« Des Bruissements »
Du sable aux rochers
Entendre les couleurs, voir les sons, C’est la perception que Myriam souhaite nous proposer.
Entièrement inspirée des paysages de la presqu’ile de Quiberon et de son entourage, Myriam aborde le minéral et le sable d’un côté et les fragments de vie dans ce milieu d’un autre côté, une balade entre le sacré et le profane que nous offre ces paysages quiberonnais.
L’exposition s’est d’abord déroulée à Quiberon, à la maison du phare du 11 au 25 août, et vit maintenant sa deuxième vie à Vannes, à la galerie, jusqu’au début du mois d’octobre.
Une quarantaine d’oeuvres sont exposées, pastel et huile.
Vernissage le vendredi 12 septembre à partir de 18h à la galerie en présence de Myriam Boccara.
Ouvert du mercredi au samedi de 10h30 à 13h et de 15h à 19h
Ouverture sur rendez-vous les autres jours au 0622289395
Cécile Loiret
DES BRUISSEMENTS du sable aux rochers
Le sable, c’est celui des plages c’est aussi celui des chemins de la zone dunaire et militaire de la presqu’ile.
Les rochers, Ce sont ceux de la côte sauvage mais aussi les grandes mégalithes de cette région, même si il est plus question de pierres.
Chacun de ces sujets, fait état d’émergences, qu’elles soient humaines, minérales, ou architecturales. Emergences qui questionnent les présences, et notre être au monde, certainement.
…………………..« Dans le virage », « Sur la crête », « Navigateurs solitaires », « Secret-défense », «Au bord du monde », « Dieux crépusculaires », « Il y a quelqu’un sur la butte », « Témoin oculaire », « Vieux cailloux », « Dans les hautes herbes », « De la terre a la lune », « L’autre presqu’île », etc……………. Autant de titres pour autant de tableaux, scènes muettes photographiées à la volée de mes promenades solitaires, dans cette région singulière, qu’est la Bretagne, terre Celte Céleste, offerte à toutes les tempêtes, là où se finit la terre, ou la musique se conjugue avec la pêche, l’exil, le vent, la vague qui frappe la côte, dite SAUVAGE.
Myriam Boccara
TERRE INCONNUE
Au Nord de la presqu’ile de Quiberon, dans une zone marécageuse appartenant au territoire du Mur de l’Atlantique, il y a une tour de tir, des bunkers dissimulés dans les dunes plantées de Bruyères.
On s’y fraie des chemins de sable, bordés de buttes « éléphantesques ».
Dans ce paysage de collines qui doit tout au terrain vague, des hommes arpenteurs se promènent, peuplant l’endroit d’incertaines présences.
Une route reptilienne monte au ciel.
Derrière la dune, il y a la mer.
Myriam Boccara
DEBOUT
C’est aux confins de l’ouest Français, en Bretagne, au bord de la mer : ile de Sein, dans la lande de Crucuno, à Carnac, à Quiberon, que j’ai trouvé ce qui fait écho, a une vielle obsession : celle de la préexistence d’une nature d’avant l’homme. Ici, des chaos granitiques, de singuliers rochers et mégalithes, s’entretiennent avec de simples maisons de pierre ou de ciment.
Ce voisinage Profane-Sacré, offre un récit séquentiel, organisant la rencontre du brut et du fini.
Les mégalithes laissés là, dans la lande au milieu des hameaux, témoignent d’une civilisation perdue, dans ce pays ou les pilleurs d’épaves, les druides, et les bons pères se sont côtoyés.
Ces pierres, au milieu des champs, au mystère impénétrable, présentes, humaines, sont encore là aujourd’hui, face au monde qui bouge, immuables et perplexes. Elles me touchent
Myriam Boccara
A l’ouest, la côte sauvage, A l’est, les plages, dans la baie Ici, le ciel est bleu, le sable, blanc.
Dans l’immense chambre à coucher de la plage, J’assite, fascinée, à la chorégraphie incessante de l’intime : Couchés, vautrés accroupis, penchés, lovés au creux des roches ou des vagues
Tapie dans l’ombre de ma serviette, Je suis entomologiste de l’espèce.
Myriam Boccara
Exposition
0622289395
du 6 septembre au 4 octobre 2025