Les actualités de la galerie cécile loiret

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VANNES
rue Noé - 56000
0622289395 - www.galerie-cecileloiret.fr du mercredi au samedi: 10h30-13h / 15h-19h
mardi : 15h-19h ouverture possible sur rendez-vous les autres jours

L’exposition est prolongée jusqu’au samedi 17 juin inclus.

Une rencontre avec les artistes Pierre Collin et Corinne Véret-Collin est prévue le samedi 3 juin à la galerie à partir de 11h jusqu’à 13h30, fin du marché.

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Sommaire

L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie

Cécile Loiret

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Photos d’ensemble

page 8

Corinne Véret-Collin

Texte par Dominique Briand Picard

page 12

Quelques oeuvres de l’exposition par Corinne Véret-Collin

page 15 à page 25

Pierre Collin

Texte de présentation

page 26

Quelques oeuvres de l’exposition par Pierre Collin

page 28 à 45

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Pierre et Corinne se sont rencontrés aux Beaux-Arts de Paris en 1977, dans l’atelier de Maurice Calka, et ne se sont plus quittés depuis. Quelques années plus tard, après avoir vécu en Espagne à la Casa Velasquez, puis en Bourgogne et à Paris, ils se sont installés à Conleau en 1998. Après de nombreuses expositions personnelles et collectives, deux carrières différentes, on les retrouve exposés pour la première fois ensemble au musée des Beaux-Arts de Vannes en fin d’année 2022.

J’ai découvert le travail de Pierre à la galerie Doyen à Vannes en 2009 et le travail de Corinne au musée de la Halle SaintPierre à Paris pour l’expo « Les cahiers dessinés », dirigée par Frederic Pajak, en 2015. Je suis leur travail avec beaucoup d’intérêt et les défends également à la galerie depuis sa création en 2018. Pierre et Corinne vivent ensemble et leurs ateliers se côtoient mais leurs univers sont différents. Cependant, en découvrant leurs œuvres présentées conjointement, on réalise que leurs palettes s’harmonisent et qu’ils ont tous deux un attrait pour le travail des ombres et de la lumière, fil rouge de l’exposition.

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Cécile Loiret L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Cécile Loiret

L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Je souhaitais présenter le travail du couple, à l’instar du musée de Vannes, mais de manière complémentaire. Certaines œuvres étaient déjà présentées au musée comme une sélection de boîtes « Paysage-collage » par Corinne Véret-Collin, une peinture du Men Du par Pierre Collin et des travaux représentant Conleau.

D’autres ont été choisies ou réalisées spécialement pour l'événement à la galerie.

La galerie, ancienne écurie du 17ème siècle au centre historique vannetais, accueille une quarantaine d'œuvres des deux artistes, à voir jusqu’au 17 juin inclus.

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L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Sculptures fil de fer par Corinne Véret-Collin

Dessin par Corinne Véret-collin

Sculpture en acier noir par Abdelkader Benmiloud

Photos d’ensemble

L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Photos d’ensemble

Boites Paysage-collage par Corinne Véret-Collin

La trapéziste, pop up par Corinne Vérèt-Collin

Sculpture en eucalyptus par Yves Tilly

L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Photos d’ensemble

Peinture par Pierre Collin

Le Men Du et Conleau, la Forme

L’exposition Corinne Véret-Collin et Pierre Collin à la galerie.

Photos d’ensemble

Ensemble de gravures par Pierre Collin

Corinne Véret-Collin

Portraits d’artistes dans l’atelier

Texte Dominique Picard

Le rideau de pin, le bord du Golfe, auraient inspiré Henri Rivière qui aimait la Bretagne et les estampes d’Hokusaï et d'Hiroshige, les vues en plongée et les bois. Corinne Véretcollin habite une grande maison qui à cet endroit regarde s’écouler deux cours d’eau vers la mer. Elle m'attend dans le soleil. On emprunte un petit escalier aux marches peintes en blanc. Il mène à l'atelier, une grande pièce, un plafond haut, des poutres apparentes, avec quatre fenêtres dont deux au sud ouvrent sur la pelouse. Des tables encombrées de dessins en cours, l'ordinateur en bonne place. Aux murs, des figurines noires découpées dans du papier, des ombres chinoises qu'elle attache parfois à ses sculptures de fil de fer, et puis aussi des femmes peintes qui prennent toute la place sur les feuilles, elles rappellent Femmes courant sur la plage que Picasso réalisa à Dinard. Ses dessins présentent souvent le contour des membres qu'elle isole, ainsi, un poisson, une tête de loup, flottent dans une jambe. Je l'imagine petite fille désarticulant une poupée, pour en saisir le mystère, le plein, le vide, l'intérieur, l'extérieur, ce qui apparaît et ce qui disparaît, ce qui s'ouvre et se referme. Sur la porte, deux planches d'anatomie dépliantes dont le corps dévoile la cage thoracique, les poumons et le coeur superposés. Car du coprs humain Corinne Véret-Collin veut tout savoir. Ne dit-elle pas : je reviens toujours au corps malgré moi.

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Corinne Véret-Collin

Portraits d’artistes dans l’atelier

Texte Dominique Picard

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Corinne Véret-Collin

Portraits d’artistes dans l’atelier

Texte Dominique Picard / Photographies Bénédicte Hubert Darbois

Elle apprit à lire de bonne heure, ce qui n'empêchait pas sa grand-mère dentellière de lui raconter des histoires, celles de ces livres animés qui mettent en jeu des mouvements de rotation et d'articulation pour passer du plan au relief. Elle les collectionne à présent dans un meuble à vitrines comme les cartes postales anciennes qui représentent des sévillanes aux mantilles, aux grands châles, aux robes brodées de fils chatoyants qui rapppellent les habits de lumière des toreros. Peut être des souvenirs de son passage à la Casa Velasquez où elle fut pensionnaire, dans cette Espagne d'ombre et de lumière, Sol Y Sombra, comme le blanc et le noir qu'elle utilise dans son oeuvre. Les fils sont toujours là, l'artiste en marionnettiste amène les silhouettes des personnages à prendre du volume dans l'espace, à faire bouger le décor fragile. De petits morceaux de tissus y sont suspendus, de la guipure, cette dentelle de fil ou de soie dont les motifs espacés laissent voir certaines parties de la chair, légère comme un souffle.

Son rêve dit-elle en me quittant : Une grande toile jaune ! Nous évoquons alors L'atelier au mimosa, une peinture de Pierre Bonnard.

Dans la voiture, je l'entends encore. Je pense à La voix humaine, la tragédie lyrique de Francis Poulenc sur un texte de Jean Cocteau : Ce fil qui s'enroule et s'étrangle qui dit j'ai ta voix autour de mon cou.

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Corinne Véret-Collin

Les oiseaux, 2012-2013

fil de fer, découpage et objets

65 x 65 x 15 cm

Corinne Véret-Collin

La jambe, 2016

sculpture fil de fer, métal, acrylique, gravure, broderie, objets

153 x 38 x 14 cm

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77 x 36 cm
Maison-mangrove I, 2016, encre, crayon, découpage

Corinne Véret-Collin

Pantomime II, 2015

encre, crayon, fil de fer, découpage, collage sur papier

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Corinne Véret-Collin

Les Tabliers, 2015 encre et crayon, 28 x 21 cm.

Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes ? encre, rehaut, crayon, découpe 54 x 37 cm.

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Corinne Véret-Collin

Paysage-collage, collage-volume, cartes postales

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45 x 45 cm

Corinne Véret-Collin

Paysage-collage, collage-volume, cartes postales

21
39 x 43 cm

Corinne Véret-Collin

Paysage-collage, collage-volume, cartes postales

22
50 x 50 cm

Corinne Véret-Collin

Paysage-collage, collage-volume, cartes postales

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52 x 30 cm

Corinne Véret-Collin

Paysage-collage, collage-volume, cartes postales

24
x 30 cm
30

Corinne Véret-Collin

Paysage Pop up

Pop up blanc au trapèze, 2022 papier, métal, acrylique

54 x 37 x 7 cm

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Texte de présentation de la monographie "Vertiges ordinaires » publié en 2007 au Cahiers dessinés

Le travail de Pierre Collin, peintre et graveur, s’est développé dès le début des années 80 par séries, séries qui se succèdent et parfois se chevauchent. Une série peut aussi en cacher une autre, sur le principe des poupées russes.

Faire des livre lui donne l’occasion de mettre en scène ses séries.

Basculements, vues plongeantes, ombres portées, la géométrie des gravures de Pierre Collin est troublante - voire théâtrale - et cela dès ses débuts la Casa Velazquez à Madrid, dans les années 1980. Sur la plaque de cuivre son regard s’est fait photographique, fulgurant, proche d’un arrêt sur image, à l’opposé de la minutie habituelle des graveurs. Son oeuvre, constituée d’allers et retours entre dessin, peinture et gravure, exprime un quotidien plutôt tranquille sans être pittoresque : une grange, une plage ou encore la vision d’un conducteur sur une autoroute monotone. Rien d’inquiétant dans l’imaginaire de Pierre Collin - mais rien de rassurant non plus. Tout n’est qu’équilibre. Mais dans cette quiétude peut se glisser le malaise, et sous cette banalité apparente une forte jubilation.

Dans les gravures de Pierre Collin, les frontières sont visibles, les diagonales imprévisibles. Instants fugitifs où l’oeil se perd, rêverie ou se télescopent hallucinations et souvenirs ;

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Pierre Collin

Texte de présentation de la monographie "Vertiges ordinaires » publié en 2007 au Cahiers dessinés

et sans cesse cette façon subjective d’impliquer le spectateur. Pierre Collin offre une approche moderne de l’exercice de la vanité. Par association d’images ou en élargissant le champ de vision jusqu’à l’impossible, il trouve dans le point mort ce qu’il perçoit quand le regard se perd. Cette ligne psychique, il la trace avec netteté, par le jeu des ombres, des reflets, des fenêtres, des diptyques. La lumière s’y effrite, laisse parfois s’installer des personnages qui nous voient autant qu’ils sont vus.

Pierre Collin, peintre et graveur, a été élu membre de l’Académie le 25 avril 2018 dans la section de gravure, au fauteuil précédemment occupé par René Quillivic (1925-2016).

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Peinture

Pierre Collin
La Forme, Conleau huile sur toile 24 x 33 cm chacune

Peinture

29 La Forme, Conleau huile sur toile 24 x 33 cm chacune
Pierre Collin

Peinture

30 La Forme, Conleau huile sur toile 50 x 65 cm

Peinture

31 La plage du Men Du huile sur toile 50 x 65 cm

Gravure

Enlèvement des Ménines

Exposition Picasso et les Maîtres, Grand Palais 2009 52 x 60 cm

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Pierre Collin

Gravure

Les porteurs, Grand Nu rouge

Exposition Picasso et les Maîtres, Grand Palais 2009 69 x 40 cm

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Pierre Collin

exposition Lucian Freud

eau-forte

30 x 39 cm

34
Pierre Collin Gravure

43 x 36 cm

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Tête-bêche eau-forte
Pierre Collin Gravure

Gravure

Romain Gleran, maraîcher

Pierre Collin
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66 x 59 cm

Gravure

Le chemin de Conleau eau-forte et pointe sèche 34 x 50 cm 1/15

Pierre Collin

Gravure

Le chemin de Conleau eau-forte et pointe sèche 34 x 50 cm 1/15

Pierre Collin

Gravure

Le chemin de Conleau eau-forte et pointe sèche 34 x 50 cm 1/15

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Pierre Collin

Gravure

Le chemin de Conleau, eau-forte et pointe sèche 34 x 50 cm 1/15

41
Pierre Collin

Gravure

Le chemin de Conleau, eau-forte et pointe sèche 34 x 50 cm 1/15

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Pierre Collin
43 Le chemin de Conleau Lithographie numérotée en 100 exemplaires 18,5 x 116 cm
Pierre Collin Gravure

Gravure

Locmariaquer

vernis mou, eau-forte et pointe sèche, 50 x 40 cm

planche 3, 5 et 4

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Barnenez

planche 32 et planche 33 20 x 60 cm

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Pierre Collin Gravure

La galerie est fermée le jeudi 1er juin, le vendredi matin du 2 juin, et le jeudi 7 juin pour cause de travaux d’électricité.

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