Les défis de l'éclairage public - Contexte, acteurs, stratégies et outils

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Fanny Guerard, Roger Narboni

Les défis de l'éclairage public Contexte, acteurs, stratégies et outils

DOSSIER D’EXPERTS GESTION TECHNIQUE

Après avoir présenté de façon synthétique les étapes clés de l'histoire de l'éclairage public, ses acteurs et l'organisation du secteur, ce « Dossier d'experts » permet d'appréhender de façon claire et documentée les enjeux contemporains et les principes fondamentaux de l'éclairage des villes. Il définit et explicite les rôles de l'urbanisme lumière, des schémas directeurs d'aménagement lumière et des trames noires. Il apporte également des outils méthodologiques et techniques permettant d'accompagner la volonté de mise en place d'une stratégie de gestion d'un parc d'éclairage.

Ingénieur électronicien et artiste plasticien de formation, initiateur dès 1987 de l'urbanisme lumière, Roger Narboni a fondé Concepto en 1988. Il a depuis étudié plus de 150 schémas directeurs d'aménagement lumière et quinze trames noires en France et à l'étranger. Il mène aujourd'hui des réflexions prospectives sur la lumière urbaine du futur, et est l'auteur de nombreux ouvrages de référence et de nouvelles de science-fiction. Après des études d'urbanisme entre Paris, Madrid et Montréal, Fanny Guerard intègre l'agence de conception lumière Concepto. Elle met aujourd'hui ses compétences au service de la ville d'Asnières-sur-Seine (92) en tant que responsable de l'éclairage public.

boutique.territorial.fr ISSN : 1623-8869 – ISBN : 978-2-8186-1807-3

Les défis de l'éclairage public Contexte, acteurs, stratégies et outils

Les défis de l’éclairage public

C'est dans ce contexte passionnant mais complexe que s'inscrit cet ouvrage. Il s'adresse aux acteurs de l'éclairage, et en particulier aux collectivités qui se posent l'inéluctable question du renouvellement de leurs luminaires et de la mise en oeuvre d'une stratégie d'éclairage urbain cohérente avec les attentes sociétales actuelles.

Illustration de couverture © adobe stock - David – Prise de vue réalisée avant l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris des 15 et 16 avril 2019

Les collectivités publiques, gestionnaires d'un vaste réseau lumineux, sont confrontées à des enjeux parfois contradictoires. Elles doivent faire la part des choses entre la nécessité d'éclairer la nuit, pour répondre aux usages et aux activités nocturnes, caractéristiques de notre mode de vie contemporain, et l'impératif de protection environnementale au regard des nuisances générées.

Roger Narboni Concepteur lumière, fondateur et président de Concepto, agence de conception lumière

Fanny Guerard Responsable éclairage public, smart city et environnement à Asnières-sur-Seine


Fanny Guerard, Roger Narboni

Les défis de l'éclairage public Contexte, acteurs, stratégies et outils

DOSSIER D’EXPERTS GESTION TECHNIQUE

Après avoir présenté de façon synthétique les étapes clés de l'histoire de l'éclairage public, ses acteurs et l'organisation du secteur, ce « Dossier d'experts » permet d'appréhender de façon claire et documentée les enjeux contemporains et les principes fondamentaux de l'éclairage des villes. Il définit et explicite les rôles de l'urbanisme lumière, des schémas directeurs d'aménagement lumière et des trames noires. Il apporte également des outils méthodologiques et techniques permettant d'accompagner la volonté de mise en place d'une stratégie de gestion d'un parc d'éclairage.

Ingénieur électronicien et artiste plasticien de formation, initiateur dès 1987 de l'urbanisme lumière, Roger Narboni a fondé Concepto en 1988. Il a depuis étudié plus de 150 schémas directeurs d'aménagement lumière et quinze trames noires en France et à l'étranger. Il mène aujourd'hui des réflexions prospectives sur la lumière urbaine du futur, et est l'auteur de nombreux ouvrages de référence et de nouvelles de science-fiction. Après des études d'urbanisme entre Paris, Madrid et Montréal, Fanny Guerard intègre l'agence de conception lumière Concepto. Elle met aujourd'hui ses compétences au service de la ville d'Asnières-sur-Seine (92) en tant que responsable de l'éclairage public.

boutique.territorial.fr ISSN : 1623-8869 – ISBN : 978-2-8186-1807-3

Les défis de l'éclairage public Contexte, acteurs, stratégies et outils

Les défis de l’éclairage public

C'est dans ce contexte passionnant mais complexe que s'inscrit cet ouvrage. Il s'adresse aux acteurs de l'éclairage, et en particulier aux collectivités qui se posent l'inéluctable question du renouvellement de leurs luminaires et de la mise en oeuvre d'une stratégie d'éclairage urbain cohérente avec les attentes sociétales actuelles.

Illustration de couverture © adobe stock - David – Prise de vue réalisée avant l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris des 15 et 16 avril 2019

Les collectivités publiques, gestionnaires d'un vaste réseau lumineux, sont confrontées à des enjeux parfois contradictoires. Elles doivent faire la part des choses entre la nécessité d'éclairer la nuit, pour répondre aux usages et aux activités nocturnes, caractéristiques de notre mode de vie contemporain, et l'impératif de protection environnementale au regard des nuisances générées.

Roger Narboni Concepteur lumière, fondateur et président de Concepto, agence de conception lumière

Fanny Guerard Responsable éclairage public, smart city et environnement à Asnières-sur-Seine


DOSSIER D’EXPERTS GESTION TECHNIQUE

Les défis de l’éclairage public Contexte, acteurs, stratégies et outils

Roger Narboni

Concepteur lumière, fondateur et président de Concepto, agence de conception lumière

Fanny Guerard

Responsable éclairage public, smart city et environnement à Asnières-sur-Seine

CS 70215 - 38501 Voiron Cedex - Tél. : 04 76 65 87 17 - Référence DE 888

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Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement la présente publication sans autorisation du Centre Français d’exploitation du droit de Copie. CFC 20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70

© Territorial, Voiron ISBN : 978-2-8186-1807-3 ISBN version numérique : 978-2-8186-1808-0 Imprimé par Reprotechnic, à Bourgoin-Jallieu (38) - Mai 2021 Dépôt légal à parution


Sommaire Préface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.9 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11

Partie 1

Les grandes (r)évolutions contemporaines de l’éclairage des villes Chapitre I Histoire récente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17 A - Les premières initiatives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17 B - La naissance de l’éclairage public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17 C - L’éclairage public moderne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.19 D - Et la LED fut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.20 E - Les niveaux lumineux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.21

Chapitre II Contexte contemporain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23 p.23 p.26 p.30 p.32

Chapitre III Acteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35 A - La gestion de l’éclairage public. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35 1. La responsabilité de l’entretien du parc d’éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35 2. Cas de figure les plus fréquents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35 3. Un partage de responsabilités qui rend le contrôle de l’infrastructure lumineuse difficile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.37

B - Les différents types de gouvernance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.37 1. La gestion autonome par la commune de son éclairage public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.37

Les défis de l’éclairage public

A - La nuit, un temps de la ville à part entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B - L’éclairage public à l’aune de l’écologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C - Un cycle de révolution technologique : la génération LED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D - La concertation, cheville ouvrière d’un éclairage vertueux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sommaire 3


2. La mise en place d’une DSP (délégation de service public) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Le transfert de compétences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.38

C - D’autres acteurs jouant un rôle important dans le domaine de l’éclairage public. . .

p.41

1. Les concepteurs lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Les fabricants de matériel d’éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Les fournisseurs d’énergie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. La recherche et le monde universitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. La presse écrite spécialisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6. Les associations de défense de l’environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.39

p.41

p.41

p.42 p.43 p.43 p.43

Chapitre IV Cadre réglementaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45 A - La norme NF EN 13201 : une norme européenne qui s’inscrit dans la logique de l’automobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45 B - Le paradoxe du niveau lumineux dans les arrêtés dédiés aux personnes à mobilité réduite (PMR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48 C - Les prémices d’une réglementation dédiée à la limitation des nuisances lumineuses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.49 1. Le décret n° 2012-118 du 30 janvier 2012 qui concerne l a publicité extérieure, les enseignes et les préenseignes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.50 2. L’arrêté du 25 janvier 2013 (NOR : DEVP1301594A) qui concerne les enseignes et les préenseignes, la publicité et l’éclairage des bâtiments non résidentiels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.50

D - Arrêté du 27 décembre 2018 : une révolution dans le monde de l’éclairage . . . . . . . . . . p.52

Chapitre V Politiques publiques et contexte administratif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.61 A - L’éclairage dans les politiques publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.61 B - Le contexte administratif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63 1. Le marché de travaux, un contrat pour une prestation bien définie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63 2. L’accord-cadre, une typologie de marché souple permettant de répondre à la variation des besoins de la collectivité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63 3. Le MGP (marché global de performance), un outil qui met l’efficacité énergétique au cœur de la commande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.64 4. Le marché de partenariat dit PPP (partenariat public privé), appelé également CPPE (contrat de partenariat de performance énergétique). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.68

Partie 2

Les défis de l’éclairage public

Principes fondamentaux

4

Chapitre I Lumière urbaine et société. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.73 A - L’évolution des modes de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.73 1. Une nuit urbaine désertée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.73 2. Une extension des heures diurnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.74 3. Des villes actives 24 heures sur 24. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.74 B - L’image nocturne des villes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.75 C - La prise de conscience environnementale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.75

Sommaire


D - Les enjeux de santé et de bien-être. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.78 E - Éclairage et sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.79 F - L’éclairage social, démocratique ou partagé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.82 1. Éclairage public et développement économique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.82 2. Vers une démocratisation et un partage de l’éclairage public. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.83

Chapitre II Espaces publics et typologies d’éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.85 A - Les premières approches d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.85 B - L’éclairage fonctionnel des voiries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.86 C - Diversification des éclairages : la naissance des éclairages piétonniers. . . . . . . . . . . . . . . . p.86 D - Éclairer les espaces publics aujourd’hui. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.91 1. Concevoir autrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.92 2. L’éclairage des grands espaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97 3. La lumière colorée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98 4. Les images projetées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.99 5. Textures et déstructuration des effets lumineux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.100 6. Susciter l’innovation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.101 7. Habiter l’espace public nocturne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.101

Chapitre III Ambiances nocturnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.103 A - La lumière naturelle comme archétype . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.103 B - Notre environnement, réceptacle des sources de lumière, des couleurs et des contrastes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.104 C - Notre œil, l’indispensable intermédiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.105 D - La nuit artificielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.106 E - La monotonie de notre environnement lumineux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.108 F - Les mises en lumière : ponctuations lumineuses de notre cadre nocturne . . . . . . . . . . p.109 G - Les nuits du xxie siècle, le renversement d’un modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.110

Chapitre IV Nuisances lumineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.113

B - La perturbation de la biodiversité et des écosystèmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.116 C - L’impact sur la santé humaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.118 D - L’impact des LED dans le phénomène de nuisances lumineuses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.119

Chapitre V Tourisme nocturne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.121 A - Brève histoire des événements nocturnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.121 1. La nuit festive en ville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.121 2. La naissance des illuminations en France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.122 3. Les premiers concerts urbains nocturnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.124 4. Les fêtes nocturnes traditionnelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.124

Les défis de l’éclairage public

A - Le phénomène de pollution lumineuse et la disparition du ciel étoilé . . . . . . . . . . . . . . . . . p.114 1. L’échelle de Bortle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.115 2. La mesure au niveau du sol à l’aide d’un SQM (Sky Quality Meter). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.115

Sommaire 5


B - Les fêtes et les festivals de lumières modernes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C - Les parcours nocturnes urbains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D - Les paysages nocturnes touristiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E - Tourisme nocturne et transformation des éclairages publics. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.126 p.127 p.129 p.131

Partie 3

Définir une stratégie Chapitre I Diagnostic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.135 A - La collecte des données existantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.135 B - Le diagnostic urbain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.136 C - Le diagnostic nocturne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.136 1. Le diagnostic technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.137 2. Le diagnostic sensible. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.138 D - Les objectifs et les enjeux des diagnostics. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.139

Chapitre II Schémas directeurs d’aménagement lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.141 A - Émergence et évolutions de l’urbanisme lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.141 1. Les premières études de plan lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.142 2. Le développement de l’urbanisme lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.142 3. Les évolutions récentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.143 4. La géographie de la nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.144 B - Enjeux et méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.152 1. Le contenu de l’étude. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.153 2. Les acteurs de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.154 C - Les besoins de la maîtrise d’ouvrage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.155

Chapitre III Stratégie lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.157 A - À l’origine, un besoin de réactivité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.157 B - Vers un urbanisme nocturne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.158

Chapitre IV Trame noire, un enjeu environnemental majeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.161 Les défis de l’éclairage public

A - La trame verte et bleue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.161 B - La trame noire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.161 C - La préservation de la biodiversité nocturne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.166 D - Un diagnostic spécifique préalable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.168 E - Une méthodologie d’étude dédiée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.168 F - Sanctuariser les activités humaines nocturnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.172 G - Créer des zones de mutualisation de l’obscurité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.173 H - Une nécessaire concertation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.174 I - Le futur des trames noires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.174

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Sommaire


Chapitre V Communication et concertation, des outils à part entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.177 A - Différents degrés d’échanges : l’information, la concertation et la coproduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.178 1. L’appréhension du territoire nocturne par les acteurs décisionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.178 2. L’implication des riverains dans le processus du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.178 B - La marche nocturne comme outil de concertation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.181 1. Le choix du parcours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.182 2. Le choix du groupe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.182 3. Un rendez-vous en salle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.182 4. La collecte des ressentis nocturnes : un vrai rapport à la parole des habitants . . . . . . . . . . . . . p.182 5. Les possibles compléments à la marche nocturne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.182

Chapitre VI Outils techniques et technologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.185 A - L’évolution constante des sources d’éclairage artificiel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.185 B - L’adaptation continue des appareils d’éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.186 1. Une recherche d’amélioration des performances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.186 2. La révolution électrique puis électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.186 C - Le développement des matériaux lumineux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.187 D - Les accessoires, les objets et les vêtements lumineux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.189

Chapitre VII Éclairage intelligent et usages du numérique associés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.191 A - La gradation des sources. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.191 B - Les systèmes de télégestion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.191 C - L’arrivée programmée de l’éclairage intelligent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.192 D - Associer des services et des usages du numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.193 E - Les nouveaux acteurs de l’éclairage intelligent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.194

Chapitre VIII Maintenance et pérennité des installations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.197 A - L’arbitrage entre maintenance et rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.198

B - Les changements apportés par les LED en matière de maintenance. . . . . . . . . . . . . . . . . . p.204 C - Le cas particulier des mises en lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.205 D - Les logiciels métiers permettant de connaître et de gérer son parc d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.205

Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.209 Liste de sigles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.211 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.213

Les défis de l’éclairage public

1. Les matériaux des mâts d’éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.199 2. Installer du mobilier dit « spécial ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.202

Sommaire 7



Préface Un ouvrage de plus sur l’éclairage urbain ? En fait, très peu de livres nous emmènent avec autant de passion et de rigueur dans tous les aspects de cette science à la fois très ancienne et très jeune, selon l’angle sous lequel on l’observe. Science qui doit encore transcender la technologie et ses immenses possibilités pour se forger une nouvelle conscience urbaine, humaine, économique, écologique, politique, en un mot, vertueuse. Un opus très complet donc, qui observe comment, en quelques années, l’éclairage urbain est passé du monde de l’expert technicien à celui de l’urbaniste éclairagiste qui se doit d’intégrer l’ensemble des sujets sociétaux. L’éclairage n’est plus ce mal nécessaire assurant notre sécurité. Il a d’autres ambitions et reçoit des nouvelles missions : embellir notre cadre de vie, nous le rendre accessible, désirable, sécurisant, ou simplement confortable et plaisant. La société entière s’est emparée de l’éclairage urbain, elle s’interroge sur son impact global et beaucoup de contre-vérités sont affirmées avec assurance. Le sujet est devenu politique, car c’est bien de la vie de la cité dont il s’agit, d’un nouveau « vivre ensemble » en harmonie avec la nature qui s’invite dans tous nos espaces, urbains et ruraux.

Fanny Guérard et Roger Narboni nous donnent en plus l’envie de sortir de notre zone de confort pour explorer la plastique de la lumière, repenser les usages de l’éclairage nocturne sans perdre de vue les contingences économiques et matérielles, pour proposer des solutions maintenables et durables. Comment être ambitieux et raisonnable à la fois. Après avoir partagé ses rêves de « nuit augmentée », de « nuit virtuelle » et de « nuit habitée », après nous avoir ravis de très belles réalisations dont certaines sont présentées dans ce livre, Roger Narboni remet toute sa passion sur le terrain, au service de tous ceux qui sont confrontés à cette nouvelle complexité et qui doivent néanmoins délivrer des projets pertinents et durables au service de leurs concitoyens. Fanny Guérard a franchi le pas, passant de la conception lumière à l’opérationnel d’une maîtrise d’œuvre communale. « Pour comprendre l’autre côté du miroir, ses contraintes

Préface

Les défis de l’éclairage public

En parallèle, l’innovation technologique nous apporte des solutions d’éclairage très ciblées dont nous n’aurions pas osé rêver il y a encore dix ans. Un nouveau langage lumière peut s’exprimer, dans des projets à la fois magnifiques et vertueux, mais encore faut-il en donner quelques clés. L’outil est puissant, il reste à le maîtriser et à l’intégrer dans une vision complète, politique, économique, sociétale, écologique. Le sujet est devenu très vaste, trop parfois, et les auteurs nous aident à le décoder.

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techniques, budgétaires, politiques et m’impliquer dans des compromis pour reconstruire l’éclairage de la ville d’Asnières-sur-Seine », explique-t-elle avec enthousiasme. « Écrire cet ouvrage m’a aidée à forger mes convictions pour avoir le plaisir de les partager. » Éclairer, c’est maîtriser l’ombre. Les techniques pour intégrer à la fois la nuit dans la ville et la ville dans la nuit existent, mais au service de quel projet ? Et quel sens à cela ? Avec quel impact sur la biodiversité ? Ce livre apportera sans a priori des clés pertinentes aux élus et aux professionnels de tous métiers curieux de ces sujets. Bonne lecture,

Les défis de l’éclairage public

Philippe Badaroux, président du Cluster Lumière cofondateur de BH Technologies

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Préface


Introduction On estime aujourd’hui que le parc d’éclairage public représente 9 millions de points lumineux en France (90 millions en Europe et 4 milliards dans le monde) pour une consommation globale de 5,6 TWh d’énergie par an. Cela représente 1 % de la production française totale d’électricité pour un coût total de 700 millions d’euros qui équivaut à une somme moyenne de 10 euros par an et par habitant1). On considère également que 75 % des luminaires installés ont plus de 25 ans et que l’ensemble de ces points lumineux correspond à la moitié de la facture d’électricité d’une commune, et à 18 % de sa consommation totale d’énergie. Pendant les premiers siècles d’existence de l’éclairage public, sa légitimité n’a pas été questionnée. Même si le renouvellement des technologies et des pratiques a toujours été soumis à des critiques inhérentes à tout changement d’habitude, il était acquis que l’éclairage urbain s’inscrivait dans une dynamique de progrès social incontestable et de nécessité légitime. L’éclairage public était alors associé à la liberté de mouvement, à la sécurité et au modernisme.

La nuit, plus largement, devient un temps actif de la ville, qui s’affranchit d’une approche uniquement sécuritaire et que les aménageurs mobilisent dans leur approche. Et de fait, la nuit est un temps de vie et d’activités de plus en plus avéré. On considère par exemple aujourd’hui que 9 % des actifs travaillent de nuit (un chiffre en constante augmentation depuis les années 1990 dans toute l’Europe2). Le développement touristique, notamment

1.  De nombreuses informations chiffrées sur l’éclairage sont accessibles ici : http://www.afe-eclairage.fr/afe/leclairage-en-chiffres-26.html. 2.  Source : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/plus-de-10-millions-de-francais-travaillent-en-horairedecale_2021579.html.

Introduction

Les défis de l’éclairage public

Abordé d’abord exclusivement à travers le prisme sécuritaire et technique, l’éclairage public gagne ses lettres de noblesse dans le domaine de l’embellissement et de la valorisation des territoires à partir des années 1980. Outils de mise en valeur du patrimoine et de l’espace public, de nombreuses mises en lumière voient le jour sur l’ensemble du territoire français. Un nouveau champ d’exploration et d’expertise se développe. Architectes, paysagistes, géographes, artistes et urbanistes s’intéressent à l’éclairage, cantonné jusqu’à présent au domaine de l’ingénierie, et l’intègrent dans leur réflexion sur la ville et l’espace public.

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des métropoles, s’intensifie ; de nombreuses activités décalent leurs horaires vers le soir. Les nocturnes commerciales sont de plus en plus nombreuses, tout comme l’offre de loisirs tardifs, faisant de la nuit un secteur économique à part entière. Pourtant, même si l’éclairage public dans ses dimensions sécuritaires et esthétiques est aujourd’hui une évidence, comme composant du service public, la manière de le pratiquer est remise en cause sous l’égide des valeurs du développement durable. La lumière artificielle dans l’espace public est perçue comme un facteur de pollution, une nuisance, un dérèglement du fonctionnement naturel de la faune et de la flore, et un gaspillage énergétique. Sa nécessité est interrogée par de nouveaux acteurs qui défendent des enjeux environnementaux ou veulent protéger le ciel nocturne. Les Grenelles de l’environnement (2007, 2011, 2016) actent ce nouveau paradigme. La volonté de limiter et de maîtriser l’usage de la lumière artificielle dans l’espace public (comme dans l’espace privé) est alors inscrite dans la loi. Les collectivités publiques, gestionnaires de ce vaste réseau lumineux, sont aujourd’hui confrontées à ces enjeux parfois contradictoires. Elles doivent faire la part des choses entre la nécessité d’éclairer la nuit pour répondre aux usages et aux activités nocturnes, caractéristiques de notre mode de vie contemporain, et des prérogatives environnementales. La réalité du terrain impose alors de remplacer en grande partie un parc et un réseau d’éclairage vieillissants, datant de plusieurs décennies, tandis que le climat général est à l’économie des dépenses publiques et à la baisse des dotations de l’État. À cela s’ajoute une révolution technologique, depuis le début des années 2000, avec l’arrivée des LED sur le marché de l’éclairage public. Elles semblent être la réponse unique à la création d’un éclairage public exemplaire, mais leur mise en place nécessite un investissement lourd pour les collectivités.

Les défis de l’éclairage public

Colombie, 2015

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Ambiance urbaine nocturne dans le centre-ville de Medellin. Candélabre double crosse avec lanterne SHP (sodium haute pression). Crédit photographique : François David. Introduction


C’est dans ce contexte passionnant mais complexe que s’inscrit cet ouvrage. Il s’adresse aux acteurs de l’éclairage, en particulier aux collectivités qui se posent la nécessaire question du renouvellement de leur parc d’éclairage, la manière de le mettre en œuvre du mieux possible en cohérence avec l’ensemble des enjeux contemporains que nous connaissons. Nous avons bien conscience que chaque collectivité, de par ses spécificités, est sans nul doute confrontée à des enjeux très différents, qu’il s’agisse de l’état du parc ou du réseau, des dynamiques et de la vie nocturne, de l’importance de la sécurité, et de l’intérêt ou du budget alloué par la volonté politique. Il ne s’agira donc pas ici d’apporter des recettes toutes faites ou des solutions miracles, mais d’évoquer les enjeux, les acteurs, les outils et le contexte du monde de l’éclairage aujourd’hui.

Les défis de l’éclairage public

La première partie de l’ouvrage propose un tour d’horizon de l’histoire contemporaine de l’éclairage urbain en France, évoque les acteurs, le contexte et le cadre réglementaire et administratif actuel. La deuxième partie traverse, sans prétendre à l’exhaustivité, les principes fondamentaux de la lumière urbaine (les typologies, les ambiances et les nuisances que génère l’éclairage, ainsi que les enjeux de société inhérents aux projets d’éclairage). La dernière partie, plus opérationnelle, tente de donner des clés d’analyse et de méthode afin de mettre en place une stratégie pertinente à long terme en matière d’éclairage public.

Introduction

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Les défis de l’éclairage public

Partie 1 Les grandes (r)évolutions contemporaines de l’éclairage des villes

Partie 1

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Chapitre I

Histoire récente A - Les premières initiatives Au Moyen Âge, le sentiment d’insécurité est déjà important dans les villes. C’est le règne de l’obscurité, parsemée de quelques rares torches ou flambeaux. La ville n’est pas un lieu d’appropriation nocturne. Les peurs sont grandes, et l’époque, violente. À la tombée du jour, les gens rentrent chez eux le plus vite possible. Certains habitants ont alors l’idée d’installer des madones aux carrefours, à la fois pour les célébrer et pour créer des points de repère nocturnes. Ces madones, éclairées par de petites bougies, délimitent ainsi des îlots de sécurité dans les rues. Ces initiatives, à la fois privées et religieuses, sont certainement à l’origine des premiers réseaux d’éclairage urbains, qui deviendront publics bien plus tard. En 1318, à Paris, on doit à Philippe V le Long (1293-1322) la décision de mettre une chandelle aux abords du Châtelet, qui doit être entretenue en permanence. Plus tard, vers 1363, le roi Jean II le Bon (1319-1364) établit le fanal de la tour de Nesles, une petite lumière qui symbolisera progressivement l’entrée dans Paris, attendue notamment par les mariniers qui remontaient la Seine. e

B - La naissance de l’éclairage public Un siècle plus tard, le roi Louis XIV (1638-1715) décide de mettre en place une véritable politique d’éclairage public. C’est d’abord en 1662 que l’abbé Laudati Carrafa crée ce qu’on appelle alors la compagnie des « porte-falots » ou porte-flambeaux, chargés de prendre des lumières, de les transporter et d’accompagner ceux qui le souhaitent. Ensuite, en 1667, Gabriel Nicolas de la Reynie, lieutenant général de police sous Louis XIV, instaure

Partie 1

Les défis de l’éclairage public

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Au xiv et au xv  siècles, les bourgeois sont encouragés – sans grand succès – à disposer durant la nuit une chandelle allumée sur le bord de leur fenêtre. En 1524, François Ier (1494-1547) émet finalement une ordonnance pour imposer aux Parisiens cette pratique de flambeaux ardents installés aux fenêtres. Cet éclairage urbain, qui n’est toujours pas appelé « public », tente de sécuriser les déplacements nocturnes pendant les premières heures de la nuit.

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trois mots d’ordre : netteté, clarté, sûreté. Il fait installer des lanternes à chandelles au premier étage des maisons d’angle et aux deux extrémités de chaque rue parisienne. Ces chandelles, qui sont la première pierre angulaire de l’éclairage public que nous connaissons aujourd’hui, ne couvrent pas l’ensemble du territoire de la capitale et ne fonctionnent pas toute la nuit. On considère qu’à la fin du xviie siècle, Paris est éclairé par 6 500 lanternes (contre près de 200 000 sources de lumière aujourd’hui). L’apparition de lueurs, mêmes légères, dans l’espace public est tout de suite perçue comme un progrès nécessaire et s’installe donc naturellement dans les mœurs. Au fil du temps, des inventions et des progrès technologiques, l’éclairage s’améliore et devient de plus en plus performant. L’usage du gaz est une révolution pour l’éclairage des villes. L’Angleterre, pays précurseur de la Révolution industrielle, est à la pointe des inventions dans ce domaine. Birmingham serait la première cité anglaise à installer, à la fin du xviiie siècle, un système d’éclairage au gaz dans les rues, sous la direction de l’ingénieur William Murdoch, adjoint de James Watt.

Les défis de l’éclairage public

Éclairage de rue, xviie siècle

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Crédit photographique : Erica Guilane-Nachez – stock.adobe.com.

Les lanternes au gaz arrivent en 1818 à Paris. La ville est alors éclairée grâce à l’action de 750 allumeurs qui enflamment en 40 minutes 36 000 becs de gaz sur 1 500 km de voiries.

Partie 1


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