704, dans ce territoire appelé le Royaume Kongo, une jeune femme âgée de 20 ans à ose s’aventurer dans le palais du roi du Portugal Petro IV. Un capucin portugais, témoin de cette visite surprise raconte qu’au passage de cette jeune fille, les arbres qui avaient été abattu et qui étaient au pourtour se sont mis à se redresser et les portails du palais se

sont ouverts comme poussés par une force extraordinaire.

La jeune fille s’appelle en réalité Nsimba. Elle sera baptisée dans la religion catholique de force par les missionnaires portugais et portera alors les prénoms de Marguerite Béatrice. Mais très jeune, elle reçoit une révélation et décide d’abandonner ces noms pour

Elle est très consciente dès son plus jeune âge et doter d’une mission ; celle de libérer les noirs de la fausse religion blanche. Plus tôt, elle va intégrer une société secrète le Kimpasi et sera initiée par une grande dame nommée Yaya Mafuta Mumaria. Petit-à-petit Kimpa Vita se retire de Kimpasi qui, selon elle, passe trop son temps à essayer d’exorciser les noirs des mauvais esprits qui les habitent. En réalité, le plus grand ennemi du noir c’est la religion du blanc. Kimpa Vita le comprend et va passer du temps en retraite dans la forêt invoquant son dieu « Nzambi ya Mpungu Tulendo ». Ce dernier lui fait une révélation selon laquelle les noirs doivent absolument se délivrer de la religion des blancs qui est, en réalité, une réappropriation, un vol, qui n’est qu’une pâle copie de la vraie religion des noirs « Ne Kongo ».

La mission

A l’aide de son fameux cris « Mulolo », elle va réunir ses adeptes dans une grotte appelée le « Ngunz ». Et là, un esprit très puissant serait descendu sur tous ceux qui étaient présent et vont rece-

Queen kamite

voir ce qu’on va appeler le « Nza » qui est l’esprit de « Nzambi ya Mpungu ». C’est de là que les miracles extraordinaires vont commencer à s’accomplir et que serait née la société « Ngunza ».

Kimpa Vita, qui n’a peur de rien, ni de personne va décider d’aller confronter le roi du Portugal en personne pour lui dire qu’en réalité ce sont des arnaqueurs, des usurpateurs et que le vrai le dieu c’est celui des Kongo. Son but est de convaincre le roi du Portugal de laisser le peuple Kongo pratiquer sa propre spiritualité, mais aussi d’arrêter de berner tout le monde. Car, cette religion (christianisme) qu’ils sont en train d’enseigner un peu partout n’est qu’une pâle copie de la religion « Ne Kongo ».

Selon Kimpa Vita, l’homme blanc viendrait d’une argile qu’on appelle « Fuma » et l’homme noir d’une écorce très puissante qu’on appellerait le « Munsanda ». Cette écorce aurait servi d’habiller le vrai messie qui était noir. C’est ainsi que les adeptes de Kimpa Vita porteront des tenues fabriquées à l’aide de cette écorce partout où

ils vont se propager.

Pris pour hérésie, les portugais tenteront de capturer Kimpa Vita. Ainsi va s’agrandir sa renommée dans tout le royaume au point que la femme même du roi s’intéresse à la religion de Yaya Kimpa Vita. Ainsi elle accomplira des miracles, des prodiges comme la guérison des malades au contact de son vêtement, pour les femmes qui n’arrivaient pas à concevoir, il leur suffisait de toucher Kimpa Vita pour tomber enceinte…

Brûlée vive sur le bûcher Jugée comme hérétique et enneLe

2 juillet 1706, Kimpa Vita sera alors brulée vive au bûcher. Mais on raconte qu’à l’endroit où elle fut brulée, une grande étoile s’est mise à briller. Selon le capucin Bernard de Balgalio, il y a eu énormément de témoignages qui raconte que Kimpa Vita aurait été aperçue et qu’en réalité elle serait ressuscitée. Il ne faut surtout pas négliger l’impact qu’a eu le « Bundu » de Yaya Kimpa Vita dans tout le royaume Kongo et même au-delàs.

A la mort de Kimpa Vita, il y a eu énormément d’arrestations ; et

parmi ces personnes faites prisonnières, une grande partie va être vendu comme esclave. Ils seront déportés à partir des ports de Soyo et de Cabinda qui étaient la plaque tournante du marché des esclaves dominée par les bateaux des hollandais et les anglais.

A partir de 1709, on retrouvait énormes les adeptes de « Bundu dia Kimpa Vita » en Jamaïque, au Brésil, en Guyane, Soliman, Barbade, en Haïti, en Virginie, en Louisiane. On raconte que là où ils avaient été déportés, ces esclaves avaient réussis à trouver la fameuse racine du « Munsanda » et s’en servaient comme signe distinctif exactement comme le faisaient les adeptes de « Bundu dia Yaya Kimpa Vita ».

Aujourd’hui, après sa mort, Kimpa Vita reste le symbole au féminin de la lutte contre l’endoctrinement des colons occidentaux.

AFRIQUE RESURRECTION

La Femme Noire est l’Histoire

https://www.youtube.com/ watch?v=pEHvr46lLqA

Queen Kamite / KIMPA VITA : La mère de la révolution africaine

La reine Akan Abla Pokou a conduit son peuple du Ghana actuel à la Côte d’Ivoire pour fonder la nation Baoulé.

LA REINE ABLA POKOU

mère du peuple Baoulé ivoirien

Abla Pokou naît au début du 18ème siècle. Elle est la nièce du roi Osei Tutu, co-fondateur de l’empire Ashanti dans l’actuel Ghana. À sa mort, une guerre de succession éclate et Dakon, le deuxième frère d’Abla Pokou, l’un des héritiers du trône, est tué. Craignant pour sa vie et sa famille, Abla Pokou s’en fui.

Une fuite avec son peuple

Abla Pokou prend la route avec toutes les personnes qui sont loyales à Dakon et qui refuse de voir Opokou Waré sur le trône. Elle rassemble alors une caravane

massive et conduit le peuple en direction des terres qui sont la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui.

Un fleuve à traverser

La légende raconte que, lors de leur fuite, la reine Abla Pokou et ses partisans se retrouvent bloqués au bord du fleuve Comoé, une frontière naturelle entre l’actuel Ghana et la Côte d’Ivoire. Le fleuve, à son plus haut niveau en raison des fortes pluies, est infranchissable. La reine Abla Pokou consulte alors le sage qui les accompagne. Celui-ci explique que,

Olivia Yace fait honneur aux baoulés avec cette tenue de rêve

Les professeurs Doulaye Konaté, Christopher Ogbogbo et Lily Mafela ont contribué à la réalisation de ce récit qui fait partie de la série «Racines d’Afrique» . Une série de la Deutsche Welle, en coopération avec la fondation GerdaHenkel.

La traversée du cours d’eau permet à la reine et à son peuple d’avoir la vie sauve en sécurité de l’autre côté de la rive. Abla pokou et son peuple en mémoire de son fils choisissent de s’appeler Baouli qui signifie littéralement l’enfant est mort. La ville de Sakassou est un symbole de cette disposition et porte le nom de ce deuil :c’est la capitale du peuple baoulé. En 400 ans d’histoires, treize reines et rois se sont succédé sur le trône. Une des grandes valeurs de ce peuple est bel et bien le pagne baoulé ou la tenue traditionnelle baoulé de Côte d’Ivoire.

pour traverser le fleuve, les dieux du fleuve exigent un sacrifice sous la forme d’un enfant de la noble lignée. Abla Pokou décide alors, peu après, de jeter son propre enfant dans la rivière.

La légende raconte alors l’événement incroyable qui se produit : les arbres sur la rive plient leurs troncs pour faire un pont. Une autre version raconte que d’énormes hippopotames sont apparus et se sont alignés pour créer une passerelle permettant à Abla Pokou et son escorte de traverser la rivière.

« L’enfant est mort »

Après la traversée, Abla Pokou salue ses compagnons et dit «Bâ wouli», ce qui signifie «L’enfant est mort». Cette phrase pourrait être à l’origine du nom du peuple baoulé («ba wouli»), qui vit aujourd’hui en Côte d’Ivoire. «La reine Abla Pokou n’a probablement pas sacrifié d’enfant», dit aujourd’hui Kouamé René Allou, professeur d’histoire à l’Université Felix Houphouët-Boigny. «Il y a aussi des moments dans l’année où le fleuve Comoé est si bas qu’on peut le traverser à gué, grâce aux rochers qui apparaissent à la surface».

Après la traversée du fleuve, le peuple baoulé s’installera dans la région. La reine Abla Pokou vivait à Namounou, dans la région de Bwake, non loin du village d’Akawa. Namonou signifie «s’occuper de la mère», les gens devaient s’occuper d’Abla Pokou à cet endroit. Malheureusement, le village de Namonou a été déserté à la mort de la reine. Elle a été enterrée dans la rivière N’draba. Akawa Boni, qui lui a succédé, est allé s’installer à Sakassou.

Une légende qui perdure

La reine Abla Pokou est toujours célébrée dans la littérature orale et écrite au Ghana et en Côte d’Ivoire. En revanche, il est difficile aujourd’hui de trouver des représentations d’Abla Pokou puisqu’il n’y a pas de monument ni de musée à sa mémoire, à l’exception d’une statue en métal sur la place de la République à Abidjan. Dans le domaine de la mode, certains créateurs ont créé des styles portant le nom de célèbre reine Abla Pokou.

https://www.dw.com/fr/la-reineabla-pokou-m%C3%A8re-du-peuplebaoul%C3%A9-ivoirien/a-57202148

httpswww.facebook.comOliviaYaceMissCi2021

J’ai voulu faire honneur à la reine Abla Pokou

Olivia Yacé, née le 8 janvier 1998 aux États-Unis, est une reine de beauté ivoirienne. Elle est élue Miss Côte d’Ivoire 2021 le 4 septembre 2021. Le 16 mars 2022, elle reçoit le titre de Deuxième dauphine Miss Monde 2022.

Queen Kamite / La reine abla pokou : mère du peuple baoulé de la Côte d’Ivoire

La tenue traditionnelle baoulé de Côte d’Ivoire

Le pagne baoulé est un tissu traditionnel conçu à partir de coton filé et hérite de la culture des ashanti. Il était à l’origine tissé par les femmes âgées qui ont au fil du temps finit par passer le flambeau à une nouvelle génération aujourd’hui : jeunes et personnes de tout âge.

Il est fabriqué dans le centre de la Côte d’Ivoire a Tiebissou et Bomizambo appelée communément la cité du pagne baoule. C’est depuis ces localités que ce tissu traditionnel dessert la Côte d’Ivoire et aussi l’étranger. On est évidemment tenté de savoir comment tout cela se passe, mais avant essayons d’aller plus en profondeur dans ses origines et ses significations dans la tradition baoulé ou africaine.

La tenue traditionnelle baoulé et ses origines

Le pagne baoulé demeure aujourd’hui l’un des pagnes traditionnels les plus prisés en Côte d’Ivoire et au-delà des frontières ivoiriennes. Si pour certaines femmes, ce pagne fait habiller, pour d’autres, c’est le symbole du V baoulé (la Côte d’Ivoire centrale) . L’origine du tissage remonte depuis le royaume ashanti au Ghana. Cette tradition est vieille de plus de plus de 6 siècles. Selon M. Kouame Konan dit Paulin, Notable de Sakiare (un village du centre baoulé), “ en venant du Ghana, nos mamans sont venues avec les grains de coton qu’elles ont semées ici, à partir de ce coton elles filaient … ”

Culture baoulé : Le pagne baoulé et ses symboles

Le pagne baoulé est révélateur de la tradition du peuple baoulé, ce qui lui en fait un tissu hautement valorisé. Il ne manque d’ailleurs

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pas dans les cérémonies de dot lors des mariages en pays baoulé. La chefférie s’y attache, cela s’explique par le prestige que représente ce pagne. Il faut retenir que le pagne baoulé ou la tenue traditionnelle baoulé de Côte d’Ivoire a une reputation qui va au dela de nos frontières ivoirienne.

Que faire avec la tenue traditionnelle baoulé

Au-delà de ses symboles et utilisations habituels, plusieurs personnes font preuve d’ingéniosité en promouvant le pagne à un autre niveau. C’est ainsi que Marie-Laure Kouame, issue du centre de pays, utilise le pagne baoulé pour promouvoir une décoration made in Côte d’Ivoire. Grâce aux pagnes baoulé, elle étale son art sur le mur pour donner une touche d’africanité à la décoration intérieure. “Généralement pour les murs, il faut peut-être attendre qu’une nouvelle maison soit finie pour qu’on vous appelle pour faire la décoration, donc généralement dans le mois 02 ou 03 fois pour faire la décoration” dit-elle.

De l’autre cote, la styliste Patricia OULI a mis sur pied son défilé de mode YORODEHE à travers lequel elle met en lumière toute la tradition vestimentaire du pays.

Ce qu’il faut retenir est qu’il suffit d’être créatif pour utiliser le pagne baoulé à sa guise.

https://voyager-en-cote-divoire.com/lepagne-baoule-ou-la-tenue-traditionnellebaoule-de-cote-divoire-top/

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Styliste Patricia OULI

Oulipat Creation

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Lifestyle / La tenue traditionnelle baoulé de Côte d’Ivoire

Arlette Konan est une créatrice de mode et fondatrice de la marque ivoirienne Arlett.

Top Kento

J assure assume

Il s’agit de redonner de la confiance à toutes les Kento afin qu’elles assurent et s’assument ce qu’elles sont par des paroles motivantes.

Kingakati SAFARI

Venez découvrir le «Parc de la Vallée de N’Sele» située dans la partie Est de la capitale, précisément dans la commune de Maluku. Aire protégée pour la conservation de la Faune et de la Flore de Kinshasa, le site s’étend sur plus de 10.000 hectares et abrite plusieurs espèces exotiques.

Restaurant

Ouvert chaque Vendredi sur réservation

90 $ sur réservationinclus; l’entrée au parc, le transport vers Mont Ndeke, un apéro offert, le choix d’une entrée, plat principal et un dessert.