implantologie
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Edentation maxillaire unitaire: Intérêt de la Régénération Osseuse Guidée à l’aide de membrane en dPTFE renforcée titane et d’allogreffe osseuse en poudre.
Dr Carole Leconte, Paris Exercice exclusif en parodontologie et en implantologie
Dans le secteur esthétique, la préservation alvéolaire est de mise, et
*fig 1.a:
les protocoles d’extraction-implantation-mise en esthétique immé-
-1: site l’alvéole
diate donnent aujourd’hui la plus grande prévisibilité (à condition
comblée (Bio oss S)
de les associer à un biomatériau non ou faiblement résorbable, et une greffe conjonctive).
-2: onlay mentonnier
Quand cela n’a pas été possible (infection aiguë...) ou après une extraction ancienne, il est nécessaire de reconstruire.
Fig 1.b: rapport
En effet, même en cas de volume osseux suffisant pour placer un
os/implant
implant, cela ne peut aboutir à un succès esthétique étant donné la résorption systématique du volume vestibulaire. Le cas des figures 1.a et 1.b a met en exergue la différence de type d’os obtenu par comblement alvéolaire (préservation du volume, ici 6 mois après une mise en place de Bio-oss S, en site de 11) et une reconstruction par onlay autogène mentonnier (bloc cortical en site de 21) Les 2 techniques ont permis un positionnement des implants dans un axe prothétique favorable pour des prothèses transvissées, avec un volume d’os buccal favorable à une stabilité osseuse, donc biologique et esthétique dans le temps. La trabeculation/vascularisation en 11 signe une trophicité proche de l’os maxillaire natif, ce qui peut paraitre un objectif dans nos reconstructions.
Les techniques de RTG/ROG permettent d’obtenir cette qualité de résultats quand le volume a été perdu, en évitant l’emploi de blocs, qu’ils soient autologues ou en allogreffe. Les blocs sont plus compliqués dans les édentements de faible
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N°58 - juin 13
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