Joggermag.fr - EDITION DECEMBRE 2008

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e mois-ci, cet édito sera consacré en grande partie à l’athlétisme en cette période électorale ! Je ne pense pas que l’athlétisme en France, prenne une direction adaptée au changement annoncé par la Fédération Française. On ne change pas une équipe qui gagne, soit ! Mais cette équipe mise en place depuis plusieurs années, propose-t-elle un bilan positif, un développement positif… Début décembre à Tours, six candidats se présentent à la présidence de la Fédération, qu’en sera le résultat de cette élection ? Quoi qu’il advienne, le nouveau président aura de nombreux dossiers à régler. Les décisions, les directions engagées seront toutes au moins importantes car il est sans doute nécessaire de se remettre en question pour prendre de bonnes résolutions en 2009. Entre autre la question du dopage !!! Il va falloir continuer le grand nettoyage entrepris, depuis 2ans déjà… Il ne faut pas laisser de soupçons sur des athlètes, ne pas hésiter à dire qu’un athlète est propre si ses tests sont négatifs et dans le cas contraire, appliquer sévèrement le règlement. Dans le cyclisme, la politique est clairement engagée, dénoncer publiquement les tricheurs et les sanctionner par des suspensions fermes. Hors, nous savons tous qu’en athlétisme, certains athlètes de haut niveau sont protégés par certains dirigeants de la Fédération. Enfin pour éviter toute polémique, nous attendrons les futurs projets et orientations prises par le nouveau président. Un deuxième grand axe, qui devrait être une priorité pour 2009, c’est la préparation dès le début de l’année d’un suivi olympique pour accompagner la jeune relève au J.O de Londres en 2012. Redorer le blason passera par la réussite de l’équipe de France dans les grands évènements internationaux.

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Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger, Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel, Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais, Bruno Bordier, E.P Marchand, Béatrice Glinche, Alain Heurteux, Jérémy Blain, Naëlle Berthiaux… Contribution pour ce numéro : Merci à Clarence, Frédéric Cosson, Gael Faride, Christelle Macannuco, Michel, Pierre…


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Actualité

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Santé Forme

P 4 - 5 : REGARD

P 40 - 42 : LES FETES EN FORME…

P 6 - 9 : LES DERNIERES NEWS

P 43 : INFOS PRATIQUES

P 10 : INDIAN RACE et RAID AMAZONES

P 44 - 45 : LES PATHIOLOGIES DES PIEDS

P 11 - 12 : LA DIAGONALE DES FOUS P 13 : SUR LE FRONT DU DOPAGE P 14 : LUMIERE SUR LE RED BULL

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Dossier

P 15 : LES ECHASSES BONDISSANTES P 16 : CHOISIR SES PEDALES ? P 17 - 18 : L’URBAN TRAIL EN POUPE P 19 : LES RONDES DE NOEL

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BONUS

P 61 - 62 : LE SPORT A LA FAC

P 21 - 39 : ECOMOTION RAID 2008 Ecomotion Brésil 2008 - Finale mondiale du Raid multisports... Une vingtaine de pages qui vous transportent dans le rôle d'équipier des Teams "Quechua" et "Wilsa Helly Hansen"...


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Entrainement

P 46 - 48 : TRAVAILLER EN HYPOXIE P 49 - 50 : S’ORIENTER EN RAID

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Journal des courses

P 51 - 52 : UN WEEK END AU TEMPLIER P 53 - 58 : SEMI MARATHON DE BEAUNE P 59 : MARATHON DES ALPES MARITIMES P 60 : TRAIL DES MOULINS

Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs pour vos messages d’encouragements… Quand on aime, on ne compte pas !


VISUEL



La fédération française a communiqué la liste des sélectionnés aux Championnats d'Europe de crosscountry qui se dérouleront à Bruxelles le 14 décembre. Le Directeur Technique National, Franck Chevallier n'espère rien de moins que le titre chez les hommes. «Il s'agit de la meilleure équipe de France possible, elle sera favorite», a t-il annoncé. En ce qui concerne les femmes, « l'objectif de cette équipe sera de reconquérir le podium, dans une épreuve très ouverte entre les Britanniques, les Espagnoles, les Portugaises et les Russes.» FEMMES : Christine Bardelle (Ales Cevennes athlétisme), Christelle Daunay (Sco Ste Marguerite Marseille), Sophie Duarte (AC Paris Joinville), Maria Martins (Lille Métropole Athlétisme), Yamna Oubouhou (CS Meaux), Laurane Picoche (AS Remiremont HV) HOMMES : Moktar Benhari (Val de Reuil AC), Said Berioui (AC Ondaine Firminy), Driss El Himer (ASPTT Strasbourg) El Hassan Lahssini (Ales Cevennes Athlétisme), Bouabdellah Tahri (Athlétisme Metz Métropole), James Kibocha Theuri (Clermont Athlétisme Auvergne).

Christine Bardelle a réussi dimanche une vraie performance en remportant le cross du Sud Ouest, à Gujan-Mestras en Gironde. La Française a mis un peu plus d'un quart d'heure pour rallier l'arrivée au terme des cinq kilomètres du parcours. Elle a devancé les Kenyanes Meriem Wangari et Nancy Omwenga, reléguées très loin, à près de trente secondes. Chez les hommes, ce sont cette fois trois Kenyans qui sont montés sur le podium. Joseph Maregu s'est montré le plus rapide devant ses compatriotes Samuel Kamau et Dennis Ndiso. Mourad Amdouni a fini juste derrière les trois premiers, à dix secodnes du vainqueur. Les résultats: HOMMES 1. Joseph Maregu (KEN), les 9,905 km en 26"58 2. Samuel Kamau (KEN) à 6" 3. Dennis Ndiso (KEN) 8" 4. Mourad Amdouni (FRA) 10" 5. Hassan Hirt (FRA) 13" FEMMES 1. Christine Bardelle (FRA), les 5,365 km en 17"34 2. Meriem Wangari (KEN) à 24" 3. Nancy Omwenga (KEN) 39" 4. Hélène Guet (FRA) 49" 5. Margaret Maury (FRA) 56"


Le premier Lyon Urban Trail a eu lieu dans les rues et les hauteurs de Lyon. Malgré le déluge de la nuit précédante, le parcours n'a pas connu de modifications particulières, et les 2700 athlètes réunis sur le 20 et le 40km ont pu apprécier le parcours en montagnes russes traversant les sites les plus réputés de la Capitale des Gaules. Les premiers à inscrire leurs noms au palmarès du L.U.T étaient Benoît Laval et Greg Vinot, arrivés main dans la main au terme du 20km (1h26:33). Un peu plus tard, Julien Rancon menait grand train sur le 40km pour s'imposer en 2h47 devant Fabien Antolinos. Cathy Dubois (40km) et Laure Rebuffet (20km) l'emportaient chez les dames.

Pour sa première sortie depuis son record du monde du marathon établi à Berlin, le 28 septembre, Haile Gebreselassie avait choisi le Great Australian Run. L'Ethiopien, pourtant arrivé à Melbourne deux jours seulement avant l'épreuve, s'est imposé dans cette course de 15 km (42'40''), dimanche. Il a devancé le Kényan Patrick Makau et l'Australien Collis Birmingham. Chez les femmes, le titre est revenu à la Kényane Catherine Ndereba (50'43''). L'Ethiopien Imane Jida a remporté dimanche près de Dunkerque le Cross de l'Acier, long de 9850 mètres. Il s'est imposé en moins d'une demi-heure, devant le Kenyan Mike Kigen et son compatriote Bane Tola. Le premier Français, Hassan Lahssini, a pris la dixième place, à plus d'une minute du vainqueur. Chez les femmes, c'est également une réprésentante de l'Ethiopie qui l'a emporté. Mieux, Abebu Gelan et ses compatriotes Emebet Bedada et Mimi Belete ont réussi le triplé. La première Française, Maria Martins, a pris une belle huitième place, à moins de trente secondes des meilleures. Les résultats: HOMMES 1. Imane Jida (ETH) les 9.850 m en 28"15 2. Mike Kigen (KEN) à 7" 3. Bane Tola (ETH) 12" FEMMES 1. Abebu Gelan (ETH) les 5.750 m en 18"20 2. Emebet Bedada (ETH) à 5" 3. Mimi Belete (ETH) 8"


Eunice Barber a été condamnée à 5000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny. L'instance l'a reconnue coupable de refus d'obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à SaintDenis. «Je ne suis coupable de rien, eux (NDLR: les policiers) savent ce qu'ils ont fait», a réagi l'athlète, en estimant que cette décision était «plus que de l'injustice». «Je vais parler avec mes avocats et on va faire appel», a-t-elle ajouté. L'incident était survenu lorsque l'athlète de 34 ans s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie exceptionnellement interdite le 18 mars 2006 près du Stade de France à Saint-Denis. Interpellée par les policiers, elle a toujours contesté avoir résisté violemment aux policiers. Elle reconnaît toutefois avoir mordu deux agents pour «protéger son corps, son outil de travail». Elle affirme avoir été giflée d'emblée lors de son arrestation par un policier, ce que celui-ci nie, et les accuse d'avoir agi «peut-être par racisme». La semaine dernière, la procureure Camille Palluel avait requis deux mois de prison avec sursis contre la championne. (Avec AFP)

Pour faire face au raz-demarée traditionnel relatif aux inscriptions à l'UTMB qui laisse "sur le carreau" bon nombre de prétendants, l'équipe d'organisation a décidé cette année de modifier la procédure d'inscription. Une période de préinscription sera ouverte à compter du mercredi 17 décembre 2008 jusqu’au 5 janvier 2009 durant laquelle tous les candidats rempliront une fiche complète, (nationalité et courses qualificatives incluses), ...

Aino Kaisa Saarinen a conquis la première place de la Coupe du monde dimanche à la suite de sa victoire dans le 10 km classique de Kuusamo. A domicile, la Finlandaise, championne du monde 2007 en relais, a pris le meilleur pour seulement 3''8 sur sa compatriote Virpi Kuitunen, qui reste sur deux victoires consécutives au classement général de la Coupe du monde. La Norvégienne Marit Bjoergen a pris la troisième place. Au classement général, Saarinen, qui compte désormais deux victoires, possède 45 points d'avance sur Bjoergen tandis que Kuitunen est cinquième avec 65 points de retard. Aucune Française n'a participé à ce 10 km style classique, Karine Philippot ayant choisi de préparer la prochaine étape qui se déroulera en France à La Clusaz le week-end prochain.


Le site de l'équipe Astana a annoncé que Lance Armstrong participerait au prochain Tour de France. La nouvelle recrue de l'équipe de Johan Bruyneel, septuple vainqueur de la Grande Boucle, est actuellement aux Canaries pour ses premiers entraînements, effectués aux côtés d'Alberto Contador. Le coureur de 37 ans, dont l'image reste brouillée depuis la révélation de traces d'EPO trouvées dans ses urines en 1999, avait annoncé en septembre dernier qu'il souhaitait revenir sur le circuit en 2009, quatre ans après avoir annoncé sa retraite. Armstrong avait en effet décidé de mettre un terme à sa carrière à l'issue de sa septième victoire dans le Tour de France (2005) pour se consacrer à sa fondation dédiée à la lutte contre le cancer. Nouvelle recrue d'Astana cette saison, l'Américain avait déjà confirmé cet automne qu'il participerait au Giro en laissant planer le doute sur sa présence au Tour de France. Minovembre, l'Américain avait en effet avoué des inquiétudes, dans une interview au quotidien anglais The Guardian. En France, «je ressens de l'agressivité, de la colère. (...) Si vous croyez tout ce que vous lisez, ma sécurité personnelle pourrait être compromise. Le cyclisme se pratique sur routes et les spectateurs les bordent. J'ai la faiblesse de croire que ces gens, même s'ils ne m'aiment pas, laisseront l'épreuve se dérouler normalement», avait-il dit. Pour la première fois de sa carrière, le Texan prendra les départs du Tour d'Italie et de la Grande Boucle la même année. Armstrong devrait débuter sa saison par le Tour Down Under en janvier prochain, avant de participer au Tour de Californie le mois suivant.

Cher lecteurs, vous pouvez adresser à la rédaction vos anecdotes, vos coups de gueule, vos courses… Ceux-ci seront diffusés dans les prochaines éditions. Adresse email de contact : cedricsoria@joggermag.fr



C’est quoi ton nom d' indien ? Première étape indispensable pour valider son inscription ! Trouvez vous un nom indien, avec un nom d' animal et un adjectif, ex : lapin agile. Vous pouvez bien sûr utiliser d' autres formules, ex : cheveux qui volent au vent ... A vous de voir ! dixit Lionel l’un des organisateurs. Et ça marche ! des pseudos indiens, du style BELETTE FUTEE, PLUME EMBOURBEE, PETITS PIEDS AGILES sont déjà enregistrés pour cette épreuve atypique qui aura lieu dans la Forêt de Montmorency, le 7 décembre 2008. Concept original :Un départ, une arrivée… Entre les deux, une course NATURE pas comme les autres, d’une distance inconnue, variant entre 10 et 20 kilomètres, durant lequel le coureur doit poinçonner 10 balises pour valider ses passages… Les participants évoluent en autonomie totale sur un parcours très nature et valident leurs passages à l'aide d'un carton de pointage... L'épreuve est entièrement balisée. Le parcours en boucle sera tenu SECRET (ni carte, ni indication kilométrique). Le tracé sera très accidenté, très "nature" sur chemin, en sous bois, et même hors piste... comprenant des difficultés naturelles et forts dénivelés, pierriers, racines, dévers, broussailles, boue.... Sur la trace des esprits esprits de la forêt !!! Lors de la première course en 2004, plus de 200 participants sont venus de toute l’Ile-de-France pour prendre du plaisir, et s’amuser sur un parcours atypique tracé au cœur de la forêt de Montmorency. De 1H35 pour le vainqueur… jusqu’à 3H45 pour la dernière. L’indian race repose sur un concept de course original, qui cache une association qui fourmille d’idées… Résumé de l’édition 2008… à suivre dans le mag de janvier. Plus d’infos sur http://funevents.free.fr/

Victoire du Team Bourgogne en 6H39 Que dire du grand écart avec la dernière équipe classée qui termine le raid avec plus 12H de retard sur la première ? une « gymnastique mathématique » ? Non, pas vraiment même si le cumul de 6 jours d’épreuves multisports et le nombre important d’équipes (72 équipes classées) imposait de la rigueur dans la gestion de la course (pas de souci car c’est une organisation bien rôdée avec 6 éditions au compteur !). Une différence de préparation certes mais surtout des épreuves sélectives (Trek, Ride & Run, VTT Orientation, Tyrolienne etc.), Ajoutez des terrains difficiles (cailloux, sable volcanique, rochers, forêt, cascades etc), un climat tropical (fraîcheur et chaleur ont été au rendez-vous) et vous offrez aux 216 amazones du cru 2008, un cocktail détonnant, inoubliable ! L’infirmerie « a surtout traité des entorses et un gros coup de chaud. En « bobologie » c’étaient des brûlures, des ampoules et des écorchures. Les concurrentes étaient vraiment très motivées donc ça a été un excellent millésime » dixit François le toubib. Côté supporters, le « mulot » a chauffé… 16185 messages de soutien ont été envoyés aux équipes… qui en avaient bien besoin pour effacer la fatigue en quelques heures… loin des yeux mais prêt du coeur ! ZBO (The Big Organisation) avait prévenu : de la sueur et pas de moteur !


Surhumaine? Un des qualificatifs de la Diagonale des Fous, course à pied mythique se déroulant sur la grandiose Ile de La Réunion depuis 1989. Parcours exceptionnel et extrême, retour sur l'une des courses les plus difficiles au monde... Les 24, 25 et 26 octobre 2008, plus de 2300 athlètes s'étaient réunis pour affronter 148 km de chemins en tout genre avec un dénivelé positif atteignant les 9000 mètres... C'est dire si le Grand Raid de La Réunion est un défi physique... Le départ était donné au sud de l'ile vers minuit, au bord de l'océan... Les athlètes allaient s'attaquer à un parcours varié traversant la Réunion… Des heures de souffrance, d'épuisement, de « galères », cependant apaisées par la beauté des paysages, facteur essentiel de motivation qui a pu raviver le moral de certaines âmes en perdition... Passage de crêtes avoisinant les 2000 mètres d'altitude les « survivants » ont jonglé avec le feu du Piton de la Fournaise, frôlé le ciel en empruntant les sentiers de crête des cirques de Cilaos et Mafate, et pataugé dans la boue du côté des forêts de Kerveguen...

Côté organisation, tout s'est bien passé malgré des contestations au niveau des pointages. Les ravitaillements réguliers complets (barres énergétiques, soupes, boissons...) et centres de soins (massages, « bobos ») étaient présents et appréciés. Ils ont permis à grands nombres de coureurs de se reposer, de se restaurer ainsi que de se faire soigner... Malgré cela, déshydratations, hypoglycémies, lassitude, froid et solitude ont été des causes récurrentes d'abandons... Terminer la Diagonale des Fous, c'est combiner harmonieusement capacités physiques et capacités morales, trouver des forces supplémentaires permettant de s'accrocher et de lutter contre soimême. Après être passés par tous les états, c'est au bout de 21 heures d'effort pour les premiers ,60 heures pour les moins aguerris que cet « enfer paradisiaque » s'est achevé au stade de la Redoute à St Denis. Le triathlète Laurent Jalabert a participé pour la première fois à la Diagonale des Fous qu'il a bouclée en un peu plus de 47 heures... "Je suis complètement fatigué, lâche-t-il. Je ne pensais pas que cela allait être aussi difficile. Je n'étais pas bien préparé pour affronter un parcours aussi cassant. Ça monte et ça descend tout le temps. Il n'y a jamais de répit. Je n'ai dormi que vingt minutes. Cette course reste une épreuve de fou".


Une alternative était possible pour les plus craintifs sur une telle distance... Le semi-raid semi raid cette année, moins connu mais tout autant autant difficile et magnifique, réunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142 mètres... La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée dans un cadre naturel, naturel, convivial et magnifique s'étant soldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en 26h20... Cette épreuve a permis à certains de se dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant de tisser des liens, de vivre vivre des instants de bonheur inoubliables... Et comme le disent disent plusieurs « survivants » : « La Diagonale des Fous, c'est une course surhumaine laissant des souvenirs plein la tête... »



S'il n'a pas livré de nom lors de son audition lundi devant l'agence antidopage autrichienne, Bernhard Kohl a divulgué quelques informations sur le processus qui l'a amené à se doper, révèle le Wiener Zeitung dans son édition de jeudi. «Cela n'avait rien à voir avec une filière de dopage», aurait expliqué le coureur autrichien qui aurait pris l'initiative seul de tricher en s'informant sur Internet.

La gymnastique, la lutte et le volley-ball sont parmi les cinq sports olympiques montrés du doigt par l'Agence mondiale antidopage parce qu'ils n'ont pas encore commencé à imposer régulièrement à leurs athlètes des tests hors compétition. Le hand-ball et le pentathlon moderne ont également été accusés de ne pas respecter le code mondial antidopage, qui a été approuvé en 2003 et a établi des règles en matière de lutte antidopage s'appliquant à tous les sports et à tous les pays.

Suspendu deux ans par le Comité national olympique italien pour dopage, Riccardo Ricco a fait appel de la sanction lundi devant le tribunal arbitral du sport de Lausane. Le grimpeur italien avait en effet reconnu son amertume et sa déception après l'annonce de la suspension le 2 octobre dernier. Contrôlé positif à la CERA (EPO de troisième génération à effet retard) lors du Tour de France, l'Italien avait d'abord nié les faits avant de tout reconnaître quelques semaines plus tard devant le parquet antidopage du CONI. Après ce changement de défense et sa collaboration avec les instances disciplinaires, le grimpeur de 25 ans comptait sur la compréhension des juges sportifs : le parquet avait requis 18 mois pour le dopage à l'EPO, mais le CONI a aussi prononcé une suspension de six mois supplémentaires pour avoir eu des contacts avec le docteur Carlo Santuccione, soupçonné de pratiques dopantes à l'origine de l'enquête «Oil for drugs». Si la sanction est maintenue, Ricco ne pourra reprendre la compétition que le 30 juillet 2010.

Les conclusions se retrouvent dans un rapport présenté au comité exécutif et au comité fondateur de l'AMA, le weekend dernier à Montréal. Le rapport a depuis été publié sur le site Internet de l'agence. La Fédération internationale de volleyball a indiqué hier qu'elle a depuis adopté des mesures dans le but de respecter le code de l'AMA. Bien que les sports qui ne respectent pas le code risquent de se voir exclus des JO, l'AMA a prolongé de six mois la date-butoir pour ce faire, afin de donner le temps aux fédérations et aux agences nationales antidopage le temps de s'y conformer.


Suite aux conclusions de l'Afssa en 2003 le Red Bull a été interdit de commercialisation en France pour « effets neuro-comportementaux indésirables ». La série d'expériences menées sur des rats a montré ontré un tel état d'excitation qu'ils en arrivent à se ronger les pattes. On ne connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus de 80 mg de caféine, 1000 mg de taurine et 600 mg de glucorono-lactone. lactone. Ces composés sont donc présents en grande quantité et l'Agence fran française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a donc opté p pour le principe de précaution. Red Bull a enfin vu le lancement officiel de son produit sur le sol français au 1er avril 2008 via une énorme action de street streetmarketing dans la capitale fra française. Quelques 150 Mini Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300 ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont sillonnées Paris pendant 8 jours, distribuant 500 000 canettes d'énergie aux citadins. Red Bull a accepté d'enlever la tauri taurine de sa recette, modifiant pour la première fois la recette originale. La molécule de taurine a été remplacée par de l'arginine, qui, au même titre que la taurine est un acide aminé naturellement présent dans l'organisme et qui procure les mêmes effets. Les es consommateurs français ne seront donc pas lésés par rapport à leurs voisins des autres pays. Toutefois cette information reste à confirmer en effet il n'est pas dans l'intérêt de Red Bull de décrédibiliser sa boisson en France. De plus, le taux de caféi caféine a également été réduit. Outre les effets, le goût de la bo boisson reste lui aussi le même. A la demande du Ministère de l'Economie et des Finances, la mention « A consommer avec modération : maximum 2 canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux ffemmes enceintes » a fait son apparition tion sur le produit français. Depuis le vendredi 16 mai 2008, la recette originale du Red Bull est autorisée à la vente sur le territoire français, en effet le Ministère de l'Economie et des Finances à décidé d'autoriser riser la taurine contre l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments qui assimile pourtant Red Bull à un produit dopant.

Red Bull Energy Drink (250 ml) contient les ingrédients suivants : * Eau gazéifiée * Sucre (saccharose, glucose) cose) 27g * Taurine 1000 mg (remplacée d'avril à juillet 2008 par de l'arginine en France : 0,12%) * Glucuronolactone 600 mg (supprimé de la recette en France) * Caféine 80 mg * Vitamines * Acide nicotinique 20 mg * Vitamine B6 5 mg * Acide pantothenique 5 mg * Vitamine B12 0.005 mg

De plus, elle contient des inositols, des citrates comme acidifiant, des colorants olorants et des parfums. La boisson Red Bull est une boisson non-alcoolisée. alcoolisée. Cependant, les niveaux élevés de stimulants imulants qu'elle qu'e contient sont parfois jugés préoccupants, en particulier lorsqu'ils sont associés à de l’alcool. La taurine figure parmi les ingrédients clefs des boissons énergisantes. Des études récentes ont prouvé qu'il existe de réelles elles interactions entre la taurine et l'alcool. La caféine est l'ingrédient le plus efficace dans ce type de boissons. Un certain nombre d'études ont prouvé que la caféine renverse temporairement plusieurs des effets cognitifs nuisibles résultant du manque nque de sommeil. Elle tend également à améliorer la mémoire, la concentration et les performances sportives.



Envie de devenir un « Super Héros » ? Inventée en 2003 (origine allemande), les échasses urbaines au look futuriste défient les lois de la gravité. Courir à plus de 30 kms/h, bondir à plus de 2m, réaliser des pas de 3 ou 4m et oser des acrobaties dignes des meilleurs gymnastes, plongeurs de haut vol et autres adeptes du trampoline.. voilà en quelques mots, le résumé des aptitudes requises ou souhaitées pour la maîtrise et l’exploitation maximale de ces engins. Dans la rubrique « j’ai testé pour vous »… j’avoue que dès les premiers bonds, on se plait à produire un remake de « L’homme qui valait 3 milliards »… et ce, en moins de 5 minutes ! Tous les regards des passants se tournent vers vos performances bien que situées à l’état embryonnaire au vu des exploits visibles sur les vidéos qui circulent sur le net ! « Poweriser » ou encore « PowerStrider »… « Même si des personnes plutôt sédentaires peuvent rapidement trouver leur équilibre sur ces échasses (j’ai prêté mon jouet…), cette pratique est sportive et devient vite épuisante. De nombreux muscles sont sollicités et le cardio peut vite s’accélérer si l’on « titille » un peu le ressort !

Quelque soit la marque (le sujet fait débat), le plaisir est le même ! Déclinée en plusieurs versions, Junior ou Senior, l’achat dépend de votre poids (de 30 à 120 kgs) et pour plus de sécurité, il convient de se munir d’équipements de protection (casque, protège genou/coude et protège poignet). Prix : à partir de 239 € (attention, rupture de stocks sur certains modèles donc délai de livraison variable… patience !)


Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales sont automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les pédales simples, et les pédales automatiques.

Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales sont automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les pédales simples, et les pédales automatiques.

Les pédales automatiques sont idéales pour la compétition, les randonnées, l’usage sportif du VTT !

Avantages : Les appuis sont de meilleure qualité, le pied et la pédale ne font plus qu’un soit une augmentation du rendement. C’est l’assurance d’un pédalage rond, à savoir un appui sur la pédale avant tout en pouvant tirer celle qui est en arrière. Ainsi, l'effort est continu et non plus saccadé, il n’y a pas de perte d’énergie ! Sur du terrain cassant et fortement vibrant, le mécanisme de maintien du pied permet de conserver sans effort les pieds en position sur les pédales tout en continuant le pédalage.

Inconvénients : Le mécanisme d'accrochage peut occasionner des chutes si l'on est novice, les pédales sont plus chères (bas de gamme à partir de 25 €) et nécessite un usage obligatoire de chaussures adaptées. La durée de vie est plus courte que des pédales normales (plus de pièces dans une pédale auto) et un entretien est nécessaire (conseillé 2 fois par an).

Les pédales plateformes sont faites pour une pratique occasionnelle comme les trajets domicile/travail ou encore pour aller chercher le pain !!

Les pédales automatiques sont des pédales plus destinées à la compétition et aux longues randonnées… elles ont plus une finalité sportive que familiale. Très différentes des pédales plates, elles nécessitent des chaussures spéciales. En effet, il est nécessaire de placer des cales spécifiques (vendues avec les pédales) sous chaque chaussure. Elles servent à fixer (clipser) le pied à la pédale, juste en posant le pied dessus et en appuyant. Pour l’enlever (déclipser) il faut faire basculer le talon vers l’extérieur. Les pédales automatiques facilitent la poussée en même temps qu'elles tirent le pied pour un meilleur rendement du « coup de pédale ». Il existe différents systèmes qui sont propres soit aux marques (SHIMANO, TIME, CRANKBROTHERS, LOOK…), soit à la discipline (route, VTT, descente, free ride...). Le modèle le plus courant proposé aux débutants est le système SPD de Shimano : chaque pédale possède un ressort réglable jouant sur la dureté de clipsage / déclipsage. Notons aussi qu’il existe des pédales semiautomatiques, celles ci possèdent une face auto et une fasse plate. Elles sont le juste milieu entre les pédales « normales » et les pédales « auto ». Elles sont peu utilisées, très peu commercialisées et ne présentent que peu d’avantages.

En résumé, les pédales plates sont faites pour un usage occasionnel du VTT tandis que les pédales auto sont destinées à la compétition, celles-ci sont plus onéreuses, mais au vu des avantages qu’elles présentent, on ne regrette jamais cet investissement. Une fois le choix de pédales arrêté… pensez aux chaussures. De nombreux modèles s’offrent à vous en fonction de l’utilisation prévue, VTT, route etc mais aussi à des prix très variés… ça tombe bien c’est bientôt Noël !


L’émergence d’une nouvelle mode : Les trails urbains !!! D'origine Britannique, le trail est une course pédestre disputée sur sentiers et chemins balisés et courus en semi-autosuffisance. C'est-à-dire que le coureur doit prendre en charge une partie de son ravitaillement et courir avec une réserve d’eau (porte-bidon ou camelbak). Les distances varient entre 10 km (voir moins) et 160 km pour les plus longues courues généralement en ligne mais parfois en étapes. Les parcours présentent souvent de gros dénivelés pour la distance. Ils sont balisés, mais ce ne sont pas des "autoroutes". Le balisage doit permettre de poursuivre sa route... mais la lucidité du coureur doit rester optimale sinon c'est la faute inévitable de l'erreur de parcours. C'est la grande différence avec le cross, l'un est balisé l'autre beaucoup moins... On distingue 3 grandes catégories : Trail courte distance ou course nature : moins de 30 Km dans un cadre exclusivement naturel (chemins ou sentiers).(Exemples : Dans les Ardennes l’Enfer de la boulette, la course nature du Val de Bar, la Thilaysienne…) Trail moyenne distance : entre 30 et 65 km pour un dénivelé de 1000m à 3000m. (Exemples : Dans les Ardennes le trail de Thilay 42 Km 1200 D+ (dénivelé positif), dans la Marne le Sparnatrail 50 Km 1200 D+, les Templiers, la 6000 D, la Fila Sky race, l’Interlac (couru en 2 étapes), L’Aubrac etc…)

Trail longue distance ou Ultra Trail: Plus de 100 km, ils sont rares. (exemples : Dans les Ardennes Belges la Trans Ardennaise (160 Km en 4 étapes), en France les plus connues : Le Grand Raid de la Réunion 125 Km 8500 D+, l’Ultra-trail du tour du Mont Blanc 156 Km 8500 D+, le Mercantour, le Grand raid du Cro-Magnon…) On distingue deux types de trails : En autonomie totale (l'esprit de départ) et le trail assisté, avec ravitaillements partiel ou total sur le parcours... Là c'est juste un problème pour les puristes on dira que le trail en autonomie totale est fait pour les coureurs aguerris et le trail assisté on pourrait l'appeler aussi trail découverte...


En effet, quel sportif ne rêverait pas un jour de parcourir Marseille, traversant le vieux port, en avalant le bitume tout en découvrant les différents sites historiques de la ville ? Autre épreuve récente mais qui se révèle très populaire : l’Eco trail de Paris avec son arrivée prestigieuse au 1er étage de la Tour Eiffel ? A noter que le vif succès de l’édition 2008… fait que les inscriptions pour 2009 sont déjà closes ! Cette course nature dont le parcours de 80 kms emprunte à 90 % les sentiers franciliens, rassemblera plus de 1000 athlètes confirmés pour sa 2ème édition. Le petit plus des organisateurs, est qu’ils visent aussi le respect de l’environnement à travers plusieurs actions : « invitation à l'utilisation des transports en commun, responsabilisation des participants, mais aussi gestion des déchets et respect des sols... ». Chaque ville à ses caractéristiques et son charme, ce qui rend chaque trails urbains différents. Le trail urbain est accessible à tous. Pas besoin d’être sportif pour pouvoir participer aux épreuves de courtes distances, la course se fait à son rythme et la marche est loin d’être interdite. Une inscription suffit ainsi qu’une petite participation financière. Maintenant que nous avons défini le Trail, quelle différence y a-t-il entre celui-ci et le trail urbain ? Presque rien, en effet le trail urbain comme on peut le deviner, se pratique en ville. L’esprit du trail sur « bitume » est le même que celui sur « chemin » : course balisée comprenant un certain dénivelé, le tout couru en semi autosuffisance. Tout comme le trail pratiqué dans la nature, le trail urbain permet aussi de découvrir un paysage fantastique. En effet, la beauté des sites traversés et des points de vue proposés ont souvent tendance à bluffer les coureurs. Comme beaucoup peuvent le penser : «un trail urbain, c’est courir sur une route c’est tout». Non, ce n’est pas seulement courir sur une route, c’est aussi découvrir une ville, son histoire, passer dans des lieux privés (souvent interdit au public), découvrir des monuments incomparables... Voici toute la magie du trail urbain. Ces épreuves se développent de plus en plus, sont de plus en plus célèbres et attirent de plus en plus de sportifs.



Chaque année, il y a des courses hors stades qui disparaissent. Et puis, il y a celles qui ne cessent de croître, comment expliquer ce succès ? Le partage et la convivialité semblent primer sur la performance… illustration avec « la Ronde de Noël » version douceur angevine, vue par Pascal Denis, son Président organisateur et Thierry, athlète devenu « fan » de l’épreuve.

« Faites chauffer les Baskets ! » Comme l’annonce Pascal DENIS, le Président de l’association « Course à pied La Meignanne », la 10ème édition de la Ronde de noël aura lieu samedi 20 décembre 2008, épreuves se déroulant en semi nocturne et en nocturne. Située en périphérie de la ville d’Angers (49), la commune de la Meignanne s’apprête à accueillir 1700 coureurs répartis sur 2 courses, placées sous le signe de la convivialité !

En effet, au delà du classement, le plaisir de courir agrémenté d’une ambiance générale très festive est le maître mot des organisateurs. Pour preuve, les nombreux anonymes déguisés pour l’occasion… on ne compte plus les Pères Noël en basket.

Plus d’infos sur http://ronde denoel.free. fr/index.htm N’hésitez pas à transmettre les infos sur vos courses…

A noter que les plus beaux « athlètes costumés » seront récompensés. La participation entre amis, collègues ou familles reste le leitmotiv général et la majorité des coureurs déguisés seront présents lors de l’épreuve « Duo », course de 4.7 kms à effectuer en équipe de 2. Sur « le Duo », 50% des participants sont déguisés et cette course rassemble près de 10% de Meignannais ! De plus, un tiers des maisons situées sur le parcours sont décorées, illuminées… c’est un réel plaisir de voir que la population joue le jeu, c’est la fête pour tous… ajoute Pascal DENIS. etc…) Motivé, oui mais par quoi ? « Pour les athlètes dits "populaires", les coureurs du dimanche, qui sont plus à la recherche du plaisir que de la performance, c'est une course bien placée dans le calendrier estime Thierry, participant du 10km. C’est la dernière course avant la trêve (des confiseurs) donc dernier plaisir avant de se faire plaisir avec les repas de fin d'année et ses petits écarts culinaires … aux antipodes du régime "sportif".


Cette course, c'est plus une fête, une curiosité qu'une course à résultat : deux tours de 5kms, parcours genre montagne russe, qui monte d'un coté du village, redescend au centre, remonte et redescend…. Ce qui est peut être le plus rigolo, c’est que la course se déroulant de nuit (il faut faire attention ou l'on met sa basket), cela nous amène à traverser une féerie de pavillons illuminés pour Noël (on court en levant les yeux et en profitant des décors de noël comme un enfant). Cette course, les pieds dans le noir et les yeux partout sauf sur la route, c'est plus que sportif précise Thierry. En fait, c'est un peu une course avec la magie de Disney dans un petit village français pris d'assaut pour l'occasion. Notre athlète ne perd pas pour autant le sens pratique : La popularité de cette course est utile, au moins au départ à cette saison, on se tient chaud… tous ensemble bien serrés ! Voilà, c'est à vivre et à savourer ! » 5 fois plus d’athlètes en 10 ans Organisées en partenariat avec l'USAC d’Angers et l’ENA d’Angers, les 2 courses existent depuis la création en 1999. Lors de la 1ère édition, il y a eu 336 classés et en 2007, 1689 classés soit une épreuve qui a multiplié par 5 le nombre de participants ! A cette heure, les inscriptions (limitées à 1700 participants) sont closes depuis le 24 novembre, soit 2 semaines plus vite que l’an passé. Si vos épingles devront attendre 2009 pour un hypothétique dossard, nulle doute que vous ferez partie des 6000 spectateurs pressés tout au long du parcours, soit une population multipliée par 3 ce soir là ! Avalé en 31’ pour les meilleurs et 36’ pour la 1ère féminine, le 10 km rassemble le gratin local. Les meilleurs régionaux seront au rendezvous ; Côté hommes, sont attendus JeanDamescene Habarurema (ENA Angers), Julien Moreau et Philippe PAILLAT (Endurance 72), Noamen Ksouda (AS St Sylvain d’Anjou) et le local de l’épreuve, Jean-Michel Coutant (ASC St Barthélemy d’Anjou). Ce dernier, de par sa notoriété, a permis de conjuguer performance et explosion de la popularité dès 1999. Côté féminines, Corinne Herbreteau-Cante (AS St Sylvain d’Anjou) et Emilie Moinet-Paillat devraient se disputer la victoire. Petit conseil du pool d’organisation : oubliez vos chronos car il faut ajouter 270m au 10 km donc difficile de comparer avec vos perfs habituelles. Les dossards N°1 à N°20 de la course phare, permettront de repérer les meilleurs.

Quelques podiums viennent récompenser les vainqueurs mais le plus important est de reverser à une œuvre caritative le montant des cotisations versées par les licenciés FFA sur le Duo soit en 2007, près de 630 euros. Petit scoop pour les 1700 participants de cette 10ème édition : un bonnet vous sera offert en souvenir grâce aux partenaires locaux et régionaux qui répondent présents depuis le début. Sans eux et sans les 80 bénévoles (tous issus du tissu associatif Meignannais), nous ne pourrions offrir un tel spectacle, cette "fête" de la course à pied ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui... et demain je l'espère résume Pascal DENIS. Que vous soyez coureurs ou spectateurs, préparez-vous pour une soirée qui se veut joviale et festive. Alors à vos costumes, vos moufles et vos runnings ! Avec plus de 75% de participants non licenciés FFA, la Ronde de Noël de la Meignanne s’inscrit parmi les courses hors stades qui drainent une population avide de plaisir, loin de la performance prônée par le système fédéral. Devant un tel succès populaire, il convient de s’interroger sur les raisons de cette réussite. Quand aux épreuves qui disparaissent du calendrier, à la lecture de cet article, souhaitons qu’au delà de trouver des réponses, certains amorceront une réflexion…

EPREUVES 4km700 en duo à 17h + 10km270 individuel à 18h Ces épreuves sont ouvertes à tous, licenciés ou non licenciés, nés en 1993 ou avant pour le 10 km. Les jeunes nés en 1995 ou avant peuvent participer à la course en Duo (course dotée d’un challenge interentreprises). A noter que cette année, le règlement des courses FFA a évolué : Les licences des autres sports ne seront plus valables comme justificatif médical. Obligation de présenter une licence FFA ou certificat médical de non contre-indication à la pratique de la course à pied en compétition.



Après un circuit qualificatif d’une dizaine d’épreuves réparties pendant une année aux quatre coins de la planète, le circuit de coupe du monde A.W.R.S. a connu son dénouement ce mois-ci avec la finale du championnat du monde de raid aventure – Ecomotion au Brésil, du 29 octobre au 9 novembre, entre Portas dos Tatus et Jéricoacoara et ce sur 580 km. Les courses qualificatives se sont déroulées en Europe (Pologne, Espagne, Suède, Irlande, Portugal et le célèbre Raid in France, qui renait en 2009, mais dans les Alpes cette fois), mais aussi à travers le monde (Australie, Mexique, Afrique du Sud, Brésil et Nouvelle-Zélande). La crème de la crème était présente avec 5 équipes françaises en prime afin de décerner le titre honorifique de meilleur équipe de raid au monde et succéder ainsi à des noms prestigieux comme Nike – ACG Balance Bar ou Quechua – Les Arcs.

L’équipe Nike, pourtant remaniée, aura connu toutes les places du podium en championnat du monde.

Toujours au cœur de l’évènement, votre magazine Joggermag, plutôt que de vous faire un simple résumé de la course, a décidé de vous faire vivre cette aventure de l’intérieur, raconté par les acteurs euxmêmes. Parmi eux, Sandrine Monnier membre de Quechua – Compagnie des Alpes et Franck Salgues membre de Wilsa Helly Hansen, vont partager avec vous leur aventure comme si vous étiez un de leur coéquipier… Embarquement immédiat pour le Brésil…


Lundi 27 octobre : Nous avons des achats à faire pour la course : du gaz pour le réchaud ainsi que du liquide anticrevaison pour les vélos. Après avoir quadrillé la ville et passé des heures à marcher, nous ne trouverons ni l'un, ni l'autre. C'est l'équipe française « Planète Tonique » qui va nous dépanner pour le liquide et Francis notre hôtelier pour le gaz. Merci à eux. Puis, premier footing sur la plage de Fortalezza : il fait chaud et il y a du vent ! Ces deux éléments nous accompagnerons tout au log de notre séjour et quand le 2ème manque, le 1er devient réellement insupportable ! Mardi 28 octobre :

Avec l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes Vendredi 24 octobre : Toute l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes se retrouve chez Bill pour récupérer le matériel de l'assistance et refaire une dernière fois nos sacs. Nous ajoutons à nos affaires, les tee-shirts blancs que nous avons demandés afin de nous protéger au mieux de la chaleur. Nous y ajoutons quelques marquages de nos partenaires. Samedi 25 octobre : Départ de Genève pour Fortalezza (Brésil), en passant par Lisbonne. Mais la journée se termine là, car nous ratons notre avion pour cinq minutes suite à un retard pris à Genève par la compagnie aérienne. Visite de Lisbonne et 1ère adaptation à la chaleur. Nous avons chaud alors que nous ne sommes qu'au Portugal ! Dimanche 26 octobre : Vrai départ pour Fortalezza où nous arrivons le soir même. Nous logeons chez Francis, un français d'adoption, qui nous réserve un très sympathique accueil. Merci le « Petit futé » pour cette bonne adresse ! Avec son fils, ils vont se mettre en 4 pour nous trouver tout ce qu'il nous manque pour le raid. Nous découvrons Fortalezza de nuit : l'impression que nous avons va se confirmer le lendemain : c'est une grande ville sans attrait, ni charme.

C'est le départ pour Jéricoacoara. Nous avons rendez-vous à 7 h 00 à l'aéroport, mais les 1ères personnes de l'organisation ne vont arriver que vers 8 h 00. Premier aperçu de ce que nous appellerons l'heure brésilienne ! Nous chargeons notre impressionnant barda dans le bus et c'est parti pour 5 h 00 de route pour se rendre à Gijoca, où nous changeons de moyen de transport. C'est ici que nous quittons le bitume pour les pistes sablonneuses. Nous déchargeons donc les sacs pour les recharger dans des « taxibrousse » : les sacs sur le toit et nous sur des bancs en bois. Nous sommes brassés, secoués pendant 1 h 30 pour finir enfin par arriver à Jericoacoara. Quel dépaysement par rapport à Fortalezza ! C’est un magnifique village de pêcheurs, un oasis qui connaît aujourd'hui une forte activité touristique grâce à son spot réputé pour le wind-surf, le surf et le kyte-surf. L'ambiance dans ce village est très jeune et très festive. Nous sommes logés au « Mosquito Blue », un hôtel 4 étoiles avec 2 piscines et accès direct sur la plage. Le grand luxe ! C’est sûr, les quelques jours d'avant course ne vont pas être désagréables ! En fin de journée, nous testons dans les dunes nos guêtres montées sur nos chaussures QUECHUA diosaz raid 700 par de petits doigts de fée de l'atelier QUECHUA de Domancy. L'essai est très concluant. Par contre, même lorsque le soleil est couché, nous avons chaud, très chaud. Ça promet !


A Jericoacoara, lorsque le soleil se couche, c'est aussi le moment où l'activité sur la plage se fait plus intense : football, équitation ou capoeira... La Capoeira est une sorte de combat-danse, qui prend son origine au temps de l'esclavage. Les hommes n'avaient plus le droit de se battre alors pour ne pas perdre l'entraînement, ils ont « inventé » cette danse. Le spectacle est impressionnant : vitesse, agilité et souplesse. Le spectacle a quelque chose de félin ! Il se reproduit tous les soirs pendant 30 mn au moment du coucher du soleil, accompagné de chants et de musiques avec des instruments traditionnels. Mercredi 29 octobre : Nous commençons par un formidable petit déjeuner sur la plage. Le cadre est idyllique, mais nous n'oublions pas pour autant notre objectif. Ce matin, nous avons rendez-vous à 9 h 00 pour la vérification du matériel. Donc à 9 h 02, nous sommes devant la tente de l'organisation : personne ! Nous attendons un peu, puis nous croisons le directeur de la course en retournant à nos chambres : « Revenez à 14 h 00... », nous dit-il. C'est ça, l'heure brésilienne ! Du coup, nous allons tester nos shortys TRIBORD avec poche à eau et poches pour les barres et gels énergétiques intégrées, parfait pour les longues distances en kayak qui nous attendent durant le raid. C'est parti pour une bonne séance de 2 h 00 de kayak de mer. Nous choisissons de partir contre le vent, qui est omniprésent, mais son intensité ne nous permet pas de passer le cap de Jericoacoara. Nous déployons beaucoup d'efforts, juste pour rester sur place : ça promet ! Le trajet dos au vent est beaucoup plus aisé et nous nous amusons à surfer des vagues au milieu des windsurfers, qui nous offrent par ailleurs un formidable spectacle ! Nous allons ensuite à la vérification du matériel. Tout est OK mais ils font ça vraiment en dilettante. Ils sont impressionnés par nos lampes PETZL « e+ lite » multiéclairage. Les équipes arrivent et en cette fin de journée, il ne manque plus grand monde. La pression commence à monter, l'ambiance course prend le pas sur l'ambiance « vacances ». Jeudi 30 octobre :

Un petit chemin comme on aimerait en voir plus souvent, même si le pont est inquiétant

Après le traditionnel petit déjeuner gargantuesque, nous allons tester nos VTT TITUS « eleven » sur la plage. C'est un vrai plaisir de rouler avec nos bêtes de course sur le bord de mer, cela fait très carte postale ! Mais le retour avec le vent de face est plus délicat et nous nous entraînons à nous relayer pour perdre le moins de vitesse et d'énergie possibles. Les dernières équipes sont arrivées. Jéricoacoara ressemble maintenant à un spot de raideurs. Les meilleures équipes du moment sont rassemblées dans ce petit village alors forcément, nous ne pouvons plus faire un pas sans croiser du monde ! La pression monte encore d’un cran. Ce soir, petit footing jusqu'à la pointe percée : un gros caillou dans l'eau avec un trou au milieu. Second entraînement de la journée, donc demain, ce sera repos ! Vendredi 31 octobre : Toutes les équipes se retrouvent sur la plage de l'hôtel « Mosquito Blue » pour un lunch convivial et un échange de tee-shirts. Ça y est, nous y sommes. Le soir, c'est le briefing sous une tente fournaise, tout est en portugais et nous avons un écouteur pour traduire en anglais. Nous nous couchons tard, car le briefing a commencé à l'heure brésilienne et a donc fini très tard.


Résultat tout est prêt : les cartes sont plastifiées et les estomacs sont pleins. Pendant que certains partent pour le briefing technique d'avant course, les autres vont essayer de dormir un peu. Malheureusement, le gymnase dans lequel nous dormons est a côté de rues très festives et très animées. Les bouchons dans les oreilles ne suffisent pas à atténuer le bruit jusqu'au lever du soleil. Ce sera une mauvaise nuit pour tout le monde. Nous comprenons pourquoi il y avait si peu d'équipes dans ce gymnase ! Dimanche 2 novembre :

Le prochain CP est juste après le virage à droite Samedi 1er novembre : Lever 5 h 00 pour charger le 4X4 et prendre la route jusqu'à Parnaiba. Le départ de Jéricoacoara ne se fera finalement qu’à 8 h 00 : commence à y’en avoir marre de l'heure brésilienne... Pendant le trajet, nous ferons la connaissance de notre chauffeur. Apparemment, c'est pas gagné, car nous avons tiré le gros lot ! Il ne parle pas un mot d'anglais, ni même d'espagnol, alors que certains chauffeurs sont bilingues, voir même trilingues. Nous nous demandons même s'il sait lire les panneaux routiers ! Cerise sur le gâteau : son compteur de voiture ne marche pas alors que le road book de l'assistance ne donne que des indications kilométriques pour se diriger ! Les assistants vont en voir de toutes les couleurs. En début d'après midi, nous récupérons les cartes et le road book. On se réparti alors les tâches : l’un lit le road-book, un autre trace sous la surveillance d’un troisième. Ceux qui restent s’occupent de préparer les boissons énergétiques, mélange d'APTONIA endurance et energy, les barres et autres nourritures pour le lendemain.

Lever de bonne heure et encore quelques heures de trajet pour se rendre sur le lieu du départ. Ça dure depuis 2 jours et nous avons vraiment hâte que le départ de la course soit donné. Pontal dos Tatus : nous disons au revoir à nos chers assistants, nous nous rendons sur le lieu de départ en bac. Là encore, il faut attendre. Après nous être positionnés pour former le mot ECOMOTION, après avoir pris toutes les photos et vidéos nécessaires, les organisateurs se décident enfin à donner le départ. Il est 15 h 40 et ça part vite, très vite... Cette 1ère section de 28 km à pied se déroule entièrement dans le sable avec des traversées de dunes et de longues plages interminables. Nous sommes accrochés au peloton de tête et le rythme est intense. Nous sommes contents d'avoir pris nos bâtons QUECHUA diosaz raid et nos prototypes chaussures + guêtres car ils font merveilles ! Un choix d'itinéraire différent des autres va nous faire « décrocher » de ce groupe de tête et nous manquons de jus pour revenir. De plus, le manque d'eau, que nous avons déjà commencée à boire avant même le départ de la course lors des différentes attentes, commence à se faire sentir. Nous nous accrochons et nous finirons peu de temps après les premiers.


Tutoia, 19h30 : une très longue section de kayak de mer nous attend avec 64 km dans la houle et face au vent. Nous avons hésité jusqu'au dernier moment à prendre les voiles et nous avons bien fait de les laisser à l'assistance. Cette étape va se jouer au mental, nous le savons et nous nous accrochons. Sandrine est avec Bill et les Vertacos, Nico et Rudy qui sont des habitants du Vercors, sont ensembles. Nous avons du mal à aller droit et il faut trouver un cap au loin. Mais il n'y a aucun point fixe, seulement les lumières des bateaux devant nous et qui ne vont peut-être pas plus droit que nous ! A 21 h 30, certains yeux commencent à se fermer alors que la course n’est partie que depuis 6 h 00. Heureusement, quelques poissons viennent nous réveiller en sautant dans le bateau. Bill, notre pêcheur, n'en revient pas ! C'est la première fois que ce sont les poissons qui viennent directement à lui dans le bateau.

Et nous avons pagayé, pagayé, pagayé, pagayé …

A 1 h 00 du matin, nous arrivons en vue de Sao Bernardo Island, le 4ème PC de la course. C'est aussi un « stop and go ». Il y en aura plusieurs sur la course et nous avons 8 heures de sommeil en tout à écouler à ces PC. Nous n'hésitons pas longtemps avant de décider de nous arrêter 1 h 00. Le débarquement est folklorique, car c'est marée basse et une sorte de vase collante nous scotche sur place. Il faut pourtant monter un peu les bateaux sur le bord en prévention de la marée qui monte. Après un lyophilisé APTONIA « hachis parmentier » succulent et une soupe aux asperges hyperprotéïnée APTONIA qui l'est beaucoup moins, car froide, nous arrivons malgré tout à fermer les yeux quelques instants. Mais on a très vite froid, car cela fait 6 h 00 que nous sommes complètement détrempés par les vagues et le vent. A 2 h 00 du mat, c'est reparti. Comme convenu, nous n'allons pas chercher le CP optionnel, qui nous décompterait 4 h 00 de temps sur notre carte de 8 h 00 de sommeil, sachant qu’il y a en plus 2 h 00 d'effort pour aller le chercher. Nous pensons que nos 8 h 00 de sommeil ne vont pas être de trop pour boucler le raid : nous ne regretterons jamais notre choix.

Concentré pour bien orienter.


Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y méprendre. Dès 2 h 30, j'ai à nouveau les paupières qui se font lourdes. Je m'asperge d'eau, je bois, je mange... bref, je fais tout ce que je peux pour couper la routine du pagayage. Nous ne parlons pas beaucoup. Après de multiples étoiles filantes, le jour se lève enfin et nous pouvons enfin profiter du paysage, mais aussi nous rendre compte que nous n'avançons pas vite ! Après des dizaines de méandres de rivière, nous prenons un raccourci en traînant le bateau sur 500 m sur le sable et les pavés d'un village : ça nous évite 4 km de coups de pagaies. Nous arrivons enfin à Araioses à 8 h 30 et nous avons prévu de nous arrêter 4 h 00 à ce PC puisque c’est aussi un « stop and go ». Nous prenons une chambre dans une pousada où le patron nous sert des fruits, des boissons et du pain. Ça fait du bien ! Une petite douche et nous fermons les yeux. Réveil à 12 h 00. Il faut bien se lever, mais nous avons tous mal aux épaules. Dès 12h30, c'est parti pour la 3ème section soit 15 km à pied, sous un soleil de plomb et à l’heure la plus chaude. Nous partons en courant, mais bien vite, nous adoptons le rythme de la marche rapide. L'orientation n'est pas fluide car beaucoup de pistes se coupent et la végétation n’est pas très accueillante. Nous avons même goûté aux orties locales. Nous empruntons des barques avec leur barreur pour traverser 2 rivières. Les embarcations sont assez instables et nous sommes contents de ne pas être seuls pour les manœuvrer.

A 15 h 00, nous partons pour une petite section de 8 km de kayak afin de rejoindre enfin nos assistants, que nous n'avons pas vu depuis 19 h 30 la veille. On appréhende un peu de pagayer à nouveau, mais ça va, les douleurs musculaires ne se font pas sentir. Les assistants ont enfin changé de chauffeur et le nouveau a un compteur en état de marche cette fois-ci ! Malheureusement, il ne parle que portugais, alors c’est un peu la débrouille. Par contre, nous apprécions les boissons fraîches, les nouilles chinoises, les lyophs et les fruits qui nous attendent. Nous ne savons pas trop où nous en sommes dans le classement, car nous ne savons pas combien de temps les autres équipes ont dormi. Nous, nous avons déjà dormi 5 h 00 et il nous en reste donc 3 sur notre crédit sommeil. Du coup, on fait une transition relativement rapide : Florence fait marcher le chronomètre et ne nous laisse pas nous endormir. Les poches à eau remplies, des barres de céréales APTONIA plein les poches, nous partons pour la 5ème section, soit 106 km de VTT. C'est la fin de journée et la nuit va bientôt tomber, alors nous partons assez vite pour en faire le plus possible de jour. De plus, les 20 premiers km sont assez roulants, sur de l'asphalte, mais ce sera la seule fois de toute la course. Ensuite, ce sera « l'enfer » des pistes sablonneuses avec surtout une quinzaine de bornes où nous passons plus de temps dans le sable à côté du vélo, que sur le vélo lui-même. Puis, défilent les heures où il faut rester en équilibre, gérer les glissades, les roues qui se bloquent, qui chassent.... On se prend tous un nombre incalculable de gamelles avec la roue qui bloque au dernier moment et les pédales qui ne déchaussent pas. En plus, le terrain demande toute notre attention, ce qui empêche le sommeil de se faire sentir. Nous sommes ravis de nos lampes ultra Belt, prêtées par PETZL, qui nous permettent un éclairage digne d'un phare de voiture, indispensable pour anticiper dans le sable.


Nous avançons bien jusqu'au PC 9 qui est virtuel puisqu’il faut noter une date inscrite sur le mur d'une maison. Original. Nous repartons vite et nous nous laissons influencer par 2 équipes qui font demi-tour devant nous. Grosse erreur ! Nous empruntons donc un mauvais chemin, où nous persévérons avant de faire demi-tour en essayant de retrouver nos traces. Mais elles se ressemblent toutes ! A ce moment là, nous avons perdu le nord et le moral en prend un coup. Nous nous demandons comment se recaler sur la carte, et nous frappons à la porte de la 1ère maison que nous croisons : il est 23h et nous sommes au milieu de nulle part. La porte s'ouvre, Rudy aidé de Nico qui parlent un peu espagnol, tente de se faire situer le lieu sur la carte. La pauvre Brésilien semble ne jamais avoir vu de carte de sa vie et nous nous demandons même s'il ne parle pas un quelconque dialecte !

Où est le quatrième équipier ?

Des minutes de repos et de réconfort grâce aux assistants

Bill en profite pour faire un sommeil flash, malgré les aboiements incessants des chiens. De mon côté, je me demande si on ne va pas y passer la nuit. Nous décidons de repartir et de frapper à d'autres portes. Mais la suivante ne s'ouvrira même pas. Enfin, nous finissons par croiser des gens qui semblent comprendre ce que nous demandons et qui nous remettent sur le droit chemin. Du coup, c’est retour au CP 9 après avoir passés 2 h 00 à tourner en rond ! Tout va ensuite bien se passer jusqu'à l'arrivée au CP 11 à Ubatuba. Il est 3 h 30 du matin. Nos assistants nous attendent et nous ont préparé les traditionnelles nouilles chinoises, des lyophs APTONIA délicieux et même de la pizza. Le grand luxe ! Merci à eux. La section 6, démarre par un trek de 31 km avec 1 500 m de dénivelé positif. Les ampoules que je me suis faite lors de la 1ère section à pied, ne vont maintenant plus me lâcher : je sais qu'il va falloir que je serre les dents... On verra bien ! Dès le début de la section, nous croisons deux serpents avec des anneaux jaunes, bleus et noirs : les seuls animaux exotiques que nous verrons. Le début de cette section est un peu délicat car nous devons suivre un chemin qui longe la rivière. Nous la traversons, revenons sur nos pas, tâtonnons un peu et enfin, nous empruntons le bon sentier. La végétation est ici complètement différente de ce que nous avons vu jusqu'à présent : fini le sable, bonjour les arbres gigantesques, les lianes et l'humidité et toujours une douce moiteur. Les moustiques en profitent pour nous saluer aussi.


Il y a néanmoins de grosses angoisses lorsque le road book en anglais indique de tourner à droite alors que celui en portugais dit de tourner à gauche !

Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y méprendre. Notre rythme de progression se fait de moins en moins rapide. Le jour s'est levé et notre capitaine propose de faire une petite pose pour repartir de plus belle. Je ne trouve pas l'endroit très accueillant pour me coucher : trop de moustiques, trop humide, trop de végétation… Difficile la fille en plus ! C'est finalement au PC 12, à Serra da Ubatuba, que nous ferons une pause de 10 min, dans la douce fraîcheur d’un surprenant brouillard brésilien. Rudy et Nico dorment pendant que Bill essaie de s'occuper de mes ampoules afin d'atténuer la douleur... L’entraide n’est pas un vain mot en raid, mais déjà, il est temps de repartir et nous avons froid. La suite du parcours est un peu épineuse : nous quittons le chemin, peut-être est-ce un choix délibéré de notre orienteur. En tous cas, il a des guêtres pendant que nous nous faisons griffer les jambes. En plus, il a retrouvé la forme et essaie de nous donner un bon rythme. Puis nous reprenons le chemin un peu plus loin et nous finissons par une longue descente en plein soleil et sans vent jusque dans la vallée. Nous nous arrêtons au moindre point d'eau pour nous refroidir. Boire ne suffit pas, il faut aussi se mouiller. Il est 10 h 00 du matin et c'est déjà la fournaise. Nous sommes à Ibuaçu où nous retrouvons nos assistants. Eux aussi sont dans leur course et ils se dépatouillent tant bien que mal à deux avec leur pauvre vocabulaire en Anglais pour suivre le road book. Ils se repartissent bien les rôles : Gégé assure bien en orientation, tandis que Florence gère plutôt les repas.

Nous voulons prendre du temps, afin de nous rafraîchir encore et encore, mais Flo et Jérôme nous speedent car il n'y a que quelques km de VTT à venir. Nous repartons avec une seule poche à eau et Rudy nous annonce au minimum 24 km. Ce sera pour moi la section infernale. J'ai chaud, pas trop de jus, je suis tractée avec un élastique par le VTT qui me précède. Mais moi qui apprécie plutôt ça d'habitude, je le déteste ici : les pistes sablonneuses ne s'y prêtent pas vraiment, car je ne peux pas anticiper. Nous souffrons de la chaleur et l'air que nous respirons est brûlant. Nous apprendrons plus tard que les températures sont montées à 50°C et nous n'avons pas beaucoup d'eau. Je vais même jusqu'à tremper la tête dans un réservoir d'eau verdâtre, peu ragoutant, mais au moins c'est de l'eau ! J'ai les yeux rivés sur mon compteur et je regarde défiler les km. Lentement, très lentement, trop lentement. 24, 25, 26… « Oh Rudy, il reste combien ? ». Nous ferons finalement 10kms de plus que prévu suite à une erreur du road book. Le moral est en berne et je sens bien que nous souffrons tous de la chaleur; mais en silence. Pour moi, c'est la seule fois de la course où mon mental va me lâcher, un peu... Heureusement, nous retrouvons nos assistants. Il est 13 h 00 et nous sommes déshydratés. Nous avons le luxe de pouvoir nous doucher et manger des fruits frais. Ce ne sera pas la transition la plus rapide, en même temps nous savons ce qui nous attend et je ne suis pas pressée de repartir en pleine fournaise, surtout qu’il n’y a pas de vent. C’est à cette assistance que notre chauffeur aura la bonne initiative d’aller remplir des seaux d'eau chez l'habitant. Il nous les versera ensuite consciencieusement sur la tête. Malheureusement, à ce CP, nos grosses bouteilles de 5 litres d'eau disparaissent mystérieusement. Il y en a juste assez pour les coureurs et les assistants seront assoiffés jusqu'à la prochaine section. C'est ça l’esprit de sacrifice !


Nous sommes effectivement sur le chemin que voulait nous faire prendre les organisateurs, mais il s'agit en fait d'une coupe à la machette dans une végétation assez dense. Pas de lacets, nous montons droit dans la pente. Mais il fait toujours très chaud et l'ascension est lente. Nous arrivons enfin au sommet de la montagne. Il faut maintenant suivre la crête jusqu'au CP 14 : top of the Trapia. C'est un aller-retour qu'il faut effectuer et notre progression est bonne. La pluie va même faire son apparition, quelques gouttes seulement, mais tellement bienvenues. C'est alors une longue traversée de crêtes, dans l'autre sens, pour finir par une descente sur un petit village où nous sommes heureux de trouver des Mr Freeze locaux : de la vraie purée de fruit glacée. Il est toujours difficile de faire comprendre ce que nous voulons, alors Nico va directement se servir dans les étagères et le réfrigérateur. Bonne idée et gain de temps ! Une végétation qui donne un visuel impressionnant alors que nos héros sont bien chargés A 13 h 30, c'est le départ de la section 7 : 25 km à pied avec différents ateliers de cordes en perspective. Nos sacs QUECHUA prototypes 30 litres sont lourds, chargés d'eau et du matériel d'escalade. Nous partons en marchant d'un pas que nous souhaitons le plus rapide possible, sous cette chaleur écrasante. Nous progressons d'ombre d'arbres en ombre d'arbres tellement la température est étouffante. Nous regardons le ciel et nous en sommes presque à attendre le passage d'un nuage pour traverser une zone à découvert ! Nous flirtons avec les 50°C en permanence et c’est dur. Puis c'est la recherche du fameux « câble », terme donné par l'organisation, qui est en fait de la rue-balise et encore, il n’y a que quelques morceaux tout au long de cette infernale montée. Tour à tour, nous sommes sur le bon chemin ou bien nous pensons l'avoir perdu : nous ne sommes jamais sûrs. L'arrivée d'autres équipes également en train de chercher comme nous, va finalement nous rassurer.

Côté assistance, c’est parfois chaud entre Gégé et le chauffeur. Ce dernier n’écoute pas les consignes de route qui lui sont données et préfère s'arrêter tous les 100 m pour demander son chemin ! Gégé a du mal à se contenir. Il fait nuit et nous partons alors par un chemin à flanc de montagne en direction du PC 15 où nous attend un rappel. Nous attendons au moins 35 minutes, qui nous seront heureusement retranchés par la suite, avant de pouvoir nous élancer 1 par 1 sur le rappel. Le système de blocage est en fait un prussik que nous n'avons guère l'habitude d'utiliser. Deux d’entre nous en font la dure expérience. Nico manque même de finir la nuit au bout de sa corde. Il nous a quand même bien fait rire à pester, suspendu dans le vide. Il nous faut maintenant continuer à descendre le long d'un canyon. La descente n'est pas aisée, de gros blocs et une végétation pas toujours accueillants nous ralentissent. Et il y a toujours les ampoules. Nous arrivons alors à un passage obligé pour remonter sur la montagne, à moitié en trek, à moitié en escalade. Escalade facile, certes, mais sans assurance et avec des rochers délités qui bougent. Quand je sens que la roche sur laquelle je m'appuie bouge, je pense instantanément à Christophe, notre Chamois, qui s'est blessé l'année dernière en faisant une chute de plus de 10 m en entraînant le bout de rocher qui le maintenait à la paroi. Ce n'est pas rassurant !


Un bon photographe, un beau paysage et un homme en plein effort : ça fait une jolie photo

La progression est lente, mais constante, et nous assurons bien nos prises... Arrivés au sommet de l'arête, nous suivons un sentier à flanc et après une zone de jungle humide, avec des passages sous des falaises surplombantes qui ruissellent, nous arrivons à la remontée sur corde fixe : 40 m d'ascension verticale. En haut, c'est le dernier « stop and go » et nous avons encore 3 h 00 de sommeil à écouler. Je m'élance d'abord, car j'ai hâte de manger mon lyoph et surtout de fermer les yeux. Je m’endors de suite et je ne verrai même pas Bill arriver ! Nous sommes heureux de nous poser enfin car cela fait 36 h 00 que nous n'avons pas dormis. A 1 h 30 le lendemain matin nous n’avons que quelques km pour finir avant d'arriver à l'assistance à Vicosa do Ceara. Florence et Jérôme nous annoncent alors que nous sommes 5èmes. Les équipes ont toutes écoulé leur temps de sommeil et le classement est enfin « visible ». Donc nous ne traînons pas trop à l'assistance, et comme d'habitude, nos assistants sont là pour nous mettre dehors ! De leur côté, c’est dur aussi. Ils nous attendent des heures et tombent de sommeil. Chaque fois qu'une équipe arrive, ils font un bond en pensant voir leur protégé surgir. Et bien sûr, juste au moment où leurs coureurs arrivent effectivement, les assistants sont en train de somnoler.

Nous partons pour la section 8, soir 68 km de VTT. Le village d'où nous partons doit être perché au sommet d'une montagne car nous commençons par une dizaine de km de descente hallucinante sur une route pavée. C'est bien la descente, mais là, ça fait très mal aux fesses et à une ampoule que j'ai à la base des orteils, juste au niveau de la cale VTT. Je n'apprécie pas du tout cette entrée en matière et suis finalement ravie de retrouver la piste, qui n'est pas trop sablonneuse. Nous roulons bien et nous allons même rattraper, puis doubler une équipe Brésilienne. Nous sommes donc 4èmes, mais ils restent juste derrière nous. D'un coup, ils s'arrêtent. Nous aussi et Rudy se penche sur la carte. Nous sommes allés trop loin et il faut faire demi-tour Nous revenons alors sur nos pas pendant 1 km, pendant que les Brésiliens s'engagent sur un autre chemin. Sans trop hésiter, Rudy va nous mettre sur la bonne voie et nous trouvons le CP sans grande difficulté. Le jour se lève et les Brésiliens sont loin. Quelques passages un peu techniques, sans doute les plus beaux du raid, des singles et des pierres, nous attendent alors. Les garçons sont ravis de ce parcours, mais moi, je suis un peu mitigée. En effet, je ne suis plus très lucide pour enchaîner correctement au milieu des cailloux, mais je ne perds pas trop de temps pour autant. Bill se met derrière moi pour ne pas que je me laisse distancer. Nous roulons bien et nous pensons aux équipes derrière nous qui pourrait tenter de revenir, mais nous ne reverrons personne jusqu'à l'assistance à Campanario. Là, la transition est rapide : nos assistants remplissent les poches à eau, nous donnent des bouteilles et nos gilets de sauvetage TRIBORD DG 700, qui débordent de barres et de sandwichs. Nous sommes prêts à partir pour la section 9 : 60 km de soi-disant bateau en rivière, avec sûrement des portages. On nous annonce que, normalement, les 20 premiers km sont difficiles par manque d'eau et qu’ensuite cela devrait aller. Je suis contente de partir en bateau car mes pieds vont se reposer un peu, enfin c'est ce que je crois ! C'est en fait loin de ce que nous vivront et subiront durant cette étape !


La section débute à 7 h 00 du matin et va s'achever à 23 h 00 le soir. Soit plus de 16h à tracter, pousser ou porter le bateau et tellement peu de temps à pagayer ! Nous ne croisons que quelques cochons, dont beaucoup se mettent au « frais » dans l'eau de la rivière, des vaches et quelques habitants qui se lavent. Au plus chaud de la journée, l'eau est tellement chaude qu'elle nous brûle les tibias ! Elle est au moins à 40°C : nous sommes en train de traverser l'enfer ! Mes pieds me font souffrir et je suis incapable d'aider Bill à tracter le bateau. Il aura été incroyable sur cette section : le bûcheron de la forêt canadienne était bien avec nous sur cette rivière. Le temps s'écoule doucement et notre progression est lente : nous n'en voyons pas le bout. La nuit tombe et nous n'avons plus qu'une grosse lampe PETZL ULTRA BELT, même pas chargée en plein, alors nous l'économisons le plus possible. Tant mieux, car lorsque je l'allume des milliers d'éphémères, des papillons de nuit, me tombent dessus, il y en a partout, dans les oreilles ou sous les vêtements, et c'est très désagréable ! Heureusement nous avons aussi nos petites lampes PETZL e+lite dans le matos obligatoire et elles prennent efficacement le relais. C'est alors que nous discernons des lumières derrière nous. Ça nous donne un coup de boost, car c’est bien une équipe. Ce sont des Brésiliens (pas ceux du VTT) qui arrivent vraiment rapidement. Ils nous dépassent bientôt et nous ne voulons pas nous faire distancer. D'un coup, nous sommes survoltés ! Ils tentent de nous distancer, mais nous nous accrochons : 1ère attaque : OK. 2ème attaque : OK. Nous sommes toujours là, alors ils calment un peu le jeu. Nous collons à leurs kayaks et bien nous en a pris car la calme rivière se transforme en un torrent avec du courant et des chutes à passer. Les portages et les passages de blocs rocheux sont nombreux et la roche humide devient une patinoire. Nous glissons et tombons de nombreuses fois à tour de rôle. Ils ont l'air de vraiment maîtriser l'itinéraire, à croire qu'ils connaissent la rivière, et les portages car ils sont bien équipés, avec des sangles et les affaires attachées dans les bateaux. Malgré ces déboires, on s'accroche. J'en arrive presque à oublier mes pieds endoloris. Il ne faut pas les lâcher car ils vont nous sortir de cette rivière, c'est sûr ! Enfin, nous distinguons les lueurs de la ville de Granja. Ouf !

Un sponsor efficace, qui adapte le matériel aux conditions de courses. Cette section aura été l'une des plus difficile et dangereuse de la course, ça va faire mal derrière ! Nous finissons en même temps que les Brésiliens, mais eux ne mettront que 7 mn pour repartir alors que nous en mettrons plus du double. Nous cherchons notre assistance et les organisateurs nous demandent de retourner les bateaux pour en vérifier l'état. Ils nous font perdre beaucoup de temps ! Nous apprendrons plus tard qu'une équipe a tracté les bateaux par la piste et la route, sur plus de 40 km, attelés à une charrette. Ils connaissaient la rivière et savaient ce qu'ils faisaient. De ce fait, ils mettront 2 h 00 de moins que les meilleures équipes et ce, sans la moindre pénalité. Les assistants, eux, ont pu prendre un peu de réconfort grâce à une rivière au « stop and go » où ils se sont baignés en attendant leurs équipes. Même dans une eau à 30°, ça fait du bien. Départ de la section 10, avec 34 km de VTT. Très vite, l'énergie laissée dans la rivière va manquer, surtout aux garçons qui ont vraiment beaucoup donné. Bill s'endort sur son vélo et manque de prendre de bonnes gamelles à plusieurs reprises. Nous l'entendrons même se mettre de bonnes claques pour tenter de se réveiller. Nous goûterons tous au sable sur cette section.


Je surveille mon compteur kilométrique, Rudy me demande de surveiller les distances qu'il m'annonce et moi je surveille les traces au sol...surtout ne pas se perdre, pas maintenant ! J'essaie de donner un peu de rythme à cette section à nouveau très sablonneuse, qui nous emmène en bord de mer à Camocim. Nous sommes enfin en bord de plage et il faut longer le rivage jusqu'à un bac où le chrono s'arrête. Nous allons pouvoir retrouver nos assistants et dormir un peu. Il est 3 h 00 du matin et les nouilles chinoises, la salade de pâtes et la salade de fruits frais nous font du bien avant le finish. Nous dormons un peu dans nos tentes QUECHUA 2 secondes qui nous abritent du vent et avant de repartir avec les bateaux de pêche à 7 h.00. Les Brésiliens sont à 30 mn. D'un coup, il faut se lever, se dépêcher, l'heure brésilienne tourne à l'envers et nous devons finalement partir à 6 h 00 du matin à cause de bonnes conditions de vent. Je monte sur le bateau avec un lyoph à la main, le ventre à moitié rempli et nous finissons de nous crémer sur l'eau, pour nous protéger de puissants rayons du soleil. Cette section semble amusante : deux pêcheurs nous accompagnent pour manœuvrer le bateau et nous les regardons faire avec admiration. Nico prendra même la barre quelques temps. La mer est démontée, il y a beaucoup de vent et notre seule occupation sera d'écoper. Nous virons enfin de bord et nous pensons que nous allons enfin regagner le rivage, mais non, il faut encore repartir au large. Nous sommes trop courts ou alors, les pêcheurs ont des consignes pour nous promener un certain temps. C'est ce que nous pensons, mais nous ne comprenons rien au portugais. Je commence à trouver le temps long et j'ai mal au cœur. Je me couche au fond du bateau et je commence à grelotter malgré ma veste QUECHUA ultra light. Finalement, les garçons vont avoir la présence d'esprit de m'envelopper dans une couverture de survie. Je frôle l'hypothermie. Ils ont l'air d'avoir froid eux aussi, mais un peu moins que moi car ils ont pensé au pantalon QUECHUA ultra light. Près de 6 h 00 et au moins 32 km plus tard, nous débarquons enfin à Guriu.

Cette section nous laisse une impression mitigée : nous avons été complètement dépendant des marins avec qui nous étions ! Sachant que les Brésiliens ont mis 2 h 00 de moins que nous, sans que nous puissions y faire quelque chose ! Nous sommes un peu verts. Nous gardons cependant le moral car la dune de Jéricoacoara est en vue. Il nous reste 10 km de course à pied sur la plage et l'ascension de la dune que nous connaissons déjà par cœur. Nous partons donc en courant en direction de la dune, face au vent. Les garçons se relaient pour couper le vent aux autres. Ça souffle fort, mais nous iront jusqu'au pied de la dune en courant. Nos assistants nous attendent au sommet et les 500 derniers mètres se font main dans la main. Ça y est, c'est fait. Nous sommes 5èmes et nous sommes satisfaits de ce résultat, malgré les flous de l'organisation. Passage sur le podium, le champagne coule. Nous sommes heureux. Nous sommes allés au bout de ce projet même si nous avons bien souffert de la chaleur. Mais nous avons géré au mieux notre méconnaissance du terrain et de la langue. Nous avons quand même conscience que ces 2 paramètres sont importants pour grimper encore dans le classement. Le résultat d’une belle aventure humaine. Nous retiendrons aussi l'extrême gentillesse des Brésiliens.

Une partie de l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes à l’arrivée.


Nous tenons aussi à remercier les sponsors de Quechua – Compagnie des Alpes pour le matériel utilisé durant le raid : ● ● ● ● ● ●

vêtements, sous-vêtements, chaussures, sacs, montagne : QUECHUA gilets de sauvetage, combinaisons néoprènes, shorty : TRIBORD VTT : TITUS « eleven » produits énergétiques, lyophilisés, produits solaires et de soins : APTONIA lunettes : APTONIA « Xudd 800 » frontales : PETZL « ultra belt » et « elite »

Un énorme MERCI à Sandrine pour la richesse de son texte et à Nico pour avoir joué les entremetteurs sur ce coup-là. On y ajoutera toutes nos félicitations à l’ensemble de la formidable équipe Quechua – Compagnie des Alpes, qui depuis des années, porte haut les couleurs de la France en raid, sans oublier le grand Christophe dont les amateurs attendent le retour au plus haut niveau avec impatience. Bon vent à vous tous.

Le team Quechua – Compagnie des Alpes au complet avant le départ : Sandrine MONIER, Rudy GOUY, Yves BILODEAU alias Bill, Jérôme FRIER et Florence MARGUET, les assistants et enfin Nicolas TERMIER

Avec l’équipe Wilsa Helly Hansen Après un brillante saison 2008 (vainqueur Bimbache Extrem en Espagne et Raid Canéo nature en France, 2e place à The Turas en Irlande et au Wulong Mountain Quest en Chine), forte de 6 participations pour ses 4 membres lors des éditions 2006 et 2007 de l’Ecomotion à Rio de Janeiro (2e place pour Franck, Karine et Sébastien en 2007), vice championne du monde en titre en 2006 et 2007, l’équipe Wilsa Helly Hansen se présentait au Championnat du monde 2008 avec de sérieuses ambitions.

Equipe WILSA HELLY HANSEN - n°59 • • • •

Franck SALGUES - acheteur - 33 ans Karine BAILLET - professeur d’EPS - 33 ans Marcel HAGENER - pro athlète - 41 ans Sébastien SXAY - conseiller running - 40 ans

Assistance : Sukarna BURGESS - artisan - 34 ans

Pas de préparation groupée pour cette nouvelle aventure, une de plus en 2008 pour la plupart des équipiers, mais qui constitue néanmoins l’objectif de l’équipe cette année. Chacun a donc effectué sa préparation, fort de son expérience, de manière individuelle, travaillant le matériel avec précision, recueillant un maximum d’informations sur le lieu de la course (climat, marées, terrain, etc.), tentant de récupérer des précédentes courses et s’entraîner avec un plan d’entraînement très précis et adapté à sa situation personnelle.


Partis le 28 octobre de France, nous arrivons à Jericoacoara, spot de windsurf au Nordeste du Brésil et ville d’accueil du championnat du monde 2008, le 29 octobre dans la soirée, après un voyage interminable. Nous qui avions prévu d’arriver tôt, nous perdons d’entrée une journée d’acclimatation. Le 30 et 31 octobre nous accomplissons les formalités administratives (checking matériel, présentation des équipes, échanges entre équipes). Nous partons vers le lieu du départ le 1er novembre, assistons au briefing le soir même ou la course est révélée : 520 km sur carte au 1/100000e dont environ 33% de la course à pied, 30 % en kayak, 7% en voile, et 30 % à VTT. C’est une course équilibrée en type d’effort, un vrai championnat du monde ! Le 2 novembre nous poursuivons la route vers le site de départ, a travers les pistes de sable brésilienne (ça promet). Après une ultime traversée en bateau vers le site de départ, nous voici enfin sur la ligne de départ : le start est donné le 2 octobre à 15h39 pour 28 km de course à pied à travers les dunes de sable puis le long d’une plage de sable.

Section 1 - TREKKING - 28 K - Dimanche 2 novembre

Section 2 - KAYAK - 64 K - Dimanche 2 novembre 19 h coïncide avec la marée haute : nous allons partir dans le delta du Parnaiba pour finir par remonter un fleuve, avec 7 heures de marées descendante pour débuter. Nous avons estimé à plus de 12 heures la durée de la section. Nous indiquons à l’organisation que nous irons prendre le CP bonus, ce qui réduira notre temps de sommeil obligatoire de 8 heures à 4 heures. Effectuant une transition confuse mais éclair, nous partons à la mer an kayak en premier : Marcel barre son k2 avec Karine, je barre le second K2 avec Seb donne les orientations pour les cap à suivre : ayant le compas installé entre mes jambes, je garde le cap demandé. Mais il est plus simple de s’orienter à l’aide d’étoiles pour tenir un cap sur 10 ou 15 k. Nous cheminons tranquillement entre des îles, protégés du vent, puis entrons dans le chenal du fleuve pour se rendre compte que, contre marée et courant, nous avançons à faible vitesse, peut être du 5 km à l’heure. Nous arrivons au CP4 en tête à minuit, puis repartons vers le CP bonus. Une équipe nous rattrape : l’équipe Nike, encore elle. Marcel décide alors d’absolument rester avec eux. La marée remonte désormais, nous aidant un peu. Séb est dans le dur, nous suivons Nike, mais qques km plus loin, on se rend compte qu’on est dans l’erreur : ils ne vont pas au bonus, et nous devons faire demi tour pour y aller sous peine d’une pénalité de 4 heures.

Nous avons fabriqué des guêtres très efficaces de manière simple (des manches de tee shirt agrafées à la semelle de nos Montrail), afin d’éviter de remplir les chaussures de sable. Nous avons un short, le simple dossard de l’organisation, un sac à dos 20 litres (peu de matériel à transporter mais beaucoup d’eau) La course part vite, cette section traverse un paysage de dunes de sable, puis le parcours emprunte une plage de sable pendant environ 15 k. Un pack est constitué d’environ 15 équipes, puis l’équipe Nike le fait exploser par des accélérations successives. Nous arrivons avec l’équipe Nike et 3 autres équipes au CP3, à 19h. C’est allé très vite, mais heureusement la brise côtière a atténué la forte chaleur. Il fait nuit depuis plus d’une heure. L’équipe Wilsa Helly Hansen dont Franck Salgues à gauche.


J’ai vraiment sommeil, c’est difficile pour rester dans le rythme en piquant du nez. On croise l’équipe Néo Zélandaise Orion, partie plus lentement mais n’ayant pas fait d’erreur, puis l’équipe SOLE, qui semble très soudée. On va donc chercher ce CP bonus qu’on atteint vers 5h30 (l’erreur nous aura coûté une heure), puis repartons en direction du CP5. Vers 8h c’est à nouveau la marée haute : pour finir ce kayak, nous aurons courant, vent et marée contre nous. On change les équipages : je monte avec Marcel, Karine passe avec Séb. Il faut aller vite et je ne comprends pas pourquoi si vite, après quelques heures d’une course si longue. Nous doublons beaucoup d’équipes qui ne sont pas allées chercher le bonus, effectuons 2 portages pour finir à proximité du CP, et pointons au CP5 à 9h40 après 13h40 à la pagaie. Là, nous prenons la première de nos 4 heures de repos obligatoire. Nous prendrons les 3 heures restantes au CP15. Beaucoup d’équipes n’étant pas allées au bonus sont arrivées avant nous au CP5 et prennent du temps de repos ici, repos déduit de leur 8heures obligatoires. Section 3 - TREKKING - 15 K - Lundi 3 novembre Après avoir dormi une petit demi heure précairement, on repart en courant, portant nos gilets de sauvetage et pagaies pour 15 km, en pleine chaleur, dans une forêt de cocotiers, de sable, et un dédale de sentiers. L’équipe Velvet.org de Nouvelle Zélande est avec nous, encore une fois on va assez vite. On traverse un premier fleuve, puis un second dans des balsas locales assez instables : les néo zélandais couleront avec leur balsa ! Section 4 - KAYAK - 7 K - Lundi 3 novembre Arrivés au CP6, on remonte dans des kayaks bi-place. Franck et Marcel, Karine et Seb, direction le CP7 à Parnaiba, en naviguant sur un fleuve, avec marée descendante et courant du fleuve aidant, mais vent de face. Section 4 - VTT - 97 K - Lundi 3 novembre Au CP 7, vers 14h, on retrouve notre assistance, quittée au CP3. Sukarna et JoKo, notre chauffeur Brésilien, nous ont prévus vivres et rations d’eau. Cette fois ci j’effectue une transition calme, sans rien n’oublier, et je prends le temps d’emporter 7 litres d’eau car il fait très chaud, et doit rouler environ 8 heures.

Vu la chaleur et mon niveau de transpiration, un litre d’eau à l’heure ne sera pas un grand luxe !!! L’organisation a de plus prévenu que cette partie de VTT serait la plus chaude du parcours. On part en seconde position (le jeu du bonus fait que les positions changent vite), et nous roulons qques km sur une route goudronnée, puis après environ 1 heure entrons sur des longues pistes de sable. Il faut alors réduire la pression des pneus pour mieux passer les zones sableuses, qui sont très physiques avec la chaleur ambiante. L’équipe Nike nous dépasse plus tard, réparons le dérailleur de Karine abîmé par une branche (toujours avoir une patte de dérailleur en secours dans sa trousse réparation) puis nous rattrapons une équipe Brésilienne qui nous précédait.


L’équipe SOLE, groupée nous rattrape à ce moment là, nous la dépassons et poursuivons vers le CP 10 : on jardine à nouveau, et finissons par y arriver 4e, 2 heures après Orion, en tête de course. Marcel décide de prendre la carte car Séb n’y est pas cette nuit. Plus tard le jour se levant, on retrouve de la vigueur, nous rattrapons SOLE et filons à l’assistance. Peu avant le CP 11, nous dormons une grosse demi heure, et quelques équipes passent à ce moment là (Sole, Quasar Lontra, Velvet.org). Section 6 - VTT - 34 K - Mardi 4 novembre

Un joli décor de carte postale… Au CP8 nous rattrapons l’équipe Nike, faisons un ravitaillement en eau, allumons nos frontales, et repartons en tête. Plus loin, nous sommes à nouveau rattrapés, mais face à leur rythme, nous n’insistons pas. Il fait nuit noire, je bois énormément, et mon sac devient de plus en plus léger sur la section vu la quantité d’eau que je bois. A environ 15 km du CP 9, l’orientation de nuit devient très difficile, et nous perdons plus d’une heure à chercher notre piste. Nous arrivons au CP9 fatigués, plus d’une heure après Nike ! Section 5 - TREKKING - 22 K - Lundi 3 novembre Après une transition pas des plus rapides, nous partons pour un trekking de 22 K dans la serra de Ubatuba, et Séb ayant sommeil, on parle de s’arrêter dormir un peu rapidement. Nous ne trouvons pas le départ du sentier, et sommes rattrapés par Orion. Ils cherchent aux aussi ce sentier, et finissent par le trouver avant nous. J’ai vraiment sommeil, je pense que Séb aussi n’est pas au mieux, vu la multiplication des hésitations. Mais on continue tout de même, et en ce qui me concerne ça ne rime à rien car je n’avance pas tellement j’ai sommeil. A la demande de Marcel on se pose dans des buissons pour 15 minutes de sommeil, sui en fait seront réduits à 7 minutes car personne (à par moi) n’arrivait plus à dormir.

Au CP11, vers 7h30 du matin, nous enfilons un cuissard et prenons du ravitaillement pour partir pour 34 K de VTT. Sur la transition on double 2 équipes. Ce VTT est assez roulant, il alterne pistes de terre roulante et pistes de sable, mais la chaleur rend une fois de plus l’étape difficile. Sur la seconde partie, plus vallonnée, nous décrochons définitivement SOLE, mais peu à peu je décroche au niveau du rythme, une fois de plus accablé par cette chaleur. On arrive malgré tout vers 10h30 au CP 12 en 3e position, derrière Orion et Nike. Section 7 - TREKKING et CORDES - 30 K - Mardi 4 novembre Nouvelle transition : je met un short, ma casquette saharienne, mes Montrail aux pieds, je prends à nouveau 7 litres d’eau (on estime la durée du trekking à 7-8h), mon matériel escalade puis nous partons pour 30 k dans al jungle et dans une nouvelle Serra. Il fait atrocement chaud, et Seb à du mal à trouver notre sentier. Les poursuivants arrivent (SOLE, Quasar Lontra, Velvet.org). Prés d’une heure d’hésitations plus tard, nous rebroussons chemin et finissons par trouver notre chemin. Il faut grimper, longtemps, c’est raide, d’abord un sentier puis de la jungle, des arbres, des bambous…Je suis liquéfié, je transpire en permanence à grosses gouttes, ma montre indique plus de 43 °C (Séb lira 48°C à la sienne), et fatigué par cette chaleur, je ne suis plus dans le rythme, mon pas est très lent. SOLE nous double sur le haut de cette jungle, dont nous finissons par sortir…


Nous trouvons un sentier et filons tant bien que mal au CP 13 (4e position, prés de 3 heures de retard sur les leaders, Orion). En route vers le CP 15, notre rythme n’est pas des plus élevés, notre moral atteint, 2 équipes nous rattrapent (Quasar Lontra, Velvet.org), avant que Séb ne se mette à vomir (symptômes du à la chaleur). La fin d’après midi se faisant sentir, la chaleur devient moins forte et je me sens mieux. Plus loin, on trouve une maison pour se ravitailler en eau, et une boutique pour s’offrir du Coca Cola. Avec nos compagnons de route (Quasar Lontra et Velvet.org), on file au CP14 (château de pierre), et atteignons le canyon à la tombée de la nuit pour une descente en rappel. Le rappel ne se passe pas sans difficultés : Karine et Marcel passent du temps bloqués par l’organisation sur la corde (une cinquantaine de minutes sera à décompter).

Le rappel fini, on poursuit la descente à pied dans ce canyon, en pleine nuit et en pleine jungle. L’équipe brésilienne Oskalunga revient sur nous, et on part ensuite sur une arête rocheuse, que nous grimpons pendant prés d’une heure : c’est assez aérien (3 à 4 en cotation escalade), nous devons rester groupés pour s’orienter sur les passages techniques mais avec le noir pas de vertige possible. Etant mieux grâce à la fraîcheur de la nuit, je mène la cordée sur l’arête, et par nu faux pas de ma jambe gauche, me blesse contre un pierre le mollet gauche : voilà une bonne coupure, qui saigne, mais pas de souffrance. Comme si de rien n’était, je continue l’ascension, l’équipe arrive en haut de l’arête, emprunte le chemin, puis part à gauche vers le CP suivant (remontée sur cordes). C’est une nouvelle erreur : nous avons manqué un sentier, et cherchons, allons, revenons, repartons, le sommeil me rattrape encore, la jungle est inextricable, il fait noir, on marche dans la rivière égout de la ville toute proche, et nous perdons a nouveau 2 heures avant de trouver le CP 16. On effectue l’épreuve de remontée sur cordes contre des falaises, et sur le haut une foule d’équipes dort : c’est à ce CP que les équipes doivent solder leur restant de sommeil. Après ce CP, le classement sera plus lisibles, chaque équipe ayant épuisé sa stratégie du départ. Il est environ minuit, nous dormons donc 3 heures. Toutes ces équipes sont ici avant nous suite à notre nouvelle erreur d’orientation. L’addition commence à être lourde au niveau orientation : prés de 6 heures perdue ! Nos 3 heures de sommeil écoulées, on gagne l’assistance vers les 3 heures du matin : je parle alors à mon équipe de ma blessure au mollet que je nettoie et demande un médecin. Il s’agit d’une profonde coupure sur 5 à 6 cm. Heureusement pas de ligaments, nerfs ou vaisseaux touchés. Je m’en sorts avec 5 point de suture, et des antibiotiques pour éviter tout risque d’infection. Merci Docteur ! Section 8 - VTT - 60 K - Mercredi 5 novembre Cette blessure impressionnante ne me pénalise pas physiquement, et malgré certains avis circulant pour mon éventuel abandon (pas du médecin de course en tout cas), je m’équipe et repart en VTT. On attaque par une descente sur route pavée, au bout d’une heure il fait jour, et on gagne des pistes. Je ne suis pas au mieux, trop lourd (je suis cette fois ci en surcharge d’eau), sur le première heure j’ai sommeil, mais ensuite la chaleur reprends son effet quotidien.


De nuit et avec de belles couleurs, c’est magique. Je fais l’élastique avec mes trois équipiers, et je laisse beaucoup d’énergie à rouler seul derrière à essayer de recoller. Dur pour moi et dur à accepter pour eux! Plus loin nous traversons des plantations, il y a de la piste, du single track, des cailloux, une énorme chaleur… Karine crève, pendant qu’on répare l’équipe Velvet.org nous passe. Une fois reparti, on roulera mieux, nous les rattraperons et finirons la section avec eux, en 8e et 9e place. Nous avons roulé environ 4 à 5h. Section 9 - KAYAK - 55 K - Mercredi 5 novembre A l ‘assistance (CP 19), nous prenons les affaires kayak, et partons vers 10h en marchant 1 km pour gagner la rivière. Nous partons pour 55 K, dans une rivière annoncée avec peu d’eau : cela augure de long portages. L’objectif de victoire finale étant envolé, nous cherchons à aller à la fin de ce kayak sans trop perdre d’énergie. Karine monte avec Séb, je suis avec Marcel. La chaleur est à son comble à cette heure de la journée. En effet, des les premiers KM, c’est une alternance de banc de sables et d’eau, de portages (on tire et traîne nos les kayaks sur les bancs) et parties à la pagaie. De temps en temps on se baigne dans l’eau à la couleur peu rassurante pour se rafraîchir, mais cette eau est tiède à plus de 40°, peu rafraîchissante en fait. L’équipe Velvet.org s’échappe peu à peu. On change les équipages, je passe avec Karine, Seb avec Marcel.

L’après midi passe, le soir tombe, je commence à me sentir mieux sans cette chaleur, et Marcel souffre à son tour : il vomit et demande à dormir. On pousse plus loin, toujours en portant et pagayant alternativement, mais à 20 heures pour Marcel nous stoppons sur une plage de sable et dormons 40 minutes. Après cet épisode de sommeil, il reste encore de la route, peut être 5 ou 6 heures encore. On aperçoit de temps à autres les lumières de Granja, au loin, où se trouve le CP, mais impossible d’évaluer la distance. Il n’est pas facile de trouver le bon cheminement dans l’eau à l’aide de nos frontales. On arrive dans une zone de petits rapides, de sauts, des minis falaises, tout ceci à descendre ou franchir en portage avec nos kayaks, de nuit. Puis c’est au tour de Karine de ne pas se sentir bien, et de vomir. La chaleur aura décidément pénalisé toute l’équipe ! La fin du parcours est plus calme, et nous arrivons en pagayant au CP 18, à Granja, à 2h heures du matin, après avoir pagayé et porté environ 17h ! Section 10 - VTT - 40 K- Jeudi 6 novembre Nous choisissons de dormir avant d’enfourcher les vélos (il faut dire que Karine et Marcel sont malades à ce point de la course), j’en profite pour faire vérifier ma blessure à un médecin de course et pour me ravitailler en mets locaux. Vers 3h30 du matin, nous repartons : on nous annonce une orientation difficile, devant, l’équipe Nike aurait perdu plus de 2 heures. Nous devons arriver avant 10 heures pour pouvoir embarques sur les voiliers de la section suivante. On sait que nous ne rattraperont plus les équipes de devant, le podium est désormais exclu, on se bat pour une 8 ou 9e place désormais : c’est difficile pour l’équipe de garder une motivation. Mais pour les sponsors, il faut terminer, c’est grâce à eux que nous sommes ici.Partis prudemment, nous nous retrouvons vite dans un réseau de pistes et de lacs non cartographiés. Avec l’aide de locaux rencontrés ici ou là, on avance, nous rattrapons et doublons l’équipe Neo Zélandaise Velvet.org. Au CP virtuel, je relève le nombre de fenêtres et de porte d’une chapelle. Puis nous arrivons sur la coté, dans la mangrove, et obliquons à gauche direction Camocin. Les pistes de sable sont plus dures que jamais ! Nous atteignons une place de sable, et prenons une balsa pour traverser un fleuve.


En ce point, le chronomètre est arrêté. Il reprendra lorsque nous serons sur notre voilier, au départ de la section suivant. Section 11 - VOILE - 32 K- Jeudi 6 novembre Une fois de l’autre coté de fleuve, à Camocin, nous gagnons notre assistance. Il est 7h30 et Sukarna nous annonce que les voiliers ne partiront plus en mer dans 5 minutes, car le vent contraire est trop violent pour naviguer dans la direction ou nous allons. Rapidement : on change nos chaussures, prenons du ravitaillement, de l’eau, et on saute dans un voilier. 3 Brésiliens montent avec nous, et nous partons au large dans la foulée, direction Guriu, prochain et avant dernier CP, que nous devrions atteindre vers midi. Un Brésilien barre ce voilier en bois, les 2 autres sont en permanence au rappel pour équilibrer face à la force du vent. Karine et Marcel sont vraiment malades. Séb. et le plus fringuant de nous tous. Je finis aussi par m’endormir, pour éviter d’être pris par le mal de mer. Obligés de tirer 2 grands bords, et ne progressant pas, au bout de 4h30 nos locaux décident de retourner à Camocin, el point de départ ! Et notre assistance est sans doute à Jericoacoara, l’arrivée ! On a du mal à le croire, et nous devrons attendre 24 de plus pour finir cette course. La chance, en plus n’était pas avec nous en fin de course. Nous patientons jusqu’à 3 heures du matin, vendredi, pour un nouveau départ. Merci aux assistances de l’équipe polonaise et de l’équipe uruguayenne qui nous ont bien aidé. D’autres équipes étant arrivées entre temps, c’est une régate à 15 voiliers qui part finalement à 3h45. Malchance à nouveau, nous héritons de 2 des moins bons navigateurs, ce qui nous fait parcourir les 32 km de voile en 7h30 (2h30 de plus que l’équipe Ertips, partie avec nous !!). Enfin nous arrivons à Guriu, vers 11h30. C’est l’avant dernier CP. Section 12 - TREKING - 10 K - Vendredi 7 novembre Nous sautons du voilier, et courons sur la place. Il ne reste que 10 K, et nous courons tout le long au bord de l’eau, pendant environ 1h. Un dernier pointage à lieu en haut de la dune voisine de Jericoacoara, puis nous atteignons et franchissons l’arrivée où nous attendent Sukarna et notre chauffeur brésilien, ainsi que l’équipe Orion, vainqueurs de la course.

Voici les résultats des 12 premiers arrivants…Merci au Teams de nous avoir fait vivre leur aventures… Prochain rendez vous Abu Dhabi Challenge. Avec les décomptes du temps perdu lors des cordes, et celui de la section voile finalement non timée, nous sommes classés 7e en prés de 90 heures. Notre stratégie de départ, consistant a aller chercher le bonus en kayak et de n’avoir à effectuer que 4 heures de sommeil, était bonne (les vainqueurs ORION et les 3e SOLE l’avaient aussi adopté) mais notre tactique pour la mener a été mauvaise dés le départ. Nous sommes partis trop vite, nous avons perdu trop d’énergie en début de course à vouloir rester avec l’équipe Nike dont la stratégie était de dormir 8 heures et d’aller plus vite entre ses arrêts. Nous l’avons payé, rapidement fatigués avec peu de temps de repos, et accablés par cette chaleur trop sous estimée. Pour avoir si mal couru malgré toutes nos expériences de course expédition, cette 7e place me semble refléter notre valeur sur cette course. Les équipes classées devant nous étaient meilleures, mieux préparées, et notre préparation commune n’a pas été à la hauteur de l’événement et de notre ambition de départ. Au vu du classement de ce championnat du monde 2008, on constate que les nations dominantes sont la Nouvelle Zélande, les USA et la France ; le Brésil, pays organisateur ayant bénéficié de son terrain.



Les fêtes de fin d’année arrivent, et avec elles nos sens et la gourmandise prennent naturellement le dessus. Les fêtes ne durent finalement que 2 ou 3 jours, voire une semaine pour les chanceux qui partent en vacances, mais ces quelques jours se prolongent dans nos têtes à tout le mois de décembre. On résiste généralement la première semaine, pour finalement cesser toute lutte et s’abandonner aux bras de dame gourmandise, et pour apaiser sa conscience, on se dit qu’avec les bonnes résolutions de la nouvelle année, on reprendra l’entrainement très sérieusement en parallèle d’une bonne alimentation ! Cependant, il est tout à fait possible d’éviter de trainer quelques kilos superflus à l’entrainement et de démarrer l’année avec une baisse de forme, sans pour autant faire de ce mois de fêtes, un mois de frustration.

Profitons de la convivialité. Dans la mesure où nous ne serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place aux bavardages et aux moments de détente en famille. Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la tentation devrait être moindre ! Renouons avec des repas complets. La structure des repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire. Une condition cependant, il faut adapter la taille des portions. Profitons pleinement de ces journées. Profitions de chaque moment de ces journées à commencer par prendre le temps pour un bon petit-déjeuner, puisqu’il est la base de l’équilibre alimentaire et que c’est de lui que dépend le reste de l’alimentation sur la journée. Les grandes balades entre amis ou en famille l’après midi seront préférées aux repas qui se terminent à 16h, ce qui permet également de manger léger à midi si le repas de fête est le soir.

Réfléchissons au menu. Concevoir et préparer soi-même le repas aidera à allier mets festifs et équilibre alimentaire. Voici deux exemples de menus pour se faire plaisir en toute légèreté.


Profitons de la convivialité. Dans Dans la mesure où nous ne serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place aux bavardages et aux moments de détente en famille. Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la tentation devrait être moindre !

Huîtres Dinde farcie aux pruneaux Bûche glacée au sorbet Velouté elouté de pointes d’asperges Noix de St Jacques aux girolles Purée de céleri Carpaccio d’oranges

Repères du PNNS Fruits et légumes au moins 5 portions par jour

Renouons avec des repas complets. La structure structure des repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire. Une condition cependant, il faut faut adapter la taille des portions.

Conseils pour les intégrer dans les repas de fêtes Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche. En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes. En accompagnement, exploiter l’immense variété des lég légumes. Avec le fromage fromage,, penser aux fruits frais et aux fruits secs. Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une belle corbeille de fruits pour clore le repas.

Féculents à chaque repas

Varier les différents types de pains : au seigl seigle avec les huîtres, au sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...

Lait et produits laitiers 3 par jour

Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les préparations intégrant du fromage.

Viandes, poissons… 1 à 2 fois par jour Matières grasses A limiter

Produits sucrés A limiter Boissons de l’eau à volonté Sel A limiter Activité physique au moins 30 minutes

En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries. En plat, préférer la volaille aux viandes rouges. Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritu fritures. Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la mayonnaise. Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans culpabiliser évite de ressentir lle e besoin d’en manger beaucoup. Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée… Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin. Commencer votre repas par un grand verre d’eau. Saler mod modérément érément vos plats. Ne disposer pas de salières à table. Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût. Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un moment d’échange et de bien bien-être.


En résumé : Profitons des fêtes pour retrouver la convivialité, les repas structurés, le plaisir de recevoir, de cuisiner, de partager des activités... Pour composer nos menus, gardons en mémoire les repères du PNNS. Privilégier les fruits et les légumes, les pains variés, les produits de la mer et les volailles cuisinées sans peau et avec légèreté… En période de contrôle de poids. Fractionner les prises alimentaires pour éviter d’avoir faim aux moments de grande tentation. Pour Plus d’infos : www.coachnutrisport.com ou www.formebienetre.fr

Si l’on est... ... En période de contrôle de poids.

A garder à l’esprit Il y a des repas de fêtes incontournables, on peut en profiter tout en étant raisonnable.

Quelques conseils › Manger lentement, bien mâcher. › Eviter de se resservir. › Détecter les « calories superflues » : sodas, biscuits apéritifs, sauces, fritures.... › Boire au moins 1,5 l d’eau par jour. › Augmenter votre activité physique. › Ne pas sauter de repas pour compenser.

... Dans un programme bien-être.

Préparer des fêtes c’est l’occasion de prendre soin des autres et aussi de soi.

› Prendre soin de son corps : soins du visage, relaxation, activité physique... › Partager ces moments avec les amis, la famille. › Accorder une place de choix aux fruits et aux légumes dans les menus. › Eviter les abus, pour apprécier l’ensemble des mets.

... En vacances et loin de la fatigue et du stress de l’année.

C’est l’occasion de faire le marché, la cuisine… et de partager ces moments avec ses proches.

› Préparer des plats « maison », utiliser des produits de saison. › Se reposer pleinement. › Renouer avec une activité physique revitalisante. › Faire le plein d’antioxydants pour limiter les effets des radicaux libres, liés au mode de vie actif.



Le cannabis pose un vrai problème aux acteurs de la lutte antidopage. Il appartient à la catégorie des produits sanctionn sanctionnables uniquement en compétition. Or, les ttests urinaires ne permettent pas de faire la différence entre une prise juste avant l’épreuve pour laquelle on peut suspecter une démarche dopante et une consommation plus ancienne qui s’inscrirait plutôt dans un cadre récréatif. L’usage occasionnel du cannabis nnabis se repère pendant huit jours environ. Un usage régulier laisse des traces pendant un mois, voire plus longtemps. Or cette drogue est extrêmement répandue dans la société. Et il semble que cela ne s’arrêtera pas là ! Les études font, certes état d’u d’une diminution de la consommation d’alcool dans certaines régions et de tabac mais on observe dans un même temps une augmentation des chiffres concernant le cannabis. On fume presque partout. Des seuils ont donc été établis pour ne pas sanctionner des fumeurs rs passifs. Dans le sport, par exemple, il faut dépasser 15 nano grammes par millilitre d’urine pour être sanctionné. Mais le problème du délai reste entier. Une façon habile de s’en sortir serait de s’inspirer de ce qui existe pour les accidents de la ro route. Là aussi, on sanctionne des taux urinaires de THC trop élevés (supérieur à 50 ng /ml). Quand la personne nie toute consommation récente mais craint néanmoins d’être positive au test en raison d’une consommation qui remonte à plusieurs jours, on procède e à une prise de sang. Il faut savoir que les THC disparaissent de la circulation en quelques heures seulement. Donc logiquement, le sportif positif au test urinaire et négatif au test sanguin ne devrait plus tomber sous le coup du dopage.

Le professeur Abdul Dullo de l’université de Zurich a mis en évidence lors d’une étude à quel point les fluctuations importantes de poids conduisent tout droit à l’obésité. Après un amaigrissement important, lors du retour à une alimentation, même contrôlée et pauvre en graisses. L’organisme privilégie le remplissage des réserves adipeuses et il retarde la reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a pour conséquence de maintenir longtemps longtemps de repos plus basses, accroissant accroissant ainsi l’efficacité de l’alimentation. Lorsqu’enfin, Lorsqu’enfin, la masse maigre s’est reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant. Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se prémunir du retour rapide d’une période de précarité alimentaire. C’est ce qui explique le syndrome syndro « YOYO », et pourquoi les tentatives excessives d’amaigrissement se soldent en définitive par une augmentation de la masse grasse et donc par l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez raisonnable et adoptez une alimentation alimentation équilibrée, que vous vous sentez capable de maintenir tout au long d’une année.



L’importance de consulter un podologue Malmenés, nos pieds se rappellent souvent à notre souvenir sous la forme de mycoses, d’ongles incarnés ou de cors douloureux. La clé reste de la prévention. Le pied est un organe complexe comportant vingt huit os, plus de trente articulations et un nombre encore plus important de ligaments, de nerfs, de muscles et de vaisseaux sanguins. Il supporte à lui seul le poids du corps, permet de se tenir debout et de se déplacer. Nous faisons chaque jour entre 5000 et 6000 pas… Et pourtant, nous ne lui apportons pas toute l’attention qu’il mérite. Nous sommes encore trop peu nombreux à consulter un podologue une fois par an. Pour certains, cet examen préventif devrait même être incontournable : c’est le cas des patients diabétiques ou artéritiques, des personnes âgées ainsi que de celles pratiquant une activité sportive régulièrement.

Les podologues ont un rôle essentiel… Le pédicure-podologue est habilité à traiter sans prescription médicale les affections suivantes : cors, oeils-deperdrix, ongles incarnés, chevauchement des doigts, affaissement de la voûte plantaire, reconstitution partielle ou totale des ongles, durillons, mycoses, verrues, plantaires, sans oublier les troubles de la sudation… Les consultations non remboursées (aux alentours de 25€) commencent par un examen clinique. Ce véritable spécialiste de la santé du pied est en mesure d’entreprendre un traitement thérapeutique : extraction, prélèvement, massage, coupe et soins d’ongles.


Il peut prescrire des médicaments à effet local, comme des antimycosiques ou des verrucaires. Il peut aussi fabriquer des semelles orthopédiques, dites orthèses plantaires, pour compenser les malformations des pieds, palier des problèmes vasculaires dans les jambes ou des pathologies du genou et du dos. Cinq minutes d’attention par jour… Nos pieds ne sont pas exigeants : les laver tous les jours, en frottant les callosités avec une pierre ponce, essuyer avec minutie les espaces entre les doigts de pied, couper les ongles bien droits avec une pince à usage personnel, sans attaquer les angles. Suivant vos besoins, terminez par l’application d’une crème hydratante spécifique ou un produit antitranspirant. Prenez un maximum de précautions quand vous fréquentez piscines et salles de sports : portez dans la mesure du possible des claquettes et lavez-vous au savon, car le passage dans le pédiluve et une simple douche ne suffisent pas. Enfin, choisissez avec soin vos chaussures : elles doivent être adaptées à la morphologie de vos pieds (pied carré, grec, égyptien, plat, creux…) et à vos activités (sport, travail, loisirs…) Evitez les chaussures trop pointures, optez pour une hauteur de talon raisonnable (pas plus de 4.5cm) et privilégiez les matières nobles comme le cuir.

En France, quelques chiffres… - 1 français sur 2 souffre de talons fendillés - 1 français sur 3 souffre de callosités - 6 millions de français souffrent de corps aux pieds - 3 millions de français souffrent de douleurs métatarsiennes



Chacun de nous, sportifs amateurs ou de haut niveau avons entendu ou pratiqué « l'entrainement en hypoxie », plus communément nommé « entrainement en altitude ». La question est alors posée... Comment faire lorsque nous habitons au niveau de la mer, sans caisson hypobare pour recréer ce phénomène ? A travers cet article vous allez découvrir que des alternatives existent et bien souvent méconnues du grand public. L'altitude, est très prisée par les athlètes depuis quelques années, toutes disciplines confondues car les bienfaits d'un entrainement « à l'air pur » améliore les caractéristiques liées à l'endurance (aérobie). Encore aujourd'hui, l'explication scientifique de ses bienfaits continue d'alimenter les débats. Nous savons que des avantages, engendrent à l'opposé des contraintes. D'un coté, un séjour suffisamment long à la montagne entraîne une augmentation du nombre de globules dans le sang, qui engendre donc une meilleure oxygénation des muscles, un facteur déterminant de la performance en endurance. Certaines études scientifiques, démontrent un bénéfice de 5 à 10 % sur la performance, sachant que l'E.P.O dit de 3ème génération peut influencer jusqu'à 30%.

De l'autre, inexorablement, nous ne pouvons pas nous entrainer aux mêmes intensités, entre le niveau de la mer et le sommet d'une montagne, la raréfaction de l'air du à l'altitude réduit logiquement l'apport en oxygène aux muscles. Bien entendu certains athlètes peuvent être pris par le mal aigu des montagnes ou passer par des difficultés d'acclimatation, dont des maux de têtes, voir fatigue élevée au moindre effort, qui provoqueront des adaptations dans le plan d'entrainement, avec des phases d'adaptation, qui pourrait retarder leur préparation. Nous savons aussi qu'à plus haute altitude, on peut être confronté à une détérioration du tissu musculaire. Vous allez sans doute vous dire... Dis donc nous en savons, des choses sur le sujet ? Mais au final, les nombreuses études actuelles montrent que l'entrainement en altitude n'est pas encore scientifiquement structuré et ses bienfaits validés. Des chercheurs ont planché sur des méthodes qui permettraient de bénéficier des avantages liés l'altitude sans en subir les inconvénients. L'américain Levine dans les années 90, a proposé une méthode, la plus connue qui plus est : « Live high, train low » soit vivre en haut et s'entrainer en bas, en français littéral.


Les routes étroites de montagnes, imposent de nombreuses minutes, voir des heures de transport entre le point culminant, et le point bas. Vivre à coté d'une station avec téléphérique serait idéal, mais combien d'entre nous sont dans cette situation ? Pour ceux qui n'aurait pas cette chance, des méthodes de substitution avec des appareils (tentes, caissons) capables de recréer un environnement d'altitude. Mais là encore, à l'exception de certains sportifs de haut niveau qui ont réalisé cet investissement, la plupart des athlètes amateurs n'y ont pas accès pour cause de prix élevés.

Elle permet de combiner une exposition à l'hypoxie lors des entrainement et phases actives (l'hypoxie, désigne un environnement ou la concentration en oxygène est inférieure à la normale) avec la nomorxie (situation normale).Grâce à cette combinaison, on peut espérer l'augmentation de globules rouges ( Erythropéise) tout en conservant les mêmes intensités d'entrainement. Mais cette étude, adoptée par certains, a ouvert le chemin a une autre étude, celle de « vivre en bas et s'entrainer en bas ». Dans ce procédé, le changement se situe sur le secteur privilégié « l'hypoxie » qui représente un stimulus supplémentaire par rapport a un entrainement à basse altitude, donc une adaptation bénéfique. Jusque la, les chercheurs ont montré que des effets d'une telle approche n'influençait pas sur l'hématologie mais plutôt au niveau du muscle en jouant sur le nombre de capillaires, le contenu en myoglobine ou en une plus grande activité de certains enzymes impliqués dans les filières aérobie et même anaérobie. Après toutes ces recommandations, on s'aperçoit que l'évidence, n'est plus aussi simple à appliquer qu'il n'en paraît.

Pour cela, nos amis chercheurs ont imaginé, d'autres moyens pour obtenir une baisse de l'oxygénation du sang, en proposant une action simple et novatrice... L' hypoventilation volontaire, consiste à atteindre des niveaux d'hypoxie par le simple contrôle de la respiration. Mais la méthode n'est pas si nouvelle que l'on pouvait le croire, car c'est à l'origine encore un américain, Jones Edward Counsilman considéré comme un des plus grands entraineurs dans l'histoire de la natation. Il demandait à ses nageurs de respirer ou un nombre de mouvements de bras plus élevé qu'à l'habitude. Par exemple, au lieu de respirer sur 2 ou 3 mouvements, ils le faisaient sur 5,7 voir 9 mouvements. Cette méthode d'entrainement pouvait diminuer l'apport d'oxygène au niveau du muscle même pour des exercices à intensité faible ou modérée. C’est ainsi que pour de futures performances, une meilleure adaptation du muscle à la concentration d’acide lactique était permise. Counsilman, pensait reproduite des effets comparables à ceux obtenus lors d’un exercice en altitude. Sa méthode, pensait il permettrait une meilleure utilisation de l’oxygène au niveau du muscle, augmentant du même coup les capacités de synthèse d’ATP.


Des recherches dans les années 80 ont été faites sur son hypothèse mais aucun résultats sont ressortis positifs. On pouvait en conclure que les allers retours en bassin effectués en réduction de fréquence respiratoire n’induisaient pas de baisse significative de la teneur en oxygène dans le sang. Son hypothèse démontrait tout de même que le nageur augmentait simplement ses concentrations en dioxyde de carbone dans le sang, ce qui ne revêt pas beaucoup d’intérêt en termes d’adaptation physiologique. De la même façon que l’on n’a pas vu non plus une augmentation claire des concentrations en lactate comparativement à un exercice en respiration normale… Conclusion ce type de travail en hypoventilation volontaire n’était pas vraiment utile. Récemment, un laboratoire parisien a faire ressortir le dossier de l’entrainement en hypoxie. Grâce à de nouveaux protocoles, ces scientifiques sont parvenus à démontrer qu’ils pouvaient réellement entrainer une baisse importante de la saturation artérielle en oxygène. Ils ont réussi là ou avaient échoué les recherches précédentes, peut être est ce le changement de discipline. L’étude citée précédemment était faite sur des nageurs. Or il se pourrait que dans ce cas précis, l’entrainement en hypoventilation n’entraine pas de baisse de la saturation artérielle en oxygène, tout simplement parce que les nageurs sont dotés généralement de larges poumons qu’ils emplissent d’air au maximum à chaque respiration, augmentant de ce fait le stock alvéolaire en oxygène et facilitant sa diffusion à travers la paroi alvéolo-capillaire. Bref ils n’entreraient jamais véritablement en état d’hypoxie. L’autre explication est plutôt de nature posturale. La position allongée favorise en effet les échanges gazeux pulmonaires en rendant plus homogènes les rapports entre la ventilation et la perfusion. Là encore, cela favorise un meilleur passage de l’oxygène des alvéoles vers le sang. Il fallait donc explorer les effets de ce type d’entrainement en hypoventilation dans d’autres disciplines sportives. C’est ainsi que l’on plaça les sujets sur des vélos de laboratoire. L’exercice en question consistait à pédaler à 70% de la Vo2max et à respirer une fois toute les 4 secondes, au lieu d’une fois par seconde comme on le ferait naturellement.

En pratique, il fallait souffler tout l’air de ses poumons avant d’entamer une deuxième phase d’inspiration. Les résultats ont été spectaculaires avec une baisse du niveau moyen de la saturation artérielle à 87% des valeurs habituelles. Cela correspond grosso modo au niveau d’oxygénation que l’on enregistre au repos à 4000mètres d’altitude ou lors d’un effort à 2000mètres au dessus du niveau de la mer. Quant aux autres dosages, ils confirment les résultats des précédents travaux, notamment l’effet hypercapnique ainsi que la poussée de d’acidose sanguine. Et les lactates ? Curieusement , leur concentration, restait inchangée. Pourtant on avait, cette fois ci, la preuve que l’organisme était bel et bien en situation d’hypoxie. Logiquement, leurs concentrations auraient dû grimper… Comment serait ce possible ? Les auteurs de proposent l’explication suivante. En fait, des lactates sont bel et bien produits en quantités plus importantes dans le muscle mais c’est l’hypercapnie qui ralentit leur passage dans le sang. Ainsi, les habituels dosages sanguins ne montrent rien alors que le processus anaérobie lactique est déjà enclenché. Pour savoir avec certitude si cette piste est la bonne, il faudra reproduire l’expérimentation en soumettant cette fois ci les sujets à une biopsie musculaire… Bon courage !!!


L’orientation est un art, mais à la différence des autres arts, il est accessible à tous. Pour faire de la topographie, il n’est pas nécessaire d’être polytechnicien, mais seulement d’avoir un peu de bon sens. Pour nous, raideurs, cette discipline nous fera acquérir une plus grande agilité d’esprit et une meilleure capacité d’adaptation. L’orientation avec boussole et carte : C’est un jeu d’enfant. Quelques rappels peuvent toutefois être utiles. La première chose à faire, c’est de déplier la carte. Puis de repérer attentivement le lieu où l’on se trouve (regarder les panneaux de signalisation, la configuration de la route sur laquelle on se trouve…), et celui où on doit se rendre. Une fois que cela est fait, et avant de se mettre en marche, il faut orienter sa carte. Il serait dommage de partir trop vite, et de s’apercevoir au bout de deux kilomètres que la direction n’est pas la bonne. Orienter la carte permet d’éviter les détours inutiles… Détails pratiques avant de voir comment orienter une carte, il faut savoir que nous avons 3 nord : Le nord géographique : c’est l’axe de rotation de la terre, le pôle nord, qui correspond au bord vertical de notre carte. Le nord Lambert : c’est le nord de notre carte, il se voit grâce aux lignes verticales qui constituent le quadrillage de la carte. Le nord magnétique : c’est celui de la boussole, qui correspond au pôle magnétique de la terre, lequel est différent du pôle géographique de près de 2200 km. Pour les curieux il se trouve au nord du Canada, soit légèrement au sud ouest du pôle géographique.


Pour orienter sa carte, il faut placer le bord de sa boussole (Recta) contre le nord magnétique de la carte (qui se trouve dans la marge) la flèche vers le haut, et tourner la carte jusqu’à ce que l’aiguille de noter boussole, le côté coloré, se place au nord. Attention, il faut maintenir la boussole bien à plat, sinon le résultat est faussé. Une fois que la carte est orientée, on a plus qu’a lire ce qu’elle a à nous dire de l’aventure à suivre. Bien sûr, pour cela, il faut s’être familiarisé avec la légende. Enfin, avant de partir, déterminons la distance à parcourir. Pour cela, il faut considérer l’échelle (sur un carte à 1/25000, 1 cm = 250 m ; sur un carte à 1/50000, 1 cm = 500 m…), mais aussi les courbes de niveau (on n’abat pas le même nombre de Km selon que l’on marche en plaine ou en montagne). L’essentiel à connaître sur les courbes de niveau c’est que l’écart qu’il y a entre chacune représente 10 m de dénivelé. Pour savoir dans quel sens on monte et dans quel sens on descend, il suffit de regarder les lignes de crêtes qui sont les points hauts, les tracer des cours d’eau qui sont les points bas… en plus on peut se repérer avec les numéros écrits sur la carte, lesquels mettent en rapport le point concerné de la carte avec le niveau au dessus de la mer et sont le plus souvent représentatif des points les plus hauts. L’azimut : Dans le cas où nous trouvons sans carte, mais avec un itinéraire à l’azimut (course d’orientation), il faut connaître le maniement d’une boussole. Ex : azimut 120, sur 200 m. Il faut mettre le 120 du cadrant de la boussole sur la flèche de direction (repère de la boussole), et tourner de manière à faire coïncider le nord de l’aiguille avec le Nord de la boussole (N affiché sur le cadrant rotatif). Pour suivre une direction sans s’égarer, il convient de prendre un point de repère à l’horizon dans la direction de l’azimut. Si l’on rencontre un obstacle, soit le point de repère que l’on a pris est facile à retrouver et l’on contourne l’obstacle sans prendre d’autres mesures…

Soit ce point de repère n’est pas assez caractéristique pour être retrouvé sans crainte de se tromper, alors il faut dévier son azimut en de quelques degrés sur un nombre choisi de pas et rattraper sur le même nombre de pas avec le même degré inversé. Autres moyens de s’orienter : Il arrive facilement qu’en grand jeu par exemple, la patrouille n’ait qu’une seule carte, et qu’il faille se séparer. Comment retrouver son chemin si l’on n’est pas même capable de s’orienter ? Voici quelques petits trucs pour arriver à retrouver le nord et donc, si on a pu mémoriser la carte, retrouver son chemin : Tout d’abord, il faut savoir que la végétation pousse mieux et plus abondamment dans l’humidité. Les arbres n’ont qu’une seule face envahie par la mousse, c’est le côté le plus humide : le Nord. Ensuite, il est possible de s’orienter de jour avec le soleil. Tout d’abord, mettre sa montre à l’heure solaire (retarder sa montre de 2 heures l’été, ou d’1 heure l’hiver), mettre la petite aiguille dans la direction du soleil. Tracer la bissectrice de l’angle que fait la petite aiguille orientée et le midi de la montre, vous avez l’axe, Nord Sud. Il suffit maintenant de savoir que la soleil se lève à l’Est pour déterminer où se trouve le Nord.



Notre correspondant Alain Heurteux a participé à la 14ème édition de l’une des plus grandes courses de Trail en France qui a lieu chaque année fin octobre. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y participer, voici son récit… Un réveil de bonne heure, pour un départ très tôt de la maison, nous nous regroupons dans les véhicules « vive le covoiturage », nous prenons la route avant pour objectif le joli village de NANT se situant pas très loin de MILLAU. Sur l’ensemble des courses les participants sont plus de 5000 coureurs, assez impressionnant pour ce tout petit village perdu au fond d’une vallée. Dès le samedi après-midi, les jambes sont en action pour les quatre premières épreuves. Le dimanche étant réservé à la course phare du week-end « Les templiers ». Le temps est de la partie beau et chaud le samedi et la météo prévoit la même chose pour le Dimanche. L’ambiance du dimanche matin est particulière avec nos lampes frontales sur la tête à 5H00, nous écoutons le briefing sur la ligne de départ avec chacun dans le coin de sa tête le plan de marche de la journée.

Une foule importante est présente cette année due aux diverses courses du week-end : Une course pour les enfants « La Kinder Trail ». Un 19km « La VO2 Trail » Une course féminine sur 16km « La Templière ». Un 40km « Le marathon des Causses ». Un 72km « Les Templiers ».

5H15 le coup de feu libèrent les coureurs, nous sommes partis pour 6H00 à 14H00 de course suivant les niveaux des uns et des autres. La montée sur la route est toujours féérique avec ces ribambelles de lampes, un coup d’œil en arrière et nous sommes surpris de voir ces points lumineux nous suivant. Le premier ravitaillement se situe après 35km de course avec une première partie assez roulante, il faut partir prudemment et ne pas se laisser emporter par la masse, la gestion de cette partie est primordiale pour la continuité de la course.


Le premier ravitaillement se situe après 35km de course avec une première partie assez roulante, il faut partir prudemment et ne pas se laisser emporter par la masse, la gestion de cette partie est primordiale pour la continuité de la course. Des liens se lient au fil des kilomètres mais se délient aussi facilement avec les coups de fatigue des uns et des autres. Au premier ravitaillement les visages sont déjà marqués pour la plupart, les abandons commencent et je perds moi aussi mon coéquipier. Par chance je retrouve un groupe de raideurs avec lesquels je repars, je dois avouer que le moral a pris un coup en laissant derrière moi mon ami. Le contact avec la famille et le public redonne du baume au cœur et nous relance dans la course. Je sais que maintenant nous allons rentrer dans le vif du sujet avec le dénivelé et la distance qui va commencer à se faire sentir dans les jambes. Nous repartons en marchent du ravitaillement car la montée qui suit est des plus pentues avec le passage au calvaire. Ensuite un petit chemin sur les crêtes qui permet de se relancer avant la prochaine montée.

Les ravitaillements maintenant reviennent plus souvent entre 13 ou 16km, cela permet de se refaire une santé, de discuter mais aussi de quitter malheureusement la course pour certains. Le roc nantais la dernière descente La fin de la course est toujours aussi magique quand vous savez au fond de vous que maintenant vous allez finir d’une manière ou d’une autre, vous pouvez lever la tête et profiter de ce superbe paysage. Des liens se créaient ou des liens s’intensifient sur ce genre de course. Vous êtes mis à nu, vulnérable et donc plus sensible envers les autres. Et c’est toujours une victoire sur soi et avec les autres quand vous franchissez cette ligne d’arrivée tant attendu. Cela explique cette joie dans les yeux, ses embrassades entre concurrents, ce sentiment d’avoir accompli quelque chose de magique.

Si vous souhaitez comme Alain, nous envoyer vos anecdotes de courses, n’hésitez pas contactez nous sur l’email : clementsintes@joggermag.fr



Le semi marathon de Beaune a eu lieu en Novembre. Jacky Thaveau, dans son style d’écriture caractéristique montre en lui le passionné qu’il est ! Voici le compte rendu de cette journée de course. L’an passé sur cette course, je me suis fait avoir comme un novice en course à pieds….Je suis entré dans le sas beaucoup trop tard, je me suis retrouvé 2800ème au départ. J’ai dû galérer 5km en escaladant des murs, en traversant les vignes dans les rangées…. J’ai perdu beaucoup de temps et d’énergie. Il y a bien longtemps que je savais comment j’allais procéder cette année. C’est une course assez difficile par le dénivelé, mais en réalité, il y a presque autant de descente que de montée, à 20 m près. Mais, c’est tout en relance. Comme je suis naturellement bon en côtes, je n’envisageais pas pouvoir gagner de temps dans les côtes, ni sur le plat je ne suis pas très bon, de plus sur cette course il n’y a pratiquement pas de partie plate. C’est tout en faux plat montant, en côtes ou en descentes. Je décide…des semaines avant la course de la « tactique » à employer. Je vais essayer de gagner du temps dans les descentes, car c’est mon point faible. Le problème délicat quelles chaussures utiliser !!!!! Soit les ultralégères qui n’ont pas un poil d’amorti ? Soit les godasses un peu plus lourde mais qui me permettront de vraiment faire des descentes souples ? J’ai hésité longtemps… et j’ai fait un compromis (dans toutes situations il y a une solution intermédiaire….les extrêmes ne sont pas bon !!!) je choisis les ultralégères avec une semelle « Noëne » qui évite les chocs. Pour le reste de la tenue, il doit faire 10°, donc débardeur et short volant, bandeau pour la sueur, pas de casquette.

La veille au soir, je reçois un courriel de mon épouse, qui est assise en face de moi, deux bureaux en vis-àvis, elle m’annonce qu’elle a décidé de venir avec moi, pour la course à Beaune pour prendre quelques photos ! Comme je suis très souvent devant l’ordi… elle a trouvé ce moyen pour communiquer avec moi (la honte s’est abattue sur moi…..). De plus elle m’a demandé comment se connecter…elle ne va jamais sur internet. Ben, les vieux couples… pas facile, peut être les autres aussi d’ailleurs …. !!!!! La course est à 14h00…je me lève à 7h00 du matin. Petit déjeuner, préparation du matériel, puis la logistique, en effet je dois rencontrer 100bornard, Xray, Stevengo de PCAP et Thierry d’un autre site local de course à pied. Je charge la glacière en bières… et j’ajoute une boisson non alcoolisée… je ne sais pas si notre « Stevengo » boit de la bière !! La suite nous dira que OUI… ! Parfait il ira loin…


Toujours est-il que, quand j’ai voulu enfiler mon débardeur j’avais épinglé le devant avec le derrière……. Mon objectif pour cette course : Faire 1h26’30s, terminer dans les 110 premiers sur 1709. L’an passé 1h28’51’’ et 150ème. Je décide de partir en courant pour rejoindre le départ distant de 2km, ça servira d’échauffement…car il est impossible de faire un échauffement correct et être bien placé dans le sas. J’arrive sur place, je suis le premier, j’en profite pour continuer l’échauffement, mais sans plus car il reste ¾ d’heure d’attente. Un gars arrive…il me dit « Jacky », moi c’est Thierry…première rencontre en réel…un gars très sympa. Comme quoi en réel ça peut être encore mieux que sur le net ! Je vois Fabrice, qui a fait 35 km avec moi sur le marathon de Decize en septembre. Puis arrivent deux potes que je croise sur toutes les courses, ils vont un peu plus vite que moi… je peux calquer ma course sur eux… au départ pour trouver la bonne vitesse. 3100 coureurs qui font deux courses différentes et qui partent en même temps c’est perturbant. De plus, dans ceux qui se mettent devant certains font 7mn aux mille !!!

Repas à 9h30mn pâte, gruyère, et un peu de blanc de poulet, une pomme et c’est terminé à partir de ce moment la…plus que de l’eau, jusqu’au départ. Nous partons sur le site, pour être sur place à midi. Je récupère le dossard 1308, nous serons 1709 au départ du semi et 1410 au départ du 10.6km. Je m’installe dans un coin tranquille, idéal pour fixer le dossard, sur le podium de remise des prix. Je commence à mettre les épingles..et là, 8 filles arrivent, montent sur le podium… Démonstration de steppes…. Pfff ils n’ont pas pris les plus moches, je suis un peu perturbé, je suis partagé entre le dossard et les steppes. Pas facile !

Nous attendons que, les élites hommes (moins de 1h18mn) et les élites femmes (moins de 1h22mn) prennent position. Dans les élites hommes il y a un nouveau V2… Dominique Chauvelier qui aura 50 ans dans l’année 2009. Entre les élites et le reste du monde…il y a un espace d’une vingtaine de mètres, une rangée de barrière nous sépare, 2mn avant le départ, les barrières sont retirées, mais pas de pot, la dernière retirée est celle ou je suis. Il y a donc 250 coureurs environ qui me passent devant…alors qu’on pas encore parti !! Ca commence mal, car dans ceux qui sont passés devant il y a des coureurs qui font du 7mn aux mille. Je vais devoir me dégager dès le départ de cette situation. On nous annonce le départ, je me dis à ce moment, Jacky ce n’est pas le moment de tomber car tu vas être piétiné par 3000 personnes. Le décompte ce fait…10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3…et là coup de feu…le gars stressé à appuyer sur la queue de détente, on n’entendra jamais le 2 et le 1…. Mais il n’y pas eu de blessé OUF !


J’ai passé l’endroit où il y un risque important de chute, maintenant il faut trouver la bonne vitesse, ma vitesse moyenne devrait être de 14.6 km/h mais comme les 10 premiers km sont moins difficiles, il faut partir plus vite. Je pars un peu trop vite, 16.5 km/h soit 3’38’’ au premier km. Mais il a fallu jouer des épaules pour faire le passage…ça n’a pas rigolé, surtout pour les autres, au début. Des crochets à droite, à gauche, slalom pour éviter les coureurs lents. Mais devant on est obligé de faire ça… sinon c’est la déroute.

Au bout d’un km, on est déjà sur les petites routes de vignes, un coup d’œil à droite à gauche, je ne connais personne, aucun repère… Les trois premiers km, je les fais à 16.5km/heure, je suis un peu trop vite mais je suis bien, on est toujours bien au début c’est ça le problème.. Les faux plats ont déjà commencé, mais j’aime bien les faux plats montants. Le quatrième km est fait avec 3 secondes de plus.

Là, il y a la bifurcation, le 10.6 c’est à droite, le semi…tout droit. Je continue tout droit sur 1.5 km et là !!! je croise un coureur, Pfff il s’est trompé de circuit…c’est fini pour lui plus de 3 km perdu ! J’ai les boules pour lui, le pauvre. Je continue ma course, je suis bien, je suis dans un petit groupe tranquille. Le soleil illumine un peu le décor, la côte d’Or sous le soleil… magnifique..mais pas le temps de regarder beaucoup… soyons sérieux, il ne faut pas s’égarer. 8km sont faits…que vois-je…devant moins à 40 mètres une gazelle, élite féminine. Soit elle a un problème, soit je vais beaucoup trop vite. Là, c’est très motivant, est ce que je vais arriver à la rattraper sans me cramer ? Il n’y a plus qu’un gars avec moi, on échange quelques mots brefs, le souffle nous manque. Mais je me sens pousser des ailes, nous arrivons au 9ième km elle est à 30 mètres, je ne reprends plus rien. Nous sommes à Meursault, je respire très fort…il y a de bonnes odeurs. Nous passons le 10ième km, ma montre affiche 37’57’’, je suis à 12 secondes de mon meilleur 10 km de cette année. Vitesse moyenne pour l’instant 15.8 km/h, 3’48’’ aux mille. La première difficulté de la course une belle côte assez longue, je fonds littéralement sur la fille, je suis à 5 mètres, et là… elle me reprend du terrain…oulala…elle n’est pas cuite….10 mètres, 15 mètres, 20 mètres, mais rapidement. Pourtant je vais toujours à la même allure… c’est bien elle qui allonge. Du haut de son 1,58 m et 42 kg et oui, c’est Nathalie Vasseur (4 marathons cette année, dont celui de New-York, raté m’a t’elle dit plus tard.. en 2h52mn, un réussi à Rotterdam en 2h40mn… elle a gagné X fois le marathon du médoc… c’est bien une élite qui court avec moi…la juste devant). Mais à cet instant présent je ne sais pas tout ça…heureusement d’ailleurs.

Attention, pour votre santé, boire de l’alcool avec modération…


Je suis rattrapé par trois coureurs… HA ! J’ai dû baisser le rythme sans m’en apercevoir. Je ne les laisse pas me doubler, j’en remets une « louche », de ce fait je rejoins Nathalie, nous sommes 5 c’est trop pour moi, je ne m’entends plus courir, je continue d’accélérer, je suis très bien dans cette côte, tout le monde décroche (tout est relatif, ils ne sont certainement pas très loin)…sauf la fille elle résiste la bougresse !!! La première grande descente arrive…alors là on va voir… j’allonge un max, ça va calmer derrière…pas du tout, un coureur me rattrape, ….je jette un œil, c’est elle, elle me double… je suis tellement surpris que ce soit elle que je lui dis un truc vraiment con « alors là chapeau »…je n’ai pas pu résister, c’est sorti comme ça. Donc Xray pour les gros qui roulent dans la descente avec leur poids ……tu repasseras…elle fait 42 kg. Nous enchainons les côtes et les descentes, puis elle s’en va, sans me demander l’autorisation, dans une côte…10 mètres, 20 mètres, 30 mètres, 50 mètres, peut être que j’ai un coup de « mou ». Les grosses difficultés arrivent, il y a une côte qui est vraiment démotivante, pas pour moi, car c’est quelque chose que j’adore, on voit la route qui serpente dans les vignes, c’est une longue côte, elle doit faire près d’1,5 km, du bas on dirait qu’elle ne fini jamais, le pourcentage croît jusqu’au sommet, pour les coureurs « lourds » ce doit être terrible. Après ça il reste une descente très courte (150m) mais abrupte, je me donne à fond…et là alerte…je suis vraiment limite crampe dans le mollet gauche…je suis prêt à stopper… je suis certain que ça va coincer… je ralenti dans le bas, je bois une gorgée, car après il y a un mur, avec deux virages en lacet. Je fais trois foulées plus courtes..et non, ça à l’air d’aller. Je passe les virages en lacet vraiment à la corde, c’est comme une énorme marche d’escalier. Ca ne coince pas, c’est bon. Maintenant c’est une longue descente, j’ai toujours la fille en vue elle est à 250m, puis à partir du 19ème c’est pratiquement plat. Nous passons Volnay, 14 ième km, je suis en avance de 3’30’’ sur mon objectif je passe en 53’56’’, donc 15,2 km/h de moyenne pour 3’55’’ aux mille.

Le soleil a disparu depuis le 10ième km et un vent froid souffle en courant d’air sur le final.


Je suis bien mais je me fais passer par quelques coureurs, mais pas de vieux, que des gamins de moins de 35 ans. De toute façon je ne peux guère aller plus vite, mais je m’assure une petite réserve au cas où un vieux viendrait au dernier moment tenté un forcing… je suis prêt pour donner un coup d’accélérateur sur une courte distance. Maintenant il reste 500 m, je ne sais pas si mon photographe sera la, car j’ai toujours mes 3’30’’ d’avance. Je termine très fort, je vois l’immense panneau qui indique le temps de course et je vois que je suis en 1h22’ et qu’il faudrait que je termine en moins de 1h23’ pour gratter 4 points pour mon club. Je termine le semi, plus vite que pour mes fractionnés de 200m, c’est incroyable, la ressource que j’ai encore. Je fini en 1h22mn53s (c’est mon meilleur semi depuis 1992….), soit 5’55’’ gagnées sur l’an passé. Je suis 53ème sur 1709 au temps couru, 3ème V2 derrière Chauvelier, un jeune 50 ans (bon il est 9mn31s devant moi…un monde) et Desmazière Marc (je n’ai pas son âge) qui est 1mn30s devant moi. Le 4ième V2 est 3mn derrière. Le problème pour l’avenir… les V3 ils ne sont que 4 sur ce semi, mais le premier en 1h25mn, le second en 1h29’44’’, 1h33mn et 1h 36mn….. il ne faudra pas mollir deux ans. Nathalie Vasseur termine 23 secondes devant moi. C’est à ce moment que tout va se gâter… tous les coureurs ont droit à une bouteille, rappel nous sommes à Beaune en côte d’Or, pour la vente aux enchères des hospices… on nous donne quoi en cadeau.. du Givry de la côte chalonnaise, c'était le vin préféré de François Mitterrand...parait-il !! Vraiment des petits joueurs dans l’organisation. L’an prochain on aura peut être du « Kiravi » ou du beaujolais nouveau.

Ensuite, il faut retrouver les Capéciens, je vais donc au point de rendez-vous fixé, je suis seul, Xray arrive, puis Steve du haut de son 1.92m, nous attaquons la bière, l’ambiance est bonne. Je suis entrain de dire que j’ai fait le semi en moins d’1h23mn et la fille devant moi se retourne.. c’est Nathalie. Elle me dit « on a couru ensemble un bout de chemin ». Elle m’a félicité pour ma manière de monter les côtes, elle m'a décrit ma façon de monter. Je l’ai impressionnée… alors venant d’une femme comme ça… le Jacky tout retourné ! Comme j’étais tout retourné déjà avant la course…maintenant je suis dans le bon sens pour avancer. Elle m'a avoué aussi, que dans la première partie elle n’était pas très bien…Donc c’est peut être moi qu’il l’ai fait avancer, ce n’est pas impossible (rêve) ! On s’est donc aider mutuellement, car sans elle je n’aurais pas été aussi vite, je pense. Enfin « 100bornard » arrive et prend son breuvage…

Quarté gagnant Pcap : 1er 2ème 3ème 4ème

Jacky en 1h22’58’’ ?????? Stevengo en 1h34’59’’ xray71 en 1h41’ 25 sec

Mon pote Fabrice m’avait mis, 1mn50s sur le marathon, mais là c’est moi qui lui mets 2mn41s. Le premier 1h07’44’’ Le dernier 3h20’52’’

Dans les élites, j’ai bien apprécié Yoann Diniz…il n’a pas le teston, il a l’air très bien ce gars là. Il est 6mn derrière moi, en marchant !!! Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne peux pas diffuser la photo de l’arrivée ! Pô grave


Mon coup de gueule ! Le ravitaillement à l’arrivée, ridicule, pas de chocolat (si, mais liquide) n’importe quoi. Que des trucs qui étouffent !!!! Je ne trouve pas très normal qu’on paie des élites pour venir et qu’ils raflent les lots des coureurs « bas de gamme ». Bon, je n’ai rien contre Dominique Chauvelier, ce n’est pas de sa faute si les organisateurs sont nuls, mais comme dit 100bornard ce n’est pas très fairplay !!! Je suis quand même 3ème V2 d’une course avec 1709 participants… je n’ai pas été convié sur le podium… je m’en fous du lot, mais au moins qu’on puisse voir les trois premiers de chaque catégorie. Ca ne coute rien et on voit ceux qu’il faut essayer de battre le prochain coup.....il y a une vingtaine d'élites mai il ne faut pas délaisser les 3000 autre coureurs. Les organisateurs ont récompensé jusqu’au 7ième de la course…pourquoi 7… bien parce que Chauvelier était 7ième, en plus il a cumulé les lots… pas bien. J’ai tout de même 8 ans de plus que lui… dans deux ans, je serai peut être premier V3, je vais tout faire pour. A moins qu’il ne trouve un ancien champion sur le déclin qui va me mettre 10mn ! Les coureurs de « bas étages » ont donné 50000 euros (en gros, peut être plus) en frais d’inscription. Ce sont les élites professionnels qui ramassent tout…..faut pas déconner. D’ailleurs je connais beaucoup de bons coureurs qui ont boycotté cette épreuve… Inscription trop cher et lots mal répartis. Vive le sport, organisateurs arrêtez les magouilles.



Partir de la promenade des Anglais à Nice au Palais des festivals de Cannes, cette première édition du marathon des Alpes-Maritimes a réuni tous les suffrages. Les sourires étaient radieux à l’arrivée et de n’était pas du cinéma. Comme il est coutume dans le sud, le soleil brille sur la Cote d’azur, la mer est paisible reflète le ciel bleu éclatant, le thermomètre avoisine avec les 20°. Les coureurs, stars du jour sur la croisette, qui parait de mille couleurs promet une arrivée majestueuse au terme de ce marathon au tracé inédit reliant Nice et Cannes par le bord de mer. De nombreuses régions de France sont représentées ainsi que les étrangers… La nouveauté et la renommé de la cote d’azur doit y être pour quelque chose à ce rassemblement massif… Au départ 8h45, 9000 marathoniens sont répartis dans les différents sas en fonction de leurs objectifs. Les ballons sont en place aves la présence de Mohamed Serbouti avec sa flamme des 3h. Un parcours riche, avec au 7ème kilo, le pont Napoléon III de Saint-laurent-du-Var et son port de plaisance, l’un des plus importants de la côte, la promenade piétonne des Flots bleus et l’esplanade de Goélands. Au 10ème kilomètre, cagnes sur mer, connu pour son hippodrome, puis la marine de Villeneuve-Loubet au 15ème. Un parcours, large au départ, se rétrécit quelque peu, mais le flot passe sans grande encombre. Un regard à gauche vers la mer et de l’autre coté, une foule de spectateurs venus nombreux. L’entrée d’Antibes est incroyable avec la porte Marine et les fortifications Vauban. Le semi marathon est là. Une touche musicale redonne un peu de courage avant d’affronter les premières difficultés du tracé avec quelques côtes abruptes et passages vallonnés. Si le mental des marathoniens a bien intégré la côte de la Garoupe, les passages vallonnés avant le 35ème auront un peu surpris… Dès le cap d’Antibes, nombre de coureurs s’arrêtent pour une pause « photo », une providence de belles maisons de la beauté de la mer azur était immanquable… Les sensations sont de plus en plus magiques, la fatigue est là mais elle est surmontée avec l’arrivée sur la Croisette au 40ème. Les deux derniers kilo sont réalisés sur une avenue bordée de Palmiers, de palaces qui se succèdent, juste avant de rejoindre le palais des festivals et des congrès. Tout simplement magique. Résultats HOMME

Résultats FEMME

1. Jacob Kitur (Kenya) 2h11min12s 2. Haylu Dogaba Abede (Ethiopie) 2h11min23s 3. Jackson Ronoh (Kenya) 2h12min17s

1. Okxana Kuzmicheva (Russie) 2h37min10s 2. Ingrid Lopergolo (France) 2h44min37s 3. Judit Nagy Folding (Hongrie) 2h45min35s


Podium hommes (avec le 149ème au scratch en bonus) 1 PRADEAU François Energy Cycle Mozac 2 ENGELDINGER Fabrice CAP 03 Commentry 3 BILLONNET David Puissance 3 Cournon 149 MARCHAND Emmanuel Pierre Saint-Just 42 Podium femmes : 1 BAUDRON Marie-Pierre ASPTT Vichy 2 ROUSSEL Catherine UC Creuzier le Vieux 3 BRUHAT Sophie UC Creuzier le Vieux Podium enfant : 1 RABRET Anthony AN Montluçon 2 KULA Ivanhoé FFA 3 BOULY Rudy RC Vichy Podium handisport : 1 CHIROL Michel Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle 2 BRIGNON Jean-François Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle 3 VINCENT René Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle

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Ce n’est pas parce que vous êtes inscrit en Histoire, Mathématiques ou encore en Droit que vos journées à la fac doivent être synonymes que de cours, BU ou exams... Il faut également vous détendre, vous dépenser ! Et comme les choses sont bien faites, votre université possède normalement un service des sports. Pour ceux que la compétition intéresse, direction les associations ou clubs sportifs. Quelle que soit votre envie, vous trouverez certainement une activité à votre convenance ! Et n’oubliez pas : être bien dans son corps et dans sa tête, quoi de mieux pour réussir ! Des sports collectifs aux sports individuels, de nombreuses activités sont proposées selon les établissements. Sports de raquettes (tennis de table, badminton, tennis...), sports de ballons (foot, basket, volley...), arts martiaux (karaté, judo), danse, arts du cirque, yoga, gym, natation, athlétisme, boxe, équitation, ski, voile... Bref, un large éventail est à votre disposition et ce, à des prix très attractifs. Du sport pour la détente avec le Service des sports Le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) ou le Département des activités physiques et sportives (DAPS), encadre les activités sportives organisées au sein de la fac. Il vous permet, en marge de vos études, de pratiquer une activité régulièrement, tout au long de l’année. Les établissements ne sont pas tous égaux au niveau de la qualité et du nombre d’infrastructures à leur disposition, ce qui joue sur les activités proposées. Celles-ci sont encadrées par des professeurs d’éducation physique et sportive. Pour bénéficier de ce dispositif, vous devrez préalablement avoir payé des droits (facultatifs) lors de l’inscription administrative. Mais vous pourrez parfois vous inscrire en cours d’année selon votre établissement. On vous demandera une assurance personnelle couvrant la pratique sportive que vous pourrez généralement vous procurer auprès de votre SUAPS.


Sachez que certaines universités proposent d’intégrer un cours de sport dans votre cursus ! Par exemple, si vous suivez un programme de badminton, vous pourrez le faire valider en ECTS, selon les conditions fixées par l’université. Idéal pour gagner des points tout en alliant détente et bien-être ! Du sport en compétition avec la FFSU Pour participer à des compétitions et représenter votre université, vous devez vous inscrire à l’Association sportive (AS) ou Club sportif de votre établissement, moyennant une participation financière annuelle. On vous demandera bien sûr un bon niveau dans la discipline concernée ! Si votre club ou association est affilié à la Fédération nationale du sport universitaire (FNSU), vous pourrez participer à des compétitions académiques, inter régionales, et nationales. Ces dernières donnant lieu à l’attribution du titre de champion de France FFSU. Les compétitions universitaires se déroulent le jeudi. Entraînements, déplacements, le rythme est soutenu ! La FFSU est en charge de promouvoir et d’organiser la compétition sportive amateur pour les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur. La fédération fait le lien entre les diverses fédérations sportives nationales et représente le sport universitaire français auprès des instances sportives nationales et internationales. Chaque académie dispose d’un Comité régional du sport universitaire au sein duquel sont réunies les AS, ainsi qu’un ou plusieurs Comités départementaux du sport universitaire. Ces instances dépendant de la FFSU. Allier sport de compétition et études Souvent les universités proposent des aménagements d’emploi du temps. Vous êtes prioritaire dans le choix de certains cours si vous êtes inscrit dans une AS. Renseignez-vous. Certains établissements mettent en place des aménagements destinés aux étudiants sportifs de haut niveau (suivi personnalisé, tutorat...). C’est le cas par exemple à l’université Toulouse 1..

Et le handisport ? À la FFSU, on le déplore, mais le handisport universitaire n’est pas d’actualité, même s’il y a une volonté d’aller dans ce sens. Il n’existe donc pas de compétition réservée aux étudiants handicapés. Cependant, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du service des sports, certains établissements proposant des activités spécifiques. À l’Université Paul Sabatier de Toulouse, les étudiants handicapés sont intégrés aux activités existantes. « Les activités les plus demandées sont la musculation, le tir, l’escalade, le tennis... », explique Ludovic Menjot, auxiliaire de vie. C’est vrai que nous menons une politique d’intégration au niveau du sport. Mais nous proposons également des activités spécifiques, comme la sarbacane ou la randonnée en montagne avec joëlette ». Pourquoi n’y a-t-il pas de compétition universitaire de handisport ? « Il n’y a pas assez de membres pour l’instant pour organiser des compétitions universitaires », laisse entendre Ludovic.


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