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OBJECTIF :

Des militaires participent à l’attaque finale de l’exercice SABRE AUCLAIR dans les secteurs d’entraînement à Valcartier.

P. 2

Phase 2 du Centre Castor : c’est parti! – Photo : Édouard Dufour, Adsum

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Le dur parcours du cours d’éclaireur-patrouilleur – Photo : Cpl Genevieve Beaulieu, Imagerie Valcartier

100 coups pour marquer 100 ans En 1918, les cloches ont sonné pour célébrer la fin de la Première Guerre mondiale. Lors du coucher du soleil le 11 novembre 2018, les cloches sonneront dans les communautés à travers le pays dans un geste de commémoration.

P. 4

P. 7

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ADSUM − 7 novembre 2018

C’est une page d’histoire qui s’est tournée avec le début de la démolition de l’ancien bâtiment du Centre Castor. – Photo: Édouard Dufour, Adsum

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NOUVEAU BÂTIMENT POUR LE CENTRE CASTOR Dans le cadre du projet de construction de la phase 2 du Centre Castor, c’est le 30 octobre que s’est amorcée la démolition d’une partie de l’ancien Centre Castor (bât. 610) qui cèdera sa place au nouveau bâtiment. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

La roulotte de chantier de l’entrepreneur responsable des travaux est maintenant installée dans le stationnement du Centre Castor. Au cours des prochaines semaines, l’excavation du nouveau bâtiment et la déconstruction d’une large portion de l’ancien Centre Castor seront effectuées. Seul l’entrepôt des équipements de conditionnement physique (vélos de montagne, skis de fond, raquettes…) de l’ancien bâtiment sera conservé temporairement, et ce, jusqu’à la dernière ligne droite des travaux. Les militaires utilisateurs du Centre Castor pourront, pour l’hiver 18-19, se présenter à l’ancien bâtiment pour emprunter des raquettes, skis de fond et vélos de montagne

Port des insignes

LES FAC INNOVENT Selon un CANFORGEN publié le 18 octobre, les membres des Forces armées canadiennes (FAC) portant la tenue opérationnelle de l’Armée canadienne (AC) et qui sont admissibles à porter des insignes autorisés pourront maintenant afficher de nouvelles marques distinctives. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Puisque la tenue opérationnelle est portée par de nombreux militaires comme la tenue du jour, l’AC a élaboré un plan afin d’accroître le port des insignes de formation et de spécialité sur cet uniforme. Ces nouvelles initiatives liées aux insignes visent à accroître la fierté des militaires à l’égard de leur formation, de leur métier et de leurs compétences professionnelles. Les insignes des formations sont présentement livrés dans les magasins d’approvisionnement des FAC. Ils peuvent être portés immédiatement et au fur et à mesure de leur disponibilité, selon le barème de distribution initial d’un insigne par militaire. Plus tard, les insignes de formation et de spécialiste de brigade seront aussi disponibles dans les magasins d’approvisionnement des FAC. Ils pourront être portés sur l’uniforme.

Les travaux prendront une courte pause en février, une fois le coffrage réalisé, afin de laisser passer les grands froids avant de monter la charpente d’acier. Selon les échéanciers actuels, le bâtiment ouvrira ses portes au public en juin, tandis que l’entrepreneur devrait procéder à la démolition complète du vieux Centre Castor à la fin juillet. On prévoit une coupure officielle de ruban en septembre prochain.

Adaptation De mai à août, les travaux entraîneront une importante diminution des espaces de stationnement disponibles. Des solutions seront trouvées pour amoindrir les inconvénients pour la clientèle du Centre Castor. Une zone du terrain au pied de la pente du mont Brillant pourrait accueillir temporairement entre 80 et 100 espaces de stationnement. Par ailleurs, rien ne s’opposera à la tenue de la compétition ICEMAN 2019 sur le site du Centre Castor, puisque l’entrepreneur fermera temporairement son chantier pour que cette joute sportive annuelle se déroule sans encombre.

Par ailleurs, les insignes pour la tenue opérationnelle sont désormais disponibles aux magasins CANEX. Les militaires qui possèdent des compétences spécialisées peuvent se procurer ces insignes à leurs frais. Le port de ces insignes de spécialité est autorisé immédiatement. Les insignes autorisés doivent seulement être portés sur la bande velcro de la tenue opérationnelle, comme suit : – sur le bras gauche, en haut : drapeau national (couleur) – sur le bras gauche, en bas : sous le drapeau national – sur le bras droit, en haut : insignes de division de niveau 2 (couleur) – sur le bras droit, en bas : sous l’insigne de niveau 2, insigne de brigade de niveau 3 (couleur) Les militaires peuvent porter les insignes de spécialité autorisés (haute visibilité) s’ils détiennent la qualification détaillée dans leur Sommaire des dossiers du personnel militaire. La préséance est accordée à tout insigne qui contient une couronne, c’est-à-dire que les insignes avec couronne doivent être portés au-dessus de ceux qui n’en ont pas. Seuls les insignes fournis par le système d’approvisionnement des FAC ou achetés d’une source commerciale dans les magasins CANEX peuvent être portés sur la tenue opérationnelle. Les autres commandants de niveau 1 qui portent la tenue opérationnelle de l’armée doivent uniquement porter les insignes qui ont été approuvés par l’inspecteur des insignes de la Direction Histoire et patrimoine des Forces canadiennes et élaborés en collaboration avec l’AC. Les questions peuvent être transmises au G1 tenue et cérémonial de l’AC au 613 971-7202.

7 novembre 2018 − ADSUM

«PATHFINDER» Une tradition d’excellence Une vingtaine de candidats provenant du Royal 22e Régiment (R22eR), du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry et du Royal Canadian Regiment se sont frottés au défi colossal que représente le cours national d’éclaireurs-patrouilleurs (pathfinder en anglais), du 12 août au 26 octobre, à travers le Canada. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le cours de pathfinder est l’un des plus ardus des Forces armées canadiennes (FAC). On y forme des combattants d’élite pouvant s’introduire furtivement derrière les lignes ennemies. Le sergent René Gagnon-Desjardins, membre du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR), détient cette formation depuis 2017. Il a récemment joué le rôle d’instructeur auprès de la nouvelle cohorte prenant part à la formation. «Les candidats devaient absolument travailler en équipe pour espérer réussir. Ceux qui sont individualistes ne terminent généralement pas la formation», explique-t-il. Un peu moins de la moitié des candidats ont réussi la formation cette année. Le Sgt Gagnon-Desjardins stipule que le cours est

«très exigeant pour le corps». Plusieurs candidats ont d’ailleurs dû baisser pavillon en raison de blessures. Des sept candidats provenant du Québec, trois ont réussi à terminer la formation. Le lieutenant Pascal Joseph du 3 R22eR, le sergent Keven Leblond (anciennement du 3 R22eR) du Centre d’instruction supérieure en guerre terrestre de l’armée canadienne (CISGTAC), ainsi que le caporalchef Alexandre Doyon, un membre de l’unité de Réserve des Fusiliers de Sherbrooke, ont tous mérité leur titre de pathfinder au terme du cours.

Des épreuves à la tonne C’est au CISGTAC, à Trenton, que s’est amorcée sur les chapeaux de roues la formation des candidats. Les épreuves physiques et mentales étaient alors légion. Les candidats ont pris part à des exercices de navigation dans lesquels ils devaient déterminer par triangulation leur position géographique. Largués dans une zone rurale inconnue, et ce, à plus d’une dizaine de kilomètres de leur objectif, les militaires devaient retrouver leur chemin. Quelques jours plus tard, les aspirants pathfinders ont enfilé leur combinaison de nage, afin d’amorcer une série d’exercices d’insertion nautique dans les eaux saisissantes de froid du lac Ontario et de sa baie.

Huit candidats étaient toujours en lice, lors de la phase finale du cours de pathfinder. Outre la fatigue, on peut lire une profonde détermination sur le visage de chacun.

On pouvait discerner la fierté sur le visage des nouveaux éclaireurs-patrouilleurs, lors de la cérémonie de clôture du cours, à Trenton, le 24 octobre. Ci-dessus : le Sgt Keven Leblond et le Cplc Alexandre Doyon (respectivement 5e et 6e à partir de la gauche), et le Lt Pascal Joseph (à l’extrémité droite). – Photos : Sgt Dan Pop, CISGTAC

Toujours en maintenant une cadence d’entraînement effrénée, les candidats se sont ensuite dirigés vers la capitale de la ColombieBritannique, Victoria, pour entreprendre «la phase en eau salée» de la formation. Cette étape du cours a mené les candidats à collaborer avec la Marine royale canadienne. L’utilisation efficace de sous-marins et de navires canadiens dans un contexte d’insertion de combattants pathfinders a alors été au cœur de l’apprentissage.

Dernière ligne droite Après plusieurs semaines intensives, c’est finalement à la Base Valcartier, du 3 au 18 octobre, que s’est déroulé le test final pour les participants encore en lice. «Dans les secteurs d’entraînement, les candidats devaient préparer des zones de largage et d’atterrissage variées pour des membres de compagnies d’infanterie», relate le Sgt Gagnon-Desjardins. Les candidats étant confrontés à une charge de travail massive et à des intempéries automnales cinglantes, c’est au cours de cette ultime étape que leur résilience et leur détermination ont été repoussées jusqu’à leur extrême limite. «Les candidats étaient très motivés. Certains attendaient cette occasion dès leur entrée dans les Forces! Ce fut un plaisir de voir leur évolution au fil des semaines», précise le Sgt Gagnon-Desjardins. Celui mentionne que les nouveaux éclaireurs-patrouilleurs pourraient éventuellement conseiller les commandants de compagnie, de bataillon et même de brigade, en ce qui a trait l’insertion de la force

ILS PORTENT SECOURS AUX VICTIMES D’UN ACCIDENT ROUTIER EN NORVÈGE Le matin du 21 octobre, des membres du 5e Groupe-brigade mécanisée du Canada (5 GBMC), déployés en Norvège dans le cadre de l’exercice TRIDENT JUNCTURE, ont porté secours aux victimes d’un accident routier. PAR LE CAPITAINE CHANTAL CREPEAU Officier visite/affaires publiques, ex TRIDENT JUNCTURE

Le caporal-chef Jean-Luc Mutezintare et les autres membres de la troupe sont arrivés sur les lieux de l’accident qui venait tout juste de se produire entre une semi-remorque et une camionnette à Lundamo, en Norvège. Sans hésitation, ils ont accouru pour prêter main-forte aux occupants. Le conducteur de la camionnette était coincé à l’intérieur de son véhicule. La camionnette étant renversée, il était très difficile pour nos premiers répondants d’administrer les premiers soins à la victime. Comme la portière refusait de s’ouvrir, ils ont décidé de remettre le véhicule sur ses roues et ont ensuite fracassé une des fenêtres pour accéder à l’intérieur du véhicule.

Les membres de la troupe qui sont intervenus sur les lieux de l’accident (de g. à dr. à partir du haut) : Cplc Jean-Luc Mutezintare, Cplc Teague Bruneau, Cpl Guillaume Boily, Sdt Dominique Lapointe, Cpl Raphael Bilodeau, Sdt Samuel Pineau-Sauvé, Cpl Mathieu Néron, Cpl Maxime Pelletier, Lt Christian Hébert, Cplc Khamphong Phanthavong, Cpl Karl Boisvert. – Photo : Cplc Pat Blanchard, Imagerie 2 Div CA, dét. St-Jean

principale en contexte de guerre conventionnelle. «C’est une formation exigeante, mais faisable pour les gens motivés et bien préparés physiquement», conclut le Sgt GagnonDesjardins.

Un nouveau pathfinder Avant toute chose, les candidats intéressés au cursus de la formation de pathfinder se doivent de réussir le cours de reconnaissance et de parachutisme de base. Après avoir complété ces étapes initiales, le Lt Pascal Joseph a successivement pris part la sélection et au cours préparatoire offert par son unité, le 3 R22eR. Maintenant confirmé pathfinder, il est d’avis que cette préparation exhaustive a contribué à sa réussite. Le Lt Joseph témoigne aussi des liens qui se sont formés entre les candidats. «La collaboration entre nous était très importante. En raison des multiples tâches que nous devions accomplir, il était capital que tous les membres de notre petite équipe soient sur la même longueur d’onde», confie-t-il. Le militaire explique que tous les candidats avaient des forces et des faiblesses, et que c’est en s’entraidant tous qu’ils ont été en mesure de faire face à l’adversité. «Quand on voyait que quelqu’un avait une mauvaise journée et des moments de doute, on prenait une partie de son équipement pour lui alléger la tâche», donne à titre d’exemple le Lt Joseph. Celui-ci souligne le travail professionnel des instructeurs du cours, tout en qualifiant de «difficile à décrire» la satisfaction d’avoir réussi cette formation.

Pendant ce temps, les autres membres de la troupe se sont affairés à gérer la circulation autour de l’accident. Ils ont maintenu les communications avec les autorités et les secours locaux, ont pris soin du conducteur de la semi-remorque qui était sous le choc et ont prodigué les premiers soins à leurs collègues blessés aux mains par les débris de vitre. Malheureusement, malgré tous leurs efforts, l’occupant de la voiture était déjà décédé lorsqu’ils sont parvenus à l’atteindre. Plusieurs témoins des manœuvres prodiguées par les membres du 5 GBMC ont été touchés et émus de les voir travailler si fort pour tenter de sauver cette personne. De cette expérience, les membres de l’équipe ont retenu qu’une grande synergie s’était établie entre eux tous pendant qu’ils intervenaient sur le site de l’accident, animés d’un grand sentiment d’urgence. Ils ont pu constater que les cours de premiers soins reçus au sein des Forces armées canadiennes les avaient vraiment bien préparés à faire face à cette situation peu commune, tout en leur permettant d’évaluer la situation et de prendre les bonnes décisions. Chose certaine, les initiatives accomplies par cette équipe démontrent à quel point les militaires canadiens sont toujours #forts #fiers #prêts, qu’importe l’endroit où ils se trouvent!

ADSUM − 7 novembre 2018

Message de l’équipe de commandement de la 2 Div CA et de la FOI (E)

JOUR DU SOUVENIR

liées au courage et au service des vétérans canadiens. Leur noble contribution aux diverses missions dans le monde entier et leur détermination face à l’adversité demeurent une source intarissable d’inspiration pour nous tous. Il est de notre devoir d’honorer leur mémoire et de transmettre le précieux héritage qu’ils nous ont laissé aux générations à venir. À l’occasion du jour du Souvenir, prenons le temps de rendre hommage et de témoigner notre respect à ceux et celles qui ont servi le Canada avec vaillance, abnégation et honneur. Honorons ceux qui ont été blessés ou qui ne sont jamais revenus ainsi que leurs proches dont la vie a été bouleversée par les nombreux sacrifices consentis. Ayons aussi une pensée pour nos frères et sœurs d’armes qui sont actuellement en service outremer et pour leurs familles. Portons fièrement le coquelicot, symbole du Souvenir, et n’oublions jamais.

ous les ans, le jour du Souvenir nous donne l’occasion d’honorer nos vétérans. Cette année, le 11 novembre revêt une signification encore plus importante dans l’histoire militaire canadienne puisqu’il marque le centième anniversaire de l’Armistice et de la fin de la Première Guerre mondiale. Des 650 000 hommes et femmes du Canada et de Terre-Neuve qui y ont servi, plus de 170 000 y ont été blessés et plus de 60 000 n’en sont jamais revenus. La réputation enviable dont jouissent le Canada et les Forces armées canadiennes ainsi que les libertés, la sécurité et la paix relative que nous chérissons aujourd’hui sont

Brigadier-général Jennie Carignan et adjudant-chef Dominic Gaudreau, respectivement commandant et sergentmajor de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est). – Photo : Cplc Stevens Antonuk, QG 2 Div CA

Les cloches des églises retentiront en souvenir de l’Armistice Le coquelicot numérique est offert en ligne jusqu’au 11 novembre. – Photo : Légion royale canadienne

LE COQUELICOT PASSE À L’ÈRE VIRTUELLE Depuis le 26 octobre et ce, jusqu’au 11 novembre, il est désormais possible de dédier et personnaliser un coquelicot du jour du Souvenir virtuel et de le partager en ligne. Ce nouveau coquelicot est offert par la Légion royale canadienne à l’adresse www.MyPoppy.ca en échange d’un don volontaire. Les Canadiens peuvent y ajouter leurs propres histoires et images ou photos de famille et faire part de leur engagement à ne jamais oublier ceux et celles qui ont servi leur pays et se sont sacrifiés pour notre liberté. Une fois téléchargé, le coquelicot numérique pourra être publié dans les médias sociaux. Les propriétaires du coquelicot numérique auront également la possibilité de l’utiliser comme image de profil et d’y ajouter des histoires personnelles accompagnées, au besoin, de photos. Des personnalités telles que l’écrivaine Margaret Atwood, le chanteur Justin Bieber et le commentateur sportif Don Cherry ont déjà publié un hommage à un vétéran qu’ils ont connu. Plusieurs organisations, dont l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey, la Fédération canadienne des Teamsters et Ancestry.ca, y participent également. Tous les fonds récoltés de la vente du coquelicot, traditionnel ou numérique, sont versés au Fonds du coquelicot de la Légion royale canadienne qui soutient des programmes et services essentiels venant en aide à tous les vétérans du Canada, incluant les membres des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada, ainsi qu’à leurs familles. (Y.B.)

À la tombée du jour, le 11 novembre, le carillon de la Colline parlementaire sonnera 100 coups. Le Parlement canadien sera imité par de nombreuses églises et autres centres spirituels à travers tout le pays. C’est ainsi que la Légion royale canadienne, en partenariat avec Anciens Combattants Canada, veut marquer le 100e anniversaire de la signature de l’Armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. «Il y a un siècle, les cloches se mirent à retentir dans le monde entier en célébration de la fin de la Première Guerre mondiale. (…) Nous allons rendre hommage à ceux et celles qui ont servi notre pays, hier et aujourd’hui, en sonnant les Cloches de la paix en guise de symboles de victoire, de soulagement et de joie (…)», a déclaré

Seamus O’Regan, ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale. Selon le diocèse de Québec, plusieurs églises de Québec ont répondu favorablement à l’invitation de la Légion, dont l’impressionnante basiliquecathédrale Notre-Dame de Québec située au cœur du Vieux-Québec. Seuls des événements historiques ou rarissimes sont soulignés d’une telle manière par le clergé. La chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, de la Base Valcartier, prendra également part à cette célébration historique. Plus de 60 000 Canadiens ont péri au cours de la Première Guerre mondiale, alors que le pays ne comptait à l’époque que sept millions d’habitants. (É.D.)

Une table dressée pour ceux qui ne sont plus Lors des dîners régimentaires, il est de coutume dans les mess de dresser une table pour une seule personne. Mais celle-ci restera vide, car elle a été mise pour quelqu’un qui ne se présentera jamais : le soldat disparu. Découvrez l’origine et la signification de cette tradition militaire touchante. Où qu’ils soient, les disparus ne peuvent plus prendre place aux côtés de leurs confrères et consœurs, afin de partager un repas, des rires complices ou des souvenirs mémorables. Ils sont partis et ne reviendront pas. Leur passage en ce monde et le sacrifice de leur vie ne seront cependant jamais oubliés. Selon le site du Ministère de l’Armée de France, cette tradition a été instaurée au Vietnam par des pilotes de chasse américains en mémoire de leurs camarades qui ne sont pas rentrés de mission. Cet acte de mémoire répond à un ensemble de règles qui ont toutes une symbolique. Il est de coutume de décrire à voix haute ce que représente chaque objet posé sur la table : «Cette table a un couvert simple... Elle représente la fragilité de nos camarades face à l’oppression. La nappe qui la couvre est blanche... Elle symbolise la pureté de leurs intentions à répondre à l’appel aux armes de leur nation. La rose représente les familles et leurs bien-aimés qui continuent à garder la foi en se rappelant leurs sacrifices. Le ruban rouge entourant le vase signifie la détermina-

La table des disparus est une tradition bien connue des militaires mais méconnue du grand public. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

tion, détermination de se donner corps et âme pour une juste cause. La tranche de citron est là pour nous rappeler l’amertume de leur bataille. Le sel est un élément symbolisant les larmes des familles laissées dans le deuil. Le verre est à l’envers... Ils ne peuvent pas festoyer avec nous. La chaise est vide... Ils sont absents. Souvenez-vous! Tous ceux parmi

vous qui avez servi avec eux ou qui vivent librement grâce à eux, souvenez-vous. La patrie comptait sur eux et ils ont donné leur vie pour la sauver. Ne les abandonnez pas, priez pour eux et continuez à les chérir. Nous nous souviendrons toujours d’eux. Mesdames et messieurs, nos camarades disparus.»

7 novembre 2018 − ADSUM

DES ORGANISMES PRÈS DE VOUS SOUTENUS PAR CENTRAIDE

Lorsque vous faites un don à Centraide, saviez-vous que vous pouvez choisir l’organisme vers lequel votre don sera dirigé? Parmi ces organismes appuyés par Centraide se trouvent des ressources du milieu communautaire militaire. Portrait de quelques-uns de ces organismes.

FONDS DE LA POLICE MILITAIRE POUR LES ENFANTS AVEUGLES ANNÉE DE FONDATION : 1957. RÔLE : assister les personnes âgées de moins de 21 ans qui sont atteintes de déficience visuelle et soutenir les organismes de charité ainsi que les personnes impliquées dans l’éducation et le divertissement de cette jeune clientèle. QUI AIDONS-NOUS? Les enfants et les jeunes adultes de moins de 21 ans atteints de déficience visuelle. POURQUOI FAIRE UN DON? Les jeunes bénéficiaires proviennent de milieux défavorisés et de familles peu fortunées. Le revenu familial est d’ailleurs pris en considération lors de l’attribution des subventions. Les donateurs peuvent demander à Centraide que leur don soit remis directement aux Fonds de la Police militaire pour les enfants aveugles.

UNE HISTOIRE VRAIE : le Fonds fournit régulièrement des équipements spécialisés aux organismes venant en aide aux personnes atteintes de déficience visuelle. L’achat de jouets éducatifs, d’une calculatrice graphique parlante pour un jeune aveugle suivant des cours de mathématiques avancés, ainsi que le financement d’un séjour adapté en colonie de vacances pour des enfants aveugles sont toutes des réalisations rendues possibles grâce à ce fonds. Depuis 2010, tous les policiers militaires du secteur de responsabilité du 5e Régiment de la police militaire (incluant le personnel du SNEFC et de l’UNCIFC) ont mis la main à la pâte afin d’amasser plus de 130 000 $. En retour, le fonds central (Ottawa) a remis 143 000 $ en subventions diverses à des jeunes et organismes du secteur de la Base Valcartier.

FONDATION GÉNÉRAL VANIER DE L’ASSOCIATION DU ROYAL 22 E RÉGIMENT ANNÉE DE FONDATION : 1967. RÔLE : soutenir les membres de la Fondation, les anciens combattants, les membres actuels ou anciens du Royal 22e Régiment et leurs familles, ainsi que les organismes qui œuvrent auprès d’eux. – Aide financière aux membres dans le besoin : Fonds d’aide d’urgence aux unités régulières et réservistes du Régiment / Dons et prêts aux membres qui ont besoin de soutien financier / Service de conseil financier aux membres. – Aide financière aux organismes, institutions et établissements qui soutiennent les membres et les anciens combattants : Association du R22eR (bien-être des vétérans, projets d’aide aux membres et subventions pour cérémonies de funérailles) / Maison Paul-Triquet / Clinique TSO de Québec / Centre CASA / Fondation québécoise des vétérans. – Soutien aux familles des membres et aux organismes en soutien aux familles : Bourses d’études au mérite / Bourses du mérite sportif / Forfaits de camps de vacances estivaux pour les enfants, répit aux familles / Centre de la famille de Valcartier / Fonds de bienfaisance des aumôniers de Valcartier. QUI AIDONS-NOUS? Par l’entremise de ses programmes, la Fondation soutient financièrement les membres et les organismes de la communauté militaire.

POURQUOI FAIRE UN DON? Hésiter à faire un don à la Fondation Général Vanier via un don à Centraide, c’est hésiter à tendre la main aux personnes de notre communauté qui à leur tour pourraient, dans les mêmes circonstances, vous tendre la main. Allez-y, une petite contribution génère souvent de grands bonheurs! UNE HISTOIRE VRAIE : par un matin d’automne, une femme en détresse a appelé la Fondation. À leur arrivée sur les lieux, les membres de la Fondation ont constaté des dégâts matériels importants à l’intérieur de la résidence. Le père était depuis peu cloué à un fauteuil roulant, la mère semblait avoir subi de mauvais traitements et un adolescent était en crise. Lorsque le calme est finalement revenu, suite au travail d’intervenants sociaux, les parents ont confié qu’ils étaient à bout de ressources financières. Vos dons via Centraide permettent à la Fondation d’agir rapidement. Ce fut le cas dans ce dossier. La mère a rapidement bénéficié d’une paire de lunettes, tandis que le réfrigérateur familial a été réparé et surtout garni. La famille a reçu une aide financière afin d’aider à subvenir aux besoins de son adolescent. Vous savez quoi? Cette famille connaît maintenant des jours meilleurs grâce aux fonds transmis à la Fondation Général Vanier via votre don à Centraide.

FONDS DE CHARITÉ DE LA BASE VALCARTIER RÔLE : soutenir les membres de la communauté militaire et civile de la Base Valcartier aux prises avec des difficultés financières temporaires. QUI AIDONS-NOUS? Le personnel militaire et civil de la Base Valcartier et des unités situées dans la ville de Québec ainsi que leurs familles. POURQUOI FAIRE UN DON? C’est lorsque tous mettent l’épaule à la roue que naissent les plus grandes réalisations. Centraide offre une belle occasion de permettre, par l’addition des dons de chacun, que de petits miracles se produisent dans la vie de nos concitoyens moins chanceux. L’union fait la force! UNE HISTOIRE VRAIE : un militaire à qui la vie avait toujours souri a été confronté, bien

malgré lui, à un important revers financier pour des raisons d’endettement. C’est avec beaucoup de difficulté que cette personne s’est présentée à son aumônier afin de recevoir un soutien financier. Une aide temporaire sous forme de certificats d’essence et de nourriture lui a été offerte, ainsi qu’une référence à SISIP pour arrangement et planification financière. Le militaire a promis, à la remise des dits certificats, de verser un montant équivalent au Fonds de charité lorsque sa situation serait à nouveau stable. Personne ne savait s’il tiendrait parole. Notre surprise fut de le revoir quelques mois plus tard à la chapelle. Il a alors remis un chèque d’un montant supérieur à celui qu’il avait reçu, afin d’aider d’autres familles en difficulté. La maxime «donner au suivant» a alors pris tout son sens.

AVIS AUX UNITÉS Articles sur le Jour du Souvenir Les unités et autres organisations qui désirent soumettre pour publication dans le journal Adsum des textes et photos portant sur les activités du Jour du Souvenir sont priées de noter que tout leur matériel doit être envoyé au journal au plus tard le mardi 13 NOVEMBRE à 16 h pour parution le 22 novembre. Soyez avisé qu’aucun article sur ce sujet ne sera publié après l’édition du 22 novembre. Merci de votre collaboration. Pour toute question, veuillez communiquer avec Caroline Charest au 418 844-5000, poste 5672. Courriel : +adsum@forces.gc.ca

Joël Godin Député de Portneuf –Jacques-Cartier

Souvenons-nous! Nous avons tous la chance de participer à la construction d’un Canada meilleur, d’un pays extraordinaire. Nous bénéficions de cette possibilité parce que des hommes et des femmes ont donné leur vie pour nous permettre de profiter de la liberté et des richesses de notre beau pays. Le 11 novembre, Jour du Souvenir, ayons donc une pensée spéciale pour nos militaires qui ont sacrifié leur vie et ceux qui poursuivent encore leur mission aujourd’hui.

Votre député,

La statue du lieutenant-colonel George Harold Baker se situe au foyer de la Chambre des communes. Il fut élu député dans la circonscription de Brome, au Québec, en 1911. Il perdit la vie en combattant à Ypres en Belgique le 2 juin 1916. Il est le seul député à être mort au combat.

Tél. : 418 870-1571 Sans frais : 1 888 285-0018 Joel.godin@parl.gc.ca / Joël Godin PJC @Pjcjoelgodin

ADSUM − 7 novembre 2018

6 Après le mur de neige qui avait été dressé l’hiver passé, c’est maintenant une barrière opaque de béton qui bloquera l’accès aux véhicules. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

De nouvelles mesures pour la Base Valcartier À l’approche de la période hivernale, la sécurité routière est une fois de plus un enjeu d’importance pour la Base Valcartier. Afin d’assurer la sécurité des piétons et des automobilistes de la Base, de nouvelles mesures ont été mises en place cet automne.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le changement le plus notable est la création d’une barrière prenant la forme de plusieurs larges blocs de ciment au point de jonction entre la fin du stationnement du bâtiment 324 et le début de celui des hangars de véhicules blindés, soit les bâtiments 395, 396 et 397. Au fil des ans, ce passage était utilisé par les automobilistes devant se rendre aux hangars. «Cette décision a été prise afin d’assurer la sécurité des utilisateurs du bâtiment 324 et des usagers de la piste multifonctionnelle qui circulent dans ce secteur. Les véhicules et les piétons se frayaient un chemin à travers l’espace restreint séparant les deux stationnements», explique l’adjudant-maître Cloutier, sergent-major de la Base Valcartier. «Nous avons laissé la chance aux coureurs, mais les automobilistes roulaient beaucoup plus vite que la limite de 10 km/h permise et les gens du bâtiment 324 avaient toujours la crainte de voir survenir un incident impliquant un membre de leur personnel», ajoute l’Adjum Cloutier. «Un plan d’aménagement du secteur sera mis en place l’année prochaine par les responsables de l’Unité des opérations immobilières (UOI) afin d’agrandir le stationnement du bâtiment 324», indique également l’Adjum Cloutier, tout en précisant que ces travaux excluront cependant la réouverture du passage actuellement condamné. Selon les plus récentes informations, on prévoit un délai de 24 mois avant l’asphaltage du chemin de terre que doivent maintenant emprunter les automobilistes se rendant aux hangars. Alors que le journal Adsum photographiait le nouveau barrage aux fins du présent article, plusieurs membres du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment ont tenu à partager leur inquiétude en ce qui a trait à l’impact de l’utilisation quotidienne de ce chemin de terre sur leur véhicule personnel.

Centre des sports Des centaines de militaires utilisent sur une base quotidienne les installations du Centre des sports. Afin de faciliter la fluidité de la circulation près de ce complexe sportif, une nouvelle rangée de stationnements et une sortie additionnelle à sens unique ont été mises en place. «Les gens qui sortent du stationnement après avoir complété leur entraînement peuvent utiliser la nouvelle sortie, ce qui évite de ralentir inutilement ceux qui arrivent à la base par la guérite principale», affirme l’Adjum Cloutier. «La sécurité routière demeure le travail de tous! Les gens devront adapter leur conduite à l’approche de l’hiver et garder en tête que la priorité demeure aux piétons sur la base. On peut également rappeler aux sportifs de se rendre plus visibles à l’aide de vêtements de couleur vive lorsqu’ils courent sur la piste de la base», conclut l’Adjum Cloutier.

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7 novembre 2018 − ADSUM

– Photos : Cpl Geneviève Beaulieu, Imagerie Valcartier

Lors de l’assaut final, ces deux militaires ont redoublé d’efforts afin de secourir leur confrère blessé (fictif).

Exercice SABRE AUCLAIR : préparation finale avant le départ pour la Lettonie Les lourdes charpentes d’acier des véhicules blindés et plusieurs centaines de paires de bottes se mouvaient prestement dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier et dans les MRC de Portneuf et de la JacquesCartier, du 17 au 23 octobre, dans le cadre du large exercice SABRE AUCLAIR.

VBL6, VBTP et Coyote, en plus d’un canon léger M777, ont tous été utilisés. «L’exercice a permis de belles rencontres impromptues et des discussions intéressantes entre les militaires et la population civile, devant l’aréna de Pont-Rouge, le samedi 20 octobre», explique le Lcol Sauvé. Les troupes ont également enfilé leur masque à gaz et leur habit de protection de circonstance, afin de faire face à une menace chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire (CBRN) simulée. Les militaires ont alors détecté l’emplacement de la menace CBRN avant de dresser un périmètre de sécurité. Ils ont ensuite procédé à la délicate collecte d’échantillons.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Cet exercice symbolisait le dernier jalon de l’entraînement en sol canadien pour les 400 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada qui se joindront, dès janvier, au Groupement tactique de la présence avancée renforcée en Lettonie, au sein de l’opération multilatérale REASSURANCE. «Les membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), de la compagnie C du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment ainsi que de la batterie X du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada ont tous pris part à l’exercice», mentionne le lieutenant-colonel Philippe Sauvé, commandant du 12 RBC. Les manœuvres pratiquées durant l’exercice SABRE AUCLAIR 2018 visaient principalement à solidifier les aptitudes des troupes à mener des opérations en milieu urbain. Les scénarios impliquaient, par exemple, l’observation et la cueillette d’informations à des fins de reconnaissance militaire.

Plan de match

La présence de structures de bois a permis aux troupes d’aiguiser leurs réflexes dans le cadre d’une avancée stratégique vers l’ennemi.

En ce qui a trait au scénario préparé à l’intention des participants à l’exercice, une menace ennemie à la fois conventionnelle et asymétrique était prévue. Les militaires canadiens devaient alors se méfier d’une force ennemie ayant recourt à des armes légères ainsi qu’à des engins explosifs improvisés (EEI). «Nous avons aussi inclus la présence

de blessés de différentes priorités à l’entraînement», précise le Lcol Sauvé.

Entraînement complet Les militaires ont eu l’occasion de peaufiner la conduite de leurs véhicules blindés dans les espaces souvent restreints que présentent les environnements urbains. Des véhicules

«Nous souhaitons constamment parfaire nos connaissances. Nous avons accueilli de nouvelles recrues au 12 RBC il y a quatre mois. SABRE AUCLAIR était une bonne occasion de les intégrer et de leur apprendre le métier. Nous les avons jumelées à des membres ayant plus d’expérience», témoigne le Lcol Sauvé. Celui ajoute que les membres de son régiment, après plusieurs entraînements majeurs au cours des derniers mois, bénéficieront de formations théoriques en classe en novembre, avant d’obtenir des vacances bien méritées en décembre. La plupart des membres du 12 RBC seront par la suite déployés en Lettonie.

ADSUM − 7 novembre 2018

DES POSEURS DE LIGNES QUI ONT DE QUOI ÊTRE FIERS!

e 12 septembre à Kingston, en Ontario, neuf équipes de quatre poseurs de lignes provenant de partout au Canada ont participé au défi JeanRomard. Chaque équipe était constituée de militaires, choisis pour leur mérite et rendement, dont le but était de remporter honneurs et victoires pour leurs unités et brigades respectives. Le défi Jean-Romard a été mis sur pied par des poseurs de lignes de la région de Québec. Il a pour but de réunir les membres du métier de partout au pays pour une compétition professionnelle visant à promouvoir la camaraderie et l’esprit de corps. Cette compétition, inaugurée en juin 2000, regroupe annuellement plusieurs épreuves, telles que l’escalade d’une tour de 30 mètres (100 pieds) et d’un poteau de 21 mètres (70 pieds), la ligature d’un câble sur des poteaux de téléphone, l’installation d’un câble dans un conduit sous-terrain, le transport d’un poteau à la main et ainsi de suite. Le caporal-chef Dominic Drolet (5 Bon Svc) ainsi que les caporaux Jimmy Morin (QGET), Jonathan Savard (1 R22 eR) et Gabriel Daigle (3 R22 eR) formaient l’équipe du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, la seule brigade francophone au Canada. C’est avec fierté et professionnalisme que l’équipe de la 5e Brigade a remporté la victoire et le trophée!

Le temps pressait pour ces militaires procédant à l’extraction de leur camarade «blessé». – Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publics 5 GBMC

COBRA URBAIN L’exercice aux multiples facettes Les membres de la compagnie C du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) ont participé à un exercice dynamique de maintien de compétences au cours de la semaine du 1er octobre, au cœur des secteurs d’entraînement de la Base Valcartier. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

De gauche à droite, Lcol Gillingham (77 Line Regt), Adjum Jenkins (5 GBMC), Cplc Drolet (5 Bon Svc), Cpl Morin (QGET), Cpl Daigle (3 R22eR), Cpl Savard (1 R22eR), Adjuc Roberts (77 Line Regt), Adjum Jones (77 Line Regt). Allons-y!

C’est au village Dubé, un secteur urbain créé de toute pièce à des fins de simulation, que s’est déroulé l’exercice COBRA URBAIN. Les scénarios pratiqués visaient, notamment, à s’assurer que les troupes sont prêtes à effectuer des manœuvres en milieu urbain, comme elles auront à le faire dans quelques semaines en Lettonie. Le jour, les trois pelotons de la compagnie C du 2 R22eR menaient des patrouilles dans

le village Dubé. Les militaires étaient alors confrontés aux questions insistantes et aux lentilles des représentants de la presse locale, personnifiés pour l’occasion par les membres de la cellule des affaires publiques du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC). «Communiquer efficacement avec les médias a été un nouveau défi pour plusieurs commandants de peloton. Ils devaient entre autres mémoriser une ligne médiatique et assurer la protection des médias», affirme le major Pierre Gosselin, commandant de la compagnie C du 2 R22eR. En présence de figurants civils, les militaires devaient également gérer les interactions avec le public et appliquer avec rigueur les règles d’engagement ainsi que les protocoles en zone urbaine. Le Maj Gosselin cite, à titre d’exemple, l’analyse de la présence d’un civil filmant à distance l’arrivée des troupes dans le village Dubé. Les militaires ont alors fait les vérifications nécessaires avant de conclure qu’il n’y avait pas de menace réelle.

Frapper vite et fort L’exercice a pris une tournure nettement plus guerrière à la tombée du jour. Les civils ont alors laissé place à une force hostile formée d’une dizaine de membres du poste de commandement de la compagnie C. Les trois pelotons devaient avancer vers l’ennemi et prendre d’assaut le bâtiment principal du village Dubé dans lequel les combattants ennemis se terraient, armés de mitrailleuses C7. «Les troupes ont dû planifier la reprise du contrôle de ce bâtiment de trois étages. C’était une belle occasion pour les soldats et les caporaux de développer leur initiative. Le premier qui entrait dans le bâtiment devait communiquer efficacement l’information jusqu’à ses collègues en arrière de lui», relate le Maj Gosselin.

La mission COBRA URBAIN était un prélude à l’exercice SABRE AUCLAIR (voir l’article en p.7), qui lui représentait la dernière ligne droite de l’entraînement pour les membres du 5 GBMC qui seront déployés en Lettonie dans le cadre de l’opération REASSURANCE. Situation rare, les 140 membres de la compagnie C du 2 R22eR seront tous déployés ensemble au sein du Groupement tactique de la présence avancée renforcée en Lettonie. L’OTAN a déployé quatre groupements tactiques semblables dans les pays baltes et en Pologne. Ces groupements tactiques démontrent la force de l’alliance de l’OTAN et visent à prévenir les conflits et à assurer la stabilité dans la région.

7 novembre 2018 − ADSUM

PP1 FANT 1802 LES IRRÉDUCTIBLES 25 Notre cours commence le 19 juillet, en plein été. Alors composé de 44 stagiaires, le peloton entreprend le périple d’environ trois mois au terme duquel nous deviendrions des fantassins du Royal 22e Régiment. PAR LES SOLDATS ANFOSSO ET MORIN Stagiaires PP1 Fantassin 1802

La première phase du cours se déroule en garnison et vise à nous apprendre le maniement des armes, la discipline personnelle et

l’entretien de notre équipement. Jusque-là, le peloton réagit bien à l’instruction et la qualité aux inspections s’améliore constamment. C’est à la sixième semaine de cours que la réalité de l’infanterie nous frappe, quand nous amorçons la phase d’entraînement en campagne avec une semaine consacrée à la topographie. Nous laissons de côté nos chemises repassées et nos lits faits aux 45 degrés pour faire place aux sacs à dos, cartes et boussoles. La vie en campagne en pousse certains à remettre en question leur choix de métier, mais le cœur du peloton reste fort. Cette

Les irréductibles 25. – Photo : Cpl Sébastien Lévesque

Attaque de section dans le champ de tir Trois-Rivières avec une formation en pointe de flèche. – Photo : Lt David Jouan

semaine est couronnée par le défi Ducimus qui nous force à aller puiser dans notre volonté de réussir et à mettre en pratique nos aptitudes. À mesure que progresse la phase de campagne, l’attrition se fait sentir sur le peloton. Bientôt, nous ne sommes plus que 25 stagiaires qui approchons de l’exercice final. Bien que peu nombreux, nous sommes tout de même motivés à terminer cette étape en beauté. Nous avons la chance de manipuler bien des armes telles que le pistolet Browning 9 mm ainsi que plusieurs autres telles que la C6, la C7 et la C9. Ce que nous avons apprécié de ce cours est que, contrairement à celui de QMB, nous avons pu vivre concrètement les facettes de notre métier. Le cours nous a amenés à développer notre résilience et nous a aidés à en apprendre sur nous-mêmes. Les épreuves

comme la semaine de tranchée, le défi Ducimus et la semaine de navigation ont été difficiles, mais elles nous ont permis de découvrir de nouvelles aptitudes qui nous permettront de réagir efficacement en situation de combat. Nous avons découvert au cours de ces 12 dernières semaines que le travail d’équipe et l’esprit de cohésion permettent de surmonter tous les défis. En conclusion, le peloton 1802 d’aujourd’hui ne ressemble en rien à ce qu’il était lors de son début en juillet. Outre un certain roulement des instructeurs, la cohorte initiale de 44 stagiaires a été réduite à 25. Mais ce petit groupe de 25 soldats, ayant tous un but commun, ayant vécu ensemble les défis et ayant persévéré jusqu’au bout, sont maintenant unis par un lien très spécial dont ils se souviendront le reste de leur vie.

ADSUM − 7 novembre 2018

BRAVO ZULU

CAPITAINE DEVIN KRUK Médaille du Service Spécial 2 R22eR

ADJUDANT-CHEF PIERRE TURGEON Promotion et deuxième agrafe à la décoration des FAC 430 ETAH

ADJUDANT WILLIAM COMEAU Promotion 2 R22eR

ADJUDANT DANNY MARTIN Deuxième agrafe à la décoration des FAC 430 ETAH

SERGENT RENÉ BROSSEAU Décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT JOSÉ-ALEXANDRE COTTIN Promotion et décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT JEAN-MICHEL CUÉNOUD Décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT FRANÇOIS DIONNE Décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT DANY DUMONT Décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT SIMON JALBERT Promotion et décoration des FAC 2 R22eR

SERGENT JONATHAN SAILLANT-PARENT Promotion 2 R22eR

SERGENT SYLVAIN TREMBLAY Promotion 2 R22eR

SERGENT VINCENT VIVIER-LAMOUREUX Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF MATTHIEU ARCHAMBAULT Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL-CHEF ALEXANDRE BILODEAU Promotion et décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL-CHEF MATHIEU CARBONNEAU Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF FRANCIS GAGNON Médaille du Service Spécial 2 R22eR

CAPORAL-CHEF SIMON-PIERRE LAROCHELLE Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF MADELINE LÉVESQUE Promotion Voltigeurs de Québec

CAPORAL-CHEF JONA NLANDU Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF SÉBASTIEN PELLETIER Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF BOBBY SIROIS ST-PIERRE Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF PAUL TREMBLAY Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF PIERRE-LUC TRÉPANIER Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF LUC VEILLETTE Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL-CHEF DOMINIC VERREAULT Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL ALEXANDRE ARCHAMBAULT Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL CINDY BÉLANGER-FALARDEAU Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL JACQUES BLACKBURN Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL SÉBASTIEN CAYER Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL SYLVA DAVID Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL JEAN-NICOLAS HÉBERT Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL SIMON-PIERRE HÉBERT Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL TOMMY LACHAPELLE Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL RICHARD LACROIX Deuxième agrafe à la décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL KEVIN LEBEL Médaille de Service Spécial 430 ETAH

CAPORAL MATHIEU LEBEL Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL YANNICK MELANÇON Décoration des FAC 2 R22eR

CAPORAL STEVEN O’CONNOR Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL RENÉE RODRIGUE Décoration des FAC 430 ETAH

CAPORAL MATTHIEU TRUCHON Décoration des FAC 430 ETAH

SOLDAT GABRIEL HOUDE Promotion 12 RBC

7 novembre 2018 − ADSUM

OP UNIFIER

DES NOUVELLES DES MEMBRES DU 5 GBMC

Le major Simon Mailloux, commandant de la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR), est déployé en Ukraine à titre de commandant de la compagnie de soutien interarmées. Accompagné de 80 collègues, il collabore à la formation d’un bataillon tactique ukrainien au Centre international de sécurité et maintien de la paix de l’Ukraine. Retour sur ce mandat d’importance. PAR ÉDOUARD DUFOUR

Forger des liens

Le Maj Simon Mailloux témoigne des succès générés en Ukraine par la présence des FAC et de leurs alliés. – Photo : Cpl Richard Lessard, photographe FOI-U

+adsum@forces.gc.ca

Dans le cadre de cette sixième rotation, les militaires canadiens, dont plusieurs membres du 1 R22eR et d’autres unités du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada (5 GBMC), contribuent activement à l’entraînement collectif et individuel des forces de sécurité ukrainiennes. Le mouvement de véhicules, le tir statique avec arme de service et le tir à la grenade sont tous des compétences des Ukrainiens que les troupes canadiennes aident à renforcer. Bien qu’à l’entraînement les fusils C7 et les chars Léopard utilisés par le Canada soient remplacés par les AK-47 et les blindés T-80, tous les deux des legs datant de l’époque de l’ex-URSS, le Maj Mailloux estime que les principes fondamentaux de l’entraînement demeurent cependant les mêmes. «Nous souhaitons aider les forces ukrainiennes à atteindre les standards de l’OTAN et préparer la plupart des troupes à aller combattre dans la zone de conflit à l’est de l’Ukraine», élabore-t-il.

Mandat évolutif Depuis la mi-septembre, les membres des Forces armées canadiennes (FAC), assistés par leurs alliés américains, britanniques, lituaniens, polonais, suédois et danois préparent un corps de marines ukrainiens au combat. «Après Noël, nous amorcerons la formation d’une brigade, ce qui va multiplier par trois notre effort de soutien à l’instruction», précise le Maj Mailloux. En prévision de l’augmentation imminente de cette charge de travail, les Canadiens accentueront leur étroite collaboration avec leurs alliés. «L’excellente

l’initiative», relate le Maj Mailloux. Celui-ci explique que la barrière linguistique est le second grand défi de ce déploiement. «Nos gens, pour la plupart francophones, doivent collaborer en tout temps avec des traducteurs. Ils parlent en anglais et les traducteurs convertissent ensuite le tout pour nos partenaires ukrainiens», souligne le Maj Mailloux. Cependant, les militaires canadiens utilisent souvent les signes pour faire comprendre leur message. «Il faut tout de même demeurer patient. Un entraînement d’une durée normale de trois jours peut en nécessiter cinq ici», conclut le Maj Mailloux à ce sujet.

réputation des troupes canadiennes nous permet de gagner rapidement le soutien de nos partenaires», ajoute le Maj Mailloux.

Le contexte «Les Ukrainiens sont habiles, curieux et inventifs. Dès qu’on leur explique une nouvelle façon de faire, ils ont tout de suite une vingtaine de questions. Il faut comprendre que l’Ukraine est un pays en guerre. Ce qu’ils apprennent est critique pour eux parce qu’ils vont le mettre en pratique sur le champ de bataille très prochainement», mentionne le Maj Mailloux. «Certains disent que la situation est gelée dans le temps. Ce n’est cependant pas la lecture que j’en fais. C’est un conflit qui crée encore des pertes des deux côtés. On dénombre des blessés graves et des morts sur une

Sur le terrain, les militaires canadiens bâtissent des liens durables avec leurs homologues ukrainiens. «Ce sont des gens fiers et accueillants. Ils veulent vraiment échanger avec nous. Ils nous ont invités à chacune de leur soirée depuis notre arrivée. La communauté ukrainienne est très présente au Canada. On se sent donc un peu comme à la maison ici!», raconte le Maj Mailloux. Fait notable, les membres du 5 GBMC déployés en Ukraine ont l’occasion de jouer des parties de hockey amicales avec leurs alliés ukrainiens. «Les jeunes qui s’enrôlent dans l’armée ukrainienne sont parfois anxieux. Ils nous disent que notre présence leur donne confiance. On apprend aussi des militaires ukrainiens parce qu’il y a beaucoup de vieux loups qui font état de bonnes leçons qu’ils ont apprises au combat. Les membres du 5 GBMC qui vont revenir de ce déploiement détiendront un grand bagage de connaissanCe qu’ils apprennent ces tactiques sur l’Ukraine est critique pour eux qui effectue une modernisation du système soviétique», parce qu’ils vont le mettre en pratique sur le confie le Maj Mailloux. Le militaire canadien stipule par champ de bataille très base presque journalière», ailleurs que la population de prochainement explique le commandant l’Ukraine est en mesure de de la compagnie de soutien tirer son épingle du jeu sur le interarmées. plan économique en poursuivant son développement, et ce, malgré le «Depuis 2014, l’Ukraine est un climat de guerre. pays envahi dont les forces sont en tout temps au combat. Les civils ukrainiens nous parlent des membres de leur famille qui Maintenir le cap sont présentement au front dans l’est du «Le moral des troupes est très bon. Les pays», met en lumière le Maj Mailloux, en ce gars et les filles avaient hâtent de débuter le qui a trait à la menace russe en Ukraine. travail. Il y a bien sûr des défis quotidiens, mais aucun n’est en dehors de nos capacités. Défis de taille Les gens ont hâte de revoir leur famille, «Le modèle de l’armée ukrainienne remonte mais l’accent est sur la mission», décrit le à la Guerre froide. C’est une approche très Maj Simon Mailloux. «Être loin de chez soi, directive dans laquelle les ordres viennent ce n’est jamais facile, mais quand c’est pour d’en haut et où les subalternes attendent les quelque chose d’aussi important que ce que ordres avant de bouger. Nos efforts consis- l’on fait en Ukraine, c’est valorisant», content à amener le modèle canadien basé sur clut-il avec optimisme.

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ADSUM − 7 novembre 2018

OP UNIFIER

Présence bénéfique des membres de la 5e Ambulance de campagne Près d’une dizaine de membres de la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) sont déployés en sol ukrainien. Ces experts médicaux aident l’Ukraine à atteindre les normes médicales de l’OTAN, un partage de connaissances faisant une différence majeure pour la survie des alliés ukrainiens au combat. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Depuis le début de l’opération UNIFIER, en 2015, les Forces armées canadiennes (FAC) et leurs alliés ont assisté l’Ukraine en dotant pas moins de 4533 personnes d’une formation médicale. «Notre rôle consiste à conseiller la réforme des services de santé militaires en Ukraine. (…) Les efforts des Canadiens ont eu un impact direct au combat pour les Ukrainiens. On ne peut pas évoquer de nombre pour des raisons de Le Maj Patrick Lebeau et ses collègues déploient leurs efforts afin d’aider à l’implantation d’un système médical militaire durable en Ukraine. – Photo : Cpl Richard Lessard, photographe FOI-U

Le Service des plaques porte-clés L’Association des Amputés de guerre retourne environ 13 000 trousseaux de clés perdus chaque année! « Merci à la personne qui a trouvé mes clés et téléphoné à l’association, qui me les a retournées par messageries. Quelle rapidité! » - Un donateur

Pour commander des plaques porte-clés : amputesdeguerre.ca 514 398-0759 • 1 800 250-3030 Lorsque vous utilisez les plaques porte-clés, vous contribuez à l’existence des programmes d’aide aux personnes amputées. No d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 13196 9628 RR0001

(...) les alliés ukrainiens sont présentement en mesure d’atteindre la norme des 10 minutes initiales, lorsqu’une blessure est constatée au combat.

sécurité, mais on peut dire que le taux de mortalité au combat a grandement diminué depuis 2015», explique le major Patrick Lebeau, membre de la 5 Amb C et commandant du groupe d’entraînement médical canadien en Ukraine. Le cours de premiers soins et celui de premiers soins avancés au combat figurent à la liste de formations auxquelles les Canadiens collaborent. Les FAC participent également à l’implantation du cours d’instructeur en premiers soins et du cours de métier pour les techniciens médicaux ukrainiens. Le Maj Lebeau mentionne qu’une cinquantaine de techniciens médicaux ont récemment terminé avec succès leur formation, le 26 octobre. C’est à Kiev que le Maj Lebeau effectue 80 % de son travail. Ses collègues et lui travaillent avec l’approche systématique à l’entraînement. Ils améliorent le système sur lequel

les entraînements se fondent. «Notre travail en Ukraine est un projet à très long terme et qui évolue constamment», constate le Maj Lebeau. Ce travail nécessite une étroite collaboration avec les homologues ukrainiens. «On aide à la production, on fournit des suggestions, mais cela demeure leur modèle», souligne le Maj Lebeau. Le but final est d’établir les normes de l’OTAN et de faciliter l’interopérabilité entre les Ukrainiens et les autres pays. Même s’ils se trouvent à des milliers de kilomètres de la Base Valcartier, les membres de la 5 Amb C peuvent compter sur leur unité. «La 5 Amb C répond rapidement à toutes nos questions techniques en ce qui a trait à l’institutionnalisation de systèmes d’entraînement», confie le Maj Lebeau. «Nous avons confiance d’ancrer les assises d’un système d’entraînement qui va rester après notre départ» confirme-t-il.

Des secondes cruciales Un des objectifs tactiques du groupe d’entraînement médical canadien en Ukraine est l’instauration de la norme 10-1-2. «On veut que les militaires puissent voir un technicien médical dans un délai de dix minutes, qu’ils aient accès à un médecin en une heure et à une chirurgie en deux heures ou moins», explique le Maj Lebeau. Celui-ci affirme que les alliés ukrainiens sont présentement en mesure d’atteindre la norme des 10 minutes initiales, lorsqu’une blessure est constatée au combat. «Il est crucial d’agir rapidement parce que c’est dans les premières minutes que l’on peut sauver le plus de vies», ajoute-t-il. Les forces de sécurité de l’Ukraine sont confrontées à des blessures causées par des balles et des explosions. Le Maj Lebeau relate que ce type de menace peut, entre autres, infliger des plaies et des traumatismes comme la perte d’un membre. La confection d’un garrot, les techniques pour freiner les hémorragies et pour dégager les voies respiratoires obstruées sont enseignées aux militaires ukrainiens.

Des alliés appréciés Dans le cadre de son travail, l’équipe de la 5 Amb C est jumelée à celle de la Suède. De solides liens se construisent actuellement entre ces deux groupes. «C’est extraordinaire de pouvoir travailler avec nos alliés. Les Suédois sont très bons au point de vue de la tactique médicale. Ils partagent leurs connaissances et font partie intégrante de l’équipe!», raconte le Maj Lebeau. Sur le terrain, chaque Canadien est jumelé à un Suédois. «Cette méthode de travail nous permet de compléter en équipe les forces et les faiblesses de tout le monde», indique le Maj Lebeau. En ce qui concerne les fruits de cette collaboration, le militaire canadien cite en exemple l’implantation récente d’un nouveau cours d’évacuation médicale. «Les objectifs de notre approche sont facilement résumables : nous souhaitons donner le bon entraînement aux bonnes personnes et à bon coût», conclut le Maj Lebeau.

ERRATUM Une erreur est survenue dans l’édition du 24 octobre de l’Adsum. Il a été mentionné, dans le cadre de l’article intitulé «Un membre des FAC déployé en Ukraine participera au Jeu Invictus en Australie» (p.11), que le major Simon Mailloux s’est entraîné avec l’équipe ukrainienne en vue de sa propre participation à l’édition 2018 des Jeux Invictus. Bien que le Maj Mailloux se soit effectivement entraîné avec les membres de l’équipe Invictus ukrainienne, il n’a pas pris à l’édition 2018 de cette compétition militaire, étant actuellement déployé en sol ukrainien à titre de commandant de la compagnie de soutien à l’entraînement collectif. Toutes nos excuses pour cette méprise.

7 novembre 2018 − ADSUM

OP UNIFIER

L’ENJEU CRUCIAL DE LA COMMUNICATION

Une vaste communauté d’États membres de l’OTAN collabore à l’Op UNIFIER. À titre d’officier de liaison auprès de la Garde nationale de l’Ukraine (GNU), le major Corey Anhorn contribue à tisser une large toile de communication nécessaire au succès de ce déploiement en Ukraine. PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le Maj Anhorn se déplace à travers l’Ukraine afin de rencontrer les partenaires du Canada membres de la GNU. Le personnel travaillant au sein de cette gendarmerie nationale s’élève à 60 000 personnes. La GNU est présente à travers l’ensemble du territoire ukrainien. Elle y assure la protection de la population et des sites nucléaires, tout en livrant bataille à la Russie sur le front situé dans l’est de l’Ukraine. «Au cours des cinq à dix prochaines années, le succès de la GNU sera déterminant pour l’avenir de ce pays», estime le Maj Anhorn. «Mon travail consiste à garantir une communication efficace des Forces armées canadiennes (FAC) avec la GNU, mais aussi à assurer une coordination entre celle-ci et les différentes entités prenant part à l’opération UNIFIER», ajoute-t-il. Dans le cadre de son travail, le Maj Anhorn côtoie autant des soldats que des généraux. Plus spécifiquement, ses efforts quotidiens consistent à mettre en branle la transformation des normes d’entraînement de la GNU. Celles-ci remontent à la période de l’ex-URSS et sont actuellement en voie d’être synchronisées avec celles de l’OTAN. «C’est difficile d’effacer 50 ans de façon de faire militaire,

de caporal-chef. En janvier, une première cohorte de candidats entamera ce nouveau cours menant à la qualification de chef.

Apprendre vite

«Ici, à l’Académie nationale, les candidats vont parfois remettre en question les enseignements prodigués par les instructeurs. Il n’y a aussi pas de pause réelle pendant la formation, puisque les candidats sont constamment en train de poser des questions aux instructeurs», raconte le Maj Anhorn. «Cela peut être à prime à bord une adaptation difficile, mais il faut comprendre que les Ukrainiens font face à la guerre et qu’ils Une erreur de savent que ces formations traduction peut feront la différence entre une engendrer de bataille gagnée ou un échec», nombreuses heures explique-t-il. de travail pour Le militaire mentionne que corriger le tir la population civile en Ukraine remercie souvent les membres des FAC pour leur aide. «Ils reconnaissent que le Canada est l’un des plus importants alliés de l’Ukraine et qu’il a été, avec la Pologne, le premier État à reconnaître l’indépendance de leur pays», précise le Maj Anhorn. «C’est un déploiement qui est important pour les FAC et le Canada, mais surtout pour le peuple ukrainien. Je suis content de pouvoir travailler avec la GNU, une organisation prête à défendre sa population. Avec l’aide Au quotidien, le Maj Corey Anhorn veille au développement d’un solide réseau de communication entre les FAC et la GNU. – Photo : Garde nationale de l’Ukraine des partenaires de l’opération UNIFIER, j’ai confiance que seules de bonnes choses vont mais les membres de la GNU sont très agiles, vail du Maj Anhorn implique qu’il réalise des arriver pour l’Ukraine dans le futur», conclut compétents, et ils ont la capacité de s’adapter dizaines d’appels téléphoniques et de cour- le Maj Anhorn. rapidement», mentionne l’officier canadien riels par jour. «Une erreur de communicade liaison. «On travaille ensemble. Ce n’est tion peut entraîner de grandes répercussions. pas une solution canadienne à un problème Dans mon cas, une erreur de traduction peut RÔLES DE SOUTIEN UAV UA AV ukrainien, mais bien une solution ukrai- engendrer de nombreuses heures de travail nienne à un problème ukrainien. Les parte- pour corriger le tir», confie le Maj Anhorn au DE PREMIÈRE LIGNE naires de l’opération UNIFIER appuient le sujet de l’enjeu constant de maintenir la quatout», souligne le Maj Anhorn. lité et la fluidité du partage d’information. Attention : Personnel en transition de carrière L’impact positif de la présence des Au boulot Canadiens sur le terrain est bien tangible MDA, une société Maxar Technologies, est un chef de file Les militaires canadiens en Ukraine accom- en Ukraine. Les FAC ont par exemple coorde renommée internationale en robotique spatiale, en plissent des journées de travail bien remplies donné la création complète d’une formation sous-systèmes et antennes satellitaires, en systèmes de pouvant varier entre 12 et 14 heures. Le trasurveillance et de renseignement, en systèmes maritimes et de défense et en imagerie radar géospatiale. MDA offre un certain nombre d'opportunités stimulantes et excitantes à l'étranger dans le domaine de pointe des véhicules aériens sans pilote (UAV). Ces rôles appuieront directement les Forces armées canadiennes sur terre et en merr. On s’attend à ce que le personnel fournisse un soutien intégré aux besoins en déploiement des FAC. Chaque année, le personnel bénéficiera d'un congé substantiel et d'un régime de rémunération complet. Exploitants de véhicules aériens sans pilote / Exploitants de charge utile sans pilote Les exploitants seront formés pour utiliser les UAV et les charges utiles. Ces derniers superviseront les tâches de planification de la mission afin de répondre aux exigences des FAC, exploiteront l’UAV et les capteurs installés, organiseront des séances après le vol et agiront à titre de gestionnaire d’affectation de MDA advenant l’attribution de ce rôle. Techniciens de véhicules aériens sans pilote Les techniciens UAV fourniront un appui quotidien essentiel en ce qui a trait à tous les aspects des systèmes d’UAV et des services d’appui au moment du déploiement. Cela comprend l'UAV, les capteurs, les charges utiles, les systèmes terrestres et les équipements au sol spécialisés. Appliquez aujourd'hui à: Niall.Caden@mdacorporation.com

ADSUM − 7 novembre 2018

ASSERMENTATIONS AU 35 RGC Le mardi 9 octobre en soirée, le 35e Régiment du génie de combat (35 RGC) était l’hôte de 12 nouveaux réservistes qui ont prêté allégeance à la reine Elizabeth II et au Canada pour la défense de leur pays et de ses citoyens. Actuellement, l’unité du génie de la région de Québec est la troisième ayant assermenté le plus de nouveaux membres depuis le début de l’année, derrière les Voltigeurs de Québec et le 35e Bataillon de services. L’an dernier, le 35 RGC a enrôlé un total de 18 membres. Jusqu’ici cette année, le bilan est de 16 nouvelles personnes assermentées, mais l’unité a jusqu’en avril 2019 pour dépasser ses chiffres de 2017 et pour atteindre l’objectif 2018 fixé par le 35e Groupe-brigade du Canada, qui est d’enrôler un total de 38 membres. Au cours des derniers mois, les Forces armées canadiennes ont redoublé d’effort pour renforcer la Réserve, que ce soit par la mise en place de leur nouveau programme d’emploi à temps plein durant l’été ou par les différentes activités d’attraction et de rayonnement qui se sont tenues partout dans la province. Il faut dire que le faible taux de chômage dans la région n’aide pas au recrutement pour les sept unités de la Réserve qui se partagent le territoire. Le 35 RGC est donc fier de présenter ces nouvelles recrues au sein de son régiment.

Le manège militaire Kenora renommé en l’honneur d’un héros autochtone de la Première Guerre mondiale À quelques heures du 100e anniversaire du jour où il s’est vu décerner la Médaille de conduite distinguée, une cérémonie publique a été tenue afin de renommer officiellement le manège militaire Kenora en l’honneur du soldat David Kejick. Celui-ci était membre de la communauté de la Première nation du lac Shoal, située près de Kenora, en Ontario. Le Sdt Kejick s’est enrôlé dans les forces armées en 1916, à l’âge de 20 ans. Il a combattu en Angleterre, en Belgique et en France au cours de la Première Guerre mondiale. Le 1er octobre 1918, son bataillon a été surpris par les forces allemandes près du village français de Tilloy. Cloué sur place par le tir ennemi, le Sdt Kejick s’est alors emparé d’une mitrailleuse et a effectué des tirs de riposte afin de couvrir ses camarades. De sa propre initiative, il a couru vers l’ennemi en tirant sur ses mitrailleuses. Son tir était tellement efficace qu’un détachement de la compagnie sur sa droite a pu avancer et s’emparer de quatre mitrailleuses, ainsi que de 70 prisonniers, dont l’un était un officier ennemi. Après la guerre, le Sdt Kejick est retourné au Canada. Il s’est installé avec sa femme au lac Shoal, où ils ont élevé cinq enfants. Le Sdt Kejick a ensuite servi pendant trois mandats comme chef de la Première nation du lac Shoal. Il est décédé en mars 1969. (É.D.)

La Classique historique Imjin 2018 : une partie de hockey bien spéciale En 1952 alors qu’ils étaient stationnés à quelques kilomètres des forces hostiles chinoises, des soldats canadiens ont enfilé leur tenue de hockeyeur et se sont affrontés dans un tournoi qui a marqué les esprits. En souvenir de ces matchs mémorables joués sur la rivière Imjim pendant la guerre de Corée, une équipe du Royal 22e Régiment (R22eR) a affronté celle du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry le samedi 3 novembre. C’est le R22eR qui a remporté la victoire. L’événement, qui s’est déroulé à la Place TD, à Ottawa, était organisée conjointement par l’Ambassade de la République de Corée et l’Armée canadienne. Maeng-ho Shin, ambassadeur de la République de Corée au Canada, et le brigadier-général Stephen Kelsey, chef d’état-major – Stratégie (armée), étaient les invités de marque de cette activité. (É.D.)

7 novembre 2018 − ADSUM

(SIMULATION) Les réservistes ont tenté de soulager les souffrances d’un civil mutilé par les forces séparatistes «donoviennes», tout en rassurant la conjointe de celui-ci.

Les réservistes ont rapidement soigné et protégé les membres de cette famille affligée par la guerre. – Photos : Édouard Dufour, Adsum

Une simulation militaire hautement réaliste à Bécancour Plusieurs dizaines de réservistes du Régiment de la Chaudière (R de Chaud) et des Fusiliers du Saint-Laurent (Fus du St-L) ont pris part à une fin de semaine intensive d’entraînement au Centre de simulation médicale et tactique de l’Est (CSMTE), du 19 au 21 octobre.

tionnelle des réservistes au cours des prochains mois. «Nos objectifs ont été atteints en ce qui concerne les normes d’aptitude au combat (NAC) et les normes individuelles d’aptitude au combat (NIAC). On a également été en mesure de pratiquer les premiers soins dans tous les scénarios», détaille le lieutenant Caroline Roy, officier des opérations au sein du R de Chaud.

Le Lt Roy mentionne que cet exercice à Bécancour s’est avéré une bonne pratique en vue de l’entraînement final des membres de son régiment avant l’hiver. Cet entraînement aura lieu à la mi-novembre et sera effectué de pair avec les Voltigeurs de Québec. Le Lt Roy souligne le travail accompli par CSMTE et les membres de la coopérative Solution force rouge. «La présence de comédiens a défi-

nitivement été un point fort de la fin de semaine qui a été apprécié par l’ensemble de la troupe. Ils ont été capables de créer l’effet que l’on recherchait avec cette simulation. Il est difficile pour nous de s’offrir les services de gens volontaires et entièrement dévoués à jouer un rôle dans le cadre d’une simulation comme celle-ci», conclut le Lt Caroline Roy.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

La trame narrative proposée aux unités de la Réserve par le CSMTE et la coopérative Solution force rouge, un organisme mettant à profit l’expertise d’anciens militaires et policiers, était des plus explosives. Dans le scénario, les militaires canadiens étaient partie prenante d’une mission de stabilisation (simulée) de l’OTAN. Ils devaient intervenir au cœur d’un conflit résultant d’une escalade des tensions entre les pays fictifs «Gorgas» et «Donovia». Mettant en scène la présence d’une population civile victime des atrocités de la guerre, ainsi qu’une menace constante personnifiée par un groupe séparatiste «donovien», la simulation a contribué au développement accéléré des compétences des réservistes. La protection et la prise en charge médicale de civils blessés, la gestion rigoureuse de points de contrôle routiers, les rondes de surveillance à pied, la recherche de caches d’armes, ainsi que la capture et parfois même l’élimination des troupes ennemies, représentaient les mandats attribués aux différentes sections de réservistes. Le scénario s’est principalement déroulé en zone rurale, du matin au soir, près de Trois-Rivières. Par précaution, les résidents locaux et les forces de l’ordre ont été avertis plusieurs semaines à l’avance de la tenue de cet exercice.

«Comme en vrai» Une trentaine de figurants de Solution force rouge, dont plusieurs jeunes comédiens, ont assuré la création d’un environnement réaliste en interprétant une multitude de rôles. Confection de fausses pièces d’identité, allocution en langue étrangère, prothèses faciales et création de plaies artificielles ensanglantées étaient au programme afin de maximiser l’authenticité de la simulation. «Ce fut une opportunité formidable de déployer nos nouvelles capacités et de constater le dévouement et le professionnalisme des membres du R de Chaud et des Fus du St-L», mentionne Martin Laperrière, fondateur de Solution force rouge et membre retraité du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment.

Bilan positif À la lumière des résultats de cette simulation, la chaîne de commandement de chacune des unités ayant pris part à l’exercice sera en mesure d’orienter la formation addi-

Les membres de la coopérative Solution force rouge ont effectué un travail remarquable afin de simuler la détresse et la peur. Une jeune réfugiée personnifiée par Catherine-Émilie Couture est secourue par un duo de réservistes.

Après une attaque surprise de leur campement par les mortiers ennemis, les réservistes ont été en mesure de traquer et de capturer la menace ennemie.

Le Régiment de la Chaudière et les Fusiliers du Saint-Laurent éprouvés conjointement par un centre de simulation C’est au cours de l’exercice AIRAIN RÉCIPROQUE 2018 qu’une quarantaine de membres du Régiment de la Chaudière et des Fusiliers du Saint-Laurent ont eu l’opportunité de mettre en application leurs diverses connaissances et techniques militaires. À cette fin, des scénarios avaient été organisés du 19 au 21 octobre par le Centre de simulation médicale et tactique de l’Est (CSMTE) dans les secteurs de Bécancour.

PAR LE LIEUTENANT-COLONEL FRANÇOIS PROVOST Commandant, Régiment de la Chaudière

Intégrant l’intervention en premiers soins avancés dans toutes les mises en situation, les participants ont accompli plusieurs normes individuelles d’aptitudes au combat (NIAC) dont les postes de contrôle de véhicules, la sécurité et le déplacement de réfugiés, la reconnaissance sur un objectif et l’attaque délibérée (raid). Dans un souci d’accroître les effets de réalisme, le CSMTE conjuguait à cette occasion des figurants de tous âges et l’usage de pyrotechniques incluant des simulateurs de mortiers. Le CSMTE est une entreprise spécialisée dans l’organisation d’entraînements par sti-

L’entraînement réaliste prévoyait même la présence de la presse, un rôle tenu par le tout dévoué journaliste de l’Adsum, Édouard Dufour.

mulation de haut niveau et dans la formation spécialisée en soins pré hospitaliers. Leur expertise est issue de la combinaison de leur expérience militaire au sein des Forces armées canadiennes et de leurs années de service en tant qu’ambulanciers. Les représentants de ces

deux unités du 35e Groupe-brigade du Canada ont assurément bénéficié d’un enseignement de grande qualité. Cet entraînement préparé sur mesure a permis de former et maintenir les compétences de nos réservistes comme secouristes en contexte d’urgence.

ADSUM − 7 novembre 2018

HORAIRES DES FÊTES

BLOC-NOTES 14 NOVEMBRE

Le sommeil Vous dormez debout! L’atelier sur le sommeil vous permettra de comprendre la composition du sommeil, les conséquences d’un manque de sommeil et vous guidera afin d’avoir une bonne hygiène du sommeil ainsi que des saines habitudes de vie. Le 14 novembre de 19 h à 21 h. Info : 418 844-5000 # 4677. 15 NOVEMBRE

La permaculture et ses alliées La Société d’horticulture et d’écologie de la Jacques-Cartier vous invite à sa conférence sur la permaculture et ses alliées donnée par Louis Duquette de la coop Les Choux gras. Le jeudi 15 novembre à 19 h au Centre socioculturel Anne-Hébert, salle Le Torrent, 22, rue Louis-Joliet, Ste-Catherine-de-la-Jacques

Cartier. Coût : 5 $ pour les membres et 10 $ pour les non-membres (payable à l’entrée). Info : Viviane, 581 994-4501 ou Nancy, 418 875-2343. Courriel shej-c@hotmail.com.

tions gratuites, jeux gonflables et bien plus. Le 17 novembre de 10 h à 15 h au Centre des sports de la Base Valcartier (bât. 516). Info : 418 844-5000 # 5226.

16 NOVEMBRE

21 NOVEMBRE

Option santé

Gestion de la colère

Cet atelier de la Promotion de la santé (Base Valcartier) vous aide à faire de bons choix pour une saine alimentation et vous procurera des trucs afin de rendre cette notion simple, facile et rapide. Le 16 novembre de 8 h 30 à 12 h. Info : 418 844-5000 # 4677.

L’atelier Gestion de la colère de la Promotion de la santé (Base Valcartier) vous permettra de vous familiariser à de nouvelles stratégies d’adaptation constructives et efficaces face aux gens qui vous côtoient. Le 21 novembre de 19 h à 21 h. Info : 418 844-5000 # 4677.

17 NOVEMBRE

26 NOVEMBRE

OP Famille

Escalade en moulinette

OP famille est une journée d’activités familiales hors du commun ayant pour thématique : Les défis de la jungle. Animation, colla-

Séance théorique et pratique. Initiation à l’escalade autonome en moulinette. Équipement, assurage. Débutants et intermédiaires. Le 26 novembre de 13 h à 16 h au Centre des sports de la Base Valcartier (bât. 516). Militaires seulement. Info : 418 844-5000 # 6534.

LA FAMILLE S’EST AGRANDIE EN 2018? –PARUTION– Le journal Adsum attend vos photos de bébé pour notre publication spéciale BÉBÉS 2018!

C’est facile de participer!* Choisissez une photo de bonne qualité de bébé et envoyez-la par courriel à +adsum@forces.gc.ca. en joignant les renseignements ci-contre :

– INSTALLATIONS PSP –

GRATUITE

DE LA PHOTO DE BÉBÉ DANS NOTRE ÉDITION DU 30 JANVIER 2019

1 Prénom du bébé 2 Date de naissance 3 Prénoms et noms des parents en commençant par maman 4 Lieu de travail du parent militaire ou employé civil du MDN 5 Numéro de téléphone pour vous joindre facilement le jour 6 Adresse de courriel

28 NOVEMBRE

Prévention des blessures Saviez-vous que de 80 % à 95 % des blessures peuvent être évitées par l’éducation? Cet atelier aborde les éléments clés d’un programme de conditionnement physique ainsi que les actions à prendre lors de la pratique d’un sport pour réduire le risque de blessure. Le 28 novembre de 19 h à 21 h. Info : 418 844-5000 # 4677. 6 DÉCEMBRE

Spinning de Noël au profit de Centraide Joignez l’utile à l’agréable en participant au dernier spinning de la session avec nous en plus de contribuer à Centraide! Ce sera une heure mémorable avec une ambiance hors du commun! Le 6 décembre à 18 h au Centre des sports de la Base Valcartier (bât. 516). Contribution volontaire. Info : 418 844-5000 # 7282. 7 DÉCEMBRE

Nutrition sportive Cet atelier de la Promotion de la santé (Base Valcartier) vous permettra d’améliorer votre performance en optimisant vos choix pour avoir l’énergie nécessaire lors de l’effort physique et de la récupération. Le 7 novembre de 8 h 30 à 12 h. Info : 418 844-5000 # 4677. 24 DÉCEMBRE

Célébration de Noël à la chapelle catholique Sainte-Jeanne-d’Arc de la Base Valcartier Messe de Noël le 24 décembre à 19 h et le 25 décembre à 10 h 30. Messe de la Sainte Famille le 29 décembre à 10 h 30. Messe du Jour de l’An le 1er janvier à 10 h 30. DIVERS

DATE LIMITE DE PARTICIPATION : 21 JANVIER 2019

Services financiers

Financial Services

A division of CFMWS Une division des SBMFC

Le tirage d’un prix d’une valeur de 300 $ (détails à venir) aura lieu parmi tous les participants en collaboration avec notre partenaire, la Financière SISIP Valcartier.

Des questions? Composez le 418 844-5000, poste 5598 *Seuls les bébés nés au cours de l’année 2018 et dont au moins un des deux parents est un militaire affecté dans une unité localisée sur la Base Valcartier ou dans la grande région de Québec, ou un employé civil travaillant à ces mêmes endroits sont admissibles à la participation.

Journal Adsum Base Valcartier

Collecte de denrées pour les paniers de Noël Les aumôniers de la Base Valcartier tiennent leur collecte de denrées jusqu’au dimanche 9 décembre. Nous vous invitons à être généreux pour l’occasion. Rappelons que les denrées recueillies seront remises à des familles de la Base dans le besoin. Merci d’avance pour votre contribution! Info : auprès de votre aumônier d’unité ou du service d’aumônerie au 418 844-5000 # 5473.

Vente de livres, collations et pâtisseries au profit de Centraide Une vente de livres sera effectuée au Centre de la famille Valcartier (bât. 93) au profit de Centraide. Cette vente se déroulera du mardi 13 novembre au vendredi 23 novembre de 8 h 30 à 20 h. Des livres sur plusieurs

Centre des sports Le Centre des sports sera ouvert le dimanche 23 décembre de 9 h à 20 h. Fermé du 24 décembre au 2 janvier inclusivement. Retour le jeudi 3 janvier à compter de 6 h jusqu’à 22 h. Cuisine du Centre Castor La cuisine du Centre Castor sera fermée du 22 décembre au 2 janvier inclusivement. Cuisine du RDDC La cuisine du RDDC sera fermée du 22 décembre au 2 janvier inclusivement. Centre communautaire Le Centre communautaire (bât. 93) sera fermé du 22 décembre au 1 er janvier inclusivement. Les jours avant et après auront un horaire variable en fonction des réservations. sujets (anglais, français) seront vendus à petits prix! Si vous possédez des livres qui ne vous servent plus, apportez-les au CFV. Merci! Vente de pâtisseries et collations maison. Vous pouvez contribuer en nous apportant votre meilleure collation ou pâtisserie ou en venant vous régaler du lundi au vendredi de 8 h 30 à 15 h. Info : Chantal Thompson au 418 844-6060.

Book and Bake Sale for the United Way A book sale will take place at the Valcartier Family Centre (blg 93) with funds going to the United Way. The sale will take place Tuesday, November 13 to Friday, November 23 from 8:30 am to 8 pm. Books of all sorts will be sold (English and French) at great prices. If you have books to donate, please bring them to the CFV. Homemade goodies will be sold at a bake sale. You can contribute your favourite baked goods or come get a treat for yourself Monday to Friday from 8:30 am to 3 pm. Info: Chantal Thompson: 418-844-6060.

Anglophone Activities Program (Valcartier Family Centre ) Activities for English-speaking members of the community. In these activities, the participants take time out to speak English in good company. It’s a great way to meet people and make friends. The activities are organized by our volunteers. Anyone who would like to practice their English is also welcome to join. Info: VFC Facebook page or Chantal Thompson at 418-844-6060.

Nouveaux horaires du service d’Imagerie Valcartier Pour tout besoin d’imagerie pour vos entraînements et vos événements, veuillez transmettre une requête à +svc ops imagerie val ou faire le 418 844-5000 # 5455, option 2. Heures d’ouverture du bureau du service d’Imagerie Valcartier : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 15 h 30. Mercredi de 8 h à 12 h (FERMÉ à partir de midi). Photos passeport et visa : uniquement les lundis et jeudis de 13 h à 15 h 30. Les urgences (besoin de photos immédiates) seront uniquement acceptées pour les départs dans les 30 jours suivant la prise d’imagerie avec une preuve CFTPO.

PROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE : 22 novembre 2018 Soumettez vos communiqués au plus tard le 13 novembre par courriel à +adsum@forces.gc.ca. Info : 418 844-5000, poste 5598.

7 novembre 2018 − ADSUM

SOUVENIRS DU JOUR J

Au début des années 1970, le journaliste canadien Barry Broadfoot part à la rencontre de «gens ordinaires» qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale. Il enregistre les conversations qu’il tient avec eux. De ces récits émouvants – racontés par des soldats, des prisonniers de guerre, des familles restées au pays – il publie un livre intitulé Six War Years 1939-1945: Memories of Canadians at Home and Abroad. L’Adsum vous présente une adaptation libre de quelques-unes de ces histoires anonymes. Celle qui suit s’intitule «Souvenirs du jour J».

Pour être complètement franc, je ne me rappelle de presque rien. Je me souviens par contre de cette marche en formation près des côtes de l’Angleterre. Nous avions dormi dans un grand hall la nuit avant la traversée du canal. Un groupe de jeunes élèves était venu nous voir en soirée. Un des gars avait alors donné un morceau de chocolat à un des enfants. Nous avons tous fait pareil. En quelques secondes, ils avaient plus de chocolat au creux de leurs mains que ce qu’ils avaient pu obtenir au cours des trois dernières années. Une petite fille a alors couru vers nous. Elle nous a tendu un bouquet de fleurs qu’elle avait cueillies au bord de la route. Grâce à ce cadeau, nous avons tous pu fixer une fleur à notre casque. Quelques heures plus

tard, au moment de la traversée, c’était très sombre sur l’eau et on pouvait entendre les bombardiers se diriger à grande vitesse vers la France. Je n’ai plus de souvenir du débarquement. Je ne sais pas si nous avons dû patauger ou simplement courir sur la plage quand ils ont ouvert la porte d’acier de notre embarcation. S’il y avait une puissance de feu redoutable pointée en notre direction, je ne m’en souviens pas. J’ai un jour lu un article dans un magazine. On y racontait l’histoire d’un boxeur qui avait été sonné dès le deuxième round d’un important combat. Il s’est relevé et a continué à se battre. Au huitième round, il a demandé à son entraîneur où en était le combat. Celui-ci lui a répondu que le neuvième round approchait et qu’il pouvait toujours emporter la victoire. C’était l’état dans lequel j’étais plongé. La première chose que je me rappelle concernant le combat, c’est de m’être adossé à un blindé allemand pour manger une ration aux côtés de plusieurs de mes camarades. C’était carrément l’enfer autour de nous. Les Typhoon des Américains bombardaient des véhicules un peu plus loin sur la route. On pouvait sentir la chaleur du brasier et la forte odeur de combustible. Il y avait aussi des cadavres d’Allemands le long de la route. Ils étaient empilés ici et là. Si ce n’était pas un champ de bataille, je me demande bien

ce que c’était. Tom, un mitrailleur, était couché sur la route à quelques mètres de moi. Je lui ai demandé où nous nous trouvions. Il m’a répondu que nous étions rendus au premier pont et que nos bombardiers pilonnaient le deuxième afin que l’on puisse l’atteindre en soirée. Notre sergent est venu me voir en me demandant comment je me portais. J’ai simplement répondu : «Je vais bien, et vous Sergent?» Nous discutions comme deux hommes qui se croisent dans la rue un lundi après-midi à Toronto. Je lui ai alors demandé comment le reste du peloton se portait. Il m’a confirmé que plusieurs ne s’en étaient pas sortis vivants. Il a entre autres mentionné Ace Johnson. Ce gars était un très bon lanceur! Il jouait pour l’équipe de softball de notre unité. Ace a été mortellement atteint au bas de la route. D’autres de nos camarades sont aussi demeurés étendus sur la plage. C’est tout ce que je me rappelle de l’invasion. En d’autres mots, j’étais là et je devais faire mon travail comme tout le monde, mais j’ai complètement oublié six ou sept heures de combat. Même pour un million de dollars, je serais incapable de vous dire ce qu’il s’est passé! Je crois qu’on peut dire que mon esprit ne supportait plus ce qu’il voyait et qu’il s’est fermé. Mon corps a ensuite continué à bouger...

Rendons hommage à nos héros. Sout Soutenez enez nos vvétérans. étérans. P Portez ortez le ccoquelicot. oquelicot.

ADSUM − 7 novembre 2018

Un article écrit par la Promotion de la santé Qu’on le veuille ou non, il est maintenant légal pour les adultes de 18 ans et plus de consommer du cannabis partout au Canada. Ce changement législatif amène inévitablement son lot de complications et d’inquiétudes pour certains milieux de travail qui ont, pour la plupart, créé de nouvelles politiques pour s’adapter à cette réalité.

47E ANNÉE • NO 11 Mercredi 7 novembre 2018

CFNA AJFC

Canadian Forces Newspaper Association Association des journaux des Forces canadiennes

A program of CFMWS Un programme des SBMFC

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

C’est le cas notamment des Forces armées canadiennes qui ont récemment rédigé la Directive et ordonnance administrative de la Défense (DOAD) 9004-1 intitulée Usage du cannabis par les militaires. Dans cette DOAD, il est notamment écrit que les militaires sont censés faire des choix responsables en ce qui concerne leur usage de cannabis à des fins récréatives ou médicales. Considérant qu’on sait qu’il y a des effets et des risques sur la santé reliés à la consommation de cannabis, qu’est-ce que cela signifie d’avoir une consommation responsable? Avant toute chose, voyons voir les différents méfaits reliés à la consommation de cannabis. Différentes recherches conduites au cours des années démontrent plusieurs effets néfastes potentiels de la consommation de cannabis sur la santé. Ces effets touchent tout autant la santé physique que la santé mentale. Voici quelques-uns des plus grands risques associés à la consommation de cannabis. D’abord, plusieurs études ont démontré un lien entre l’inhalation du cannabis et certains symptômes respiratoires comme une respiration sifflante, de la toux, l’essoufflement à l’effort et des épisodes de bronchite chronique. Il serait faux de croire que la fumée de cannabis est moins nuisible que celle de la cigarette, au contraire. Elle contient tout autant de substances néfastes, telles que le goudron et d’autres agents cancérigènes con-

nus. S’il est vrai que les fumeurs de cannabis fument moins souvent que les fumeurs de cigarette, il faut reconnaître qu’ils retiennent souvent la fumée non filtrée dans leurs poumons pour que la drogue agisse. Cela les met donc davantage à risque. Ensuite, il y a évidemment le risque de dépendance. Certaines personnes, surtout les plus jeunes, croient à tort qu’il est impossible de devenir dépendant au cannabis. Des études démontrent pourtant qu’environ 9 % des consommateurs développeront une dépendance. C’est loin d’être banal puisque cela équivaut à environ un consommateur de cannabis sur dix. Évidemment, chez les consommateurs réguliers de cannabis qui en font l’usage presque chaque jour et depuis longtemps, ces probabilités sont beaucoup plus élevées que chez les usagers occasionnels. Finalement, un lien a également était établi entre la consommation de cannabis et l’apparition précoce de la schizophrénie ou de psychoses. Il est important de savoir que même un usage occasionnel est susceptible d’augmenter les risques de troubles de la santé mentale. Selon les estimations, les consommateurs de cannabis courent un risque de psychose plus élevé de 40 % que les nonconsommateurs. Ce risque augmente grandement chez les personnes qui ont des antécédents personnels ou familiaux de problèmes psychotiques. Les études dénotent éga-

TIRAGE : 4200 copies ÉDITEUR : Colonel Stéphane Boucher, commandant GS 2 Div CA CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Rachel Lefebvre, OAP RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest • Tél. : 418 844-5000, poste 5672 • Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca JOURNALISTE : Édouard Dufour • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : edouard.dufour@forces.gc.ca CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin • Tél. : 418 254-2448 • Courriel : pubadsum@outlook.com COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot • Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Courriel : severine.lugnot@forces.gc.ca

CONSOMMATION DE CANNABIS : RÉDUIRE LES RISQUES POUR LA SANTÉ 1. RETARDER LA CONSOMMATION JUSQU’À L’ÂGE ADULTE

Les risques pour la santé mentale sont beaucoup plus élevés chez les jeunes puisque leur cerveau est encore en développement. En effet, le cerveau humain termine sa croissance vers l’âge de 25 ans. De plus, le risque de dépendance est plus élevé lorsque l’usage débute à un jeune âge.

2. RÉDUIRE LA CONSOMMATION

GRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : adsum@bellnet.ca

La consommation fréquente ou quotidienne devrait être évitée puisque le risque de méfaits augmente avec le taux d’utilisation, dont le risque de développer une dépendance.

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg.

3. RÉDUIRE AU MINIMUM LES PROBLÈMES RESPIRATOIRES

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du rédacteur en chef ou de l’auteur. ABONNEMENT : 20 $ par année (22 éditions) plus taxes GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. ISSN 0705-0992 Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 500 C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0 Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934 Courriel : +adsum@forces.gc.ca Site Web : www.journaladsum.com Facebook : www.facebook.com/JournalAdsum

PROCHAINE PARUTION : 22 NOVEMBRE TOMBÉE : 13 NOVEMBRE

Pour diminuer les risques de problèmes respiratoires, il est souhaitable d’éviter de fumer du cannabis avec du tabac, de s’abstenir d’inhaler profondément en gardant l’air dans les poumons et d’envisager le recours à un vaporisateur au lieu de fumer.

4. ÉVITER DE MÉLANGER CANNABIS ET ALCOOL

Avec ce mélange, les capacités mentales et physiques se voient diminuer de façon exponentielle en plus de parfois causer de l’anxiété, des nausées, des vomissements ou même un évanouissement.

5. NE PAS CONDUIRE SOUS L’EFFET DU CANNABIS

L’effet du cannabis inhalé atteint son maximum après 30 minutes et se résorbe après 1 à 3,5 heures. Toutefois, le retour complet des fonctions mentales peut prendre jusqu’à 6 heures. Il est donc

déconseillé de conduire pendant au moins 6 heures après l’inhalation de la substance et d’attendre encore plus longtemps après son ingestion.

6. CERTAINES PERSONNES DEVRAIENT S’ABSTENIR DE CONSOMMER

Les groupes à risque élevé, comme les femmes enceintes et les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de psychose, s’exposent davantage aux risques reliés à la consommation de cannabis. Ces groupes devraient éviter complètement de consommer.

7. INGÉRER DU CANNABIS AVEC PRUDENCE

Il faut faire très attention lors de la consommation de cannabis par ingestion puisque lorsqu’il est ingéré, il peut y avoir un délai allant jusqu’à une heure avant que les effets se ressentent, comparativement au cannabis inhalé qui agit presque instantanément. Le piège est donc d’en prendre trop en pensant qu’on ne ressent rien pour finalement se retrouver en état de surdose.

Finalement, afin de faire un choix responsable quant à votre consommation, il est également important de savoir que les effets du cannabis varient grandement d’une personne à l’autre et selon différents paramètres : tels que la forme utilisée (marijuana, haschich, huile…), la quantité consommée, la concentration en THC, le mode de consommation (inhalé ou ingéré), l’état physique et mental du consommateur, le contexte social de l’usage (seul chez soi ou avec des amis) ainsi que le mélange avec d’autres substances comme l’alcool par exemple. Référence : «La réduction des méfaits de la consommation de cannabis à des fins non médicales», Association des infirmières et des infirmiers du Canada.

lement un lien entre le cannabis à forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC), soit la principale substance psychoactive, et un risque accru de développer des problèmes de santé mentale. En bref, plus le cannabis est élevé en THC, plus le risque de faire une psychose est accru. La meilleure façon d’éviter complètement ces risques est évidemment l’abstinence. On ne répétera jamais assez que le cannabis récréatif n’est pas bon pour la santé. Par contre, avec la légalisation, il serait utopique de penser que personne n’en consommera. Il y a toutefois des recommandations à suivre afin de diminuer les risques possibles sur la santé, que vous trouverez dans l’encadré cicontre. Si vous désirez obtenir de l’information ou de la formation sur le sujet, n’hésitez pas à communiquer avec le département de la Promotion de la santé au 418 844-5000, poste 4677, ou encore par courriel à promosante.valc@forces.gc.ca.

Un poème écrit par l’enfant d’un militaire Une lectrice a fait parvenir au Journal ce poème, qui a été écrit par un enfant de militaire, âgé de 15 ans. Ces quelques vers reflètent le vécu de ces jeunes qui suivent leurs parents d’une mutation à l’autre. À la demande de la famille, nous ne pouvons révéler l’identité de l’auteur.

La vie de tous les jours Toujours déménager, toujours s’enraciner Perdre quelques amis, en trouver de nouveaux Perdre sa routine, la retrouver aussitôt Le cycle se répète années après années J’ai deux parents militaires et j’en suis très fier Mais ce métier ajoute un vide dans la maison Car servir plusieurs mois en mission, c’est bien long Un hiver sans père n’est que misère nécessaire Montréal à Québec comme un poisson hors de l’eau Dans plusieurs foyers, j’ai été élevé Amitié, responsabilité et armée Mes journées se résument toutes en ces trois mots Malgré tout, rien de plus fort que la famille Cela m’apprend et m’apporte bien du positif Cela me rappelle de toujours rester combatif Comme chercher une botte de foin et trouver l’aiguille

7 novembre 2018 − ADSUM

AILLEURS DANS LE MONDE MILITAIRE

UNE ÉPAVE DE LA RÉVOLUTION AMÉRICAINE POSSIBLEMENT RETROUVÉE

Deux historiens britanniques affirment avoir découvert l’épave d’un navire emblématique de la révolution américaine, le USS Bonhomme Richard (BHR). Le navire fut coulé au large des côtes du Yorkshire, en 1779, lors d’une bataille historique entre la marine britannique et la marine américaine. Bien que le navire ait sombré relativement proche du rivage, et malgré les nombreuses tentatives de la US Navy pour récupérer l’épave, aucun emplacement précis de la carcasse n’avait été identifié à ce jour. Merlin Burrows, une entreprise britannique spécialisée dans les satellites, affirme avoir retrouvé le navire, sans doute l’épave la plus importante de l’histoire de la marine américaine. Cette découverte pourrait avoir des retombées touristiques énormes. L’historien maritime Tim Akers a été le premier à utiliser les techniques de radar par satellite. En compagnie de son partenaire commercial, Bruce Blackburn, M. Akers estime avoir découvert l’emplacement exact de l’épave. «Lors de notre toute première plongée, nous savions que nous avions trouvé le BHR. D’après les découvertes et les preuves identifiables, combinées aux descriptions de la bataille et aux journaux de bord des deux navires, nous croyons qu’il s’agit bien du célèbre navire», raconte M. Akers. Le BHR fut mis à la disposition de John Paul Jones, le commandant de la marine révolutionnaire américaine, en 1779, par le roi de France Louis XVI. Bien qu’il ait pillé avec succès des navires marchands en mer du Nord, le BHR a sombré sous la puissance de feu des 50 canons du HMS Serapis, en septembre 1779, près de Filey. Cette bataille est considérée par de nombreux historiens comme un tournant dans l’histoire navale américaine. (É.D.)

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SPORTS

CÉRÉMONIE DU MÉRITE SPORTIF DES FAC 2018 Le 18 octobre, à l’occasion de la 30e Cérémonie du mérite sportif des Forces armées canadiennes (FAC) organisée par les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes, on a rendu hommage aux meilleurs athlètes, entraîneurs, officiels et équipes de l’année des FAC.

LES GAGNANTS Inscrits au Tableau d’honneur des sports des FAC – Maj Serge Faucher, athlétisme – Adj (ret) Stan Poirier, balle rapide – Sgt Ivan Karin, volley-ball

UN ARTICLE DES SERVICES DE BIEN-ÊTRE ET MORAL DES FORCES CANADIENNES

Récipiendaires du Prix du dévouement aux sports des FAC

Au cours de la soirée qui s’est déroulée au Musée canadien de la guerre à Ottawa, on a souligné les exploits sportifs les plus remarquables de l’année. Trois membres des FAC ont été inscrits au Tableau d’honneur des sports des FAC pour leur carrière exceptionnelle et deux personnes ont reçu le Prix du

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Récipiendaires des prix du mérite sportif des FAC

Le capitaine Gérard Caron, bien connu des hockeyeurs de la Base Valcartier, a remporté le prix d’entraîneur de l’année, multisports. Le Capt Caron est maintenant basé à la 3e Escadre Bagotville. – Photo : Banque d’images des SBMFC

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Participant au service de relogement des Forces armées canadiennes

dévouement aux sports des FAC, en reconnaissance de leur engagement exceptionnel dans les sports militaires. Le lieutenant-général Michael Rouleau, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC), a prononcé le discours d’ouverture. Il a précisé que le sport joue un rôle primordial au sein des FAC et ajouté que «la profession des armes exige que les troupes soient en forme et résilientes pour réussir lors d’opérations difficiles. Les hommes et les femmes dont nous soulignons les réalisations dans le cadre de cette

– Capt Sarah Graves, athlète féminine de l’année, triathlon – Lcol Eric Travis, athlète masculin de l’année, triathlon – Capt Gérard Caron, entraîneur de l’année, multisports – Capt Steven Stuart, officiel de l’année, volley-ball – Équipe masculine de hockey-balle de la 3e Escadre Bagotville, équipe de l’année Cérémonie du mérite sportif des FAC sont le reflet de notre éthos, et nous célébrons leur excellence». Outre les récipiendaires des prix, deux athlètes militaires accomplis, soit l’enseigne de vaisseau de 1re classe Kyle Deveau (Esquimalt, C.-B.) et l’adjudant Alain Chalifoux (Greenwood, N.-É.), étaient en vedette dans une courte vidéo intitulée «Le sport dans l’âme». Cette vidéo a souligné l’impact du sport sur le développement des habiletés physiques et du leadership, ainsi que sur la famille et la communauté. Pour en apprendre davantage au sujet des réalisations exemplaires des candidats mis en nomination et des récipiendaires des prix de cette année, visitez le site www.ceremonie meritesportif.ca.

PAROLES D’AUMÔNIER

RÉFLEXION VERS UNE SPIRITUALITÉ ACTIVE PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) SÉBASTIEN MORRISSETTE 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

Qui n’a jamais entendu la citation suivante : «Ne fais pas à autrui le mal que tu ne voudrais pas qu’il te fît ni le bien que tu sais qu’il ne te ferait pas.» Plusieurs pensent que cette phrase provient de la tradition chrétienne et qu’elle se trouverait même verbatim dans la Bible. En fait, cette citation vient de Fernand Vandérem, romancier et auteur dramatique qui a vécu fin 19e et début 20e siècles. Bien que ces mots aient une connotation spirituelle, je dois admettre qu’ils ont un petit quelque chose qui heurte mes valeurs actuelles. Dans ces quelques lignes, je vous invite dans un épisode de mon cheminement personnel en espérant susciter en vous une réflexion spirituelle. Lorsque nous disons de «ne pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu’ils nous fassent», nous signifions l’intention de ne pas faire du mal aux autres afin d’éviter de recevoir le même malheur en retour. Ne pas vouloir de mal à notre prochain est certainement très moral sur le plan religieux, mais, avouons-le, c’est un raisonnement plutôt passif; nous n’avons rien à faire pour rencontrer cette exigence. La spiritualité, selon ma perspective, devrait plutôt être un moteur qui nous pousse à l’action. Par conséquent, j’ai mis ce dicton de côté afin de m’attarder à certaines de ses variantes communes, dans l’espoir de trouver ce qui me serait convenable. Le premier est «fais-le aux autres, avant qu’ils ne te le fassent!». Bien que très proactif, ce dicton fait plutôt référence à l’attaque préventive. Très militaire mais guère spirituel.

Le deuxième, «fais-le aux autres, car ils te l’ont déjà fait!», nous mène évidemment à l’action; c’est le principe du retour de l’ascenseur. Toutefois, nous l’utilisons principalement lorsqu’il s’agit de vengeance, de rendre à l’autre le mal pour le mal. Ce concept est diamétralement opposé aux valeurs très spirituelles que sont le pardon et la miséricorde. Le troisième, «fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent», invite non seulement à agir, mais à prendre l’initiative de poser un acte de bienveillance envers l’autre. Il s’agit d’un don de bonté que nous faisons à l’autre. Sans surprise, ces paroles se trouvent intégralement dans la Bible. D’ailleurs, les saints de plusieurs traditions ont enseigné que l’amour est l’essence, le pivot, le point central de tout cheminement spirituel et que la façon dont nous aimons est un reflet de la manière dont nous comprenons l’amour du divin envers nous. N’oublions pas que nos actions influencent, et d’une certaine manière, créent le monde qui nous entoure. Certains pourraient penser qu’il y a une force dans l’univers qui récompense les bonnes actions; d’autres croient que tout s’équilibre par la loi du karma. L’expérience humaine nous informe qu’une action entraîne une réaction, que la manière dont nous agissons envers les autres influence leurs réactions. Je vous invite à faire vôtre cette parcelle de sagesse et à passer à l’action en prenant l’opportunité d’offrir votre amour à un être cher, avec simplicité, sincérité et générosité, sans rien attendre en retour. Ne vous contentez pas d’une religiosité vous évitant de faire le mal, mais soyez spirituel en semant le bien dans toutes les relations qui vous entourent.

7 novembre 2018 − ADSUM

SPORTS

Keven Martel : à la conquête du Canada pour une bonne cause

Témoin des ravages physiques et mentaux de la guerre, il s’est rapidement senti interpellé par la philosophie de Sans Limites. Celle-ci prône le rétablissement mental et physique des militaires blessés grâce à la pratique de sports et d’activités physiques exigeantes.

Après avoir servi son pays au cours des 14 dernières années, le caporal-chef à la retraite Keven Martel, un ancien membre du 12e Régiment blindé du Canada, a changé de carrière. Nouvellement conférencier-motivateur, il accomplira une série de défis physiques colossaux dans les prochains mois, afin d’amasser des fonds pour le programme Sans limites.

L’épreuve d’une vie

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le Cplc (ret) Martel arrivera bientôt à l’aube de son premier objectif intitulé «La course de l’espoir», une épreuve de course à pied de 360 kilomètres qu’il effectuera en six jours, du 11 au 16 novembre. Le sportif partira de la Garnison Saint-Jean pour se rendre à la Base Valcartier, en passant par les villes

Keven Martel, un passionné de l’activité physique et de la survie en forêt, entreprendra la traversée du Canada en juin prochain. – Photo : Courtoisie

Quelle est l’importance des étirements? Pour faire simple, on dira qu’un étirement est un allongement musculaire. S’il est réalisé de manière régulière, il rend les muscles souples et augmente l’amplitude articulaire. PAR PASCALE DECHAMPLAIN Monitrice en conditionnement physique et sports des PSP

Pour la population en général, les étirements permettent de relâcher les tensions musculaires causées par le stress et par la prise prolongée de mauvaises positions. La plupart du temps, le mal de dos et les douleurs cervicales sont causés par l’accumulation de tensions. Faire des étirements à la fin de la journée permet de relâcher les muscles et d’éliminer ces douleurs. Pour les sportifs, faire des étirements permet de relâcher les muscles après une activité physique afin d’optimiser la récupération. Pour être plus précis, s’étirer permet aux muscles de regagner leur longueur initiale. Par ailleurs, les étirements ont un rôle important à jouer dans certains sports comme la gymnastique. Ils permettent une meilleure préparation des muscles et des articulations afin de faciliter les mouvements de grande amplitude.

Mythes et réalités 1 - Faire des étirements avant un effort permet d’éviter les blessures et améliore les performances.

FAUX. Plusieurs études ont démenti l’idée selon laquelle faire des exercices d’étirement avant un entraînement ou une compétition améliorerait les performances. En vérité, ils ont des conséquences négatives sur la vitesse, la force ou encore la détente. L’effet antalgique et les microtraumatismes causés par les étirements vont surtout augmenter les risques de blessure pendant l’activité qui suit les étirements. Cependant, certaines activités sportives requièrent beaucoup de souplesse, comme dans le cas de la gymnastique. 2 - Faire des étirements tout de suite après un effort physique aide à récupérer. FAUX. Il faut savoir qu’en s’étirant, on compresse les vaisseaux sanguins du corps, ce qui ralentit la circulation sanguine. Or, c’est cet afflux de sang dans les muscles qui permet d’optimiser la récupération en aidant à drainer les déchets. De ce fait, il est déconseillé de s’étirer après l’effort. Il vaut mieux attendre au moins 30 minutes avant. 3 - Les étirements permettent de soulager les courbatures. FAUX. Qu’est-ce qu’une courbature? Il s’agit d’une réaction inflammatoire de l’organisme qui permet la réparation des microlésions causées par les exercices de musculation (qui sont en fait des efforts inhabituels). Le fait d’étirer un muscle courbaturé ne fait qu’aggraver ces microlésions plutôt que de les atténuer.

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de Saint-Hyacinthe, Drummondville, Victoriaville et Trois-Rivières. «J’ai décidé de faire cette course afin d’accroître la visibilité du programme Sans Limites. Ce programme permet de venir en aide et d’apporter un peu d’espoir dans la vie des gens qui ont été ‘‘brisés’’ durant leur service. Je souhaite ainsi démontrer que même lorsqu’on se sent parfois ‘‘brisé’’, il ne faut jamais perdre espoir. Il faut continuer à avancer, un kilomètre à la fois», explique Keven Martel. En signe de solidarité, le caporal-chef à la retraite Steve Cloutier, ami de longue date de M. Martel et participant au programme Sans Limites, sera en charge de la logistique pendant la durée du trajet. En 2009, Keven Martel a été déployé en Afghanistan comme mitrailleur de véhicule.

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C’est en juin 2019 que Keven Martel entreprendra son défi le plus ambitieux : la traversée du Canada, de sa position géographique la plus à l’est jusqu’à celle la plus à l’ouest. Ce défi en solitaire de 10 000 kilomètres en vélo, à la marche, en kayak et en skis de fond n’a encore jamais été tenté sous cette forme. Le départ se tiendra au cap d’Espoir, sur l’Île de Terre-Neuve, le point le plus à l’est du Canada et de l’Amérique du Nord. L’arrivée aura lieu, huit mois plus tard, au point de jonction de la frontière Alaska-Yukon et de l’océan Arctique, dans le parc national Ivvavik, à environ neuf kilomètres à l’est de Gordon, en Alaska. En vue de cet objectif, M. Martel s’entraîne activement depuis les deux dernières années. De nombreuses heures quotidiennes d’entraînement en salle et à l’extérieur font partie de son quotidien. À titre d’exemple, le sportif se lève chaque matin avant le lever du soleil, afin d’effectuer une course matinale variant entre 12 et 15 kilomètres. Keven Martel effectuera seul cette traversée du Canada. Des vivres et du matériel lui seront acheminés à l’avance par le biais d’une vingtaine de points de ravitaillement. L’ancien militaire pourra compter sur l’indéfectible soutien de sa conjointe, Suzie Jomphe. Il estime d’ailleurs qu’il ne pourrait pas entreprendre une telle aventure sans l’aide de celle-ci.

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