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Just Alone

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Beaucoup de douceur, un peu de mélancolie , une voix qui n’est pas sans faire penser à Regina Spektor ou Cocorosie. A 20 ans à peine, Angèle alias Just Alone puise dans les cordes de Nashville et ses lumières, on imagine facilement ses chansons sur la bande originale du film Alabama Monroe tant elles dessinent de grands décors, connectées d’une certaine façon à la nature. Du spleen et de l’espoir, des rêves de grands espaces, Angèle a touché sa première guitare à 4 ans, écrit sa première composition à 13, et sera le 11 juin, seule, sur la grande scène des concerts de la Région.

Qui es-tu ? Où traines-tu ?

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Je m’appelle Angèle et je porte le projet musical Just Alone. J’habite à Rouen depuis toujours, c’est une ville dont je ne me lasse pas. Il est possible de me voir fanfaronner dans les rues de Rouen avec des écouteurs dans les oreilles, dans des lieux culturels tels que le 106, l’Omnia, dans la cave du 3 pièces, ou encore au quartier libre chaque année avec l’arrivée des beaux jours !

Tu as commencé la scène très jeune,comment es-tu venue à la musique,quel est ton parcours ?

La musique a guidé ma vie dès mon plus jeune âge ! Je dois cette passion à mes parents, avec un père musicien et une mère luthière, je ne suis pas étonnée de la voie que j’ai choisi de prendre. J’ai commencé la guitare à 4 ans, chez moi avec mon père, puis à 6 ans j’ai parcouru les couloirs du conservatoire de Rouen, avant d’accéder à la formation CHAM (Classes à horaires aménagées) pendant 2 ans. J’ai fait mon premier concert à 12 ans lors d’un vernissage. Je me rappelle de ce moment très fort où, même tétanisée par le stress, j’ai ressenti immédiatement le bonheur de la scène et du partage.

Ton écriture et ton interprétation sont pleines de sensibilité,qu’est-ce qui les nourrit ? Que metstu de toi dans tes chansons ?

La sensibilité c’est ce qui ressort le plus de ma musique, mais à l’origine c’est une souffrance qui passait de mon cœur à la page, et de la page à la chanson. Une manière d’extérioriser pour ne pas craquer, mais toujours avec des pincées d’espoir, de luminosité, et d’images qui réchauffent le cœur. J’ai longtemps oublié que cette tristesse était à la vue de tous. Aujourd’hui je vais mieux, je ne ressens plus le besoin de chanter une douleur qui est passée. Je mets toujours autant de moi qu’avant, mais un moi qui se sent mieux.

Quelles sont tes influences ?

Je suis continuellement influencée par de nouvelles découvertes qui me retournent l’estomac, Tamino en est un bon exemple. Mais je n’oublie pas les premiers artistes qui ont bercé mon enfance, et qu’on retrouve encore dans ma musique. Chez moi on écoutait beaucoup de folk, avec Ben Harper, Glen Hansard, Alela Diane, mais aussi les Rita Mistouko, Christophe, Amy Winehouse, Cat Stevens ou le Velvet… C’était éclectique.

Just Alone est,par définition,un projet solo, pourrait-il devenir un projet à plusieurs ?

Cette question reste toujours floue dans ma tête, je ne sais pas trop comment pourrait évoluer le projet. Je reste ouverte à différents changements, aux moments où ils devront se faire. Mais je souhaite aussi rester fidèle à mon projet initial.

Tu es encore très jeune, ta carrière est devant toi, est-ce tu l’envisages forcément dans la musique ?

Je ne me vois rien faire d’autre que de la musique. Je trouve un apaisement si particulier sur scène, j’y suis comme un poisson dans l’eau. Il y a toujours la possibilité de faire de la musique loin de la scène, mais tant que je le pourrai, mes pieds y resteront ancrés.

Quel est le concert dont tu gardes le meilleur souvenir ?

Un des concerts les plus fous c’était au Murmure Du Son, à Eu. Les gens y étaient géniaux, le monde ne me faisait pas peur, au contraire, j’avais le sentiment de respirer enfin à plein poumons - pas de refus pour une asthmatique ! Je me rappelle avoir dédicacé ma première paire de chaussures, c’était un drôle de moment, que j’ai bien apprécié.

Tu seras sur la grande scène des concerts de l’Armada le dimanche 11 juin, devant des milliers de spectateurs,comment abordes-tu cette date ?

Le stress est déjà bien présent, mais autant que l’envie je dirais… Je commence déjà à rêver de ce moment la nuit, ça me matrix bien comme il faut ! Je me pose énormément de questions, dans ces moments- là, on se rappelle que le fait d’être seule sur scène peut vraiment rajouter une appréhension particulière. Mais je suis tellement bien accompagnée que je ne me fais pas de soucis. Je bosse comme il faut, pour y aller sereinement…

Qu’est-ce que ça t’inspire l’Armada, y as-tu des souvenirs particuliers ?

En 2019 j’ai pu jouer à l’Armada, sous un chapiteau, et dans le catering j’étais avec Deluxe, qui est un de mes groupes préférés actuels. Je suis heureuse de savoir qu’ils passent cette année, en espérant qu’aucune tempête ou intempéries n’empêchent aucun projet de jouer cette année.

A part ce concert, quelle est ton actu ?

Plusieurs concerts en Normandie, le 10 juin au Full Festival à Louvigny, une date à Bergerac le 6 juillet pour le Festival des Filles… J’aurai aussi l’occasion de tourner le clip d’une de mes chansons qui s’appelle Colors, avec Juliette Gouveia, courant Printemps.

Liens : Facebook : Just Alone Instagram : yellathesky

Youtube : @justalone9429

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