

NYAKERU
Symbole de l’autonomisation
Féminine en RDC Denise





Présidente fondatrice







Symbole de l’autonomisation
Féminine en RDC Denise
Présidente fondatrice
Directrice de Publication
Nancy Mbuyi Yowa Ngalula n.yowa@impact-futures.org
+1-404-604-4320
+243 843 339 794
+243 832 277 517
Directeur Graphique
Doudou Ngalula Bakajika doubak_007@live.fr
+242 05 573 69 40
Conception Graphique : Update Concept info.updateconcept@gmail.com République du Congo
Dans un monde en constante évolution, le leadership féminin se distingue par une approche unique et essentielle dans la prise de décision et la gestion des ressources. Les femmes leaders apportent une perspective différente, enrichie par des qualités telles
que l’empathie, l’intelligence émotionnelle, et une capacité d’innovation remarquable. Ce leadership n’est pas une nouveauté ; il trouve ses racines dans les traditions ancestrales africaines, où les femmes ont toujours joué un rôle central et influent.
Les femmes leaders d’aujourd’hui, tout comme leurs ancêtres, mettent l’accent sur l’empathie et la collaboration. Dans de nombreuses sociétés africaines traditionnelles, les femmes étaient les gardiennes de la communauté, veillant à ce que chaque voix soit entendue et respectée. Cette approche inclusive favorise un environnement de travail harmonieux et productif, où chacun se sent valorisé.
L’intelligence émotionnelle est une autre qualité qui distingue le leadership féminin. Les femmes leaders sont souvent capables de comprendre et de gérer les émotions de leurs équipes, ce qui conduit à des décisions plus équilibrées et réfléchies. Les reines et matriarches africaines, telles que la reine Nzinga du Ndongo et du Matamba, ont démontré cette capacité à naviguer dans des situations complexes avec sagesse et compassion.
La diversité des perspectives apportée par les femmes stimule l’innovation. Les sociétés dirigées par des femmes ont souvent de meilleurs résultats financiers et bénéficient d’une meilleure réputation. Les femmes africaines ancestrales, comme les femmes du Dahomey, ont montré comment la diversité et l’innovation peuvent être des forces motrices pour le progrès et la prospérité.
Les femmes leaders adoptent une approche plus humaine dans la gestion des talents, en mettant l’accent sur le développement personnel et professionnel de leurs collaborateurs. Les femmes africaines ont toujours été des éducatrices et des mentors, transmettant des connaissances et des compétences essentielles à la prochaine génération.
Enfin, les femmes leaders sont souvent plus adaptables et ouvertes au changement. Cette flexibilité est un atout majeur dans un environnement en constante évolution. Les femmes africaines ancestrales ont su s’adapter aux défis de leur époque, en trouvant des solutions innovantes et durables pour leur communauté.
En conclusion, le leadership féminin, ancré dans les traditions ancestrales africaines, continue de jouer un rôle crucial dans notre société moderne. Ce numéro de Kento Mag redonne à la femme africaine toute sa valeur et son potentiel en puisant dans sa riche culture ancestrale. En célébrant et en soutenant les femmes leaders, nous pouvons construire un avenir plus inclusif, innovant et prospère pour tous.
Nancy Ngalula
L’Afrique est en pleine effervescence technologique, et les jeunes femmes africaines jouent un rôle crucial dans cette révolution. Qu’elles soient utilisatrices ou créatrices, elles montrent que l’intelligence artificielle (IA) et la technologie
peuvent être des outils puissants pour l’autonomisation et le développement.
Voici quelques exemples inspirants de jeunes femmes qui se distinguent dans ce domaine.
Naadiya Moosajee :
Pionnière de l’Ingénierie et de la Technologie, Naadiya Moosajee est la co-fondatrice et PDG de WomEng, une organisation dédiée à l’investissement dans l’avenir des filles et des femmes en ingénierie et technologie. Reconnue comme l’une des 20 jeunes femmes les plus puissantes d’Afrique par Forbes en 2014, Naadiya est une fervente défenseure de l’intégration des filles dans les technologies STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques).
Elle déclare :
“Nous devons créer un environnement où les filles se sentent encouragées et soutenues pour poursuivre des carrières dans les STEM. C’est ainsi que nous construirons un avenir meilleur.”
Charity Wanjiku : Innovatrice dans l’Énergie Solaire, Charity Wanjiku est la co-fondatrice de Strauss Energy Ltd, une entreprise solaire au Kenya. Elle utilise ses compétences en technologie pour apporter des solutions énergétiques durables à sa communauté. Charity est également une ardente défenseure de l’intégration des filles dans les technologies STEM, montrant par son exemple que les femmes peuvent être des leaders dans le domaine technologique.
Elle affirme : “L’énergie solaire est plus qu’une
solution technique; c’est une opportunité pour les femmes de devenir des leaders dans leurs communautés.”
Maya Horgan Famodu : Investisseuse en Capital-Risque
Maya Horgan Famodu est la fondatrice d’Ingressive Capital, un fonds de capital-risque de 10 millions de dollars soutenant les startups technologiques africaines. Elle a également fondé Ingressive for Good, une organisation à but non lucratif
offrant des bourses, des formations techniques et des placements de talents. Maya est un modèle pour les jeunes femmes africaines, prouvant que l’IA et la technologie peuvent être des moteurs de changement économique et social. Elle dit : “Investir dans les startups technologiques africaines, c’est investir dans l’avenir de notre continent. Les femmes doivent être au cœur de cette révolution.”
Theresa John :
Étudiante et Animatrice Technologique, Theresa John, étudiante universitaire en Tanzanie, est bénéficiaire du programme Connected African Girls Coding Camp. Elle utilise ses compétences en animation pour sensibiliser et encourager les filles de sa communauté à poursuivre des carrières technologiques. Theresa montre que même à un jeune âge, les filles peuvent avoir un impact significatif dans le domaine
technologique. Elle partage : “L’animation est un moyen puissant de raconter des histoires et d’inspirer les jeunes filles à explorer le monde de la technologie.”
Fatou Ndiaye
Fatou Ndiaye :
Entrepreneuse en Ligne, Fatou Ndiaye, également bénéficiaire du camp de codage Connected African Girls Coding Camp, a créé une boutique en ligne pour vendre des vêtements et des sacs. Utilisant ses compétences en programmation, elle a réussi à atteindre un public plus large et à développer son entreprise. Fatou est un exemple de la manière dont les compétences technologiques peuvent être
utilisées pour l’entrepreneuriat et l’autonomisation économique.
Elle explique :
“La technologie m’a permis de transformer ma passion en une entreprise florissante. Chaque femme devrait avoir cette opportunité.”
Ces jeunes femmes ont dû surmonter de nombreux obstacles pour atteindre leurs objectifs. Voici quelques-uns des défis qu’elles ont rencontrés :
• Stéréotypes de Genre : Naadiya Moosajee a souvent été confrontée à des stéréotypes de genre dans le domaine de l’ingénierie, un secteur traditionnellement dominé par les hommes. Elle a dû prouver sa compétence et sa détermination pour être prise au sérieux.
• Accès aux Ressources : Charity Wanjiku a dû faire face à des défis financiers pour lancer son entreprise solaire. Le manque de financement et de soutien initial a été un obstacle majeur qu’elle a réussi à surmonter grâce à sa persévérance.
• Manque de Représentation
: Maya Horgan Famodu a souligné le manque de représentation des femmes dans le capital-risque. Elle a travaillé dur pour créer des opportunités pour les femmes et les minorités dans ce domaine.
• Éducation et Formation
: Theresa John et Fatou Ndiaye ont dû surmonter les barrières éducatives
et le manque de formation technique dans leurs communautés. Grâce à des programmes comme le Connected African Girls Coding Camp, elles ont pu acquérir les compétences nécessaires pour réussir.
Ces jeunes femmes africaines montrent que l’intelligence ar-
tificielle et la technologie ne sont pas seulement des domaines réservés aux hommes. Elles prouvent que les femmes peuvent être des leaders, des innovatrices et des créatrices dans ces domaines. En célébrant leurs réalisations et en soutenant les initiatives qui encouragent la participation des femmes dans la technologie, nous pouvons construire un avenir plus inclusif et équitable.
Voici quelques statistiques pertinentes sur la participation des femmes dans les domaines STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) en Afrique :
Proportion de diplômées en STEM
En Afrique, 47% des diplômés universitaires en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques sont des femmes1. C’est le pourcentage le plus élevé au monde comparé à d’autres régions comme l’Asie (41%), l’Amérique du Sud (41%) et l’Europe (42%).
Source 1: https://www.womeninscience.africa/africa-has-highest-proportion-of-female-stem-graduates/ Source 2: https://www.weforum.org/agenda/2020/02/stem-gender-inequality-researchers-bias/ Ces Jeunes Africaines qui Révolutionnent l’Intelligence Artificielle
Représentation dans les carrières STEM
Malgré ce pourcentage élevé de diplômées, les femmes restent sous-représentées dans les carrières STEM. En Afrique subsaharienne, les femmes représentent environ 30% des chercheurs.
Participation dans l’enseignement supérieur
Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, la proportion de femmes diplômées en ingénierie est inférieure à 30%.
Femmes dans les postes académiques
Globalement, 36% des universitaires seniors sont des femmes, mais seulement 29% des articles scientifiques publiés entre 2015 et 2019 avaient une femme comme auteur.
Ces statistiques montrent qu’il y a encore des défis à relever pour atteindre une représentation équitable des femmes dans les domaines STEM en Afrique, malgré des progrès significatifs dans l’éducation.
L’importance de la femme dans les sociétés traditionnelles africaines Kulte & Kulture
Illustration de la Reine Nzinga du royaume de Ndongo et Matamba (aujourd’hui l’Angola), qui a régné au 17e siècle
La célébration de la Journée internationale des femmes, bien que symbolique et largement répandue, soulève une réflexion plus profonde sur la place de la femme dans nos sociétés africaines traditionnelles. Pour certains, cette journée est perçue comme un geste superficiel qui, en réalité, ne contribue pas suffisamment à la reconnaissance continue des droits des femmes. L’égalité des genres et la reconnaissance de la femme ne doivent pas se limiter à une seule journée dans l’année. En Afrique, les femmes ont toujours eu une place cruciale, non pas par la grâce de l’homme, mais en raison de leur rôle fondamental et naturel dans la société.
Contrairement à l’histoire occidentale où les femmes n’ont
obtenu des droits fondamentaux que tardivement, souvent au prix de luttes longues et ardues, la femme africaine, dans les sociétés traditionnelles, a toujours occupé une place centrale. Il est important de rappeler que, bien avant la colonisation ou l’ère moderne, la femme africaine n’était pas reléguée à des rôles secondaires. Elle était au cœur de la prise de décisions sociales, économiques et politiques.
Femmes de Pouvoir et de Résistance en Afrique
L’histoire de l’Afrique est parsemée de figures féminines puissantes qui ont marqué les époques. Des exemples illustres comme la pharaonne Hatshepsut, qui a dirigé l’Égypte au 15e siècle avant notre ère,
démontrent la grandeur de la femme africaine dans les civilisations anciennes. Hatshepsut n’était pas une exception ; elle s’inscrivait dans une longue tradition de femmes leaders qui ont contribué à la prospérité et à la stabilité de leurs empires.
Un autre exemple marquant est celui de la reine Zinga du royaume de Ndongo et Matamba (aujourd’hui l’Angola), qui a régné au 17e siècle. Elle n’était pas seulement une dirigeante, mais une guerrière qui a mené des batailles contre les envahisseurs européens. À 80 ans, elle était encore au front, défendant son peuple avec un courage inébranlable. Aujourd’hui, son héritage perdure, notamment à Luanda, où une artère porte son nom, rappelant son combat héroïque.
Kulte & Kulture L’importance de la femme dans les sociétés traditionnelles africaines
Il est aussi important de mentionner des figures comme la reine Pokou, fondatrice du peuple Baoulé en Côte d’Ivoire, ou encore la reconnaissance des femmes dans les systèmes de croyances traditionnelles africaines, comme les prêtresses du Vodou, qui ont toujours joué un rôle prépondérant dans la spiritualité et la religion.
La Femme : Complémentaire, et Non Égale à l’Homme
Une idée répandue aujourd’hui, notamment dans les mouvements féministes occidentaux, est la quête d’égalité absolue entre les hommes et les femmes. Si cette notion est pertinente dans certains contextes, dans les sociétés africaines traditionnelles, la relation entre les sexes n’est pas fondée sur l’égalité, mais sur la complémentarité. L’homme et la femme, bien que différents dans leurs attributs, se complètent parfaitement pour assurer l’équilibre de la société. Chercher une égalité stricte, selon les normes occidentales, serait réducteur. Au lieu de cela, il est essentiel de reconnaître que l’homme et la femme ont chacun des forces distinctes qui, ensemble, créent une so-
ciété harmonieuse.
L’homme, souvent doté d’une force physique supérieure, est traditionnellement le protecteur. Cependant, la femme, avec ses qualités organisationnelles et ses aptitudes naturelles, excelle dans d’autres aspects de la société. Ce n’est pas une question de supériorité ou d’infériorité, mais de complémentarité.
La Renaissance du Féminisme Africain
Aujourd’hui, beaucoup de femmes africaines s’alignent sur des mouvements féministes occidentaux qui ne reflètent pas toujours les réalités et les besoins du continent. En Afrique, le féminisme ne doit pas consister à imiter aveuglément des modèles extérieurs. Il est temps de redécouvrir les valeurs traditionnelles africaines, où la femme avait un rôle primordial, et de bâtir un mouvement féministe qui s’inspire de cet héritage. Ce féminisme africain doit être basé sur le respect des rôles complémentaires de l’homme et de la femme, tout en promouvant l’égalité des droits et des opportunités.
La femme africaine d’aujourd’hui peut s’inspirer des
figures historiques comme Hatshepsut, Zinga et Pokou pour revendiquer sa place naturelle dans la société, une place qui a toujours été sienne dans la tradition africaine.
Cet article met en lumière la richesse de l’histoire africaine en termes de leadership féminin et invite à une réflexion sur la place contemporaine de la femme dans nos sociétés, en puisant dans nos racines culturelles.
Illustration de la pharaonne Hatshepsut, qui a dirigé l’Égypte antique au 15e siècle avant notre ère
Rendre à la Femme Africaine
Son Honneur et Sa Place dans la Société Moderne
La femme africaine incarne la résilience, la force et l’innovation. Depuis des siècles, elle joue un rôle central dans la préservation des cultures et des traditions, tout en étant un moteur de changement et de progrès. En Afrique, les femmes sont souvent les gardiennes de la terre, les entrepreneuses et les leaders communautaires.
Aujourd’hui, l’Afrique est considérée comme un continent d’avenir, riche en ressources naturelles et humaines. Les femmes africaines sont au cœur de cette transformation. Elles sont de plus en plus présentes dans les domaines de l’éducation, de la politique, de la science et des affaires. Leur capacité à surmonter les obstacles et à innover est essentielle pour le développement durable du continent.
En reconnaissant et en valorisant le rôle des femmes africaines, nous pouvons construire un avenir plus équitable et prospère pour tous. Leur contribution est indispensable pour relever les défis mondiaux et promouvoir une croissance inclusive. La femme africaine, par sa détermination et sa vision, est véritablement l’avenir de l’humanité et de l’Afrique.
Aujourd’hui, il est impératif de rétablir cet équilibre, de réintégrer l’égalité et la complémentarité entre les genres au cœur des sociétés africaines, comme cela a toujours été le cas dans nos traditions ancestrales. Voici cinq mesures concrètes qui peuvent contribuer à rendre à la femme africaine son honneur perdu.
Dans les sociétés africaines authentiques, la femme a toujours été perçue comme l’incarnation du pouvoir, la source de l’ordre et de la légitimité. Historiquement, le pouvoir était transmis par la lignée féminine. Des titres tels que Munst en Égypte, Kandake au Soudan, ou encore Lingere chez les Wolofs témoignent de la place prédominante de la femme. Il est essentiel de revenir à ces racines et de réintégrer ces principes dans nos sociétés modernes.
Pour garantir une société équilibrée, il est essentiel que les femmes et les hommes soient représentés de manière égale dans les instances décisionnelles. Comme cela était pratiqué dans certaines sociétés anciennes, la mise en place d’un système bicaméral, avec une assemblée d’hommes et une assemblée de femmes, serait un pas vers une meilleure prise en compte des intérêts des deux sexes. Cela permettrait aux femmes de peser pleinement dans les décisions politiques et de promouvoir leurs intérêts au sein des gouvernements.
La spiritualité africaine a toujours reconnu la femme comme une partie intégrante du divin. Dans certaines traditions, elle est même vue comme la partie dominante du créateur. Malheureusement, avec l’avènement de religions patriarcales telles que le christianisme et l’islam, cette perception a été réduite. Il est impératif de promouvoir une spiritualité qui valorise à nouveau la femme, lui redonnant la possibilité d’occuper les plus hauts échelons des cercles initiatiques et spirituels, comme c’était le cas dans les temps anciens.
L’éducation des filles doit être axée sur l’indépendance financière et non uniquement sur le mariage. Trop souvent, les femmes sont conditionnées dès leur plus jeune âge à voir le mariage comme l’unique voie de réussite sociale. Il faut encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières ambitieuses, à rêver grand et à envisager un avenir où elles ne dépendent pas de l’approbation masculine pour exister ou prospérer.
La complémentarité entre l’homme et la femme a toujours été une valeur fondamentale dans les sociétés africaines. Cependant, cette notion doit être réinventée pour répondre aux réalités contemporaines. Dans le passé, chaque rôle était perçu comme valorisant et essentiel à la stabilité du foyer. Aujourd’hui, cette complémentarité doit être repensée afin de permettre à chaque couple de trouver l’équilibre qui leur convient, tout en valorisant la contribution de chacun au bien-être de la famille.
Conclusion
Rendre à la femme africaine son honneur n’est pas seulement une question de justice, mais une nécessité pour le développement harmonieux de nos sociétés. En renouant avec les valeurs de nos ancêtres et en réinventant la place de la
La femme africaine, l’avenir de l’humanité Kulte & Kulture
femme dans la sphère politique, spirituelle, économique et familiale, nous contribuons à créer un avenir plus juste et plus équitable. Le temps est venu de donner à la femme africaine la place qu’elle mérite : celle d’un pilier central de nos sociétés, aux côtés des hommes, dans une égalité harmonieuse et durable
Cet article se veut un appel à l’action pour toutes les sociétés africaines et un hommage à la résilience, à la force et à l’influence historiques des femmes du continent. Que leur honneur soit restauré et leur voix entendue partout où elles se trouvent.
Voici quelques données statistiques récentes sur la participation des femmes dans les postes clés en Afrique :
Participation politique :
Les femmes représentent environ 24% des parlementaires en Afrique.
Au Rwanda, les femmes occupent 61% des sièges parlementaires, ce qui en fait le leader mondial en termes de représentation féminine.
En revanche, au Nigeria, ce chiffre est de seulement 4%.
Gouvernement local :
Les femmes constituent environ 21% des conseillers municipaux dans les 19 pays africains pour lesquels des données complètes sont disponibles.
Postes exécutifs :
La participation des femmes dans les postes exécutifs reste faible, bien que des progrès soient réalisés dans certains pays grâce à des quotas et des mesures spéciales.
Ces statistiques montrent qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’égalité des sexes dans les postes de décision en Afrique, mais des initiatives et des réformes sont en cours pour améliorer cette situation.
Source : https://www.idea.int/publications/catalogue/womens-political-participation-africa-barometer-2024
‘‘Lorsque mon orgueil d’homme est mis de côté, j’aperçois soudain que la femme est un être plus grand que ma masculinité. Cela simplifie dès lors ma raison de l’aimer avec sincérité voire, de la considérer à sa juste valeur comme la cime des cimes des cristaux précieux. En commençant par ma mère, je dis haut et fort « Femme du monde debout, femme du monde dévoile ta face debout pour toujours » !
Jah Olela Wembo
L’Afrique connaît depuis plus d’une décennie une croissance soutenue dans laquelle les femmes jouent un rôle de premier plan. Zoom sur ces jeunes entrepreneures qui font bouger le continent.
Entrepreneure nigériane, co-fondatrice de She Leads Africa, une organisation qui soutient les femmes entrepreneures en Afrique. Elle a étudié à Princeton, Le Cordon Bleu, Harvard Law School et Stanford Graduate School of Business. Avant de co-fonder She Leads Africa, elle a travaillé comme analyste chez McKinsey & Company.
Entrepreneure sociale nigériane, experte en agriculture et nutrition en Afrique. Elle est co-fondatrice de LEAP Africa et Sahel Consulting. Depuis avril 2024, elle est la PDG de la ONE Campaign. Elle a également fondé AACE Foods, une entreprise qui soutient les petits agriculteurs et promeut la production alimentaire locale.
Informaticienne, entrepreneure et conférencière sud-africaine. Elle a cofondé Yeigo Communications, le premier fournisseur de services mobiles VoIP gratuits d’Afrique du Sud. Elle est également fondatrice de Rekindle Learning, une entreprise de technologie d’apprentissage. Actuellement, elle est coCEO d’une ONG de technologie éducative. Rapelang a été reconnue par plusieurs organisations prestigieuses, notamment le Forum Économique Mondial qui l’a nommée Young Global Leader.
Elle est une figure influente dans le domaine de l’innovation numérique et de l’éducation en Afrique.
Entrepreneure et stratège ghanéenne, cofondatrice de She Leads Africa, une plateforme médiatique pour les femmes africaines millénaires. Elle est également conseillère mondiale pour le projet Women for Prosperity du Atlantic Council. Afua se concentre sur la création de partenariats stratégiques et l’autonomisation économique des femmes.
Les chiffres sont clairs : l’Afrique affiche le plus fort taux de femmes entrepreneures au monde, défiant les nombreux obstacles sur leur chemin. Cette énergie inspirante dépasse les frontières. En Afrique sub-saharienne, selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) 2016/17, les femmes représentent 25,9% de la population féminine adulte, ce qui signifie qu’une femme sur quatre crée ou gère une entreprise³.
Comment expliquer ces chiffres impressionnants ? Yasmin Belo-Osagie et Afua Osei, co-fondatrices de She Leads Africa, une plateforme pan-africaine mettant en avant les femmes prometteuses auprès des investisseurs, avancent deux raisons principales : le besoin et les opportunités. « D’une part, il y a un manque d’emplois, poussant les gens à créer leurs propres opportunités. D’autre part, l’Afrique étant l’une des économies les moins développées, il existe de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs capables de trouver des solutions aux problèmes des gens », expliquent-elles. Ainsi, des projets innovants émergent dans divers secteurs : éducation, santé, énergie, services financiers, agriculture, installations sanitaires, etc.
Une croissance remarquable par rapport au reste du monde
L’Afrique est un continent en pleine transformation, attirant de plus en plus d’investisseurs. Les économistes notent sa rési-
lience face à la crise financière mondiale. La Banque mondiale prévoit une croissance de 3,9% pour 2024, stimulée par la demande intérieure d’une classe moyenne en expansion. De plus, l’entrepreneuriat y est de plus en plus encouragé. La Banque mondiale a cité le Burundi, la Côte d’Ivoire et le Rwanda parmi les dix pays ayant le plus amélioré la réglementation des affaires l’année dernière.
Source : (1) Why AFAWA? | African Development Bank Group - afdb.org. https:// www.afdb.org/en/topics-and-sectors/ initiatives-partnerships/afawa-affirmative-finance-action-for-women-in-africa/ why-afawa.
(2) The current state of women’s entrepreneurship in South Africa. https://www. womensreport.africa/wr2023-paper-one/.
(3) Report Reveals Black Women Entrepreneurs Generate Nearly $100B In .... https://www.blackenterprise.com/ new-report-black-women-entrepreneurspost-nearly-100b-in-revenue-but-still-battle-with-sparce-capital-access-and-otherobstacles/.
(4) Black Women Are More Likely to Start a Business than White Men. https://hbr. org/2021/05/black-women-are-more-likely-to-start-a-business-than-white-men.
Malgré les défis posés par les législations nationales (les femmes ne possèdent que 12% des terres bien qu’elles produisent 70% de la nourriture sur le continent), les Africaines tirent parti des opportunités économiques croissantes. Cette dynamique n’est pas nouvelle. Au Bénin, les femmes illettrées qui bâtissaient des empires étaient surnommées les « Mama Benz », en référence à leurs luxueuses
Elles font bouger le continent Inspiraton - Expiration
berlines allemandes.
Aujourd’hui, une nouvelle génération d’entrepreneures diplômées émerge. Ndidi Nwuneli, titulaire d’un MBA de Harvard, est une figure emblématique de l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Elle dirige LEAP Africa, une organisation nigériane à but non lucratif qui offre du coaching aux entrepreneurs pour développer leur leadership, leur réseau et accéder aux financements. Parmi les autres figures notables, on trouve Phuti Mahanyele, PDG de Shanduka Group, une société d’investissement de plus de 616 millions d’euros, et Rapelang Rabana, fondatrice de Yeigo Communications et Rekindle Learning en Afrique du Sud, qui a lancé l’une des premières applications mobiles VoIP au monde. Ces femmes, attachées à leurs valeurs, sont des leaders affirmées et influentes. « Les femmes entrepreneures ont un impact plus grand sur leur communauté grâce à leur approche unique du leadership et du management », explique Ndidi Nwuneli.
‘‘
Ce qui est important pour la femme, c’est d’apprendre à décider, à avoir des activités que l’éducation a longtemps mises à l’avantage des hommes, à savoir être
des décideurs, des entrepreneurs.
RAËL, fondateur et leader spirituel du Mouvement Raëlien
Propos tenus à Brazzaville, mercredi 28 décembre 2005
RAPELANG RABANA
Pour Rapelang Rabana, l’entrepreneuriat féminin représente une véritable opportunité pour les femmes de changer les règles d’une société encore très patriarcale, où les jeunes femmes célibataires qui se lancent dans les affaires sont parfois regardées avec méfiance. « Être entrepreneure m’a permis de créer mon propre environnement, de définir mes propres règles pour réussir et de
choisir comment je voulais vivre ma vie. J’ai aussi constaté que de nombreux environnements corporatifs, créés par des hommes, favorisent des traits masculins traditionnels comme parler fort pour attirer l’attention, user de l’agressivité pour persuader, ou parler simplement pour montrer son autorité. Créer sa propre entreprise permet aux femmes d’inventer une nouvelle manière de faire les choses », expliquet-elle.
Les gouvernements africains ont également mis en place de nombreux programmes pour encourager l’entrepreneuriat féminin. Cependant, pour la fondatrice de Rekindle Learning, tant qu’une législation stricte ne sera pas adoptée contre les violences faites aux femmes (viol, mariages précoces ou mutilations génitales), « ils n’auront pas compris ce que signifie respecter et soutenir une femme, et tout cela ne sera que de la poudre aux yeux ».
L’impact du mobile
L’Afrique, pleine de promesses, bénéficie également de l’essor d’Internet. Selon McKinsey, Internet pourrait contribuer à hauteur de 300 milliards de dollars au PIB annuel du continent africain d’ici 2025, avec déjà 67 millions de smartphones en circulation parmi une population très jeune. L’Ined prévoit qu’un Terrien sur trois sera Africain d’ici 2100 ! Cette présence technologique facilite le travail de nombreux entrepreneurs dans des domaines tels que l’e-santé, l’e-éducation et les systèmes de paiement mobile. On estime que 60 % des Africains pourraient avoir accès à des services bancaires en ligne d’ici 2025. Au-delà de ces secteurs, tous les domaines, y compris l’agriculture et le commerce, devraient être concernés dans la prochaine décennie.
Les femmes entrepreneures africaines partagent une caractéristique essentielle : l’ambition.
Yasmin Belo-Osagie et Afua Osei, co-fondatrices de She Leads Africa, soulignent que « les femmes de notre réseau sont passionnément ambitieuses et cherchent à développer leurs entreprises à l’échelle nationale, régionale, panafricaine et même mondiale ». Cependant, malgré quelques réussites éclatantes,
beaucoup rencontrent des difficultés à un niveau intermédiaire. Ndidi Nwuneli explique que « 42% des microentreprises au Nigéria sont dirigées par des femmes, mais seulement 13,57% des PME le sont, ce qui montre qu’elles peinent à se développer ». Les principaux obstacles sont l’accès au financement et aux marchés, ainsi que le manque de formation commerciale et de connexions avec les fournisseurs de services de développement des affaires.
Les Africaines, une cible pour les investisseurs
Les fondatrices de She Leads Africa notent que « les business angels sont difficiles à trouver et à approcher, et les fonds de Private Equity traditionnels ne s’intéressent qu’aux transactions de plus d’un million de dollars ». Rapelang Rabana ajoute que les investissements se concentrent encore trop sur les industries traditionnelles
comme les minerais et les manufactures, et pas assez sur les nouvelles technologies. Yasmin Belo-Osagie et Afua Osei insistent sur l’importance de sensibiliser les femmes à l’entrepreneuriat et de renforcer leurs compétences en marketing, finance et ressources humaines. « Elles doivent aussi apprendre à mieux se vendre aux investisseurs, qui sont désireux d’investir en Afrique mais cherchent les bonnes opportunités », ajoutent-elles. Ces défis sont similaires à ceux rencontrés par les femmes entrepreneures dans le monde entier. Rapelang Rabana conclut : « Les Africaines doivent réaliser leur propre valeur et tirer parti de leurs points forts pour exceller. Quand elles y parviendront, elles révéleront une force que le monde ignore encore ».
Denise Nyakeru est née à Bukavu, la plus jeune d’une fratrie de huit enfants, dont quatre filles. Originaire du village de Mwirama, groupement de Kanyola, chefferie de Ngweshe, territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu. Ses parents, Étienne Nyakeru et Christine M’ntalushika, ont exercé une influence importante dans sa vie malgré leur décès prématuré lorsqu’elle avait seulement neuf mois. Son père, considéré comme «évolué» sous la colonisation belge, occupait un poste de responsabilité dans l’administration au grand Kivu.
Après le tragique accident de circulation qui a coûté la vie à ses parents en 1968, Denise et ses frères et sœurs ont été recueillis à Kinshasa par leur oncle maternel, l’abbé Sylvestre Ngami Mudahwa, aumônier catholique des Forces armées zaïroises (FAZ), qui les a adoptés et élevés jusqu’à sa propre mort en 1985, dans un accident similaire sur l’avenue de l’Université à Kinshasa.
Elle a suivi sa scolarité au lycée Tobongisa, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, où elle a obtenu son diplôme d’État (baccalauréat). Par la suite, elle a rejoint sa sœur Stéphanie (surnommée «Fanny») à Bruxelles pour se former
au métier d’infirmière. Dotée d’une polyvalence linguistique remarquable, elle maîtrise le français, le swahili, le lingala et se débrouille également en anglais et en tshiluba.
Denise Nyakeru a exercé son métier d’aide-soignante dans différentes maisons de repos en Belgique, apportant ainsi sa contribution au bien-être des personnes âgées. Sa carrière a culminé à la Maison de repos et de soins «Les Jardins d’Ariane»,
dans la commune de Woluwe-Saint-Lambert à Bruxelles. Son engagement dans le domaine de la santé témoigne de son altruisme, de son respect, de sa solidarité et de sa générosité, des valeurs qui ont toujours guidé ses actions.
C’est en Belgique qu’elle a rencontré Félix Tshisekedi, avec qui elle s’est mariée. Le couple a cinq enfants : Fanny, Anthony, Christina, Sabrina et Serena.
Avant de devenir Première Dame, Denise Nyakeru était connue pour son engagement en faveur de l’éducation et des causes sociales en RDC. Elle s’est impliquée dans la promotion de l’éducation pour les filles et les femmes, la formation des enseignants, le soutien aux initiatives communautaires, la sensibilisation aux enjeux sociaux et la participation à des événements caritatifs.
Elle devient Première Dame de la République démocratique du Congo lors de la cérémonie d’investiture de son mari le 24 janvier 2019 à Kinshasa, au palais de la Nation. Dès le début de son mandat, elle a pris des engagements forts, notamment en prononçant son premier discours public lors de la Journée internationale des femmes en mars 2018, où elle a promis de lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
TSHISEKEDI (FDNT)
En mai 2019, elle crée la FDNT pour valoriser la femme congolaise à travers la santé, l’éducation, la lutte contre les violences sexuelles et l’autonomisation financière des femmes.
La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) concentre ses efforts sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé en République démocratique du Congo (RDC). Elle mène des campagnes de sensibilisation visant à informer la population sur les maladies infectieuses telles que le VIH/SIDA, la drépanocytose et le paludisme. Ces initiatives sont cruciales pour sensibiliser les communautés et encourager des comportements préventifs.
En octobre 2023, un événement significatif a marqué la collaboration de la FDNT avec la firme pharmaceutique suisse Roche dans le domaine de la santé. Ce
partenariat s’est concentré sur l’axe «Santé» de la vision de la Fondation. Dans le cadre de ce partenariat, Roche s’est engagé à fournir des équipements de laboratoire au Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS (CMMASS), également connu sous le nom de Mabanga, récemment construit et réhabilité.
Cette initiative vient renforcer les nombreux efforts déjà entrepris par la Première Dame dans la lutte contre ces maladies. Roche, en tant que l’une des plus grandes sociétés de biotechnologie au monde et fournisseur leader mondial de solutions de diagnostics in vitro, apporte une expertise et des ressources essentielles à la mission de la FDNT.
Roche RDC et la FDNT envisagent également d’étendre leurs actions à toutes les autres provinces du pays, afin de toucher un plus grand nombre de personnes et de contribuer au bien-être des populations congolaises. Ce partenariat témoigne de l’importance de la collaboration entre le secteur privé et les organisations à but non lucratif dans la lutte contre les maladies et dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour tous.
En février 2019, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi a lancé le programme Excellentia, une initiative visant à promouvoir l’excellence scolaire en offrant des bourses d’études aux meilleurs lauréats des examens d’État (baccalauréat scolaire) pour étudier dans des universités locales et étrangères.
Au cours de la même année,
la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a octroyé 114 bourses d’études dans le cadre du projet Excellentia, une composante majeure du programme. Ces bourses ont été remises aux élèves les plus performants au niveau secondaire, dans le cadre d’un partenariat avec Campus France. Ce programme s’étend sur une période de cinq ans, avec un total de 104 bourses attribuées localement. Pour cette première édition, seuls les meilleurs lauréats des 9 provinces ont été
sélectionnés, parmi lesquelles le Grand Katanga, le Grand Kivu, le Grand Kasaï, le Grand Équateur, le Kongo Central et Kinshasa.
Le Programme EXCELLENTIA, sous la direction éclairée de la Première Dame, a ouvert de nouvelles opportunités éducatives pour les jeunes congolais depuis son lancement en 2019. Plus de 241 étudiants méritants ont eu la chance de bénéficier de bourses d’études dans divers domaines, leur permettant ainsi de poursuivre leurs études à la fois à l’étranger et dans leur pays. Cette initiative a non seulement renforcé les compé-
tences et les connaissances des jeunes, mais elle a également contribué à former une nouvelle génération de leaders et d’innovateurs au Congo.
L’impact régional du programme EXCELLENTIA est considérable, touchant 17 provinces à travers le pays. Cette portée nationale transcende les frontières géographiques et offre à tous les jeunes talents l’opportunité de contribuer au développement national. En garantissant l’accès à l’éducation supérieure dans toutes les régions, le programme crée des bases solides pour un avenir prometteur et équitable pour chaque jeune Congolais.
Dans le cadre de la promotion de l’excellence au niveau local, le programme EXCELLENTIA a lancé le sous-programme «EXCELLENTIA Lualaba Bora». Celui-ci vise à encourager l’excellence et l’innovation dans la province du Lualaba. Les 17 boursiers exceptionnels sélectionnés dans le cadre de ce volet ont présenté des projets novateurs dans des domaines clés tels que l’agriculture, l’énergie, l’environnement et la santé, contribuant ainsi de manière significative au développement de leur communauté et de leur pays.
Depuis l’accession de son époux à la Magistrature suprême de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, désormais connue sous le titre de «la Très Distinguée Première Dame», s’investit pleinement dans la valorisation de la femme et de la fille congolaise à travers sa fondation, la «Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT)».
Lutte contre les violences sexuelles
Denise Nyakeru Tshisekedi, à travers la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT), mène une lutte active contre les différentes formes de violences sexuelles faites aux femmes et aux filles en République Démocratique du Congo (RDC). Cette lutte s’articule autour de plusieurs axes, notamment la prévention, la sensibilisation, la formation et la prise en charge des survivantes.
Dans le cadre de la prévention et de la sensibilisation, la Première Dame organise des rencontres avec les jeunes lors de ses visites en province. Ces rencontres visent à aborder des thématiques telles que la masculinité positive, les méfaits des violences sexuelles,
la citoyenneté responsable, la santé sexuelle et reproductive, et bien d’autres. L’objectif est d’inciter les jeunes à devenir des partenaires engagés et attentionnés, prônant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ne sont pas épargnées par ces actions de sensibilisation. En effet, les officiers des FARDC ont également été sensibilisés aux questions de vio-
lences sexuelles et basées sur le genre (VSBG). Dans le cadre de la célébration de la journée dédiée à cette cause, la Première Dame a contribué à la formation de 30 commandants d’unités des FARDC et 11 magistrats militaires. À la clôture de ces formations, les participants ont signé des actes d’engagement pour prévenir et réprimer les violences sexuelles au sein de leurs unités respectives.
Concernant la prise en charge des survivantes, la Première Dame a apporté un soutien matériel et logistique à plusieurs One Stop Centers à travers le pays. Ces centres sont des structures de prise en charge spécialisées pour les survivantes des violences sexuelles. Ils fournissent une assistance médicale, psychosociale et juridique aux victimes. Parmi les actions entreprises, on compte la fourniture d’équipements médicaux et de kits de prise en charge aux hôpitaux de Kyeshero et Heal Africa à Goma, ainsi qu’aux centres Panzi et HG de Walungu, situés dans la province du Nord-Kivu, entre autres.
Cette approche globale et multidimensionnelle démontre l’engagement résolu de Denise Nyakeru Tshisekedi et de la FDNT dans la lutte contre les violences sexuelles en RDC,
mettant l’accent à la fois sur la sensibilisation, la prévention et le soutien aux survivantes.
Autonomisation financière des femmes
Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, s’engage résolument dans la promotion de l’autonomisation financière des femmes congolaises. Cette volonté se concrétise à travers plusieurs initiatives visant à renforcer le rôle et la place des femmes dans la société congolaise.
En juillet 2020, la Première Dame a réaffirmé son engagement en faveur de la valorisation de la femme congolaise, un combat qu’elle entend mener notamment à travers la mise en place de maisons de la femme. Ces structures, dédiées à l’aide et à l’encadrement des femmes, sont déjà présentes dans certaines provinces du pays. Dans le cadre de ce projet, Denise Nyakeru Tshisekedi a initié des discussions avec le représentant résident intérimaire de la Banque africaine de développement (BAD) en RDC, Monsieur Donatien KOUASSI. L’objectif est de collaborer avec cette institution financière pour construire au moins une maison de la femme dans chacune des 26 provinces de la RDC. La
réhabilitation du centre féminin Maman Mobutu, une référence importante en matière d’encadrement des femmes, fait également partie des priorités. La Fondation a ainsi sollicité un appui technique et matériel de la BAD pour redonner vie à cette institution.
Un exemple concret de l’engagement de la FDNT dans l’autonomisation financière des femmes est l’assistance financière accordée aux vendeuses du marché Mokali, situé dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa. Cette assistance, octroyée le 19 janvier 2024, s’inscrit dans le cadre plus large de l’autonomisation des femmes. Denise Nyakeru Tshisekedi s’est rendue personnellement sur place pour rencontrer ces femmes courageuses qui exercent leur commerce avec détermination. Cette initiative témoigne de l’engagement de la FDNT à soutenir les femmes dans leurs activités économiques et à renforcer leur autonomie financière.
En somme, à travers ses actions et ses collaborations avec des institutions financières telles que la Banque africaine de développement, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi œuvre activement pour créer des opportunités et des espaces permettant aux femmes
congolaises de s’épanouir économiquement et de jouer un rôle significatif dans le développement socio-économique du pays.
RECONNAISSANCE ET ENGAGEMENT INTERNATIONAL
En mai 2019, Denise Nyakeru Tshisekedi a été nommée ambassadrice de bonne volonté par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour ses efforts inlassables
dans la lutte contre les violences basées sur le genre et pour l’autonomisation des femmes. Cette nomination témoigne de sa détermination à promouvoir l’égalité des sexes et à défendre les droits des femmes, en particulier dans un contexte où les violences à leur encontre demeurent une préoccupation majeure à travers le monde.
En décembre de la même année, Denise Nyakeru Tshiseke-
di s’est vu attribuer le titre de « championne mondiale de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits » par le Bureau du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies chargé de cette question. Cette reconnaissance prestigieuse vise à mettre en lumière son engagement exceptionnel dans la lutte contre les violences sexuelles, un fléau dévastateur qui touche de nombreuses régions en proie à des conflits armés. En acceptant ce
Denise NYAKERU Dossier
titre, la Première Dame s’est engagée à être la voix des victimes de ces atrocités aux plus hauts niveaux des institutions, que ce soit au niveau national, régional ou mondial.
Ces distinctions illustrent l’engagement profond de Denise Nyakeru Tshisekedi en faveur des droits des femmes et de la promotion de la paix et de la sécurité, ainsi que sa volonté de faire progresser la lutte contre les violences basées sur le genre à travers le monde. En tant qu’ambassadrice de bonne volonté de l’UNFPA et championne mondiale de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits, elle a une plateforme unique pour sensibiliser, mobiliser et agir en faveur du changement pour un avenir plus juste et plus sûr pour toutes les femmes et les filles. Elle représente la RDC dans divers forums internationaux, promouvant la coopération internationale.
En octobre 2021, lors d’une table ronde organisée par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, elle a plaidé en faveur de la création par l’État congolais d’un programme de réparation administrative pour les victimes des violences
sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC. Son engagement en tant que championne de la lutte contre les violences sexuelles a été remarquable, et elle a veillé à ce que ces préoccupations soient prises en compte au plus haut niveau.
Denise Nyakeru Tshisekedi a également apporté un soutien ferme aux Forces armées de la RDC (FARDC), soulignant que toute la nation était derrière elles dans leurs efforts pour sécuriser le territoire national. En tant que marraine de la 6ème promotion de l’École de Renseignements Militaires (ERENS) édition 2021-2022, elle a exprimé son soutien aux militaires qui défendent l’intégrité du pays dans un contexte de
conflits persistants. Elle a plaidé en faveur d’une plus grande représentation féminine dans les postes de commandement militaire, soulignant le rôle essentiel des femmes dans la prévention des conflits et la protection des droits des femmes et des enfants.
La Très Distinguée Première Dame, en plus de ses engagements humanitaires et sociaux, a également joué un rôle crucial dans la campagne de réélection de son mari, le président Félix Tshisekedi. Son soutien indéfectible et son leadership ont été des éléments clés pour mobiliser un large soutien populaire et consolider les fondements démocratiques de la République démocratique du Congo (RDC).
Le rôle de Denise Nyakeru Tshisekedi dans la campagne de réélection de son époux ne se limite pas à la mobilisation politique. Elle incarne également un lien essentiel entre le président et la population congolaise, en écoutant et en relayant les besoins et les préoccupations des citoyens, en particulier des femmes et des jeunes. Son soutien indéfectible et son engagement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des Congolais ont renforcé la confiance du peuple envers le chef de l’État.
À travers ses actions humanitaires, son engagement social et son influence, Denise Nyakeru Tshisekedi a contribué à renforcer l’image et la crédibilité du président Félix Tshisekedi. Son dévouement envers le bien-être du peuple congolais et son rôle en tant que relais entre le gouvernement et la population ont joué un rôle déterminant dans la consolidation de la démocratie en RDC.
Le couple présidentiel incarne ainsi une nouvelle ère de dynamisme et d’ouverture pour la République démocratique du Congo, offrant une image plus moderne et plus inclusive du pays. La contribution de Denise Nyakeru Tshisekedi à la réélection de son mari témoigne de son engagement profond envers le peuple congolais et son aspiration à un avenir meilleur pour tous les citoyens de la RDC.
Denise Nyakeru Tshisekedi a étendu son influence bien au-delà des frontières de la République démocratique du Congo (RDC), jouant un rôle crucial en tant qu’ambassadrice de la culture congolaise et pro-
motrice d’initiatives de coopération internationale dans divers domaines.
En tant que Première Dame, elle a représenté la RDC dans de nombreux forums internationaux et événements diplomatiques. Son engagement sur la scène internationale a permis de renforcer le rôle de son pays dans la communauté mondiale et de promouvoir une image positive de la RDC à l’étranger.
Denise Nyakeru Tshisekedi a activement promu des initiatives de coopération internationale dans des domaines cruciaux
tels que l’éducation, la santé et le développement socio-économique. Son leadership éclairé et son engagement communautaire ont inspiré des générations de femmes congolaises, africaines et au-delà.
En incarnant des valeurs telles que le dévouement et le leadership, Denise Nyakeru Tshisekedi a laissé une empreinte durable tant en RDC que sur la scène internationale. Son travail continue d’inspirer des personnes du monde entier, illustrant le pouvoir de l’engagement et du leadership au service du bien commun.
Vice-présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD)
Créée au début des années 2000, l’Opdad était à l’origine une initiative contre le VIH/SIDA (Opdas)
avec l’objectif d’être « une voix unie pour les citoyens africains les plus vulnérables, à savoir les femmes et les enfants vivant avec et affectés par le VIH et le SIDA »
Le 18 février 2024, à l’Union africaine d’Addis-Abeba en Éthiopie, s’est déroulée la 28ème Assemblée générale ordinaire de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD). Sous le thème inspirant «Éduquer et Transformer l’Afrique : Améliorer l’accès à la santé et à l’éducation pour les femmes et les filles africaines du 21e siècle», l’événement a été marqué par la présence de onze Premières Dames africaines, des partenaires de l’OPDAD et des invités spéciaux venus du monde entier.
Denise Nyakeru Tshisekedi, Vice-présidente de l’OPDAD et Première Dame de la République Démocratique du Congo (RDC), a souligné avec éloquence le rôle essentiel de l’OPDAD dans la protection et l’autonomisation des populations
Denise Nyakeru a présidé la 28ème Assemblée générale de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD)
vulnérables depuis plus de deux décennies. Elle a rappelé les objectifs stratégiques de l’organisation, notamment la réduction des taux de mortalité néonatale, infantile et maternelle, ainsi que la promotion de l’égalité des sexes et la lutte contre la violence envers les femmes et les filles.
Dans son discours, Denise Nyakeru a mis en avant l’importance de l’éducation comme levier puissant de transformation sociale en Afrique. Elle a appelé à la construction d’une Afrique où l’éducation et la santé sont accessibles à tous, en particulier aux femmes et aux jeunes. Son plaidoyer vibrant pour un investissement accru dans l’éducation des femmes à tous les niveaux reflète son engagement profond envers le progrès et le bien-être de la société africaine.
L’Agenda 2063 de l’Union africaine a été souligné comme un cadre directeur crucial pour le déve-
loppement inclusif et durable du continent. Denise Nyakeru a mis en lumière les aspirations de cet agenda qui visent à assurer un niveau de vie élevé, une bonne santé et le bien-être de tous les Africains, en mettant l’accent sur les femmes, les jeunes et les enfants.
En outre, l’intervention de S.E. Amb.Minata Samate Cessouma, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de la Commission de l’Union africaine, a souligné l’importance de la culture africaine dans la protection et l’éducation des enfants, ainsi que dans le maintien de la santé des mères et des enfants.
Denise Nyakeru Tshisekedi, par son leadership éclairé et son plaidoyer passionné, incarne l’esprit de l’OPDAD et continue d’inspirer des actions concrètes pour un avenir meilleur pour toutes les femmes et les filles africaines.
Mbilia Bell est une chanteuse congolaise renommée originaire de la République démocratique du Congo. Elle est particulièrement célèbre pour son style de musique rumba congolaise et a connu un grand succès dans les années 1980. Ses chansons sont souvent caractérisées par des mélodies envoûtantes et des paroles poétiques.
Mbilia Bell a contribué de manière significative à la scène musicale africaine et reste une figure emblématique de la musique congolaise.
Née le 30 août 1959 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Marie-Claire Mboyo, plus connue sous le nom de Mbilia Bel, est une icône de la musique africaine. Issue d’une
famille où la musique avait une place centrale, elle a été bercée par les mélodies envoûtantes dès son plus jeune âge. Son père, Mbala Mbondo, était un danseur de charanga renommé, tandis que sa mère, Mboyo Mbilia, l’a encouragée à explorer son talent musical naissant.
Dès l’âge de 10 ans, Mbilia Bel était attirée par la musique. Elle a été profondément marquée par la voix charismatique de la chanteuse togolaise Bella Bellow, en
tournée au Zaïre en 1969. Cette rencontre a été déterminante pour Mbilia, qui a dès lors décidé de suivre les traces de son idole et de devenir une grande star de la musique africaine.
L’environnement musical dans lequel Mbilia Bell a évolué était celui de la musique congolaise, particulièrement dans le genre de la rumba congolaise. Voici quelques points clés sur cet environnement musical :
La rumba congolaise : Ce genre musical est originaire de la République démocratique du Congo (anciennement Zaïre) et a émergé dans les années 1930 et 1940. La rumba congolaise est un mélange de rythmes africains tradi-
tionnels, de musique cubaine, de jazz et d’autres influences internationales. Elle est caractérisée par ses mélodies envoûtantes, ses rythmes entraînants et ses paroles poétiques.
L’orchestre Afrisa International : Mbilia Bell a commencé sa carrière musicale en tant que chanteuse principale féminine de l’Afrisa International, dirigé par Tabu Ley Rochereau. Cet orchestre était l’un des plus influents de la scène musicale congolaise dans les années 1970 et 1980, contribuant à populariser la rumba congolaise à travers l’Afrique et le monde.
Les influences musicales : En plus de la rumba congolaise, Mbilia Bell a été influencée par d’autres genres musicaux, notamment le soukous, la salsa, le jazz et le funk. Cette di-
versité d’influences se reflète dans sa musique, qui combine souvent différents styles et rythmes pour créer un son unique et dynamique.
La scène musicale africaine : Mbilia Bell a fait partie d’une génération d’artistes africains qui ont contribué à faire rayonner la musique du continent à l’échelle internationale. Elle a collaboré avec d’autres grands noms de la musique africaine et a participé à des tournées mondiales, contribuant ainsi à promouvoir la diversité et la richesse de la musique africaine.
L’environnement musical dans lequel Mbilia Bell a évolué était vibrant et diversifié, et sa musique continue d’influencer les générations suivantes d’artistes africains.
Sa carrière musicale a véritablement commencé en 1976, lorsqu’elle a rejoint le groupe «Les Redoutables» d’Abeti Masikini en tant que choriste. Sa remarquable présence scénique l’a rapidement propulsée au-devant de la scène musicale congolaise, et elle est rapidement devenue la danseuse principale du groupe.
En 1980, alors qu’elle suivait une formation en secrétariat de direction, Mbilia Bel a été repérée par le célèbre Sam Mangwana, qui l’a engagée comme danseuse dans son orchestre Bo Bongo Star. C’est lors d’une prestation télévisée remarquée que sa voix exceptionnelle a attiré l’attention de Tabu Ley Rochereau, qui l’a engagée comme chanteuse principale de son orchestre Afrisa International. Mbilia Bell, qui était alors très jeune, a accepté l’offre et a commencé à travailler avec Tabu Ley et
son orchestre.
figure remarquable et séduisante dans le monde de la musique africaine.
Sous la direction de Tabu Ley, Mbilia Bell a rapidement gagné en popularité et est devenue une figure importante de l’Afrisa International. Leur collaboration a donné naissance à de nombreux succès musicaux qui ont marqué la scène musicale congolaise et africaine dans les années suivantes. Cette période de sa carrière avec l’Afrisa International a été fondamentale pour le développement de Mbilia Bell en tant qu’artiste et l’a aidée à se faire un nom dans l’industrie musicale. Leur collaboration artistique s’est également transformée en une histoire d’amour, et ils se sont mariés au milieu des années 1980, donnant naissance à une fille.
En 1982, Mbilia Bel a remporté le prix de la meilleure chanson de l’année au Zaïre pour «Esui yo wapi» et a été surnommée la «Cléopâtre de la musique Zaïroise». Cléopâtre en raison de sa beauté, de son charisme et de son style élégant. Ce surnom fait référence à la reine égyptienne Cléopâtre, qui était célèbre pour sa beauté, son intelligence et son pouvoir. Comme Cléopâtre, Mbilia Bell était considérée comme une
En plus de son talent vocal exceptionnel, Mbilia Bell était également connue pour son sens du style distinctif et sa présence sur scène captivante.
Son allure et sa grâce ont souvent été comparées à celles d’une reine, ce qui a renforcé l’association avec le surnom de «Cleopatre».
Ce surnom est devenu une partie intégrante de l’identité de Mbilia Bell et est souvent utilisé pour la décrire dans les médias et par ses fans.Cependant, des tensions ont émergé entre Mbilia Bel et Tabu Ley, notamment en raison de désaccords professionnels et de conflits personnels.
La relation professionnelle entre Mbilia Bell et Tabu Ley a évolué au fil du temps, passant par différentes phases marquées par la collaboration artistique, mais aussi par des tensions et des ruptures.
Dans les années 1970 et 1980, leur collaboration au sein de l’Afrisa International a été très fructueuse. Ensemble, ils ont enregistré de nombreux succès et ont contribué de manière significative à l’évolution de la musique congolaise et africaine, notamment dans le genre de la rumba.
Cependant, au fur et à mesure que leurs carrières progressaient, des désaccords sont survenus. Des tensions personnelles et professionnelles sont apparues, ce qui a finalement conduit
à des séparations temporaires.
Mbilia Bell a quitté l’Afrisa International à plusieurs reprises pour poursuivre sa carrière en solo ou avec d’autres groupes.
Malgré ces séparations, Mbilia Bell et Tabu Ley ont continué à travailler ensemble à différents moments de leurs carrières. Leur relation professionnelle a été marquée par des hauts et des bas, mais leur collaboration a laissé un héritage important dans le monde de la musique africaine.
Il est important de noter que, malgré les différends professionnels, il y avait aussi un respect mutuel entre les deux artistes, et leur contribution à la musique congolaise et africaine reste incontestable. En 1997, elle a quitté l’orchestre Afrisa International et a déménagé en France.
Malgré ces défis, Mbilia Bel a poursuivi sa carrière en solo avec succès. Elle a collaboré avec des artistes tels que Rigo Star et a enregistré plusieurs albums à succès, dont «Phénomène» et «Ironie». Elle a également été récompensée du trophée de la meilleure chanteuse d’Afrique centrale au Kora Music Awards en 2002 pour son album «Welcome».
Il est vrai que Mbilia Bell et Tabu Ley ont eu une relation étroite qui a dépassé le cadre professionnel. Ils ont en effet eu une relation amoureuse et ont eu un enfant ensemble.
Leur relation personnelle a ajouté une dimension complexe à leur collaboration professionnelle, et cela a probablement eu un impact sur leur dynamique de travail. Les relations amoureuses au sein des groupes musicaux ou entre artistes et managers sont relativement courantes dans l’industrie
Aujourd’hui, Mbilia Bel reste une figure emblématique de la musique africaine, ayant contribué de manière significative à l’évolution de la rumba congolaise. Sa voix envoûtante et son
musicale, mais elles peuvent également entraîner des complications, surtout lorsque des désaccords professionnels surviennent.
La relation entre Mbilia Bell et Tabu Ley, avec son mélange d’affection personnelle et de collaboration professionnelle, a été un aspect important de leur histoire commune. Cependant, les détails précis de leur relation personnelle restent souvent privés et peuvent varier selon les sources disponibles.
charisme sur scène continuent de captiver les auditeurs du monde entier, et son héritage musical perdurera pendant de nombreuses générations à venir.
Mbilia Bell a eu plusieurs succès individuels qui ont contribué à établir sa renommée en tant qu’artiste majeure de la musique africaine. Elle a une discographie impressionnante qui comprend de nombreux albums à succès.
1986
1983
«Confusion» Encore un album à succès qui a montré la polyvalence de Mbilia Bell en tant qu’interprète.
1982
«Nakei Nairobi» Cette chanson est l’un des plus grands succès de Mbilia Bell et est restée très populaire depuis sa sortie.
«Naza» Encore un autre album qui a consolidé sa position en tant qu’une des principales voix de la rumba congolaise.
«Eswi Yo Wapi» Cet album a contribué à établir la renommée de Mbilia Bell dans le monde de la musique africaine.
«Nakei Nairobi» est à la fois une chanson et un album. La chanson a été initialement enregistrée et sortie sur l’album intitulé «Nakei Nairobi», qui est sorti en 1983. Cette chanson est devenue l’un des plus grands succès de Mbilia Bell et a contribué à établir sa renommée en tant qu’artiste majeure de la musique africaine.
(1987)
«Welcome»
Cet album a été bien accueilli par les fans et a continué à renforcer la réputation de Mbilia Bell.
(1984)
«Phénomène»
Cet album a été un énorme succès et a consolidé la réputation de Mbilia Bell en tant qu’artiste de premier plan.
Ces albums ont été accompagnés de nombreux succès individuels qui ont contribué à faire de Mbilia Bell l’une des chanteuses les plus respectées et les plus influentes de la musique africaine.
Yvonne Chaka Chaka est une célèbre chanteuse sud-africaine et une icône de la musique africaine. Elle est particulièrement connue pour sa contribution à la musique populaire et à la musique africaine contemporaine. Ses chansons ont un style diversifié, mais elle est surtout reconnue pour sa musique pop, afro-pop et bubblegum pop.
Yvonne Chaka Chaka a une carrière musicale remarquable qui s’étend sur plusieurs décennies, et elle est appréciée non seulement en Afrique du Sud, mais aussi dans de nombreux autres pays africains. Elle a également utilisé sa renommée pour s’engager dans des causes sociales et humanitaires, faisant d’elle une personnalité très respectée en dehors de la musique.
La carrière musicale de Yvonne Chaka Chaka est très impressionnante, et elle est reconnue comme l’une des artistes les plus influentes de la musique populaire sud-africaine et africaine. Voici quelques faits saillants de sa carrière musicale :
https://www.instagram.com/yvonne_chakachaka/
Débuts :
Yvonne Chaka Chaka a commencé à chanter à un jeune âge et a remporté un concours de chant local à l’âge de 19 ans, ce qui lui a ouvert les portes de l’industrie musicale.
Succès national : Elle a rapidement gagné en popularité en Afrique du Sud avec des tubes tels que «I’m in Love with a DJ» et «I Cry for Freedom». Sa musique était appréciée pour son mélange de pop, de musique africaine et de bubblegum pop.
Rayonnement international :
Au-delà de son succès en Afrique du Sud, Yvonne Cha-
https://www.citizen.co.za/entertainment/celebrity-news/taking-a-stance-on-sex/
ka Chaka a également connu une reconnaissance internationale. Elle a notamment été surnommée «La Princesse de l’Afrique» en raison de sa contribution à la musique africaine contemporaine.
Engagement social :
En plus de sa carrière musicale, Yvonne Chaka Chaka s’est toujours engagée activement dans des causes sociales et humanitaires. Elle a utilisé sa voix et sa renommée pour sensibiliser à des questions telles que la lutte contre le VIH/sida, l’éducation des enfants et les droits des femmes.
Héritage musical :
Sa musique continue d’influencer de nombreux artistes africains contemporains, et elle est toujours respectée pour sa contribution à la scène musicale du continent.
Yvonne Chaka Chaka est une artiste polyvalente qui a réussi à rester pertinente pendant des décennies grâce à son talent musical et à son engagement envers des causes importantes. Elle a laissé une empreinte durable dans le monde de la musique et de l’activisme social en Afrique et au-delà.
Récompenses et distinctions : Yvonne Chaka Chaka a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour sa musique et son travail humanitaire. Elle a également été nommée ambassadrice de l’UNICEF pour son engagement en faveur des droits de l’enfant.
Ce n’est pas souvent que nous voyons un couple atteindre une étape incroyable comme 34 ans de mariage dans le monde d’aujourd’hui, c’est pourquoi une occasion comme celle-ci est vraiment spéciale pour la légendaire chanteuse vétéran, Yvonne Chaka Chaka et son mari, le Dr Mandlalele Mhinga. Il y a 4 ans elle écrivait sur son instagram : « Dieu est incroyable tout le temps. Il y a 30 ans, le Dr Mhinga a demandé ma main en mariage et j’ai dit oui... Le temps passe vite, le 7 octobre 1989, nous avons dit Yes We Do. Nous te remercions Seigneur. Nous remercions nos familles, nos enfants et nos amis. Et tous ceux qui nous ont soutenus et encouragés un grand merci. Minuscule. »
L’engagement humanitaire de Yvonne Chaka Chaka est tout aussi remarquable que sa carrière musicale. Elle a consacré une grande partie de sa vie à des causes sociales et humanitaires, utilisant sa célébrité pour sensibiliser et faire avancer des questions importantes. Voici quelques-unes des facettes de son engagement humanitaire :
Sensibilisation au VIH/sida :
Yvonne Chaka Chaka s’est fortement impliquée dans la sensibilisation à la pandémie de VIH/ sida en Afrique du Sud et sur le continent africain. Elle a utilisé sa notoriété pour lutter contre la stigmatisation entourant la
maladie, promouvoir la prévention et le dépistage du VIH, et plaider en faveur de l’accès aux traitements antirétroviraux.
Droits des enfants :
En tant qu’ambassadrice de l’UNICEF, elle a travaillé activement pour promouvoir les droits des enfants en Afrique et dans le monde entier. Elle a plaidé pour l’éducation des enfants, la protection contre la violence et l’exploitation, et l’amélioration de leur bien-être général.
Autres causes :
Yvonne Chaka Chaka a également soutenu diverses autres causes humanitaires, notamment la lutte contre la pauvre-
té, l’émancipation des femmes et l’autonomisation des jeunes. Elle a participé à des campagnes et à des projets visant à améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées.
Son engagement humanitaire a été reconnu par de nombreuses organisations et gouvernements, et elle a reçu plusieurs récompenses et distinctions pour son travail en faveur du bien-être social et de la justice.
Elle est un exemple inspirant de la manière dont les artistes peuvent utiliser leur voix et leur renommée pour provoquer un changement positif dans la société et contribuer à des causes humanitaires importantes.
Miriam Makeba, également connue sous le nom de «Mama Africa», était une célèbre chanteuse et militante sud-africaine. Elle est née le 4 mars 1932 à Johannesburg, en Afrique du Sud, et est décédée le 9 novembre 2008 à Castel Volturno, en Italie.
Miriam Makeba était connue pour sa voix puissante et son engagement en faveur des droits civils et de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Sa musique était un mélange de styles, allant de la musique traditionnelle africaine au jazz et à la musique pop. Elle a acquis une renommée internationale grâce à des chansons telles que «Pata Pata» et «The Click Song.»
Makeba a dû s’exiler de l’Afrique du Sud en 1960 en raison de ses activités politiques et de son opposition à l’apartheid. Elle a vécu dans plusieurs pays, dont les États-Unis, où elle a continué à promouvoir la musique
africaine et à plaider en faveur des droits de l’homme. Elle est devenue une icône de la musique mondiale et a remporté de nombreux prix et distinctions au cours de sa carrière.
Miriam Makeba a laissé un héritage musical durable et a contribué à sensibiliser le monde à la lutte contre l’apartheid et aux problèmes de justice sociale en Afrique du Sud.
La vie personnelle de Miriam Makeba a été souvent exposée aux médias en raison de ses mariages, de ses relations et de son engagement politique. Malgré les hauts et les bas de sa vie personnelle, elle a continué à se consacrer à sa carrière musicale et à son engagement en faveur des droits de l’homme tout au long de sa vie. Elle est devenue une voix puissante pour la justice et l’égalité, à la fois à travers sa musique et son activisme.
Mariages :
Miriam Makeba s’est mariée plusieurs fois au cours de sa vie. Son mariage le plus célèbre était avec Hugh Masekela, un célèbre trompettiste sud-africain. Le couple s’est marié en 1964 et a divorcé en 1966.
Mariage avec Stokely Carmichael :
En 1968, Miriam Makeba s’est mariée à Stokely Carmichael, un militant des droits civiques américain et leader du mouvement des droits civiques pour les Afro-Américains. Ce mariage a suscité une controverse considérable, tant aux États-Unis qu’en Afrique du Sud, en raison de la nature interracial du mariage et du militantisme politique de Carmichael. Le couple s’est installé en Guinée, où Makeba a vécu en exil pendant de nombreuses années.
Enfants : Miriam Makeba a eu plusieurs enfants au cours de sa vie. Elle a eu une fille nommée Bongi Makeba, qui est décédée tragiquement à l’âge de 36 ans en 1985. Elle a également eu d’autres enfants, dont Alibongi Makeba, Zenzi Monique Lee, et Nelson Lumumba Lee. Son mariage avec Stokely Carmichael a donné naissance à une fille nommée Nomalizo Leah Carmichael.
La vie politique de Miriam Makeba était un aspect essentiel de son identité, et elle a consacré une grande partie de sa vie à lutter pour un monde plus équitable et pour la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Son influence en tant qu’artiste et militante a été considérable, et elle est devenue une icône de la lutte pour les droits de l’homme.
Opposition à l’apartheid:
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Miriam Makeba était une critique fervente de l’apartheid, le système de ségrégation raciale en Afrique du Sud. Elle a utilisé sa renommée internationale pour sensibiliser le monde aux injustices de l’apartheid et plaider en faveur de son abolition. Ses chansons, comme «Soweto Blues,» abordaient directement les problèmes liés à l’apartheid.
Exil politique :
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En raison de son engagement politique et de sa participation à des événements anti-apartheid, Miriam Makeba a été contrainte de quitter l’Afrique du Sud en 1960. Elle a vécu en exil pendant près de trente ans, résidant dans divers pays, dont les États-Unis, la Guinée et la Belgique. Pendant cette période, elle a continué à plaider en faveur de la fin de l’apartheid.
Militantisme international:
Retour en Afrique du Sud :
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Makeba était active sur la scène internationale en matière de droits de l’homme et de justice sociale. Elle a témoigné devant les Nations unies sur les horreurs de l’apartheid et a travaillé aux côtés de militants et de personnalités influentes pour faire pression sur le régime sud-africain.
Après la fin de l’apartheid en 1994 et la libération de Nelson Mandela, Miriam Makeba a pu retourner en Afrique du Sud. Elle a chanté lors de la cérémonie d’investiture de Nelson Mandela en tant que premier président noir d’Afrique du Sud, marquant un moment historique. Engagement continu :
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Même après son retour en Afrique du Sud, Makeba a continué à plaider en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale. Elle a créé la Miriam Makeba Foundation pour soutenir diverses causes, notamment l’éducation et la lutte contre le VIH/SIDA.
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(...) toi et moi ne devrions jamais nous quitter. Et c’était comme ça avec Nina. Quand j’étais en bas, elle m’aidait à me relever. Quand elle était en bas, je l’aidais à se relever. C’était ma sœur.
Miriam Makeba et Nina Simone
étaient deux artistes afro-américaines influentes qui partageaient un engagement commun envers la justice sociale et les droits civils, mais elles n’étaient pas seulement des collègues, elles étaient aussi des amies proches. Leur amitié s’est développée en grande partie en raison de leur engagement partagé pour la lutte contre la discrimination raciale et l’injustice.
Voici quelques éléments de leur complicité et de leur relation :
Partage d’expériences similaires:
Tant Miriam Makeba que Nina Simone ont connu des expériences de discrimination raciale et d’injustice en raison de leur origine africaine et de leur implication dans le mouvement des droits civils. Ces expériences partagées ont renforcé leur lien.
Soutien mutuel :
Les deux artistes se sont soutenues mutuellement dans leurs carrières et leurs activités politiques. Elles ont assisté à des événements et à des concerts l’une de l’autre et ont contribué à promouvoir la musique et la culture
africaines dans le contexte de la lutte pour les droits civils.
Chansons engagées :
Miriam Makeba et Nina Simone ont toutes deux interprété des chansons engagées qui abordaient des questions liées aux droits civils, à l’injustice raciale et à la liberté. Leurs chansons étaient des outils puissants pour sensibiliser le public à ces problèmes.
Engagement politique :
Leur engagement politique était également similaire. Toutes deux ont participé à des manifestations et à des événements politiques en soutien aux droits civils et à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.
L’amitié entre Miriam Makeba et Nina Simone était profonde et significative, car elles partageaient non seulement une passion pour la musique, mais aussi un engagement commun envers la justice sociale et les droits de l’homme. Leur complicité a contribué à renforcer leur influence en tant qu’artistes militantes et à faire progresser les causes qui leur tenaient à cœur.
La carrière musicale de Miriam Makeba a été exceptionnelle et elle est largement reconnue comme l’une des voix les plus influentes de la musique africaine et du monde. Voici quelques éléments clés de sa carrière musicale :
Début de carrière : Miriam Makeba a commencé sa carrière musicale dans les années 1950 en Afrique du Sud, où elle a rapide-
ment attiré l’attention pour sa voix puissante et sa capacité à mélanger des styles musicaux africains traditionnels avec des éléments de jazz et de pop.
Succès international : Son succès international a véritablement commencé dans les années 1960 après avoir quitté l’Afrique du Sud en exil en raison de son opposition à l’apartheid. Elle a enregistré plusieurs albums acclamés par la
critique et a fait des tournées à travers le monde. Des chansons comme «Pata Pata,» «Malaika,» et «The Click Song» sont devenues des succès internationaux emblématiques.
Collaboration avec des artistes renommés : Miriam Makeba a collaboré avec de nombreux artistes de renommée mondiale, dont Harry Belafonte, Paul Simon, et Nina Simone. Ses collaborations
musicales ont contribué à élargir son influence et à promouvoir la musique africaine dans le monde entier.
Engagement pour la culture africaine :
Sa musique était profondément enracinée dans la culture africaine, et elle a joué un rôle majeur dans la promotion de la musique traditionnelle africaine et de la culture sur la scène internationale. Elle était fière de sa culture et l’a célébrée à travers sa musique.
Militantisme à travers la musique:
Miriam Makeba a utilisé sa musique comme un moyen de sensibiliser le monde aux injustices de l’apartheid en Afrique du Sud. Elle a plaidé en faveur des droits civils et des droits de l’homme à travers ses chansons et ses performances.
Retour en Afrique du Sud : Après la fin de l’apartheid en 1994 et la libération de Nelson Mandela, Miriam Makeba a pu retourner en Afrique du Sud, où elle a continué à enregistrer de la musique et à s’impliquer dans des causes humanitaires.
La carrière musicale de Miriam Makeba s’étend sur plusieurs décennies et a laissé un héritage durable. Elle a contribué à populariser la musique africaine dans le monde entier et a utilisé sa voix pour faire entendre les préoccupations politiques et sociales de son époque. Elle reste une figure emblématique de la musique et de la lutte pour les droits de l’homme en Afrique et dans le monde.
L’album Pata Pata paraît en 1967, trois ans après le vote de la loi sur les droits civiques qui abolit la ségrégation raciale aux États-Unis.
Malaïka, qui signifie « ange » en swahili, est la plus importante chanson à succès issue de l’Afrique de l’Est. Le texte original est en swahili. Elle fut interprétée pour la première fois en public par Fadhili William en 1958. La parenté de cette chanson lui est généralement attribuée mais celle-ci est discutée.
Dans mon village natal, à Johannesburg, Il y a une chanson qu’on chante toujours quand une jeune fille se marie. Ça s’appelle The Click Song par les Anglais Parce qu’ils ne peuvent pas dire «ngqothwane»
Une diva aux mille culturelles, Angélique KIDJO est une chanteuse, compositrice et activiste béninoise
née le 14 juillet 1960 à Ouidah, au Bénin, dont les parents sont issus d’ethnies différentes, le père FON et la mère YORUBA, s’est lancé très tôt dans la musique. Dès l’âge de 9 ans, son père la conduisait à la discothèque du Beach Club de Cotonou la nuit, avec ses frères qui se voyaient en Jackson Five pour s’y produire. C’est à sa mère, directrice d’une troupe théâtrale amateur, qu’Angélique doit en grande partie l’aplomb formidable qui l’a poussée à aller de l’avant.
Pendant son enfance, Angélique Kidjo a été exposée à la musique traditionnelle béninoise, notamment le rythme vodou. Elle a également été inspirée par des artistes africains tels que Miriam Makeba et Bella Bellow.
Angélique a commencé à chanter dans la chorale de l’église locale à un jeune âge. Elle a également participé à des spectacles de danse traditionnelle et de théâtre. Sa passion pour la musique l’a encouragée à poursuivre une carrière artistique.
En 1972 Mathieu KEREKOU s’empare du pouvoir après un coup d’état au gouvernement issu de l’indépendance et instaure une dictature communiste.
« Un jour, j’ai été convoquée pour chanter lors d’une conférence de la Cedeao. J’ai vu tous ces présidents – des hommes de l’âge de mon père – me regarder avec dédain comme si j’étais un morceau de viande. Pour eux, j’étais une sorte de call-girl. Je me revois sur scène, dans ma robe noir et or, submergée par un sentiment d’humiliation. J’ai alors su que je ne pourrais jamais poursuivre une carrière dans ces conditions.» Confie-t-elle.
Elle s’enfuit à Paris, où elle s’y fait un nom et y trouve un mari, étudiant dans la même école de jazz qu’elle, le bassiste et compositeur Jean Hébrail avec qui elle se marie. En 1993 naitra de cette union une fille Naîma qui poursuit ses études aux Etats Unis.
Elle mélange les influences de la musique africaine avec d’autres genres tels que le jazz, la pop et le funk pour créer son propre style musical unique.
Au fil des ans, Angélique Kidjo est devenue l’une des artistes les plus reconnues et les plus influentes d’Afrique, grâce à son talent musical, son engagement envers les droits de l’homme et son plaidoyer en faveur de l’éducation et de l’émancipation des femmes en Afrique. Elle a remporté de nombreux prix et distinctions pour sa musique et son activisme, et sa carrière continue de prospérer sur la scène internationale.
La collaboration entre Yemi Alade, une artiste nigériane, et Angélique Kidjo, une icône de la musique africaine, met en lumière la richesse de la musique africaine et sa capacité à transcender les frontières culturelles.
La vidéo musicale de «Shekere» présente également des éléments visuels qui célèbrent la culture africaine, notamment des costumes traditionnels, des danses tribales et des motifs africains. Ces éléments contribuent à renforcer l’idée que la chanson met en avant les valeurs, la tradition et la spiritualité de l’Afrique.
Il faut maîtriser son image et son histoire. Parce que le problème que nous avons en Afrique, c’est que notre histoire est racontée par les gens qui nous ont colonisé, qui nous ont réduit en esclavage. (Angélique Kidjo)
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Angélique Kidjo est une militante dévouée dans la lutte contre l’excision et pour l’autonomisation des femmes et des filles en Afrique. Elle utilise sa renommée mondiale pour sensibiliser à cette question et soutenir des initiatives visant à mettre fin à cette pratique préjudiciable.
En Éthiopie, une fillette lui donne un dessin peint par sa sœur morte du sida. « Elle est orpheline, il ne lui reste que ça en souvenir. Je lui demande :”Tu ne veux pas le garder ?” Elle répond : “Tu peux le prendre, parce qu’il faut que tu le montres au monde.” … »
« Elle incarne aujourd’hui son credo selon lequel les femmes peuvent réussir si on leur donne leur chance, si elles peuvent être scolarisées, et ne sont pas contraintes de se marier enfant »,
écrit l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, en préface de son livre.
Elle ne cesse de se battre pourtant, et sa plus belle victoire est l’adoption de la résolution condamnant l’excision, par les Nations unies en 2012.
Militante anti-excision :
Angélique Kidjo est une militante dévouée dans la lutte contre l’excision, une pratique qui implique l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins. Elle utilise sa musique, ses discours et ses médias sociaux pour informer les gens sur les conséquences néfastes de cette pratique et encourager le changement.
Elle collabore régulièrement avec des organisations huma-
nitaires et des ONG qui luttent contre l’excision. Elle a travaillé avec des organisations telles que l’UNICEF et l’ONG «The Batonga Foundation,» qui se concentre sur l’éducation des filles en Afrique.
Son travail humanitaire et ses efforts pour mettre fin à l’excision ont été largement reconnus. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour son engagement, y compris le prix «Humanitarian of the Year» de la Fondation Harvard University’s Foundation en 2016.
Plaidoyer pour l’éducation des filles : Outre son engagement contre l’excision, Angélique Kidjo est également active dans la promotion de l’éducation des filles en Afrique. Elle croit fermement que l’éducation est essentielle pour l’autonomisation des femmes et des filles.
Angélique Kidjo est une artiste engagée politiquement qui utilise sa notoriété pour sensibiliser le public à des questions importantes liées à l’Afrique et aux droits de l’homme. Elle est reconnue pour sa voix puissante, non seulement en tant que chanteuse, mais aussi en tant que militante qui cherche à apporter des changements positifs dans le monde.
Critique des régimes autoritaires :
Kidjo n’hésite pas à critiquer ouvertement les régimes autoritaires en Afrique et ailleurs. Elle a pris position contre les violations des droits de l’homme, la corruption et l’absence de démocratie dans certaines régions du continent africain.
Engagement en faveur de la démocratie :
Elle est une ardente défenseure de la démocratie en Afrique et soutient les mouvements en faveur de la transparence électorale et de la gouvernance démocratique. Elle appelle régulièrement à des élections libres et équitables.
Lutte contre les injustices sociales :
Kidjo se bat également pour l’équité sociale et économique en Afrique. Elle plaide en faveur d’un meilleur accès à l’éducation, aux soins de san-
té et aux opportunités économiques pour les populations défavorisées.
Engagement envers les réfugiés : Elle a également utilisé sa voix pour attirer l’attention sur la crise des réfugiés en Afrique et dans d’autres régions du monde. Kidjo a plaidé en faveur de la protection des droits des réfugiés et de l’aide humanitaire aux personnes déplacées.
Participation à des forums internationaux : Kidjo a été invitée à participer à des forums internationaux et des conférences sur des questions politiques et sociales. Elle s’exprime souvent lors de ces événements pour mettre en avant des problèmes tels que les droits de l’homme, le changement climatique et le développement en Afrique.
Les rencontres fabuleuses que la chanteuse a faites au cours de sa vie témoignent d’une facilité de contact et de générosité bouillante. Nelson Mandela, Desmond Tutu, Barack Obama, Miriam Makeba, Cesaria Evora, Salif Keïta, James Brown, Manu Dibango, Celia Cruz, Harry Belafonte, Peter Gabriel, Aretha Franklin, George Clooney, Alicia Keys, Quincy Jones, Bran¬ford Marsalis, Bono, Youssou N’Dour, Mary Robinson… que d’amis !
Angélique Kidjo a une discographie riche et variée qui a rencontré un succès international. Elle est connue pour sa capacité à fusionner les rythmes et les styles musicaux africains avec d’autres influences du monde, créant ainsi une musique unique et puissante.
Outre ces albums à succès, Angélique Kidjo a sorti de nombreux autres enregistrements au cours de sa carrière, chacun apportant sa propre contribution à la musique du monde et à la promotion de la diversité culturelle. Sa discographie est le reflet de sa passion pour la musique et son engagement envers des causes humanitaires et sociales importantes.
(1991)
«Logozo» :
Cet album a été un jalon dans la carrière d’Angélique Kidjo. Il a marqué son succès international et a été salué pour son mélange de rythmes africains, de pop et de musique traditionnelle.
(1994)
«Aye» : «Aye» a continué de renforcer la réputation d’Angélique Kidjo en tant qu’artiste majeure de la musique du monde. L’album a été nominé aux Grammy Awards et a présenté des chansons comme «Agolo» qui sont devenues emblématiques.
(2007)
«Djin Djin» : Cet album a remporté le Grammy Award du meilleur album de musique du monde en 2008. Il a également reçu des critiques élogieuses pour son mélange éclectique de collaborations avec des artistes internationaux tels que Alicia Keys, Peter Gabriel et Carlos Santana.
(2014)
«Eve» : «Eve» est un hommage aux femmes africaines et à leur résilience. Cet album a été acclamé par la critique et a remporté le Grammy Award du meilleur album de musique du monde en 2015.
(2018)
«Remain in Light» : Kidjo a revisité l’album emblématique des Talking Heads, «Remain in Light,» en y ajoutant sa propre touche africaine. Cette réinterprétation a été saluée pour son audace et sa créativité.
(2021)
«Mother Nature» : Son album «Mother Nature» continue de montrer l’évolution artistique d’Angélique Kidjo. Il explore des thèmes liés à l’environnement, aux droits de l’homme et à l’unité mondiale.
La pastèque, ce fruit juteux et rafraîchissant, est bien plus qu’une simple friandise estivale. Riche en nutriments et en bienfaits pour la santé, elle mérite une place de choix dans notre alimentation quotidienne. Voici pourquoi vous devriez intégrer la pastèque à votre régime alimentaire.
La pastèque est composée à 92% d’eau, ce qui en fait un excellent choix pour rester hydraté, surtout pendant les mois chauds. Une bonne hydratation est essentielle pour le bon fonctionnement de notre corps, y compris la régulation de la température corporelle, le bon fonctionnement des organes et la livraison des nutriments aux cellules. En consommant de la pastèque, vous pouvez facilement atteindre vos besoins quotidiens en eau tout en savourant un goût délicieux.
Une tasse de pastèque (152 grammes) contient seulement 46 calories, mais elle est riche en vitamines et minéraux essentiels :
- Vitamine C : 14% de la valeur quotidienne (DV)
- Renforce le système immunitaire et aide à la cicatrisation des plaies.
- Vitamine A : 5% de la DV - Essentielle pour la santé des yeux et la croissance cellulaire.
- Potassium : 4% de la DV - Aide à maintenir l’équilibre des fluides et à réguler la pression artérielle.
- Magnésium : 4% de la DV - Important pour la fonction musculaire et nerveuse.
Ces nutriments jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé globale, y compris le soutien du système immunitaire, la santé de la peau et la fonction musculaire.
La pastèque est une source riche en antioxydants, notamment la vitamine C, les caroténoïdes, le lycopène et la cucurbitacine E. Ces composés aident à combattre les radicaux libres, des molécules instables qui peuvent endommager les cellules et contribuer à des maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiaques et le cancer. En consommant de la pastèque, vous pouvez aider à protéger votre corps contre ces dommages et à maintenir une bonne santé à long terme. Les merveilles de
Le lycopène, un antioxydant présent en grande quantité dans la pastèque, est associé à une réduction du risque de maladies cardiaques. Il aide à abaisser le cholestérol et la pression artérielle, et peut également réduire l’inflammation. De plus, la citrulline, un acide aminé trouvé dans la pastèque, peut améliorer la circulation sanguine et réduire l’accumulation de plaque dans les artères. En intégrant la pastèque à votre alimentation, vous pouvez soutenir la santé de votre cœur et réduire le risque de maladies cardiovasculaires.
Grâce à sa faible densité calorique et à sa haute teneur en eau, la pastèque peut aider à la gestion du poids en procurant une sensation de satiété plus longue. Cela peut réduire les envies de grignotage et aider à maintenir un poids santé. En choisissant la pastèque comme collation, vous pouvez satisfaire vos envies sucrées tout en restant sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs de poids.
Les merveilles de la pastèque Beauté & Bien-être
Les vitamines A et C présentes dans la pastèque sont essentielles pour la santé de la peau et des cheveux. La vitamine C aide à la production de collagène, une protéine qui maintient la peau souple et les cheveux forts. La vitamine A est importante pour la réparation des cellules de la peau. En mangeant de la pastèque, vous pouvez contribuer à une peau éclatante et des cheveux en bonne santé.
La citrulline dans la pastèque peut également aider à réduire les douleurs musculaires et améliorer la récupération après l’exercice. Boire du jus de pastèque ou manger de la pastèque avant une séance d’entraînement peut aider à réduire les douleurs musculaires le lendemain. Cela en fait une excellente option pour les athlètes et les personnes actives.
La pastèque est un fruit délicieux et nutritif qui offre de nombreux bienfaits pour la santé. Que ce soit pour rester hydraté, améliorer la santé cardiaque, ou maintenir une peau éclatante, il y a de nombreuses raisons d’ajouter de la pastèque à votre alimentation. Alors, la prochaine fois que vous cherchez une collation saine et rafraîchissante, pensez à la pastèque!
Source: Healthline - MediHealth - Cleveland Clinic Health Essentials
QUEEN KAMITE
Née en septembre 1996 à Brazzaville, en République du Congo, BOUAMOU-
TALA Fortunée Thérésa, mieux connue sous le nom de Thérésa BOUAMS, jeune Congolaise passionnée de la mode, du mannequinat, de la musique et de la beauté féminine, a transcendé l’image de la jeune
fille candide pour devenir une figure emblématique de la défense des valeurs africaines. Son discours passionné sur les réseaux sociaux suscite à la fois admiration et controverse, mais Thérésa ne se laisse pas enfermer dans le stéréotype du mannequin «Barbie». Elle se décrit comme une guerrière animée par une flamme Impla-
cable pour la justice, le développement et le changement.
Un Combat pour l’Histoire et la Culture
L’engagement de Thérésa Bouams pour l’histoire de l’Afrique est né de sa frustration face au manque d’enseignement sur ce sujet crucial dans les écoles, les églises, et même au sein des familles. En
Theresa Bouams pose à Paris
tant qu’opératrice culturelle, elle insiste sur l’importance de connaître l’histoire de son pays et de son continent. Pour elle, le développement de l’Afrique dépasse le cadre du mannequinat et touche d’autres domaines artistiques souvent négligés.
Thérésa critique le complexe d’infériorité qui pousse une majorité de mannequins africains à chercher des opportunités en Europe ou en Amérique. Elle souligne que «aucun peuple ne peut se développer en se basant sur les principes d’un autre peuple ».
Selon elle, il est crucial d’adapter les traditions spirituelles africaines à leurs propres valeurs pour véritablement avancer.
Un Retour aux Racines
La décision de Thérésa Bouams de revenir aux traditions africaines n’est pas simplement une mode passagère, mais une démarche essentielle pour redécouvrir et valoriser l’héritage
africain. «Le moteur du développement d’un peuple est sa jeunesse», affirme-telle. Elle se bat pour que la jeunesse africaine, notamment celle du Congo, apprenne l’histoire de ses ancêtres et valorise son patrimoine culturel.
Thérésa Bouams a récemment mis sa carrière de mannequin en pause pour se concentrer pleinement sur son rôle d’opératrice culturelle. Elle se consacre désormais à la promotion et à la défense du patrimoine culturel africain, persuadée que c’est par cette voie que l’Afrique peut véritablement s’élever.
Lauréate du trophée de la «Meilleure Web-influenceuse» lors de la première édition des Panafricains Awards, Thérésa incarne la force et la résilience de son héritage culturel. Sa rencontre avec des figures emblématiques du panafricanisme, comme Kemi Seba, Niousserê Kalala Omotunde, et Nathalie Yamb, a renforcé son rôle de leader dans le mouvement panafricain. À travers ses actions et ses paroles, Thérésa Bouams inspire une génération à embrasser ses racines et à avancer avec courage et conviction, tout en célébrant l’unité et la culture africaine.
1 ère édition des Panafricains Awards où Thérésa a gagné le trophée de la “Meilleure Web-influenceuse” sur le panafricainisme.
L’Afrique, terre de mes ancêtres, je n’attendrai jamais la mort afin de proclamer averc force que tu es la plus grande merveille que Dieu nous a légué «Black is Power»
T. Bouams
Le roi Aho Houegbadja, qui a régné de 1645 à 1685, est considéré comme le fondateur du groupe qui deviendra plus tard les Mino. Initialement, elles étaient un corps de chasseurs d’éléphants appelé “gbeto”. Ces femmes démontraient déjà des compétences exceptionnelles en traque et en survie, des talents essentiels pour la protection du royaume. Au XVIIIe siècle, le roi a décidé d’entraîner certaines de ces chasseuses
pour devenir des gardes du corps, reconnaissant ainsi leur potentiel militaire.
Création officielle
La reine Tasi Hangbè (ou Nan Hangbe), sœur jumelle d’Houessou Akaba, a régné sur le Dahomey de 1708 à 1711. Elle est la vraie créatrice du corps des Agodjé, un régiment combattant intégré aux armées professionnelles du royaume. Lors d’une campagne contre les voisins Ouéménou, elle a
pris la tête de l’armée, travestie à l’image de son frère jumeau défunt, Akaba. Cette action audacieuse démontre que les femmes pouvaient non seulement participer activement aux combats, mais aussi les diriger. Cependant, Tasi Hangbè a été largement effacée de l’histoire officielle du Dahomey, un oubli qui reflète les préjugés de l’époque contre les femmes en position de pouvoir.
AMAZONES : Les Agodjé DU DAHOMEY Queen Kamite
Les Amazones du Dahomey, également connues sous le nom de Mino, étaient une élite militaire composée exclusivement de femmes dans le royaume du Dahomey (actuel Bénin). Elles ont joué un rôle central dans la défense de leur royaume et sont devenues un symbole puissant de courage et de résilience féminine. Cet article explore leur histoire, leurs représentations dans les médias modernes, et leur héritage pour les jeunes filles africaines, en mettant en lumière la capacité des femmes à égaler, voire surpasser, les hommes dans divers domaines.
Symbole de Résistance et d’Émancipation
Les Amazones du Dahomey sont devenues un symbole emblématique de l’histoire africaine, de la résistance et de l’émancipation des femmes. Leur existence et leurs exploits militaires démontrent que les femmes peuvent être des figures centrales de la lutte et de la défense de leur nation. Elles représentent non seulement un héritage de résistance contre les envahisseurs et les
oppresseurs, mais aussi un puissant exemple de l’émancipation féminine, en brisant les barrières de genre et en s’affirmant comme des égales aux hommes dans un domaine dominé par ces derniers.
Les Femmes Comme Défenseuses et Protectrices
L’idée que les femmes, surtout en Afrique, ne sont capables que des tâches domestiques ou liées à la maternité est un
stéréotype réducteur. Les Amazones du Dahomey montrent que les femmes possèdent les mêmes compétences que les hommes, et peuvent même exceller dans des rôles traditionnellement masculins. En assurant la défense de leur peuple, elles ont démontré que les femmes sont tout aussi capables de garantir la protection et la survie de l’espèce humaine. Leur exemple défie les conventions sociales et souligne l’importance de ne pas
restreindre les capacités des femmes à des rôles prédéfinis.
Les Amazones à Hollywood : Inspirations et Représentations
Les Amazones du Dahomey ont inspiré de nombreuses représentations dans la culture populaire, y compris dans des films hollywoodiens tels que The Woman King et Black Panther. Ces films mettent en scène des guerrières puissantes et indépendantes, rappelant l’héritage des Amazones. Par exemple, la Dora Milaje, la garde royale dans Black Panther, est directement inspirée des Amazones
du Dahomey, reflétant la même discipline et le même dévouement à la protection de leur souverain. Ces représentations
modernes servent de rappel que les femmes peuvent exceller dans des rôles de leadership et de défense.
Gardes Féminines de Kadhafi : Un Héritage de Puissance Féminine
Un autre exemple moderne de régiment féminin est la garde rapprochée de Mouammar Kadhafi, composée exclusivement de femmes connues sous le nom de «Amazones de Kadhafi». Ce groupe de femmes était chargé de la protection du leader libyen et représentait une image de pouvoir et d’autorité féminine. Ce choix stratégique, bien que controversé, soulignait l’idée que les femmes peuvent jouer des rôles cruciaux dans la défense et la sécurité, prouvant ainsi que les compétences féminines ne se limitent pas aux stéréotypes de genre.
Féminins à Travers le Monde
L’histoire a connu d’autres exemples de régiments féminins servant de garde rapprochée. Par exemple, les reines de Nubie en Égypte ancienne utilisaient des gardes du corps féminins pour leur protection. En Chine, durant la dynastie Tang, l’impératrice Wu Zetian employait des femmes pour sa garde personnelle. Ces exemples montrent que l’utilisation de régiments féminins n’est pas un phénomène isolé mais une pratique présente
dans différentes cultures et époques, démontrant la capacité des femmes à assumer des rôles de leadership et de protection.
Les histoires des Amazones du Dahomey et d’autres régiments féminins à travers le monde sont une source d’inspiration pour les jeunes filles africaines. Elles rappellent l’importance de valoriser le patrimoine culturel ancestral et d’embrasser des rôles de leadership et de protection. Dans un monde où la parité des genres est encore en cours de réalisation, ces récits montrent que les femmes ont toujours eu un rôle vital dans la défense et le leadership. Elles prouvent que les femmes, tout comme les hommes, peuvent
être des protectrices et des défenseuses, capables de garantir la survie et la prospérité de leur communauté.
Les Amazones du Dahomey et leurs homologues modernes sont des symboles puissants de la capacité des femmes à être des leaders et des défenseuses. En s’inspirant de ces histoires, les jeunes filles africaines peuvent trouver la force de protéger leur patrimoine culturel et de poursuivre l’égalité des genres, tout en honorant les valeurs de courage et de résilience. Elles doivent savoir qu’elles sont capables de réaliser autant, sinon plus, que les hommes, dans tous les domaines, y compris la défense et la protection.
Quand l’Asie Adopte les Coutumes Africaines
La « Chianafrique », met en lumière une tendance surprenante où les salons de coiffure africains commencent à prendre pied en Chine.
En Corée du Sud, le salon de coiffure
« Hippie Buddha » s’est spécialisé dans les coiffures afro.
Dans certaines régions d’Asie, une tendance émerge où les différences culturelles se mélangent pour créer quelque chose de nouveau et d’excitant. Un exemple évident de cela se trouve dans le monde de la coiffure, où les Asiatiques montrent un vif intérêt pour les styles capillaires africains.
En Chine, par exemple, les salons de coiffure sont des endroits très populaires où les gens aiment expérimenter de nouveaux looks. Récemment, une vidéo virale sur les réseaux sociaux a montré que les coupes afro sont devenues incroyablement tendance parmi les Chinois. Cette vidéo a capturé l’attention car elle présentait
des personnes avec des cheveux auparavant lisses, qui sont désormais frisés ou même bouclés, montrant ainsi l’engouement pour les styles africains.
Ce phénomène, souvent appelé « Chianafrique », met en lumière une tendance surprenante où les salons de coiffure africains commencent à prendre pied en Chine. En Corée du Sud, par exemple, le salon de coiffure « Hippie Buddha » s’est spécialisé dans les coiffures afro. Bien que cela puisse sembler nouveau pour certains, cette tendance est en fait présente depuis un certain temps au Japon, où la culture afro-américaine est populaire depuis une décennie environ.
Au Japon, cette influence a même un nom : le «be-style», une contraction de «black» et «lifestyle». Les «be-stylers» sont des jeunes Japonais qui sont fans de la culture des rappeurs afro-américains et qui adoptent leurs codes vestimentaires et leur style, parfois même en allant jusqu’à modifier la couleur de leur peau par des séances de bronzage.
Cette fusion de cultures est un exemple fascinant de la manière dont les différences peuvent s’assembler pour créer quelque chose de nouveau et de dynamique. Elle montre également comment la diversité culturelle peut enrichir nos expériences et élargir nos perspectives.
Martha Makuena, originaire de la République démocratique du Congo, a marqué l’histoire en 2012 en ouvrant la toute première chaîne de salons afro en Chine, nommée « Paulma Afro Hair Care Co. Ltd ». Aujourd’hui, elle est fière de posséder les deux seuls établissements spécialisés dans les tresses africaines dans tout le pays.
Au cours des dix dernières années, la Chine a vu affluer des centaines de milliers d’immigrants africains en quête d’opportunités. Parmi eux, Martha Makuena a su se démarquer en transformant une simple idée en une réussite entrepreneuriale. Arrivée en Chine en 1999 avec son époux, Paul Luyeye, ingénieur travaillant pour une entreprise française, ils ont saisi l’opportunité de s’installer à Pékin lorsque Paul a décroché un emploi dans la capitale.
En 2012, Martha a inauguré son premier salon de coiffure afro au cœur du quartier d’affaires de Pékin, attirant rapidement l’attention des médias internationaux. Aujourd’hui, avec deux boutiques prospères à Beijing et à Shanghai, son succès ne fait que croître.
Les tarifs pratiqués pour les coiffures s’élèvent en moyenne à 1 530 yuans (environ 200 euros), attirant principalement une clientèle aisée de cadres venant des quatre coins du pays pour profiter de son expertise en matière de tresses africaines.
Le kente est l’un des tissus les plus emblématiques et reconnaissables d’Afrique, avec une histoire riche et une signification culturelle profonde. Originaire du Ghana, le kente est bien plus qu’un simple tissu; il est un symbole de l’héritage, de l’identité et de l’art africains. Voici un aperçu de la tendance kente dans le vestimentaire africain :
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Le kente trouve ses racines dans les royaumes ashanti et ewe du Ghana. Traditionnellement, il était réservé aux occasions royales et sacrées, et porté par les rois et les chefs. Le nom «kente» dérive du mot Akan «kenten,» qui signifie «panier,» faisant référence à la méthode de tissage utilisée pour créer le tissu.
Le kente est caractérisé par ses motifs colorés et complexes. Chaque motif, couleur et symbole utilisé dans un tissu kente a une signification spécifique. Par exemple, les couleurs dorées peuvent symboliser la richesse, le pouvoir et la spiritualité, tandis que le rouge peut représenter le sacrifice ou la politique. Les motifs, souvent géométriques, sont porteurs
de messages et d’histoires, et chaque pièce de kente peut raconter une histoire unique.
La Tendance Kente dans la Mode Contemporaine
Le kente a transcendé ses origines royales pour devenir un élément populaire et polyvalent de la mode africaine contemporaine. Aujourd’hui, il est utilisé dans une variété de vêtements, allant des tenues traditionnelles aux pièces modernes et stylées. Les designers africains et de la diaspora ont incorporé le kente dans des créations qui célèbrent l’héritage africain tout en s’adaptant aux tendances mondiales de la mode. On le voit dans les robes, les vestes, les accessoires, et même dans les tenues de mariage.
Le kente est non seulement un symbole de richesse et de noblesse, mais il est aussi devenu un choix populaire pour les mariages et autres occasions spéciales. As-tu une occasion particulière en tête pour laquelle tu envisages le kente? Le Kente : symbole de l’héritage, de l’identité et de l’art africains
Mondiale
Avec la montée de la mode africaine à l’échelle internationale, le kente a également gagné en popularité en dehors du continent africain. Des célébrités, des designers de mode et des influenceurs du monde entier ont adopté le kente, le mettant en avant dans les défilés de mode, les magazines et les tapis rouges. Cela a contribué à la reconnaissance mondiale de ce tissu comme un symbole de la richesse culturelle et de l’artisanat africain.
La célèbre diva Beyoncé arborant majestueusement la tunique royale kente
Bien que le kente soit devenu une tendance mondiale, il est important de respecter ses significations culturelles et ses origines. Pour beaucoup d’Afri-
cains, porter du kente est une manière de célébrer leur patrimoine et de se connecter à leurs racines. C’est un symbole d’identité et de fierté, et il est souvent porté lors de cérémonies importantes comme les mariages, les funérailles et les célébrations culturelles.
Le kente est bien plus qu’un tissu; c’est une expression d’identité culturelle et une œuvre d’art. Sa popularité croissante dans la mode contemporaine est un témoignage de sa beauté et de sa signification. Alors que le kente continue d’inspirer les designers et les amateurs de mode à travers le monde, il reste un puissant symbole de l’héritage et de la créativité africains.
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