Initiation à l'architecture, à l'urbanisme et à la construction

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Florent Herouard

est docteur en urbanisme et aménagement de l’espace (Institut d’urbanisme de Paris). Il est également enseignant en BTS Professions immobilières (BTS PIM) et Économie sociale et familiale (BTS ESF). Il a codirigé l’ouvrage La Politique de la ville : idéologie, acteurs et territoires, paru en mars 2016 aux éditions L’Harmattan.

Tout au long de l’ouvrage, de nombreux flashcodes vous permettent d’accéder directement et rapidement à des compléments d’information, des documents techniques ou des vidéos pour approfondir les notions abordées.

Florent Herouard

Quels sont les matériaux écologiques pour une construction durable ? Comment utiliser les prescriptions d’un PLU ou PLUi pour compléter les informations requises pour un dossier de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux ? Quelle différence existe-t-il entre une surface de plancher, une surface dite Carrez, une surface habitable ou une emprise au sol ? Quels sont les moyens de chauffage peu énergivores et faiblement émissifs en carbone, qui satisfont aux nouvelles réglementations environnementales ? Les nouveaux modes de conception de l’habitat seront-ils nécessairement bioclimatiques et participatifs ? Ce manuel illustré, à la fois pratique et didactique, est une introduction complète, claire et synthétique aux enjeux de l’architecture et de l’habitat. Traitant des aspects techniques, artistiques, sociologiques et juridiques, il aborde : − les styles architecturaux, avec des descriptions simples pour reconnaître l’époque de construction des maisons et immeubles, et se familiariser avec le vocabulaire spécifique des formes architecturales ; − la morphologie et l’aménagement des bâtiments (taille, configuration, agencement, calculs de surfaces utilisées en construction et en immobilier) ; − les règles d’urbanisme encadrant les projets urbains, permis de construire et déclarations préalables de travaux, et les outils opérationnels d’aménagement ; − les moyens de protection et de préservation du patrimoine architectural ; − les éléments techniques de la construction, du gros œuvre au second œuvre, ainsi que l’ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires ; − l’isolation et les équipements du logement ; − le concept de développement durable à l’échelle du logement et des quartiers. Cette 2e édition intègre une mise à jour de l’arsenal juridique et réglementaire concernant l’urbanisme et la construction (loi LCAP et loi ELAN, nouvelle réglementation environnementale…). Elle développe également le propos sur la gestion des risques et aléas environnementaux et technologiques, particulièrement au cœur du débat public aujourd’hui.

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction L’essentiel pour aborder le logement et l’habitat

Florent Herouard

2e édition

Cet ouvrage s’adresse principalement aux étudiants en licence et master urbanisme, ou suivant une formation BTS Professions immobilières, Bâtiment et travaux publics, Économie sociale et familiale, Design d’espace, Agencement de l’environnement architectural, etc. mais également à tout professionnel soucieux de découvrir les sujets dont il n’est pas spécialiste. 2e édition

ISBN 978-2-281-14384-3

Photos de couverture (de gauche à droite) : © 昊 周 (gauche) ; © Grand Warszawski (centre bas) ; © Uladzimir (centre haut) ; © David Blej (droite) - Adobe Stock

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Sommaire Sigles et abréviations................................................................................. 7 Avant-propos............................................................................................ 11 Préambule................................................................................................. 13 Chapitre 1

Architecture de l’habitat et morphologie urbaine........................ 21

Chapitre 2

Caractéristiques des logements et typologie de l’habitat.......... 59

Chapitre 3

Urbanisme et aménagement – De la réglementation aux autorisations................................................................................. 87

Chapitre 4

Protection et rénovation des bâtiments anciens et du patrimoine.................................................................................. 117

Chapitre 5

Gros œuvre........................................................................................... 129

Chapitre 6

Second œuvre....................................................................................... 161

Chapitre 7

Isolation thermique et équipements du logement....................... 191

Chapitre 8

Développement durable et habitat.................................................. 233 Index........................................................................................................ 251 Table des matières..................................................................................... 257

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

du sous-sol et de l’environnement (ardoise et granite en Bretagne, bois dans le Jura, terre dans le bocage normand, etc.). Les constructions sont adaptées à la pluviométrie (pente du toit), à l’ensoleillement (ouverture des fenêtres, couleur des murs, orientation), mais aussi aux efforts temporaires subis par le bâtiment comme le vent ou le poids de la neige (structure du bâtiment, formes des toits…). En fonction de ces facteurs, des modèles types vont s’établir, créant ainsi une certaine harmonie, une certaine homogénéité. Ils ont été élaborés au cours des siècles et peuvent donc être considérés comme les formes les plus abouties d’une architecture enracinée, répondant parfaitement à l’environnement local. La culture locale va également avoir une influence sur la forme, sur les détails pris par l’architecture vernaculaire. Quelques ornementations peuvent être typiquement locales (par exemple, le nom de la maison gravé au-dessus de la porte dans le Pays Basque) de même que les couleurs utilisées (le bleu en Bretagne pour recouvrir les volets provient des restes de peinture des bateaux, le rouge de la maison basque est le résultat d’un traitement des bois de structure avec du sang de bœuf), etc. Chaque région, voire sous-région (pays), connaît des spécificités identifiables dans son architecture. Certaines renvoient des images fortes et sont largement connues car elles servent à la communication touristique : elles reflètent en partie l’identité de la région (photos 1.3, 1.4, 1.5 et 1.6).

Photo 1.3. Manoir du Pays d’Auge (Goustranville, Normandie) Toiture en tuile de bavent, très pentue (supérieur à 45°) pour assurer un bon écoulement des eaux pluviales. Remplissage des murs en torchis (mélange argile-paille). Pignon en brique pleine. Soubassement en pierre pour prévenir des remontées humides dans le bois ou la terre.

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Architecture de l’habitat et morphologie urbaine – Chapitre 1

Photo 1.4. Etxe basque (Espelette, Aquitaine) © Bertrand Bossu Le toit est à faible pente pour résister aux vents violents dans cette région. Le colombage est peint en rouge ; il est dit qu’originellement, on utilisait du sang de bovin pour protéger le bois. Les pièces de vie sont situées à l’étage et les pièces techniques (à usage agricole) au rez-de-chaussée. Parfois, un grand porche d’entrée (appelé « lorio ») permettait de s’abriter du soleil pour accomplir des tâches extérieures ou stocker des biens à l’abri de la pluie. Le lorio est surmonté d’un linteau parfois gravé du nom de la maison.

Photo 1.5. Chalet des Alpes (Mégève, Auvergne-Rhône-Alpes) © Alain Bexon (www.terresetdemeuresdefrance.com) Le toit est à faible pente pour retenir une épaisse couche de neige afin d’isoler davantage la maison en hiver. Celle-ci est construite dos à la pente si bien que les pièces du bas sont moins profondes que les pièces du haut. Le bois de construction est directement issu des résineux de la montagne ; le rez-de-chaussée est en pierre pour éviter les remontées capillaires, solidifier la structure et empêcher le pourrissement du bois. Le rez-de chaussée servait à loger les animaux qui dégageaient de la chaleur permettant ainsi de chauffer les pièces de vie au premier étage. Le grenier était utilisé pour le stockage de la paille (ce qui renforce l’isolation). Enfin, le chalet est caractérisé par un grand balcon au premier étage qui surplombe la porte d’entrée. Il sert à protéger des chutes de neige, tout comme le débord de toiture.

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Urbanisme et aménagement – De la réglementation aux autorisations – Chapitre 3

▶▶ Analyse géographique

La lecture d’un cadastre donne des indications relatives à la nature géographique du lieu : ––dans les parties médiévales d’une ville, le cadastre montre des parcelles en lanières (étroites et longues), souvent irrégulières, avec les bâtiments en bordure immédiate de voirie. De plus, en observant les voiries sur un cadastre médiéval, se distinguent une irrégularité des tracés (les voies ont des largeurs variables d’un bout à l’autre) et un non-alignement des bâtiments sur rue. Cette morphologie urbaine reflète une urbanisation spontanée, de bon sens : absence d’urbaniste pour tracer à la règle les plans de la ville (voir chapitre 1 de l’ouvrage) ; ––les lotissements pavillonnaires sont également très faciles à reconnaître sur un cadastre. Les parcelles y sont relativement homogènes et régulières. Elles forment le plus souvent des carrés ou rectangles, avec la maison implantée en position centrale (fig. 3.2). Les voiries qui dessinent le plan tracent des formes organiques, arrondies ou en chandelier ; ––les zones industrielles ou de centres commerciaux sont identifiables dans les cadastres par la grande taille du parcellaire (parcelles généralement variant de 1 000 m2 à 1 ha), avec le bâtiment implanté s’étalant lui aussi sur une grande surface mais laissant beaucoup d’espace libre sur la parcelle (stationnement). Cette morphologie correspond à des activités qui nécessitent de grandes emprises foncières car elles accueillent du public en grand nombre. De nombreux espaces libres doivent être conservés pour le stationnement des voitures ou camions de chargement (ex. : parking de centre commercial ou d’usine) ; les bâtiments sont, quant à eux, de plain-pied et couvrent donc une surface importante. Maisons mitoyennes de la reconstruction d'après-guerre

Maisons mitoyennes d'avant-guerre

Grand ensemble d'habitation d'après-guerre

Maison individuelle

Figure 3.2. Extrait de cadastre figurant des zones pavillonnaires (maisons au milieu des parcelles) et des grands ensembles (barres d’immeubles) (source : geoportail.fr)

Certaines morphologies de parcelles apparaissent comme contraignantes, difficilement aménageables, notamment les parcelles en lanière et les parcelles irrégulières, ainsi que les parcelles enfermées avec seulement des servitudes de passage (obligation de passer par une parcelle tierce pour accéder à sa propre parcelle).

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

3.4

Autorisations locales d’urbanisme

3.4.1

Certificats d’urbanisme (CU)

Le certificat d’urbanisme est un document disponible en mairie, qui renseigne sur une parcelle. Il est utile en cas d’achat d’un terrain ou pour un projet futur de construction. Il permet de connaître les informations de constructibilité d’un terrain ainsi que les taxes qui lui sont inhérentes. ▶▶ Certificat d’urbanisme d’information

Il renseigne sur le droit de l’urbanisme applicable à un terrain, les limites du droit de propriété et les servitudes d’utilité publique. Il indique également les taxes qui s’appliquent au terrain (foncières, raccordement à l’égout, voirie et réseaux…). ▶▶ Certificat d’urbanisme opérationnel

Ce CU spécifique n’est requis qu’en cas de projet de construction ou de transformation d’un bâtiment existant. La demande doit être accompagnée du projet (nature et destination des bâtiments, plans, SDP, etc.) Le certificat envoyé par la mairie indique si ce projet est conforme à l’usage et à la réglementation qui régit le terrain. Il validera ou non le pré-projet. Le CU opérationnel garantit, durant toute la durée de sa validité (18 mois), les dispositions indiquées. En résumé, si les règles d’urbanisme changent au niveau de la commune, le porteur du projet est couvert pendant 18 mois pour son projet initial. POUR EN SAVOIR PLUS

Exemple d’arrêté municipal concernant un certificat d’urbanisme

▶▶ Demande d’obtention

Un CU peut être réclamé par n’importe qui dans le but de s’informer sur un terrain. Si le demandeur n’est pas le propriétaire, celui-ci recevra une copie du CU, comprenant l’objet de la demande. Une demande de CU doit être accompagnée d’un plan de situation. Suivant les communes et l’ampleur de leur service d’urbanisme, le CU sera plus ou moins fourni. Parfois, il ne fournit que très peu d’information sur la parcelle. Il faut alors recourir aux différents documents d’urbanisme réglementaires.

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Urbanisme et aménagement – De la réglementation aux autorisations – Chapitre 3

3.4.2 Permis et déclarations Avec la loi n° 2010‑788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, les procédures de permis, de déclarations et d’autorisations diverses pour construire, étendre ou détruire un ou des bâtiments, sont simplifiées. Alors qu’auparavant, il existait onze autorisations et permis différents ainsi que cinq types de déclarations préalables, la réforme réduit à trois le nombre de permis (construire, aménager et démolir) et il ne reste plus qu’un seul type de déclaration préalable. Les permis de construire, d’aménager et de démolir sont des autorisations délivrées par le maire d’une commune pour valider le démarrage de chantiers soit sur une parcelle privative, soit à l’échelle d’un lotissement ou d’une ZAC aménagée par un promoteur. Ils servent aux services municipaux pour vérifier que le projet immobilier est bien conforme aux réglementations urbanistiques en vigueur, notamment aux documents d’urbanisme et d’aménagement, ou au RNU. De plus, ils permettent l’enregistrement de la création ou destruction de surface habitable, notamment pour calculer la nouvelle imposition foncière et d’habitation. Enfin, chaque nouvelle construction fera l’objet d’une taxe d’aménagement payable une seule fois à l’échéance des travaux. Sans ces permis, toute construction ou démolition constitue une infraction, ce qui a été notamment le cas dans les années 1980 avec de nombreuses installations « sauvages » de cabanons plus ou moins grands, plus ou moins solides, le long des rivages français, dont l’exemple emblématique est la paillote corse. Ces ouvrages ont donc été détruits a posteriori. REMARQUE

Les petits travaux, travaux de bricolage ou de décoration, ne sont pas soumis à autorisation. Si, pour aménager son jardin, un particulier a besoin de détruire un petit muret ou au contraire d’en construire un, il n’a pas à interroger les autorités publiques.

▶▶ Permis de construire (PC)

Le permis de construire est obligatoire pour engager toute construction supérieure à 20 m2. Pour les bâtiments existants, il concerne les extensions de plus de 20 m2, cette surface de plancher étant étendue au minimum à 40 m2 dans les zones couvertes par un PLU. En deçà, il n’est nul besoin d’avoir un permis. En zone urbaine, si une extension prévue vise à faire passer la barre des 150 m2 à un bâtiment existant alors, quelle que soit la surface de l’extension, le propriétaire doit demander un permis pour réaliser son projet. Un permis doit également être délivré pour tous travaux portant sur le gros œuvre, modifiant la structure même du bâtiment notamment dans les processus de changement de destination ou d’usage, comme par exemple, la transformation d’un ancien commerce ou d’une usine en habitation. Pour les bâtiments classés ou inscrits dans un périmètre de sauvegarde patrimoniale, le propriétaire doit systématiquement demander un permis de construire pour toute extension ou travaux visant à modifier l’extérieur du bâtiment. 111

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

Il existe deux formulaires de demande de permis concernant, d’une part, les travaux sur les maisons individuelles (Cerfa n° 13406*03) et d’autre part, tout autre type de bâtiments comme les immeubles collectifs, les bâtiments agricoles, les changements d’affectation d’un local, les fermes, etc. (Cerfa n° 13409*02). ▶▶ Permis d’aménager

Ce permis est une autorisation pour tous les travaux d’aménagement du foncier préalables notamment à des futurs travaux de construction (ZAC, lotissements…) ou à la création de nouveaux espaces (terrains de camping, parcs sportifs…). Il peut également valider la création de nouvelles parcelles par découpage ou remembrement. Par exemple, la création d’une ZAC dans sa complexité (création des lots et des infrastructures) fera l’objet d’une demande de permis d’aménager. Une fois les travaux réalisés, le quartier viabilisé et équipé, chaque propriétaire de lot(s) doit alors déposer une demande de permis de construire pour réaliser son(ses) bâtiment(s). ▶▶ Permis de démolir

Le permis de démolir ne s’applique que dans les sites protégés patrimoniaux et dans certaines communes qui l’ont mis en place par arrêté. Il vise à vérifier que la démolition de tout ou partie d’un bâtiment n’engendre pas de dégâts irréversibles sur le patrimoine existant. Il faut noter que dans le dossier de demande de permis de construire, une section concerne les démolitions éventuelles sur la parcelle du projet. ▶▶ Déclaration préalable de travaux

Pour les travaux de construction ou de transformation de petite ampleur qui ne nécessitent pas l’un des permis présentés précédemment, le propriétaire engageant des travaux doit tout de même procéder à une demande de déclaration préalable consistant à signaler à la mairie les travaux qui vont être effectués. Cela concerne toutes les constructions ou agrandissements qui créent une superficie de plancher comprise entre 5 et 20 m2 et jusqu’à 40 m2 dans les zones couvertes par un PLU. Une déclaration préalable est également nécessaire pour les travaux de ravalement de façade ou les travaux qui vont modifier, sans impacter la structure porteuse, l’aspect d’un bâtiment, comme le montage d’une terrasse ou la création d’un auvent. Dans le cas de mutations d’usage d’un local, par exemple le passage d’un usage commercial à un usage d’habitation, une déclaration préalable doit être déposée en mairie même si des travaux de fond ne sont pas prévus. Cette démarche permettra à la municipalité d’enregistrer ce changement de destination et donc d’adapter la fiscalité locale sur cette parcelle. Enfin, pour les constructions inférieures à 5 m2, si celles-ci ont une hauteur supérieure à 12 m, une déclaration doit également être déposée. Cela peut concerner la construction d’un silo, celle d’une éolienne ou encore d’une antenne.

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FICHE 5.01

Gros œuvre

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Lecture de plans

Le professionnel du logement et de la rénovation doit impérativement maîtriser la lecture de plans. Lorsqu’un plan lui est fourni, il doit immédiatement savoir le manipuler, l’identifier, déterminer les éléments qui y figurent, s’y repérer et en comprendre les points forts et points faibles. Indications obligatoires Un plan doit contenir, outre la représentation graphique schématisée de l’espace, quelques éléments nécessaires à sa bonne compréhension et à sa lecture. Échelle Le plan est une réduction graphique de la réalité mais il doit en respecter les proportions. Cette diminution s’exprime par un rapport entre une dimension sur un plan et la réalité sur le terrain. L’échelle peut s’exprimer de deux manières : soit par le dessin d’une règle graduée avec les mentions de la taille réelle, soit par un rapport de grandeur de type 1/ne, 1 correspondant à 1 cm, n étant le nombre de cm dans la réalité. EXEMPLE

Avec une échelle au 1/100e pour 1 cm sur le plan (fig. 5.01‑1), la réalité correspond à 100 cm, soit 1 m. Un plan d’appartement peut également être au 1/100e. Une carte au 1/25 000e correspond à la carte classique de randonnée de l’Institut national de l’information géographique et forestière, anciennement Institut de géographie national (IGN). 1 cm sur la carte correspond à 25 000 cm en réalité, soit 250 m. 0

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Figure 5.01‑1. Exemple d’échelle équivalente à l’inscription 1/100e

Orientation Il est impératif que le plan dispose d’une orientation sous forme d’une rose des vents (fig. 5.01‑2) ou simplement d’une flèche indiquant le Nord. L’orientation permet de connaître l’ensoleillement d’un bâtiment. L’orientation d’un bâtiment en général réfère à la pièce de vie principale, la salle à manger ou le salon. Si tel n’est pas le cas, il convient de préciser : orientation de la chambre 1, orientation de la cuisine…

N N Figure 5.01‑2. Différentes formes de rose des vents 155

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FICHE 5.01

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Gros œuvre

Lecture de plans Différents plans De nombreux plans proposent une vision horizontale de la parcelle, du projet ou bâtiment, soit une vision du dessus. ▶▶ Plan de situation

Il sert notamment, dans le cas d’un projet de construction − vente ou création d’un lotissement − à localiser précisément la parcelle dont il est question. L’échelle est donc plutôt large pour bien appréhender l’environnement de la parcelle, et sa place dans la ville, le bourg ou la trame rurale. Sont précisés l’adresse postale de la parcelle et éventuellement le numéro cadastral. La base d’un plan de situation est le plus souvent la carte IGN ou l’extrait de cadastre. L’échelle utilisée doit permettre d’appréhender tout un quartier ou un hameau, soit une échelle comprise entre 1/5 000e et 1/1 000e. Le plan de situation (fig. 5.01‑3) doit être absolument sans équivoque pour ne laisser aucun doute sur la parcelle à identifier.

Figure 5.01‑3. Plan de situation ▶▶ Plan de masse

Il s’agit d’un plan représentant une ou plusieurs parcelles de terrain pour appréhender la configuration des limites de propriété et des bâtiments (notamment pour connaître la 156

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Acteurs de la construction et de l’aménagement

FICHE 5.02

Gros œuvre

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Maîtrise d’ouvrage (MO) Le maître d’ouvrage est la personne physique ou morale qui initie un projet de construction ou d’aménagement et qui établit une enveloppe financière pour réaliser ce projet. Il va confier, par contrat, la réalisation du projet à une tierce personne − le maître d’œuvre. En d’autres termes, le maître d’ouvrage est le client qui passe la commande. Il correspond, par exemple, au particulier qui souhaite faire construire une maison, réaliser une extension… ou rénover son logement ancien. Les collectivités territoriales (mairie, établissement public de coopération intercommunale ou EPCI, Conseil départemental…) sont également des maîtres d’ouvrage. Leurs projets correspondent à la construction ou à la rénovation d’équipements publics (piscine, stade, école…), à l’aménagement urbain ou paysager d’espaces publics (parcs, places, rondspoints…), à l’installation de mobilier urbain (arrêt de bus, plots de limitation de circulation, bancs publics…). Maîtrise d’ouvrage déléguée (MOD) Quand une maîtrise d’ouvrage ne souhaite pas ou n’est pas à même de gérer elle-même son chantier, pour des raisons d’éloignement physique ou de complexité du projet, elle délègue son pouvoir de maîtrise d’ouvrage (pouvoir de décision, de signature, etc.) à une tierce personne (physique ou morale). EXEMPLE

Un particulier qui réalise des travaux à distance sur une maison secondaire peut déléguer à l’une de ses connaissances sur place son pouvoir de maîtrise d’ouvrage.

Le plus souvent, les mairies et EPCI délèguent, pour les opérations d’urbanisme importantes (notamment les ZAC), la maîtrise d’ouvrage à une société d’économie mixte (SEM) ou une Société publique d’aménagement local (SPLA) de statut privé mais composée d’acteurs à la fois publics (des élus notamment) et privés (les CCI par exemple). POUR EN SAVOIR PLUS

Présentation de la Société d’économie mixte d’aménagement de la ville de Paris (SEMAVIP)

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FICHE 5.02

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Gros œuvre

Acteurs de la construction et de l’aménagement Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) Les cabinets d’AMO accompagnent les maîtres d’ouvrage (clients) pour les aider à clarifier et préciser leur projet, leur faire réaliser des économies, répondre à certaines exigences techniques, réglementaires et scientifiques (respects des normes, problématiques environnementales particulières, étude de rentabilité…). Les assistants à maîtrise d’ouvrage sont des experts spécialisés dans un domaine précis et souvent pointu (développement durable, transport, pollution, réseaux divers, géologie…). EXEMPLE

Pour son projet de ZAC, situé Porte de Paris, la mairie de Saint-Denis avait des exigences environnementales et de développement durable. Afin que le projet soit pleinement respectueux des normes en vigueur, voire les dépasse, la mairie a fait appel au bureau d’études Ecosphère, spécialisée dans les problématiques de ville urbaine durable pour l’accompagner tout au long du processus de décisions pré-opérationnelles.

Maîtrise d’œuvre (MOE) Le maître d’œuvre est le cabinet qui formalise l’idée du projet initié par le maître d’ouvrage sous forme de plans et d’images de synthèse, et qui établit le budget alloué. Il a de plus la mission de réaliser le dossier de demande de PC et de la faire aboutir. Il doit donc maîtriser les aspects techniques de la construction mais également les aspects réglementaires en matière d’urbanisme. Il met en relation les entreprises du bâtiment et le maître d’ouvrage, souvent des partenaires avec qui il a l’habitude de travailler. Il est le chef d’orchestre des entreprises organisant le calendrier d’intervention de manière à optimiser l’avancement du chantier en planifiant les interventions des uns et des autres. EXEMPLE

L’électricien doit intervenir avant le plaquiste, celui-ci encloisonnant les gaines, puis il revient une fois le travail de celui-ci achevé pour poser les prises, les interrupteurs…

Le maître d’œuvre est lié contractuellement avec le maître d’ouvrage et non avec les entreprises. Un architecte diplômé est de ce fait maître d’œuvre dans la mesure où il organise le chantier et représente l’interlocuteur principal des artisans et autres entreprises. POUR EN SAVOIR PLUS

Pour aller plus loin sur les acteurs et sur les étapes d’un chantier

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FICHE 7.03

Isolation thermique et équipements du logement

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Plans de prévention des risques

En 1982, la loi n° 82‑600 du 13 juillet relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles a institué le plan d’exposition aux risques (PER) pour inciter notamment les assurés à la prévention. En 1995, ces dispositions sont remplacées par la loi n° 95‑101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement, dite loi Barnier, créant les plans de prévention des risques. Ce sont des outils d’urbanisme et d’aménagement principaux en matière de protection des biens et des personnes face aux aléas naturels mais aussi anthropiques comme les risques industriels. La création de ces documents incombe à l’État et ces derniers s’appliquent sur des territoires locaux. Ils sont donc réalisés dans une démarche de concertation avec les autorités et les acteurs locaux, pour une acceptation locale de nouvelles contraintes réglementaires plus optimales. Les risques se déclinent en plusieurs catégories qui font l’objet de plans spécifiques. Plans de prévention des risques naturels (PPRN) Ils concernent les risques d’inondations, les mouvements de terrains, les avalanches, les séismes, les incendies de forêt, les cyclones et éruptions volcaniques. On parle de risques majeurs en cas de combinaison d’un risque à forte probabilité (même si rare) et d’une zone très fortement peuplée. Les PPRN peuvent se décliner à leur tour en plans thématiques : ––PPRI : plan de prévention des risques d’inondation ; ––PPRIF : plan de prévention des risques d’incendie de forêt. Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) Ces plans visent à sécuriser les habitants et usagers de zones situées dans ou à proximité des zones industrielles SEVESO seuil haut (c’est-à-dire de dangers majeurs). En effet, ils visent à tenir compte de situation d’urbanisation héritée du passé, où les habitations voisinaient avec l’industrie. Ces plans participent également à anticiper l’urbanisation future en délimitant des zones non constructibles ou des zones aux règles spécifiques comme l’utilisation de verre trempé ou la nécessité de créer une pièce de confinement dans le logement. ––zone 1 : zone de dangers très graves pour la vie humaine ; ––zone 2 : zone de dangers graves pour la vie humaine ; ––zone 3 : zone de dangers significatifs pour la vie humaine ; ––zone 4 : zone de dangers indirects pour la vie humaine par explosion des vitres. Il y a environ 600 zones SEVESO seuil haut en France pour 400 PPRT qui peuvent donc couvrir plusieurs zones.

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FICHE 7.03

FICHE 7.03

Isolation thermique et équipements du logement

Plans de prévention des risques Plans de prévention des risques miniers Il s’agit d’un outil de gestion des risques pour prévenir les effondrements de sols à l’aplomb d’anciennes mines ou carrières. Les cavités artificielles sont extrêmement présentes en milieu urbain car elles sont l’héritage de l’activité humaine de construction (besoins en matériaux) et d’exploitation des ressources à travers les siècles. Plans de prévention multirisque Ces plans prennent en compte des risques variés qui peuvent être ou non corrélés, mais qui sont présents sur le même territoire. Le plan de prévention multirisques de la Basse Vallée de l’Orne dans le Calvados intègre, par exemple, les risques d’inondation par débordement des cours d’eau, les inondations par submersion marine ainsi que des mouvements de terrain pouvant être provoqués par les phénomènes littoraux (érosion et migration dunaire). L’objectif d’un PPR n’est pas de résoudre, par acte d’aménagement, le ou les problèmes naturels ou technologiques définis mais d’informer les propriétaires physiques ou moraux sur les aléas et de faire œuvre de prévention en fixant des règles de constructibilité pour atténuer l’impact des risques s’ils se produisent. Dans ce sens, les PPR peuvent prendre la forme de prescriptions urbanistiques et s’étendre à l’interdiction de construire dans les zones fortement inondables par exemple ou dans les zones SEVESO, à fort risque industriel (comme dans les périmètres d’AZF à Toulouse ou Lubrizol à Rouen). POUR EN SAVOIR PLUS

Cartographie des risques : http://www.georisques.gouv.fr/ cartes-interactives#/

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Développement durable et habitat – Chapitre 8

Outre la dynamique environnementale positive apportée par ce type d’opérations, plusieurs avantages sont manifestes pour les habitants. Le cadre de vie se trouve valorisé par la présence importante de verdure et par l’aménagement paysager. De plus, les toitures et façades végétalisées sont très favorables à l’isolation thermique et phonique des bâtiments, ce qui est un atout incontestable en matière de confort. Enfin, les arbres et haies peuvent, dans les régions les plus chaudes, servir d’ombrage pour les habitations et permettent ainsi de limiter l’usage d’un climatiseur.

8.3

Conception bioclimatique des bâtiments

La construction bioclimatique permet de réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments en profitant des ressources naturelles et de la topographie favorable du site d’implantation − orientation du bâtiment, choix du terrain, utilisation de lumière naturelle, etc. − et de réduire les dépenses de chauffage et de climatisation, tout en bénéficiant d’un cadre de vie très agréable. 8.3.1

Limiter la dépense d’énergie grise

La construction bioclimatique utilise de préférence des matériaux consommant peu d’énergie grise : terre, bois, paille, etc. 8.3.2

Bien isoler pour éviter les déperditions énergétiques

L’isolation reste le maître mot de la construction bioclimatique. L’isolation par l’extérieur (ITE) doit être favorisée, d’autant plus qu’elle est facile à mettre en œuvre dans les constructions neuves et fait partie intégrante du projet d’architecture. Une fois encore, il est conseillé que l’isolant soit d’origine végétale (panneaux en fibres de bois), plutôt qu’issu de l’industrie pétrolière et plastique (polystyrène, polyuréthane). Afin d’atteindre des objectifs de biodiversité positive, l’isolation des bâtiments, notamment des toitures, peut être réalisée au moyen de plantations. On parle alors de toitures végétalisées, constituées d’herbe ou/et de plantes et arbustes. Couche de terre et végétaux vont constituer un isolant de qualité, tout en participant à la dimension esthétique du bâtiment. Ce choix de végétalisation doit être pensé au moment de la programmation du projet car de tels aménagements constituent une contrainte dans l’ingénierie du gros œuvre. L’isolation passe aussi par une bonne qualité de vitrages, avec des solutions double vitrage haute résistance ou triple vitrage. 8.3.3

Optimiser l’orientation des bâtiments

Quelques rappels préalables sont nécessaires pour aborder la question de l’orientation des bâtiments : le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest tout en effectuant une trajectoire vers le sud tout au long de la journée. Les expositions au sud sont donc favorisées afin de 235

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

récupérer la chaleur du soleil : les biens immobiliers disposant de belles ouvertures au sud sont donc privilégiés. De même, sur des paysages pentus ou escarpés, notamment en montagne, les bâtiments sont plutôt construits sur le versant adret (exposé sud), le versant ubac ne recevant quant à lui jamais le soleil. Dans les constructions bioclimatiques, les fenêtres et baies sont majoritairement ouvertes au sud afin de bénéficier des apports calorifiques du soleil, surtout en hiver. Inversement au nord, les ouvertures sont limitées pour préserver le bâtiment du froid. L’agencement des pièces joue de cette orientation. Les pièces de vie (salon, salle à manger, cuisine) sont aménagées au sud pour bénéficier de la lumière et de la chaleur et, dans la mesure du possible, les pièces de service (garage, arrière-cuisine, buanderie) doivent créer un espace tampon au nord afin de limiter l’entrée du froid dans l’habitation. Dans les régions du sud de la France, la climatisation qui est très énergivore est souvent utilisée dans les bâtiments pour atténuer la surchauffe en été et il est d’usage de maintenir les volets fermés afin de limiter les apports du soleil. La construction bioclimatique favorise l’ombrage naturel en été. La végétation (haies, arbres, façade végétalisée) est une solution idéale durant cette saison car les feuilles et fleurs ont poussé et densifient la végétation. A contrario, en hiver, les végétaux qui sont dépourvus de feuillage laissent passer les rayons du soleil. De même, la structure du bâtiment peut comprendre des surplombs au-dessus des fenêtres (balcon ou auvent, appelé dans le cas présent « casquette bioclimatique ») dont la taille est calculée par rapport à l’angle du soleil d’été afin que l’ombrage soit porté seulement en cette saison et que le soleil d’hiver, plus bas, traverse sans obstacle les vitrages. 8.3.4

Diffuser et maintenir la chaleur

À l’intérieur d’une habitation ou de bâtiments professionnels, il existe de nombreuses sources de chaleur autres que les moyens de chauffage, tels que les appareils électriques (éclairage artificiel, ordinateur, aspirateur, etc.) lorsqu’ils sont branchés et fonctionnent. Des activités humaines, comme la cuisine, sont aussi émettrices de chaleur. De même, le corps humain dégage sa propre chaleur. Ces calories cumulées peuvent servir à chauffer le logement si celui-ci dispose d’une très bonne inertie et d’une isolation de qualité. 8.3.5

S’intégrer dans le paysage

L’une des problématiques les plus visibles, et donc les plus critiquées, du développement actuel de la périurbanisation est son aspect inesthétique qui dénature (et le mot est bien choisi) le paysage, auquel il faut ajouter un impact biophysique sur l’environnement (imperméabilisation des sols, limitation de la biodiversité…). La conception bioclimatique cherche à fondre au maximum les constructions humaines dans le paysage et à respecter l’écosystème local. La dimension paysagère est donc fortement mise en avant dans ce genre de projet (parcs, cheminements verts, toitures et façades végétalisées, zones humides conservées ou créées artificiellement, noues de drainage…). La conception bioclimatique est donc très spécifique à un environnement et un usage particuliers. Un diagnostic préalable du cadre du projet est fondamental pour optimiser la 236

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Table des matières Sommaire................................................................................................. 5 Sigles et abréviations................................................................................. 7 Avant-propos............................................................................................ 11 Préambule................................................................................................. 13 Chapitre 1

Architecture de l’habitat et morphologie urbaine........................ 21

1.1

Architecture locale............................................................................... 21

1.1.1

Architecture vernaculaire....................................................................... 21

Une architecture enracinée......................................................................... 22 Un modèle type reproductible.................................................................... 23

Une difficile datation................................................................................. 23

1.1.2

Architecture régionale............................................................................. 23

1.1.3 Régionalisme........................................................................................... 26

1.2

Histoire de l’architecture française................................................... 27

1.2.1

Architecture médiévale............................................................................ 28

Architecture romane.................................................................................. 28

Architecture gothique................................................................................ 29

Caractéristiques de l’architecture gothique religieuse.................................. 29

Caractéristiques de l’architecture gothique domestique............................... 29 Morphologie urbaine................................................................................. 31

Une difficile datation................................................................................. 32 Bâtiments gothiques aujourd’hui................................................................ 32

1.2.2

Architecture de la Renaissance............................................................... 33

Caractéristiques architecturales.................................................................. 33

Modèle palladien....................................................................................... 36 Renaissance et urbanisme.......................................................................... 37

1.2.3

1.2.4

Architecture baroque.............................................................................. 37 Le classicisme.......................................................................................... 38

Caractéristiques architecturales.................................................................. 39 Classicisme et urbanisme........................................................................... 39

1.2.5

Début du xixe siècle et style haussmannien............................................. 40

Continuité du classicisme.......................................................................... 40

Chantiers d’Haussmann............................................................................. 40 Canons architecturaux de l’architecture haussmannienne............................ 40

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

1.2.6 Le xixe siècle : historicisme et éclectisme................................................ 42

Historicisme.............................................................................................. 42 Éclectisme................................................................................................ 44

1.2.7

Art nouveau et Art déco.......................................................................... 46

Art nouveau.............................................................................................. 46

Art déco.................................................................................................... 47

1.2.8

Architecture et urbanisme de la première moitié du xxe siècle.............. 50

Culturalisme............................................................................................. 50 Modernisme.............................................................................................. 51

1.2.9

Postmodernisme et architecture contemporaine..................................... 55

Postmodernisme........................................................................................ 55 Architecture contemporaine / déconstructivisme......................................... 56

Chapitre 2

Caractéristiques des logements et typologie de l’habitat.......... 59

2.1

Évolution des logements...................................................................... 59

2.1.1

Notion d’intimité..................................................................................... 59

Volonté de se retrouver avec soi-même...................................................... 59

Intérêt des dégagements............................................................................ 61

2.1.2

Développement du confort...................................................................... 61

Accès à l’eau............................................................................................ 61

Confort thermique..................................................................................... 61

2.1.3

Grandes étapes de la modernisation du logement................................... 62

L’haussmannisation................................................................................... 62 L’urbanisme moderne................................................................................ 63

2.1.4

Affirmation fonctionnelle des espaces..................................................... 63

Pièces de jour et pièces de nuit.................................................................. 63 Pièces publiques et pièces privées.............................................................. 64

Pièces intimes exceptionnellement ouvertes............................................... 65

2.2

Typologie de l’habitat.......................................................................... 65

2.2.1

Habitat individuel................................................................................... 65

2.2.2

Habitat collectif....................................................................................... 68

Habitat intermédiaire................................................................................. 68 Petit collectif............................................................................................. 69

Grands ensembles d’habitation.................................................................. 70 Immeubles en plot..................................................................................... 70

2.2.3

Densité de l’habitat................................................................................. 71

2.2.4

Coefficient d’occupation du sol (COS).................................................... 72

Outil réglementaire................................................................................... 72 Calcul de la surface constructible............................................................... 72

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Table des matières

2.3

2.3.1

Taille et superficie des logements....................................................... 73 Nombre de pièces.................................................................................... 74

Évaluation................................................................................................ 74 Différents logements d’une seule pièce : précision sémantique................... 74

Taille des logements en France.................................................................. 75

2.3.2

Obligations réglementaires...................................................................... 75

Constructions neuves................................................................................. 75 Logements anciens.................................................................................... 76

Dimensionnement des pièces..................................................................... 76 Hauteur des pièces.................................................................................... 76

2.3.3

Surface de plancher (SDP)...................................................................... 80

2.3.4

Surface privative (loi Carrez) / Surface habitable (loi Boutin)............... 80

Méthode de calcul..................................................................................... 81 Litiges...................................................................................................... 82

2.3.5

Emprise au sol......................................................................................... 82

Fiche 2.01

Garanties et assurances du bâtiment et de la construction........... 85

Chapitre 3

Urbanisme et aménagement – De la réglementation aux autorisations................................................................................. 87

3.1

Limites de propriétés........................................................................... 88

3.1.1

Le cadastre : un outil fiscal..................................................................... 88

Forme et présentation................................................................................ 88 Analyse géographique............................................................................... 89

3.1.2

Le bornage : un outil juridique............................................................... 90

3.2

Réglementation en matière d’urbanisme.......................................... 91

3.2.1

Schéma de cohérence territoriale (SCoT)............................................... 91

Une réflexion à long terme sur le développement global du territoire.......... 91 Contenu.................................................................................................... 91

Projet d’aménagement et de développement durable (PADD)..................... 92 Un document obligatoire........................................................................... 93

3.2.2

Plan local d’urbanisme (PLU)................................................................. 93

Document d’urbanisme réglementaire par excellence................................. 93 Contenu.................................................................................................... 94 Règlement................................................................................................ 95

Règlement graphique................................................................................. 96 Servitudes................................................................................................. 97

Hiérarchie juridique.................................................................................. 99 259

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

3.2.3

Programme local de l’habitat (PLH)....................................................... 99

Contenu.................................................................................................... 99

Hiérarchie juridique.................................................................................. 99

3.2.4

3.2.5

Carte communale.................................................................................... 100 Règlement national d’urbanisme (RNU)................................................. 100

Règles applicables à tous les territoires...................................................... 100 Règles applicables aux territoires non couverts par un PLU ou document en tenant lieu............................................................................................ 101

3.3

3.3.1

Outils opérationnels............................................................................. 102 Collectivités et maîtrise foncière............................................................. 102

Droit de préemption (art. R. 211‑1 et suivants du Code de l’urbanisme)...... 102

Droit d’expropriation................................................................................. 103

Droit de délaissement (art. L. 230‑1 et suivants du Code de l’urbanisme).... 104

3.3.2

Outils d’aménagement urbain................................................................. 104

Zone d’aménagement concerté (ZAC)........................................................ 104

Zone d’aménagement différé (ZAD).......................................................... 106 Programme de rénovation urbaine (PRU)................................................... 107 Lotissement.............................................................................................. 108

3.4

3.4.1

Autorisations locales d’urbanisme.................................................... 110 Certificats d’urbanisme (CU).................................................................. 110

Certificat d’urbanisme d’information......................................................... 110 Certificat d’urbanisme opérationnel........................................................... 110 Demande d’obtention................................................................................ 110

3.4.2

Permis et déclarations............................................................................. 111

Permis de construire (PC).......................................................................... 111 Permis d’aménager.................................................................................... 112

Permis de démolir..................................................................................... 112 Déclaration préalable de travaux................................................................ 112

Aspects administratifs............................................................................... 113 Chapitre 4

Protection et rénovation des bâtiments anciens et du patrimoine.................................................................................. 117

4.1

Patrimoine architectural : un patrimoine matériel......................... 117

4.1.1

Patrimoine immatériel............................................................................ 117

4.1.2

Patrimoine matériel................................................................................. 118

4.2

Protection des monuments historiques............................................. 118

4.2.1

Classement et inscription........................................................................ 118

4.2.2 Procédures............................................................................................... 119

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Table des matières

4.2.3

Servitude publique des abords................................................................ 119

4.2.4

La France : un pays riche en patrimoine................................................ 120

4.3

Sites patrimoniaux remarquables...................................................... 120

4.3.1

Dispositifs antérieurs............................................................................... 120

4.3.2

Définition du dispositif............................................................................ 121

4.3.3

Réglementations d’urbanisme applicables aux SPR............................... 121

Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PMSV)....................................... 121 Plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP)................... 123

4.3.4

Défiscalisation des travaux...................................................................... 123

4.3.5

Autorisation d’urbanisme et avis de l’architecte des bâtiments de France................................................................................................. 123

4.4

Aides à l’amélioration de l’habitat ancien privé............................. 125

4.4.1

Aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah)..................................... 125

Objectif d’amélioration de l’habitat........................................................... 125

Aide proposée aux propriétaires les plus modestes et accès au logement..... 125

4.4.2

Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah).................. 127

Chapitre 5

Gros œuvre........................................................................................... 129

5.1

Étude de sol ou étude géotechnique................................................... 130

5.2 Fondations............................................................................................. 131

5.3

Qualités techniques et écologiques des matériaux de construction..................................................................................... 132

5.3.1

Énergie grise............................................................................................ 132

5.3.2

Qualités thermiques des matériaux......................................................... 134

Coefficient de conductivité thermique........................................................ 134

Coefficient de résistance thermique (R)...................................................... 134 Coefficient de transfert (ou transmission) thermique (U)............................. 135 Inertie des matériaux................................................................................. 136

5.4

Matériaux de construction.................................................................. 137

5.4.1

Techniques et matériaux pour l’élévation des murs................................ 137

Entre tradition et modernité....................................................................... 137

Matériaux industriels................................................................................. 138 Matériaux naturels.................................................................................... 141

5.5

Voirie et réseaux divers (VRD)........................................................... 148

5.6

Pathologies des bâtiments................................................................... 150 261

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

5.6.1

Usure normale......................................................................................... 150

5.6.2

Pathologies et risques.............................................................................. 150

Dégradations de structures......................................................................... 150

Fragilité des façades.................................................................................. 152 Pathologie de toitures et couvertures.......................................................... 153 Pathologie des réseaux.............................................................................. 153

Fiche 5.01

Lecture de plans................................................................................... 155

Fiche 5.02

Acteurs de la construction et de l’aménagement............................. 159

Chapitre 6

Second œuvre....................................................................................... 161

6.1

Charpente et couverture de toit......................................................... 161

6.1.1

Formes de toiture et charpente............................................................... 162

6.1.2

Matériaux de couverture......................................................................... 164

Principaux matériaux naturels.................................................................... 165 Principaux matériaux industriels................................................................ 167

6.2 Menuiseries........................................................................................... 170

6.2.1 Matériaux................................................................................................ 170

Performances thermiques et acoustiques.................................................... 170 Esthétique................................................................................................. 170

6.2.2 Portes...................................................................................................... 170 Porte d’entrée et porte intérieure................................................................ 170

Porte de service......................................................................................... 173

6.2.3 Fenêtres................................................................................................... 173

Performances : perméabilité à l’air, étanchéité à l’eau et résistance au vent. 173 Modes d’ouverture.................................................................................... 175

6.2.4

Volets et fermetures des fenêtres............................................................. 176

Volets battants........................................................................................... 177

Persiennes................................................................................................. 177

Volets pliants............................................................................................ 177 Volets roulants.......................................................................................... 177

6.2.5 Vitrages................................................................................................... 177

6.2.6 Escaliers.................................................................................................. 178

6.3 Ascenseurs............................................................................................. 180

6.3.1

Vitesses ascensionnelles........................................................................... 181

6.3.2

Risques et entretien................................................................................. 181

6.4

Revêtements de sol............................................................................... 182

6.4.1

Classement UPEC................................................................................... 182

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Table des matières

6.4.2 Typologie................................................................................................. 183

Parquets et pose........................................................................................ 183 Carrelages et autres dalles......................................................................... 186

Linoléum et sols PVC............................................................................... 189 Moquettes................................................................................................. 189

Sols en matériaux naturels : jonc, coco, bambou, sisal................................ 189 Sols en béton ciré...................................................................................... 190 Chapitre 7

Isolation thermique et équipements du logement....................... 191

7.1

Chaleur et isolation.............................................................................. 191

7.1.1

Déperditions de chaleur et moyens à mettre en œuvre pour y remédier. 191

Sources de déperdition de chaleur.............................................................. 191 Isolation thermique par l’intérieur (ITI)..................................................... 193 Isolation thermique par l’extérieur (ITE).................................................... 194

Étanchéité à l’air....................................................................................... 195

7.1.2

Installations de chauffage........................................................................ 195

Coût de l’énergie....................................................................................... 195

Répartition pondérée de la chaleur pour réduire la facture énergétique........ 196 Types de chauffage.................................................................................... 197

7.1.3

Chauffage et énergies fossiles.................................................................. 198

Gaz naturel............................................................................................... 198

Propane et fioul......................................................................................... 199

7.1.4

Chauffage électrique............................................................................... 199

Un contexte spécifique en France.............................................................. 199

Rendement de l’électricité (rapport énergie primaire / énergie finale).......... 200 Typologie des systèmes de chauffage......................................................... 200

7.1.5

Chauffage et énergies renouvelables....................................................... 201

Chauffage au bois..................................................................................... 201

Pompe à chaleur (PAC)............................................................................. 202

7.2

7.2.1

Fluides : eau, air................................................................................... 203 Consommation d’eau.............................................................................. 203

Usage de l’eau.......................................................................................... 203

Prix de l’eau............................................................................................. 203

7.2.2

Production d’eau chaude sanitaire (ECS)............................................... 204

Production instantanée : chaudières........................................................... 204

Chauffe-eau à accumulation....................................................................... 205

7.2.3

Panneaux solaires : production d’eau chaude et d’électricité................. 206

Panneaux photovoltaïques......................................................................... 207 Panneaux solaires thermiques.................................................................... 208

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Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

7.2.4

Air dans le logement et ventilation.......................................................... 209

Humidité intérieure et condensation de surface........................................... 209

Pollution de l’air intérieur.......................................................................... 210 Ventilation mécanique contrôlée (VMC).................................................... 211

Fiche 7.01

Électricité.............................................................................................. 213

Fiche 7.02

Dossier de diagnostic technique (DDT)............................................. 215

Fiche 7.03

Plans de prévention des risques......................................................... 230

Chapitre 8

Développement durable et habitat.................................................. 233

8.1

Constructions neuves, bâtiments passifs et à énergie positive....... 233

8.1.1

Définitions et principes............................................................................ 233

8.1.2

Production d’énergie renouvelable.......................................................... 233

8.2

Habitat à biodiversité positive............................................................ 234

8.3

Conception bioclimatique des bâtiments.......................................... 235

8.3.1

Limiter la dépense d’énergie grise.......................................................... 235

8.3.2

Bien isoler pour éviter les déperditions énergétiques.............................. 235

8.3.3

Optimiser l’orientation des bâtiments..................................................... 235

8.3.4

Diffuser et maintenir la chaleur.............................................................. 236

8.3.5

S’intégrer dans le paysage....................................................................... 236

8.4

Habitat participatif ou groupé........................................................... 237

8.4.1

Positionnement idéologique..................................................................... 237

8.4.2

Économies d’échelle................................................................................ 237

8.4.3

Un habitat écologique.............................................................................. 238

8.4.4

Une promotion immobilière coopérative................................................. 238

8.5 Écoquartiers.......................................................................................... 239 8.5.1

Des quartiers conçus selon les principes du développement durable...... 239

Dimensions sociale et citoyenne................................................................ 239

Dimensions économiques.......................................................................... 240 Dimensions environnementales.................................................................. 241

Fiche 8.01

Normes et labels écologiques.............................................................. 245 Index........................................................................................................ 251

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Florent Herouard

est docteur en urbanisme et aménagement de l’espace (Institut d’urbanisme de Paris). Il est également enseignant en BTS Professions immobilières (BTS PIM) et Économie sociale et familiale (BTS ESF). Il a codirigé l’ouvrage La Politique de la ville : idéologie, acteurs et territoires, paru en mars 2016 aux éditions L’Harmattan.

Tout au long de l’ouvrage, de nombreux flashcodes vous permettent d’accéder directement et rapidement à des compléments d’information, des documents techniques ou des vidéos pour approfondir les notions abordées.

Florent Herouard

Quels sont les matériaux écologiques pour une construction durable ? Comment utiliser les prescriptions d’un PLU ou PLUi pour compléter les informations requises pour un dossier de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux ? Quelle différence existe-t-il entre une surface de plancher, une surface dite Carrez, une surface habitable ou une emprise au sol ? Quels sont les moyens de chauffage peu énergivores et faiblement émissifs en carbone, qui satisfont aux nouvelles réglementations environnementales ? Les nouveaux modes de conception de l’habitat seront-ils nécessairement bioclimatiques et participatifs ? Ce manuel illustré, à la fois pratique et didactique, est une introduction complète, claire et synthétique aux enjeux de l’architecture et de l’habitat. Traitant des aspects techniques, artistiques, sociologiques et juridiques, il aborde : − les styles architecturaux, avec des descriptions simples pour reconnaître l’époque de construction des maisons et immeubles, et se familiariser avec le vocabulaire spécifique des formes architecturales ; − la morphologie et l’aménagement des bâtiments (taille, configuration, agencement, calculs de surfaces utilisées en construction et en immobilier) ; − les règles d’urbanisme encadrant les projets urbains, permis de construire et déclarations préalables de travaux, et les outils opérationnels d’aménagement ; − les moyens de protection et de préservation du patrimoine architectural ; − les éléments techniques de la construction, du gros œuvre au second œuvre, ainsi que l’ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires ; − l’isolation et les équipements du logement ; − le concept de développement durable à l’échelle du logement et des quartiers. Cette 2e édition intègre une mise à jour de l’arsenal juridique et réglementaire concernant l’urbanisme et la construction (loi LCAP et loi ELAN, nouvelle réglementation environnementale…). Elle développe également le propos sur la gestion des risques et aléas environnementaux et technologiques, particulièrement au cœur du débat public aujourd’hui.

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction L’essentiel pour aborder le logement et l’habitat

Florent Herouard

2e édition

Cet ouvrage s’adresse principalement aux étudiants en licence et master urbanisme, ou suivant une formation BTS Professions immobilières, Bâtiment et travaux publics, Économie sociale et familiale, Design d’espace, Agencement de l’environnement architectural, etc. mais également à tout professionnel soucieux de découvrir les sujets dont il n’est pas spécialiste. 2e édition

ISBN 978-2-281-14384-3

Photos de couverture (de gauche à droite) : © 昊 周 (gauche) ; © Grand Warszawski (centre bas) ; © Uladzimir (centre haut) ; © David Blej (droite) - Adobe Stock

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