ICONIC magazine #9 - FR

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Château La Coste Un domaine exceptionnel où se marient architecture, art, vin et nature #the ninth edition 07 ————— 2023 Durabilité ION : une pensée de plus en plus circulaire Finance Investir dans des kots pour étudiants Villes Les Pays-Bas se distinguent par leurs performances en matière de durabilité ICONIC MAGAZINE
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Une expérience inégalée

Le Château La Coste à Aix-en-Provence est niché dans un vaste domaine de plus de 200 hectares de vignes, d’oliviers et de forêts.

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6 Introduction 8 Villes Amsterdam 14 Spotted by ION Le plein d’inspiration 16 Innovation Bright Energy : l'utilisation intelligente de l'énergie verte 20 Perles architecturales Atlantis The Royal / Living in marble 24 Durabilité ION : une pensée de plus en plus circulaire 28 Tout un Art Château La Coste 32 Finance Investissement judicieux dans l’immobilier étudiant 34 Technologie Optimisation de l’espace de vie 36 #actION Lazare 38 Speakers Corner Réaffectation du patrimoine immobilier 42 En Construction Panquin 44 Le Résident Centre de jour Wissel 47 Album Photo Townhouse et Overlys ICONIC
ninth edition 07 ————— 2023 4 I C ON IC ˼ SOMMAIRE
#the
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Faites la connaissance de notre nouvelle COO

Voilà sept ans déjà que vous croisez Hanne Dekeukeleire dans les couloirs de ION. Juriste dans un premier temps, elle a ensuite pris les rênes de l’équipe juridique avant de devenir COO.

Hanne Dekeukeleire COO-pilote

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˼ INTRODUCTION

Je ne peux pas m’en empêcher : je cherche constamment ce qui peut être amélioré. Un trait de caractère plutôt utile en tant que COO d’une entreprise telle que ION. Ce n’est un secret pour personne, nous visons toujours le meilleur, le plus fou et le plus beau.

Évolution et croissance

Au cours des sept dernières années, j’ai vu l’entreprise grandir. Je la connais comme ma poche. Et l’ambition qui caractérisait ION lorsque je suis arrivée est restée intacte. Elle m’a convaincue à l’époque, et continue à me motiver au quotidien. Mon plus grand défi ?

Le passage d’une fonction opérationnelle à un poste de direction. J’en tire aujourd’hui de l’énergie, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Bien coordonner, cela s’apprend. Quand un incendie se déclare, j’ai tendance à vouloir l’éteindre moi-même. Or il n’y a pas de mal à confier la lance. Au contraire : il est indispensable de répartir et de déléguer les tâches aux bonnes personnes. C’est le seul moyen de grandir en tant qu’entreprise.

Et grandir, ça nous connaît. Ce magazine en est déjà à sa neuvième édition, et bien des choses ont changé au fil des ans. D’autres thèmes, en revanche, requièrent toujours notre attention. Particulièrement en matière de durabilité. La société doit changer, et c’est à nous d’y

contribuer. Nous nous y employons d’ailleurs pleinement. Nous utilisons un maximum de techniques durables pour le refroidissement et le chauffage de nos bâtiments. Sur nos chantiers, nous remplaçons les moteurs diesel par des batteries durables. Nous pensons nos conceptions de sorte à pouvoir construire de manière circulaire. Cela signifie que nous tenons déjà compte du jour où le bâtiment sera démoli, afin que les matériaux puissent être réutilisés. Je pourrais encore citer bien d’autres exemples. Nous savons que la durabilité ne se limite pas à l’installation de panneaux solaires et d’une pompe à chaleur, comme l’explique notre collègue Steven Willems dans ce magazine.

Métropoles

Ce que nous ne cachons pas non plus, c’est notre passion pour l’architecture. Elle se reflète dans nos projets, mais aussi dans ICONIC, où nous cherchons à vous inspirer au travers de quelques joyaux qui ont attiré notre attention. Que ce soit un hôtel de luxe à Dubaï ou un vaste domaine à Aix-en-Provence, où vous pourrez découvrir le Centre d'art de Tadao Ando ou le Pavillon de musique de Frank Gehry.

Dubaï n’est pas encore à l’ordre du jour pour ION... Mais il ne faut jamais dire jamais ! Nous aimons nous inspirer des grandes villes du monde entier. Et il ne faut pas forcément

partir loin. Jetons un oeil à Amsterdam. Comment nos voisins du nord parviennent-ils à combiner intelligemment zone touristique très fréquentée et tranquillité de vie ?

Découvrez-le à la page 8.

Bourreaux de travail

La croissance de ces dernières années, il est évident que nous la devons également à nos merveilleux collaborateurs. On peut avoir l’impression qu’il faut toujours travailler d’arrache-pied chez ION. C’est vrai, nous travaillons dur. Mais il règne aussi au sein de notre entreprise une incroyable humanité. Nous mettons tout en œuvre pour que chacun puisse s’épanouir au travail. Qu’il s’agisse d’une discussion agréable au détour d’un couloir ou d’un coaching externe pour aider un collègue qui peine à trouver un équilibre entre travail et vie privée. Ma porte est toujours ouverte. Cela fait aussi partie de ma nouvelle fonction. Je suis reconnaissante de la confiance que Davy, Kristof et Paul me portent et du soutien que je reçois de mes collègues. Je suis prête pour l’aventure ! À présent, il est temps d’explorer le magazine. Bonne lecture !

Hanne Dekeukeleire COO
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'L’ambition qui caractérise ION m’a séduite il y a sept ans.
8 I C ON IC ˼ VILLES
Amsterdam

Amsterdam

Les Pays-Bas dans le top 20

Les Pays-Bas se distinguent par leurs performances en matière de durabilité, et pas seulement à Amsterdam. Pour cela, ils misent sur les énergies vertes. Le pays s’est fixé des objectifs ambitieux afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et d’accélérer la transition vers des sources d’énergie durables.

Le Sustainable Development Goals Index, qui mesure les performances nationales en matière de développement durable, classe les Pays-Bas en 17e position sur 163 pays examinés en 2022.

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Des logements durables à Amsterdam

La capitale néerlandaise compte de nombreux projets de construction durable. Un bon point pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être des habitants.

Tandis que l’espace disponible à Amsterdam se fait de plus en plus rare, la demande de logements et d’infrastructures ne cesse d’y augmenter. Dans ce contexte, les projets (résidentiels) durables constituent une étape cruciale en vue de réduire l’impact du développement urbain sur l’environnement. La capitale néerlandaise prend les devants avec le projet « Amsterdamse Aanpak Duurzaam Wonen » (AADW). Ce programme vise à réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 des Amstellodamois en proposant une aide financière et technique aux propriétaires. Une bonne chose pour l'environnement et la qualité de vie des habitants.

Pakhuis de Zwijger

Construit en 1933, Pakhuis de Zwijger a longtemps servi à entreposer des marchandises comme le café, le cacao et le tabac. En 2006, le bâtiment a été transformé en un centre innovant axé sur la créativité et la culture. L’un des principaux objectifs de la rénovation : réduire l’empreinte écologique du bâtiment.

Aujourd’hui, Pakhuis de Zwijger accueille de nombreuses activités culturelles et sociales comme des expositions, des débats, des conférences, des ateliers et des festivals. C’est un lieu de rencontre, qui invite au partage d’idées et à la collaboration.

La durabilité y est omniprésente. Par exemple, des panneaux solaires ont été installés et l’eau est consommée de manière efficace. Cette démarche écologique est tout aussi présente à l’intérieur, des toilettes économes en eau à la vaisselle biodégradable. Tout est conçu pour minimiser l’impact environnemental.

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˼ VILLES

Valley Difficile de passer à côté de Valley à Amsterdam. Ce complexe novateur et durable situé au cœur d’Amsterdam-Zuid est un mélange de bureaux, de logements, de magasins et d’établissements horeca. Il est à la fois multifonctionnel et esthétique.

Valley Amsterdam est un concept des architectes MVRDV. Le bâtiment se compose de trois tours reliées par un spectaculaire atrium, véritable cœur battant du projet.

Il séduit non seulement par son impressionnante identité architecturale, mais aussi par son caractère durable. Valley a été

conçu pour laisser une empreinte écologique minimale. Il est notamment équipé de matériaux durables, de panneaux solaires et d’un système de récupération des eaux de pluie.

En plus d’être durable, ce projet dispose d’un spectaculaire toit-terrasse de pas moins de 1 200 mètres carrés. Une oasis de verdure qui apparaît tel un mirage au cœur de la ville. Cerise sur le gâteau : une vue panoramique à couper le souffle sur la ville d’Amsterdam.

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Le nouveau Stedelijke Museum

Le Stedelijke Museum d’Amsterdam est l’un des plus grands centres de design et d’art moderne et contemporain des Pays-Bas. Le musée a récemment été doté d’une nouvelle aile. Le bâtiment est également surnommé « D e Badkuip » (la baignoire), en raison de sa forme atypique.

Conçu par l'architecte néerlandais Mels Crouwel, De Badkuip est une véritable prouesse d’architecture moderne. La façade en béton est recouverte d’une couche de céramique blanche brillante qui confère au bâtiment un aspect surprenant, presque futuriste.

L’intérieur du Badkuip est tout aussi impressionnant. Les sols et les murs sont revêtus de matériaux sobres et modernes comme le béton et l’acier, pour un rendu industriel. Les pièces sont ouvertes et lumineuses et accentuent la beauté des œuvres.

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'L es projets (résidentiels) durables constituent une étape cruciale en vue de réduire l’impact du développement urbain sur l’environnement.

Approche d’Amsterdam pour des logements durables

Le programme AADW vise à réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 des logements de la ville en proposant une aide financière et technique.

Lieven de Key HQ

Lieven de Key HQ est un immeuble de bureaux moderne et durable situé à l’ouest d’Amsterdam. Le bâtiment doit son nom au célèbre architecte néerlandais Lieven de Key, qui a énormément contribué à l’architecture de la capitale aux 16 e et 17e siècles.

Ce projet a été conçu par les cabinets d’architectes néerlandais Rijnboutt et VenhoevenCS. Il se compose d’une série de modules carrés, empilés tels des blocs Lego. L’intérieur du bâtiment est tout aussi impressionnant : il a été conçu comme un espace ouvert, baignant dans la lumière et la verdure. Les modules sont équipés de façades vertes et de panneaux solaires, pour un résultat à la fois durable et efficace.

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© Frans Parthesius — Architecte : Studioninedots

Déniché, testé et approuvé

Laissez-vous surprendre par les belles trouvailles de nos collaborateurs. Compte Instagram original, design créatif ou salon incontournable... Voici 5 petites perles rien que pour vous !

SPOTTED

— Aluminium coloré

La tour Hekla est un gratte-ciel de 220 mètres de haut qui surplombe La Défense, à Paris. Ce projet signé Jean Nouvel se caractérise par une façade prismatique en verre et en métal, avec de l’aluminium coloré Sandalor®. Il devient la plus haute tour de La Défense et le deuxième plus haut bâtiment de France, pour une vue imprenable sur les toits parisiens.

tour-hekla.com

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Dôme de verre Matuvu

La Place Matuvu à Knokke accueille un nouveau parking souterrain dont le rez-de-chaussée attirera tous les regards : grâce à un dôme de verre conçu par Samyn & Partners. À la demande de Jan De Nul et BEMECO, Vitroplena a effectué les calculs de conception du projet, composé d’une structure métallique minimaliste réalisée sur mesure. Celle-ci sera ensuite stabilisée par des panneaux triangulaires en verre structurellement collés aux barres d’acier. Résultat : un dôme en acier stabilisé grâce au verre, et deux matériaux qui se complètent à merveille d’un point de vue structurel. matuvu-knokke.be

Bath & Barley spa

Installé dans une cave voûtée du vieux centre-ville, Bath & Barley est une version modernisée du traditionnel spa bière tchèque, créée par le studio de design WeWantMore. Cet établissement propose des traitements à base de bière, notamment des bains à base d’eau, de houblon, de malt et d’herbes médicinales.

bathandbarley.com

Semaine du design néerlandais

Projectnaam: PATROON

La semaine du design néerlandais est un événement international de grande envergure qui se déroule à Eindhoven. Neuf jours durant, il met à l’honneur le design sous toutes ses facettes. Il s’agit du plus grand salon consacré au design en Europe du Nord. Il a lieu chaque année à la fin du mois d’octobre, et présente le travail et les concepts de plus de 2 600 créateurs. Vous pourrez vous y rendre du 21 au 29 octobre 2023.

ddw.nl

Forest of Knowledge

Après avoir remporté un concours international de design en 2018, Snøhetta a été chargé de concevoir la nouvelle bibliothèque partagée de la capitale chinoise. Le projet architectural, paysager et intérieur a été imaginé en collaboration avec le partenaire local ECADI. La construction a débuté en 2020, et le toit est désormais en place. La structure en verre de 16 mètres de haut est en cours d’installation. Une fois achevé, il s’agira du premier projet de façade vitrée autoportante en Chine. La fin des travaux est prévue pour 2023. snohetta.com/projects/beijing-sub-center-library

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Gepresenteerd door: Project introductie: Over organisatie: Voor vragen over deze inhoud kun je contact opnemen met ons via press@dutchdesignfoundation.com.

Une idée lumineuse

L'entreprise gantoise Bright Energy fournit de l'énergie verte aux chantiers de construction.

Bright Energy L'utilisation intelligente de l'énergie verte

Les frères Sam, Arne et Lisse Van Acker sont les figures de proue de l'ambitieuse entreprise Bright Energy. Ils approvisionnent les chantiers en énergie renouvelable à l'aide de batteries et proposent un système de gestion intelligente de l'énergie. Leur objectif ? Éliminer les générateurs au diesel polluants des chantiers de construction.

Comment est née l'idée de Bright Energy ?

Sam : « Le chantier du futur est électrique. Les équipements sur les chantiers sont de plus en plus électriques, ce qui fait que la demande d'énergie ne cesse d'augmenter. La connexion au réseau électrique est souvent limitée et ne répond pas à la demande d'énergie en constante augmentation.

Il y a donc un décalage flagrant entre la demande d'énergie des chantiers et ce que le réseau peut fournir. C'est pourquoi Bright Energy propose un système de batterie intelligent qui répond à la demande d'électricité et d'énergie, tout en utilisant la connexion limitée au réseau pour se recharger. En utilisant un système central de gestion de l'énergie qui

connaît les appareils installés sur le chantier, nous utilisons au mieux la connexion au réseau et faisons une utilisation plus consciente et plus intelligente de l'énergie. La batterie récupère l'énergie du réseau au moment opportun et la distribue aux appareils adéquats au moment approprié. »

Arne : « Je ne supporte pas l'inefficacité. Je grossis le trait, mais la consommation d'un générateur au diesel sur les chantiers équivaut à faire marcher sa voiture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour finalement ne l'utiliser qu'une fois par jour pour parcourir une courte distance. Je ne pouvais pas accepter que dans les villes où l'on n'a pas le droit de conduire une voiture diesel, on puisse utiliser de tels générateurs.

C'est d'ailleurs de là que vient le nom « Bright Energy ». La technologie des batteries existait déjà, mais elle n'est rentable que si elle est utilisée judicieusement. Notre approche était la suivante : "Comment garantir qu'il n'y ait plus de raison d'opter pour un générateur au diesel ?" La batterie est certes plus écologique, mais pour opérer une conversion complète dans la construction, elle doit

proposer une meilleure solution dans tous les domaines. En effet, le système est également plus fiable et plus facile à utiliser, il ne cause pas de nuisances et il est financièrement viable s'il est utilisé de manière intelligente. »

Quand avez-vous commencé ?

Arne : « En 2016, j'ai convaincu notre père d'installer une batterie domestique chez nous.

À l'époque, nous étions parmi les premiers en Flandre à en disposer. Pour que le système soit rentable, il fallait le rendre efficace. J'ai donc commencé à écrire des algorithmes de contrôle pour ce système. J'ai réussi à réduire de moitié la facture d'électricité deux années de suite. Puis, avec mon frère, nous nous sommes demandé si nous ne pouvions pas faire la même chose pour d'autres personnes. C'est ainsi que tout a démarré.

En 2019, nous avons participé au programme de start-up de l'Université de Gand « Expedition DO ! », que nous avons gagné.

À l'origine, notre idée visait à remplacer les générateurs dans le secteur événementiel, mais nous avons vite constaté que les chantiers de construction constituaient un meilleur marché pour ce produit. Ce marché est

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Une alternative durable

L'ambition de Bright Energy à tous les niveaux est de veiller à ce que les gens renoncent à choisir des générateurs au diesel polluants et bruyants.

non seulement plus vaste et non saisonnier, mais les habitudes de consommation sur les chantiers sont également plus prévisibles. Et cela est bénéfique pour nos algorithmes. A la fin de l'année, Bright Energy a été officiellement créée, avec une orientation marquée vers le secteur de la construction et tous les services qui s'y rattachent. »

Comment fonctionne-t-elle exactement ?

Arne : « J'aime comparer la batterie à un réservoir dans lequel on remplit un grand tonneau en continu, lentement, et où on ouvre de temps en temps un grand robinet au fond du tonneau. Nous avons constaté que ce robinet n'est pas utilisé très souvent, ce qui laisse beaucoup d'espace pour réaliser d'autres actions avec le tonneau.

Un chantier a besoin de la batterie pendant un maximum de 12 heures par jour ouvrable. Pendant ces heures, nous déployons la batterie pour réduire le tarif de l'énergie du chantier. Lorsque l'énergie est bon marché, nous chargeons la batterie et le chantier est alors alimenté par le réseau autant que possible.

Quand l'énergie est plus chère, le chantier est entièrement alimenté par la batterie.

Le week-end, le soir et pendant les congés du bâtiment, le site est fermé et la batterie n'est pas utilisée. Par conséquent, elle n'est utilisée qu'un tiers du temps. Cela représente une énorme perte de valeur. Grâce à Bright Energy, nous donnons à nos systèmes une seconde fonctionnalité sur les marchés de l'énergie ou en fournissant des services d'équilibrage du réseau lorsque le site ne l'utilise pas. Cela permet également d'obtenir un meilleur rendement du capital investi, ce qui réduit le prix pour l'entrepreneur. »

Sam : « Nous fournissons de l'énergie aux chantiers en tant que service. Nous examinons la meilleure façon de fournir de l'énergie à chaque chantier. Les clients sont totalement déchargés de cette tâche. Grâce à l'outil logiciel que nous avons développé, le client peut facilement indiquer les appareils qu'il souhaite utiliser sur le chantier. Nous calculons ensuite la taille de la batterie nécessaire et assurons l'installation et le contrôle du système. Le client n'a plus qu'à brancher les appareils.

La plateforme logicielle comprend un outil de surveillance qui affiche la consommation d'énergie par prise et appareil individuels. Cela permet aux clients de comprendre en profondeur où l'énergie est consommée sur le site. Les mesures ont déjà clairement montré qu'une grande quantité d'énergie est perdue sur les chantiers et que des améliorations sont possibles. Grâce à la plateforme, nous pouvons intervenir en réglant des minuteries sur les portails. De cette manière, la consommation pendant la nuit peut être complètement éliminée. Nous proposons désormais la plateforme logicielle séparément pour la planification de chantiers électriques et pour l'utilisation de coffrets de chantier surveillées et contrôlables lorsqu'aucune batterie n'est pas nécessaire. »

Quels sont vos projets pour l'avenir ?

Sam : « Nous opérons aujourd'hui avec 11 unités opérationnelles. Faire évoluer le système a déjà été un défi, car en raison de corona certains composants matériels clés n'étaient pas disponibles. Entre-temps, nous avons considérablement amélioré notre produit et sommes prêts à passer à la production en série. Notre objectif est de produire cinq unités par mois à partir de juillet et dix par mois à partir de 2024. »

Arne : « Nous aimerions également proposer nos batteries et notre système de gestion de l'énergie à d'autres secteurs, lors d'événements ou à des stations de recharge. Nous connaissons une forte croissance en Belgique et la demande du marché néerlandais est également très forte. Mais en tant que Belges, nous gardons les deux pieds sur terre. » •

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'L orsque l'énergie est bon marché, le chantier est alimenté par le réseau et quand elle devient plus chère, le chantier passe entièrement à la batterie.

The Two Towers

Des envies de grandeur ? La tour hôtelière Atlantis The Royal à Dubaï propose des chambres, des suites et des penthouses luxueux. La tour résidentielle renferme, quant à elle, des appartements résidentiels synonymes de luxe permanent.

sur une îleVie royale

Atlantis The Royal, à Dubaï, repousse les limites du luxe. Le projet, situé sur Palm Islands, se compose de deux tours vertigineuses de 185 et 165 mètres de haut, reliées par un pont aérien de 45 mètres de long. Il présente toutes sortes de nouveautés en matière de design. Laissez-vous éblouir par des intérieurs élégants et des vues panoramiques sur Dubaï à couper le souffle. Moderne et épuré, l’extérieur a été conçu par le cabinet d’architecture new-yorkais KPF (Kohn Pedersen Fox), tandis que l’intérieur a été imaginé par l’architecte d’intérieur parisienne Sybille de Margerie. Au rez-dechaussée, la spectaculaire fontaine Skyblaze est signée WET Design. La Belgique a également contribué à ce joyau architectural, puisque c’est BESIX Group qui a construit le complexe !

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˼ PERLES ARCHITECTURALES

ATLANTIS THE ROYAL EN CHIFFRES :

185

37 795 231

17 2023

mètres de haut étages chambres, suites et penthouses appartements de luxe restaurants haut de gamme Inauguration en janvier

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22 I C ON IC ˼ PERLES ARCHITECTURALES

Vivre entouré de marbre

Un éventail de projets visionnaires, qui brillent par leur conception inhabituelle, mais fascinante.

in marble

Living

Ces projets n’ont pas été conçus dans l’idée d’être concrétisés un jour, mais ils nous offrent un aperçu de l’imagination de l’architecte. Ils montrent comment le rendu flirte avec les limites du possible.

« L iving in marble » est un concept de l’architecte Hannes Peer, inspiré par les nombreuses carrières de marbre abandonnées en Italie. Les activités des carrières ont façonné le paysage, mais se sont toujours déroulées à l’écart de la civilisation. Cette composition architecturale unique réutilise des sites qui évoquent les fouilles archéologiques. Le complexe symbolise le lien fondamental avec la nature, permettant aux habitants de vivre (littéralement) dans le marbre, et parmi le marbre. Postmoderne et utopique, la ville dégage une immense puissance. Par ailleurs, cet environnement à la fois archaïque et ultramoderne est l’endroit idéal pour s’interroger un instant sur l’impact de l’extraction du marbre. Et l’aspect écologique offre un réel potentiel : plusieurs intervenants ont déjà manifesté leur intérêt. Peut-être la concrétisation du projet n’est-elle donc pas aussi impossible qu’on pourrait le croire...

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Construction durable

ION base la mise en œuvre de sa vision du développement durable sur trois piliers : l’énergie, l’eau et la circularité.

ION : une pensée de plus en plus circulaire

Entretien avec Steven Willems, R&D Director chez ION

De nos jours, l’isolation, les panneaux solaires et les pompes à chaleur font partie intégrante de chaque projet de nouvelle construction. Toutefois, le secteur de la promotion immobilière repousse chaque jour les limites du développement durable. Dans ce domaine, ION se considère comme un précurseur. L’entreprise sensibilise non seulement le secteur, mais elle crée aussi des projets innovants sur ses propres sites.

Steven Willems, R&D Director chez ION, nous parle de la manière dont la durabilité et l’innovation œuvrent, ensemble, au service des futurs résidents et utilisateurs des projets ION.

« Cela fait un certain temps déjà que nous nous efforçons de construire plus efficacement et plus durablement, notamment au niveau de la gestion de l’eau, du traitement des déchets et de l’énergie. Mais l’intégration de la pensée circulaire dans le processus de construction prend aussi une place de plus en plus importante pour nous ainsi que pour le client final », explique Steven Willems, R&D-directeur chez ION.

Pas trop de blabla, surtout des actions. Présentation de Steven Willems. Le 1er avril, Steven Willems a célébré le dixième anniversaire de son arrivée chez ION. Sous son impulsion en tant que Design Director, l’équipe de conception a intégré le concept de développement durable dans ses projets, faisant de ION le premier promoteur immobilier certifié neutre en carbone en Belgique, en 2015. Il est aujourd’hui directeur R&D et s’efforce de mieux intégrer la durabilité dans les projets actuels et futurs de ION.

Combler l’écart en matière de durabilité « C’est une évidence : nous devons changer notre manière de construire. C’est pourquoi nous étudions minutieusement les applications qui renforcent la durabilité et l’efficacité du processus. Pour le client final, ces applications doivent toutefois rester abordables, et lui offrir des avantages à long terme. »

« Sans cette évaluation, la nouvelle construction peut vite devenir inabordable. Les jeunes couples éprouvent déjà suffisamment de difficultés à acheter. Si le coût de la durabilité augmente encore, l’écart ne fera que s’agrandir. Tout le monde devrait avoir la possibilité de

vivre plus durablement. Cela fait aussi partie de nos objectifs. »

Les trois piliers

ION base la mise en œuvre de sa vision du développement durable sur trois piliers : l’énergie, l’eau et la circularité. « C’est dans le pilier de l’énergie que nous avons fait le plus de progrès. Dans 99 % de nos projets, nous exploitons au maximum les réseaux de chaleur et la géothermie, nous utilisons autant de combustibles non fossiles que possible et nous collaborons avec des tiers, à savoir des ESCo, qui soutiennent et surveillent nos objectifs en matière d’énergie verte. »

Après avoir subi un traitement, les eaux grises, le nom collectif utilisé pour désigner les eaux usées issues des ménages (douche, cuisine, lave-linge, etc.), peuvent être réutilisées pour les mêmes opérations. Les systèmes d’eaux grises sont depuis longtemps utilisés dans les pays où l’eau est rare (et chère), comme l’Espagne et l’Australie. La Belgique impose depuis longtemps de récupérer un minimum d’eau de pluie, mais ça ne va pas beaucoup plus loin...

C’est pourquoi ION s’efforce d’élargir ce minimum autant que possible au sein des projets.

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˼ DURABILITÉ

« Le futur résident doit pouvoir facilement utiliser l’eau récupérée pour tout ce qui ne nécessite pas d’eau potable pure. Lorsque l’eau de pluie est insuffisante, notamment parce que l’encombrement du bâtiment est trop faible, le déficit est comblé à l’aide de systèmes d’eaux grises.

C'est notamment le cas à Suikertoren, un immeuble d’appartements situé dans le Suikerpark de Furnes, où les eaux grises de 35 appartements sont collectées et filtrées. Combinées à l’eau de pluie, elles couvrent les besoins en eau non potable des 70 appartements de l’immeuble, pour les toilettes ou la machine à laver, par exemple.

À plus grande échelle, nous étudions en collaboration avec Pepsico, Colruyt et WVI, s’il est possible de purifier l’ensemble du réseau

ESCo, WASCo et MASCo

Des tiers, sociétés de services énergétiques (Energy Service Company, ESCo), soutiennent et surveillent nos objectifs en matière d’énergie verte. Quels en sont les avantages ?

- Aucun coût supplémentaire pour l’acheteur (le tiers l’inclut dans son modèle commercial)

- Prise en charge intégrale : une seule partie surveille la gestion de l’installation, aucuns frais imprévus en cas de problème

- L e tarif de l’énergie est conforme au marché, voire plus précis

- Seule l’énergie consommée est facturée, et non l’énergie nécessaire pour faire fonctionner l’installation à proprement parler.

- L’installation continue de fonctionner de manière optimale, car c’est également dans l’intérêt de l’ESCo

- Confort accru pour l’occupant, car le refroidissement passif fait aussi souvent partie de l’offre

Nous appliquons le même principe aux WASCo (Water Service Companies, sociétés de services d’eau) et nous menons des recherches pour l’étendre aux MASCo (Material Service Companies, sociétés de services de matériaux).

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Changement d'état d'esprit

La demande de constructions et de logements durables ne vient pas seulement d'en haut. Souvent, l'acheteur final demande lui-même à aller plus loin.

d’égouts du projet Suikerpark (également avec les eaux noires) et de stocker cette eau avec l’eau de pluie dans les réservoirs de la zone naturelle. Cette configuration éliminerait les puits d’eau de pluie individuels. L’eau peut d’une part être filtrée pour le processus de production de chips chez Pepsico. D’autre part, elle peut être acheminée vers les habitations du Suikerpark via un second réseau d’eau dans le domaine public. Il s’agirait là d’une application durable et circulaire très efficace pour économiser l’eau potable à grande échelle dans une zone aride telle que Furnes. »

C’est donc avant tout le troisième pilier, la circularité, qui requiert actuellement le plus de travaux de recherche. « La question est de savoir comment appliquer notre expérience dans le domaine de l’énergie et de l’eau pour atteindre les mêmes objectifs : garder les maisons abordables pour les clients, utiliser durablement les matériaux et garantir des avantages pour l’utilisateur final. La tâche semble cependant plus complexe que pour les deux autres piliers. Les coûts supplémentaires des applications d’économie d’énergie ou d’eau sont plus faciles à supporter pour un tiers (par exemple MASCo), car il existe souvent un modèle économique qui profite à cette partie. Lorsque l’on opte pour des matières premières ou matériaux circulaires, ce n’est pas toujours le cas. »

La construction circulaire implique avant tout de réapprendre à penser de manière circulaire. « Il y a 50 ans, nous construisions avec des matériaux qui, en principe, pouvaient à nouveau servir de matériau d’origine (tuiles de Boom, brique de parement avec mortier à la chaux, carreaux librement posés sur une chape de sable, etc.) Aujourd’hui, c’est presque devenu impossible. Nous cimentons ou collons tout ensemble. La démolition des bâtiments

requiert beaucoup plus d’énergie et coûte plus cher. Peu d’éléments peuvent être réutilisés, sauf peut-être comme matière première. Nous pouvons déjà nous y atteler.. C’est pourquoi ION étudie comment les matériaux de construction pourront être réutilisés dans 50 ans sans trop de manipulation. Avec les constructeurs de verre et d’aluminium, nous analysons les possibilités d’assembler les fenêtres de manière à ce qu’elles puissent ensuite à nouveau servir de fenêtre et ainsi de suite. Cette histoire n’a pas encore été écrite, mais nous sommes sur la bonne voie.

Approche ascendante

Il est clair que la demande de constructions et de logements durables ne vient pas seulement d’en haut. Souvent, l’acheteur final demande lui-même à aller plus loin. C’est ce que fait ION. La crise énergétique que nous venons de vivre nous a amenés à accorder plus d’attention au caractère écoénergétique des logements. Pour éviter une facture d’énergie salée, mais aussi pour vivre plus durablement.

« La façon dont nous gérons l’eau n’est peutêtre pas encore un sujet brûlant aujourd’hui, mais elle le deviendra. Nos étés deviennent plus chauds, et les périodes de sécheresse seront de plus en plus fréquentes. Auparavant (et encore aujourd’hui), des systèmes d’eau de pluie étaient installés, mais une fois hors service, on repassait simplement à l’eau potable. Ou lorsque la quantité d’eau de pluie collectée est trop faible, il faut malgré tout encore injecter de l’eau potable. Actuellement, nous menons des recherches sur ces processus afin de les optimiser. Notre objectif ? Que notre client final ne doive pas s’en inquiéter plus tard. »

Durabilité, circularité et réputation

Une approche ascendante ne facilite pas toujours les choses. Prenons par exemple une plaque de plâtre, ou même un carreau d’intérieur courant et ordinaire. Les plaques de plâtre sont assez durables. Mais elles ne bénéficient pas d’une réputation favorable. D’après Steven Willems, à l’avenir, nous utiliserons plutôt des cloisons circulaires Juunoo. Dans un premier temps, cette évolution se fera dans les bureaux, pour arriver seulement ensuite dans les logements résidentiels.

Pour les carreaux, c’est différent. Ils sont durables et peuvent être produits dans le respect de l’environnement. Mais comme ils sont collés au support, les enlever lors d’une démolition requiert beaucoup d’énergie, et ils ne sont plus réutilisables par la suite. Réputation, oui. Durabilité, oui. Circularité ? Non.

Friches industrielles

La première décision, qui concerne le lieu de construction, par exemple, joue également un rôle majeur dans cette approche. C’est pourquoi ION opte toujours pour des friches industrielles, à savoir des terrains qui sont déjà bâtis, comme les usines abandonnées et les immeubles de bureaux désuets. À l’autre extrémité du spectre, on trouve les sites vierges, souvent situés à la campagne ou en périphérie urbaine. Étant donné que de nombreux projets de nouvelle construction se déroulent dans le cadre du phénomène d’expansion urbaine, vous devez tenir compte du lieu que vous choisissez pour réellement construire de manière durable.

« En tant que promoteur immobilier, lorsque vous choisissez votre site, vous commencez naturellement toujours par regarder l’endroit où le client final veut vivre. Il doit être suffisamment intéressant pour vous permettre de

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˼ DURABILITÉ

*vérifié

réaliser un projet rentable sur le site de votre choix. Nous tenons aussi toujours compte de la mobilité pour choisir l’emplacement des sites. ION ne construira pas de sa propre initiative sur des sites vierges précieux, même si le plan de secteur l’autorise en principe. Notre objectif est de maximiser la biodiversité et la valeur naturelle des parcelles sur lesquelles nous construisons. Ce faisant, nous améliorons non seulement nos modes de vie et nos logements, mais nous luttons aussi contre l’effet d’îlot de chaleur en milieu urbain. »

Sans diesel

Un chantier génère d’importants pics d’énergie, pour lesquels les entrepreneurs utilisent souvent des générateurs diesel mobiles pour éviter de surcharger le réseau belge. Mais la gestion de cette consommation d’énergie s’avère être un défi pour de nombreuses entreprises de construction. Les générateurs mobiles fonctionnent parfois inutilement, surtout la nuit et le week-end. En outre, ils émettent beaucoup de CO2, car le générateur doit être rempli de diesel plusieurs fois par semaine.

« De plus en plus de machines présentes sur le chantier fonctionnent à l’électricité. Grâce aux batteries de chantier de Bright Energy, nous pouvons désormais générer lentement l’énergie nécessaire à la construction d’un projet. »

Pour un chantier avec une grue à tour raccordée à une batterie de chantier, ION économise environ 60 000 kg de CO2 par chantier et par an*. Soit l’équivalent des émissions d’un parcours de 350 000 kilomètres avec une voiture moyenne. Autre avantage non négligeable : les batteries de chantier ne génèrent aucun bruit et ne dégagent aucune odeur de diesel.

« P our nous, cela pèse lourdement dans notre décision de travailler sans énergies fossiles.

Les générateurs causent de nombreux désagréments aux riverains. Également le weekend ou la nuit lorsque l’on pompe de l’eau pour les excavations. À long terme, les batteries de chantier ne sont pas seulement plus conviviales, efficaces et moins onéreuses. Elles nous permettent aussi de rester en bons termes avec les voisins. Nous faisons ainsi d’une pierre quatre coups. »

La collaboration se déroule vraiment bien, si bien même que ION imposera les batteries de chantier de Bright Energy dans tous ses futurs dossiers. « Nous espérons éliminer les carburants fossiles de tous nos chantiers d’ici 2025. Cette alternative nous offre une bonne solution pour limiter l’impact du processus de construction, et pas seulement celui du bâtiment lui-même. »

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par l’agence indépendante Climate Impact Forecaster
'En 2022, nous avons établi un partenariat avec Bright Energy, une jeune entreprise familiale basée à Gand.

Un paradis au milieu de la nature

Sur le vaste domaine du Château La Coste, vous pourrez profiter d’une vue à couper le souffle.

JOYAU À LA FRANÇAISE

28 I C ON IC ˼ TOUT UN ART

Situé à Aix-en-Provence, le Château La Coste est niché dans un vaste domaine de plus de 200 hectares de vignes, d’oliviers et de forêts. Le domaine est un lieu d’exception où se marient architecture, art, vin et nature.

Trésor architectural

Le Château La Coste s’est offert les services des architectes les plus renommés au monde, tels que Tadao Ando, Jean Nouvel et Renzo Piano. Le résultat ? Une série de bâtiments surprenants et novateurs, qui s’intègrent parfaitement à la beauté et à la verdure environnantes.

Les visiteurs peuvent y découvrir l’Art Center en verre et en acier de Tadao Ando, qui accueille des expositions d’art contemporain, ou encore le Pavillon de Musique de Frank Gehry, une salle de concert au beau milieu d’un vignoble. Le Château La Coste affiche une architecture à la fois moderne et intemporelle, qui garantit aux visiteurs une expérience inédite.

L’un des bâtiments les plus impressionnants est sans aucun doute le chai conçu par le célèbre architecte français Jean Nouvel. Le bâtiment se fond entièrement dans le cadre vallonné, et offre une vue à couper le souffle sur la campagne environnante.

Outre le chai, le domaine réserve aux visiteurs bien d’autres surprises architecturales, comme la galerie de l’architecte japonais Tadao Ando ainsi qu’un pavillon imaginé par l’architecte britannique Richard Rogers.

Art

La collection d’art contemporain du Château La Coste est impressionnante. Elle se distingue par les œuvres de célèbres artistes tels que Louise Bourgeois, Sean Scully et Ai Weiwei.

Déambulez dans les jardins impeccablement aménagés, et découvrez des œuvres d’art uniques qui s’intègrent à merveille à la nature environnante.

L’art exposé au Château La Coste évolue constamment, et l’on y trouve régulièrement de nouvelles installations et expositions. La nature y est omniprésente, et les collections évoluent au fil des saisons.

Vin

Mais ce n’est pas tout. Outre la culture et l’art, le Château La Coste est évidemment le lieu idéal pour déguster du vin. Ce domaine viticole réputé a déjà décroché plusieurs récompenses. Les raisins biologiques et biodynamiques y sont cueillis à la main, et la production de vin suit un processus

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et gastronomie Crouching spider Louise Bourgeois © Richard Haughton

Étonnamment polyvalent

Gastronomie, culture, nature, art, architecture... Le domaine a beaucoup à offrir à tous les niveaux.

traditionnel. Apprenez-en plus à ce sujet lors d’une visite guidée digne de ce nom.

Tel un coq en pâte, contemplez l’incroyable beauté du paysage, un verre de vin à la main. Un petit creux ? L es quatre restaurants du domaine proposent des plats raffinés, préparés par de grands chefs à partir des meilleurs produits locaux.

Nature

Le Château La Coste se dresse au cœur d’une nature luxuriante composée d’oliveraies, d’arbres fruitiers et de jardins idylliques. Tout est conçu pour rehausser l’harmonie et la beauté naturelle du domaine.

Les visiteurs peuvent également profiter des nombreux points d’eau du site, dont un lac imaginé par l’artiste Louise Bourgeois. Véritable havre de paix pour les amoureux de la nature, il invite à s’évader loin de l’agitation du quotidien.

Le Château La Coste est une destination unique qui allie comme nulle autre architecture, art, vin et nature, pour une expérience généreuse que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

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˼ TOUT UN ART
Wish Trees Yoko Ono © Vincent AGNES
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Pavillon de musique Frank O. Gehry © Andrew Pattman

Investissement judicieux dans l’immobilier étudiant

Avec son rendement garanti et ses perspectives positives, ce type d’investissement gagne en popularité depuis quelques années.

Investir dans des kots pour étudiants

La Belgique est confrontée à une pénurie structurelle de chambres d’étudiants abordables et de qualité. C’est pourquoi un nombre croissant de particuliers s’intéressent aujourd’hui au monde passionnant de l’immobilier étudiant. Une tendance désormais plus populaire que les comptes d’épargne.

Explosion du nombre d’étudiants en Belgique

Le nombre d’étudiants belges ne cesse d’augmenter chaque année. Au cours de l’année académique 2021-2022, on dénombrait pas moins de 507 000 élèves dans l’enseignement supérieur belge. Il s’agit d’une hausse de 3 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance a été nettement stimulée, ces dernières années, par l’évolution du nombre d’étudiants wallons et bruxellois francophones. Résultat : la demande de kots de qualité augmente d’année en année.

Les nouvelles constructions deviennent de plus en plus populaires Pourquoi les jeunes choisissent-ils une ville plutôt qu’une autre ? En réalité, leur décision va bien au-delà de l’école ou de l’université qui s’y trouve. Par exemple, les étudiants attachent de l’importance à l’accessibilité de la ville, au coût de la vie, à l’animation nocturne et aux activités artistiques et culturelles. L’atmosphère et le charme de la ville entrent également en ligne de compte.

Outre ces critères, le confort est désormais une priorité. En 2023, les étudiants veulent une chambre spacieuse avec des équipements privés, et de préférence leur propre salle de bains. Les espaces communs conservent un rôle important, surtout lorsqu’il s’agit de

cuisiner ou de se détendre. En outre, les étudiants recherchent un loyer abordable et une bonne connexion Internet.

Évidemment, ils optent aussi de plus en plus souvent pour de nouvelles constructions. Celles-ci sont plus durables, ce qui bénéficie à la fois aux résidents et aux propriétaires. En tant que propriétaire, par exemple, vous ne devez pas assumer directement des coûts d’entretien ou de réparation. Quant aux locataires, ils vivent dans un bâtiment économe en énergie, ce qui leur permet de réaliser de belles économies.

Des normes plus strictes pour les logements étudiants

Les normes applicables aux kots sont de plus en plus sévères. À partir de janvier 2024, le « kotlabel » — une certification des logements étudiants en Flandre — entrera notamment en vigueur. Il a été mis au point par des représentants des villes étudiantes, des établissements d’enseignement supérieur, des étudiants et des acteurs privés, en vue de promouvoir l’uniformité et la transparence en ce qui concerne la qualité des kots flamands. Ce label tient compte de paramètres tels que la sécurité incendie, le permis de construire et la qualité du logement. Les propriétaires seront également tenus de signaler lorsqu’ils louent des kots. Cela permettra aux autorités locales d’effectuer des contrôles réguliers. Cependant,

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˼ FINANCE

le label ne sera pas contraignant. Tant que les propriétaires respectent toutes les obligations légales, ils pourront louer leur bien à des étudiants.

Investir dans des kots pour étudiants : un choix malin !

Face au manque aigu de logements étudiants et à la sévérité des normes imposées aux propriétaires d’une part, et aux exigences des étudiants d’autre part, de plus en plus de particuliers investissent dans des kots pour étudiants. Une décision pour le moins judicieuse, puisqu’il s’agit d’un investissement sûr et solide. Avec son rendement garanti et ses perspectives positives, ce type d’investissement gagne en popularité depuis quelques années.

Chaque ville étudiante présente des atouts

Bien sûr, le choix de la ville étudiante est très personnel. Chaque ville a quelque chose à offrir. Bruxelles, par exemple, allie les avantages d’une ville étudiante à ceux d’une métropole. Son caractère international, polyglotte et multiculturel ne laisse personne indifférent. Les étudiants gantois apprécient l’interaction entre un présent vibrant et un passé authentique. Gand est une ville internationale à taille humaine, qui séduit par sa richesse historique. La ville ne cesse de se réinventer, même en dehors du centre historique.

Avantages

- Demande garantie.

- L es revenus locatifs sont protégés contre l’inflation.

- Une chambre d’étudiant nouvellement construite ne peut que prendre de la valeur au fil des ans.

- Le prix d’entrée relativement bas du kot en fait un investissement très accessible. Il est donc possible d’en acheter plusieurs et de répartir les risques.

- A joutez à cela le facteur émotionnel. Vous offrez un bel espace de vie à votre enfant.

Louvain est la ville universitaire par excellence. Ici, les étudiants évoluent dans le superbe décor historique d’un petit centre-ville animé. L’université, fondée il y a près de 600 ans, jouit d’une solide renommée internationale. Vous aimez la mode, la culture, la gastronomie et les études ? Allez donc faire un petit tour du côté d’Anvers. Il règne dans chaque recoin de cette métropole une ambiance différente. Quant aux logements étudiants, ils sont fortement regroupés, ce qui crée un sentiment de communauté. Liège est une ville d’envergure internationale. Située sur les rives de la Meuse, la ville attire de nouveaux étudiants chaque année grâce à ses activités culturelles, folkloriques et à son parc scientifique. Le « microcosme étudiant » de Louvain-la-Neuve est une ville compacte et dénuée de voitures. Tout y est accessible à pied, à vélo ou en transports publics. Hasselt offre un large éventail de possibilités de loisirs, et est réputée pour son

effervescence nocturne. Parmi les multiples formations proposées, les étudiants suivent des cours en petits groupes et bénéficient d’un accompagnement sur mesure. En termes d’histoire et de culture, Mons a elle aussi beaucoup à offrir. Cette ancienne capitale culturelle européenne compte 7 facultés et 4 campus universitaires. Ici, la recherche occupe une place centrale. Citons également Namur, de plus en plus populaire auprès des étudiants wallons et français pour son folklore et ses innombrables possibilités de divertissement. La ville est réputée pour ses formations en soins de santé. En Flandre occidentale, Courtrai a le vent en poupe. Dans cette ville à taille humaine, les étudiants reçoivent un accompagnement personnalisé. Enfin, Bruges a progressivement conquis les étudiants en élargissant sa gamme de formations et en proposant des logements modernes. •

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'De plus en plus de particuliers investissent dans les kots pour étudiants.
Une décision pour le moins judicieuse.

Adieu grenier encombré

YouStock est une solution innovante au manque croissant d’espace. Cette entreprise vous invite à entreposer les biens dont vous n’avez pas besoin pour l’instant dans un box de stockage, et de libérer ainsi un espace précieux dans la maison.

Optimisation de l’espace de vie

La société évolue rapidement. Parallèlement à la hausse des prix, le COVID-19 et le télétravail ont entraîné des changements permanents sur le marché de l’immobilier. Par conséquent, un nouveau mode de vie s’impose. Un mode de vie axé sur une utilisation (encore) plus efficace de l’espace. Or, c’est précisément le domaine dans lequel YouStock excelle. Cet acteur réinvente le business model traditionnel du self-stockage et propose une solution durable pour vivre dans de plus petits espaces, sans aucun compromis en matière de confort. Il vous invite à entreposer les biens dont vous n’avez pas besoin pour l’instant dans un espace de stockage. La place ainsi libérée peut être réutilisée comme chambre d’amis, bureau ou salle de loisirs. Il s’agit en quelque sorte d’une extension de votre grenier, mais à une autre adresse.

Le self-stockage a le vent en poupe

Le business model traditionnel vise à solutionner durablement les problèmes de société auxquels nous sommes confrontés. Selon le dernier rapport annuel sur le self-stockage réalisé par la FEDESSA et CBRE, le nombre d’unités de stockage en Europe a augmenté de 5,1 % et l’espace de stockage total de 4,8 % au cours des 12 derniers mois. Et ce n’est qu’un début ! Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir. Pour répondre à la demande croissante, il faut imaginer de nouveaux modèles commerciaux axés sur l’efficacité et la facilité d’utilisation. YouStock abandonne les conteneurs traditionnels et se concentre sur l'espace utilisé. Résultat : vous ne payez que l’espace occupé par vos affaires, ce qui laisse plus de place à d’autres utilisateurs.

Petit, mais joli

On observe une tendance croissante à vivre dans des espaces de plus en plus petits. D’une part, pour des raisons économiques (un petit logement coûte forcément moins cher qu’une grande maison) et, d’autre part, pour vivre plus durablement avec une empreinte carbone réduite.

Si cette évolution présente certains avantages, elle peut aussi poser des problèmes pratiques, comme le manque d’espace de rangement. En

entreposant vos biens ailleurs, vous libérez de l’espace chez vous sans devoir vous séparer définitivement des objets que vous n’utilisez pas quotidiennement.

La tendance au désencombrement de la maison est venue des États-Unis sous l’influence de la papesse Marie Kondo et son célèbre : « Cet objet apporte-t-il de la joie ? » Nécessité, bienêtre mental ou démarche esthétique : YouStock apporte une solution novatrice au problème croissant du manque de place.

Tetris

Et si vous ne payiez que pour l’espace que vous utilisez réellement au lieu de louer un box qui ne sera jamais tout à fait rempli ? YouStock compose un puzzle d’une efficacité redoutable avec vos cartons de déménagement, tel un champion de Tetris.

YouStock propose des services de stockage B2B et B2C par le biais d’une plateforme numérique tous services et d’une application conviviale. Les utilisateurs paient un forfait mensuel qui leur permet de stocker facilement et efficacement leurs biens, et de libérer ainsi un espace précieux dans leur maison. Ils peuvent ensuite réaménager cet espace de sorte à accroître leur bien-être et la valeur de leur logement.

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˼ TECHNOLOGIE

Un guichet numérique unique

Sur l’application, les utilisateurs peuvent préciser leurs besoins en matière de stockage, après quoi YouStock les met en contact avec des entreprises de déménagement et des sites de stockage. Grâce à cet outil, ils peuvent donc entreposer leurs marchandises, mais aussi les faire transporter et déménager. YouStock propose ainsi une solution totalement intégrée, qui permet d’économiser de l’espace, du temps et de l’argent.

Bien que le concept ne soit encore disponible qu’à Bruxelles, l’entreprise prévoit d’étendre ses services à d’autres villes et régions du pays. En attendant, elle compte déjà un nombre impressionnant d’utilisateurs, parmi lesquels des nomades numériques, des familles qui s’agrandissent et des personnes qui rénovent leur maison. La plateforme séduit également les particuliers qui veulent simplement plus d’espace, en supplément ou à la place du grenier ou de l’abri de jardin.

Y compris pour les promoteurs

En plus d’apporter une solution innovante au manque croissant de place, YouStock offre aussi des avantages aux promoteurs et aux agents immobiliers. En mettant à disposition un espace de stockage supplémentaire (temporaire), les promoteurs boostent directement la valeur de leurs projets et répondent à la nécessité pressante de réduire les espaces de vie. Après tout, il y a de fortes chances que le marché des projets et des biens immobiliers évolue, et qu’il devienne tout à fait normal de vivre dans un logement de petite taille avec un abonnement de stockage.

Pour les promoteurs comme pour les particuliers en quête d’espace, YouStock propose une solution flexible et sur mesure.

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'Le nombre d’unités de stockage en Europe a augmenté de 5,1 % et l’espace de stockage total de 4,8 % au cours des 12 derniers mois.
Et ce n’est qu’un début !

Lazare offre plus qu'un simple abri

Chez nous, les gens se sentent chez eux. Ils se préparent à jouer un rôle actif dans la société.

Lazare

Jérôme travaille comme développeur de projets chez ION et souhaitait aider les personnes qui luttent contre la pauvreté. Depuis août 2022, il vit avec sa femme Alicia, son fils Briac et une multitude d'autres personnes à Lazare, un projet unique d'aide aux sans-abris qui encourage la vie en communauté. Des personnes ayant vécu dans la rue ou dans d'autres situations précaires y cohabitent avec des jeunes aspirant à s'impliquer dans la société.

Jérôme, d'où vient l’idée ?

« Ma femme et moi recherchions depuis longtemps un moyen d'aider les personnes en difficulté. Nous avons tous les deux reçu une éducation sociale. Et puis, il est important pour nous que notre fils comprenne la valeur de ce projet. Nous apprécions le fait qu'il grandisse dans un environnement inclusif. »

D'où vient le nom « Lazare » ?

« Nous croyons profondément qu'il est possible de se remettre sur les rails dans la vie.

L'objectif de Lazare est qu'après un certain temps, les sans-abris peuvent retrouver un rôle actif dans la société. Cela peut se traduire de différentes manières : emploi, volontariat ou même hobby. »

Combien de personnes peuvent séjourner chez Lazare et pendant combien de temps ?

« L a maison à Bruxelles propose deux appartements, une colocation d'hommes et une colocation de femmes. Chaque appartement peut accueillir dix à douze personnes. Les jeunes actifs s'y engagent pour un an. C'est plus pratique pour nous et cela nous permet de garantir la stabilité nécessaire. Les personnes issues de situations difficiles ne sont pas liées à une durée spécifique. Elles y restent aussi longtemps qu'elles partagent la philosophie de Lazare. Il leur faut parfois un certain temps pour se retrouver et être prêtes à assumer leur nouveau rôle dans la société. En théorie, ils peuvent rester 10 ans. En pratique, la durée varie entre un et trois ans. »

Un lien se tisse forcément au fil de ce séjour. Un tel départ n'est-il pas émouvant ?

« Oui, en effet. Mais, au final, aucun lien n'est rompu. La plupart d'entre eux restent en contact. En fait, nous sommes également très fiers lorsqu'un résident est prêt pour une nouvelle vie. C'est plus difficile pour nous lorsque ça ne fonctionne pas. Il arrive que le résident ne soit plus d'accord avec la

philosophie de Lazare. Il ou elle décide alors de vivre seul(e). Parfois, cette personne se retrouve à nouveau à la rue ou éprouve des difficultés psychologiques. Cela nous touche beaucoup plus. Même si nous faisons le maximum afin d’aider cette personne à se remettre sur pied, le départ d'un résident est un choix que nous respectons. "Notre engagement ne vise pas à réussir, mais à rester fidèle". C'est une citation de Mère Theresa. »

En tant que « famille responsable », vous ne vivez pas seulement à côté des appartements, mais vous vous occupez également de la sélection des nouveaux habitants. Quels sont les critères auxquels les résidents doivent répondre ?

« Il ne s'agit certainement pas de critères tout blancs ou tout noirs. Nous attendons de nos jeunes actifs qu'ils s'engagent pour un an, même s'ils exercent leur propre emploi à côté. Nous nous assurons également que le projet leur convient vraiment. Le but n'est pas qu'ils cherchent simplement un endroit où loger. Une fois par semaine, nous dînons ensemble. Ce n'est pas obligatoire, mais nous estimons que c'est important. Nous organisons régulièrement des activités communes. »

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˼ #ACTION
Des colocations solidaires entre sans-abris et jeunes actifs

Et pour ceux qui vivent des situations difficiles, que prenez-vous en compte lors de la sélection ??

« Ici, nous essayons de déterminer s'ils cherchent simplement un abri. Dans ce cas, il existe d'autres options. Cette forme de cohabitation convient-elle également vraiment à cette personne ? Tout le monde nn'est pas fait pour ce type de projet. Nous proposons également une charte que les résidents signent. Par exemple, les drogues et l'alcool sont interdits. En tant que responsable, je suis parfois à la recherche d'un juste équilibre. Nous n'excluons personne, mais nous tentons de tenir compte des différentes personnalités. »

Avez-vous parfois besoin de plus de vie privée ?

« Absolument ! Mais les résidents disposent chacun d'une chambre. Dans d'autres maisons les règles sont beaucoup plus strictes. Par exemple, il y a un couvre-feu ou ils sont obligés de manger ensemble le soir. A Lazare, nous bénéficions d'une plus grande liberté. Je vis dans ma propre habitation, seul le jardin est en commun. Lorsque nous avons besoin d'un peu plus de tranquillité, nous partons en week-end ou en excursion pour nous changer les idées. »

Quel est pour vous l'avantage de vivre ainsi ?

« V ivre avec des personnes d'origines et de caractères différents est un enrichissement, surtout pour notre fils, car cela lui ouvre des perspectives. Il connaît le nom de tous les résidents. S'ils passent une mauvaise journée, il leur remonte le moral. Je trouve cela très agréable à voir. »

Et pour les habitants ?

« C'est également enrichissant pour les jeunes actifs. Ils apprennent énormément grâce au

projet. Pour ceux qui ont vécu dans la rue ou qui sont issus d'une autre situation délicate, il faut un accompagnement adéquat. En plus du nôtre, ils bénéficient de l'aide d'un travailleur social. Nous les aidons à se préparer à jouer un rôle actif dans la société. »

Tout cela semble très agréable, mais y a-t-il parfois des problèmes ?

« Bien sûr. Avant de me lancer dans ce projet avec ma famille, nous vivions avec des amis. À l'époque, il y avait parfois des conflits. Aujourd'hui, on vit avec des gens que l'on ne connaît pas à l'avance. Lorsque l'on fait les courses, il arrive qu'il y ait des discussions sur les produits à acheter. Dans ce cas, nous nous réunissons tous autour de la table. Nous essayons de résoudre les conflits le plus rapidement possible. Cela permet aussi d'avoir les conversations les plus intéressantes. »

En tant que famille responsable du projet, vous resterez dans la maison pendant trois ans. Où allez-vous vivre ensuite ? Vous lancerez-vous à nouveau dans un tel projet ou adopterez-vous une approche complètement différente ?

« Je crois qu'après ce projet, nous vivrons d'abord de manière traditionnelle.

Le couple qui a vécu ici avant nous l'a également déclaré : c'est assez fatigant. Après ces trois ans, il faut savoir appuyer sur le bouton pause. Mais en retour, on reçoit beaucoup d'énergie. Après nous, une nouvelle famille s'installera comme responsable. Cela présente aussi indéniablement des avantages. » •

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'L azare fait référence à un personnage biblique qui aide les personnes dans le besoin. Ce nom correspond avec notre philosophie.
38 I C ON IC ˼ SPEAKERS CORNER

Charme authentique, nouvelle vocation

La réaffectation du patrimoine, comme les immeubles de bureaux, les églises, les maisons et les presbytères, gagne en popularité. L’enjeu consiste à donner à ce patrimoine un nouveau rôle dans notre espace public, tout en restant au plus près possible de la fonction originelle du bâtiment.

La période entre 2030 et 2050 marquera la transition du secteur de la construction vers le « Stop béton », et ce alors que notre population ne cesse de croître. Par conséquent, nous devrons gérer l’ensemble des infrastructures existantes et disponibles avec créativité. Et nous interroger sur le rôle que le patrimoine immobilier pourra, à l’avenir, continuer à jouer. Nous avons posé la question à Matthias Diependaele, ministre flamand des Finances et du Budget, du Patrimoine immobilier et du Logement, à Erwin Vrijens, Head of Real Estate chez Participatiemaatschappij Vlaanderen, et à Jeroen Huysmans, Business Development Director chez ION.

Réaffectation du patrimoine immobilier : défis

et opportunités

Quelle est la situation actuelle en termes de lieux de vie disponibles et de patrimoine immobilier ?

Jeroen : « L’offre et la demande sont toujours le point de départ. En Flandre, l’offre actuelle compte 2,3 millions de bâtiments au total et se compose tant de maisons et d’appartements que de bâtiments non résidentiels. Parmi ces bâtiments, 11 000 font partie du patrimoine protégé. La demande de logements augmente sans cesse, tout comme les chiffres de la population. À l’avenir, ces données ne feront que croître, notamment avec les migrations, la guerre, le changement climatique et les conflits géopolitiques. Lorsque l’on compare l’offre et la demande, il est logique que la reconversion du patrimoine comme les immeubles de bureaux, les églises, les maisons et les presbytères gagne en popularité. Par conséquent, leur donner de nouvelles vocations sera de plus en plus primordial. ».

Matthias : « Concrètement, cela signifie que nous aurons besoin d’environ 400 000 logements supplémentaires d’ici 2050. Non

seulement à cause de la migration, mais aussi de la diminution de la taille des ménages. Ces dernières années, on observe en effet une augmentation du nombre de familles monoparentales. Qui plus est, nous devons tenir compte de la tendance à découper le moins possible, voire pas du tout, les espaces ouverts.Et nous devons transformer les maisons existantes pour en faire des logements respectueux de l’environnement et climatiquement neutres. Enfin, le coût joue, lui aussi, un rôle. Prendre tous ces facteurs en compte représente un énorme défi. »

Que comprend exactement le patrimoine immobilier ?

Matthias : « Il comprend environ 11 000 monuments protégés, bien que ce nombre soit relatif. Il s’agit souvent d’églises, de châteaux, de citadelles ou de complexes industriels. Mais il peut tout aussi bien s’agir d’une pompe à eau sur la grand-place ou d’une petite chapelle, du Château des Comtes, du Steen ou de la cathédrale Saint-Bavon à Gand. Certains monuments bénéficient de deux à trois protections. C’est pourquoi ce chiffre doit être relativisé. »

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Le patrimoine immobilier fait partie de notre histoire et de notre paysage urbain

La réaffectation de ce patrimoine n’est pas évidente en raison de la valeur et de l’identité qui y sont attachées.

Le gouvernement offre-t-il suffisamment d’opportunités pour pouvoir investir dans l’immobilier ?

Erwin : « En réalité, il faut d’abord réfléchir au problème en tant que tel. Parmi ces 11 000 monuments, un certain nombre se prête à une réaffectation à vocation économique. En Flandre, nous travaillons aussi activement avec différents acteurs privés, mais ces derniers hésitent parfois, car le processus de permis est plus long et les structures de coûts sont plus élevées que dans la promotion immobilière traditionnelle. Qui plus est, les nouveaux biens immobiliers présentent de meilleures performances énergétiques. Les choses ne sont donc pas si évidentes. »

Mais les problèmes sont faits pour être résolus...

Jeroen : « Aujourd’hui, il existe une collaboration intensive entre les marchés privés et publics pour la revitalisation du patrimoine immobilier.

C’est important, mais il faut aussi dépasser le cadre des subventions. Les promoteurs disent souvent que les subventions sont essentielles.

C’est vrai, mais pour nous, les subventions sont un catalyseur pour déclencher ou initier un projet. Le but n’est pas que chaque projet de réaffectation dépende éternellement des subventions, car il arrive souvent que des dossiers soient bloqués, et ce, pour diverses raisons. Nous remarquons aussi que la dégradation d’un bâtiment est une donnée exponentielle, au sens négatif. Elle coûte énormément d’argent. Et de surcroît, il est difficile pour un promoteur privé d’assurer une réaffectation avec un rendement conforme au marché, sans aucune intervention gouvernementale. »

Erwin : « Chaque cas est différent. Parfois, le patrimoine ne peut pas être rentabilisé. Ou ne se prête pas à une vocation économique. Et le

gouvernement doit alors intervenir. Parfois, il existe des possibilités de conversions privées, dans lesquelles l’acteur privé trouve un avantage à participer. Parfois, aucune intervention ou subvention n’est nécessaire. Ce n’est pas toujours une question d’argent. Je pense que nous devons de plus en plus nous diriger vers une approche orientée projet. »

Matthias : « Je suis tout à fait d’accord. Et ravi d’entendre ces propos. Parce que je ne suis pas seulement ministre du Patrimoine immobilier, mais aussi du Budget. La nécessité de subsides de la part du gouvernement a déjà été évoquée. Mais il s’agit là des deniers de notre population, de notre société. Et nous devons les gérer avec prudence. Le patrimoine aura toujours besoin de subsides, comme les cathédrales et les châteaux. Mais d’autres bâtiments peuvent être réaffectés avec une vocation économique. »

'Nous devons tenir compte de la beauté du délabrement.
Une zone industrielle ne doit pas étinceler.
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Matthias Diependaele
˼ SPEAKERS CORNER

« Le patrimoine est l’expression matérielle de notre identité. Mais le patrimoine ne devrait pas entraîner d’importantes dépenses pour le gouvernement pour ensuite être mis sous cloche dans le but d’être admiré lorsque l’on passe devant en voiture ou à vélo. Nous devons nous efforcer de donner à ce patrimoine un rôle dans notre espace public. En faire quelque chose. Dans la mesure du possible et de préférence, avec une vocation économique. Avec le patrimoine, il faut rester au plus près de la fonction d’origine du bâtiment. »

Naturellement, le public a lui aussi son opinion sur la réaffectation du patrimoine. Parfois, elle crée de l’agitation. D’autres fois, elle est bien accueillie.

Jeroen : « Comme je viens de le dire, le patrimoine représente notre héritage. C’est notre identité. Qui nous sommes et vers où nous allons. Il est important pour tout le monde. Et tout le monde le revendique également. Pour moi, cette revendication n’est pas incompatible avec l'une ou l'autre position de propriété. C’est pourquoi je suis partisan de l’idée d’étudier les possibilités de réaffectation avec une fonction économique. Dans la mesure du possible, bien sûr, et en consultation avec le gouvernement. »

« La fonction économique reste compatible avec l’accessibilité. Les monuments ou les bâtiments protégés doivent être accessibles une fois par mois ou pendant la Journée du Patrimoine. Ou recevoir une fonction accessible ou publique. Il suffit de penser à Panquin, notre projet à Tervuren. Celui-ci comprend une fonction hôtelière. Vous pouvez vous y rendre pour prendre un café.

Par ailleurs, il est toujours préférable de s’assurer que l’entrepreneur qui occupe l’immeuble en question l’entretient en bon père de famille au

lieu de compter sur le gouvernement. »

Est-il important de gagner la confiance des riverains ?

Jeroen : « Non seulement gagner leur confiance, mais aussi collecter les connaissances et informations qu’ils détiennent. Lorsque nous réhabilitons une ancienne halle industrielle ou une ancienne église, nous remarquons souvent que les riverains sont nombreux à posséder quantité d’informations sur l’ancien bâtiment. Ils savent précisément comment il était autrefois. Ici, la fonction d’un promoteur est de donner au bâtiment une nouvelle affectation économique. Nous écrivons un nouveau chapitre d’un livre. Mais ce livre n’est donc pas nouveau. On ne peut pas avoir une vision binaire. Nous continuons simplement à écrire l’histoire, en respectant le passé. Et nous ne pouvons le faire qu’avec le voisinage, le gouvernement et les acteurs concernés. »

Le gouvernement aime mettre les promoteurs immobiliers au défi. Comment gérez-vous cela ?

Jeroen : « Pour moi, c’est simplement un tournant positif. Aujourd’hui, le marché est beaucoup plus compétitif. Le gouvernement fait des choix et les meilleurs projets résistent. Pour nous, en tant que promoteurs chez ION, c’est bien sûr très intéressant. Cela nous permet aussi de nous attaquer aux grands projets uniques et complexes, qui nous imposent d’entrée de jeu des études très minutieuses et de travailler avec un cas qui tient la route jusqu’au bout sur le plan économique, écologique, communautaire et du développement durable. »

Erwin : « Du reste, il est impossible de tout entretenir parfaitement. Nous voyons également des dossiers avec différents degrés de rénovation. Il faudra faire un choix éclairé entre,

d’une part, des monuments parfaitement restaurés, avec ou sans réaffectation et, d’autre part, des actifs qui se fondent progressivement dans la nature et ont un caractère temporaire. À l’avenir, ces choix se poseront de plus en plus. »

Matthias : « Effectivement. Nous devons tenir compte de la beauté du délabrement. Comme en témoigne le site minier du Limbourg, qui a partiellement été rénové comme il se doit. Comme nous l’avions demandé. Mais en toute honnêteté, le site n’est plus aussi beau qu’avant, quand il était un peu délabré. Un domaine industriel ne doit pas nécessairement étinceler. Ce n’était pas le cas dans le passé, mais maintenant, oui. C’est incohérent. Le délabrement a aussi sa place dans le paysage. C’est bien entendu compliqué à décrire. Que peut-on ou ne peut-on pas faire ? »

Que faut-il retenir à propos de la réaffectation et de la valeur du patrimoine immobilier ?

Erwin : « Nous devons avant tout tenir compte du rôle de ce patrimoine au sein de la société, mais aussi de l’identité et des histoires qu’il renferme et qui apportent une immense richesse à notre environnement de vie et de travail, au lieu de ne construire que du neuf. Enfin, les secteurs privé et public doivent unir leurs forces pour y parvenir. » •

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Vivre au cœur de la nature sur un site historique

Le parc de Tervuren abrite, en bordure, un site historique entouré de verdure. Le patrimoine historique du site de Panquin constitue le cœur du projet comprenant quatre bâtiments neufs aux façades uniformes. L’intérieur vous offrira quant à lui de l’espace, de la lumière et des finitions haut de gamme.

EN CONS TRUC TION

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Le bâtiment jouit d’un emplacement unique

Le centre de jour Wissel se trouve à deux pas de la Lys et du centre-ville.

Centre de jour Wissel

Derrière les élégantes façades de l’ancien commissariat de police de Courtrai se cache un imposant projet de construction, baptisé « Atelier Jules ». Le complexe abrite un centre de jour, Wissel, et 24 logements où des adultes souffrant de lésions cérébrales acquises (LCA) peuvent vivre et travailler. Le projet a vu le jour grâce à une étroite collaboration entre le promoteur ION, l’entreprise de réseau inclusive Groep Ubuntu et le centre de jour pour personnes handicapées, Den Achtkanter.

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˼ LE
RÉSIDENT

Un mélange unique de rénovation et de nouvelle construction

Le centre de jour Wissel vise à répondre aux besoins spécifiques des personnes atteintes de lésions cérébrales acquises. L’accent est mis sur la qualité de vie des résidents et l'offre de soins adaptés. Ils ont besoin de stimulation, de formation et d’un programme sur mesure pour parvenir à prendre pleinement leur place dans la société. Or, ces soins personnalisés ne peuvent pas toujours être prodigués de manière suffisante par les maisons de repos et de soins. Par conséquent, la construction de tels projets est indispensable. En partenariat avec Groep Ubuntu et den Achtkanter, ION a conçu un projet de construction de A à Z. Le centre de jour Wissel compte non seulement un centre de jour, mais aussi des espaces de restauration, de travail et de thérapie. Le complexe, mélange unique de superbes façades rénovées et de nouvelles constructions innovantes, répond aux besoins de ses résidents.

Les besoins particuliers des personnes atteintes de LCA

Au départ, le centre de jour était destiné à deux groupes cibles : les personnes souffrant d’un handicap mental d’une part, et celles atteintes de lésions cérébrales acquises d’autre part. Mais il est vite apparu que ces deux groupes avaient des besoins différents. Les personnes atteintes de lésions cérébrales acquises veulent retrouver leur vie d’avant, dans la mesure du possible. Voilà pourquoi, depuis 2012, le centre vise uniquement les personnes souffrant de LCA.

Un emplacement unique

Le projet résidentiel est situé dans le quartier d’Overleie, un emplacement unique, à deux pas de la Lys et du centre de Courtrai. Le centre de jour Wissel se trouve sur le même site que les projets Overlys et Townhouse. Le bâtiment

comporte trois étages et s’articule autour d’un patio transparent, qui crée un puits de lumière et une atmosphère agréable.

Il peut accueillir 24 résidents : ils sont répartis entre une résidence pour huit personnes, quatre studios et trois unités résidentielles pouvant accueillir quatre personnes chacune. Tous ces espaces sont conçus pour favoriser un degré maximal d’autonomie et de confort.

À la recherche de soins adaptés Christine Vandercleye est une résidente de le centre de jour Wissel. Entourée de sa coach d’animation socioculturelle LCA Caroline Kopàcsi et de Catherine Bodequin de Groep Ubuntu, elle nous livre son histoire.

Tout commence en 2002, lorsqu’elle est foudroyée par une hémorragie cérébrale alors qu’elle jardine. Christine tombe alors dans un coma qui durera 12 jours. Au réveil, elle constate qu’elle a oublié sa langue et ne peut plus parler. Elle est également paralysée, et doit tout réapprendre.

Son mari, Johan, se met en quête d’un hébergement et d’une prise en charge adaptés aux besoins de son épouse. Christine intègre d’abord le service de revalidation de l’hôpital, où elle restera environ un an. Elle est ensuite transférée dans une maison de repos et de soins. Cependant, l’accompagnement reste inadapté. Jusqu’à ce qu’elle découvre le centre de jour Wissel. « Ici, je suis heureuse. Je me sens enfin chez moi », dit Christine, un immense sourire aux lèvres.

Le centre de jour Wissel met l’accent sur le développement continu des capacités cognitives. Il offre à ses résidents la possibilité de reprendre une place active au sein de la société.

Martine, l’une des résidents, se sent enfin chez elle pour la première fois depuis son hémorragie cérébrale.

Grâce à une formation adéquate, ils retrouvent leur estime de soi. Le centre de jour les encourage à reprendre le train en marche. Pour cela, les accompagnateurs et les coachs tiennent compte du passé de chaque personne. Celles qui faisaient autrefois de la menuiserie, par exemple, peuvent recommencer à travailler le bois. Un coach professionnel se tient également à la disposition des résidents qui cherchent un emploi ou une activité de bénévolat sur mesure.

Programme sur mesure

Chaque résident bénéficie d’un programme minutieusement adapté à ses besoins. Ainsi, Christine se rend régulièrement à la fabrique où les résidents effectuent des tâches semi-industrielles pour différentes entreprises, comme le pliage ou l’emballage. Elle participe également au créatelier, où elle confectionne manuellement du papier qui servira à la réalisation de livrets. Dans l’espace de vie, elle prépare de la soupe pour les pensionnaires.

Enfin, Christine travaille chez BOkes, une brasserie qui emploie des personnes atteintes de LCA ou d’un handicap mental. Elle fait la cuisine, plie le linge ou prépare des jeux traditionnels. La brasserie se trouve à 2 kilomètres seulement de le centre de jour Wissel, ce qui permet à Christine de se rendre au travail de manière autonome.

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La lumière a un impact positif sur le moral des résidents

Le patio transparent, situé au cœur du bâtiment, est source de lumière et de sérénité.

Le créatelier, la fabrique et l’espace de vie sont situés dans le complexe de le centre de jour Wissel. Les résidents ne doivent donc pas prendre le bus pour effectuer leurs activités quotidiennes. Moins exposés aux stimuli du monde extérieur, ils sont plus apaisés. Cela favorise leur bien-être mental.

Aménagement intelligent de l’espace

Le centre de jour Wissel encourage les résidents à vivre et à travailler ensemble, mais il offre aussi à chaque personne son propre espace. « C’est évidemment nécessaire », explique Caroline. « Christine, par exemple, est très sociable. Elle aime interagir avec son entourage. Mais elle ressent aussi le besoin de s’isoler de temps à autre. C’est typique des personnes atteintes de LCA. Du reste, tout n’est pas toujours rose ici. Il faut coexister avec toutes sortes de personnes et apprendre à connaître les particularités de chacun. C’est un défi pour le commun des mortels, mais pour les personnes souffrant de lésions cérébrales acquises, c’est encore plus difficile. »

Formation à la résolution de problèmes à l’aide de symboles

Caroline : « Nous dispensons une formation à l’aide de symboles. Par exemple, un point d’exclamation signifie ‘faites attention’ : autrement dit, il faut appuyer sur le frein. Quant à la loupe, elle indique clairement qu’il faut réexaminer la tâche. La flèche encourage le lecteur à se mettre au travail. Et pour tout vérifier une dernière fois, on met ses lunettes. » Ce sont des ressources qui leur serviront par la suite », poursuit Catherine.

« Lorsqu’ils devront prendre le bus, par exemple. »

Apprécier les choses simples

« J’ai enfin retrouvé un semblant de normalité », dit Christine. « Aujourd’hui, j’apprécie davantage les petites choses de la vie. Je suis également fière de moi. J’apprécie de pouvoir faire beaucoup de choses de manière autonome. »

« Tout est dit ! », acquiesce Caroline. « Nous savions exactement ce que nous voulions. ION a permis la concrétisation de ce projet. Saviezvous que nous avons également contribué à choisir l’aménagement du bâtiment et la fonction des différentes pièces ? Nous avons estimé qu’il était essentiel de faire entrer plus de lumière dans l’espace de vie que dans le créatelier, par exemple. En effet, la lumière influence positivement l’humeur. C’est pourquoi le créatelier se trouve aujourd’hui à l’endroit où l’espace de vie était prévu à l’origine. Et inversement ! Nous avons aussi jugé nécessaire de prévoir plus de toilettes, pour offrir encore plus de confort aux résidents. Bien entendu, l’ensemble du complexe est adapté aux fauteuils roulants. Nous nous sommes concertés avec les architectes en ce sens. Ici, les activités et les formations sont adaptées aux résidents. Nous redonnons aux gens l’envie de croquer la vie à pleines dents. Et les aidons à retrouver leur estime de soi. Ici, chacun vit une expérience inclusive et reçoit l’accompagnement dont il a besoin, quand il en a besoin. »

'Nous redonnons aux gens l’envie de croquer la vie à pleines dents.
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Caroline Kopàcsi, coach d’animation socioculturelle LCA
˼ LE RÉSIDENT

SPOT LIGHT

et Overlys Projets résidentiels exclusifs au cœur de Courtrai AMBIANCE DE VIE AU BORD DE LA LYS
Townhouse
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'L es luxueux projets résidentiels Townhouse et Overlys se trouvent côte à côte sur la nouvelle Diksmuidekaai de Courtrai, un site également bordé par L e centre de jour Wissel.

Cet emplacement exclusif se trouve à proximité du centre-ville et offre une vue imprenable sur la Lys.

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EN CHIFFRES

DÉVELOPPEMENT RÉSIDENTIEL

18 MAISONS DE QUAI AVEC VUE SUR LA LYS

2 M AISONS MITOYENNES SUR LA COUR INTÉRIEURE

5 4 PLACES DE PARKING SOUTERRAINES

1 J ARDIN INTÉRIEUR COMMUN

SUPERFICIE DU TERRAIN

2.700 M 2

VALEUR D'INVESTISSEMENT

10 MILLIONS D'EUROS

ARCHITECTES

CAAN

B2AI

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Le

premier projet de logements imbriqués à Courtrai

Les logements imbriqués combinent le confort d’un appartement avec les avantages d’une maison unifamiliale. L’imbrication crée des volumes ludiques et apporte une nouvelle perspective sur la disposition des espaces.

Les logements sont accessibles par des escaliers ouverts, mais possèdent chacun leur propre porte d’entrée.

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˼ TOWNHOUSE
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Un lieu de rencontre chaleureux

Avec sa luxuriante verdure et ses nombreux bancs, le jardin intérieur est le lieu de rencontre idéal pour les habitants.

Les grandes baies vitrées offrent un sentiment d’espace et laissent pénétrer une grande quantité de lumière naturelle.

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Une vue à couper le souffle

Townhouse propose des logements de luxe sur les rives de la Lys. La superbe vue peut être admirée depuis les terrasses spacieuses, dont la surface équivaut à celles des maisons classiques.

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˼ TOWNHOUSE

Chaque logement a ses propres particularités, comme des piliers asymétriques et des escaliers en colimaçon.

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Un parking souterrain

Vous pouvez stationner votre voiture en toute quiétude dans le parking sous le bâtiment d’Overlys, juste à côté de Townhouse.

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˼ TOWNHOUSE
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Une harmonie totale

Les logements en bord de quai plus élancés de Townhouse et l’architecture massive et robuste d’Overlys créent un bel équilibre sur le site.

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Profitez de la vue sur l’eau, du dynamisme du quartier d’Overleie et de la proximité du centre.
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Townhouse et Overlys sont reliés par une cour intérieure.

Une architecture contemporaine

Le projet Overlys se compose de 8 appartements exclusifs avec terrasses orientées sud et baies vitrées extra larges. Tous offrent une vue imprenable sur la Lys.

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'Ces appartements résidentiels bénéficient d’un aménagement confortable et spacieux, ainsi que de finitions haut de gamme.

ICONIC, the ninth edition juillet 2023

CONTACT info@ion.be www.ion.be

RÉDACTION ET MISE EN PAGE d-artagnan

ION Vredestraat 53 8790 Waregem, Belgium

Ce magazine est une publication de ION Vredestraat 53, 8790 Waregem É.R. : Davy Demuynck

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develop di erent
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