imagerie
CONE BEAM ET GREFFES SOUS-SINUSIENNES Dr Harry MAAREK, ORL
Dr Norbert BELLAICHE Radiologue
www.dr-maarek-paris-nord.fr
www.conebeamparis.com
Les greffes sous-sinusiennes sont aujourd’hui des techniques théra-
I. LA TECHNIQUE DU CONE BEAM
peutiques éprouvées, plus que trentenaires (1), aux indications de
fait appel à
plus en plus nombreuses dans le cadre de la réhabilitation dentaire
- un appareil à moyen champ (supérieur ou égale à 8 x 8 cm), de
implanto-portée (2). Elles ont pour but d’augmenter la hauteur d’os
définition moyenne, à voxels de 150 à 250 µm, pour une analyse
maxillaire antral en implantologie, qu’il s’agisse d’élévation sinu-
de l’ensemble des sinus maxillaires, ostia infundibulaires compris;
sienne par voie latérale (ESVL ou « sinus lift ») ou par voie crestale
en cas de pathologie sinusienne, notamment inflammatoire, pou-
(technique de Summers [3]). Le cone beam (CBCT) des maxillaires
vant s’étendre aux autres sinus (cellules ethmoïdales, frontales et
et des sinus s’est imposé comme la technique de référence en
sphénoïdales) une étude exhaustive du nez et des sinus sera utile
implantologie et en pathologie dentaire et dentosinusienne (4,5),
(grand champ, supérieur à 12cm de hauteur) ; il est par ailleurs
loin devant les techniques standard (panoramique et rétro-alvéo-
admis qu’une exploration sinusienne, par cone beam ou scanner
laires) et supplantant la tomodensitométrie (TDM) qui est plus irra-
(TDM), doit englober le maxillaire supérieur afin de ne pas mécon-
diante, plus artéfactée, plus coûteuse et moins précise (sauf en ce
naître la responsabilité éventuelle d’une pathologie endoparodon-
qui concerne les mesures de densités). Le cone beam s’avère donc
tale dans une sinusite ;
aujourd’hui essentiel dans le bilan préopératoire et le suivi des
- des reconstructions secondaires localisées en haute définition (à
greffes sous-sinusiennes.
voxels de 75 à 125µm), pour l’étude fine d’un secteur limité.
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N°66 - juin 15
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