Le COT avancé Par le caporal-chef St-Amant Quartier général et Escadron des transmissions
Pendant l’exercice LION INTRÉPIDE 2012, mon équipe et moi avons exercé nos compétences afin de fournir les systèmes de communication requis au bon fonctionnement d’un centre d’opération tactique (COT) de brigade. Dans ce même environnement austère que sont les secteurs d’entraînement de la BFC Gagetown, nous avons déployé non seulement un COT de brigade, mais avons pu confirmer la capacité actuelle du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) à déployer un poste de commandement avancé. En tant que chef du détachement du COT-A, j’ai été mis à contribution plus d’une fois avec mon équipe afin de dé ployer celui-ci dans différentes locations. Pour ce faire, ma section était formée de personnes exerçant différents métiers tels qu’opérateur radio, monteur de ligne, technicien en système informatique ainsi que d’un groupe d’armes de combat assurant notre protection. Mission oblige, nous avons travaillé tous ensemble tout
ERRATUM Une erreur nous a été rapportée dans la dernière édition de notre section Bravo Zulu du 19 avril. Voici l’avis de promotion corrigé du capitaine Mathieu Arseneault : Capitaine Mathieu Arseneault Promotion 5 Bn S du C
en apprenant le métier des autres, augmentant ainsi nos chances de réussite. Un soir vers 20 h 30, je me préparais à quitter mon poste de travail pour aller me coucher et on me donna un ordre d’avertissement pour effectuer le déploiement du COT-A. Les ordres furent passés deux heures plus tard et la reconnaissance débuta à 7 h 30 le matin suivant. À 11 h 30 le même matin, les véhicules ainsi que les membres d’équipage étaient réunis afin d’effectuer un convoi tactique escorté par une section de protection de la force. Suivant les rapports fournis par les éléments de reconnaissance, nous nous déployions vers la location déterminée et il a fallu environ trois heures par la suite pour installer tous les systèmes requis afin d’appuyer le personnel de l’état-major déployé à cet endroit. Nous avons travaillé ensemble d’arrache-pied pour que le COT-A soit en mesure d’effectuer la bascule avec le COT, de manière à permettre que le commandement et contrôle (C2) puissent être exercés à partir de cette position avancée, et ce, toujours dans l’optique que soit le plus transparent possible pour les unités déployés. Le complexe de drashs avait été complété, les antennes, les radios ainsi que tous les équipements informatiques étaient installés et la protection de la cache était assurée adéquatement. Le COT-A pouvait dès lors assumer le C2 à partir des différents outils de numérisation et des radios tactiques. Depuis l’automne 2011, mon équipe a participé à plusieurs exercices sur la Garnison Valcartier ainsi qu’en milieu urbain. Le QGET se réadapte tranquillement à la doctrine de la guerre conventionnelle en obtenant d’excellents résultats, et ce, malgré la complexité grandissante des systèmes de communication de l’Armée.
Je tiens à souligner tout particulièrement l’effort et la motivation des membres de ma section qu’ils ont manifestés tout au long de nos déploiements. Merci
au caporal-chef Marquis, au caporal Lamothe, aux soldats Myre, Inkel, Wightman, Lavoie-Lauzon, Blanchard, Rousseau-filteau et aux deux Roy!
PAS FACILE, NOURRIR UNE ARMÉE! Pas de doute, nourrir une armée de 4000 personnes est un défi logistique majeur, et la région de Fredericton l’a appris un peu à ses dépens pendant l’exercice LION INTRÉPIDE. «On demande tellement de rations que la région de Fredericton n’est pas capable de suffire, indique le colonel Stéphane Lafaut, commandant du 5 GBMC. On a dû retourner vers Québec pour aller chercher des contrats d’alimentation et des denrées. Ce n’est pas parce qu’on avait mal planifié. La région de Fredericton nous avait dit qu’elle pouvait, mais elle s’est aperçue après quelques jours qu’elle n’était plus vraiment capable de combler nos besoins.» En date du 26 avril, 72 286 repas frais avaient été servis aux troupes à Gagetown. Également, 65 000 boîtes à lunch et 89 000 rations ont été prévues pour tout l’exercice.
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Page 10 / Adsum / 2 mai 2012
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Le capitaine Chen et son équipe de cuisiniers du 5e Bataillon des services du Canada servent le repas aux militaires sur le camp Petersville. - Photo : capt Dennis Noël, Affaires publiques 5 GBMC
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