imagerie
APPORT DU CONE BEAM DANS LE DIAGNOSTIC DES IMAGES RADIOCLAIRES DES MAXILLAIRES Dr Norbert BELLAICHE Radiologue www.conebeamparis.com
TABLEAU I. ARBRE DIAGNOSTIQUE DES IMAGES CLAIRES DES MAXILLAIRES, d’après Cavézian et Pasquet (1,5).
Le diagnostic des images radioclaires ou denses, parfois mixtes des
• LE CBCT peut être Indispensable en cas de doute diagnostique
maxillaires repose souvent sur le contexte clinique (souvent doulou-
sur les clichés standard et exige une technique rigoureuse:
reux), les données radiologiques standard de l’orthopantomogra-
-acquisition en haute résolution (voxels de 125 à 200µm) à champ
phie (OPT) et des clichés rétro-alvéolaires (RA) et le cone beam (CB
moyen (8 à 12 cm) et au besoin petit champ (6 cm),
ou CBCT). Celui-ci, souvent décisif, est parfois insuffisant quand la
-avec si nécessaire reconstructions secondaires en ultra haute réso-
lésion intéresse les parties molles, mieux explorées par le scanner (TDM) ou l’IRM. Dans un nombre important de cas, c’est un fais-
lution (UHR) avec voxels de 80 ou 75µm,
ceau d’éléments incluant la clinique, l’imagerie, parfois la biologie
-reconstructions multiplanaires axiales, frontales et sagittales,
et souvent l’histologie qui permet d’établir le diagnostic. Enfin, la
obliques dans l’axe des structures et tridimensionnelles au besoin.
suspicion de pathologie générale ou multifocale peut faire prati-
• LE SCANNER tire ses rares indications des limitations du cone
quer des examens radiologiques à distance des maxillaires. Le pré-
beam: artéfacts cinétiques rendant la lecture des images impossible
sent article porte sur l’apport du cone beam dans le diagnostic des
et envahissement aux parties molles d’une lésion envahissante
images radioclaires. La démarche diagnostique, d’après Pasquet et
(abcès, kyste...)
Cavézian (1,5) est résumée sur le tableau I.
RESULTATS
TECHNIQUES RADIOLOGIQUES
Au terme de l’analyse radiologique et cone beam, les images
• L’OPT et les RA sont le plus souvent révélateurs des images
radioclaires peuvent être classées en quatre catégories: normales,
radioclaires, parfois suffisants au diagnostic, notamment en cas
pathologiques d’origine dentaire, pathologiques d’origine extra-
d’images normales ou d’aspect caractéristiques dans un contexte
dentaire et aspécifiques (TABLEAU I).
en rapport avec l’image.
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N°68 - novembre 2015
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