20 janvier au 25 février '11, Ernest Pignon-Ernest , Galerie Confluence(...
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20 janvier au 25 février '11, Ernest Pignon-Ernest , Galerie Confluence(s) de l’IUFM, Lyon Plus de trente ans maintenant qu'Ernest Pignon-Ernest appose ses images sur les murs des villes, au coeur de la vie urbaine.Très attentif à l'espace qu'il investit, l'artiste est attaché à la représentation du corps et appose ainsi ses figures in situ.
Repéré dès 1972 au Salon de la jeune peinture du Grand Palais, Pignon- Ernest connaîtra toute sa vie les deux pans du monde artistique. Il sera aussi bien amené à créer en pleine rue que dans le cadre d'expositions personnelles en galeries, intervenant dans des musées prestigieux (musée Rimbaud, musée d'Art moderne de Paris, musée Picasso d'Antibes, palais des Beaux-Arts de Pékin,musée Ingres, etc .). Dessins parfaitement intégrés à l'architecture de la ville, ses oeuvres s'imposent comme des offrandes collectives que chacun peut observer, loin des vitrines de musée.Avec des dessins empreints de nostalgie, de questions modernes et un souci historique constant, Ernest Pignon-Ernest déploie des figures aussi troublantes que belles qui ne manquent pas d'interroger le rapport de chacun à son espace,mais surtout à sa mémoire.
Ernest Pignon-Ernest © DR
Hanté par les ombres de Nagasaki et d'Hiroshima, il a apposé des images peintes, dessinées, sérigraphiées sur du papier fragile, sur les murs des cités, dans des cabines téléphoniques, qui se fondent dans l'architecture urbaine, sont acceptées par les populations qui les défendent même de leur dégradation lente (Naples). Les témoignages photographiques accentuent cette fusion et en gardent les traces. Ernest Pignon-Ernest dénonce l'art construit pour les musées
et expositions. Ernest Pignon-Ernest Galerie Confluence(s) de l’IUFM Vernissage de l’exposition, le jeudi 20 janvier à 18h30, en présence de l’artiste 5, rue Anselme - Lyon 4ème Tél : 04 72 07 30 74 Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 14h30 à 18h
www.lyon.iufm.fr/confluences/ Mercredi 15 Décembre 2010 Source : http://www.arts-spectacles.com
05/09/2011 11:36
Le Zèbre - Le symbolisme du mur
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27-01-2011
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La Coopérative du Zèbre
LE SYMBOLISME DU MUR Peut-on faire de la peinture après Picasso ? S'interroge Ernest PignonErnest. Au vu de son oeuvre, la réponse est claire : il a choisi le dessin. Mais pourquoi alors n'a t il pas été intimidé par les grands classiques qui l'ont précédé ? Les réponses sont claires : 1 il n'a pas à rougir de son trait ; 2 son coup de crayon colle à son époque ; 3 il a su le mettre au service d'une approche très contemporaine du métier d'artiste "qui a quelque chose de pertinent à dire". Ca existe encore ? :-) Il a également développé un nouveau concept, avec une approche politique et sociétale forte, de rendre visible ce qui n'est plus. De faire hurler les murs à travers ses idéaux et son oeuvre éphémère. D'offrir à tous un travail artistique dans notre quotidien et qui nous interpelle, nous pousse à la réflexion.
E x p o s Z'eXpo Pierre David Hans Schabus Artaq Awards
Hanté par les ombres de Nagasaki et d'Hiroshima, il a apposé des images peintes, dessinées, sérigraphiées sur du papier fragile, sur les murs des cités, dans des cabines téléphoniques, qui se fondent dans l'architecture urbaine, sont acceptées par les populations qui les défendent même de leur dégradation lente (Naples). Les témoignages photographiques accentuent cette fusion et en gardent les traces. Ernest Pignon-Ernest, niçois qui vit et travaille à Paris depuis 30 ans dénonce l'art construit pour les musées et expositions. Il expose en ce moment à la galerie IUFM Confluences sous forme d'une mini rétrospective "coup de poing" qui "cimaisise" (qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour éviter la répétition) forcément brièvement, mais de façon pertinente, une bonne partie de la richesse de son oeuvre : j'y ai passé presque 2 heures... sans zapper l'excellente vidéo qui retrace son parcours. Signalons que cette galerie propose depuis 95, sous la houlette d'un ami trop brusquement disparu cet hiver, 4 ou 5 excellentes autant que disparates expositions chaque année : Peter Saul, Elodie Barthelemy, Daniel Depoutot, Hervé Di Rosa, Jean Philippe Aubanel,... "Aucun territoire n'est exclu, tous sont interpellés, appelés à confrontation quand bien même la galerie IUFM Confluence(s) a depuis sa création défendu la peinture et plus particulièrement les artistes de la nouvelle figuration". Sans renier la mission fondamentale de l'Institut que sont la formation des formateurs.
Le symbolisme du mur Projet Vidrio Louis Cretey aux Beaux Arts Les clés de la ville C'est demain ! Monuments visionnaires
Ernest Pignon-Ernest, du 20 janv au 25 fev, galerie IUFM Confluence(s), 5, rue Anselme 69004, entrée libre. http://web.lyon.iufm.fr/confluences/ .X.R.
05/09/2011 12:05
exposition - l’homme de la situation - Lyon Plus
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http://www.lyonplus.com/fr/permalien/article/4522345/l-homme-de-la-...
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Lundi 5 septembre 2011
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27/01/2011 02:01
l’homme de la situation
LA M ÉTÉO
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Ernest Pignon-Ernest n’est pas un artiste fait pour les galeries. Depuis ses premières interventions dans les années 60 -il proteste alors contre l’implantation d’un arsenal de missiles atomiques sur le plateau d’Albionses œuvres demeurent indissociables des territoires dans lesquels elles s’inscrivent. Ce précurseur du « street art » conçoit des dessins d’un réalisme inquiétant, qu’il colle lui-même dans des lieux de passage : façades d’immeubles, cabines téléphoniques, escaliers... L’exposition de photos et de dessins que lui consacre la galerie IUFM Confluences ne manque pourtant pas d’intérêt. Même si l’artiste prévient lui-même dans le texte de présentation qu’il éprouve « une réserve à l’égard des photos. Elles imposent un cadre à une intervention pensée, conçue et installée dans l’espace et le dynamisme de la ville ». Les images de ses interventions urbaines permettent tout de même d’apprécier la portée de ses dessins, le plus souvent des personnages à l’encre noire qui surgissent dans l’espace urbain. Et viennent perturber le réel, comme ces trois hommes accablés et enfermés derrière une grille, au pied de la façade d’un hôtel particulier d’Avignon. L’œuvre de Pignon-Ernest a gardé sa dimension militante, qu’il intervienne en France, en Afrique du Sud ou au Proche-Orient. Dans sa série « Mahmoud Darwich », il fait revivre la figure du poète palestinien, dont l’effigie pleine de dignité apparaît au milieu des décombres d’un immeuble de Jérusalem-Est ou sur le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie. Guillaume Beraud Jusqu’au 25 février au 5, rue Anselme (4e). Tél : 04 72 07 30 74. A LIRE AUSSI
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