Joggermag.fr - EDITION FEVRIER 2009

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remière édition de l’année 2009. Une année qui commence par le changement dans notre équipe. Mme Glinche Béatrice dont je souhaite la bienvenue au poste de rédactrice en chef et les nombreux rédacteurs, chefs de rubrique, qui nous rejoignent chaque mois. C’est avec une grande fierté que nous vous proposons, chers lecteurs cette édition qui je l’espère sera à la hauteur de vos attentes. L’actualité sportive de Février sera riche, avec les championnats de cross, les premières courses hors stade et les derniers préparatifs pour les grands raids ou encore le lancement des challenges nationaux de Trail. Les championnats du monde de Ski, ont lieu actuellement sur le site du Val d’Isère, et je vous invite à venir nombreux encourager l’équipe de France. Les organisateurs proposent une entrée gratuite aux spectateurs. En espérant la même réussite que l’autre équipe de France, les « experts » du Hand ball, nos français champions olympiques ont réussi le doublé historique « olympique et monde » lors des mondiaux en Croatie (Janvier 2009) dans un état d’esprit digne de ce sport. En supplément de ce numéro nous vous proposons un accès au site dédié à la course hors stade, par un calendrier 2009, contenant de nombreux rendez vous à ne pas manquer. Une version internet inédite, disponible sur le site du magazine, gratuitement.

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Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre vos témoignages, une seule adresse email : jeremyruiz@joggermag.fr

CONTACT Email : redaction2009@joggermag.fr Directeur de publication et Président : Jérémy Ruiz Rédactrice en chef : Béatrice Glinche Coordonnateur Web-Presse et Trésorier : Clément Sintes Responsables Sponsors et partenaires : Cédric Soria et Christelle Macannuco Consultants sportifs : Morgan Ballager, Sophie Scanaruza,, Michel Spada, Christian Bailly… Sections Tests et Médical : Christophe Lefranc, Thierry Demons, Jérémy Migneret, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie Collet, Yvan Debien…

Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger, Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel, Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais, Bruno Bordier, E.P Marchand, Béatrice Glinche, Alain Heurteux, Alexandra Flotte, Delphine Gallet, Naëlle Berthiaux…


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Actualité

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Santé Forme

P 4 - 5 : REGARD

P 26 - 27 : UNE MODE ALIMENTAIRE…

P 6 - 9 : LES DERNIERES NEWS

P 28 - 30 : UNE MAIGREUR CONNUE

P 10 - 12 : INDIAN RACE

P 31 - 34 : UN HIVER EN PLEINE FORME

P 13 - 14 : LES RAIDS EN 2009

P 35 - 36 : GASTRO, GRIPPE…

P 15 : SUR LE FRONT DU DOPAGE P 16-19 : LUMIERE SUR LE DUATHLON P 20 - 21: FROID : MODE D’EMPLOI

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Dossier

P 22 : FINANCER UN RAID ?

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BONUS

P 55: TEST CHAUSSURES RUNNING

P 23 - 25 : RAID ABU DHABI 2008 Le Raid d’Abu Dhabi – Un rendez vous hivernale dans le pays du Pétro-Dollar. Retour sur cette épreuve avec nos équipes françaises qui pour cette édition étaient nombreuses…


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Entrainement

P 37 - 39 : NE RESTEZ PAS SUR UN ABANDON P 40 - 41 : PREPARER UN TRAIL BLANC

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Journal des courses

P 42 - 43 : 10 KM DU CANAL (24) P 44 - 45 : TRAIL DE LA MURAILLE DE CHINE P 46 - 49 : CROSS BOURGOGNE P 50 : CARNET DE ROUTE P 51 - 54: RAID 28 AVEC AIRXTREM A.O

Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs pour vos messages d’encouragements… Quand on aime, on ne compte pas !



VISUEL

Envoyez nous vos photos Ă : visuel@joggermag.fr


La saison indoor d'athlétisme bat son plein. Et Steve Hooker peu habitué des compétitions en salle, a bien l'intention de confirmer son statut de meilleur perchiste actuel après sa médaille d'or décrochée à Pékin avec un record olympique à la clé (5,96 m). «J'ai beaucoup d'envie, je suis très motivé. Je sais que j'ai réalisé des progrès au cours des derniers mois. Sur le plan technique, notamment», avoue le champion australien qui aura l'occasion de se tester lors du meeting Seat à Bercy. Mais la concurrence sera de taille dans l'enceinte surchauffée du POPB avec la présence des Français Romain Mesnil et Jérôme Clavier, sans oublier l'Américain Brad Walker et le jeune russe Evgeniy Lukyanenko. Interrogé sur le site de la Fédération Française d'Athlétisme, Hooker ne cache pourtant pas son excitation à l'idée de pouvoir évaluer son état de forme qui reste encore un «mystère». L'athlète de 27 ans, qui fait désormais parti du cercle fermé des perchistes à 6 mètres ou plus (6,00 m réalisé le 27 janvier 2008 à Perth), s'attend à un accueil surchauffé de la part du public français : «J'en avais envie depuis un certain temps. J'ai parlé de ce meeting avec d'autres perchistes. Tous m'ont expliqué que l'atmosphère et le public étaient vraiment supers. Je sais que les gens sont très connaisseurs du saut à la perche, en France. La discipline y est ancrée depuis longtemps dans la culture sportive. Je voulais voir par moi-même.» Rendez-vous pris le 13 février prochain !

Fabien Antolinos et Sonia Furtado ont déjoué les pronostics durant la nuit de la 55e SaintéLyon. Ils devancent, dans leur catégorie, les favoris annoncés sur les 69 km du parcours tracés entre Saint-Etienne et Lyon. Antolinos triomphe en 5h heures et 10 secondes , devant Vincent Delebarre et Ludovic Pommeret. Sonia Furtdao l'emporte quant à elle en 5h49 devant la tenante du titre Cathy Dubois. 9000 coureurs ont participé cette année à cette doyenne de l'Ultra, dont 4500 en individuel et autant en relais de 2, 3 ou 4 personnes. La course s'est déroulée finalement sous une météo idéale, certes fraîche (2 ou 3°C), et un parcours rendu particulièrement gras et glissant par les intempéries des jours précédant l'épreuve. Mais aucun goutte d'eau tombée du ciel, ni aucune nappe de brouillard n'est venue compliquer la tâche des concurrents, et c'est même sous une nuit étoilée que les athlètes ont pu conclure leur aventure.

Les 27 et 28 juin prochains à Manigod se tiendra l'édition 2009 du Raid 74, où l'élite européenne du raid se retrouvera à l'occasion de la manche française des European Raid Series et du Challenge national des raids FFCO. les plus aguerris s'engageront sur la formule 30h non-stop, et les moins expérimentés pourront découvrir une nouvelle formule Découverte, qui devient cette année "plus facile" que les précédentes. les inscriptions sont d'ores et déjà ouvertes et seront limitées, avec un tarif attractif de moins de 50 euros/personne pour le week-end.


La première étape du Trail Tour National FFA se déroulait ce matin à Marlhes (42) à l'occasion du Raidlight Trail Trophy, sur une distance initialement prévue de 42km. Programmé à 9 heures, le départ fut décalé de 20 bonnes minutes, histoire de permettre à tous les inscrit d'atteindre le petit village de la Loire, via des routes très périlleuses, encombrées par les soudaines chutes de neige de la nuit dernière sur la région.

Budget - Londres dans les clous Jacques Rogge, le président du CIO a annoncé que le budget des prochains Jeux olympiques d'été de Londres ne serait pas revu à la baisse suite à la crise économique et ne serait pas non plus dépassé. D'un prévisionnel de 3.4 milliards de livres, le budget s'élève actuellement à 9.35 milliards de livres (11 milliards d'euros). Le président du CIO a précisé que ce ne sont pas les dépenses ses des Jeux qui ont augmenté, mais les frais rais liés aux infrastructures.

Près de 400 athlètes prenaient finalement le départ du parcours long, par -6°C, 6°C, mais sous un soleil éclatant. Le parcours, totalement enneigé, et verglacé par endroits, s'est transformé en un véritable défi physique, les concurrents s'enfonçant parfois jusqu'aux ux cuisses dans la neige fraîche, ce qui ralentissait considérablement le train au coeur du peloton. C'est pourquoi l'organisation prenait la décision - pendant la course - de raccourcir le parcours, supprimant une boucle de 11km, pour épargner la santé des des concurrents. Au final, l'organisateur--coureur coureur Benoît Laval terminait vainqueur de son épreuve en 3h34:22, devant le jeune Majewski (3h38:07), Fabien Antolinos, récent vainqueur de la Saintélyon (3h38:51), et Gilles Guichard (1er Vétéran). A l'aise dans ces ces conditions difficiles, Cathy Dubois remporte pour la 2e année consécutive l'épreuve chez les filles, devant la championne de France de trail 2008 Kenza Pedrero, qui, avant de défier la neige, avait dû affronter la tempête de son Sud-Ouest... Sud Sur le 22km,, près de 700 concurrents avaient pris le départ d'une course remportée finalement par Nico Ghibaudo en 2h13:50, et Nadine Donnart (2h30:40) déjà vainqueur en 2008, chez les dames.


Renato Pasini a remporté le 31/01/09 le sprint style libre de Rybinsk, en Russie. L'Italien a devancé les Russes Alexei Petukhov et Anton Gafarov. Pasini a décroché sa deuxième victoire sur le circuit mondial dans des conditions glaciales qui ont conduit les Norvégiens, dont le roi du sprint Ola Vigen Hattestad, à déclarer forfait. Hattestad, vainqueur de quatre sprints cet hiver, conserve sa première place au classement général de la spécialité. Au classement général de la Coupe du monde, le Suisse Dario Cologna reste lui solidement installé à la première place. Classement du sprint de Rybinsk (1,6 km, style libre) : 1. Renato pasini (ITA) 2. Alexei Petukhov (RUS) 3. Anton Gafarov (RUS) 4. Franz Göring (ALL) 5. Andrew Newell (USA) Classement général de la Coupe du monde de sprint (après 8 des 12 épreuves) : 1. Ola Vigen Hattestad (NOR) 480 points 2. Tor Arne Hetland (NOR) 317 Benoît Laval a magnifiquement débuté sa saison 2009 en remportant hier l'épreuve de Serre Chevalier. L'organisateur du Raidlight Trail Trophy a devancé Ludovic Pommeret d'une petite minute au terme des 27 km de course (2h00:27 contre 2h01:18) et l'un des nombreux Italiens en lice à Serre Chevallier, Franco Zanotti. Côté féminin, victoire de la Transalpine Emanuela Brizio, devant Corinne Raux. La course s'est déroulée sous un magnifique soleil mais un froid intense (-14°C au départ) et à rassemblé près de 800 coureurs sur l'ensemble des deux course (10 et 27km).

Alors que les années précédentes avaient vu un véritable rush des prétendants à l'UTMB s'arracher les précieux dossards, les organisateurs annoncent aujourd'hui sur le site web de la course que l'ensemble des 5000 "pré-inscrits" aux quatre compétitions du dernier week-end d'août verront leur demande satisfaite (à condition de confirmer leur pré-inscription) et qu'ils pourront donc concourir sur l'édition 2009. Il n'y aura donc pas de tirage au sort pour déterminer les heureux élus...


25 JANVIER 2009 : Raid Light Trophy (42) 14 MARS 2009 : Eco trail de Paris (75) L’édition 2009 du Libyan Challenge s’annonce relevée cette année puisque Mohamed, plusieurs fois vainqueur du Marathon des Sables devrait être au départ de cette 5ème édition. À moins d’un mois du départ, 107 sportifs aguerris, dont 16 femmes et 11 équipes, sont prêts à en découdre sur un parcours désertique particulièrement difficile mais tellement unique ! 15 nations seront représentées ...... un record !

19 AVRIL 2009 : Trail de la Drôme (26) 03 MAI 2009 : Trail Nivolet Revard (73) 31 MAI 2009 : Trail de la Vallée des Lacs (88) 13 JUIN 2009 : Trail Faverges Oldo (74)

À noter la présence de 5 Américains sur la course. Une première suite au différend qu’il y a eu entre les deux pays. La bataille pour le podium s’annonce rude : Sébastien Chaigneau et Sergio Fernandez, respectivement vainqueur et 2e de l’édition 2008, viennent remettre leur titre en jeu

21 JUIN 2009 : Trail des Burrons (48)

Mohamed Ahansal sera aussi là pour un podium et fera jouer son expérience du désert. Il faudra compter également avec les autres concurrents dont Guillaume Lenormand, la révélation de l’année. Un palmarès impressionnant pour ce jeune Gapençais de 32 ans : second du Challenge Salomon-Endurance Mag (qui a décroché son billet suite à cette performance), vainqueur de nombreuses épreuves en 2008 dont la fameuse CCC à Chamonix. Pour les femmes, Alexandra Rousset, 2e l’an passé, est bien décidée cette année à prendre sa revanche pour la 1ère place.

13 SEPTEMBRE 2009 : Trail de la côte d’Opale (62)

Courir léger « La véritable aventure du Libyan Challenge dépasse largement l’aspect sportif » explique Jean-Marc Tommasini, organisateur de la course. « Pendant une semaine, les coureurs n’ont accès à rien, excepté ce qu’il y a dans leur sac à dos : matériel, couchage, alimentation. Seule l’eau est fournie en quantité limitée mais suffisante. » « La préparation minutieuse du sac est donc primordiale et fait l’objet de calculs mais surtout de choix : partir léger ou privilégier le confort ?» souligne Jean-Marc. « Les sacs complets peuvent peser entre 5kg et 15kg, avec un poids moyen de 8-9kg. Vivre une semaine avec uniquement ce matériel est un véritable retour aux sources avec humilité et simplicité». C’est cela la magie des courses dans le désert! Sans oublier la (re)découverte du silence, les paysages somptueux à perte de vue et les nuits sous un ciel étoilé unique!

28 JUIN 2009 : Trail du Golfe du Morbihan (56)

27 SEPTEMBRE 2009 : Trail Courir pour des pommes (42) 25 OCTOBRE 2009 : Trail des Templiers (12)



Dimanche 7 décembre en Forêt de Montmorency (95). Le thermomètre indique seulement 3°, le temps est couvert... Il est 12H, 8 minutes et 20 secondes, « Chamois vasaisan » et « Castor grincheux » franchissent la ligne d’arrivée suivis 2 minutes plus tard par « Cours avec les renards ». Pour ceux qui auraient loupé la présentation de la course et le pourquoi de ces qualificatifs d’indiens… détails dans le Joggermag.fr de décembre. Remontons le temps jusqu’au départ fixé à 10H. Les pluies abondantes des derniers jours annoncent un parcours difficile. Les départs ont lieu par vagues, 10 athlètes chaque minute, histoire d’étalonner les distances entre les 176 concurrents. Les uns se demandent pourquoi ils sont là, les autres le savent déjà… « Les organisations FunEvents » sont toujours originales et très bien préparées, c’est une organisation rôdée rappelle Thierry . Certains sont déguisés (de plus en plus), d’autres ont fait le choix du pratique, du minimum de confort pour une course surprise. Contrairement aux courses sur bitume, la distance n’est pas annoncée, les kilomètres ne sont pas indiqués, il n’y a pas de ravitaillement et en plus, les sentiers disparaissent parfois au profit d’une balise à pointer absolument sous peine de pénalité (15’ par balise manquée). D’après Yann, cheville ouvrière de l’épreuve, « on note une évolution du profil des participants. Il y a de plus en plus de groupes d’amis qui se réunissent pour relever le défi et font la course ensemble ; la course se veut conviviale, nous incitions les participants à gérer leur capital énergie, il faut aussi s’accorder des temps de pause pour aller jusqu’au bout… ».

« Squaw bleu » la 1ère féminine, terminera en 2H34’54’’. Annoncée, par les organisateurs de l’association FUN EVENTS, comme un parcours « Trail nature, sur sentiers et même hors piste », cette épreuve programmée au cœur de l’hiver rassemble des mordus du Trail, des triathlètes et autres joggers prêts à parcourir une distance de 10 à 20 kms, (traduisez entre 2H et 5H d’effort) le tout en autonomie complète, à savoir que le ravitaillement n’est prévu… qu’à l’arrivée ! 12 balises jalonnent le parcours qui mènera les participants à travers bois, au milieu de mares d’eaux glacées et autre tunnel très étroit ! Le dénivelé n’avoisine que les 300D+ mais les pentes sont plutôt courtes, raides et très glissantes ! José précise que « l’Indian Race », c'est un condensé des trails ou des raids… En 2007, « l’Indian Race » a rassemblé près de 250 athlètes issus de la région parisienne, de l’Eure et de l’Oise. C’est le maximum possible explique Yann, après les départs sont trop étalés et la remise des récompenses est difficile car le temps de course entre les premiers et les derniers peut être supérieur à 3H !


Moyenne d’âge 35 ans… Cette année encore, la course a laissé des traces (facile chez les indiens !), on retrouve les impressions des coureurs sur plusieurs forums tel que PETIT MU : « Bonnes glissades, une chute bien lourde comme il faut, de beaux murs à monter, et puis ce passage dans l'égout bien humide ». Ou encore FRED : « C'était gras à souhait, difficile juste ce qu'il faut et assez long pour se demander pourquoi on est là pendant la course et content d'arriver à la fin. » Comme d'hab. tout était réuni : boue, murs, trempettes...et toujours ce petit plus un peu ouf qui nous rappelle que c'est une course fun events en espérant être la pour la prochaine ajoute THIERRY.

Définition du parcours ? On fait un repérage et le jour J on pose les balises, j’avoue que si l’on peut fixer une balise au milieu d’une mare de boue, (rires), on ne se gène pas dixit Yann ! L’humour et le plaisir sont les leitmotive de l’équipe (une dizaine de personnes seulement) et ceux qui nous découvrent, apprécient et reviennent ! A titre d’exemple, on a, cette année, provoqué une arrivée au bout d’une ligne droite ou certains ont sprinté, s’apercevant au dernier moment (donc près de la ligne d’arrivée) qu’il restait une boucle à parcourir ! On s’est amélioré côté organisation, avant de marquer avec de la craie pulsée... nous mettions des morceaux de rubalises qu'il fallait venir retirer après.. un dur labeur ! Une anecdote ? hum ?!? A par des routard qui arrivent avec leurs chaussures blanches toutes neuves... ou un beau jooging blanc !!

18 % de femmes… La palme des commentaires ou du vécu de cette épreuve, revient à CHEUCHEUCHE POITUE (extraits 2007 - Trail de 17 kms) : « Malgré tout, je suis heureuse d’arriver entière et dernière, et, surtout d’avoir pointé toutes mes balises les unes après les autres. Après mes 3h54 d’effort…voilà, la ligne d’arrivée (…) Je ne dirais pas que j’ai pris du plaisir sur cette course, parce qu’en toute honnêteté, je me suis battue tout au long du parcours, à gérer mon effort sur un terrain que je n’ai jamais connu, moi qui ne fait que des courses sur route. Je suis pourtant préparée à des longs efforts d’endurance, mais toujours avec un temps ou kilométrage que l’on connaît au départ et là, dans cette épreuve, je ne pouvais pas savoir combien de temps j’allais puiser dans mon énergie. Alors il m’a fallu une fois de plus puiser dans ma case « volonté », cette fameuse case qui se rempli et se renforce au fil du temps. » Apparemment, tout le monde ressort grandi d’une telle expérience…


Pour terminer, faites un petit tour sur leur blog… vous découvrirez une équipe à l’activité bouillonnante : « Si c’est Fun, c’est FUN EVENTS… Dans tous les évènements qu’elle met au point, FUN EVENTS recherche toujours l'originalité et la convivialité. Au fait, quand les membres de Fun Events participent à une course voisine, on les remarque vite… il semblerait que l’ambiance soit encore plus festive… Sachez qu’ils recrutent… » http://funevents.free.fr/

Le dernier mot à Petit panda rose… A la lecture des « forumeurs », le point commun est sans conteste le plaisir pris par tous et l’envie de revenir. Saluons « Petit arc en ciel » et « petit panda rose » qui ont terminé l’épreuve 2008 en 4H52’… avec la satisfaction d’avoir surmonté physiquement et moralement toutes les difficultés ! Au delà d’être un sportif avéré, il fallait une bonne dose de courage, 2 doigts de persévérance et un soupçon de folie pour terminer la 11ème édition de « l’lndian Race » organisée depuis 1997 par FunEvents.

Printemps 2009 : 07/02/2009 VTT FREE RIDE FULL MOON (attention au loup) 15/03/2009 LES FUGITIFS (départ des poursuivants 15’ après les duos) 18/04/2009 OPEN DE RAFT .


Les raids… je crois que cette discipline en fais frémir plus d’un, pas d’inquiétude, la saison arrive !!! Avec près de 900 raids au compteur, l’année 2008 fut très riche en terme d’évènements sportifs. Ce nombres augmente chaque année au fur est à mesure que ce sport se développe. Que nous réserve l’année 2009 ?

L’année 2009 devrait confirmer cette tendance. Le célèbre site internet « raidsnature.com » en à déjà enregistré plus de 450 alors que l’année commence juste… Au moment de la publication de l’article ce nombre aura surement dépassé les 500 ! Et oui… pour le plus grand bonheur de nos amis sportif, les raids poussent vite, même très vite. Des petits raids continus à voir le jour un peu partout en France. Certes ça ne sera pas une organisation digne de La Transharienne ou du Grand Raid Manikou mais cela dit, arrivent quand même à attirer une foule avide de découverte. Tandis que certains pointent juste le bout de leur nez, d’autres fêtes déjà leurs 10ème ou 15ème éditions. Un parcours unique, une organisation rodée et une hâte des raideurs pour découvrir un univers qu’ils connaissaient déjà. Certains ont foulé le même sol chaque année, d’autres le fond pour la première fois, peu importe, le plaisir est toujours le même. Le plaisir, à croire qu’il n’y a qu’en France où l’on peut profiter de la nature de cette façon… En effet la France est le pays leader dans la pratique des sports nature. Il y a quelques années, 300 raids « courts » étaient recensés. Actuellement, on en compte 500, représentant quelque 30 000 pratiquants. Mais aujourd’hui, il y a peu de raids aventures expéditions dits « longs » en France.


Le raid « Patagonie Antartic Race » qui se déroulera du 21 février au 8 mars 2009, course de 350 km en 9 étapes avec ses glaciers, ses parcs et sa nature flamboyante. Et le très célèbre « Marathon des Sables » qui se déroulera du 27 mars au 6 avril 2009. Certainement l’une des plus célèbres épreuves d’ultratrail avec ces 801 participants sur l’édition 2008. D’une distance de 245,3km répartis en 7 étapes. Sont de bons exemples de raids longs.

Il n’y a ni glacier, ni désert, ni forêt tropicale chez nous… Pourtant le territoire français est très riche et présente des milieux aussi différents qu’attractifs. Quelques raids « longs » arrivent à se développer dans notre pays… les quelques exemples qui vont suivre illustre bien ce changement. Le Grand Raid International du Cro-Magnon par exemple. Un somptueux raid qui vous mènera des Alpes à la Méditerranée avec la traversée sur 30km du Parc National du Mercantour… d’une distance d’environ 112km et avec un dénivelé positif de 5700m. Le Grand Raid des Pyrénées, un Ultra-Trail de 150km avec plus de 9 000m de dénivelé positif qui donnera sont départ le vendredi 28/08/2009 à 5h.

Qu’ils soient longs ou courts, les raids restent avant tout un plaisir de sport et de découverte. Le programme de cette année s’annonce rude et chargé encore une fois, mais qui aime la facilité dans ce sport ? L’entrainement de cet hiver aura-t-il porté ces fruits ? Bientôt le départ, bientôt les réponses à vos questions !! A vos chaussures…

L'association du Raid Golfe du Morbihan organise un parcours de 177 km sur les sentiers côtiers. Le plus long raid-nature de France.



L'affaire Puerto, scandale de dopage sanguin dans le cyclisme, a été relancée après la décision d'un tribunal madrilène de rouvrir le dossier. Estimant qu'il existait des indices de délit contre la santé publique, le tribunal a demandé la réouverture du dossier, dans lequel est notamment impliqué le docteur Eufemiano Fuentes. Le juge d'instruction Antonio Serrano, qui avait classé le dossier sans suite pour la deuxième fois en septembre 2008, va désormais reprendre l'affaire. Il peut demander un «complément d'enquête» avant de choisir une date pour un procès ou de classer le dossier pour une troisième fois.

C'est une sanction à portée symbolique puisque le grimpeur italien avait annoncé ces dernières semaines qu'il prenait sa retraite sportive avant même de connaître l'ampleur de sa peine : contrôlé positif à l'EPO-Cera, Leonardo Piepolia été suspendu pour une durée de deux ans, le 26 Janvier dernier par le tribunal antidopage du Comité olympique italien. Vainqueur de la 10e étape du Tour de France, à Hautacam, le grimpeur de Saunier Duval avait quitté l'épreuve quatre jours plus tard avec toute son équipe après la révélation du dopage de son coéquipier Riccardo Ricco. Son contrôle positif avait finalement été révélé le 21 octobre après une nouvelle analyse des prélèvements par l'AFLD. Le tribunal a suivi la requête du procureur qui avait réclamé deux ans de suspension le 18 décembre dernier. Devant les juges sportifs, le coureur de 37 ans avait d'abord démenti avoir pris des produits dopants de son plein gré. Dans un entretien publié par La Gazzetta dello Sport, il avait finalement admis s'être dopé, après une blessure au Giro, et cela afin de pouvoir participer au Tour de France : «Je (me dope) pour combler ce trou dans ma préparation, avait-il raconté. A Hautacam, je gagne et je me dis au fond de moi-même : "c'est du vol". Je cherchais à me défendre en me disant que ce n'était qu'une fois dans ma vie.»

Le passeport biologique n'en finit plus d'attiser les tensions. Présenté comme LA solution pour la lutte contre le dopage, ce suivi médical semble pourtant montrer ses limites. L'Union cycliste internationale (UCI) a toutefois démenti, lundi, qu'une trentaine de coureurs présentent un profil suspect dans leur passeport biologique et a qualifié de «limité» le nombre de coureurs concernés. Dans un communiqué intitulé «Le point sur le passeport biologique» mis en place l'année passée afin de détecter notamment d'éventuelles manipulations sanguines, la fédération internationale a réagi «aux déclarations récemment parues dans la presse» et prêtées à l'expert australien Robin Parisotto. Membre du comité des neuf experts indépendants chargés d'analyser anonymement les profils des coureurs soumis au passeport, le Dr Parisotto aurait déclaré en marge du Tour Down Under qu'une trentaine de coureurs présentaient des éléments suspects. «Ces affirmations ne correspondent pas à la situation actuelle après les évaluations plus approfondies menées par les experts de l'UCI», a estimé la fédération internationale en rappelant qu'elle avait récolté l'année passée 8.300 échantillons sanguins intégrés dans le passeport biologique de 804 coureurs.


Selon les fédérations de rattachement, on parle de Duathlon (FFTRI*), Vétathlon (UFOLEP*, FFC*, FFTRI) et Cyclathlon (UFOLEP, FFC). La Fédération Française de Triathlon (FFTRI) rassemble 5 types d’épreuves et régit la seule compétition appelée « courte distance » reconnue comme haut niveau par le Ministère de la santé, de la Jeunesse et des Sports. La FFTRI (http://www.fftri.com/) est aussi celle des « disciplines enchaînées ». Le Duathlon (course à pied, vélo, course à pied.) est la plus connue, mais il en existe bien d’autres, dont le Run and Bike, l’Aquathlon et le Triathlon des neiges... Dernier né, le Winathlon, dans lequel la planche à voile remplace la natation (voir encadré). Le Triathlon et Duathlon vert : Ces épreuves permettent une sensibilisation du public au respect de la nature. La nage avec palme ainsi que le VTT offrent une pratique très ludique. Lors des derniers championnats du Monde Duathlon à Rimini en Italie - 27 septembre 2008, Vincent Yohann, a terminé 9ème en Elite Homme, Morgane Riou, 3ème en U23* et en Elite Femme, Alexandra Louison, 4ème en 2H04’51’’. En mai 2008, A Serres en Grèce, cette dernière, est devenue vice-championne d'Europe de Duathlon Courte Distance. Pour mieux illustrer cette discipline, Joggermag.fr a interviewé 2 champions, licenciés au Triathlon Olympique Club de Cesson Sévigné (35) Alexandra Louison, triathlète confirmée et Cédric Andres, originaire de l’Athlétisme, ces 2 athlètes ont un parcours atypique et nous offrent un regard différent sur le Duathlon.

Aquathlon : Cette discipline consiste à enchaîner la natation et la course à pied suivant différentes formules de course. Triathlon et Duathlon de neiges : Combinaison de course à pied, VTT et ski de fond pour le triathlon et course à pied et ski de fond pour le duathlon. La particularité est que dans la mesure du possible, les 3 disciplines se déroulent sur neige. Bike and Run : Epreuve ludique se déroulant en équipe (binôme) avec un vélo pour 2. Sur une distance donnée, les 2 partenaires s'échangent le vélo comme bon leur semble, le but étant de franchir la ligne d'arrivée ensemble.


Leur rencontre avec le Duathlon… Alexandra a toujours appréhendé le Duathlon comme un objectif principal au même titre que le Triathlon. Sa préparation est basée sur un travail complémentaire, des sorties longues et des séances plus rythmées. Après 15 ans d’athlé, Cédric s’oriente vers le Duathlon, avide de nouvelles sensations. Dès la 1ère année, il devient champion de Bretagne. « J’ai vite évalué mes forces et mes faiblesses et il est devenu évident de renforcer la partie vélo. J’ai axé mon entrainement sur le cyclisme avec 20 à 25 courses par an pour apprendre...j’avais besoin d’expérience. Ces 3 saisons de compétitions m’ont permis de repartir sur de bonnes bases, de faire le lien entre mon vécu d’athlète et le Duathlon. » Entrainement spécifique ?

4ème Championnat du monde Duathlon 2007 et 2008 Vainqueur Iroman Nice 2007 Parcours et Palmarès sur http://alexandralouison.onlinetri.com/ Objectifs 2009 : « Grands Prix » et Championnat de France de Duathlon, Championnats d'Europe de Duathlon, Mondiaux Duathlon 2009 et la saison de Triathlon Longue Distance

En période d’activité intense, Cédric Andres s’entraine 10 fois par semaine, 4 sorties vélo, 6 séances d’athlé. Il a choisi de mettre l’accent sur son point fort et développe de façon complémentaire le vélo. « En Duathlon, être athlète est un plus car la partie vélo n’est pas l’épreuve prépondérante même si savoir pédaler « la roue collée » … est indispensable pour réaliser de bonnes perfs. En Duathlon, la stratégie de course est importante car dans la partie vélo, on

1989/2004, Athlétisme : nombreux titres en Cross et 3000m steeple 2005/2008 Cyclisme : remporte plusieurs courses… 2004/2009 Duathlon : Champion de Bretagne Courte Distance Entraineur de José Jeuland (IRONMAN) Objectifs 2009 « Grands Prix » et Championnat de France Duathlon


autorise « le drafting » (rouler en peloton), ce qui change la manière de rouler, l’exercice individuel devient un effort collectif et il est obligatoire de maitriser certaines techniques de cyclistes. » Pour Alexandra LOUISON, « les séances de duathlon amènent plus de variété et aident à progresser en évitant la monotonie ; en Triathlon, on a tendance à devenir des « diesels » alors qu’en Duathlon, il faut être vif, capable de réagir aux attaques lorsque l’on roule en drafting… »

Comme dans tous les sports d’endurance, il faut éviter les graisses, manger de la viande blanche oublier l’alcool… régime approprié à de nombreux sportifs de haut niveau. Avec l’expérience et de par son entourage (médecin équipe de France, et son partenaire « Scientec Nutrition ») Alexandra a acquis les bases de la diététique du sportif de haut niveau, elle veille à manger équilibré, recherche les bonnes assimilations (exemple : ne pas associer un aliment riche en fer avec un laitage, ce qui réduit l’assimilation du fer dans l’organisme etc.) et surtout essaie d’éviter les carences… en fer etc. ! Cédric adopte un régime draconien sans tomber dans l’excès qui pourrait créer des manques… il est vigilant quand à l’équilibre alimentaire encore plus en période de compétition.

Pour plus d’informations, nous vous conseillons de vous rendre sur le site de la fédération française de Triathlon. (www.fftri.fr)


Cédric : « Le sujet est tabou… disons que le Duathlon est un sport d’endurance et comme d’autres activités à forte dépense énergétique, il peut engendrer des comportements allant jusqu’à dépasser les limites… les contrôles antidopage sont inopinés mais moins fréquents que dans l’athlé ou le cyclisme, c’est malheureusement une question de moyen ! » Alexandra : « En tant que sportive de haut niveau, je fais l’objet d’un suivi longitudinal. Même si je n’ai jamais reçu de «propositions malveillantes, je reste vigilante mais quel cassetête pour soigner un rhume, la liste de médicaments dopants est très grande… » Côté suivi médical, j’ai aussi un suivi kiné et suis adepte de « La méthode Mézières » qui est un plus en terme de prévention et de récupération.

« L’effort est différend du Duathlon, la partie athlé est intense, l’effort peut être violent quand on a la chance de concourir avec un athlète du même niveau précise Cédric. Pour être performant, il faut former un duo de qualité et se fixer un objectif en équipe… la stratégie dépend du règlement (exemple, si on peut poser le vélo n’importe où) on peut donc faire des relais liés aux capacités de chacun ». L’exercice est considéré comme une bonne sortie d’entrainement, un peu comme une « séance d’intervalles training ». Alexandra apprécie le Run & Bike « car il se pratique en nature, c’est ludique et je considère ces courses comme préparatoires à ma saison de Triathlète et de Duathlète. »

La reconnaissance est de plus en plus avérée, il y a maintenant un championnat du monde, le circuit « Grands Prix » attire même des étrangers et bien que la discipline ne soit pas olympique, la couverture médiatique est croissante et permet d’attirer pus de sponsors dixit Alexandra. « Devenir athlète de haut niveau en Duathlon, m’a permis de signer un contrat avec l’Armée de terre ; je fais partie du 54ème régiment d’Artillerie basé à Hyères (83). Ce soutien financier permet à Alexandra de se consacrer à 100% à son activité sportive. Ces 2 athlètes n’ont pas signé au club cessonnais par hasard ; c’est l’un des clubs français qui rassemble 2 équipes femmes au plus haut niveau de pratique, division 1, Triathlon et Duathlon. Côté hommes, 1 équipe Duathlon en Division 1 et une de Triathlon en division 2. Au-delà de l’esprit club, le TOC Cesson Sévigné permet surtout d’exercer ses talents parmi l’élite mondiale www.triathloncesson.fr


Si l’on effectuait un sondage sur la question, l’application de glace arriverait probablement en tête des mesures préconisées en cas de blessure sur les terrains de sport. Actuellement, on utilise au moindre pépin musculaire ou articulaire.

En marge des grandes rencontres de football, on filme parfois ces joueurs blessés qui suivent le match du banc de touche avec une poche de glace sur la cheville maintenue par un bandage. Très souvent, ils la conserveront pendant des heures, notamment dans le bus qui ramène l’équipe chez elle après la rencontre. Au fil des années, la cryothérapie s’est complètement banalisée. Elle repose d’ailleurs sur des données physiologiques incontestables. Si on refroidit un vaisseau, il se contracte. Cette vasoconstriction diminue donc le saignement et l’on sait que l’essentiel de la gravité d’une blessure est conditionné par l’importance de l’hématome qui empêche la cicatrisation. De même, la phase exsudative est bloquée lorsqu’on pose de la glace. Le gonflement se réduit et, dans certaines conditions, la glace peut même enlever des contractures parasites. Depuis très longtemps, on traite l’hypertonie des blessés médullaires par le glaçage afin de diminuer la tension des muscles qui ne sont pas inhibés par le cerveau. Attention seulement à ne pas refroidir la personne avec trop d’enthousiasme. En dessous de quatre degrés, l’effet bénéfique s’inverse et on favorise la formation d’oedèmes contre laquelle on entendait lutter.

Dans une université irlandaise, le Docteur Mac Auley a écrit lors d’une publication de Sports Med :

Voici ses conclusions : La meilleure façon de procéder est de mettre des glaçons dans une serviette mouillée. La glace fond et l’eau qui passe à travers contribue à limiter le risque de brûlure. On de doit pas geler la zone meurtrie. L’idéal consiste à descendre la température de 10° à 15° Celcius. La durée d’exposition dépendra évidemment de la corpulence de la personne et de la localisation de la blessure. La cuisse d’un « gros » mettra plus de temps à descendre que la pommette d’un « maigre ».


De façon générale, il ne faut pas laisser la glace plus d’une dizaine de minutes sans interruption. Il faut répéter plusieurs fois cette application dans les heures qui suivent. Dix minutes environ par la tranche de ¾ d’heure. Cette technique aurait l’avantage de permettre un retour à la normale de la température cutanée tout en refroidissant la partie profonde du muscle. Enfin il faut éviter d’utiliser le froid comme anesthésiant dans le but de reprendre part au jeu le plus vite possible. Le risque d’un gros claquage ou d’une aggravation de l’entorse après un tel traitement se trouve très nettement augmenté.


Souvent à l’origine de l’événement, une association d’étudiants d’une ou plusieurs écoles se charge durant un an de régler jusqu’au moindre détail de la rencontre. Itinéraire, logistique, sécurité, communication, informatique, relations entreprises, relations concurrents… Guillaume Ruelle s’est attelé à ces tâches diversifiées dans le cadre du Raid 27 : "

Pour accueillir 60 équipes, il faut s’occuper de la signalisation, du balisage, tout en veillant à donner une bonne image de sa région, aussi le choix du lieu est primordial. ", précise-t-il. Pour leur 4e édition, ce raid peut se vanter d’avoir tenu ses promesses tout en restant abordable (50 € par participant). Car l’ingrédient magique de chaque raid semble tenir en un mot : le budget. En effet, du raid Gauloises qui se déroulait au Pérou à un raid en Bretagne d’une journée, les tarifs vont souvent du simple… au triple ! Du côté des organisateurs comme des participants, la solution semble résider dans la recherche des sponsors. Pour le raid 27, Guillaume Ruelle a décroché des partenariats avec les banques : " En choisissant un site de proximité régionale, les acteurs locaux ne pouvaient pas refuser de nous soutenir, c’était important pour leur image. ", précise-t-il. Parallèlement, les entreprises accentuent leurs efforts en jouant les mécènes. L’ambiance du camp et la compétition sportive permettent aux étudiants de rencontrer les cadres présents qui recrutent activement ! Autant garder un CV en poche ! C’est pourquoi les raids sont de plus en plus mixtes, réunissant étudiants et entreprises. Si vous ne parvenez pas à régler la note, jouez la carte du sponsor ! C’est en effet ce que Samuel Hubert et son équipe ont tenté avec succès (un équipementier sportif et une entreprise en produits diététiques). "

Motivés, nous avons contacté par mail les entreprises susceptibles de financer notre projet. Ainsi aujourd’hui, nous pouvons être très bien chaussés à moindre prix et prendre des collations énergétiques sans nous ruiner ! ", se réjouit-il.



Encore peu parcouru il y a quelques années, l'émirat d'Abu Dhabi, a toujours été une destination incontournable des Emirats Arabes Unis, et est récemment devenu une étape majeure du « monde des voyages ». Toujours encrée dans la culture antique et l'héritage arabe, l'hospitalité traditionnelle des gens du désert est restée très présente dans le pays qui accueille encore aujourd'hui les visiteurs avec convivialité et enthousiasme. Abu Dhabi est une destination pour voyageur averti, chacun y trouvera son compte : de l'agitation de la ville moderne, aux immenses plages encore préservées, de la tranquillité du désert, aux détours des montagnes arides à perte de vue, en passant par la douceur des oasis parsemées dans tout le pays. Le contraste est remarquable ! Une grande partie de l'Emirat d'Abu Dhabi est recouverte par le Rub Al Khali (ou « Empty Quarter »), un immense désert aride célèbre pour ses dunes de sable spectaculaires, un monde qui contraste avec l'agitation et le modernisme de la ville d'Abu Dhabi. Puis, il y a Al Ain ; la ville verte de l'émirat situé juste à la frontière avec Oman, l'Oasis de Liwa en plein milieu du désert, et tant d'autres richesses à explorer et découvrir au rythme du pays. Abu Dhabi présente tout l'année un climat subtropical, aride et ensoleillé avec de « grands ciels bleus » et des températures qui varient, mais restent toujours douces. Les pluies sont peu fréquentes et irrégulières, principalement pendant l'hiver - de novembre à mars (12 cm par an). Les températures varient entre 10 °C, et 48 °C pendant l'été. La meilleure période pour visiter le pays est sans aucun doute pendant les mois d'hiver ou les températures sont modérées aux alentours de 24°C pendant la journée et 13 °C pendant la nuit.


Comme tout sport qui grandit et évolue, les raids aventures ont besoin d’attirer de nouveaux athlètes pour nourrir et enrichir la pratique. Cette année le Abu Dhabi Adventure Challenge se dote d’atouts inédits pour motiver de nouvelles équipes à participer. Lorsque les organisateurs se lancent dans l’organisation d’un raid aventures longue distance au Moyen-Orient, ils étaient déjà innovants. Décidez à poursuivre dans ce même esprit de nouveauté, nous avons lancé les ADTA Awards, dont nous vous avons parlés dans notre dernière newsletter. Pour renforcer la promotion de ce sport et encourager la participation de nouvelles équipes, nous avons an plus décidé que les « équipes débutantes » seront tout particulièrement soignées cette année. La meilleure équipe de chaque continent participant pour la première fois au Abu Dhabi Adventure Challenge se verra décerner une prime de 2500 USD, les « primes Rookie », et cela en supplément d’éventuelles autres primes de course.

Vaucluse Aventures Evasions (France) - ADAC18 Wilsa Helly Hansen (France) - ADAC8 SPORT2000 VIBRAM LAFUMA (France) - ADAC28 SPORT2000 VIBRAM OUTDRY (France) - ADAC27 Sodexo Adventure (France) - ADAC10 LATTITUDE 55 (France) - ADAC24

Sachant qu’il s’agit cette année de la deuxième édition de la course, vous ne devriez pas avoir de mal à savoir si vous êtes éligibles dans cette catégorie. Si vous avez des questions quant aux quatre régions les voici : Europe, Amérique du Nord / Amérique du Sud, Asie / Océanie et Moyen Orient / Afrique. En d’autres termes, cela signifie qu’une équipe qui a gagné un des ADTA Awards pourra peut-être gagner une de ces « primes Rookie » en plus. L’équipe rentrera ainsi non seulement avec plein de nouvelles expériences enrichissantes et primordiales pour la suite de sa carrière, mais avec une petite prime de 2500 USD.



1 DESERT ISLANDS NZ 39:18:20 2 TEAM NZ NZ 39:25:23 3 SPORT 2000 VIBRAM OUTDRY FR 39:31:42 4 WILSA HELLY HANSEN FR 39:46:34 5 NIKE US 40:06:20 6 LUNDHAGS ADVENTURE SE 41:52:21 7 ORION HEALTH.COM NZ 42:00:48 8 SALOMON / CRESTED BUTTE US 42:39:59 9 TEAM SOLE US 44:43:46 10 SAAB BIOPOWER SE 44:48:06 11 SPORT 2000 VIBRAM LAFUMA FR 45:11:44 12 ADCO AROC AU 45:12:43 13 DART-NUUN US 45:14:04 14 SALOMON SANTIVERI ES 45:17:03 15 SPELEO SALOMON PL 47:00:33 16 SWECO ADVENTURE Team SE 47:22:25 17 LOBEREN.DK DK 47:46:38 18 SAAB SALOMON GB 48:36:24 19 SLEEPMONSTERS/FGS GB 49:12:59 20 IRISH AR DENNY IE 49:14:56 21 ADCO FASZINATOUR CH 50:10:15 22 SLOVENIA ADV 2008 SI 51:52:30 23 VAUCLUSE AVENTURES EVASIONS FR 52:51:43 24 B.A.B.A ORIENTATION BELGIQUE BE 54:44:48 25 TOUAREG TURK TR 56:44:25 26 TEC SINGAPORE SG 58:41:43 27 ABU DHABI MUNICIPALITY / ÖTZTAL AT 61:14:16 28 EMERSON AE 63:24:45 29 LATTITUDE 55 FR 69:32:12 30 COSTA DAURADA - LA PINEDA PLATJA ES 70:06:11 31 TOWERGATE WILSONS GB 71:01:14 32 TEAM WWW.AR.CO.ZA ZA 73:46:44 33 GRAND VALIRA SOCIAL AD 74:51:20 34 TDIC AE 79:59:39 35 UNITED UTILITIES / EMIRATES PALACE AE 84:56:49 36 SODEXO ADVENTURE FR 100:21:3

Au final, DESERT ISLANDS (NZ) remporte cette seconde édition de l'Abu Dhabi Adventure Challenge, devant leurs compatriotes de TEAM NZ et les Français de SPORT 2000 VIBRAM OUTDRY. "J'ai trouvé cette dernière section très spectaculaire. Cela allait vite, ça zigzaguait dans le peloton... Nous sommes des raiders et on ne sait pas forcément rouler comme des cyclistes" expliquait Sylvain Montagny à l'arrivée. "C'est pour cela qu'on s'est placé à l'arrière. On voulait éviter les chutes et tout problème. C'est le genre de section stressante. Au moindre souci technique ou physique, on saute irrémédiablement, et c'est souvent impossible de revenir sur le groupe. C'est le genre de section où tu ne eux pas gagner beaucoup de temps, mais où tu peux en perdre beaucoup... Heureusement, tout s'est bien passé...". Sylvain et ses équipiers pouvaient enfin savourer cette 3e marche du podium et faire un premier bilan à chaud de leur semaine. "On a vraiment manqué de kayak pour pouvoir rivaliser avec les Néo Z. Chez eux, ce sport est un peu une culture, s'ils veulent performer sur les courses de leur pays, il faut d'abord être fort en kayak. C'est là qu'ils ont fait une différence irrémédiable." Karine Baillet, capitaine de WILSA HH (FRA), prenait sa 4e place finale avec philosophie. "La malchance fait aussi partie du jeu" expliquaitelle en faisant référence à sa crevaison de ce matin qui avait ruiné tous les espoirs de monter sur le podium. "On pensait manquer de fraîcheur en venant ici, mais finalement on avait bien récupéré de notre dernière course au Brésil" avouait la Nordiste, qui bouclait là sa 6e course longue distance de l'année. "On a réalisé une bonne course, très collective, et même si c'est allé très vite, on a pu profiter de l'ambiance et des paysages; Maintenant, il ne nous manque pas grand chose pour être sur le podium ou sur la plus haute marche. Les équipes françaises sont aussi fortes mentalement et physiquement que leurs adversaires. Cela payera un jour, forcément..." conclut Karine, qui va désormais pouvoir célébrer la fin de sa très longue saison....


Le sportif constitue une cible privilégiée pour les producteurs de compléments nutritionnels, vantant les bienfaits de leurs cures pour combler d’éventuels déficits ou simplement redonner du tonus. Incursion dans le monde des vitamines, oligo-éléments et autres acides aminés…

Il est aujourd’hui admis que les apports en vitamines, minéraux, oligo-éléments ou autres substances dites essentielles sont en principe garantis par une alimentation suffisamment équilibrée et variée. « En principe » seulement… Car on sait aussi qu’il existe de légers déficits alimentaires avérés dans la population en général. En effet, certains procédés agricoles (utilisation démesurée d’engrais, pollution ambiante…) et industriels (plats déjà préparés ou manufacturés pour une cuisine rapide, commercialisation de riz blanchi et de pain blanc à la place d’aliments complets…) produisent des aliments dénaturé, souvent vidés de ces substances dites essentielles. De plus, certains de nos besoins se sont accrus en parallèle avec le stress de notre société agressive tant sur le plan professionnel que social. Enfin, certaines, personnes présentent des besoins particuliers en micro éléments. C’est le cas de ceux qui limitent volontairement leur alimentation dans la course « anti-calories », comme quelques coureurs toujours en quête d’un poids idéal, se créant eux-mêmes quelques manques. D’ailleurs, si tous les joggeurs « consomment » beaucoup de ces substances vitales lors des réactions métaboliques fournissant l’effort physique, ils en éliminent aussi par la sueur. De plus, la production de radicaux libres, véritables poisons des cellules liés à une utilisation accrue de l’oxygène chez le coureur à pied, demande un surplus de molécules spécifiques pour favoriser leur élimination.

Il ne faut pas non plus oublier que l’athlète a souvent tendance à augmenter sa consommation de sucres lents sous forme de pasta-parties qui ne se limitent forcément aux veilles de courses mais bien plus régulièrement tout au long de l’entraînement. Or, si ces pâtes, riz ou autres semoules sont bien pourvues en amidon, elles sont malheureusement pauvres en micronutriments. La somme de ces constats peut ainsi expliquer la popularité des produits plus ou moins pharmaceutiques qui fondent leur publicité sur l’efficacité de telle ou telle substance. Pour promouvoir leurs produits, beaucoup de fabricants redoublent alors d’ingéniosité dans leurs allégations avec des références scientifiques peu fiables ou peu convaincantes. Pourtant, s’il est bien démontré que le sportif a des besoins plus importants en micronutriments par rapport au reste de la population, aucune étude scientifique n’a pu confirmer une augmentation des performances avec une quelconque complémentation.


En revanche, le risque d’une surconsommation implique bien souvent un déséquilibre avec les dangers non négligeables pour la santé (nausées, vertiges, troubles digestifs, arythmies cardiaques). En fait, tous les spécialistes sont d’accord pour dire que si une carence se révèle chez le sportif, il faut d’abord rectifier sa diététique en diversifiant son alimentation et en y intégrant des aliments riches en molécules déficitaires. Une alimentation orientée est souvent bien plus efficace que des produits de synthèse ou isolés. En effet, les molécules agissent bien souvent en synergie, les unes par rapport aux autres. Elles travaillent en équipe, et il doit exister une certaine stabilité d’apport entre elles afin de ne pas déséquilibrer les « tâches » qui désorienteraient le métabolisme..

Enfin, il faut toujours se méfier chez le sportif d’une « surmédicalisation » quelle qu’elle soit, car l’offre est de plus en plus présente dans le monde du sport. Des enquêtes menées aux Etats Unis et en France ont d’ailleurs montré que les consommateurs réguliers de compléments alimentaires sont chez les sportifs ceux qui en ont théoriquement le moins besoin, car ils ont déjà une alimentation satisfaisante, mais ils sont si attentifs à leur santé qu’ils sont très sensibles aux messages publicitaires attractifs.


L’observation des pelotons de coureurs de fond amène à constater une certaine minceur générale. Parfois certains souhaitent préserver leur aspect musclé du haut du corps qui impose un petit un changement dans la programmation des entrainements.

Le coureur est mince, parfois maigre, à la limite du seuil de l’indice de masse corporel indiquant « maigreur ». Cet aspect grêle de la silhouette ne correspond pas forcement aux critères esthétiques que l’on a du sportif. Il faut d’abord savoir que l’entrainement, majoritairement effectué en endurance, permet de perdre une bonne partie de sa masse grasse et de remodeler sa silhouette si le coureur fait preuve de persévérance et de patience dans ce type d’effort. En effet, les efforts en endurance augmentent la lipolyse, (utilisation des lipides) et l’utilisation des acides gras. Ils contribuent donc à réduire le volume adipeux qui a une fâcheuse tendance à s’accumuler autour de la taille chez l’homme et autour des fesses et des cuisses pour les femmes (et ce pour des raisons hormonales). Signalons, que si l’endurance contribue à réduire la masse graisseuse, il faut beaucoup d’exercice perdre un peu de graisse. Par exemple, courir un marathon ne fait perdre que 100 à 200g de graisse en fonction de la personne. Maigrir est donc une question de patience et mettre au menu un bon nombre de kilomètres permettra de remplacer le grignotage et de compenser une alimentation riche en graisses. La diététique est donc un complément indispensable à l’endurance et la persévérance. La silhouette va alors pouvoir se transformer mais lentement et pas toujours comme l’homme bedonnant ou la femme aux hanches trop rondes le souhaiteraient.

En effet, il n’y a pas de vaisseaux sanguins reliant directement le tissu adipeux du ventre et des fesses aux muscles du ventre ou des membres inférieurs. Lorsque les acides gras sont libérés lors d’un entrainement en endurance par le tissu adipeux de toutes les régions du corps, ils le sont dans la circulation sanguine générale veineuse qui les conduit au cœur et sont ensuite, distribués aux muscles travaillant grâce à la circulation artérielle.


Le problème est que l’exercice en endurance puise son « énergie adipeuse » dans tous le corps et non spécifiquement au niveau des hanches ou du ventre. Il faut même savoir que certaines parties du tissu adipeux fondent plus vite que d’autres. C’est le cas des graisses enveloppant les organes thoraciques (cœur) et abdominaux (reins, intestins), d’autres fondent plus lentement comme les graisses sous cutanées du ventre et des fesses qui ont un rôle d’isolant et d’amortissement. Dommage lorsqu’on est pressé d’affiner sa silhouette ! Par ailleurs, le coureur de semble « maigre » parce qu’il ne pratique que peu d’exercice en force, et ainsi l’hypertrophie moins sa masse musculaire comme le fait un coureur de sprint ou de demi fond. Il ne met pas en jeu le même type de fibres musculaires pour développer une même puissance qui le sera sur un temps plus long, alors que le sprinter le fera sur un temps beaucoup plus court.

Bref, les coureurs de fond (hommes ou femmes), apparaissent minces (mais non maigres) car la persévérance, la régularité et la quantité de leur entrainement en endurance réussi à leur faire perdre une grosse partie de leurs réserves adipeuses. L’observance d’une diététique limitant les apports en lipides au juste nécessaire (et indispensable) leur permet de ne pas constituer des réserves opulentes, et esthétiquement jamais discrètes…


Quant à l’aspect longiligne de leur musculature, il est dû au peu d’entrainement en puissance. Cet aspect peut et mérite d’être modifié par la musculation du tronc et de la ceinture scapulaire (épaules). La musculation de la sangle abdominale des muscles obliques et de toute la musculature dorsale à l’avantage outre d’améliorer la silhouette, de permettre de mieux respirer et de mieux amortir les chocs répétés et incessants provoqués par la course de fond. Les longues et les très longues distances entraineront alors moins de douleurs lombaires, dorsales, ou cervicales. Enfin, la musculation de la ceinture scapulaire et des membres supérieurs permet d’équilibrer la silhouette en effaçant l’aspect « chétif » provoqué par la consommation de la masse adipeuse. Cette musculation permet de remplacer le modelé arrondi de la panicule adipeuse par un modelé arrondi musculaire ai niveau des bras, des épaules et des pectoraux. Ainsi les messieurs, vous ne paraitrez plus gringalets aux yeux des femmes et vous, mesdames vous conserverez vos rondeurs féminines tant appréciées !

Cette hypertrophie musculaire du haut du corps obtenue par musculation pourra même être mise à profit lors d’efforts de course en côte. De plus sur le plan cardio-vasculaire. Il ne faut pas oublier que le travail du cœur pour l’entretien d’un kilogramme de muscle équivaut à celui de 4kg de graisse. Alors n’hésitez pas pour entretenir sa silhouette et sa santé, il n’y a aucune contre indication à marier course de fond et musculation.



50 % : c’est la part des Français qui sont touchés par la saisonnalité, c’est-à-dire une variation de l’humeur en fonction des saisons. Elle atteint plus les femmes que les hommes et les populations vivant au nord que celles vivant au sud. 2 kilos : c’est la prise de poids moyenne pendant les fêtes pour les personnes qui présentent un surpoids. La prise de poids n’est que de 0,5 kg pour les personnes ayant un poids normal. 39.4 % : c’est la part des Français qui s’offrent des congés en hiver. Parmi eux, 58.7 % partent à la montagne.

Pour passer un hiver en forme et prévenir la prise de poids il convient de bien adapter ses apports alimentaires à ses dépenses physiques. De nos jours, les maisons, les bureaux, les transports… sont chauffés. De plus, le froid et le faible ensoleillement hivernal incitent à limiter les activités extérieures, ce qui réduit les dépenses de l’organisme. Par conséquent, pour la majorité de la population, il n’est pas nécessaire de manger plus en hiver.

Pour une alimentation équilibrée, la première règle est de ne pas sauter de repas et de ne pas grignoter. Prévoir 3 repas par jour, petitdéjeuner, déjeuner et dîner, complétés éventuellement par une collation dans l’après-midi. Ces repas sont composés en respectant les fréquences de consommation des 7 groupes alimentaires et au sein de chaque groupe la variété est à privilégier.


Produits laitiers : 3 par jour. L’hiver est la saison des plats à base de fromage. Parmi eux, la raclette est à préférer car elle est moins riche en fromage. De plus, elle peut constituer un plat complet avec du jambon et des pommes de terre. Limiter ce type de plat à une fois par semaine. Viandes poissons oeufs : 1 à 2 fois par jour. En hiver les plats mijotés sont à l’honneur. Ils nécessitent peu de matières grasses et peuvent être préparés avec des morceaux de viande peu gras. Profitez en également pour cuisiner les poissons de saison comme la raie, le merlan, la limande, le lieu, le hareng, le cabillaud… Fruits et légumes : au moins 5 par jour. L’hiver est la saison idéale pour déguster des soupes. Elles favorisent une bonne satiété, qui aide à gérer les portions des autres aliments consommés au repas. Pour les composer privilégiez les légumes de saison : céleri-rave, chou vert, chou-fleur, endive, navet… Côté fruits, c’est la période des salades d’agrumes, des compotes et des fruits secs. Les fruits de saison ? Kiwi, mangue, noisette, noix, orange, poire, pomelo, pomme, clémentine, dattes, figue séchée… Pains, céréales, pommes de terre et légumes secs : à chaque repas et selon l’appétit. Les féculents sont le carburant de l’organisme, ils sont incontournables à chaque repas pour tenir tout au long de la journée. L’hiver est propice à la redécouverte des légumes secs comme les lentilles, les pois chiches, les haricots rouges… en potage ou en accompagnement.

Corps gras : limiter la consommation des matières grasses ajoutées. Pour éviter une prise de poids en hiver, il est essentiel de limiter les graisses ajoutées pour les cuissons et les préparations et de limiter les graisses cachées : biscuits apéritifs, charcuteries, pâtisseries, viennoiseries…

Produits sucrés : limiter la consommation. Le froid, l’humidité, le manque de lumière… peuvent inciter à chercher un peu de réconfort et de plaisir au travers la consommation de douceurs sucrées. Un carré de chocolat, deux biscuits ou trois bonbons peuvent s’intégrer dans une alimentation équilibrée. Il suffit d’être attentif à la quantité et ne pas les consommer sous forme de grignotages. Boissons : de l’eau à volonté. Le froid peut pousser à boire moins, alors que les besoins de l’organisme sont similaires. Un cas particulier, en cas de fièvre, il faut boire davantage. Les boissons chaudes comme les thés et les tisanes sont de bons compléments à l’eau pour boire suffisamment en hiver.


Quelques conseils spécifiques pour les skieurs Un séjour au ski demande quelques adaptations de l’alimentation pour éviter la fatigue, les crampes et limiter les risque d’accidents. › Le petit-déjeuner doit être le plus complet possible, avec un apport de protéines, et un peu plus calorique que d’habitude. › Le déjeuner doit être riche en féculents pour reconstituer les réserves énergétiques. Préférez des pâtes ou du riz aux frites, plus difficiles à digérer. Le déjeuner est aussi l’occasion de faire une pause, indispensable à l’organisme pour récupérer. › Le dîner est le repas de la journée le plus copieux lors d’un séjour au ski. Il se compose idéalement d’une soupe, de viande ou de poisson accompagné de légumes, d’un morceau de fromage et de fruits. Les plats à base de fromage comme la tartiflette ou la fondue peuvent constituer un savoureux dîner, mais pas tous les soirs. › Les en-cas sont recommandés sur les pistes. Préférer les barres de céréales apportant des glucides complexes ou des barres riches en protéines aux barres chocolatées. Les fruits secs constituent aussi d’excellents en-cas. Il est également nécessaire de s’hydrater tout au long de la journée. Les boissons énergétiques sont une bonne alternative car elles apportent à la fois des glucides et de l’eau.

L’activité physique en hiver Au moins 30 minutes d’activité physique quotidiennes sont recommandées tout au long de l’année. L’impact de l’activité physique sur l’équilibre du corps est indéniable. Même en hiver, « bouger » est un bon moyen de retrouver la vitalité et de conserver son tonus. L’activité physique permet aussi de se libérer du stress et des tensions et de renforcer les défenses immunitaires, des bienfaits essentiels en hiver. Quelques astuces : › Préférer une activité physique qui puisse être pratiquée dans un gymnase. › S’inscrire pour quelques mois dans une salle de sport. › Pour les activités en extérieur, les pratiquer le midi plutôt que le soir. › Se dépenser chez soi avec des DVD d’exercices ou un vélo d’appartement.


Certains éléments comme les vitamines C, D, B6 et B12, le fer, le zinc, le magnésium et la caféine vont aider l’organisme à passer l’hiver en forme. Ces nutriments vont stimuler les défenses de l’organisme, l’aider à lutter contre le stress ou la fatigue. Les besoins en vitamines et en minéraux sont les mêmes, été comme hiver. Cependant, les vitamines C et D méritent une attention particulière car les besoins peuvent être plus difficiles à couvrir. Si l’alimentation n’est pas assez équilibrée ou si l’on ressent un coup de fatigue, les compléments alimentaires peuvent être une alternative intéressante.

La vitamine C Elle est incontournable en hiver. Elle est connue pour ses capacités à stimuler les défenses de l’organisme contre les infections. La vitamine C est aussi intéressante car elle favorise l’absorption du fer d’origine végétale. Les sources : › Les fruits : la goyave, les agrumes, le kiwi, l’ananas… › Les légumes : les poivrons, le chou-fleur, le fenouil, les bettes, le navet… La vitamine D La principale source de vitamine D pour l’organisme est la synthèse cutanée sous l’effet des rayons UV. L’ensoleillement et l’exposition au soleil étant moindres en hiver, l’organisme peut avoir des difficultés pour couvrir ses besoins en vitamine D. A retenir Un sommeil réparateur, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée sont les trois clés pour passer un hiver en forme. › Il est conseillé de faire 3 repas par jour en respectant les fréquences de consommation des 7 groupes alimentaires et de favoriser la variété au sein de chaque groupe. › Lors d’un séjour au ski une alimentation adaptée permet de limiter la fatigue, les crampes ainsi que les risques d’accidents. › Les vitamines (C, D, B6, B12), les minéraux (fer, zinc, magnésium) et la caféine sont de véritables coups de pouce pour l’organisme en hiver. › Au moins 30 minutes d’activité physique quotidiennes sont recommandées tout au long de l’année.

Les sources : › Une exposition au soleil du visage et des mains pendant 15 à 20 minutes par jour permet la couverture des besoins. › Les aliments : anchois, saumon, hareng, thon, jaune d’oeuf, beurre, foie… La vitamine B6 La vitamine B6 est connue pour ses propriétés anti stress, son action est liée à celle du magnésium. La vitamine B6 est aussi particulièrement intéressante car elle renforce l’action de la vitamine C. Sources : - www.herbalife.fr - www.mangerbouger.fr - Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 3ème édition, Editions TEC&DOC - Les vitamines dans la pratique quotidienne…Docteur Jean-Michel Borys et Agnès Mignonac. - Photos : Creative collection, Fotolia


L’hiver est une période propice à la gastroentérite, qui frappe de manière fulgurante pas des nausées, vomissements et douleurs au ventre. Le plus souvent c’est une intoxication alimentaire dû à une hygiène mal respectée, qui déclenche la fameuse « Gastro ». Cette maladie se propage très vite, soit lors de contact avec les selles ou vomissements de personnes atteintes, soit en mangeant des aliments ou en buvant de l’eau contaminés par des germes ou des toxines. Les symptômes surviennent très rapidement : en 30 minutes pour une intoxication par des toxines chimiques, en 1 à 12 heures pour une intoxication bactérienne, entre 12h et 24h pour une intoxication virale. Cette pathologie ne présente de véritables risques que pour les jeunes enfants, les personnes âgées, à cause des risques de déshydratation, qui s’ensuivent. Dans les autres cas, en général, elle disparait au bout de 1 à 2 jours de repos, mais elle peut parfois provoquer un état de choc et un évanouissement. Le traitement comporte surtout du repos, ne pas manger ou boire pendant plusieurs heures, ensuite boire entre 8 à 16 verres par jour d’eau ou de boisson gazeuse (dégazéifiée à l’air libre), ne pas reprendre une alimentation solide qu’après disparation des nausées. On peut aussi absorber des infusions de menthe poivrée qui soulagent ainsi que des probiotiques (Lactobacillus GG et Lacotbacillus casei) avec un apport quotidien de 3 à 5 milliards de bactéries. A titre préventif, il est indispensable d’adopter quelques mesures, en particulier de bien cuire les aliments, surtout la viande rouge, les œufs, la volaille, et de mettre les restes au réfrigérateur dans les 2 heures qui suivent la cuisson. Bien nettoyer aussi les ustensiles de cuisine, vérifier que la température du réfrigérateur ne dépasse pas les 4 degrés. Sur le plan de l’hygiène, bien se laver les mains à l’eau et au savon, ne pas partager d’ustensiles ou de nourriture avec une personne malade, ne pas partager de serviettes de bain. Sur le plan sportif, cette maladie se révèle dommageable du fait de son intensité et de la déshydratation qu’elle engendre. Elle signifie au moins 2 à 3 jours de repos total ou partiel de l’entrainement. Ensuite la reprise pourra s’effectuer en douceur le premier jour, puis normalement dès le 2ème jour.


L’hiver, on a moins envie de boire et pourtant, l’eau est indispensable à notre forme physique et intellectuelle. Le manque d’eau joue sur la vascularisation et l’hydratation, des cellules. La donnée est bien connue sur le plan sportif, où de nombreuses études ont démontré les dommages que provoque la déshydratation, en particulier au niveau de la performance sportive. L’eau avalée avant et pendant l’effort favorise la performance, et l’eau bue après accélère la récupération. Pour une parfaite hydratation à l’effort, il est indispensable, de s’habituer à boire régulièrement, par de petites quantités et aussi s’entraîner à consommer de l’eau en grandes quantités, pour bien gérer son hydratation durant la compétition. Mais notre cerveau aussi souffre en cas de déshydratation. Quand on ressent la soif, on a déjà perdu 1% de l’eau du corps. Et notre concentration baisse. Quand on a la bouche sèche, on a perdu 3%. A ce stade, le volume sanguin diminue, le rythme cardiaque s’accélère. Si l’on perd 6 % de l’eau du corps, les extrémités s’engourdissent et la pensée devient confuse… Soyez donc vigilant à bien vous hydrater, sans oublier que chaque jour, même simple sédentaire, on perd spontanément en moyenne 2,5 litres.

Une étude d’une université américaine dont fait parti le professeur John Jakicic, a fait le point sur l’activité nécessaire pour prévenir l’obésité, ainsi que les maladies cardio vasculaires. Ce serait donc au moins 3 heures et demi d’exercice d’intensité modérée à forte par semaine qu’il faudrait absorber pour gagner jusqu’à 60% de perte de poids par rapport à une activité plus faible en durée, ou en intensité. Cela correspond à une moyenne de 30 minutes d’exercice chaque jour, par exemple de marche à rythme soutenu. Sans perdre de vue que l’idéal serait l’effort fasse grimper le rythme cardiaque autour de 100-110 battements par minutes. Ces trente minutes peuvent être partagées en 2 ou 3, voir raccourcies si l’on pratique un sport le week-end. En tout état de cause, il est toujours préférable de s’astreindre à une activité physique même faible plutôt que ne rien faire du tout… Pour un coureur à pied, un programme d’entraînement sur la base de trois sorties de 1heure par semaine est donc plus bénéfique.


TOUS LES COUREURS NE SONT EVIDENTS PAS SOUMIS AUX MEMES LOIS. MAIS QUI SONT ILS ?

Abandonnez ! Rendre les armes, ou renoncer… Quel que soit le mot employé, il ne faut fait pas vibrer. L’acte en lui-même d’abandonner n’est pas source d’ondes positives. Dans une culture du sport ou les valeurs de volonté, de dépassement de soi, voir de transcendance, sont valorisées, où il faut aller chercher au fond de soi le courage de continuer, la force de tenir, celui qui abandonne est parfois mal vu. De ce fait, là où des douleurs imposeraient de s’arrêter, le coureur avec son idéal, l’athlète de haut niveau. D’abord parce que ce dernier a normalement les moyens physiques de ses ambitions, ensuite parce que l’abandon pourra être vécu par lui comme un moment possible de son parcours. S’il constate en course qu’il n’est pas dans les temps prévus, la décision d’arrêter peut apparaître stratégique pour ne pas se fatiguer et rebondir plus facilement.

Il y a tout d’abord ceux pour qui courir doit être du plaisir. Ils acceptent bien volontiers, d’avoir un peu mal aux jambes au bout de 18km sur un semi mais s’il faut courir avec la douleur lancinante d’une ampoule ou un mal au cœur tenace, pas question ! Leur objectif est de courir avec de bonnes sensations et non pas de continuer, semi-agonisants, cherchant le meilleur endroit pour restituer leur petit déjeuner. Ils préfèrent s’arrêter, pas question pour eux de se dégoûter d’une aussi belle épreuve. La prochaine fois, ils géreront mieux leur repas ou choisiront mieux leurs chaussettes ! Ces coureurs-là, c’est à peu près certain, sauront s’arrêter sur une douleur anormale. Mais il y a une catégorie de coureurs, ceux qui courent pour se dépasser, progresser, réaliser un temps, même si pour cela ils doivent souffrir sur la distance. Dans cette catégorie, on distingue encore ceux qui sauront écouter les signaux d’alerte de leur corps avant d’arrêter et ceux qui, poussés par l’envie d’arriver minimiseront les conséquences prévisibles.


MAIS POURQUOI NE PAS S’ARRETER ? Les raisons qui empêchent un coureur de s’arrêter, alors qu’apparemment il prend des risques pour sa santé, sont diverses. C’est souvent à l’image de soi, le regard des autres, le sens de l’engagement, une certaine inconscience par rapport au risque ou tout simplement une méconnaissance des signaux d’alerte. Il y a aussi des mécanismes moins visibles mais qui déterminent dans la vie et donc sur une course. Nous avons des convictions, voire des croyances, sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, ce qui est bien, ce qui est mal. Ces convictions ou croyances, souvent construites dans l’enfance, transmises par nos parents, peuvent être positives ou négatives, pour porter ou nous freiner. Par exemple, une croyance positive en nos capacités détermine en grande partie ce que nous réalisons. Si je me sens capable de réussir, je vais mettre tout en œuvre pour réussir. De la même façon, par un effet pervers, lorsque nous croyons que nos capacités sont limitées, nous tendons à tout faire pour confirmer ou renforcer cette conviction. Il y a aussi les convictions sur ce qui doit se faire ou pas. Certains ont des difficultés à abandonner parce qu’ils ont reçu dans l’enfance, comme message : « sois fort » ou « si on fait des efforts, on doit y arriver » ou encore « si on commence quelque chose on va jusqu’au bout ». Alors certains s’accrochent à tout prix, d’autres faiblissent en cours de route. La fatigue, le mental qui baisse, des coureurs qui vous doublent à droite, à gauche, le ras le bol, la pluie, le vent. Même le coureur motivé peut avoir un coup de pompe et une baisse de moral. Dans cette configuration, l’abandon n’est pas un acte souhaitable car il serait synonyme d’échec pour cause de non combativité. Face à cette situation, il faut alors trouver les ressources pour continuer. Comment se dynamiser ? Comment aller de l’avant et terminer ces foutus 12 derniers kilomètres ? Il y a des techniques des stratégies qui aident à booster son mental, à atteindre son objectif ! ABANDONNER PEUT AUSSI DEVENIR UN ACTE RESPONSABLE ET POSITIF.

Garant d’une réussite future. Ne nions pas le fait que l’acte d’abandon ne fait pas plaisir. On est déçu, mais vivre la déception est une chose, l’entretenir est une autre. Le corps n’est pas infaillible et quand des signaux d’alerte sont là, il est préférable de les écouter. Il importe alors d’être constructif et de savoir tirer les leçons de son renoncement. Pourquoi ai-je du abandonner ? Quelles erreurs ai-je commises ? Comment corriger les « moins » de ma préparation et de ma course pour ne pas les reproduire. Ainsi à chaque course pour ne pas les reproduire. Ainsi à chaque course, vous construisez votre progression. L’abandon par « manque de jus », de combativité peut apparaître comme plus difficile à gérer a posteriori. Le risque : la spirale de l’abandon ! Elle est rare, mais elle existe, l’abandon s’inscrivant dans un processus de répétition. A cela deux raisons majeures. L’obstination d’abord, le coureur veut à tout prix atteindre son objectif (même s’il est trop haut pour lui), il est dans le « trop » : trop d’efforts, trop d’entrainement, trop de volonté.



En fait, il ne prend pas le temps de récupérer ; les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est à nouveau contraint d’abandonner. Le mental enfin ; il arrive que les coureurs vivent l’abandon comme un véritable échec, une blessure quasi narcissique. Certains se mettent à douter d’eux, ils n’ont plus confiance en leur capacité à tenir la distance, à s’accrocher. Aux moments difficiles, un peu comme un syndrome de répétition, ils vont éprouver les mêmes difficultés, revivre les mêmes mauvaises sensations et finissent par abandonner. Le plus intéressant dans ce cas, reste le processus mental par lequel le coureur se met tout seul en situation d’échec. Comment ? En développant avant la course des scénarios d’abandon. Il a peur d’abandonner et se voit abandonner, les pensées menant à ce résultat… Le vrai problème dans ce cas, c’est qu’il arrive sur la ligne de départ avec une peur d’abandonner plus forte que l’envie de réussir. Cela dit, n’ayons pas peur de dire que la plupart des coureurs qui abandonnent sur une course arrivent souvent plus forts dans leur tête sur la suivante. AVOIR UN BON MENTAL EST ESSENTIEL POUR LE COUREUR. Essentiel parce que, contrairement à d’autres compétiteurs, il est seul face à la performance à accomplir, face à la distance et au chrono. De même que l’on peut améliorer sa condition physique et sa technique, il est possible de travailler son mental, d’apprendre à mobiliser toutes ses ressources pour atteindre son objectif. Avec la prise de conscience de ses processus mentaux et quelques techniques bien maîtrisées, il est possible d’acquérir cette capacité à « tenir » la distance. Ce n’est pas toujours facile. Mais quel plaisir, quel bonheur ensuite quand on passe la ligne d’arrivée.


Les années passent et ne se ressemblent pas. Les saisons n’ont plus… La météo s’affole depuis quelques années et l’hiver a tardé à venir. Aujourd’hui, il est bien et bel présent dans notre quotidien de sportif et nous vous proposons de préparer au mieux la période de Trails enneigés… ETRE VIGILENT AVEC LA METEO !! S’il est bien un facteur primordial à étudier avant la course c’est la météo locale : température extérieure, précipitations prévues, et risque de vent. Les risques de gelures ou d’hypothermie sont réels en hiver, et le vent accentue nettement la sensation de froid (cela s’appelle l’effet Windchill : par exemple, à 0°C de température, et 30km/h de vent, la sensation est de -20°C). Il est donc primordial de se couvrir en conséquence. Bonnet ou bandeau polaire et collants seront quasiment toujours de mise. La veste coupe-vent et imperméable est à envisager dans la plupart des cas.

CHOISIR LES BONNES CHAUSSURES SELON LE TERRAIN Tous les parcours n’ont pas nécessairement de parties enneigées (souvent au désespoir des organisateurs) rares sont ceux qui sont exclusivement dans la neige. Quel plaisir que ces courses mixtes qui démarrent sur des chemins secs pour nous emmener sur les sommets enneigés. Que ce soit de la boue ou de la neige, il est important de partir bien chaussé. Tout d’abord pour bien cramponner, les modèles de Trails sont quasiment indispensables. Pour la neige, il faut veiller à protéger les tendons d’Achille de la formation de glaçons très douloureux, au minimum par des chaussettes épaisses, voire par des chaussettes étanches ou par des minis-guêtres.


GERER SON EFFORT ET S’ALIMENTER En fonction de la difficulté du terrain, les distances peuvent se révéler très trompeuses. Aussi il faut savoir s’économiser, attendre son heure patiemment, et garder des réserves pour passer les derniers tronçons techniques sereinement (neige, côtes, sols gelés, verglas…) S’alimenter et boire régulièrement sont bien sr indispensables comme ailleurs, pour alimenter les jambes en carburant. Cela est évident, mais on boit généralement trop peu dans le froid, à moins de bien y penser, voire de se forcer. Une bonne boisson chaude sera aussi bénéfique en cours de route, le vin chaud n’étant réservé que pour l’arrivée et avec modération…


Une fête populaire et conviviale avant tout ! Succès assuré! Il faut dire que l’équipe qui s’occupe de l’organisation orchestrée par Bruno Zarandona, Président du Club Athlétique Périgueux de Triathlon, s’y connaît et tant mieux pour les amoureux de cette course…

892 participants pour les 10 km course, un peu moins d’une cinquantaine pour les 10 km marche… Même les enfants ont le droit de participer à la fête selon la catégorie (800 mètres ou 1600 mètres) et une balade familiale est organisée pour cette douzième édition des 10 km du canal. C’est dire si le programme est chargé… Mais l’organisation est irréprochable, tout a été pensé et repensé pour le besoin des coureurs… Les inscriptions se sont faites en ligne via Internet ou la veille du départ dans une grande salle prêtée par la ville (La Filature de l’Isle)... Un bracelet électronique nous a été remis (pour le pointage) ainsi qu’une poche avec toutes les explications nécessaires pour ne pas paniquer et être prêt… L’inscription a coûté la somme de 10 euros pour les participants et 3 euros pour la balade familiale… Mais là encore la particularité de cette épreuve est qu’une partie de l’engagement, à savoir 3 euros, est directement reversée au Téléthon, manifestation caritative que l’on ne présente plus. De plus, pour ceux qui ont des enfants, une garderie est aménagée pour l’occasion… ainsi qu’un vestiaire sécurisé… Il est bientôt 10h 30, le départ va donc être donné, et à l’heure ! Des zones de niveaux sont même définies comme dans les marathons pour éviter les bousculades...! Chaque zone a un meneur d’allure ou un « lièvre » (40, 45, 50, 55, 60 minutes) facilement reconnaissable permettant de gérer sa course… Après le rappel de quelques consignes, des ravitaillements aux kilomètres 4 et 7, et de l’intervention de quelques personnalités importantes comme le maire de la ville ou des sponsors, le départ est donné! En plus, malgré le froid quasi hivernal, cette année le soleil est présent.


Bien sûr, un groupe de quelques coureurs s’échappe tout de suite… Mais chacun son rythme, le plaisir avant tout. Certains le font en poussant la poussette, d’autres déguisés (remise de prix à la fin), un autre sur des échasses, un doyen de presque 80 ans… Le spectacle est au rendez vous avec le son d’une ou deux trompettes et les encouragements de la foule venue en masse… Mais devant, mine de rien, ça avance et même très vite sur des bases de 15 minutes 30 au 5ème kilomètre. Les coureurs sautent un par un. Le pistard Camille Duret (4éme des championnats de France espoir du 3000 mètres steeple) lâche une dernière accélération qui est la bonne et qui lui vaut le temps de 31’51’’, reléguant le second et le troisième à respectivement 7 et 38 secondes… Chez les féminines, là aussi, la victoire d’Annabelle Barouh s’est dessinée dans le dernier kilomètre. Elle termine avec un temps de 39’ 30’’... Quant à l’épreuve 10 km marche, Vanoosthuyse JeanFranck s’impose en un peu plus de 46 minutes… L’arrivée, ah pour certains c’est un moment de soulagement! En plus, pour ne pas attendre le classement définitif, les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre en place un rétroprojecteur à l’entrée de la Filature. Ainsi, les participants peuvent voir leurs temps. De plus, des douches étaient mis à disposition des coureurs puis un «très gros ravitaillement» avec soupe et autre nourriture pour récupérer des forces! Pendant ce temps, les enfants s’élancent à leur tour!

Une fois tous réunis, voilà le moment des récompenses avec la présence de Joël Jeannot, champion paralympique à Athènes en 2004, et de Yoann Kowal, champion de France du 1500 mètres… Les remises commencent par les enfants, puis les challenges (entreprises, formation la plus représentée, administrations, association et clubs FFA et meilleurs déguisements)… Suivent les récompenses du scratch pour les différentes catégories (de cadets jusqu'à vétérans 4) et un tirage au sort pour gagner 3 vtt. Tout cela dans la bonne humeur et la convivialité… A voir les visages et les sourires, à entendre les commentaires qui qualifient l’événement, on se dit que les 10 km du canal ont trouvé leur public, que sa réputation et sa convivialité ne sont plus à faire. On ne peut faire que l’éloge et confirmer que c’est la course hors stade n° 1 en Dordogne…


Contrastes Voyages et Jogger Organisation vous propose sa 9ème édition, du 15 au 24 mai 2009. Pendant les Jeux Olympiques de l’été 2008 la Grande Muraille a été mise à l’honneur dans tous les médias et a fait rêver le monde entier. Pour que le rêve devienne réalité, venez partager avec nous une aventure sportive accessible à tous dans un esprit de convivialité et d’ouverture : 5 étapes de 10 à 15 km, à la découverte d’une Chine authentique, de ses villages intacts, de sa culture millénaire et de sa grande cuisine

Vendredi 15 mai 2009 Pré acheminement au départ de Province sur vols AIR France. Nous consulter. Rendezvous à l’aéroport de PARIS ROISSY CHARLES DE GAULLE en fin d’après midi. Formalités d’enregistrement et d'embarquement. Envol à destination de PEKIN sur vol régulier. Prestations et nuit en vol. Samedi 16 mai 2009 Arrivée en fin de matinée. Accueil et assistance puis transfert de l'aéroport pour déjeuner dans un restaurant local. Après le déjeuner transfert et installation à l’hôtel. L'après-midi, visite du Temple du Ciel, puis retour à l’hôtel. Dîner dans un restaurant local, nuit à l’hôtel. Dimanche 17 mai 2009 Petit déjeuner et départ pour la visite guidée de la Place Tian An Men et de la Cité Interdite. Continuation vers les Vieux Quartiers des Hutongs que nous visiterons en tricycle. Déjeuner chez l’habitant. Poursuite de la balade en tricycle jusqu’au bus, puis départ en direction de BADALING. Installation à l’hôtel. Course de "décrassage" sur la Muraille à Juyongguan Pass. Retour à l'hôtel. Briefing sur le déroulement du trail et remise des dossards. Dîner à l’hôtel et nuit.

Lundi 18 mai 2009 Tôt le matin, après le petit déjeuner, départ de la course sur la Grande Muraille .Cette première étape part du site de BADALING, lieu touristique et arrive à SHUIGUAN PASS, autre lieu touristique, dans lequel la muraille a été entièrement rénovée (temps moyen : 01h40) La jonction de ces deux sites comporte une large partie non rénovée. Ce sera un premier contact avec la muraille «sauvage». Déjeuner à l'hôtel. L'aprèsmidi, possibilité de visiter le site de Badaling (musée).Dîner et nuit à Badaling.


Jeudi 21 mai 2009 Petit déjeuner. Départ en bus pour le village de GUBEIKOU. La course emprunte une portion de la muraille non restaurée, dans une région rurale, et traverse des petits villages paysans. Le parcours à cet endroit est vraiment en dehors de toute fréquentation touristique (Temps moyen : 1h20). Retour à l’hôtel. Déjeuner. L'après-midi, trekking (3h de marche) sur une portion de Muraille nouvellement ouverte dans la région de GUBEIKOU et aboutissant à un point culminant avec une très belle vue panoramique sur la Muraille. Dîner et nuit à JINSHANLING. Vendredi 22 mai 2009

Mardi 19 mai 2009 Petit déjeuner puis départ pour CANCHANGHENG. Départ de la course sur une partie de la muraille non restaurée (temps moyen : 01h50) Déjeuner puis départ pour MUTIANYU. En cours de route, visite des Tombeaux Ming. Dîner et nuit à l'hôtel à Mutianyu. Mercredi 20 mai 2009 Petit déjeuner et départ, tôt le matin, de la course à MUTIANYU, une boucle qui part du site touristique de MUTIANYU puis redescend dans la vallée par un sentier avec une arrivée dans un village très typique, en dehors de toute fréquentation touristique (Temps moyen : 1h40). Retour vers MUTIANYU. Déjeuner. L’après-midi, départ en bus vers JINSHANLNG. Installation à l’hôtel, dîner et nuit.

Petit déjeuner. JINSHANLING est situé au pied de la muraille dans sa partie considérée comme la plus spectaculaire. La muraille se déroule à perte de vue sur des lignes de crêtes. Le spectacle est saisissant. L’étape relie JINSHANLING à SIMATAÏ. La muraille est remarquable par ses tours de guets. Le départ a lieu dans une partie restaurée puis le parcours emprunte une portion non restaurée. L’arrivée à SIMATAI emprunte une passerelle qui traverse un lac (Temps moyen : 1h50). Déjeuner à SIMATAÏ puis départ en bus pour PEKIN. Installation à l’hôtel, dîner et nuit. Samedi 23 mai 2009 Petit déjeuner. Journée libre (possibilité de visiter les sites olympiques sous réserve de disponibilité des installations). Le soir, dîner de gala à l'hôtel Novotel Xinqiao, avec remise des médailles. Nuit. Dimanche 24 mai 2009 Après le petit déjeuner, transfert à l’aéroport. Formalités d'enregistrement et d'embarquement. En fin de matinée envol à destination de PARIS sur vol régulier.Prestations et nuit en vol. Arrivée à PARIS CHARLES DE GAULLE en fin d'après-midi.


18h30mn, je viens de recevoir un message qui dit ceci : « Chevenon et son vrai parcours de cross, très sélectif », selon Jean-Luc Cottin à la tête de l'équipe d'organisation de l'AO Nivernaise, seront le théâtre d'épiques batailles pour la conquête des titres régionaux. J’ai étudié le parcours du cross de Chevenon où se dérouleront les championnats de bourgogne… un vrai sac de nœuds. Le départ en A donc nous allons faire ABCDABCD 750m, puis DEFGC 1225m, puis trois fois DEFHGCBID 2485m, puis en final CBZ 240m…déjà là, avant de courir il faut un «doliprane». Tout augmente, mon premier cross 8000m, mon second 9043m, celui-ci mesure 9670m Nous partons à 7h45mn pour rejoindre le départ, nous arrivons à 9h30. La température est de 0°, on peut parler de chaleur car nous sommes habitués, depuis quelques semaines, à des températures de -6 à -8 degrés. L’équipe des vétérans de Gueugnon n’est pas complète, nous avons un blessé de longue date (genou) et un malade (grippe). Je chausse les pointes 9mm et je reconnais le parcours, il n’y a pratiquement pas de chemin de terre, c’est prairie, dévers, passage dans la boue 15cm sur 200m, raidillons à monter tout droit, un autre raidillon avec des virages en lacets, descente herbeuse abrupte mais courte, passage dans une partie ensablée 30m, puis retour au départ en prairie avec côtes et dévers. Je prends l’option de courir en short et débardeur et je garde les pointes. J’applique donc les consignes de Pierre et de Lacrime. Je décide aussi de faire un départ plus prudent

que d’habitude afin de pouvoir faire une remontée éventuelle sur la fin. Le départ est donné à 11h15mn, Je pars prudemment, mais peut-être un peu trop, beaucoup de concurrents n’ont pas choisi cette solution. C’est parti vite.


Je me fais griller la politesse par un bon nombre de coureurs. Je suis un peu surpris de me retrouver en si mauvaise posture. Nous faisons nos deux petits tours pour un total de 750m et nous allons aborder la petite boucle, qui commence par la partie boueuse. Je vais être en queue de peloton si je ne réagis pas, je suis contraint d’accélérer légèrement pour me placer correctement pour ce passage délicat et ne pas me faire trop ralentir. C’est un vrai bourbier, je file sur la droite où le terrain est un peu plus sec, premier passage de boue, c’est dur…… puis, 20m pour ce refaire une santé et un mur de 15m à 45%, il y même des marches d’escalier que j’évite pour ne pas être contraint de faire de trop petit pas. Dans cette petite côte je double 3 coureurs…ensuite il y a une partie en sous bois, terre gelée, herbe, flaques…mon départ lent n’a pas duré longtemps… Virage à gauche, 100m de plat, virage à gauche, dévers puis côte très grasse sur 100m. Je regarde pour la première et dernière fois le chrono…7mn, je suis dans le rouge…., la petite boucle est presque terminée. Je vais attaquer les trois grandes boucles. Descente assez raide, herbeuse, très déstabilisante car toute bosselée, des trous, des taupinières, … virage à gauche, dévers, virage à 180° sur la droite et je me retrouve dans la partie boueuse, je passe à droite comme au premier passage, mais le terrain à évoluer, ce qui était propre ne l’est plus !!!! C’est glissant partout, il faudra changer la trajectoire pour les deux prochains passages. Dans cette grande ligne droite, je stabilise pour récupérer un peu, puis je relance car j’attaque la côte avec les virages en lacets. Je suis encouragé par une championne locale qui s’est postée à cet endroit stratégique. Mais dans cette côte malgré un forcing, je ne double personne, j’en ai gardé sous le pied, car au troisième passage… ce ne sera pas la même chose !!! Grande partie droite sur sol dur et au bout ..... un banc de sable…..d’une trentaine de mètres, ça casse les pattes.

Puis descente rapide mais courte, virage à 90°, mes pointes sont trop courtes pour ce passage AIE les cuisses Pfffff.


Virage à droite, traversée d’une route sur laquelle ont été placé des tapis en caoutchouc pour amortir les chocs. Puis, partie herbeuse en dévers, virage très boueux, montée d’un raidillon très gras, virage à gauche retour au départ. Certaines parties sont encore gelées, ça croque sous les pointes, il me reste à cet instant deux grande boucles à faire, j’arrive au passage de boue…alors là, il n’y a plus trop de questions à se poser… je tire tout droit, des gerbes de boue volent, ça glisse dans tout les sens, puis la pente à 45°, j’essaie de monter les marches pour tester…mauvais choix, j’aborde la grande ligne droite où je récupère un peu, mais je me fais passer par un coureur HA c’est Fabrice (40ans) avec qui j’ai fait 35 km sur mon dernier marathon. Depuis, je l’ai grillé au semi de Beaune.. on est à peu près de même valeur. Mais là…il me passe, je n’essaie pas de le suivre, mais mais mais je ne le perds pas de vue je m’accroche à distance. Je reprends un bon rythme, je passe la côte en lacets, je regagne du terrain. Bon ! Il est du coin, il a couru le 11 janvier sur ce circuit (je cherche un excuse…. Ben oui). Je rattrape un groupe de 4 coureurs, ils ne vont pas mal.. Vont-ils craquer !!! J’essaie de m’imposer, PAF un gars perd sa chaussure… un de moins. Un peu plus loin, un gars donne des légers signes de fatigue, je le passe mais je ne vais guère plus vite que lui. Dans la partie sableuse, je réussi un joli coup, en tirant au plus court, je mouline et je passe devant le groupe Les virages, le raidillon gras, je suis de nouveau au départ…j’entame le dernier tour, je suis bien je peux accélérer un peu, je n’ai pas la possibilité de rattraper d’autres coureurs, mais je réduis les écarts. J’ai bien le circuit dans la tête, ce dernier tour se passe très bien.


J’ai encore une bonne allure dans la dernière côte. BOF Je peux faire un sprint pour terminer ce cross. Je suis à 17 secondes de Fabrice. J’ai creusé les écarts avec les V2 du dernier cross, je leur ai pris 2mn.. Ce n’est pas mal. Je termine frais, en 41’18s pour ces 9670m assez hard. Je suis 6 ième de mon club. Le premier du cross fait un chrono de 35’35’’, le dernier 58’89’’. J'ai également battu le champion de bourgogne de semi.....j’étais second sur cette épreuve. Mon club « FC Gueugnon », termine 1er par équipe de vétérans, en prenant les 2ième, 3ième, 5ième et 23 ième place. Je suis qualifié pour les interrégionaux en Alsace, en tant que premier remplaçant de cette très belle équipe. J’espère que les malades et blessés seront remis, car je ne pourrais pas honorer ce poste, je suis indisponible le 22 février…jour du cross ! Ensuite, après la douche, nous avons goûté les plats confectionnés par les athlètes, la bière, le blanc d’alsace, le bourgogne blanc de Saint Véran, les vins rouges,…… (avec modération) Nous avons eu un temps frais, mais très ensoleillé, dommage qu'un petit vent frais refroidissait un peu l'atmosphère. En espérant que cet article vous plaira…sportivement… Jacky Thaveau, V2, 58 ans première année de cross !!!


Dimanche 01 Février 2009, j'ai participé à mon 1er Vétathlon. Oui, mais me diriez -vous, elle consiste à quoi cette discipline? Tout simplement, c'est un enchainement de course à pied et de VTT, pour résumé vous prenez un triathlon en retirant la nage et en remplaçant la partie vélo route par un VTT. La distance était de 6km de course à pied + 18km de VTT. Le parcours est technique avec relances, bosses et quelques parties boueuses. Le départ est prévu à 10H00 précise. La météo est glaciale, environ -1°, avec un vent modéré. Je suis arrivé sur le lieu vers 9H00, le temps de m'inscrire, de discuter avec d'autres participants et de me préparer. Après avoir placé mon Vtt dans la partie transition, je suis parti m'échauffer en course à pied. (15mn footing +étirements+ 3 accélérations de 100m). Après il était temps de rejoindre la ligne de départ. 10H00.......C'est parti!!!!! Le départ est rapide , je me retrouve 6ème , je décide de rester avec 2 autres coureurs pour effectuer les deux tours .J'arrive à la transition VTT, je change mes chaussures , prend mon casque , et en route pour 18 km!!! Les 3 premiers kilomètres sont terribles pour moi, mal aux jambes et impossible de prendre un rythme. D'ailleurs plusieurs concurrents me doublent. Mais mentalement je n'ai pas craqué. Je m'accroche a moi même, et cela à payé!!! Les sensations sont au rendez vous pour mes 15 derniers kilomètres et j'ai pris pas mal de plaisir à taper dedans. Génial.......... Résultat final: 5ème sur 35 arrivants au classement individuel.9 ème sur 48 arrivants au classement confondu individuel et par équipe de 2. Je suis très heureux de ma performance. Il faut savoir doser les efforts entre les 2 disciplines et avoir de la volonté. Donc si vous aimer courir et pédaler , laissez – vous tenter par ce type d'effort .Vive le Vétathlon , vive le sport nature............

Visitez son blog perso : http://debuterduathlon.over-blog.com/



INTRO : Quand William nous a proposé de faire

le raid 28 pour la première fois, nous rentrions tout juste de « La Boliviana ». C'était fin novembre 2007. On venait de décrocher notre première victoire sur un raid international. On avait encore le bronzage attrapé sur les sommets à plus de 4000 mètres. Et nous avions toujours au fond des yeux ces paysages dignes du meilleur des « Ushuaïas » ... Alors aller se mettre dans la boue jusqu'au cou en région parisienne un mois de janvier sous des températures négatives ne nous enchantait guère. Will l'avait déjà fait deux fois et ses récits homériques nous avaient presque fait peur: des balises dans des buses remplies d'eau sous des autoroutes, des balises planquées, ou à quelques centaines de mètres de leur emplacement théorique. Mais il avait aussi abandonné deux fois. Et toujours pour la même raison: une défaillance de la fille de l'équipe. Si nous devions nous engager c'était la problématique à résoudre. Nous venions de rencontrer Anne Simon sur la boliviana, qu'elle venait de terminer à la 2° place en mixte, et on s'était rapidement bien entendu. Ce qui nous avait particulièrement marqué, c'était sa bonne humeur permanente, la même en début d'épreuve qu'au terme de 150 kms d'étape éprouvante. L'idée commençait donc à faire son chemin. L'ossature de l'équipe était plus ou moins évidente avec Will Bouvier et Fred Parzych, champions de france des raids d'orientation en 2005, 2006 et 2007 à l'époque. Nous avions également rencontré Manu Lang, cette fois ci au Maroc. Le courant était bien passé, et cerise sur le gâteau, il avait couru le raid 28 en 2007. Une expérience importante quand on a quelques ambitions. Je complétais l'équipe, malgré mes lacunes en course à pied, mais avec l'assurance d'un moral à toute épreuve et d'une rusticité obligatoire sur ce genre d'épreuve.

C'est donc fort de cette composition que nous nous sommes présentés sur la ligne de départ en janvier 2008. Nous avions un peu l'impression d'être l'attraction de l'épreuve, celle-ci réunissant beaucoup d'équipes de trailers, habitués du raid 28, certains n'ayant manqué aucune des éditions. Les concurrents étaient pour la plupart issue de la région parisienne, seules quelques équipes Belges venaient apportées un soupçon d' « exotisme » !! Mais personne ne nous connaissait vraiment, même si certains d'entre nous étaient connus individuellement. Au terme d'une course que nous avions menée pratiquement de bout en bout, nous avions remporté cette 15° édition. Seul le team Grany nous avait inquiété avant de décrocher sur une erreur technique puis d'avoir une défaillance d'un de leurs équipiers en fin de course.


La légende du raid 28 avait été un peu égratignée, les balises étaient toutes bien placées, et nous nous étions régalés en orientation. Quelques tunnels « humides » étaient venus agrémentés le tout. Mais une température de 7° et aucune précipitation nous avait octroyé un confort certain. Après avoir « digéré » l'épreuve ( une quinzaine d'heure d'effort laisse des traces physiques et morales), nous avons décidé assez tard de repartir sur l'édition 2009. Une raison principale à cela, nous voulions savoir ce qu'on valait avec la pression sur les épaules. En surfant sur quelques blogs de raideurs, nous avions vu que des équipes allaient se monter pour jouer la victoire. Et de toute évidence, la concurrence 2009 était plus armée que l'année précédente. Le team Grany avec une revanche à prendre et toujours une équipe très forte, Esprit raid avec dans leurs rangs un quadruple vainqueur du raid 28, une équipe des kikourous avec une figure du raid multisport en la personne de sébastien Sxay. Sans oublier des équipes dépourvus d'orienteurs mais avec des traileurs de renommée nationale ... 17 janvier 2009. 22h00. Les fauves sont lâchés. Un binôme d'orienteurs ramasse rapidement quelques postes dans le parc voisin pendant que les trois autres commencent à reporter les premières balises. Moment de stress, les définitions de postes ne ressemblent pas du tout à celles de l'année dernière, il faut nous habituer rapidement. C'est un jeu de piste où il faut retrouver le plus vite possible les lieux dits sur la carte IGN pour pouvoir ensuite localiser avec précision le poste. A ce petit jeu nous pensons que les équipes locales sont avantagées. Fred et Manu reviennent vite et nous partons aussitôt. Seule une équipe est parti avant nous. Le rythme est de suite assez soutenu, il faut dire que les premiers kilomètres se parcourent sur des pistes damées en milieu urbain. Changement de décor radical avec l'année dernière. Mais l'organisation nous avait prévenu, rien ne ressemble moins à un raid 28 qu'un autre raid 28 ...


Les balises s'enchaînent vite, les rôles se définissent progressivement même si la carte revient légitimement à Fred qui est tombé dedans quand il était petit. Le premier « couac » arrive au poste 9. Nous avons lu les consignes en diagonale et prenons un ruisseau dans son cours pensant que c'est une section obligatoire. Nous faisons alors près de 500 mètres pour rien dans ce ruisseau, et surtout Will tombe deux fois dedans. La carte est sorti du plastique et commence déjà à se déchirer. Nous n'en sommes qu'au 10° kilomètre et les conditions de courses viennent de changer radicalement. Nous sommes contraint de faire une pause change pour Will qui est trempé. Nous estimons la perte de temps à 8'. Mais que veut dire « perte de temps » sur une épreuve où les vainqueurs courent en près de 15h ? Pour se rassurer on se dit plutôt que c'est un investissement. Nous repartons. Mais la belle mécanique s'est grippée, et les automatismes ne sont plus là. Nous enchainons erreurs sur erreurs, entre les mauvais reports de postes et l'interprétation toute personnelle de certaines définitions. Poste 12. Nous apercevons les lumières d'une équipe derrière nous. Stress. Poste 14, Grany nous a rejoint. Tout est à refaire. Nous balbutions notre orientation, ou plutôt notre navigation. Car d'un point de vue technique c'est très simple. Mais le décor urbain comporte des obstacles spécifiques comme une ligne de chemin de fer, un mur infranchissable, un cours d'eau. Si l'on n'a pas anticipé sur ces détails linéaires, on peut très vite être obligé d'opérer un grand détour. C'est ce qui va se produire. Nous sommes alors passé par Esprit raid. 3° au contrôle obligatoire d'après, il faut vite retrouver notre rythme. Nous sommes trois à quatre équipes à jouer ensemble, dans un décor qui décidément tranche avec la version 2008. Ici une voiture qui brûle, là une carcasse calcinée ... ha oui c'est vrai, nous ne sommes pas en Auvergne !


Chaque poste trouvé est comme un trésor tant les emplacements sont au milieu de nulle part. Et c'est sur un poste « casse-croûte » que nous aimons si peu, que nous allons pourtant fausser compagnie au groupe. Grany et Esprit raid ont fait un léger détour du mauvais côté d'un étang, ce qui nous laisse le temps de poinçonner un poste placé dans du lierre et peu visible. Nous éteignons les lampes et repartons, aimant à croire que notre petite ruse nous a fait gagner quelques précieuses secondes. A partir de maintenant nous allons enchaîner les postes sans erreurs, avec quelques fois une part de chance nécessaire sur ce genre d'épreuve. Personne n'a encore regardé sa montre. Le plus tard sera le mieux. J'ai peur de m'apercevoir que l'on n'a couru que 3 heures alors que j'ai l'impression d'en avoir fait le double. Une épreuve aussi longue se gagne aussi sur le mental. Et toutes les petites astuces sont bonnes pour avoir une attitude positive. Et question moral, on va être servi. On apprend que l'on prend une pénalité pour une consigne que l'on n'a pas lu. Tout va très vite dans nos petits cerveaux embrumés, et on résume cette nouvelle en se disant que l'on court à présent pour un accessit. Pendant une bonne demi heure, on avance sans y croire, plus personne ne parle. Je relis les consignes et me rend compte que la pénalité en fait équivaut à 15'. Tout est donc jouable. Surtout que l'on n'a pas encore entamé les spéciales de co, qui sont notre point fort. Le jour pointe son nez, nous avons essuyé quelques passages de grésil, de pluie glacée, nous n'avons plus beaucoup d'eau, nous ne savons pas l'écart qui nous sépare des 2°. Mais le jour redonne le moral et annonce le dernier tiers de la course. Personne n'a connu de coup de « moins bien », nous courrons encore, certes pas très vite mais nous maintenons le rythme. Les derniers kilomètres sont très long, on double des équipes qui ont fait l'impasse sur certaines balises et rentrent au plus court. L'occasion de rechercher le renseignement. Et l'on apprend que les averses ont durci la course au point de voir plus de 20 équipes abandonnées !

Les derniers troncs d'arbres sont enjambés délicatement, histoire de ne pas provoquer la crampe fatale. « c'est encore loin ? » « 5 kms » « quoi ! Mais il en restait 6 il y a un quart d'heure !! » il faut se rendre à l'évidence, tenir le 10 km/h est assez difficile, surtout que la fin de course est assez vallonnée. La ligne est là, avec les organisateurs venus nous féliciter. Une bonne soupe, quelques photos, la douche, les kinés, le train, dodo, la voiture, la maison … La journée du lendemain à marcher en crabe, le temps de faire un article pour le blog. Il faudra quelques semaines, voire quelques mois pour savoir si on a envie de repartir en 2010. Mais même si la version 2009 n'a pas fait l'unanimité en raison de son parcours très urbain, le raid 28 reste une très bonne occasion de se tester mentalement et physiquement. De tester son matériel également, pour nous l'occasion de vérifier la tenue de l'équipement sealskinz sur une durée aussi longue, l'autonomie de nos batteries et la portée de nos lampes qu'Airxtrem avait mis à notre disposition pour l'occasion, et du mélangeur d'Oxsitis nous permettant de passer de l'eau au produit énergétique en une fraction de seconde. Enfin, une belle manière de souder une équipe à l'orée d'une nouvelle saison de raid ...




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