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UNE ANNÉE DE GRANDS DÉFIS SE TERMINE Tout au long de l’année, nous avons écrit vos histoires et les avons imagées avec d’excellentes photos des techniciens en imagerie. Nous terminons donc 2018 en beauté avec cette belle photo du sapeur Sébastien Pelletier-Gagnon, du 5e Régiment du génie de combat, l’exercice TRIDENT JUNCTURE en Norvège, prise le 3 novembre 2018.

BÉBÉS 2018

P. 3

P. 5

La nouvelle cuisine, alliage de modernité et d’efficacité

Le commandant de l’Armée à Valcartier : entrevue

– Photo : Édouard Dufour, Adsum

– Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

Détails en p. 17

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Cuisine de la Base Valcartier : plus que quelques semaines avant le grand dévoilement Au terme d’une année et demie de travaux intensifs visant la refonte intégrale de la cuisine de la Base Valcartier (bât. 505), celle-ci ouvrira ses portes en janvier. Retour sur ce projet de grande ampleur.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

«Après trois déménagements en à peine 14 mois, le personnel de la cuisine est très fébrile. Le moral des employés de la cuisine a toujours été relativement très élevé. Notre équipe s’est montrée résiliente et la qualité du service n’a jamais diminué au cours de cette période», explique le capitaine Geneviève Thibeault, membre du Service d’alimentation (Svc Alim) de la Base Valcartier.

Le Capt Thibeault ajoute que le personnel de la cuisine a dû s’adapter «de manière incroyable» au défi que représentait de travailler temporairement dans le bâtiment 510, un endroit à l’espace de travail restreint et où «la bulle de chacun a été rapetissée».

Les améliorations à la cuisine sont majeures et représentent un investissement de près de 5,2 millions de dollars. Les planchers, les murs, les plafonds, la ventilation et l’ensemble du système électrique de la cuisine, un bâtiment construit il y a plus d’une cinquantaine d’années, ont été complètement refaits.

L’ajout de deux plaques à induction, d’un nouveau four totalement automatisé et programmable, d’un refroidisseur ultra rapide et de plusieurs tables de travail ajustables selon la taille des employés ne sont que quelquesunes des nouvelles dotations de la cuisine.

«Nous avons aussi reçu un nouveau four à pâtisserie rotatif. Il est muni d’une plaque tournante de 360 degrés qui permet d’appli-

quer de manière uniforme de la vapeur et de la chaleur sur les croissants et les chocolatines, ce qui donne un résultat de cuisson impeccable!», détaille l’adjudant-maître Éric Joly, membre du Svc Alim de la Base Valcartier et l’un des coordonnateurs des travaux de la cuisine.

Quatre tables réfrigérées permettront aussi aux cuisiniers d’économiser du temps et de l’énergie en leur évitant de devoir se rendre jusqu’au congélateur principal de la cuisine pour obtenir les aliments nécessaires à la confection de certains plats. «Notre personnel est âgé entre 20 et 65 ans. Il est primordial de lui porter certaines attentions particulières», souligne le Capt Thibeault.

«La cuisine de la Base sera maintenant prête à faire face à n’importe quel ‘‘désastre naturel’’ ou presque. Avec le personnel requis, en période de grande demande, nous pourrons maintenant produire 2000 repas sans broncher!» affirme l’Adjum Joly concernant la capacité de production augmentée de la cuisine. En temps normal, la centaine d’employés qui y travaillent produit en moyenne de 400 à 700 repas par jour.

Les salles de bain du bâtiment ont été entièrement rénovées et équipées de lavabos complètement automatisés. Les usagers de la salle à manger retrouveront le même type de lavabos dans un corridor et pourront ainsi se laver les mains sans avoir à passer par la salle de bain. Ces petits changements favoriseront une plus grande salubrité des lieux.

Les usagers de la cuisine verront apparaître un tout nouveau système d’affichage du menu au-dessus du comptoir de service, grâce à l’installation d’une dizaine de nouveaux écrans plats. Chacune des quatre sections de la salle à manger sera dotée d’un téléviseur de grande dimension et d’un système de son de bonne qualité.

Plusieurs stations sanitaires comme celle-ci ont été mises en place dans le couloir menant à la salle à manger du bâtiment 505. – Photos : Édouard Dufour, Adsum

COMMUNICATION ÉTABLIE AVEC LE PÔLE NORD GRÂCE À LA 37E OPÉRATION RADIO SANTA L’opération RADIO SANTA est certainement une mission où l’échec n’est pas une option pour les membres du 38e Groupe-brigade du Canada (38 GBC). Dans le cadre de cette opération, les militaires ont rendu visite à des centaines d’élèves du primaire très fébriles de l’Ontario et de l’ouest du Canada, afin de s’assurer qu’ils puissent parler au père Noël, au cours de la semaine du 3 au 8 décembre. Depuis les 37 dernières années, le 38e Régiment des transmissions (38 Régt Trans), un régiment des communications de la Réserve de l’Armée du 38 GBC, se rend dans des écoles primaires de sa communauté pour permettre aux enfants de discuter avec le père Noël par l’entremise d’une radio militaire. Le régiment réussit à couvrir quatre villes dans trois provinces qui détiennent des escadrons basés à Thunder Bay, en Ontario; à Winnipeg, au Manitoba; ainsi qu’à Regina et à Saskatoon, en Saskatchewan. Cette année, les membres du 38e Régt Trans, qui se spécialisent dans l’établissement de réseaux radio de moyenne et de longue portée, se sont rendus dans 30 écoles. En plus d’avoir la chance de transmettre leur liste de cadeaux jusqu’au pôle Nord à la radio, les élèves ont pu visiter le poste de commandement mobile, voir différents types d’équipement militaire et poser des questions aux militaires. Source : souslieutenant Natasha Tersigni, Affaires publiques du 38e Groupe-brigade du Canada. (É.D)

La cuisine de la Base Valcartier bénéficie maintenant d’installations et d’équipements à la fine pointe de la technologie.

Délais L’ouverture de la cuisine, initialement prévue à l’automne, a été repoussée de quelques semaines. «De faibles quantités d’amiante ont été trouvées lors des travaux, ce qui a causé des délais et des vérifications supplémentaires», souligne le Capt Thibeault.

Celle-ci ajoute que de la plomberie datant des années 1970 a été découverte en dessous des planchers, ce qui a entraîné des travaux additionnels et, par le fait même, la rénovation complète du vestiaire alloué au personnel féminin des cuisines.

La demande énergétique supplémentaire des nouveaux équipements de la cuisine a aussi nécessité le remplacement de plusieurs panneaux électriques.

Au final, les travaux permettront d’augmenter d’une vingtaine d’années la durée de vie utile de la cuisine du bâtiment 505.

Advenant la construction d’un nouveau bâtiment, les nouveaux équipements de la cuisine seront tous transférables.

Invitation à tous pour l’inauguration de la cuisine rénovée et améliorée au retour du congé des Fêtes.

ADSUM − 12 décembre 2018

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Opération HONOUR au sein de la 2e Division du Canada Le dépôt du Rapport du vérificateur général du Canada, le 20 novembre dernier, au sujet des comportements sexuels inappropriés au sein des Forces armées canadiennes (FAC)1 a suscité de l’intérêt et fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Dans la foulée de ce rapport, il m’apparaît opportun de prendre un moment de réflexion pour faire le point dans cette dernière édition en 2018 de l’Adsum et du Servir.

PAR LE BRIGADIER-GÉNÉRAL JENNIE CARIGNAN Commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est)

Permettez-moi un bref retour en arrière.

Durant les années 1990, l’inconduite sexuelle a été mise en lumière dans les médias comme un problème majeur au sein des FAC; en 2014, l’inconduite de nature sexuelle a de nouveau fait l’objet d’une couverture soutenue2. Suite à cela, Mme Marie Deschamps, ancienne juge de la Cour Suprême, a reçu le mandat du Chef d’état-major de la défense de faire un examen externe et elle a soumis un rapport étoffé qui faisait état de l’existence d’une culture sexualisée. C’est sur cette toile de fond que l’opération HONOUR a été officiellement lancée en août 2015 par le chef d’état-major de la défense actuel, général Jonathan Vance.

La mission de l’opération HONOUR est d’éliminer les comportements sexuels dommageables et inappropriés au sein des FAC. Cette mission est divisée en deux principes fondamentaux : premièrement, chaque personne qui sert son pays mérite d’être traitée avec respect et dignité; deuxièmement, toute attitude ou comportement qui mine la camaraderie, la cohésion et la confiance des militaires entre eux est en contradiction avec notre éthique professionnelle et menace la réussite opérationnelle des FAC3. En somme, l’opération HONOUR vise à éliminer le décalage entre notre éthique et notre comportement.

L’audit du vérificateur général «visait à déterminer si les FAC avaient pris des mesures adéquates à l’encontre des comportements sexuels inappropriés afin d’intervenir auprès des victimes et de leur venir en aide, et de comprendre et de prévenir de tels comportements4». Le vérificateur général a conclu que nous avions fait certains progrès pour sensibiliser les militaires aux problèmes des comportements sexuels inappropriés, que nous sommes dans la bonne direction et que nous devons continuer dans cette foulée.

L’audit indique qu’à la suite de la mise en place de l’opération HONOUR, le nombre de plaintes est passé de 40 en 2015 à 300 en 20175. Ces données peuvent être considérées comme un indice que les personnes touchées sont plus à l’aise de rapporter les cas d’inconduite; cependant, je suis préoccupée qu’il y ait autant de cas en dépit de l’envergure de l’opération HONOUR.

Il ne suffit pas de signaler ce qu’il ne faut pas faire : il faut donner l’exemple de ce qu’il faut faire et l’exiger. Peu importe notre rôle dans l’organisation et notre grade, nous avons tous notre part à jouer.

Le vérificateur général a noté que les FAC devaient s’améliorer dans les domaines suivants : l’appui et l’accompagnement des victimes ainsi que des équipes dans lesquelles elles évoluent, le suivi des mesures prises en cas de comportement sexuel inapproprié et l’amélioration de la sensibilisation et de la formation en matière de comportement sexuel inapproprié. Ces recommandations ont été acceptées6 et nous travaillerons à les mettre en action pour continuer de nous améliorer.

Quoique l’opération HONOUR ait débutée il y a plus de trois ans, il n’y a pas de date d’échéance. Il est clair qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir et que l’opération HONOUR est là pour rester. Néanmoins, certains

indicateurs sont, à mon avis, de bon augure.

Il faut bien comprendre que les mesures qui ont été prises jusqu’à présent représentent une réponse immédiate à la situation que vivaient les FAC en 2014. L’audit du vérificateur général indique que «le succès de l’opération HONOUR est tributaire d’une évolution importante des mentalités au sein des Forces, et ce, à long terme7». On parle ici d’un changement de culture organisationnelle, qui se décrit généralement comme «l’ensemble des croyances, des valeurs et des attitudes d’une entreprise, et comment celles-ci influencent le comportement des employés8». De toutes les composantes organisationnelles, la culture est la plus difficile à changer.

Quelle est donc cette culture qu’on nous demande de changer? Y a-t-il quelque chose qui cloche dans notre code d’éthique et nos valeurs en tant qu’institution, et qui influence négativement notre culture? Nous jouissons, en fait, d’une culture d’excellence qui fait l’envie d’autres nations et qui permet à des gens ordinaires d’accomplir des choses extraordinaires. Ce qu’on nous demande de changer, ce sont ces comportements inappropriés et contraires au respect de la dignité de tous qui représentent le principe de base sur lequel repose notre ethos. Comportements que nous avons tolérés dans le passé comme faisant partie «de la culture». En fait, ils n’auraient jamais dû s’immiscer dans notre culture.

L’élimination des comportements sexuels dommageables et inappropriés est donc une priorité absolue. Ce changement va se négocier au moyen d’interventions au quotidien par les leaders à tous les niveaux. Par intervention, je ne parle pas nécessairement d’interventions administratives ou disciplinaires (quoique ce soit parfois nécessaire), mais plu-

Sources : 1 http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_201811_05_f_ 43203.html 2 https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/avantages -militaires/conflits-inconduite/operation-honour.html 3 https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/avantages-militaires/conflits-inconduite/operation-honour/a-propos-operation-honour.html 4 http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/att__f_43229.html 5 http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/att__f_43229.html 6 http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_201811_05_f_ 43203.html#hd2e 7 http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/att__f_43229.html 8 https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils-entrepreneur/gabaritsdocuments-guides-affaires/glossaire/pages/culture-organisationnelle.aspx

Lancement du Réseau pour l’emploi des conjoints des militaires Les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes ont lancé le nouveau Réseau pour l'emploi des conjoints des militaires, le 30 novembre. Cette initiative devrait faciliter le quotidien des familles de militaires à travers le pays.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

«Toute attitude ou comportement qui mine la camaraderie, la cohésion et la confiance des militaires entre eux est en contradiction avec notre éthique professionnelle.»

tôt de dialogue, de communication, de coaching, que ce soit en groupe ou seul à seul, dans le respect et la dignité. Il ne suffit pas de signaler ce qu’il ne faut pas faire : il faut donner l’exemple de ce qu’il faut faire et l’exiger.

Peu importe notre rôle dans l’organisation et notre grade, nous avons tous notre part à jouer.

La prochaine étape pour la 2e Division du Canada impliquera donc de mettre un accent particulier sur l’accompagnement des personnes affectées ainsi que des équipes dans lesquelles elles évoluent. Le suivi des mesures prises en cas de comportement sexuel inapproprié, l’amélioration de la sensibilisation et de la formation en matière de comportement sexuel inapproprié feront aussi partie de cette étape.

Les FAC ont la réputation de réussir leurs opérations domestiques et expéditionnaires avec brio. L’opération HONOUR ne fera pas exception. Les comportements sexuels dommageables et inappropriés sont un fléau et une entrave à notre réussite opérationnelle, à notre éthos, à nos valeurs et à notre éthique professionnelle. Ces comportements sont malheureusement très présents dans notre société; actuellement, peu d’organisations s’attaquent de front à ce problème avec tout le sérieux qu’il mérite. Nous sommes des leaders face à cet enjeu sociétal et je suis persuadée que nous réussirons à opérer ces changements justement grâce à notre culture.

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Le Réseau pour l’emploi des conjoints des militaires est constitué de plus d’une douzaine d’employeurs nationaux présents dans de multiples collectivités au Canada.

Ces entreprises offrent des emplois pouvant convenir aux conjoints des militaires en service actif. Il s’agit d’une ressource libre-service qui permet aux conjoints des militaires d’avoir un accès direct aux employeurs et aux possibilités d’emplois.

Les membres du Réseau ont également accès à divers outils, dont un site d’emplois en ligne et des foires de l’emploi virtuelles qui regroupent des employeurs participants d’un peu partout au pays.

Ce Réseau complémente l’Initiative d’emplois pour les conjoints de militaires récemment lancée par le ministère de la Défense nationale (MDN). La première phase de cette initiative offre un répertoire d’emplois occasionnels exclusivement ouverts aux époux et conjoints de fait civils des membres actifs des Forces armées canadiennes (FAC) qui ont été réinstallés au Canada. Comptant plus de 600 candidats inscrits jusqu’à maintenant, cette initiative offre aux conjoints de militaires la possibilité de se trouver un emploi occasionnel valorisant au sein du MDN, tout en permettant aux gestionnaires recruteurs de se créer un bassin de candidats potentiels à embaucher, selon les besoins de leur organisation.

Les époux et conjoints de fait des membres des FAC faisant partie de la Force régulière ou de la Force de réserve en service de classe C ou de classe B (pendant plus de 180 jours consécutifs) sont admissibles à présenter une demande en ligne via un répertoire d’emplois.

– Photo : Caméra de combat FAC (2015), Cpl Pierre Habib, Imagerie USFC Ottawa

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ENTREVUE

Lors de son passage à la Base Valcartier, le lieutenant-général Jean-Marc Lanthier, commandant de l’AC, a signé le livre d’or des invités de marque du 5 GBMC.

avec le commandant de l’Armée canadienne Le lieutenant-général Jean-Marc Lanthier, commandant de l’Armée canadienne (AC), était de passage à la Base Valcartier le 19 novembre.

La sécurité internationale, les technologies militaires émergentes et la préparation des troupes sont quelques-uns des enjeux abordés par le Lgén Lanthier, au cours d’un entretien avec l’Adsum.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Depuis le début de votre mandat à titre de commandant de l’Armée canadienne, le 6 juillet 2018, quels sont vos objectifs principaux?

Mes intentions sont d’abord de mener à bien les initiatives entamées par le lieutenantgénéral Paul Wynnyk. J’ai aussi cinq priorités.

La première concerne la génération de la force grâce à l’entraînement et à la préparation efficace des troupes. La politique de la Défense décrit avec précision les huit missions que l’on doit accomplir. On y indique les types de missions, le nombre de personnes requises pour chacune des missions, les compétences nécessaires, ainsi que la durée requise. L’armée doit évoluer pour atteindre ces objectifs. La seule manière d’y arriver est d’opérationnaliser nos ressources et de faire un levier sur la Force de réserve.

La deuxième priorité est de veiller à la santé globale des membres des Forces armées canadiennes (FAC). On leur en demande beaucoup en ce qui a trait aux volets physique, émotionnel, intellectuel, social, familial et spirituel. Il faut donc donner, tant aux militaires qu’à leur famille, toutes les ressources pour qu’ils puissent faire face aux défis de la vie militaire.

La troisième priorité concerne la réduction des effectifs non disponibles. Actuellement, 20 % des troupes sont non déployables en raison de conditions médicales à court et long terme. Nous constatons plusieurs blessures squeletto-musculaires. Nous souhai-

tons bonifier la prévention et réduire les risques de blessures à l’aide de programmes.

La quatrième priorité est la recapitalisation de notre équipement. Le gouvernement nous a octroyé l’argent pour que l’on atteigne cet objectif. Les sommes sont disponibles, mais il faut maintenant que je m’assure d’acquérir en temps opportun ces capacités pour éviter que des flottes de véhicules deviennent complètement désuètes ou que certains équipements disparaissent de nos inventaires. On pensera, notamment, aux armes antichars, aux pontages tactiques et à la défense antiaérienne. L’achèvement du programme d’immobilisation est un élément clef.

La dernière priorité consiste en l’évolution de la structure des FAC en ce qui a trait aux opérations combinant l’armée, la marine, l’aviation ainsi que la cybernétique et l’espace. Il faut s’assurer que la structure des FAC couvre l’ensemble de ces domaines. C’est là où une différence pourra être faite lors des combats. Je tiens à préciser qu’un combat n’inclut pas nécessairement des échanges de tirs. On peut perdre une guerre sans avoir tiré une seule balle.

La paralysie cybernétique de nos troupes, la dénégation de leurs capacités de communications et de navigation par GPS ou la dégradation de l’opinion du public, par des attaques sur les médias sociaux, sont toutes des menaces potentielles. Les interférences dans les élections et dans les processus démocratiques qui nous gouvernent pourraient aussi nous disloquer complètement.

Nos processus se doivent donc de changer au même rythme que notre structure.

Quelle est l’importance pour les FAC de prendre part à des exercices internationaux de l’OTAN, tels que TRIDENT JUNCTURE, en Norvège?

Après la fin de la Guerre froide, il n’y avait plus vraiment de compétition pair à pair. Le monde était devenu plus unipolaire avec les États-Unis comme force globale sans défis principaux. On voit maintenant une résurgence de la dynamique pair à pair.

La Russie et la Chine sont deux adversaires

Le commandant de l’AC, le lieutenant-général Jean-Marc Lanthier, s’est mêlé aux militaires et employés civils de la Base Valcartier, au cours d’un entraînement matinal au Centre des sports de la Base.

Lors de son passage à la Base Valcartier, le lieutenant-général Jean-Marc Lanthier, commandant de l’AC, a signé le livre d’or des invités de marque du 5 GBMC. – Photos : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).

La paralysie cybernétique de nos troupes, la dénégation de leurs capacités de communications et de navigation par GPS ou la dégradation de l’opinion du public, par des attaques sur les médias sociaux, sont toutes des menaces potentielles.

potentiels extrêmement puissants et l’Iran est un déstabilisateur. Un conflit avec la Corée du Nord pourrait aussi être dévastateur si un conflit a lieu. On remarque finalement la présence d’organisations terroristes à travers le monde.

Quand on se retrouve avec des pairs pouvant devenir des adversaires, le travail en coalition devient la clef. L’exercice TRIDENT JUNCTURE a été utilisé pour s’assurer qu’on rencontre nos engagements envers l’OTAN. Cela nous assurera de bien travailler et de communiquer efficacement avec nos alliés lors de déploiements. Notre présence rassure nos alliés et leur confirme que nous sommes un partenaire fiable, crédible et détenant de bonnes capacités. L’exercice avait également comme but de dissuader nos adversaires. L’OTAN, c’est 29 États avec des situations politiques, géographiques et économiques différentes, mais aussi avec une volonté commune de travailler ensemble. L’exercice TRIDENT JUNCTURE nous a finalement permis de tester nos équipements sur un terrain et un environnement climatique exigeants.

Vous avez pris part à un échange de deux ans avec l’armée des États-Unis. Qu’est-ce que les FAC peuvent apprendre de nos voisins du sud et que peuvent-elles leur enseigner concernant les manières de faire de l’armée?

Il faut dire que les deux armées ont une magnitude différente. La taille de l’armée des États-Unis est 15 fois plus grande que celle du Canada et les Américains investiront 168 milliards de dollars, au cours des deux prochaines années, dans leur force. Les militaires américains sont excellents dans la création d’outils de gestion capables de mesurer le rendement. Ils maîtrisent aussi les processus d’optimisation des ressources dont ils disposent.

En ce qui concerne les FAC, je crois que nous avons une plus grande facilité à travailler dans un contexte de mission de commandement. Nous déléguons beaucoup d’autorité à nos chefs subalternes. On leur exprime une intention et ils prennent leurs décisions en fonction de cette ligne direc-

trice. Plus on est petit, plus on se doit d’être agile, flexible et adaptatif. La taille des FAC n’est donc pas une faiblesse, mais bien un avantage. Je n’ai aucune hésitation à dire que nos militaires sont parmi les plus professionnels que j’ai vus.

À la lumière des six déploiements auxquels vous avez pris part par le passé, quelles sont les plus grandes forces des militaires canadiens lorsqu’ils sont déployés à l’étranger?

Je crois que c’est avant tout la capacité des militaires canadiens à interagir avec les populations. Nous avons une ouverture d’esprit et une capacité à établir une relation non conflictuelle avec les populations rencontrées. Les membres des FAC peuvent reconnaître les menaces et engager un individu avec une approche appropriée. Ils peuvent utiliser l’ensemble des ressources à leur disposition, dont la force mortelle, au besoin. Les populations peuvent avoir confiance en eux, parce qu’ils gradueront toujours leur réponse selon la menace à laquelle ils auront à faire face.

Quel est l’état actuellement du renouvellement des effectifs des FAC par le recrutement?

Pour la Force de Réserve, on a remarqué une croissance de 8 % du recrutement l’année passée. Le recrutement est maintenant fait localement. Les candidats peuvent postuler directement dans l’unité propre à leur région. Nous avons aussi tenu une foire aux emplois le 29 septembre.

En ce qui concerne la Force régulière, nous sommes tout près d’atteindre notre objectif de 68 000 personnes.

Les processus d’enrôlement évoluent et les méthodes d’attraction changent. Par exemple, il n’y a plus de campagne publicitaire à la télévision parce que les jeunes ne se tournent plus vers ce type de médias. Nous analysons les médias et les messages qui engagent et motivent le plus les jeunes.

Les délais d’enrôlement représentent, par ailleurs, un problème majeur. Les candidats ont besoin immédiatement d’un emploi. Ils ne peuvent souvent pas se permettre d’attendre près de 10 mois. Dans un contexte où l’économie va très bien, nous devons être plus rapides et flexibles quant à notre processus d’enrôlement. Nous devons aussi rejoindre l’ensemble de la population pour combler de nombreux types d’emplois. Les candidats masculins âgés de 18 ans et en parfaite condition physique ne devraient pas être le seul modèle que l’on recherche. Face à nos besoins opérationnels, nous devrons adapter notre modèle de recrutement, ainsi que nos normes de service.

SUITE EN P. 6

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ENTREVUE

Lors de son passage à la Base Valcartier, le lieutenant-général Jean-Marc Lanthier, commandant de l’AC, a signé le livre d’or des invités de marque du 5 GBMC.

avec le commandant de l’Armée canadienne SUITE DE LA P. 5 Les familles de militaires font maintenant partie de la politique de la Défense nationale. Quelle est leur importance pour les FAC? En mettant en place «l’alliance avec les familles», en 2008, nous reconnaissions qu’elles sont la pierre angulaire pour les militaires. On ne peut pas déployer adéquatement un militaire si sa famille est inquiète.

Notre préoccupation pour les familles est

maintenant exprimée formellement au sein de la politique de la Défense. Lorsque nous avons instauré le programme «Mission Prêt», nous avons confirmé que nos familles doivent avoir accès à toutes les ressources nécessaires.

Nous reconnaissons que l’éducation et la santé sont des compétences qui appartiennent à chaque province. Nous souhaitons cependant trouver des solutions afin que les familles ne doivent pas recommencer à zéro chaque fois que l’un de leurs membres est muté dans une autre province canadienne. À titre d’exemple, les déplacements peuvent entraîner une augmentation des taxes payées ou un retour à la case départ sur les listes d’attentes pour obtenir un médecin de famille. Nous voulons créer les conditions pour que les gens ne soient jamais désavantagés parce qu’ils portent un uni-

forme. Nous avons bon espoir d’amener des changements importants pour l’administration des familles dans le futur.

Quelles sont les stratégies pour assurer la pleine disponibilité opérationnelle de chaque militaire membre des FAC? Le programme «Mission Prêt» cible six domaines importants pour les militaires (physique, émotionnel, spirituel, social, familial et intellectuel). On en demande beaucoup à notre monde. En réalité, quand on ne fait que regarder la charge d’équipement de 77 livres qu’ils doivent parfois transporter en mission, sur plusieurs kilomètres, à des températures pouvant atteindre 45 degrés, on comprend que c’est une épreuve physique.

C’est aussi lorsqu’on ajoute quelqu’un qui peut te tirer dessus au milieu du désert, une

Nous déléguons beaucoup d’autorité à nos chefs subalternes.

On leur exprime une intention et ils prennent leurs décisions en fonction de cette ligne directrice.

Plus on est petit, plus on se doit d’être agile, flexible et adaptatif.

menace potentiellement mortelle avec des risques que l’on ne peut pas calculer ou mesurer, que l’on réalise que la charge psychologique s’accroît. Il faut donc donner des outils à travers «Mission Prêt» pour préparer nos militaires à ce genre de situation.

Le programme de conditionnement physique «Force Combat» reproduit les conditions d’emploi les plus exigeantes. Nous mettons aussi en place une stratégie de mieux-être. Les services d’aumônerie offrent également un programme de résilience spirituelle.

En ce qui concerne la prévention des accidents et des blessures musculaires, on doit détecter les risques, faire de la prévention en amont et avoir des programmes de réhabilitation rapides en cas de blessure.

Un joueur de la LNH qui se blesse amorcera rapidement une période de réhabilitation pour revenir au jeu. Nous devons mettre le même type de ressources à la disposition de nos membres.

Quelles sont les nouvelles technologies pouvant intéresser les FAC au cours des prochaines années?

Il est critique que les FAC se dotent de certaines technologies pour éviter d’être marginalisées dans le futur. L’intelligence artificielle et l’informatique quantique sont deux avancées importantes. La nation qui sera en mesure de maîtriser l’intelligence artificielle sera dominante sur le champ de bataille.

Quand on parle d’automatisation, cela ne signifie pas nécessairement que des robots vont se battre entre eux ou que l’application de la force mortelle sera faite de manière indiscriminée par un algorithme. Ce qui tempère la guerre, c’est qu’il y a un facteur humain. Lorsque la souffrance humaine atteint un certain niveau, c’est là où les espoirs de résolution de conflit sont les plus grands. L’intelligence artificielle nous permettra de comprendre beaucoup plus vite notre environnement grâce à l’analyse d’une grande masse d’information.

Quel bilan pouvez-vous faire de l’opération HONOUR au cours des dernières années?

Le respect et la confiance demeurent nos priorités. Le premier aspect de notre éthique est le respect de la dignité de chaque personne. On a mis beaucoup d’efforts pour que ce soit bien compris. Chaque année, nous recrutons entre 4000 et 5000 nouveaux Canadiens qui arrivent avec leurs propres valeurs. Il y a donc toujours une période où on va inculquer les nouvelles valeurs aux recrues. Nous répétons constamment le message d’op HONOUR, mais il y aura toujours des incidents puisque les normes sociétales sont différentes des normes et des attentes dans le service. Nous recevons davantage de rapports, mais je ne pense pas qu’il y ait plus de commissions d’actes inacceptables. Les victimes savent ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Ces incidents surviennent encore et c’est inacceptable. On ne lâchera jamais prise pour s’assurer de combattre ces comportements-là.

Nous appliquons d’ailleurs une tolérance zéro à ce sujet.

12 décembre 2018 − ADSUM

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Les opérateurs ont effectué plusieurs ajustements cruciaux à ce canon M777 avant d’effectuer de puissants tirs d’obus.

Le bombardier-chef François Lafontaine a manœuvré avec précision l’un des avions miniatures du 5 RALC, à partir d’un point de repère surélevé.

Exercice BOMBARDE BORDÉE

L’artillerie à son meilleur Près de 250 militaires ont pris part à l’exercice annuel BOMBARDE BORDÉE, du 20 au 25 novembre, dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier. Cet exercice dynamique avait comme objectif de confirmer les aptitudes collectives et individuelles des membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC).

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

BOMBARDE BORDÉE incluait également la participation des réservistes des 2e et 6e Régiments d’artillerie de campagne. «Un des objectifs de cet exercice est la coordination des feux d’appui régimentaire dans un contexte multiunité», explique le capitaine Gyslain Clément, du 5 RALC. Pour ce faire, les troupes ont effectué plusieurs tirs réels à l’aide de canons de type M777 et C3. Ces engins peuvent propulser à grande vitesse des obus d’une taille variant entre 105 et 155 millimètres.

Alors que la plupart des troupes s’affai- cée, un groupe d’insurgés ainsi qu’une force raient à manœuvrer les canons, d’autres ennemie concentrée aux frontières d’un pays avaient comme mandat de se dissimuler dans allié du leur. «Les troupes fonctionnaient un poste d’observation afin d’engager l’enne- dans un contexte de mission de stabilisation mi avec l’appui feu disponible. menée par une coalition de l’OTAN», souliLe Capt Clément mentionne que certains gne le capitaine Gregory Riddoch, officier des opérations du 5 RALC. membres dont la tâche est de faire de l’acquisition d’objecL’intensité de l’exercice tif étaient dotés «de radars et a été augmentée avec soin d’avions miniatures», afin au fil des jours. Alors que la capacité des d’accomplir leur objectif de les militaires canadiens troupes à respecter surveillance. Les informations devaient initialement interavec précision les qu’ils transmettaient ensuite agir avec des civils blessés aux opérateurs de canon ont ou malades réclamant des règles d’engagement permis de pilonner d’obus la soins d’urgence, ils ont de l’ennemi était l’une position factice de l’ennemi, ensuite fait face à la prodes priorités de et ce, avec une précision quasi gression rapide des troupes l’exercice chirurgicale. du pays envahisseur. «Il y a alors eu une escalade de Vaste simulation la force, et le scénario s’est En plus de manipuler des canons et d’avoir transformé en guerre conventionnelle», relate recours à de nouvelles technologies d’obser- le Capt Riddoch. Celui précise que la capavation, les participants à l’exercice BOM- cité des troupes à respecter avec précision les BARDE BORDÉE étaient confrontés à un règles d’engagement de l’ennemi était l’une scénario complexe et évolutif. Ils devaient des priorités de l’exercice BOMBARDE interagir avec une population civile mena- BORDÉE.

Lors du scénario, l’ennemi était personnifié par plusieurs groupes de militaires provenant du 5 RALC. Ceux-ci étaient éparpillés dans les secteurs d’entraînement et pouvaient surgir et attaquer, à toute heure du jour ou de la nuit.

Un oiseau de métal Le bombardier-chef François Lafontaine, du 5 RALC, était posté à l’un des points de repère surélevés dans les montagnes permettant d’observer l’ennemi à distance. Il opérait alors l’un des avions miniatures sans pilote dont dispose son unité. «Nous pouvons confirmer que l’ennemi a bien été neutralisé en effectuant des vols de reconnaissance audessus des zones d’impacts des obus», explique le Bdrc Lafontaine.

Aux commandes de ce type d’engin téléguidé depuis cinq ans, il souligne les capacités de cette machine. «L’appareil peut être piloté manuellement à partir du sol. Une fois dans les airs, nous pouvons aussi lui faire maintenir automatiquement une orbite autour d’un point précis. Il peut résister à des températures allant jusqu’à 29 degrés Celsius sous zéro. Son altitude maximale atteint 2000 pieds et il est muni d’une caméra», énumère le Bdrc Lafontaine.

Il ajoute que l’avion miniature peut produire un faisceau lumineux invisible à l’œil nu, seulement perceptible par ceux qui utilisent des lunettes de vision nocturne. «À la tombée du jour, le faisceau devient alors une lampe de poche provenant du ciel et peut indiquer clairement le chemin à suivre ou une cible aux alliés se trouvant au sol», conclut le Bdrc Lafontaine.

– Photos : Édouard Dufour, Adsum

Importante tradition

Ces membres du 5 RALC protégeaient avec attention l’accès aux canons utilisés lors de l’exercice.

Le maintien et l’ajustement constant des communications est une priorité pour assurer l’efficacité des tirs de canons de l’artillerie.

Les unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont chacune leurs propres coutumes et traditions. Celles-ci cimentent la fierté et le sentiment d’appartenance des membres des unités. Alors que l’exercice BOMBARDE BORDÉE tirait à sa fin, une quarantaine d’anciens membres du 5 RALC, tous à la retraite ou sur le point de l’être, ont été conviés dans les secteurs d’entraînement afin de tirer une ultime fois un coup d’obusier.

«C’est une tradition dans l’artillerie. Les gens sont alors émotifs parce qu’ils vont pouvoir toucher pour une dernière fois les pièces qui représentent en quelque sorte l’âme de l’unité», confie le Capt Gyslain Clément.

ADSUM − 12 décembre 2018

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CASTOR PRIMUS : simulation ultra-réaliste pour les combattants du 2 R22eR Deux compagnies du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) ont participé à l’exercice CASTOR PRIMUS du 13 au 16 novembre dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Au total, 120 membres provenant majoritairement de la compagnie A et de la compagnie de commandement (CAT) étaient de l’exercice. Certains parmi eux participeront à la mission de renforcement de capacité des partenaires menée par l’OTAN en Irak, à compter du mois de janvier.

Le scénario proposé aux troupes était corsé.

Il mettait en scène les forces hostiles d’un pays ennemi qui avaient traversé, avec des intentions belliqueuses, la frontière les séparant d’une zone urbaine abritant la population civile d’un pays allié du Canada.

Les participants ont d’abord pris part à plusieurs mises en situation de taille variable se déroulant principalement dans le village

Dubé et le champ de tir complexe, des zones de combat urbaines conçues pour ce genre d’entraînement. À la liste des scénarios figurait la délicate opération d’interception d’un véhicule civil contenant une bombe artisanale, effectuée par les ingénieurs attachés au 2 R22eR en vue du déploiement. Une attaque ennemie simulée au mortier et deux scénarios médicaux, dont un qui impliquait la prise en charge d’un militaire ayant subi le sectionnement de la mâchoire, étaient également au programme de CASTOR PRIMUS. Le visage fouetté par la brise glaciale et confrontées aux précipitations abondantes de neige, les troupes ont dû faire face à un climat changeant, de jour comme de nuit. «Le changement de température est arrivé vraiment vite, ce qui a surpris plusieurs participants et demandé une certaine période d’adapIls ont d’abord tation», souligne le lieutenant Sylvain Cantin, capitaine de attiré l’attention de bataille de la compagnie A l’ennemi en créant du 2 R22eR. un barrage de

fumigènes à l’entrée du village

Le travail d’équipe était de mise, afin d’éradiquer la menace mise en scène dans le cadre de l’exercice CASTOR PRIMUS. – Photos: Cpl Sébastien Cayer, 2 R22eR

Les véhicules blindés étaient le bouclier idéal pour les troupes, lors de leur entraînement.

À l’attaque

Au cours de l’exercice CASTOR PRIMUS, les participants ont établi des bases d’opérations avancées près des villages d’entraînement de la Base.

C’est à partir de ces repères qu’ils ont méticuleusement planifié l’élimination des troupes ennemies ayant pris possession du cœur du village Dubé. «Nous savions que l’ennemi allait tenter de maintenir sa position dans le village en appliquant des manœuvres retardatrices», explique le Lt Cantin.

Lors de l’assaut final, les combattants du 2 R22eR ont usé de stratégie. Ils ont d’abord attiré l’attention de l’ennemi en créant un barrage de fumigènes à l’entrée du village.

Ayant réussi à entraver la visibilité des insurgés, les militaires canadiens ont simulé une attaque frontale du village en avançant brièvement les véhicules blindés à leur disposition. «Pendant ce temps, deux pelotons d’infanterie dissimulés dans le bois ont pris d’assaut le village. Ils ont ensuite débusqué l’ennemi dans chacun des bâtiments où il se cachait, tout en sécurisant au passage la

BIENTÔT EN IRAK Une partie du poste de commandement du 2 R22eR, celui de la compagnie A, ainsi que deux pelotons de cette compagnie seront déployés en Irak dans le cadre de l’opération IMPACT, à la fin janvier. «Pour une période de six mois, nous collaborerons aux formations individuelles, de section, de peloton et de leadership auprès de bataillons irakiens d’intervention rapide», mentionne le major Jérôme Duval,commandant de la compagnie A du 2 R22eR. Sur le terrain, le maniement des armes, les tactiques d’attaque et les opérations générales en zone urbaine seront les principaux enseignements qu’offriront les militaires canadiens à leurs alliés irakiens. «Le moral des troupes est très bon! Nous avons l’intention de bâtir nos prochains entraînements en fonction de ce qui a été appris lors de l’exercice CASTOR PRIMUS», ajoute le Maj Duval. population civile», détaille le Lt Cantin.

Celui-ci ajoute que des points de contrôle routier ont rapidement été installés, simultanément avec l’attaque, afin de capturer les combattants ennemis tentant de prendre la fuite.

CASTOR PRIMUS visait l’atteinte du niveau 3 en matière de compétence de peloton, tout en prévoyant l’implication de deux compagnies dans un contexte simulé de déploiement d’un bataillon à l’étranger. «Les plus grands défis ont été les interactions avec les civils, le respect des règles d’engagement et l’alternance rapide entre une posture agressive d’attaque et une autre plus calme», conclut le Lt Cantin.

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LION BALTIQUE : EXERCICE FINAL AVANT LE DÉPART POUR LA LETTONIE Plusieurs dizaines de membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) remplaceront leurs collègues dans le cadre de la onzième rotation de personnel de l’opération REASSURANCE, en Lettonie. Afin de finaliser la préparation des troupes qui seront déployées en janvier, l’exercice LION BALTIQUE s’est tenu à la Base Valcartier du 19 au 25 novembre.

Défis

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Alors que LION BALTIQUE venait à peine d’être amorcé, les nombreux écrans d’ordinateur et la grande carte topographique trônant au cœur des locaux de l’académie de la Base Valcartier étaient déjà scrutés avec attention par les participants. Grâce à un système informatisé, un scénario évolutif indiquait en temps réel les déplacements des troupes et des véhicules ennemis. Le scénario proposé était simple : orchestrer la défense de la Lettonie, victime d’une agression par une force étrangère perturbatrice.

Les officiers de pays alliés étaient conviés à cette semaine d’entraînement. En plus des officiers de la République tchèque, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, de la Slovénie et de la Slovaquie, l’étatmajor du groupement tactique de l’OTAN en Lettonie, le poste de commandement du 5 GBMC, ainsi que certains membres du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, étaient présents. Au total, près de 150 personnes ont pris part à cette simulation réaliste.

Le lieutenant-colonel Philippe Sauvé, commandant du 12 RBC (à droite), discutait de la stratégie de défense du Canada avec ses adjoints, en prévision de la vaste simulation orchestrée dans le cadre de l’exercice LION BALTIQUE. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

«Cet exercice a été conçu grâce aux leçons apprises lors des dernières rotations de l’opération REASSURANCE», explique le lieutenant-colonel Philippe Sauvé, commandant du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC). «Nous réalisons que le temps d’intégration en théâtre opérationnel est parfois limité. LION BALTIQUE est une opportunité d’intégrer plus tôt dans le processus de planification

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canadien les officiers des nations qui soutiennent la mission.»

Le Lcol Sauvé ajoute que les Forces armées canadiennes (FAC) seront responsables du bon déroulement de la mission en Lettonie.

«C’était donc important pour nous d’intégrer rapidement les différentes forces afin de former un groupe efficace et crédible sur le terrain.»

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L’exercice LION BALTIQUE comportait deux défis principaux. Le premier était de bien faire comprendre aux officiers internationaux les manières de faire des FAC. Le deuxième défi était d’outrepasser la barrière de la langue. «Nous sommes une brigade francophone qui va devoir communiquer en anglais en Lettonie», précise le commandant du 12 RBC. «Il faut aussi dire que les autres pays n’ont pas toujours l’anglais comme langue maternelle. Nous devrons parler en termes simples pour que tout le monde comprenne bien. Au final, notre efficacité sera augmentée lorsque nous arriverons dans le théâtre opérationnel.»

Le 10 juillet 2018, le premier ministre du Canada a annoncé le renouvellement de la contribution militaire du Canada en Lettonie jusqu’en mars 2023. Au cours de cette période, les FAC augmenteront le nombre de membres du personnel déployés en Lettonie de 455 à 540.

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Concentration de patrouille canadienne : des unités du 5 GBMC s’illustrent La Concentration de patrouille canadienne (CPC) s’est tenue à la Base des Forces canadiennes Wainwright, en Alberta, du 19 au 25 novembre.

Les équipes canadiennes, dont plusieurs provenant des unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), ont pris part à des scénarios élaborés, ainsi qu’à des patrouilles sur de longues distances, aux côtés des représentants de six autres nations alliées.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Les équipes du 5 GBMC portaient les couleurs du 12e Régiment blindé du Canada, des 1er et 3e Bataillons, Royal 22e Régiment, et du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada.

Elles ont toutes accompli avec succès le défi certain que représentait la CPC. Les guerriers du 3 R22eR ont particulièrement bien fait en étant les seuls à remporter la mention «argent» lors de l’événement.

La fierté se lit sur le visage des membres de l’équipe du 3 R22eR qui a gagné la pôle position du classement de la CPC.

L’équipe du 1 R22eR a remporté la mention bronze. – Photos : courtoisie

L’équipe du 12 RBC a remporté la mention bronze.

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Le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres est responsable de la planification de la CPC. Celle-ci vise à améliorer la disponibilité opérationnelle des soldats et leur capacité à mener des opérations aux côtés de leurs homologues des nations alliées.

Cette année, des soldats et des observateurs de l’Italie, de la Lettonie, des Pays-Bas, de la Pologne, du Royaume-Uni et des ÉtatsUnis ont participé à la CPC, en plus de 150 membres de la Force régulière et de la Première Réserve du Canada.

La CPC permet d’accroître la souplesse des soldats, qui doivent effectuer les patrouilles dans des conditions météorologiques imprévisibles et sur un terrain non familier de 40 kilomètres. Leurs compétences de soldat, leurs aptitudes de direction, leur endurance et leur résilience mentale sont alors sollicitées au maximum.

«La Concentration de patrouille canadienne représente l’essence même du travail de soldat, le tout comprimé en deux jours et étalé sur 40 kilomètres. Il s’agit d’une excellente occasion pour les soldats de faire valoir leurs compétences et de montrer de quoi ils sont capables», explique l’adjudant-chef Éric Poissant, sergent-major du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres.

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12 décembre 2018 − ADSUM

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Participation à l’op IMPACT : des membres du 430 ETAH reçoivent leur médaille Une cinquantaine de membres du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH) ont pris part à l’opération IMPACT, de mai à septembre 2018, en soutien au Régiment des opérations spéciales du Canada en Irak. Le 30 novembre, le lieutenant-colonel Mike Babin, commandant de l’Escadron, leur a remis la médaille du service opérationnel. Retour sur cette mission d’importance.

en couvrant une zone d’opérations de plus de 200 kilomètres carrés.

Défis

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le major Julien Cardinal était le commandant de la délégation du 430 ETAH déployée en Irak. Il explique que leur mandat visait principalement le transport aérien d’alliés et de cargaisons. «Le transport de personnel par les airs, à l’aide des quatre hélicoptères CH-146 Griffon dont nous disposions, a permis de sauver du temps de déplacement à nos alliés, mais aussi d’économiser beaucoup de ressources visant la protection de la force au sol», affirme le Maj Cardinal.

Les membres du 430 ETAH en Irak étaient logés au camp Érable, basé dans une zone de l’aéroport d’Erbil. Les Canadiens soutenaient une coalition de l’OTAN formée de plusieurs

C’est devant les membres de leur unité que les militaires du 430 ETAH qui ont été déployés en Irak ont reçu les éloges du lieutenant-colonel Mike Babin, commandant du 430 ETAH. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

pays, dont les États-Unis, la Belgique, la France et le Royaume-Uni. «Nos alliés ont beaucoup apprécié notre flexibilité. Nous pouvions nous adapter et répondre à une

demande à la dernière minute, sans qu’il y ait d’impact sur la mission de nos partenaires», indique le Maj Cardinal. Chaque jour, les équipages du 430 ETAH arpentaient le ciel

Le thermomètre qui atteignait souvent une cinquantaine de degrés Celsius a représenté un grand défi pour les troupes. C’est pourquoi les membres de l’unité programmaient les vols tôt en matinée ou en fin de journée lorsque cela était possible, périodes où la chaleur était plus tempérée.

La délégation du 430 ETAH en Irak était composée de plusieurs corps de métiers dont des pilotes, des mécaniciens, des mitrailleurs de portes et des membres de la logistique. Chacune de ces personnes jouait un rôle d’importance. Étant donné que la délivrance d’un visa de travail en Irak est très compliquée, explique l’officier, il était impossible de remplacer des membres de l’équipe pendant les quatre mois de la mission. L’équipe du 430 ETAH a donc dû mettre à l’épreuve sa flexibilité lorsque trois personnes ont dû partir avant la fin de la mission, sans être remplacées.

Le prochain défi pour les membres du 430 ETAH sera leur déploiement au Mali en janvier, dans le cadre de l’opération PRESENCE.

Mission accomplie : six «médics» de retour d’Irak Six membres de la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) sont de retour à la maison après un déploiement de six mois au sein l’installation médicale de rôle 2 (hôpital) canadienne dans le nord de l’Irak en soutien à l’opération IMPACT. PAR LE MAJOR ALAIN MICLETTE Médecin-chef Base Valcartier et médecin-chef, installation médicale de rôle 2, Erbil, Irak

Ces membres (techniciens médicaux, technologue en radiologie et médecin) font partie d’une équipe multinationale d’environ 35 personnes provenant du Canada et de l’Allemagne. Quatre autres membres de la 5 Amb C (laboratoire médical, radiologie, génie biomédical et technicien médical) ont augmenté l’effectif du Rôle 2 durant la dernière rotation.

L’installation médicale de rôle 2 a pour mandat de prodiguer des soins médicaux et chirurgicaux afin de sauver des vies et sert à titre de contribution des Forces armées canadiennes (FAC) aux efforts de la coalition mondiale visant à défaire les restes de Daech et à rétablir la stabilité dans la région. Pour

ce faire, des services d’urgence et de réanimation, de chirurgie, de soins intensifs, de soins dentaires, d’imagerie diagnostique et de laboratoire médical y sont offerts.

Tout au long de la rotation, les membres de la 5 Amb C se sont distingués par leur professionnalisme et savoir-faire. Ils se sont intégrés avec brio au sein d’équipes de traumatologie multilingues, composées notamment de médecins, d’infirmières et de chirurgiens, provenant de partout au Canada et d’Allemagne.

Expérience accrue en soins d’urgence Affectés dans une salle d’urgence militaire, ils en ont vu de toutes les couleurs et ont été impliqués dans la prise en charge et le traitement de multiples blessés (blessures par balle, blessure causée par une explosion et shrapnels, accidents de la route) et de malades (appendicite, arythmies cardiaques, syndromes coronariens, etc.).

Ils ont dû relever leurs manches lorsque l’installation médicale de rôle 2, en mode «désastre», a reçu plusieurs polytraumatisés au début d’octobre à la suite d’un grave accident de la route. Pose rapide de voies intra-

Les six membres de la 5e Ambulance de campagne posent fièrement après la remise des médailles du 8 novembre dernier. De gauche à droite : major Alain Miclette, caporal-chef Jonathan Choinière, caporal Francis Bibeau, caporal-chef Vanessa Paquet, caporal Cindy Picard et caporal Martin Hébert. – Photo : Sgt Julie Lavoie

veineuses et intraosseuses, installation de drains thoraciques, transfusion massive de produit sanguin, radiographie sur civière en salle de trauma, ventilation mécanique, etc., tout y est passé. Ils reviennent avec une expérience de soins d’urgence inoubliable et sauront mettre à profit leurs nouvelles connaissances au sein de l’unité.

Tout au long de la mission, ils ont relevé les défis avec succès et par leurs efforts ont contribué à sauver la vie des patients évacués au rôle 2, fidèles à la devise de l’unité : «Protéger la vie!»

Félicitations et bon retour.

PREMIER PAVILLON DE SPIRITUALITÉ AUTOCHTONE DES FAC

Les membres de l’installation médicale de rôle 2 s’affairent au traitement d’un blessé à la suite d’un accident de la route.

L’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a inauguré le 7 décembre le premier pavillon permanent de spiritualité autochtone des Forces armées canadiennes. La cérémonie intime réunissait des dignitaires et aumôniers militaires, des Anciens et des vétérans des communauté autochtones, ainsi qu’un groupe d’une vingtaine de participants du Programme d’entrée des Autochtones dans les Forces canadiennes (PEAFC). Le pavillon de spiritualité autochtone vient bonifier les installations spirituelles existantes de la Garnison St-Jean, telles que la chapelle, utilisée pour les services religieux des catholiques et des protestants, et le centre multiconfessionnel mis à la disposition des membres d’autres croyances.

ADSUM − 12 décembre 2018

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LES UNITÉS DU GS À VOTRE SERVICE! Faites connaissance avec...

Les Services alimentaires Les Services alimentaires de Valcartier sont une section du Service au personnel, une unité du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. La section compte 36 employés civils et 14 militaires. La mission de la section est de nourrir les troupes, d’appuyer les unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada en matière de services alimentaires et de déployer le soutien nécessaire lors des exercices ou des opérations de la Base Valcartier.

Préparation des repas de Noël

– Photos : Cvr Marc-André Leclerc, Imagerie Valcartier

À l’approche du temps des Fêtes, la préparation des dîners de la troupe des unités est une tâche qui revient tous les ans aux Services alimentaires. C’est une tradition qui a pour objectif de démontrer à la troupe l’appréciation des unités pour le travail accompli au cours de l’année et de favoriser la cohésion et l’esprit de camaraderie. Cette période apporte une charge de travail substantielle aux services de l’alimentation. Nous devons préparer près de 3000 repas traditionnels du temps des Fêtes qui seront ensuite distribués aux diverses unités de la Base qui en ont fait la demande. Les défis auxquels nous devons faire face sont notamment des ressources humaines limitées, une logistique complexe, un environnement de travail précaire ainsi que de l’espace d’entreposage restreint.

En mai et juin 2018, la section des Services alimentaires a brillamment relevé le défi de soutenir les opérations du G7 et ce, malgré des installations précaires et des équipements désuets.

La mission a pu être accomplie avec succès grâce au personnel de la cuisine et de la salle à manger qui a fait preuve de résilience, d’expertise, d’une attitude positive et de dévouement.

Profil du caporal-chef Jason Tatlock Adjoint au chef cuisinier Parcours professionnel

Compétences requises – Expérience de cuisine normale, tout en sachant cuisiner de grosses quantités d’aliments.

Ma fierté

Profil de Luc Tremblay

– Veiller à ce que le personnel des Services d’alimentation travaille dans des lieux hygiéniques et sécuritaires.

– Donner de l’enseignement aux jeunes cuisiniers et surtout les encadrer au début de leur carrière de cuisinier militaire.

Le temps des Fêtes arrive à grand pas, il est maintenant temps de préparer tous ces beaux repas pour le dîner traditionnel de Noël. Cela représente environ 3000 repas. Nous allons cuire 360 kg de dinde, confectionner 50 litres de sauce, confectionner et cuire 100 kg de farce, cuire 200 kg de carotte, cuire 200 kg de petit pois et cuire 226 kg de pommes de terre. Tout cela en deux semaines à cinq personnes. Ouf! Pas de dinde pour moi durant les Fêtes. Ha!Ha!

– Savoir et voir que le monde a bien mangé et a le ventre plein.

Boni Bo on

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Cette offre ne peut être combinée ou utilisée en conjonction avec toute autre offre disponible. L’offre ne peut être transférée ni cédée. Aucun échange de véhicule requis. Visitez www.hyundaicanada.com ou un concessionnaire pour tous les détails. ††La garantie globale limitée de Hyundai couvre la plupart des pièces du véhicule contre les défauts de fabrication, sous réser ve du respect des conditions normales d’utilisation et d’entretien. 1Le Tucson de Hyundai s’est distingué par le plus petit nombre de problèmes signalés parmi les petits VUSselon l’étude 2018 de J.D. Power sur la qualité initiale des véhicules neufs, d’après l’expérience de leur propriétaire après les 90premiers jours de possession. Pour en savoir plus, visitez jdpower.com/awards.

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Cuisinier Parcours professionnel – Date d’arrivée à la Défense nationale : 3 novembre 1986.

– 21 ans de service en tant que cuisinier militaire; libéré sergent.

– 11 ans de service en tant que cuisinier civil, dans la Fonction publique.

– Derniers postes occupés : responsable du personnel civil à la cuisine de la Base Valcartier (2003-2004); responsable des achats, des inventaires, de la distribution et de la maintenance de l’équipement des cuisines de Valcartier (2005-2006); chef cuisinier au 2 R22eR (2006-2007); et cuisinier civil à la cuisine de Valcartier (2007 à ce jour).

Tâches principales – Préparer et confectionner des repas en grosse quantité.

– Aider à adapter certains repas selon le personnel disponible et l’équipement requis, afin de maximiser la qualité et de maintenir un haut standard de qualité.

Compétences requises – Être un bon cuisinier avec de l’expérience en cuisine à haut volume. S’adapter facilement au changement. Aimer le travail d’équipe.

Ma fierté – Ma fierté est de réaliser chaque jour des repas différents et surtout de redonner au suivant.

12 décembre 2018 − ADSUM

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2E DIVISION DU CANADA ET FORCE OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES (EST)

L

de la Première réserve, employés de la fonction publique et employés du PSP – est indispensable à notre succès.

L’adjudant-chef Gaudreau se joint à moi pour vous remercier de tout cœur. Rien ne serait possible sans vous. Merci.

a période des Fêtes et la fin de l’année demeurent un moment privilégié pour être reconnaissant de la chance que nous avons d’évoluer au sein d’une équipe forte, fière et prête.

Pour reprendre la chanson de Jean-Pierre Ferland, «Une chance qu’on s’a».

2018 s’est avérée une année occupée en termes de montée en puissance, d’opérations expéditionnaires et des nombreuses tâches reliées à l’instruction.

Nous avons su mener à bien ces activités avec brio. Près de chez nous, nous avons relevé des défis de taille, notamment l’appui à la tenue du G7, l’organisation inhérente à la compétition de la Confédération interalliée des officiers de réserve et l’opération LENTUS aux Îles-de-la-Madeleine. Outre-mer, nous avons été déployés, entre autres, en Lettonie, en Ukraine, au Mali, au Sénégal, au Koweït, en Égypte, en Norvège et en République démocratique du Congo. C’est ainsi que nous contribuons à un monde plus stable et plus paisible dans le contexte d’opérations de soutien et de maintien de la paix.

Seuls les missions et déploiements sont visibles à l’œil nu. Pourtant, une série de conditions doivent être en place pour assurer le succès de ces missions aussi complexes qu’exigeantes sur les plans personnels, professionnels et organisa-

En cette période des Fêtes, nous pensons à nos confrères et consœurs déployés outre-mer, loin de leurs familles. Nous vous sommes reconnaissants de passer les Fêtes avec une autre famille, celle que vous avez choisie par votre engagement dans cette grande institution qu’est la nôtre. Une famille enviée pour sa cohésion, sa réputation et la noblesse de sa mission.

Brigadier-général Jennie Carignan, commandant Adjudant-chef Dominic Gaudreau, sergent-major

tionnels. Pour cela, je tiens à remercier tous les membres de la 2e Division du Canada (2 Div CA). Ensemble, nous formons une grande équipe qui nous permet de contribuer favorablement aux objectifs de l’Armée de se positionner pour des opérations simultanées en générant des forces terrestres polyva-

lentes, agiles et prêtes au combat.

Je voudrais aussi remercier tous nos partenaires de la Force opérationnelle interarmées (Est) de leur engagement et de leur appui indéfectible.

L’apport de chacun d’entre vous – militaires de la Force régulière, militaires

Plus qu’en tout autre période de l’année, les hommes et les femmes en mission laissent un vide auprès de leur famille.

Aux tablées des Fêtes, une place restera vide. Enfants, conjoints et conjointes : votre appui au fil du temps, année après année, mission après mission, mérite amplement notre vive gratitude. L’Adjuc Gaudreau et moi avons une pensée singulière pour vous. Nous vous remercions. La 2 Div CA vous remercie.

Nous vous souhaitons une période des Fêtes sereine et reposante, ainsi qu’une bonne année 2019 remplie de santé, de générosité et de défis intéressants.

GROUPE DE SOUTIEN DE LA 2E DIVISION DU CANADA

C

hers membres du Groupe de soutien, en cette saison des Fêtes, l’adjudant-chef Godbout et moi souhaitons à chacun d’entre vous ainsi qu’à vos familles de passer une très belle période des Fêtes.

Colonel Stéphane Boucher, commandant Adjudant-chef Yannick Godbout, sergent-major

Il n’y a pas de moment mieux choisi pour vous dire merci pour l’excellence de votre travail et le dévouement dont vous avez fait preuve tout au long de la dernière année. Soulignons ici la contribution significative du Groupe de soutien afin d’appuyer efficacement l’opération CADENCE. J’ai pu constater par moi-même l’efficacité et le professionnalisme dont vous avez fait preuve pendant cette opération. De plus, mes nombreux aller-retour entre la Garnison Montréal, la Garnison Saint-Jean et la Base Valcartier sont des occasions que j’affectionne, car elles me permettent

de vous rencontrer, d’échanger avec vous, de constater votre réalité.

Le temps des Fêtes nous donne l’occasion de marquer une pause dans nos tâches et nos soucis quotidiens, d’accorder un peu plus de place aux valeurs humaines et familiales. Prendre soin des autres, c’est aussi prendre soin de soi. Solidarité, générosité, paix intérieure, nous souhaitons à chacun d’entre vous que cette nouvelle année comblent vos vœux les plus chers.

Pour ceux et celles qui croient toujours en la magie de Noël, je vous invite à faire comme la famille Boucher et à suivre en famille, sur le site www.santa.org du North American Aerospace Defense Command (NORAD), les déplacements du Père Noël le 24 décembre au soir.

En terminant, avant de reprendre le rythme qui nous attend en 2019, il vous faut prendre du temps de repos et vous ressourcer auprès de ceux et celles que vous aimez.

Pensez cependant à ceux pour qui la période du temps des Fêtes est parfois éprouvante. Soyons présents et solidaires les uns envers les autres pour nos collègues et amis qui vivent des situations difficiles. N’hésitez pas à recourir aux ressources qui sont mises à votre disposition, peu importe la nature des défis qui vous habitent ou pour venir en aide à nos confrères et consœurs.

C’est de tout cœur que nous vous souhaitons ainsi qu’à vos êtres chers, de très joyeuses Fêtes et une bonne et heureuse année 2019.

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ADSUM − 12 décembre 2018

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5E GROUPE-BRIGADE MÉCANISÉ DU CANADA

T

L’année qui s’achève était celle du 50e anniversaire de création du 5 GBMC. Je suis honoré d’avoir pu commander une formation possédant une histoire et des traditions aussi riches, et des faits d’armes à ce point glorieux. J’espère que les 50 prochaines années seront pareillement prolifiques pour la 5e Brigade. Mais allons-y tranquillement! Souhaitons pour l’instant que 2019 nous permette de cultiver cet esprit combatif qui nous caractérise, de façon à ce que tous les mandats opérationnels qui nous sont confiés soient empreints du sceau de la réussite.

out d’abord, laissez-moi profiter de l’occasion pour féliciter chaque membre du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) d’avoir su composer avec une énorme charge de travail cette année. Je vous en suis reconnaissant. En tant que commandant de brigade, il est rassurant de pouvoir compter sur du personnel aux compétences aussi variées et faisant preuve d’une telle ardeur à l’ouvrage. Je vous souhaite tous de profiter de ces quelques jours de répit bien mérité pour refaire le plein d’énergie.

À toute la communauté avoisinante, nous vous remercions du soutien que vous avez manifesté envers les militaires des Forces armées canadiennes. Nous continuons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vous rendre fiers de vos forces militaires.

Que vous occupiez les rangs du 5 GBMC ou que vous soyez proche d’un membre de la Brigade, vous savez que 2018 a été une année particulièrement chargée pour notre organisation. La période de haute disponibilité qui s’échelonne jusqu’à l’été prochain aura vu des troupes du 5 GBMC être déployées en Lettonie, en Ukraine, en Irak, en Jordanie, au Koweït, au Niger, au Mali, au Sénégal, au Burkina Faso et en Égypte.

Vous ne serez donc pas surpris si j’adresse des vœux particuliers aux femmes et aux hommes du 5 GBMC qui se trouvent de l’autre côté de l’océan.

Même si les moyens de communication sont aujourd’hui multiples, célébrer les Fêtes à distance demeure une expérience éprouvante, tant pour le soldat déployé que pour ses proches. Je souhaite aussi de joyeuses festivités de Noël et du Nouvel An aux familles, véritables piliers de notre institution. Les membres qui forment l’arrièregarde occupent pareillement mon esprit. Si notre organisation continue à bien fonctionner, c’est notamment grâce à eux.

Comme je vous le suggérais en préambule, prenez donc un peu de recul et de repos avant que les choses ne se remettent en branle en 2019.

Consacrez quelques moments de qualité avec votre famille. Car avouons-le, le travail accapare beaucoup de notre temps et il est essentiel d’en redonner un peu à ceux qui nous sont chers. Le tempo opérationnel est exigeant non seulement pour nous qui portons l’uniforme, mais pour notre entourage de même.

Si vous ou l’un de vos proches cherchez à vous outiller pour prévenir ou pour régler un problème personnel ou professionnel, ou que vous souhaitez obtenir un coup de pouce pour votre résolution santé du Nouvel An, sachez que du soutien se trouve au bout des doigts. Le guichet unique (Web) Mission : Prêts* propose effectivement une gamme de ressources conçues pour vous aider à garder le cap ou à retrouver votre équilibre de vie, et ce, que vous soyez un soldat, un employé civil ou un membre de la famille d’un militaire.

L

Meilleurs vœux des Fêtes et prospérité pour l’année 2019 à tous les membres du 5 GBMC, aux familles militaires, ainsi qu’aux unités et aux organismes qui nous soutiennent à longueur d’année.

ALLONS-Y! * https://strongproudready.ca/missionready/fr/home-fr/

Colonel Stéphane Boivin, commandant Adjudant-chef Ghislain Angel, sergent-major intérimaire

UN MOT DU SERGENT-MAJOR INTÉRIMAIRE

N

ous voilà presque arrivés au temps des Fêtes après une année très occupée. Que l’on pense à la montée en puissance qui s’est conclue, au début de la période de haute disponibilité ou aux nombreux déploiements outre-mer toujours en cours, le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) a exigé beaucoup de vous.

que vous êtes déterminés à remplir votre mission et que les obstacles ne sont que des défis à relever.

Tout au long de l’année 2018, vos efforts ont surtout été centrés sur l’atteinte d’objectifs de travail ne visant rien de moins que la réussite du 5 GBMC. Presque inévitablement, votre famille et vos amis en ont subi les contrecoups. Si nous prenons une pause aujourd’hui, c’est justement pour reconnaître à la fois votre dévouement et l’indispensable soutien de votre entourage.

Avant d’amorcer 2019, prenez donc du temps pour vous ressourcer auprès de ceux et celles que vous aimez. Prenez un peu de repos, pensez à vous et profitez de la magie du temps des Fêtes qui ne dure qu’un court instant. Lorsque nous nous retrouverons en janvier, nous aurons d’autres objectifs à atteindre et c’est ensemble que nous y parviendrons.

C’est pourquoi j’aimerais faire part de mon appréciation à tous ceux et celles qui ont contribué au succès du 5 GBMC. J’ai nommé ici les soldats, employés civils, parents, proches, amis, enfants, partenaires et collaborateurs de la communauté militaire. Je tiens effectivement à vous exprimer non seulement ma gratitude, mais surtout ma fierté. Vous avez démontré

À l’occasion du temps des Fêtes, rien n’est plus agréable que de festoyer avec ceux qu’on aime. Je vous souhaite un joyeux Noël, beaucoup de bonheur, de douceur et de sérénité pour la nouvelle année, ainsi que la réalisation de vos projets les plus chers.

Je vous invite aussi à penser à vos frères et sœurs d’armes qui sont déployés à l’extérieur du pays. Nous devons veiller les uns sur les autres. Ceci inclut ceux qui pourraient se sentir isolés en cette période de réjouissances.

UNITÉ RÉGIONALE DE SOUTIEN AUX CADETS (EST)

e temps des Fêtes marque le moment idéal pour prendre une pause dans nos obligations.

Le temps des Fêtes, c’est aussi une période dans l’année où nous nous rapprochons des personnes chères à nos cœurs. Mais avant tout, ce temps de réjouissance est l’occasion idéale pour exprimer nos meilleurs vœux et notre gratitude aux gens qui nous entourent.

Merci à tout le personnel de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) (URSC Est) pour la qualité du travail qu’il accomplit tout au long de l’année.

Chaque membre met tout son temps et énergie afin de soutenir les 240 corps et escadrons de cadets à travers le Québec et la Vallée de l’Outaouais dans l’accomplissement de leur entraînement.

L’URSC Est, c’est aussi des milliers d’officiers du Cadre des instructeurs de cadets, des instructeurs civils et des

bénévoles au sein des Ligues et des comités répondants qui donnent sans compter au Programme des cadets.

Chapeau pour votre engagement, votre dévouement et votre travail acharné!

Cadets : vous êtes près de 12 800 à être des modèles dans votre communauté. Vous êtes des citoyens engagés et de superbes leaders qui sauront influencer toutes les sphères de notre société. Vous êtes nos héros et vous nous impressionnez par vos accomplissements. Nous vous souhaitons une nouvelle année remplie de défis, d’apprentissages et de nouveaux amis.

Lieutenant-colonel Serge Lapointe, commandant Adjudant-chef Marina Roberge, adjudant-chef Accompagnés de cadets du Corps de cadets de la Marine royale canadienne Richelieu et de l’Escadron des cadets de l’Aviation royale canadienne (ECARC) 613 Saint-Jean-Iberville.

Nous souhaitons chaleureusement, à vous ainsi qu’à vos proches, de joyeuses Fêtes et une heureuse et belle année 2019. Que la prochaine année vous apporte bonheur, santé et prospérité.

12 décembre 2018 − ADSUM

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35E GROUPE-BRIGADE DU CANADA

L

’année 2018 se terminera bientôt et nous ne pouvons que vous féliciter pour le travail accompli.

La mise en place de nouveaux programmes, comme celui d’emploi d’été à temps plein, et le développement de nos capacités avec les nouvelles tâches de mission, auront demandé beaucoup de travail, de flexibilité et de rigueur. De plus, nous avons été très occupés avec les nombreux exercices, déploiement nationaux et internationaux, notamment l’opération CADENCE avec laquelle nous avons commencé notre été.

Vous n’avez pas fléchi à la tâche et vous avez travaillé avec acharnement et dévouement; vos chefs l’ont remarqué, et nous aussi!

Nous sommes confiants que vous saurez continuer sur votre lancée pendant l’année 2019. Il nous faudra continuer notre travail afin de renforcer notre brigade, en redoublant d’efforts pour garder notre personnel ainsi que pour recruter les militaires de demain. Ce travail en ce qui concerne le personnel doit aussi se traduire par un effort collectif afin d’atteindre un haut niveau de préparation opérationnelle, en maintenant à jour notre dossier personnel, dans les domaines administratif, médical ou des NIAC. Ce haut niveau de

préparation nous permettra de remplir nos mandats, que ceux-ci soient au chaud au Sénégal avec l’opération PRESENCE ou au froid à Resolute Bay avec GUERRIER NORDIQUE. Certes, nous ferons face à des défis, mais nous avons pleine confiance que ces défis seront relevés avec brio par le travail de chaque membre de la Brigade. Ce travail se doit aussi d’être reconnu. Alors n’hésitez pas à partager vos succès et ceux de votre équipe, et à souligner les bons coups de tout un chacun.

En tant que réservistes, nous jonglons à l’année longue avec nos différents rôles et responsabilités : occupation civile, emploi militaire, vie de famille. L’une des raisons principales qui nous permet de le faire est l’appui des gens qui nous entourent, nos amis et notre famille.

Profitez donc des réjouissances de fin d’année pour dire à ces êtres chers toute l’appréciation que vous avez pour eux.

Colonel Richard Garon, commandant Adjudant-chef Donald Pelletier, adjudant-chef

Relevez la barre avec ces barres de biscuits au pain d’épices

Mesdames et Messieurs du 35e Groupebrigade du Canada, nous aimerions vous présenter nos meilleurs vœux de bonheur et de santé pour le temps des Fêtes et pour la nouvelle année. Profitez de votre repos bien mérité, profitez de vos amis, de votre famille. On se revoit très bientôt!

Les gourmandises d’autrefois n’ont pas leur pareil durant le temps des Fêtes. Et quoi de plus traditionnel que le pain d’épices?

Ces barres exquises combinent deux grands classiques des Fêtes – le pain d’épices et les barres de biscuits – pour créer une alléchante bouchée parfaite pour les festivités.

Préparation : 10 minutes Cuisson : 20 minutes Portions : 30

NOS VŒUX À l’approche des Fêtes, toute l’équipe du journal Adsum souhaite que cette période en soit une de réjouissance et de moments de bonheur partagés en famille pour vous.

Nous espérons que les bonshommes de neige, les glissades, les rires partagés au bord du foyer, les parties de jeux de société et les copieux soupers en bonne compagnie égayeront vos vacances.

Nous avons aussi une pensée pour les militaires, loin de ceux qu’ils aiment, qui défendent actuellement les valeurs du Canada à l’étranger, ainsi que pour les gens vivant de la solitude à l’approche de Noël. Cette fête est le bon moment pour tendre la main aux autres et se rapprocher de ceux qui nous sont chers.

Nous souhaitons à tous les militaires un joyeux Noël, une période de repos bien méritée et une année 2019 remplie de défis stimulants!

Merci aux enfants et aux conjoints et conjointes de militaires pour leur dévouement, ainsi qu’à tous les vétérans des Forces armées canadiennes pour leurs sacrifices.

Notre équipe sera de retour en janvier, bien reposée, et déterminée à continuer de mettre en valeur les réalisations exceptionnelles de la communauté militaire de la région de Québec!

L’équipe du journal Adsum

Édouard Philippe Séverine Caroline

INGRÉDIENTS • • • • • • • • • • • • •

550 ml (2 1/4 tasses) de farine tout usage 5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude 2 ml (1/2 c. à thé) de sel 250 ml (1 tasse) de bâtonnet non salé Becel (2 bâtonnets) 250 ml (1 tasse) de cassonade légère, tassée fermement 60 ml (1/4 tasse) de sucre granulé 2 gros œufs 5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille 5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue 5 ml (1 c. à thé) de gingembre moulu 45 ml (3 c. à soupe) de grains de chocolat blanc 125 ml (1/2 tasse) de canneberges séchées 125 ml (1/2 tasse) de pistaches, grillées hachées

MÉTHODE 1. Préchauffer le four à 190°C (375°F). Tapisser une tôle à biscuits de 13 x 9 po de papier d’aluminium ou de papier parchemin, en laissant dépasser de 2 po; vaporiser d’enduit antiadhésif à cuisson et réserver. Combiner la farine, le bicarbonate de soude et le sel dans un bol moyen; réserver.

Si le temps des Fêtes vous pèse Pour certains, Noël et le jour de l’An apportent leur lot d’émotions difficiles à gérer. Cette période n’en est pas une de réjouissances, mais plutôt de stress, de solitude ou d’isolement. Si vous ou un de vos proches éprouvez des difficultés ou ressentez de la détresse, n’hésitez pas à tendre la main. De nombreuses ressources sont en place pour vous offrir de l’écoute et de l’aide.

2. Mélanger les bâtonnets de margarine, la cassonade et le sucre dans un grand bol. Battre les œufs et la vanille en remuant jusqu’à consistance homogène.

Incorporer graduellement le mélange de farine en battant jusqu’à consistance homogène.

Ajouter la cannelle et le gingembre. Étaler dans la tôle à biscuits préparée.

3. Cuire au four pendant 24 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre. Laisser refroidir la tôle sur la grille pendant 10 minutes. À l’aide du papier d’aluminium qui dépasse, soulever la tôle et laisser refroidir complètement.

• Services de santé mentale : 418 844-5000, poste 5802 • Clinique médicale : 418 844-5000, poste 7815 • L’aumônier en devoir : 418 844-5000, poste 5777 • Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060 • Programme d’aide aux employés (PAE) : 1 800 268-7708 • Ligne d’écoute téléphonique : 1 866 APPELLE (1 866 3553) • Centre de prévention du suicide de Québec : 418 683-4588 • Centre de crise de Québec 418 688-4240 • Drogue, Aide et Référence : 1 800 265-2626 • Jeu, Aide et Référence : 1 800 461-0140 • Alcooliques Anonymes : 418 529-0015

ADSUM − 12 décembre 2018

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REASSURANCE

E

UN MEMBRE DU R22 R À L’ŒUVRE EN ROUMANIE les frontières roumaines, les appareils non identifiés qui volent trop près de celles-ci.

Au cours de sa carrière au sein du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, le sergent Maxime Perron a été déployé comme fantassin en Bosnie et en Afghanistan. Après avoir été muté à la 2e Escadre de Bagotville en 2017, le Sgt Perron a saisi l’opportunité d’intégrer la force de protection désignée dans le cadre de l’opération REASSURANCE, une mission de police aérienne renforcée de l’OTAN en Roumanie.

Simulations Afin d’être prêt à toute éventualité, l’équipe de la force de protection a récemment pris part à des scénarios réalistes simulant l’écrasement de deux CF-18 sur le tarmac de l’aéroport. Maxime Perron explique qu’ils ont enflammé des bidons de 45 gallons de combustible afin de reproduire la chaleur et le danger de la carcasse fumante d’un avion de chasse. «Nous avons sécurisé la zone d’écrasement et établi un périmètre de 300 mètres pour tenir les gens à bonne distance des vapeurs toxiques que dégage un avion qui brûle».

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le Sgt Perron et une vingtaine de collègues, dont plusieurs policiers militaires, forment le peloton de sécurité et de défense d’une partie de l’aéroport roumain abritant les cinq avions CF-18 et les quelque 135 membres de l’Aviation royale canadienne déployés dans le cadre de l’op REASSURANCE. Le Sgt Perron est équipé d’une arme de service C7 et d’une veste tactique pour effectuer son travail quotidien de surveillance. Il met en place des postes d’observation et coordonne l’installation de barrières de barbelés à des points stratégiques de défense de l’aéroport, situé près de la ville de Constanta.

«Nous devons mener des patrouilles et nous assurer qu’il n’y ait pas d’intrusion dans les secteurs que l’on surveille», relate le Sgt Perron. Lors du décollage des CF-18 canadiens, l’équipe de protection de la force se doit d’agir «rapidement et efficacement». Ses membres sécurisent alors la piste de décollage empruntée par les avions de chasse chargés d’intercepter, et ce, avant qu’ils ne traversent

En Roumanie

Le sergent Maxime Perron doit quotidiennement valider l’identité des civils souhaitant entrer dans le périmètre de l’aéroport qu’il défend. – Photo : Cpl Dominic Duchesne-Beaulieu

Une partie de hockey mémorable Le 16 novembre, les Remparts de Québec et le Centre Vidéotron ont rendu hommage aux Forces armées canadiennes (FAC) en accueillant près de 550 militaires de la région pour un match de l’équipe de Québec de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Les membres actifs et retraités des FAC avaient été invités à se procurer un billet gratuit auprès de leur chaîne de commandement, afin d’assister à cet événement sur glace. La partie endiablée qui opposait les Remparts aux Cataractes de Shawinigan s’est conclue par une victoire de l’équipe de Québec par la marque de 6 à 4.

Pour cette occasion spéciale, plusieurs kiosques des FAC ont été dressés au Centre Vidéotron, offrant l’opportunité aux militaires de présenter leur travail aux amateurs des Remparts. Des véhicules militaires, un canon, un bateau d’assaut et un ballon gonflable servant d’antenne ont captivé l’attention des petits et des grands.

Le caporal-chef Joël Breton, membre du 35e Régiment des transmissions, discute avec plaisir de son travail avec un jeune curieux.

– Photo : Sdt Sarah-Jeanne Brongo-Dupont, 4e Compagnie du Renseignement

Le Sgt Perron mentionne que les militaires canadiens déployés en Roumanie peuvent se rendre à la ville de Constanta, lorsqu’ils ont une journée de libre, afin d’assister à une partie de l’équipe de soccer semi-professionnelle de cette région. «Certains ont aussi visité des châteaux médiévaux à Bucarest, la capitale nationale», précise-t-il.

Par ailleurs, les communications avec les membres de leur famille sont grandement facilitées grâce à la distribution de cartes SIM (cellulaire) à ceux qui en font la demande.

«Les temps ont beaucoup changé depuis mon déploiement en Bosnie. Nous ne disposions alors que d’un téléphone de campagne et nous devions patienter en ligne une dizaine de minutes avant de pouvoir établir une communication!», se remémore le Sgt Maxime Perron.

L’op REASSURANCE devrait prendre fin à la mi-janvier pour les militaires canadiens.

Série d’hommages Les organisateurs avaient prévu plusieurs façons de souligner la contribution des militaires canadiens à la défense de leur pays au cours de la soirée. «Plusieurs vétérans ont été invités à se rendre jusqu’au milieu de la glace, juste avant le début de la partie, afin de procéder à une mise au jeu protocolaire», souligne le lieutenant Vincent BouchardBergeron, membre du 35e Régiment du génie de combat et organisateur de l’événement.

Il ajoute qu’une vingtaine de membres de la Musique du Royal 22e Régiment, tous vêtus de leur habit traditionnel rouge, ont interprété l’hymne national du Canada.

Lors des arrêts de jeu, la caméra du Centre Vidéotron ciblait systématiquement les militaires présents. L’assistance, composée de plus de 10 000 personnes, applaudissait chaleureusement chaque fois que les hommes et femmes en uniforme apparaissait sur les grands écrans.

Moment cocasse de la soirée : sous les encouragements nourris des spectateurs, quatre militaires ont pris part à une course de tricycle au centre de la patinoire, entre deux périodes.

«On a pu voir plein de sourires et plusieurs jeunes familles satisfaites. Ce fut une belle occasion pour les militaires de sortir avec leurs proches et de renforcer la cohésion entre les membres des unités présentes!», conclut le Lt Bouchard-Bergeron. Celui-ci souhaite que l’activité revienne l’an prochain.

12 décembre 2018 − ADSUM

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Les poignets liés pour Centraide Les bonnes initiatives évoluent constamment. C’est le cas de l’activité d’arrestations au profit de Centraide qui s’est tenue au Centre des sports de la Base Valcartier, le 29 novembre.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Dotées d’une nouvelle prison portative flambant neuve, les équipes de la 4e Compagnie de police militaire Valcartier et du 5e Peloton de police militaire (5 PPM) Valcartier ont procédé à 56 arrestations sur la Base, un nouveau record, afin de soutenir la mission de Centraide. Au final, 2000 $ ont été amassés, un montant comparable à celui de l’an passé.

Le personnel civil et militaire de la Base était invité à faire un don à Centraide en échange de l’arrestation d’un collègue. Les accusations cocasses de crimes fictifs ont à nouveau abondé. «Consommer de manière excessive du Pepsi diète, rire trop fort, avoir osé proposer un repas de type potluck, conduire sous l’influence de la caféine et avoir volontairement hébergé deux rats» ne sont que quelques-uns des méfaits inusités dévoilés à la vue de tous, lors de cette activité annuelle d’arrestation.

Les employés du journal Adsum ont pour leur part fait arrêter leur gestionnaire, Caroline Charest, en raison de ses messages envoyés en soirée, pour inciter les employés à commander de la pizza le lendemain midi.

Elle a également été accusée d’avoir rempli

de chocolats, de manière abusive, les tiroirs des employés du journal.

Le caporal-chef Stéfane Auger-Renault, muni d’un petit marteau de bois de circonstance, procédait à la condamnation théâtrale des inculpés par le «tribunal».

C’est grâce aux efforts du caporal-chef Patrick Beaulieu du 5 PPM et de ceux de l’équipe de techniciens du matériel du caporal-chef Maxime Leclerc, du 5e Bataillon des services du Canada, que la cellule, autrefois en carton, a fait place à une nouvelle structure durable et entièrement démontable. Celle-ci est formée de tuyaux de PVC et peut contenir jusqu’à une dizaine de détenus à la fois.

Rassembler les gens «Ce fut un beau travail d’équipe et l’ambiance était très festive! L’activité a aussi donné l’occasion aux gens de voir un côté plus positif de la police militaire et de discuter avec ses membres», souligne Sylvie Pépin, responsable de l’administration entourant la tenue de la journée d’arrestations. Mme Pépin confirme que les organisateurs de l’événement envisagent de le tenir sur une période de deux jours l’an prochain et en deux endroits, au Centre des sports et au centre commercial CANEX. «Nous pourrions alors rejoindre davantage les gens vivant dans les logements situés près du CANEX», précise Mme Pépin, tout en mentionnant que cette deuxième journée devra préalablement être approuvée par la chaîne de commandement de la Base Valcartier.

C’est une équipe dévouée de bénévoles qui a fait de l’activité d’arrestations un succès.

– Photos : Édouard Dufour, Adsum

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LA FAMILLE S’EST AGRANDIE EN 2018?

Le journal Adsum attend vos photos de bébé pour notre publication spéciale BÉBÉS 2018!

C’est facile de participer!* Choisissez une photo de bonne qualité de bébé et envoyez-la par courriel à +adsum@forces.gc.ca. en joignant les renseignements ci-contre :

–PARUTION–

GRATUITE

DE LA PHOTO DE BÉBÉ DANS NOTRE ÉDITION DU 30 JANVIER 2019

1 Prénom du bébé 2 Date de naissance 3 Prénoms et noms des parents en commençant par maman 4 Lieu de travail du parent militaire ou employé civil du MDN 5 Numéro de téléphone pour vous joindre facilement le jour 6 Adresse de courriel

Le major Normand Cholette, aumônier principal du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a été mis en état d’arrestation en raison de sa gentillesse excessive. Il a purgé de longues minutes derrière les barreaux pour ce crime.

DATE LIMITE DE PARTICIPATION : 21 JANVIER 2019

Services financiers

Financial Services

A division of CFMWS Une division des SBMFC

Le tirage d’un prix d’une valeur de 300 $ (détails à venir) aura lieu parmi tous les participants en collaboration avec notre partenaire, la Financière SISIP Valcartier.

Des questions? Composez le 418 844-5000, poste 5598 *Seuls les bébés nés au cours de l’année 2018 et dont au moins un des deux parents est un militaire affecté dans une unité localisée sur la Base Valcartier ou dans la grande région de Québec, ou un employé civil travaillant à ces mêmes endroits sont admissibles à la participation.

Journal Adsum

Résignée à son sort, la gestionnaire du journal Adsum, Caroline Charest, s’est autorisée un sourire avant d’être «incarcérée».

Base Valcartier

ADSUM − 12 décembre 2018

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UN DÉSIR DE SE SURPASSER Depuis le printemps de cette année, le rythme opérationnel du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) a été très élevé et l’unité a pu relever plusieurs défis tout au long de son cheminement en montée en puissance et année de soutien. Les membres du QGET désirent partager avec la communauté militaire de la Base Valcartier un bref aperçu des efforts collectifs et remercier toutes les familles et amis pour leur appui constant.

De nombreux défis Premièrement, le QGET a participé activement à l’exercice UNIFIED RESOLVE 18 en fournissant les outils de commandement et contrôle pour la certification du quartier général, de ses officiers de l’état-major et des

47E ANNÉE • NO 13 Mercredi 12 décembre 2018

CFNA AJFC

Canadian Forces Newspaper Association Association des journaux des Forces canadiennes

A program of CFMWS Un programme des SBMFC

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies ÉDITEUR : Colonel Stéphane Boucher, commandant GS 2 Div CA CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Rachel Lefebvre, OAP

unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC). Cela a été accompli par la mise en place par le QGET du poste de commandement (PC) principal, du PC avancé et du CSEM-3 afin de recevoir jusqu’à 1200 utilisateurs du Système de soutien du commandement de l’Armée de partout au pays, une première parmi les escadrons de transmissions au Canada.

Sans aucun doute, l’exercice MAPLE RESOLVE a constitué le point culminant de la montée en puissance 17-18 avec la certification finale du 5 GBMC. Le but était de valider trois groupements tactiques en exécutant des opérations dans l’ensemble du spectre des conflits. Le QGET, toujours prêt, a mis en place les conditions du succès en élaborant un réseau de communications robuste malgré les complexités de la numérisation moderne.

Une coordination étroite entre les différentes entités du 5 GBMC, sous la tutelle des équipes de transmissions du QGET, a assuré la réussite de l’exercice.

Le 27 mai 2017, le premier ministre du Canada annonçait que le Sommet du G7 de 2018 allait se dérouler au Manoir Richelieu, à La Malbaie. La contribution du QGET à cette opération domestique était de fournir une capacité initiale de commandement et contrôle au commandant du 5 GBMC et à son état-major afin qu’ils soient en mesure

de contrôler leurs éléments avancés à SaintIrénée et ailleurs dans la région de Charlevoix. Pour ce faire, la composante de commandement terrestre était déployée à la Base Valcartier et la numérisation des deux PC était comblée par des moyens de communications satellitaires, une expertise unique au QGET. À l’image de la réponse des Forces armées canadiennes (FAC), l’opération LENTUS, face aux graves inondations de 2017 au Québec, le QGET a contribué activement aux efforts de l’opération CADENCE qui couvrait un grand territoire et a fait rayonner les FAC durant le Sommet du G7.

Un esprit combatif L’esprit guerrier des membres du QGET s’est manifesté pendant différentes compétitions. Ils ont non seulement représenté fièrement leur unité, mais ont aussi fait rayonner la brigade. Le QGET a contribué à l’équipe de la brigade qui a gagné la compétition JeanRomard à Kingston, en Ontario, une compétition visant à tester les habiletés professionnelles des poseurs de lignes. De plus, le QGET a aussi remporté la deuxième place de la compétition multidisciplinaire MERCURY RISING à Petawawa, en Ontario, où les habilités variées des signaleurs étaient mises à l’épreuve.

L’esprit combatif du QGET s’est également montré durant son déploiement en Norvège, l’exercice TRIDENT JUNCTURE 2018.

L’unité a mis en place une nouvelle capacité en soutien au commandement de l’Armée, un outil informatique qui a permis l’interopérabilité du 5 GBMC avec nos alliés de l’OTAN. Le travail innovateur des techniciens de l’unité a permis de résoudre plusieurs problèmes complexes permettant ainsi d’améliorer l’interopérabilité des opérations de combat dans un contexte multinational. Malgré le relief montagneux et les distances étendues de la zone d’opérations en Norvège, le QGET a appuyé les éléments déployés de la brigade canadienne et a assuré la propagation efficace des communications.

Finalement, les guerriers du QGET ont fait rayonner les FAC en Norvège en intervenant sur les lieux d’un accident automobile pour porter secours aux civils blessés. Leur professionnalisme, leur vitesse de réaction et la prise en charge du site de la collision leur a valu les éloges de la police norvégienne.

Reconnu avec fierté La contribution du QGET au cours de la monté en puissance et de la période de haute disponibilité a été reconnue par les plus hauts paliers de commandement. Le commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), brigadiergénéral Jennie Carignan, a remis une mention élogieuse au QGET en reconnaissance des contributions importantes de l’unité tout au long de ces périodes. Il est à noter qu’il est rare qu’une unité reçoive pareille distinction.

Nos voeux Le QGET tient à remercier les mécaniciens et techniciens, les cuisiniers et partenaires en matière de soutien, ainsi que les signaleurs et opérateurs pour leurs contributions aux missions, à l’esprit de corps et à la fierté de l’unité. De plus, le QGET tient à remercier les familles pour leur appui pendant cette séparation prolongée; leurs sacrifices sont également reconnus et demeurent très proches de nos cœurs. En ce temps des Fêtes, nous désirons vous adresser nos meilleurs vœux et vous souhaiter une prochaine année pleine de joie et d’épanouissement.

Le désir de se surpasser demeure ancré chez nous, comme l’indique notre devise JUSQU’AU BOUT!

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest • Tél. : 418 844-5000, poste 5672 • Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca

AILLEURS DANS LE MONDE MILITAIRE

JOURNALISTE : Édouard Dufour • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : edouard.dufour@forces.gc.ca

LES PLUS GRANDES PUISSANCES MILITAIRES DU MONDE

COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot • Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Courriel : severine.lugnot@forces.gc.ca GRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : adsum@bellnet.ca Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg.

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ABONNEMENT : 20 $ par année (22 éditions) plus taxes GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. ISSN 0705-0992 Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 500 C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0 Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934 Courriel : +adsum@forces.gc.ca Site Web : www.journaladsum.com Facebook : www.facebook.com/JournalAdsum

PROCHAINE PARUTION : 17 JANVIER 2019 TOMBÉE : 8 JANVIER 2019

Les États confrontés à des menaces internes et externes doivent faire face à différents enjeux de sécurité. Cette réalité les incite à former des armées puissantes pour protéger et défendre leurs intérêts. En 2017, l’Institut international d’études stratégiques a dressé un portrait des dotations militaires des plus grandes puissances mondiales.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

L’armée des États-Unis est considérée comme la plus puissante et la mieux équipée du monde. Elle dispose du plus important budget militaire, soit 610 milliards de dollars.

Ce budget est bien supérieur à son rival le plus proche, la Chine, avec 216 milliards de dollars. L’armée des États-Unis a été formée en 1775. Elle possède de loin le plus grand nombre d’aéronefs et bénéfie des plus grandes avancées technologiques, comme le nouveau canon électromagnétique utilisé par sa marine. Les États-Unis disposent du plus grand arsenal nucléaire au monde, un avantage militaire stratégique certain.

La Chine est l’État qui possède la plus grande armée permanente et l’une des mieux entraînées. Elle a augmenté ses budgets militaires de plus de 10 % par an au cours des cinq dernières années. Son armée a été créée

en 1927, connue à l’époque sous le nom d’Armée de libération du peuple chinois.

Elle est composée d’une force terrestre, d’une marine, d’artillerie, d’une police armée et d’une force aérienne considérable. En vertu de la loi, le service militaire est obligatoire en Chine, bien que le pays n’ait jamais appliqué la conscription en raison du grand nombre de volontaires au sein de sa population. L’armée chinoise est bien entraînée et équipée. L’efficacité de l’équipement qu’elle utilise est cependant considérée comme moins grande que celle des États-Unis, et ce, depuis une vingtaine d’années.

Autres armées notables Parmi les autres pays dotés des plus grandes armées du monde, on retrouve l’Inde.

L’armée de cet État est bien équipée et dispose de missiles capables d’atteindre des cibles éloignées de ses côtes. La Russie a également acquis une réputation enviable grâce à son armée bien entraînée et puissante. En ce qui concerne la puissance de son armée, la Russie se classe au cinquième rang mondial. En matière de personnel militaire, la France dispose d’une armée modeste, mais le budget militaire de celle-ci atteint une somme faramineuse de 62,3 milliards de dollars, ce qui en fait le cinquième plus grand au monde.

Presque tous les États du monde disposent d’une armée pour les protéger contre les for-

Les 20 plus grandes armées dans le monde Pays Chine Inde États-Unis Corée du Nord Russie Pakistan Corée du Sud Iran Vietnam Égypte Myanmar Indonésie Thaïlande Turquie Brésil Colombie Mexique Japon Soudan Sri Lanka

Nbre de militaires actifs 2 1 1 1

183 395 347 190 831 653 630 523 482 438 406 395 360 355 334 293 277 247 244 243

000 100 300 000 000 800 000 000 000 500 000 500 850 200 500 200 150 150 300 000

Source : https://www.worldatlas.com/articles/29largest-armies-in-the-world.html

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin • Tél. : 418 254-2448 • Courriel : pubadsum@outlook.com

ces externes et internes. Lorsque l’on compare les forces armées, la taille de l’armée permanente d’un État ne permet pas de juger de la force de celle-ci. L’expérience militaire, le budget et les opérations en cours de chaque État se doivent d’être pris en compte.

12 décembre 2018 − ADSUM

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Compétition NOBLE SKYWAVE : une troisième place pour le 35e Régiment des transmissions Quatorze membres du 35e Régiment des transmissions (35 Régt Trans) et de la cellule G6 du quartier général du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC) ont participé à la compétition internationale haute fréquence (HF) NOBLE SKYWAVE. Ils ont remporté dans leur catégorie la troisième place de cette compétition qui se tenait les 30 et 31 octobre à Saint-Élie-d’Orford.

PAR LE CAPORAL ARYAN KANANI 35e Régiment des transmissions

La compétition NOBLE SKYWAVE consiste à faire le plus grand nombre de contacts radio possible avec les autres équipes participantes à travers le globe, que ce soit en Norvège, aux États-Unis, au Pérou ou en Australie.

Cette année, on dénombrait plus de 120 équipes. Pendant toute la durée de la compétition, soit du 30 octobre à 10 heures ZULU au 31 octobre à 19 heures ZULU, les équipes se sont efforcées de faire un maximum de contacts en utilisant leurs moyens HF. Différentes phases étaient prévues dans la compétition NOBLE SKYWAVE, permettant ainsi aux équipes d’accumuler des points en fonction de la quantité et de la distance des contacts confirmés.

C’est grâce au travail acharné de ses membres que le 35 Régt Trans a remporté cette troisième place dans la catégorie 150-400 watts et a fini première parmi toutes les unités de la Première réserve, toutes catégories confondues.

Pour atteindre cette position, l’équipe a érigé, sous la tutelle du caporal-chef Bilodeau,

HUSSARS ENDURCI : défi final pour le Sherbrooke Hussars Une cinquantaine de membres du Sherbrooke Hussars (Sher H) ont pris part à l’exercice HUSSARS ENDURCI, du 23 au 25 novembre. Ils ont alors escorté, de Compton à l’aéroport de Sherbrooke, un convoi de véhicules contenant plusieurs élus municipaux, dont Steve Lussier, maire de Sherbrooke. Retour sur cette simulation immersive mettant en scène une force déstabilisatrice malveillante tapie en bordure de route.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Les réservistes ont d’abord effectué des patrouilles de reconnaissance et mis en pratique leurs réactions face à une menace ennemie potentielle, au cours des deux premiers jours de l’exercice. Ils ont ensuite entrepris la défense, sur plus de 45 kilomètres, d’un convoi de VIP. Le scénario proposé pour l’occasion prévoyait l’attaque d’un convoi, lancée après l’avance d’un groupe de bataille allié ayant préalablement libéré la majorité du secteur routier à traverser.

La protection des politiciens était alors primordiale, puisque ceux-ci devaient se rendre à l’aéroport de Sherbrooke afin de signer une entente de cessez-le-feu entre deux nations belligérantes. Divisé et affaibli, mais toujours dangereux, l’ennemi était alors fragmenté en plusieurs poches de résistance. Celles-ci étaient positionnées à l’orée des passages routiers reliant Compton et Sherbrooke.

Équipés d’armes de service et comptant principalement sur la puissance de propulsion et le blindage de trois véhicules blindés tactiques de patrouille (VBTP), les réservistes du Sher H ont dû résister aux assauts et aux embuscades répétés de l’ennemi, tout en protégeant le groupe de dignitaires.

«Les participants ne savaient rien du déroulement de la séquence de transport des élus. Ils ont été en mesure de détecter un tireur embusqué et d’éviter cette menace.

Ils ont par la suite contourné à trois reprises des barrages de véhicules soutenus par le feu de l’ennemi, avant de finalement se frayer un chemin grâce à un passage en force au travers de leurs assaillants», détaille le lieutenant Jean-François Wehrung, capitaine de bataille de l’escadron A du Sher H. «Les participants ont beaucoup apprécié la présence des élus municipaux lors de l’exercice. Cette addition a permis d’ajouter une dimension de réalisme», ajoute pour sa part le major Samuel Beaudette.

Confrontés à des intempéries inhabituelles pour un mois de novembre, les réservistes ont aussi dû s’adapter rapidement à la pluie, à la neige et au verglas.

La 52e Ambulance de campagne et le 35e Régiment des transmissions de Sherbrooke ont aussi contribué à la mise en place de l’exercice HUSSARS ENDURCI. Les réservistes du Sher H entameront des formations individuelles, portant en majorité sur la conduite de différents véhicules militaires, au cours des prochains mois.

Les membres du 35e Régiment des transmissions et du quartier général du 35e Groupe-brigade du Canada ont obtenu d’excellents résultats à la compétition NOBLE SKYWAVE 2018. – Photo : courtoisie

mir que quelques heures pendant toute la durée de la compétition. En effet, la plupart d’entre eux devaient occuper les postes d’opérateur radio ou s’affairer à calculer la propagation des ondes. Ces calculs servent à trouver les fréquences optimales pour atteindre les autres stations en fonction de leur emplacement géographique, des conditions météorologiques et de l’heure de la journée.

Le 35 Régt Trans se prépare déjà en vue de la prochaine édition et compte bien perfectionner ses méthodes et ses connaissances en matière de communications haute fréquence.

de multiples antennes optimisées à certaines fréquences, telles qu’une antenne omnidirectionnelle, une «quad-loop» et une «yagi», destinée à rejoindre l’Australie. D’autres modèles d’antennes ont été installés afin de travailler sur leur ingénierie.

De plus, la cellule G6 du 35 GBC, composée du sergent Lévesque et du caporal-chef Bérard, a prêté main-forte à l’équipe en lui offrant du mentorat concernant des techniques et de l’équipement spécialisé.

Après avoir installé les antennes et les radios de façon optimale, les membres n’ont pu dor-

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Le convoi des réservistes du Sher H se déplaçait avec précaution pour assurer la défense de près d’une dizaine de politiciens. – Photo : courtoisie

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ADSUM − 12 décembre 2018

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UN RÉSERVISTE DU 35 BATAILLON DES SERVICES SAUVE UNE VIE Après avoir commémoré nos frères d’armes qui ont sacrifié leur vie au combat lors de la journée de l’Armistice, il est également important de souligner les gestes qui permettent de ramener à la vie.

PAR LE CAPITAINE WILFRIED OUÉDRAOGO 35e Bataillon des services

Le caporal Jean-Christophe St-Amand est un réserviste membre du 35e Bataillon des services (35 Bon Svc). Il occupe également un emploi civil d’agent de sécurité au Château Frontenac. Alors qu’il se trouvait sur les lieux de son travail civil le 6 octobre dernier, il a sauvé la vie d’une femme en lui portant rapidement secours. Constatant l’absence de signes vitaux, le Cpl St-Amand et un collègue ont prodigué un massage cardiaque à la dame et lui ont donné trois chocs de défibrillateur automatisé. Cette intervention a permis de ranimer la dame avant que les ambulanciers ne prennent le relais.

La rapidité d’action, le jugement, le sang-froid et les compétences militaires de Jean-Christophe St-Amand ont joué un grand rôle dans la réanimation de la cliente de l’hôtel. De tels gestes permettent de faire rayonner le 35 Bon Svc et illustrent parfaitement les bienfaits de la formation et des compétences militaires dans un contexte civil.

Cette intervention a valu au Cpl St-Amand d’être reconnu pour son engagement, son dévouement et son accomplissement à titre d’agent de sécurité au Château Frontenac. Pendant qu’il portait secours à une personne en danger, il s’est démarqué par son sens de l’initiative, sa débrouillardise et sa saine gestion des ressources. Ses agissements et son attitude ont mis bel et bien en avant-plan les valeurs que les Forces armées canadiennes veulent refléter dans le cadre de leur mission auprès de la population civile.

Bravo au Cpl St-Amand pour son acte héroïque.

Le caporal Jean Christophe St-Amand a sauvé la vie d’une femme sur les lieux de son emploi civil. – Photo : courtoisie

Le 35e Bataillon des services à la rencontre de la population La fin de l’été et l’automne 2018 ont été très occupés pour le 35e Bataillon des services (35 Bon Svc) qui a profité de plusieurs occasions pour se faire connaître de la population de la grande région de Québec. Celle-ci a pu découvrir l’unité ainsi que les différents métiers à temps partiel qui y sont offerts, notamment dans le cadre du Renforcement de la Réserve de l’Armée canadienne.

PAR L’ÉQUIPE DES AFFAIRES PUBLIQUES DU 35E BATAILLON DES SERVICES L’une des principales activités a été la présence du 35 Bon Svc, en collaboration avec plusieurs autres unités militaires de la région de Québec, au Centre de foires ExpoCité, pour le Salon de l’auto sport de Québec à la fin d’août. L’activité avait pour but de faire connaître la Force de réserve au Québec, d’engager un dialogue sur nos capacités opérationnelles, les types d’emplois disponibles et le Programme d’emploi d’été à temps plein garanti. Les métiers de combat sont souvent les premiers groupes professionnels auxquels les civils pensent lorsqu’on parle de l’armée, alors plusieurs ont été surpris de découvrir la variété des métiers et les différents types

Le caporal Alexandre Fradette, du 35e Bataillon des services du Canada, explique le fonctionnement d’une arme du simulateur d’armes légères à des visiteurs du Salon Auto sport de Québec au printemps 2018. – Photo : Cplc Richard Hallé, 35 BonSvc

UNE MÉDAILLE DE HAUTE DISTINCTION POUR LES ANIMAUX

d’emplois disponibles au sein de la Force de réserve.

Le 35 Bon Svc a aussi organisé un exercice conjoint avec la 55e Ambulance et le 4e Peloton de police militaire, CHATEAU DEBUTANT, vers la fin septembre. Le but de l’exercice était de mettre en pratique les procédures à suivre en cas de désastre naturel et la coopération avec les autorités civiles pour venir en aide à la population. Pour ce faire, un poste de commandement et de gestion du matériel militaire a été monté dans le stationnement de Place Fleur-de-Lys le samedi, poste qui a ensuite été déplacé le lendemain aux Galeries de la Capitale. À cet endroit, le 35 Bon Svc a pu une nouvelle fois entrer en contact avec la population et faire découvrir ses compétences et ses emplois.

Finalement, un mouvement routier a eu lieu au début décembre entre Québec et Kingston. Bien que les contacts avec la population ont été plus rares, celle-ci ne pouvait manquer de voir les militaires du 35 Bon Svc à l’œuvre, ce qui pourraient bien créer des vocations!

Ces exemples ne sont que certaines des activités menées par le 35 Bon Svc afin de faire découvrir les nombreux emplois possibles dans l’unité ainsi que les avantages offerts dans la Réserve.

LE BV-206 EN SOUTIEN AU GROUPE-COMPAGNIE D’INTERVENTION ARCTIQUE Un groupe d’instructeurs et de moniteurs de conduite du 35e Groupebrigade du Canada (35 GBC) et du Groupe-compagnie d’intervention arctique (GCIA) de la 2e Division du Canada a suivi cet automne une formation d’opérateur sur le BV-206.

Tout au long de son histoire, l’Armée canadienne (AC) a compté sur des animaux pour mener à bien différentes tâches, notamment de communications, de transport et de soutien au moral des troupes.

Peu importe le travail qu’ils avaient à faire, des milliers de chiens, de pigeons, de chevaux et autres ont joué un rôle essentiel dans les succès militaires canadiens. L’AC rend régulièrement hommage à l’importante contribution d’animaux, dont un grand nombre sont morts en servant le Canada. Les militaires disposent de nombreuses manières d’honorer le service d’un animal. L’une d’entre elles, connue partout dans le monde, est la médaille Dickin, souvent appelée «la Croix de Victoria pour les animaux».

Il s’agit de la plus importante distinction honorifique qui peut être remise à un animal au service de son pays. La médaille Dickin a été attribuée à quatre animaux pour leur service au sein l’AC : le pigeon Beachcomber (pour son rôle joué à Dieppe, 1942), le chien terre-neuve Sergent Gander (pour son comportement héroïque à Hong Kong, 1941), le berger allemand Sam (pour ses actes courageux en Bosnie-Herzégovine, 1998) et le pur-sang Warrior, surnommé «le cheval que les Allemands n’ont pas réussi à tuer» (pour sa carrière militaire exceptionnelle, 1914-1918). Pour en apprendre plus sur le sujet, lire l’article «La médaille Dickin, l’équivalent de la Croix de Victoria pour les animaux» publié par la Feuille d’érable sur https://ml-fd.caf-fac.ca/fr/2018/11/22226. Source : Jeff Pelletier, Feuille d’érable, Affaires publiques de l’Armée. (É.D)

PAR LE CAPITAINE CARL PELLETIER G3 Ops, Groupe-bataillon territorial, GCIA, 35 GBC

Le cours donné, en collaboration avec le Centre d’instruction supérieure en guerre terrestre de l’Armée canadienne (CISGAC), était une première occasion, depuis plusieurs années, pour du personnel de la Division de se qualifier sur cette plateforme. Malgré l’âge vénérable de ces véhicules articulés qui sont en service depuis plus de 30 ans, l’instruction a été bénéfique et a permis à la future équipe d’instruction de se familiariser avec les particularités du BV-206 et ses capacités.

Véhicule de conception scandinave très polyvalent et amphibie, le BV-206 peut se déplacer sur tous types de terrain incluant les

marécages, mais il se spécialise plus particulièrement dans les opérations arctiques. Doté de plusieurs configurations, dont des versions poste de commandement, ambulance, cargo et transport de troupes, le BV-206 offrira une capacité unique de soutien au prochain déploiement du GCIA. Celui-ci se déroulera à Resolute Bay, au Nunavut, en mars 2019 dans le cadre du NOREX GUERRIER NORDIQUE 19. Pour le GCIA, ce sera une première mission où la compagnie aura la chance d’opérer en combinant la mobilité des motoneiges à celle des BV-206.

12 décembre 2018 − ADSUM

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UN AUTOMNE SANS TIR À BLANC Les Voltigeurs de Québec viennent de compléter un audacieux trimestre d’entraînement collectif mettant à l’avant-plan Simunition, tir réel et explosifs!

clairs : après avoir été déployés dans la soirée du vendredi dans des bases de patrouille, les pelotons devaient exécuter un raid sur leurs objectifs le dimanche à la première lueur.

Quant à la conduite de la procédure de bataille, le concept de l’exercice laissait aux pelotons un maximum d’autonomie. Équipés avec de la Simunition, ils affronteraient un ennemi terré dans des bâtiments érigés avec des panneaux de bois et équipés de fusils paintball. Des obstacles de barbelés avaient été érigés et des brèches réalisées par des sapeurs de combat avec des torpilles Bangalore pour permettre la progression rapide des fantassins.

L’exercice s’est soldé par des démolitions d’objectifs à l’explosif, exécutés par les sapeurs de combat. Les déflagrations ont pu être ressenties jusqu’à une distance de deux kilomètres!

Au départ, les troupes devaient se déployer par hélicoptère et chaque membre de la compagnie avait préalablement reçu un entraînement préparatoire aux vols à basse altitude.

– Photo : Maj Martin Lépine

PAR LE CAPITAINE JEAN-FRANÇOIS TREMBLAY Voltigeurs de Québec

Lorsque l’équipe de commandement de la compagnie A des Voltigeurs de Québec a débuté la planification de son cycle d’entraînement pour l’année 18-19, sa vision était claire : ses soldats seraient amenés vers l’atteinte d’une norme élevée par le biais d’un entraînement le plus réel possible. L’emploi de munitions à blanc était donc à éviter d’où le concept «un automne sans BFA» (blank firing attachment; en français : dispositif de tir à blanc).

Une planification axée sur l’expérience du soldat Le processus de planification a débuté tôt en mars 2018 avec la présentation du concept d’entraînement. Plusieurs ateliers de planification ont suivi, réunissant des contributeurs clés ainsi que plusieurs spécialistes : instructeurs en opérations de zone urbaine, instructeur en démolition, maître en insertion héliportée et spécialistes du génie de combat, entre autres. Tous ont mis à contribution leurs idées, leurs connaissances et leurs ressources afin de concevoir les entraînements les plus riches et stimulants possibles pour l’expérience des soldats.

Les exercices : que du live !

Le programme a débuté avec l’exercice CLAIRON NOVICE, du 21 au 23 septembre, qui consistait en un entraînement aux opérations en zone urbaine. Au cours de la première journée, les soldats ont perfectionné leurs techniques d’entrée dynamique dans les installations du village UOTS de la Base Valcartier. Emploi de Simunition, de disposi-

D’autres défis attendent tifs de distraction et d’une force ennemie équipée de fusils avec balles de peinture; tous les ingrédients étaient réunis pour un entraînement aussi réel que possible. La journée a atteint un sommet avec des attaques de peloton force contre force pour rehausser le niveau de combativité.

La seconde journée était dédiée à l’entraînement sur les techniques d’ouverture de brèche en situation tactique. Chaque soldat a alors eu la possibilité d’effectuer une entrée dynamique suivant une ouverture de brèche mécanique (bélier), balistique (calibre 12) et avec explosifs en coopération des sapeurs de combat du 35e Régiment du génie de combat (35 RGC).

L’exercice CLAIRON AGUERRI a suivi du 19 au 21 octobre, axé sur les attaques de section avec des munitions réelles. L’entraî-

LE GUIDE ÉCOLOGIQUE DES CADEAUX DES FÊTES Famille et amis constituent bien sûr les véritables récompenses des Fêtes, mais qui ne souhaite pas déballer un ou deux cadeaux? Selon PwC, les Canadiens prévoient dépenser 1563 $ en moyenne cette année pendant le temps des Fêtes. Voici quelques conseils d’achats verts pour éviter les sites d’enfouissement aux dollars que vous dépenserez.

WWW.LEDITIONNOUVELLES.COM – Misez sur la qualité. Quand vous magasinez, misez sur la qualité plutôt que sur la quantité. L’être cher sera comblé avec un seul cadeau mémorable au lieu de recevoir plusieurs petits articles.

Considérez également de faire un don à un organisme de bienfaisance ou de contribuer à une bonne cause au nom de quelqu’un. Les bas de Noël remplis de bricolages et de gâteries maison sont également appréciés : profitez-en pour renouer avec votre créativité.

– Rechargez vos cadeaux. Pourquoi ne pas offrir des piles rechargeables avec les jouets et produits électroniques? Puisque ces piles peuvent se recharger à l’infini, elles vous permettront de donner et donner de nouveau! Vous réduirez également le nombre de piles usagées dans les sites d’enfouissement, en plus d’encourager famille et amis à recycler leurs piles euxaussi. Appel à Recycler Canada offre plus

de 8000 points de dépôt partout au pays; il suffit d’entrer votre code postal sur le site appelarecycler.ca pour en trouver un à proximité.

– Créez un événement. Les cadeaux des Fêtes sont souvent des nouveautés tendances, mais elles ne sont pas obligées d’être ainsi. Créez des souvenirs pour vos proches en leur offrant de vivre un événement plutôt que le dernier produit à la mode. Des billets de concert ou de cinéma, ou encore une escapade en ski sont des cadeaux emballants qui ne se retrouveront jamais dans les sites d’enfouissement.

nement a débuté par des sentiers de combat exécutés individuellement puis en équipe de tir (binôme) sur des cibles mobiles. L’exercice a atteint son apogée à l’étape des avances au contact au niveau de section. Pour complémenter l’aguerrissement des soldats, la compagnie a obtenu le soutien du 35 RGC afin d’ajouter une simulation de bataille (BATSIM), conçue avec des charges de C4 qui imitaient un tir indirect en appui aux sections d’infanterie.

Le programme d’entraînement s’est clôturé avec l’exercice CLAIRON ENDURCI, conduit en partenariat avec des effectifs provenant du Régiment de la Chaudière et les sapeurs de combat du 35 RGC. Cet exercice, qui s’est tenu du 16 au 18 novembre, se concentrait sur des patrouilles de combat menées au niveau de peloton. Les ordres étaient

Loin de s’asseoir sur ses lauriers, la compagnie A des Voltigeurs de Québec a déjà entamé sa transition vers les opérations par temps froid aux commandes du Groupe compagnie d’intervention arctique (GCIA) de la 2e Division du Canada avec la série d’exercices TOUNDRA. Regroupant des membres des unités provenant des 34e et 35e Groupes-brigades du Canada, les membres de la compagnie ont débuté leur préparation lors de la première fin de semaine de décembre avec de l’entraînement sur les équipements de chauffage en zone arctique et les systèmes de télécommunication en région polaire.

L’objectif est un déploiement de la compagnie au-delà du cercle polaire, à Resolute Bay, en mars 2019, un autre beau défi à relever pour les soldats!

BLESSÉ GRAVE

Au début des années 1970, le journaliste canadien Barry Broadfoot part à la rencontre de «gens ordinaires» qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale. Il enregistre les conversations qu’il tient avec eux. De ces récits émouvants – racontés par des soldats, des prisonniers de guerre, des familles restées au pays – il publie un livre intitulé Six War Years 1939-1945: Memories of Canadians at Home and Abroad. L’Adsum vous présente une adaptation libre de quelques-unes de ces histoires anonymes. Celle qui suit s’intitule «Blessé grave».

«Nous avions un camp médical positionné en bordure de la ville nommée Ortona (les Allemands défendaient ce p*** d’endroit comme si c’était Jérusalem).

Les blessés étaient allongés au centre d’une grande pièce avec des plaques de marbre un peu partout, dans une grande et vieille maison. Équipés d’une génératrice et d’une table d’opération, les médecins travaillaient dans une pièce adjacente.

Environ une fois par heure, l’un d’eux venait examiner les nouveaux blessés qui

venaient d’arriver. Il regardait avec attention afin d’identifier ceux qui étaient déjà morts. Le médecin indiquait ensuite à deux brancardiers les corps à récupérer.

Ceux-ci étaient emmenés à l’extérieur.

Certains gars étaient affreusement lacérés.

Quand les médecins constataient qu’il ne leur restait qu’une heure ou deux à vivre, ces blessés étaient emmenés au même endroit que les morts. Certains étaient sévèrement amochés, vous savez, avec les tripes qui sortaient et tout le reste… Plusieurs pouvaient cependant encore parler et comprendre tout ce qui se passait. J’ai entendu un de ces gars demander : «Quelqu’un pourrait venir ici s’il-vous-plaît?» Au cœur de ce cauchemar sans espoir, l’usage des mots «s’il-vousplaît» me semblait irréel. Ce soldat voulait que je transmette un message à sa femme. Je l’ai écrit sur un bout de papier avant de le donner à l’aumônier. Bien sûr, le gars est décédé quelques minutes plus tard. Non, désolé, je ne vous confierai pas ce qu’il voulait que sa femme sache. C’était quelques mots assez simples, probablement le genre de chose qu’il devait lui dire chaque soir avant de s’endormir.»

ADSUM − 12 décembre 2018

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Honneur national pour l’aumônier Normand Cholette Le major Normand Cholette, aumônier principal au 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, est l’un des lauréats 2018 de la Mention d’honneur Liz Hoffman.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Cette mention est remise annuellement par l’ombudsman du ministère de la Défense nationale (MDN) et des Forces armées canadiennes (FAC). Elle reconnaît le travail de militaires, d’employés civils et de membres de leur famille qui font des efforts supplémentaires et dépas-

sent les attentes pour aider leurs collègues à résoudre un problème complexe ou pour apporter des changements favorables et durables au sein du MDN et des FAC. Le Maj Cholette a reçu cette distinction grâce son excellent travail à titre d’aumônier supérieur des FAC au sein de la Formation Europe, de 2015 à 2018. Avec une compassion et un souci exceptionnels, il a mobilisé les ressources locales afin que les militaires actifs et les anciens membres des FAC reçoivent un soutien spirituel et émotif pendant les moments difficiles. Privilégiant une approche professionnelle de la résolution de problèmes, le Maj Cholette a répondu à des demandes qui ont exigé de lui le plus haut niveau de dévouement et d’altruisme.

PAROLES D’AUMÔNIER

JOYEUX NOËL M. GRINCH (M. GRINCHEUX)!

PAR LE PADRÉ (MAJOR) NORMAND CHOLETTE

JOIGNEZ-VOUS À LA LÉGION GRATUITEMENT

Aumônier principal du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Que ce soit le rire chaleureux du père Noël ou les paroles de chansons des Fêtes telles Joie dans le monde ou Joyeux Joyeux Noël aux mille bougies, tout dans cette période de l’année cherche à nous convaincre de faire la fête, de s’amuser, d’être joyeux et heureux.

Toutefois, lorsque nous sommes plongés dans la course folle de cette période effrénée de l’année, confrontés à des situations de vie personnelles parfois difficiles et stressantes, assujettis à toutes sortes de contraintes financières, quasiment épuisés avant même de commencer les Fêtes, non seulement il nous est difficile d’être joyeux, mais aussi d’être bons, voire généreux avec les autres. C’est ainsi que nous nous transformons en «M. Grinch (M. Grincheux), personnage si bien décrit par Dr Seuss. Nous pourrions affirmer que notre niveau de bonté et de générosité envers les autres est souvent proportionnel à notre joie et notre paix intérieure.

Pour ce temps des Fêtes, serez-vous joyeux?

Serez-vous généreux ou serez-vous grincheux? Certains me répondront ceci : «Être joyeux, être généreux, oui! Mais comment?

Que dois-je faire?» En fait, selon Shaw Achor, la joie est un état d’âme qui peut se cultiver, se développer et ce, assez rapidement. Cet auteur du bestseller «The Happy Secret to Better Work» («Le Joyeux secret de comment mieux travailler») propose cinq petits exercices qui pourront vous rendre plus joyeux dans votre vie, au travail, à la maison, dans votre communauté et pourquoi pas durant le temps des Fêtes.

Le congé des Fêtes est un bon moment pour mettre en pratique les conseils suivants quotidiennement et idéalement pendant 21 jours :

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Les efforts du Maj Cholette ont eu un tel impact auprès des personnes aidées qu’ils ont diminué le niveau de soins requis pour ces personnes, limité leur rapatriement au pays en contexte de mission, tout en améliorant les relations de travail.

Dans le but de recruter de nouveaux membres, la Légion royale canadienne offre l’adhésion gratuite d’une année aux membres des Forces armées canadiennes ou de la Gendarmerie royale du Canada, en service ou à la retraite, qui n’ont pas déjà adhéré à l’organisation.

Cette adhésion gratuite comprend l’abonnement à la revue Légion et l’accès au Programme de bénéfices pour membres.

Elle offre entre autres l’opportunité d’améliorer la qualité de vie de ceux et celles qui ont servi le Canada, de commémorer ceux et celles morts en service, et de soutenir la communauté.

L’équipe des aumôniers de Valcartier vous souhaite un Joyeux temps des Fêtes.

Et comme dit la chanson : «Don’t worry BE HAPPY Mr. Grinch!» – Photo : courtoisie

– développez l’habitude d’être reconnaissant et gracieux : écrivez chaque jour trois choses pour lesquelles vous avez été reconnaissant durant la journée; – disciplinez-vous à porter attention aux aspects positifs de votre vie. Écrivez fréquemment dans un journal personnel toutes les choses positives qui vous arrivent; – engagez-vous dans un exercice physique intensif pendant 15 minutes par jour; – reprenez contrôle de votre respiration (inspirez et expirez) pendant deux ou trois minutes par jour toute en méditant;

– engagez-vous dans des actions spontanées de bonté et de gentillesse envers les autres. À titre d’exemple, envoyez un courriel de remerciement ou d’appréciation à quelqu’un, posez une geste gentil pour quelqu’un que vous connaissez ou même un pur étranger, offrez un petit cadeau à quelqu’un…

J’espère que ces petits trucs pourront contribuer au développement de votre joie et de votre paix intérieure, vous évitant de ressembler à «M. Grincheux» pendant les Fêtes.

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Les personnes intéressées par cette offre peuvent présenter leur demande auprès du Programme d’accueil des vétérans de la Direction nationale. Elles pourront ensuite apporter leur carte de membre à n’importe quelle filiale de la Légion pour demander d’y être transférées.

Pour obtenir le formulaire d’adhésion, il suffit de se rendre sur le site Internet de la Légion à l’adresse suivante : www.legion.ca.

Ce dernier peut ensuite être acheminé à l’adresse postale indiquée sur le site web ou par courriel à l’adresse suivante : membership@legion.ca. (Y.B.)

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CHRONIQUE AUTO

La Honda Clarity 2019 Silhouette hors de l’ordinaire...

PAR LE CAPORAL JEAN-FRANÇOIS ROSS Chroniqueur automobile, membre du 34 Bon Svc

Les ingénieurs et dessinateurs de Honda ont voulu nous présenter une voiture de film de science-fiction qui se déroulerait dans les années 2030. La ligne extérieure est plutôt ordinaire, mais ce désagrément est compensé par un habitacle spacieux, du confort et une autonomie de 77 kilomètres en mode 100 % électrique.

Fait à noter, une Accord hybride ou la toute nouvelle Insight hybride vous donnera un rendement énergétique supérieur à notre modèle d’essai en mode hybride seulement; toutes ces voitures sont en salle de montre chez votre concessionnaire Honda. En revanche, la Honda Clarity est un modèle hybride rechargeable, ce qui vous permet de vous déplacer au quotidien en mode entièrement électrique, si vous ne dépassez pas 75 kilomètres de trajet.

Le temps de recharge dans une prise conventionnelle de 120 volts pour une recharge complète est de 12 heures, et il vous faudra

seulement deux heures et demie si vous avez accès à une prise de 240 volts. Au Québec, cette recharge ne devrait pas vous coûter plus d’un dollar. Assez abordable, n’est-ce pas?

Selon Ressources naturelles Canada, l’autonomie en mode électrique est de 77 kilomètres et celle du moteur à essence est de 475 kilomètres avec un petit réservoir de 26,5 litres. Pour ma part, en plein mois d’octobre, j’ai obtenu 75 kilomètres d’autonomie en mode électrique. Pas mal du tout! Pendant mon essai routier qui a duré une semaine, j’ai obtenu une consommation moyenne de 3,1 litres aux 100 kilomètres sur une distance parcourue de plus de 850 kilomètres.

L’habitacle est tout de même spacieux par rapport à la concurrence. Les sièges avant ainsi que les places arrière offrent un excellent confort. J’aurais vraiment préféré le système d’infodivertissement de la Honda Accord, car celui de la Clarity n’est pas très convivial. Malgré un poids élevé en raison de la présence du groupe électrique, la tenue de route est acceptable; en contrepartie, j’aurais apprécié un moteur un peu plus vita-

miné sous le capot. Pour plus de détails sur la puissance disponible, veuillez vous référer à la fiche technique de cette chronique.

Comme la Chevrolet Volt et la Toyota Prius Prime, la Honda Clarity 2019 est probablement le meilleur compromis entre la voiture hybride conventionnelle et la voiture entièrement électrique. Vous n’avez pas à vous soucier de l’autonomie, le moteur à essence s’occupe de tout. Le prix demandé varie de 39 900 $ à 43 900 $. Il faut soustraire la subvention de près de 8000 $ qui rend la facture moins salée pour les Québécois.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Honda du Canada pour l’essai routier de la Honda Clarity Touring 2019.

FICHE TECHNIQUE MARQUE : Honda MODÈLE D’ESSAI : Clarity Touring 2019 AUTRE(S) MODÈLE(S) : base CATÉGORIE : berline intermédiaire PRIX : 43 900 $ (modèle d’essai) GARANTIES : 3 ans 60 000 km / 5 ans 100 000 km MOTEUR ESSENCE : L4 de 1,5 litre PUISSANCE CH. (KW) : 103 (77) à 5500 tr/min COUPLE LB-PI (N.M) : 99 (134) à 5000 tr/min MOTEUR ÉLECTRIQUE : 181 ch. (135 kW) - 232 lb-pi (315 N.m) PUISSANCE COMBINÉ : 212 ch. (158 kW) à 5500 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : aucun TRANSMISSION : automatique CVT AUTRE TRANSMISSION : aucune TRACTION : traction SYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage DIRECTION : à crémaillère à assistance variable électrique COUSSINS GONFLABLES : 7 coussins gonflables EMPATTEMENT : 275,0 cm

SUSPENSION : Avant : indépendante à jambes de force Arrière : indépendante à multibras FREINS : Avant : disques ventilés (ABS), (EBA) et (EBD) Arrière : disques pleins (ABS), (EBA) et (EBD) POIDS : 1843 kg CAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/D CAPACITÉ DU COFFRE : 439 litres CAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 26,5 litres CONSOMMATION : Ville : 5,3 l/100 km ou 53 mi/gal* Route : 5,9 l/100 km ou 48 mi/gal* Émission de CO2 : N/D Autonomie électrique : 77 km* *Selon Ressources naturelles Canada SÉCURITÉ : non évaluée selon les tests de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS : - Chevrolet Bolt - Chevrolet Volt - Ford Focus Electrique - Ford Fusion Energi - Hyundai Sonata Phev - Hyundai Ioniq Electrique - Hyundai Kona Electrique - Kia Optima Phev - Kia Soul Ev - Nissan Leaf - Toyota Prius Prime - Volkswagen E-Golf POUR : - Voiture confortable - Voiture spacieuse - Mode EV sur autoroute - Groupe motopropulseur efficace - Rabais gouvernemental (8000 $) - Technologie impressionnante - Autonomie électrique (77 km) CONTRE : - Moteur manque de puissance - Silhouette discutable - Prix élevé - Mode hybride plus gourmand - Système d’infodivertissement - Pas de volant chauffant - Poids élevé

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Lancement de «UN» PAR LE CAPORAL MYRIAM BEAULIEU Musique du Royal 22e Régiment

’est le 10 novembre dernier qu’avait lieu le lancement officiel de l’album UN, fruit d’une heureuse collaboration entre la Musique du Royal 22e Régiment et la Musique des Voltigeurs de Québec. En effet, pour la toute première fois de leur histoire, les musiciens de ces deux orchestres ont, pendant quelques jours, joint leurs forces afin d’enregistrer cet album conjoint, sous la direction du capitaine Christian Richer et du capitaine François Dorion. Les huit pièces qui composent cet album ont été minutieusement choisies et travaillées dans le but de refléter la complicité et la coopération qui existent entre les deux ensembles. Cette bonne entente est à l’origine du titre significatif de l’album, «UN». L’événement, présenté à la basiliquecathédrale Notre-Dame-de-Québec, faisait partie d’une soirée déjà bien remplie.

Devant une salle comble, la Musique des Voltigeurs de Québec présentait un concert remarquable, «L’Écho des coquelicots», en hommage au 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale. L’album «UN» est disponible gratuitement dès maintenant auprès des deux Musiques. Nous vous invitons à aimer et à partager leur page Facebook respective et à rester à l’affût de leurs prochains événements publics.

C

– Photo : Cplc Patrick Allaire, photographe 35 GBC

PROMOTION DE LA SANTÉ

À quelques jours des célébrations des Fêtes, certains d’entre nous sommes stressés à l’idée de ne pas savoir quel cadeau offrir à nos proches. Nous faisons des pieds et des mains pour trouver le cadeau idéal, qui coûte une fortune, alors que la plupart des gens ont déjà tout ce qu’il leur faut. En réalité, qu’est-ce qui fera vraiment plaisir à nos proches? Le cadeau ou la pensée et l’attention qui se cachent derrière l’intention?

Pourquoi ne pas plutôt profiter, tout au long de la saison blanche, des multiples occasions d’offrir de notre temps aux personnes de notre entourage et ainsi contribuer largement à leur bonheur? Par exemple, prenez quelques minu-

une maladie ou qui sont loin de leurs proches, la période des Fêtes peut être chargée émotivement. La détresse psychologique peut conduire quelqu’un à s’isoler. N’hésitez pas à faire les premiers pas et à proposer des activités pour leur changer les idées.

Aidez vos proches âgés à mettre un peu de magie de Noël à leur domicile, en installant leurs lumières à l’extérieur, ou en montant et décorant leur sapin.

Et n’oubliez pas que votre présence seulement peut faire une grande différence chez les personnes âgées, susceptibles de souffrir de solitude.

Il y a mille et une façons d’offrir votre temps aux membres de votre réseau social. Malgré cela, pourquoi sent-on tout de même le besoin d’offrir un présent? Simplement parce qu’il est agréable de donner et de recevoir, tant que cela respecte son budget.

Vous aimeriez vous investir dans une cause qui vous tient à cœur? Le centre d’action bénévole de Québec peut vous aider à trouver un organisme répondant à vos intérêts.

Donner de son temps, c’est gratifiant!

Votre équipe de Promotion de la santé vous souhaite un bon temps des Fêtes et vous dit : à l’an prochain!

tes de votre temps pour déneiger l’entrée de votre voisin. C’est si simple et apprécié de votre voisinage en plus de contribuer à vous faire bouger davantage.

Si vous aimez cuisiner, profitez-en pour faire de grandes quantités et offrez de bons petits plats aux gens dans le besoin.

Rappelez-vous que tous ne sont pas des cordons-bleus. Vous pouvez également proposer votre aide pour contribuer aux divers repas de Noël. Si on y pense bien, c’est souvent les mêmes qui s’offrent pour recevoir.

Invitez un proche qui traverse un bout difficile à partager un moment avec vous. Pour ces gens qui vivent une séparation, un deuil,

Pierre Cloutier

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Participant au service de relogement des Forces armées canadiennes

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BLOC-NOTES 14 DÉCEMBRE

19 JANVIER

Option santé

Portes ouvertes au Collège Cet atelier de la Promotion de la santé militaire royal de Saint-Jean

(Base Valcartier) vous aide à faire de bons choix pour une saine alimentation et vous procurera des trucs afin de rendre cette notion simple, facile et rapide. Le 14 décembre ainsi que le 18 janvier de 8 h 30 à 12 h. Info : 418 844-5000 # 4677.

Le Collège militaire royal de Saint-Jean vous invite à ses portes ouvertes le samedi 19 janvier de 9 h à 14 h au 15 rue JacquesCartier Nord, Saint-Jean-sur-Richelieu.

Info : 514 712-2670 ou www.cmrsj-rmcsj. forces.gc.ca.

14 ET 16 JANVIER

DIVERS

Iceman Séance théorique. Explication d’un plan d’entraînement spécifique. Gestion de l’effort et des transitions. Introduction à l’alimentation spécifique. Le 14 et 16 janvier, ou sur demande, de 13 h 30 à 16 h. Militaires seulement. Info : 418 844-5000 # 6534.

Programmation d’hiver-printemps du Centre de la Famille Valcartier La programmation d’hiver-printemps 2019 du Centre de la Famille Valcartier est maintenant disponible! Des activités pour enfants, jeunes et adultes. Visitez le www.connexion FAC.ca pour voir la programmation. Inscription au Centre de la Famille et par téléphone au 418 844-6060. Priorité aux familles de militaires et de vétérans.

CÉLÉBRATIONS DE NOËL 15 DÉCEMBRE Bain thématique de Noël Tout le monde sait que le Père Noël et ses lutins sont présentement très occupés! Mais saviez-vous que nos lutins PSP ont créé un bain libre spécialement pour eux? Célébrez la saison festive avec nous lors de notre bain thématique de Noël. Le 15 décembre de 13 h à 15 h au Centre des sports de la Base Valcartier (bât. 516). Info : 418 844-5000 # 5226.

Valcartier Family Centre’s Winter-Spring Activity Guide The 2019 Winter-Spring Activity Guide of the Valcartier Family Centre is now available.

Activities for all ages, kids to adults. Visit our website to get all the programming details: www.CAFconnection.ca Registration at the Family Centre or by phone at 418-844-6060.

Priority will be given to military and veteran families.

Comptoir des aubaines À Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier au 2, rue Jolicoeur (sous-sol de l’église). Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 16 h, mardi et vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 13 h à 16 h.

Le comptoir des aubaines sera fermé du lundi 17 décembre jusqu’au dimanche 7 janvier inclusivement et ouvrira ses portes lundi le 8 janvier 2019.

HORAIRES DES FÊTES INSTALLATIONS PSP

Centre des sports Le Centre des sports sera ouvert le dimanche 23 décembre de 9 h à 20 h. Fermé du 24 décembre au 2 janvier inclusivement. Retour le jeudi 3 janvier à compter de 6 h jusqu’à 22 h.

Cuisine du Centre Castor La cuisine du Centre Castor sera fermée du 22 décembre au 7 janvier inclusivement.

Cuisine du RDDC La cuisine du RDDC sera fermée du 22 décembre au 6 janvier inclusivement.

La Sainte Messe Afin d’accommoder et d’accompagner les paroissiens, les employés et les membres de l’équipe des Forces, il y a maintenant trois courtes célébrations à la chapelle SainteJeanne d’Arc sur la Base Valcartier les lundis, mercredis et vendredis à 11 h 45.

Centre communautaire Le Centre communautaire (bât. 93) sera fermé du 22 décembre au 1er janvier inclusivement.

Les jours avant et après auront un horaire variable en fonction des réservations.

Journal Adsum

24, 25, 29 DÉCEMBRE ET 1ER JANVIER Messes des Fêtes à la chapelle Messes de Noël le 24 décembre à 19 h et le 25 décembre à 10 h 30 à la chapelle catholique Sainte-Jeanne-d’Arc de la Base Valcartier. Messe de la Sainte Famille le 29 décembre à 10 h 30.

Messe du Jour de l’An le 1er janvier à 10 h 30.

Les bureaux de journal Adsum seront fermés du 24 décembre au 4 janvier inclusivement.

Notre prochaine édition paraîtra le 17 janvier 2019 (tombée le mardi 8 janvier).

Prochaine parution du Bloc-Note : 17 janvier 2019 Soumettez vos communiqués au plus tard le 8 janvier par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

Info : 418 844-5000, poste 5598.

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L’assurance-vie et comment faire face aux frais funéraires Parmi les nombreux usages que l’on peut faire d’une assurance-vie, la protection contre les frais funéraires n’est pas des moindres. Entre les impôts à payer, l’hypothèque, les dettes, pour n’en citer que quelquesuns, les conséquences financières peuvent être néfastes au maintien du niveau de vie de votre famille.

PAR RITA BOUCHARD Représentante en assurance, Financière SISIP, Valcartier

BILAN POSITIF pour le Salon des artistes, artisans et travailleurs autonomes Shannon-Valcartier es organisateurs de la 8e édition du Salon des artistes, artisans et travailleurs autonomes Shannon-Valcartier dressent un bilan positif de l’événement qui a attiré près de 1000 visiteurs. Le salon avait lieu les 17 et 18 novembre dernier au Chalet des sports et au Centre communautaire de Shannon. Il accueillait une belle variété d’exposants. La visite du Père Noël et une chorale étaient également au programme de la fin de semaine. La Ville de Shannon prévoit déjà la prochaine présentation de l’événement pour les 16 et 17 novembre 2019. Ci-dessus, une exposante d’Alpaga Portneuf avec ses articles confectionnés en laine d’alpaga.

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C’est pour cela que les frais funéraires sont inclus lors de l’analyse des besoins en assurance. Voici un exemple d’analyse au décès, basé sur les besoins les plus courants. En tête de liste, les frais funéraires : • frais funéraires; • rembourser les dettes de la personne décédée; • anticiper les liquidités suffisantes pour payer les derniers frais; • absorber les impôts au décès (impôt différé, revenu de placements, revenu courant); • payer les hypothèques résidentielles et commerciales; • prévoir un fonds de transition suite au décès; • coût de vie de la famille après le décès et revenus annuels à combler; • taux d’inflation et taux de rendement anticipé; • prévoir des sommes pour les études des enfants, au besoin;

• faire des legs particuliers, au besoin; • effectuer des dons de bienfaisance, au besoin.

Il est certain qu’avec le temps, quelques besoins financiers tels le remboursement de l’hypothèque, l’éducation des enfants et certaines autres dettes auront probablement été résolus. Par contre, les frais funéraires seront toujours présents.

D’autre part, si les croyances et les convictions reliées aux rituels funéraires sont très variées, elles engendrent des coûts qui peuvent être considérables, selon le cas. Faites donc part à vos proches de vos choix en la matière afin qu’ils puissent les respecter. Mais surtout, ayez un testament en bonne et due forme pour éviter les contretemps… À défaut d’avoir exprimé vos volontés, votre famille, malgré le chagrin, devra prendre les dispositions nécessaires aux funérailles à votre place, et en assumer les coûts.

Un autre moyen d’éviter à votre famille ce fardeau financier, c’est de faire vous-même les arrangements préalables. En effet, il existe désormais une loi du gouvernement du Québec, la Loi sur les arrangements préalables de services funéraires et de sépulture (chapitre A23.001), garantissant que la somme d’argent que vous avez investie pour vos funérailles sera à l’abri.

Par conséquent, peu importe votre choix, il est important que votre assurance-vie permette à vos proches de respecter vos dernières volontés, sans que leur santé financière en soit affectée.

N’hésitez pas à contacter votre bureau local de la Financière SISIP pour une analyse de vos besoins en assurance en composant le 418 844-0111.

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT POUR LA DÉFENSE CANADA DIRIGE UNE EXPÉRIENCE PANGOUVERNEMENTALE POUR PRÉSERVER LES BALEINES Deux candidats au doctorat, le major Dugald Thomson (Recherche et développement pour la Défense Canada) et Hansen Johnson, de l’Université Dalhousie, ont orchestré cet été une expérience visant à mieux comprendre le comportement des baleines noires, tout en mettant à l’essai les logiciels de surveillance et reconnaissance de l’Aviation royale canadienne (ARC).

Ce blitz de collecte de données visait à pister acoustiquement les baleines noires qui sont en voie de disparition dans le golfe du Saint-Laurent. Cette opération de deux jours comprenait le déploiement d’un ensemble de robots sous-marins, de navires et d’aéronefs dans le golfe. Les moyens traditionnels de pistage ont été combinés à un système militaire de haute technicité utilisé traditionnellement pour repérer les sous-marins – appelé Tactical Mission Reconstruction (TMR) – afin de détecter, identifier, situer et compter la population de baleines dans le golfe. Les images obtenues seront comparées à celles de toutes les baleines précédemment photographiées qui figurent dans le catalogue des baleines noires de l’Atlantique Nord. Ce recensement fournira de l’information sur chaque baleine, notamment sur son âge, son sexe, et où et quand elle a été vue pour la dernière fois. Les chercheurs espèrent qu’à long terme, l’expérience permettra d’aborder sous un nouvel éclairage la surveillance et le comportement des baleines noires et contribuera à améliorer les résultats en matière de conservation. (É.D)

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Une autre fois se sont revus au Quartier de Lune et ils ont parlé de prendre un café. Elle serait maintenant disponible pour ce café. Amis militaires, recherchez-le!

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QUALIFICATIONS REQUISES – Être titulaire d’un diplôme de 5e année du secondaire ou être titulaire d’un diplôme ou d’une attestation d’études dont l’équivalence est reconnue par l’autorité compétente, et avoir une (1) année d’expérience pertinente ayant permis d’acquérir une discipline personnelle, des notions générales de psychologie et des aptitudes sur le plan des relations humaines.

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